- Vanessa
Chers amis, aujourd'hui l'épisode que je vous propose, il a deux particularités. La première, c'est qu'il ne respecte pas la consigne des 10 minutes maximum. C'est le deuxième de cette série d'épisodes quotidiens de 100 épisodes. C'est-à-dire qu'il dure une trentaine de minutes parce que, deuxième spécificité, il s'agit de la seule et unique interview de cette série spéciale, cette série 100% solide. Pourquoi c'est une interview ? Parce que... Vous allez découvrir Florence Hugui qui est facilitatrice des impossibles, qui est également hôte du podcast Les filles de l'impe, car elle porte une voix que je vous invite vraiment à aller découvrir. Son podcast est en note d'épisode. Sa série s'appelle non pas 100% solide mais Les bulles de flot. Je vous invite vraiment à aller les écouter. C'est également des épisodes très courts mais vous allez découvrir Quelqu'un qui selon moi incarne aussi cette solidité, cet état d'esprit autonome et qui assume complètement sa posture. Je vous laisse à cet épisode, je n'ai pas spécialement monté l'épisode, vous verrez c'est du brut, c'est de l'authentique comme j'aime le faire dans cette série spéciale. Tout de suite je vous laisse découvrir notre échange qui j'en suis certaine va vous régaler.
- Florence
Alors bonjour à tous. Tout le monde ! Alors aujourd'hui, je ne suis pas seule pour cette bulle, j'ai invité Vanessa, Vanessa Draux, qui va nous parler de son expérience, parce que toutes les deux, Vanessa, nous avons fait le même choix, c'est-à-dire de nous lancer dans ce truc de fou de faire 100 épisodes en 100 jours. On a toutes les deux débordé, puisque nous n'avons pas terminé, alors que nous aurions dû terminer le 9 décembre, toutes les deux. Nous allons y arriver, c'est la fin du mois, toutes les deux aussi. Et puis, je trouvais chouette de prendre un moment pour vous parler. pour qu'on discute ensemble de comment nous avions vécu tout ça. Alors, je vais vous dire quand même encore que le podcast de Vanessa s'appelle Plaisir et Handicap, et que c'est un podcast qui parle de plaisir et de sexe, parce que c'était quand même ça le premier thème, Vanessa. Quand on est dans une situation de handicap, elle va certainement nous expliquer pourquoi elle a appelé ce podcast comme ça et ce qu'elle en fait, mais voilà. Donc, c'était juste pour démarrer cet épisode avec cette introduction, mais je vais la laisser nous dire bonjour.
- Vanessa
Merci Florence, merci beaucoup pour l'accueil et merci pour cette interview en simultané par rapport à ce défi qu'on a fait toutes les deux. Eh bien, moi, je salue mes auditeurs. aussi parce que cette interview, elle sera autant sur le podcast de Florence que sur le mien. Donc, ton podcast, c'est les filles d'Olympe, c'est ça ? Olympe de Gouges. Et puis, c'est vrai que quand tu as lancé ce challenge des 100 épisodes, je l'ai tout de suite accepté parce que je fonctionne au challenge, je fonctionne au défi. Sans vraiment réfléchir au pourquoi du commun. J'ai besoin d'être dedans pour ensuite expérimenter et me dire peut-être que ce n'était pas une bonne idée. Mais ça a été une expérience.
- Florence
C'est tellement ça.
- Vanessa
Donc ça a été une expérience et ça l'est toujours parce qu'on est encore dedans. Personnellement, il me reste encore 12 épisodes à faire. Donc c'est des épisodes quotidiens chaque jour qui ne sont pas autrement... travailler. En tout cas, j'ai le sentiment que je ne les travaille pas. Sachant que quand la proposition du défi a été lancée, j'avais un mois pour me préparer, pour me structurer, pour faire mon mind map, pour faire plein de choses. Je me suis dit, j'ai encore le temps, c'est bon, je ne vais pas commencer. En fait, j'ai besoin de sentir l'élan, l'envie pour m'y mettre. Je n'arrive pas à le faire de manière mécanique, de manière automatique. Et puis, j'ai l'impression que je le paye. Après, c'est peut-être un peu fort comme mot, mais c'est vrai qu'au bout du 67e épisode, j'ai vraiment commencé à tirer la langue, à me dire, est-ce que je vais y arriver ? Et le fait de t'avoir en face et de voir que tu continuais, de t'écouter chaque matin, pour ça, je t'écoute chaque matin, les bulles de flots, c'est comme ça que toi, tu as appelé ta série ? Oui,
- Florence
cette série des 100, je l'ai appelée les bulles de flots.
