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Paroles d'Experts au Rendez-vous de Casablanca de l'Assurance avec Bachir Baddou Vice-président délégué de la FMA cover
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Paroles d’Experts

Paroles d'Experts au Rendez-vous de Casablanca de l'Assurance avec Bachir Baddou Vice-président délégué de la FMA

Paroles d'Experts au Rendez-vous de Casablanca de l'Assurance avec Bachir Baddou Vice-président délégué de la FMA

09min |18/04/2025
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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Parole d'expert, ici au cœur du grand rendez-vous de l'assurance. Et puis on est très heureux d'être ici en immersion. Alors c'est pour ça qu'il y a du monde, il y a énormément de monde qui passe. Et j'ai le plaisir de recevoir Bachir Baddou, qui est le président délégué de la Fédération marocaine des assurances. Ça va Bachir ?

  • Speaker #1

    Oui, ça va très bien. Merci de me recevoir et merci d'être avec nous au rendez-vous très important.

  • Speaker #0

    C'était important. Tu sais pourquoi c'était important ? C'est pour montrer le monde qu'il y a. et montrer que c'est un grand rendez-vous international de l'assurance à chaque fois. C'est la 11e édition et j'ai le plaisir à chaque fois d'animer des panels sur des discussions extrêmement intéressantes. Ça sera le cas encore cette année. Alors, je ne vais pas prendre beaucoup de ton temps parce qu'il y a beaucoup de choses à faire. On est à la fois, on revient du Gitex, on est ici au grand rendez-vous de l'assurance. Il y a un maître mot, c'est l'intelligence artificielle et c'est ce qui va guider toutes les discussions. Ça a d'ailleurs été le... au début avec ton intervention avec tes amis en ouverture sur l'intelligence artificielle. Si tu devais nous dire aujourd'hui, quel est ton sentiment vis-à-vis de l'intégration de l'IA dans l'assurance en général et au Maroc ? C'est parce que c'est ça qui nous intéresse.

  • Speaker #1

    Écoute... Mon cher Faisel, d'abord, permets-moi de dire deux mots et d'exprimer la fierté de la Fédération marocaine de l'assurance d'organiser cet événement qui, honnêtement, est devenu un événement mondial. Oui, c'est le cas. Les grandes fédérations mondiales vous le diront, c'est l'un des rendez-vous mondiaux. Alors, l'intelligence artificielle, c'est une réalité. Nous l'utilisons de plus en plus dans notre industrie, mais il y a encore beaucoup à faire. Alors, il y a beaucoup à faire, ça va très vite. Et il faut savoir faire la part des choses parce qu'on a beaucoup de prestataires qui viennent, qui nous proposent des produits qui intègrent de l'intelligence artificielle. Il y a du bon, il y a du moins bon. Il y a des intelligences artificielles qui n'apportent pas grand chose. Et donc, il faut être capable de regarder en quoi ça peut nous être utile. Alors, nous sommes une industrie très particulière. D'abord, pour la première raison, on dit qu'on est une industrie à cycle inversé. quand je vends un produit aujourd'hui. Mon vrai prix de revient, je le connaîtrai dans 3 ans, 4 ans, 5 ans. C'est très particulier. Donc, quand j'assure des automobiles, je ne suis jamais certain que le prix auquel j'ai vendu l'assurance est le bon prix. C'est au terme d'une période, le nombre d'accidents, leur gravité.

  • Speaker #0

    C'est ce que les gens ont beaucoup de mal à comprendre à chaque fois. Oui, c'est ça. On se plaigne à chaque fois des préméditations.

  • Speaker #1

    On manipule beaucoup de data. Et déjà sur cette partie-là, manipulation de la data, tarification, l'intelligence artificielle. peut vraiment nous aider à analyser de la big data, parce qu'on est dans de la big data, de manière très rapide et très pertinente. Donc, c'est un outil d'analyse qui peut aider à la décision très puissant.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment le game changer de l'assurance ?

  • Speaker #1

    Non, non.

  • Speaker #0

    Parce que, encore une fois, s'il y a bien un secteur dans lequel l'intelligence artificielle peut apporter de l'optimisation, parce que vous, finalement, On parle d'actuariat, donc ce sont les statisticiens qui voient l'avenir en essayant de se dire, voilà, ce risque tend. Mais là, avec le prédictif que permet l'intelligence artificielle, ça réduit considérablement les biais qu'on pouvait avoir avant.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, j'ai commencé par le début de la chaîne, donc la tarification. Et après, je vais aller en bout de chaîne et revenir au milieu. Alors, en bout de chaîne, qu'est-ce qu'on a ? Un sinistre, un accident. Si vous prenez par exemple en assurance auto Il y a aujourd'hui des outils avec l'intelligence artificielle, mais incroyables. D'abord, vous avez des outils qui analysent la photo, qui attaquent votre base de données, photos historiques de sinistralité, et qui vous disent que ce véhicule a déjà eu un choc, le même choc, il y a trois ans, et que cette photo, on est en train de vous répéter le même cynisme. Exact.

  • Speaker #0

    Déjà. Donc, hop, ting, ting, ting.

  • Speaker #1

    Voilà, donc c'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Feu rouge qui s'allume.

  • Speaker #1

    Deuxième chose, l'intelligence artificielle est capable d'analyser et de dire... Ce n'est pas une vraie photo, parce qu'aujourd'hui, même à travers l'intelligence artificielle, on peut trafiquer des photos. Et parfois, on a des sinistres.

  • Speaker #0

    Même avant l'intelligence artificielle, on avait des photos. Oui, oui, oui. C'était quand on était plus élaboré.

