Description

La venue de Marion Wyss, cofondatrice de Poool et The Audiencers, dans Partage d’écrans a donné l’occasion à Monsieur Chatellier d’aborder la question des paywalls et de leur impact sur nos usages numériques, mais aussi notre vie quotidienne. 

Une chronique d’humour qui ose poser les questions qui piquent, sans attendre aucune réponse, sur les innovations technologiques à une invitée qui n’en demandait pas tant !

A propos de Partage d’écrans

Le podcast dédié à la tech dans le sport, le gaming et les médias présenté par Globant, technologies that dares to delight.

Animé par Paul Depré et Monsieur Chatellier

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CRÉDITS

Partage d’écran est un podcast produit par Globant

Animé par Paul Depré et Monsieur Chatellier

Assistante de production Alexandra Bizot,

Conseiller éditorial Cyrille de Lasteyrie

Musique générique : Thibaut Barbillon

Design : Luciano Paredes

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

• Speaker #0

  Alors Gaël, on a parlé de... Paywall avec Marion, et je crois que t'as un truc avec les murs. Alors je sais pas si c'est le mur de la honte, ta visite au mur de lamentation, où tu faisais le mur quand t'étais gamin, où t'es peut-être pas très mûr en fait. Donc de quoi tu vas nous parler ?

• Speaker #1

  On va parler de mur, effectivement. Oui, je confirme que cette chronique sur les P.O.L. a été plus compliquée à écrire que certaines. Marion, qu'est-ce que j'apprends ? Vous voulez sauver la presse française en bâtissant des murs ? Je peux vous vous voyer. Mais qu'est-ce qui vous a pris ? Tout ça pour payer les journalistes. Parce que ça ne leur suffit pas de faire un métier fantastique ? Avec une mission, comme les profs ? En plus, ils doivent gagner leur vie ? Mais dans quel monde vit-on ? Ils auraient besoin de manger. Et nous alors ? Est-ce qu'on n'a pas besoin de lire ? Avec vos paywalls, des murs de paiement en anglais pour ceux qui sont fâchés. avec la langue de l'adorable William. Shakespeare, pas le mari de Kate. En bâtissant des murs, vous allez donc sauver la presse. C'est parce que vous aimez l'escalade peut-être, que vous défendez cette idée. C'est ça ? Super, merci. Parce que ? Est-ce que vous pensez à nous ? Et quand je dis nous, je veux dire moi. Imaginez, vous pouvez fermer les yeux si c'est plus facile pour imaginer. Je dois recevoir des amis de celles que j'accompagne à dîner. Ce sont des gens chic et d'un goût très sûr. Oui, vous avez bien deviné, ce sont des parisiens de l'hypercentre. Je prends sur l'étagère des livres de cuisine. Je prends Simple de Yotam Otolenghi, le best-seller culinaire pour tous les hommes blancs de plus de 40 ans. Et laissez-moi vous dire que Simple, c'est une bonne blague. De qui se moque-t-on ? On trouve dedans des noms comme Sumac, Cardamone et Zatar. Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Des méchants dans un épisode des Super Nana ? J'abandonne rapidement l'idée après avoir tenté de comprendre cette nouvelle langue. Et j'ouvre le site cuisinefacilepourleshommesquiessontdesnulles.fr. En deux minutes, j'ai trouvé la recette de la quiche Lorraine. Et oui, la quiche Lorraine. Un plat fédérateur apprécié de tous. Parisiens de l'hypercentre ou pas. Et si je vous comprends bien, et je crois que c'est le cas, demain, je devrais payer pour accéder à ce contenu ? Et si je ne veux pas, qu'est-ce qui se passe ? Eh bien moi, je vais vous le dire, Marion Viss. Je devrais utiliser la recette de la mère de mes enfants. Une recette de quiche Lorraine avec du gruyère dedans. Vous avez bien entendu, je ne me suis pas trompé. Une hérésie, un scandale. Oui, c'est bien ça. Mesurez un peu la portée de vos actes, madame.