- Vanessa
Les billes de flot, voilà, moi je l'ai appelé 100% solide, parce que j'ai voulu justement sortir de cette notion de plaisir, d'handicap et de sexualité, parce que je suis en train de développer cette méthode que j'appelle plutôt un parcours, parce que ça ressemble plus à un parcours qu'à une méthode concrètement parlant, sur le fait d'être... solide, parce que c'est vrai que je ne l'ai peut-être pas dit, mais ma maladie, le handicap que j'ai, c'est la maladie des os de verre, donc les os fragiles, et depuis toujours, pour moi, la fragilité, elle n'est pas dans le corps, elle n'est pas dans les os, mais la solidité, la solidité, elle n'est pas dans le corps, mais elle est dans l'état d'esprit. C'est ça que je partage dans mes épisodes.
- Florence
Dans tes épisodes. C'est ça, c'est super important, parce qu'en fait, du coup, ça donne des épisodes structurés. Enfin, moi, j'aurais envie de dire qu'il y a quelque chose de l'ordre de la structure. On va parler peut-être de ça, de comment on les a construits, ces épisodes, parce que moi, je suis comme toi, j'avais aussi un mois pour me préparer. Et comme je suis quelqu'un qui fait tout au dernier moment, je suis quand même partie dans l'histoire avec 10 épisodes d'avance, je crois à peu près, ce qui était déjà une véritable prouesse pour moi, parce que je pensais en avoir 30 d'avance, mais c'était loin d'être le cas. Et donc, en partant avec 10, je me suis très vite retrouvée à sec parce que moi, quand j'ai 10 épisodes d'avance, je me repose sur mes lauriers. Et je n'avance pas comme j'aimerais en continuant d'avoir 10 épisodes tout le temps en avance. Mais ça, ça fait partie d'un fonctionnement général. Donc après, il a fallu assumer le fait qu'il y ait quand même un épisode par jour. Et puis que ce n'était pas… Voilà, ça ne s'arrête pas. Quand c'est un par jour, il n'y a jamais de moment pour respirer.
- Vanessa
C'est ça. Et puis moi, quand toi, tu as commencé avec tes 10 épisodes, puis que tu as annoncé, voilà, j'ai 10 épisodes, je me suis dit, oh là là, mais moi, je n'ai même pas été capable de préparer même pas 3 épisodes. Et elle, elle commence direct. Je dis, c'est bon. mais j'ai eu besoin en fait j'ai besoin de ça parce que je me suis beaucoup observée j'étais vraiment en dissociation pendant ce challenge je suis toujours et je me suis dit en fait j'ai besoin d'être challengée je vais être mieux mais pas en conflit moi je dis toujours ça aux personnes avec qui justement je dialogue ou j'échange attends comment dire c'est quoi le terme la concurrence
- Florence
c'est toujours avec moi et moi jamais envers les autres et en fait j'ai utilisé ça dans le challenge et puis c'est vrai que de regarder les fils de podcast qui arrivent le matin quand t'es abonné à des podcasts tu les vois apparaître sur tes fils que ce soit sur Spotify ou sur Apple Podcast par exemple et puis de voir que le tien arrivait, le mien arrivait puis qu'on se suivait et tout c'est quand même important parce que tu te dis ok c'était pas pour rien moi que j'ai lancé l'appel pour que je sois pas la seule à le faire parce que C'est important de savoir qu'il y a quelqu'un qui fait avec nous et puis qu'on n'est pas seul dans cette galère.
- Vanessa
Après, justement, Florence, moi, je voulais te poser une question par rapport à ce défi qu'on s'est lancé. Pour toi, ça a été quoi le moment ou peut-être les moments les plus difficiles ? Oui, vas-y. Difficiles dans le sens où tu as senti justement que tu perdais. Est-ce qu'il y a eu des... genre des moments précis et des raisons précises pour lesquelles tu te dis, je vais peut-être abandonner ou je ne vais peut-être pas y arriver.