  • Speaker #1

    C'était quand on était plus élaboré. C'était quand on était plus élaboré. Dans ça, les gens sont très forts. Donc, en bout de course, on a des sinistres. L'intelligence artificielle peut nous aider à analyser des sinistres et peut nous aider à donner à l'assuré la main jusqu'à une certaine étape. Je peux permettre à un assuré, à travers une application qui utilise de l'intelligence artificielle, de prendre lui-même une photo du sinistre. Il est géolocalisé, donc on sait qu'il y a bien eu un accident à tel endroit. La photo est analysée. On peut même aller avec l'intelligence artificielle à faire du préchiprage sur qu'est-ce que coûterait l'indemnisation et remonter tout ça vers l'entreprise d'assurance qui, elle, peut prendre des décisions rapides, moins rapides.

  • Speaker #0

    On a des exemples aux États-Unis avec Lemonade qui fait les assurances habitation, remboursement, mais d'une manière incroyable. Dernière question, là.

  • Speaker #1

    Alors, il y a le milieu.

  • Speaker #0

    Oui, il y a le milieu et puis il y a le client. Alors, c'est le milieu. Le remboursement aussi, alors ça c'est, on fait en sorte que le risque soit bien maîtrisé, qu'on sache que c'est vraiment un vrai sinistre, et puis après, il y a toute la rapidité que ça permet, non ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ce que j'appelle le milieu, donc dans la relation entre la souscription et un sinistre, il y a la durée de vie d'un contrat, et l'intelligence artificielle permet de rester en contact avec un assuré, on peut aujourd'hui avoir une intelligence artificielle. qui parle, qui peut répondre à un assuré sur toutes les questions en termes de quelle est ma garantie, est-ce que je peux faire valoir mes droits, qu'est-ce que je dois faire au moment d'un sinistre, est-ce que je peux optimiser ma couverture ? Donc le domaine du possible est très très très très très large. Et donc voilà, c'est nouveau et ça va encore une fois, fait seul si on doit retenir quelque chose, c'est que ça va très très vite.

  • Speaker #0

    Mais justement, alors ma question elle est là, pour arriver au réglementaire. Parce que, par exemple, dans l'assurance maladie, les mutuelles, on sait très bien qu'il y a un souci, mais une obligation légale d'avoir des dossiers physiques. Et ça pose aussi beaucoup de problèmes aux courtiers, etc. Est-ce qu'il y a une réflexion ici, au Maroc, pour faire avancer, notamment avec la CAPS ou les petits preneurs des assurances, pour que ça soit fluidifié, facilité et sécurisé ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, typiquement, sur ton exemple, sur le réglementaire, on n'a pas vraiment de limites réglementaires. On a de l'acculturation à faire dans nos entreprises. Vous avez des gens qui manipulent un dossier physique, donc vous lui dites, oublie le dossier physique. Tout devient digital avec une couche d'intelligence artificielle. Les gens sont un peu encore old-fashioned. Donc il faut les amener vers ce nouveau monde. Après, oui, au niveau de la réglementation, il y a des choses, non pas pour changer les règles, mais pour mettre de nouvelles règles qui sont de nature à protéger les assurés. pour protéger la donnée, des données à caractère personnel. On ne peut pas s'amuser à les mettre dans n'importe quel outil prédictif d'analyse au risque demain de trouver. On a vécu un exemple dernièrement. Aujourd'hui, il y a des gens malveillants qui peuvent venir.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est une vraie question. Vraiment, toute dernière question, et c'est extrêmement important. Il y a un pays à l'honneur cette année, c'est le Ghana. Pourquoi le Ghana ?

  • Speaker #1

    Vous savez, quand on regarde les pays d'Afrique subsaharienne, On constate qu'ils vont beaucoup plus vite que nous sur ce type de questions. Pourquoi ? Parce que chez nous, le physique est important. Donc, on a des réseaux d'agents et de courtiers installés dans le Maroc. Vous allez n'importe où dans le Maroc, vous trouverez des agents et des courtiers, des agences bancaires qui sont présentes un peu partout. Dans les pays subsahariens, il y a un retard à rattraper en matière de, je dirais, d'agence physique, adresser le client de manière classique. Et donc, ils ont un raccourci magnifique à faire. Ils n'ont pas besoin d'aller pour se développer, ouvrir un peu partout. Donc, ils sont allés très, très vite dans des outils digitaux avant même l'intelligence artificielle. La vente par le smartphone, on a beaucoup de mal au Maroc sur la vente par le smartphone. On n'arrive pas à l'actionner de manière dynamique. Et là, on a beaucoup à prendre d'eux. Vous avez le Ghana, vous avez le Kenya, vous avez le Nigeria. Bon, bien sûr.

  • Speaker #0

    Les anglophones,

  • Speaker #1

    c'est bizarre. C'est incroyable. Oui, oui. Oui, oui, exactement. Il y a de belles expériences dans l'Afrique francophone. On parle de la dématérialisation de l'attestation d'assurance auto. Les premiers qui l'ont fait, c'est la Côte d'Ivoire, le Sénégal, des pays bien francophones. Mais c'est vrai que de belles expériences dans l'Afrique anglophone.

  • Speaker #0

    Parce qu'on pourrait imaginer même l'interfassage, et ça c'est extrêmement important, de montrer... Ou alors un QR code à un policier qui vous arrête et qui puisse tout de suite vérifier si l'assurance est payée.

  • Speaker #1

    C'est pour cette année, FSS.

  • Speaker #0

    Et bien voilà.

