Stratégies gagnantes pour investir en immobilier cover
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Passion Immo

Stratégies gagnantes pour investir en immobilier

Stratégies gagnantes pour investir en immobilier

27min |29/04/2024
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Stratégies gagnantes pour investir en immobilier

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27min |29/04/2024
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Description

Avec notre invité Jérémy Hadida, nous allons explorer les stratégies gagnantes pour investir en immobilier. À commencer par les garages, mais aussi des investissements plus traditionnels : locations nues et meublées.


Jérémy Hadida est un père de deux enfants et un investisseur aguerri, fondateur de "L'investisseur immo" en 2017 dans le sud de la France, où il propose des investissements immobiliers clés en main.


Au menu de cet épisode


Pourquoi Investir dans les Garages :

  • Moins de concurrence et réglementation plus souple par rapport aux habitations principales.

  • Accessibilité financière et possibilités de négociation améliorées.


Différence entre Rentabilité et Rendement :

  • Discussion sur l’importance de distinguer ces deux termes dans le contexte de l’investissement immobilier.

  • Jérémy détaille ses stratégies pour obtenir un rendement suffisant et correct.


Stratégies d’Investissement et Sélection de Biens :

  • L’importance de l’emplacement et de la sélection des opportunités d’investissement.

  • Techniques pour maximiser la rentabilité, incluant la rénovation d’immeubles en mauvais état.


Défis et Réalités de l’Investissement immobilier :

  • Les obstacles tels que la législation et les coûts des travaux.

  • La vision à long terme sur l’avenir de la voiture et son impact sur les investissements dans les garages.


Exceptionnellement cet épisode est découpé en 2 parties. Dans le prochain épisode, nous allons poursuivre notre entretien avec Jérémy Hadida. Une large place sera faite à la stressante question des impayés de loyers et les conseils pour les éviter.


Le lien avec la page Linkedin de Jérémy Hadida.


==> Le podcast Passion Immo est produit et animé par Eric Nicolier , formateur et enseignant en droit et fiscalité immobilière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Eric Nicolier

    Bonjour à tous, bienvenue pour ce nouvel épisode de Passion IMMO. On va parler investissement et vous allez voir, on va parler investissement dans le détail. Parce qu'en 2024, vous êtes très nombreux à vous interroger sur l'opportunité d'investir en immobilier. Pourquoi pas d'aller investir ailleurs ? Et si vous investissez en immobilier, quels sont les pièges à éviter ? Et pour ça, je vais avoir un invité particulièrement passionnant, Jérémy Adida, alors expert dans ce domaine, vous vous doutez, et avec lui on va aborder pas mal de questions. Tellement de questions que j'ai décidé de découper cet épisode en deux parties. Dans l'épisode qui vient, l'épisode 74, on va parler investissement dans les garages, On va réfléchir à la place de l'investissement aujourd'hui en termes de rentabilité. On va différencier la rentabilité du rendement, quelle stratégie il faut avoir en matière d'investissement, quels sont les bons critères pour trouver un bien. Donc vous voyez déjà de quoi faire dans un épisode. Et dans le deuxième épisode... On va aborder assez longuement, donc prenez date, dès maintenant, pour réserver votre écoute, on va aborder une question qui revient souvent, c'est celle des impayés de loyer. Et Jérémie Hadida, sur cette question-là, il n'est pas dans la langue de bois, et vous verrez qu'il a un rapport assez étonnant sur cette question, qu'il n'hésite pas un peu à remuer des idées reçues, et ça sera particulièrement intéressant. En tout cas... Ici, c'est la première partie de cet entretien avec Jérémy Adida, Passion Imo, épisode 74, c'est parti ! Alors qui est Jérémy Adida, mon invité ? Alors comme il aime à le dire, il est déjà père de deux enfants. Voilà, sa famille forge sa vie. Bien sûr, il a une vie professionnelle, une vie professionnelle assez riche. Donc il est passé par des études assez brillantes. Ensuite, il a travaillé dans des grandes entreprises internationales, dont Airbus. Et puis il s'est dit, passé la trentaine, j'ai peut-être envie de faire autre chose. Et là ? Il est parti dans de l'investissement immobilier, donc tout ça, ça fait une quinzaine d'années à titre personnel. Et puis, fort de cette expérience, il a souhaité proposer des investissements, comme il le dit, des investissements clés en main à une clientèle plutôt exigeante. Et donc, c'est ce qu'il fait aujourd'hui dans le sud de la France depuis 2017. Donc on va parler investissement avec lui, comme je l'ai dit dans l'introduction de l'épisode, on va parler de l'investissement dans les garages, on va parler de rentabilité, de rendement, les critères de sélection, donc un programme relativement chargé. Et donc, on va démarrer par un investissement qui n'est pas nécessairement celui auquel on pense immédiatement. Et tout ça, c'était basé sur un post LinkedIn que j'avais lu de sa part, où il disait j'adore les garages Et il développait en fait comment il investissait dans les garages et pourquoi il investissait dans les garages. Donc, ma première question que je pose à Jérémy, c'est pourquoi les garages ? Et y a-t-il de vraies opportunités ? dans ce type d'investissement.

  • Jérémy Hadida

    J'adore les garages, j'adore les annexes, j'adore les produits un petit peu atypiques. Je ne gêne pas parce qu'effectivement, ce sont des produits sur lesquels... il y a moins de concurrence sur lesquelles on peut faire de meilleures négociations sur lesquelles on a davantage de possibilités mais aussi parce que d'une part le budget est plus accessible et d'autre part parce que la réglementation la législation est beaucoup moins restrictive que l'habitation principale, ce que je dis vaut pour les commerces, vaut pour les locaux vaut pour les garages, caves et autres greniers et autres annexes, donc effectivement j'aime beaucoup les garages et je crois que ceux auxquels tu fais allusion C'est l'expérience que j'ai faite dans le cadre de l'acquisition d'un de mes immeubles. J'avais effectivement des annexes, caves, garages, que j'avais au départ... dans l'idée de transformer en locaux d'habitation, sauf que dans les faits, travaux obligent, législation oblige, l'humidité, etc. Fait que finalement, j'ai converti cette idée et économisé quelques 30 ou 40 000 euros de travaux pour faire effectivement des annexes, garages et cams, qui aujourd'hui m'ont permis de booster ma rentabilité et surtout, m'évite beaucoup de vacances et de tournements.

  • Eric Nicolier

    Oui, alors pareil, on va parler aussi de ça. Et ça veut dire que tu suggères, les investisseurs que tu accompagnes, tu leur proposes du garage en termes d'investissement ou c'est quelque chose qui est quand même un peu accessoire dans ton activité ? Excuse-moi d'assister sur ces garages.

  • Jérémy Hadida

    Tu fais bien, tu fais bien. Effectivement, j'ai proposé récemment l'eau. une quarantaine de box et de garage sur la ville de Montpellier, une ville que tu connais certainement, dans laquelle il y a peu de garage disponible et énormément de voitures à l'inverse. Ce n'est pas la plus grosse partie de mon activité, puisque par définition, en termes de volume, c'est souvent de l'habitation, de l'immeuble, de l'appartement que tu garages. Mais le garage, effectivement, a constitué pendant très longtemps... Un axe extrêmement intéressant de Sisman, moi-même j'en ai quelques-uns. c'est vrai que ça devient plus compliqué. La vraie question derrière cette garage qu'il faut se poser, que je me pose, pour laquelle aujourd'hui je n'ai pas tranché, c'est la voiture. Qui dit garage dit la voiture. Même si le garage peut servir de stockage, évidemment, la vraie question c'est quel est l'avenir de la voiture dans les villes. Aujourd'hui, est-ce qu'on va, avec toutes les considérations écologiques qu'on connaît, est-ce qu'on va vers toute voiture ou à l'inverse, est-ce qu'on va vers des développements type vélo et autres ? Quand on regarde un petit peu ce qui se passe dans le monde, soit aux Etats-Unis ou en Arabie Saoudite, si tu connais un petit peu le projet The Line, qui prétend aujourd'hui repenser complètement la manière d'habiter avec des villes qui seraient finalement... Bon, l'espèce est une ville qui est tout en longueur, pour ceux qui ne connaissent pas. Mais ce qui est intéressant, ce n'est pas tant qu'elle soit en longueur, ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, à l'intérieur de cette longue ligne, on a les cachets des... les quartiers, les cars de cette ligne seraient réorganisés de telle sorte que finalement on n'ait plus à utiliser de voiture ou à défaut uniquement des véhicules électriques. Donc si tant est qu'on aille vers ça. et à un moment donné, avec toujours le même président, le précédent gouvernement et la précédente ministre de l'écologie, si je ne m'abuse, la question du pavillon individuel s'est posée, est-ce que oui ou non, ce vieux rêve français du pavillon individuel, est-ce qu'il a un avenir ou pas ? Il y a six mois, un an, je me suis dit non, c'est fini. Aujourd'hui, c'est de nouveau de retour. Peut-être que dans six mois, avec le prochain gouvernement, ça sera encore... Mais la vraie question, c'est ça. la voiture et donc le garage sont liés à une manière de vivre. Si effectivement on va vers quelque chose où tout le monde serait regroupé dans les grandes villes, où il y aurait des transports en commun, d'abord le garage a peu de chances de continuer. Si à l'inverse, ce qui je crois est plutôt le cas, à l'inverse on se rend compte que... pour ceux qui habitent pas dans les grandes métropoles mais qui habitent dans des villes moyennes et il y en a énormément et que tu ne peux pas faire sans voiture dans ces cas là la question du garage je pense me pose et je répète notamment aussi pour les professionnels Et effectivement, dans le cas des lots auxquels on faisait allusion, j'ai effectivement trouvé ce lot-là, mais ça devient très compliqué. Ça devient très compliqué parce qu'aujourd'hui, en discutant avec les promoteurs, je me suis rendu compte que les promoteurs aujourd'hui, est-ce que c'était une volonté ou pas de leur part, construisent moins de garages que de logements par mobilité disponible. Ce qui fait que par définition, ça entraîne une certaine inflation, un manque et une rareté. qui me fait penser que oui c'est intéressant d'investir dans les garages, évidemment dans des endroits où la voiture est là, on peut le dire, on fait partie, à l'inverse, investir dans un garage dans lequel je suis reculé, peut se poser, mais avec un certain nombre de points de vigilance, comme évidemment les accès routiers, comme la présence ou pas d'une zone industrielle, etc. Donc le garage qui en soit pas très cher, 4-5 000 euros dans des zones reculées peut aller jusqu'à 25-30-50 000 euros en région parisienne donc ça devait quasiment le prix d'un appartement par contre le gros avantage au-delà de la rentabilité c'est surtout le fait qu'on a une fluidité en termes de gestion locative qui est juste dingue c'est très rare d'avoir des appels sur un garage et c'est surtout beaucoup plus facile de gérer les départs les arrivées et les possibles évictions de locataires quand c'est malheureusement le cas

  • Eric Nicolier

    C'est ça. Alors tu vois, avant de passer à un sujet suivant, ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c'est que sur un investissement finalement a priori aussi basique, mais je dis a priori, tu vois, on ne peut pas s'empêcher d'avoir une réflexion globale sur l'urbanisme, sur la politique au sens noble du terme qu'on veut accomplir en termes d'environnement, de politique de la ville, etc. Et qui moi... quelque part fait la noblesse de l'investissement immobilier parce qu'on est obligé d'avoir une approche très globale et de s'intéresser à de multiples sujets qui sont des sujets du quotidien, de la vie, qu'est-ce qu'on fera dans 20, 30 ans, etc. Alors, je voudrais qu'on parle de rentabilité. Sujet évidemment Intéressant Alors J'ai lu sur ton profil LinkedIn rentabilité moyenne 11% et je me suis dit Il a une rentabilité moyenne Qui est assez élevée dans le sens où Je me réfère à une carte de France Qui est parue je crois à l'automne Qui montrait qu'on était Sur une rentabilité Entre 3,5 et 5,5 Selon les villes Voilà alors Il y a quoi ? Il y a un énorme secret là sur une rentabilité moyenne à 11% ?

