Description
J'ai audité les chants/champs désespérés de Musset.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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J'ai audité les chants/champs désespérés de Musset.
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Transcription
Coucou, bande d'instruits. Pendant que vous peignez la girafe, le loriot siffle et le manchot jabote. Si, si. Quant à notre girafe, elle mugit. Eh oui, mais elle ne fait pas que ça. Notre girafe, elle pond également. Métaphoriquement parlant, bien entendu. Mais je veux dire par là qu'elle crée. Car la girafe est poète. Comme vous le savez. Et comme tous les poètes, la girafe vit de vos compliments. Et également de vos dons, défiscalisés ou demeurants, ribes sur demande. Je ferme la parenthèse. Bref, poète sur la paille, la girafe m'a demandé de vérifier l'actualité des beaux-vers d'Alfred de Musset. les deux premiers de son poème Le Pélican. Vous connaissez comme moi. Oui, bien sûr que vous les connaissez. Allez, allez, allez, je vous écoute. Allez-y. Bon. Allez, je vous aide un petit peu. Les deux premiers mots. Les plus... Oh là là. Mais vous êtes vraiment des grands timides. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? Bon, alors je vais être obligé de les réciter, alors que vous l'auriez fait, mais bien mieux que moi. Bon, allez, je vais essayer, j'y vais, allez. Alfred de Musset, Le Pélican. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Excusez-moi. Bref. Comme vous le savez, la girafe m'a demandé de vérifier l'état des champs. Pas les champs du cygne, non. Ça, on n'a pas les moyens. Non, non. Plutôt les champs d'à côté. Et comme le pays de Kho était pas loin, même à côté, je m'y suis hâté. On dirait que ça vous gêne que je marche dans la boue. Non ? Ah bon, tant mieux. Premier constat, Musset a complètement raison. Des beaux champs, il y en a plein. Mais alors plein. Mais on n'a pas l'air désespéré du tout, les champs du pays de Caume. Vraiment pas désespéré. Et à quoi est-ce qu'on reconnaît un beau champ, à votre avis ? On va tout dire. Tous les chercheurs sont formels sur la question. Le beau champ se reconnaît à ses vers, évidemment. Mussel avait bien dit, c'est pas lui qui dirait le contraire. Il peut, paraît-il, ne jamais y avoir assez de vers dans un champ. Il en faut plein. La nature ne connaît pas le vers de trop. Tandis qu'elle n'aime pas le vers solitaire, non, non, l'unique, le vers du condamné. Non. La nature, elle aime être remplie de verre. Pour autant, ne laissez jamais un verre approcher d'un fruit. Si le verre est dans le fruit, il est gâté. Le fruit, le verre aussi d'ailleurs. Et à l'inverse, si le fruit a fermenté et qu'il est dans votre verre, avec ou sans pied, dans des plaisamusées. Bref, si le fruit fermenté est dans le verre, c'est la promesse de plein de bonnes choses. Ça dépend des degrés. Pour le raisin, c'est 12-13 dans ces Ausha. Pour la poire de mon oncle Gilbert, c'est plutôt 40. Moi, c'est plutôt le second degré. Bref, ça dépend des degrés. Et ça dépend du verre. S'il est plein, il faut le lamper. S'il est vide, il faut le combler. S'il est à moitié plein et à moitié vide, il faut en boire un peu et voir ce que ça donne. Bref, si la terre était comme Musset, pleine de verre, elle serait pompette de bonheur. En un mot, la terre serait alors ronde. Et lorsque Mère Nature est enceinte, elle donne plein de fruits. Et l'histoire peut recommencer. Plein de fruits à la chair tendre, voire faible. Car la chair peut être faible, surtout lorsqu'elle sait qu'elle va devenir chair à canon. Et qui dit canon, pense à Raphaël. et à sa tante Berthe, qui aimait tant les canons. Bref, tel Saint-Lazare, je m'égare un peu, mais c'est pour mieux semer le bon grain et l'ivresse. La messe est dite, le chant sera grégorien ou ne sera pas. « Coucou ! » fit la girafe. Et c'est ainsi que le caramel devint fou !
