- Speaker #0
Bonjour à tous et bienvenue dans Parole d'inscrits, le podcast du CNED mettant en lumière le parcours de formation inspirant de ses inscrits. Aujourd'hui, je reçois Ksenia, championne de tennis fauteuil. Elle vient au micro du CNED pour nous raconter comment le CNED lui a permis d'allier scolarité et carrière sportive. Hello Ksenia !
- Speaker #1
Salut Alix ! Ça va ? Ouais, top !
- Speaker #0
Tout premier podcast, je suis très honorée que ce soit avec moi. Ouais. Alors, peux-tu te présenter et me parler de ton palmarès ?
- Speaker #1
Alors moi je m'appelle Ksenia Chasteau, j'ai 18 ans, je suis actuellement numéro 1 mondial chez les juniors dans la catégorie junior et 22ème mondial dans la catégorie femme et numéro 2 française.
- Speaker #0
Bravo madame, j'ai suivi un peu parce qu'en plus t'as gagné un titre là non à Roland-Garros ?
- Speaker #1
Ouais récemment ouais, à Roland-Garros chez les juniors. Bravo.
- Speaker #0
D'où vient cette passion pour le tennis ? C'est familial, c'est venu tout seul ?
- Speaker #1
Alors cette passion pour le tennis, c'est complètement pas du tout familial, c'est pas du tout familial. Le tennis dans ma famille, j'ai commencé à l'âge de 4 ans, vraiment en stage pendant les vacances. Les entraîneurs ont vu en moi une motricité très très très facile chez moi et de grandes facilités. J'étais déjà de base très sportive et je courais très vite. Donc j'ai commencé le tennis à partir de ces capacités-là et j'ai pu arrêter.
- Speaker #0
Comment tu as découvert le paratennis alors ?
- Speaker #1
Eh bien, le paratennis, j'ai eu un accident en 2021, en janvier 2021 avec mon papa. Donc, je faisais du tennis et un an après, pendant l'année de mon accident, il y a une association à Marseille, Tennis eSport, Marseille Tennis eSport, qui m'a contactée, qui m'a proposée, quand j'étais prête, d'essayer le tennis fauteuil. Parce que forcément, mon accident a été un peu su de la Fédération Française de Tennis, puisque je me rendais à un club de tennis ce jour-là en moto avec mon papa. Et on a été renversés. Et j'étais grande passionnée de tennis. Et naturellement, on m'a dirigée vers le tennis fauteuil, sans me brusquer non plus, parce que c'est vrai que c'est assez bizarre de faire un sport en fauteuil pour certaines personnes. Mais moi, ça ne m'a pas du tout dérangée dès le départ.
- Speaker #0
Est-ce qu'après ton accident, tu as envisagé la possibilité de pouvoir refaire du tennis ? Ou est-ce que tu pensais que tu n'allais plus jamais pouvoir faire de tennis ?
- Speaker #1
Eh bien, pendant mon accident d'ailleurs, j'ai eu cette pensée-là. Ça a été vraiment une de mes premières pensées. Et j'avais dit au revoir le tennis, un truc comme ça. J'avais vu ma jambe en fait, je n'avais pas perdu connaissance. C'est impossible que je puisse continuer le tennis. Et par contre, la semaine qui a suivi mon accident, où là j'étais à l'hôpital en réanimation, j'ai pensé très naturellement au tennis fauteuil, alors que je ne connaissais pas le tennis fauteuil. Mais j'ai eu un flash d'un réseau social que j'avais vu avant mon accident, sans y prêter. Et là... d'attention, sans prêter d'attention. J'ai eu un flash de tennis fauteuil où il y avait un club à Marseille précisément qui proposait du tennis fauteuil. Et naturellement, très rapidement après, j'ai eu contact de cette association. Et c'est fou parce que du coup, je n'ai pas hésité, ça ne m'a pas du tout perturbé de me dire bon, on va continuer, mais peut-être en fauteuil. J'avais cette petite crainte que ça ne me plaise plus en fauteuil, mais très rapidement, je me suis dit non, je vais continuer là-dedans. C'est ma passion de tennis.