  • Jérémy Hadida

    C'est une très bonne question. Déjà, il faudrait distinguer deux termes. Effectivement, par abus de langage, je parle de rentabilité. C'est beaucoup plus simple à comprendre, je dirais, pour la majorité des personnes. En réalité, il s'agit de rendement, pas de rentabilité. Parce que je crois évidemment en compte l'hypothétique plus-value à la sortie, même si évidemment... 50 en disant dans le temps ni toi ni moi ne savons où on sera mais effectivement sur la centaine je crois qu'on a 130 ou 150 ventes j'ai plus le chiffre exact sur les cette dernière année sur la centaine de ventes on a réalisé on a ce chiffre aujourd'hui en rendement ou en rentabilité brute de 11% bien oui on soit clair déjà sur la définition oui de 11% pourquoi quel est le secret en plus limite à de secrets particuliers disons que nous on s'est spécialisé si tu veux dans les immeubles déjà principalement dans les immeubles moche je m'explique ce qu'on achète évidemment ce sont des opportunités des potentialités on n'achète pas un immeuble ou un appartement qui est déjà fait qui est déjà divisé, qui est déjà optimisé. C'est une stratégie. Ça peut effectivement rassurer des gens, notamment pour leur résidence principale. Nous, ce n'est pas le cas. Pour de l'investissement locatif, je pars du principe, et c'est comme ça que j'éduque mes clients, sur le fait que nous, ce qu'on va acheter, c'est quelque chose qui n'est pas optimisé et qu'on va effectivement transformer. Au passage, ma plus-value personnelle, elle est dans ce tact de transformation. À savoir, bien qu'il ne serait pas optimisé en termes de surface, qui ne serait pas optimisé en termes de rentabilité ou même en termes de fiscalité. Et l'idée, comme tu le disais justement en avant, c'est de jouer là-dessus sur tous les aspects possibles. C'est pour ça que je te disais qu'on est spécialisé en immeuble de rapport, parce que l'avantage de l'immeuble de rapport, c'est que déjà en termes de négociation à l'achat, tu as un effet de volume qui fait que tu peux passer à un certain budget, plus ou moins massacrer les prix de 15, 20, 30% déjà, notamment parce que les clients... on a en face des vendeurs qui sont en face assez souvent des particuliers d'un certain âge, je suis dans une région au sud de la France où on a des multi-propriétaires mais qui n'ont pas forcément de gros moyens, c'est souvent des immeubles dont ils ont hérité qui sont laissés en décrépitude complète et effectivement on a des immeubles moches qui sont dans un état d'abandon quasiment intégral pour lesquels effectivement il va falloir se regrousser les manches et investir des dizaines, des centaines de milliers d'euros de travaux et pour lesquels ensuite on va pouvoir dégager la rentabilité, le rendement dont je te parle. Tout ça en utilisant, pourquoi pas, des stratégies un petit peu alternatives, type Airbnb ou colocation. Je précise que tous les chiffres que je donne, c'est toujours en location à l'année. Évidemment, c'est trop facile, pour être très clair, de mettre du Airbnb au milieu et d'annoncer du 11%. C'est limite ridicule, 11% Airbnb, qu'on soit clair. Mais tous les aléas, c'est du ridicule. Non, non. Je précise évidemment que j'ai eu la chance aussi, je disais tout à l'heure que j'ai commencé en 2017, j'ai eu la chance aussi d'être à une époque où les prix étaient encore bas, où l'investissement locatif n'était pas forcément encore aussi à la mode et tendance que ce que ça a été il y a deux ou trois ans. Ce qui fait que ça m'aide pour ma moyenne, entre guillemets, de forcément en acheter pas cher. Les taux étaient encore évidemment ridicules. Les matériaux étaient encore accessibles. Ce qui fait qu'effectivement, je dirais que mon chiffre est un petit peu gésé par ce calcul-là. Néanmoins, aujourd'hui en 2024, on a encore des produits alors au dessus des 10 c'est la promesse que je fais à tous les clients c'est d'avoir un minimum de 10% au groupe est ce que je répète qui intègre effectivement toutes les composantes dont je te parlais on y arrive le paradoxe aujourd'hui c'est qu'en 2024 je j'ai plus de produits que de clients ce qui est l'inversé oui les années ce qui est la verve ces dernières années on te disais dans moi mes parents fait immobilier à faire ma mère a fait l'obédient Et ma mère m'a toujours dit que le plus compliqué c'était de trouver le produit, le mandat de vente. De rentrer le mandat et je pense à tous mes collègues vendataires, agents commerciaux qui font du cold call, qui devaient se battre à harceler des personnes pour trouver des mandats. Aujourd'hui c'est complètement inversé. Aujourd'hui j'ai la chance via mes réseaux, moi je n'ai même pas affaire à eux. Très sincèrement je n'appelle jamais personne. Les produits tombent tout seuls entre guillemets. Et ma problématique c'est que j'ai effectivement plus de produits. que le client financeable, éligible et intéressé. Je pense aussi que l'investissement locatif est arrivé à un point où... où actuellement les gens se détournent de l'investissement locatif pour investir dans les cryptos, pour investir dans le marchand de biens, on pourrait en parler, pour investir dans des choses que les médias ont tendance à alimenter. Aujourd'hui l'immobilier ne fait plus rêver. Mais attends, c'est justement dans ces moments-là, j'en parlais ce matin encore, c'est dans ces moments-là, c'est au fond du canon comme dit l'expression, qu'il faut investir parce que le besoin il est toujours là. Aujourd'hui se loger c'est un besoin de base, on peut manger. Et tant qu'on n'aura pas inventé une pilule qui empêche de dormir, on aura de toute façon besoin de se loger. Et la France est ainsi faite que de toute façon, les murs, à un moment donné, on ne peut pas pousser plus.

  • Eric Nicolier

    On est d'accord.

  • Jérémy Hadida

    Il y aura de plus en plus d'habitants et de moins en moins de logements.

  • Eric Nicolier

    Alors, pour rester encore sur le sujet de la rentabilité, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est les critères ? On est en 2024. Qu'est-ce que c'est les critères pour choisir un bien où on se dit… je vais obtenir plus de 10% puisque c'est un petit peu ton seuil, je vais obtenir plus de 10% de rentabilité.

  • Jérémy Hadida

    Le premier critère, ça reste évidemment l'emplacement. Je ne révolutionnerai rien en te disant ça, mais je le retournerai dans l'autre sens. Là où mes collègues... Alors, en parlant d'emplacement, on peut parler de demande et de non-vacances. Moi, j'utiliserais justement la même notion, mais dans l'autre sens. Pour moi, l'emplacement est important, notamment l'emplacement dans des zones, dans des régions, dans des villes, qui sont des villes sous-cotées, qui sont des villes qui ont connu peut-être un coup de moins bien historique, qui sont des villes pour lesquelles actuellement on a un désintérêt. qui sont des villes ou des secteurs pour lesquels une usine gène fermée etc etc aujourd'hui je travaille et j'ai aussi d'ailleurs Ma petite particularité, c'est que j'investis là où je fais investir mes clients. Et d'ailleurs, j'investis avant eux en général, pour tester un peu le marché, tester les artisans, tester la demande local. Aujourd'hui, j'investis sur tout l'axe méditerranéen de Marseille à Perpignan. Moi-même, je suis marseillais, j'habite à Nîmes, donc je suis au milieu. Et sur tout l'axe méditerranéen de Perpignan, voilà. Et sur toutes ces villes-là, j'ai effectivement la chance d'avoir un bassin. pauvre et dynamique. C'est le paradoxe. Ce qui fait que, et c'est aussi un de mes secrets, c'est que j'ai la chance d'être dans la bonne région. C'est certain qu'à Paris, à Paris ou même ne serait-ce que dans n'importe quelle autre région, je n'aurais pas les mêmes résultats si je n'étais pas au bon endroit aussi.

  • Eric Nicolier

    Le premier secret,

  • Jérémy Hadida

    c'est l'emplacement. L'emplacement. Aujourd'hui, mon petit tip, ma petite carotte personnelle, c'est, j'ai la chance ou pas, je ne sais pas si on peut le prétendre comme ça, d'investir dans beaucoup de villes qui, effectivement, sont des villes qui existent depuis le Moyen-Âge, avec un patrimoine magnifique, un peu comme le quartier de Condor, tu me disais, un peu le même genre de ville, je ne sais pas si c'était de Dijon ou pas, mais des villes exceptionnelles comme Dijon, il y a celles qu'on connaît, et tant d'autres qu'on ne connaît pas. Que ce soit les grandes villes, les Marseilles, les Aix-en-Provence, les Avignons, les Nîmes, les Perpignans, les Béziers, les Narbonnes, et tous les villages au fond, m'offrent, et j'ai cette chance-là, un panel de choix qui fait que alors certes je suis obligé de faire plus de roues car au début moi j'étais à nîmes et je m'embêtais pas chercher les imams à nîmes et hautoubans aujourd'hui je vais jusqu'à paris et c'est pas par amour de la voiture probable c'est parce qu'effectivement il ya de moins en moins de produits intéressants et qu'il faut aller les chercher là où sont quand disponibles et toujours est-il qu'on a la chance dans ces villes là qui sont des villes en transition économique industrielle ou politique d'avoir de belles opportunités aujourd'hui les villes dans lesquels moi j'investis massivement et qui sont des villes où ça se passe extrêmement bien alors j'espère ne pas choquer en disant ça mais ce sont des villes Front National RL c'est quoi ? Rassemblement National aujourd'hui qui sont des villes effectivement idéales pour l'investissement sans considération politique évidemment parce que ce sont souvent des villes Front National en Chardin c'est pas dire que j'ai la chance mais j'en ai beaucoup dans ma région c'est un fait historique sont des villes qui sont souvent des villes frustrées ce sont souvent des villes où il y avait une bourgeoisie locale importante il suffit d'aller se balader dans les villes voir la magnificence des bâtiments et où à un moment donné de leur histoire que ce soit l'agriculture, que ce soit l'usine du village ou de la ville, a fermé. Et ça s'est traduit par de la frustration, peut-être par de l'immigration, notamment dans les îles agricoles, où effectivement la main-d'œuvre était souvent immigrée. Et ça s'est traduit par l'arrivée du Front National et par une hausse spectaculaire des prix de l'immobilier. Je vais te prendre un exemple que tu connais évidemment, c'est Béziers. Il illustre magnifiquement bien. Mais il y en a d'autres. Perpignan aujourd'hui, c'est exactement le même propos. D'autres villes dans lesquelles j'investis. c'est exactement la même chose. Et aujourd'hui, ce sont des villes où j'ai fait du x2, x3, en disant à peu près, sans trop rien faire d'ailleurs. pas forcément le port de Fort-Polet-Ravaux et en tout mais bien, parce que ce sont des villes de Réplète qui ont une base économique, historique, culturelle importante, qui sont des villes qui plaisent et où on peut tout faire. Oui, la chance que j'ai aussi, c'est d'être dans une zone où on a de la demande pour de tout. On a de la location d'une, on a de la location de deux, pour de l'étudiant, pour du saisonnier. Et c'est vrai que la stratégie qu'on a développée avec nos clients, c'est un mix de tout ça en fait. Pas de faire 100% l'un ou l'autre, c'est stupide. Je vais parler, je vais parler savant dans un de tes posts. de ne pas faire 100% d'air bien de vie, c'est ce que j'avais vu, et tu as complètement raison, je partage complètement. Il faut mixer les stratégies, optimiser la fiscalité, et j'ai vu le risque. Et l'avantage qu'on a dans un immeuble, c'est qu'on essaie, on va voir ce que je fais plus tard, mais on essaie de mixer un peu les stratégies dans le même bloc, ce qui fait qu'on peut aller chercher la rentabilité et j'ai vu le risque. Le premier secret, c'est l'emplacement. Le deuxième secret, c'est évidemment de ne pas avoir peur de faire des travaux. Je le répète, je vends des immeubles moches. Je vends des produits pas beaux. et après on en fait quelque chose de plutôt sympa. Il aimerait que vendre un immeuble haussmanien, je trouve ça ô combien tripant, ô combien magnifique, mais c'est plus compliqué d'avoir un immeuble intéressant haussmanien, quoique dans certaines villes comme Béziers ce soit possible, que d'acheter une vieille bâtisse, la retaper, la repenser. Alors ça sous-entend évidemment de maîtriser plein de compétences. Je disais tout à l'heure en introduction que la magie est de notre métier, je crois. Contrairement à l'image qu'on s'en fait d'ailleurs, c'est de... de pouvoir maîtriser une multitude de compétences techniques, le droit, l'urbanisme, l'écologie, l'économie, la politique. Et je connais très peu, pour travailler dans d'autres secteurs en allemand, très peu de métiers où en fait ça nécessite autant de connaissances et de savoir-faire. On a des fois l'image, à tort je trouve, de l'agent immobilier, de l'agent commercial ou du bandera, qui ferait ça un peu par hasard. Qui ferait de l'immobilier parce qu'il a vu Stéphane placer à la télé, ou qui ferait de l'immobilier parce qu'il a vu une pub, il y a des saftings, pay ou autre, par défaut. Et je trouve ça d'une stupide idée sans nom, parce que c'est un métier, je le répète, ô combien complexe, qui nécessite une multitude de compétences théoriques et comportementales, qui nécessite de... d'aider des particuliers à se projeter dans leur avenir et pour ce qui nous concerne à se projeter dans quelque chose de pas très beau en quelque chose d'optimisé et de plutôt sympa et c'est là où je pense que des conseillers comme nous avec de l'expérience et surtout qui savent de quoi ils parlent ça c'est pour moi extrêmement important peuvent faire la différence et ma modeste contribution c'est ça c'est parce que je le répète je suis je pense un bon conseiller en investissement logactif parce que je suis moi-même investisseur et d'ailleurs je le titre même de ma boîte l'investisseur Rivo est volontairement ambigu ça concerne l'investisseur Rivo c'est moi c'est toi c'est tout le monde en réalité et je le répète c'est pas forcément des gens qui ont fait des formations ou qui suivent telle ou telle vidéo YouTube non non c'est tout le monde doit faire tout le monde devrait faire de mon point de vue de l'investissement locatif que ce soit dans le neuf ou l'ancien que ce soit à 3% ou à 20% que ce soit avec ou sans travaux euh faire travailler son argent le plus vite possible et tuer des solutions, je pense, pas seules, une des solutions pour permettre de pallier à problématiques de retraite, problématiques de revenus qui sont trop bas, etc. Donc je répète deux ou trois secrets, pardon, l'emplacement, les travaux et évidemment la dégustation. C'est à l'achat. Je sais que pas tout le monde est forcément d'accord, mais c'est à l'achat souvent que se fait la plus-value, que se fait le round-up, pour comprendre ce que tu me demandais tout à l'heure. C'est à l'achat. Et effectivement, acheter quelque chose de moche... dégradés, dont les propriétaires ont complètement laissé tomber, c'est beaucoup plus facile, effectivement. Alors, pas ça à un certain budget, pour qu'on soit clair. Même dans le sud, même dans mes régions, dans des régions moins chères, en dessous de 300, 250, 300 000 euros, tu peux trouver des choses, j'en trouve, mais c'est plus compliqué. Et c'est souvent des zones compliquées, avec des profils de locataires compliqués. Il y en a aussi, pas de soucis. Il n'y a pas de stratégie unique, ça dépend, je pense, des investissements que j'en fasse. entre un investisseur de 20 ans et un investisseur de 50 ans, je ne mets pas du tout la note stratégique. Je pense que le secret, enfin moi ce que je fais là, c'est de les laisser parler, de les écouter, et de voir un petit peu quel est leur impact en son risque. Parce qu'en soit les chiffres, sincèrement ça ne veut rien dire, moi-même à titre personnel, j'ai 40 ans, j'ai commencé il y a 15 ans, je peux te dire que j'ai changé 15 fois de stratégie. Et que j'ai fait des erreurs par centaines par milliers qui m'ont coûté énormément d'argent, j'en parle d'ailleurs beaucoup sur LinkedIn. Je considère que plutôt que de faire rêver avec une voiture de sport que je n'ai pas, des abdos que je n'ai pas, ou une fille que je n'ai pas, ça se voit, plutôt que de faire rêver, je préfère parler de la réalité des choses, à savoir que c'est un métier compliqué. C'est un métier où on a énormément de responsabilités, que ce soit légales ou morales, mais c'est un métier passionnant et qui effectivement permet de changer de vie. Monestement, aujourd'hui, je peux te dire que j'avais un excellent, énorme salaire là où j'étais. C'était compliqué pour moi de quitter cet énorme salaire, mais aujourd'hui je vis encore mieux qu'avant. Donc c'est possible. Compte, faut bosser.

  • Eric Nicolier

    Jérémy Adida vient de conclure, peut-être de la meilleure des manières, l'immobilier il faut travailler, beaucoup travailler, on s'en doutait un peu. En tout cas j'espère que je ne vous avais pas menti que l'approche de Jérémy elle est intéressante et qu'il est assez concret. J'imagine que tout investisseur en immobilier aura cuisé des informations et des choses extrêmement pratiques. En tout cas, je vous donne rendez-vous tout de suite pour l'épisode suivant qui sera la suite de cet entretien et où on abordera notamment cette question ô combien stratégique et délicate des impayés de loyer. Puisqu'en matière d'investissement, on le sait bien, les impayés de loyer peuvent très vite ruiner le plus beau des projets. Passion et mots. Épisode 74, c'est terminé. Vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux comme d'habitude. Si vous avez des questions, si vous voulez réagir par rapport à l'épisode, à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci.