  • Speaker #1

    C'est la fin de l'année. Merci beaucoup, monsieur. Merci,

  • Speaker #0

    monsieur. Merci d'avoir été avec nous. Merci. Merci de l'assurance. Avec grand plaisir. Et nous, on se retrouve très vite pour rencontrer d'autres personnes sur ce sujet-là ici au Grand Rendez-vous de l'Assurance.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Parole d'expert, ici au cœur du grand rendez-vous de l'assurance. Et puis on est très heureux d'être ici en immersion. Alors c'est pour ça qu'il y a du monde, il y a énormément de monde qui passe. Et j'ai le plaisir de recevoir Bachir Baddou, qui est le président délégué de la Fédération marocaine des assurances. Ça va Bachir ?

  • Speaker #1

    Oui, ça va très bien. Merci de me recevoir et merci d'être avec nous au rendez-vous très important.

  • Speaker #0

    C'était important. Tu sais pourquoi c'était important ? C'est pour montrer le monde qu'il y a. et montrer que c'est un grand rendez-vous international de l'assurance à chaque fois. C'est la 11e édition et j'ai le plaisir à chaque fois d'animer des panels sur des discussions extrêmement intéressantes. Ça sera le cas encore cette année. Alors, je ne vais pas prendre beaucoup de ton temps parce qu'il y a beaucoup de choses à faire. On est à la fois, on revient du Gitex, on est ici au grand rendez-vous de l'assurance. Il y a un maître mot, c'est l'intelligence artificielle et c'est ce qui va guider toutes les discussions. Ça a d'ailleurs été le... au début avec ton intervention avec tes amis en ouverture sur l'intelligence artificielle. Si tu devais nous dire aujourd'hui, quel est ton sentiment vis-à-vis de l'intégration de l'IA dans l'assurance en général et au Maroc ? C'est parce que c'est ça qui nous intéresse.

  • Speaker #1

    Écoute... Mon cher Faisel, d'abord, permets-moi de dire deux mots et d'exprimer la fierté de la Fédération marocaine de l'assurance d'organiser cet événement qui, honnêtement, est devenu un événement mondial. Oui, c'est le cas. Les grandes fédérations mondiales vous le diront, c'est l'un des rendez-vous mondiaux. Alors, l'intelligence artificielle, c'est une réalité. Nous l'utilisons de plus en plus dans notre industrie, mais il y a encore beaucoup à faire. Alors, il y a beaucoup à faire, ça va très vite. Et il faut savoir faire la part des choses parce qu'on a beaucoup de prestataires qui viennent, qui nous proposent des produits qui intègrent de l'intelligence artificielle. Il y a du bon, il y a du moins bon. Il y a des intelligences artificielles qui n'apportent pas grand chose. Et donc, il faut être capable de regarder en quoi ça peut nous être utile. Alors, nous sommes une industrie très particulière. D'abord, pour la première raison, on dit qu'on est une industrie à cycle inversé. quand je vends un produit aujourd'hui. Mon vrai prix de revient, je le connaîtrai dans 3 ans, 4 ans, 5 ans. C'est très particulier. Donc, quand j'assure des automobiles, je ne suis jamais certain que le prix auquel j'ai vendu l'assurance est le bon prix. C'est au terme d'une période, le nombre d'accidents, leur gravité.

  • Speaker #0

    C'est ce que les gens ont beaucoup de mal à comprendre à chaque fois. Oui, c'est ça. On se plaigne à chaque fois des préméditations.

  • Speaker #1

    On manipule beaucoup de data. Et déjà sur cette partie-là, manipulation de la data, tarification, l'intelligence artificielle. peut vraiment nous aider à analyser de la big data, parce qu'on est dans de la big data, de manière très rapide et très pertinente. Donc, c'est un outil d'analyse qui peut aider à la décision très puissant.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment le game changer de l'assurance ?

  • Speaker #1

    Non, non.

  • Speaker #0

    Parce que, encore une fois, s'il y a bien un secteur dans lequel l'intelligence artificielle peut apporter de l'optimisation, parce que vous, finalement, On parle d'actuariat, donc ce sont les statisticiens qui voient l'avenir en essayant de se dire, voilà, ce risque tend. Mais là, avec le prédictif que permet l'intelligence artificielle, ça réduit considérablement les biais qu'on pouvait avoir avant.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, j'ai commencé par le début de la chaîne, donc la tarification. Et après, je vais aller en bout de chaîne et revenir au milieu. Alors, en bout de chaîne, qu'est-ce qu'on a ? Un sinistre, un accident. Si vous prenez par exemple en assurance auto Il y a aujourd'hui des outils avec l'intelligence artificielle, mais incroyables. D'abord, vous avez des outils qui analysent la photo, qui attaquent votre base de données, photos historiques de sinistralité, et qui vous disent que ce véhicule a déjà eu un choc, le même choc, il y a trois ans, et que cette photo, on est en train de vous répéter le même cynisme. Exact.

  • Speaker #0

    Déjà. Donc, hop, ting, ting, ting.

  • Speaker #1

    Voilà, donc c'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Feu rouge qui s'allume.

  • Speaker #1

    Deuxième chose, l'intelligence artificielle est capable d'analyser et de dire... Ce n'est pas une vraie photo, parce qu'aujourd'hui, même à travers l'intelligence artificielle, on peut trafiquer des photos. Et parfois, on a des sinistres.

  • Speaker #0

    Même avant l'intelligence artificielle, on avait des photos. Oui, oui, oui. C'était quand on était plus élaboré.