- Speaker #0
C'est fou que tu aies eu le flash et qu'après que tu aies été contactée par la société.
- Speaker #1
Complètement, ça a été fou. Vraiment, le cerveau, l'esprit humain est incroyable. Et il y en a plusieurs d'ailleurs qui ont eu ce genre d'événement, de phénomène après un accident, où ils ont pensé tout de suite aux Jeux Paralympiques alors qu'avant leur accident, ils n'avaient jamais pensé à ce genre de choses. Et très rapidement, l'esprit se tourne vers quelque chose, vers peut-être une survie, parce qu'on est passionné par cette chose-là. Et j'ai eu ce flash-là, je me souviens.
- Speaker #0
Quels ont été les plus gros défis à relever dans ta pratique sportive ?
- Speaker #1
Les plus gros défis dans la pratique sportive, je pense que c'est découvrir le revers inversé. Parce qu'il faut savoir que dans le tennis au teuil, il y a un revers très différent dans le coup de tennis. Moi, j'avais un revers à deux mains avant et j'ai dû m'essayer au revers à inverser, un revers à une main déjà, mais inversé en plus. Alors la paume de la main est tournée vers le terrain comparé au revers à une main valide. Et donc, on a plus de puissance en fait avec ce revers inversé et surtout vu qu'on est plus bas. en fauteuil, on a beaucoup plus d'amplitude. Et ça a été un coup qui a été inventé il y a des années. Et du coup, je me suis forcée à l'apprendre. Et c'est vrai que ça n'a pas été facile au départ. Je me suis dit, en plus, moi, j'adorais mon revers à deux mains avant. Et c'est vrai qu'en fauteuil, c'est compliqué. C'est même impossible de le pratiquer. Et ensuite, forcément, le déplacement, ça a été un défi de changer de déplacement. Avant, je me déplaçais avec mes jambes, un peu frustrée de ne plus entendre ces bruits de pas sur le terrain et tout. C'était quand même un petit défi psychologique. Mais... Je l'ai passé assez rapidement parce que le fauteuil, ça a été très satisfaisant aussi comme déplacement. C'est très fluide, c'est très beau à voir. Ça va extrêmement vite avec les roues inclinées, on tourne vraiment bien. Donc je me suis vite adaptée et j'ai appris à apprécier des nouvelles choses.
- Speaker #0
C'est presque une danse. J'ai regardé pas mal de vidéos de toi, notamment les interviews que tu fais où à chaque fois, tu sais, ils illustrent avec des vidéos. Et c'est vrai qu'on a l'impression que tu voles.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. Moi, je compare souvent à un bal, en fait. Surtout le double. C'est très beau à voir pour les spectateurs parce que c'est tout en mouvement et il y a deux personnes et on est vraiment sur un bal. Et c'est une vraie danse. Ouais, c'est ça.
- Speaker #0
Tu te remets à faire de la compétition. Au bout de combien de temps ? Au bout,
- Speaker #1
alors bonne question, je pense que c'est en 2022. Donc je sors de l'hôpital décembre 2021, un an après mon accident. Et en 2022, je pense qu'en avril, je fais ma première compétition nationale, régionale. Et je gagne ma première compétition, c'est ouf. Mais vraiment, et en fait, j'avais des bases ténistiques qui étaient extrêmement bien et j'ai vite appris le fauteuil, le mouvement du fauteuil. Ça a vraiment été très rapide de mon côté. Et rapidement, j'ai commencé à gagner des tournois nationaux, nationaux, donc toute l'année 2022. Je n'en ai pas fait énormément, j'étais encore à l'école, je faisais de la rééducation encore. Et c'est vraiment en 2023 où je commence à partir, à voyager à l'étranger et à faire mes premiers tournois internationaux.
- Speaker #0
Comment tu les prépares ces tournois ? Il y a une préparation, je pense, physique, mais aussi mentale, non ?