Description

Avec notre invité Jérémy Hadida, nous allons explorer les stratégies gagnantes pour investir en immobilier. À commencer par les garages, mais aussi des investissements plus traditionnels : locations nues et meublées.


Jérémy Hadida est un père de deux enfants et un investisseur aguerri, fondateur de "L'investisseur immo" en 2017 dans le sud de la France, où il propose des investissements immobiliers clés en main.


Au menu de cet épisode


Pourquoi Investir dans les Garages :

  • Moins de concurrence et réglementation plus souple par rapport aux habitations principales.

  • Accessibilité financière et possibilités de négociation améliorées.


Différence entre Rentabilité et Rendement :

  • Discussion sur l’importance de distinguer ces deux termes dans le contexte de l’investissement immobilier.

  • Jérémy détaille ses stratégies pour obtenir un rendement suffisant et correct.


Stratégies d’Investissement et Sélection de Biens :

  • L’importance de l’emplacement et de la sélection des opportunités d’investissement.

  • Techniques pour maximiser la rentabilité, incluant la rénovation d’immeubles en mauvais état.


Défis et Réalités de l’Investissement immobilier :

  • Les obstacles tels que la législation et les coûts des travaux.

  • La vision à long terme sur l’avenir de la voiture et son impact sur les investissements dans les garages.


Exceptionnellement cet épisode est découpé en 2 parties. Dans le prochain épisode, nous allons poursuivre notre entretien avec Jérémy Hadida. Une large place sera faite à la stressante question des impayés de loyers et les conseils pour les éviter.


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==> Le podcast Passion Immo est produit et animé par Eric Nicolier , formateur et enseignant en droit et fiscalité immobilière.


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Transcription

  • Eric Nicolier

    Bonjour à tous, bienvenue pour ce nouvel épisode de Passion IMMO. On va parler investissement et vous allez voir, on va parler investissement dans le détail. Parce qu'en 2024, vous êtes très nombreux à vous interroger sur l'opportunité d'investir en immobilier. Pourquoi pas d'aller investir ailleurs ? Et si vous investissez en immobilier, quels sont les pièges à éviter ? Et pour ça, je vais avoir un invité particulièrement passionnant, Jérémy Adida, alors expert dans ce domaine, vous vous doutez, et avec lui on va aborder pas mal de questions. Tellement de questions que j'ai décidé de découper cet épisode en deux parties. Dans l'épisode qui vient, l'épisode 74, on va parler investissement dans les garages, On va réfléchir à la place de l'investissement aujourd'hui en termes de rentabilité. On va différencier la rentabilité du rendement, quelle stratégie il faut avoir en matière d'investissement, quels sont les bons critères pour trouver un bien. Donc vous voyez déjà de quoi faire dans un épisode. Et dans le deuxième épisode... On va aborder assez longuement, donc prenez date, dès maintenant, pour réserver votre écoute, on va aborder une question qui revient souvent, c'est celle des impayés de loyer. Et Jérémie Hadida, sur cette question-là, il n'est pas dans la langue de bois, et vous verrez qu'il a un rapport assez étonnant sur cette question, qu'il n'hésite pas un peu à remuer des idées reçues, et ça sera particulièrement intéressant. En tout cas... Ici, c'est la première partie de cet entretien avec Jérémy Adida, Passion Imo, épisode 74, c'est parti ! Alors qui est Jérémy Adida, mon invité ? Alors comme il aime à le dire, il est déjà père de deux enfants. Voilà, sa famille forge sa vie. Bien sûr, il a une vie professionnelle, une vie professionnelle assez riche. Donc il est passé par des études assez brillantes. Ensuite, il a travaillé dans des grandes entreprises internationales, dont Airbus. Et puis il s'est dit, passé la trentaine, j'ai peut-être envie de faire autre chose. Et là ? Il est parti dans de l'investissement immobilier, donc tout ça, ça fait une quinzaine d'années à titre personnel. Et puis, fort de cette expérience, il a souhaité proposer des investissements, comme il le dit, des investissements clés en main à une clientèle plutôt exigeante. Et donc, c'est ce qu'il fait aujourd'hui dans le sud de la France depuis 2017. Donc on va parler investissement avec lui, comme je l'ai dit dans l'introduction de l'épisode, on va parler de l'investissement dans les garages, on va parler de rentabilité, de rendement, les critères de sélection, donc un programme relativement chargé. Et donc, on va démarrer par un investissement qui n'est pas nécessairement celui auquel on pense immédiatement. Et tout ça, c'était basé sur un post LinkedIn que j'avais lu de sa part, où il disait j'adore les garages Et il développait en fait comment il investissait dans les garages et pourquoi il investissait dans les garages. Donc, ma première question que je pose à Jérémy, c'est pourquoi les garages ? Et y a-t-il de vraies opportunités ? dans ce type d'investissement.

  • Jérémy Hadida

    J'adore les garages, j'adore les annexes, j'adore les produits un petit peu atypiques. Je ne gêne pas parce qu'effectivement, ce sont des produits sur lesquels... il y a moins de concurrence sur lesquelles on peut faire de meilleures négociations sur lesquelles on a davantage de possibilités mais aussi parce que d'une part le budget est plus accessible et d'autre part parce que la réglementation la législation est beaucoup moins restrictive que l'habitation principale, ce que je dis vaut pour les commerces, vaut pour les locaux vaut pour les garages, caves et autres greniers et autres annexes, donc effectivement j'aime beaucoup les garages et je crois que ceux auxquels tu fais allusion C'est l'expérience que j'ai faite dans le cadre de l'acquisition d'un de mes immeubles. J'avais effectivement des annexes, caves, garages, que j'avais au départ... dans l'idée de transformer en locaux d'habitation, sauf que dans les faits, travaux obligent, législation oblige, l'humidité, etc. Fait que finalement, j'ai converti cette idée et économisé quelques 30 ou 40 000 euros de travaux pour faire effectivement des annexes, garages et cams, qui aujourd'hui m'ont permis de booster ma rentabilité et surtout, m'évite beaucoup de vacances et de tournements.

  • Eric Nicolier

    Oui, alors pareil, on va parler aussi de ça. Et ça veut dire que tu suggères, les investisseurs que tu accompagnes, tu leur proposes du garage en termes d'investissement ou c'est quelque chose qui est quand même un peu accessoire dans ton activité ? Excuse-moi d'assister sur ces garages.

  • Jérémy Hadida

    Tu fais bien, tu fais bien. Effectivement, j'ai proposé récemment l'eau. une quarantaine de box et de garage sur la ville de Montpellier, une ville que tu connais certainement, dans laquelle il y a peu de garage disponible et énormément de voitures à l'inverse. Ce n'est pas la plus grosse partie de mon activité, puisque par définition, en termes de volume, c'est souvent de l'habitation, de l'immeuble, de l'appartement que tu garages. Mais le garage, effectivement, a constitué pendant très longtemps... Un axe extrêmement intéressant de Sisman, moi-même j'en ai quelques-uns. c'est vrai que ça devient plus compliqué. La vraie question derrière cette garage qu'il faut se poser, que je me pose, pour laquelle aujourd'hui je n'ai pas tranché, c'est la voiture. Qui dit garage dit la voiture. Même si le garage peut servir de stockage, évidemment, la vraie question c'est quel est l'avenir de la voiture dans les villes. Aujourd'hui, est-ce qu'on va, avec toutes les considérations écologiques qu'on connaît, est-ce qu'on va vers toute voiture ou à l'inverse, est-ce qu'on va vers des développements type vélo et autres ? Quand on regarde un petit peu ce qui se passe dans le monde, soit aux Etats-Unis ou en Arabie Saoudite, si tu connais un petit peu le projet The Line, qui prétend aujourd'hui repenser complètement la manière d'habiter avec des villes qui seraient finalement... Bon, l'espèce est une ville qui est tout en longueur, pour ceux qui ne connaissent pas. Mais ce qui est intéressant, ce n'est pas tant qu'elle soit en longueur, ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, à l'intérieur de cette longue ligne, on a les cachets des... les quartiers, les cars de cette ligne seraient réorganisés de telle sorte que finalement on n'ait plus à utiliser de voiture ou à défaut uniquement des véhicules électriques. Donc si tant est qu'on aille vers ça. et à un moment donné, avec toujours le même président, le précédent gouvernement et la précédente ministre de l'écologie, si je ne m'abuse, la question du pavillon individuel s'est posée, est-ce que oui ou non, ce vieux rêve français du pavillon individuel, est-ce qu'il a un avenir ou pas ? Il y a six mois, un an, je me suis dit non, c'est fini. Aujourd'hui, c'est de nouveau de retour. Peut-être que dans six mois, avec le prochain gouvernement, ça sera encore... Mais la vraie question, c'est ça. la voiture et donc le garage sont liés à une manière de vivre. Si effectivement on va vers quelque chose où tout le monde serait regroupé dans les grandes villes, où il y aurait des transports en commun, d'abord le garage a peu de chances de continuer. Si à l'inverse, ce qui je crois est plutôt le cas, à l'inverse on se rend compte que... pour ceux qui habitent pas dans les grandes métropoles mais qui habitent dans des villes moyennes et il y en a énormément et que tu ne peux pas faire sans voiture dans ces cas là la question du garage je pense me pose et je répète notamment aussi pour les professionnels Et effectivement, dans le cas des lots auxquels on faisait allusion, j'ai effectivement trouvé ce lot-là, mais ça devient très compliqué. Ça devient très compliqué parce qu'aujourd'hui, en discutant avec les promoteurs, je me suis rendu compte que les promoteurs aujourd'hui, est-ce que c'était une volonté ou pas de leur part, construisent moins de garages que de logements par mobilité disponible. Ce qui fait que par définition, ça entraîne une certaine inflation, un manque et une rareté. qui me fait penser que oui c'est intéressant d'investir dans les garages, évidemment dans des endroits où la voiture est là, on peut le dire, on fait partie, à l'inverse, investir dans un garage dans lequel je suis reculé, peut se poser, mais avec un certain nombre de points de vigilance, comme évidemment les accès routiers, comme la présence ou pas d'une zone industrielle, etc. Donc le garage qui en soit pas très cher, 4-5 000 euros dans des zones reculées peut aller jusqu'à 25-30-50 000 euros en région parisienne donc ça devait quasiment le prix d'un appartement par contre le gros avantage au-delà de la rentabilité c'est surtout le fait qu'on a une fluidité en termes de gestion locative qui est juste dingue c'est très rare d'avoir des appels sur un garage et c'est surtout beaucoup plus facile de gérer les départs les arrivées et les possibles évictions de locataires quand c'est malheureusement le cas

  • Eric Nicolier

    C'est ça. Alors tu vois, avant de passer à un sujet suivant, ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c'est que sur un investissement finalement a priori aussi basique, mais je dis a priori, tu vois, on ne peut pas s'empêcher d'avoir une réflexion globale sur l'urbanisme, sur la politique au sens noble du terme qu'on veut accomplir en termes d'environnement, de politique de la ville, etc. Et qui moi... quelque part fait la noblesse de l'investissement immobilier parce qu'on est obligé d'avoir une approche très globale et de s'intéresser à de multiples sujets qui sont des sujets du quotidien, de la vie, qu'est-ce qu'on fera dans 20, 30 ans, etc. Alors, je voudrais qu'on parle de rentabilité. Sujet évidemment Intéressant Alors J'ai lu sur ton profil LinkedIn rentabilité moyenne 11% et je me suis dit Il a une rentabilité moyenne Qui est assez élevée dans le sens où Je me réfère à une carte de France Qui est parue je crois à l'automne Qui montrait qu'on était Sur une rentabilité Entre 3,5 et 5,5 Selon les villes Voilà alors Il y a quoi ? Il y a un énorme secret là sur une rentabilité moyenne à 11% ?

  • Jérémy Hadida

    C'est une très bonne question. Déjà, il faudrait distinguer deux termes. Effectivement, par abus de langage, je parle de rentabilité. C'est beaucoup plus simple à comprendre, je dirais, pour la majorité des personnes. En réalité, il s'agit de rendement, pas de rentabilité. Parce que je crois évidemment en compte l'hypothétique plus-value à la sortie, même si évidemment... 50 en disant dans le temps ni toi ni moi ne savons où on sera mais effectivement sur la centaine je crois qu'on a 130 ou 150 ventes j'ai plus le chiffre exact sur les cette dernière année sur la centaine de ventes on a réalisé on a ce chiffre aujourd'hui en rendement ou en rentabilité brute de 11% bien oui on soit clair déjà sur la définition oui de 11% pourquoi quel est le secret en plus limite à de secrets particuliers disons que nous on s'est spécialisé si tu veux dans les immeubles déjà principalement dans les immeubles moche je m'explique ce qu'on achète évidemment ce sont des opportunités des potentialités on n'achète pas un immeuble ou un appartement qui est déjà fait qui est déjà divisé, qui est déjà optimisé. C'est une stratégie. Ça peut effectivement rassurer des gens, notamment pour leur résidence principale. Nous, ce n'est pas le cas. Pour de l'investissement locatif, je pars du principe, et c'est comme ça que j'éduque mes clients, sur le fait que nous, ce qu'on va acheter, c'est quelque chose qui n'est pas optimisé et qu'on va effectivement transformer. Au passage, ma plus-value personnelle, elle est dans ce tact de transformation. À savoir, bien qu'il ne serait pas optimisé en termes de surface, qui ne serait pas optimisé en termes de rentabilité ou même en termes de fiscalité. Et l'idée, comme tu le disais justement en avant, c'est de jouer là-dessus sur tous les aspects possibles. C'est pour ça que je te disais qu'on est spécialisé en immeuble de rapport, parce que l'avantage de l'immeuble de rapport, c'est que déjà en termes de négociation à l'achat, tu as un effet de volume qui fait que tu peux passer à un certain budget, plus ou moins massacrer les prix de 15, 20, 30% déjà, notamment parce que les clients... on a en face des vendeurs qui sont en face assez souvent des particuliers d'un certain âge, je suis dans une région au sud de la France où on a des multi-propriétaires mais qui n'ont pas forcément de gros moyens, c'est souvent des immeubles dont ils ont hérité qui sont laissés en décrépitude complète et effectivement on a des immeubles moches qui sont dans un état d'abandon quasiment intégral pour lesquels effectivement il va falloir se regrousser les manches et investir des dizaines, des centaines de milliers d'euros de travaux et pour lesquels ensuite on va pouvoir dégager la rentabilité, le rendement dont je te parle. Tout ça en utilisant, pourquoi pas, des stratégies un petit peu alternatives, type Airbnb ou colocation. Je précise que tous les chiffres que je donne, c'est toujours en location à l'année. Évidemment, c'est trop facile, pour être très clair, de mettre du Airbnb au milieu et d'annoncer du 11%. C'est limite ridicule, 11% Airbnb, qu'on soit clair. Mais tous les aléas, c'est du ridicule. Non, non. Je précise évidemment que j'ai eu la chance aussi, je disais tout à l'heure que j'ai commencé en 2017, j'ai eu la chance aussi d'être à une époque où les prix étaient encore bas, où l'investissement locatif n'était pas forcément encore aussi à la mode et tendance que ce que ça a été il y a deux ou trois ans. Ce qui fait que ça m'aide pour ma moyenne, entre guillemets, de forcément en acheter pas cher. Les taux étaient encore évidemment ridicules. Les matériaux étaient encore accessibles. Ce qui fait qu'effectivement, je dirais que mon chiffre est un petit peu gésé par ce calcul-là. Néanmoins, aujourd'hui en 2024, on a encore des produits alors au dessus des 10 c'est la promesse que je fais à tous les clients c'est d'avoir un minimum de 10% au groupe est ce que je répète qui intègre effectivement toutes les composantes dont je te parlais on y arrive le paradoxe aujourd'hui c'est qu'en 2024 je j'ai plus de produits que de clients ce qui est l'inversé oui les années ce qui est la verve ces dernières années on te disais dans moi mes parents fait immobilier à faire ma mère a fait l'obédient Et ma mère m'a toujours dit que le plus compliqué c'était de trouver le produit, le mandat de vente. De rentrer le mandat et je pense à tous mes collègues vendataires, agents commerciaux qui font du cold call, qui devaient se battre à harceler des personnes pour trouver des mandats. Aujourd'hui c'est complètement inversé. Aujourd'hui j'ai la chance via mes réseaux, moi je n'ai même pas affaire à eux. Très sincèrement je n'appelle jamais personne. Les produits tombent tout seuls entre guillemets. Et ma problématique c'est que j'ai effectivement plus de produits. que le client financeable, éligible et intéressé. Je pense aussi que l'investissement locatif est arrivé à un point où... où actuellement les gens se détournent de l'investissement locatif pour investir dans les cryptos, pour investir dans le marchand de biens, on pourrait en parler, pour investir dans des choses que les médias ont tendance à alimenter. Aujourd'hui l'immobilier ne fait plus rêver. Mais attends, c'est justement dans ces moments-là, j'en parlais ce matin encore, c'est dans ces moments-là, c'est au fond du canon comme dit l'expression, qu'il faut investir parce que le besoin il est toujours là. Aujourd'hui se loger c'est un besoin de base, on peut manger. Et tant qu'on n'aura pas inventé une pilule qui empêche de dormir, on aura de toute façon besoin de se loger. Et la France est ainsi faite que de toute façon, les murs, à un moment donné, on ne peut pas pousser plus.

