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Pas de messes basses !

ÉPISODE 33 - Arnaud de Charrin : dans les pas des catéchumènes

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13min |17/04/2025
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13min |17/04/2025
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Description

A quelques jours de Pâques, nous partons à la découverte d’un cheminement spirituel aussi ancien que l’Église elle-même, et pourtant toujours d’actualité : le catéchuménat.

Arnaud de Charrin, responsable diocésain du catéchuménat, nous éclaire sur cette démarche profonde de celles et ceux qui frappent à la porte de l’Église pour demander le baptême. Il nous plonge dans la réalité de ce parcours spirituel qui mène au baptême, un chemin profondément personnel, marqué par l'écoute, le doute, la joie, et une soif de sens.

Il évoque la diversité des profils des catéchumènes, les motivations qui les poussent à frapper à la porte de l’Église, et l’importance de l’accompagnement par les paroisses et les fidèles. Loin d’être un aboutissement, le baptême est présenté ici comme un point de départ vers une vie chrétienne engagée.

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Eh bien bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes et bienvenue à Arnaud de Charrin.

  • Speaker #1

    Bonjour à vous.

  • Speaker #0

    Merci d'être présent. Alors, vous êtes responsable du catéchuména dans l'Iossès 2-3. Alors, le vocabulaire de l'Église est riche, parfois très riche même, et pas toujours compréhensible par tout le monde. Alors, un petit rappel peut-être, c'est quoi un catéchumène C'est quoi le catéchuména, ce nom un petit peu difficile à comprendre

  • Speaker #1

    Non, c'est tout simple. Bon,

  • Speaker #0

    expliquez-nous.

  • Speaker #1

    Un catéchumène, c'est une personne qui a entendu un appel, qui l'a écouté. et qui a répondu favorablement à cet appel, et qui est venu frapper à la porte de l'église. Alors, de sa paroisse, d'ailleurs, chez les jeunes, ça peut être à l'aubonnerie, et ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Quand vous dites un appel, soyons précis, un appel du Seigneur, ou un appel d'un ami, d'un prêtre

  • Speaker #1

    Alors là, tout est possible. L'esprit travaille, et il prend tous les intermédiaires possibles. Donc, ça peut être au cours... Alors... d'événements familiaux, du style décès, naissance, baptême, visite d'une église, ça aussi. Un mot dit par une personne qui déclenche chez celle qui l'a entendu, un déclic. Et puis écouter aussi un, comment dirais-je une émission à la télévision, une émission sur une radio, et là, on y va, la personne vient frapper à la porte de la paroisse, la plus proche de chez elle, ou bien demande au diocèse, par l'intermédiaire de mail, en disant, je fais comment Je veux me faire baptiser,

  • Speaker #0

    je fais comment Donc c'est un appel à dimension variable, et en tout cas avec des origines différentes.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement, complètement. Les catéchumènes viennent de partout, tous les milieux, toutes les origines sociales. Toutes les religions, bien sûr. Donc, on les accueille à bras ouverts. Et là, c'est quelque chose de très important d'être présent quand ils ont frappé à la porte.

  • Speaker #0

    Pour les accueillir. Ah oui,

  • Speaker #1

    ça c'est primordial.

  • Speaker #0

    Alors, un petit regard dans le rétroviseur. Est-ce que c'est un phénomène récent ou est-ce que c'est aussi ancien que l'Église

  • Speaker #1

    Je pense que les catéchumènes ont toujours été présentes dans l'Église, surtout dans l'Église primitive, mais on l'a mis un peu sous le boisseau parce qu'à l'époque, depuis le Moyen-Âge, on baptisait les enfants très jeunes. On ne leur demandait pas leur avis. Ils avaient deux ou trois jours, ils étaient baptisés. C'est depuis le Concile Vatican II que la notion de catéchumène est redevenue visible. Et donc on a pu... À ce moment-là, on a créé des services diocésains, créé des formations pour pouvoir répondre à ces appels. Voilà,

  • Speaker #0

    justement, une formation. Comment devient-on catéchumène On reçoit un appel et après, il se passe quoi

  • Speaker #1

    Oh là là, c'est un long chemin. C'est un long chemin. Enfin, un long chemin. Il n'y a pas de... Moi, je refuse, quand je reçois un catéchumène, je refuse de donner un délai pour être baptisé. Ça peut être un an, mettons. Comme 20 ans.

  • Speaker #0

    Ah oui

  • Speaker #1

    Tout dépend quand la personne est prête.

  • Speaker #0

    Donc c'est un chemin semé d'embûches, non

  • Speaker #1

    Non, semé de... Ça pose des questions. Des doutes Oui, oui, oui. Et puis, ne soyons pas... Ne voilons pas la face. Tous ces jeunes... Enfin, toutes ces personnes, parce qu'il n'y a pas que des jeunes. Toutes ces personnes qui viennent, qui frappent à la porte de l'église, sont aussi... tiraillé par le malin. Il faut être conscient de ça. Et surtout là, maintenant, pour ceux qui ont participé à l'appel décisif il y a une semaine. Jusqu'à leur baptême, là, ça va être un moment où il faut que les accompagnateurs, que les personnes qui les suivent soient présentes. Parce que là, c'est le moment où le malin s'en donne un cœur joie.

  • Speaker #0

    Quand vous dites pas seulement des jeunes,

  • Speaker #1

    c'est de quel âge à quel âge Pour vous donner un ordre d'idée, dernier appel décisif, le plus âgé avait 72 ans. Juste en dessous, une dame de 63 et une dame de 60.

  • Speaker #0

    Et parmi les plus jeunes

  • Speaker #1

    Les plus jeunes, alors ça c'est... Je m'en occupe un peu moins, mais c'est chez Sœur Hélène Françoise. Enfin, c'est aux environs de 13 ans.

  • Speaker #0

    D'accord. Encore un petit coup dans le rétroviseur. Nous parlerons de cette année un peu plus tard. Ces dernières années, comment ça s'est passé Le nombre était en augmentation ou pas du tout Très nette augmentation.

  • Speaker #1

    Et c'est un phénomène que l'on remarque sur la France entière. Là, on était d'habitude aux environs de... trentaine, 35 catéchumènes par an.

  • Speaker #0

    Dans notre diocèse.

  • Speaker #1

    Pour le diocèse de Troyes. Et là, depuis 4 ans, je vais dire que ce n'est pas moi, ce n'est pas depuis que je suis arrivé, mais je pense que le confinement a fait quelque chose, a servi. Les gens se sont posé des questions. Et là, on a commencé une croissance. L'an dernier, pour donner un ordre d'idée, ils étaient 49 adultes. Cette année 60. Donc, il y a une progression. Alors, ça va durer jusqu'à quand Je ne sais pas. Je ne lis pas dans le mar de café. Mais c'est à souhaiter que ça continue. Mais, comment dirais-je Ces appels sont vraiment d'une importance très grande pour la survie, entre guillemets, de l'Église. de notre diocèse, mais aussi en général. Parce que ces gens vont rentrer dans les paroisses, une fois qu'ils seront baptisés, confirmés, ils vont rentrer dans les paroisses, ils vont prendre leur place en tant que dirigeant des chants.

