undefined cover
undefined cover
Les 8 Besoins Relationnels : Comment les Identifier et les Nourrir | E035 cover
Les 8 Besoins Relationnels : Comment les Identifier et les Nourrir | E035 cover
Sacrée Nana

Les 8 Besoins Relationnels : Comment les Identifier et les Nourrir | E035

Les 8 Besoins Relationnels : Comment les Identifier et les Nourrir | E035

31min |30/05/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Les 8 Besoins Relationnels : Comment les Identifier et les Nourrir | E035 cover
Les 8 Besoins Relationnels : Comment les Identifier et les Nourrir | E035 cover
Sacrée Nana

Les 8 Besoins Relationnels : Comment les Identifier et les Nourrir | E035

Les 8 Besoins Relationnels : Comment les Identifier et les Nourrir | E035

31min |30/05/2024
Play

Description

Bienvenue dans ce 35ème épisode consacré à l’intelligence relationnelle. Aujourd'hui, nous allons explorer comment établir et nourrir des liens qui nous conviennent vraiment.


Nous désirons tous être en relation avec les autres, mais ce n’est pas toujours facile.


Bien que nous soyons câblés, en tant qu’êtres humains, pour la relation - un élément clé du bonheur - nous n’avons pas toujours les codes nécessaires, surtout si nous fonctionnons de manière atypique.


De plus, certaines d’entre nous ont des besoins relationnels spécifiques et différents.


Dans cet épisode, nous allons plonger dans le concept d’intelligence relationnelle et découvrir ensemble les 8 besoins relationnels fondamentaux, illustrés par des exemples concrets.


Je te souhaite une bonne écoute !


🌱 Pour aller plus loin et cultiver ton potentiel, clique ici pour faire gratuitement le Quiz "5 graines" 

👉 https://www.emotifs-talentueux.com/graines 




🔹  Pour me rejoindre :

