undefined cover
undefined cover
#1 - 10km Tour Eiffel : De 44:44 à 40:59 : Mon combat pour le SUB40 cover
#1 - 10km Tour Eiffel : De 44:44 à 40:59 : Mon combat pour le SUB40 cover
Pause Casque

#1 - 10km Tour Eiffel : De 44:44 à 40:59 : Mon combat pour le SUB40

#1 - 10km Tour Eiffel : De 44:44 à 40:59 : Mon combat pour le SUB40

45min |15/12/2025
Play
undefined cover
undefined cover
#1 - 10km Tour Eiffel : De 44:44 à 40:59 : Mon combat pour le SUB40 cover
#1 - 10km Tour Eiffel : De 44:44 à 40:59 : Mon combat pour le SUB40 cover
Pause Casque

#1 - 10km Tour Eiffel : De 44:44 à 40:59 : Mon combat pour le SUB40

#1 - 10km Tour Eiffel : De 44:44 à 40:59 : Mon combat pour le SUB40

45min |15/12/2025
Play

Description

Dans cet épisode, je te raconte mon parcours vers un objectif simple… enfin, simple sur le papier : passer sous les 40 minutes au 10 km.
De mon premier chrono en 44:44, un mois après le Marathon de Paris, jusqu’au 40:59 réalisé aux 10 km de la Tour Eiffel, voici tout ce qu’il s’est réellement passé. Le bon, le moins bon… et le mental qui lâche pas.

