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Bonjour à toutes et à tous, c'est Ravi de vous retrouver dans Parole d'Expert, au cœur d'un événement, les rendez-vous de l'assurance, un onzième rendez-vous de l'assurance, et puis on parle d'intelligence artificielle dans le secteur de l'assurance et de la réassurance, ça aussi c'est extrêmement... important. J'ai eu le plaisir d'animer un panel à l'instant, je suis sorti pour enregistrer, sur l'impact des changements climatiques nécessairement sur le secteur de la réassurance et comment l'intelligence artificielle a permis d'optimiser ou s'insérer dans tous les processus. Et j'ai eu le plaisir d'avoir avec moi un des panélistes qui était avec moi, Abd Samad Langeoudi, chef du département agriculture, directeur des ventes paramétriques internationales à Gallagher Ray. Ça va, Abd Samad ?
Ça va, c'est fait, c'est la baisse à l'écoute. Alors,
Gallagher Ray, pour les gens qui ne connaissent pas, c'est quoi ?
C'est un courtier de réassurance américain. Moi, je suis basé à Dubaï. On appartient à un grand groupe qui s'appelle Galagar, dont le siège est à Chicago. Pour les gens qui ne le connaissent pas, on est très, très actifs au Maroc. On est derrière la création du fonds EFSEC, Contre les catastrophes naturelles. Le fonds Catnat, exactement. Et on a participé depuis la création du fonds dans la structuration. dans la création du produit, dans le placement du produit, dans le marché international de réassurance. Nous, on est courtier de réassurance. Donc, on va prendre le client final qui est par exemple FSEC, qui est RMA, toutes les boîtes de réassurance par exemple, toutes les sédantes, et on va placer leur programme de réassurance sur le marché international. Mais entre-temps, on va essayer de structurer les bons produits, réfléchir à des structures de réassurance qui sont adaptées à leurs besoins.
Alors ? On l'a bien vu, c'est comment intégrer l'intelligence artificielle pour optimiser. C'est vraiment le sujet de tous les rendez-vous de l'assurance et dans chaque type d'assurance. Et au niveau de la réassurance, c'est important. On en a parlé, les changements climatiques sont là avec l'impact que ça peut avoir. Les inondations, les feux qu'on a vus en Californie avec des impacts matériels, humains et des coûts qui sont énormes. Comment aujourd'hui, peut-être au niveau de Galagaré, vous avez intégré l'intelligence artificielle dans les modèles ? que ce soit les modèles prédictifs, et puis pour aussi adresser la gestion des risques de la meilleure des manières.
Très bonne question, Céphé Sol. Ce qui se passe avec l'intelligence artificielle, c'est un gros mot en fait, qui englobe beaucoup de choses. Si on parle de l'intelligence artificielle maintenant, on peut parler aussi des méthodes de machine learning, qui sont aussi très importantes dans le process de tarification, de création de produits, etc. Maintenant, l'utilisation des nouvelles données nous a permis à faciliter la création des nouveaux produits contre ce que tu disais, les inondations, les feux de forêt, la sécheresse, etc. Nous avons certaines régions dans le monde, et on peut même parler au Maroc, où quand il y a un sinistre, par exemple, il est vraiment compliqué d'envoyer quelqu'un, un expert, pour ajuster le sinistre, pour calculer le coût de ce sinistre. Maintenant, avec les nouvelles technologies et l'intelligence artificielle, on peut utiliser les données satellites, par exemple, pour voir exactement quand il y a une sécheresse, mesurer la quantité de blé, la quantité de matière végétative, exactement sur un terrain.
En tout cas, s'approcher au maximum de ce que ça pourrait coûter.
Donc ça, c'est une utilisation des nouvelles technologies pour faciliter l'ajustement des sinistres. Ça, c'est un premier point. Le deuxième, c'est créer des produits. On parle des feux de forêt. Maintenant, on est en train de travailler avec la Californie.
On a eu un cas de nouveau au Maroc, et bien sûr, au Nord,
on a eu... Exactement, il y a quelques années. Et je pense qu'avec le changement climatique maintenant, on va être face à ce genre d'événements de plus en plus. Et le problème maintenant, pour certains pays, mais heureusement, ce n'est pas pour le Maroc, c'est qu'il faut qu'on soit préparé. On ne va pas attendre qu'on reçoive la claque pour pouvoir créer.