- Speaker #1
Oui, complètement. Il y a une préparation physique-mentale avec un entraîneur, avec une préparatrice mentale, avec un préparateur physique. La préparation physique est beaucoup plus tournée vers le haut du corps. Je me suis extrêmement développée depuis que je suis en fauteuil. Je n'avais jamais eu d'épaule aussi large que maintenant. Et ensuite, la préparation mentale, très rapidement, je me suis tournée vers cette préparation-là. J'ai eu rapidement cette idée-là parce que je me suis dit, voilà, j'avais déjà mes ambitions. Je savais que j'allais peut-être aller loin dans le tennis fauteuil. Il y avait encore énormément de boulot, il y en a encore énormément. Mais je sais qu'au plus haut niveau, c'est ce qui payera et ça paie déjà la préparation mentale. Mais c'est vrai qu'au départ, on ne pense pas du tout à cette partie-là. Et moi, très rapidement, je me suis tournée vers là-dedans. Donc, je prépare un peu dans toutes les dimensions physiques, mentales et tennistiques.
- Speaker #0
De toute façon, tout est lié. On dit tout le temps que le corps et l'esprit sont liés. Donc, c'est évident qu'il faut vraiment allier tout ça pour pouvoir performer à haut niveau. Quelles sont les qualités requises justement pour faire du tennis de haut niveau ?
- Speaker #1
Pour faire du tennis de haut niveau, déjà il faut prendre du plaisir. Une qualité c'est d'apprécier les choses. Ce n'est pas dû à tout le monde, parce que le haut niveau c'est beaucoup de répétitions, beaucoup d'entraînements et ce n'est pas le même plaisir. Donc il faut faire attention à ça et avoir un équilibre entre plaisir et travail. Ensuite, je pense qu'il faut physiquement avoir envie. Travailler un peu tous les jours, être rigoureux, rigoureuse sur la mobilité. Sur toutes les routines qu'il faut faire un peu chaque jour, donc ça c'est vraiment les qualités du haut niveau. Et après le tennis, c'est vraiment avoir une bonne motricité entre le bas du corps et le haut du corps déjà pour le tennis classique, mais aussi pour le tennis fauteuil. C'est une motricité très spéciale et c'est un des sports les plus techniques honnêtement. Il y a deux sports très techniques, mais le tennis, en plus le tennis fauteuil, c'est vraiment très technique. Donc il faut comprendre très rapidement le mécanisme et la mécanique de mouvement. Et une qualité, je pense, c'est l'observation, l'interprétation et la réalisation. Et ça, c'est ce que je réussis à faire depuis que je suis petite assez facilement. C'est un peu un don. Donc, je pense que c'est ça. Et voilà, avoir un esprit très ouvert et très curieux. Je pense que ça, c'est de très grandes qualités pour le tennis.
- Speaker #0
On a parlé du tennis et j'aimerais qu'on s'attarde maintenant sur ton parcours scolaire parce que nous sommes sur le podcast du CNED. On a la chance de recevoir plein d'invités avec des parcours hyper variés. Pourquoi tu t'es orientée vers la scolarité à distance avec le CNED ?
- Speaker #1
Je me suis orientée dans la scolarité à distance ma dernière année de lycée pour le bac. Parce que j'allais démarrer une saison très très très remplie en termes de tournois et de voyages pour tenter de me qualifier au jeu. Et la seule solution c'était de m'orienter là-dedans, dans le distanciel complet. Et donc j'ai pensé au CNED, à ce dispositif-là qui est superbe pour plein de parcours différents et spéciaux. Et donc, c'est vraiment pour tenter de me qualifier au jeu que je me suis tournée vers là-dedans. Parce qu'au départ, j'étais en sport-études une année à Marseille. Donc j'avais un ample du temps aménagé et je pouvais partir de temps en temps de tournoi, mais ça ne me suffisait pas. Le tennis, c'est un sport où on voyage énormément. On n'a pas juste les championnats de France, les championnats d'Europe et du monde. On a des tournois toute l'année. J'ai fait quasi 30 tournois cette année, cette saison. C'est énorme, je suis partie en Corée du Sud, tout ça. Et le CNED, c'est super parce qu'on peut transporter nos cours où on veut, n'importe quand, à n'importe quel endroit. Et donc, j'étais obligée de prendre ce parcours-là pour cette année particulièrement, pour l'année du bac.