- Florence
En fait, je pense qu'il y a eu toute une période au début où c'était l'enthousiasme du début. Puis moi, quand je suis dans l'enthousiasme du début, il n'y a pas de souci. Donc, j'ai trouvé des thèmes, j'ai continué d'avancer. J'ai aussi vu que j'avais structuré, j'avais fait des tas de listes. Puis après, j'ai perdu mes listes, donc je ne savais plus où j'en étais. Puis après, je devais, non, mais j'ai vraiment bricolé. Bref. et en fait j'avais décidé dès le départ que les thèmes que j'allais déborder que j'allais déborder que j'allais développer, ça allait être plusieurs thèmes parce qu'en fait, c'est peut-être mon gros problème en tant que personne qui essaye de travailler en ligne, c'est que j'ai de la peine d'avoir une seule ligne et puis une seule idée donc j'en ai plusieurs parce que je fais des choses différentes dans ma vie, donc j'avais décidé de travailler par grappes et comme ça me plaisait de développer les grappes je me suis dit, ah bah tiens, là j'ai parlé un peu de ce thème, là j'en parle d'un autre je vais pouvoir, voilà, puis c'était assez rigolo d'essayer d'équilibrer ça donc ça, le début, c'est aller Merci. puis après il y a eu le moment de creux où tu te dis non mais attends je sais plus où j'en suis je sais plus ce que j'ai déjà dit j'ai peut-être pas encore dit mon dieu je fais comment etc et puis je dirais que le plus dur c'est le moment où on arrive vers la fin donc au moment où on a commencé de franchir les 80 épisodes j'étais plus motivée c'est à dire que pour moi c'était plus le même défi qu'au début parce que bon j'avais relevé le truc j'avais fait 80 épisodes alors ça paraît dingue et tout puis en même temps ... Je suis quelqu'un qui ne sait pas finir les choses. Moi, pendant des années, je n'ai jamais rien bouclé. J'ai des milliards d'exemples dans ma vie où je n'ai pas fini des trucs, en fait. Même mes examens, mes examens finaux, même des trucs hyper importants. Je me débrouille toujours pour ne pas vraiment faire comme les autres. Et là, tout à coup, je me retrouvais dans un truc où je devais faire comme les autres. C'est-à-dire que tout à coup, c'était… Ouais, il fallait y aller, quoi. Enfin, c'était… Voilà, j'allais rentrer dans le rang, quelque part. Puis moi, rentrer dans le rang, ça reste un truc assez compliqué à faire. Et puis j'ai vu que je commençais de me mettre des bâtons dans les roues, mais c'était vraiment du sabotage. Et c'est toujours du sabotage. Donc si j'avais tout bien fait, j'aurais terminé depuis trois jours. Et puis ça aurait été une vraie victoire. Là, je vais terminer sur... Je vais quand même remettre mon micro un peu plus près. Je vais terminer d'ici le 20 décembre, un peu avant normalement, parce qu'il me reste cinq épisodes là. Donc, ça veut dire qu'on est le 12. Donc, normalement, d'ici le 18, je devrais avoir fini. Eh bien, ce sera bien et ce sera un vrai apprentissage en fait. Parce que le moment dur, c'est le moment de l'apprentissage. Le moment dur, c'est le moment de l'apprentissage. C'est là que j'apprends quelque chose, si tu veux. C'est qu'au début… C'est assez OK, on y va, on va développer ça. Puis après, il y a le moment où ça devient plus dur. Puis pour moi, c'est un espace d'apprentissage, d'être capable d'aller au-delà de mes résistances habituelles. Et de dire, eh bien, ce sera un apprentissage.
- Vanessa
OK. Mais toi, en te suivant justement dans ton aventure des bulles quotidiennes, j'avais moi déjà lâché... plusieurs fois sur un ou deux jours même trois jours et toi t'étais toujours dans la continuité et j'avais tellement d'admiration et j'avais une partie de moi qui était presque jalouse de cette discipline que je voyais en toi c'est marrant tu vois parce que si tu veux oui parce que c'était pas compliqué puis que ça me paraissait juste puis quand je relève un défi ça me motive de relever le défi parce que c'est là qu'est le truc que je trouve sympa à faire et puis c'est là qu'était la motivation Merci.
- Florence
Donc, ça me donne sûrement un peu de dopamine aussi. Et ça fait partie aussi de comment je fonctionne. Et puis, c'était cool, en fait. Il y avait un peu d'adrénaline, comme ça. Ah, on va y aller. Et puis, surtout, ne pas lâcher. Parce que moi, le problème, c'est que quand je lâche, je lâche pour de bon. Et là, je ne voulais pas lâcher, parce que c'était important. Et de ne pas lâcher, parce que je m'étais non seulement fixé cet objectif par rapport à moi, mais aussi par rapport aux gens qui nous écoutent, quoi. Enfin, il y avait quand même cet engagement. Et c'est drôle parce que j'ai animé un atelier la semaine dernière et puis il y a une personne qui écoute les bulles tous les matins. Je disais, ouais, j'ai un peu merdé, c'est plus compliqué et tout. Puis elle dit, ouais, les matins où il n'y a pas de bulles, ça fait bizarre. Et puis je me disais, ouais, c'est vrai qu'il y a des gens qui les attendent. Puis j'ai aussi une autre personne qui les écoute beaucoup et puis qui m'a envoyé un mail absolument chou en me disant, mais quand il n'y en a pas, ma foi, ça me permet de me réjouir du lendemain. Puis c'était, c'est tellement gentil. Et donc, ouais, c'est vraiment important ce soutien aussi.