  • Speaker #0

    Ce sont des gens qui restent actifs après Pas toujours. Là aussi,

  • Speaker #1

    il y a un petit souci. C'est une fois qu'ils sont baptisés, confirmés, à la veillée pascale. Alors il y a certaines personnes qui disent Bravo, c'est bon, t'as tout. T'as tous les tempos, c'est magnifique. Et non.

  • Speaker #0

    C'est pas un aboutissement.

  • Speaker #1

    C'est un départ.

  • Speaker #0

    C'est un départ, c'est ça.

  • Speaker #1

    Il faut que les néophytes soient suivis. Il faut que ces jeunes chrétiens soient suivis.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous décelez de nouvelles motivations parmi les catéchumènes Est-ce que parmi les phénomènes nouveaux, vous décelez quelque chose, peut-être en lien avec notre société actuelle Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Moi, ce que je remarque, c'est que notre société est vraiment très, très... cléricales, si je puis dire, surtout pour les cathos. Mais, en plus, avec tout ce qui ressort en ce moment, je ne vais pas refaire l'actualité, mais moi, je leur pose la question. Je leur dis, mais ça ne vous dérange pas de rentrer dans une église où il y a des soucis Ils disent, ce n'est pas nous, ce n'est pas vous, ce n'est pas notre problème.

  • Speaker #0

    C'est une quête de spirituel, d'une manière générale.

  • Speaker #1

    Ils ont besoin, c'est un besoin. Ça devient, mais c'est viscéral. Ils viennent aux rencontres, mais bon, d'habitude, on essaie de caler une heure, une heure et quart la rencontre. Ça dure deux heures. Mais ça, il parle, il se renseigne. Il nous demande de l'aide sur des réseaux sociaux. Où est-ce qu'on peut aller Qu'est-ce qu'on peut suivre à la télé KTO et ainsi de suite. Mais... Ils sont curieux. Ils sont curieux et ils ont besoin de ça.

  • Speaker #0

    Vous parlez de réunion, donc ça veut dire que la préparation a été émaillée de plusieurs réunions avec une équipe, je suppose. Combien de personnes travaillent dans cette équipe

  • Speaker #1

    Alors, pour l'équipe BioCézène, on est sept. Alors nous, avec la mission que nous a donnée le Père-Évêque, c'est qu'on ne s'occupe pas des catéchumènes. On est, excusez-moi d'employer le terme, au cran au-dessus, on s'occupe des accompagnateurs. Autrement dit, si un accompagnateur a un souci, s'il ne comprend pas telle chose, il peut nous appeler et on essaye de lui donner la réponse adéquate. Nous ne rencontrons pas les catéchumènes, c'est le travail des paroisses. C'est nos paroisses à gérer leurs catéchumènes.

  • Speaker #0

    Les accompagnateurs sont des gens des paroisses, alors des fidèles des paroisses.

  • Speaker #1

    Alors là aussi... C'est bien de dire, on voit un catéchumène, souvent il y a des prêtres qui voient un catéchumène et qui disent, tiens, Jocelyne, tu peux le prendre, tu fais la formation. La personne n'a rien. Donc, c'est un peu délicat. Je pense qu'il faut là aussi faire, essayer de mettre en place des formations, entre guillemets, ou des trucs, pour qu'on puisse que les accompagnateurs soient un peu formés, soient un peu...

  • Speaker #0

    Vous les recrutez et formez, c'est ça

  • Speaker #1

    Alors, les recrutés, ça, c'est les paroisses qui recrutent. Mais les formés, ça, on voudrait bien. Mais il faut qu'il y ait du monde. Et quand on fait des formations, c'est un peu dommage de voir le nombre de participants.

  • Speaker #0

    Vous parliez tout à l'heure de la période cruciale juste avant Pâques. Concrètement, dans les jours qui viennent, il y a encore dans le carême, quelques jours avant Pâques, il va se passer quoi pour tous ces gens-là

  • Speaker #1

    Alors, à partir de dimanche prochain, les trois derniers dimanches de carême, il va se dérouler les scrutins. C'est une période importante aussi pour les catéchumènes et pour les paroisses.

  • Speaker #0

    Alors de quoi s'agit-il

  • Speaker #1

    Les scrutins, c'est une façon de les impliquer plus, de les impliquer, de leur faire comprendre ce qu'ils viennent chercher, essayer de les sensibiliser. Il y a un geste fort à ce... En ce moment-là, c'est que le célébrant, ça se fait au cours de la messe dominicale, le célébrant leur signe les deux mains avec l'huile des catéchumènes. C'est pour prouver la force qu'ils ont et dont ils ont besoin pour continuer jusqu'à leur baptême. Parce que sans ça, il y en a souvent qui peuvent stopper. C'est pour ça que... Il y a certains prêtres, là aussi, excusez, je ne vais pas taper sur les prêtres, c'est pas ça, ils ont quand même beaucoup de boulot, mais il y en a qui ne font pas ou qui en font un, deux, non, les trois, les trois sont importants. Les trois, ça intègre les catéchumènes dans la vie paroissiale et les paroissiens, ça leur fait du bien aussi de pouvoir se remémorer. Les voeux de leur baptême, même si eux ont été baptisés il y a très longtemps et tout petits, mais ça ne fait rien. Autrefois, il y avait la communion solennelle ou la rénovation des vœux du baptême qui permettait justement aux gens plus âgés de renouveler les vœux.

  • Speaker #0

    Et le temps fort, donc, le baptême au moment de Pâques.

  • Speaker #1

    Ah, la veillée pascale, ça c'est le top du top. Ah bah oui, c'est magnifique.

  • Speaker #0

    Ça va se passer comment Ils seront tous réunis Non,

  • Speaker #1

    ça se passe en paroisse.

  • Speaker #0

    En paroisse.

  • Speaker #1

    C'est tous en paroisse. Alors, il y en a qui le font à la veillée. et d'autres qui font le jour de Pâques. Bon, après, il y a des habitudes, c'est autre chose. Mais à la veillée, c'est quelque chose de magnifique. Bon, c'est sûr qu'il ne faut pas être pressé, parce que ça prend du temps. C'est une très très belle cérémonie, entre l'extérieur avec le feu nouveau qui est allumé, et puis ensuite, le déroulement de toute la célébration. Et donc, ils sont baptisés. confirmés, et ils font leur première communion. Ils reçoivent les trois sacrements d'initiation chrétienne dans la foulée. Voilà, ils sont vraiment... c'est superbe.

  • Speaker #0

    Apothéose.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui, c'est... ah non, c'est magnifique, magnifique.

  • Speaker #0

    Eh bien, Arnaud de Charrin, merci pour ce témoignage, et nous y serons présents pour cet événement. Merci, au revoir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Au revoir. Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pas de messe basse. S'il vous a plu, n'hésitez pas à nous encourager en commentant ou en laissant quelques étoiles sur votre plateforme d'écoute. Nous serons heureux de découvrir vos avis. Vous pouvez également soutenir l'Église catholique de l'Aube en faisant un don sur notre site internet www.catho3.fr A bientôt

Description

A quelques jours de Pâques, nous partons à la découverte d’un cheminement spirituel aussi ancien que l’Église elle-même, et pourtant toujours d’actualité : le catéchuménat.