Site Nathalie Alsteen : https://nathaliealsteen.com/ 

Site Congrès Douance : https://www.congres-douance.com/  

Page Facebook : https://www.facebook.com/EmotifsTalentueux 

Compte Instagram : https://www.instagram.com/nathaliealsteen/ 

Canal Telegram : https://www.emotifs-talentueux.com/telegram

Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCmqee2M-ecaeBt2rwpqfWjQ
Profil Linkedin : https://www.linkedin.com/in/nathaliealsteen/ 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les Sacres et Nanas, heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour un épisode sur l'intelligence émotionnelle et donc sur la façon d'être en relation, de nourrir les liens qui nous unissent et qui nous conviennent. Alors oui, oui, on a envie d'être en lien, c'est pas toujours clair du comment, c'est pas toujours simple parce qu'on n'y a pas été préparé par notre éducation et même si nous sommes câblés pour être en relation, en tant qu'être humain, c'est un des critères qui est associé au bonheur. Nous n'avons pas forcément les codes quand nous fonctionnons de manière atypique, sans compter que certains d'entre nous avons des besoins différents de personnes neuroatypiques dans les relations. Dans cet épisode, j'aborde l'intelligence relationnelle et les huit besoins relationnels tout en les illustrant. On se retrouve tout de suite. Sacré Nana est un podcast hebdomadaire qui s'adresse aux femmes qui veulent incarner leurs multiples facettes sur tous les plans de leur vie. Ces femmes qui veulent s'assumer avec authenticité et ouverture du cœur. Il s'adresse aussi aux sacrés mecs qui ont un désir authentique de comprendre et de soutenir les femmes dans leur parcours singulier. Tu découvriras des clés pour vivre pleinement ta puissance féminine par le biais d'entrevues avec des experts, des témoignages, ainsi que des épisodes solo relatant les nombreux conseils pour mieux incarner chaque passette du diamant que tu es. Cela en vue de développer ta foi en la vie, de ton potentiel féminin et de te réaliser sur de nombreux plans personnels et professionnels avec légèreté et joie. Et si tu es concerné par la haute sensibilité et le haut potentiel, tu trouveras également des ressources dans ce podcast. Sacré nana ! est animée par Nathalie Alsteyn, senior coach, thérapeute, auteure du livre Émotifs talentueux, être soi autrement et fondatrice de l'approche du développement du potentiel humaniste. Bienvenue parmi nous, Sacré Nana, le podcast qui te permet de rayonner de mille facettes. Alors, dans un premier temps, moi j'ai vraiment envie de définir, mais finalement, c'est quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire développer son intelligence émotionnelle et donc relationnelle ? Parce que c'est ça qui nous intéresse aujourd'hui. Alors, il y a quatre axes dans l'intelligence émotionnelle et j'ai envie de te proposer de revoir ces quatre axes parce que ça me semble vraiment important pour pouvoir comprendre ce que je vais t'expliquer par la suite. La toute première étape... de l'intelligence émotionnelle et je te rappelle que l'intelligence émotionnelle, elle peut se développer pendant toute la vie. Donc, on a un quotient émotionnel qui est celui qu'il est aujourd'hui. Après, dès le moment où tu es dans cette conscience de vouloir développer ton intelligence émotionnelle, c'est possible pendant toute la vie. Contrairement à un QI qui, lui, reste a priori. Je dis bien a priori, c'est juste pour simplifier les choses. ...fixe ou relativement fixe pendant toute la vie. Tu ne peux pas travailler sur ton cul pour le développer, en tout cas pas de manière extraordinaire. Alors que tu peux développer des compétences, évidemment. Mais alors que... ton intelligence émotionnelle, ton QE, tu peux vraiment le développer, tu peux le doubler, voire tripler sur ta vie en fonction d'où tu viens. Alors, la toute première étape, c'est d'être capable d'identifier ses émotions, ses propres émotions, reconnaître par exemple que tu as une mauvaise humeur, c'est déjà un premier pas parce que si tu as une mauvaise humeur, tu reconnais, tu vas voir où ça se situe dans le corps. Comment tu te sens quand tu as une mauvaise humeur ? Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est la fameuse graine de sagesse dans mon approche du développement du potentiel humaniste. Et c'est important de pouvoir le reconnaître. Parce que si tu ne le reconnais pas en ce qui te concerne, tu ne vas pas pouvoir avoir la conscience de ce que tu vas en faire d'une part et de pouvoir communiquer graine de courage à ce sujet-là, ne plus qu'en disant, écoute, je ne suis pas de bonne humeur aujourd'hui, donc on va peut-être reporter notre conversation importante. ok première chose ensuite si on veut avoir la maîtrise de nos émotions ça c'est le deuxième axe de l'intelligence émotionnelle et bien c'est exactement ce que je disais juste avant ça va être important de pouvoir adapter ses sentiments à chaque situation alors t'as une mauvaise humeur t'as une mauvaise humeur je veux dire l'idée dans l'intelligence émotionnelle c'est pas de mettre le couvercle et décider que tu ne seras plus une mauvaise humeur c'est pas comme ça que ça marche par contre qu'est-ce que tu vas faire de cette mauvaise humeur qu'est-ce qu'elle te raconte pourquoi t'as envie de t'y accrocher ou pas est-ce que tu vas te laisser traverser et comment c'est chez toi de te laisser traverser de quoi tu as besoin pour te laisser traverser par cette mauvaise humeur ou toute émotion qui est là Ça ce sont des apprentissages, une fois de plus à travers la graine de sagesse, des apprentissages de toute une vie qui vont nous permettre effectivement de prendre du recul, de prendre de la distance par rapport à ces émotions. d'écouter leur message, parce que tu as effectivement le choix de rester coincé là-dedans, une fois de plus, de t'accrocher ou de décider de passer à autre chose parce que tu reviens à ta propre responsabilité ou d'aller travailler dans un espace thérapeutique, par exemple. C'est tout l'art du détachement et qui n'est pas forcément simple. Il n'y a vraiment pas de jugement de valeur ici et il n'y a pas une façon de bien faire ou mal faire. L'idée, c'est vraiment d'être. dans cette conscience-là de ce qui est en train de se passer. Et au plus tu vas être dans cette conscience, au plus tu vas pouvoir te laisser traverser et cultiver cette graine de sagesse et pouvoir exprimer les choses qui sont adéquates. Ça, c'est toi. Et puis, tu es en face de toi puisqu'on parle de la relation. Donc, l'intelligence émotionnelle s'inscrit à partir du troisième axe dans… l'intelligence relationnelle, et l'intelligence relationnelle, c'est aussi être capable de percevoir les émotions d'autrui. Alors, pas à sa place, parce qu'en face de nous, on n'a pas forcément quelqu'un qui a cette capacité de reconnaître son émotion, parfois oui, mais reconnaître que l'autre vit une difficulté, surtout si elle a été exprimée. de reconnaître qu'il se passe quelque chose chez l'autre. Ça ne veut pas dire, et j'insiste, reconnaître ne veut pas dire de prendre en charge, mais de bien identifier qu'il se passe quelque chose, qu'elle ne nous appartient pas. L'idée, ce n'est pas non plus de prendre en charge, comme je le disais, ni de culpabiliser et de dire que c'est de notre faute. Ce n'est pas de ça dont il s'agit. Ça appartient à l'autre, à la responsabilité de l'autre. Mais par contre, de pouvoir identifier qu'il est en train de se passer quelque chose. parfois même de pouvoir poser des mots dessus en fonction de la relation, de l'enjeu, etc. Parce que parfois, quand on a une haute sensibilité, qu'est-ce qu'on fait ? On a envie de se détacher, de ne pas prendre comme une éponge cette émotion. Et je peux l'entendre. c'est pas parce qu'on la reconnaît, c'est pas parce qu'on la valide, c'est pas parce qu'on exprime le fait qu'on a pu observer en face de nous quelqu'un qui vit quelque chose de difficile, que ça nous demande une fois de plus de la prendre en charge et que ça nous demande de la prendre. En d'autres termes, c'est pas parce qu'on ne dit rien, donc qu'on la nie, qu'elle n'existe pas. Et ça, c'est vraiment intéressant, parce que pour moi, c'est tout le développement de la présence à l'autre. Juste de dire à quelqu'un... je vois combien c'est difficile pour toi, ça ne veut pas dire que je prends en charge une fois de plus, mais combien, combien ça peut être tellement, tellement important et apaisant pour l'autre d'être reconnu dans sa souffrance. Et parfois, on ne se rend même pas compte que ce n'est pas plus que ça. C'est simple, en fait. C'est juste montrer qu'on l'a reconnu et qu'on comprend que ça peut être difficile. Point. Peut-être que pour toi, c'est quelque chose... de nouveau, de réaliser ça, que ça ne demande pas plus que ça. C'est juste être là dans l'ouverture du cœur. Donc ça, c'est le troisième axe de l'intelligence émotionnelle, donc relationnelle. Et cet axe-là est particulièrement important pour cette création d'un lien authentique. On va revenir aux huit besoins relationnels, je vais t'en parler juste après, mais c'est essentiel. Et le 4ème axe c'est la maîtrise des relations humaines, qui évidemment consiste en l'attitude de pouvoir entretenir des relations avec autrui et c'est la capacité de rester en lien quoi qu'il se passe. Et d'autant plus s'il y a quelque chose qui est activé, si on a une de nos émotions, on peut dire que c'est une relation humaine. La maîtrise de la relation humaine, c'est d'être capable de l'exprimer, grain de courage, sans prendre la fuite. Même si on n'est pas capable de l'exprimer maintenant, il n'y a pas forcément un timing, il n'y a pas une règle en termes de timing. Le bon timing, c'est au moment où tu sens assez réguler ton émotion que pour pouvoir l'exprimer, par exemple. Mais c'est de rester en lien, même si parfois c'est difficile. C'est de pouvoir exprimer. et je dis très souvent que la relation est un espace de co-développement et ce quatrième axe pour moi, il est essentiel parce que c'est très souvent celui qui, quand c'est douloureux et la relation peut appuyer sur des points douloureux c'est pas parce que l'autre veut le faire mais parce que parfois il se passe des choses moi personnellement j'ai travaillé énormément sur moi j'ai... nettoyer énormément de choses et il peut encore dans certaines relations se passer des choses qui sont extrêmement douloureuse c'est le passé ça s'est passé récemment ce quatrième axe qui fait que j'ai envie de rester en lien me demande de repasser par moi par mes émotions, qu'est-ce qui s'est passé par quoi ça a été suscité, qu'est-ce que c'est le deuxième axe qu'est-ce que ça a généré chez moi d'où ça vient, qu'est-ce que ça dit de la partie de moi qui est encore blessée ok, où est-ce que je vais travailler cette partie-là et ensuite comment je vois ma réaction qu'est-ce qu'elle a suscité chez l'autre et comment on fait pour en parler et c'est important quand on est dans cet espace-là dans ce 4e max de le faire avec l'ouverture du cœur j'ai déjà parlé tu as un épisode dans la saison 2 Sacré Nana où je te parle effectivement de l'ouverture du cœur et de l'importance de l'ouverture du cœur pour pouvoir communiquer avec l'autre parce que si on communique le cœur fermé dans nos peurs et encore dans notre émotion dans notre colère etc ça risque de ne pas être entendable pour l'autre et c'est pas ce qu'on veut si on fait des reproches à l'autre et si on pointe ça en premier Moi, je n'ai pas envie, quand on communique avec moi, qu'on me balance des reproches, même si je peux entendre qu'il y a des choses qui, dans mon attitude et dans ce que je suis, peuvent susciter une réaction chez l'autre. Ce n'est pas pour ça que je le prends en charge et ce n'est pas pour ça que c'est de ma faute une fois de plus. Mais c'est sûr que quand l'autre prend le soin de me renvoyer ce qui se passe pour elle ou pour lui, de façon... Alors, quel est le mot en fait ? Je cherche le mot, mais de façon douce, de façon posée, sans pointer et reprocher, ça fait vraiment beaucoup de bien. Donc ça, ça fait partie de cet axe-là. Alors, je te parle régulièrement de sécurité intérieure, évidemment. au plus on est blessé et au moins on est sécure à l'intérieur, au plus c'est difficile. Et donc, le développement de l'intelligence émotionnelle passe aussi par le fait de retrouver cette sécurité intérieure. Et si ça n'est pas encore le cas, parce que ce n'est pas binaire, ce n'est pas totalement sécure ou pas du tout sécure, c'est de repérer aussi, tiens, est-ce que là, quelle est ma réaction ? Est-ce que je prends la fuite ? Ou est-ce que je peux repérer de l'anxiété chez moi et d'avoir toujours ça en tête ? Alors... Ça nous mène évidemment aux huit besoins relationnels basés sur Erskine. J'en parle dans mon livre Émotifs talentueux, être soi autrement Les huit besoins relationnels, le premier, c'est la sécurité. Ça paraît évident, la relation de confiance, elle va se baser sur de la sécurité. Si tu ne sens pas assez de sécurité, ça ne va pas fonctionner. La sécurité, c'est la ressentir chez toi. Ça, c'est un premier point. être soi et montrer toutes les facettes de sa personnalité, ça se fait dans une confiance. Ça se fait quand on sent qu'on peut le faire sans se sentir attaqué ou peut-être englouti, voire abandonné. C'est vraiment cette graine de sagesse qui consiste à connecter à ce qui se passe en soi. Ce n'est pas intellectuel cette histoire-là, c'est vraiment corporel. Comment je me sens ? Est-ce que je me sens menacée ou pas ? Est-ce que je me sens suffisamment en confiance pour exprimer telle ou telle chose ? C'est important de pouvoir l'écouter sans me dire que je vais être humiliée ou que je vais avoir honte. Alors, pas toujours aussi fort, mais c'est à écouter. et ça va se traduire par un espace sécurisant où tu sais que tu peux dire par exemple avec un professionnel de la relation d'aide c'est essentiel de sentir cette relation de confiance et de se sentir en sécurité alors ça ne se crée pas du jour au lendemain c'est ce qu'on appelle cette alliance thérapeutique dans la relation professionnelle thérapeutique dans une relation d'accompagnement elle se construit et C'est un processus similaire quand tu rencontres quelqu'un. Ce n'est pas parce que tu as validé un ou deux trucs que systématiquement, tu sais que tu peux faire confiance. Ou quand tu vas partager publiquement, par exemple. Je donne souvent cet exemple. Moi, je fais le choix de partager beaucoup de mon intimité. Ce n'est pas parce que je partage mon intimité que je partage tout. Il y a des tas de choses que je ne partagerai probablement jamais parce que j'estime que ça ne regarde personne. Mais il y a des tas de choses sur lesquelles... Je suis tout à fait OK. Et il y a tous ces éléments où ça n'a pas toujours été OK, mais aujourd'hui ça l'est, au service d'exemples que je peux te transmettre. Et qu'est-ce qui me permet de valider que c'est OK pour moi, que je me sens en sécurité ? Alors moi, j'ai un exemple tout con. Ça a longtemps été celui-là. OK, mon père et ma mère voient telle ou telle information. est-ce que je me sens à l'aise si jamais ils m'en reparlent en disant Ah tiens, j'ai vu ça sur les réseaux sociaux, je ne savais pas, etc. Est-ce que ça va me mettre mal à l'aise ou pas ? Et donc ça c'est une chose, si la réponse est Ah ouais, je ne suis pas prête à ça ben je ne fais pas. Et le deuxième aspect, c'est que quelqu'un s'empare d'une information et le diffuse et l'utilise sur les réseaux sociaux, est-ce que je me sens suffisamment solide pour que ce soit… Si ça devait être le cas, est-ce que je me sens suffisamment solide ? Si la réponse est non, systématiquement, je ne partage pas l'info. Si la réponse n'est pas sûre, j'attends. Si la réponse est oui, j'y vais. ok donc c'est vraiment une base voilà un deuxième besoin c'est le besoin de validation alors juste une précision que je n'ai pas forcément abordé dans une relation évidemment idéalement on cherche toujours à avoir les oui besoins c'est pas forcément dans toutes les relations on va avoir les oui besoins c'est pas pour ça que c'est pas une bonne relation et que il faut couper la relation c'est pas du tout le propos c'est juste qu'on va être dans des degrés différents et ça paraît normal on n'est pas dans toutes les relations, au même degré, à la même intensité, au même degré de confiance et de sécurité. Et parfois, il y a des éléments, dans certaines relations, on va rencontrer une bonne série de besoins, mais pas tous, pour plein de raisons. Par contre, ces besoins peuvent être compensés dans d'autres relations. Donc, mon propos ici, c'est de dire que les oui-besoins doivent être rencontrés. idéalement à travers différentes relations si on ne les a pas tous dans la même relation. Par contre, il y en a, comme par exemple, celui que je viens d'aborder, le besoin de sécurité, pour moi, il est important dans chacune de tes relations. OK ? enfin en tout cas les relations auxquelles tu tiens ou les relations dans lesquelles tu vas te retrouver régulièrement comme une relation professionnelle par exemple. Besoin de validation, c'est vraiment important et c'est souvent ce qu'on recherche. Alors, ce n'est pas souvent ce qu'on recherche, on recherche beaucoup ça et quand on ne l'a pas, ça peut ressembler au besoin de reconnaissance et quand on ne l'a pas dans certaines de nos relations proches, c'est compliqué. C'est être apprécié, c'est recevoir de l'attention, c'est se sentir respecté, non seulement dans ce qu'on fait, mais aussi dans qui nous sommes. C'est être reconnu et compris par les autres, c'est un besoin qu'on a dès l'enfance. Bébé, même si ce n'est pas intellectuellement là, c'est dans le ressenti. On est compris quand on pleure en tant que petit bébé. et ça se traduit aussi par nos besoins sont reconnus comme légitimes une façon d'être ok dans notre façon même si elle est tout à fait singulière dans notre façon d'être ça se traduit par le fait d'être complètement reconnu, accueilli dans notre différence par quelqu'un qui ne va pas chercher à te conformer à quoi que ce soit, qui va tout à fait entendre que toi tu fonctionnes comme ça c'est ta manière de fonctionner que toi ton besoin c'est telle ou telle chose ça ne veut pas dire que la personne va être capable de répondre à ton besoin mais par contre elle peut valider que c'est ton besoin même si elle ne sait pas y répondre et là il y a une nuance qui est loin d'être anodine également c'est toute la culture de la diversité et c'est essentiel si je reviens au professionnel de l'accompagnement pour moi c'est essentiel que cette personne puisse t'entendre là-dedans et pas te dire mais enfin euh... tu as un métier comme ceci, ou ton maritime, ou que sais-je. Voilà, ce n'est pas un professionnel à te dire ça, d'accord, ou à qui que ce soit d'ailleurs, mais ça, c'est le besoin de validation. Alors, troisième besoin, l'acceptation par une figure stable, fiable et protectrice, même s'il n'en existe qu'une dans ton monde, dans ton environnement. C'est une personne qui est fiable, donc en principe sécure, cohérente et sur qui tu vas pouvoir compter pour ta protection. C'est la personne qui va t'encourager. et qui va être une personne ressource, qui va te donner de l'information, tu sais que si à un moment donné tu veux partager quelque chose à cette personne, elle est un socle pour toi. C'est une fois de plus, alors évidemment si on en a plusieurs c'est génial, mais je t'invite vraiment à repérer qui est cette personne dans ton entourage et ça peut aussi être un professionnel. parce que tu n'as peut-être pas eu la chance d'avoir cette personne dans ton entourage, elle est personne qui a des parcours de vie complexes, mais on peut trouver cette personne, on peut être une personne de référence. Quatrième besoin, mutualité, confirmation d'expérience personnelle. Et ça, c'est loin d'être anodin, c'est d'être en présence d'une ou de plusieurs personnes qui ont des similarités avec toi, quelqu'un qui a vécu ce que tu vis, une forme de peur. dans la communauté des sacrées nanas. Ça a été le cas au moment du congrès d'Ouance. C'est le cas de groupe de parole. Quand tu te rends compte que tu n'es pas fou ou folle et qu'il y a d'autres personnes qui vivent la même chose que toi, ça fait tellement du bien. C'est de ça dont je parle dans ce besoin de mutualité, de confirmation, d'expérience personnelle. Et tous les témoignages que tu partages, et j'en ai des dizaines, voire des centaines, aident une série de personnes qui effectivement, une fois de plus, se découvrent au potentiel, multipotentiel, etc. C'est le fameux je ne suis pas folle ou je ne suis pas fou C'est une des phrases, parmi les cinq phrases que j'entends le plus dans mon métier, c'est celle-là. Je trouve ça extrêmement touchant de se rendre compte que non, on n'est pas fou, qu'on a un fonctionnement atypique, mais qu'on n'est pas seul et qu'il y a d'autres personnes qui sont là et qui témoignent. Dans ce que je te disais tout à l'heure, pour moi, le témoignage, quand je choisis de partager quelque chose, c'est ça. C'est de permettre à l'autre de se rendre compte, mais non. t'es pas tout seul, c'est pas parce que tu ne fonctionnes pas comme la majorité des gens que t'es pas ok et ça c'est une fois de plus tellement important Cinquième besoin, la définition personnelle, c'est-à-dire l'unicité, se reconnaître dans son unicité, s'accepter dans son unicité et pouvoir être vu dans son unicité. C'est notre besoin de nous exprimer dans ce que nous avons d'unique et même de différent avec authenticité. Il y a un, Brené Brown, qui a écrit plusieurs livres, qui donne des conférences et qui est très… qui met en avant le pouvoir de la vulnérabilité. En fait, elle explique combien la vulnérabilité, au départ, c'est notre capacité à nous montrer tel que nous sommes, que nous sommes authentiques. Et ça rejoint évidemment la notion de sécurité intérieure, mais c'est tellement important de pouvoir nous montrer tel que nous sommes et l'expression de notre identité à travers nos préférences, nos intérêts, nos idées, sans être humilié ou rejeté. c'est un parcours de vie c'est tellement important de pouvoir être reconnu là-dedans qu'il y ait de la place quelque part dans un lieu sécurisé avec des personnes dont on sait qu'elles vont nous accueillir là-dedans, c'est tout à fait l'inverse de tout le monde fait comme ça, pourquoi tu ne fais pas comme ça c'est l'inverse de la conformité et ça c'est le fameux grain de folie dont je parle dans mon approche du développement du potentiel humaniste c'est d'oser se dévoiler tel que nous sommes. C'est nous dévoiler dans qui nous sommes et de façon tout à fait identitaire sans avoir honte et même avoir, quand on arrive à cultiver ça, c'est avoir de la fierté d'être qui nous sommes. C'est un chemin, c'est possible et ça se fait à travers la relation. J'insiste, on ne peut pas sortir de ça, de ça, pardon, seul dans son coin. Mais ça demande aussi d'être connecté aux différents besoins précédents. y compris et surtout dans le besoin de sécurité. Alors, avoir un impact sur l'autre, oui, c'est aussi un besoin relationnel. Ça signifie avoir de l'influence sur l'autre et ça, c'est lié à la cinquième graine dans l'approche du développement du potentiel humaniste. C'est savoir que oui, quelque part, à travers qui nous sommes et non pas ce que nous faisons, Et pour moi, il y a une nuance, c'est savoir que oui, on va contribuer, qu'on va avoir cet impact, que ça va permettre à l'autre de grandir, de comprendre des choses. Et c'est là où je trouve que c'est beau dans la relation parce que parfois il peut se passer, je reviens au quatrième axe de l'intelligence relationnelle dont je te parlais dans cette connexion avec l'autre. Parfois il peut se passer quelque chose, ça peut même être difficile, ça peut être inconfortable, mais si à travers l'ouverture du cœur et ce que tu partages, ça permet à l'autre de conscientiser quelque chose parce que toi tu lui as expliqué, parce que tu es parti au départ de l'espace du cœur et de qui tu es et que tu lui as exprimé ce qui s'est passé. et que tu lui expliques aussi comment toi tu vois les choses et que ça permet à l'autre de faire cette prise de conscience sur ce qu'il ou elle vit mais aussi de comprendre quelque chose à travers la relation c'est tellement nourrissant et c'était tellement chouette et c'est pour ça que j'appelle ça des espaces de co-développement voilà c'est vraiment un sujet qui me tient à coeur et c'est important c'est important de le faire avec le cœur ouvert et non pas parce que je veux convaincre. Pour moi, il y a une différence fondamentale entre je veux avoir un impact et je le fais en contrôlant l'autre. Ça, pour moi, ce n'est pas OK. C'est le cœur fermé. Et j'aime avoir un impact, mais je lâche et je le fais à travers qui je suis et je montre et en fait, je rayonne et l'autre prend ou il ne prend pas. Et... voilà, tu ne sais jamais. Mais en tout cas, je ne contrôle pas ça. Je fais confiance à ce qui va se passer. Je fais confiance qu'en étant moi-même et en dévoilant ma vraie nature et en exprimant qui je suis, je rayonne et je vais inspirer dans qui je suis. Pour moi, c'est cette différence assez fondamentale mais qui me tient vraiment beaucoup à cœur parce que ça fait vraiment partie de l'essence même de... je vais dire de mon travail, mais c'est au-delà de mon travail. Mon travail ne fait jamais que refléter ce qui est important pour moi. C'est presque de l'ordre de ma mission de vie, de qui je suis. Alors, un autre, je pense qu'on est au septième besoin, c'est le besoin que l'autre initie également dans la relation. Il y a cette notion de réciprocité qui est importante. Pourquoi ? Parce que si c'est toujours une des deux personnes qui initie, il arrive à un moment donné, il y a quelque chose qui est déséquilibré, et y compris, et on va y revenir dans le huitième besoin, qui est le besoin d'exprimer, de recevoir de l'amour. Si c'est toujours toi qui est initié ou toujours l'autre qui est initié, il arrive un moment donné, on ne sait plus très bien qui choisit quoi. Comment je peux savoir dans une relation que j'ai été choisie, si c'est toujours moi qui est initié ? Comment je peux savoir que ce n'est pas juste l'autre qui a suivi, mais finalement ce n'est pas très important pour l'autre ? C'est loin d'être anodin également cette histoire-là. Parce que ce fait de savoir qu'on est effectivement important pour l'autre, aux yeux de l'autre, qu'il fait une démarche, qu'il n'y a pas quelque chose de passif et juste d'être suivi une fois de plus, je pense que ça fait partie de la beauté du lien et de la co-construction. Alors évidemment, on n'a pas tous la même manière d'initier la relation, on n'a pas tous la même manière de vouloir exprimer et recevoir de l'amour, comme je vais en parler après. Mais voilà, montrer à l'autre qu'il est important à travers ce qu'on initie et dans notre façon d'initier les choses et une fois de plus dans le respect de soi, c'est essentiel. et ça c'est pas quelque chose qui est souvent mis en avant et pourtant je vois que souvent il peut y avoir quelque chose qui est un coincé là et ça coince aussi pourquoi ? parce que je viens donc au dernier besoin c'est celui d'exprimer de recevoir de l'amour alors évidemment dans toutes les relations c'est pas forcément de l'amour en tant que tel mais juste de l'intérêt de la reconnaissance etc de l'attention hum c'est important. Montrer de l'attention que l'on porte à l'autre, montrer qu'il y a de la valeur, mais aussi d'être capable de recevoir. Ce n'est pas toujours évident de recevoir, d'accepter pleinement la valeur de cette attention. Et c'est sûr que si on n'a pas été habitué à ça, ça peut parfois être compliqué. Ça peut venir réveiller des blessures. C'est tout le chemin de conscience, effectivement. Un pas à la fois, c'est important d'apprendre à... à accueillir ces marques d'attention. Alors, c'est parfois complexe, évidemment. Je fais une petite parenthèse ici parce que tu as peut-être entendu parler des cinq langages de l'amour. J'ai oublié le nom de cet auteur. Mais ce qu'on a tendance à faire, c'est de donner de l'amour ou de l'attention de la manière dont on veut le recevoir. Or, c'est là où c'est assez intéressant, c'est que... on n'a pas tous la même manière de se sentir aimé et tous la même manière d'aimer. Et donc, c'est important de pouvoir communiquer là-dessus parce que ça fait également partie de nos besoins. Et le besoin d'exprimer et de recevoir de l'amour, il est un petit peu comme une sous-catégorie de ce besoin, c'est d'être aussi capable d'exprimer comment on a envie de le recevoir et de voir aussi comment l'autre a envie de le recevoir. Parce que si tu donnes à l'autre, du temps de qualité et que l'autre recherche, par exemple, à être touché, y compris physiquement, c'est quand même intéressant de pouvoir, à un moment donné, se calibrer sur cet aspect-là des choses. Voilà, parce qu'une fois de plus, ça peut avoir un impact. Nos blessures, plutôt, peuvent avoir un impact sur ces éléments-là. Voilà. Alors, je t'ai parlé dans cet épisode de grains, je t'ai parlé beaucoup de grains de sagesse, je t'ai parlé également de grains de folie, de grains d'humanité. Tu connais déjà l'approche du développement du potentiel humaniste. Si ce n'est pas le cas, je t'invite à faire le quiz qui va te permettre de voir les pièges dans lesquels tu te situes. et qui t'empêche de développer ton potentiel. Et en fait, c'est très simple. Tu vas sur www.émotif-talentueux.com slash grain également au pluriel et tu auras accès à ce quiz qui te permettra de recevoir un rapport personnalisé pour pouvoir maîtriser cette approche. À bientôt !