- Vanessa
Donc, en fait, toi, le fait qu'en face de toi, tu vois soit continuer ou soit m'arrêter, toi, ça te fait quelque chose ou pas ?
- Florence
C'est important de voir que tu continuais, qu'il y avait cette espèce de… Voilà, qu'on arrivait les deux le matin, on les postait pour 5 heures du mat. Donc, du coup, on voit bien que Vanessa, elle est là, c'est bon, on continue et tout. Et puis ça, je trouve ça chouette. Donc, pour moi, c'était un vrai encouragement et c'est important. Je ne sais pas comment toi, tu l'as vécu. Si je te retourne la même question sur la difficulté, elle était où pour toi ?
- Vanessa
Moi, la difficulté, elle a été quand je suis arrivée vers les 70e épisodes. Comme toi, j'ai perdu le sens. C'est bon, les gens ont entendu, ils ont capté la philosophie, ils ont capté l'idée de qu'est-ce que c'est être solide. Et pourquoi continuer ? Et justement, j'ai aussi des personnes, quand j'avais déjà lâché sur un ou deux jours, qui m'ont écrit « Mais qu'est-ce qui se passe ? Mais pourquoi tu n'as pas fait des épisodes ? »
- Florence
Non mais quand même ! Moi, je ne t'ai pas écrit en l'occurrence parce que je ne voulais pas non plus te mettre la pression. Parce que moi, je trouvais aussi bien d'être capable de dire « Là, je n'ai rien fait pendant trois jours. » Et je pense que ça m'a aussi donné l'autorisation de ne pas faire, de me dire « Il y a un week-end où vraiment là, c'est juste impossible. » je ne fais pas, c'est OK en fait, ça fait partie aussi de ça. J'ai aussi quelqu'un qui m'écoute qui m'a écrit ça un jour, elle m'a dit mais tu sais, en fait tu n'as pas promis que tu allais faire tous les jours ? Puis j'ai dit bah si en fait, j'ai promis. Donc voilà, mais il n'y avait pas cette attente de la part des gens en fait. L'attente c'est nous qui nous mettons, c'est finalement nous qui nous posons les objectifs qu'on a envie d'atteindre.
- Vanessa
Posons les objectifs avec la pression qui va avec. Oui,
- Florence
complètement.
- Vanessa
Et je trouve que, je ne sais pas pour toi, mais j'ai l'impression aussi, mais que Personne, je me suis mis une impression démesurée. Et je me suis dit, mais meuf, c'est juste un épisode de podcast en fait.
- Florence
Oui, puis en même temps, d'un autre côté, tu vois, quand tu fais 100 épisodes, l'idée, c'est quand même qu'ils ne soient pas trop merdiques et que tu puisses les réutiliser ou en refaire quelque chose et pas qu'il y ait la moitié à devoir jeter. Et moi, les expériences que j'avais faites précédemment de ce genre de choses, c'était le fameux défi j'envoie. Donc, c'est les fameux défis qui sont lancés par l'Académie du podcast et qui font qu'on fait 30 épisodes en janvier. 30 épisodes donc un par jour Puis là, il y a des contraintes narratives. Alors, j'avais fait ça pour commencer parce que ça me mettait un peu le pied à l'étrier. Et puis, ouais, j'avais trouvé que c'était utile, en fait. Il y a des drôles de bruits, mais c'est pas grave. On fait comme les loups, on bricole.
- Vanessa
On va aller sans ça. C'est super intéressant. Mais du coup, je voulais te demander par rapport aux difficultés, comment tu y as remédié ? Mais toi, vu que ta difficulté s'est terminée, on ne peut pas dire que tu as encore trouvé comment remédier à ta difficulté. Est-ce que ça vaut la peine de te poser cette question ? Oui,
- Florence
par contre, je pense que l'objectif, mais je pense que c'est comme toi, je pense que l'objectif d'arriver au bout, puis de se dire, ben oui, j'ai relevé le défi jusqu'à la fin, c'est quand même important. Alors ça, c'est une chose, mais de l'autre côté, il y a effectivement ce truc de dire, « Ouais, mais après, j'aurais fait la bonne fille, puis après. » Et après. Et puis, tu es là-bas. Et après, tu auras fait ça. C'est-à-dire que tu auras quand même emmagasiné beaucoup de thèmes qui sont aussi utiles parce que c'est ça aussi. C'était l'idée, ça. C'était de choisir des thèmes qui soient quand même utiles à mon écosystème, à ce que j'ai envie de partager avec mon public. Et puis ça, je pense que tu me rejoins là-dessus.