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Coucou, bande d'instruits. Pendant que vous peignez la girafe, le loriot siffle et le manchot jabote. Si, si. Quant à notre girafe, elle mugit. Eh oui, mais elle ne fait pas que ça. Notre girafe, elle pond également. Métaphoriquement parlant, bien entendu. Mais je veux dire par là qu'elle crée. Car la girafe est poète. Comme vous le savez. Et comme tous les poètes, la girafe vit de vos compliments. Et également de vos dons, défiscalisés ou demeurants, ribes sur demande. Je ferme la parenthèse. Bref, poète sur la paille, la girafe m'a demandé de vérifier l'actualité des beaux-vers d'Alfred de Musset. les deux premiers de son poème Le Pélican. Vous connaissez comme moi. Oui, bien sûr que vous les connaissez. Allez, allez, allez, je vous écoute. Allez-y. Bon. Allez, je vous aide un petit peu. Les deux premiers mots. Les plus... Oh là là. Mais vous êtes vraiment des grands timides. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? Bon, alors je vais être obligé de les réciter, alors que vous l'auriez fait, mais bien mieux que moi. Bon, allez, je vais essayer, j'y vais, allez. Alfred de Musset, Le Pélican. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Excusez-moi. Bref. Comme vous le savez, la girafe m'a demandé de vérifier l'état des champs. Pas les champs du cygne, non. Ça, on n'a pas les moyens. Non, non. Plutôt les champs d'à côté. Et comme le pays de Kho était pas loin, même à côté, je m'y suis hâté. On dirait que ça vous gêne que je marche dans la boue. Non ? Ah bon, tant mieux. Premier constat, Musset a complètement raison. Des beaux champs, il y en a plein. Mais alors plein. Mais on n'a pas l'air désespéré du tout, les champs du pays de Caume. Vraiment pas désespéré. Et à quoi est-ce qu'on reconnaît un beau champ, à votre avis ? On va tout dire. Tous les chercheurs sont formels sur la question. Le beau champ se reconnaît à ses vers, évidemment. Mussel avait bien dit, c'est pas lui qui dirait le contraire. Il peut, paraît-il, ne jamais y avoir assez de vers dans un champ. Il en faut plein. La nature ne connaît pas le vers de trop. Tandis qu'elle n'aime pas le vers solitaire, non, non, l'unique, le vers du condamné. Non. La nature, elle aime être remplie de verre. Pour autant, ne laissez jamais un verre approcher d'un fruit. Si le verre est dans le fruit, il est gâté. Le fruit, le verre aussi d'ailleurs. Et à l'inverse, si le fruit a fermenté et qu'il est dans votre verre, avec ou sans pied, dans des plaisamusées. Bref, si le fruit fermenté est dans le verre, c'est la promesse de plein de bonnes choses. Ça dépend des degrés. Pour le raisin, c'est 12-13 dans ces Ausha. Pour la poire de mon oncle Gilbert, c'est plutôt 40. Moi, c'est plutôt le second degré. Bref, ça dépend des degrés. Et ça dépend du verre. S'il est plein, il faut le lamper. S'il est vide, il faut le combler. S'il est à moitié plein et à moitié vide, il faut en boire un peu et voir ce que ça donne. Bref, si la terre était comme Musset, pleine de verre, elle serait pompette de bonheur. En un mot, la terre serait alors ronde. Et lorsque Mère Nature est enceinte, elle donne plein de fruits. Et l'histoire peut recommencer. Plein de fruits à la chair tendre, voire faible. Car la chair peut être faible, surtout lorsqu'elle sait qu'elle va devenir chair à canon. Et qui dit canon, pense à Raphaël. et à sa tante Berthe, qui aimait tant les canons. Bref, tel Saint-Lazare, je m'égare un peu, mais c'est pour mieux semer le bon grain et l'ivresse. La messe est dite, le chant sera grégorien ou ne sera pas. « Coucou ! » fit la girafe. Et c'est ainsi que le caramel devint fou !