C’est aussi l’occasion de t’introduire Roadent, mon nouveau concept :
Road to Build Different, c’est ma série, mon histoire en images.
Roadent, c’est la plateforme qui va permettre à des athlètes passionnés, déterminés, parfois invisibles, de raconter leur route. Les “Their Road”.
Pas seulement des coureurs : des athlètes qui partagent la même vision du dépassement, et qu’on va rassembler pour créer des projets, des documentaires et des événements.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue pour ce nouvel épisode de podcast. Alors oui, vous êtes encore sur PostCask, mais laissez-moi vous expliquer. On va rentrer directement dans le vif du sujet. D'ailleurs, c'est le premier épisode solo que je filme. Donc voilà, le petit décor, je l'ai fait exclusivement pour le podcast, pas du tout. J'ai ma série de vidéos sur YouTube aussi, mais tout ça, je vais vous l'expliquer. Mais avant de rentrer directement dans le vif du sujet, n'hésitez pas à mettre une petite review de 5 étoiles et à commenter. et liker si, selon la plateforme que vous écoutez, que ce soit sur YouTube, que ce soit sur Instagram, absolument pas. Mais voilà, selon la plateforme que vous écoutez, n'hésitez pas à nous soutenir, tout simplement. On va rentrer directement dans le vif du sujet. Alors, nous sommes sur Rodent, vous êtes sur Rodent actuellement. Alors, qu'est-ce qu'est Rodent ? Pour ça, on va revenir un petit peu en arrière et vous expliquer un petit peu ce qui se passe en ce moment au niveau du podcast. Alors c'est simple, au niveau du podcast, on a tout simplement décidé, avec Ali, de voir évoluer le projet encore plus loin, et de vouloir faire de ce podcast un média. Un média tout simplement, avec lequel on va pouvoir y intégrer des... comment on appelle ça ? Mes notes elles servent à rien ! Allez les gars, vraiment, on n'est aucune coupure, on y va comme ça ! Donc je disais, on va essayer d'y intégrer différents thèmes, et ici vous êtes sur le thème du sport. Je vous en avais parlé lors du tout premier podcast qu'on avait fait pour l'année 2025, qui faisait un petit peu la rétrospective de l'année 2024, et je vous avais fait part de mon idée de vouloir faire une extension de ma chaîne YouTube. et je pense que le concept de Rodent Et le meilleur moyen d'en faire cette extension, parce qu'en fait, j'ai une série sur YouTube qui s'appelle Road to Bull Defend, qui me suit à travers mon évolution, que ce soit physique ou mentale. Le but de cette série, c'est que vous me voyez évoluer au fur et à mesure des épisodes, à travers toutes les expériences que je fais, qui n'est pas cantonnée au sport, mais vous allez voir bien évidemment beaucoup de sport dans cette série. C'est un petit peu mon histoire. c'est ma vie, c'est mon petit journal intime si tu veux, mais voilà. Donc ça s'appelle Rotobull Difference, c'est la série que j'ai lancée sur YouTube. Ici vous êtes sur Rodent. Rodent, qu'est-ce que c'est ? C'est la plateforme, c'est le concept. On ne va pas rentrer trop dans les détails, parce que je n'aime pas trop faire ça, j'aime bien me laisser un peu de manœuvre, mais je vais vous donner l'idée principale. Alors Rodent, qu'est-ce que c'est ? Rodent, c'est tout simplement tout ce qui va graviter autour de Road to Bull Different, le concept de Road to Bull Different. Rodent, c'est un concept tout simplement qui va me permettre de réunir toutes les personnes qui veulent progresser physiquement et mentalement, mais qui n'ont pas cette chance d'être dans un entourage qui les pousse à se dépasser. Parce que moi-même, je sais ce que c'est. Quand tu es dans un entourage qui n'est pas du tout propice à l'évolution, tu n'as pas envie de bosser. T'as pas envie d'aller t'entraîner. En fait, tu restes dans... Désolé d'utiliser ces termes, mais tu restes un peu dans ta médiocrité. Et le but de Road to Build Difference, c'est de réunir des personnes qui peuvent se pousser ensemble. Je résume très grossièrement l'idée, mais en gros, Rodent, c'est ça. Et j'ai plein de projets en tête avec Rodent, mais vous avez l'idée de base, je vais pas trop en dire, parce que rien n'est fait, et surtout, ça reste pour l'instant... qu'un rêve que je veux accomplir. Rodent n'est pas forcément cantonné à la course à pied, parce que c'est un peu l'arc que j'ai en ce moment, mais Rodent est bien évidemment ouvert à tous les sportifs qui veulent se dépasser, tout simplement. Alors il y a une chose que je voulais juste parler en plus de Rodents, mais j'aimerais bien justement créer une série documentaire que je vais appeler Their Road, leur route. qui vont permettre de pouvoir mettre ces athlètes en avant. Alors le but, ce n'est pas d'avoir des athlètes les plus connus avec le plus de followers, mais des athlètes qui ont un parcours assez atypique, ou tout simplement des athlètes qui sortent un peu de nulle part, et les mecs, vous voyez, c'est des cracks, c'est juste qu'ils n'ont pas la chance d'être dans un environnement qui leur permet de progresser. Et bien justement, j'aimerais bien créer une petite série de documentaires qui s'appelle Their Road, et qui permet un petit peu de leur faire connaître un peu leur histoire, où ils vivent. encore une fois c'est une idée, est-ce que ça va être appliqué ? je ne sais pas mais c'est vraiment un truc que j'ai envie de faire et voilà, si ça peut leur permettre de les mettre en avant si ça peut leur permettre d'avoir une plateforme pour s'exprimer c'est ça vraiment le but L'idée, c'est que ces personnes-là aient une plateforme pour s'exprimer. Donc voilà, maintenant, vous avez l'idée, Rodent, à travers aussi ce podcast, pourrait permettre de mettre cette personne-là en avant. En plus de pouvoir, grâce à elle, moi, pouvoir faire cette petite extension avec cette chaîne YouTube et pouvoir faire mes petits podcasts solo. Parce que ce n'est pas le seul sujet, évidemment, de ce podcast. Vous l'aurez vu dans le titre, c'est surtout de parler de... mon 10 km que j'ai fait aujourd'hui dimanche dernier, à l'heure où je tourne l'année jeudi 11 décembre, et j'ai fait le 10 km le 7 décembre, le 10 km de la tour Eiffel, donc il y a beaucoup de choses à dire, donc j'espère que t'es prêt mon pote, j'espère que t'as pris ton petit café, que tu t'es posé, ou que t'es en train de faire une activité, que t'es en train de courir, que t'es à la salle, ou tout simplement t'es en train de faire la vaisselle, tu fais une activité quelconque, j'espère que t'es prêt parce qu'on va parler un petit moment ! Alors, quelle est mon histoire avec le 10 km ? Si vous avez suivi les podcasts, vous savez que j'ai déjà fait un 10 km sans prépa spécifique. C'était... Il est juste derrière moi d'ailleurs. Juste là, là. C'était les 10 km d'Adidas que j'ai fait sans prépa spécifique, qui était le 8 juin 2025, si je ne dis pas de bêtises. Surtout que je peux vérifier derrière. C'est exact. Le 8 juin 2025, que j'ai fait sans prépa spécifique. Et quelques temps, vraiment, je crois que c'était un mois et demi après le marathon de Paris. Ce qui ne m'a laissé vraiment pas du tout de temps pour faire une prépa spécifique. Donc j'ai juste fait une récupération active, j'ai essayé de garder du niveau, je me suis cantonné à 3-4 séances par semaine, mais je ne me suis pas attelé à faire une allure spécifique, à m'entraîner avec une allure spécifique. Le but c'était tout simplement de me tester sur cette distance qui me fascine un petit peu, où il faut vraiment que tu sois en constance difficulté on va dire. Enfin du moins c'est ce que je pensais à l'époque avant de faire une prépa. Donc voilà c'était une distance qui me fascinait un petit peu et mon but était tout simplement de tester mon niveau là-dessus. A la suite de ce 10 km le résultat 44 minutes 44. Donc pour un 10 km sans prépa spécifique je trouve que c'est pas mal. Mais encore une fois j'avais le bagage de deux marathons derrière. Donc je pense que j'aurais pu faire mieux et aujourd'hui je vous le dis j'aurais pu faire mieux parce que j'étais clairement pas au bout de mes limites. pour vous donner un ordre d'idée, une échelle j'étais RPE 8, 9, grand max à la fin donc ça me laissait une petite marge le RPE c'est une échelle de difficulté qui va jusqu'à 10 donc voilà j'étais entre 7, 8, 9, grand max à la fin donc j'avais encore de la marge, une marge de manœuvre donc j'étais pas à mon max mais ça je le savais pas à l'époque donc voilà à la suite de ce 10 km je me suis fixé le défi de faire un 10 km en moins de 40 minutes. J'en ai beaucoup parlé autour de moi à ce moment-là, et il y en a beaucoup qui me disaient que c'était un objectif ambitieux quand tu l'as fait en 44 minutes. Moi, je ne me rendais pas compte, en fait, que c'était si compliqué de le faire en moins de 40 minutes. Pour moi, c'était un palier à passer, pas forcément le plus dur pour quelqu'un qui faisait de la course à pied, mais apparemment, c'est quand même un vrai palier qui montre que tu es vraiment un amateur confirmé. Vraiment, c'est vraiment un passage à passer pour montrer que t'es vraiment un mec de la course à pied qui vraiment commençait à avoir des petites perfs. Je m'en rendais pas compte. Et aujourd'hui, après le 10 km de la Tour Eiffel, je peux vous le dire, c'est un certain palier, effectivement. Donc j'avais expliqué sur YouTube, mais je n'avais pas trop de 10 km tout de suite qui étaient dans les dates que je voulais, je voulais le faire en hiver. Donc tout l'été, j'ai tout simplement maintenu mon niveau. Le but était tout simplement de garder une base sur des runs faciles, des sorties longues, travailler un petit peu de seuil mais sans plus. Vraiment je me comptais à 3-4 séances par semaine, je voulais juste me maintenir. Donc j'ai pas commencé de prépa avant le 23 septembre, le jour où j'ai trouvé le 10 km que je voulais faire, qui était dans le timing que je voulais, qui était dans les temps que je voulais, qui était le 10 km. de la tour Eiffel qui se passait le 7 décembre, je refais une fidérée alors que je vous l'ai dit en début d'épisode, qui était le 7 décembre, donc une prépa de plus ou moins deux mois et demi, un tout petit peu plus de deux mois et demi, ça faisait pas exactement trois mois, mais voilà j'ai trouvé le 10 km qui me correspondait, alors j'ai foncé directement. Alors si je regarde beaucoup de ce côté c'est parce que mes notes sont de ce côté pour ceux qui ont la vidéo. Donc je regarde pour ne pas dire de bêtises, mais voilà, deux mois et demi. Alors pour cette prépa, oui, je me suis cantonné à quatre séances par semaine avec évidemment une surcharge progressive. Donc j'ai commencé cette prépa 10 km avec du travail en VMA. L'intérêt de la VMA est tout simplement que tu vas apprendre à gérer ton acide lactique, que tu vas mieux oxygéner tes muscles. L'intérêt est tout simplement que tu crées des adaptations physiologiques qui sont complètement différentes de l'endurance fondamentale, même si évidemment ça va intégrer la majeure partie de l'entraînement de l'endurance fondamentale. Mais il fallait que je passe ces paliers. Il fallait que je construise mon moteur. L'intérêt de travailler de la VMA et du seuil, ils ont deux intérêts différents, mais on ne va pas rentrer trop dans les détails. L'intérêt est tout simplement que je construise mon moteur, et c'est une fois que tu as travaillé ton moteur, avec la VMA et le seuil, que tu vas travailler l'allure spécifique. Sans ça, si tu travailles tout de suite l'allure spécifique, dans mon cas, tu te crames. C'est simple, tu te crames. Donc il fallait d'abord que je passe par cette phase où je travaillais la VMA et le seuil. avant de travailler l'allure spécifique. Donc ça m'a pris, je pense, quelques semaines, ça m'a pris un mois et demi pour travailler ce seuil et cette VM1, pour vraiment avoir une bonne base, avoir construit mon moteur, et une fois que mon moteur était construit, je passais à l'allure spécifique. Alors avec le recul, et ça je voulais en parler en fin de podcast, mais je vais en parler tout de suite, j'aurais pu et j'aurais dû intégrer une cinquième séance de course à pied pour aller... aussi les 50-60 km parce que ça m'aurait permis de travailler une séance de plus à l'allure spécifique ou une séance de plus au VMA, parce que je trouve que c'est ça qui manquait à cette prépa, c'est que j'avais qu'une séance d'allure spécifique, une séance de VMA à chaque fois, et je trouve ça trop maigre si tu veux progresser, à mon sens, tu peux très bien progresser, tu peux très bien progresser en faisant ce que j'ai fait, en faisant 4 séances par semaine, en ayant une sortie facile ? Une sortie allure spécifique ou VM1, une sortie récupération, une sortie longue. Tu peux très bien progresser comme ça, mais à mon sens, si vraiment tu veux essayer de performer, il t'en faut une de plus. Moi, en tout cas, c'est mon ressorti. Il me manquait vraiment une sortie supplémentaire. Et si je dois refaire une prépa, et c'est une chose que je vais faire, j'intégrerai une séance supplémentaire sur l'allure spécifique parce que ça manquait vraiment. Donc en fait, ton corps devient plus économique, il apprend à tenir la cadence et tout ça sans vraiment se cramer. C'est justement ça l'intérêt de travailler son moteur avant de travailler à l'heure spécifique, c'est pas de cramer. Donc voilà, je suis monté entre 39 en début de prépa à 55 km en fin de prépa. En vérité, j'étais cantonné à 4 séances semaine et c'est vraiment à la dernière semaine de la prépa où j'ai essayé de monter à 5 séances pour voir ce que ça faisait avant l'affûtage. Donc c'est sur la dernière semaine où je suis monté à 55, sinon j'étais entre 39 et 45 si je dis pas de bêtises. Avoir fait une semaine à 5 séances, ça a tout changé, très honnêtement. Je pensais pas que mon corps était capable de supporter ça, et d'ailleurs on va faire un parallèle par rapport à la prépa marathon où j'étais à 3 à 4 séances. Mais vraiment maintenant je suis très content de pouvoir me dire que je suis capable de supporter 5 séances semaine, ce qui était pas le cas au début. Et que ça a vraiment tout changé sur mon ressenti. et... punaise, c'est pour ça la prochaine prépa que je fais, je le fais à 5 séances, c'est certain. Bon, il y aura des petites coupures pendant le podcast parce que je prends mon petit café en même temps, mais voilà, c'est pour rendre le truc plus dynamique. Mais je vais pas abandonner aujourd'hui autant, je te rassure. Donc j'avais commencé à faire une comparaison entre cette prépa et la prépa marathon, et c'est clair, lors de la prépa marathon, j'avais beaucoup de douleurs. Pendant mes séances, j'étais à 3. 4 séances semaine j'étais plus souvent sur 3 que sur 4 et ouais je pouvais pas passer un run sans avoir une petite douleur quelque part bon à ça c'est tout simplement parce que j'ai intégré du renfaux le renfaux c'est très très important le renfaux ça va te permettre de limiter les blessures surtout quand t'arrives vers la centaine donc en fait ça va t'aider à encaisser la charge sur le long terme ça peut que être bénéfique de faire du renforcement, et je vous encourage toutes et à tous à faire du renfort, et c'est une chose que je fais maintenant 2 à 3 fois par semaine, c'est vraiment très important pour limiter la casse, pour limiter les blessures, et oui, en fait, ça m'avait amené à me blesser lors de la prépa marathon, et aujourd'hui, en ayant intégré du renforcement, et alors les gars, j'ai pu faire 4 à 5 séances semaine, avec très peu de douleur, et surtout zéro blessure, donc ça a Tout change à mes préparations les gars. Je vous... Enfin je... Voilà c'est pour ça. Je vous encourage tous à faire de la renfo les gars. C'est super important. Mais il y avait un petit bémol. à tout ça, c'était bien évidemment le fait que je travaillais. Il y en a beaucoup qui font ça, il y en a beaucoup qui ont un travail en dehors de la course à pied et de leur prépa. Et force à vous les gars, d'ailleurs. Mais moi, il faut savoir que j'ai un travail manuel. Je travaille dans un Leclerc, je travaille dans un Réouf et Légumes pour la petite histoire, parce que je suis encore étudiant et c'est un job étudiant. Et on ne s'en rend pas compte, mais on pense que c'est surtout mettre des produits en rayon et beaucoup en surface au contact du client. Mais en fait, la plupart du travail, c'est vraiment surtout derrière, en réserve. Et c'est vraiment beaucoup de ports de charges lourdes, sans trop rentrer dans les détails. En gros, c'est port de charges lourdes, c'est un stress quasi constant parce que c'est un rayon qui bouge énormément. C'est un petit peu le poumon du magasin, on va dire le fruit et légumes. donc il y avait ça à côté et le fait de j'ai jonglé avec tous mes projets et du coup ce travail et les cours, ça crée une petite charge mentale. Tu ne t'en rends pas forcément compte parce que je ne suis pas un mec qui est stressé dans la vie de tous les jours, clairement pas, et même quand il est stressé, il arrive à plutôt bien gérer ça. Mais en fait, voilà, ça joue et ça a un stress constant et ça a joué lors de cette prépa 10 km, on va en revenir un petit peu tout à l'heure. Mais pour venir à ce que je disais, en fait, ça engendre parfois... des petites douleurs, heureusement pas de blessures, mais en fait on s'en rend pas compte, mais vu que je cours dans tous les sens, quand je suis au travail que je dois énormément utiliser mes genoux pour des charges lourdes ça joue, ça joue beaucoup et surtout que j'ai continué mes petites séances à la salle, tout ça ça crée du stress constamment au niveau des tendons au niveau des articulations, heureusement ça a pas lâché, mais très honnêtement je pense que ça aurait pu, surtout si j'avais fait 5 séances par semaine tout le long des 3 mois je pense que ça aurait pu facilement lâcher. Heureusement, ça n'est pas arrivé. Voilà. Donc en fait, pour revenir à ce que je disais tout à l'heure par rapport au travail, ça a eu un impact directement avant la course. Donc il faut savoir que je travaillais du vendredi et du samedi avant de faire la course, la course qui était du dimanche, et je faisais du midi 18h. Donc j'ai réussi à m'arranger au niveau des horaires pour partir plus tôt. Mais voilà, ce n'est pas une excuse, mais il faut savoir que du coup, ça a énormément impacté ma course. La course était du dimanche 9h et j'ai travaillé jusqu'à 18h la veille et j'étais encore chez moi. La course était à Paris, donc c'est à la Tour Eiffel. La course était à Paris et à 18h, j'étais encore chez moi à Lille. Donc en fait, c'était la course. J'avais ce stress de « est-ce qu'il va y avoir un problème avec le dossard la veille ? » Donc il n'y avait pas eu de problème avec le dossard parce qu'on ne sait jamais avec les problèmes d'administration. Donc j'avais ce petit stress au niveau du dossard. Est-ce qu'on a pu le récupérer ? Est-ce que tout s'est bien passé ? J'avais ce petit stress du travail parce que je vous ai expliqué. C'est un petit stress constant en fait. Et j'avais ce stress de est-ce que mon état de forme va être bon le jour J parce que j'ai travaillé la veille. Et les gars, j'ai pris le train, je me suis dépêché à 18h, je suis sorti du taf. je me suis dépêché à prendre ma valise parce qu'il fallait que je fasse un aller-retour chez moi, j'avais déjà préparé la valise en amont, j'avais déjà préparé mon tupperware pour être tranquille, donc j'ai essayé d'optimiser au maximum, mais voilà, c'est comme ça, il fallait que je rentre chez moi, il fallait que je fasse un aller-retour, j'ai pris mon gros sac et je suis parti, j'ai filé à la gare, j'avais ce petit stress de pouvoir, qu'il y ait un retard ou que le train soit annulé, donc voilà, c'est ces petits stress, ces petits coups de stress qui s'accumulent, qui s'accumulent, qui s'accumulent, qui s'accumulent, même moi qui gère très bien le stress, au bout d'un moment, ça fait beaucoup, ... Mais bon, je suis arrivé 19h15, j'ai pris mon train, tout s'est très bien passé, je suis arrivé sur Paris, j'avais pris un TER, il n'y a pas beaucoup de TER l'île Paris, mais j'ai pris mon petit TER et je suis arrivé, il était 21h40, je crois, sur place. Il fallait après que je prenne le métro et que je rejoins le copain Ali qui m'a accueilli durant ce petit week-end, donc je te remercie encore. Donc il fallait encore que je prenne le métro, j'avais 20 minutes de métro, il fallait que je marche, que je fasse des allers-retours. Donc ça a joué un petit peu sur mes jambes, j'ai travaillé toute la journée, il fallait encore que je fasse un petit voyage. Donc voilà, ça a joué sur mon état de forme, c'est indéniable. Et sur la fatigue aussi, parce que je suis rentré chez Ali, il était 22h30, la course était à 9h le lendemain, il fallait que je me lève à 7h. voilà, et il fallait encore que je prépare les affaires, donc vraiment c'était pas optique, je voyais pas du tout les choses comme ça, je voulais vraiment tout je suis un mec qui est vraiment très carré dans ce qu'il fait et c'est dommage J'aurais bien voulu faire les choses autrement, bien placer les choses comme il faut, je voulais bien filmer, je voulais faire des plans de coupe, mais avec le coup de stress, il fallait que je cours dans tous les sens, qu'il fallait que je prépare les choses vraiment rapidement, j'ai rien pu faire comme je voulais, c'est dommage, mais tant pis. Quand c'est comme ça, j'espère que la prochaine fois ça se déroulera autrement, et je ferai tout pour que ça se déroule autrement. Mais ça s'est passé de cette manière, j'étais fatigué physiquement, j'étais fatigué mentalement, et le lendemain il fallait que je fasse la course de ma vie, parce que je me suis entraîné pendant 3 mois, pour ce jour là que j'attendais vraiment de pied ferme, parce que j'étais frustré tout le long de la prépa de devoir un petit peu me limiter, et à chaque fois tu vas un tout petit peu plus loin sur l'allure 10km, mais tu dois t'arrêter. là vraiment je devais je retirais mon lest ce jour là et je pouvais y aller à fond donc Je pouvais vraiment aller au maximum de mes capacités. Mais j'étais fatigué physiquement, j'étais fatigué mentalement, j'avais les jambes lourdes. Donc on va arriver le jour J. Le jour J, j'arrive au peloton de départ. Je ne sais pas si on appelle ça un peloton. Je vais peut-être dire un peu de la merde. Le jour de la course. Évidemment, il faut prendre le métro. Heureusement, je n'ai pas beaucoup de temps de métro. Je sens que... j'ai des jambes lourdes, je sens que je suis fatigué, je me suis étonné à bailler, vraiment toute la matinée, et je comprends j'ai bailli toute la journée après j'étais fatigué j'étais fatigué physiquement, mentalement, j'avais les jambes lourdes j'étais fatigué, et vraiment je le sentais pas je le sentais vraiment pas, je continuais d'y croire parce que je suis un mec qui est vraiment optimiste dans la vie, je continuais d'y croire, je savais que j'étais capable, mais est-ce que c'était mon jour ? C'était pas du tout mon jour les gars, c'était pas du tout mon jour, je le savais, mais je continuais d'y croire, et voilà, arrivé au plan de départ, j'ai vide mon esprit, et ça heureusement j'arrive très bien à le faire, j'arrive à vider mon esprit, je me concentre malgré l'appréhension sur mon état de forme, ... Et le départ est lancé. Donc, la course, elle commence. Donc, veillez les trèches en dos. J'ai fait mes petites notes. J'ai mis du premier au troisième kilomètre, du troisième au cinquième, du cinquième au septième, du septième au huitième, du huitième au dixième. Donc, veillez les petit à petit. Donc, pour ce qui est du premier au troisième kilomètre, je commence à me mettre à l'allure cible. Mais je rencontre déjà un premier problème. C'est que je ne suis pas dans le bon sas. alors oui mais Quand j'ai fait l'inscription à ce 10 km, je me suis inscrit dans le sas 40-45 minutes. Alors que mon objectif est de le faire en moins de 40 minutes. Je me suis fait confronter au premier problème d'être dans le mauvais sas en soi. C'est tout simplement les murs humains. Je ne sais pas comment je peux l'appeler, mais c'est les murs humains les gars. J'ai passé ma course à zigzaguer entre les gens. Parfois je me venais même bloqué Sans possibilité de pouvoir me dégager Donc j'étais obligé de ralentir des petits moments Donc c'était ça le premier problème C'est que j'étais en fait dans le mauvais sas Tout simplement J'étais pas dans le sas qui était cantonné En moins de 40 minutes Donc j'ai commencé à me faire bloquer par des murs humains Sans pouvoir faire grand chose Mais après voilà c'est comme ça C'est moi qui revus un petit peu à la hausse l'objectif Qui à la base était déjà en moins de 42 J'ai essayé de le faire en moins de 40 Parce que j'ai vu que c'était possible Merci. Mais je n'ai pas pensé à choisir de sas. Bref, c'est de ma faute. Je l'assume. Mais du coup, j'ai passé ma course à zigzaguer entre les gens, à me faire bloquer par des murs humains. Je passe de 4 au kilomètre à 5 au kilomètre. Bon, voilà, comme ça, c'est tout. C'est à moi de l'assumer. Il fallait choisir le bon sas. Mais voilà, du premier au troisième kilomètre, j'étais en maintenance. Je sentais que j'avais les jambes lourdes. Mais encore une fois, je vous le dis, je suis un mec optimiste et je me dis, même si j'ai les jambes lourdes Le 4 au kilomètre, je le tiens. En même temps, tu te sens bien. Les 3 premiers kilomètres, tu te sens toujours bien, de toute façon, quand tu es dans un 10 kilomètres. Donc, je suis en maintenance et je laisse dérouler. Arrivé le 3e kilomètre, je commence déjà, pas à être dans le dur, mais je commence déjà à avoir chaud, on va dire les choses clairement. J'avais la chance qu'il pleuvait un tout petit peu, donc ça rafraîchissait un petit peu le corps. Ça faisait du bien. J'avais peur qu'il construise une tempête, mais ça va, on s'est pris une petite pluie. C'est quand même un petit moment, je pense que c'était vers le cinquième kilomètre. On s'est quand même pris une bonne pluie. Mais voilà, arrivé le troisième kilomètre, je commence déjà à être dans le dur. Ça commence à chauffer, on va dire, un petit peu au niveau des jambes et au niveau de la tête. Je commence vraiment à avoir chaud, donc le fait qu'il pleuvait, ça faisait du bien. Et en fait, je commence à avoir une petite impréhension et me dire que si déjà au troisième kilomètre, je commence déjà à avoir chaud, arriver jusqu'au dixième, ça va être dur, ça va être au mental. Et de toute façon, un dix kilomètres, c'est tout le temps comme ça, on le sait très bien. Et s'il y a bien un truc que j'ai appris avec ce dix kilomètres, c'est qu'on se fixe toujours des limites, mais en fait, on peut toujours les dépasser. toujours des appréhensions, mais on peut toujours les briser. Et c'est ça, en fait, à force de monter dans les kilomètres, à chaque fois, je brisais une petite limite mentale que je m'étais donnée. À chaque fois, je me disais, allez, encore un de plus, encore un de plus, encore un de plus. Et effectivement, en fait, tu t'étonnes de toujours pouvoir aller plus loin. Alors que tu te dis que dans un ou deux kilomètres, ça va lâcher. Mais non, tu peux toujours continuer en fait, c'est toujours possible, et ça c'est le problème que j'ai toujours eu, c'est dans ma gestion de l'effort, j'ai toujours eu un problème dans ma gestion de l'effort, à chaque fois je me dis, punaise, au prochain kilomètre je vais lâcher c'est sûr. Non, tu peux faire 3 kilomètres de plus, même 5 en fait, et c'est ça, et c'est pour ça que c'est super important de se tester, de faire des compétitions, parce que tu t'étonnes toi-même, tu te brises ces appréhensions et t'es toujours capable de plus. Et c'est pour ça que je retire déjà de ce 10 km un très bon, pas un très beau souvenir, je vous avoue, mais une bonne leçon c'est que tu peux toujours briser les limites que tu t'imposes. Et c'est ça qui est génial en se testant, donc c'est pour ça que je vous invite à toujours vous tester, à faire des compétitions parce que ça permet de vous apprendre un petit peu plus sur vous-même, tout simplement. Donc voilà, là on est au troisième kilomètre, je déroule tout simplement, je sais que ça va se faire au mental, mais l'avantage du parcours c'est qu'il était hyper plat, j'avais les jambes qui brûlaient un petit peu, mais c'était pas par rapport au dénivelé, vraiment ça déroulait tout seul, donc c'est ça l'avantage de ce 10 kilomètres, c'est qu'il était vraiment très plat, il était vraiment stylé aussi, mais je vous avoue, le but de ce 10 kilomètres c'est qu'il est un peu touristique, c'est qu'il permet un petit peu de... de voir le 8e arrondissement, si je dis pas de bêtises, je dis peut-être de la merde là-dessus, mais c'est, ouais, je pense que c'était le tour du 8e arrondissement, très stylé, mais je vous avoue que j'ai pas du tout regardé le paysage, j'étais focus tout le long du 10 km, parce que ça chauffait les gars, ça chauffait, donc arrivé au 5e km, je suis dans le dur, clairement, je suis dans le dur, et je me dis, putain, mais comment je peux faire 5 km de plus ? comment je peux faire 5 km de plus, vraiment les gars, je commence à être dans le dur, ça commence à chauffer au niveau des jambes, mais je sens que j'en ai encore, je sens que j'en ai encore, tu vois, je sens que j'en ai encore, mais je m'économise, je m'économise parce que je sais qu'à partir du 7-8ème kilomètre, ça va taper fort, surtout au niveau du mental, donc je m'économise, et voilà, je vous dis, l'avantage que le parcours soit hyper plat, c'est génial, parce que je me dis qu'il n'y a pas de dénivelé à la fin, et que ça va pouvoir y aller, tout simplement, donc je m'économise, je sais que c'est un... Peu dur, mais il y a une odeur de second souffle qui arrive. Je le sais. Une odeur de second souffle qui arrive parce qu'il y a la pluie qui commence à taper, ça rafraîchit un petit peu. Et je sens qu'il y a une odeur de second souffle. Arrivé le sixième kilomètre, second souffle. Second souffle. J'étais pas bien. J'avais les jambes lourdes. C'est toujours le cas. Mais je sais pas. Il y a un truc qui s'est débloqué dans mon esprit. Et je pense que c'est parce que j'ai brisé un petit peu une appréhension. et je me dis putain, en fait je suis au sixième kilomètre, il ne reste que quatre Et pam ! Je commence à avoir une sorte de second souffle et ça repart. Je n'ai pas eu de mur durant ce 10 km, mais je sentais un moment où j'étais un peu plus dans le dur. Et arrivé le 6ème, ça repart tout seul. Je pense qu'on le voit, je vais peut-être regarder mes données Strava, mais on le voit que je commence à ralentir, j'étais à 4.11. Et d'un coup, je suis reparti directement. pour arriver jusqu'au 7ème kilomètre et c'est là que ça commence à c'est connu le 10ème kilomètre pour que ça commence à brûler et effectivement là ça commence à brûler fort au niveau des jambes ça commence à brûler fort au niveau des jambes je commence à ralentir un petit peu le mental commence à jouer mais c'est ça que je suis venu voir en fait les gars c'est ça que je suis venu voir c'est ça que je suis venu appréhender, chasser de mon esprit Merci. C'est casser tout ça, c'est me dire « Ah putain, je suis pas capable » . Si mec, t'es capable, t'es capable. C'est cette douleur que je suis venu voir pour ce 10 km et je suis content de l'avoir vécu encore une fois parce que je l'ai pas beaucoup vécu et c'est ça que je suis venu voir pour ce 10 km. C'est être dans le jour mentalement et chasser cette impréhension, chasser cette peur, la briser, la casser et passer au-delà de ça. Et je suis bien content d'être passé au-dessus parce que c'est le cas. j'ai pas peur, j'y vais, je cours les mecs. Tout simplement, arrivé le huitième kilomètre, vraiment, j'ai un second souffle et ça y va. Et c'est là qu'on arrive à mon plus gros problème, je vous en avais parlé en début de podcast, mais j'ai un problème, on est sur de l'effort, et c'est là que je me rends compte que je n'ai encore sous le pied en fait. J'ai beau être fatigué, j'ai beau avoir les jambes lourdes, surtout après avoir ces sept kilomètres, mais j'en ai encore sous le pied en fait, je me suis trop économisé. Je me suis trop économisé. Je pouvais en faire plus. Et c'est arrivé le huitième kilomètre que je le ressens. Parce qu'arrivé le huitième kilomètre, je commence à dérouler et y aller à fond. Limite arrivé à 3,50. Faudrait que je regarde les stats pour être vraiment sûr. Mais dans mon ressenti, c'était ça. J'en ai encore sous le pied. Alors, est-ce que tu avais l'effervescence de la compétition qui a joué ? Certainement. Ça, je ne saurais pas te le dire. mais j'en ai encore sous le pied, je me sens encore capable de pouvoir dérouler encore 2 km, facile, facile, c'est pas 2 km, c'est 2 km facile, et c'est là que tu te rends compte qu'en fait le 10 km c'est un peu comme le marathon, mais encore une fois c'est deux efforts différents, c'est plein de petites optimisations à chaque petit kilomètre, et je me suis rendu compte que je me suis trop ménagé, je pouvais en donner plus, malgré tous les problèmes, le fait que je zigzaguais, que parfois j'étais bloqué, Il y a un moment où j'étais un peu plus dans le dur, je pouvais en faire plus. Parce qu'arrivée le huitième kilomètre, je me rends compte que mec, il te reste deux kilomètres, tu peux encore dérouler. Ça va tout seul, en fait, ça va tout seul. Ça, t'as encore de l'énergie. J'en ai encore sous le pied. Alors, je ne sais pas si c'est normal d'arriver au huitième kilomètre de se dire ça, mais j'avais encore de l'énergie. C'est clair et net. J'avais encore de l'énergie. Donc, je m'économise encore un petit peu pour le dernier kilomètre. Mais arrivé le neuvième, ça y va. Ça y va. Je commence à me délester et à y aller. Et je me sens bien. Alors, évidemment, ça reste dur. Ça commence à être bien essoufflé. Surtout après les huit premiers kilomètres. Mais les gars, ça déroule. J'y vais. J'ai qu'une hâte, c'est que ça se finisse parce que vraiment, ça commence à brûler au niveau de la tête, au niveau des jambes, ça commence à brûler. Mais le cœur, il en demande plus. Le cœur, il en demande plus, les gars. Et c'est là que je me rends compte aussi d'une deuxième chose, c'est l'adaptation physique avec la préparation. C'est-à-dire que ton cœur... J'ai l'impression qu'il s'adapte beaucoup plus vite, c'est même pas une impression en fait, c'est juste réel, c'est que ton cœur il s'adapte beaucoup plus vite à l'intensité, à... que le reste du corps, que tes tendons, que tes muscles, parce que je me rends compte que l'allure, j'arrive très bien à la tenir, on va dire au niveau du cardio, mais qu'au niveau du corps, ça ne suit pas forcément. C'est-à-dire que l'adaptation physique, elle se fait beaucoup plus lentement au niveau du corps qu'avec le cœur. Le cœur s'adapte très rapidement à l'intensité, et le cœur, ce n'est pas forcément le cas, ça prend un peu plus de temps. donc je vois que ça brûle au niveau des jambes vraiment sévère mais au niveau du coeur ça passe tout seul je vous le dis la lueur elle passait tout seul donc voilà arrivés les derniers mètres je tape la pointe de ma vie je sprint au point où ça brûle sévère au niveau des jambes et quand je passe cette fucking ligne d'arrivée je suis complètement essoufflé vraiment j'étais complètement essoufflé je me souviens j'étais comme ça Je vais... Tu le ressens ce Après avoir fait un gros gros sprint Et bah c'était exactement ça J'ai géré mon cardio tout le long Mais là vraiment pour le sprint final J'ai cavalé, j'aime bien ce mot là J'ai cavalé les gars Et Arrivée cette ligne d'arrivée Je regarde ma montre parce que j'ai pas mal regardé ma montre Pour regarder si j'étais vraiment dans les bonnes allures Souvent j'étais un petit peu en dessous Malheureusement Je me suis rendu compte à la fin Et surtout, j'avais oublié d'actionner ma montre. J'avais oublié d'actionner ma montre lors du premier kilomètre, donc j'ai dû l'actionner au niveau des 500 premiers mètres. Et c'est pour ça qu'arrivait la ligne d'arrivée. C'est marrant de dire ça. C'est pour ça qu'arrivait à la fin, quand je passe la ligne d'arrivée, et que je coupe ma montre, je vois 40 minutes et 5 secondes. Et je me suis rappelé qu'au début, il y avait un petit temps de latence entre eux. Le fait que je commence à courir et que je commence à actionner la montre et je me rends compte d'une chose c'est que du coup je n'ai pas atteint l'objectif si je vois affiché sur la montre 40 minutes et cinq secondes c'est que j'ai pas atteint l'objectif tout simplement et je me souviens après le sprint avoir regardé ma montre avoir fait un fait chier j'écris un fait chier alors j'écris fait chier et ça c'est l'esprit de compétition qui ressort je me suis rendu compte, quasiment instantanément, que je n'avais pas un tel objectif. Alors oui, parfois, quand tu as le temps officiel, il peut y avoir des différences entre la montre et le temps officiel. Mais bon, les gars, quand il y a 500 mètres de différence, je sais que je l'ai fait en, allez, potentiellement 40 minutes et 30 secondes, 40 minutes et 50 secondes. Mais il n'y a pas une différence telle que je suis passé en dessous des 40 minutes. Donc voilà les gars, je n'ai pas atteint l'objectif, je l'ai fait en très exactement, je ne sais pas si je l'ai écrit derrière, non, je l'ai fait en très exactement 40 minutes et 59 secondes, vraiment j'étais à deux doigts de le faire en moins de 40, enfin en 41 minutes et plus, mais non, je suis quand même passé le sub 41 minutes, donc j'étais trop frustré pour célébrer, mais avec le recul aujourd'hui, et j'ai l'impression de me trouver des excuses en disant ça, mais il faut remettre les choses dans leur contexte, ça reste déjà... un PR, c'est déjà très très bien. Le premier 10 km que j'avais fait, c'était en 44 minutes 44, et après 2 mois et 3 semaines plus ou moins de prépa, je suis passé, j'ai passé la barre des 41 minutes, j'ai fait 40 minutes 59. Donc, en soi c'est un PR, et il faut savoir en être fier. Et puis il faut savoir mettre les choses dans leur contexte, j'étais pas du tout dans les conditions les plus optimales, j'étais fatigué, physiquement, mentalement, parce que Tout simplement, j'ai travaillé la veille, il y avait la pression qui était exercée sur plusieurs jours par rapport au dossard, est-ce que tout allait bien se passer, je voulais faire une vidéo qualitative, au final, ce n'est pas forcément le cas, je n'ai pas fait les... meilleur plan possible. Il y a l'arrivée tardive sur Paris où j'ai dû courir dans tous les sens. Il y a la prépa qui a été menée parfaitement, mais au final, je n'ai pas fait une prépa complète de 3 mois. On a fait une, deux semaines et demie, plus ou moins. Il y a le fait que j'ai zigzagué aussi tout le long du 10 km. Il y a le fait que parfois j'étais bloqué par des murs humains. Pour savoir remettre les choses dans leur contexte, ça reste un PR. Il y a les conditions qui n'étaient pas optimales. Donc avec l'urcul, je me dis qu'il faut savoir être fier de ce résultat et qu'au final, j'en ai appris beaucoup sur moi-même et ma capacité à gérer mon effort. C'est la conclusion de ce 10 km. C'est que certes, je n'ai pas atteint l'objectif, mais j'en ai énormément appris. et ça me donne envie tout simplement d'en faire plus. Aujourd'hui, de taper les 70 km par semaine et d'y aller encore plus loin. C'est ça, être « bulk different » , les mecs. C'est ça, la finalité. C'est que, ok, c'est compliqué. Ok, c'est dur, les gars. Tu as échoué à ton objectif. Mais le plus important, c'est de se relever après cet échec et tout simplement d'aller au-delà de tout ça. Et mon but, là, de vous montrer déjà à travers ma série Roto-Bulldifferent, c'est que je vais passer au-delà de ça, et je vais même aller encore plus loin, je veux me dépasser, mon objectif c'est de performer, déjà dans toutes les disciplines possibles et imaginables dans lesquelles je m'inscris, mais là, surtout, en 10 km, je veux parfaitement en 10 km. Voilà, donc je vais prendre... quelques jours pour me reposer, voire peut-être une ou deux semaines pour vraiment me poser mentalement, faire baisser un petit peu le stress, qui n'a pas eu le temps de redescendre, du coup, le jour de la course, il n'a pas eu le temps de redescendre, donc je vais prendre vraiment le temps de me reposer pour revenir encore plus fort, parce que j'ai toujours cette volonté, cette motivation, elle est toujours là, de vouloir tout exploser. Voilà, ça n'a pas brisé ma motivation, ça me donne envie d'aller encore plus loin même, tu vois, normalement ça aurait pu me briser mentalement. me dire que tout simplement c'est pas fait pour moi, que j'ai échoué, que ça m'aurait donné envie de tout arrêter, mais au contraire, ça m'a donné envie de vouloir tout exposer encore bien plus qu'avant. Et c'est ça de Build Different les mecs, c'est vraiment vouloir performer après un échec. Maintenant quels sont mes objectifs futurs ? Je vous en avais déjà parlé lors de mon premier podcast solo, mais mon objectif futur il est toujours le même, c'est d'être le plus complet possible. possible. Donc, toujours garder une base de course à pied, mais en ce moment, et je vous en ai aussi parlé dans ma dernière vidéo, n'hésitez pas à aller la voir, d'ailleurs, ma chaîne c'est Lucas, L-U-C-C-A-S-S, sur Youtube, et la série s'appelle Road Tobule Different, pour faire sens à Road End, c'est tout simplement la contraction de Road Tobule Different, voilà, tout simplement, pour la petite histoire, mais voilà, mon objectif c'est de le plus complet possible, et de garder une base de course à pied, mais surtout de prendre du muscle, je veux Mon but est d'être fort, athlétique, puissant, et ça le plus longtemps possible, parce que je n'ai pas envie de me fixer de limites. J'ai envie d'être capable de tout, d'être le plus libre possible, et ça le plus longtemps possible. Comme je l'expliquais, je prenais l'exemple à 60 ans, je veux être capable de pouvoir courir un marathon, un semi-marathon, avec une bonne allure. Je veux être capable de porter des charges lourdes. Je ne veux pas avoir de limites physiques, et ça le plus longtemps possible. C'est pour ça que je porte tout simplement au futur, et même au-delà de ça... Le sport, ça te permet d'être très bien mentalement. C'est de garder aussi un rythme de vie qui, à travers le sport, me permet d'être très bien physiquement et mentalement. Et ça, le plus longtemps possible. Voilà pourquoi je veux être le plus complet possible. Et en ce sens, je trouve qu'aujourd'hui, ça va. Aujourd'hui, j'ai un bon cardio, même si j'ai encore une très grande marge de progression. Mais ce qui me manque aujourd'hui, c'est la force. Et c'est pour ça que je vais aujourd'hui me tourner, pour mon objectif futur, vers l'Aerox, qui, en mon sens, est la discipline qui se rapproche le plus de mon objectif d'être le plus complet possible, c'est-à-dire d'être fort physiquement et surtout avoir une grosse base de cardio. Donc voilà, mon objectif futur est tout simplement de prendre en force, prendre du muscle, garder une bonne grosse base de cardio. et de retenter évidemment le 10 km, c'est pour ça je pense que je vais bien augmenter ma base de cardio, on va essayer d'augmenter à 500 semaines, on va essayer d'avoir des petites sessions IROX de temps en temps, au moins une fois par semaine, et évidemment intégrer 3 séances de musculation, donc 2 upper et 1 lower, ce qui me permet tout simplement de pouvoir jongler entre les deux disciplines, du muscle, parce qu'il n'y a pas de secret pour prendre du muscle, il faut tout simplement mettre une fréquence x2 sur le groupe musculaire en question si tu veux progresser, c'est ce que j'ai très bien fait en course à pied, et puis voilà, si vous voulez justement voir ça en détail, je pense que je vais préparer une grosse vidéo là-dessus pour vous expliquer un petit peu ma stratégie, donc n'hésite pas à voir sur Youtube, Lucas L U C C A A-S-S, la série c'est Rotable Difference, je le rappelle, n'hésite pas à aller suivre ça sur Youtube et n'hésite pas à aller t'abonner ça me ferait plaisir d'avoir un petit peu de soutien voilà, j'ai vraiment pour volonté à travers Rodent de créer une communauté de personnes qui veulent se dépasser physiquement et mentalement et si tu n'as pas la chance et que tu te retrouves justement dans une situation où tu n'es pas dans un environnement qui te pousse à la réussite qui te... pousse à te dépasser. Le but, c'est de créer une communauté, justement, de personnes qui se poussent à réussir à performer. Voilà, tout simplement. Je ne donne pas trop de détails parce que j'ai envie de me laisser une petite marge d'évolution dans le projet parce qu'évidemment, j'ai énormément d'idées. Mais voilà, au moins, vous avez le speech de base, vous avez l'idée de base de ce qui est Rodent. C'est tout simplement un concept qui permet de réunir ce type. de personnes qui ont un parcours parfois même peut-être atypique, mais voilà. Je te remercie d'avoir écouté ce podcast jusqu'au bout, n'hésite pas à mettre une petite review de 5 étoiles, à liker, à commenter selon la plateforme que tu écoutes, je suis très très fier d'avoir tourné cet épisode, je suis enfin dans l'inertie de tourner des vidéos, de tourner des reels, de tourner des podcasts, j'essaie de tout faire en parallèle des études et du travail, c'est pas forcément simple, Merci. mais si t'es là à écouter aujourd'hui c'est que je fais pas ça pour rien donc je te remercie beaucoup je vais en profiter avant de couper l'épisode de faire un petit appel d'offre on va dire je cherche actuellement le tout premier athlète de rodent si tu te retrouves dans cette situation où tu performes où tu es vraiment bon dans ton domaine, où tu essaies d'être bon dans ton domaine, que tu ne vis pas forcément dans l'environnement qui te permet d'évoluer le plus, où tu cherches à être entouré de personnes qui te poussent à être meilleur. Je suis basé sur Lille et je cherche actuellement mon tout premier athlète sous le concept, on va dire, rodent. Donc n'hésite pas à m'écrire un petit message sur Instagram pour qu'on discute. tout simplement, si t'es dispo dans les alentours de l'île, pour des tournages, et bien sache que la porte est ouverte, et que je cherche actuellement, pas importe le sport, je préférence course à pied, parce qu'actuellement je suis dans l'arc un petit peu course à pied, n'hésite pas à m'envoyer un petit message sur Instagram. Voilà, merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout, like, abonnement, commentaire, voilà. vous connaissez la suite. Salut à tous et rendez-vous pour un prochain épisode de PostCasque ou potentiellement de Rodent. Salut à tous.

