Description

Le Pr Nathalie Lassau radiologue à l'IGR nous explique son dernier méga projet d'évaluer la charge tumorale avec des outils d'IA.

Le projet consiste à produire d'ici 5 ans une plateforme qui segmente les tumeurs et mesure la charge tumorale avant de débuter un traitement contre le cancer.

L'objectif : permettre de stratifier les patients pour savoir à qui il faut donner 1 immunothérapie ou 2 selon le pronostic.

Dans son épisode, le Pr Nathalie Lassau, radiologue, PUPH à l'université de Paris Saclay revient sur les grands moments et les défis de sa carrière exceptionnelle de clinicien, chercheur et professeur.

Un modèle pour ceux qui veulent croire en leurs rêves.

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Transcription

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  Bonjour à tous et bienvenue sur PharmaMinds, le podcast qui vous amène au plus près des personnalités qui font la pharma. Nouvelle semaine, nouvel épisode, et voici un extrait de la conversation que vous pouvez retrouver en ligne dès demain.

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  et donc là vous vous dites ok si on veut évaluer cette charge tumorale là il faut développer des outils d'IA d'intelligence artificielle ça c'est mathématique là donc c'est développé c'est un projet qu'on vient de déposer avec Gerbet auquel on va avoir la réponse à la fin de la semaine probablement BPI France un gros financement notre vision donc d'ici 5 ans on devra produire une plateforme sur laquelle on injecte le scanner d'un patient et automatiquement un algorithme détecte toutes les métastases du patient les segmente tous et dit ok par exemple Ce patient a 200 mm de tumeur, 200 mm3, 300 mm3. Et on sait que cette charge, avant de débuter un traitement, elle est très pronostique. Vous pouvez stratifier. Et là, on vient de sortir un article dans l'European Journal of Cancer. C'est des patients atteints de cancer du côlon métastatique qui répondent très bien à l'immunothérapie. C'est un statut particulier. C'est des patients MSI positifs. C'est une anomalie moléculaire. 50 des patients répondent à l'immunothérapie. C'est magnifique. On peut donner une double immunothérapie. Alors, on a un problème de santé publique. L'immunothérapie, c'est extrêmement cher. C'est 70 000 euros la cure. Donc, une double immunothérapie, c'est 140 000 euros. Ce n'est pas 300 euros la chimio. En regardant cette charge tumorale, le nombre de métastases et tout, on a démontré qu'on était capable de stratifier, savoir pour qui il fallait tout de suite donner une double immunothérapie, des très mauvais pronostics, versus ceux pour lesquels une seule immunothérapie suffisait pour qu'ils aient une... Donc ça, c'est concret. C'est pour l'oncologue. C'est un scoring. Il compte... le nombre de millimètres cubes, le nombre de métas. Là, il y a un petit scoring, il y a quatre paramètres à faire, et il peut stratifier.

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