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Le Français par l'absurde
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le Français par l'absurde
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Transcription
Dictionnaire d'idées confuses par François Herdé. Épisode suivant. Cui-cui, bande d'instruits, pendant que vous peignez la girafe, les perviers graillent. Si, si. Et la girafe, elle, elle mugit. Vous le savez, la girafe mugit. Une jolie carte postale nous est arrivée chez Radio Giraffe en provenance de Ploubazlanek, dans les Côtes d'Armor. Une jeune auditrice nous écrit. Bonjour Madame la girafe, j'espère que vous allez bien, faites attention à vous, la Bretagne c'est mieux, je t'embrasse, Soazic. Merci Soazic, merci, merci. Et c'est la partie de ta carte postale qui m'intéresse aujourd'hui, c'est le faites attention à vous. En effet, il y a quelques semaines, je vous disais à ce micro, je vous disais que pour rentrer chez Radio Giraffe, il fallait montrer pâte blanche. Je cite « pâte blanche » . Alors, vous aviez évidemment compris qu'il ne fallait pas prendre ce pâte blanche au sens littéral, pied de la lettre, bien entendu. Néanmoins, En ces temps où tout se châtie sauf le langage, je préfère quand même préciser mon propos. Lorsque je dis qu'il faut montrer pâte blanche, ceci ne vise, et je veux être très clair à ce sujet, ceci ne vise, n'exclut, ne discrimine, n'infériorise en rien, ne diabolise, ne rabaisse absolument pas Ferdinand. Ferdinand est mon poisson rouge. Et il est très très très susceptible. Mais c'est aussi mon fan numéro un. Mais Ferdinand, si j'avais dit, pour rentrer chez Radio Giraffe, il faut montrer Nageoire Orange, Toi, tu aurais compris, tu aurais été content, mais tous les autres, tu as pensé à tous les autres, eux, ils n'auraient pas compris. Et quand tu me dis, mais pourquoi est-ce que ce n'est pas à moi, Ferdinand, que Radio Giraffe a proposé de devenir chroniqueur pour la maison ? Qu'est-ce que tu en dis ? Je ne sais pas, Ferdinand. Est-ce que... Radio Giraffe ne te l'a pas proposé parce que tu es rouge ou parce que tu es un poisson ? Si tu étais vert, bleu ou Ausha, est-ce que tu serais plus ou moins digne de cette auguste radio ? Ou bien, si tu étais Limas, ou Andouille de Guéméné, ou Amib d'ailleurs, serais-tu indigne de chroniquer sur Radio Giraffe ? Que nenni, nous dit la radio, évidemment, que nenni. Radio Giraffe est au-dessus de toute discrimination, exclusion, occlusion et même perclusion, évidemment. N'en parlons plus. N'en parlons plus et revenons donc à la sécurité délirante qu'il faut passer pour rentrer chez Radio Giraffe. Sécurité nécessaire au demeurant, sécurité nécessaire car la concu... Comme disent mes enfants, il paraît qu'on ne dit plus concurrence depuis au moins 2020. La concu, donc, bête, sournoise et chafouine, la concu toujours bête, sournoise et chafouine, c'est même à ça qu'on la reconnaît d'ailleurs. Bref, la concu cherche par tous les moyens à pénétrer les locaux de Radio Giraffe et ses secrets. Mais quels sont ces fameux secrets que Radio Giraffe... cherchent à protéger si efficacement. Le secret de leur succès absolument insensé ? Le succès de l'aiguille creuse ? Le secret de l'aiguille pas creuse ? Le secret de ma grand-mère et de sa tarte à la rhubarbe qui n'avait pas le goût de rhubarbe ? Le secret qui est sous nos yeux mais que nous ne voyons pas ? Comme dans la lettre mystérieuse d'Edgar Allan Poe ? Où est-ce le secret de la longévité de Radio Giraffe ? Imaginez ça, quasiment deux ans. Oh, incroyable. Non, il semblerait que ce ne soit rien de tout ça. Mais si vous comptez sur moi pour vous le dire... Je ne dirai rien, car vous pensez bien que si je le savais, je vous le dirais. Mais là, alors là, aucune idée. Mais alors vraiment aucune. Bref, la sécurité chez Radio Giraffe. Donc, c'est comme dans Mission Impossible, mais en encore plus dur, avec un poil moins de moyens quand même. Donc imaginez des badges infalsifiables, des interrogatoires au goût bulgare, des voyantes qui vérifient votre horoscope, vous dites que vous êtes cancer, mais votre ascendant est globule mauve et votre descendant est foie jaune. Qu'avez-vous à répondre à ça ? Ben rien, rien, je réponds rien à ça. Ferdinand et moi, les deux agités du bocal de Radio Giraffe, nous ne répondons pas. Et de Guerlas, ils nous laissent passer. La pitié, sans doute. Mais aussi le souvenir de la semaine précédente, et de celle d'avant, et de celle d'encore avant, et de celle d'avant, avant, avant. Bref, c'est à l'usure que nous franchissons la sécurité de Radio Giraffe chaque semaine. Il faut dire qu'on ne prend pas beaucoup de place à l'antenne non plus. Six, sept minutes par semaine, max. Pas beaucoup. Il faut quand même dire que ça ne compte pas les 2-3 heures que nous passons à franchir la sécurité, avant de pouvoir venir enregistrer nos biveusées. Ça, on ne le compte pas. Et quand je dis « non » , je veux dire par là que Ferdinand m'accompagne. Chaque semaine. Et chaque semaine, il faut montrer pâte blanche. Et si je dis pâte blanche, ceci ne vise, et je vais être très très clair à ce sujet, ceci ne vise, n'exclut, ne discrimine, n'infériorise en rien, ne diabolise, ne rabaisse absolument pas, etc. Cuit, cuit, dit la girafe. Et c'est ainsi que le caramel devint flou.