  • Speaker #1

    C'était quand on était plus élaboré. C'était quand on était plus élaboré. Dans ça, les gens sont très forts. Donc, en bout de course, on a des sinistres. L'intelligence artificielle peut nous aider à analyser des sinistres et peut nous aider à donner à l'assuré la main jusqu'à une certaine étape. Je peux permettre à un assuré, à travers une application qui utilise de l'intelligence artificielle, de prendre lui-même une photo du sinistre. Il est géolocalisé, donc on sait qu'il y a bien eu un accident à tel endroit. La photo est analysée. On peut même aller avec l'intelligence artificielle à faire du préchiprage sur qu'est-ce que coûterait l'indemnisation et remonter tout ça vers l'entreprise d'assurance qui, elle, peut prendre des décisions rapides, moins rapides.

  • Speaker #0

    On a des exemples aux États-Unis avec Lemonade qui fait les assurances habitation, remboursement, mais d'une manière incroyable. Dernière question, là.

  • Speaker #1

    Alors, il y a le milieu.

  • Speaker #0

    Oui, il y a le milieu et puis il y a le client. Alors, c'est le milieu. Le remboursement aussi, alors ça c'est, on fait en sorte que le risque soit bien maîtrisé, qu'on sache que c'est vraiment un vrai sinistre, et puis après, il y a toute la rapidité que ça permet, non ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ce que j'appelle le milieu, donc dans la relation entre la souscription et un sinistre, il y a la durée de vie d'un contrat, et l'intelligence artificielle permet de rester en contact avec un assuré, on peut aujourd'hui avoir une intelligence artificielle. qui parle, qui peut répondre à un assuré sur toutes les questions en termes de quelle est ma garantie, est-ce que je peux faire valoir mes droits, qu'est-ce que je dois faire au moment d'un sinistre, est-ce que je peux optimiser ma couverture ? Donc le domaine du possible est très très très très très large. Et donc voilà, c'est nouveau et ça va encore une fois, fait seul si on doit retenir quelque chose, c'est que ça va très très vite.

  • Speaker #0

    Mais justement, alors ma question elle est là, pour arriver au réglementaire. Parce que, par exemple, dans l'assurance maladie, les mutuelles, on sait très bien qu'il y a un souci, mais une obligation légale d'avoir des dossiers physiques. Et ça pose aussi beaucoup de problèmes aux courtiers, etc. Est-ce qu'il y a une réflexion ici, au Maroc, pour faire avancer, notamment avec la CAPS ou les petits preneurs des assurances, pour que ça soit fluidifié, facilité et sécurisé ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, typiquement, sur ton exemple, sur le réglementaire, on n'a pas vraiment de limites réglementaires. On a de l'acculturation à faire dans nos entreprises. Vous avez des gens qui manipulent un dossier physique, donc vous lui dites, oublie le dossier physique. Tout devient digital avec une couche d'intelligence artificielle. Les gens sont un peu encore old-fashioned. Donc il faut les amener vers ce nouveau monde. Après, oui, au niveau de la réglementation, il y a des choses, non pas pour changer les règles, mais pour mettre de nouvelles règles qui sont de nature à protéger les assurés. pour protéger la donnée, des données à caractère personnel. On ne peut pas s'amuser à les mettre dans n'importe quel outil prédictif d'analyse au risque demain de trouver. On a vécu un exemple dernièrement. Aujourd'hui, il y a des gens malveillants qui peuvent venir.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est une vraie question. Vraiment, toute dernière question, et c'est extrêmement important. Il y a un pays à l'honneur cette année, c'est le Ghana. Pourquoi le Ghana ?

  • Speaker #1

    Vous savez, quand on regarde les pays d'Afrique subsaharienne, On constate qu'ils vont beaucoup plus vite que nous sur ce type de questions. Pourquoi ? Parce que chez nous, le physique est important. Donc, on a des réseaux d'agents et de courtiers installés dans le Maroc. Vous allez n'importe où dans le Maroc, vous trouverez des agents et des courtiers, des agences bancaires qui sont présentes un peu partout. Dans les pays subsahariens, il y a un retard à rattraper en matière de, je dirais, d'agence physique, adresser le client de manière classique. Et donc, ils ont un raccourci magnifique à faire. Ils n'ont pas besoin d'aller pour se développer, ouvrir un peu partout. Donc, ils sont allés très, très vite dans des outils digitaux avant même l'intelligence artificielle. La vente par le smartphone, on a beaucoup de mal au Maroc sur la vente par le smartphone. On n'arrive pas à l'actionner de manière dynamique. Et là, on a beaucoup à prendre d'eux. Vous avez le Ghana, vous avez le Kenya, vous avez le Nigeria. Bon, bien sûr.

  • Speaker #0

    Les anglophones,

  • Speaker #1

    c'est bizarre. C'est incroyable. Oui, oui. Oui, oui, exactement. Il y a de belles expériences dans l'Afrique francophone. On parle de la dématérialisation de l'attestation d'assurance auto. Les premiers qui l'ont fait, c'est la Côte d'Ivoire, le Sénégal, des pays bien francophones. Mais c'est vrai que de belles expériences dans l'Afrique anglophone.

  • Speaker #0

    Parce qu'on pourrait imaginer même l'interfassage, et ça c'est extrêmement important, de montrer... Ou alors un QR code à un policier qui vous arrête et qui puisse tout de suite vérifier si l'assurance est payée.

  • Speaker #1

    C'est pour cette année, FSS.

  • Speaker #0

    Et bien voilà.