Arnaud de Charrin, responsable diocésain du catéchuménat, nous éclaire sur cette démarche profonde de celles et ceux qui frappent à la porte de l’Église pour demander le baptême. Il nous plonge dans la réalité de ce parcours spirituel qui mène au baptême, un chemin profondément personnel, marqué par l'écoute, le doute, la joie, et une soif de sens.

Il évoque la diversité des profils des catéchumènes, les motivations qui les poussent à frapper à la porte de l’Église, et l’importance de l’accompagnement par les paroisses et les fidèles. Loin d’être un aboutissement, le baptême est présenté ici comme un point de départ vers une vie chrétienne engagée.

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Eh bien bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes et bienvenue à Arnaud de Charrin.

  • Speaker #1

    Bonjour à vous.

  • Speaker #0

    Merci d'être présent. Alors, vous êtes responsable du catéchuména dans l'Iossès 2-3. Alors, le vocabulaire de l'Église est riche, parfois très riche même, et pas toujours compréhensible par tout le monde. Alors, un petit rappel peut-être, c'est quoi un catéchumène C'est quoi le catéchuména, ce nom un petit peu difficile à comprendre

  • Speaker #1

    Non, c'est tout simple. Bon,

  • Speaker #0

    expliquez-nous.

  • Speaker #1

    Un catéchumène, c'est une personne qui a entendu un appel, qui l'a écouté. et qui a répondu favorablement à cet appel, et qui est venu frapper à la porte de l'église. Alors, de sa paroisse, d'ailleurs, chez les jeunes, ça peut être à l'aubonnerie, et ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Quand vous dites un appel, soyons précis, un appel du Seigneur, ou un appel d'un ami, d'un prêtre

  • Speaker #1

    Alors là, tout est possible. L'esprit travaille, et il prend tous les intermédiaires possibles. Donc, ça peut être au cours... Alors... d'événements familiaux, du style décès, naissance, baptême, visite d'une église, ça aussi. Un mot dit par une personne qui déclenche chez celle qui l'a entendu, un déclic. Et puis écouter aussi un, comment dirais-je une émission à la télévision, une émission sur une radio, et là, on y va, la personne vient frapper à la porte de la paroisse, la plus proche de chez elle, ou bien demande au diocèse, par l'intermédiaire de mail, en disant, je fais comment Je veux me faire baptiser,

  • Speaker #0

    je fais comment Donc c'est un appel à dimension variable, et en tout cas avec des origines différentes.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement, complètement. Les catéchumènes viennent de partout, tous les milieux, toutes les origines sociales. Toutes les religions, bien sûr. Donc, on les accueille à bras ouverts. Et là, c'est quelque chose de très important d'être présent quand ils ont frappé à la porte.

  • Speaker #0

    Pour les accueillir. Ah oui,

  • Speaker #1

    ça c'est primordial.

  • Speaker #0

    Alors, un petit regard dans le rétroviseur. Est-ce que c'est un phénomène récent ou est-ce que c'est aussi ancien que l'Église

  • Speaker #1

    Je pense que les catéchumènes ont toujours été présentes dans l'Église, surtout dans l'Église primitive, mais on l'a mis un peu sous le boisseau parce qu'à l'époque, depuis le Moyen-Âge, on baptisait les enfants très jeunes. On ne leur demandait pas leur avis. Ils avaient deux ou trois jours, ils étaient baptisés. C'est depuis le Concile Vatican II que la notion de catéchumène est redevenue visible. Et donc on a pu... À ce moment-là, on a créé des services diocésains, créé des formations pour pouvoir répondre à ces appels. Voilà,

  • Speaker #0

    justement, une formation. Comment devient-on catéchumène On reçoit un appel et après, il se passe quoi

  • Speaker #1

    Oh là là, c'est un long chemin. C'est un long chemin. Enfin, un long chemin. Il n'y a pas de... Moi, je refuse, quand je reçois un catéchumène, je refuse de donner un délai pour être baptisé. Ça peut être un an, mettons. Comme 20 ans.

  • Speaker #0

    Ah oui

  • Speaker #1

    Tout dépend quand la personne est prête.

  • Speaker #0

    Donc c'est un chemin semé d'embûches, non

  • Speaker #1

    Non, semé de... Ça pose des questions. Des doutes Oui, oui, oui. Et puis, ne soyons pas... Ne voilons pas la face. Tous ces jeunes... Enfin, toutes ces personnes, parce qu'il n'y a pas que des jeunes. Toutes ces personnes qui viennent, qui frappent à la porte de l'église, sont aussi... tiraillé par le malin. Il faut être conscient de ça. Et surtout là, maintenant, pour ceux qui ont participé à l'appel décisif il y a une semaine. Jusqu'à leur baptême, là, ça va être un moment où il faut que les accompagnateurs, que les personnes qui les suivent soient présentes. Parce que là, c'est le moment où le malin s'en donne un cœur joie.

  • Speaker #0

    Quand vous dites pas seulement des jeunes,

  • Speaker #1

    c'est de quel âge à quel âge Pour vous donner un ordre d'idée, dernier appel décisif, le plus âgé avait 72 ans. Juste en dessous, une dame de 63 et une dame de 60.

  • Speaker #0

    Et parmi les plus jeunes

  • Speaker #1

    Les plus jeunes, alors ça c'est... Je m'en occupe un peu moins, mais c'est chez Sœur Hélène Françoise. Enfin, c'est aux environs de 13 ans.

  • Speaker #0

    D'accord. Encore un petit coup dans le rétroviseur. Nous parlerons de cette année un peu plus tard. Ces dernières années, comment ça s'est passé Le nombre était en augmentation ou pas du tout Très nette augmentation.

  • Speaker #1

    Et c'est un phénomène que l'on remarque sur la France entière. Là, on était d'habitude aux environs de... trentaine, 35 catéchumènes par an.

  • Speaker #0

    Dans notre diocèse.

  • Speaker #1

    Pour le diocèse de Troyes. Et là, depuis 4 ans, je vais dire que ce n'est pas moi, ce n'est pas depuis que je suis arrivé, mais je pense que le confinement a fait quelque chose, a servi. Les gens se sont posé des questions. Et là, on a commencé une croissance. L'an dernier, pour donner un ordre d'idée, ils étaient 49 adultes. Cette année 60. Donc, il y a une progression. Alors, ça va durer jusqu'à quand Je ne sais pas. Je ne lis pas dans le mar de café. Mais c'est à souhaiter que ça continue. Mais, comment dirais-je Ces appels sont vraiment d'une importance très grande pour la survie, entre guillemets, de l'Église. de notre diocèse, mais aussi en général. Parce que ces gens vont rentrer dans les paroisses, une fois qu'ils seront baptisés, confirmés, ils vont rentrer dans les paroisses, ils vont prendre leur place en tant que dirigeant des chants.

