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Partage d'écrans

Une brève histoire de l’esport - Le rapport d’étonnement

Une brève histoire de l’esport - Le rapport d’étonnement

04min |11/12/2024
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Une brève histoire de l’esport - Le rapport d’étonnement

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04min |11/12/2024
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Description

Alors que Xavier Oswald, DG de Gentle Mates, le club esport de Squeezie, Gotaga et Brawks visite le studio de Partage d’écrans, Monsieur Châtellier se penche sur les origines de ce secteur à la croisée du gaming et du sport.

C’est une invitation à une balade humoristique dans les archives de l’esport, bien avant les fracas des League of Legends, Valorant ou Call of Duty.

Basant sa réflexion sur ses propres souvenirs de joueur, sa chronique l’embarque plus loin qu’il ne le pensait, au début des années 60 du siècle précédent. 


A propos de Partage d’écrans

Le podcast dédié à la tech dans le sport, le gaming et les médias présenté par Globant.

Animé par Paul Depré et Monsieur Chatellier


Ecoutez-nous sur toutes les plateformes https://smartlink.ausha.co/partage-d-ecrans 


Likez, commentez, partagez et notez le podcast pour nous soutenir. En vous remerciant 🙇‍♂️

👉 Et bien sûr, abonnez-vous pour ne pas manquer le prochain épisode !

Envie de réagir ou de poser des questions ? Écrivez-nous à partagedecrans@globant.com.


CRÉDITS

Partage d’écran est un podcast produit par Globant

Animé par Paul Depré et Monsieur Chatellier

Assistante de production Alexandra Bizot,

Conseiller éditorial Cyrille de Lasteyrie

Musique générique : Thibaut Barbillon

Design : Luciano Paredes


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Gaël, on a parlé beaucoup d'e-sport et on va parler encore beaucoup d'e-sport et apparemment tu es venu nous parler de l'histoire de l'e-sport,

  • Speaker #1

    les origines de l'e-sport. C'est quoi,

  • Speaker #0

    tu n'aurais pas dit tellement d'e-sport pour les nuls ?

  • Speaker #1

    Non, ça s'appelle une brève histoire de l'e-sport. Eh bien alors on ne t'épanouit pas. Eh oui, parce que quand on a programmé cet épisode avec Xavier, qui est monsieur e-sport en France, je me suis dit c'est batte. L'e-sport, je connais vraiment bien, ça va être finger in the nose ma chronique. Parce que moi, l'e-sport, je pensais l'avoir déjà inventé. Ça datait des années 80, quand je jouais à des parties endiablées de kick-off sur l'Amiga 50 dans le garage de mon copain Nicolas. Toutes ces parties avec les copains Jean-Paul, Yves et Thierry, qu'on appelait Titi comme tout le monde. Oui, vous avez raison de noter, on avait des copains à cette époque. On n'avait pas encore inventé le concept de frérot ou de go. C'était ça les origines de l'e-sport.

  • Speaker #0

    Super inclusif.