- Speaker #0
Quel est l'endroit le plus fou ? Dans lequel tu as fait tes cours avec le CNED ? Le plus lointain, le plus improbable ?
- Speaker #1
Eh bien, le plus lointain, c'est la Corée du Sud. Ça a été mon voyage le plus loin et le plus long. Et le plus fou, le lieu le plus fou, je dirais, sur une cabane suspendue sur l'eau, en Italie. J'étais là, il y avait une petite terrasse suspendue sur l'eau et c'était un trop bel endroit pour réviser. C'était pas loin du bac en plus. Donc, ça, c'était le plus insolite et c'était assez agréable. Ça a aidé à l'apprentissage,
- Speaker #0
tout ça.
- Speaker #1
Oui, pas mal.
- Speaker #0
Est-ce que tu as été soutenue par ton entourage lors de ce choix ?
- Speaker #1
Bien sûr. Bien sûr, ma famille, mon père et ma mère m'ont suivie sur ce choix-là. Ils étaient d'accord avec mon choix dans le sens où ils savaient que si je voulais réaliser cet objectif sportif, il fallait faire un sacrifice parce que c'est vrai que moi, j'ai fait toute ma scolarité physiquement. Et j'ai toujours adoré l'école, notamment pour les liens sociaux, tout ça. Et forcément, le CNED, on met quand même de côté cette partie-là. Mais par contre, on a une opportunité assez folle de transporter nos cours de partout. Donc, mes parents ont été assez lucides pour se dire, en France, on y va. Et ça va être le meilleur pour le parcours sportif, pour concilier les deux.
- Speaker #0
Vous avez mis en place des aménagements pour passer ton bac ? Comment ça s'est passé ?
- Speaker #1
Alors... Alors pour le bac, j'ai passé dans les mêmes manières, le même timing que tous les autres élèves. Donc l'écrit comme tout le monde. J'ai raté un tournoi avec le bac, mais ce n'était pas bien grave. Par contre, pour le grand oral, on a demandé à ce que je passe en toute première et le premier jour pour que je participe au championnat de France qui était pendant la période du grand oral.
- Speaker #0
Donc là, en plus, tu étais en pleine prépa de championnat de France ?
- Speaker #1
Oui, j'étais concentrée sur le bac et c'est vrai que le bac, ça a été entre des tournois. Et après, une grande échéance, c'était Roland-Garroche. Je venais de gagner Roland-Garroche chez les juniors. J'avais un tournoi à Nice ensuite, juste avant la semaine du bac. Et je suis rentrée à Marseille faire mes épreuves écrites, orales, et je suis repartie au championnat de France.
- Speaker #0
Là, tu en sors à peine alors du bac ?
- Speaker #1
Oui, carrément. Ça fait deux semaines. Ça s'est bien passé ? Eh bien, oui, plutôt bien. plutôt bien, les écrits pas mal Philo je pense que ça va,
- Speaker #0
j'ai les résultats à midi aujourd'hui Oh là là mais vraiment on tourne ce podcast dans les conditions tu sais
- Speaker #1
C'est vrai j'ai les résultats à midi donc Philo ça va, moi j'étais en ST2S donc Social Sanitaire et Santé c'est une spé-santé un peu biologie physiopathologie humaine tout ça donc vraiment des trucs assez passionnants et donc je pense qu'avoir réussi la plupart à part physique chimie physique chimie pas trop et le grand oral j'ai vraiment bien réussi je pense... En fait, je pense qu'on ne sait jamais. On sort de l'épreuve, on ne peut pas dire, c'est sûr.