  • Speaker #0

    Ce sont des gens qui restent actifs après Pas toujours. Là aussi,

  • Speaker #1

    il y a un petit souci. C'est une fois qu'ils sont baptisés, confirmés, à la veillée pascale. Alors il y a certaines personnes qui disent Bravo, c'est bon, t'as tout. T'as tous les tempos, c'est magnifique. Et non.

  • Speaker #0

    C'est pas un aboutissement.

  • Speaker #1

    C'est un départ.

  • Speaker #0

    C'est un départ, c'est ça.

  • Speaker #1

    Il faut que les néophytes soient suivis. Il faut que ces jeunes chrétiens soient suivis.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous décelez de nouvelles motivations parmi les catéchumènes Est-ce que parmi les phénomènes nouveaux, vous décelez quelque chose, peut-être en lien avec notre société actuelle Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Moi, ce que je remarque, c'est que notre société est vraiment très, très... cléricales, si je puis dire, surtout pour les cathos. Mais, en plus, avec tout ce qui ressort en ce moment, je ne vais pas refaire l'actualité, mais moi, je leur pose la question. Je leur dis, mais ça ne vous dérange pas de rentrer dans une église où il y a des soucis Ils disent, ce n'est pas nous, ce n'est pas vous, ce n'est pas notre problème.

  • Speaker #0

    C'est une quête de spirituel, d'une manière générale.

  • Speaker #1

    Ils ont besoin, c'est un besoin. Ça devient, mais c'est viscéral. Ils viennent aux rencontres, mais bon, d'habitude, on essaie de caler une heure, une heure et quart la rencontre. Ça dure deux heures. Mais ça, il parle, il se renseigne. Il nous demande de l'aide sur des réseaux sociaux. Où est-ce qu'on peut aller Qu'est-ce qu'on peut suivre à la télé KTO et ainsi de suite. Mais... Ils sont curieux. Ils sont curieux et ils ont besoin de ça.

  • Speaker #0

    Vous parlez de réunion, donc ça veut dire que la préparation a été émaillée de plusieurs réunions avec une équipe, je suppose. Combien de personnes travaillent dans cette équipe

  • Speaker #1

    Alors, pour l'équipe BioCézène, on est sept. Alors nous, avec la mission que nous a donnée le Père-Évêque, c'est qu'on ne s'occupe pas des catéchumènes. On est, excusez-moi d'employer le terme, au cran au-dessus, on s'occupe des accompagnateurs. Autrement dit, si un accompagnateur a un souci, s'il ne comprend pas telle chose, il peut nous appeler et on essaye de lui donner la réponse adéquate. Nous ne rencontrons pas les catéchumènes, c'est le travail des paroisses. C'est nos paroisses à gérer leurs catéchumènes.

  • Speaker #0

    Les accompagnateurs sont des gens des paroisses, alors des fidèles des paroisses.

  • Speaker #1

    Alors là aussi... C'est bien de dire, on voit un catéchumène, souvent il y a des prêtres qui voient un catéchumène et qui disent, tiens, Jocelyne, tu peux le prendre, tu fais la formation. La personne n'a rien. Donc, c'est un peu délicat. Je pense qu'il faut là aussi faire, essayer de mettre en place des formations, entre guillemets, ou des trucs, pour qu'on puisse que les accompagnateurs soient un peu formés, soient un peu...

  • Speaker #0

    Vous les recrutez et formez, c'est ça

  • Speaker #1

    Alors, les recrutés, ça, c'est les paroisses qui recrutent. Mais les formés, ça, on voudrait bien. Mais il faut qu'il y ait du monde. Et quand on fait des formations, c'est un peu dommage de voir le nombre de participants.

  • Speaker #0

    Vous parliez tout à l'heure de la période cruciale juste avant Pâques. Concrètement, dans les jours qui viennent, il y a encore dans le carême, quelques jours avant Pâques, il va se passer quoi pour tous ces gens-là

  • Speaker #1

    Alors, à partir de dimanche prochain, les trois derniers dimanches de carême, il va se dérouler les scrutins. C'est une période importante aussi pour les catéchumènes et pour les paroisses.

  • Speaker #0

    Alors de quoi s'agit-il

  • Speaker #1

    Les scrutins, c'est une façon de les impliquer plus, de les impliquer, de leur faire comprendre ce qu'ils viennent chercher, essayer de les sensibiliser. Il y a un geste fort à ce... En ce moment-là, c'est que le célébrant, ça se fait au cours de la messe dominicale, le célébrant leur signe les deux mains avec l'huile des catéchumènes. C'est pour prouver la force qu'ils ont et dont ils ont besoin pour continuer jusqu'à leur baptême. Parce que sans ça, il y en a souvent qui peuvent stopper. C'est pour ça que... Il y a certains prêtres, là aussi, excusez, je ne vais pas taper sur les prêtres, c'est pas ça, ils ont quand même beaucoup de boulot, mais il y en a qui ne font pas ou qui en font un, deux, non, les trois, les trois sont importants. Les trois, ça intègre les catéchumènes dans la vie paroissiale et les paroissiens, ça leur fait du bien aussi de pouvoir se remémorer. Les voeux de leur baptême, même si eux ont été baptisés il y a très longtemps et tout petits, mais ça ne fait rien. Autrefois, il y avait la communion solennelle ou la rénovation des vœux du baptême qui permettait justement aux gens plus âgés de renouveler les vœux.

  • Speaker #0

    Et le temps fort, donc, le baptême au moment de Pâques.

  • Speaker #1

    Ah, la veillée pascale, ça c'est le top du top. Ah bah oui, c'est magnifique.

  • Speaker #0

    Ça va se passer comment Ils seront tous réunis Non,

  • Speaker #1

    ça se passe en paroisse.

  • Speaker #0

    En paroisse.

  • Speaker #1

    C'est tous en paroisse. Alors, il y en a qui le font à la veillée. et d'autres qui font le jour de Pâques. Bon, après, il y a des habitudes, c'est autre chose. Mais à la veillée, c'est quelque chose de magnifique. Bon, c'est sûr qu'il ne faut pas être pressé, parce que ça prend du temps. C'est une très très belle cérémonie, entre l'extérieur avec le feu nouveau qui est allumé, et puis ensuite, le déroulement de toute la célébration. Et donc, ils sont baptisés. confirmés, et ils font leur première communion. Ils reçoivent les trois sacrements d'initiation chrétienne dans la foulée. Voilà, ils sont vraiment... c'est superbe.

  • Speaker #0

    Apothéose.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui, c'est... ah non, c'est magnifique, magnifique.

  • Speaker #0

    Eh bien, Arnaud de Charrin, merci pour ce témoignage, et nous y serons présents pour cet événement. Merci, au revoir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Au revoir. Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pas de messe basse. S'il vous a plu, n'hésitez pas à nous encourager en commentant ou en laissant quelques étoiles sur votre plateforme d'écoute. Nous serons heureux de découvrir vos avis. Vous pouvez également soutenir l'Église catholique de l'Aube en faisant un don sur notre site internet www.catho3.fr A bientôt

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Description

A quelques jours de Pâques, nous partons à la découverte d’un cheminement spirituel aussi ancien que l’Église elle-même, et pourtant toujours d’actualité : le catéchuménat.