Je veux faire cette petite parenthèse, c'est qu'il a beaucoup plu au Maroc, Alhamdoulilah. On a eu des heavy rains à Marrakech la semaine dernière, bon, il n'y a pas eu trop de dégâts, mais le fait qu'il ait beaucoup plu cette année, qu'il va y avoir beaucoup de végétation qu'on n'avait pas prévue, peut être un risque pour l'année prochaine s'il y a une sécheresse.
Même pour cette année. On ne pense pas ça. Mais même pour cette année, parce que le signal au Maroc de sécheresse, il est très rapide. Là, il y a beaucoup ce qu'on appelle dans la modélisation le fioul. Le fioul, c'est vraiment la matière gébétative qui est verte maintenant, parce que, alhamdoulilah, il y a la pluie.
Elle va sécher, ça va être des petits brindilles et qui prennent feu très rapidement.
Exactement. Donc, on parle en fait de la... C'est très binaire. Il suffit juste qu'on ait un mois de mai et un mois de juin très secs. Et puis tout ça, ça va sécher, ça va devenir en fait de la matière...
Je vais te poser une question qu'on a posée tout à l'heure, ça sera la dernière, puisqu'il faut qu'on y retourne. Oui. Est-ce qu'il va y avoir, à cause ou grâce à l'IA, au modèle prédictif de l'IA, qui vont adapter justement les risques, les primes, l'assurabilité des endroits qui ne seront plus assurés ? Et là, ça peut être un vrai souci.
Je pense que nous l'avons déjà en ce moment. Je vais parler du Maroc. On a des zones dans le sud du Maroc qui ne sont plus assurables contre le multirisque climatique pour les agriculteurs. Et on a plein qui ne sont plus assurés parce que les terres ne sont plus cultivables. Mais le secteur privé ne doit pas être le seul à assumer le risque de durabilité. Mais il existe heureusement des schémas où le secteur public doit être aussi impliqué. Et avec des partenariats publics privés, on peut créer vraiment beaucoup de choses où l'État intervient pour financer la prime. pour aider les agriculteurs à s'adapter et pour trouver des assureurs locaux qui sont prêts à assumer ce risque et avec un schéma de transfert de risque vers le marché international.
Merci beaucoup, Aksaman, d'être passé sur le studio de Parole d'experts, business spécial, rendez-vous de l'assurance. Et on se retrouve très vite dans Parole d'experts, comme d'habitude, pour parler d'actu, de politique, de sport, tout ça, et puis d'intelligence artificielle. En attendant, on est toujours là avec l'intelligence naturelle. Merci beaucoup et on se retrouve très vite. Bye bye.
Merci à vous, Aksaman.
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Bonjour à toutes et à tous, c'est Ravi de vous retrouver dans Parole d'Expert, au cœur d'un événement, les rendez-vous de l'assurance, un onzième rendez-vous de l'assurance, et puis on parle d'intelligence artificielle dans le secteur de l'assurance et de la réassurance, ça aussi c'est extrêmement... important. J'ai eu le plaisir d'animer un panel à l'instant, je suis sorti pour enregistrer, sur l'impact des changements climatiques nécessairement sur le secteur de la réassurance et comment l'intelligence artificielle a permis d'optimiser ou s'insérer dans tous les processus. Et j'ai eu le plaisir d'avoir avec moi un des panélistes qui était avec moi, Abd Samad Langeoudi, chef du département agriculture, directeur des ventes paramétriques internationales à Gallagher Ray. Ça va, Abd Samad ?
Ça va, c'est fait, c'est la baisse à l'écoute. Alors,
Gallagher Ray, pour les gens qui ne connaissent pas, c'est quoi ?
C'est un courtier de réassurance américain. Moi, je suis basé à Dubaï. On appartient à un grand groupe qui s'appelle Galagar, dont le siège est à Chicago. Pour les gens qui ne le connaissent pas, on est très, très actifs au Maroc. On est derrière la création du fonds EFSEC, Contre les catastrophes naturelles. Le fonds Catnat, exactement. Et on a participé depuis la création du fonds dans la structuration. dans la création du produit, dans le placement du produit, dans le marché international de réassurance. Nous, on est courtier de réassurance. Donc, on va prendre le client final qui est par exemple FSEC, qui est RMA, toutes les boîtes de réassurance par exemple, toutes les sédantes, et on va placer leur programme de réassurance sur le marché international. Mais entre-temps, on va essayer de structurer les bons produits, réfléchir à des structures de réassurance qui sont adaptées à leurs besoins.