- Speaker #0
Non, mais tu sais, on a quand même ce petit truc dans le monde.
- Speaker #1
Je pense avoir quand même globalement réussi, j'espère en tout cas.
- Speaker #0
Et ta routine pour concilier vie scolaire, vie perso et vie sportive ? Parce que tu parlais tout à l'heure des liens sociaux. Donc la vie personnelle est aussi hyper importante dans cette routine et cet équilibre.
- Speaker #1
De toute façon, pour la performance, il faut avoir tout un équilibre entre la vie perso, le travail, l'enrichissement intellectuel et le sport. Moi, en période d'entraînement, c'était beaucoup plus simple. J'avais mes horaires d'entraînement, j'avais mes heures aussi de cours. Donc, j'avais toute cette organisation-là. En période d'entraînement, franchement, ça allait. Le soir, j'essayais de travailler. On avait des études dirigées le soir aussi au CNE, parce que je dormais au Centre National d'Entraînement cette année. Mais par contre, en tournoi, c'est beaucoup plus freestyle. On ne sait jamais réellement quand on joue. Le tennis, c'est ça, c'est un sport assez spécial. Il y a des follow-by. On n'a jamais d'heure fixe, en fait. On ne sait jamais quand le match avant nous va finir. Donc, c'est un peu spécial pour se dire, bon, je peux réviser maintenant, je peux réviser là. Donc, quand même, c'est une certaine organisation, mais honnêtement, on a quand même pas mal de temps où on peut réviser. Ce serait mentir de dire, on n'a jamais de temps en tournoi, alors que des fois, on passe des heures à attendre. Donc, on peut réviser à ces moments-là, le soir, tout ça. Donc, c'est vraiment une organisation assez dure, mais... Je suis une fille assez organisée, donc ça allait.
- Speaker #0
En termes de défis, on a donc l'organisation. As-tu rencontré d'autres défis particuliers en suivant tes cours à distance ?
- Speaker #1
Alors, dans les cours à distance, d'autres défis, je pense que c'était beaucoup le rendu des devoirs. C'était quelque chose d'assez conséquent en termes de charges de travail. Surtout que c'était des devoirs qui duraient trois heures, tout ça. Donc, c'était compliqué de... de me consacrer et de faire le devoir en temps réel, tout ça. Donc je le faisais un maximum parce que le but c'est de s'entraîner pour le bac. Donc ouais, ça c'était quand même un défi de faire des devoirs, de réaliser des devoirs. Mais dès qu'on est rentré en période de révision pour le bac, là tout allait mieux forcément. Mais ouais, ça c'était un de mes plus gros défis à réaliser en période d'entraînement. de tournois.
- Speaker #0
Si tu prends un peu de hauteur sur ton parcours au CNED, quelles compétences ou qualités as-tu développées grâce à l'enseignement à distance qui te servent aujourd'hui dans ta carrière sportive pour lier les deux ?
- Speaker #1
Je pense que forcément l'organisation. Même si j'en avais déjà une bonne, mais j'en ai eu encore une meilleure avec tout ce travail-là et concilier le sport et les études.
- Speaker #0
Mais l'organisation, ça revient beaucoup. Dans beaucoup de profils et de gens qu'on rencontre ici sur ce podcast.
- Speaker #1
Je pense aussi apprendre en autonomie. On est beaucoup moins accompagnés, forcément. On est beaucoup plus en autonomie et on est amené à comprendre beaucoup plus les choses seul. Et donc ça, c'est quand même une qualité, une compétence que j'ai acquis cette année. Et ce n'est pas facile.
- Speaker #0
Avec ce podcast, on aime bien donner des conseils. As-tu des conseils pour les jeunes sportifs qui envisagent de suivre leurs études au CNED à donner ?