  • Eric Nicolier

    On est d'accord.

  • Jérémy Hadida

    Il y aura de plus en plus d'habitants et de moins en moins de logements.

  • Eric Nicolier

    Alors, pour rester encore sur le sujet de la rentabilité, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est les critères ? On est en 2024. Qu'est-ce que c'est les critères pour choisir un bien où on se dit… je vais obtenir plus de 10% puisque c'est un petit peu ton seuil, je vais obtenir plus de 10% de rentabilité.

  • Jérémy Hadida

    Le premier critère, ça reste évidemment l'emplacement. Je ne révolutionnerai rien en te disant ça, mais je le retournerai dans l'autre sens. Là où mes collègues... Alors, en parlant d'emplacement, on peut parler de demande et de non-vacances. Moi, j'utiliserais justement la même notion, mais dans l'autre sens. Pour moi, l'emplacement est important, notamment l'emplacement dans des zones, dans des régions, dans des villes, qui sont des villes sous-cotées, qui sont des villes qui ont connu peut-être un coup de moins bien historique, qui sont des villes pour lesquelles actuellement on a un désintérêt. qui sont des villes ou des secteurs pour lesquels une usine gène fermée etc etc aujourd'hui je travaille et j'ai aussi d'ailleurs Ma petite particularité, c'est que j'investis là où je fais investir mes clients. Et d'ailleurs, j'investis avant eux en général, pour tester un peu le marché, tester les artisans, tester la demande local. Aujourd'hui, j'investis sur tout l'axe méditerranéen de Marseille à Perpignan. Moi-même, je suis marseillais, j'habite à Nîmes, donc je suis au milieu. Et sur tout l'axe méditerranéen de Perpignan, voilà. Et sur toutes ces villes-là, j'ai effectivement la chance d'avoir un bassin. pauvre et dynamique. C'est le paradoxe. Ce qui fait que, et c'est aussi un de mes secrets, c'est que j'ai la chance d'être dans la bonne région. C'est certain qu'à Paris, à Paris ou même ne serait-ce que dans n'importe quelle autre région, je n'aurais pas les mêmes résultats si je n'étais pas au bon endroit aussi.

  • Eric Nicolier

    Le premier secret,

  • Jérémy Hadida

    c'est l'emplacement. L'emplacement. Aujourd'hui, mon petit tip, ma petite carotte personnelle, c'est, j'ai la chance ou pas, je ne sais pas si on peut le prétendre comme ça, d'investir dans beaucoup de villes qui, effectivement, sont des villes qui existent depuis le Moyen-Âge, avec un patrimoine magnifique, un peu comme le quartier de Condor, tu me disais, un peu le même genre de ville, je ne sais pas si c'était de Dijon ou pas, mais des villes exceptionnelles comme Dijon, il y a celles qu'on connaît, et tant d'autres qu'on ne connaît pas. Que ce soit les grandes villes, les Marseilles, les Aix-en-Provence, les Avignons, les Nîmes, les Perpignans, les Béziers, les Narbonnes, et tous les villages au fond, m'offrent, et j'ai cette chance-là, un panel de choix qui fait que alors certes je suis obligé de faire plus de roues car au début moi j'étais à nîmes et je m'embêtais pas chercher les imams à nîmes et hautoubans aujourd'hui je vais jusqu'à paris et c'est pas par amour de la voiture probable c'est parce qu'effectivement il ya de moins en moins de produits intéressants et qu'il faut aller les chercher là où sont quand disponibles et toujours est-il qu'on a la chance dans ces villes là qui sont des villes en transition économique industrielle ou politique d'avoir de belles opportunités aujourd'hui les villes dans lesquels moi j'investis massivement et qui sont des villes où ça se passe extrêmement bien alors j'espère ne pas choquer en disant ça mais ce sont des villes Front National RL c'est quoi ? Rassemblement National aujourd'hui qui sont des villes effectivement idéales pour l'investissement sans considération politique évidemment parce que ce sont souvent des villes Front National en Chardin c'est pas dire que j'ai la chance mais j'en ai beaucoup dans ma région c'est un fait historique sont des villes qui sont souvent des villes frustrées ce sont souvent des villes où il y avait une bourgeoisie locale importante il suffit d'aller se balader dans les villes voir la magnificence des bâtiments et où à un moment donné de leur histoire que ce soit l'agriculture, que ce soit l'usine du village ou de la ville, a fermé. Et ça s'est traduit par de la frustration, peut-être par de l'immigration, notamment dans les îles agricoles, où effectivement la main-d'œuvre était souvent immigrée. Et ça s'est traduit par l'arrivée du Front National et par une hausse spectaculaire des prix de l'immobilier. Je vais te prendre un exemple que tu connais évidemment, c'est Béziers. Il illustre magnifiquement bien. Mais il y en a d'autres. Perpignan aujourd'hui, c'est exactement le même propos. D'autres villes dans lesquelles j'investis. c'est exactement la même chose. Et aujourd'hui, ce sont des villes où j'ai fait du x2, x3, en disant à peu près, sans trop rien faire d'ailleurs. pas forcément le port de Fort-Polet-Ravaux et en tout mais bien, parce que ce sont des villes de Réplète qui ont une base économique, historique, culturelle importante, qui sont des villes qui plaisent et où on peut tout faire. Oui, la chance que j'ai aussi, c'est d'être dans une zone où on a de la demande pour de tout. On a de la location d'une, on a de la location de deux, pour de l'étudiant, pour du saisonnier. Et c'est vrai que la stratégie qu'on a développée avec nos clients, c'est un mix de tout ça en fait. Pas de faire 100% l'un ou l'autre, c'est stupide. Je vais parler, je vais parler savant dans un de tes posts. de ne pas faire 100% d'air bien de vie, c'est ce que j'avais vu, et tu as complètement raison, je partage complètement. Il faut mixer les stratégies, optimiser la fiscalité, et j'ai vu le risque. Et l'avantage qu'on a dans un immeuble, c'est qu'on essaie, on va voir ce que je fais plus tard, mais on essaie de mixer un peu les stratégies dans le même bloc, ce qui fait qu'on peut aller chercher la rentabilité et j'ai vu le risque. Le premier secret, c'est l'emplacement. Le deuxième secret, c'est évidemment de ne pas avoir peur de faire des travaux. Je le répète, je vends des immeubles moches. Je vends des produits pas beaux. et après on en fait quelque chose de plutôt sympa. Il aimerait que vendre un immeuble haussmanien, je trouve ça ô combien tripant, ô combien magnifique, mais c'est plus compliqué d'avoir un immeuble intéressant haussmanien, quoique dans certaines villes comme Béziers ce soit possible, que d'acheter une vieille bâtisse, la retaper, la repenser. Alors ça sous-entend évidemment de maîtriser plein de compétences. Je disais tout à l'heure en introduction que la magie est de notre métier, je crois. Contrairement à l'image qu'on s'en fait d'ailleurs, c'est de... de pouvoir maîtriser une multitude de compétences techniques, le droit, l'urbanisme, l'écologie, l'économie, la politique. Et je connais très peu, pour travailler dans d'autres secteurs en allemand, très peu de métiers où en fait ça nécessite autant de connaissances et de savoir-faire. On a des fois l'image, à tort je trouve, de l'agent immobilier, de l'agent commercial ou du bandera, qui ferait ça un peu par hasard. Qui ferait de l'immobilier parce qu'il a vu Stéphane placer à la télé, ou qui ferait de l'immobilier parce qu'il a vu une pub, il y a des saftings, pay ou autre, par défaut. Et je trouve ça d'une stupide idée sans nom, parce que c'est un métier, je le répète, ô combien complexe, qui nécessite une multitude de compétences théoriques et comportementales, qui nécessite de... d'aider des particuliers à se projeter dans leur avenir et pour ce qui nous concerne à se projeter dans quelque chose de pas très beau en quelque chose d'optimisé et de plutôt sympa et c'est là où je pense que des conseillers comme nous avec de l'expérience et surtout qui savent de quoi ils parlent ça c'est pour moi extrêmement important peuvent faire la différence et ma modeste contribution c'est ça c'est parce que je le répète je suis je pense un bon conseiller en investissement logactif parce que je suis moi-même investisseur et d'ailleurs je le titre même de ma boîte l'investisseur Rivo est volontairement ambigu ça concerne l'investisseur Rivo c'est moi c'est toi c'est tout le monde en réalité et je le répète c'est pas forcément des gens qui ont fait des formations ou qui suivent telle ou telle vidéo YouTube non non c'est tout le monde doit faire tout le monde devrait faire de mon point de vue de l'investissement locatif que ce soit dans le neuf ou l'ancien que ce soit à 3% ou à 20% que ce soit avec ou sans travaux euh faire travailler son argent le plus vite possible et tuer des solutions, je pense, pas seules, une des solutions pour permettre de pallier à problématiques de retraite, problématiques de revenus qui sont trop bas, etc. Donc je répète deux ou trois secrets, pardon, l'emplacement, les travaux et évidemment la dégustation. C'est à l'achat. Je sais que pas tout le monde est forcément d'accord, mais c'est à l'achat souvent que se fait la plus-value, que se fait le round-up, pour comprendre ce que tu me demandais tout à l'heure. C'est à l'achat. Et effectivement, acheter quelque chose de moche... dégradés, dont les propriétaires ont complètement laissé tomber, c'est beaucoup plus facile, effectivement. Alors, pas ça à un certain budget, pour qu'on soit clair. Même dans le sud, même dans mes régions, dans des régions moins chères, en dessous de 300, 250, 300 000 euros, tu peux trouver des choses, j'en trouve, mais c'est plus compliqué. Et c'est souvent des zones compliquées, avec des profils de locataires compliqués. Il y en a aussi, pas de soucis. Il n'y a pas de stratégie unique, ça dépend, je pense, des investissements que j'en fasse. entre un investisseur de 20 ans et un investisseur de 50 ans, je ne mets pas du tout la note stratégique. Je pense que le secret, enfin moi ce que je fais là, c'est de les laisser parler, de les écouter, et de voir un petit peu quel est leur impact en son risque. Parce qu'en soit les chiffres, sincèrement ça ne veut rien dire, moi-même à titre personnel, j'ai 40 ans, j'ai commencé il y a 15 ans, je peux te dire que j'ai changé 15 fois de stratégie. Et que j'ai fait des erreurs par centaines par milliers qui m'ont coûté énormément d'argent, j'en parle d'ailleurs beaucoup sur LinkedIn. Je considère que plutôt que de faire rêver avec une voiture de sport que je n'ai pas, des abdos que je n'ai pas, ou une fille que je n'ai pas, ça se voit, plutôt que de faire rêver, je préfère parler de la réalité des choses, à savoir que c'est un métier compliqué. C'est un métier où on a énormément de responsabilités, que ce soit légales ou morales, mais c'est un métier passionnant et qui effectivement permet de changer de vie. Monestement, aujourd'hui, je peux te dire que j'avais un excellent, énorme salaire là où j'étais. C'était compliqué pour moi de quitter cet énorme salaire, mais aujourd'hui je vis encore mieux qu'avant. Donc c'est possible. Compte, faut bosser.

  • Eric Nicolier

    Jérémy Adida vient de conclure, peut-être de la meilleure des manières, l'immobilier il faut travailler, beaucoup travailler, on s'en doutait un peu. En tout cas j'espère que je ne vous avais pas menti que l'approche de Jérémy elle est intéressante et qu'il est assez concret. J'imagine que tout investisseur en immobilier aura cuisé des informations et des choses extrêmement pratiques. En tout cas, je vous donne rendez-vous tout de suite pour l'épisode suivant qui sera la suite de cet entretien et où on abordera notamment cette question ô combien stratégique et délicate des impayés de loyer. Puisqu'en matière d'investissement, on le sait bien, les impayés de loyer peuvent très vite ruiner le plus beau des projets. Passion et mots. Épisode 74, c'est terminé. Vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux comme d'habitude. Si vous avez des questions, si vous voulez réagir par rapport à l'épisode, à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci.