  • Speaker #1

    C'est la fin de l'année. Merci beaucoup, monsieur. Merci,

  • Speaker #0

    monsieur. Merci d'avoir été avec nous. Merci. Merci de l'assurance. Avec grand plaisir. Et nous, on se retrouve très vite pour rencontrer d'autres personnes sur ce sujet-là ici au Grand Rendez-vous de l'Assurance.

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Parole d'expert, ici au cœur du grand rendez-vous de l'assurance. Et puis on est très heureux d'être ici en immersion. Alors c'est pour ça qu'il y a du monde, il y a énormément de monde qui passe. Et j'ai le plaisir de recevoir Bachir Baddou, qui est le président délégué de la Fédération marocaine des assurances. Ça va Bachir ?

  • Speaker #1

    Oui, ça va très bien. Merci de me recevoir et merci d'être avec nous au rendez-vous très important.

  • Speaker #0

    C'était important. Tu sais pourquoi c'était important ? C'est pour montrer le monde qu'il y a. et montrer que c'est un grand rendez-vous international de l'assurance à chaque fois. C'est la 11e édition et j'ai le plaisir à chaque fois d'animer des panels sur des discussions extrêmement intéressantes. Ça sera le cas encore cette année. Alors, je ne vais pas prendre beaucoup de ton temps parce qu'il y a beaucoup de choses à faire. On est à la fois, on revient du Gitex, on est ici au grand rendez-vous de l'assurance. Il y a un maître mot, c'est l'intelligence artificielle et c'est ce qui va guider toutes les discussions. Ça a d'ailleurs été le... au début avec ton intervention avec tes amis en ouverture sur l'intelligence artificielle. Si tu devais nous dire aujourd'hui, quel est ton sentiment vis-à-vis de l'intégration de l'IA dans l'assurance en général et au Maroc ? C'est parce que c'est ça qui nous intéresse.

  • Speaker #1

    Écoute... Mon cher Faisel, d'abord, permets-moi de dire deux mots et d'exprimer la fierté de la Fédération marocaine de l'assurance d'organiser cet événement qui, honnêtement, est devenu un événement mondial. Oui, c'est le cas. Les grandes fédérations mondiales vous le diront, c'est l'un des rendez-vous mondiaux. Alors, l'intelligence artificielle, c'est une réalité. Nous l'utilisons de plus en plus dans notre industrie, mais il y a encore beaucoup à faire. Alors, il y a beaucoup à faire, ça va très vite. Et il faut savoir faire la part des choses parce qu'on a beaucoup de prestataires qui viennent, qui nous proposent des produits qui intègrent de l'intelligence artificielle. Il y a du bon, il y a du moins bon. Il y a des intelligences artificielles qui n'apportent pas grand chose. Et donc, il faut être capable de regarder en quoi ça peut nous être utile. Alors, nous sommes une industrie très particulière. D'abord, pour la première raison, on dit qu'on est une industrie à cycle inversé. quand je vends un produit aujourd'hui. Mon vrai prix de revient, je le connaîtrai dans 3 ans, 4 ans, 5 ans. C'est très particulier. Donc, quand j'assure des automobiles, je ne suis jamais certain que le prix auquel j'ai vendu l'assurance est le bon prix. C'est au terme d'une période, le nombre d'accidents, leur gravité.

  • Speaker #0

    C'est ce que les gens ont beaucoup de mal à comprendre à chaque fois. Oui, c'est ça. On se plaigne à chaque fois des préméditations.

  • Speaker #1

    On manipule beaucoup de data. Et déjà sur cette partie-là, manipulation de la data, tarification, l'intelligence artificielle. peut vraiment nous aider à analyser de la big data, parce qu'on est dans de la big data, de manière très rapide et très pertinente. Donc, c'est un outil d'analyse qui peut aider à la décision très puissant.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment le game changer de l'assurance ?

  • Speaker #1

    Non, non.

  • Speaker #0

    Parce que, encore une fois, s'il y a bien un secteur dans lequel l'intelligence artificielle peut apporter de l'optimisation, parce que vous, finalement, On parle d'actuariat, donc ce sont les statisticiens qui voient l'avenir en essayant de se dire, voilà, ce risque tend. Mais là, avec le prédictif que permet l'intelligence artificielle, ça réduit considérablement les biais qu'on pouvait avoir avant.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, j'ai commencé par le début de la chaîne, donc la tarification. Et après, je vais aller en bout de chaîne et revenir au milieu. Alors, en bout de chaîne, qu'est-ce qu'on a ? Un sinistre, un accident. Si vous prenez par exemple en assurance auto Il y a aujourd'hui des outils avec l'intelligence artificielle, mais incroyables. D'abord, vous avez des outils qui analysent la photo, qui attaquent votre base de données, photos historiques de sinistralité, et qui vous disent que ce véhicule a déjà eu un choc, le même choc, il y a trois ans, et que cette photo, on est en train de vous répéter le même cynisme. Exact.

  • Speaker #0

    Déjà. Donc, hop, ting, ting, ting.

  • Speaker #1

    Voilà, donc c'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Feu rouge qui s'allume.

  • Speaker #1

    Deuxième chose, l'intelligence artificielle est capable d'analyser et de dire... Ce n'est pas une vraie photo, parce qu'aujourd'hui, même à travers l'intelligence artificielle, on peut trafiquer des photos. Et parfois, on a des sinistres.

  • Speaker #0

    Même avant l'intelligence artificielle, on avait des photos. Oui, oui, oui. C'était quand on était plus élaboré.