- Vanessa
Tout à fait. Et d'ailleurs, en étant une de tes auditrices, moi, j'ai adoré tes bulles parce que déjà, je t'ai découverte. je savais pas que t'avais un passé de libraire en fait il faut savoir Florence que depuis que je te connais ça fait plusieurs années enfin je t'avais connue la toute première fois tu donnais une formation pour les femmes qui sont sans politique c'est là que je l'ai découverte et je me suis dit waouh mais cette nana en fait elle dégage mais une force moi j'avais été impressionnée par ça oui je sais bref parce que t'es pas la seule à le dire mais c'est moi qui devrais m'en rendre compte en fait voilà mais surtout le fait d'accompagner des femmes dans ce milieu là politique enfin je pense qu'on te l'a déjà dit donc je vais pas le répéter et je trouve en t'écoutant aussi dans les bulles que je me dis purée mais et les autres épisode que t'as une culture générale moi qui m'impressionne et quand j'ai appris grâce à tes bulles que t'avais un passé de libéraire ah ok mais en fait ça se voit aussi ici dans les livres donc ça j'ai beaucoup apprécié j'ai beaucoup c'est encore plus renforcé mon admiration je comprends mieux comment tu t'es construite qui tu es et d'ailleurs par rapport à ça dans une de des grappes comme tu le dis, tu parles un peu plus perso, j'ai adoré ces épisodes là et j'ai appris à ce moment là la relation particulière que tu avais avec ton père et là aussi j'ai compris comment tu t'étais construite moi c'est ça que ça m'a apporté je me suis dit ah ok, en fait je connais Florence presque plus intimement avec les bulles, qui tu es et j'ai pu me faire comprendre qui tu étais,
- Florence
comment tu fonctionnais je crois que le podcast c'est ça sa force et Tu sais, quand j'ai commencé de faire du podcast, je ne voyais pas l'intérêt de devoir parler de soi. Je pensais que c'était un truc où on allait inviter des gens, puis que les autres gens, ils allaient raconter des trucs, puis que nous, on était juste là pour ça, parce que j'ai un passé de journaliste. Puis en fait, il a fallu que je passe par-dessus cette première croyance pour me dire, mais en fait, ouais, j'ai peut-être des choses à raconter, puis surtout des choses que des gens auraient envie d'entendre, parce que ça fait écho à leur histoire. Et ça, je trouve que c'est très fort. pour faire l'appareil ou le retour par rapport à ce que tu viens de dire. Moi, ce que j'ai beaucoup aimé dans tes bulles, c'était ta structure, justement. C'est-à-dire que tu nous as parlé de plein de sujets, on parle de plein de sujets, parce qu'on a le temps, en 100 épisodes, de parler de plein de trucs, mais tu as quand même une ligne, c'est-à-dire qu'on sait que c'est la méthode solide qui est au centre, et moi, je trouve que ce nom de solide, il est tellement bien trouvé, et c'est tellement juste de parler du mindset et pas de parler du fait que tes os peuvent casser. parce que c'est comme la question du handicap où on se dit mais au fond, qui n'est pas handicapé dans cette société et qui n'a pas, ne trimballe pas un truc ou un autre qui marche de travers en fait. Et ça, je trouve très important d'apporter ce message-là. Et puis j'ai trouvé moi que c'était hyper bien fait de ce point de vue-là parce que toutes tes différentes étapes de ta méthode solide, tu attaches toujours tes épisodes à ça. Et ça, c'est quand même, ça c'est une grande force que moi je n'ai pas. Et j'ai trouvé que ça, c'était vraiment hyper juste, en fait, de le faire comme ça, parce que ça donne du corps, en fait, à ta méthode.
- Vanessa
Merci, mais...
- Florence
Prends-le.
- Vanessa
T'as dit quoi ?
- Florence
Prends-le.
- Vanessa
Merci. Je le prends, je le prends. Oui, parce que c'est ce que je suis en train de développer. C'est vrai que je procrastinais par rapport à cette méthode. Je ne savais pas comment la mettre en route. Mais je me suis dit, en fait, le challenge des 100 épisodes, c'est... l'occasion pour y aller, le verbaliser, et puis ça prendra la forme que ça prendra. Et du coup, par rapport à ces épisodes quotidiens, je suis en train de réaliser que pour 2026, je vais prendre une posture que j'ai toujours évité, notamment à cause du handicap, celle d'être dans la contradiction. J'ai toujours cherché à avoir... que les gens soient d'accord avec moi parce que j'ai besoin de leur aide, parce que je pense être dépendante de... vis-à-vis de ma situation et cette posture de la contradiction que je vais avoir pour 2026 dans mes épisodes peut-être mais en tout cas sur ma communication et je sais que je vais aussi devoir incarner ce que je prône dans mes épisodes c'est à dire que quand tu es en contradiction, quand tu donnes l'avis contraire de ce qui est pensé de la société il va falloir t'attendre à avoir des retours et des confrontations, donc c'est ce que je vais expérimenter l'année prochaine et je sais que ces 100 épisodes m'ont apporté gentiment cette nouvelle posture que je suis en train d'incarner c'est bien parce que c'est ça un peu la question c'est au fond qu'est-ce que ça nous a apporté et qu'est-ce que ça permet Et toi, c'est ça que ça permet.