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Coucou, bande d'instruits. Pendant que vous peignez la girafe, le loriot siffle et le manchot jabote. Si, si. Quant à notre girafe, elle mugit. Eh oui, mais elle ne fait pas que ça. Notre girafe, elle pond également. Métaphoriquement parlant, bien entendu. Mais je veux dire par là qu'elle crée. Car la girafe est poète. Comme vous le savez. Et comme tous les poètes, la girafe vit de vos compliments. Et également de vos dons, défiscalisés ou demeurants, ribes sur demande. Je ferme la parenthèse. Bref, poète sur la paille, la girafe m'a demandé de vérifier l'actualité des beaux-vers d'Alfred de Musset. les deux premiers de son poème Le Pélican. Vous connaissez comme moi. Oui, bien sûr que vous les connaissez. Allez, allez, allez, je vous écoute. Allez-y. Bon. Allez, je vous aide un petit peu. Les deux premiers mots. Les plus... Oh là là. Mais vous êtes vraiment des grands timides. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? Bon, alors je vais être obligé de les réciter, alors que vous l'auriez fait, mais bien mieux que moi. Bon, allez, je vais essayer, j'y vais, allez. Alfred de Musset, Le Pélican. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Excusez-moi. Bref. Comme vous le savez, la girafe m'a demandé de vérifier l'état des champs. Pas les champs du cygne, non. Ça, on n'a pas les moyens. Non, non. Plutôt les champs d'à côté. Et comme le pays de Kho était pas loin, même à côté, je m'y suis hâté. On dirait que ça vous gêne que je marche dans la boue. Non ? Ah bon, tant mieux. Premier constat, Musset a complètement raison. Des beaux champs, il y en a plein. Mais alors plein. Mais on n'a pas l'air désespéré du tout, les champs du pays de Caume. Vraiment pas désespéré. Et à quoi est-ce qu'on reconnaît un beau champ, à votre avis ? On va tout dire. Tous les chercheurs sont formels sur la question. Le beau champ se reconnaît à ses vers, évidemment. Mussel avait bien dit, c'est pas lui qui dirait le contraire. Il peut, paraît-il, ne jamais y avoir assez de vers dans un champ. Il en faut plein. La nature ne connaît pas le vers de trop. Tandis qu'elle n'aime pas le vers solitaire, non, non, l'unique, le vers du condamné. Non. La nature, elle aime être remplie de verre. Pour autant, ne laissez jamais un verre approcher d'un fruit. Si le verre est dans le fruit, il est gâté. Le fruit, le verre aussi d'ailleurs. Et à l'inverse, si le fruit a fermenté et qu'il est dans votre verre, avec ou sans pied, dans des plaisamusées. Bref, si le fruit fermenté est dans le verre, c'est la promesse de plein de bonnes choses. Ça dépend des degrés. Pour le raisin, c'est 12-13 dans ces Ausha. Pour la poire de mon oncle Gilbert, c'est plutôt 40. Moi, c'est plutôt le second degré. Bref, ça dépend des degrés. Et ça dépend du verre. S'il est plein, il faut le lamper. S'il est vide, il faut le combler. S'il est à moitié plein et à moitié vide, il faut en boire un peu et voir ce que ça donne. Bref, si la terre était comme Musset, pleine de verre, elle serait pompette de bonheur. En un mot, la terre serait alors ronde. Et lorsque Mère Nature est enceinte, elle donne plein de fruits. Et l'histoire peut recommencer. Plein de fruits à la chair tendre, voire faible. Car la chair peut être faible, surtout lorsqu'elle sait qu'elle va devenir chair à canon. Et qui dit canon, pense à Raphaël. et à sa tante Berthe, qui aimait tant les canons. Bref, tel Saint-Lazare, je m'égare un peu, mais c'est pour mieux semer le bon grain et l'ivresse. La messe est dite, le chant sera grégorien ou ne sera pas. « Coucou ! » fit la girafe. Et c'est ainsi que le caramel devint fou !