  • Speaker #1

    C'était quand on était plus élaboré. C'était quand on était plus élaboré. Dans ça, les gens sont très forts. Donc, en bout de course, on a des sinistres. L'intelligence artificielle peut nous aider à analyser des sinistres et peut nous aider à donner à l'assuré la main jusqu'à une certaine étape. Je peux permettre à un assuré, à travers une application qui utilise de l'intelligence artificielle, de prendre lui-même une photo du sinistre. Il est géolocalisé, donc on sait qu'il y a bien eu un accident à tel endroit. La photo est analysée. On peut même aller avec l'intelligence artificielle à faire du préchiprage sur qu'est-ce que coûterait l'indemnisation et remonter tout ça vers l'entreprise d'assurance qui, elle, peut prendre des décisions rapides, moins rapides.

  • Speaker #0

    On a des exemples aux États-Unis avec Lemonade qui fait les assurances habitation, remboursement, mais d'une manière incroyable. Dernière question, là.

  • Speaker #1

    Alors, il y a le milieu.

  • Speaker #0

    Oui, il y a le milieu et puis il y a le client. Alors, c'est le milieu. Le remboursement aussi, alors ça c'est, on fait en sorte que le risque soit bien maîtrisé, qu'on sache que c'est vraiment un vrai sinistre, et puis après, il y a toute la rapidité que ça permet, non ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ce que j'appelle le milieu, donc dans la relation entre la souscription et un sinistre, il y a la durée de vie d'un contrat, et l'intelligence artificielle permet de rester en contact avec un assuré, on peut aujourd'hui avoir une intelligence artificielle. qui parle, qui peut répondre à un assuré sur toutes les questions en termes de quelle est ma garantie, est-ce que je peux faire valoir mes droits, qu'est-ce que je dois faire au moment d'un sinistre, est-ce que je peux optimiser ma couverture ? Donc le domaine du possible est très très très très très large. Et donc voilà, c'est nouveau et ça va encore une fois, fait seul si on doit retenir quelque chose, c'est que ça va très très vite.

  • Speaker #0

    Mais justement, alors ma question elle est là, pour arriver au réglementaire. Parce que, par exemple, dans l'assurance maladie, les mutuelles, on sait très bien qu'il y a un souci, mais une obligation légale d'avoir des dossiers physiques. Et ça pose aussi beaucoup de problèmes aux courtiers, etc. Est-ce qu'il y a une réflexion ici, au Maroc, pour faire avancer, notamment avec la CAPS ou les petits preneurs des assurances, pour que ça soit fluidifié, facilité et sécurisé ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, typiquement, sur ton exemple, sur le réglementaire, on n'a pas vraiment de limites réglementaires. On a de l'acculturation à faire dans nos entreprises. Vous avez des gens qui manipulent un dossier physique, donc vous lui dites, oublie le dossier physique. Tout devient digital avec une couche d'intelligence artificielle. Les gens sont un peu encore old-fashioned. Donc il faut les amener vers ce nouveau monde. Après, oui, au niveau de la réglementation, il y a des choses, non pas pour changer les règles, mais pour mettre de nouvelles règles qui sont de nature à protéger les assurés. pour protéger la donnée, des données à caractère personnel. On ne peut pas s'amuser à les mettre dans n'importe quel outil prédictif d'analyse au risque demain de trouver. On a vécu un exemple dernièrement. Aujourd'hui, il y a des gens malveillants qui peuvent venir.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est une vraie question. Vraiment, toute dernière question, et c'est extrêmement important. Il y a un pays à l'honneur cette année, c'est le Ghana. Pourquoi le Ghana ?

  • Speaker #1

    Vous savez, quand on regarde les pays d'Afrique subsaharienne, On constate qu'ils vont beaucoup plus vite que nous sur ce type de questions. Pourquoi ? Parce que chez nous, le physique est important. Donc, on a des réseaux d'agents et de courtiers installés dans le Maroc. Vous allez n'importe où dans le Maroc, vous trouverez des agents et des courtiers, des agences bancaires qui sont présentes un peu partout. Dans les pays subsahariens, il y a un retard à rattraper en matière de, je dirais, d'agence physique, adresser le client de manière classique. Et donc, ils ont un raccourci magnifique à faire. Ils n'ont pas besoin d'aller pour se développer, ouvrir un peu partout. Donc, ils sont allés très, très vite dans des outils digitaux avant même l'intelligence artificielle. La vente par le smartphone, on a beaucoup de mal au Maroc sur la vente par le smartphone. On n'arrive pas à l'actionner de manière dynamique. Et là, on a beaucoup à prendre d'eux. Vous avez le Ghana, vous avez le Kenya, vous avez le Nigeria. Bon, bien sûr.

  • Speaker #0

    Les anglophones,

  • Speaker #1

    c'est bizarre. C'est incroyable. Oui, oui. Oui, oui, exactement. Il y a de belles expériences dans l'Afrique francophone. On parle de la dématérialisation de l'attestation d'assurance auto. Les premiers qui l'ont fait, c'est la Côte d'Ivoire, le Sénégal, des pays bien francophones. Mais c'est vrai que de belles expériences dans l'Afrique anglophone.

  • Speaker #0

    Parce qu'on pourrait imaginer même l'interfassage, et ça c'est extrêmement important, de montrer... Ou alors un QR code à un policier qui vous arrête et qui puisse tout de suite vérifier si l'assurance est payée.

  • Speaker #1

    C'est pour cette année, FSS.

  • Speaker #0

    Et bien voilà.