Description

Dans cet épisode, je te raconte mon parcours vers un objectif simple… enfin, simple sur le papier : passer sous les 40 minutes au 10 km.
De mon premier chrono en 44:44, un mois après le Marathon de Paris, jusqu’au 40:59 réalisé aux 10 km de la Tour Eiffel, voici tout ce qu’il s’est réellement passé. Le bon, le moins bon… et le mental qui lâche pas.

C’est aussi l’occasion de t’introduire Roadent, mon nouveau concept :
Road to Build Different, c’est ma série, mon histoire en images.
Roadent, c’est la plateforme qui va permettre à des athlètes passionnés, déterminés, parfois invisibles, de raconter leur route. Les “Their Road”.
Pas seulement des coureurs : des athlètes qui partagent la même vision du dépassement, et qu’on va rassembler pour créer des projets, des documentaires et des événements.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue pour ce nouvel épisode de podcast. Alors oui, vous êtes encore sur PostCask, mais laissez-moi vous expliquer. On va rentrer directement dans le vif du sujet. D'ailleurs, c'est le premier épisode solo que je filme. Donc voilà, le petit décor, je l'ai fait exclusivement pour le podcast, pas du tout. J'ai ma série de vidéos sur YouTube aussi, mais tout ça, je vais vous l'expliquer. Mais avant de rentrer directement dans le vif du sujet, n'hésitez pas à mettre une petite review de 5 étoiles et à commenter. et liker si, selon la plateforme que vous écoutez, que ce soit sur YouTube, que ce soit sur Instagram, absolument pas. Mais voilà, selon la plateforme que vous écoutez, n'hésitez pas à nous soutenir, tout simplement. On va rentrer directement dans le vif du sujet. Alors, nous sommes sur Rodent, vous êtes sur Rodent actuellement. Alors, qu'est-ce qu'est Rodent ? Pour ça, on va revenir un petit peu en arrière et vous expliquer un petit peu ce qui se passe en ce moment au niveau du podcast. Alors c'est simple, au niveau du podcast, on a tout simplement décidé, avec Ali, de voir évoluer le projet encore plus loin, et de vouloir faire de ce podcast un média. Un média tout simplement, avec lequel on va pouvoir y intégrer des... comment on appelle ça ? Mes notes elles servent à rien ! Allez les gars, vraiment, on n'est aucune coupure, on y va comme ça ! Donc je disais, on va essayer d'y intégrer différents thèmes, et ici vous êtes sur le thème du sport. Je vous en avais parlé lors du tout premier podcast qu'on avait fait pour l'année 2025, qui faisait un petit peu la rétrospective de l'année 2024, et je vous avais fait part de mon idée de vouloir faire une extension de ma chaîne YouTube. et je pense que le concept de Rodent Et le meilleur moyen d'en faire cette extension, parce qu'en fait, j'ai une série sur YouTube qui s'appelle Road to Bull Defend, qui me suit à travers mon évolution, que ce soit physique ou mentale. Le but de cette série, c'est que vous me voyez évoluer au fur et à mesure des épisodes, à travers toutes les expériences que je fais, qui n'est pas cantonnée au sport, mais vous allez voir bien évidemment beaucoup de sport dans cette série. C'est un petit peu mon histoire. c'est ma vie, c'est mon petit journal intime si tu veux, mais voilà. Donc ça s'appelle Rotobull Difference, c'est la série que j'ai lancée sur YouTube. Ici vous êtes sur Rodent. Rodent, qu'est-ce que c'est ? C'est la plateforme, c'est le concept. On ne va pas rentrer trop dans les détails, parce que je n'aime pas trop faire ça, j'aime bien me laisser un peu de manœuvre, mais je vais vous donner l'idée principale. Alors Rodent, qu'est-ce que c'est ? Rodent, c'est tout simplement tout ce qui va graviter autour de Road to Bull Different, le concept de Road to Bull Different. Rodent, c'est un concept tout simplement qui va me permettre de réunir toutes les personnes qui veulent progresser physiquement et mentalement, mais qui n'ont pas cette chance d'être dans un entourage qui les pousse à se dépasser. Parce que moi-même, je sais ce que c'est. Quand tu es dans un entourage qui n'est pas du tout propice à l'évolution, tu n'as pas envie de bosser. T'as pas envie d'aller t'entraîner. En fait, tu restes dans... Désolé d'utiliser ces termes, mais tu restes un peu dans ta médiocrité. Et le but de Road to Build Difference, c'est de réunir des personnes qui peuvent se pousser ensemble. Je résume très grossièrement l'idée, mais en gros, Rodent, c'est ça. Et j'ai plein de projets en tête avec Rodent, mais vous avez l'idée de base, je vais pas trop en dire, parce que rien n'est fait, et surtout, ça reste pour l'instant... qu'un rêve que je veux accomplir. Rodent n'est pas forcément cantonné à la course à pied, parce que c'est un peu l'arc que j'ai en ce moment, mais Rodent est bien évidemment ouvert à tous les sportifs qui veulent se dépasser, tout simplement. Alors il y a une chose que je voulais juste parler en plus de Rodents, mais j'aimerais bien justement créer une série documentaire que je vais appeler Their Road, leur route. qui vont permettre de pouvoir mettre ces athlètes en avant. Alors le but, ce n'est pas d'avoir des athlètes les plus connus avec le plus de followers, mais des athlètes qui ont un parcours assez atypique, ou tout simplement des athlètes qui sortent un peu de nulle part, et les mecs, vous voyez, c'est des cracks, c'est juste qu'ils n'ont pas la chance d'être dans un environnement qui leur permet de progresser. Et bien justement, j'aimerais bien créer une petite série de documentaires qui s'appelle Their Road, et qui permet un petit peu de leur faire connaître un peu leur histoire, où ils vivent. encore une fois c'est une idée, est-ce que ça va être appliqué ? je ne sais pas mais c'est vraiment un truc que j'ai envie de faire et voilà, si ça peut leur permettre de les mettre en avant si ça peut leur permettre d'avoir une plateforme pour s'exprimer c'est ça vraiment le but L'idée, c'est que ces personnes-là aient une plateforme pour s'exprimer. Donc voilà, maintenant, vous avez l'idée, Rodent, à travers aussi ce podcast, pourrait permettre de mettre cette personne-là en avant. En plus de pouvoir, grâce à elle, moi, pouvoir faire cette petite extension avec cette chaîne YouTube et pouvoir faire mes petits podcasts solo. Parce que ce n'est pas le seul sujet, évidemment, de ce podcast. Vous l'aurez vu dans le titre, c'est surtout de parler de... mon 10 km que j'ai fait aujourd'hui dimanche dernier, à l'heure où je tourne l'année jeudi 11 décembre, et j'ai fait le 10 km le 7 décembre, le 10 km de la tour Eiffel, donc il y a beaucoup de choses à dire, donc j'espère que t'es prêt mon pote, j'espère que t'as pris ton petit café, que tu t'es posé, ou que t'es en train de faire une activité, que t'es en train de courir, que t'es à la salle, ou tout simplement t'es en train de faire la vaisselle, tu fais une activité quelconque, j'espère que t'es prêt parce qu'on va parler un petit moment ! Alors, quelle est mon histoire avec le 10 km ? Si vous avez suivi les podcasts, vous savez que j'ai déjà fait un 10 km sans prépa spécifique. C'était... Il est juste derrière moi d'ailleurs. Juste là, là. C'était les 10 km d'Adidas que j'ai fait sans prépa spécifique, qui était le 8 juin 2025, si je ne dis pas de bêtises. Surtout que je peux vérifier derrière. C'est exact. Le 8 juin 2025, que j'ai fait sans prépa spécifique. Et quelques temps, vraiment, je crois que c'était un mois et demi après le marathon de Paris. Ce qui ne m'a laissé vraiment pas du tout de temps pour faire une prépa spécifique. Donc j'ai juste fait une récupération active, j'ai essayé de garder du niveau, je me suis cantonné à 3-4 séances par semaine, mais je ne me suis pas attelé à faire une allure spécifique, à m'entraîner avec une allure spécifique. Le but c'était tout simplement de me tester sur cette distance qui me fascine un petit peu, où il faut vraiment que tu sois en constance difficulté on va dire. Enfin du moins c'est ce que je pensais à l'époque avant de faire une prépa. Donc voilà c'était une distance qui me fascinait un petit peu et mon but était tout simplement de tester mon niveau là-dessus. A la suite de ce 10 km le résultat 44 minutes 44. Donc pour un 10 km sans prépa spécifique je trouve que c'est pas mal. Mais encore une fois j'avais le bagage de deux marathons derrière. Donc je pense que j'aurais pu faire mieux et aujourd'hui je vous le dis j'aurais pu faire mieux parce que j'étais clairement pas au bout de mes limites. pour vous donner un ordre d'idée, une échelle j'étais RPE 8, 9, grand max à la fin donc ça me laissait une petite marge le RPE c'est une échelle de difficulté qui va jusqu'à 10 donc voilà j'étais entre 7, 8, 9, grand max à la fin donc j'avais encore de la marge, une marge de manœuvre donc j'étais pas à mon max mais ça je le savais pas à l'époque donc voilà à la suite de ce 10 km je me suis fixé le défi de faire un 10 km en moins de 40 minutes. J'en ai beaucoup parlé autour de moi à ce moment-là, et il y en a beaucoup qui me disaient que c'était un objectif ambitieux quand tu l'as fait en 44 minutes. Moi, je ne me rendais pas compte, en fait, que c'était si compliqué de le faire en moins de 40 minutes. Pour moi, c'était un palier à passer, pas forcément le plus dur pour quelqu'un qui faisait de la course à pied, mais apparemment, c'est quand même un vrai palier qui montre que tu es vraiment un amateur confirmé. Vraiment, c'est vraiment un passage à passer pour montrer que t'es vraiment un mec de la course à pied qui vraiment commençait à avoir des petites perfs. Je m'en rendais pas compte. Et aujourd'hui, après le 10 km de la Tour Eiffel, je peux vous le dire, c'est un certain palier, effectivement. Donc j'avais expliqué sur YouTube, mais je n'avais pas trop de 10 km tout de suite qui étaient dans les dates que je voulais, je voulais le faire en hiver. Donc tout l'été, j'ai tout simplement maintenu mon niveau. Le but était tout simplement de garder une base sur des runs faciles, des sorties longues, travailler un petit peu de seuil mais sans plus. Vraiment je me comptais à 3-4 séances par semaine, je voulais juste me maintenir. Donc j'ai pas commencé de prépa avant le 23 septembre, le jour où j'ai trouvé le 10 km que je voulais faire, qui était dans le timing que je voulais, qui était dans les temps que je voulais, qui était le 10 km. de la tour Eiffel qui se passait le 7 décembre, je refais une fidérée alors que je vous l'ai dit en début d'épisode, qui était le 7 décembre, donc une prépa de plus ou moins deux mois et demi, un tout petit peu plus de deux mois et demi, ça faisait pas exactement trois mois, mais voilà j'ai trouvé le 10 km qui me correspondait, alors j'ai foncé directement. Alors si je regarde beaucoup de ce côté c'est parce que mes notes sont de ce côté pour ceux qui ont la vidéo. Donc je regarde pour ne pas dire de bêtises, mais voilà, deux mois et demi. Alors pour cette prépa, oui, je me suis cantonné à quatre séances par semaine avec évidemment une surcharge progressive. Donc j'ai commencé cette prépa 10 km avec du travail en VMA. L'intérêt de la VMA est tout simplement que tu vas apprendre à gérer ton acide lactique, que tu vas mieux oxygéner tes muscles. L'intérêt est tout simplement que tu crées des adaptations physiologiques qui sont complètement différentes de l'endurance fondamentale, même si évidemment ça va intégrer la majeure partie de l'entraînement de l'endurance fondamentale. Mais il fallait que je passe ces paliers. Il fallait que je construise mon moteur. L'intérêt de travailler de la VMA et du seuil, ils ont deux intérêts différents, mais on ne va pas rentrer trop dans les détails. L'intérêt est tout simplement que je construise mon moteur, et c'est une fois que tu as travaillé ton moteur, avec la VMA et le seuil, que tu vas travailler l'allure spécifique. Sans ça, si tu travailles tout de suite l'allure spécifique, dans mon cas, tu te crames. C'est simple, tu te crames. Donc il fallait d'abord que je passe par cette phase où je travaillais la VMA et le seuil. avant de travailler l'allure spécifique. Donc ça m'a pris, je pense, quelques semaines, ça m'a pris un mois et demi pour travailler ce seuil et cette VM1, pour vraiment avoir une bonne base, avoir construit mon moteur, et une fois que mon moteur était construit, je passais à l'allure spécifique. Alors avec le recul, et ça je voulais en parler en fin de podcast, mais je vais en parler tout de suite, j'aurais pu et j'aurais dû intégrer une cinquième séance de course à pied pour aller... aussi les 50-60 km parce que ça m'aurait permis de travailler une séance de plus à l'allure spécifique ou une séance de plus au VMA, parce que je trouve que c'est ça qui manquait à cette prépa, c'est que j'avais qu'une séance d'allure spécifique, une séance de VMA à chaque fois, et je trouve ça trop maigre si tu veux progresser, à mon sens, tu peux très bien progresser, tu peux très bien progresser en faisant ce que j'ai fait, en faisant 4 séances par semaine, en ayant une sortie facile ? Une sortie allure spécifique ou VM1, une sortie récupération, une sortie longue. Tu peux très bien progresser comme ça, mais à mon sens, si vraiment tu veux essayer de performer, il t'en faut une de plus. Moi, en tout cas, c'est mon ressorti. Il me manquait vraiment une sortie supplémentaire. Et si je dois refaire une prépa, et c'est une chose que je vais faire, j'intégrerai une séance supplémentaire sur l'allure spécifique parce que ça manquait vraiment. Donc en fait, ton corps devient plus économique, il apprend à tenir la cadence et tout ça sans vraiment se cramer. C'est justement ça l'intérêt de travailler son moteur avant de travailler à l'heure spécifique, c'est pas de cramer. Donc voilà, je suis monté entre 39 en début de prépa à 55 km en fin de prépa. En vérité, j'étais cantonné à 4 séances semaine et c'est vraiment à la dernière semaine de la prépa où j'ai essayé de monter à 5 séances pour voir ce que ça faisait avant l'affûtage. Donc c'est sur la dernière semaine où je suis monté à 55, sinon j'étais entre 39 et 45 si je dis pas de bêtises. Avoir fait une semaine à 5 séances, ça a tout changé, très honnêtement. Je pensais pas que mon corps était capable de supporter ça, et d'ailleurs on va faire un parallèle par rapport à la prépa marathon où j'étais à 3 à 4 séances. Mais vraiment maintenant je suis très content de pouvoir me dire que je suis capable de supporter 5 séances semaine, ce qui était pas le cas au début. Et que ça a vraiment tout changé sur mon ressenti. et... punaise, c'est pour ça la prochaine prépa que je fais, je le fais à 5 séances, c'est certain. Bon, il y aura des petites coupures pendant le podcast parce que je prends mon petit café en même temps, mais voilà, c'est pour rendre le truc plus dynamique. Mais je vais pas abandonner aujourd'hui autant, je te rassure. Donc j'avais commencé à faire une comparaison entre cette prépa et la prépa marathon, et c'est clair, lors de la prépa marathon, j'avais beaucoup de douleurs. Pendant mes séances, j'étais à 3. 4 séances semaine j'étais plus souvent sur 3 que sur 4 et ouais je pouvais pas passer un run sans avoir une petite douleur quelque part bon à ça c'est tout simplement parce que j'ai intégré du renfaux le renfaux c'est très très important le renfaux ça va te permettre de limiter les blessures surtout quand t'arrives vers la centaine donc en fait ça va t'aider à encaisser la charge sur le long terme ça peut que être bénéfique de faire du renforcement, et je vous encourage toutes et à tous à faire du renfort, et c'est une chose que je fais maintenant 2 à 3 fois par semaine, c'est vraiment très important pour limiter la casse, pour limiter les blessures, et oui, en fait, ça m'avait amené à me blesser lors de la prépa marathon, et aujourd'hui, en ayant intégré du renforcement, et alors les gars, j'ai pu faire 4 à 5 séances semaine, avec très peu de douleur, et surtout zéro blessure, donc ça a Tout change à mes préparations les gars. Je vous... Enfin je... Voilà c'est pour ça. Je vous encourage tous à faire de la renfo les gars. C'est super important. Mais il y avait un petit bémol. à tout ça, c'était bien évidemment le fait que je travaillais. Il y en a beaucoup qui font ça, il y en a beaucoup qui ont un travail en dehors de la course à pied et de leur prépa. Et force à vous les gars, d'ailleurs. Mais moi, il faut savoir que j'ai un travail manuel. Je travaille dans un Leclerc, je travaille dans un Réouf et Légumes pour la petite histoire, parce que je suis encore étudiant et c'est un job étudiant. Et on ne s'en rend pas compte, mais on pense que c'est surtout mettre des produits en rayon et beaucoup en surface au contact du client. Mais en fait, la plupart du travail, c'est vraiment surtout derrière, en réserve. Et c'est vraiment beaucoup de ports de charges lourdes, sans trop rentrer dans les détails. En gros, c'est port de charges lourdes, c'est un stress quasi constant parce que c'est un rayon qui bouge énormément. C'est un petit peu le poumon du magasin, on va dire le fruit et légumes. donc il y avait ça à côté et le fait de j'ai jonglé avec tous mes projets et du coup ce travail et les cours, ça crée une petite charge mentale. Tu ne t'en rends pas forcément compte parce que je ne suis pas un mec qui est stressé dans la vie de tous les jours, clairement pas, et même quand il est stressé, il arrive à plutôt bien gérer ça. Mais en fait, voilà, ça joue et ça a un stress constant et ça a joué lors de cette prépa 10 km, on va en revenir un petit peu tout à l'heure. Mais pour venir à ce que je disais, en fait, ça engendre parfois... des petites douleurs, heureusement pas de blessures, mais en fait on s'en rend pas compte, mais vu que je cours dans tous les sens, quand je suis au travail que je dois énormément utiliser mes genoux pour des charges lourdes ça joue, ça joue beaucoup et surtout que j'ai continué mes petites séances à la salle, tout ça ça crée du stress constamment au niveau des tendons au niveau des articulations, heureusement ça a pas lâché, mais très honnêtement je pense que ça aurait pu, surtout si j'avais fait 5 séances par semaine tout le long des 3 mois je pense que ça aurait pu facilement lâcher. Heureusement, ça n'est pas arrivé. Voilà. Donc en fait, pour revenir à ce que je disais tout à l'heure par rapport au travail, ça a eu un impact directement avant la course. Donc il faut savoir que je travaillais du vendredi et du samedi avant de faire la course, la course qui était du dimanche, et je faisais du midi 18h. Donc j'ai réussi à m'arranger au niveau des horaires pour partir plus tôt. Mais voilà, ce n'est pas une excuse, mais il faut savoir que du coup, ça a énormément impacté ma course. La course était du dimanche 9h et j'ai travaillé jusqu'à 18h la veille et j'étais encore chez moi. La course était à Paris, donc c'est à la Tour Eiffel. La course était à Paris et à 18h, j'étais encore chez moi à Lille. Donc en fait, c'était la course. J'avais ce stress de « est-ce qu'il va y avoir un problème avec le dossard la veille ? » Donc il n'y avait pas eu de problème avec le dossard parce qu'on ne sait jamais avec les problèmes d'administration. Donc j'avais ce petit stress au niveau du dossard. Est-ce qu'on a pu le récupérer ? Est-ce que tout s'est bien passé ? J'avais ce petit stress du travail parce que je vous ai expliqué. C'est un petit stress constant en fait. Et j'avais ce stress de est-ce que mon état de forme va être bon le jour J parce que j'ai travaillé la veille. Et les gars, j'ai pris le train, je me suis dépêché à 18h, je suis sorti du taf. je me suis dépêché à prendre ma valise parce qu'il fallait que je fasse un aller-retour chez moi, j'avais déjà préparé la valise en amont, j'avais déjà préparé mon tupperware pour être tranquille, donc j'ai essayé d'optimiser au maximum, mais voilà, c'est comme ça, il fallait que je rentre chez moi, il fallait que je fasse un aller-retour, j'ai pris mon gros sac et je suis parti, j'ai filé à la gare, j'avais ce petit stress de pouvoir, qu'il y ait un retard ou que le train soit annulé, donc voilà, c'est ces petits stress, ces petits coups de stress qui s'accumulent, qui s'accumulent, qui s'accumulent, qui s'accumulent, même moi qui gère très bien le stress, au bout d'un moment, ça fait beaucoup, ... Mais bon, je suis arrivé 19h15, j'ai pris mon train, tout s'est très bien passé, je suis arrivé sur Paris, j'avais pris un TER, il n'y a pas beaucoup de TER l'île Paris, mais j'ai pris mon petit TER et je suis arrivé, il était 21h40, je crois, sur place. Il fallait après que je prenne le métro et que je rejoins le copain Ali qui m'a accueilli durant ce petit week-end, donc je te remercie encore. Donc il fallait encore que je prenne le métro, j'avais 20 minutes de métro, il fallait que je marche, que je fasse des allers-retours. Donc ça a joué un petit peu sur mes jambes, j'ai travaillé toute la journée, il fallait encore que je fasse un petit voyage. Donc voilà, ça a joué sur mon état de forme, c'est indéniable. Et sur la fatigue aussi, parce que je suis rentré chez Ali, il était 22h30, la course était à 9h le lendemain, il fallait que je me lève à 7h. voilà, et il fallait encore que je prépare les affaires, donc vraiment c'était pas optique, je voyais pas du tout les choses comme ça, je voulais vraiment tout je suis un mec qui est vraiment très carré dans ce qu'il fait et c'est dommage J'aurais bien voulu faire les choses autrement, bien placer les choses comme il faut, je voulais bien filmer, je voulais faire des plans de coupe, mais avec le coup de stress, il fallait que je cours dans tous les sens, qu'il fallait que je prépare les choses vraiment rapidement, j'ai rien pu faire comme je voulais, c'est dommage, mais tant pis. Quand c'est comme ça, j'espère que la prochaine fois ça se déroulera autrement, et je ferai tout pour que ça se déroule autrement. Mais ça s'est passé de cette manière, j'étais fatigué physiquement, j'étais fatigué mentalement, et le lendemain il fallait que je fasse la course de ma vie, parce que je me suis entraîné pendant 3 mois, pour ce jour là que j'attendais vraiment de pied ferme, parce que j'étais frustré tout le long de la prépa de devoir un petit peu me limiter, et à chaque fois tu vas un tout petit peu plus loin sur l'allure 10km, mais tu dois t'arrêter. là vraiment je devais je retirais mon lest ce jour là et je pouvais y aller à fond donc Je pouvais vraiment aller au maximum de mes capacités. Mais j'étais fatigué physiquement, j'étais fatigué mentalement, j'avais les jambes lourdes. Donc on va arriver le jour J. Le jour J, j'arrive au peloton de départ. Je ne sais pas si on appelle ça un peloton. Je vais peut-être dire un peu de la merde. Le jour de la course. Évidemment, il faut prendre le métro. Heureusement, je n'ai pas beaucoup de temps de métro. Je sens que... j'ai des jambes lourdes, je sens que je suis fatigué, je me suis étonné à bailler, vraiment toute la matinée, et je comprends j'ai bailli toute la journée après j'étais fatigué j'étais fatigué physiquement, mentalement, j'avais les jambes lourdes j'étais fatigué, et vraiment je le sentais pas je le sentais vraiment pas, je continuais d'y croire parce que je suis un mec qui est vraiment optimiste dans la vie, je continuais d'y croire, je savais que j'étais capable, mais est-ce que c'était mon jour ? C'était pas du tout mon jour les gars, c'était pas du tout mon jour, je le savais, mais je continuais d'y croire, et voilà, arrivé au plan de départ, j'ai vide mon esprit, et ça heureusement j'arrive très bien à le faire, j'arrive à vider mon esprit, je me concentre malgré l'appréhension sur mon état de forme, ... Et le départ est lancé. Donc, la course, elle commence. Donc, veillez les trèches en dos. J'ai fait mes petites