Alors ? On l'a bien vu, c'est comment intégrer l'intelligence artificielle pour optimiser. C'est vraiment le sujet de tous les rendez-vous de l'assurance et dans chaque type d'assurance. Et au niveau de la réassurance, c'est important. On en a parlé, les changements climatiques sont là avec l'impact que ça peut avoir. Les inondations, les feux qu'on a vus en Californie avec des impacts matériels, humains et des coûts qui sont énormes. Comment aujourd'hui, peut-être au niveau de Galagaré, vous avez intégré l'intelligence artificielle dans les modèles ? que ce soit les modèles prédictifs, et puis pour aussi adresser la gestion des risques de la meilleure des manières.
Très bonne question, Céphé Sol. Ce qui se passe avec l'intelligence artificielle, c'est un gros mot en fait, qui englobe beaucoup de choses. Si on parle de l'intelligence artificielle maintenant, on peut parler aussi des méthodes de machine learning, qui sont aussi très importantes dans le process de tarification, de création de produits, etc. Maintenant, l'utilisation des nouvelles données nous a permis à faciliter la création des nouveaux produits contre ce que tu disais, les inondations, les feux de forêt, la sécheresse, etc. Nous avons certaines régions dans le monde, et on peut même parler au Maroc, où quand il y a un sinistre, par exemple, il est vraiment compliqué d'envoyer quelqu'un, un expert, pour ajuster le sinistre, pour calculer le coût de ce sinistre. Maintenant, avec les nouvelles technologies et l'intelligence artificielle, on peut utiliser les données satellites, par exemple, pour voir exactement quand il y a une sécheresse, mesurer la quantité de blé, la quantité de matière végétative, exactement sur un terrain.
En tout cas, s'approcher au maximum de ce que ça pourrait coûter.
Donc ça, c'est une utilisation des nouvelles technologies pour faciliter l'ajustement des sinistres. Ça, c'est un premier point. Le deuxième, c'est créer des produits. On parle des feux de forêt. Maintenant, on est en train de travailler avec la Californie.
On a eu un cas de nouveau au Maroc, et bien sûr, au Nord,
on a eu... Exactement, il y a quelques années. Et je pense qu'avec le changement climatique maintenant, on va être face à ce genre d'événements de plus en plus. Et le problème maintenant, pour certains pays, mais heureusement, ce n'est pas pour le Maroc, c'est qu'il faut qu'on soit préparé. On ne va pas attendre qu'on reçoive la claque pour pouvoir créer.
Je veux faire cette petite parenthèse, c'est qu'il a beaucoup plu au Maroc, Alhamdoulilah. On a eu des heavy rains à Marrakech la semaine dernière, bon, il n'y a pas eu trop de dégâts, mais le fait qu'il ait beaucoup plu cette année, qu'il va y avoir beaucoup de végétation qu'on n'avait pas prévue, peut être un risque pour l'année prochaine s'il y a une sécheresse.
Même pour cette année. On ne pense pas ça. Mais même pour cette année, parce que le signal au Maroc de sécheresse, il est très rapide. Là, il y a beaucoup ce qu'on appelle dans la modélisation le fioul. Le fioul, c'est vraiment la matière gébétative qui est verte maintenant, parce que, alhamdoulilah, il y a la pluie.
Elle va sécher, ça va être des petits brindilles et qui prennent feu très rapidement.
Exactement. Donc, on parle en fait de la... C'est très binaire. Il suffit juste qu'on ait un mois de mai et un mois de juin très secs. Et puis tout ça, ça va sécher, ça va devenir en fait de la matière...
Je vais te poser une question qu'on a posée tout à l'heure, ça sera la dernière, puisqu'il faut qu'on y retourne. Oui. Est-ce qu'il va y avoir, à cause ou grâce à l'IA, au modèle prédictif de l'IA, qui vont adapter justement les risques, les primes, l'assurabilité des endroits qui ne seront plus assurés ? Et là, ça peut être un vrai souci.