  • Speaker #1

    C'est la fin de l'année. Merci beaucoup, monsieur. Merci,

  • Speaker #0

    monsieur. Merci d'avoir été avec nous. Merci. Merci de l'assurance. Avec grand plaisir. Et nous, on se retrouve très vite pour rencontrer d'autres personnes sur ce sujet-là ici au Grand Rendez-vous de l'Assurance.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans Parole d'expert, ici au cœur du grand rendez-vous de l'assurance. Et puis on est très heureux d'être ici en immersion. Alors c'est pour ça qu'il y a du monde, il y a énormément de monde qui passe. Et j'ai le plaisir de recevoir Bachir Baddou, qui est le président délégué de la Fédération marocaine des assurances. Ça va Bachir ?

  • Speaker #1

    Oui, ça va très bien. Merci de me recevoir et merci d'être avec nous au rendez-vous très important.

  • Speaker #0

    C'était important. Tu sais pourquoi c'était important ? C'est pour montrer le monde qu'il y a. et montrer que c'est un grand rendez-vous international de l'assurance à chaque fois. C'est la 11e édition et j'ai le plaisir à chaque fois d'animer des panels sur des discussions extrêmement intéressantes. Ça sera le cas encore cette année. Alors, je ne vais pas prendre beaucoup de ton temps parce qu'il y a beaucoup de choses à faire. On est à la fois, on revient du Gitex, on est ici au grand rendez-vous de l'assurance. Il y a un maître mot, c'est l'intelligence artificielle et c'est ce qui va guider toutes les discussions. Ça a d'ailleurs été le... au début avec ton intervention avec tes amis en ouverture sur l'intelligence artificielle. Si tu devais nous dire aujourd'hui, quel est ton sentiment vis-à-vis de l'intégration de l'IA dans l'assurance en général et au Maroc ? C'est parce que c'est ça qui nous intéresse.

  • Speaker #1

    Écoute... Mon cher Faisel, d'abord, permets-moi de dire deux mots et d'exprimer la fierté de la Fédération marocaine de l'assurance d'organiser cet événement qui, honnêtement, est devenu un événement mondial. Oui, c'est le cas. Les grandes fédérations mondiales vous le diront, c'est l'un des rendez-vous mondiaux. Alors, l'intelligence artificielle, c'est une réalité. Nous l'utilisons de plus en plus dans notre industrie, mais il y a encore beaucoup à faire. Alors, il y a beaucoup à faire, ça va très vite. Et il faut savoir faire la part des choses parce qu'on a beaucoup de prestataires qui viennent, qui nous proposent des produits qui intègrent de l'intelligence artificielle. Il y a du bon, il y a du moins bon. Il y a des intelligences artificielles qui n'apportent pas grand chose. Et donc, il faut être capable de regarder en quoi ça peut nous être utile. Alors, nous sommes une industrie très particulière. D'abord, pour la première raison, on dit qu'on est une industrie à cycle inversé. quand je vends un produit aujourd'hui. Mon vrai prix de revient, je le connaîtrai dans 3 ans, 4 ans, 5 ans. C'est très particulier. Donc, quand j'assure des automobiles, je ne suis jamais certain que le prix auquel j'ai vendu l'assurance est le bon prix. C'est au terme d'une période, le nombre d'accidents, leur gravité.

  • Speaker #0

    C'est ce que les gens ont beaucoup de mal à comprendre à chaque fois. Oui, c'est ça. On se plaigne à chaque fois des préméditations.

  • Speaker #1

    On manipule beaucoup de data. Et déjà sur cette partie-là, manipulation de la data, tarification, l'intelligence artificielle. peut vraiment nous aider à analyser de la big data, parce qu'on est dans de la big data, de manière très rapide et très pertinente. Donc, c'est un outil d'analyse qui peut aider à la décision très puissant.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment le game changer de l'assurance ?

  • Speaker #1

    Non, non.

  • Speaker #0

    Parce que, encore une fois, s'il y a bien un secteur dans lequel l'intelligence artificielle peut apporter de l'optimisation, parce que vous, finalement, On parle d'actuariat, donc ce sont les statisticiens qui voient l'avenir en essayant de se dire, voilà, ce risque tend. Mais là, avec le prédictif que permet l'intelligence artificielle, ça réduit considérablement les biais qu'on pouvait avoir avant.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Alors, j'ai commencé par le début de la chaîne, donc la tarification. Et après, je vais aller en bout de chaîne et revenir au milieu. Alors, en bout de chaîne, qu'est-ce qu'on a ? Un sinistre, un accident. Si vous prenez par exemple en assurance auto Il y a aujourd'hui des outils avec l'intelligence artificielle, mais incroyables. D'abord, vous avez des outils qui analysent la photo, qui attaquent votre base de données, photos historiques de sinistralité, et qui vous disent que ce véhicule a déjà eu un choc, le même choc, il y a trois ans, et que cette photo, on est en train de vous répéter le même cynisme. Exact.

  • Speaker #0

    Déjà. Donc, hop, ting, ting, ting.

  • Speaker #1

    Voilà, donc c'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Feu rouge qui s'allume.

  • Speaker #1

    Deuxième chose, l'intelligence artificielle est capable d'analyser et de dire... Ce n'est pas une vraie photo, parce qu'aujourd'hui, même à travers l'intelligence artificielle, on peut trafiquer des photos. Et parfois, on a des sinistres.

  • Speaker #0

    Même avant l'intelligence artificielle, on avait des photos. Oui, oui, oui. C'était quand on était plus élaboré.