  • Speaker #1

    Ouais, mais là, je t'arrête tout de suite parce que j'ai trois réponses à te donner. Uno, les années 80. Deuxio, la province. Tercero, un jeu de foot avec vue du ciel, avec des joueurs représentés par des points rouges et d'autres bleus pour représenter l'URSS et la France, 86. Le ballon, c'était un rond jaune. Alors, à vous, c'était pas très vendeur. Donc, c'est pas qu'on voulait pas. Mais on ne pouvait pas, à l'époque, être inclusif et divers. Bon, et puis, comme je suis un bon élève, j'ai fait quelques recherches pour préparer cette chronique et comme bien souvent, je croyais avoir raison et puis j'avais tort. Ce qui est rare, mais ça peut arriver, demandez à ma famille. Les premières traces de compétition d'e-sport datent d'avant la naissance des parents de la plupart de nos jeunes auditeurs. Oui, j'aime à croire que nous avons l'oreille des jeunes. Dès les années 60, on trouve des traces de compétition organisées dans des universités. Le premier jeu qui permettait à deux joueurs de s'affronter et même doté d'une représentation publique en 1958. Ça s'appelait Tennis for Two. C'était un jeu de... Bon, vous avez compris, je ne veux pas aller plus loin, vous avez compris ce que c'était. À cette époque, les joueurs étaient de vrais geeks. Alors qu'aujourd'hui, ça a changé, non ? Ce ne sont plus les geeks qui jouent. Mais la... première vraie compétition officielle a été organisée en 1972, à Stanford, dans le laboratoire d'intelligence artificielle de l'université américaine, avec un tournoi qui voit s'affronter 24 joueurs sur le jeu qu'ils appellent Space War. Au passage, vous noterez que l'intelligence artificielle n'a pas été inventée par Sam Altman en 2022. Ne me remerciez pas pour toutes ces informations, je suis payé au forfait sur cette chronique. Tout s'enchaîne avec l'arrivée des premières consoles de salon, puis des bornes arcade. L'apparition des fameux high scores sur les jeux mythiques que sont Asteroid et Space Invaders qui permettaient enfin de savoir qui était le meilleur de la salle d'arcade au fond du bar tabac. En 1980, le Space Invaders Championship a été joué par plus de 10 000 participants. C'était un peu le jeu des 10 000 bornes, non ? Bon, j'ai un peu honte de celle-là, excusez-moi. Avec les premiers ordinateurs individuels, les jeux en réseau locaux, avec plusieurs machines connectées, ces fameuses partylan débarquent. Et ça s'accélère, jusqu'à l'explosion des jeux en ligne, permis par l'arrivée de l'Internet et des connexions au monde des gamers, où pour se balancer des boules de feu, se shooter avec des fusils à plasma. Il n'empêche qu'un samedi après-midi de 1986, moi j'avais été sacré champion du garage en battant Nicolas. J'étais le Brésil, les points jaunes, et lui c'était la France, en bleu donc. Comme prize money, j'avais eu le droit à une bouteille de cacolac et deux parts de savane. Un vrai goûter de champion.

Description

Alors que Xavier Oswald, DG de Gentle Mates, le club esport de Squeezie, Gotaga et Brawks visite le studio de Partage d’écrans, Monsieur Châtellier se penche sur les origines de ce secteur à la croisée du gaming et du sport.

C’est une invitation à une balade humoristique dans les archives de l’esport, bien avant les fracas des League of Legends, Valorant ou Call of Duty.

Basant sa réflexion sur ses propres souvenirs de joueur, sa chronique l’embarque plus loin qu’il ne le pensait, au début des années 60 du siècle précédent. 


A propos de Partage d’écrans

Le podcast dédié à la tech dans le sport, le gaming et les médias présenté par Globant.

Animé par Paul Depré et Monsieur Chatellier


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Design : Luciano Paredes


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Transcription

  • Speaker #0

    Gaël, on a parlé beaucoup d'e-sport et on va parler encore beaucoup d'e-sport et apparemment tu es venu nous parler de l'histoire de l'e-sport,

  • Speaker #1

    les origines de l'e-sport. C'est quoi,

  • Speaker #0

    tu n'aurais pas dit tellement d'e-sport pour les nuls ?

  • Speaker #1

    Non, ça s'appelle une brève histoire de l'e-sport. Eh bien alors on ne t'épanouit pas. Eh oui, parce que quand on a programmé cet épisode avec Xavier, qui est monsieur e-sport en France, je me suis dit c'est batte. L'e-sport, je connais vraiment bien, ça va être finger in the nose ma chronique. Parce que moi, l'e-sport, je pensais l'avoir déjà inventé. Ça datait des années 80, quand je jouais à des parties endiablées de kick-off sur l'Amiga 50 dans le garage de mon copain Nicolas. Toutes ces parties avec les copains Jean-Paul, Yves et Thierry, qu'on appelait Titi comme tout le monde. Oui, vous avez raison de noter, on avait des copains à cette époque. On n'avait pas encore inventé le concept de frérot ou de go. C'était ça les origines de l'e-sport.

  • Speaker #0

    Super inclusif.

