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Plus ou moins n'importe quoi, mais en bonne compagnie !

J'arrête les cornichons

J'arrête les cornichons

04min |05/12/2025|

1

Play
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04min |05/12/2025|

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Description

Le Français par l'absurde, mais en bonne compagnie !

En route vers ailleurs !


Tous les vendredis à 7h07 : un nouvel épisode de "Plus ou moins n'importe quoi (mais en bonne compagnie)"


Si vous trouvez ce podcast de bon aloi, notez-le sur votre plateforme préférée, abonnez-vous et faites-le circuler. Merci !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue aux auditeurs d'élite ! Quant aux autres, vous pouvez rester. Hier, je me suis réveillé dans mon lit. Ça c'était louche, parce que je m'étais couché sur le canapé. Alors je me suis dit "une journée qui commence comme ça, ça va forcément tangenter le pire ..." J'ai voulu me faire un café, la cafetière a fondu. Pas explosé, non, non, non, fondu. Comme un petit beurre, mais qui fondrait. La cafetière a glissé lentement sur le plan de travail, en marmonnant : "je n'ai jamais voulu être une machine". Alors, j'ai bu de l'eau tiède, avec une paille en carton qui s'est autodissoute par culpabilité écologique. Et je me suis dit : "ça ne pourrait pas être pire". Et là, mon frigo a éternué. Un vrai éternuement. Il a rejeté une bouteille de lait qui datait de 2021, un yaourt encore vivant, et un poireau qui avait manifestement appris à parler russe. Alors j'ai décidé de sortir. Mais, en ouvrant la porte, je me suis retrouvé dans une pièce qui n'existait pas hier. Une espèce de salle d'attente cosmique, avec un pigeon qui faisait la queue pour un entretien d'embauche. J'ai demandé « c'est quoi ici ? » et il m'a répondu « c'est la salle des gens qui ont dit « ça pourrait pas être pire »". J'ai regardé autour. Il y avait un mime en détresse, un grille-pain sous antidépresseur et un type qui portait une écharpe faite en papier bulle. Alors j'ai demandé, "combien de temps on reste ici ?" Le pigeon a haussé les épaules et il a répondu : "jusqu'à ce que tu comprennes". - "Que je comprenne quoi ?" - "Que tu comprennes que tant que tu dis, "ça pourrait pas être pire", le cosmos te prend au mot, et veut te montrer que tu as tort." Je suis resté dans la salle d'attente cosmique, assis entre le pigeon et un radiateur qui avait l'air anxieux. À un moment, une porte s'est ouverte et une voix a dit « Suivant, s'il vous plaît ! » Le pigeon s'est levé, a sorti un CV plié en origami, m'a lancé un regard plein de dignité et a disparu. Je me suis dit « Peut-être qu'il a eu le job", mais je n'ai pas osé demander lequel. Alors j'ai attendu. Longtemps. Le temps ici ne passait pas vraiment, il faisait des allers-retours. Un vieux monsieur s'est assis en face de moi. Il portait un costume trois pièces taillé dans des morceaux de puzzle. Je lui ai dit « Vous êtes ici depuis combien de temps ? » Il m'a répondu « Depuis que j'ai dit, "au moins il ne pleut pas" en pleine canicule. » Trois secondes plus tard, il a plu des méduses. - Des méduses ? - Oui, et certaines parlaient espagnol. Il a soupiré. Depuis, j'apprends l'espéranto façon cha-cha-cha". À ce moment, la voix a retenti de nouveau. "Suivant, s'il vous plaît". Et là, le radiateur s'est levé. Il tremblait. Mais il a pris son courage à deux mains. Il a traversé le rideau de lumière. Et notre pièce a paru un peu plus tiède. J'ai regardé le mime qui me fixait avec insistance. Je lui ai demandé. Qu'est-ce qu'on est censé faire ici ? Il a mimé un escargot qui traverse une autoroute en moonwalk, puis il a levé les bras, comme pour dire « voilà » . Et là, j'ai compris que je ne comprendrais jamais, et que c'était peut-être ça le point. Alors j'ai fermé les yeux, j'ai respiré, et j'ai murmuré très lentement, très humblement, sans provoquer l'univers : "bon, disons que c'est déjà pas mal ..." Et à ce moment-là, le grille-pain a commencé à chanter. Et je me suis dit qu'il fallait vraiment que j'arrête de fumer les cornichons. Surtout les bleus. Turlututu, chapeau pointu. Et c'est ainsi que le caramel devint fou.