Description

Bienvenue dans ce 35ème épisode consacré à l’intelligence relationnelle. Aujourd'hui, nous allons explorer comment établir et nourrir des liens qui nous conviennent vraiment.


Nous désirons tous être en relation avec les autres, mais ce n’est pas toujours facile.


Bien que nous soyons câblés, en tant qu’êtres humains, pour la relation - un élément clé du bonheur - nous n’avons pas toujours les codes nécessaires, surtout si nous fonctionnons de manière atypique.


De plus, certaines d’entre nous ont des besoins relationnels spécifiques et différents.


Dans cet épisode, nous allons plonger dans le concept d’intelligence relationnelle et découvrir ensemble les 8 besoins relationnels fondamentaux, illustrés par des exemples concrets.


Je te souhaite une bonne écoute !


🌱 Pour aller plus loin et cultiver ton potentiel, clique ici pour faire gratuitement le Quiz "5 graines" 

👉 https://www.emotifs-talentueux.com/graines 




🔹  Pour me rejoindre :

Site Nathalie Alsteen : https://nathaliealsteen.com/ 

Site Congrès Douance : https://www.congres-douance.com/  

Page Facebook : https://www.facebook.com/EmotifsTalentueux 

Compte Instagram : https://www.instagram.com/nathaliealsteen/ 

Canal Telegram : https://www.emotifs-talentueux.com/telegram

Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCmqee2M-ecaeBt2rwpqfWjQ
Profil Linkedin : https://www.linkedin.com/in/nathaliealsteen/ 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les Sacres et Nanas, heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour un épisode sur l'intelligence émotionnelle et donc sur la façon d'être en relation, de nourrir les liens qui nous unissent et qui nous conviennent. Alors oui, oui, on a envie d'être en lien, c'est pas toujours clair du comment, c'est pas toujours simple parce qu'on n'y a pas été préparé par notre éducation et même si nous sommes câblés pour être en relation, en tant qu'être humain, c'est un des critères qui est associé au bonheur. Nous n'avons pas forcément les codes quand nous fonctionnons de manière atypique, sans compter que certains d'entre nous avons des besoins différents de personnes neuroatypiques dans les relations. Dans cet épisode, j'aborde l'intelligence relationnelle et les huit besoins relationnels tout en les illustrant. On se retrouve tout de suite. Sacré Nana est un podcast hebdomadaire qui s'adresse aux femmes qui veulent incarner leurs multiples facettes sur tous les plans de leur vie. Ces femmes qui veulent s'assumer avec authenticité et ouverture du cœur. Il s'adresse aussi aux sacrés mecs qui ont un désir authentique de comprendre et de soutenir les femmes dans leur parcours singulier. Tu découvriras des clés pour vivre pleinement ta puissance féminine par le biais d'entrevues avec des experts, des témoignages, ainsi que des épisodes solo relatant les nombreux conseils pour mieux incarner chaque passette du diamant que tu es. Cela en vue de développer ta foi en la vie, de ton potentiel féminin et de te réaliser sur de nombreux plans personnels et professionnels avec légèreté et joie. Et si tu es concerné par la haute sensibilité et le haut potentiel, tu trouveras également des ressources dans ce podcast. Sacré nana ! est animée par Nathalie Alsteyn, senior coach, thérapeute, auteure du livre Émotifs talentueux, être soi autrement et fondatrice de l'approche du développement du potentiel humaniste. Bienvenue parmi nous, Sacré Nana, le podcast qui te permet de rayonner de mille facettes. Alors, dans un premier temps, moi j'ai vraiment envie de définir, mais finalement, c'est quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire développer son intelligence émotionnelle et donc relationnelle ? Parce que c'est ça qui nous intéresse aujourd'hui. Alors, il y a quatre axes dans l'intelligence émotionnelle et j'ai envie de te proposer de revoir ces quatre axes parce que ça me semble vraiment important pour pouvoir comprendre ce que je vais t'expliquer par la suite. La toute première étape... de l'intelligence émotionnelle et je te rappelle que l'intelligence émotionnelle, elle peut se développer pendant toute la vie. Donc, on a un quotient émotionnel qui est celui qu'il est aujourd'hui. Après, dès le moment où tu es dans cette conscience de vouloir développer ton intelligence émotionnelle, c'est possible pendant toute la vie. Contrairement à un QI qui, lui, reste a priori. Je dis bien a priori, c'est juste pour simplifier les choses. ...fixe ou relativement fixe pendant toute la vie. Tu ne peux pas travailler sur ton cul pour le développer, en tout cas pas de manière extraordinaire. Alors que tu peux développer des compétences, évidemment. Mais alors que... ton intelligence émotionnelle, ton QE, tu peux vraiment le développer, tu peux le doubler, voire tripler sur ta vie en fonction d'où tu viens. Alors, la toute première étape, c'est d'être capable d'identifier ses émotions, ses propres émotions, reconnaître par exemple que tu as une mauvaise humeur, c'est déjà un premier pas parce que si tu as une mauvaise humeur, tu reconnais, tu vas voir où ça se situe dans le corps. Comment tu te sens quand tu as une mauvaise humeur ? Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est la fameuse graine de sagesse dans mon approche du développement du potentiel humaniste. Et c'est important de pouvoir le reconnaître. Parce que si tu ne le reconnais pas en ce qui te concerne, tu ne vas pas pouvoir avoir la conscience de ce que tu vas en faire d'une part et de pouvoir communiquer graine de courage à ce sujet-là, ne plus qu'en disant, écoute, je ne suis pas de bonne humeur aujourd'hui, donc on va peut-être reporter notre conversation importante. ok première chose ensuite si on veut avoir la maîtrise de nos émotions ça c'est le deuxième axe de l'intelligence émotionnelle et bien c'est exactement ce que je disais juste avant ça va être important de pouvoir adapter ses sentiments à chaque situation alors t'as une mauvaise humeur t'as une mauvaise humeur je veux dire l'idée dans l'intelligence émotionnelle c'est pas de mettre le couvercle et décider que tu ne seras plus une mauvaise humeur c'est pas comme ça que ça marche par contre qu'est-ce que tu vas faire de cette mauvaise humeur qu'est-ce qu'elle te raconte pourquoi t'as envie de t'y accrocher ou pas est-ce que tu vas te laisser traverser et comment c'est chez toi de te laisser traverser de quoi tu as besoin pour te laisser traverser par cette mauvaise humeur ou toute émotion qui est là Ça ce sont des apprentissages, une fois de plus à travers la graine de sagesse, des apprentissages de toute une vie qui vont nous permettre effectivement de prendre du recul, de prendre de la distance par rapport à ces émotions. d'écouter leur message, parce que tu as effectivement le choix de rester coincé là-dedans, une fois de plus, de t'accrocher ou de décider de passer à autre chose parce que tu reviens à ta propre responsabilité ou d'aller travailler dans un espace thérapeutique, par exemple. C'est tout l'art du détachement et qui n'est pas forcément simple. Il n'y a vraiment pas de jugement de valeur ici et il n'y a pas une façon de bien faire ou mal faire. L'idée, c'est vraiment d'être. dans cette conscience-là de ce qui est en train de se passer. Et au plus tu vas être dans cette conscience, au plus tu vas pouvoir te laisser traverser et cultiver cette graine de sagesse et pouvoir exprimer les choses qui sont adéquates. Ça, c'est toi. Et puis, tu es en face de toi puisqu'on parle de la relation. Donc, l'intelligence émotionnelle s'inscrit à partir du troisième axe dans… l'intelligence relationnelle, et l'intelligence relationnelle, c'est aussi être capable de percevoir les émotions d'autrui. Alors, pas à sa place, parce qu'en face de nous, on n'a pas forcément quelqu'un qui a cette capacité de reconnaître son émotion, parfois oui, mais reconnaître que l'autre vit une difficulté, surtout si elle a été exprimée. de reconnaître qu'il se passe quelque chose chez l'autre. Ça ne veut pas dire, et j'insiste, reconnaître ne veut pas dire de prendre en charge, mais de bien identifier qu'il se passe quelque chose, qu'elle ne nous appartient pas. L'idée, ce n'est pas non plus de prendre en charge, comme je le disais, ni de culpabiliser et de dire que c'est de notre faute. Ce n'est pas de ça dont il s'agit. Ça appartient à l'autre, à la responsabilité de l'autre. Mais par contre, de pouvoir identifier qu'il est en train de se passer quelque chose. parfois même de pouvoir poser des mots dessus en fonction de la relation, de l'enjeu, etc. Parce que parfois, quand on a une haute sensibilité, qu'est-ce qu'on fait ? On a envie de se détacher, de ne pas prendre comme une éponge cette émotion. Et je peux l'entendre. c'est pas parce qu'on la reconnaît, c'est pas parce qu'on la valide, c'est pas parce qu'on exprime le fait qu'on a pu observer en face de nous quelqu'un qui vit quelque chose de difficile, que ça nous demande une fois de plus de la prendre en charge et que ça nous demande de la prendre. En d'autres termes, c'est pas parce qu'on ne dit rien, donc qu'on la nie, qu'elle n'existe pas. Et ça, c'est vraiment intéressant, parce que pour moi, c'est tout le développement de la présence à l'autre. Juste de dire à quelqu'un... je vois combien c'est difficile pour toi, ça ne veut pas dire que je prends en charge une fois de plus, mais combien, combien ça peut être tellement, tellement important et apaisant pour l'autre d'être reconnu dans sa souffrance. Et parfois, on ne se rend même pas compte que ce n'est pas plus que ça. C'est simple, en fait. C'est juste montrer qu'on l'a reconnu et qu'on comprend que ça peut être difficile. Point. Peut-être que pour toi, c'est quelque chose... de nouveau, de réaliser ça, que ça ne demande pas plus que ça. C'est juste être là dans l'ouverture du cœur. Donc ça, c'est le troisième axe de l'intelligence émotionnelle, donc relationnelle. Et cet axe-là est particulièrement important pour cette création d'un lien authentique. On va revenir aux huit besoins relationnels, je vais t'en parler juste après, mais c'est essentiel. Et le 4ème axe c'est la maîtrise des relations humaines, qui évidemment consiste en l'attitude de pouvoir entretenir des relations avec autrui et c'est la capacité de rester en lien quoi qu'il se passe. Et d'autant plus s'il y a quelque chose qui est activé, si on a une de nos émotions, on peut dire que c'est une relation humaine. La maîtrise de la relation humaine, c'est d'être capable de l'exprimer, grain de courage, sans prendre la fuite. Même si on n'est pas capable de l'exprimer maintenant, il n'y a pas forcément un timing, il n'y a pas une règle en termes de timing. Le bon timing, c'est au moment où tu sens assez réguler ton émotion que pour pouvoir l'exprimer, par exemple. Mais c'est de rester en lien, même si parfois c'est difficile. C'est de pouvoir exprimer. et je dis très souvent que la relation est un espace de co-développement et ce quatrième axe pour moi, il est essentiel parce que c'est très souvent celui qui, quand c'est douloureux et la relation peut appuyer sur des points douloureux c'est pas parce que l'autre veut le faire mais parce que parfois il se passe des choses moi personnellement j'ai travaillé énormément sur moi j'ai... nettoyer énormément de choses et il peut encore dans certaines relations se passer des choses qui sont extrêmement douloureuse c'est le passé ça s'est passé récemment ce quatrième axe qui fait que j'ai envie de rester en lien me demande de repasser par moi par mes émotions, qu'est-ce qui s'est passé par quoi ça a été suscité, qu'est-ce que c'est le deuxième axe qu'est-ce que ça a généré chez moi d'où ça vient, qu'est-ce que ça dit de la partie de moi qui est encore blessée ok, où est-ce que je vais travailler cette partie-là et ensuite comment je vois ma réaction qu'est-ce qu'elle a suscité chez l'autre et comment on fait pour en parler et c'est important quand on est dans cet espace-là dans ce 4e max de le faire avec l'ouverture du cœur j'ai déjà parlé tu as un épisode dans la saison 2 Sacré Nana où je te parle effectivement de l'ouverture du cœur et de l'importance de l'ouverture du cœur pour pouvoir communiquer avec l'autre parce que si on communique le cœur fermé dans nos peurs et encore dans notre émotion dans notre colère etc ça risque de ne pas être entendable pour l'autre et c'est pas ce qu'on veut si on fait des reproches à l'autre et si on pointe ça en premier Moi, je n'ai pas envie, quand on communique avec moi, qu'on me balance des reproches, même si je peux entendre qu'il y a des choses qui, dans mon attitude et dans ce que je suis, peuvent susciter une réaction chez l'autre. Ce n'est pas pour ça que je le prends en charge et ce n'est pas pour ça que c'est de ma faute une fois de plus. Mais c'est sûr que quand l'autre prend le soin de me renvoyer ce qui se passe pour elle ou pour lui, de façon... Alors, quel est le mot en fait ? Je cherche le mot, mais de façon douce, de façon posée, sans pointer et reprocher, ça fait vraiment beaucoup de bien. Donc ça, ça fait partie de cet axe-là. Alors, je te parle régulièrement de sécurité intérieure, évidemment. au plus on est blessé et au moins on est sécure à l'intérieur, au plus c'est difficile. Et donc, le développement de l'intelligence émotionnelle passe aussi par le fait de retrouver cette sécurité intérieure. Et si ça n'est pas encore le cas, parce que ce n'est pas binaire, ce n'est pas totalement sécure ou pas du tout sécure, c'est de repérer aussi, tiens, est-ce que là, quelle est ma réaction ? Est-ce que je prends la fuite ? Ou est-ce que je peux repérer de l'anxiété chez moi et d'avoir toujours ça en tête ? Alors... Ça nous mène évidemment aux huit besoins relationnels basés sur Erskine. J'en parle dans mon livre Émotifs talentueux, être soi autrement Les huit besoins relationnels, le premier, c'est la sécurité. Ça paraît évident, la relation de confiance, elle va se baser sur de la sécurité. Si tu ne sens pas assez de sécurité, ça ne va pas fonctionner. La sécurité, c'est la ressentir chez toi. Ça, c'est un premier point. être soi et montrer toutes les facettes de sa personnalité, ça se fait dans une confiance. Ça se fait quand on sent qu'on peut le faire sans se sentir attaqué ou peut-être englouti, voire abandonné. C'est vraiment cette graine de sagesse qui consiste à connecter à ce qui se passe en soi. Ce n'est pas intellectuel cette histoire-là, c'est vraiment corporel. Comment je me sens ? Est-ce que je me sens menacée ou pas ? Est-ce que je me sens suffisamment en confiance pour exprimer telle ou telle chose ? C'est important de pouvoir l'écouter sans me dire que je vais être humiliée ou que je vais avoir honte. Alors, pas toujours aussi fort, mais c'est à écouter. et ça va se traduire par un espace sécurisant où tu sais que tu peux dire par exemple avec un professionnel de la relation d'aide c'est essentiel de sentir cette relation de confiance et de se sentir en sécurité alors ça ne se crée pas du jour au lendemain c'est ce qu'on appelle cette alliance thérapeutique dans la relation professionnelle thérapeutique dans une relation d'accompagnement elle se construit et C'est un processus similaire quand tu rencontres quelqu'un. Ce n'est pas parce que tu as validé un ou deux trucs que systématiquement, tu sais que tu peux faire confiance. Ou quand