  • Speaker #1

    Ouais, mais là, je t'arrête tout de suite parce que j'ai trois réponses à te donner. Uno, les années 80. Deuxio, la province. Tercero, un jeu de foot avec vue du ciel, avec des joueurs représentés par des points rouges et d'autres bleus pour représenter l'URSS et la France, 86. Le ballon, c'était un rond jaune. Alors, à vous, c'était pas très vendeur. Donc, c'est pas qu'on voulait pas. Mais on ne pouvait pas, à l'époque, être inclusif et divers. Bon, et puis, comme je suis un bon élève, j'ai fait quelques recherches pour préparer cette chronique et comme bien souvent, je croyais avoir raison et puis j'avais tort. Ce qui est rare, mais ça peut arriver, demandez à ma famille. Les premières traces de compétition d'e-sport datent d'avant la naissance des parents de la plupart de nos jeunes auditeurs. Oui, j'aime à croire que nous avons l'oreille des jeunes. Dès les années 60, on trouve des traces de compétition organisées dans des universités. Le premier jeu qui permettait à deux joueurs de s'affronter et même doté d'une représentation publique en 1958. Ça s'appelait Tennis for Two. C'était un jeu de... Bon, vous avez compris, je ne veux pas aller plus loin, vous avez compris ce que c'était. À cette époque, les joueurs étaient de vrais geeks. Alors qu'aujourd'hui, ça a changé, non ? Ce ne sont plus les geeks qui jouent. Mais la... première vraie compétition officielle a été organisée en 1972, à Stanford, dans le laboratoire d'intelligence artificielle de l'université américaine, avec un tournoi qui voit s'affronter 24 joueurs sur le jeu qu'ils appellent Space War. Au passage, vous noterez que l'intelligence artificielle n'a pas été inventée par Sam Altman en 2022. Ne me remerciez pas pour toutes ces informations, je suis payé au forfait sur cette chronique. Tout s'enchaîne avec l'arrivée des premières consoles de salon, puis des bornes arcade. L'apparition des fameux high scores sur les jeux mythiques que sont Asteroid et Space Invaders qui permettaient enfin de savoir qui était le meilleur de la salle d'arcade au fond du bar tabac. En 1980, le Space Invaders Championship a été joué par plus de 10 000 participants. C'était un peu le jeu des 10 000 bornes, non ? Bon, j'ai un peu honte de celle-là, excusez-moi. Avec les premiers ordinateurs individuels, les jeux en réseau locaux, avec plusieurs machines connectées, ces fameuses partylan débarquent. Et ça s'accélère, jusqu'à l'explosion des jeux en ligne, permis par l'arrivée de l'Internet et des connexions au monde des gamers, où pour se balancer des boules de feu, se shooter avec des fusils à plasma. Il n'empêche qu'un samedi après-midi de 1986, moi j'avais été sacré champion du garage en battant Nicolas. J'étais le Brésil, les points jaunes, et lui c'était la France, en bleu donc. Comme prize money, j'avais eu le droit à une bouteille de cacolac et deux parts de savane. Un vrai goûter de champion.

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Alors que Xavier Oswald, DG de Gentle Mates, le club esport de Squeezie, Gotaga et Brawks visite le studio de Partage d’écrans, Monsieur Châtellier se penche sur les origines de ce secteur à la croisée du gaming et du sport.

C’est une invitation à une balade humoristique dans les archives de l’esport, bien avant les fracas des League of Legends, Valorant ou Call of Duty.

Basant sa réflexion sur ses propres souvenirs de joueur, sa chronique l’embarque plus loin qu’il ne le pensait, au début des années 60 du siècle précédent. 


A propos de Partage d’écrans

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Transcription

  • Speaker #0

    Gaël, on a parlé beaucoup d'e-sport et on va parler encore beaucoup d'e-sport et apparemment tu es venu nous parler de l'histoire de l'e-sport,

  • Speaker #1

    les origines de l'e-sport. C'est quoi,

  • Speaker #0

    tu n'aurais pas dit tellement d'e-sport pour les nuls ?

  • Speaker #1

    Non, ça s'appelle une brève histoire de l'e-sport. Eh bien alors on ne t'épanouit pas. Eh oui, parce que quand on a programmé cet épisode avec Xavier, qui est monsieur e-sport en France, je me suis dit c'est batte. L'e-sport, je connais vraiment bien, ça va être finger in the nose ma chronique. Parce que moi, l'e-sport, je pensais l'avoir déjà inventé. Ça datait des années 80, quand je jouais à des parties endiablées de kick-off sur l'Amiga 50 dans le garage de mon copain Nicolas. Toutes ces parties avec les copains Jean-Paul, Yves et Thierry, qu'on appelait Titi comme tout le monde. Oui, vous avez raison de noter, on avait des copains à cette époque. On n'avait pas encore inventé le concept de frérot ou de go. C'était ça les origines de l'e-sport.