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Description

Avec notre invité Jérémy Hadida, nous allons explorer les stratégies gagnantes pour investir en immobilier. À commencer par les garages, mais aussi des investissements plus traditionnels : locations nues et meublées.


Jérémy Hadida est un père de deux enfants et un investisseur aguerri, fondateur de "L'investisseur immo" en 2017 dans le sud de la France, où il propose des investissements immobiliers clés en main.


Au menu de cet épisode


Pourquoi Investir dans les Garages :

  • Moins de concurrence et réglementation plus souple par rapport aux habitations principales.

  • Accessibilité financière et possibilités de négociation améliorées.


Différence entre Rentabilité et Rendement :

  • Discussion sur l’importance de distinguer ces deux termes dans le contexte de l’investissement immobilier.

  • Jérémy détaille ses stratégies pour obtenir un rendement suffisant et correct.


Stratégies d’Investissement et Sélection de Biens :

  • L’importance de l’emplacement et de la sélection des opportunités d’investissement.

  • Techniques pour maximiser la rentabilité, incluant la rénovation d’immeubles en mauvais état.


Défis et Réalités de l’Investissement immobilier :

  • Les obstacles tels que la législation et les coûts des travaux.

  • La vision à long terme sur l’avenir de la voiture et son impact sur les investissements dans les garages.


Exceptionnellement cet épisode est découpé en 2 parties. Dans le prochain épisode, nous allons poursuivre notre entretien avec Jérémy Hadida. Une large place sera faite à la stressante question des impayés de loyers et les conseils pour les éviter.


Le lien avec la page Linkedin de Jérémy Hadida.


==> Le podcast Passion Immo est produit et animé par Eric Nicolier , formateur et enseignant en droit et fiscalité immobilière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Eric Nicolier

    Bonjour à tous, bienvenue pour ce nouvel épisode de Passion IMMO. On va parler investissement et vous allez voir, on va parler investissement dans le détail. Parce qu'en 2024, vous êtes très nombreux à vous interroger sur l'opportunité d'investir en immobilier. Pourquoi pas d'aller investir ailleurs ? Et si vous investissez en immobilier, quels sont les pièges à éviter ? Et pour ça, je vais avoir un invité particulièrement passionnant, Jérémy Adida, alors expert dans ce domaine, vous vous doutez, et avec lui on va aborder pas mal de questions. Tellement de questions que j'ai décidé de découper cet épisode en deux parties. Dans l'épisode qui vient, l'épisode 74, on va parler investissement dans les garages, On va réfléchir à la place de l'investissement aujourd'hui en termes de rentabilité. On va différencier la rentabilité du rendement, quelle stratégie il faut avoir en matière d'investissement, quels sont les bons critères pour trouver un bien. Donc vous voyez déjà de quoi faire dans un épisode. Et dans le deuxième épisode... On va aborder assez longuement, donc prenez date, dès maintenant, pour réserver votre écoute, on va aborder une question qui revient souvent, c'est celle des impayés de loyer. Et Jérémie Hadida, sur cette question-là, il n'est pas dans la langue de bois, et vous verrez qu'il a un rapport assez étonnant sur cette question, qu'il n'hésite pas un peu à remuer des idées reçues, et ça sera particulièrement intéressant. En tout cas... Ici, c'est la première partie de cet entretien avec Jérémy Adida, Passion Imo, épisode 74, c'est parti ! Alors qui est Jérémy Adida, mon invité ? Alors comme il aime à le dire, il est déjà père de deux enfants. Voilà, sa famille forge sa vie. Bien sûr, il a une vie professionnelle, une vie professionnelle assez riche. Donc il est passé par des études assez brillantes. Ensuite, il a travaillé dans des grandes entreprises internationales, dont Airbus. Et puis il s'est dit, passé la trentaine, j'ai peut-être envie de faire autre chose. Et là ? Il est parti dans de l'investissement immobilier, donc tout ça, ça fait une quinzaine d'années à titre personnel. Et puis, fort de cette expérience, il a souhaité proposer des investissements, comme il le dit, des investissements clés en main à une clientèle plutôt exigeante. Et donc, c'est ce qu'il fait aujourd'hui dans le sud de la France depuis 2017. Donc on va parler investissement avec lui, comme je l'ai dit dans l'introduction de l'épisode, on va parler de l'investissement dans les garages, on va parler de rentabilité, de rendement, les critères de sélection, donc un programme relativement chargé. Et donc, on va démarrer par un investissement qui n'est pas nécessairement celui auquel on pense immédiatement. Et tout ça, c'était basé sur un post LinkedIn que j'avais lu de sa part, où il disait j'adore les garages Et il développait en fait comment il investissait dans les garages et pourquoi il investissait dans les garages. Donc, ma première question que je pose à Jérémy, c'est pourquoi les garages ? Et y a-t-il de vraies opportunités ? dans ce type d'investissement.

  • Jérémy Hadida

    J'adore les garages, j'adore les annexes, j'adore les produits un petit peu atypiques. Je ne gêne pas parce qu'effectivement, ce sont des produits sur lesquels... il y a moins de concurrence sur lesquelles on peut faire de meilleures négociations sur lesquelles on a davantage de possibilités mais aussi parce que d'une part le budget est plus accessible et d'autre part parce que la réglementation la législation est beaucoup moins restrictive que l'habitation principale, ce que je dis vaut pour les commerces, vaut pour les locaux vaut pour les garages, caves et autres greniers et autres annexes, donc effectivement j'aime beaucoup les garages et je crois que ceux auxquels tu fais allusion C'est l'expérience que j'ai faite dans le cadre de l'acquisition d'un de mes immeubles. J'avais effectivement des annexes, caves, garages, que j'avais au départ... dans l'idée de transformer en locaux d'habitation, sauf que dans les faits, travaux obligent, législation oblige, l'humidité, etc. Fait que finalement, j'ai converti cette idée et économisé quelques 30 ou 40 000 euros de travaux pour faire effectivement des annexes, garages et cams, qui aujourd'hui m'ont permis de booster ma rentabilité et surtout, m'évite beaucoup de vacances et de tournements.

  • Eric Nicolier

    Oui, alors pareil, on va parler aussi de ça. Et ça veut dire que tu suggères, les investisseurs que tu accompagnes, tu leur proposes du garage en termes d'investissement ou c'est quelque chose qui est quand même un peu accessoire dans ton activité ? Excuse-moi d'assister sur ces garages.

  • Jérémy Hadida

    Tu fais bien, tu fais bien. Effectivement, j'ai proposé récemment l'eau. une quarantaine de box et de garage sur la ville de Montpellier, une ville que tu connais certainement, dans laquelle il y a peu de garage disponible et énormément de voitures à l'inverse. Ce n'est pas la plus grosse partie de mon activité, puisque par définition, en termes de volume, c'est souvent de l'habitation, de l'immeuble, de l'appartement que tu garages. Mais le garage, effectivement, a constitué pendant très longtemps... Un axe extrêmement intéressant de Sisman, moi-même j'en ai quelques-uns. c'est vrai que ça devient plus compliqué. La vraie question derrière cette garage qu'il faut se poser, que je me pose, pour laquelle aujourd'hui je n'ai pas tranché, c'est la voiture. Qui dit garage dit la voiture. Même si le garage peut servir de stockage, évidemment, la vraie question c'est quel est l'avenir de la voiture dans les villes. Aujourd'hui, est-ce qu'on va, avec toutes les considérations écologiques qu'on connaît, est-ce qu'on va vers toute voiture ou à l'inverse, est-ce qu'on va vers des développements type vélo et autres ? Quand on regarde un petit peu ce qui se passe dans le monde, soit aux Etats-Unis ou en Arabie Saoudite, si tu connais un petit peu le projet The Line, qui prétend aujourd'hui repenser complètement la manière d'habiter avec des villes qui seraient finalement... Bon, l'espèce est une ville qui est tout en longueur, pour ceux qui ne connaissent pas. Mais ce qui est intéressant, ce n'est pas tant qu'elle soit en longueur, ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, à l'intérieur de cette longue ligne, on a les cachets des... les quartiers, les cars de cette ligne seraient réorganisés de telle sorte que finalement on n'ait plus à utiliser de voiture ou à défaut uniquement des véhicules électriques. Donc si tant est qu'on aille vers ça. et à un moment donné, avec toujours le même président, le précédent gouvernement et la précédente ministre de l'écologie, si je ne m'abuse, la question du pavillon individuel s'est posée, est-ce que oui ou non, ce vieux rêve français du pavillon individuel, est-ce qu'il a un avenir ou pas ? Il y a six mois, un an, je me suis dit non, c'est fini. Aujourd'hui, c'est de nouveau de retour. Peut-être que dans six mois, avec le prochain gouvernement, ça sera encore... Mais la vraie question, c'est ça. la voiture et donc le garage sont liés à une manière de vivre. Si effectivement on va vers quelque chose où tout le monde serait regroupé dans les grandes villes, où il y aurait des transports en commun, d'abord le garage a peu de chances de continuer. Si à l'inverse, ce qui je crois est plutôt le cas, à l'inverse on se rend compte que... pour ceux qui habitent pas dans les grandes métropoles mais qui habitent dans des villes moyennes et il y en a énormément et que tu ne peux pas faire sans voiture dans ces cas là la question du garage je pense me pose et je répète notamment aussi pour les professionnels Et effectivement, dans le cas des lots auxquels on faisait allusion, j'ai effectivement trouvé ce lot-là, mais ça devient très compliqué. Ça devient très compliqué parce qu'aujourd'hui, en discutant avec les promoteurs, je me suis rendu compte que les promoteurs aujourd'hui, est-ce que c'était une volonté ou pas de leur part, construisent moins de garages que de logements par mobilité disponible. Ce qui fait que par définition, ça entraîne une certaine inflation, un manque et une rareté. qui me fait penser que oui c'est intéressant d'investir dans les garages, évidemment dans des endroits où la voiture est là, on peut le dire, on fait partie, à l'inverse, investir dans un garage dans lequel je suis reculé, peut se poser, mais avec un certain nombre de points de vigilance, comme évidemment les accès routiers, comme la présence ou pas d'une zone industrielle, etc. Donc le garage qui en soit pas très cher, 4-5 000 euros dans des zones reculées peut aller jusqu'à 25-30-50 000 euros en région parisienne donc ça devait quasiment le prix d'un appartement par contre le gros avantage au-delà de la rentabilité c'est surtout le fait qu'on a une fluidité en termes de gestion locative qui est juste dingue c'est très rare d'avoir des appels sur un garage et c'est surtout beaucoup plus facile de gérer les départs les arrivées et les possibles évictions de locataires quand c'est malheureusement le cas

  • Eric Nicolier

    C'est ça. Alors tu vois, avant de passer à un sujet suivant, ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c'est que sur un investissement finalement a priori aussi basique, mais je dis a priori, tu vois, on ne peut pas s'empêcher d'avoir une réflexion globale sur l'urbanisme, sur la politique au sens noble du terme qu'on veut accomplir en termes d'environnement, de politique de la ville, etc. Et qui moi... quelque part fait la noblesse de l'investissement immobilier parce qu'on est obligé d'avoir une approche très globale et de s'intéresser à de multiples sujets qui sont des sujets du quotidien, de la vie, qu'est-ce qu'on fera dans 20, 30 ans, etc. Alors, je voudrais qu'on parle de rentabilité. Sujet évidemment Intéressant Alors J'ai lu sur ton profil LinkedIn rentabilité moyenne 11% et je me suis dit Il a une rentabilité moyenne Qui est assez élevée dans le sens où Je me réfère à une carte de France Qui est parue je crois à l'automne Qui montrait qu'on était Sur une rentabilité Entre 3,5 et 5,5 Selon les villes Voilà alors Il y a quoi ? Il y a un énorme secret là sur une rentabilité moyenne à 11% ?

  • Jérémy Hadida

    C'est une très bonne question. Déjà, il faudrait distinguer deux termes. Effectivement, par abus de langage, je parle de rentabilité. C'est beaucoup plus simple à comprendre, je dirais, pour la majorité des personnes. En réalité, il s'agit de rendement, pas de rentabilité. Parce que je crois évidemment en compte l'hypothétique plus-value à la sortie, même si évidemment... 50 en disant dans le temps ni toi ni moi ne savons où on sera mais effectivement sur la centaine je crois qu'on a 130 ou 150 ventes j'ai plus le chiffre exact sur les cette dernière année sur la centaine de ventes on a réalisé on a ce chiffre aujourd'hui en rendement ou en rentabilité brute de 11% bien oui on soit clair déjà sur la définition oui de 11% pourquoi quel est le secret en plus limite à de secrets particuliers disons que nous on s'est spécialisé si tu veux dans les immeubles déjà principalement dans les immeubles moche je m'explique ce qu'on achète évidemment ce sont des opportunités des potentialités on n'achète pas un immeuble ou un appartement qui est déjà fait qui est déjà divisé, qui est déjà optimisé. C'est une stratégie. Ça peut effectivement rassurer des gens, notamment pour leur résidence principale. Nous, ce n'est pas le cas. Pour de l'investissement locatif, je pars du principe, et c'est comme ça que j'éduque mes clients, sur le fait que nous, ce qu'on va acheter, c'est quelque chose qui n'est pas optimisé et qu'on va effectivement transformer. Au passage, ma plus-value personnelle, elle est dans ce tact de transformation. À savoir, bien qu'il ne serait pas optimisé en termes de surface, qui ne serait pas optimisé en termes de rentabilité ou même en termes de fiscalité. Et l'idée, comme tu le disais justement en avant, c'est de jouer là-dessus sur tous les aspects possibles. C'est pour ça que je te disais qu'on est spécialisé en immeuble de rapport, parce que l'avantage de l'immeuble de rapport, c'est que déjà en termes de négociation à l'achat, tu as un effet de volume qui fait que tu peux passer à un certain budget, plus ou moins massacrer les prix de 15, 20, 30% déjà, notamment parce que les clients... on a en face des vendeurs qui sont en face assez souvent des particuliers d'un certain âge, je suis dans une région au sud de la France où on a des multi-propriétaires mais qui n'ont pas forcément de gros moyens, c'est souvent des immeubles dont ils ont hérité qui sont laissés en décrépitude complète et effectivement on a des immeubles moches qui sont dans un état d'abandon quasiment intégral pour lesquels effectivement il va falloir se regrousser les manches et investir des dizaines, des centaines de milliers d'euros de travaux et pour lesquels ensuite on va pouvoir dégager la rentabilité, le rendement dont je te parle. Tout ça en utilisant, pourquoi pas, des stratégies un petit peu alternatives, type Airbnb ou colocation. Je précise que tous les chiffres que je donne, c'est toujours en location à l'année. Évidemment, c'est trop facile, pour être très clair, de mettre du Airbnb au milieu et d'annoncer du 11%. C'est limite ridicule, 11% Airbnb, qu'on soit clair. Mais tous les aléas, c'est du ridicule. Non, non. Je précise évidemment que j'ai eu la chance aussi, je disais tout à l'heure que j'ai commencé en 2017, j'ai eu la chance aussi d'être à une époque où les prix étaient encore bas, où l'investissement locatif n'était pas forcément encore aussi à la mode et tendance que ce que ça a été il y a deux ou trois ans. Ce qui fait que ça m'aide pour ma moyenne, entre guillemets, de forcément en acheter pas cher. Les taux étaient encore évidemment ridicules. Les matériaux étaient encore accessibles. Ce qui fait qu'effectivement, je dirais que mon chiffre est un petit peu gésé par ce calcul-là. Néanmoins, aujourd'hui en 2024, on a encore des produits alors au dessus des 10 c'est la promesse que je fais à tous les clients c'est d'avoir un minimum de 10% au groupe est ce que je répète qui intègre effectivement toutes les composantes dont je te parlais on y arrive le paradoxe aujourd'hui c'est qu'en 2024 je j'ai plus de produits que de clients ce qui est l'inversé oui les années ce qui est la verve ces dernières années on te disais dans moi mes parents fait immobilier à faire ma mère a fait l'obédient Et ma mère m'a toujours dit que le plus compliqué c'était de trouver le produit, le mandat de vente. De rentrer le mandat et je pense à tous mes collègues vendataires, agents commerciaux qui font du cold call, qui devaient se battre à harceler des personnes pour trouver des mandats. Aujourd'hui c'est complètement inversé. Aujourd'hui j'ai la chance via mes réseaux, moi je n'ai même pas affaire à eux. Très sincèrement je n'appelle jamais personne. Les produits tombent tout seuls entre guillemets. Et ma problématique c'est que j'ai effectivement plus de produits. que le client financeable, éligible et intéressé. Je pense aussi que l'investissement locatif est arrivé à un point où... où actuellement les gens se détournent de l'investissement locatif pour investir dans les cryptos, pour investir dans le marchand de biens, on pourrait en parler, pour investir dans des choses que les médias ont tendance à alimenter. Aujourd'hui l'immobilier ne fait plus rêver. Mais attends, c'est justement dans ces moments-là, j'en parlais ce matin encore, c'est dans ces moments-là, c'est au fond du canon comme dit l'expression, qu'il faut investir parce que le besoin il est toujours là. Aujourd'hui se loger c'est un besoin de base, on peut manger. Et tant qu'on n'aura pas inventé une pilule qui empêche de dormir, on aura de toute façon besoin de se loger. Et la France est ainsi faite que de toute façon, les murs, à un moment donné, on ne peut pas pousser plus.