- Florence
Oui, voilà. Moi, j'ai du mal à vraiment dire ce que ça va me permettre. Je pense que ça a clarifié des choses sur les directions dans lesquelles je voulais aller. Et puis, il se trouve que ça a correspondu avec le moment où j'ai eu mon diagnostic de TDAH et de double bizarrerie qui est le HPI et le TDAH ensemble.
- Vanessa
Ton diagnostic, il est tombé durant le... il est
- Florence
C'était juste avant, peu de temps avant. Du coup, j'ai pu utiliser cet espace pour parler, ce que je n'aurais peut-être pas fait dans un podcast hebdomadaire, par exemple. Mais là, en fait, ça a permis de parler de ça. J'étais en train de creuser la question, donc je continue de la creuser. Puis, j'avais déjà des pistes que j'avais envie de partager. Puis, en fait, ce que ça a produit, c'est qu'il y a plusieurs de mes clientes qui sont allées se faire tester parce que j'en avais parlé. Et puis que tout à coup, il y a… Voilà, oui, mais c'est vrai, au fond, ça ressemble à qui je suis. Et puis moi, ça me donne une ligne pour ça, parce qu'en fait, j'ai décidé de mettre plus l'accent sur ce que j'appelle l'arborescence, parce que je trouve que ce mot est magnifique, qui représente bien les personnes que j'accompagne, et puis certainement aussi comment je fonctionne. Et donc, je vais mettre beaucoup plus d'accent sur l'arborescence dans l'année qui arrive, en accentant l'aspect féminin, l'aspect féministe, et l'aspect empowerment des femmes, avec cette question de l'arborescence et du TDAH notamment. Parce qu'il y a un énorme problème, c'est que toutes les recherches ont été faites sur la base de comportements masculins jusqu'à aujourd'hui, et que les recherches sont en train de démarrer sur la place que les femmes peuvent prendre dans cette histoire. Et puis il y a un vrai enjeu. Et j'ai envie de clarifier ma... Donc ça a permis de clarifier ça, je dirais. Et puis de donner une ligne qui sera un peu plus importante autour de ça à l'avenir.
- Vanessa
Ouais. Donc finalement, tu vois, il y a quand même un sens.
- Florence
Oui, c'était énorme. Effectivement, c'est un peu comme si on avait défriché plein de choses. Puis toutes ces choses qu'on défriche, elles sont utiles et puis elles peuvent continuer de faire sens, mais avec une ligne qui finit par se dégager.
- Vanessa
Exact. Et il y a plusieurs thèmes que finalement, sans même se concerter, on a abordé dans nos épisodes. Et moi, j'ai noté l'argent. C'est vrai que les deux, on a parlé d'argent à notre manière. Et j'ai trouvé très intéressant d'avoir ton regard sur ce thème-là. Ça, j'ai trouvé que c'était très intéressant. Tu en as fait trois buts, je crois.
- Florence
Oui, j'en ai fait, je crois bien quatre, mais trois en tout cas, oui. Et il y a eu aussi le thème des accords Toltec, que tu as aussi.
- Vanessa
Alors moi, j'ai commencé par les accords Toltec, mais je ne sais pas si tu en as parlé. Ouais,
- Florence
j'ai fait deux épisodes là-dessus pour dire que je les détestais.
- Vanessa
Alors que je n'ai pas dû les écouter.
- Florence
Ça ne fait rien, ce n'est pas grave. Mais tu vois, sur 100, c'est un peu normal qu'on n'ait pas tout écouté de tout le monde. Donc, tranquille, quoi. C'est vrai qu'il y a des thèmes qui reviennent chez nous deux. Puis, c'est intéressant aussi de voir qu'on a des communautés différentes, des objectifs différents. Puis, forcément, on va traiter des sujets de manière différente. Et puis, c'est aussi ça, la force du podcast. Puis, la force d'avoir son propre podcast, c'est qu'on peut le développer comme on a envie en fait.
- Vanessa
Et moi, je voulais te poser une question. Voilà, peut-être que j'aurais dû la poser avant, mais ça fait partie des choses que je voulais savoir avec toi. Comment tu as fait par rapport à ton cycle menstruel, par rapport à tes 100 épisodes ? Est-ce que tu as remarqué, peut-être, tout dépend dans quelle période tu étais de ton cycle, si la créativité avait une influence ou les thèmes que tu abordais ?