notes. J'ai mis du premier au troisième kilomètre, du troisième au cinquième, du cinquième au septième, du septième au huitième, du huitième au dixième. Donc, veillez les petit à petit. Donc, pour ce qui est du premier au troisième kilomètre, je commence à me mettre à l'allure cible. Mais je rencontre déjà un premier problème. C'est que je ne suis pas dans le bon sas. alors oui mais Quand j'ai fait l'inscription à ce 10 km, je me suis inscrit dans le sas 40-45 minutes. Alors que mon objectif est de le faire en moins de 40 minutes. Je me suis fait confronter au premier problème d'être dans le mauvais sas en soi. C'est tout simplement les murs humains. Je ne sais pas comment je peux l'appeler, mais c'est les murs humains les gars. J'ai passé ma course à zigzaguer entre les gens. Parfois je me venais même bloqué Sans possibilité de pouvoir me dégager Donc j'étais obligé de ralentir des petits moments Donc c'était ça le premier problème C'est que j'étais en fait dans le mauvais sas Tout simplement J'étais pas dans le sas qui était cantonné En moins de 40 minutes Donc j'ai commencé à me faire bloquer par des murs humains Sans pouvoir faire grand chose Mais après voilà c'est comme ça C'est moi qui revus un petit peu à la hausse l'objectif Qui à la base était déjà en moins de 42 J'ai essayé de le faire en moins de 40 Parce que j'ai vu que c'était possible Merci. Mais je n'ai pas pensé à choisir de sas. Bref, c'est de ma faute. Je l'assume. Mais du coup, j'ai passé ma course à zigzaguer entre les gens, à me faire bloquer par des murs humains. Je passe de 4 au kilomètre à 5 au kilomètre. Bon, voilà, comme ça, c'est tout. C'est à moi de l'assumer. Il fallait choisir le bon sas. Mais voilà, du premier au troisième kilomètre, j'étais en maintenance. Je sentais que j'avais les jambes lourdes. Mais encore une fois, je vous le dis, je suis un mec optimiste et je me dis, même si j'ai les jambes lourdes Le 4 au kilomètre, je le tiens. En même temps, tu te sens bien. Les 3 premiers kilomètres, tu te sens toujours bien, de toute façon, quand tu es dans un 10 kilomètres. Donc, je suis en maintenance et je laisse dérouler. Arrivé le 3e kilomètre, je commence déjà, pas à être dans le dur, mais je commence déjà à avoir chaud, on va dire les choses clairement. J'avais la chance qu'il pleuvait un tout petit peu, donc ça rafraîchissait un petit peu le corps. Ça faisait du bien. J'avais peur qu'il construise une tempête, mais ça va, on s'est pris une petite pluie. C'est quand même un petit moment, je pense que c'était vers le cinquième kilomètre. On s'est quand même pris une bonne pluie. Mais voilà, arrivé le troisième kilomètre, je commence déjà à être dans le dur. Ça commence à chauffer, on va dire, un petit peu au niveau des jambes et au niveau de la tête. Je commence vraiment à avoir chaud, donc le fait qu'il pleuvait, ça faisait du bien. Et en fait, je commence à avoir une petite impréhension et me dire que si déjà au troisième kilomètre, je commence déjà à avoir chaud, arriver jusqu'au dixième, ça va être dur, ça va être au mental. Et de toute façon, un dix kilomètres, c'est tout le temps comme ça, on le sait très bien. Et s'il y a bien un truc que j'ai appris avec ce dix kilomètres, c'est qu'on se fixe toujours des limites, mais en fait, on peut toujours les dépasser. toujours des appréhensions, mais on peut toujours les briser. Et c'est ça, en fait, à force de monter dans les kilomètres, à chaque fois, je brisais une petite limite mentale que je m'étais donnée. À chaque fois, je me disais, allez, encore un de plus, encore un de plus, encore un de plus. Et effectivement, en fait, tu t'étonnes de toujours pouvoir aller plus loin. Alors que tu te dis que dans un ou deux kilomètres, ça va lâcher. Mais non, tu peux toujours continuer en fait, c'est toujours possible, et ça c'est le problème que j'ai toujours eu, c'est dans ma gestion de l'effort, j'ai toujours eu un problème dans ma gestion de l'effort, à chaque fois je me dis, punaise, au prochain kilomètre je vais lâcher c'est sûr. Non, tu peux faire 3 kilomètres de plus, même 5 en fait, et c'est ça, et c'est pour ça que c'est super important de se tester, de faire des compétitions, parce que tu t'étonnes toi-même, tu te brises ces appréhensions et t'es toujours capable de plus. Et c'est pour ça que je retire déjà de ce 10 km un très bon, pas un très beau souvenir, je vous avoue, mais une bonne leçon c'est que tu peux toujours briser les limites que tu t'imposes. Et c'est ça qui est génial en se testant, donc c'est pour ça que je vous invite à toujours vous tester, à faire des compétitions parce que ça permet de vous apprendre un petit peu plus sur vous-même, tout simplement. Donc voilà, là on est au troisième kilomètre, je déroule tout simplement, je sais que ça va se faire au mental, mais l'avantage du parcours c'est qu'il était hyper plat, j'avais les jambes qui brûlaient un petit peu, mais c'était pas par rapport au dénivelé, vraiment ça déroulait tout seul, donc c'est ça l'avantage de ce 10 kilomètres, c'est qu'il était vraiment très plat, il était vraiment stylé aussi, mais je vous avoue, le but de ce 10 kilomètres c'est qu'il est un peu touristique, c'est qu'il permet un petit peu de... de voir le 8e arrondissement, si je dis pas de bêtises, je dis peut-être de la merde là-dessus, mais c'est, ouais, je pense que c'était le tour du 8e arrondissement, très stylé, mais je vous avoue que j'ai pas du tout regardé le paysage, j'étais focus tout le long du 10 km, parce que ça chauffait les gars, ça chauffait, donc arrivé au 5e km, je suis dans le dur, clairement, je suis dans le dur, et je me dis, putain, mais comment je peux faire 5 km de plus ? comment je peux faire 5 km de plus, vraiment les gars, je commence à être dans le dur, ça commence à chauffer au niveau des jambes, mais je sens que j'en ai encore, je sens que j'en ai encore, tu vois, je sens que j'en ai encore, mais je m'économise, je m'économise parce que je sais qu'à partir du 7-8ème kilomètre, ça va taper fort, surtout au niveau du mental, donc je m'économise, et voilà, je vous dis, l'avantage que le parcours soit hyper plat, c'est génial, parce que je me dis qu'il n'y a pas de dénivelé à la fin, et que ça va pouvoir y aller, tout simplement, donc je m'économise, je sais que c'est un... Peu dur, mais il y a une odeur de second souffle qui arrive. Je le sais. Une odeur de second souffle qui arrive parce qu'il y a la pluie qui commence à taper, ça rafraîchit un petit peu. Et je sens qu'il y a une odeur de second souffle. Arrivé le sixième kilomètre, second souffle. Second souffle. J'étais pas bien. J'avais les jambes lourdes. C'est toujours le cas. Mais je sais pas. Il y a un truc qui s'est débloqué dans mon esprit. Et je pense que c'est parce que j'ai brisé un petit peu une appréhension. et je me dis putain, en fait je suis au sixième kilomètre, il ne reste que quatre Et pam ! Je commence à avoir une sorte de second souffle et ça repart. Je n'ai pas eu de mur durant ce 10 km, mais je sentais un moment où j'étais un peu plus dans le dur. Et arrivé le 6ème, ça repart tout seul. Je pense qu'on le voit, je vais peut-être regarder mes données Strava, mais on le voit que je commence à ralentir, j'étais à 4.11. Et d'un coup, je suis reparti directement. pour arriver jusqu'au 7ème kilomètre et c'est là que ça commence à c'est connu le 10ème kilomètre pour que ça commence à brûler et effectivement là ça commence à brûler fort au niveau des jambes ça commence à brûler fort au niveau des jambes je commence à ralentir un petit peu le mental commence à jouer mais c'est ça que je suis venu voir en fait les gars c'est ça que je suis venu voir c'est ça que je suis venu appréhender, chasser de mon esprit Merci. C'est casser tout ça, c'est me dire « Ah putain, je suis pas capable » . Si mec, t'es capable, t'es capable. C'est cette douleur que je suis venu voir pour ce 10 km et je suis content de l'avoir vécu encore une fois parce que je l'ai pas beaucoup vécu et c'est ça que je suis venu voir pour ce 10 km. C'est être dans le jour mentalement et chasser cette impréhension, chasser cette peur, la briser, la casser et passer au-delà de ça. Et je suis bien content d'être passé au-dessus parce que c'est le cas. j'ai pas peur, j'y vais, je cours les mecs. Tout simplement, arrivé le huitième kilomètre, vraiment, j'ai un second souffle et ça y va. Et c'est là qu'on arrive à mon plus gros problème, je vous en avais parlé en début de podcast, mais j'ai un problème, on est sur de l'effort, et c'est là que je me rends compte que je n'ai encore sous le pied en fait. J'ai beau être fatigué, j'ai beau avoir les jambes lourdes, surtout après avoir ces sept kilomètres, mais j'en ai encore sous le pied en fait, je me suis trop économisé. Je me suis trop économisé. Je pouvais en faire plus. Et c'est arrivé le huitième kilomètre que je le ressens. Parce qu'arrivé le huitième kilomètre, je commence à dérouler et y aller à fond. Limite arrivé à 3,50. Faudrait que je regarde les stats pour être vraiment sûr. Mais dans mon ressenti, c'était ça. J'en ai encore sous le pied. Alors, est-ce que tu avais l'effervescence de la compétition qui a joué ? Certainement. Ça, je ne saurais pas te le dire. mais j'en ai encore sous le pied, je me sens encore capable de pouvoir dérouler encore 2 km, facile, facile, c'est pas 2 km, c'est 2 km facile, et c'est là que tu te rends compte qu'en fait le 10 km c'est un peu comme le marathon, mais encore une fois c'est deux efforts différents, c'est plein de petites optimisations à chaque petit kilomètre, et je me suis rendu compte que je me suis trop ménagé, je pouvais en donner plus, malgré tous les problèmes, le fait que je zigzaguais, que parfois j'étais bloqué, Il y a un moment où j'étais un peu plus dans le dur, je pouvais en faire plus. Parce qu'arrivée le huitième kilomètre, je me rends compte que mec, il te reste deux kilomètres, tu peux encore dérouler. Ça va tout seul, en fait, ça va tout seul. Ça, t'as encore de l'énergie. J'en ai encore sous le pied. Alors, je ne sais pas si c'est normal d'arriver au huitième kilomètre de se dire ça, mais j'avais encore de l'énergie. C'est clair et net. J'avais encore de l'énergie. Donc, je m'économise encore un petit peu pour le dernier kilomètre. Mais arrivé le neuvième, ça y va. Ça y va. Je commence à me délester et à y aller. Et je me sens bien. Alors, évidemment, ça reste dur. Ça commence à être bien essoufflé. Surtout après les huit premiers kilomètres. Mais les gars, ça déroule. J'y vais. J'ai qu'une hâte, c'est que ça se finisse parce que vraiment, ça commence à brûler au niveau de la tête, au niveau des jambes, ça commence à brûler. Mais le cœur, il en demande plus. Le cœur, il en demande plus, les gars. Et c'est là que je me rends compte aussi d'une deuxième chose, c'est l'adaptation physique avec la préparation. C'est-à-dire que ton cœur... J'ai l'impression qu'il s'adapte beaucoup plus vite, c'est même pas une impression en fait, c'est juste réel, c'est que ton cœur il s'adapte beaucoup plus vite à l'intensité, à... que le reste du corps, que tes tendons, que tes muscles, parce que je me rends compte que l'allure, j'arrive très bien à la tenir, on va dire au niveau du cardio, mais qu'au niveau du corps, ça ne suit pas forcément. C'est-à-dire que l'adaptation physique, elle se fait beaucoup plus lentement au niveau du corps qu'avec le cœur. Le cœur s'adapte très rapidement à l'intensité, et le cœur, ce n'est pas forcément le cas, ça prend un peu plus de temps. donc je vois que ça brûle au niveau des jambes vraiment sévère mais au niveau du coeur ça passe tout seul je vous le dis la lueur elle passait tout seul donc voilà arrivés les derniers mètres je tape la pointe de ma vie je sprint au point où ça brûle sévère au niveau des jambes et quand je passe cette fucking ligne d'arrivée je suis complètement essoufflé vraiment j'étais complètement essoufflé je me souviens j'étais comme ça Je vais... Tu le ressens ce Après avoir fait un gros gros sprint Et bah c'était exactement ça J'ai géré mon cardio tout le long Mais là vraiment pour le sprint final J'ai cavalé, j'aime bien ce mot là J'ai cavalé les gars Et Arrivée cette ligne d'arrivée Je regarde ma montre parce que j'ai pas mal regardé ma montre Pour regarder si j'étais vraiment dans les bonnes allures Souvent j'étais un petit peu en dessous Malheureusement Je me suis rendu compte à la fin Et surtout, j'avais oublié d'actionner ma montre. J'avais oublié d'actionner ma montre lors du premier kilomètre, donc j'ai dû l'actionner au niveau des 500 premiers mètres. Et c'est pour ça qu'arrivait la ligne d'arrivée. C'est marrant de dire ça. C'est pour ça qu'arrivait à la fin, quand je passe la ligne d'arrivée, et que je coupe ma montre, je vois 40 minutes et 5 secondes. Et je me suis rappelé qu'au début, il y avait un petit temps de latence entre eux. Le fait que je commence à courir et que je commence à actionner la montre et je me rends compte d'une chose c'est que du coup je n'ai pas atteint l'objectif si je vois affiché sur la montre 40 minutes et cinq secondes c'est que j'ai pas atteint l'objectif tout simplement et je me souviens après le sprint avoir regardé ma montre avoir fait un fait chier j'écris un fait chier alors j'écris fait chier et ça c'est l'esprit de compétition qui ressort je me suis rendu compte, quasiment instantanément, que je n'avais pas un tel objectif. Alors oui, parfois, quand tu as le temps officiel, il peut y avoir des différences entre la montre et le temps officiel. Mais bon, les gars, quand il y a 500 mètres de différence, je sais que je l'ai fait en, allez, potentiellement 40 minutes et 30 secondes, 40 minutes et 50 secondes. Mais il n'y a pas une différence telle que je suis passé en dessous des 40 minutes. Donc voilà les gars, je n'ai pas atteint l'objectif, je l'ai fait en très exactement, je ne sais pas si je l'ai écrit derrière, non, je l'ai fait en très exactement 40 minutes et 59 secondes, vraiment j'étais à deux doigts de le faire en moins de 40, enfin en 41 minutes et plus, mais non, je suis quand même passé le sub 41 minutes, donc j'étais trop frustré pour célébrer, mais avec le recul aujourd'hui, et j'ai l'impression de me trouver des excuses en disant ça, mais il faut remettre les choses dans leur contexte, ça reste déjà... un PR, c'est déjà très très bien. Le premier 10 km que j'avais fait, c'était en 44 minutes 44, et après 2 mois et 3 semaines plus ou moins de prépa, je suis passé, j'ai passé la barre des 41 minutes, j'ai fait 40 minutes 59. Donc, en soi c'est un PR, et il faut savoir en être fier. Et puis il faut savoir mettre les choses dans leur contexte, j'étais pas du tout dans les conditions les plus optimales, j'étais fatigué, physiquement, mentalement, parce que Tout simplement, j'ai travaillé la veille, il y avait la pression qui était exercée sur plusieurs jours par rapport au dossard, est-ce que tout allait bien se passer, je voulais faire une vidéo qualitative, au final, ce n'est pas forcément le cas, je n'ai pas fait les... meilleur plan possible. Il y a l'arrivée tardive sur Paris où j'ai dû courir dans tous les sens. Il y a la prépa qui a été menée parfaitement, mais au final, je n'ai pas fait une prépa complète de 3 mois. On a fait une, deux semaines et demie, plus ou moins. Il y a le fait que j'ai zigzagué aussi tout le long du 10 km. Il y a le fait que parfois j'étais bloqué par des murs humains. Pour savoir remettre les choses dans leur contexte, ça reste un PR. Il y a les conditions qui n'étaient pas optimales. Donc avec l'urcul, je me dis qu'il faut savoir être fier de ce résultat et qu'au final, j'en ai appris beaucoup sur moi-même et ma capacité à gérer mon effort. C'est la conclusion de ce 10 km. C'est que certes, je n'ai pas atteint l'objectif, mais j'en ai énormément appris. et ça me donne envie tout simplement d'en faire plus. Aujourd'hui, de taper les 70 km par semaine et d'y aller encore plus loin. C'est ça, être « bulk different » , les mecs. C'est ça, la finalité. C'est que, ok, c'est compliqué. Ok, c'est dur, les gars. Tu as échoué à ton objectif. Mais le plus important, c'est de se relever après cet échec et tout simplement d'aller au-delà de tout ça. Et mon but, là, de vous montrer déjà à travers ma série Roto-Bulldifferent, c'est que je vais passer au-delà de ça, et je vais même aller encore plus loin, je veux me dépasser, mon objectif c'est de performer, déjà dans toutes les disciplines possibles et imaginables dans lesquelles je m'inscris, mais là, surtout, en 10 km, je veux parfaitement en 10 km. Voilà, donc je vais prendre... quelques jours pour me reposer, voire peut-être une ou deux semaines pour vraiment me poser mentalement, faire baisser un petit peu le stress, qui n'a pas eu le temps de redescendre, du coup, le jour de la course, il n'a pas eu le temps de redescendre, donc je vais prendre vraiment le temps de me reposer pour revenir encore plus fort, parce que j'ai toujours cette volonté, cette motivation, elle est toujours là, de vouloir tout exploser. Voilà, ça n'a pas brisé ma motivation, ça me donne envie d'aller encore plus loin même, tu vois, normalement ça aurait pu me briser mentalement. me dire que tout simplement c'est pas fait pour moi, que j'ai échoué, que ça m'aurait donné envie de tout arrêter, mais au contraire, ça m'a donné envie de vouloir tout exposer encore bien plus qu'avant. Et c'est ça de Build Different les mecs, c'est vraiment vouloir performer après un échec. Maintenant quels sont mes objectifs futurs ? Je vous en avais déjà parlé lors de mon premier podcast solo, mais mon objectif futur il est toujours le même, c'est d'être le plus complet possible. possible. Donc, toujours garder une base de course à pied, mais en ce moment, et je vous en ai aussi parlé dans ma dernière vidéo, n'hésitez pas à aller la voir, d'ailleurs, ma chaîne c'est Lucas, L-U-C-C-A-S-S, sur Youtube, et la série s'appelle Road Tobule Different, pour faire sens à Road End, c'est tout simplement la contraction de Road Tobule Different, voilà, tout simplement, pour la petite histoire, mais voilà, mon objectif c'est de le plus complet possible, et de garder une base de course à pied, mais surtout de prendre du muscle, je veux Mon but est d'être fort, athlétique, puissant, et ça le plus longtemps possible, parce que je n'ai pas envie de me fixer de limites. J'ai envie d'être capable de tout, d'être le plus libre possible, et ça le plus longtemps possible. Comme je l'expliquais, je prenais l'exemple à 60 ans, je veux être capable de pouvoir courir un marathon, un semi-marathon, avec une bonne allure. Je veux être capable de porter des charges lourdes. Je ne veux pas avoir de limites physiques, et ça le plus longtemps possible. C'est pour ça que je porte tout simplement au futur, et même au-delà de ça... Le sport, ça te permet d'être très bien mentalement. C'est de garder aussi un rythme de vie qui, à travers le sport, me permet d'être très bien physiquement et mentalement. Et ça, le plus longtemps possible. Voilà pourquoi je veux être le plus complet possible. Et en ce sens, je trouve qu'aujourd'hui, ça va. Aujourd'hui, j'ai un bon cardio, même si j'ai encore une très grande marge de progression. Mais ce qui me manque aujourd'hui, c'est la force. Et c'est pour ça que je vais aujourd'hui me tourner, pour mon objectif futur, vers l'Aerox, qui, en mon sens, est la discipline qui se rapproche le plus de mon objectif d'être le plus complet possible, c'est-à-dire d'être fort physiquement et surtout avoir une grosse base de cardio. Donc voilà, mon objectif futur est tout simplement de prendre en force, prendre du muscle, garder une bonne grosse base de cardio. et de retenter évidemment le 10 km, c'est pour ça je pense que je vais bien augmenter ma base de cardio, on va essayer d'augmenter à 500 semaines, on va essayer d'avoir des petites sessions IROX de temps en temps, au moins une fois par semaine, et évidemment intégrer 3 séances de musculation, donc 2 upper et 1 lower, ce qui me permet tout simplement de pouvoir jongler entre les deux disciplines, du muscle, parce qu'il n'y a pas de secret pour prendre du muscle, il faut tout simplement mettre une fréquence x2 sur le groupe musculaire en question si tu veux progresser, c'est ce que j'ai très bien fait en course à pied, et puis voilà, si vous voulez justement voir ça en détail, je pense que je vais préparer une grosse vidéo là-dessus pour vous expliquer un petit peu ma stratégie, donc n'hésite pas à voir sur Youtube, Lucas L U C C A A-S-S, la série c'est Rotable Difference, je le rappelle, n'hésite pas à aller suivre ça sur Youtube et n'hésite pas à aller t'abonner ça me ferait plaisir d'avoir un petit peu de soutien voilà, j'ai vraiment pour volonté à travers Rodent de créer une communauté de personnes qui veulent se dépasser physiquement et mentalement et si tu n'as pas la chance et que tu te retrouves justement dans une situation où tu n'es pas dans un environnement qui te pousse à la réussite qui te... pousse à te dépasser. Le but, c'est de créer une communauté, justement, de personnes qui se poussent à réussir à performer. Voilà, tout simplement. Je ne donne pas trop de détails parce que j'ai envie de me laisser une petite marge d'évolution dans le projet parce qu'évidemment, j'ai énormément d'idées. Mais voilà, au moins, vous avez le speech de base, vous avez l'idée de base de ce qui est Rodent. C'est tout simplement un concept qui permet de réunir ce type. de personnes qui ont un parcours parfois même peut-être atypique, mais voilà. Je te remercie d'avoir écouté ce podcast jusqu'au bout, n'hésite pas à mettre une petite review de 5 étoiles, à liker, à commenter selon la plateforme que tu écoutes, je suis très très fier d'avoir tourné cet épisode, je suis enfin dans l'inertie de tourner des vidéos, de tourner des reels, de tourner des podcasts, j'essaie de tout faire en parallèle des études et du travail, c'est pas forcément simple, Merci. mais si t'es là à écouter aujourd'hui c'est que je fais pas ça pour rien donc je te remercie beaucoup je vais en profiter avant de couper l'épisode de faire un petit appel d'offre on va dire je cherche actuellement le tout premier athlète de rodent si tu te retrouves dans cette situation où tu performes où tu es vraiment bon dans ton domaine, où tu essaies d'être bon dans ton domaine, que tu ne vis pas forcément dans l'environnement qui te permet d'évoluer le plus, où tu cherches à être entouré de personnes qui te poussent à être meilleur. Je suis basé sur Lille et je cherche actuellement mon tout premier athlète sous le concept, on va dire, rodent. Donc n'hésite pas à m'écrire un petit message sur Instagram pour qu'on discute. tout simplement, si t'es dispo dans les alentours de l'île, pour des tournages, et bien sache que la porte est ouverte, et que je cherche actuellement, pas importe le sport, je préférence course à pied, parce qu'actuellement je suis dans l'arc un petit peu course à pied, n'hésite pas à m'envoyer un petit message sur Instagram. Voilà, merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout, like, abonnement, commentaire, voilà. vous connaissez la suite. Salut à tous et rendez-vous pour un prochain épisode de PostCasque ou potentiellement de Rodent. Salut à tous.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode, je te raconte mon parcours vers un objectif simple… enfin, simple sur le papier : passer sous les 40 minutes au 10 km.
De mon premier chrono en 44:44, un mois après le Marathon de Paris, jusqu’au 40:59 réalisé aux 10 km de la Tour Eiffel, voici tout ce qu’il s’est réellement passé. Le bon, le moins bon… et le mental qui lâche pas.