  • Eric Nicolier

    On est d'accord.

  • Jérémy Hadida

    Il y aura de plus en plus d'habitants et de moins en moins de logements.

  • Eric Nicolier

    Alors, pour rester encore sur le sujet de la rentabilité, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est les critères ? On est en 2024. Qu'est-ce que c'est les critères pour choisir un bien où on se dit… je vais obtenir plus de 10% puisque c'est un petit peu ton seuil, je vais obtenir plus de 10% de rentabilité.

  • Jérémy Hadida

    Le premier critère, ça reste évidemment l'emplacement. Je ne révolutionnerai rien en te disant ça, mais je le retournerai dans l'autre sens. Là où mes collègues... Alors, en parlant d'emplacement, on peut parler de demande et de non-vacances. Moi, j'utiliserais justement la même notion, mais dans l'autre sens. Pour moi, l'emplacement est important, notamment l'emplacement dans des zones, dans des régions, dans des villes, qui sont des villes sous-cotées, qui sont des villes qui ont connu peut-être un coup de moins bien historique, qui sont des villes pour lesquelles actuellement on a un désintérêt. qui sont des villes ou des secteurs pour lesquels une usine gène fermée etc etc aujourd'hui je travaille et j'ai aussi d'ailleurs Ma petite particularité, c'est que j'investis là où je fais investir mes clients. Et d'ailleurs, j'investis avant eux en général, pour tester un peu le marché, tester les artisans, tester la demande local. Aujourd'hui, j'investis sur tout l'axe méditerranéen de Marseille à Perpignan. Moi-même, je suis marseillais, j'habite à Nîmes, donc je suis au milieu. Et sur tout l'axe méditerranéen de Perpignan, voilà. Et sur toutes ces villes-là, j'ai effectivement la chance d'avoir un bassin. pauvre et dynamique. C'est le paradoxe. Ce qui fait que, et c'est aussi un de mes secrets, c'est que j'ai la chance d'être dans la bonne région. C'est certain qu'à Paris, à Paris ou même ne serait-ce que dans n'importe quelle autre région, je n'aurais pas les mêmes résultats si je n'étais pas au bon endroit aussi.

  • Eric Nicolier

    Le premier secret,

  • Jérémy Hadida

    c'est l'emplacement. L'emplacement. Aujourd'hui, mon petit tip, ma petite carotte personnelle, c'est, j'ai la chance ou pas, je ne sais pas si on peut le prétendre comme ça, d'investir dans beaucoup de villes qui, effectivement, sont des villes qui existent depuis le Moyen-Âge, avec un patrimoine magnifique, un peu comme le quartier de Condor, tu me disais, un peu le même genre de ville, je ne sais pas si c'était de Dijon ou pas, mais des villes exceptionnelles comme Dijon, il y a celles qu'on connaît, et tant d'autres qu'on ne connaît pas. Que ce soit les grandes villes, les Marseilles, les Aix-en-Provence, les Avignons, les Nîmes, les Perpignans, les Béziers, les Narbonnes, et tous les villages au fond, m'offrent, et j'ai cette chance-là, un panel de choix qui fait que alors certes je suis obligé de faire plus de roues car au début moi j'étais à nîmes et je m'embêtais pas chercher les imams à nîmes et hautoubans aujourd'hui je vais jusqu'à paris et c'est pas par amour de la voiture probable c'est parce qu'effectivement il ya de moins en moins de produits intéressants et qu'il faut aller les chercher là où sont quand disponibles et toujours est-il qu'on a la chance dans ces villes là qui sont des villes en transition économique industrielle ou politique d'avoir de belles opportunités aujourd'hui les villes dans lesquels moi j'investis massivement et qui sont des villes où ça se passe extrêmement bien alors j'espère ne pas choquer en disant ça mais ce sont des villes Front National RL c'est quoi ? Rassemblement National aujourd'hui qui sont des villes effectivement idéales pour l'investissement sans considération politique évidemment parce que ce sont souvent des villes Front National en Chardin c'est pas dire que j'ai la chance mais j'en ai beaucoup dans ma région c'est un fait historique sont des villes qui sont souvent des villes frustrées ce sont souvent des villes où il y avait une bourgeoisie locale importante il suffit d'aller se balader dans les villes voir la magnificence des bâtiments et où à un moment donné de leur histoire que ce soit l'agriculture, que ce soit l'usine du village ou de la ville, a fermé. Et ça s'est traduit par de la frustration, peut-être par de l'immigration, notamment dans les îles agricoles, où effectivement la main-d'œuvre était souvent immigrée. Et ça s'est traduit par l'arrivée du Front National et par une hausse spectaculaire des prix de l'immobilier. Je vais te prendre un exemple que tu connais évidemment, c'est Béziers. Il illustre magnifiquement bien. Mais il y en a d'autres. Perpignan aujourd'hui, c'est exactement le même propos. D'autres villes dans lesquelles j'investis. c'est exactement la même chose. Et aujourd'hui, ce sont des villes où j'ai fait du x2, x3, en disant à peu près, sans trop rien faire d'ailleurs. pas forcément le port de Fort-Polet-Ravaux et en tout mais bien, parce que ce sont des villes de Réplète qui ont une base économique, historique, culturelle importante, qui sont des villes qui plaisent et où on peut tout faire. Oui, la chance que j'ai aussi, c'est d'être dans une zone où on a de la demande pour de tout. On a de la location d'une, on a de la location de deux, pour de l'étudiant, pour du saisonnier. Et c'est vrai que la stratégie qu'on a développée avec nos clients, c'est un mix de tout ça en fait. Pas de faire 100% l'un ou l'autre, c'est stupide. Je vais parler, je vais parler savant dans un de tes posts. de ne pas faire 100% d'air bien de vie, c'est ce que j'avais vu, et tu as complètement raison, je partage complètement. Il faut mixer les stratégies, optimiser la fiscalité, et j'ai vu le risque. Et l'avantage qu'on a dans un immeuble, c'est qu'on essaie, on va voir ce que je fais plus tard, mais on essaie de mixer un peu les stratégies dans le même bloc, ce qui fait qu'on peut aller chercher la rentabilité et j'ai vu le risque. Le premier secret, c'est l'emplacement. Le deuxième secret, c'est évidemment de ne pas avoir peur de faire des travaux. Je le répète, je vends des immeubles moches. Je vends des produits pas beaux. et après on en fait quelque chose de plutôt sympa. Il aimerait que vendre un immeuble haussmanien, je trouve ça ô combien tripant, ô combien magnifique, mais c'est plus compliqué d'avoir un immeuble intéressant haussmanien, quoique dans certaines villes comme Béziers ce soit possible, que d'acheter une vieille bâtisse, la retaper, la repenser. Alors ça sous-entend évidemment de maîtriser plein de compétences. Je disais tout à l'heure en introduction que la magie est de notre métier, je crois. Contrairement à l'image qu'on s'en fait d'ailleurs, c'est de... de pouvoir maîtriser une multitude de compétences techniques, le droit, l'urbanisme, l'écologie, l'économie, la politique. Et je connais très peu, pour travailler dans d'autres secteurs en allemand, très peu de métiers où en fait ça nécessite autant de connaissances et de savoir-faire. On a des fois l'image, à tort je trouve, de l'agent immobilier, de l'agent commercial ou du bandera, qui ferait ça un peu par hasard. Qui ferait de l'immobilier parce qu'il a vu Stéphane placer à la télé, ou qui ferait de l'immobilier parce qu'il a vu une pub, il y a des saftings, pay ou autre, par défaut. Et je trouve ça d'une stupide idée sans nom, parce que c'est un métier, je le répète, ô combien complexe, qui nécessite une multitude de compétences théoriques et comportementales, qui nécessite de... d'aider des particuliers à se projeter dans leur avenir et pour ce qui nous concerne à se projeter dans quelque chose de pas très beau en quelque chose d'optimisé et de plutôt sympa et c'est là où je pense que des conseillers comme nous avec de l'expérience et surtout qui savent de quoi ils parlent ça c'est pour moi extrêmement important peuvent faire la différence et ma modeste contribution c'est ça c'est parce que je le répète je suis je pense un bon conseiller en investissement logactif parce que je suis moi-même investisseur et d'ailleurs je le titre même de ma boîte l'investisseur Rivo est volontairement ambigu ça concerne l'investisseur Rivo c'est moi c'est toi c'est tout le monde en réalité et je le répète c'est pas forcément des gens qui ont fait des formations ou qui suivent telle ou telle vidéo YouTube non non c'est tout le monde doit faire tout le monde devrait faire de mon point de vue de l'investissement locatif que ce soit dans le neuf ou l'ancien que ce soit à 3% ou à 20% que ce soit avec ou sans travaux euh faire travailler son argent le plus vite possible et tuer des solutions, je pense, pas seules, une des solutions pour permettre de pallier à problématiques de retraite, problématiques de revenus qui sont trop bas, etc. Donc je répète deux ou trois secrets, pardon, l'emplacement, les travaux et évidemment la dégustation. C'est à l'achat. Je sais que pas tout le monde est forcément d'accord, mais c'est à l'achat souvent que se fait la plus-value, que se fait le round-up, pour comprendre ce que tu me demandais tout à l'heure. C'est à l'achat. Et effectivement, acheter quelque chose de moche... dégradés, dont les propriétaires ont complètement laissé tomber, c'est beaucoup plus facile, effectivement. Alors, pas ça à un certain budget, pour qu'on soit clair. Même dans le sud, même dans mes régions, dans des régions moins chères, en dessous de 300, 250, 300 000 euros, tu peux trouver des choses, j'en trouve, mais c'est plus compliqué. Et c'est souvent des zones compliquées, avec des profils de locataires compliqués. Il y en a aussi, pas de soucis. Il n'y a pas de stratégie unique, ça dépend, je pense, des investissements que j'en fasse. entre un investisseur de 20 ans et un investisseur de 50 ans, je ne mets pas du tout la note stratégique. Je pense que le secret, enfin moi ce que je fais là, c'est de les laisser parler, de les écouter, et de voir un petit peu quel est leur impact en son risque. Parce qu'en soit les chiffres, sincèrement ça ne veut rien dire, moi-même à titre personnel, j'ai 40 ans, j'ai commencé il y a 15 ans, je peux te dire que j'ai changé 15 fois de stratégie. Et que j'ai fait des erreurs par centaines par milliers qui m'ont coûté énormément d'argent, j'en parle d'ailleurs beaucoup sur LinkedIn. Je considère que plutôt que de faire rêver avec une voiture de sport que je n'ai pas, des abdos que je n'ai pas, ou une fille que je n'ai pas, ça se voit, plutôt que de faire rêver, je préfère parler de la réalité des choses, à savoir que c'est un métier compliqué. C'est un métier où on a énormément de responsabilités, que ce soit légales ou morales, mais c'est un métier passionnant et qui effectivement permet de changer de vie. Monestement, aujourd'hui, je peux te dire que j'avais un excellent, énorme salaire là où j'étais. C'était compliqué pour moi de quitter cet énorme salaire, mais aujourd'hui je vis encore mieux qu'avant. Donc c'est possible. Compte, faut bosser.

  • Eric Nicolier

    Jérémy Adida vient de conclure, peut-être de la meilleure des manières, l'immobilier il faut travailler, beaucoup travailler, on s'en doutait un peu. En tout cas j'espère que je ne vous avais pas menti que l'approche de Jérémy elle est intéressante et qu'il est assez concret. J'imagine que tout investisseur en immobilier aura cuisé des informations et des choses extrêmement pratiques. En tout cas, je vous donne rendez-vous tout de suite pour l'épisode suivant qui sera la suite de cet entretien et où on abordera notamment cette question ô combien stratégique et délicate des impayés de loyer. Puisqu'en matière d'investissement, on le sait bien, les impayés de loyer peuvent très vite ruiner le plus beau des projets. Passion et mots. Épisode 74, c'est terminé. Vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux comme d'habitude. Si vous avez des questions, si vous voulez réagir par rapport à l'épisode, à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci.