- Florence
Alors, je sais que toi, tu l'as fait. Et je sais que toi, tu as parlé de ça, puis de cette importance du cycle. Moi, je suis ailleurs. Ce n'est pas du tout un critère. Et j'ai entendu ce que tu disais. Je trouve ça intéressant. Ce n'est pas ma ligne. Et ce n'est pas là-dessus que je mets l'accent. Mais voilà. Mais on est différentes de ce point de vue-là. Puis on a une approche différente à ce sujet. Pour moi, ce n'est pas un thème. Et voilà. Mais j'ai écouté ce que tu en disais. Et ça m'a fait réfléchir quand même.
- Vanessa
OK.
- Florence
Parce que pour toi, par contre, ça a joué un vrai rôle.
- Vanessa
Oui, ça a joué un vrai rôle parce que pendant le challenge, j'ai suivi une masterclass qui était donnée sur ce thème-là et j'ai pris conscience de ça. Je me suis dit, je vais le partager. Et c'est vrai que j'ai remarqué après, est-ce que c'est l'effet placebo ? Est-ce que c'est psychologique ? Est-ce que c'est réel ? quand tu es dans ta phase ovulatoire, tu es plus créatif, tu es plus magnétique, les idées tombent beaucoup plus facilement, l'inspiration. Voilà, c'est ce que j'ai expérimenté dans ces épisodes, mais je vais continuer de le faire et essayer, dans la mesure du possible, d'écouter mes phases et d'adapter ma vie dans ce cycle-là et non pas dans le cycle de 24 heures masculin dans lequel on est éduqué. à fonctionner.
- Florence
Non, non, absolument. Ben voilà, c'est des visions qui sont différentes. Moi, je n'ai pas cette approche un peu biologique de ce que je défends en termes d'empowerment féminin, mais je sais que ça existe et que c'est bien que d'autres que moi en parlent. Moi, je ne parlerai pas de ça parce que ce n'est pas comme ça que je l'envisage.
- Vanessa
Ouais. Et toi, du coup, par rapport à Il t'en reste cinq ? Il t'en reste cinq, ouais. Ouais. Comment tu...
- Florence
Il me reste six, mais il y en a un qui est en ligne. Il y en a un qui est déjà programmé, là, il est sur la rampe de lancement. Mais il m'en reste cinq après, oui.
- Vanessa
Et si c'était à refaire ?
- Florence
Ah ben, écoute, je suis en train de réfléchir si je ne vais pas refaire le défi j'envoie en janvier. Donc, oui, oui, bien sûr, à refaire. Moi, je ne suis pas du tout traumatisée de ça. Simplement que je vois que si je le refais, il faut que j'aie vraiment un objectif plus clair sur ce que je veux obtenir. Là, c'était un peu un espèce de laboratoire d'essai pour tester. des choses pour voir comment je le vivais, si j'étais capable de le faire. Et puis, je vois que visiblement, c'est possible. Mais si je le refais, j'aimerais avoir une ligne plus claire et comprendre exactement quel objectif je poursuis.
- Vanessa
Ok. Toi ? Exactement pareil. Éviter, enfin éviter, voilà. Cet inconfort lié à cette procrastination, c'est vraiment quelque chose qui... que je devrais éviter parce que je me mets dans des états pas possibles et j'en suis entièrement responsable factuellement. Mais pour le mois de janvier, en janvier 2026, je vais aussi très certainement faire ce challenge parce que j'ai besoin de ça. Je ne sais pas, l'impossible pour moi, c'est quelque chose qui m'a...
- Florence
Non mais ça, je pense que c'est aussi quand même un truc qu'il faut dire. Moi, si j'ai choisi de faire ce truc, c'est aussi parce que ça me met un pied aux fesses. Puis que du coup, je l'ai fait, les épisodes. Puis je pense que là, on se rejoint, non ?
- Vanessa
Oui, complètement. Mais après, toi, je t'ai trouvé beaucoup plus réfléchie dans ta manière de faire tes bulles. Tu as une intro, tu as une vignette toute prête. Moi, je n'ai pas d'intro. Et au tout début, je crois, les dix premiers épisodes, je m'étais dit, tiens, je vais mettre une image différente chaque jour. Ça veut dire qu'il faut que je sorte son photo de moi ou de quelqu'un. Mais je me suis dit, mais pourquoi ?