tu vas partager publiquement, par exemple. Je donne souvent cet exemple. Moi, je fais le choix de partager beaucoup de mon intimité. Ce n'est pas parce que je partage mon intimité que je partage tout. Il y a des tas de choses que je ne partagerai probablement jamais parce que j'estime que ça ne regarde personne. Mais il y a des tas de choses sur lesquelles... Je suis tout à fait OK. Et il y a tous ces éléments où ça n'a pas toujours été OK, mais aujourd'hui ça l'est, au service d'exemples que je peux te transmettre. Et qu'est-ce qui me permet de valider que c'est OK pour moi, que je me sens en sécurité ? Alors moi, j'ai un exemple tout con. Ça a longtemps été celui-là. OK, mon père et ma mère voient telle ou telle information. est-ce que je me sens à l'aise si jamais ils m'en reparlent en disant Ah tiens, j'ai vu ça sur les réseaux sociaux, je ne savais pas, etc. Est-ce que ça va me mettre mal à l'aise ou pas ? Et donc ça c'est une chose, si la réponse est Ah ouais, je ne suis pas prête à ça ben je ne fais pas. Et le deuxième aspect, c'est que quelqu'un s'empare d'une information et le diffuse et l'utilise sur les réseaux sociaux, est-ce que je me sens suffisamment solide pour que ce soit… Si ça devait être le cas, est-ce que je me sens suffisamment solide ? Si la réponse est non, systématiquement, je ne partage pas l'info. Si la réponse n'est pas sûre, j'attends. Si la réponse est oui, j'y vais. ok donc c'est vraiment une base voilà un deuxième besoin c'est le besoin de validation alors juste une précision que je n'ai pas forcément abordé dans une relation évidemment idéalement on cherche toujours à avoir les oui besoins c'est pas forcément dans toutes les relations on va avoir les oui besoins c'est pas pour ça que c'est pas une bonne relation et que il faut couper la relation c'est pas du tout le propos c'est juste qu'on va être dans des degrés différents et ça paraît normal on n'est pas dans toutes les relations, au même degré, à la même intensité, au même degré de confiance et de sécurité. Et parfois, il y a des éléments, dans certaines relations, on va rencontrer une bonne série de besoins, mais pas tous, pour plein de raisons. Par contre, ces besoins peuvent être compensés dans d'autres relations. Donc, mon propos ici, c'est de dire que les oui-besoins doivent être rencontrés. idéalement à travers différentes relations si on ne les a pas tous dans la même relation. Par contre, il y en a, comme par exemple, celui que je viens d'aborder, le besoin de sécurité, pour moi, il est important dans chacune de tes relations. OK ? enfin en tout cas les relations auxquelles tu tiens ou les relations dans lesquelles tu vas te retrouver régulièrement comme une relation professionnelle par exemple. Besoin de validation, c'est vraiment important et c'est souvent ce qu'on recherche. Alors, ce n'est pas souvent ce qu'on recherche, on recherche beaucoup ça et quand on ne l'a pas, ça peut ressembler au besoin de reconnaissance et quand on ne l'a pas dans certaines de nos relations proches, c'est compliqué. C'est être apprécié, c'est recevoir de l'attention, c'est se sentir respecté, non seulement dans ce qu'on fait, mais aussi dans qui nous sommes. C'est être reconnu et compris par les autres, c'est un besoin qu'on a dès l'enfance. Bébé, même si ce n'est pas intellectuellement là, c'est dans le ressenti. On est compris quand on pleure en tant que petit bébé. et ça se traduit aussi par nos besoins sont reconnus comme légitimes une façon d'être ok dans notre façon même si elle est tout à fait singulière dans notre façon d'être ça se traduit par le fait d'être complètement reconnu, accueilli dans notre différence par quelqu'un qui ne va pas chercher à te conformer à quoi que ce soit, qui va tout à fait entendre que toi tu fonctionnes comme ça c'est ta manière de fonctionner que toi ton besoin c'est telle ou telle chose ça ne veut pas dire que la personne va être capable de répondre à ton besoin mais par contre elle peut valider que c'est ton besoin même si elle ne sait pas y répondre et là il y a une nuance qui est loin d'être anodine également c'est toute la culture de la diversité et c'est essentiel si je reviens au professionnel de l'accompagnement pour moi c'est essentiel que cette personne puisse t'entendre là-dedans et pas te dire mais enfin euh... tu as un métier comme ceci, ou ton maritime, ou que sais-je. Voilà, ce n'est pas un professionnel à te dire ça, d'accord, ou à qui que ce soit d'ailleurs, mais ça, c'est le besoin de validation. Alors, troisième besoin, l'acceptation par une figure stable, fiable et protectrice, même s'il n'en existe qu'une dans ton monde, dans ton environnement. C'est une personne qui est fiable, donc en principe sécure, cohérente et sur qui tu vas pouvoir compter pour ta protection. C'est la personne qui va t'encourager. et qui va être une personne ressource, qui va te donner de l'information, tu sais que si à un moment donné tu veux partager quelque chose à cette personne, elle est un socle pour toi. C'est une fois de plus, alors évidemment si on en a plusieurs c'est génial, mais je t'invite vraiment à repérer qui est cette personne dans ton entourage et ça peut aussi être un professionnel. parce que tu n'as peut-être pas eu la chance d'avoir cette personne dans ton entourage, elle est personne qui a des parcours de vie complexes, mais on peut trouver cette personne, on peut être une personne de référence. Quatrième besoin, mutualité, confirmation d'expérience personnelle. Et ça, c'est loin d'être anodin, c'est d'être en présence d'une ou de plusieurs personnes qui ont des similarités avec toi, quelqu'un qui a vécu ce que tu vis, une forme de peur. dans la communauté des sacrées nanas. Ça a été le cas au moment du congrès d'Ouance. C'est le cas de groupe de parole. Quand tu te rends compte que tu n'es pas fou ou folle et qu'il y a d'autres personnes qui vivent la même chose que toi, ça fait tellement du bien. C'est de ça dont je parle dans ce besoin de mutualité, de confirmation, d'expérience personnelle. Et tous les témoignages que tu partages, et j'en ai des dizaines, voire des centaines, aident une série de personnes qui effectivement, une fois de plus, se découvrent au potentiel, multipotentiel, etc. C'est le fameux je ne suis pas folle ou je ne suis pas fou C'est une des phrases, parmi les cinq phrases que j'entends le plus dans mon métier, c'est celle-là. Je trouve ça extrêmement touchant de se rendre compte que non, on n'est pas fou, qu'on a un fonctionnement atypique, mais qu'on n'est pas seul et qu'il y a d'autres personnes qui sont là et qui témoignent. Dans ce que je te disais tout à l'heure, pour moi, le témoignage, quand je choisis de partager quelque chose, c'est ça. C'est de permettre à l'autre de se rendre compte, mais non. t'es pas tout seul, c'est pas parce que tu ne fonctionnes pas comme la majorité des gens que t'es pas ok et ça c'est une fois de plus tellement important Cinquième besoin, la définition personnelle, c'est-à-dire l'unicité, se reconnaître dans son unicité, s'accepter dans son unicité et pouvoir être vu dans son unicité. C'est notre besoin de nous exprimer dans ce que nous avons d'unique et même de différent avec authenticité. Il y a un, Brené Brown, qui a écrit plusieurs livres, qui donne des conférences et qui est très… qui met en avant le pouvoir de la vulnérabilité. En fait, elle explique combien la vulnérabilité, au départ, c'est notre capacité à nous montrer tel que nous sommes, que nous sommes authentiques. Et ça rejoint évidemment la notion de sécurité intérieure, mais c'est tellement important de pouvoir nous montrer tel que nous sommes et l'expression de notre identité à travers nos préférences, nos intérêts, nos idées, sans être humilié ou rejeté. c'est un parcours de vie c'est tellement important de pouvoir être reconnu là-dedans qu'il y ait de la place quelque part dans un lieu sécurisé avec des personnes dont on sait qu'elles vont nous accueillir là-dedans, c'est tout à fait l'inverse de tout le monde fait comme ça, pourquoi tu ne fais pas comme ça c'est l'inverse de la conformité et ça c'est le fameux grain de folie dont je parle dans mon approche du développement du potentiel humaniste c'est d'oser se dévoiler tel que nous sommes. C'est nous dévoiler dans qui nous sommes et de façon tout à fait identitaire sans avoir honte et même avoir, quand on arrive à cultiver ça, c'est avoir de la fierté d'être qui nous sommes. C'est un chemin, c'est possible et ça se fait à travers la relation. J'insiste, on ne peut pas sortir de ça, de ça, pardon, seul dans son coin. Mais ça demande aussi d'être connecté aux différents besoins précédents. y compris et surtout dans le besoin de sécurité. Alors, avoir un impact sur l'autre, oui, c'est aussi un besoin relationnel. Ça signifie avoir de l'influence sur l'autre et ça, c'est lié à la cinquième graine dans l'approche du développement du potentiel humaniste. C'est savoir que oui, quelque part, à travers qui nous sommes et non pas ce que nous faisons, Et pour moi, il y a une nuance, c'est savoir que oui, on va contribuer, qu'on va avoir cet impact, que ça va permettre à l'autre de grandir, de comprendre des choses. Et c'est là où je trouve que c'est beau dans la relation parce que parfois il peut se passer, je reviens au quatrième axe de l'intelligence relationnelle dont je te parlais dans cette connexion avec l'autre. Parfois il peut se passer quelque chose, ça peut même être difficile, ça peut être inconfortable, mais si à travers l'ouverture du cœur et ce que tu partages, ça permet à l'autre de conscientiser quelque chose parce que toi tu lui as expliqué, parce que tu es parti au départ de l'espace du cœur et de qui tu es et que tu lui as exprimé ce qui s'est passé. et que tu lui expliques aussi comment toi tu vois les choses et que ça permet à l'autre de faire cette prise de conscience sur ce qu'il ou elle vit mais aussi de comprendre quelque chose à travers la relation c'est tellement nourrissant et c'était tellement chouette et c'est pour ça que j'appelle ça des espaces de co-développement voilà c'est vraiment un sujet qui me tient à coeur et c'est important c'est important de le faire avec le cœur ouvert et non pas parce que je veux convaincre. Pour moi, il y a une différence fondamentale entre je veux avoir un impact et je le fais en contrôlant l'autre. Ça, pour moi, ce n'est pas OK. C'est le cœur fermé. Et j'aime avoir un impact, mais je lâche et je le fais à travers qui je suis et je montre et en fait, je rayonne et l'autre prend ou il ne prend pas. Et... voilà, tu ne sais jamais. Mais en tout cas, je ne contrôle pas ça. Je fais confiance à ce qui va se passer. Je fais confiance qu'en étant moi-même et en dévoilant ma vraie nature et en exprimant qui je suis, je rayonne et je vais inspirer dans qui je suis. Pour moi, c'est cette différence assez fondamentale mais qui me tient vraiment beaucoup à cœur parce que ça fait vraiment partie de l'essence même de... je vais dire de mon travail, mais c'est au-delà de mon travail. Mon travail ne fait jamais que refléter ce qui est important pour moi. C'est presque de l'ordre de ma mission de vie, de qui je suis. Alors, un autre, je pense qu'on est au septième besoin, c'est le besoin que l'autre initie également dans la relation. Il y a cette notion de réciprocité qui est importante. Pourquoi ? Parce que si c'est toujours une des deux personnes qui initie, il arrive à un moment donné, il y a quelque chose qui est déséquilibré, et y compris, et on va y revenir dans le huitième besoin, qui est le besoin d'exprimer, de recevoir de l'amour. Si c'est toujours toi qui est initié ou toujours l'autre qui est initié, il arrive un moment donné, on ne sait plus très bien qui choisit quoi. Comment je peux savoir dans une relation que j'ai été choisie, si c'est toujours moi qui est initié ? Comment je peux savoir que ce n'est pas juste l'autre qui a suivi, mais finalement ce n'est pas très important pour l'autre ? C'est loin d'être anodin également cette histoire-là. Parce que ce fait de savoir qu'on est effectivement important pour l'autre, aux yeux de l'autre, qu'il fait une démarche, qu'il n'y a pas quelque chose de passif et juste d'être suivi une fois de plus, je pense que ça fait partie de la beauté du lien et de la co-construction. Alors évidemment, on n'a pas tous la même manière d'initier la relation, on n'a pas tous la même manière de vouloir exprimer et recevoir de l'amour, comme je vais en parler après. Mais voilà, montrer à l'autre qu'il est important à travers ce qu'on initie et dans notre façon d'initier les choses et une fois de plus dans le respect de soi, c'est essentiel. et ça c'est pas quelque chose qui est souvent mis en avant et pourtant je vois que souvent il peut y avoir quelque chose qui est un coincé là et ça coince aussi pourquoi ? parce que je viens donc au dernier besoin c'est celui d'exprimer de recevoir de l'amour alors évidemment dans toutes les relations c'est pas forcément de l'amour en tant que tel mais juste de l'intérêt de la reconnaissance etc de l'attention hum c'est important. Montrer de l'attention que l'on porte à l'autre, montrer qu'il y a de la valeur, mais aussi d'être capable de recevoir. Ce n'est pas toujours évident de recevoir, d'accepter pleinement la valeur de cette attention. Et c'est sûr que si on n'a pas été habitué à ça, ça peut parfois être compliqué. Ça peut venir réveiller des blessures. C'est tout le chemin de conscience, effectivement. Un pas à la fois, c'est important d'apprendre à... à accueillir ces marques d'attention. Alors, c'est parfois complexe, évidemment. Je fais une petite parenthèse ici parce que tu as peut-être entendu parler des cinq langages de l'amour. J'ai oublié le nom de cet auteur. Mais ce qu'on a tendance à faire, c'est de donner de l'amour ou de l'attention de la manière dont on veut le recevoir. Or, c'est là où c'est assez intéressant, c'est que... on n'a pas tous la même manière de se sentir aimé et tous la même manière d'aimer. Et donc, c'est important de pouvoir communiquer là-dessus parce que ça fait également partie de nos besoins. Et le besoin d'exprimer et de recevoir de l'amour, il est un petit peu comme une sous-catégorie de ce besoin, c'est d'être aussi capable d'exprimer comment on a envie de le recevoir et de voir aussi comment l'autre a envie de le recevoir. Parce que si tu donnes à l'autre, du temps de qualité et que l'autre recherche, par exemple, à être touché, y compris physiquement, c'est quand même intéressant de pouvoir, à un moment donné, se calibrer sur cet aspect-là des choses. Voilà, parce qu'une fois de plus, ça peut avoir un impact. Nos blessures, plutôt, peuvent avoir un impact sur ces éléments-là. Voilà. Alors, je t'ai parlé dans cet épisode de grains, je t'ai parlé beaucoup de grains de sagesse, je t'ai parlé également de grains de folie, de grains d'humanité. Tu connais déjà l'approche du développement du potentiel humaniste. Si ce n'est pas le cas, je t'invite à faire le quiz qui va te permettre de voir les pièges dans lesquels tu te situes. et qui t'empêche de développer ton potentiel. Et en fait, c'est très simple. Tu vas sur www.émotif-talentueux.com slash grain également au pluriel et tu auras accès à ce quiz qui te permettra de recevoir un rapport personnalisé pour pouvoir maîtriser cette approche. À bientôt !