Description

Avec notre invité Jérémy Hadida, nous allons explorer les stratégies gagnantes pour investir en immobilier. À commencer par les garages, mais aussi des investissements plus traditionnels : locations nues et meublées.


Jérémy Hadida est un père de deux enfants et un investisseur aguerri, fondateur de "L'investisseur immo" en 2017 dans le sud de la France, où il propose des investissements immobiliers clés en main.


Au menu de cet épisode


Pourquoi Investir dans les Garages :

  • Moins de concurrence et réglementation plus souple par rapport aux habitations principales.

  • Accessibilité financière et possibilités de négociation améliorées.


Différence entre Rentabilité et Rendement :

  • Discussion sur l’importance de distinguer ces deux termes dans le contexte de l’investissement immobilier.

  • Jérémy détaille ses stratégies pour obtenir un rendement suffisant et correct.


Stratégies d’Investissement et Sélection de Biens :

  • L’importance de l’emplacement et de la sélection des opportunités d’investissement.

  • Techniques pour maximiser la rentabilité, incluant la rénovation d’immeubles en mauvais état.


Défis et Réalités de l’Investissement immobilier :

  • Les obstacles tels que la législation et les coûts des travaux.

  • La vision à long terme sur l’avenir de la voiture et son impact sur les investissements dans les garages.


Exceptionnellement cet épisode est découpé en 2 parties. Dans le prochain épisode, nous allons poursuivre notre entretien avec Jérémy Hadida. Une large place sera faite à la stressante question des impayés de loyers et les conseils pour les éviter.


Le lien avec la page Linkedin de Jérémy Hadida.


==> Le podcast Passion Immo est produit et animé par Eric Nicolier , formateur et enseignant en droit et fiscalité immobilière.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Eric Nicolier

    Bonjour à tous, bienvenue pour ce nouvel épisode de Passion IMMO. On va parler investissement et vous allez voir, on va parler investissement dans le détail. Parce qu'en 2024, vous êtes très nombreux à vous interroger sur l'opportunité d'investir en immobilier. Pourquoi pas d'aller investir ailleurs ? Et si vous investissez en immobilier, quels sont les pièges à éviter ? Et pour ça, je vais avoir un invité particulièrement passionnant, Jérémy Adida, alors expert dans ce domaine, vous vous doutez, et avec lui on va aborder pas mal de questions. Tellement de questions que j'ai décidé de découper cet épisode en deux parties. Dans l'épisode qui vient, l'épisode 74, on va parler investissement dans les garages, On va réfléchir à la place de l'investissement aujourd'hui en termes de rentabilité. On va différencier la rentabilité du rendement, quelle stratégie il faut avoir en matière d'investissement, quels sont les bons critères pour trouver un bien. Donc vous voyez déjà de quoi faire dans un épisode. Et dans le deuxième épisode... On va aborder assez longuement, donc prenez date, dès maintenant, pour réserver votre écoute, on va aborder une question qui revient souvent, c'est celle des impayés de loyer. Et Jérémie Hadida, sur cette question-là, il n'est pas dans la langue de bois, et vous verrez qu'il a un rapport assez étonnant sur cette question, qu'il n'hésite pas un peu à remuer des idées reçues, et ça sera particulièrement intéressant. En tout cas... Ici, c'est la première partie de cet entretien avec Jérémy Adida, Passion Imo, épisode 74, c'est parti ! Alors qui est Jérémy Adida, mon invité ? Alors comme il aime à le dire, il est déjà père de deux enfants. Voilà, sa famille forge sa vie. Bien sûr, il a une vie professionnelle, une vie professionnelle assez riche. Donc il est passé par des études assez brillantes. Ensuite, il a travaillé dans des grandes entreprises internationales, dont Airbus. Et puis il s'est dit, passé la trentaine, j'ai peut-être envie de faire autre chose. Et là ? Il est parti dans de l'investissement immobilier, donc tout ça, ça fait une quinzaine d'années à titre personnel. Et puis, fort de cette expérience, il a souhaité proposer des investissements, comme il le dit, des investissements clés en main à une clientèle plutôt exigeante. Et donc, c'est ce qu'il fait aujourd'hui dans le sud de la France depuis 2017. Donc on va parler investissement avec lui, comme je l'ai dit dans l'introduction de l'épisode, on va parler de l'investissement dans les garages, on va parler de rentabilité, de rendement, les critères de sélection, donc un programme relativement chargé. Et donc, on va démarrer par un investissement qui n'est pas nécessairement celui auquel on pense immédiatement. Et tout ça, c'était basé sur un post LinkedIn que j'avais lu de sa part, où il disait j'adore les garages Et il développait en fait comment il investissait dans les garages et pourquoi il investissait dans les garages. Donc, ma première question que je pose à Jérémy, c'est pourquoi les garages ? Et y a-t-il de vraies opportunités ? dans ce type d'investissement.

  • Jérémy Hadida

    J'adore les garages, j'adore les annexes, j'adore les produits un petit peu atypiques. Je ne gêne pas parce qu'effectivement, ce sont des produits sur lesquels... il y a moins de concurrence sur lesquelles on peut faire de meilleures négociations sur lesquelles on a davantage de possibilités mais aussi parce que d'une part le budget est plus accessible et d'autre part parce que la réglementation la législation est beaucoup moins restrictive que l'habitation principale, ce que je dis vaut pour les commerces, vaut pour les locaux vaut pour les garages, caves et autres greniers et autres annexes, donc effectivement j'aime beaucoup les garages et je crois que ceux auxquels tu fais allusion C'est l'expérience que j'ai faite dans le cadre de l'acquisition d'un de mes immeubles. J'avais effectivement des annexes, caves, garages, que j'avais au départ... dans l'idée de transformer en locaux d'habitation, sauf que dans les faits, travaux obligent, législation oblige, l'humidité, etc. Fait que finalement, j'ai converti cette idée et économisé quelques 30 ou 40 000 euros de travaux pour faire effectivement des annexes, garages et cams, qui aujourd'hui m'ont permis de booster ma rentabilité et surtout, m'évite beaucoup de vacances et de tournements.

  • Eric Nicolier

    Oui, alors pareil, on va parler aussi de ça. Et ça veut dire que tu suggères, les investisseurs que tu accompagnes, tu leur proposes du garage en termes d'investissement ou c'est quelque chose qui est quand même un peu accessoire dans ton activité ? Excuse-moi d'assister sur ces garages.

  • Jérémy Hadida

    Tu fais bien, tu fais bien. Effectivement, j'ai proposé récemment l'eau. une quarantaine de box et de garage sur la ville de Montpellier, une ville que tu connais certainement, dans laquelle il y a peu de garage disponible et énormément de voitures à l'inverse. Ce n'est pas la plus grosse partie de mon activité, puisque par définition, en termes de volume, c'est souvent de l'habitation, de l'immeuble, de l'appartement que tu garages. Mais le garage, effectivement, a constitué pendant très longtemps... Un axe extrêmement intéressant de Sisman, moi-même j'en ai quelques-uns. c'est vrai que ça devient plus compliqué. La vraie question derrière cette garage qu'il faut se poser, que je me pose, pour laquelle aujourd'hui je n'ai pas tranché, c'est la voiture. Qui dit garage dit la voiture. Même si le garage peut servir de stockage, évidemment, la vraie question c'est quel est l'avenir de la voiture dans les villes. Aujourd'hui, est-ce qu'on va, avec toutes les considérations écologiques qu'on connaît, est-ce qu'on va vers toute voiture ou à l'inverse, est-ce qu'on va vers des développements type vélo et autres ? Quand on regarde un petit peu ce qui se passe dans le monde, soit aux Etats-Unis ou en Arabie Saoudite, si tu connais un petit peu le projet The Line, qui prétend aujourd'hui repenser complètement la manière d'habiter avec des villes qui seraient finalement... Bon, l'espèce est une ville qui est tout en longueur, pour ceux qui ne connaissent pas. Mais ce qui est intéressant, ce n'est pas tant qu'elle soit en longueur, ce qui est intéressant, c'est qu'en fait, à l'intérieur de cette longue ligne, on a les cachets des... les quartiers, les cars de cette ligne seraient réorganisés de telle sorte que finalement on n'ait plus à utiliser de voiture ou à défaut uniquement des véhicules électriques. Donc si tant est qu'on aille vers ça. et à un moment donné, avec toujours le même président, le précédent gouvernement et la précédente ministre de l'écologie, si je ne m'abuse, la question du pavillon individuel s'est posée, est-ce que oui ou non, ce vieux rêve français du pavillon individuel, est-ce qu'il a un avenir ou pas ? Il y a six mois, un an, je me suis dit non, c'est fini. Aujourd'hui, c'est de nouveau de retour. Peut-être que dans six mois, avec le prochain gouvernement, ça sera encore... Mais la vraie question, c'est ça. la voiture et donc le garage sont liés à une manière de vivre. Si effectivement on va vers quelque chose où tout le monde serait regroupé dans les grandes villes, où il y aurait des transports en commun, d'abord le garage a peu de chances de continuer. Si à l'inverse, ce qui je crois est plutôt le cas, à l'inverse on se rend compte que... pour ceux qui habitent pas dans les grandes métropoles mais qui habitent dans des villes moyennes et il y en a énormément et que tu ne peux pas faire sans voiture dans ces cas là la question du garage je pense me pose et je répète notamment aussi pour les professionnels Et effectivement, dans le cas des lots auxquels on faisait allusion, j'ai effectivement trouvé ce lot-là, mais ça devient très compliqué. Ça devient très compliqué parce qu'aujourd'hui, en discutant avec les promoteurs, je me suis rendu compte que les promoteurs aujourd'hui, est-ce que c'était une volonté ou pas de leur part, construisent moins de garages que de logements par mobilité disponible. Ce qui fait que par définition, ça entraîne une certaine inflation, un manque et une rareté. qui me fait penser que oui c'est intéressant d'investir dans les garages, évidemment dans des endroits où la voiture est là, on peut le dire, on fait partie, à l'inverse, investir dans un garage dans lequel je suis reculé, peut se poser, mais avec un certain nombre de points de vigilance, comme évidemment les accès routiers, comme la présence ou pas d'une zone industrielle, etc. Donc le garage qui en soit pas très cher, 4-5 000 euros dans des zones reculées peut aller jusqu'à 25-30-50 000 euros en région parisienne donc ça devait quasiment le prix d'un appartement par contre le gros avantage au-delà de la rentabilité c'est surtout le fait qu'on a une fluidité en termes de gestion locative qui est juste dingue c'est très rare d'avoir des appels sur un garage et c'est surtout beaucoup plus facile de gérer les départs les arrivées et les possibles évictions de locataires quand c'est malheureusement le cas

  • Eric Nicolier

    C'est ça. Alors tu vois, avant de passer à un sujet suivant, ce qui est intéressant dans ce que tu dis, c'est que sur un investissement finalement a priori aussi basique, mais je dis a priori, tu vois, on ne peut pas s'empêcher d'avoir une réflexion globale sur l'urbanisme, sur la politique au sens noble du terme qu'on veut accomplir en termes d'environnement, de politique de la ville, etc. Et qui moi... quelque part fait la noblesse de l'investissement immobilier parce qu'on est obligé d'avoir une approche très globale et de s'intéresser à de multiples sujets qui sont des sujets du quotidien, de la vie, qu'est-ce qu'on fera dans 20, 30 ans, etc. Alors, je voudrais qu'on parle de rentabilité. Sujet évidemment Intéressant Alors J'ai lu sur ton profil LinkedIn rentabilité moyenne 11% et je me suis dit Il a une rentabilité moyenne Qui est assez élevée dans le sens où Je me réfère à une carte de France Qui est parue je crois à l'automne Qui montrait qu'on était Sur une rentabilité Entre 3,5 et 5,5 Selon les villes Voilà alors Il y a quoi ? Il y a un énorme secret là sur une rentabilité moyenne à 11% ?

  • Jérémy Hadida

    C'est une très bonne question. Déjà, il faudrait distinguer deux termes. Effectivement, par abus de langage, je parle de rentabilité. C'est beaucoup plus simple à comprendre, je dirais, pour la majorité des personnes. En réalité, il s'agit de rendement, pas de rentabilité. Parce que je crois évidemment en compte l'hypothétique plus-value à la sortie, même si évidemment... 50 en disant dans le temps ni toi ni moi ne savons où on sera mais effectivement sur la centaine je crois qu'on a 130 ou 150 ventes j'ai plus le chiffre exact sur les cette dernière année sur la centaine de ventes on a réalisé on a ce chiffre aujourd'hui en rendement ou en rentabilité brute de 11% bien oui on soit clair déjà sur la définition oui de 11% pourquoi quel est le secret en plus limite à de secrets particuliers disons que nous on s'est spécialisé si tu veux dans les immeubles déjà principalement dans les immeubles moche je m'explique ce qu'on achète évidemment ce sont des opportunités des potentialités on n'achète pas un immeuble ou un appartement qui est déjà fait qui est déjà divisé, qui est déjà optimisé. C'est une stratégie. Ça peut effectivement rassurer des gens, notamment pour leur résidence principale. Nous, ce n'est pas le cas. Pour de l'investissement locatif, je pars du principe, et c'est comme ça que j'éduque mes clients, sur le fait que nous, ce qu'on va acheter, c'est quelque chose qui n'est pas optimisé et qu'on va effectivement transformer. Au passage, ma plus-value personnelle, elle est dans ce tact de transformation. À savoir, bien qu'il ne serait pas optimisé en termes de surface, qui ne serait pas optimisé en termes de rentabilité ou même en termes de fiscalité. Et l'idée, comme tu le disais justement en avant, c'est de jouer là-dessus sur tous les aspects possibles. C'est pour ça que je te disais qu'on est spécialisé en immeuble de rapport, parce que l'avantage de l'immeuble de rapport, c'est que déjà en termes de négociation à l'achat, tu as un effet de volume qui fait que tu peux passer à un certain budget, plus ou moins massacrer les prix de 15, 20, 30% déjà, notamment parce que les clients... on a en face des vendeurs qui sont en face assez souvent des particuliers d'un certain âge, je suis dans une région au sud de la France où on a des multi-propriétaires mais qui n'ont pas forcément de gros moyens, c'est souvent des immeubles dont ils ont hérité qui sont laissés en décrépitude complète et effectivement on a des immeubles moches qui sont dans un état d'abandon quasiment intégral pour lesquels effectivement il va falloir se regrousser les manches et investir des dizaines, des centaines de milliers d'euros de travaux et pour lesquels ensuite on va pouvoir dégager la rentabilité, le rendement dont je te parle. Tout ça en utilisant, pourquoi pas, des stratégies un petit peu alternatives, type Airbnb ou colocation. Je précise que tous les chiffres que je donne, c'est toujours en location à l'année. Évidemment, c'est trop facile, pour être très clair, de mettre du Airbnb au milieu et d'annoncer du 11%. C'est limite ridicule, 11% Airbnb, qu'on soit clair. Mais tous les aléas, c'est du ridicule. Non, non. Je précise évidemment que j'ai eu la chance aussi, je disais tout à l'heure que j'ai commencé en 2017, j'ai eu la chance aussi d'être à une époque où les prix étaient encore bas, où l'investissement locatif n'était pas forcément encore aussi à la mode et tendance que ce que ça a été il y a deux ou trois ans. Ce qui fait que ça m'aide pour ma moyenne, entre guillemets, de forcément en acheter pas cher. Les taux étaient encore évidemment ridicules. Les matériaux étaient encore accessibles. Ce qui fait qu'effectivement, je dirais que mon chiffre est un petit peu gésé par ce calcul-là. Néanmoins, aujourd'hui en 2024, on a encore des produits alors au dessus des 10 c'est la promesse que je fais à tous les clients c'est d'avoir un minimum de 10% au groupe est ce que je répète qui intègre effectivement toutes les composantes dont je te parlais on y arrive le paradoxe aujourd'hui c'est qu'en 2024 je j'ai plus de produits que de clients ce qui est l'inversé oui les années ce qui est la verve ces dernières années on te disais dans moi mes parents fait immobilier à faire ma mère a fait l'obédient Et ma mère m'a toujours dit que le plus compliqué c'était de trouver le produit, le mandat de vente. De rentrer le mandat et je pense à tous mes collègues vendataires, agents commerciaux qui font du cold call, qui devaient se battre à harceler des personnes pour trouver des mandats. Aujourd'hui c'est complètement inversé. Aujourd'hui j'ai la chance via mes réseaux, moi je n'ai même pas affaire à eux. Très sincèrement je n'appelle jamais personne. Les produits tombent tout seuls entre guillemets. Et ma problématique c'est que j'ai effectivement plus de produits. que le client financeable, éligible et intéressé. Je pense aussi que l'investissement locatif est arrivé à un point où... où actuellement les gens se détournent de l'investissement locatif pour investir dans les cryptos, pour investir dans le marchand de biens, on pourrait en parler, pour investir dans des choses que les médias ont tendance à alimenter. Aujourd'hui l'immobilier ne fait plus rêver. Mais attends, c'est justement dans ces moments-là, j'en parlais ce matin encore, c'est dans ces moments-là, c'est au fond du canon comme dit l'expression, qu'il faut investir parce que le besoin il est toujours là. Aujourd'hui se loger c'est un besoin de base, on peut manger. Et tant qu'on n'aura pas inventé une pilule qui empêche de dormir, on aura de toute façon besoin de se loger. Et la France est ainsi faite que de toute façon, les murs, à un moment donné, on ne peut pas pousser plus.