- Florence
Oui, je pense que quand je me lance un défi, moi j'essaie quand même de faire qu'il soit réalisable parce que tu sais on dit souvent que pour que tu ailles à la salle de sport il faut que ça soit facile et pratique et moi je sais que si ça devient compliqué d'aller faire du fitness que je tiens en général 3 jours et bien il faut pas que je commence parce que c'est certain que je vais pas y arriver donc si je me lance un défi qui a un truc un peu compliqué à atteindre si je me complique la vie en rajoutant encore des cailloux sur le chemin je suis certaine que ça sera impossible tu vois ... et là je me suis dit ok il faut que ma vignette elle soit prête, mon jingle il soit prêt, que ce soit tous les jours le même et qu'il n'y ait pas de discussion à ce sujet parce que je n'aurai pas le temps de m'occuper de ça donc voilà bon ben écoute qu'est-ce qu'on dit à nos auditeurices pour terminer ? alors ben moi je leur dis un énorme elle dit quel est ton épisode préféré pour toi ? qu'est-ce que tu aurais envie ? Si tu devais dire à personne qui t'écoute d'aller écouter un seul épisode de ces 100, ce serait lequel ?
- Vanessa
Alors, l'épisode pour lequel je suis le plus fière et qui, pour moi, incarne vraiment le concept de Solide, c'est l'épisode, je ne sais plus le numéro, mais on le mettra en description, où je me suis cassé la jambe dans ma dernière fracture dans le lac, où j'explique la différence entre ce qui a été dit au niveau du diagnostic médical et le narratif intérieur qui s'est passé et pourquoi je me suis vraiment cassé la jambe. C'est celui qui a fait le plus de... Je vais dire de dégâts, mais pas du tout. Mais qui a eu le plus de réactions.
- Florence
Oui, c'est hyper intéressant. C'est vrai que c'était très fort, en effet.
- Vanessa
Et toi ?
- Florence
Je te retourne la question. Tu vois, c'est exactement comme ça. Je me piège moi-même parce que je te pose des questions auxquelles je ne sais pas répondre. Donc, je dirais que la série sur les femmes et l'argent, c'était bien parce que j'ai encore d'autres choses à dire sur ce sujet. Je ne me suis pas trop permise de le faire jusqu'à maintenant parce que d'autres gens que moi le font. Et puis, en même temps, moi, j'ai un vrai rapport à l'argent, un peu ésotérique. Donc, du coup, c'est très bien que je fasse ça. Et surtout, c'est très bien que je puisse un peu partager toutes ces connaissances que j'ai acquises parce que j'ai fait 1500 formations sur la relation à l'argent. Du coup, ce n'est pas mal si je peux de temps en temps amener ce sujet parce que je crois que c'est un vrai sujet d'importance. Mais l'autre truc qui est important, c'est que j'ai pu parler du TADA et que j'ai pu parler de ce trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité et que je l'ai fait avec peut-être une forme de vulnérabilité qui n'est pas toujours évidente pour moi à mettre en avant. Donc, c'était bien.
- Vanessa
Génial, merci. Moi, j'aurais aussi à dire merci à tous les auditeurs et auditrices quand il y a... fidèles, qui ont apprécié, qui ont fait des retours. Et les futurs, parce qu'il y en a des qui vont encore arriver par la suite. Et merci à toi, Florence, aussi.
- Speaker #1
Oui, merci.
- Vanessa
Pour le challenge d'avoir initié ça, pour l'aventure et tout ce que ça nous a apporté.
- Florence
Mais oui, absolument. C'était vraiment super bien. Je vais finir avec une photo de nous deux, comme ça, tac, tu vois. Mais je vais essayer de mettre mon téléphone en bas, comme ça on ne le voit pas. Puis on va mettre l'écran, comme ça, voilà.
- Vanessa
Attends, je vais faire la même chose.
- Florence
Je crois bien qu'on y est à peu près. Attends, elle est nulle cette photo, je vais recommencer. Voilà, cette fois c'est bien. C'est bon, attends, attends. Attends, je suis en mode selfie. Un gros front. Non, c'est moche. Voilà. On va tisser ça. On va publier ça dans nos bulles ça sera une lecture parce que ça fait 30 minutes maintenant moi j'ai assez envie de publier telle qu'elle sans forcément faire beaucoup de montage parce que c'est aussi ça, ces bulles c'est aussi le fait d'y aller un peu à la fraîche et puis pas de faire des tas de trucs je sais par exemple, j'ai pas mis de bruitage, j'ai pas été chercher des trucs comme ça parce qu'il fallait que ça reste simple et facile à monter donc peut-être que ça sera comme ça aussi pour cet entretien qui est plus long Merci. En tout cas, merci beaucoup Vanessa de m'avoir accompagnée dans cette aventure folle. Et à la prochaine avec joie.
- Vanessa
Merci à toi Florence, à tout bientôt.
- Florence
À bientôt.