  • Speaker #0

    Super inclusif.

  • Speaker #1

    Ouais, mais là, je t'arrête tout de suite parce que j'ai trois réponses à te donner. Uno, les années 80. Deuxio, la province. Tercero, un jeu de foot avec vue du ciel, avec des joueurs représentés par des points rouges et d'autres bleus pour représenter l'URSS et la France, 86. Le ballon, c'était un rond jaune. Alors, à vous, c'était pas très vendeur. Donc, c'est pas qu'on voulait pas. Mais on ne pouvait pas, à l'époque, être inclusif et divers. Bon, et puis, comme je suis un bon élève, j'ai fait quelques recherches pour préparer cette chronique et comme bien souvent, je croyais avoir raison et puis j'avais tort. Ce qui est rare, mais ça peut arriver, demandez à ma famille. Les premières traces de compétition d'e-sport datent d'avant la naissance des parents de la plupart de nos jeunes auditeurs. Oui, j'aime à croire que nous avons l'oreille des jeunes. Dès les années 60, on trouve des traces de compétition organisées dans des universités. Le premier jeu qui permettait à deux joueurs de s'affronter et même doté d'une représentation publique en 1958. Ça s'appelait Tennis for Two. C'était un jeu de... Bon, vous avez compris, je ne veux pas aller plus loin, vous avez compris ce que c'était. À cette époque, les joueurs étaient de vrais geeks. Alors qu'aujourd'hui, ça a changé, non ? Ce ne sont plus les geeks qui jouent. Mais la... première vraie compétition officielle a été organisée en 1972, à Stanford, dans le laboratoire d'intelligence artificielle de l'université américaine, avec un tournoi qui voit s'affronter 24 joueurs sur le jeu qu'ils appellent Space War. Au passage, vous noterez que l'intelligence artificielle n'a pas été inventée par Sam Altman en 2022. Ne me remerciez pas pour toutes ces informations, je suis payé au forfait sur cette chronique. Tout s'enchaîne avec l'arrivée des premières consoles de salon, puis des bornes arcade. L'apparition des fameux high scores sur les jeux mythiques que sont Asteroid et Space Invaders qui permettaient enfin de savoir qui était le meilleur de la salle d'arcade au fond du bar tabac. En 1980, le Space Invaders Championship a été joué par plus de 10 000 participants. C'était un peu le jeu des 10 000 bornes, non ? Bon, j'ai un peu honte de celle-là, excusez-moi. Avec les premiers ordinateurs individuels, les jeux en réseau locaux, avec plusieurs machines connectées, ces fameuses partylan débarquent. Et ça s'accélère, jusqu'à l'explosion des jeux en ligne, permis par l'arrivée de l'Internet et des connexions au monde des gamers, où pour se balancer des boules de feu, se shooter avec des fusils à plasma. Il n'empêche qu'un samedi après-midi de 1986, moi j'avais été sacré champion du garage en battant Nicolas. J'étais le Brésil, les points jaunes, et lui c'était la France, en bleu donc. Comme prize money, j'avais eu le droit à une bouteille de cacolac et deux parts de savane. Un vrai goûter de champion.

Description

Alors que Xavier Oswald, DG de Gentle Mates, le club esport de Squeezie, Gotaga et Brawks visite le studio de Partage d’écrans, Monsieur Châtellier se penche sur les origines de ce secteur à la croisée du gaming et du sport.

C’est une invitation à une balade humoristique dans les archives de l’esport, bien avant les fracas des League of Legends, Valorant ou Call of Duty.

Basant sa réflexion sur ses propres souvenirs de joueur, sa chronique l’embarque plus loin qu’il ne le pensait, au début des années 60 du siècle précédent. 