Share

Embed

You may also like

Description

Bienvenue dans ce 35ème épisode consacré à l’intelligence relationnelle. Aujourd'hui, nous allons explorer comment établir et nourrir des liens qui nous conviennent vraiment.


Nous désirons tous être en relation avec les autres, mais ce n’est pas toujours facile.


Bien que nous soyons câblés, en tant qu’êtres humains, pour la relation - un élément clé du bonheur - nous n’avons pas toujours les codes nécessaires, surtout si nous fonctionnons de manière atypique.


De plus, certaines d’entre nous ont des besoins relationnels spécifiques et différents.


Dans cet épisode, nous allons plonger dans le concept d’intelligence relationnelle et découvrir ensemble les 8 besoins relationnels fondamentaux, illustrés par des exemples concrets.


Je te souhaite une bonne écoute !


🌱 Pour aller plus loin et cultiver ton potentiel, clique ici pour faire gratuitement le Quiz "5 graines" 

👉 https://www.emotifs-talentueux.com/graines 




🔹  Pour me rejoindre :

Site Nathalie Alsteen : https://nathaliealsteen.com/ 

Site Congrès Douance : https://www.congres-douance.com/  

Page Facebook : https://www.facebook.com/EmotifsTalentueux 

Compte Instagram : https://www.instagram.com/nathaliealsteen/ 

Canal Telegram : https://www.emotifs-talentueux.com/telegram

Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCmqee2M-ecaeBt2rwpqfWjQ
Profil Linkedin : https://www.linkedin.com/in/nathaliealsteen/ 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les Sacres et Nanas, heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour un épisode sur l'intelligence émotionnelle et donc sur la façon d'être en relation, de nourrir les liens qui nous unissent et qui nous conviennent. Alors oui, oui, on a envie d'être en lien, c'est pas toujours clair du comment, c'est pas toujours simple parce qu'on n'y a pas été préparé par notre éducation et même si nous sommes câblés pour être en relation, en tant qu'être humain, c'est un des critères qui est associé au bonheur. Nous n'avons pas forcément les codes quand nous fonctionnons de manière atypique, sans compter que certains d'entre nous avons des besoins différents de personnes neuroatypiques dans les relations. Dans cet épisode, j'aborde l'intelligence relationnelle et les huit besoins relationnels tout en les illustrant. On se retrouve tout de suite. Sacré Nana est un podcast hebdomadaire qui s'adresse aux femmes qui veulent incarner leurs multiples facettes sur tous les plans de leur vie. Ces femmes qui veulent s'assumer avec authenticité et ouverture du cœur. Il s'adresse aussi aux sacrés mecs qui ont un désir authentique de comprendre et de soutenir les femmes dans leur parcours singulier. Tu découvriras des clés pour vivre pleinement ta puissance féminine par le biais d'entrevues avec des experts, des témoignages, ainsi que des épisodes solo relatant les nombreux conseils pour mieux incarner chaque passette du diamant que tu es. Cela en vue de développer ta foi en la vie, de ton potentiel féminin et de te réaliser sur de nombreux plans personnels et professionnels avec légèreté et joie. Et si tu es concerné par la haute sensibilité et le haut potentiel, tu trouveras également des ressources dans ce podcast. Sacré nana ! est animée par Nathalie Alsteyn, senior coach, thérapeute, auteure du livre Émotifs talentueux, être soi autrement et fondatrice de l'approche du développement du potentiel humaniste. Bienvenue parmi nous, Sacré Nana, le podcast qui te permet de rayonner de mille facettes. Alors, dans un premier temps, moi j'ai vraiment envie de définir, mais finalement, c'est quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire développer son intelligence émotionnelle et donc relationnelle ? Parce que c'est ça qui nous intéresse aujourd'hui. Alors, il y a quatre axes dans l'intelligence émotionnelle et j'ai envie de te proposer de revoir ces quatre axes parce que ça me semble vraiment important pour pouvoir comprendre ce que je vais t'expliquer par la suite. La toute première étape... de l'intelligence émotionnelle et je te rappelle que l'intelligence émotionnelle, elle peut se développer pendant toute la vie. Donc, on a un quotient émotionnel qui est celui qu'il est aujourd'hui. Après, dès le moment où tu es dans cette conscience de vouloir développer ton intelligence émotionnelle, c'est possible pendant toute la vie. Contrairement à un QI qui, lui, reste a priori. Je dis bien a priori, c'est juste pour simplifier les choses. ...fixe ou relativement fixe pendant toute la vie. Tu ne peux pas travailler sur ton cul pour le développer, en tout cas pas de manière extraordinaire. Alors que tu peux développer des compétences, évidemment. Mais alors que... ton intelligence émotionnelle, ton QE, tu peux vraiment le développer, tu peux le doubler, voire tripler sur ta vie en fonction d'où tu viens. Alors, la toute première étape, c'est d'être capable d'identifier ses émotions, ses propres émotions, reconnaître par exemple que tu as une mauvaise humeur, c'est déjà un premier pas parce que si tu as une mauvaise humeur, tu reconnais, tu vas voir où ça se situe dans le corps. Comment tu te sens quand tu as une mauvaise humeur ? Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est la fameuse graine de sagesse dans mon approche du développement du potentiel humaniste. Et c'est important de pouvoir le reconnaître. Parce que si tu ne le reconnais pas en ce qui te concerne, tu ne vas pas pouvoir avoir la conscience de ce que tu vas en faire d'une part et de pouvoir communiquer graine de courage à ce sujet-là, ne plus qu'en disant, écoute, je ne suis pas de bonne humeur aujourd'hui, donc on va peut-être reporter notre conversation importante. ok première chose ensuite si on veut avoir la maîtrise de nos émotions ça c'est le deuxième axe de l'intelligence émotionnelle et bien c'est exactement ce que je disais juste avant ça va être important de pouvoir adapter ses sentiments à chaque situation alors t'as une mauvaise humeur t'as une mauvaise humeur je veux dire l'idée dans l'intelligence émotionnelle c'est pas de mettre le couvercle et décider que tu ne seras plus une mauvaise humeur c'est pas comme ça que ça marche par contre qu'est-ce que tu vas faire de cette mauvaise humeur qu'est-ce qu'elle te raconte pourquoi t'as envie de t'y accrocher ou pas est-ce que tu vas te laisser traverser et comment c'est chez toi de te laisser traverser de quoi tu as besoin pour te laisser traverser par cette mauvaise humeur ou toute émotion qui est là Ça ce sont des apprentissages, une fois de plus à travers la graine de sagesse, des apprentissages de toute une vie qui vont nous permettre effectivement de prendre du recul, de prendre de la distance par rapport à ces émotions. d'écouter leur message, parce que tu as effectivement le choix de rester coincé là-dedans, une fois de plus, de t'accrocher ou de décider de passer à autre chose parce que tu reviens à ta propre responsabilité ou d'aller travailler dans un espace thérapeutique, par exemple. C'est tout l'art du détachement et qui n'est pas forcément simple. Il n'y a vraiment pas de jugement de valeur ici et il n'y a pas une façon de bien faire ou mal faire. L'idée, c'est vraiment d'être. dans cette conscience-là de ce qui est en train de se passer. Et au plus tu vas être dans cette conscience, au plus tu vas pouvoir te laisser traverser et cultiver cette graine de sagesse et pouvoir exprimer les choses qui sont adéquates. Ça, c'est toi. Et puis, tu es en face de toi puisqu'on parle de la relation. Donc, l'intelligence émotionnelle s'inscrit à partir du troisième axe dans… l'intelligence relationnelle, et l'intelligence relationnelle, c'est aussi être capable de percevoir les émotions d'autrui. Alors, pas à sa place, parce qu'en face de nous, on n'a pas forcément quelqu'un qui a cette capacité de reconnaître son émotion, parfois oui, mais reconnaître que l'autre vit une difficulté, surtout si elle a été exprimée. de reconnaître qu'il se passe quelque chose chez l'autre. Ça ne veut pas dire, et j'insiste, reconnaître ne veut pas dire de prendre en charge, mais de bien identifier qu'il se passe quelque chose, qu'elle ne nous appartient pas. L'idée, ce n'est pas non plus de prendre en charge, comme je le disais, ni de culpabiliser et de dire que c'est de notre faute. Ce n'est pas de ça dont il s'agit. Ça appartient à l'autre, à la responsabilité de l'autre. Mais par contre, de pouvoir identifier qu'il est en train de se passer quelque chose. parfois même de pouvoir poser des mots dessus en fonction de la relation, de l'enjeu, etc. Parce que parfois, quand on a une haute sensibilité, qu'est-ce qu'on fait ? On a envie de se détacher, de ne pas prendre comme une éponge cette émotion. Et je peux l'entendre. c'est pas parce qu'on la reconnaît, c'est pas parce qu'on la valide, c'est pas parce qu'on exprime le fait qu'on a pu observer en face de nous quelqu'un qui vit quelque chose de difficile, que ça nous demande une fois de plus de la prendre en charge et que ça nous demande de la prendre. En d'autres termes, c'est pas parce qu'on ne dit rien, donc qu'on la nie, qu'elle n'existe pas. Et ça, c'est vraiment intéressant, parce que pour moi, c'est tout le développement de la présence à l'autre. Juste de dire à quelqu'un... je vois combien c'est difficile pour toi, ça ne veut pas dire que je prends en charge une fois de plus, mais combien, combien ça peut être tellement, tellement important et apaisant pour l'autre d'être reconnu dans sa souffrance. Et parfois, on ne se rend même pas compte que ce n'est pas plus que ça. C'est simple, en fait. C'est juste montrer qu'on l'a reconnu et qu'on comprend que ça peut être difficile. Point. Peut-être que pour toi, c'est quelque chose... de nouveau, de réaliser ça, que ça ne demande pas plus que ça. C'est juste être là dans l'ouverture du cœur. Donc ça, c'est le troisième axe de l'intelligence émotionnelle, donc relationnelle. Et cet axe-là est particulièrement important pour cette création d'un lien authentique. On va revenir aux huit besoins relationnels, je vais t'en parler juste après, mais c'est essentiel. Et le 4ème axe c'est la maîtrise des relations humaines, qui évidemment consiste en l'attitude de pouvoir entretenir des relations avec autrui et c'est la capacité de rester en lien quoi qu'il se passe. Et d'autant plus s'il y a quelque chose qui est activé, si on a une de nos émotions, on peut dire que c'est une relation humaine. La maîtrise de la relation humaine, c'est d'être capable de l'exprimer, grain de courage, sans prendre la fuite. Même si on n'est pas capable de l'exprimer maintenant, il n'y a pas forcément un timing, il n'y a pas une règle en termes de timing. Le bon timing, c'est au moment où tu sens assez réguler ton émotion que pour pouvoir l'exprimer, par exemple. Mais c'est de rester en lien, même si parfois c'est difficile. C'est de pouvoir exprimer. et je dis très souvent que la relation est un espace de co-développement et ce quatrième axe pour moi, il est essentiel parce que c'est très souvent celui qui, quand c'est douloureux et la relation peut appuyer sur des points douloureux c'est pas parce que l'autre veut le faire mais parce que parfois il se passe des choses moi personnellement j'ai travaillé énormément sur moi j'ai... nettoyer énormément de choses et il peut encore dans certaines relations se passer des choses qui sont extrêmement douloureuse c'est le passé ça s'est passé récemment ce quatrième axe qui fait que j'ai envie de rester en lien me demande de repasser par moi par mes émotions, qu'est-ce qui s'est passé par quoi ça a été suscité, qu'est-ce que c'est le deuxième axe qu'est-ce que ça a généré chez moi d'où ça vient, qu'est-ce que ça dit de la partie de moi qui est encore blessée ok, où est-ce que je vais travailler cette partie-là et ensuite comment je vois ma réaction qu'est-ce qu'elle a suscité chez l'autre et comment on fait pour en parler et c'est important quand on est dans cet espace-là dans ce 4e max de le faire avec l'ouverture du cœur j'ai déjà parlé tu as un épisode dans la saison 2 Sacré Nana où je te parle effectivement de l'ouverture du cœur et de l'importance de l'ouverture du cœur pour pouvoir communiquer avec l'autre parce que si on communique le cœur fermé dans nos peurs et encore dans notre émotion dans notre colère etc ça risque de ne pas être entendable pour l'autre et c'est pas ce qu'on veut si on fait des reproches à l'autre et si on pointe ça en premier Moi, je n'ai pas envie, quand on communique avec moi, qu'on me balance des reproches, même si je peux entendre qu'il y a des choses qui, dans mon attitude et dans ce que je suis, peuvent susciter une réaction chez l'autre. Ce n'est pas pour ça que je le prends en charge et ce n'est pas pour ça que c'est de ma faute une fois de plus. Mais c'est sûr que quand l'autre prend le soin de me renvoyer ce qui se passe pour elle ou pour lui, de façon... Alors, quel est le mot en fait ? Je cherche le mot, mais de façon douce, de façon posée, sans pointer et reprocher, ça fait vraiment beaucoup de bien. Donc ça, ça fait partie de cet axe-là. Alors, je te parle régulièrement de sécurité intérieure, évidemment. au plus on est blessé et au moins on est sécure à l'intérieur, au plus c'est difficile. Et donc, le développement de l'intelligence émotionnelle passe aussi par le fait de retrouver cette sécurité intérieure. Et si ça n'est pas encore le cas, parce que ce n'est pas binaire, ce n'est pas totalement sécure ou pas du tout sécure, c'est de repérer aussi, tiens, est-ce que là, quelle est ma réaction ? Est-ce que je prends la fuite ? Ou est-ce que je peux repérer de l'anxiété chez moi et d'avoir toujours ça en tête ? Alors... Ça nous mène évidemment aux huit besoins relationnels basés sur Erskine. J'en parle dans mon livre Émotifs talentueux, être soi autrement Les huit besoins relationnels, le premier, c'est la sécurité. Ça paraît évident, la relation de confiance, elle va se baser sur de la sécurité. Si tu ne sens pas assez de sécurité, ça ne va pas fonctionner. La sécurité, c'est la ressentir chez toi. Ça, c'est un premier point. être soi et montrer toutes les facettes de sa personnalité, ça se fait dans une confiance. Ça se fait quand on sent qu'on peut le faire sans se sentir attaqué ou peut-être englouti, voire abandonné. C'est vraiment cette graine de sagesse qui consiste à connecter à ce qui se passe en soi. Ce n'est pas intellectuel cette histoire-là, c'est vraiment corporel. Comment je me sens ? Est-ce que je me sens menacée ou pas ? Est-ce que je me sens suffisamment en confiance pour exprimer telle ou telle chose ? C'est important de pouvoir l'écouter sans me dire que je vais être humiliée ou que je vais avoir honte. Alors, pas toujours aussi fort, mais c'est à écouter. et ça va se traduire par un espace sécurisant où tu sais que tu peux dire par exemple avec un professionnel de la relation d'aide c'est essentiel de sentir cette relation de confiance et de se sentir en sécurité alors ça ne se crée pas du jour au lendemain c'est ce qu'on appelle cette alliance thérapeutique dans la relation professionnelle thérapeutique dans une relation d'accompagnement elle se construit et C'est un processus similaire quand tu rencontres quelqu'un. Ce n'est pas parce que tu as validé un ou deux trucs que systématiquement, tu sais que tu peux faire