Arnaud de Charrin, responsable diocésain du catéchuménat, nous éclaire sur cette démarche profonde de celles et ceux qui frappent à la porte de l’Église pour demander le baptême. Il nous plonge dans la réalité de ce parcours spirituel qui mène au baptême, un chemin profondément personnel, marqué par l'écoute, le doute, la joie, et une soif de sens.

Il évoque la diversité des profils des catéchumènes, les motivations qui les poussent à frapper à la porte de l’Église, et l’importance de l’accompagnement par les paroisses et les fidèles. Loin d’être un aboutissement, le baptême est présenté ici comme un point de départ vers une vie chrétienne engagée.

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Eh bien bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes et bienvenue à Arnaud de Charrin.

  • Speaker #1

    Bonjour à vous.

  • Speaker #0

    Merci d'être présent. Alors, vous êtes responsable du catéchuména dans l'Iossès 2-3. Alors, le vocabulaire de l'Église est riche, parfois très riche même, et pas toujours compréhensible par tout le monde. Alors, un petit rappel peut-être, c'est quoi un catéchumène C'est quoi le catéchuména, ce nom un petit peu difficile à comprendre

  • Speaker #1

    Non, c'est tout simple. Bon,

  • Speaker #0

    expliquez-nous.

  • Speaker #1

    Un catéchumène, c'est une personne qui a entendu un appel, qui l'a écouté. et qui a répondu favorablement à cet appel, et qui est venu frapper à la porte de l'église. Alors, de sa paroisse, d'ailleurs, chez les jeunes, ça peut être à l'aubonnerie, et ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Quand vous dites un appel, soyons précis, un appel du Seigneur, ou un appel d'un ami, d'un prêtre

  • Speaker #1

    Alors là, tout est possible. L'esprit travaille, et il prend tous les intermédiaires possibles. Donc, ça peut être au cours... Alors... d'événements familiaux, du style décès, naissance, baptême, visite d'une église, ça aussi. Un mot dit par une personne qui déclenche chez celle qui l'a entendu, un déclic. Et puis écouter aussi un, comment dirais-je une émission à la télévision, une émission sur une radio, et là, on y va, la personne vient frapper à la porte de la paroisse, la plus proche de chez elle, ou bien demande au diocèse, par l'intermédiaire de mail, en disant, je fais comment Je veux me faire baptiser,

  • Speaker #0

    je fais comment Donc c'est un appel à dimension variable, et en tout cas avec des origines différentes.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement, complètement. Les catéchumènes viennent de partout, tous les milieux, toutes les origines sociales. Toutes les religions, bien sûr. Donc, on les accueille à bras ouverts. Et là, c'est quelque chose de très important d'être présent quand ils ont frappé à la porte.

  • Speaker #0

    Pour les accueillir. Ah oui,

  • Speaker #1

    ça c'est primordial.

  • Speaker #0

    Alors, un petit regard dans le rétroviseur. Est-ce que c'est un phénomène récent ou est-ce que c'est aussi ancien que l'Église

  • Speaker #1

    Je pense que les catéchumènes ont toujours été présentes dans l'Église, surtout dans l'Église primitive, mais on l'a mis un peu sous le boisseau parce qu'à l'époque, depuis le Moyen-Âge, on baptisait les enfants très jeunes. On ne leur demandait pas leur avis. Ils avaient deux ou trois jours, ils étaient baptisés. C'est depuis le Concile Vatican II que la notion de catéchumène est redevenue visible. Et donc on a pu... À ce moment-là, on a créé des services diocésains, créé des formations pour pouvoir répondre à ces appels. Voilà,

  • Speaker #0

    justement, une formation. Comment devient-on catéchumène On reçoit un appel et après, il se passe quoi

  • Speaker #1

    Oh là là, c'est un long chemin. C'est un long chemin. Enfin, un long chemin. Il n'y a pas de... Moi, je refuse, quand je reçois un catéchumène, je refuse de donner un délai pour être baptisé. Ça peut être un an, mettons. Comme 20 ans.

  • Speaker #0

    Ah oui

  • Speaker #1

    Tout dépend quand la personne est prête.

  • Speaker #0

    Donc c'est un chemin semé d'embûches, non

  • Speaker #1

    Non, semé de... Ça pose des questions. Des doutes Oui, oui, oui. Et puis, ne soyons pas... Ne voilons pas la face. Tous ces jeunes... Enfin, toutes ces personnes, parce qu'il n'y a pas que des jeunes. Toutes ces personnes qui viennent, qui frappent à la porte de l'église, sont aussi... tiraillé par le malin. Il faut être conscient de ça. Et surtout là, maintenant, pour ceux qui ont participé à l'appel décisif il y a une semaine. Jusqu'à leur baptême, là, ça va être un moment où il faut que les accompagnateurs, que les personnes qui les suivent soient présentes. Parce que là, c'est le moment où le malin s'en donne un cœur joie.

  • Speaker #0

    Quand vous dites pas seulement des jeunes,

  • Speaker #1

    c'est de quel âge à quel âge Pour vous donner un ordre d'idée, dernier appel décisif, le plus âgé avait 72 ans. Juste en dessous, une dame de 63 et une dame de 60.

  • Speaker #0

    Et parmi les plus jeunes

  • Speaker #1

    Les plus jeunes, alors ça c'est... Je m'en occupe un peu moins, mais c'est chez Sœur Hélène Françoise. Enfin, c'est aux environs de 13 ans.

  • Speaker #0

    D'accord. Encore un petit coup dans le rétroviseur. Nous parlerons de cette année un peu plus tard. Ces dernières années, comment ça s'est passé Le nombre était en augmentation ou pas du tout Très nette augmentation.

  • Speaker #1

    Et c'est un phénomène que l'on remarque sur la France entière. Là, on était d'habitude aux environs de... trentaine, 35 catéchumènes par an.

  • Speaker #0

    Dans notre diocèse.

  • Speaker #1

    Pour le diocèse de Troyes. Et là, depuis 4 ans, je vais dire que ce n'est pas moi, ce n'est pas depuis que je suis arrivé, mais je pense que le confinement a fait quelque chose, a servi. Les gens se sont posé des questions. Et là, on a commencé une croissance. L'an dernier, pour donner un ordre d'idée, ils étaient 49 adultes. Cette année 60. Donc, il y a une progression. Alors, ça va durer jusqu'à quand Je ne sais pas. Je ne lis pas dans le mar de café. Mais c'est à souhaiter que ça continue. Mais, comment dirais-je Ces appels sont vraiment d'une importance très grande pour la survie, entre guillemets, de l'Église. de notre diocèse, mais aussi en général. Parce que ces gens vont rentrer dans les paroisses, une fois qu'ils seront baptisés, confirmés, ils vont rentrer dans les paroisses, ils vont prendre leur place en tant que dirigeant des chants.

  • Speaker #0

    Ce sont des gens qui restent actifs après Pas toujours. Là aussi,

  • Speaker #1

    il y a un petit souci. C'est une fois qu'ils sont baptisés, confirmés, à la veillée pascale. Alors il y a certaines personnes qui disent Bravo, c'est bon, t'as tout. T'as tous les tempos, c'est magnifique. Et non.