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J'ai audité les chants/champs désespérés de Musset.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Coucou, bande d'instruits. Pendant que vous peignez la girafe, le loriot siffle et le manchot jabote. Si, si. Quant à notre girafe, elle mugit. Eh oui, mais elle ne fait pas que ça. Notre girafe, elle pond également. Métaphoriquement parlant, bien entendu. Mais je veux dire par là qu'elle crée. Car la girafe est poète. Comme vous le savez. Et comme tous les poètes, la girafe vit de vos compliments. Et également de vos dons, défiscalisés ou demeurants, ribes sur demande. Je ferme la parenthèse. Bref, poète sur la paille, la girafe m'a demandé de vérifier l'actualité des beaux-vers d'Alfred de Musset. les deux premiers de son poème Le Pélican. Vous connaissez comme moi. Oui, bien sûr que vous les connaissez. Allez, allez, allez, je vous écoute. Allez-y. Bon. Allez, je vous aide un petit peu. Les deux premiers mots. Les plus... Oh là là. Mais vous êtes vraiment des grands timides. Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ? Bon, alors je vais être obligé de les réciter, alors que vous l'auriez fait, mais bien mieux que moi. Bon, allez, je vais essayer, j'y vais, allez. Alfred de Musset, Le Pélican. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots. Excusez-moi. Bref. Comme vous le savez, la girafe m'a demandé de vérifier l'état des champs. Pas les champs du cygne, non. Ça, on n'a pas les moyens. Non, non. Plutôt les champs d'à côté. Et comme le pays de Kho était pas loin, même à côté, je m'y suis hâté. On dirait que ça vous gêne que je marche dans la boue. Non ? Ah bon, tant mieux. Premier constat, Musset a complètement raison. Des beaux champs, il y en a plein. Mais alors plein. Mais on n'a pas l'air désespéré du tout, les champs du pays de Caume. Vraiment pas désespéré. Et à quoi est-ce qu'on reconnaît un beau champ, à votre avis ? On va tout dire. Tous les chercheurs sont formels sur la question. Le beau champ se reconnaît à ses vers, évidemment. Mussel avait bien dit, c'est pas lui qui dirait le contraire. Il peut, paraît-il, ne jamais y avoir assez de vers dans un champ. Il en faut plein. La nature ne connaît pas le vers de trop. Tandis qu'elle n'aime pas le vers solitaire, non, non, l'unique, le vers du condamné. Non. La nature, elle aime être remplie de verre. Pour autant, ne laissez jamais un verre approcher d'un fruit. Si le verre est dans le fruit, il est gâté. Le fruit, le verre aussi d'ailleurs. Et à l'inverse, si le fruit a fermenté et qu'il est dans votre verre, avec ou sans pied, dans des plaisamusées. Bref, si le fruit fermenté est dans le verre, c'est la promesse de plein de bonnes choses. Ça dépend des degrés. Pour le raisin, c'est 12-13 dans ces Ausha. Pour la poire de mon oncle Gilbert, c'est plutôt 40. Moi, c'est plutôt le second degré. Bref, ça dépend des degrés. Et ça dépend du verre. S'il est plein, il faut le lamper. S'il est vide, il faut le combler. S'il est à moitié plein et à moitié vide, il faut en boire un peu et voir ce que ça donne. Bref, si la terre était comme Musset, pleine de verre, elle serait pompette de bonheur. En un mot, la terre serait alors ronde. Et lorsque Mère Nature est enceinte, elle donne plein de fruits. Et l'histoire peut recommencer. Plein de fruits à la chair tendre, voire faible. Car la chair peut être faible, surtout lorsqu'elle sait qu'elle va devenir chair à canon. Et qui dit canon, pense à Raphaël. et à sa tante Berthe, qui aimait tant les canons. Bref, tel Saint-Lazare, je m'égare un peu, mais c'est pour mieux semer le bon grain et l'ivresse. La messe est dite, le chant sera grégorien ou ne sera pas. « Coucou ! » fit la girafe. Et c'est ainsi que le caramel devint fou !
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