confiance. Ou quand tu vas partager publiquement, par exemple. Je donne souvent cet exemple. Moi, je fais le choix de partager beaucoup de mon intimité. Ce n'est pas parce que je partage mon intimité que je partage tout. Il y a des tas de choses que je ne partagerai probablement jamais parce que j'estime que ça ne regarde personne. Mais il y a des tas de choses sur lesquelles... Je suis tout à fait OK. Et il y a tous ces éléments où ça n'a pas toujours été OK, mais aujourd'hui ça l'est, au service d'exemples que je peux te transmettre. Et qu'est-ce qui me permet de valider que c'est OK pour moi, que je me sens en sécurité ? Alors moi, j'ai un exemple tout con. Ça a longtemps été celui-là. OK, mon père et ma mère voient telle ou telle information. est-ce que je me sens à l'aise si jamais ils m'en reparlent en disant Ah tiens, j'ai vu ça sur les réseaux sociaux, je ne savais pas, etc. Est-ce que ça va me mettre mal à l'aise ou pas ? Et donc ça c'est une chose, si la réponse est Ah ouais, je ne suis pas prête à ça ben je ne fais pas. Et le deuxième aspect, c'est que quelqu'un s'empare d'une information et le diffuse et l'utilise sur les réseaux sociaux, est-ce que je me sens suffisamment solide pour que ce soit… Si ça devait être le cas, est-ce que je me sens suffisamment solide ? Si la réponse est non, systématiquement, je ne partage pas l'info. Si la réponse n'est pas sûre, j'attends. Si la réponse est oui, j'y vais. ok donc c'est vraiment une base voilà un deuxième besoin c'est le besoin de validation alors juste une précision que je n'ai pas forcément abordé dans une relation évidemment idéalement on cherche toujours à avoir les oui besoins c'est pas forcément dans toutes les relations on va avoir les oui besoins c'est pas pour ça que c'est pas une bonne relation et que il faut couper la relation c'est pas du tout le propos c'est juste qu'on va être dans des degrés différents et ça paraît normal on n'est pas dans toutes les relations, au même degré, à la même intensité, au même degré de confiance et de sécurité. Et parfois, il y a des éléments, dans certaines relations, on va rencontrer une bonne série de besoins, mais pas tous, pour plein de raisons. Par contre, ces besoins peuvent être compensés dans d'autres relations. Donc, mon propos ici, c'est de dire que les oui-besoins doivent être rencontrés. idéalement à travers différentes relations si on ne les a pas tous dans la même relation. Par contre, il y en a, comme par exemple, celui que je viens d'aborder, le besoin de sécurité, pour moi, il est important dans chacune de tes relations. OK ? enfin en tout cas les relations auxquelles tu tiens ou les relations dans lesquelles tu vas te retrouver régulièrement comme une relation professionnelle par exemple. Besoin de validation, c'est vraiment important et c'est souvent ce qu'on recherche. Alors, ce n'est pas souvent ce qu'on recherche, on recherche beaucoup ça et quand on ne l'a pas, ça peut ressembler au besoin de reconnaissance et quand on ne l'a pas dans certaines de nos relations proches, c'est compliqué. C'est être apprécié, c'est recevoir de l'attention, c'est se sentir respecté, non seulement dans ce qu'on fait, mais aussi dans qui nous sommes. C'est être reconnu et compris par les autres, c'est un besoin qu'on a dès l'enfance. Bébé, même si ce n'est pas intellectuellement là, c'est dans le ressenti. On est compris quand on pleure en tant que petit bébé. et ça se traduit aussi par nos besoins sont reconnus comme légitimes une façon d'être ok dans notre façon même si elle est tout à fait singulière dans notre façon d'être ça se traduit par le fait d'être complètement reconnu, accueilli dans notre différence par quelqu'un qui ne va pas chercher à te conformer à quoi que ce soit, qui va tout à fait entendre que toi tu fonctionnes comme ça c'est ta manière de fonctionner que toi ton besoin c'est telle ou telle chose ça ne veut pas dire que la personne va être capable de répondre à ton besoin mais par contre elle peut valider que c'est ton besoin même si elle ne sait pas y répondre et là il y a une nuance qui est loin d'être anodine également c'est toute la culture de la diversité et c'est essentiel si je reviens au professionnel de l'accompagnement pour moi c'est essentiel que cette personne puisse t'entendre là-dedans et pas te dire mais enfin euh... tu as un métier comme ceci, ou ton maritime, ou que sais-je. Voilà, ce n'est pas un professionnel à te dire ça, d'accord, ou à qui que ce soit d'ailleurs, mais ça, c'est le besoin de validation. Alors, troisième besoin, l'acceptation par une figure stable, fiable et protectrice, même s'il n'en existe qu'une dans ton monde, dans ton environnement. C'est une personne qui est fiable, donc en principe sécure, cohérente et sur qui tu vas pouvoir compter pour ta protection. C'est la personne qui va t'encourager. et qui va être une personne ressource, qui va te donner de l'information, tu sais que si à un moment donné tu veux partager quelque chose à cette personne, elle est un socle pour toi. C'est une fois de plus, alors évidemment si on en a plusieurs c'est génial, mais je t'invite vraiment à repérer qui est cette personne dans ton entourage et ça peut aussi être un professionnel. parce que tu n'as peut-être pas eu la chance d'avoir cette personne dans ton entourage, elle est personne qui a des parcours de vie complexes, mais on peut trouver cette personne, on peut être une personne de référence. Quatrième besoin, mutualité, confirmation d'expérience personnelle. Et ça, c'est loin d'être anodin, c'est d'être en présence d'une ou de plusieurs personnes qui ont des similarités avec toi, quelqu'un qui a vécu ce que tu vis, une forme de peur. dans la communauté des sacrées nanas. Ça a été le cas au moment du congrès d'Ouance. C'est le cas de groupe de parole. Quand tu te rends compte que tu n'es pas fou ou folle et qu'il y a d'autres personnes qui vivent la même chose que toi, ça fait tellement du bien. C'est de ça dont je parle dans ce besoin de mutualité, de confirmation, d'expérience personnelle. Et tous les témoignages que tu partages, et j'en ai des dizaines, voire des centaines, aident une série de personnes qui effectivement, une fois de plus, se découvrent au potentiel, multipotentiel, etc. C'est le fameux je ne suis pas folle ou je ne suis pas fou C'est une des phrases, parmi les cinq phrases que j'entends le plus dans mon métier, c'est celle-là. Je trouve ça extrêmement touchant de se rendre compte que non, on n'est pas fou, qu'on a un fonctionnement atypique, mais qu'on n'est pas seul et qu'il y a d'autres personnes qui sont là et qui témoignent. Dans ce que je te disais tout à l'heure, pour moi, le témoignage, quand je choisis de partager quelque chose, c'est ça. C'est de permettre à l'autre de se rendre compte, mais non. t'es pas tout seul, c'est pas parce que tu ne fonctionnes pas comme la majorité des gens que t'es pas ok et ça c'est une fois de plus tellement important Cinquième besoin, la définition personnelle, c'est-à-dire l'unicité, se reconnaître dans son unicité, s'accepter dans son unicité et pouvoir être vu dans son unicité. C'est notre besoin de nous exprimer dans ce que nous avons d'unique et même de différent avec authenticité. Il y a un, Brené Brown, qui a écrit plusieurs livres, qui donne des conférences et qui est très… qui met en avant le pouvoir de la vulnérabilité. En fait, elle explique combien la vulnérabilité, au départ, c'est notre capacité à nous montrer tel que nous sommes, que nous sommes authentiques. Et ça rejoint évidemment la notion de sécurité intérieure, mais c'est tellement important de pouvoir nous montrer tel que nous sommes et l'expression de notre identité à travers nos préférences, nos intérêts, nos idées, sans être humilié ou rejeté. c'est un parcours de vie c'est tellement important de pouvoir être reconnu là-dedans qu'il y ait de la place quelque part dans un lieu sécurisé avec des personnes dont on sait qu'elles vont nous accueillir là-dedans, c'est tout à fait l'inverse de tout le monde fait comme ça, pourquoi tu ne fais pas comme ça c'est l'inverse de la conformité et ça c'est le fameux grain de folie dont je parle dans mon approche du développement du potentiel humaniste c'est d'oser se dévoiler tel que nous sommes. C'est nous dévoiler dans qui nous sommes et de façon tout à fait identitaire sans avoir honte et même avoir, quand on arrive à cultiver ça, c'est avoir de la fierté d'être qui nous sommes. C'est un chemin, c'est possible et ça se fait à travers la relation. J'insiste, on ne peut pas sortir de ça, de ça, pardon, seul dans son coin. Mais ça demande aussi d'être connecté aux différents besoins précédents. y compris et surtout dans le besoin de sécurité. Alors, avoir un impact sur l'autre, oui, c'est aussi un besoin relationnel. Ça signifie avoir de l'influence sur l'autre et ça, c'est lié à la cinquième graine dans l'approche du développement du potentiel humaniste. C'est savoir que oui, quelque part, à travers qui nous sommes et non pas ce que nous faisons, Et pour moi, il y a une nuance, c'est savoir que oui, on va contribuer, qu'on va avoir cet impact, que ça va permettre à l'autre de grandir, de comprendre des choses. Et c'est là où je trouve que c'est beau dans la relation parce que parfois il peut se passer, je reviens au quatrième axe de l'intelligence relationnelle dont je te parlais dans cette connexion avec l'autre. Parfois il peut se passer quelque chose, ça peut même être difficile, ça peut être inconfortable, mais si à travers l'ouverture du cœur et ce que tu partages, ça permet à l'autre de conscientiser quelque chose parce que toi tu lui as expliqué, parce que tu es parti au départ de l'espace du cœur et de qui tu es et que tu lui as exprimé ce qui s'est passé. et que tu lui expliques aussi comment toi tu vois les choses et que ça permet à l'autre de faire cette prise de conscience sur ce qu'il ou elle vit mais aussi de comprendre quelque chose à travers la relation c'est tellement nourrissant et c'était tellement chouette et c'est pour ça que j'appelle ça des espaces de co-développement voilà c'est vraiment un sujet qui me tient à coeur et c'est important c'est important de le faire avec le cœur ouvert et non pas parce que je veux convaincre. Pour moi, il y a une différence fondamentale entre je veux avoir un impact et je le fais en contrôlant l'autre. Ça, pour moi, ce n'est pas OK. C'est le cœur fermé. Et j'aime avoir un impact, mais je lâche et je le fais à travers qui je suis et je montre et en fait, je rayonne et l'autre prend ou il ne prend pas. Et... voilà, tu ne sais jamais. Mais en tout cas, je ne contrôle pas ça. Je fais confiance à ce qui va se passer. Je fais confiance qu'en étant moi-même et en dévoilant ma vraie nature et en exprimant qui je suis, je rayonne et je vais inspirer dans qui je suis. Pour moi, c'est cette différence assez fondamentale mais qui me tient vraiment beaucoup à cœur parce que ça fait vraiment partie de l'essence même de... je vais dire de mon travail, mais c'est au-delà de mon travail. Mon travail ne fait jamais que refléter ce qui est important pour moi. C'est presque de l'ordre de ma mission de vie, de qui je suis. Alors, un autre, je pense qu'on est au septième besoin, c'est le besoin que l'autre initie également dans la relation. Il y a cette notion de réciprocité qui est importante. Pourquoi ? Parce que si c'est toujours une des deux personnes qui initie, il arrive à un moment donné, il y a quelque chose qui est déséquilibré, et y compris, et on va y revenir dans le huitième besoin, qui est le besoin d'exprimer, de recevoir de l'amour. Si c'est toujours toi qui est initié ou toujours l'autre qui est initié, il arrive un moment donné, on ne sait plus très bien qui choisit quoi. Comment je peux savoir dans une relation que j'ai été choisie, si c'est toujours moi qui est initié ? Comment je peux savoir que ce n'est pas juste l'autre qui a suivi, mais finalement ce n'est pas très important pour l'autre ? C'est loin d'être anodin également cette histoire-là. Parce que ce fait de savoir qu'on est effectivement important pour l'autre, aux yeux de l'autre, qu'il fait une démarche, qu'il n'y a pas quelque chose de passif et juste d'être suivi une fois de plus, je pense que ça fait partie de la beauté du lien et de la co-construction. Alors évidemment, on n'a pas tous la même manière d'initier la relation, on n'a pas tous la même manière de vouloir exprimer et recevoir de l'amour, comme je vais en parler après. Mais voilà, montrer à l'autre qu'il est important à travers ce qu'on initie et dans notre façon d'initier les choses et une fois de plus dans le respect de soi, c'est essentiel. et ça c'est pas quelque chose qui est souvent mis en avant et pourtant je vois que souvent il peut y avoir quelque chose qui est un coincé là et ça coince aussi pourquoi ? parce que je viens donc au dernier besoin c'est celui d'exprimer de recevoir de l'amour alors évidemment dans toutes les relations c'est pas forcément de l'amour en tant que tel mais juste de l'intérêt de la reconnaissance etc de l'attention hum c'est important. Montrer de l'attention que l'on porte à l'autre, montrer qu'il y a de la valeur, mais aussi d'être capable de recevoir. Ce n'est pas toujours évident de recevoir, d'accepter pleinement la valeur de cette attention. Et c'est sûr que si on n'a pas été habitué à ça, ça peut parfois être compliqué. Ça peut venir réveiller des blessures. C'est tout le chemin de conscience, effectivement. Un pas à la fois, c'est important d'apprendre à... à accueillir ces marques d'attention. Alors, c'est parfois complexe, évidemment. Je fais une petite parenthèse ici parce que tu as peut-être entendu parler des cinq langages de l'amour. J'ai oublié le nom de cet auteur. Mais ce qu'on a tendance à faire, c'est de donner de l'amour ou de l'attention de la manière dont on veut le recevoir. Or, c'est là où c'est assez intéressant, c'est que... on n'a pas tous la même manière de se sentir aimé et tous la même manière d'aimer. Et donc, c'est important de pouvoir communiquer là-dessus parce que ça fait également partie de nos besoins. Et le besoin d'exprimer et de recevoir de l'amour, il est un petit peu comme une sous-catégorie de ce besoin, c'est d'être aussi capable d'exprimer comment on a envie de le recevoir et de voir aussi comment l'autre a envie de le recevoir. Parce que si tu donnes à l'autre, du temps de qualité et que l'autre recherche, par exemple, à être touché, y compris physiquement, c'est quand même intéressant de pouvoir, à un moment donné, se calibrer sur cet aspect-là des choses. Voilà, parce qu'une fois de plus, ça peut avoir un impact. Nos blessures, plutôt, peuvent avoir un impact sur ces éléments-là. Voilà. Alors, je t'ai parlé dans cet épisode de grains, je t'ai parlé beaucoup de grains de sagesse, je t'ai parlé également de grains de folie, de grains d'humanité. Tu connais déjà l'approche du développement du potentiel humaniste. Si ce n'est pas le cas, je t'invite à faire le quiz qui va te permettre de voir les pièges dans lesquels tu te situes. et qui t'empêche de développer ton potentiel. Et en fait, c'est très simple. Tu vas sur www.émotif-talentueux.com slash grain également au pluriel et tu auras accès à ce quiz qui te permettra de recevoir un rapport personnalisé pour pouvoir maîtriser cette approche. À bientôt !