  • Speaker #0

    C'est pas un aboutissement.

  • Speaker #1

    C'est un départ.

  • Speaker #0

    C'est un départ, c'est ça.

  • Speaker #1

    Il faut que les néophytes soient suivis. Il faut que ces jeunes chrétiens soient suivis.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous décelez de nouvelles motivations parmi les catéchumènes Est-ce que parmi les phénomènes nouveaux, vous décelez quelque chose, peut-être en lien avec notre société actuelle Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Moi, ce que je remarque, c'est que notre société est vraiment très, très... cléricales, si je puis dire, surtout pour les cathos. Mais, en plus, avec tout ce qui ressort en ce moment, je ne vais pas refaire l'actualité, mais moi, je leur pose la question. Je leur dis, mais ça ne vous dérange pas de rentrer dans une église où il y a des soucis Ils disent, ce n'est pas nous, ce n'est pas vous, ce n'est pas notre problème.

  • Speaker #0

    C'est une quête de spirituel, d'une manière générale.

  • Speaker #1

    Ils ont besoin, c'est un besoin. Ça devient, mais c'est viscéral. Ils viennent aux rencontres, mais bon, d'habitude, on essaie de caler une heure, une heure et quart la rencontre. Ça dure deux heures. Mais ça, il parle, il se renseigne. Il nous demande de l'aide sur des réseaux sociaux. Où est-ce qu'on peut aller Qu'est-ce qu'on peut suivre à la télé KTO et ainsi de suite. Mais... Ils sont curieux. Ils sont curieux et ils ont besoin de ça.

  • Speaker #0

    Vous parlez de réunion, donc ça veut dire que la préparation a été émaillée de plusieurs réunions avec une équipe, je suppose. Combien de personnes travaillent dans cette équipe

  • Speaker #1

    Alors, pour l'équipe BioCézène, on est sept. Alors nous, avec la mission que nous a donnée le Père-Évêque, c'est qu'on ne s'occupe pas des catéchumènes. On est, excusez-moi d'employer le terme, au cran au-dessus, on s'occupe des accompagnateurs. Autrement dit, si un accompagnateur a un souci, s'il ne comprend pas telle chose, il peut nous appeler et on essaye de lui donner la réponse adéquate. Nous ne rencontrons pas les catéchumènes, c'est le travail des paroisses. C'est nos paroisses à gérer leurs catéchumènes.

  • Speaker #0

    Les accompagnateurs sont des gens des paroisses, alors des fidèles des paroisses.

  • Speaker #1

    Alors là aussi... C'est bien de dire, on voit un catéchumène, souvent il y a des prêtres qui voient un catéchumène et qui disent, tiens, Jocelyne, tu peux le prendre, tu fais la formation. La personne n'a rien. Donc, c'est un peu délicat. Je pense qu'il faut là aussi faire, essayer de mettre en place des formations, entre guillemets, ou des trucs, pour qu'on puisse que les accompagnateurs soient un peu formés, soient un peu...

  • Speaker #0

    Vous les recrutez et formez, c'est ça

  • Speaker #1

    Alors, les recrutés, ça, c'est les paroisses qui recrutent. Mais les formés, ça, on voudrait bien. Mais il faut qu'il y ait du monde. Et quand on fait des formations, c'est un peu dommage de voir le nombre de participants.

  • Speaker #0

    Vous parliez tout à l'heure de la période cruciale juste avant Pâques. Concrètement, dans les jours qui viennent, il y a encore dans le carême, quelques jours avant Pâques, il va se passer quoi pour tous ces gens-là

  • Speaker #1

    Alors, à partir de dimanche prochain, les trois derniers dimanches de carême, il va se dérouler les scrutins. C'est une période importante aussi pour les catéchumènes et pour les paroisses.

  • Speaker #0

    Alors de quoi s'agit-il

  • Speaker #1

    Les scrutins, c'est une façon de les impliquer plus, de les impliquer, de leur faire comprendre ce qu'ils viennent chercher, essayer de les sensibiliser. Il y a un geste fort à ce... En ce moment-là, c'est que le célébrant, ça se fait au cours de la messe dominicale, le célébrant leur signe les deux mains avec l'huile des catéchumènes. C'est pour prouver la force qu'ils ont et dont ils ont besoin pour continuer jusqu'à leur baptême. Parce que sans ça, il y en a souvent qui peuvent stopper. C'est pour ça que... Il y a certains prêtres, là aussi, excusez, je ne vais pas taper sur les prêtres, c'est pas ça, ils ont quand même beaucoup de boulot, mais il y en a qui ne font pas ou qui en font un, deux, non, les trois, les trois sont importants. Les trois, ça intègre les catéchumènes dans la vie paroissiale et les paroissiens, ça leur fait du bien aussi de pouvoir se remémorer. Les voeux de leur baptême, même si eux ont été baptisés il y a très longtemps et tout petits, mais ça ne fait rien. Autrefois, il y avait la communion solennelle ou la rénovation des vœux du baptême qui permettait justement aux gens plus âgés de renouveler les vœux.

  • Speaker #0

    Et le temps fort, donc, le baptême au moment de Pâques.

  • Speaker #1

    Ah, la veillée pascale, ça c'est le top du top. Ah bah oui, c'est magnifique.

  • Speaker #0

    Ça va se passer comment Ils seront tous réunis Non,

  • Speaker #1

    ça se passe en paroisse.

  • Speaker #0

    En paroisse.

  • Speaker #1

    C'est tous en paroisse. Alors, il y en a qui le font à la veillée. et d'autres qui font le jour de Pâques. Bon, après, il y a des habitudes, c'est autre chose. Mais à la veillée, c'est quelque chose de magnifique. Bon, c'est sûr qu'il ne faut pas être pressé, parce que ça prend du temps. C'est une très très belle cérémonie, entre l'extérieur avec le feu nouveau qui est allumé, et puis ensuite, le déroulement de toute la célébration. Et donc, ils sont baptisés. confirmés, et ils font leur première communion. Ils reçoivent les trois sacrements d'initiation chrétienne dans la foulée. Voilà, ils sont vraiment... c'est superbe.

  • Speaker #0

    Apothéose.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui, c'est... ah non, c'est magnifique, magnifique.

  • Speaker #0

    Eh bien, Arnaud de Charrin, merci pour ce témoignage, et nous y serons présents pour cet événement. Merci, au revoir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Au revoir. Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pas de messe basse. S'il vous a plu, n'hésitez pas à nous encourager en commentant ou en laissant quelques étoiles sur votre plateforme d'écoute. Nous serons heureux de découvrir vos avis. Vous pouvez également soutenir l'Église catholique de l'Aube en faisant un don sur notre site internet www.catho3.fr A bientôt

Description

A quelques jours de Pâques, nous partons à la découverte d’un cheminement spirituel aussi ancien que l’Église elle-même, et pourtant toujours d’actualité : le catéchuménat.