Je pense que nous l'avons déjà en ce moment. Je vais parler du Maroc. On a des zones dans le sud du Maroc qui ne sont plus assurables contre le multirisque climatique pour les agriculteurs. Et on a plein qui ne sont plus assurés parce que les terres ne sont plus cultivables. Mais le secteur privé ne doit pas être le seul à assumer le risque de durabilité. Mais il existe heureusement des schémas où le secteur public doit être aussi impliqué. Et avec des partenariats publics privés, on peut créer vraiment beaucoup de choses où l'État intervient pour financer la prime. pour aider les agriculteurs à s'adapter et pour trouver des assureurs locaux qui sont prêts à assumer ce risque et avec un schéma de transfert de risque vers le marché international.
Merci beaucoup, Aksaman, d'être passé sur le studio de Parole d'experts, business spécial, rendez-vous de l'assurance. Et on se retrouve très vite dans Parole d'experts, comme d'habitude, pour parler d'actu, de politique, de sport, tout ça, et puis d'intelligence artificielle. En attendant, on est toujours là avec l'intelligence naturelle. Merci beaucoup et on se retrouve très vite. Bye bye.
Merci à vous, Aksaman.
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Ça va, c'est fait, c'est la baisse à l'écoute. Alors,
Gallagher Ray, pour les gens qui ne connaissent pas, c'est quoi ?
C'est un courtier de réassurance américain. Moi, je suis basé à Dubaï. On appartient à un grand groupe qui s'appelle Galagar, dont le siège est à Chicago. Pour les gens qui ne le connaissent pas, on est très, très actifs au Maroc. On est derrière la création du fonds EFSEC, Contre les catastrophes naturelles. Le fonds Catnat, exactement. Et on a participé depuis la création du fonds dans la structuration. dans la création du produit, dans le placement du produit, dans le marché international de réassurance. Nous, on est courtier de réassurance. Donc, on va prendre le client final qui est par exemple FSEC, qui est RMA, toutes les boîtes de réassurance par exemple, toutes les sédantes, et on va placer leur programme de réassurance sur le marché international. Mais entre-temps, on va essayer de structurer les bons produits, réfléchir à des structures de réassurance qui sont adaptées à leurs besoins.
Alors ? On l'a bien vu, c'est comment intégrer l'intelligence artificielle pour optimiser. C'est vraiment le sujet de tous les rendez-vous de l'assurance et dans chaque type d'assurance. Et au niveau de la réassurance, c'est important. On en a parlé, les changements climatiques sont là avec l'impact que ça peut avoir. Les inondations, les feux qu'on a vus en Californie avec des impacts matériels, humains et des coûts qui sont énormes. Comment aujourd'hui, peut-être au niveau de Galagaré, vous avez intégré l'intelligence artificielle dans les modèles ? que ce soit les modèles prédictifs, et puis pour aussi adresser la gestion des risques de la meilleure des manières.
Très bonne question, Céphé Sol. Ce qui se passe avec l'intelligence artificielle, c'est un gros mot en fait, qui englobe beaucoup de choses. Si on parle de l'intelligence artificielle maintenant, on peut parler aussi des méthodes de machine learning, qui sont aussi très importantes dans le process de tarification, de création de produits, etc. Maintenant, l'utilisation des nouvelles données nous a permis à faciliter la création des nouveaux produits contre ce que tu disais, les inondations, les feux de forêt, la sécheresse, etc. Nous avons certaines régions dans le monde, et on peut même parler au Maroc, où quand il y a un sinistre, par exemple, il est vraiment compliqué d'envoyer quelqu'un, un expert, pour ajuster le sinistre, pour calculer le coût de ce sinistre. Maintenant, avec les nouvelles technologies et l'intelligence artificielle, on peut utiliser les données satellites, par exemple, pour voir exactement quand il y a une sécheresse, mesurer la quantité de blé, la quantité de matière végétative, exactement sur un terrain.
En tout cas, s'approcher au maximum de ce que ça pourrait coûter.
Donc ça, c'est une utilisation des nouvelles technologies pour faciliter l'ajustement des sinistres. Ça, c'est un premier point. Le deuxième, c'est créer des produits. On parle des feux de forêt. Maintenant, on est en train de travailler avec la Californie.
On a eu un cas de nouveau au Maroc, et bien sûr, au Nord,
on a eu... Exactement, il y a quelques années. Et je pense qu'avec le changement climatique maintenant, on va être face à ce genre d'événements de plus en plus. Et le problème maintenant, pour certains pays, mais heureusement, ce n'est pas pour le Maroc, c'est qu'il faut qu'on soit préparé. On ne va pas attendre qu'on reçoive la claque pour pouvoir créer.