C’est aussi l’occasion de t’introduire Roadent, mon nouveau concept :
Road to Build Different, c’est ma série, mon histoire en images.
Roadent, c’est la plateforme qui va permettre à des athlètes passionnés, déterminés, parfois invisibles, de raconter leur route. Les “Their Road”.
Pas seulement des coureurs : des athlètes qui partagent la même vision du dépassement, et qu’on va rassembler pour créer des projets, des documentaires et des événements.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue pour ce nouvel épisode de podcast. Alors oui, vous êtes encore sur PostCask, mais laissez-moi vous expliquer. On va rentrer directement dans le vif du sujet. D'ailleurs, c'est le premier épisode solo que je filme. Donc voilà, le petit décor, je l'ai fait exclusivement pour le podcast, pas du tout. J'ai ma série de vidéos sur YouTube aussi, mais tout ça, je vais vous l'expliquer. Mais avant de rentrer directement dans le vif du sujet, n'hésitez pas à mettre une petite review de 5 étoiles et à commenter. et liker si, selon la plateforme que vous écoutez, que ce soit sur YouTube, que ce soit sur Instagram, absolument pas. Mais voilà, selon la plateforme que vous écoutez, n'hésitez pas à nous soutenir, tout simplement. On va rentrer directement dans le vif du sujet. Alors, nous sommes sur Rodent, vous êtes sur Rodent actuellement. Alors, qu'est-ce qu'est Rodent ? Pour ça, on va revenir un petit peu en arrière et vous expliquer un petit peu ce qui se passe en ce moment au niveau du podcast. Alors c'est simple, au niveau du podcast, on a tout simplement décidé, avec Ali, de voir évoluer le projet encore plus loin, et de vouloir faire de ce podcast un média. Un média tout simplement, avec lequel on va pouvoir y intégrer des... comment on appelle ça ? Mes notes elles servent à rien ! Allez les gars, vraiment, on n'est aucune coupure, on y va comme ça ! Donc je disais, on va essayer d'y intégrer différents thèmes, et ici vous êtes sur le thème du sport. Je vous en avais parlé lors du tout premier podcast qu'on avait fait pour l'année 2025, qui faisait un petit peu la rétrospective de l'année 2024, et je vous avais fait part de mon idée de vouloir faire une extension de ma chaîne YouTube. et je pense que le concept de Rodent Et le meilleur moyen d'en faire cette extension, parce qu'en fait, j'ai une série sur YouTube qui s'appelle Road to Bull Defend, qui me suit à travers mon évolution, que ce soit physique ou mentale. Le but de cette série, c'est que vous me voyez évoluer au fur et à mesure des épisodes, à travers toutes les expériences que je fais, qui n'est pas cantonnée au sport, mais vous allez voir bien évidemment beaucoup de sport dans cette série. C'est un petit peu mon histoire. c'est ma vie, c'est mon petit journal intime si tu veux, mais voilà. Donc ça s'appelle Rotobull Difference, c'est la série que j'ai lancée sur YouTube. Ici vous êtes sur Rodent. Rodent, qu'est-ce que c'est ? C'est la plateforme, c'est le concept. On ne va pas rentrer trop dans les détails, parce que je n'aime pas trop faire ça, j'aime bien me laisser un peu de manœuvre, mais je vais vous donner l'idée principale. Alors Rodent, qu'est-ce que c'est ? Rodent, c'est tout simplement tout ce qui va graviter autour de Road to Bull Different, le concept de Road to Bull Different. Rodent, c'est un concept tout simplement qui va me permettre de réunir toutes les personnes qui veulent progresser physiquement et mentalement, mais qui n'ont pas cette chance d'être dans un entourage qui les pousse à se dépasser. Parce que moi-même, je sais ce que c'est. Quand tu es dans un entourage qui n'est pas du tout propice à l'évolution, tu n'as pas envie de bosser. T'as pas envie d'aller t'entraîner. En fait, tu restes dans... Désolé d'utiliser ces termes, mais tu restes un peu dans ta médiocrité. Et le but de Road to Build Difference, c'est de réunir des personnes qui peuvent se pousser ensemble. Je résume très grossièrement l'idée, mais en gros, Rodent, c'est ça. Et j'ai plein de projets en tête avec Rodent, mais vous avez l'idée de base, je vais pas trop en dire, parce que rien n'est fait, et surtout, ça reste pour l'instant... qu'un rêve que je veux accomplir. Rodent n'est pas forcément cantonné à la course à pied, parce que c'est un peu l'arc que j'ai en ce moment, mais Rodent est bien évidemment ouvert à tous les sportifs qui veulent se dépasser, tout simplement. Alors il y a une chose que je voulais juste parler en plus de Rodents, mais j'aimerais bien justement créer une série documentaire que je vais appeler Their Road, leur route. qui vont permettre de pouvoir mettre ces athlètes en avant. Alors le but, ce n'est pas d'avoir des athlètes les plus connus avec le plus de followers, mais des athlètes qui ont un parcours assez atypique, ou tout simplement des athlètes qui sortent un peu de nulle part, et les mecs, vous voyez, c'est des cracks, c'est juste qu'ils n'ont pas la chance d'être dans un environnement qui leur permet de progresser. Et bien justement, j'aimerais bien créer une petite série de documentaires qui s'appelle Their Road, et qui permet un petit peu de leur faire connaître un peu leur histoire, où ils vivent. encore une fois c'est une idée, est-ce que ça va être appliqué ? je ne sais pas mais c'est vraiment un truc que j'ai envie de faire et voilà, si ça peut leur permettre de les mettre en avant si ça peut leur permettre d'avoir une plateforme pour s'exprimer c'est ça vraiment le but L'idée, c'est que ces personnes-là aient une plateforme pour s'exprimer. Donc voilà, maintenant, vous avez l'idée, Rodent, à travers aussi ce podcast, pourrait permettre de mettre cette personne-là en avant. En plus de pouvoir, grâce à elle, moi, pouvoir faire cette petite extension avec cette chaîne YouTube et pouvoir faire mes petits podcasts solo. Parce que ce n'est pas le seul sujet, évidemment, de ce podcast. Vous l'aurez vu dans le titre, c'est surtout de parler de... mon 10 km que j'ai fait aujourd'hui dimanche dernier, à l'heure où je tourne l'année jeudi 11 décembre, et j'ai fait le 10 km le 7 décembre, le 10 km de la tour Eiffel, donc il y a beaucoup de choses à dire, donc j'espère que t'es prêt mon pote, j'espère que t'as pris ton petit café, que tu t'es posé, ou que t'es en train de faire une activité, que t'es en train de courir, que t'es à la salle, ou tout simplement t'es en train de faire la vaisselle, tu fais une activité quelconque, j'espère que t'es prêt parce qu'on va parler un petit moment ! Alors, quelle est mon histoire avec le 10 km ? Si vous avez suivi les podcasts, vous savez que j'ai déjà fait un 10 km sans prépa spécifique. C'était... Il est juste derrière moi d'ailleurs. Juste là, là. C'était les 10 km d'Adidas que j'ai fait sans prépa spécifique, qui était le 8 juin 2025, si je ne dis pas de bêtises. Surtout que je peux vérifier derrière. C'est exact. Le 8 juin 2025, que j'ai fait sans prépa spécifique. Et quelques temps, vraiment, je crois que c'était un mois et demi après le marathon de Paris. Ce qui ne m'a laissé vraiment pas du tout de temps pour faire une prépa spécifique. Donc j'ai juste fait une récupération active, j'ai essayé de garder du niveau, je me suis cantonné à 3-4 séances par semaine, mais je ne me suis pas attelé à faire une allure spécifique, à m'entraîner avec une allure spécifique. Le but c'était tout simplement de me tester sur cette distance qui me fascine un petit peu, où il faut vraiment que tu sois en constance difficulté on va dire. Enfin du moins c'est ce que je pensais à l'époque avant de faire une prépa. Donc voilà c'était une distance qui me fascinait un petit peu et mon but était tout simplement de tester mon niveau là-dessus. A la suite de ce 10 km le résultat 44 minutes 44. Donc pour un 10 km sans prépa spécifique je trouve que c'est pas mal. Mais encore une fois j'avais le bagage de deux marathons derrière. Donc je pense que j'aurais pu faire mieux et aujourd'hui je vous le dis j'aurais pu faire mieux parce que j'étais clairement pas au bout de mes limites. pour vous donner un ordre d'idée, une échelle j'étais RPE 8, 9, grand max à la fin donc ça me laissait une petite marge le RPE c'est une échelle de difficulté qui va jusqu'à 10 donc voilà j'étais entre 7, 8, 9, grand max à la fin donc j'avais encore de la marge, une marge de manœuvre donc j'étais pas à mon max mais ça je le savais pas à l'époque donc voilà à la suite de ce 10 km je me suis fixé le défi de faire un 10 km en moins de 40 minutes. J'en ai beaucoup parlé autour de moi à ce moment-là, et il y en a beaucoup qui me disaient que c'était un objectif ambitieux quand tu l'as fait en 44 minutes. Moi, je ne me rendais pas compte, en fait, que c'était si compliqué de le faire en moins de 40 minutes. Pour moi, c'était un palier à passer, pas forcément le plus dur pour quelqu'un qui faisait de la course à pied, mais apparemment, c'est quand même un vrai palier qui montre que tu es vraiment un amateur confirmé. Vraiment, c'est vraiment un passage à passer pour montrer que t'es vraiment un mec de la course à pied qui vraiment commençait à avoir des petites perfs. Je m'en rendais pas compte. Et aujourd'hui, après le 10 km de la Tour Eiffel, je peux vous le dire, c'est un certain palier, effectivement. Donc j'avais expliqué sur YouTube, mais je n'avais pas trop de 10 km tout de suite qui étaient dans les dates que je voulais, je voulais le faire en hiver. Donc tout l'été, j'ai tout simplement maintenu mon niveau. Le but était tout simplement de garder une base sur des runs faciles, des sorties longues, travailler un petit peu de seuil mais sans plus. Vraiment je me comptais à 3-4 séances par semaine, je voulais juste me maintenir. Donc j'ai pas commencé de prépa avant le 23 septembre, le jour où j'ai trouvé le 10 km que je voulais faire, qui était dans le timing que je voulais, qui était dans les temps que je voulais, qui était le 10 km. de la tour Eiffel qui se passait le 7 décembre, je refais une fidérée alors que je vous l'ai dit en début d'épisode, qui était le 7 décembre, donc une prépa de plus ou moins deux mois et demi, un tout petit peu plus de deux mois et demi, ça faisait pas exactement trois mois, mais voilà j'ai trouvé le 10 km qui me correspondait, alors j'ai foncé directement. Alors si je regarde beaucoup de ce côté c'est parce que mes notes sont de ce côté pour ceux qui ont la vidéo. Donc je regarde pour ne pas dire de bêtises, mais voilà, deux mois et demi. Alors pour cette prépa, oui, je me suis cantonné à quatre séances par semaine avec évidemment une surcharge progressive. Donc j'ai commencé cette prépa 10 km avec du travail en VMA. L'intérêt de la VMA est tout simplement que tu vas apprendre à gérer ton acide lactique, que tu vas mieux oxygéner tes muscles. L'intérêt est tout simplement que tu crées des adaptations physiologiques qui sont complètement différentes de l'endurance fondamentale, même si évidemment ça va intégrer la majeure partie de l'entraînement de l'endurance fondamentale. Mais il fallait que je passe ces paliers. Il fallait que je construise mon moteur. L'intérêt de travailler de la VMA et du seuil, ils ont deux intérêts différents, mais on ne va pas rentrer trop dans les détails. L'intérêt est tout simplement que je construise mon moteur, et c'est une fois que tu as travaillé ton moteur, avec la VMA et le seuil, que tu vas travailler l'allure spécifique. Sans ça, si tu travailles tout de suite l'allure spécifique, dans mon cas, tu te crames. C'est simple, tu te crames. Donc il fallait d'abord que je passe par cette phase où je travaillais la VMA et le seuil. avant de travailler l'allure spécifique. Donc ça m'a pris, je pense, quelques semaines, ça m'a pris un mois et demi pour travailler ce seuil et cette VM1, pour vraiment avoir une bonne base, avoir construit mon moteur, et une fois que mon moteur était construit, je passais à l'allure spécifique. Alors avec le recul, et ça je voulais en parler en fin de podcast, mais je vais en parler tout de suite, j'aurais pu et j'aurais dû intégrer une cinquième séance de course à pied pour aller... aussi les 50-60 km parce que ça m'aurait permis de travailler une séance de plus à l'allure spécifique ou une séance de plus au VMA, parce que je trouve que c'est ça qui manquait à cette prépa, c'est que j'avais qu'une séance d'allure spécifique, une séance de VMA à chaque fois, et je trouve ça trop maigre si tu veux progresser, à mon sens, tu peux très bien progresser, tu peux très bien progresser en faisant ce que j'ai fait, en faisant 4 séances par semaine, en ayant une sortie facile ? Une sortie allure spécifique ou VM1, une sortie récupération, une sortie longue. Tu peux très bien progresser comme ça, mais à mon sens, si vraiment tu veux essayer de performer, il t'en faut une de plus. Moi, en tout cas, c'est mon ressorti. Il me manquait vraiment une sortie supplémentaire. Et si je dois refaire une prépa, et c'est une chose que je vais faire, j'intégrerai une séance supplémentaire sur l'allure spécifique parce que ça manquait vraiment. Donc en fait, ton corps devient plus économique, il apprend à tenir la cadence et tout ça sans vraiment se cramer. C'est justement ça l'intérêt de travailler son moteur avant de travailler à l'heure spécifique, c'est pas de cramer. Donc voilà, je suis monté entre 39 en début de prépa à 55 km en fin de prépa. En vérité, j'étais cantonné à 4 séances semaine et c'est vraiment à la dernière semaine de la prépa où j'ai essayé de monter à 5 séances pour voir ce que ça faisait avant l'affûtage. Donc c'est sur la dernière semaine où je suis monté à 55, sinon j'étais entre 39 et 45 si je dis pas de bêtises. Avoir fait une semaine à 5 séances, ça a tout changé, très honnêtement. Je pensais pas que mon corps était capable de supporter ça, et d'ailleurs on va faire un parallèle par rapport à la prépa marathon où j'étais à 3 à 4 séances. Mais vraiment maintenant je suis très content de pouvoir me dire que je suis capable de supporter 5 séances semaine, ce qui était pas le cas au début. Et que ça a vraiment tout changé sur mon ressenti. et... punaise, c'est pour ça la prochaine prépa que je fais, je le fais à 5 séances, c'est certain. Bon, il y aura des petites coupures pendant le podcast parce que je prends mon petit café en même temps, mais voilà, c'est pour rendre le truc plus dynamique. Mais je vais pas abandonner aujourd'hui autant, je te rassure. Donc j'avais commencé à faire une comparaison entre cette prépa et la prépa marathon, et c'est clair, lors de la prépa marathon, j'avais beaucoup de douleurs. Pendant mes séances, j'étais à 3. 4 séances semaine j'étais plus souvent sur 3 que sur 4 et ouais je pouvais pas passer un run sans avoir une petite douleur quelque part bon à ça c'est tout simplement parce que j'ai intégré du renfaux le renfaux c'est très très important le renfaux ça va te permettre de limiter les blessures surtout quand t'arrives vers la centaine donc en fait ça va t'aider à encaisser la charge sur le long terme ça peut que être bénéfique de faire du renforcement, et je vous encourage toutes et à tous à faire du renfort, et c'est une chose que je fais maintenant 2 à 3 fois par semaine, c'est vraiment très important pour limiter la casse, pour limiter les blessures, et oui, en fait, ça m'avait amené à me blesser lors de la prépa marathon, et aujourd'hui, en ayant intégré du renforcement, et alors les gars, j'ai pu faire 4 à 5 séances semaine, avec très peu de douleur, et surtout zéro blessure, donc ça a Tout change à mes préparations les gars. Je vous... Enfin je... Voilà c'est pour ça. Je vous encourage tous à faire de la renfo les gars. C'est super important. Mais il y avait un petit bémol. à tout ça, c'était bien évidemment le fait que je travaillais. Il y en a beaucoup qui font ça, il y en a beaucoup qui ont un travail en dehors de la course à pied et de leur prépa. Et force à vous les gars, d'ailleurs. Mais moi, il faut savoir que j'ai un travail manuel. Je travaille dans un Leclerc, je travaille dans un Réouf et Légumes pour la petite histoire, parce que je suis encore étudiant et c'est un job étudiant. Et on ne s'en rend pas compte, mais on pense que c'est surtout mettre des produits en rayon et beaucoup en surface au contact du client. Mais en fait, la plupart du travail, c'est vraiment surtout derrière, en réserve. Et c'est vraiment beaucoup de ports de charges lourdes, sans trop rentrer dans les détails. En gros, c'est port de charges lourdes, c'est un stress quasi constant parce que c'est un rayon qui bouge énormément. C'est un petit peu le poumon du magasin, on va dire le fruit et légumes. donc il y avait ça à côté et le fait de j'ai jonglé avec tous mes projets et du coup ce travail et les cours, ça crée une petite charge mentale. Tu ne t'en rends pas forcément compte parce que je ne suis pas un mec qui est stressé dans la vie de tous les jours, clairement pas, et même quand il est stressé, il arrive à plutôt bien gérer ça. Mais en fait, voilà, ça joue et ça a un stress constant et ça a joué lors de cette prépa 10 km, on va en revenir un petit peu tout à l'heure. Mais pour venir à ce que je disais, en fait, ça engendre parfois... des petites douleurs, heureusement pas de blessures, mais en fait on s'en rend pas compte, mais vu que je cours dans tous les sens, quand je suis au travail que je dois énormément utiliser mes genoux pour des charges lourdes ça joue, ça joue beaucoup et surtout que j'ai continué mes petites séances à la salle, tout ça ça crée du stress constamment au niveau des tendons au niveau des articulations, heureusement ça a pas lâché, mais très honnêtement je pense que ça aurait pu, surtout si j'avais fait 5 séances par semaine tout le long des 3 mois je pense que ça aurait pu facilement lâcher. Heureusement, ça n'est pas arrivé. Voilà. Donc en fait, pour revenir à ce que je disais tout à l'heure par rapport au travail, ça a eu un impact directement avant la course. Donc il faut savoir que je travaillais du vendredi et du samedi avant de faire la course, la course qui était du dimanche, et je faisais du midi 18h. Donc j'ai réussi à m'arranger au niveau des horaires pour partir plus tôt. Mais voilà, ce n'est pas une excuse, mais il faut savoir que du coup, ça a énormément impacté ma course. La course était du dimanche 9h et j'ai travaillé jusqu'à 18h la veille et j'étais encore chez moi. La course était à Paris, donc c'est à la Tour Eiffel. La course était à Paris et à 18h, j'étais encore chez moi à Lille. Donc en fait, c'était la course. J'avais ce stress de « est-ce qu'il va y avoir un problème avec le dossard la veille ? » Donc il n'y avait pas eu de problème avec le dossard parce qu'on ne sait jamais avec les problèmes d'administration. Donc j'avais ce petit stress au niveau du dossard. Est-ce qu'on a pu le récupérer ? Est-ce que tout s'est bien passé ? J'avais ce petit stress du travail parce que je vous ai expliqué. C'est un petit stress constant en fait. Et j'avais ce stress de est-ce que mon état de forme va être bon le jour J parce que j'ai travaillé la veille. Et les gars, j'ai pris le train, je me suis dépêché à 18h, je suis sorti du taf. je me suis dépêché à prendre ma valise parce qu'il fallait que je fasse un aller-retour chez moi, j'avais déjà préparé la valise en amont, j'avais déjà préparé mon tupperware pour être tranquille, donc j'ai essayé d'optimiser au maximum, mais voilà, c'est comme ça, il fallait que je rentre chez moi, il fallait que je fasse un aller-retour, j'ai pris mon gros sac et je suis parti, j'ai filé à la gare, j'avais ce petit stress de pouvoir, qu'il y ait un retard ou que le train soit annulé, donc voilà, c'est ces petits stress, ces petits coups de stress qui s'accumulent, qui s'accumulent, qui s'accumulent, qui s'accumulent, même moi qui gère très bien le stress, au bout d'un moment, ça fait beaucoup, ... Mais bon, je suis arrivé 19h15, j'ai pris mon train, tout s'est très bien passé, je suis arrivé sur Paris, j'avais pris un TER, il n'y a pas beaucoup de TER l'île Paris, mais j'ai pris mon petit TER et je suis arrivé, il était 21h40, je crois, sur place. Il fallait après que je prenne le métro et que je rejoins le copain Ali qui m'a accueilli durant ce petit week-end, donc je te remercie encore. Donc il fallait encore que je prenne le métro, j'avais 20 minutes de métro, il fallait que je marche, que je fasse des allers-retours. Donc ça a joué un petit peu sur mes jambes, j'ai travaillé toute la journée, il fallait encore que je fasse un petit voyage. Donc voilà, ça a joué sur mon état de forme, c'est indéniable. Et sur la fatigue aussi, parce que je suis rentré chez Ali, il était 22h30, la course était à 9h le lendemain, il fallait que je me lève à 7h. voilà, et il fallait encore que je prépare les affaires, donc vraiment c'était pas optique, je voyais pas du tout les choses comme ça, je voulais vraiment tout je suis un mec qui est vraiment très carré dans ce qu'il fait et c'est dommage J'aurais bien voulu faire les choses autrement, bien placer les choses comme il faut, je voulais bien filmer, je voulais faire des plans de coupe, mais avec le coup de stress, il fallait que je cours dans tous les sens, qu'il fallait que je prépare les choses vraiment rapidement, j'ai rien pu faire comme je voulais, c'est dommage, mais tant pis. Quand c'est comme ça, j'espère que la prochaine fois ça se déroulera autrement, et je ferai tout pour que ça se déroule autrement. Mais ça s'est passé de cette manière, j'étais fatigué physiquement, j'étais fatigué mentalement, et le lendemain il fallait que je fasse la course de ma vie, parce que je me suis entraîné pendant 3 mois, pour ce jour là que j'attendais vraiment de pied ferme, parce que j'étais frustré tout le long de la prépa de devoir un petit peu me limiter, et à chaque fois tu vas un tout petit peu plus loin sur l'allure 10km, mais tu dois t'arrêter. là vraiment je devais je retirais mon lest ce jour là et je pouvais y aller à fond donc Je pouvais vraiment aller au maximum de mes capacités. Mais j'étais fatigué physiquement, j'étais fatigué mentalement, j'avais les jambes lourdes. Donc on va arriver le jour J. Le jour J, j'arrive au peloton de départ. Je ne sais pas si on appelle ça un peloton. Je vais peut-être dire un peu de la merde. Le jour de la course. Évidemment, il faut prendre le métro. Heureusement, je n'ai pas beaucoup de temps de métro. Je sens que... j'ai des jambes lourdes, je sens que je suis fatigué, je me suis étonné à bailler, vraiment toute la matinée, et je comprends j'ai bailli toute la journée après j'étais fatigué j'étais fatigué physiquement, mentalement, j'avais les jambes lourdes j'étais fatigué, et vraiment je le sentais pas je le sentais vraiment pas, je continuais d'y croire parce que je suis un mec qui est vraiment optimiste dans la vie, je continuais d'y croire, je savais que j'étais capable, mais est-ce que c'était mon jour ? C'était pas du tout mon jour les gars, c'était pas du tout mon jour, je le savais, mais je continuais d'y croire, et voilà, arrivé au plan de départ, j'ai vide mon esprit, et ça heureusement j'arrive très bien à le faire, j'arrive à vider mon esprit, je me concentre malgré l'appréhension sur mon état de forme, ... Et le départ est lancé. Donc, la course, elle commence. Donc, veillez les trèches en dos. J'ai