Arnaud de Charrin, responsable diocésain du catéchuménat, nous éclaire sur cette démarche profonde de celles et ceux qui frappent à la porte de l’Église pour demander le baptême. Il nous plonge dans la réalité de ce parcours spirituel qui mène au baptême, un chemin profondément personnel, marqué par l'écoute, le doute, la joie, et une soif de sens.

Il évoque la diversité des profils des catéchumènes, les motivations qui les poussent à frapper à la porte de l’Église, et l’importance de l’accompagnement par les paroisses et les fidèles. Loin d’être un aboutissement, le baptême est présenté ici comme un point de départ vers une vie chrétienne engagée.

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Pas de messe basse, bienvenue sur le podcast du diocèse de Troyes qui nous permet de donner la parole à des femmes, à des hommes, qu'ils soient laïcs ou religieux, il y sera question de l'actualité de l'Église dans l'aube et dans sa dimension universelle. Au micro, Aline Baudin et Jean-François Laville du service communication. Eh bien bonjour à toutes et à tous, bienvenue à l'écoute des podcasts du diocèse de Troyes et bienvenue à Arnaud de Charrin.

  • Speaker #1

    Bonjour à vous.

  • Speaker #0

    Merci d'être présent. Alors, vous êtes responsable du catéchuména dans l'Iossès 2-3. Alors, le vocabulaire de l'Église est riche, parfois très riche même, et pas toujours compréhensible par tout le monde. Alors, un petit rappel peut-être, c'est quoi un catéchumène C'est quoi le catéchuména, ce nom un petit peu difficile à comprendre

  • Speaker #1

    Non, c'est tout simple. Bon,

  • Speaker #0

    expliquez-nous.

  • Speaker #1

    Un catéchumène, c'est une personne qui a entendu un appel, qui l'a écouté. et qui a répondu favorablement à cet appel, et qui est venu frapper à la porte de l'église. Alors, de sa paroisse, d'ailleurs, chez les jeunes, ça peut être à l'aubonnerie, et ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Quand vous dites un appel, soyons précis, un appel du Seigneur, ou un appel d'un ami, d'un prêtre

  • Speaker #1

    Alors là, tout est possible. L'esprit travaille, et il prend tous les intermédiaires possibles. Donc, ça peut être au cours... Alors... d'événements familiaux, du style décès, naissance, baptême, visite d'une église, ça aussi. Un mot dit par une personne qui déclenche chez celle qui l'a entendu, un déclic. Et puis écouter aussi un, comment dirais-je une émission à la télévision, une émission sur une radio, et là, on y va, la personne vient frapper à la porte de la paroisse, la plus proche de chez elle, ou bien demande au diocèse, par l'intermédiaire de mail, en disant, je fais comment Je veux me faire baptiser,

  • Speaker #0

    je fais comment Donc c'est un appel à dimension variable, et en tout cas avec des origines différentes.

  • Speaker #1

    Complètement, complètement, complètement. Les catéchumènes viennent de partout, tous les milieux, toutes les origines sociales. Toutes les religions, bien sûr. Donc, on les accueille à bras ouverts. Et là, c'est quelque chose de très important d'être présent quand ils ont frappé à la porte.

  • Speaker #0

    Pour les accueillir. Ah oui,

  • Speaker #1

    ça c'est primordial.

  • Speaker #0

    Alors, un petit regard dans le rétroviseur. Est-ce que c'est un phénomène récent ou est-ce que c'est aussi ancien que l'Église

  • Speaker #1

    Je pense que les catéchumènes ont toujours été présentes dans l'Église, surtout dans l'Église primitive, mais on l'a mis un peu sous le boisseau parce qu'à l'époque, depuis le Moyen-Âge, on baptisait les enfants très jeunes. On ne leur demandait pas leur avis. Ils avaient deux ou trois jours, ils étaient baptisés. C'est depuis le Concile Vatican II que la notion de catéchumène est redevenue visible. Et donc on a pu... À ce moment-là, on a créé des services diocésains, créé des formations pour pouvoir répondre à ces appels. Voilà,

  • Speaker #0

    justement, une formation. Comment devient-on catéchumène On reçoit un appel et après, il se passe quoi

  • Speaker #1

    Oh là là, c'est un long chemin. C'est un long chemin. Enfin, un long chemin. Il n'y a pas de... Moi, je refuse, quand je reçois un catéchumène, je refuse de donner un délai pour être baptisé. Ça peut être un an, mettons. Comme 20 ans.

  • Speaker #0

    Ah oui

  • Speaker #1

    Tout dépend quand la personne est prête.

  • Speaker #0

    Donc c'est un chemin semé d'embûches, non

  • Speaker #1

    Non, semé de... Ça pose des questions. Des doutes Oui, oui, oui. Et puis, ne soyons pas... Ne voilons pas la face. Tous ces jeunes... Enfin, toutes ces personnes, parce qu'il n'y a pas que des jeunes. Toutes ces personnes qui viennent, qui frappent à la porte de l'église, sont aussi... tiraillé par le malin. Il faut être conscient de ça. Et surtout là, maintenant, pour ceux qui ont participé à l'appel décisif il y a une semaine. Jusqu'à leur baptême, là, ça va être un moment où il faut que les accompagnateurs, que les personnes qui les suivent soient présentes. Parce que là, c'est le moment où le malin s'en donne un cœur joie.

  • Speaker #0

    Quand vous dites pas seulement des jeunes,

  • Speaker #1

    c'est de quel âge à quel âge Pour vous donner un ordre d'idée, dernier appel décisif, le plus âgé avait 72 ans. Juste en dessous, une dame de 63 et une dame de 60.

  • Speaker #0

    Et parmi les plus jeunes

  • Speaker #1

    Les plus jeunes, alors ça c'est... Je m'en occupe un peu moins, mais c'est chez Sœur Hélène Françoise. Enfin, c'est aux environs de 13 ans.

  • Speaker #0

    D'accord. Encore un petit coup dans le rétroviseur. Nous parlerons de cette année un peu plus tard. Ces dernières années, comment ça s'est passé Le nombre était en augmentation ou pas du tout Très nette augmentation.

  • Speaker #1

    Et c'est un phénomène que l'on remarque sur la France entière. Là, on était d'habitude aux environs de... trentaine, 35 catéchumènes par an.

  • Speaker #0

    Dans notre diocèse.

  • Speaker #1

    Pour le diocèse de Troyes. Et là, depuis 4 ans, je vais dire que ce n'est pas moi, ce n'est pas depuis que je suis arrivé, mais je pense que le confinement a fait quelque chose, a servi. Les gens se sont posé des questions. Et là, on a commencé une croissance. L'an dernier, pour donner un ordre d'idée, ils étaient 49 adultes. Cette année 60. Donc, il y a une progression. Alors, ça va durer jusqu'à quand Je ne sais pas. Je ne lis pas dans le mar de café. Mais c'est à souhaiter que ça continue. Mais, comment dirais-je Ces appels sont vraiment d'une importance très grande pour la survie, entre guillemets, de l'Église. de notre diocèse, mais aussi en général. Parce que ces gens vont rentrer dans les paroisses, une fois qu'ils seront baptisés, confirmés, ils vont rentrer dans les paroisses, ils vont prendre leur place en tant que dirigeant des chants.