Je veux faire cette petite parenthèse, c'est qu'il a beaucoup plu au Maroc, Alhamdoulilah. On a eu des heavy rains à Marrakech la semaine dernière, bon, il n'y a pas eu trop de dégâts, mais le fait qu'il ait beaucoup plu cette année, qu'il va y avoir beaucoup de végétation qu'on n'avait pas prévue, peut être un risque pour l'année prochaine s'il y a une sécheresse.
Même pour cette année. On ne pense pas ça. Mais même pour cette année, parce que le signal au Maroc de sécheresse, il est très rapide. Là, il y a beaucoup ce qu'on appelle dans la modélisation le fioul. Le fioul, c'est vraiment la matière gébétative qui est verte maintenant, parce que, alhamdoulilah, il y a la pluie.
Elle va sécher, ça va être des petits brindilles et qui prennent feu très rapidement.
Exactement. Donc, on parle en fait de la... C'est très binaire. Il suffit juste qu'on ait un mois de mai et un mois de juin très secs. Et puis tout ça, ça va sécher, ça va devenir en fait de la matière...
Je vais te poser une question qu'on a posée tout à l'heure, ça sera la dernière, puisqu'il faut qu'on y retourne. Oui. Est-ce qu'il va y avoir, à cause ou grâce à l'IA, au modèle prédictif de l'IA, qui vont adapter justement les risques, les primes, l'assurabilité des endroits qui ne seront plus assurés ? Et là, ça peut être un vrai souci.
Je pense que nous l'avons déjà en ce moment. Je vais parler du Maroc. On a des zones dans le sud du Maroc qui ne sont plus assurables contre le multirisque climatique pour les agriculteurs. Et on a plein qui ne sont plus assurés parce que les terres ne sont plus cultivables. Mais le secteur privé ne doit pas être le seul à assumer le risque de durabilité. Mais il existe heureusement des schémas où le secteur public doit être aussi impliqué. Et avec des partenariats publics privés, on peut créer vraiment beaucoup de choses où l'État intervient pour financer la prime. pour aider les agriculteurs à s'adapter et pour trouver des assureurs locaux qui sont prêts à assumer ce risque et avec un schéma de transfert de risque vers le marché international.
Merci beaucoup, Aksaman, d'être passé sur le studio de Parole d'experts, business spécial, rendez-vous de l'assurance. Et on se retrouve très vite dans Parole d'experts, comme d'habitude, pour parler d'actu, de politique, de sport, tout ça, et puis d'intelligence artificielle. En attendant, on est toujours là avec l'intelligence naturelle. Merci beaucoup et on se retrouve très vite. Bye bye.
Merci à vous, Aksaman.
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Bonjour à toutes et à tous, c'est Ravi de vous retrouver dans Parole d'Expert, au cœur d'un événement, les rendez-vous de l'assurance, un onzième rendez-vous de l'assurance, et puis on parle d'intelligence artificielle dans le secteur de l'assurance et de la réassurance, ça aussi c'est extrêmement... important. J'ai eu le plaisir d'animer un panel à l'instant, je suis sorti pour enregistrer, sur l'impact des changements climatiques nécessairement sur le secteur de la réassurance et comment l'intelligence artificielle a permis d'optimiser ou s'insérer dans tous les processus. Et j'ai eu le plaisir d'avoir avec moi un des panélistes qui était avec moi, Abd Samad Langeoudi, chef du département agriculture, directeur des ventes paramétriques internationales à Gallagher Ray. Ça va, Abd Samad ?
Ça va, c'est fait, c'est la baisse à l'écoute. Alors,
Gallagher Ray, pour les gens qui ne connaissent pas, c'est quoi ?
C'est un courtier de réassurance américain. Moi, je suis basé à Dubaï. On appartient à un grand groupe qui s'appelle Galagar, dont le siège est à Chicago. Pour les gens qui ne le connaissent pas, on est très, très actifs au Maroc. On est derrière la création du fonds EFSEC, Contre les catastrophes naturelles. Le fonds Catnat, exactement. Et on a participé depuis la création du fonds dans la structuration. dans la création du produit, dans le placement du produit, dans le marché international de réassurance. Nous, on est courtier de réassurance. Donc, on va prendre le client final qui est par exemple FSEC, qui est RMA, toutes les boîtes de réassurance par exemple, toutes les sédantes, et on va placer leur programme de réassurance sur le marché international. Mais entre-temps, on va essayer de structurer les bons produits, réfléchir à des structures de réassurance qui sont adaptées à leurs besoins.