fait mes petites notes. J'ai mis du premier au troisième kilomètre, du troisième au cinquième, du cinquième au septième, du septième au huitième, du huitième au dixième. Donc, veillez les petit à petit. Donc, pour ce qui est du premier au troisième kilomètre, je commence à me mettre à l'allure cible. Mais je rencontre déjà un premier problème. C'est que je ne suis pas dans le bon sas. alors oui mais Quand j'ai fait l'inscription à ce 10 km, je me suis inscrit dans le sas 40-45 minutes. Alors que mon objectif est de le faire en moins de 40 minutes. Je me suis fait confronter au premier problème d'être dans le mauvais sas en soi. C'est tout simplement les murs humains. Je ne sais pas comment je peux l'appeler, mais c'est les murs humains les gars. J'ai passé ma course à zigzaguer entre les gens. Parfois je me venais même bloqué Sans possibilité de pouvoir me dégager Donc j'étais obligé de ralentir des petits moments Donc c'était ça le premier problème C'est que j'étais en fait dans le mauvais sas Tout simplement J'étais pas dans le sas qui était cantonné En moins de 40 minutes Donc j'ai commencé à me faire bloquer par des murs humains Sans pouvoir faire grand chose Mais après voilà c'est comme ça C'est moi qui revus un petit peu à la hausse l'objectif Qui à la base était déjà en moins de 42 J'ai essayé de le faire en moins de 40 Parce que j'ai vu que c'était possible Merci. Mais je n'ai pas pensé à choisir de sas. Bref, c'est de ma faute. Je l'assume. Mais du coup, j'ai passé ma course à zigzaguer entre les gens, à me faire bloquer par des murs humains. Je passe de 4 au kilomètre à 5 au kilomètre. Bon, voilà, comme ça, c'est tout. C'est à moi de l'assumer. Il fallait choisir le bon sas. Mais voilà, du premier au troisième kilomètre, j'étais en maintenance. Je sentais que j'avais les jambes lourdes. Mais encore une fois, je vous le dis, je suis un mec optimiste et je me dis, même si j'ai les jambes lourdes Le 4 au kilomètre, je le tiens. En même temps, tu te sens bien. Les 3 premiers kilomètres, tu te sens toujours bien, de toute façon, quand tu es dans un 10 kilomètres. Donc, je suis en maintenance et je laisse dérouler. Arrivé le 3e kilomètre, je commence déjà, pas à être dans le dur, mais je commence déjà à avoir chaud, on va dire les choses clairement. J'avais la chance qu'il pleuvait un tout petit peu, donc ça rafraîchissait un petit peu le corps. Ça faisait du bien. J'avais peur qu'il construise une tempête, mais ça va, on s'est pris une petite pluie. C'est quand même un petit moment, je pense que c'était vers le cinquième kilomètre. On s'est quand même pris une bonne pluie. Mais voilà, arrivé le troisième kilomètre, je commence déjà à être dans le dur. Ça commence à chauffer, on va dire, un petit peu au niveau des jambes et au niveau de la tête. Je commence vraiment à avoir chaud, donc le fait qu'il pleuvait, ça faisait du bien. Et en fait, je commence à avoir une petite impréhension et me dire que si déjà au troisième kilomètre, je commence déjà à avoir chaud, arriver jusqu'au dixième, ça va être dur, ça va être au mental. Et de toute façon, un dix kilomètres, c'est tout le temps comme ça, on le sait très bien. Et s'il y a bien un truc que j'ai appris avec ce dix kilomètres, c'est qu'on se fixe toujours des limites, mais en fait, on peut toujours les dépasser. toujours des appréhensions, mais on peut toujours les briser. Et c'est ça, en fait, à force de monter dans les kilomètres, à chaque fois, je brisais une petite limite mentale que je m'étais donnée. À chaque fois, je me disais, allez, encore un de plus, encore un de plus, encore un de plus. Et effectivement, en fait, tu t'étonnes de toujours pouvoir aller plus loin. Alors que tu te dis que dans un ou deux kilomètres, ça va lâcher. Mais non, tu peux toujours continuer en fait, c'est toujours possible, et ça c'est le problème que j'ai toujours eu, c'est dans ma gestion de l'effort, j'ai toujours eu un problème dans ma gestion de l'effort, à chaque fois je me dis, punaise, au prochain kilomètre je vais lâcher c'est sûr. Non, tu peux faire 3 kilomètres de plus, même 5 en fait, et c'est ça, et c'est pour ça que c'est super important de se tester, de faire des compétitions, parce que tu t'étonnes toi-même, tu te brises ces appréhensions et t'es toujours capable de plus. Et c'est pour ça que je retire déjà de ce 10 km un très bon, pas un très beau souvenir, je vous avoue, mais une bonne leçon c'est que tu peux toujours briser les limites que tu t'imposes. Et c'est ça qui est génial en se testant, donc c'est pour ça que je vous invite à toujours vous tester, à faire des compétitions parce que ça permet de vous apprendre un petit peu plus sur vous-même, tout simplement. Donc voilà, là on est au troisième kilomètre, je déroule tout simplement, je sais que ça va se faire au mental, mais l'avantage du parcours c'est qu'il était hyper plat, j'avais les jambes qui brûlaient un petit peu, mais c'était pas par rapport au dénivelé, vraiment ça déroulait tout seul, donc c'est ça l'avantage de ce 10 kilomètres, c'est qu'il était vraiment très plat, il était vraiment stylé aussi, mais je vous avoue, le but de ce 10 kilomètres c'est qu'il est un peu touristique, c'est qu'il permet un petit peu de... de voir le 8e arrondissement, si je dis pas de bêtises, je dis peut-être de la merde là-dessus, mais c'est, ouais, je pense que c'était le tour du 8e arrondissement, très stylé, mais je vous avoue que j'ai pas du tout regardé le paysage, j'étais focus tout le long du 10 km, parce que ça chauffait les gars, ça chauffait, donc arrivé au 5e km, je suis dans le dur, clairement, je suis dans le dur, et je me dis, putain, mais comment je peux faire 5 km de plus ? comment je peux faire 5 km de plus, vraiment les gars, je commence à être dans le dur, ça commence à chauffer au niveau des jambes, mais je sens que j'en ai encore, je sens que j'en ai encore, tu vois, je sens que j'en ai encore, mais je m'économise, je m'économise parce que je sais qu'à partir du 7-8ème kilomètre, ça va taper fort, surtout au niveau du mental, donc je m'économise, et voilà, je vous dis, l'avantage que le parcours soit hyper plat, c'est génial, parce que je me dis qu'il n'y a pas de dénivelé à la fin, et que ça va pouvoir y aller, tout simplement, donc je m'économise, je sais que c'est un... Peu dur, mais il y a une odeur de second souffle qui arrive. Je le sais. Une odeur de second souffle qui arrive parce qu'il y a la pluie qui commence à taper, ça rafraîchit un petit peu. Et je sens qu'il y a une odeur de second souffle. Arrivé le sixième kilomètre, second souffle. Second souffle. J'étais pas bien. J'avais les jambes lourdes. C'est toujours le cas. Mais je sais pas. Il y a un truc qui s'est débloqué dans mon esprit. Et je pense que c'est parce que j'ai brisé un petit peu une appréhension. et je me dis putain, en fait je suis au sixième kilomètre, il ne reste que quatre Et pam ! Je commence à avoir une sorte de second souffle et ça repart. Je n'ai pas eu de mur durant ce 10 km, mais je sentais un moment où j'étais un peu plus dans le dur. Et arrivé le 6ème, ça repart tout seul. Je pense qu'on le voit, je vais peut-être regarder mes données Strava, mais on le voit que je commence à ralentir, j'étais à 4.11. Et d'un coup, je suis reparti directement. pour arriver jusqu'au 7ème kilomètre et c'est là que ça commence à c'est connu le 10ème kilomètre pour que ça commence à brûler et effectivement là ça commence à brûler fort au niveau des jambes ça commence à brûler fort au niveau des jambes je commence à ralentir un petit peu le mental commence à jouer mais c'est ça que je suis venu voir en fait les gars c'est ça que je suis venu voir c'est ça que je suis venu appréhender, chasser de mon esprit Merci. C'est casser tout ça, c'est me dire « Ah putain, je suis pas capable » . Si mec, t'es capable, t'es capable. C'est cette douleur que je suis venu voir pour ce 10 km et je suis content de l'avoir vécu encore une fois parce que je l'ai pas beaucoup vécu et c'est ça que je suis venu voir pour ce 10 km. C'est être dans le jour mentalement et chasser cette impréhension, chasser cette peur, la briser, la casser et passer au-delà de ça. Et je suis bien content d'être passé au-dessus parce que c'est le cas. j'ai pas peur, j'y vais, je cours les mecs. Tout simplement, arrivé le huitième kilomètre, vraiment, j'ai un second souffle et ça y va. Et c'est là qu'on arrive à mon plus gros problème, je vous en avais parlé en début de podcast, mais j'ai un problème, on est sur de l'effort, et c'est là que je me rends compte que je n'ai encore sous le pied en fait. J'ai beau être fatigué, j'ai beau avoir les jambes lourdes, surtout après avoir ces sept kilomètres, mais j'en ai encore sous le pied en fait, je me suis trop économisé. Je me suis trop économisé. Je pouvais en faire plus. Et c'est arrivé le huitième kilomètre que je le ressens. Parce qu'arrivé le huitième kilomètre, je commence à dérouler et y aller à fond. Limite arrivé à 3,50. Faudrait que je regarde les stats pour être vraiment sûr. Mais dans mon ressenti, c'était ça. J'en ai encore sous le pied. Alors, est-ce que tu avais l'effervescence de la compétition qui a joué ? Certainement. Ça, je ne saurais pas te le dire. mais j'en ai encore sous le pied, je me sens encore capable de pouvoir dérouler encore 2 km, facile, facile, c'est pas 2 km, c'est 2 km facile, et c'est là que tu te rends compte qu'en fait le 10 km c'est un peu comme le marathon, mais encore une fois c'est deux efforts différents, c'est plein de petites optimisations à chaque petit kilomètre, et je me suis rendu compte que je me suis trop ménagé, je pouvais en donner plus, malgré tous les problèmes, le fait que je zigzaguais, que parfois j'étais bloqué, Il y a un moment où j'étais un peu plus dans le dur, je pouvais en faire plus. Parce qu'arrivée le huitième kilomètre, je me rends compte que mec, il te reste deux kilomètres, tu peux encore dérouler. Ça va tout seul, en fait, ça va tout seul. Ça, t'as encore de l'énergie. J'en ai encore sous le pied. Alors, je ne sais pas si c'est normal d'arriver au huitième kilomètre de se dire ça, mais j'avais encore de l'énergie. C'est clair et net. J'avais encore de l'énergie. Donc, je m'économise encore un petit peu pour le dernier kilomètre. Mais arrivé le neuvième, ça y va. Ça y va. Je commence à me délester et à y aller. Et je me sens bien. Alors, évidemment, ça reste dur. Ça commence à être bien essoufflé. Surtout après les huit premiers kilomètres. Mais les gars, ça déroule. J'y vais. J'ai qu'une hâte, c'est que ça se finisse parce que vraiment, ça commence à brûler au niveau de la tête, au niveau des jambes, ça commence à brûler. Mais le cœur, il en demande plus. Le cœur, il en demande plus, les gars. Et c'est là que je me rends compte aussi d'une deuxième chose, c'est l'adaptation physique avec la préparation. C'est-à-dire que ton cœur... J'ai l'impression qu'il s'adapte beaucoup plus vite, c'est même pas une impression en fait, c'est juste réel, c'est que ton cœur il s'adapte beaucoup plus vite à l'intensité, à... que le reste du corps, que tes tendons, que tes muscles, parce que je me rends compte que l'allure, j'arrive très bien à la tenir, on va dire au niveau du cardio, mais qu'au niveau du corps, ça ne suit pas forcément. C'est-à-dire que l'adaptation physique, elle se fait beaucoup plus lentement au niveau du corps qu'avec le cœur. Le cœur s'adapte très rapidement à l'intensité, et le cœur, ce n'est pas forcément le cas, ça prend un peu plus de temps. donc je vois que ça brûle au niveau des jambes vraiment sévère mais au niveau du coeur ça passe tout seul je vous le dis la lueur elle passait tout seul donc voilà arrivés les derniers mètres je tape la pointe de ma vie je sprint au point où ça brûle sévère au niveau des jambes et quand je passe cette fucking ligne d'arrivée je suis complètement essoufflé vraiment j'étais complètement essoufflé je me souviens j'étais comme ça Je vais... Tu le ressens ce Après avoir fait un gros gros sprint Et bah c'était exactement ça J'ai géré mon cardio tout le long Mais là vraiment pour le sprint final J'ai cavalé, j'aime bien ce mot là J'ai cavalé les gars Et Arrivée cette ligne d'arrivée Je regarde ma montre parce que j'ai pas mal regardé ma montre Pour regarder si j'étais vraiment dans les bonnes allures Souvent j'étais un petit peu en dessous Malheureusement Je me suis rendu compte à la fin Et surtout, j'avais oublié d'actionner ma montre. J'avais oublié d'actionner ma montre lors du premier kilomètre, donc j'ai dû l'actionner au niveau des 500 premiers mètres. Et c'est pour ça qu'arrivait la ligne d'arrivée. C'est marrant de dire ça. C'est pour ça qu'arrivait à la fin, quand je passe la ligne d'arrivée, et que je coupe ma montre, je vois 40 minutes et 5 secondes. Et je me suis rappelé qu'au début, il y avait un petit temps de latence entre eux. Le fait que je commence à courir et que je commence à actionner la montre et je me rends compte d'une chose c'est que du coup je n'ai pas atteint l'objectif si je vois affiché sur la montre 40 minutes et cinq secondes c'est que j'ai pas atteint l'objectif tout simplement et je me souviens après le sprint avoir regardé ma montre avoir fait un fait chier j'écris un fait chier alors j'écris fait chier et ça c'est l'esprit de compétition qui ressort je me suis rendu compte, quasiment instantanément, que je n'avais pas un tel objectif. Alors oui, parfois, quand tu as le temps officiel, il peut y avoir des différences entre la montre et le temps officiel. Mais bon, les gars, quand il y a 500 mètres de différence, je sais que je l'ai fait en, allez, potentiellement 40 minutes et 30 secondes, 40 minutes et 50 secondes. Mais il n'y a pas une différence telle que je suis passé en dessous des 40 minutes. Donc voilà les gars, je n'ai pas atteint l'objectif, je l'ai fait en très exactement, je ne sais pas si je l'ai écrit derrière, non, je l'ai fait en très exactement 40 minutes et 59 secondes, vraiment j'étais à deux doigts de le faire en moins de 40, enfin en 41 minutes et plus, mais non, je suis quand même passé le sub 41 minutes, donc j'étais trop frustré pour célébrer, mais avec le recul aujourd'hui, et j'ai l'impression de me trouver des excuses en disant ça, mais il faut remettre les choses dans leur contexte, ça reste déjà... un PR, c'est déjà très très bien. Le premier 10 km que j'avais fait, c'était en 44 minutes 44, et après 2 mois et 3 semaines plus ou moins de prépa, je suis passé, j'ai passé la barre des 41 minutes, j'ai fait 40 minutes 59. Donc, en soi c'est un PR, et il faut savoir en être fier. Et puis il faut savoir mettre les choses dans leur contexte, j'étais pas du tout dans les conditions les plus optimales, j'étais fatigué, physiquement, mentalement, parce que Tout simplement, j'ai travaillé la veille, il y avait la pression qui était exercée sur plusieurs jours par rapport au dossard, est-ce que tout allait bien se passer, je voulais faire une vidéo qualitative, au final, ce n'est pas forcément le cas, je n'ai pas fait les... meilleur plan possible. Il y a l'arrivée tardive sur Paris où j'ai dû courir dans tous les sens. Il y a la prépa qui a été menée parfaitement, mais au final, je n'ai pas fait une prépa complète de 3 mois. On a fait une, deux semaines et demie, plus ou moins. Il y a le fait que j'ai zigzagué aussi tout le long du 10 km. Il y a le fait que parfois j'étais bloqué par des murs humains. Pour savoir remettre les choses dans leur contexte, ça reste un PR. Il y a les conditions qui n'étaient pas optimales. Donc avec l'urcul, je me dis qu'il faut savoir être fier de ce résultat et qu'au final, j'en ai appris beaucoup sur moi-même et ma capacité à gérer mon effort. C'est la conclusion de ce 10 km. C'est que certes, je n'ai pas atteint l'objectif, mais j'en ai énormément appris. et ça me donne envie tout simplement d'en faire plus. Aujourd'hui, de taper les 70 km par semaine et d'y aller encore plus loin. C'est ça, être « bulk different » , les mecs. C'est ça, la finalité. C'est que, ok, c'est compliqué. Ok, c'est dur, les gars. Tu as échoué à ton objectif. Mais le plus important, c'est de se relever après cet échec et tout simplement d'aller au-delà de tout ça. Et mon but, là, de vous montrer déjà à travers ma série Roto-Bulldifferent, c'est que je vais passer au-delà de ça, et je vais même aller encore plus loin, je veux me dépasser, mon objectif c'est de performer, déjà dans toutes les disciplines possibles et imaginables dans lesquelles je m'inscris, mais là, surtout, en 10 km, je veux parfaitement en 10 km. Voilà, donc je vais prendre... quelques jours pour me reposer, voire peut-être une ou deux semaines pour vraiment me poser mentalement, faire baisser un petit peu le stress, qui n'a pas eu le temps de redescendre, du coup, le jour de la course, il n'a pas eu le temps de redescendre, donc je vais prendre vraiment le temps de me reposer pour revenir encore plus fort, parce que j'ai toujours cette volonté, cette motivation, elle est toujours là, de vouloir tout exploser. Voilà, ça n'a pas brisé ma motivation, ça me donne envie d'aller encore plus loin même, tu vois, normalement ça aurait pu me briser mentalement. me dire que tout simplement c'est pas fait pour moi, que j'ai échoué, que ça m'aurait donné envie de tout arrêter, mais au contraire, ça m'a donné envie de vouloir tout exposer encore bien plus qu'avant. Et c'est ça de Build Different les mecs, c'est vraiment vouloir performer après un échec. Maintenant quels sont mes objectifs futurs ? Je vous en avais déjà parlé lors de mon premier podcast solo, mais mon objectif futur il est toujours le même, c'est d'être le plus complet possible. possible. Donc, toujours garder une base de course à pied, mais en ce moment, et je vous en ai aussi parlé dans ma dernière vidéo, n'hésitez pas à aller la voir, d'ailleurs, ma chaîne c'est Lucas, L-U-C-C-A-S-S, sur Youtube, et la série s'appelle Road Tobule Different, pour faire sens à Road End, c'est tout simplement la contraction de Road Tobule Different, voilà, tout simplement, pour la petite histoire, mais voilà, mon objectif c'est de le plus complet possible, et de garder une base de course à pied, mais surtout de prendre du muscle, je veux Mon but est d'être fort, athlétique, puissant, et ça le plus longtemps possible, parce que je n'ai pas envie de me fixer de limites. J'ai envie d'être capable de tout, d'être le plus libre possible, et ça le plus longtemps possible. Comme je l'expliquais, je prenais l'exemple à 60 ans, je veux être capable de pouvoir courir un marathon, un semi-marathon, avec une bonne allure. Je veux être capable de porter des charges lourdes. Je ne veux pas avoir de limites physiques, et ça le plus longtemps possible. C'est pour ça que je porte tout simplement au futur, et même au-delà de ça... Le sport, ça te permet d'être très bien mentalement. C'est de garder aussi un rythme de vie qui, à travers le sport, me permet d'être très bien physiquement et mentalement. Et ça, le plus longtemps possible. Voilà pourquoi je veux être le plus complet possible. Et en ce sens, je trouve qu'aujourd'hui, ça va. Aujourd'hui, j'ai un bon cardio, même si j'ai encore une très grande marge de progression. Mais ce qui me manque aujourd'hui, c'est la force. Et c'est pour ça que je vais aujourd'hui me tourner, pour mon objectif futur, vers l'Aerox, qui, en mon sens, est la discipline qui se rapproche le plus de mon objectif d'être le plus complet possible, c'est-à-dire d'être fort physiquement et surtout avoir une grosse base de cardio. Donc voilà, mon objectif futur est tout simplement de prendre en force, prendre du muscle, garder une bonne grosse base de cardio. et de retenter évidemment le 10 km, c'est pour ça je pense que je vais bien augmenter ma base de cardio, on va essayer d'augmenter à 500 semaines, on va essayer d'avoir des petites sessions IROX de temps en temps, au moins une fois par semaine, et évidemment intégrer 3 séances de musculation, donc 2 upper et 1 lower, ce qui me permet tout simplement de pouvoir jongler entre les deux disciplines, du muscle, parce qu'il n'y a pas de secret pour prendre du muscle, il faut tout simplement mettre une fréquence x2 sur le groupe musculaire en question si tu veux progresser, c'est ce que j'ai très bien fait en course à pied, et puis voilà, si vous voulez justement voir ça en détail, je pense que je vais préparer une grosse vidéo là-dessus pour vous expliquer un petit peu ma stratégie, donc n'hésite pas à voir sur Youtube, Lucas L U C C A A-S-S, la série c'est Rotable Difference, je le rappelle, n'hésite pas à aller suivre ça sur Youtube et n'hésite pas à aller t'abonner ça me ferait plaisir d'avoir un petit peu de soutien voilà, j'ai vraiment pour volonté à travers Rodent de créer une communauté de personnes qui veulent se dépasser physiquement et mentalement et si tu n'as pas la chance et que tu te retrouves justement dans une situation où tu n'es pas dans un environnement qui te pousse à la réussite qui te... pousse à te dépasser. Le but, c'est de créer une communauté, justement, de personnes qui se poussent à réussir à performer. Voilà, tout simplement. Je ne donne pas trop de détails parce que j'ai envie de me laisser une petite marge d'évolution dans le projet parce qu'évidemment, j'ai énormément d'idées. Mais voilà, au moins, vous avez le speech de base, vous avez l'idée de base de ce qui est Rodent. C'est tout simplement un concept qui permet de réunir ce type. de personnes qui ont un parcours parfois même peut-être atypique, mais voilà. Je te remercie d'avoir écouté ce podcast jusqu'au bout, n'hésite pas à mettre une petite review de 5 étoiles, à liker, à commenter selon la plateforme que tu écoutes, je suis très très fier d'avoir tourné cet épisode, je suis enfin dans l'inertie de tourner des vidéos, de tourner des reels, de tourner des podcasts, j'essaie de tout faire en parallèle des études et du travail, c'est pas forcément simple, Merci. mais si t'es là à écouter aujourd'hui c'est que je fais pas ça pour rien donc je te remercie beaucoup je vais en profiter avant de couper l'épisode de faire un petit appel d'offre on va dire je cherche actuellement le tout premier athlète de rodent si tu te retrouves dans cette situation où tu performes où tu es vraiment bon dans ton domaine, où tu essaies d'être bon dans ton domaine, que tu ne vis pas forcément dans l'environnement qui te permet d'évoluer le plus, où tu cherches à être entouré de personnes qui te poussent à être meilleur. Je suis basé sur Lille et je cherche actuellement mon tout premier athlète sous le concept, on va dire, rodent. Donc n'hésite pas à m'écrire un petit message sur Instagram pour qu'on discute. tout simplement, si t'es dispo dans les alentours de l'île, pour des tournages, et bien sache que la porte est ouverte, et que je cherche actuellement, pas importe le sport, je préférence course à pied, parce qu'actuellement je suis dans l'arc un petit peu course à pied, n'hésite pas à m'envoyer un petit message sur Instagram. Voilà, merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout, like, abonnement, commentaire, voilà. vous connaissez la suite. Salut à tous et rendez-vous pour un prochain épisode de PostCasque ou potentiellement de Rodent. Salut à tous.