Description

Bienvenue dans ce 35ème épisode consacré à l’intelligence relationnelle. Aujourd'hui, nous allons explorer comment établir et nourrir des liens qui nous conviennent vraiment.


Nous désirons tous être en relation avec les autres, mais ce n’est pas toujours facile.


Bien que nous soyons câblés, en tant qu’êtres humains, pour la relation - un élément clé du bonheur - nous n’avons pas toujours les codes nécessaires, surtout si nous fonctionnons de manière atypique.


De plus, certaines d’entre nous ont des besoins relationnels spécifiques et différents.


Dans cet épisode, nous allons plonger dans le concept d’intelligence relationnelle et découvrir ensemble les 8 besoins relationnels fondamentaux, illustrés par des exemples concrets.


Je te souhaite une bonne écoute !


🌱 Pour aller plus loin et cultiver ton potentiel, clique ici pour faire gratuitement le Quiz "5 graines" 

👉 https://www.emotifs-talentueux.com/graines 




🔹  Pour me rejoindre :

Site Nathalie Alsteen : https://nathaliealsteen.com/ 

Site Congrès Douance : https://www.congres-douance.com/  

Page Facebook : https://www.facebook.com/EmotifsTalentueux 

Compte Instagram : https://www.instagram.com/nathaliealsteen/ 

Canal Telegram : https://www.emotifs-talentueux.com/telegram

Chaîne YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCmqee2M-ecaeBt2rwpqfWjQ
Profil Linkedin : https://www.linkedin.com/in/nathaliealsteen/ 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour les Sacres et Nanas, heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour un épisode sur l'intelligence émotionnelle et donc sur la façon d'être en relation, de nourrir les liens qui nous unissent et qui nous conviennent. Alors oui, oui, on a envie d'être en lien, c'est pas toujours clair du comment, c'est pas toujours simple parce qu'on n'y a pas été préparé par notre éducation et même si nous sommes câblés pour être en relation, en tant qu'être humain, c'est un des critères qui est associé au bonheur. Nous n'avons pas forcément les codes quand nous fonctionnons de manière atypique, sans compter que certains d'entre nous avons des besoins différents de personnes neuroatypiques dans les relations. Dans cet épisode, j'aborde l'intelligence relationnelle et les huit besoins relationnels tout en les illustrant. On se retrouve tout de suite. Sacré Nana est un podcast hebdomadaire qui s'adresse aux femmes qui veulent incarner leurs multiples facettes sur tous les plans de leur vie. Ces femmes qui veulent s'assumer avec authenticité et ouverture du cœur. Il s'adresse aussi aux sacrés mecs qui ont un désir authentique de comprendre et de soutenir les femmes dans leur parcours singulier. Tu découvriras des clés pour vivre pleinement ta puissance féminine par le biais d'entrevues avec des experts, des témoignages, ainsi que des épisodes solo relatant les nombreux conseils pour mieux incarner chaque passette du diamant que tu es. Cela en vue de développer ta foi en la vie, de ton potentiel féminin et de te réaliser sur de nombreux plans personnels et professionnels avec légèreté et joie. Et si tu es concerné par la haute sensibilité et le haut potentiel, tu trouveras également des ressources dans ce podcast. Sacré nana ! est animée par Nathalie Alsteyn, senior coach, thérapeute, auteure du livre Émotifs talentueux, être soi autrement et fondatrice de l'approche du développement du potentiel humaniste. Bienvenue parmi nous, Sacré Nana, le podcast qui te permet de rayonner de mille facettes. Alors, dans un premier temps, moi j'ai vraiment envie de définir, mais finalement, c'est quoi ? Qu'est-ce que ça veut dire développer son intelligence émotionnelle et donc relationnelle ? Parce que c'est ça qui nous intéresse aujourd'hui. Alors, il y a quatre axes dans l'intelligence émotionnelle et j'ai envie de te proposer de revoir ces quatre axes parce que ça me semble vraiment important pour pouvoir comprendre ce que je vais t'expliquer par la suite. La toute première étape... de l'intelligence émotionnelle et je te rappelle que l'intelligence émotionnelle, elle peut se développer pendant toute la vie. Donc, on a un quotient émotionnel qui est celui qu'il est aujourd'hui. Après, dès le moment où tu es dans cette conscience de vouloir développer ton intelligence émotionnelle, c'est possible pendant toute la vie. Contrairement à un QI qui, lui, reste a priori. Je dis bien a priori, c'est juste pour simplifier les choses. ...fixe ou relativement fixe pendant toute la vie. Tu ne peux pas travailler sur ton cul pour le développer, en tout cas pas de manière extraordinaire. Alors que tu peux développer des compétences, évidemment. Mais alors que... ton intelligence émotionnelle, ton QE, tu peux vraiment le développer, tu peux le doubler, voire tripler sur ta vie en fonction d'où tu viens. Alors, la toute première étape, c'est d'être capable d'identifier ses émotions, ses propres émotions, reconnaître par exemple que tu as une mauvaise humeur, c'est déjà un premier pas parce que si tu as une mauvaise humeur, tu reconnais, tu vas voir où ça se situe dans le corps. Comment tu te sens quand tu as une mauvaise humeur ? Qu'est-ce que ça veut dire ? C'est la fameuse graine de sagesse dans mon approche du développement du potentiel humaniste. Et c'est important de pouvoir le reconnaître. Parce que si tu ne le reconnais pas en ce qui te concerne, tu ne vas pas pouvoir avoir la conscience de ce que tu vas en faire d'une part et de pouvoir communiquer graine de courage à ce sujet-là, ne plus qu'en disant, écoute, je ne suis pas de bonne humeur aujourd'hui, donc on va peut-être reporter notre conversation importante. ok première chose ensuite si on veut avoir la maîtrise de nos émotions ça c'est le deuxième axe de l'intelligence émotionnelle et bien c'est exactement ce que je disais juste avant ça va être important de pouvoir adapter ses sentiments à chaque situation alors t'as une mauvaise humeur t'as une mauvaise humeur je veux dire l'idée dans l'intelligence émotionnelle c'est pas de mettre le couvercle et décider que tu ne seras plus une mauvaise humeur c'est pas comme ça que ça marche par contre qu'est-ce que tu vas faire de cette mauvaise humeur qu'est-ce qu'elle te raconte pourquoi t'as envie de t'y accrocher ou pas est-ce que tu vas te laisser traverser et comment c'est chez toi de te laisser traverser de quoi tu as besoin pour te laisser traverser par cette mauvaise humeur ou toute émotion qui est là Ça ce sont des apprentissages, une fois de plus à travers la graine de sagesse, des apprentissages de toute une vie qui vont nous permettre effectivement de prendre du recul, de prendre de la distance par rapport à ces émotions. d'écouter leur message, parce que tu as effectivement le choix de rester coincé là-dedans, une fois de plus, de t'accrocher ou de décider de passer à autre chose parce que tu reviens à ta propre responsabilité ou d'aller travailler dans un espace thérapeutique, par exemple. C'est tout l'art du détachement et qui n'est pas forcément simple. Il n'y a vraiment pas de jugement de valeur ici et il n'y a pas une façon de bien faire ou mal faire. L'idée, c'est vraiment d'être. dans cette conscience-là de ce qui est en train de se passer. Et au plus tu vas être dans cette conscience, au plus tu vas pouvoir te laisser traverser et cultiver cette graine de sagesse et pouvoir exprimer les choses qui sont adéquates. Ça, c'est toi. Et puis, tu es en face de toi puisqu'on parle de la relation. Donc, l'intelligence émotionnelle s'inscrit à partir du troisième axe dans… l'intelligence relationnelle, et l'intelligence relationnelle, c'est aussi être capable de percevoir les émotions d'autrui. Alors, pas à sa place, parce qu'en face de nous, on n'a pas forcément quelqu'un qui a cette capacité de reconnaître son émotion, parfois oui, mais reconnaître que l'autre vit une difficulté, surtout si elle a été exprimée. de reconnaître qu'il se passe quelque chose chez l'autre. Ça ne veut pas dire, et j'insiste, reconnaître ne veut pas dire de prendre en charge, mais de bien identifier qu'il se passe quelque chose, qu'elle ne nous appartient pas. L'idée, ce n'est pas non plus de prendre en charge, comme je le disais, ni de culpabiliser et de dire que c'est de notre faute. Ce n'est pas de ça dont il s'agit. Ça appartient à l'autre, à la responsabilité de l'autre. Mais par contre, de pouvoir identifier qu'il est en train de se passer quelque chose. parfois même de pouvoir poser des mots dessus en fonction de la relation, de l'enjeu, etc. Parce que parfois, quand on a une haute sensibilité, qu'est-ce qu'on fait ? On a envie de se détacher, de ne pas prendre comme une éponge cette émotion. Et je peux l'entendre. c'est pas parce qu'on la reconnaît, c'est pas parce qu'on la valide, c'est pas parce qu'on exprime le fait qu'on a pu observer en face de nous quelqu'un qui vit quelque chose de difficile, que ça nous demande une fois de plus de la prendre en charge et que ça nous demande de la prendre. En d'autres termes, c'est pas parce qu'on ne dit rien, donc qu'on la nie, qu'elle n'existe pas. Et ça, c'est vraiment intéressant, parce que pour moi, c'est tout le développement de la présence à l'autre. Juste de dire à quelqu'un... je vois combien c'est difficile pour toi, ça ne veut pas dire que je prends en charge une fois de plus, mais combien, combien ça peut être tellement, tellement important et apaisant pour l'autre d'être reconnu dans sa souffrance. Et parfois, on ne se rend même pas compte que ce n'est pas plus que ça. C'est simple, en fait. C'est juste montrer qu'on l'a reconnu et qu'on comprend que ça peut être difficile. Point. Peut-être que pour toi, c'est quelque chose... de nouveau, de réaliser ça, que ça ne demande pas plus que ça. C'est juste être là dans l'ouverture du cœur. Donc ça, c'est le troisième axe de l'intelligence émotionnelle, donc relationnelle. Et cet axe-là est particulièrement important pour cette création d'un lien authentique. On va revenir aux huit besoins relationnels, je vais t'en parler juste après, mais c'est essentiel. Et le 4ème axe c'est la maîtrise des relations humaines, qui évidemment consiste en l'attitude de pouvoir entretenir des relations avec autrui et c'est la capacité de rester en lien quoi qu'il se passe. Et d'autant plus s'il y a quelque chose qui est activé, si on a une de nos émotions, on peut dire que c'est une relation humaine. La maîtrise de la relation humaine, c'est d'être capable de l'exprimer, grain de courage, sans prendre la fuite. Même si on n'est pas capable de l'exprimer maintenant, il n'y a pas forcément un timing, il n'y a pas une règle en termes de timing. Le bon timing, c'est au moment où tu sens assez réguler ton émotion que pour pouvoir l'exprimer, par exemple. Mais c'est de rester en lien, même si parfois c'est difficile. C'est de pouvoir exprimer. et je dis très souvent que la relation est un espace de co-développement et ce quatrième axe pour moi, il est essentiel parce que c'est très souvent celui qui, quand c'est douloureux et la relation peut appuyer sur des points douloureux c'est pas parce que l'autre veut le faire mais parce que parfois il se passe des choses moi personnellement j'ai travaillé énormément sur moi j'ai... nettoyer énormément de choses et il peut encore dans certaines relations se passer des choses qui sont extrêmement douloureuse c'est le passé ça s'est passé récemment ce quatrième axe qui fait que j'ai envie de rester en lien me demande de repasser par moi par mes émotions, qu'est-ce qui s'est passé par quoi ça a été suscité, qu'est-ce que c'est le deuxième axe qu'est-ce que ça a généré chez moi d'où ça vient, qu'est-ce que ça dit de la partie de moi qui est encore blessée ok, où est-ce que je vais travailler cette partie-là et ensuite comment je vois ma réaction qu'est-ce qu'elle a suscité chez l'autre et comment on fait pour en parler et c'est important quand on est dans cet espace-là dans ce 4e max de le faire avec l'ouverture du cœur j'ai déjà parlé tu as un épisode dans la saison 2 Sacré Nana où je te parle effectivement de l'ouverture du cœur et de l'importance de l'ouverture du cœur pour pouvoir communiquer avec l'autre parce que si on communique le cœur fermé dans nos peurs et encore dans notre émotion dans notre colère etc ça risque de ne pas être entendable pour l'autre et c'est pas ce qu'on veut si on fait des reproches à l'autre et si on pointe ça en premier Moi, je n'ai pas envie, quand on communique avec moi, qu'on me balance des reproches, même si je peux entendre qu'il y a des choses qui, dans mon attitude et dans ce que je suis, peuvent susciter une réaction chez l'autre. Ce n'est pas pour ça que je le prends en charge et ce n'est pas pour ça que c'est de ma faute une fois de plus. Mais c'est sûr que quand l'autre prend le soin de me renvoyer ce qui se passe pour elle ou pour lui, de façon... Alors, quel est le mot en fait ? Je cherche le mot, mais de façon douce, de façon posée, sans pointer et reprocher, ça fait vraiment beaucoup de bien. Donc ça, ça fait partie de cet axe-là. Alors, je te parle régulièrement de sécurité intérieure, évidemment. au plus on est blessé et au moins on est sécure à l'intérieur, au plus c'est difficile. Et donc, le développement de l'intelligence émotionnelle passe aussi par le fait de retrouver cette sécurité intérieure. Et si ça n'est pas encore le cas, parce que ce n'est pas binaire, ce n'est pas totalement sécure ou pas du tout sécure, c'est de repérer aussi, tiens, est-ce que là, quelle est ma réaction ? Est-ce que je prends la fuite ? Ou est-ce que je peux repérer de l'anxiété chez moi et d'avoir toujours ça en tête ? Alors... Ça nous mène évidemment aux huit besoins relationnels basés sur Erskine. J'en parle dans mon livre Émotifs talentueux, être soi autrement Les huit besoins relationnels, le premier, c'est la sécurité. Ça paraît évident, la relation de confiance, elle va se baser sur de la sécurité. Si tu ne sens pas assez de sécurité, ça ne va pas fonctionner. La sécurité, c'est la ressentir chez toi. Ça, c'est un premier point. être soi et montrer toutes les facettes de sa personnalité, ça se fait dans une confiance. Ça se fait quand on sent qu'on peut le faire sans se sentir attaqué ou peut-être englouti, voire abandonné. C'est vraiment cette graine de sagesse qui consiste à connecter à ce qui se passe en soi. Ce n'est pas intellectuel cette histoire-là, c'est vraiment corporel. Comment je me sens ? Est-ce que je me sens menacée ou pas ? Est-ce que je me sens suffisamment en confiance pour exprimer telle ou telle chose ? C'est important de pouvoir l'écouter sans me dire que je vais être humiliée ou que je vais avoir honte. Alors, pas toujours aussi fort, mais c'est à écouter. et ça va se traduire par un espace sécurisant où tu sais que tu peux dire par exemple avec un professionnel de la relation d'aide c'est essentiel de sentir cette relation de confiance et de se sentir en sécurité alors ça ne se crée pas du jour au lendemain c'est ce qu'on appelle cette alliance thérapeutique dans la relation professionnelle thérapeutique dans une relation d'accompagnement elle se construit et C'est un processus similaire quand tu rencontres quelqu'un. Ce n'est pas parce que tu as validé un ou deux trucs que systématiquement, tu sais que tu peux faire confiance. Ou quand tu vas partager publiquement, par