  • Speaker #1

    C'était quand on était plus élaboré. C'était quand on était plus élaboré. Dans ça, les gens sont très forts. Donc, en bout de course, on a des sinistres. L'intelligence artificielle peut nous aider à analyser des sinistres et peut nous aider à donner à l'assuré la main jusqu'à une certaine étape. Je peux permettre à un assuré, à travers une application qui utilise de l'intelligence artificielle, de prendre lui-même une photo du sinistre. Il est géolocalisé, donc on sait qu'il y a bien eu un accident à tel endroit. La photo est analysée. On peut même aller avec l'intelligence artificielle à faire du préchiprage sur qu'est-ce que coûterait l'indemnisation et remonter tout ça vers l'entreprise d'assurance qui, elle, peut prendre des décisions rapides, moins rapides.

  • Speaker #0

    On a des exemples aux États-Unis avec Lemonade qui fait les assurances habitation, remboursement, mais d'une manière incroyable. Dernière question, là.

  • Speaker #1

    Alors, il y a le milieu.

  • Speaker #0

    Oui, il y a le milieu et puis il y a le client. Alors, c'est le milieu. Le remboursement aussi, alors ça c'est, on fait en sorte que le risque soit bien maîtrisé, qu'on sache que c'est vraiment un vrai sinistre, et puis après, il y a toute la rapidité que ça permet, non ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ce que j'appelle le milieu, donc dans la relation entre la souscription et un sinistre, il y a la durée de vie d'un contrat, et l'intelligence artificielle permet de rester en contact avec un assuré, on peut aujourd'hui avoir une intelligence artificielle. qui parle, qui peut répondre à un assuré sur toutes les questions en termes de quelle est ma garantie, est-ce que je peux faire valoir mes droits, qu'est-ce que je dois faire au moment d'un sinistre, est-ce que je peux optimiser ma couverture ? Donc le domaine du possible est très très très très très large. Et donc voilà, c'est nouveau et ça va encore une fois, fait seul si on doit retenir quelque chose, c'est que ça va très très vite.

  • Speaker #0

    Mais justement, alors ma question elle est là, pour arriver au réglementaire. Parce que, par exemple, dans l'assurance maladie, les mutuelles, on sait très bien qu'il y a un souci, mais une obligation légale d'avoir des dossiers physiques. Et ça pose aussi beaucoup de problèmes aux courtiers, etc. Est-ce qu'il y a une réflexion ici, au Maroc, pour faire avancer, notamment avec la CAPS ou les petits preneurs des assurances, pour que ça soit fluidifié, facilité et sécurisé ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. Alors, typiquement, sur ton exemple, sur le réglementaire, on n'a pas vraiment de limites réglementaires. On a de l'acculturation à faire dans nos entreprises. Vous avez des gens qui manipulent un dossier physique, donc vous lui dites, oublie le dossier physique. Tout devient digital avec une couche d'intelligence artificielle. Les gens sont un peu encore old-fashioned. Donc il faut les amener vers ce nouveau monde. Après, oui, au niveau de la réglementation, il y a des choses, non pas pour changer les règles, mais pour mettre de nouvelles règles qui sont de nature à protéger les assurés. pour protéger la donnée, des données à caractère personnel. On ne peut pas s'amuser à les mettre dans n'importe quel outil prédictif d'analyse au risque demain de trouver. On a vécu un exemple dernièrement. Aujourd'hui, il y a des gens malveillants qui peuvent venir.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est une vraie question. Vraiment, toute dernière question, et c'est extrêmement important. Il y a un pays à l'honneur cette année, c'est le Ghana. Pourquoi le Ghana ?

  • Speaker #1

    Vous savez, quand on regarde les pays d'Afrique subsaharienne, On constate qu'ils vont beaucoup plus vite que nous sur ce type de questions. Pourquoi ? Parce que chez nous, le physique est important. Donc, on a des réseaux d'agents et de courtiers installés dans le Maroc. Vous allez n'importe où dans le Maroc, vous trouverez des agents et des courtiers, des agences bancaires qui sont présentes un peu partout. Dans les pays subsahariens, il y a un retard à rattraper en matière de, je dirais, d'agence physique, adresser le client de manière classique. Et donc, ils ont un raccourci magnifique à faire. Ils n'ont pas besoin d'aller pour se développer, ouvrir un peu partout. Donc, ils sont allés très, très vite dans des outils digitaux avant même l'intelligence artificielle. La vente par le smartphone, on a beaucoup de mal au Maroc sur la vente par le smartphone. On n'arrive pas à l'actionner de manière dynamique. Et là, on a beaucoup à prendre d'eux. Vous avez le Ghana, vous avez le Kenya, vous avez le Nigeria. Bon, bien sûr.

  • Speaker #0

    Les anglophones,

  • Speaker #1

    c'est bizarre. C'est incroyable. Oui, oui. Oui, oui, exactement. Il y a de belles expériences dans l'Afrique francophone. On parle de la dématérialisation de l'attestation d'assurance auto. Les premiers qui l'ont fait, c'est la Côte d'Ivoire, le Sénégal, des pays bien francophones. Mais c'est vrai que de belles expériences dans l'Afrique anglophone.

  • Speaker #0

    Parce qu'on pourrait imaginer même l'interfassage, et ça c'est extrêmement important, de montrer... Ou alors un QR code à un policier qui vous arrête et qui puisse tout de suite vérifier si l'assurance est payée.

  • Speaker #1

    C'est pour cette année, FSS.

  • Speaker #0

    Et bien voilà.

  • Speaker #1

    C'est la fin de l'année. Merci beaucoup, monsieur. Merci,

  • Speaker #0

    monsieur. Merci d'avoir été avec nous. Merci. Merci de l'assurance. Avec grand plaisir. Et nous, on se retrouve très vite pour rencontrer d'autres personnes sur ce sujet-là ici au Grand Rendez-vous de l'Assurance.

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