Description

Dans cet épisode, je te raconte mon parcours vers un objectif simple… enfin, simple sur le papier : passer sous les 40 minutes au 10 km.
De mon premier chrono en 44:44, un mois après le Marathon de Paris, jusqu’au 40:59 réalisé aux 10 km de la Tour Eiffel, voici tout ce qu’il s’est réellement passé. Le bon, le moins bon… et le mental qui lâche pas.

C’est aussi l’occasion de t’introduire Roadent, mon nouveau concept :
Road to Build Different, c’est ma série, mon histoire en images.
Roadent, c’est la plateforme qui va permettre à des athlètes passionnés, déterminés, parfois invisibles, de raconter leur route. Les “Their Road”.
Pas seulement des coureurs : des athlètes qui partagent la même vision du dépassement, et qu’on va rassembler pour créer des projets, des documentaires et des événements.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous et bienvenue pour ce nouvel épisode de podcast. Alors oui, vous êtes encore sur PostCask, mais laissez-moi vous expliquer. On va rentrer directement dans le vif du sujet. D'ailleurs, c'est le premier épisode solo que je filme. Donc voilà, le petit décor, je l'ai fait exclusivement pour le podcast, pas du tout. J'ai ma série de vidéos sur YouTube aussi, mais tout ça, je vais vous l'expliquer. Mais avant de rentrer directement dans le vif du sujet, n'hésitez pas à mettre une petite review de 5 étoiles et à commenter. et liker si, selon la plateforme que vous écoutez, que ce soit sur YouTube, que ce soit sur Instagram, absolument pas. Mais voilà, selon la plateforme que vous écoutez, n'hésitez pas à nous soutenir, tout simplement. On va rentrer directement dans le vif du sujet. Alors, nous sommes sur Rodent, vous êtes sur Rodent actuellement. Alors, qu'est-ce qu'est Rodent ? Pour ça, on va revenir un petit peu en arrière et vous expliquer un petit peu ce qui se passe en ce moment au niveau du podcast. Alors c'est simple, au niveau du podcast, on a tout simplement décidé, avec Ali, de voir évoluer le projet encore plus loin, et de vouloir faire de ce podcast un média. Un média tout simplement, avec lequel on va pouvoir y intégrer des... comment on appelle ça ? Mes notes elles servent à rien ! Allez les gars, vraiment, on n'est aucune coupure, on y va comme ça ! Donc je disais, on va essayer d'y intégrer différents thèmes, et ici vous êtes sur le thème du sport. Je vous en avais parlé lors du tout premier podcast qu'on avait fait pour l'année 2025, qui faisait un petit peu la rétrospective de l'année 2024, et je vous avais fait part de mon idée de vouloir faire une extension de ma chaîne YouTube. et je pense que le concept de Rodent Et le meilleur moyen d'en faire cette extension, parce qu'en fait, j'ai une série sur YouTube qui s'appelle Road to Bull Defend, qui me suit à travers mon évolution, que ce soit physique ou mentale. Le but de cette série, c'est que vous me voyez évoluer au fur et à mesure des épisodes, à travers toutes les expériences que je fais, qui n'est pas cantonnée au sport, mais vous allez voir bien évidemment beaucoup de sport dans cette série. C'est un petit peu mon histoire. c'est ma vie, c'est mon petit journal intime si tu veux, mais voilà. Donc ça s'appelle Rotobull Difference, c'est la série que j'ai lancée sur YouTube. Ici vous êtes sur Rodent. Rodent, qu'est-ce que c'est ? C'est la plateforme, c'est le concept. On ne va pas rentrer trop dans les détails, parce que je n'aime pas trop faire ça, j'aime bien me laisser un peu de manœuvre, mais je vais vous donner l'idée principale. Alors Rodent, qu'est-ce que c'est ? Rodent, c'est tout simplement tout ce qui va graviter autour de Road to Bull Different, le concept de Road to Bull Different. Rodent, c'est un concept tout simplement qui va me permettre de réunir toutes les personnes qui veulent progresser physiquement et mentalement, mais qui n'ont pas cette chance d'être dans un entourage qui les pousse à se dépasser. Parce que moi-même, je sais ce que c'est. Quand tu es dans un entourage qui n'est pas du tout propice à l'évolution, tu n'as pas envie de bosser. T'as pas envie d'aller t'entraîner. En fait, tu restes dans... Désolé d'utiliser ces termes, mais tu restes un peu dans ta médiocrité. Et le but de Road to Build Difference, c'est de réunir des personnes qui peuvent se pousser ensemble. Je résume très grossièrement l'idée, mais en gros, Rodent, c'est ça. Et j'ai plein de projets en tête avec Rodent, mais vous avez l'idée de base, je vais pas trop en dire, parce que rien n'est fait, et surtout, ça reste pour l'instant... qu'un rêve que je veux accomplir. Rodent n'est pas forcément cantonné à la course à pied, parce que c'est un peu l'arc que j'ai en ce moment, mais Rodent est bien évidemment ouvert à tous les sportifs qui veulent se dépasser, tout simplement. Alors il y a une chose que je voulais juste parler en plus de Rodents, mais j'aimerais bien justement créer une série documentaire que je vais appeler Their Road, leur route. qui vont permettre de pouvoir mettre ces athlètes en avant. Alors le but, ce n'est pas d'avoir des athlètes les plus connus avec le plus de followers, mais des athlètes qui ont un parcours assez atypique, ou tout simplement des athlètes qui sortent un peu de nulle part, et les mecs, vous voyez, c'est des cracks, c'est juste qu'ils n'ont pas la chance d'être dans un environnement qui leur permet de progresser. Et bien justement, j'aimerais bien créer une petite série de documentaires qui s'appelle Their Road, et qui permet un petit peu de leur faire connaître un peu leur histoire, où ils vivent. encore une fois c'est une idée, est-ce que ça va être appliqué ? je ne sais pas mais c'est vraiment un truc que j'ai envie de faire et voilà, si ça peut leur permettre de les mettre en avant si ça peut leur permettre d'avoir une plateforme pour s'exprimer c'est ça vraiment le but L'idée, c'est que ces personnes-là aient une plateforme pour s'exprimer. Donc voilà, maintenant, vous avez l'idée, Rodent, à travers aussi ce podcast, pourrait permettre de mettre cette personne-là en avant. En plus de pouvoir, grâce à elle, moi, pouvoir faire cette petite extension avec cette chaîne YouTube et pouvoir faire mes petits podcasts solo. Parce que ce n'est pas le seul sujet, évidemment, de ce podcast. Vous l'aurez vu dans le titre, c'est surtout de parler de... mon 10 km que j'ai fait aujourd'hui dimanche dernier, à l'heure où je tourne l'année jeudi 11 décembre, et j'ai fait le 10 km le 7 décembre, le 10 km de la tour Eiffel, donc il y a beaucoup de choses à dire, donc j'espère que t'es prêt mon pote, j'espère que t'as pris ton petit café, que tu t'es posé, ou que t'es en train de faire une activité, que t'es en train de courir, que t'es à la salle, ou tout simplement t'es en train de faire la vaisselle, tu fais une activité quelconque, j'espère que t'es prêt parce qu'on va parler un petit moment ! Alors, quelle est mon histoire avec le 10 km ? Si vous avez suivi les podcasts, vous savez que j'ai déjà fait un 10 km sans prépa spécifique. C'était... Il est juste derrière moi d'ailleurs. Juste là, là. C'était les 10 km d'Adidas que j'ai fait sans prépa spécifique, qui était le 8 juin 2025, si je ne dis pas de bêtises. Surtout que je peux vérifier derrière. C'est exact. Le 8 juin 2025, que j'ai fait sans prépa spécifique. Et quelques temps, vraiment, je crois que c'était un mois et demi après le marathon de Paris. Ce qui ne m'a laissé vraiment pas du tout de temps pour faire une prépa spécifique. Donc j'ai juste fait une récupération active, j'ai essayé de garder du niveau, je me suis cantonné à 3-4 séances par semaine, mais je ne me suis pas attelé à faire une allure spécifique, à m'entraîner avec une allure spécifique. Le but c'était tout simplement de me tester sur cette distance qui me fascine un petit peu, où il faut vraiment que tu sois en constance difficulté on va dire. Enfin du moins c'est ce que je pensais à l'époque avant de faire une prépa. Donc voilà c'était une distance qui me fascinait un petit peu et mon but était tout simplement de tester mon niveau là-dessus. A la suite de ce 10 km le résultat 44 minutes 44. Donc pour un 10 km sans prépa spécifique je trouve que c'est pas mal. Mais encore une fois j'avais le bagage de deux marathons derrière. Donc je pense que j'aurais pu faire mieux et aujourd'hui je vous le dis j'aurais pu faire mieux parce que j'étais clairement pas au bout de mes limites. pour vous donner un ordre d'idée, une échelle j'étais RPE 8, 9, grand max à la fin donc ça me laissait une petite marge le RPE c'est une échelle de difficulté qui va jusqu'à 10 donc voilà j'étais entre 7, 8, 9, grand max à la fin donc j'avais encore de la marge, une marge de manœuvre donc j'étais pas à mon max mais ça je le savais pas à l'époque donc voilà à la suite de ce 10 km je me suis fixé le défi de faire un 10 km en moins de 40 minutes. J'en ai beaucoup parlé autour de moi à ce moment-là, et il y en a beaucoup qui me disaient que c'était un objectif ambitieux quand tu l'as fait en 44 minutes. Moi, je ne me rendais pas compte, en fait, que c'était si compliqué de le faire en moins de 40 minutes. Pour moi, c'était un palier à passer, pas forcément le plus dur pour quelqu'un qui faisait de la course à pied, mais apparemment, c'est quand même un vrai palier qui montre que tu es vraiment un amateur confirmé. Vraiment, c'est vraiment un passage à passer pour montrer que t'es vraiment un mec de la course à pied qui vraiment commençait à avoir des petites perfs. Je m'en rendais pas compte. Et aujourd'hui, après le 10 km de la Tour Eiffel, je peux vous le dire, c'est un certain palier, effectivement. Donc j'avais expliqué sur YouTube, mais je n'avais pas trop de 10 km tout de suite qui étaient dans les dates que je voulais, je voulais le faire en hiver. Donc tout l'été, j'ai tout simplement maintenu mon niveau. Le but était tout simplement de garder une base sur des runs faciles, des sorties longues, travailler un petit peu de seuil mais sans plus. Vraiment je me comptais à 3-4 séances par semaine, je voulais juste me maintenir. Donc j'ai pas commencé de prépa avant le 23 septembre, le jour où j'ai trouvé le 10 km que je voulais faire, qui était dans le timing que je voulais, qui était dans les temps que je voulais, qui était le 10 km. de la tour Eiffel qui se passait le 7 décembre, je refais une fidérée alors que je vous l'ai dit en début d'épisode, qui était le 7 décembre, donc une prépa de plus ou moins deux mois et demi, un tout petit peu plus de deux mois et demi, ça faisait pas exactement trois mois, mais voilà j'ai trouvé le 10 km qui me correspondait, alors j'ai foncé directement. Alors si je regarde beaucoup de ce côté c'est parce que mes notes sont de ce côté pour ceux qui ont la vidéo. Donc je regarde pour ne pas dire de bêtises, mais voilà, deux mois et demi. Alors pour cette prépa, oui, je me suis cantonné à quatre séances par semaine avec évidemment une surcharge progressive. Donc j'ai commencé cette prépa 10 km avec du travail en VMA. L'intérêt de la VMA est tout simplement que tu vas apprendre à gérer ton acide lactique, que tu vas mieux oxygéner tes muscles. L'intérêt est tout simplement que tu crées des adaptations physiologiques qui sont complètement différentes de l'endurance fondamentale, même si évidemment ça va intégrer la majeure partie de l'entraînement de l'endurance fondamentale. Mais il fallait que je passe ces paliers. Il fallait que je construise mon moteur. L'intérêt de travailler de la VMA et du seuil, ils ont deux intérêts différents, mais on ne va pas rentrer trop dans les détails. L'intérêt est tout simplement que je construise mon moteur, et c'est une fois que tu as travaillé ton moteur, avec la VMA et le seuil, que tu vas travailler l'allure spécifique. Sans ça, si tu travailles tout de suite l'allure spécifique, dans mon cas, tu te crames. C'est simple, tu te crames. Donc il fallait d'abord que je passe par cette phase où je travaillais la VMA et le seuil. avant de travailler l'allure spécifique. Donc ça m'a pris, je pense, quelques semaines, ça m'a pris un mois et demi pour travailler ce seuil et cette VM1, pour vraiment avoir une bonne base, avoir construit mon moteur, et une fois que mon moteur était construit, je passais à l'allure spécifique. Alors avec le recul, et ça je voulais en parler en fin de podcast, mais je vais en parler tout de suite, j'aurais pu et j'aurais dû intégrer une cinquième séance de course à pied pour aller... aussi les 50-60 km parce que ça m'aurait permis de travailler une séance de plus à l'allure spécifique ou une séance de plus au VMA, parce que je trouve que c'est ça qui manquait à cette prépa, c'est que j'avais qu'une séance d'allure spécifique, une séance de VMA à chaque fois, et je trouve ça trop maigre si tu veux progresser, à mon sens, tu peux très bien progresser, tu peux très bien progresser en faisant ce que j'ai fait, en faisant 4 séances par semaine, en ayant une sortie facile ? Une sortie allure spécifique ou VM1, une sortie récupération, une sortie longue. Tu peux très bien progresser comme ça, mais à mon sens, si vraiment tu veux essayer de performer, il t'en faut une de plus. Moi, en tout cas, c'est mon ressorti. Il me manquait vraiment une sortie supplémentaire. Et si je dois refaire une prépa, et c'est une chose que je vais faire, j'intégrerai une séance supplémentaire sur l'allure spécifique parce que ça manquait vraiment. Donc en fait, ton corps devient plus économique, il apprend à tenir la cadence et tout ça sans vraiment se cramer. C'est justement ça l'intérêt de travailler son moteur avant de travailler à l'heure spécifique, c'est pas de cramer. Donc voilà, je suis monté entre 39 en début de prépa à 55 km en fin de prépa. En vérité, j'étais cantonné à 4 séances semaine et c'est vraiment à la dernière semaine de la prépa où j'ai essayé de monter à 5 séances pour voir ce que ça faisait avant l'affûtage. Donc c'est sur la dernière semaine où je suis monté à 55, sinon j'étais entre 39 et 45 si je dis pas de bêtises. Avoir fait une semaine à 5 séances, ça a tout changé, très honnêtement. Je pensais pas que mon corps était capable de supporter ça, et d'ailleurs on va faire un parallèle par rapport à la prépa marathon où j'étais à 3 à 4 séances. Mais vraiment maintenant je suis très content de pouvoir me dire que je suis capable de supporter 5 séances semaine, ce qui était pas le cas au début. Et que ça a vraiment tout changé sur mon ressenti. et... punaise, c'est pour ça la prochaine prépa que je fais, je le fais à 5 séances, c'est certain. Bon, il y aura des petites coupures pendant le podcast parce que je prends mon petit café en même temps, mais voilà, c'est pour rendre le truc plus dynamique. Mais je vais pas abandonner aujourd'hui autant, je te rassure. Donc j'avais commencé à faire une comparaison entre cette prépa et la prépa marathon, et c'est clair, lors de la prépa marathon, j'avais beaucoup de douleurs. Pendant mes séances, j'étais à 3. 4 séances semaine j'étais plus souvent sur 3 que sur 4 et ouais je pouvais pas passer un run sans avoir une petite douleur quelque part bon à ça c'est tout simplement parce que j'ai intégré du renfaux le renfaux c'est très très important le renfaux ça va te permettre de limiter les blessures surtout quand t'arrives vers la centaine donc en fait ça va t'aider à encaisser la charge sur le long terme ça peut que être bénéfique de faire du renforcement, et je vous encourage toutes et à tous à faire du renfort, et c'est une chose que je fais maintenant 2 à 3 fois par semaine, c'est vraiment très important pour limiter la casse, pour limiter les blessures, et oui, en fait, ça m'avait amené à me blesser lors de la prépa marathon, et aujourd'hui, en ayant intégré du renforcement, et alors les gars, j'ai pu faire 4 à 5 séances semaine, avec très peu de douleur, et surtout zéro blessure, donc ça a Tout change à mes préparations les gars. Je vous... Enfin je... Voilà c'est pour ça. Je vous encourage tous à faire de la renfo les gars. C'est super important. Mais il y avait un petit bémol. à tout ça, c'était bien évidemment le fait que je travaillais. Il y en a beaucoup qui font ça, il y en a beaucoup qui ont un travail en dehors de la course à pied et de leur prépa. Et force à vous les gars, d'ailleurs. Mais moi, il faut savoir que j'ai un travail manuel. Je travaille dans un Leclerc, je travaille dans un Réouf et Légumes pour la petite histoire, parce que je suis encore étudiant et c'est un job étudiant. Et on ne s'en rend pas compte, mais on pense que c'est surtout mettre des produits en rayon et beaucoup en surface au contact du client. Mais en fait, la plupart du travail, c'est vraiment surtout derrière, en réserve. Et c'est vraiment beaucoup de ports de charges lourdes, sans trop rentrer dans les détails. En gros, c'est port de charges lourdes, c'est un stress quasi constant parce que c'est un rayon qui bouge énormément. C'est un petit peu le poumon du magasin, on va dire le fruit et légumes. donc il y avait ça à côté et le fait de j'ai jonglé avec tous mes projets et du coup ce travail et les cours, ça crée une petite charge mentale. Tu ne t'en rends pas forcément compte parce que je ne suis pas un mec qui est stressé dans la vie de tous les jours, clairement pas, et même quand il est stressé, il arrive à plutôt bien gérer ça. Mais en fait, voilà, ça joue et ça a un stress constant et ça a joué lors de cette prépa 10 km, on va en revenir un petit peu tout à l'heure. Mais pour venir à ce que je disais, en fait, ça engendre parfois... des petites douleurs, heureusement pas de blessures, mais en fait on s'en rend pas compte, mais vu que je cours dans tous les sens, quand je suis au travail que je dois énormément utiliser mes genoux pour des charges lourdes ça joue, ça joue beaucoup et surtout que j'ai continué mes petites séances à la salle, tout ça ça crée du stress constamment au niveau des tendons au niveau des articulations, heureusement ça a pas lâché, mais très honnêtement je pense que ça aurait pu, surtout si j'avais fait 5 séances par semaine tout le long des 3 mois je pense que ça aurait pu facilement lâcher. Heureusement, ça n'est pas arrivé. Voilà. Donc en fait, pour revenir à ce que je disais tout à l'heure par rapport au travail, ça a eu un impact directement avant la course. Donc il faut savoir que je travaillais du vendredi et du samedi avant de faire la course, la course qui était du dimanche, et je faisais du midi 18h. Donc j'ai réussi à m'arranger au niveau des horaires pour partir plus tôt. Mais voilà, ce n'est pas une excuse, mais il faut savoir que du coup, ça a énormément impacté ma course. La course était du dimanche 9h et j'ai travaillé jusqu'à 18h la veille et j'étais encore chez moi. La course était à Paris, donc c'est à la Tour Eiffel. La course était à Paris et à 18h, j'étais encore chez moi à Lille. Donc en fait, c'était la course. J'avais ce stress de « est-ce qu'il va y avoir un problème avec le dossard la veille ? » Donc il n'y avait pas eu de problème avec le dossard parce qu'on ne sait jamais avec les problèmes d'administration. Donc j'avais ce petit stress au niveau du dossard. Est-ce qu'on a pu le récupérer ? Est-ce que tout s'est bien passé ? J'avais ce petit stress du travail parce que je vous ai expliqué. C'est un petit stress constant en fait. Et j'avais ce stress de est-ce que mon état de forme va être bon le jour J parce que j'ai travaillé la veille. Et les gars, j'ai pris le train, je me suis dépêché à 18h, je suis sorti du taf. je me suis dépêché à prendre ma valise parce qu'il fallait que je fasse un aller-retour chez moi, j'avais déjà préparé la valise en amont, j'avais déjà préparé mon tupperware pour être tranquille, donc j'ai essayé d'optimiser au maximum, mais voilà, c'est comme ça, il fallait que je rentre chez moi, il fallait que je fasse un aller-retour, j'ai pris mon gros sac et je suis parti, j'ai filé à la gare, j'avais ce petit stress de pouvoir, qu'il y ait un retard ou que le train soit annulé, donc voilà, c'est ces petits stress, ces petits coups de stress qui s'accumulent, qui s'accumulent, qui s'accumulent, qui s'accumulent, même moi qui gère très bien le stress, au bout d'un moment, ça fait beaucoup, ... Mais bon, je suis arrivé 19h15, j'ai pris mon train, tout s'est très bien passé, je suis arrivé sur Paris, j'avais pris un TER, il n'y a pas beaucoup de TER l'île Paris, mais j'ai pris mon petit TER et je suis arrivé, il était 21h40, je crois, sur place. Il fallait après que je prenne le métro et que je rejoins le copain Ali qui m'a accueilli durant ce petit week-end, donc je te remercie encore. Donc il fallait encore que je prenne le métro, j'avais 20 minutes de métro, il fallait que je marche, que je fasse des allers-retours. Donc ça a joué un petit peu sur mes jambes, j'ai travaillé toute la journée, il fallait encore que je fasse un petit voyage. Donc voilà, ça a joué sur mon état de forme, c'est indéniable. Et sur la fatigue aussi, parce que je suis rentré chez Ali, il était 22h30, la course était à 9h le lendemain, il fallait que je me lève à 7h. voilà, et il fallait encore que je prépare les affaires, donc vraiment c'était pas optique, je voyais pas du tout les choses comme ça, je voulais vraiment tout je suis un mec qui est vraiment très carré dans ce qu'il fait et c'est dommage J'aurais bien voulu faire les choses autrement, bien placer les choses comme il faut, je voulais bien filmer, je voulais faire des plans de coupe, mais avec le coup de stress, il fallait que je cours dans tous les sens, qu'il fallait que je prépare les choses vraiment rapidement, j'ai rien pu faire comme je voulais, c'est dommage, mais tant pis. Quand c'est comme ça, j'espère que la prochaine fois ça se déroulera autrement, et je ferai tout pour que ça se déroule autrement. Mais ça s'est passé de cette manière, j'étais fatigué physiquement, j'étais fatigué mentalement, et le lendemain il fallait que je fasse la course de ma vie, parce que je me suis entraîné pendant 3 mois, pour ce jour là que j'attendais vraiment de pied ferme, parce que j'étais frustré tout le long de la prépa de devoir un petit peu me limiter, et à chaque fois tu vas un tout petit peu plus loin sur l'allure 10km, mais tu dois t'arrêter. là vraiment je devais je retirais mon lest ce jour là et je pouvais y aller à fond donc Je pouvais vraiment aller au maximum de mes capacités. Mais j'étais fatigué physiquement, j'étais fatigué mentalement, j'avais les jambes lourdes. Donc on va arriver le jour J. Le jour J, j'arrive au peloton de départ. Je ne sais pas si on appelle ça un peloton. Je vais peut-être dire un peu de la merde. Le jour de la course. Évidemment, il faut prendre le métro. Heureusement, je n'ai pas beaucoup de temps de métro. Je sens que... j'ai des jambes lourdes, je sens que je suis fatigué, je me suis étonné à bailler, vraiment toute la matinée, et je comprends j'ai bailli toute la journée après j'étais fatigué j'étais fatigué physiquement, mentalement, j'avais les jambes lourdes j'étais fatigué, et vraiment je le sentais pas je le sentais vraiment pas, je continuais d'y croire parce que je suis un mec qui est vraiment optimiste dans la vie, je continuais d'y croire, je savais que j'étais capable, mais est-ce que c'était mon jour ? C'était pas du tout mon jour les gars, c'était pas du tout mon jour, je le savais, mais je continuais d'y croire, et voilà, arrivé au plan de départ, j'ai vide mon esprit, et ça heureusement j'arrive très bien à le faire, j'arrive à vider