  • Speaker #0

    Ce sont des gens qui restent actifs après Pas toujours. Là aussi,

  • Speaker #1

    il y a un petit souci. C'est une fois qu'ils sont baptisés, confirmés, à la veillée pascale. Alors il y a certaines personnes qui disent Bravo, c'est bon, t'as tout. T'as tous les tempos, c'est magnifique. Et non.

  • Speaker #0

    C'est pas un aboutissement.

  • Speaker #1

    C'est un départ.

  • Speaker #0

    C'est un départ, c'est ça.

  • Speaker #1

    Il faut que les néophytes soient suivis. Il faut que ces jeunes chrétiens soient suivis.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous décelez de nouvelles motivations parmi les catéchumènes Est-ce que parmi les phénomènes nouveaux, vous décelez quelque chose, peut-être en lien avec notre société actuelle Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Moi, ce que je remarque, c'est que notre société est vraiment très, très... cléricales, si je puis dire, surtout pour les cathos. Mais, en plus, avec tout ce qui ressort en ce moment, je ne vais pas refaire l'actualité, mais moi, je leur pose la question. Je leur dis, mais ça ne vous dérange pas de rentrer dans une église où il y a des soucis Ils disent, ce n'est pas nous, ce n'est pas vous, ce n'est pas notre problème.

  • Speaker #0

    C'est une quête de spirituel, d'une manière générale.

  • Speaker #1

    Ils ont besoin, c'est un besoin. Ça devient, mais c'est viscéral. Ils viennent aux rencontres, mais bon, d'habitude, on essaie de caler une heure, une heure et quart la rencontre. Ça dure deux heures. Mais ça, il parle, il se renseigne. Il nous demande de l'aide sur des réseaux sociaux. Où est-ce qu'on peut aller Qu'est-ce qu'on peut suivre à la télé KTO et ainsi de suite. Mais... Ils sont curieux. Ils sont curieux et ils ont besoin de ça.

  • Speaker #0

    Vous parlez de réunion, donc ça veut dire que la préparation a été émaillée de plusieurs réunions avec une équipe, je suppose. Combien de personnes travaillent dans cette équipe

  • Speaker #1

    Alors, pour l'équipe BioCézène, on est sept. Alors nous, avec la mission que nous a donnée le Père-Évêque, c'est qu'on ne s'occupe pas des catéchumènes. On est, excusez-moi d'employer le terme, au cran au-dessus, on s'occupe des accompagnateurs. Autrement dit, si un accompagnateur a un souci, s'il ne comprend pas telle chose, il peut nous appeler et on essaye de lui donner la réponse adéquate. Nous ne rencontrons pas les catéchumènes, c'est le travail des paroisses. C'est nos paroisses à gérer leurs catéchumènes.

  • Speaker #0

    Les accompagnateurs sont des gens des paroisses, alors des fidèles des paroisses.

  • Speaker #1

    Alors là aussi... C'est bien de dire, on voit un catéchumène, souvent il y a des prêtres qui voient un catéchumène et qui disent, tiens, Jocelyne, tu peux le prendre, tu fais la formation. La personne n'a rien. Donc, c'est un peu délicat. Je pense qu'il faut là aussi faire, essayer de mettre en place des formations, entre guillemets, ou des trucs, pour qu'on puisse que les accompagnateurs soient un peu formés, soient un peu...

  • Speaker #0

    Vous les recrutez et formez, c'est ça

  • Speaker #1

    Alors, les recrutés, ça, c'est les paroisses qui recrutent. Mais les formés, ça, on voudrait bien. Mais il faut qu'il y ait du monde. Et quand on fait des formations, c'est un peu dommage de voir le nombre de participants.

  • Speaker #0

    Vous parliez tout à l'heure de la période cruciale juste avant Pâques. Concrètement, dans les jours qui viennent, il y a encore dans le carême, quelques jours avant Pâques, il va se passer quoi pour tous ces gens-là

  • Speaker #1

    Alors, à partir de dimanche prochain, les trois derniers dimanches de carême, il va se dérouler les scrutins. C'est une période importante aussi pour les catéchumènes et pour les paroisses.

  • Speaker #0

    Alors de quoi s'agit-il

  • Speaker #1

    Les scrutins, c'est une façon de les impliquer plus, de les impliquer, de leur faire comprendre ce qu'ils viennent chercher, essayer de les sensibiliser. Il y a un geste fort à ce... En ce moment-là, c'est que le célébrant, ça se fait au cours de la messe dominicale, le célébrant leur signe les deux mains avec l'huile des catéchumènes. C'est pour prouver la force qu'ils ont et dont ils ont besoin pour continuer jusqu'à leur baptême. Parce que sans ça, il y en a souvent qui peuvent stopper. C'est pour ça que... Il y a certains prêtres, là aussi, excusez, je ne vais pas taper sur les prêtres, c'est pas ça, ils ont quand même beaucoup de boulot, mais il y en a qui ne font pas ou qui en font un, deux, non, les trois, les trois sont importants. Les trois, ça intègre les catéchumènes dans la vie paroissiale et les paroissiens, ça leur fait du bien aussi de pouvoir se remémorer. Les voeux de leur baptême, même si eux ont été baptisés il y a très longtemps et tout petits, mais ça ne fait rien. Autrefois, il y avait la communion solennelle ou la rénovation des vœux du baptême qui permettait justement aux gens plus âgés de renouveler les vœux.

  • Speaker #0

    Et le temps fort, donc, le baptême au moment de Pâques.

  • Speaker #1

    Ah, la veillée pascale, ça c'est le top du top. Ah bah oui, c'est magnifique.

  • Speaker #0

    Ça va se passer comment Ils seront tous réunis Non,

  • Speaker #1

    ça se passe en paroisse.

  • Speaker #0

    En paroisse.

  • Speaker #1

    C'est tous en paroisse. Alors, il y en a qui le font à la veillée. et d'autres qui font le jour de Pâques. Bon, après, il y a des habitudes, c'est autre chose. Mais à la veillée, c'est quelque chose de magnifique. Bon, c'est sûr qu'il ne faut pas être pressé, parce que ça prend du temps. C'est une très très belle cérémonie, entre l'extérieur avec le feu nouveau qui est allumé, et puis ensuite, le déroulement de toute la célébration. Et donc, ils sont baptisés. confirmés, et ils font leur première communion. Ils reçoivent les trois sacrements d'initiation chrétienne dans la foulée. Voilà, ils sont vraiment... c'est superbe.

  • Speaker #0

    Apothéose.

  • Speaker #1

    Ah oui, oui, oui, c'est... ah non, c'est magnifique, magnifique.

  • Speaker #0

    Eh bien, Arnaud de Charrin, merci pour ce témoignage, et nous y serons présents pour cet événement. Merci, au revoir.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Au revoir. Au revoir.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pas de messe basse. S'il vous a plu, n'hésitez pas à nous encourager en commentant ou en laissant quelques étoiles sur votre plateforme d'écoute. Nous serons heureux de découvrir vos avis. Vous pouvez également soutenir l'Église catholique de l'Aube en faisant un don sur notre site internet www.catho3.fr A bientôt

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