Alors ? On l'a bien vu, c'est comment intégrer l'intelligence artificielle pour optimiser. C'est vraiment le sujet de tous les rendez-vous de l'assurance et dans chaque type d'assurance. Et au niveau de la réassurance, c'est important. On en a parlé, les changements climatiques sont là avec l'impact que ça peut avoir. Les inondations, les feux qu'on a vus en Californie avec des impacts matériels, humains et des coûts qui sont énormes. Comment aujourd'hui, peut-être au niveau de Galagaré, vous avez intégré l'intelligence artificielle dans les modèles ? que ce soit les modèles prédictifs, et puis pour aussi adresser la gestion des risques de la meilleure des manières.
Très bonne question, Céphé Sol. Ce qui se passe avec l'intelligence artificielle, c'est un gros mot en fait, qui englobe beaucoup de choses. Si on parle de l'intelligence artificielle maintenant, on peut parler aussi des méthodes de machine learning, qui sont aussi très importantes dans le process de tarification, de création de produits, etc. Maintenant, l'utilisation des nouvelles données nous a permis à faciliter la création des nouveaux produits contre ce que tu disais, les inondations, les feux de forêt, la sécheresse, etc. Nous avons certaines régions dans le monde, et on peut même parler au Maroc, où quand il y a un sinistre, par exemple, il est vraiment compliqué d'envoyer quelqu'un, un expert, pour ajuster le sinistre, pour calculer le coût de ce sinistre. Maintenant, avec les nouvelles technologies et l'intelligence artificielle, on peut utiliser les données satellites, par exemple, pour voir exactement quand il y a une sécheresse, mesurer la quantité de blé, la quantité de matière végétative, exactement sur un terrain.
En tout cas, s'approcher au maximum de ce que ça pourrait coûter.
Donc ça, c'est une utilisation des nouvelles technologies pour faciliter l'ajustement des sinistres. Ça, c'est un premier point. Le deuxième, c'est créer des produits. On parle des feux de forêt. Maintenant, on est en train de travailler avec la Californie.
On a eu un cas de nouveau au Maroc, et bien sûr, au Nord,
on a eu... Exactement, il y a quelques années. Et je pense qu'avec le changement climatique maintenant, on va être face à ce genre d'événements de plus en plus. Et le problème maintenant, pour certains pays, mais heureusement, ce n'est pas pour le Maroc, c'est qu'il faut qu'on soit préparé. On ne va pas attendre qu'on reçoive la claque pour pouvoir créer.
Je veux faire cette petite parenthèse, c'est qu'il a beaucoup plu au Maroc, Alhamdoulilah. On a eu des heavy rains à Marrakech la semaine dernière, bon, il n'y a pas eu trop de dégâts, mais le fait qu'il ait beaucoup plu cette année, qu'il va y avoir beaucoup de végétation qu'on n'avait pas prévue, peut être un risque pour l'année prochaine s'il y a une sécheresse.
Même pour cette année. On ne pense pas ça. Mais même pour cette année, parce que le signal au Maroc de sécheresse, il est très rapide. Là, il y a beaucoup ce qu'on appelle dans la modélisation le fioul. Le fioul, c'est vraiment la matière gébétative qui est verte maintenant, parce que, alhamdoulilah, il y a la pluie.
Elle va sécher, ça va être des petits brindilles et qui prennent feu très rapidement.
Exactement. Donc, on parle en fait de la... C'est très binaire. Il suffit juste qu'on ait un mois de mai et un mois de juin très secs. Et puis tout ça, ça va sécher, ça va devenir en fait de la matière...
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Je pense que nous l'avons déjà en ce moment. Je vais parler du Maroc. On a des zones dans le sud du Maroc qui ne sont plus assurables contre le multirisque climatique pour les agriculteurs. Et on a plein qui ne sont plus assurés parce que les terres ne sont plus cultivables. Mais le secteur privé ne doit pas être le seul à assumer le risque de durabilité. Mais il existe heureusement des schémas où le secteur public doit être aussi impliqué. Et avec des partenariats publics privés, on peut créer vraiment beaucoup de choses où l'État intervient pour financer la prime. pour aider les agriculteurs à s'adapter et pour trouver des assureurs locaux qui sont prêts à assumer ce risque et avec un schéma de transfert de risque vers le marché international.
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