mon esprit, je me concentre malgré l'appréhension sur mon état de forme, ... Et le départ est lancé. Donc, la course, elle commence. Donc, veillez les trèches en dos. J'ai fait mes petites notes. J'ai mis du premier au troisième kilomètre, du troisième au cinquième, du cinquième au septième, du septième au huitième, du huitième au dixième. Donc, veillez les petit à petit. Donc, pour ce qui est du premier au troisième kilomètre, je commence à me mettre à l'allure cible. Mais je rencontre déjà un premier problème. C'est que je ne suis pas dans le bon sas. alors oui mais Quand j'ai fait l'inscription à ce 10 km, je me suis inscrit dans le sas 40-45 minutes. Alors que mon objectif est de le faire en moins de 40 minutes. Je me suis fait confronter au premier problème d'être dans le mauvais sas en soi. C'est tout simplement les murs humains. Je ne sais pas comment je peux l'appeler, mais c'est les murs humains les gars. J'ai passé ma course à zigzaguer entre les gens. Parfois je me venais même bloqué Sans possibilité de pouvoir me dégager Donc j'étais obligé de ralentir des petits moments Donc c'était ça le premier problème C'est que j'étais en fait dans le mauvais sas Tout simplement J'étais pas dans le sas qui était cantonné En moins de 40 minutes Donc j'ai commencé à me faire bloquer par des murs humains Sans pouvoir faire grand chose Mais après voilà c'est comme ça C'est moi qui revus un petit peu à la hausse l'objectif Qui à la base était déjà en moins de 42 J'ai essayé de le faire en moins de 40 Parce que j'ai vu que c'était possible Merci. Mais je n'ai pas pensé à choisir de sas. Bref, c'est de ma faute. Je l'assume. Mais du coup, j'ai passé ma course à zigzaguer entre les gens, à me faire bloquer par des murs humains. Je passe de 4 au kilomètre à 5 au kilomètre. Bon, voilà, comme ça, c'est tout. C'est à moi de l'assumer. Il fallait choisir le bon sas. Mais voilà, du premier au troisième kilomètre, j'étais en maintenance. Je sentais que j'avais les jambes lourdes. Mais encore une fois, je vous le dis, je suis un mec optimiste et je me dis, même si j'ai les jambes lourdes Le 4 au kilomètre, je le tiens. En même temps, tu te sens bien. Les 3 premiers kilomètres, tu te sens toujours bien, de toute façon, quand tu es dans un 10 kilomètres. Donc, je suis en maintenance et je laisse dérouler. Arrivé le 3e kilomètre, je commence déjà, pas à être dans le dur, mais je commence déjà à avoir chaud, on va dire les choses clairement. J'avais la chance qu'il pleuvait un tout petit peu, donc ça rafraîchissait un petit peu le corps. Ça faisait du bien. J'avais peur qu'il construise une tempête, mais ça va, on s'est pris une petite pluie. C'est quand même un petit moment, je pense que c'était vers le cinquième kilomètre. On s'est quand même pris une bonne pluie. Mais voilà, arrivé le troisième kilomètre, je commence déjà à être dans le dur. Ça commence à chauffer, on va dire, un petit peu au niveau des jambes et au niveau de la tête. Je commence vraiment à avoir chaud, donc le fait qu'il pleuvait, ça faisait du bien. Et en fait, je commence à avoir une petite impréhension et me dire que si déjà au troisième kilomètre, je commence déjà à avoir chaud, arriver jusqu'au dixième, ça va être dur, ça va être au mental. Et de toute façon, un dix kilomètres, c'est tout le temps comme ça, on le sait très bien. Et s'il y a bien un truc que j'ai appris avec ce dix kilomètres, c'est qu'on se fixe toujours des limites, mais en fait, on peut toujours les dépasser. toujours des appréhensions, mais on peut toujours les briser. Et c'est ça, en fait, à force de monter dans les kilomètres, à chaque fois, je brisais une petite limite mentale que je m'étais donnée. À chaque fois, je me disais, allez, encore un de plus, encore un de plus, encore un de plus. Et effectivement, en fait, tu t'étonnes de toujours pouvoir aller plus loin. Alors que tu te dis que dans un ou deux kilomètres, ça va lâcher. Mais non, tu peux toujours continuer en fait, c'est toujours possible, et ça c'est le problème que j'ai toujours eu, c'est dans ma gestion de l'effort, j'ai toujours eu un problème dans ma gestion de l'effort, à chaque fois je me dis, punaise, au prochain kilomètre je vais lâcher c'est sûr. Non, tu peux faire 3 kilomètres de plus, même 5 en fait, et c'est ça, et c'est pour ça que c'est super important de se tester, de faire des compétitions, parce que tu t'étonnes toi-même, tu te brises ces appréhensions et t'es toujours capable de plus. Et c'est pour ça que je retire déjà de ce 10 km un très bon, pas un très beau souvenir, je vous avoue, mais une bonne leçon c'est que tu peux toujours briser les limites que tu t'imposes. Et c'est ça qui est génial en se testant, donc c'est pour ça que je vous invite à toujours vous tester, à faire des compétitions parce que ça permet de vous apprendre un petit peu plus sur vous-même, tout simplement. Donc voilà, là on est au troisième kilomètre, je déroule tout simplement, je sais que ça va se faire au mental, mais l'avantage du parcours c'est qu'il était hyper plat, j'avais les jambes qui brûlaient un petit peu, mais c'était pas par rapport au dénivelé, vraiment ça déroulait tout seul, donc c'est ça l'avantage de ce 10 kilomètres, c'est qu'il était vraiment très plat, il était vraiment stylé aussi, mais je vous avoue, le but de ce 10 kilomètres c'est qu'il est un peu touristique, c'est qu'il permet un petit peu de... de voir le 8e arrondissement, si je dis pas de bêtises, je dis peut-être de la merde là-dessus, mais c'est, ouais, je pense que c'était le tour du 8e arrondissement, très stylé, mais je vous avoue que j'ai pas du tout regardé le paysage, j'étais focus tout le long du 10 km, parce que ça chauffait les gars, ça chauffait, donc arrivé au 5e km, je suis dans le dur, clairement, je suis dans le dur, et je me dis, putain, mais comment je peux faire 5 km de plus ? comment je peux faire 5 km de plus, vraiment les gars, je commence à être dans le dur, ça commence à chauffer au niveau des jambes, mais je sens que j'en ai encore, je sens que j'en ai encore, tu vois, je sens que j'en ai encore, mais je m'économise, je m'économise parce que je sais qu'à partir du 7-8ème kilomètre, ça va taper fort, surtout au niveau du mental, donc je m'économise, et voilà, je vous dis, l'avantage que le parcours soit hyper plat, c'est génial, parce que je me dis qu'il n'y a pas de dénivelé à la fin, et que ça va pouvoir y aller, tout simplement, donc je m'économise, je sais que c'est un... Peu dur, mais il y a une odeur de second souffle qui arrive. Je le sais. Une odeur de second souffle qui arrive parce qu'il y a la pluie qui commence à taper, ça rafraîchit un petit peu. Et je sens qu'il y a une odeur de second souffle. Arrivé le sixième kilomètre, second souffle. Second souffle. J'étais pas bien. J'avais les jambes lourdes. C'est toujours le cas. Mais je sais pas. Il y a un truc qui s'est débloqué dans mon esprit. Et je pense que c'est parce que j'ai brisé un petit peu une appréhension. et je me dis putain, en fait je suis au sixième kilomètre, il ne reste que quatre Et pam ! Je commence à avoir une sorte de second souffle et ça repart. Je n'ai pas eu de mur durant ce 10 km, mais je sentais un moment où j'étais un peu plus dans le dur. Et arrivé le 6ème, ça repart tout seul. Je pense qu'on le voit, je vais peut-être regarder mes données Strava, mais on le voit que je commence à ralentir, j'étais à 4.11. Et d'un coup, je suis reparti directement. pour arriver jusqu'au 7ème kilomètre et c'est là que ça commence à c'est connu le 10ème kilomètre pour que ça commence à brûler et effectivement là ça commence à brûler fort au niveau des jambes ça commence à brûler fort au niveau des jambes je commence à ralentir un petit peu le mental commence à jouer mais c'est ça que je suis venu voir en fait les gars c'est ça que je suis venu voir c'est ça que je suis venu appréhender, chasser de mon esprit Merci. C'est casser tout ça, c'est me dire « Ah putain, je suis pas capable » . Si mec, t'es capable, t'es capable. C'est cette douleur que je suis venu voir pour ce 10 km et je suis content de l'avoir vécu encore une fois parce que je l'ai pas beaucoup vécu et c'est ça que je suis venu voir pour ce 10 km. C'est être dans le jour mentalement et chasser cette impréhension, chasser cette peur, la briser, la casser et passer au-delà de ça. Et je suis bien content d'être passé au-dessus parce que c'est le cas. j'ai pas peur, j'y vais, je cours les mecs. Tout simplement, arrivé le huitième kilomètre, vraiment, j'ai un second souffle et ça y va. Et c'est là qu'on arrive à mon plus gros problème, je vous en avais parlé en début de podcast, mais j'ai un problème, on est sur de l'effort, et c'est là que je me rends compte que je n'ai encore sous le pied en fait. J'ai beau être fatigué, j'ai beau avoir les jambes lourdes, surtout après avoir ces sept kilomètres, mais j'en ai encore sous le pied en fait, je me suis trop économisé. Je me suis trop économisé. Je pouvais en faire plus. Et c'est arrivé le huitième kilomètre que je le ressens. Parce qu'arrivé le huitième kilomètre, je commence à dérouler et y aller à fond. Limite arrivé à 3,50. Faudrait que je regarde les stats pour être vraiment sûr. Mais dans mon ressenti, c'était ça. J'en ai encore sous le pied. Alors, est-ce que tu avais l'effervescence de la compétition qui a joué ? Certainement. Ça, je ne saurais pas te le dire. mais j'en ai encore sous le pied, je me sens encore capable de pouvoir dérouler encore 2 km, facile, facile, c'est pas 2 km, c'est 2 km facile, et c'est là que tu te rends compte qu'en fait le 10 km c'est un peu comme le marathon, mais encore une fois c'est deux efforts différents, c'est plein de petites optimisations à chaque petit kilomètre, et je me suis rendu compte que je me suis trop ménagé, je pouvais en donner plus, malgré tous les problèmes, le fait que je zigzaguais, que parfois j'étais bloqué, Il y a un moment où j'étais un peu plus dans le dur, je pouvais en faire plus. Parce qu'arrivée le huitième kilomètre, je me rends compte que mec, il te reste deux kilomètres, tu peux encore dérouler. Ça va tout seul, en fait, ça va tout seul. Ça, t'as encore de l'énergie. J'en ai encore sous le pied. Alors, je ne sais pas si c'est normal d'arriver au huitième kilomètre de se dire ça, mais j'avais encore de l'énergie. C'est clair et net. J'avais encore de l'énergie. Donc, je m'économise encore un petit peu pour le dernier kilomètre. Mais arrivé le neuvième, ça y va. Ça y va. Je commence à me délester et à y aller. Et je me sens bien. Alors, évidemment, ça reste dur. Ça commence à être bien essoufflé. Surtout après les huit premiers kilomètres. Mais les gars, ça déroule. J'y vais. J'ai qu'une hâte, c'est que ça se finisse parce que vraiment, ça commence à brûler au niveau de la tête, au niveau des jambes, ça commence à brûler. Mais le cœur, il en demande plus. Le cœur, il en demande plus, les gars. Et c'est là que je me rends compte aussi d'une deuxième chose, c'est l'adaptation physique avec la préparation. C'est-à-dire que ton cœur... J'ai l'impression qu'il s'adapte beaucoup plus vite, c'est même pas une impression en fait, c'est juste réel, c'est que ton cœur il s'adapte beaucoup plus vite à l'intensité, à... que le reste du corps, que tes tendons, que tes muscles, parce que je me rends compte que l'allure, j'arrive très bien à la tenir, on va dire au niveau du cardio, mais qu'au niveau du corps, ça ne suit pas forcément. C'est-à-dire que l'adaptation physique, elle se fait beaucoup plus lentement au niveau du corps qu'avec le cœur. Le cœur s'adapte très rapidement à l'intensité, et le cœur, ce n'est pas forcément le cas, ça prend un peu plus de temps. donc je vois que ça brûle au niveau des jambes vraiment sévère mais au niveau du coeur ça passe tout seul je vous le dis la lueur elle passait tout seul donc voilà arrivés les derniers mètres je tape la pointe de ma vie je sprint au point où ça brûle sévère au niveau des jambes et quand je passe cette fucking ligne d'arrivée je suis complètement essoufflé vraiment j'étais complètement essoufflé je me souviens j'étais comme ça Je vais... Tu le ressens ce Après avoir fait un gros gros sprint Et bah c'était exactement ça J'ai géré mon cardio tout le long Mais là vraiment pour le sprint final J'ai cavalé, j'aime bien ce mot là J'ai cavalé les gars Et Arrivée cette ligne d'arrivée Je regarde ma montre parce que j'ai pas mal regardé ma montre Pour regarder si j'étais vraiment dans les bonnes allures Souvent j'étais un petit peu en dessous Malheureusement Je me suis rendu compte à la fin Et surtout, j'avais oublié d'actionner ma montre. J'avais oublié d'actionner ma montre lors du premier kilomètre, donc j'ai dû l'actionner au niveau des 500 premiers mètres. Et c'est pour ça qu'arrivait la ligne d'arrivée. C'est marrant de dire ça. C'est pour ça qu'arrivait à la fin, quand je passe la ligne d'arrivée, et que je coupe ma montre, je vois 40 minutes et 5 secondes. Et je me suis rappelé qu'au début, il y avait un petit temps de latence entre eux. Le fait que je commence à courir et que je commence à actionner la montre et je me rends compte d'une chose c'est que du coup je n'ai pas atteint l'objectif si je vois affiché sur la montre 40 minutes et cinq secondes c'est que j'ai pas atteint l'objectif tout simplement et je me souviens après le sprint avoir regardé ma montre avoir fait un fait chier j'écris un fait chier alors j'écris fait chier et ça c'est l'esprit de compétition qui ressort je me suis rendu compte, quasiment instantanément, que je n'avais pas un tel objectif. Alors oui, parfois, quand tu as le temps officiel, il peut y avoir des différences entre la montre et le temps officiel. Mais bon, les gars, quand il y a 500 mètres de différence, je sais que je l'ai fait en, allez, potentiellement 40 minutes et 30 secondes, 40 minutes et 50 secondes. Mais il n'y a pas une différence telle que je suis passé en dessous des 40 minutes. Donc voilà les gars, je n'ai pas atteint l'objectif, je l'ai fait en très exactement, je ne sais pas si je l'ai écrit derrière, non, je l'ai fait en très exactement 40 minutes et 59 secondes, vraiment j'étais à deux doigts de le faire en moins de 40, enfin en 41 minutes et plus, mais non, je suis quand même passé le sub 41 minutes, donc j'étais trop frustré pour célébrer, mais avec le recul aujourd'hui, et j'ai l'impression de me trouver des excuses en disant ça, mais il faut remettre les choses dans leur contexte, ça reste déjà... un PR, c'est déjà très très bien. Le premier 10 km que j'avais fait, c'était en 44 minutes 44, et après 2 mois et 3 semaines plus ou moins de prépa, je suis passé, j'ai passé la barre des 41 minutes, j'ai fait 40 minutes 59. Donc, en soi c'est un PR, et il faut savoir en être fier. Et puis il faut savoir mettre les choses dans leur contexte, j'étais pas du tout dans les conditions les plus optimales, j'étais fatigué, physiquement, mentalement, parce que Tout simplement, j'ai travaillé la veille, il y avait la pression qui était exercée sur plusieurs jours par rapport au dossard, est-ce que tout allait bien se passer, je voulais faire une vidéo qualitative, au final, ce n'est pas forcément le cas, je n'ai pas fait les... meilleur plan possible. Il y a l'arrivée tardive sur Paris où j'ai dû courir dans tous les sens. Il y a la prépa qui a été menée parfaitement, mais au final, je n'ai pas fait une prépa complète de 3 mois. On a fait une, deux semaines et demie, plus ou moins. Il y a le fait que j'ai zigzagué aussi tout le long du 10 km. Il y a le fait que parfois j'étais bloqué par des murs humains. Pour savoir remettre les choses dans leur contexte, ça reste un PR. Il y a les conditions qui n'étaient pas optimales. Donc avec l'urcul, je me dis qu'il faut savoir être fier de ce résultat et qu'au final, j'en ai appris beaucoup sur moi-même et ma capacité à gérer mon effort. C'est la conclusion de ce 10 km. C'est que certes, je n'ai pas atteint l'objectif, mais j'en ai énormément appris. et ça me donne envie tout simplement d'en faire plus. Aujourd'hui, de taper les 70 km par semaine et d'y aller encore plus loin. C'est ça, être « bulk different » , les mecs. C'est ça, la finalité. C'est que, ok, c'est compliqué. Ok, c'est dur, les gars. Tu as échoué à ton objectif. Mais le plus important, c'est de se relever après cet échec et tout simplement d'aller au-delà de tout ça. Et mon but, là, de vous montrer déjà à travers ma série Roto-Bulldifferent, c'est que je vais passer au-delà de ça, et je vais même aller encore plus loin, je veux me dépasser, mon objectif c'est de performer, déjà dans toutes les disciplines possibles et imaginables dans lesquelles je m'inscris, mais là, surtout, en 10 km, je veux parfaitement en 10 km. Voilà, donc je vais prendre... quelques jours pour me reposer, voire peut-être une ou deux semaines pour vraiment me poser mentalement, faire baisser un petit peu le stress, qui n'a pas eu le temps de redescendre, du coup, le jour de la course, il n'a pas eu le temps de redescendre, donc je vais prendre vraiment le temps de me reposer pour revenir encore plus fort, parce que j'ai toujours cette volonté, cette motivation, elle est toujours là, de vouloir tout exploser. Voilà, ça n'a pas brisé ma motivation, ça me donne envie d'aller encore plus loin même, tu vois, normalement ça aurait pu me briser mentalement. me dire que tout simplement c'est pas fait pour moi, que j'ai échoué, que ça m'aurait donné envie de tout arrêter, mais au contraire, ça m'a donné envie de vouloir tout exposer encore bien plus qu'avant. Et c'est ça de Build Different les mecs, c'est vraiment vouloir performer après un échec. Maintenant quels sont mes objectifs futurs ? Je vous en avais déjà parlé lors de mon premier podcast solo, mais mon objectif futur il est toujours le même, c'est d'être le plus complet possible. possible. Donc, toujours garder une base de course à pied, mais en ce moment, et je vous en ai aussi parlé dans ma dernière vidéo, n'hésitez pas à aller la voir, d'ailleurs, ma chaîne c'est Lucas, L-U-C-C-A-S-S, sur Youtube, et la série s'appelle Road Tobule Different, pour faire sens à Road End, c'est tout simplement la contraction de Road Tobule Different, voilà, tout simplement, pour la petite histoire, mais voilà, mon objectif c'est de le plus complet possible, et de garder une base de course à pied, mais surtout de prendre du muscle, je veux Mon but est d'être fort, athlétique, puissant, et ça le plus longtemps possible, parce que je n'ai pas envie de me fixer de limites. J'ai envie d'être capable de tout, d'être le plus libre possible, et ça le plus longtemps possible. Comme je l'expliquais, je prenais l'exemple à 60 ans, je veux être capable de pouvoir courir un marathon, un semi-marathon, avec une bonne allure. Je veux être capable de porter des charges lourdes. Je ne veux pas avoir de limites physiques, et ça le plus longtemps possible. C'est pour ça que je porte tout simplement au futur, et même au-delà de ça... Le sport, ça te permet d'être très bien mentalement. C'est de garder aussi un rythme de vie qui, à travers le sport, me permet d'être très bien physiquement et mentalement. Et ça, le plus longtemps possible. Voilà pourquoi je veux être le plus complet possible. Et en ce sens, je trouve qu'aujourd'hui, ça va. Aujourd'hui, j'ai un bon cardio, même si j'ai encore une très grande marge de progression. Mais ce qui me manque aujourd'hui, c'est la force. Et c'est pour ça que je vais aujourd'hui me tourner, pour mon objectif futur, vers l'Aerox, qui, en mon sens, est la discipline qui se rapproche le plus de mon objectif d'être le plus complet possible, c'est-à-dire d'être fort physiquement et surtout avoir une grosse base de cardio. Donc voilà, mon objectif futur est tout simplement de prendre en force, prendre du muscle, garder une bonne grosse base de cardio. et de retenter évidemment le 10 km, c'est pour ça je pense que je vais bien augmenter ma base de cardio, on va essayer d'augmenter à 500 semaines, on va essayer d'avoir des petites sessions IROX de temps en temps, au moins une fois par semaine, et évidemment intégrer 3 séances de musculation, donc 2 upper et 1 lower, ce qui me permet tout simplement de pouvoir jongler entre les deux disciplines, du muscle, parce qu'il n'y a pas de secret pour prendre du muscle, il faut tout simplement mettre une fréquence x2 sur le groupe musculaire en question si tu veux progresser, c'est ce que j'ai très bien fait en course à pied, et puis voilà, si vous voulez justement voir ça en détail, je pense que je vais préparer une grosse vidéo là-dessus pour vous expliquer un petit peu ma stratégie, donc n'hésite pas à voir sur Youtube, Lucas L U C C A A-S-S, la série c'est Rotable Difference, je le rappelle, n'hésite pas à aller suivre ça sur Youtube et n'hésite pas à aller t'abonner ça me ferait plaisir d'avoir un petit peu de soutien voilà, j'ai vraiment pour volonté à travers Rodent de créer une communauté de personnes qui veulent se dépasser physiquement et mentalement et si tu n'as pas la chance et que tu te retrouves justement dans une situation où tu n'es pas dans un environnement qui te pousse à la réussite qui te... pousse à te dépasser. Le but, c'est de créer une communauté, justement, de personnes qui se poussent à réussir à performer. Voilà, tout simplement. Je ne donne pas trop de détails parce que j'ai envie de me laisser une petite marge d'évolution dans le projet parce qu'évidemment, j'ai énormément d'idées. Mais voilà, au moins, vous avez le speech de base, vous avez l'idée de base de ce qui est Rodent. C'est tout simplement un concept qui permet de réunir ce type. de personnes qui ont un parcours parfois même peut-être atypique, mais voilà. Je te remercie d'avoir écouté ce podcast jusqu'au bout, n'hésite pas à mettre une petite review de 5 étoiles, à liker, à commenter selon la plateforme que tu écoutes, je suis très très fier d'avoir tourné cet épisode, je suis enfin dans l'inertie de tourner des vidéos, de tourner des reels, de tourner des podcasts, j'essaie de tout faire en parallèle des études et du travail, c'est pas forcément simple, Merci. mais si t'es là à écouter aujourd'hui c'est que je fais pas ça pour rien donc je te remercie beaucoup je vais en profiter avant de couper l'épisode de faire un petit appel d'offre on va dire je cherche actuellement le tout premier athlète de rodent si tu te retrouves dans cette situation où tu performes où tu es vraiment bon dans ton domaine, où tu essaies d'être bon dans ton domaine, que tu ne vis pas forcément dans l'environnement qui te permet d'évoluer le plus, où tu cherches à être entouré de personnes qui te poussent à être meilleur. Je suis basé sur Lille et je cherche actuellement mon tout premier athlète sous le concept, on va dire, rodent. Donc n'hésite pas à m'écrire un petit message sur Instagram pour qu'on discute. tout simplement, si t'es dispo dans les alentours de l'île, pour des tournages, et bien sache que la porte est ouverte, et que je cherche actuellement, pas importe le sport, je préférence course à pied, parce qu'actuellement je suis dans l'arc un petit peu course à pied, n'hésite pas à m'envoyer un petit message sur Instagram. Voilà, merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout, like, abonnement, commentaire, voilà. vous connaissez la suite. Salut à tous et rendez-vous pour un prochain épisode de PostCasque ou potentiellement de Rodent. Salut à tous.

Share

Embed

You may also like