- Speaker #1
Je pense qu'il faut apprécier les cours, prendre du plaisir un maximum. Ce n'est pas non plus un parcours très simple, honnêtement. Il n'y a forcément plus de liens sociaux quasiment. Après, on est toujours amené à en avoir, mais c'est quand même très différent d'une classe normale, classique. Donc voilà, prendre du plaisir, vraiment être curieux. Je pense qu'il faut vraiment être curieux, s'enrichir de plein de cours, tout ça. Le CNED, ils ont de très bons supports de cours, donc c'est super. Donc, je pense rester curieux et forcément, l'organisation, ça, c'est indéniable.
- Speaker #0
Et la suite des études, alors ? Qu'est-ce que tu as envie de faire ? Est-ce que tu as envie de continuer ? Est-ce que tu as envie de te consacrer à ta carrière au tennis ? Comment tu vois ça ?
- Speaker #1
Je prévois de continuer après mon bac. Après mon bac, je me suis inscrite en fac de psychologie. Donc, en plus, c'est un cursus que je vais réaliser entièrement à distance, que j'ai choisi à réaliser entièrement à distance. Ça, ça aide forcément puisque j'ai encore ce... Parcours sportif qui va me suivre pendant très longtemps, j'espère. Donc, obligatoire de le réaliser en distanciel. Je me suis passionnée pour la préparation mentale. Et donc, j'aimerais bien encore plus réfléchir dans ce milieu-là, l'esprit, le cerveau. Et donc, je veux étudier la psychologie.
- Speaker #0
Et les ambitions sportives ? Quelles sont les prochaines échéances à venir ?
- Speaker #1
Eh bien, les ambitions sportives, il y a forcément les Jeux. On est en 2024.
- Speaker #0
C'était une belle ambition.
- Speaker #1
C'était une très belle échéance. Très heureuse de quasi... Enfin, je ne peux pas dire officiellement que j'y suis, mais de probablement y être. C'est juste énorme. Je suis assez neutre, mais je n'arrive pas trop encore à réaliser. Mais ouais, prochaine échéance, ça va être les Jeux à Paris à Roland-Garros en fin août, début septembre. Et ensuite, une suite de carrière, j'espère, magnifique. Oh,
- Speaker #0
je... Je te souhaite beaucoup de réussite dans tout ça. Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter à présent ?
- Speaker #1
À présent, c'est de continuer à prendre du plaisir dans tout ce que je fais, le tennis et l'école. Et ensuite... Ensuite, gagner tous les grands chelèmes et de numéro une mondiale.
- Speaker #0
Tout, je te le souhaite. Et je pourrais dire, tu savais quoi ? On l'a reçu sur le podcast du CNED. Elle venait juste de gagner Roland-Garros et ça y est, maintenant, c'est la star numéro un mondial.
- Speaker #1
Voilà, numéro mondial, mais chez les femmes. Cette fois-ci, je suis 22. J'ai gagné pas mal de top 15 mondiales dernièrement. Et réaliser, pas de voyager et m'enrichir de plein de choses. Et gagner tous les grands chelèmes et quatre grands chelèmes. Eh bien, c'est tout.
- Speaker #0
tout ce que je te souhaite. On peut suivre tes aventures et tes défis sportifs sur tes réseaux sociaux, sur Instagram. Ton compte Instagram, c'est Xenia-Chasteau. De toute façon, on vous met tout ça dans la description du podcast si jamais vous voulez suivre Xenia. Merci beaucoup d'être venue au micro du CNED.
- Speaker #1
Merci à toi.
- Speaker #0
Si vous aussi, vous souhaitez poursuivre votre scolarité, vos études ou entamer un parcours de reconversion professionnelle à distance, rendez-vous sur CNED.fr pour retrouver l'ensemble des formations du CNED. Dans le prochain épisode, je recevrai Kevin, qui après son bac a passé un BTS MCO avec le CNED. Et d'ici là, retrouvez tous les épisodes du podcast du CNED sur vos plateformes préférées. A bientôt ! Évidemment, on ne pouvait pas terminer ce podcast sans vous faire un petit update. Sachez que nous avons eu un texto et que Seigneur a bien eu son bac. Félicitations à elle !