  • Eric Nicolier

    On est d'accord.

  • Jérémy Hadida

    Il y aura de plus en plus d'habitants et de moins en moins de logements.

  • Eric Nicolier

    Alors, pour rester encore sur le sujet de la rentabilité, aujourd'hui, qu'est-ce que c'est les critères ? On est en 2024. Qu'est-ce que c'est les critères pour choisir un bien où on se dit… je vais obtenir plus de 10% puisque c'est un petit peu ton seuil, je vais obtenir plus de 10% de rentabilité.

  • Jérémy Hadida

    Le premier critère, ça reste évidemment l'emplacement. Je ne révolutionnerai rien en te disant ça, mais je le retournerai dans l'autre sens. Là où mes collègues... Alors, en parlant d'emplacement, on peut parler de demande et de non-vacances. Moi, j'utiliserais justement la même notion, mais dans l'autre sens. Pour moi, l'emplacement est important, notamment l'emplacement dans des zones, dans des régions, dans des villes, qui sont des villes sous-cotées, qui sont des villes qui ont connu peut-être un coup de moins bien historique, qui sont des villes pour lesquelles actuellement on a un désintérêt. qui sont des villes ou des secteurs pour lesquels une usine gène fermée etc etc aujourd'hui je travaille et j'ai aussi d'ailleurs Ma petite particularité, c'est que j'investis là où je fais investir mes clients. Et d'ailleurs, j'investis avant eux en général, pour tester un peu le marché, tester les artisans, tester la demande local. Aujourd'hui, j'investis sur tout l'axe méditerranéen de Marseille à Perpignan. Moi-même, je suis marseillais, j'habite à Nîmes, donc je suis au milieu. Et sur tout l'axe méditerranéen de Perpignan, voilà. Et sur toutes ces villes-là, j'ai effectivement la chance d'avoir un bassin. pauvre et dynamique. C'est le paradoxe. Ce qui fait que, et c'est aussi un de mes secrets, c'est que j'ai la chance d'être dans la bonne région. C'est certain qu'à Paris, à Paris ou même ne serait-ce que dans n'importe quelle autre région, je n'aurais pas les mêmes résultats si je n'étais pas au bon endroit aussi.

  • Eric Nicolier

    Le premier secret,

  • Jérémy Hadida

    c'est l'emplacement. L'emplacement. Aujourd'hui, mon petit tip, ma petite carotte personnelle, c'est, j'ai la chance ou pas, je ne sais pas si on peut le prétendre comme ça, d'investir dans beaucoup de villes qui, effectivement, sont des villes qui existent depuis le Moyen-Âge, avec un patrimoine magnifique, un peu comme le quartier de Condor, tu me disais, un peu le même genre de ville, je ne sais pas si c'était de Dijon ou pas, mais des villes exceptionnelles comme Dijon, il y a celles qu'on connaît, et tant d'autres qu'on ne connaît pas. Que ce soit les grandes villes, les Marseilles, les Aix-en-Provence, les Avignons, les Nîmes, les Perpignans, les Béziers, les Narbonnes, et tous les villages au fond, m'offrent, et j'ai cette chance-là, un panel de choix qui fait que alors certes je suis obligé de faire plus de roues car au début moi j'étais à nîmes et je m'embêtais pas chercher les imams à nîmes et hautoubans aujourd'hui je vais jusqu'à paris et c'est pas par amour de la voiture probable c'est parce qu'effectivement il ya de moins en moins de produits intéressants et qu'il faut aller les chercher là où sont quand disponibles et toujours est-il qu'on a la chance dans ces villes là qui sont des villes en transition économique industrielle ou politique d'avoir de belles opportunités aujourd'hui les villes dans lesquels moi j'investis massivement et qui sont des villes où ça se passe extrêmement bien alors j'espère ne pas choquer en disant ça mais ce sont des villes Front National RL c'est quoi ? Rassemblement National aujourd'hui qui sont des villes effectivement idéales pour l'investissement sans considération politique évidemment parce que ce sont souvent des villes Front National en Chardin c'est pas dire que j'ai la chance mais j'en ai beaucoup dans ma région c'est un fait historique sont des villes qui sont souvent des villes frustrées ce sont souvent des villes où il y avait une bourgeoisie locale importante il suffit d'aller se balader dans les villes voir la magnificence des bâtiments et où à un moment donné de leur histoire que ce soit l'agriculture, que ce soit l'usine du village ou de la ville, a fermé. Et ça s'est traduit par de la frustration, peut-être par de l'immigration, notamment dans les îles agricoles, où effectivement la main-d'œuvre était souvent immigrée. Et ça s'est traduit par l'arrivée du Front National et par une hausse spectaculaire des prix de l'immobilier. Je vais te prendre un exemple que tu connais évidemment, c'est Béziers. Il illustre magnifiquement bien. Mais il y en a d'autres. Perpignan aujourd'hui, c'est exactement le même propos. D'autres villes dans lesquelles j'investis. c'est exactement la même chose. Et aujourd'hui, ce sont des villes où j'ai fait du x2, x3, en disant à peu près, sans trop rien faire d'ailleurs. pas forcément le port de Fort-Polet-Ravaux et en tout mais bien, parce que ce sont des villes de Réplète qui ont une base économique, historique, culturelle importante, qui sont des villes qui plaisent et où on peut tout faire. Oui, la chance que j'ai aussi, c'est d'être dans une zone où on a de la demande pour de tout. On a de la location d'une, on a de la location de deux, pour de l'étudiant, pour du saisonnier. Et c'est vrai que la stratégie qu'on a développée avec nos clients, c'est un mix de tout ça en fait. Pas de faire 100% l'un ou l'autre, c'est stupide. Je vais parler, je vais parler savant dans un de tes posts. de ne pas faire 100% d'air bien de vie, c'est ce que j'avais vu, et tu as complètement raison, je partage complètement. Il faut mixer les stratégies, optimiser la fiscalité, et j'ai vu le risque. Et l'avantage qu'on a dans un immeuble, c'est qu'on essaie, on va voir ce que je fais plus tard, mais on essaie de mixer un peu les stratégies dans le même bloc, ce qui fait qu'on peut aller chercher la rentabilité et j'ai vu le risque. Le premier secret, c'est l'emplacement. Le deuxième secret, c'est évidemment de ne pas avoir peur de faire des travaux. Je le répète, je vends des immeubles moches. Je vends des produits pas beaux. et après on en fait quelque chose de plutôt sympa. Il aimerait que vendre un immeuble haussmanien, je trouve ça ô combien tripant, ô combien magnifique, mais c'est plus compliqué d'avoir un immeuble intéressant haussmanien, quoique dans certaines villes comme Béziers ce soit possible, que d'acheter une vieille bâtisse, la retaper, la repenser. Alors ça sous-entend évidemment de maîtriser plein de compétences. Je disais tout à l'heure en introduction que la magie est de notre métier, je crois. Contrairement à l'image qu'on s'en fait d'ailleurs, c'est de... de pouvoir maîtriser une multitude de compétences techniques, le droit, l'urbanisme, l'écologie, l'économie, la politique. Et je connais très peu, pour travailler dans d'autres secteurs en allemand, très peu de métiers où en fait ça nécessite autant de connaissances et de savoir-faire. On a des fois l'image, à tort je trouve, de l'agent immobilier, de l'agent commercial ou du bandera, qui ferait ça un peu par hasard. Qui ferait de l'immobilier parce qu'il a vu Stéphane placer à la télé, ou qui ferait de l'immobilier parce qu'il a vu une pub, il y a des saftings, pay ou autre, par défaut. Et je trouve ça d'une stupide idée sans nom, parce que c'est un métier, je le répète, ô combien complexe, qui nécessite une multitude de compétences théoriques et comportementales, qui nécessite de... d'aider des particuliers à se projeter dans leur avenir et pour ce qui nous concerne à se projeter dans quelque chose de pas très beau en quelque chose d'optimisé et de plutôt sympa et c'est là où je pense que des conseillers comme nous avec de l'expérience et surtout qui savent de quoi ils parlent ça c'est pour moi extrêmement important peuvent faire la différence et ma modeste contribution c'est ça c'est parce que je le répète je suis je pense un bon conseiller en investissement logactif parce que je suis moi-même investisseur et d'ailleurs je le titre même de ma boîte l'investisseur Rivo est volontairement ambigu ça concerne l'investisseur Rivo c'est moi c'est toi c'est tout le monde en réalité et je le répète c'est pas forcément des gens qui ont fait des formations ou qui suivent telle ou telle vidéo YouTube non non c'est tout le monde doit faire tout le monde devrait faire de mon point de vue de l'investissement locatif que ce soit dans le neuf ou l'ancien que ce soit à 3% ou à 20% que ce soit avec ou sans travaux euh faire travailler son argent le plus vite possible et tuer des solutions, je pense, pas seules, une des solutions pour permettre de pallier à problématiques de retraite, problématiques de revenus qui sont trop bas, etc. Donc je répète deux ou trois secrets, pardon, l'emplacement, les travaux et évidemment la dégustation. C'est à l'achat. Je sais que pas tout le monde est forcément d'accord, mais c'est à l'achat souvent que se fait la plus-value, que se fait le round-up, pour comprendre ce que tu me demandais tout à l'heure. C'est à l'achat. Et effectivement, acheter quelque chose de moche... dégradés, dont les propriétaires ont complètement laissé tomber, c'est beaucoup plus facile, effectivement. Alors, pas ça à un certain budget, pour qu'on soit clair. Même dans le sud, même dans mes régions, dans des régions moins chères, en dessous de 300, 250, 300 000 euros, tu peux trouver des choses, j'en trouve, mais c'est plus compliqué. Et c'est souvent des zones compliquées, avec des profils de locataires compliqués. Il y en a aussi, pas de soucis. Il n'y a pas de stratégie unique, ça dépend, je pense, des investissements que j'en fasse. entre un investisseur de 20 ans et un investisseur de 50 ans, je ne mets pas du tout la note stratégique. Je pense que le secret, enfin moi ce que je fais là, c'est de les laisser parler, de les écouter, et de voir un petit peu quel est leur impact en son risque. Parce qu'en soit les chiffres, sincèrement ça ne veut rien dire, moi-même à titre personnel, j'ai 40 ans, j'ai commencé il y a 15 ans, je peux te dire que j'ai changé 15 fois de stratégie. Et que j'ai fait des erreurs par centaines par milliers qui m'ont coûté énormément d'argent, j'en parle d'ailleurs beaucoup sur LinkedIn. Je considère que plutôt que de faire rêver avec une voiture de sport que je n'ai pas, des abdos que je n'ai pas, ou une fille que je n'ai pas, ça se voit, plutôt que de faire rêver, je préfère parler de la réalité des choses, à savoir que c'est un métier compliqué. C'est un métier où on a énormément de responsabilités, que ce soit légales ou morales, mais c'est un métier passionnant et qui effectivement permet de changer de vie. Monestement, aujourd'hui, je peux te dire que j'avais un excellent, énorme salaire là où j'étais. C'était compliqué pour moi de quitter cet énorme salaire, mais aujourd'hui je vis encore mieux qu'avant. Donc c'est possible. Compte, faut bosser.

  • Eric Nicolier

    Jérémy Adida vient de conclure, peut-être de la meilleure des manières, l'immobilier il faut travailler, beaucoup travailler, on s'en doutait un peu. En tout cas j'espère que je ne vous avais pas menti que l'approche de Jérémy elle est intéressante et qu'il est assez concret. J'imagine que tout investisseur en immobilier aura cuisé des informations et des choses extrêmement pratiques. En tout cas, je vous donne rendez-vous tout de suite pour l'épisode suivant qui sera la suite de cet entretien et où on abordera notamment cette question ô combien stratégique et délicate des impayés de loyer. Puisqu'en matière d'investissement, on le sait bien, les impayés de loyer peuvent très vite ruiner le plus beau des projets. Passion et mots. Épisode 74, c'est terminé. Vous pouvez me retrouver sur les réseaux sociaux comme d'habitude. Si vous avez des questions, si vous voulez réagir par rapport à l'épisode, à très bientôt.

  • Speaker #2

    Merci.

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