exemple. Je donne souvent cet exemple. Moi, je fais le choix de partager beaucoup de mon intimité. Ce n'est pas parce que je partage mon intimité que je partage tout. Il y a des tas de choses que je ne partagerai probablement jamais parce que j'estime que ça ne regarde personne. Mais il y a des tas de choses sur lesquelles... Je suis tout à fait OK. Et il y a tous ces éléments où ça n'a pas toujours été OK, mais aujourd'hui ça l'est, au service d'exemples que je peux te transmettre. Et qu'est-ce qui me permet de valider que c'est OK pour moi, que je me sens en sécurité ? Alors moi, j'ai un exemple tout con. Ça a longtemps été celui-là. OK, mon père et ma mère voient telle ou telle information. est-ce que je me sens à l'aise si jamais ils m'en reparlent en disant Ah tiens, j'ai vu ça sur les réseaux sociaux, je ne savais pas, etc. Est-ce que ça va me mettre mal à l'aise ou pas ? Et donc ça c'est une chose, si la réponse est Ah ouais, je ne suis pas prête à ça ben je ne fais pas. Et le deuxième aspect, c'est que quelqu'un s'empare d'une information et le diffuse et l'utilise sur les réseaux sociaux, est-ce que je me sens suffisamment solide pour que ce soit… Si ça devait être le cas, est-ce que je me sens suffisamment solide ? Si la réponse est non, systématiquement, je ne partage pas l'info. Si la réponse n'est pas sûre, j'attends. Si la réponse est oui, j'y vais. ok donc c'est vraiment une base voilà un deuxième besoin c'est le besoin de validation alors juste une précision que je n'ai pas forcément abordé dans une relation évidemment idéalement on cherche toujours à avoir les oui besoins c'est pas forcément dans toutes les relations on va avoir les oui besoins c'est pas pour ça que c'est pas une bonne relation et que il faut couper la relation c'est pas du tout le propos c'est juste qu'on va être dans des degrés différents et ça paraît normal on n'est pas dans toutes les relations, au même degré, à la même intensité, au même degré de confiance et de sécurité. Et parfois, il y a des éléments, dans certaines relations, on va rencontrer une bonne série de besoins, mais pas tous, pour plein de raisons. Par contre, ces besoins peuvent être compensés dans d'autres relations. Donc, mon propos ici, c'est de dire que les oui-besoins doivent être rencontrés. idéalement à travers différentes relations si on ne les a pas tous dans la même relation. Par contre, il y en a, comme par exemple, celui que je viens d'aborder, le besoin de sécurité, pour moi, il est important dans chacune de tes relations. OK ? enfin en tout cas les relations auxquelles tu tiens ou les relations dans lesquelles tu vas te retrouver régulièrement comme une relation professionnelle par exemple. Besoin de validation, c'est vraiment important et c'est souvent ce qu'on recherche. Alors, ce n'est pas souvent ce qu'on recherche, on recherche beaucoup ça et quand on ne l'a pas, ça peut ressembler au besoin de reconnaissance et quand on ne l'a pas dans certaines de nos relations proches, c'est compliqué. C'est être apprécié, c'est recevoir de l'attention, c'est se sentir respecté, non seulement dans ce qu'on fait, mais aussi dans qui nous sommes. C'est être reconnu et compris par les autres, c'est un besoin qu'on a dès l'enfance. Bébé, même si ce n'est pas intellectuellement là, c'est dans le ressenti. On est compris quand on pleure en tant que petit bébé. et ça se traduit aussi par nos besoins sont reconnus comme légitimes une façon d'être ok dans notre façon même si elle est tout à fait singulière dans notre façon d'être ça se traduit par le fait d'être complètement reconnu, accueilli dans notre différence par quelqu'un qui ne va pas chercher à te conformer à quoi que ce soit, qui va tout à fait entendre que toi tu fonctionnes comme ça c'est ta manière de fonctionner que toi ton besoin c'est telle ou telle chose ça ne veut pas dire que la personne va être capable de répondre à ton besoin mais par contre elle peut valider que c'est ton besoin même si elle ne sait pas y répondre et là il y a une nuance qui est loin d'être anodine également c'est toute la culture de la diversité et c'est essentiel si je reviens au professionnel de l'accompagnement pour moi c'est essentiel que cette personne puisse t'entendre là-dedans et pas te dire mais enfin euh... tu as un métier comme ceci, ou ton maritime, ou que sais-je. Voilà, ce n'est pas un professionnel à te dire ça, d'accord, ou à qui que ce soit d'ailleurs, mais ça, c'est le besoin de validation. Alors, troisième besoin, l'acceptation par une figure stable, fiable et protectrice, même s'il n'en existe qu'une dans ton monde, dans ton environnement. C'est une personne qui est fiable, donc en principe sécure, cohérente et sur qui tu vas pouvoir compter pour ta protection. C'est la personne qui va t'encourager. et qui va être une personne ressource, qui va te donner de l'information, tu sais que si à un moment donné tu veux partager quelque chose à cette personne, elle est un socle pour toi. C'est une fois de plus, alors évidemment si on en a plusieurs c'est génial, mais je t'invite vraiment à repérer qui est cette personne dans ton entourage et ça peut aussi être un professionnel. parce que tu n'as peut-être pas eu la chance d'avoir cette personne dans ton entourage, elle est personne qui a des parcours de vie complexes, mais on peut trouver cette personne, on peut être une personne de référence. Quatrième besoin, mutualité, confirmation d'expérience personnelle. Et ça, c'est loin d'être anodin, c'est d'être en présence d'une ou de plusieurs personnes qui ont des similarités avec toi, quelqu'un qui a vécu ce que tu vis, une forme de peur. dans la communauté des sacrées nanas. Ça a été le cas au moment du congrès d'Ouance. C'est le cas de groupe de parole. Quand tu te rends compte que tu n'es pas fou ou folle et qu'il y a d'autres personnes qui vivent la même chose que toi, ça fait tellement du bien. C'est de ça dont je parle dans ce besoin de mutualité, de confirmation, d'expérience personnelle. Et tous les témoignages que tu partages, et j'en ai des dizaines, voire des centaines, aident une série de personnes qui effectivement, une fois de plus, se découvrent au potentiel, multipotentiel, etc. C'est le fameux je ne suis pas folle ou je ne suis pas fou C'est une des phrases, parmi les cinq phrases que j'entends le plus dans mon métier, c'est celle-là. Je trouve ça extrêmement touchant de se rendre compte que non, on n'est pas fou, qu'on a un fonctionnement atypique, mais qu'on n'est pas seul et qu'il y a d'autres personnes qui sont là et qui témoignent. Dans ce que je te disais tout à l'heure, pour moi, le témoignage, quand je choisis de partager quelque chose, c'est ça. C'est de permettre à l'autre de se rendre compte, mais non. t'es pas tout seul, c'est pas parce que tu ne fonctionnes pas comme la majorité des gens que t'es pas ok et ça c'est une fois de plus tellement important Cinquième besoin, la définition personnelle, c'est-à-dire l'unicité, se reconnaître dans son unicité, s'accepter dans son unicité et pouvoir être vu dans son unicité. C'est notre besoin de nous exprimer dans ce que nous avons d'unique et même de différent avec authenticité. Il y a un, Brené Brown, qui a écrit plusieurs livres, qui donne des conférences et qui est très… qui met en avant le pouvoir de la vulnérabilité. En fait, elle explique combien la vulnérabilité, au départ, c'est notre capacité à nous montrer tel que nous sommes, que nous sommes authentiques. Et ça rejoint évidemment la notion de sécurité intérieure, mais c'est tellement important de pouvoir nous montrer tel que nous sommes et l'expression de notre identité à travers nos préférences, nos intérêts, nos idées, sans être humilié ou rejeté. c'est un parcours de vie c'est tellement important de pouvoir être reconnu là-dedans qu'il y ait de la place quelque part dans un lieu sécurisé avec des personnes dont on sait qu'elles vont nous accueillir là-dedans, c'est tout à fait l'inverse de tout le monde fait comme ça, pourquoi tu ne fais pas comme ça c'est l'inverse de la conformité et ça c'est le fameux grain de folie dont je parle dans mon approche du développement du potentiel humaniste c'est d'oser se dévoiler tel que nous sommes. C'est nous dévoiler dans qui nous sommes et de façon tout à fait identitaire sans avoir honte et même avoir, quand on arrive à cultiver ça, c'est avoir de la fierté d'être qui nous sommes. C'est un chemin, c'est possible et ça se fait à travers la relation. J'insiste, on ne peut pas sortir de ça, de ça, pardon, seul dans son coin. Mais ça demande aussi d'être connecté aux différents besoins précédents. y compris et surtout dans le besoin de sécurité. Alors, avoir un impact sur l'autre, oui, c'est aussi un besoin relationnel. Ça signifie avoir de l'influence sur l'autre et ça, c'est lié à la cinquième graine dans l'approche du développement du potentiel humaniste. C'est savoir que oui, quelque part, à travers qui nous sommes et non pas ce que nous faisons, Et pour moi, il y a une nuance, c'est savoir que oui, on va contribuer, qu'on va avoir cet impact, que ça va permettre à l'autre de grandir, de comprendre des choses. Et c'est là où je trouve que c'est beau dans la relation parce que parfois il peut se passer, je reviens au quatrième axe de l'intelligence relationnelle dont je te parlais dans cette connexion avec l'autre. Parfois il peut se passer quelque chose, ça peut même être difficile, ça peut être inconfortable, mais si à travers l'ouverture du cœur et ce que tu partages, ça permet à l'autre de conscientiser quelque chose parce que toi tu lui as expliqué, parce que tu es parti au départ de l'espace du cœur et de qui tu es et que tu lui as exprimé ce qui s'est passé. et que tu lui expliques aussi comment toi tu vois les choses et que ça permet à l'autre de faire cette prise de conscience sur ce qu'il ou elle vit mais aussi de comprendre quelque chose à travers la relation c'est tellement nourrissant et c'était tellement chouette et c'est pour ça que j'appelle ça des espaces de co-développement voilà c'est vraiment un sujet qui me tient à coeur et c'est important c'est important de le faire avec le cœur ouvert et non pas parce que je veux convaincre. Pour moi, il y a une différence fondamentale entre je veux avoir un impact et je le fais en contrôlant l'autre. Ça, pour moi, ce n'est pas OK. C'est le cœur fermé. Et j'aime avoir un impact, mais je lâche et je le fais à travers qui je suis et je montre et en fait, je rayonne et l'autre prend ou il ne prend pas. Et... voilà, tu ne sais jamais. Mais en tout cas, je ne contrôle pas ça. Je fais confiance à ce qui va se passer. Je fais confiance qu'en étant moi-même et en dévoilant ma vraie nature et en exprimant qui je suis, je rayonne et je vais inspirer dans qui je suis. Pour moi, c'est cette différence assez fondamentale mais qui me tient vraiment beaucoup à cœur parce que ça fait vraiment partie de l'essence même de... je vais dire de mon travail, mais c'est au-delà de mon travail. Mon travail ne fait jamais que refléter ce qui est important pour moi. C'est presque de l'ordre de ma mission de vie, de qui je suis. Alors, un autre, je pense qu'on est au septième besoin, c'est le besoin que l'autre initie également dans la relation. Il y a cette notion de réciprocité qui est importante. Pourquoi ? Parce que si c'est toujours une des deux personnes qui initie, il arrive à un moment donné, il y a quelque chose qui est déséquilibré, et y compris, et on va y revenir dans le huitième besoin, qui est le besoin d'exprimer, de recevoir de l'amour. Si c'est toujours toi qui est initié ou toujours l'autre qui est initié, il arrive un moment donné, on ne sait plus très bien qui choisit quoi. Comment je peux savoir dans une relation que j'ai été choisie, si c'est toujours moi qui est initié ? Comment je peux savoir que ce n'est pas juste l'autre qui a suivi, mais finalement ce n'est pas très important pour l'autre ? C'est loin d'être anodin également cette histoire-là. Parce que ce fait de savoir qu'on est effectivement important pour l'autre, aux yeux de l'autre, qu'il fait une démarche, qu'il n'y a pas quelque chose de passif et juste d'être suivi une fois de plus, je pense que ça fait partie de la beauté du lien et de la co-construction. Alors évidemment, on n'a pas tous la même manière d'initier la relation, on n'a pas tous la même manière de vouloir exprimer et recevoir de l'amour, comme je vais en parler après. Mais voilà, montrer à l'autre qu'il est important à travers ce qu'on initie et dans notre façon d'initier les choses et une fois de plus dans le respect de soi, c'est essentiel. et ça c'est pas quelque chose qui est souvent mis en avant et pourtant je vois que souvent il peut y avoir quelque chose qui est un coincé là et ça coince aussi pourquoi ? parce que je viens donc au dernier besoin c'est celui d'exprimer de recevoir de l'amour alors évidemment dans toutes les relations c'est pas forcément de l'amour en tant que tel mais juste de l'intérêt de la reconnaissance etc de l'attention hum c'est important. Montrer de l'attention que l'on porte à l'autre, montrer qu'il y a de la valeur, mais aussi d'être capable de recevoir. Ce n'est pas toujours évident de recevoir, d'accepter pleinement la valeur de cette attention. Et c'est sûr que si on n'a pas été habitué à ça, ça peut parfois être compliqué. Ça peut venir réveiller des blessures. C'est tout le chemin de conscience, effectivement. Un pas à la fois, c'est important d'apprendre à... à accueillir ces marques d'attention. Alors, c'est parfois complexe, évidemment. Je fais une petite parenthèse ici parce que tu as peut-être entendu parler des cinq langages de l'amour. J'ai oublié le nom de cet auteur. Mais ce qu'on a tendance à faire, c'est de donner de l'amour ou de l'attention de la manière dont on veut le recevoir. Or, c'est là où c'est assez intéressant, c'est que... on n'a pas tous la même manière de se sentir aimé et tous la même manière d'aimer. Et donc, c'est important de pouvoir communiquer là-dessus parce que ça fait également partie de nos besoins. Et le besoin d'exprimer et de recevoir de l'amour, il est un petit peu comme une sous-catégorie de ce besoin, c'est d'être aussi capable d'exprimer comment on a envie de le recevoir et de voir aussi comment l'autre a envie de le recevoir. Parce que si tu donnes à l'autre, du temps de qualité et que l'autre recherche, par exemple, à être touché, y compris physiquement, c'est quand même intéressant de pouvoir, à un moment donné, se calibrer sur cet aspect-là des choses. Voilà, parce qu'une fois de plus, ça peut avoir un impact. Nos blessures, plutôt, peuvent avoir un impact sur ces éléments-là. Voilà. Alors, je t'ai parlé dans cet épisode de grains, je t'ai parlé beaucoup de grains de sagesse, je t'ai parlé également de grains de folie, de grains d'humanité. Tu connais déjà l'approche du développement du potentiel humaniste. Si ce n'est pas le cas, je t'invite à faire le quiz qui va te permettre de voir les pièges dans lesquels tu te situes. et qui t'empêche de développer ton potentiel. Et en fait, c'est très simple. Tu vas sur www.émotif-talentueux.com slash grain également au pluriel et tu auras accès à ce quiz qui te permettra de recevoir un rapport personnalisé pour pouvoir maîtriser cette approche. À bientôt !

Share

Embed

You may also like