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Transcription

  • Speaker #0

    Gaël, on a parlé beaucoup d'e-sport et on va parler encore beaucoup d'e-sport et apparemment tu es venu nous parler de l'histoire de l'e-sport,

  • Speaker #1

    les origines de l'e-sport. C'est quoi,

  • Speaker #0

    tu n'aurais pas dit tellement d'e-sport pour les nuls ?

  • Speaker #1

    Non, ça s'appelle une brève histoire de l'e-sport. Eh bien alors on ne t'épanouit pas. Eh oui, parce que quand on a programmé cet épisode avec Xavier, qui est monsieur e-sport en France, je me suis dit c'est batte. L'e-sport, je connais vraiment bien, ça va être finger in the nose ma chronique. Parce que moi, l'e-sport, je pensais l'avoir déjà inventé. Ça datait des années 80, quand je jouais à des parties endiablées de kick-off sur l'Amiga 50 dans le garage de mon copain Nicolas. Toutes ces parties avec les copains Jean-Paul, Yves et Thierry, qu'on appelait Titi comme tout le monde. Oui, vous avez raison de noter, on avait des copains à cette époque. On n'avait pas encore inventé le concept de frérot ou de go. C'était ça les origines de l'e-sport.

  • Speaker #0

    Super inclusif.

  • Speaker #1

    Ouais, mais là, je t'arrête tout de suite parce que j'ai trois réponses à te donner. Uno, les années 80. Deuxio, la province. Tercero, un jeu de foot avec vue du ciel, avec des joueurs représentés par des points rouges et d'autres bleus pour représenter l'URSS et la France, 86. Le ballon, c'était un rond jaune. Alors, à vous, c'était pas très vendeur. Donc, c'est pas qu'on voulait pas. Mais on ne pouvait pas, à l'époque, être inclusif et divers. Bon, et puis, comme je suis un bon élève, j'ai fait quelques recherches pour préparer cette chronique et comme bien souvent, je croyais avoir raison et puis j'avais tort. Ce qui est rare, mais ça peut arriver, demandez à ma famille. Les premières traces de compétition d'e-sport datent d'avant la naissance des parents de la plupart de nos jeunes auditeurs. Oui, j'aime à croire que nous avons l'oreille des jeunes. Dès les années 60, on trouve des traces de compétition organisées dans des universités. Le premier jeu qui permettait à deux joueurs de s'affronter et même doté d'une représentation publique en 1958. Ça s'appelait Tennis for Two. C'était un jeu de... Bon, vous avez compris, je ne veux pas aller plus loin, vous avez compris ce que c'était. À cette époque, les joueurs étaient de vrais geeks. Alors qu'aujourd'hui, ça a changé, non ? Ce ne sont plus les geeks qui jouent. Mais la... première vraie compétition officielle a été organisée en 1972, à Stanford, dans le laboratoire d'intelligence artificielle de l'université américaine, avec un tournoi qui voit s'affronter 24 joueurs sur le jeu qu'ils appellent Space War. Au passage, vous noterez que l'intelligence artificielle n'a pas été inventée par Sam Altman en 2022. Ne me remerciez pas pour toutes ces informations, je suis payé au forfait sur cette chronique. Tout s'enchaîne avec l'arrivée des premières consoles de salon, puis des bornes arcade. L'apparition des fameux high scores sur les jeux mythiques que sont Asteroid et Space Invaders qui permettaient enfin de savoir qui était le meilleur de la salle d'arcade au fond du bar tabac. En 1980, le Space Invaders Championship a été joué par plus de 10 000 participants. C'était un peu le jeu des 10 000 bornes, non ? Bon, j'ai un peu honte de celle-là, excusez-moi. Avec les premiers ordinateurs individuels, les jeux en réseau locaux, avec plusieurs machines connectées, ces fameuses partylan débarquent. Et ça s'accélère, jusqu'à l'explosion des jeux en ligne, permis par l'arrivée de l'Internet et des connexions au monde des gamers, où pour se balancer des boules de feu, se shooter avec des fusils à plasma. Il n'empêche qu'un samedi après-midi de 1986, moi j'avais été sacré champion du garage en battant Nicolas. J'étais le Brésil, les points jaunes, et lui c'était la France, en bleu donc. Comme prize money, j'avais eu le droit à une bouteille de cacolac et deux parts de savane. Un vrai goûter de champion.

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