Description

Le Français par l'absurde, mais en bonne compagnie !

En route vers ailleurs !


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    Bienvenue aux auditeurs d'élite ! Quant aux autres, vous pouvez rester. Hier, je me suis réveillé dans mon lit. Ça c'était louche, parce que je m'étais couché sur le canapé. Alors je me suis dit "une journée qui commence comme ça, ça va forcément tangenter le pire ..." J'ai voulu me faire un café, la cafetière a fondu. Pas explosé, non, non, non, fondu. Comme un petit beurre, mais qui fondrait. La cafetière a glissé lentement sur le plan de travail, en marmonnant : "je n'ai jamais voulu être une machine". Alors, j'ai bu de l'eau tiède, avec une paille en carton qui s'est autodissoute par culpabilité écologique. Et je me suis dit : "ça ne pourrait pas être pire". Et là, mon frigo a éternué. Un vrai éternuement. Il a rejeté une bouteille de lait qui datait de 2021, un yaourt encore vivant, et un poireau qui avait manifestement appris à parler russe. Alors j'ai décidé de sortir. Mais, en ouvrant la porte, je me suis retrouvé dans une pièce qui n'existait pas hier. Une espèce de salle d'attente cosmique, avec un pigeon qui faisait la queue pour un entretien d'embauche. J'ai demandé « c'est quoi ici ? » et il m'a répondu « c'est la salle des gens qui ont dit « ça pourrait pas être pire »". J'ai regardé autour. Il y avait un mime en détresse, un grille-pain sous antidépresseur et un type qui portait une écharpe faite en papier bulle. Alors j'ai demandé, "combien de temps on reste ici ?" Le pigeon a haussé les épaules et il a répondu : "jusqu'à ce que tu comprennes". - "Que je comprenne quoi ?" - "Que tu comprennes que tant que tu dis, "ça pourrait pas être pire", le cosmos te prend au mot, et veut te montrer que tu as tort." Je suis resté dans la salle d'attente cosmique, assis entre le pigeon et un radiateur qui avait l'air anxieux. À un moment, une porte s'est ouverte et une voix a dit « Suivant, s'il vous plaît ! » Le pigeon s'est levé, a sorti un CV plié en origami, m'a lancé un regard plein de dignité et a disparu. Je me suis dit « Peut-être qu'il a eu le job", mais je n'ai pas osé demander lequel. Alors j'ai attendu. Longtemps. Le temps ici ne passait pas vraiment, il faisait des allers-retours. Un vieux monsieur s'est assis en face de moi. Il portait un costume trois pièces taillé dans des morceaux de puzzle. Je lui ai dit « Vous êtes ici depuis combien de temps ? » Il m'a répondu « Depuis que j'ai dit, "au moins il ne pleut pas" en pleine canicule. » Trois secondes plus tard, il a plu des méduses. - Des méduses ? - Oui, et certaines parlaient espagnol. Il a soupiré. Depuis, j'apprends l'espéranto façon cha-cha-cha". À ce moment, la voix a retenti de nouveau. "Suivant, s'il vous plaît". Et là, le radiateur s'est levé. Il tremblait. Mais il a pris son courage à deux mains. Il a traversé le rideau de lumière. Et notre pièce a paru un peu plus tiède. J'ai regardé le mime qui me fixait avec insistance. Je lui ai demandé. Qu'est-ce qu'on est censé faire ici ? Il a mimé un escargot qui traverse une autoroute en moonwalk, puis il a levé les bras, comme pour dire « voilà » . Et là, j'ai compris que je ne comprendrais jamais, et que c'était peut-être ça le point. Alors j'ai fermé les yeux, j'ai respiré, et j'ai murmuré très lentement, très humblement, sans provoquer l'univers : "bon, disons que c'est déjà pas mal ..." Et à ce moment-là, le grille-pain a commencé à chanter. Et je me suis dit qu'il fallait vraiment que j'arrête de fumer les cornichons. Surtout les bleus. Turlututu, chapeau pointu. Et c'est ainsi que le caramel devint fou.

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Le Français par l'absurde, mais en bonne compagnie !

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