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Néanmoins, En ces temps où tout se châtie sauf le langage, je préfère quand même préciser mon propos. Lorsque je dis qu'il faut montrer pâte blanche, ceci ne vise, et je veux être très clair à ce sujet, ceci ne vise, n'exclut, ne discrimine, n'infériorise en rien, ne diabolise, ne rabaisse absolument pas Ferdinand. Ferdinand est mon poisson rouge. Et il est très très très susceptible. Mais c'est aussi mon fan numéro un. Mais Ferdinand, si j'avais dit, pour rentrer chez Radio Giraffe, il faut montrer Nageoire Orange, Toi, tu aurais compris, tu aurais été content, mais tous les autres, tu as pensé à tous les autres, eux, ils n'auraient pas compris. Et quand tu me dis, mais pourquoi est-ce que ce n'est pas à moi, Ferdinand, que Radio Giraffe a proposé de devenir chroniqueur pour la maison ? Qu'est-ce que tu en dis ? Je ne sais pas, Ferdinand. Est-ce que... Radio Giraffe ne te l'a pas proposé parce que tu es rouge ou parce que tu es un poisson ? Si tu étais vert, bleu ou Ausha, est-ce que tu serais plus ou moins digne de cette auguste radio ? Ou bien, si tu étais Limas, ou Andouille de Guéméné, ou Amib d'ailleurs, serais-tu indigne de chroniquer sur Radio Giraffe ? Que nenni, nous dit la radio, évidemment, que nenni. Radio Giraffe est au-dessus de toute discrimination, exclusion, occlusion et même perclusion, évidemment. N'en parlons plus. N'en parlons plus et revenons donc à la sécurité délirante qu'il faut passer pour rentrer chez Radio Giraffe. Sécurité nécessaire au demeurant, sécurité nécessaire car la concu... Comme disent mes enfants, il paraît qu'on ne dit plus concurrence depuis au moins 2020. La concu, donc, bête, sournoise et chafouine, la concu toujours bête, sournoise et chafouine, c'est même à ça qu'on la reconnaît d'ailleurs. Bref, la concu cherche par tous les moyens à pénétrer les locaux de Radio Giraffe et ses secrets. Mais quels sont ces fameux secrets que Radio Giraffe... cherchent à protéger si efficacement. Le secret de leur succès absolument insensé ? Le succès de l'aiguille creuse ? Le secret de l'aiguille pas creuse ? Le secret de ma grand-mère et de sa tarte à la rhubarbe qui n'avait pas le goût de rhubarbe ? Le secret qui est sous nos yeux mais que nous ne voyons pas ? Comme dans la lettre mystérieuse d'Edgar Allan Poe ? Où est-ce le secret de la longévité de Radio Giraffe ? Imaginez ça, quasiment deux ans. Oh, incroyable. Non, il semblerait que ce ne soit rien de tout ça. Mais si vous comptez sur moi pour vous le dire... Je ne dirai rien, car vous pensez bien que si je le savais, je vous le dirais. Mais là, alors là, aucune idée. Mais alors vraiment aucune. Bref, la sécurité chez Radio Giraffe. Donc, c'est comme dans Mission Impossible, mais en encore plus dur, avec un poil moins de moyens quand même. Donc imaginez des badges infalsifiables, des interrogatoires au goût bulgare, des voyantes qui vérifient votre horoscope, vous dites que vous êtes cancer, mais votre ascendant est globule mauve et votre descendant est foie jaune. Qu'avez-vous à répondre à ça ? Ben rien, rien, je réponds rien à ça. Ferdinand et moi, les deux agités du bocal de Radio Giraffe, nous ne répondons pas. Et de Guerlas, ils nous laissent passer. La pitié, sans doute. Mais aussi le souvenir de la semaine précédente, et de celle d'avant, et de celle d'encore avant, et de celle d'avant, avant, avant. Bref, c'est à l'usure que nous franchissons la sécurité de Radio Giraffe chaque semaine. Il faut dire qu'on ne prend pas beaucoup de place à l'antenne non plus. Six, sept minutes par semaine, max. Pas beaucoup. Il faut quand même dire que ça ne compte pas les 2-3 heures que nous passons à franchir la sécurité, avant de pouvoir venir enregistrer nos biveusées. Ça, on ne le compte pas. Et quand je dis « non » , je veux dire par là que Ferdinand m'accompagne. Chaque semaine. Et chaque semaine, il faut montrer pâte blanche. Et si je dis pâte blanche, ceci ne vise, et je vais être très très clair à ce sujet, ceci ne vise, n'exclut, ne discrimine, n'infériorise en rien, ne diabolise, ne rabaisse absolument pas, etc. Cuit, cuit, dit la girafe. Et c'est ainsi que le caramel devint flou.
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Néanmoins, En ces temps où tout se châtie sauf le langage, je préfère quand même préciser mon propos. Lorsque je dis qu'il faut montrer pâte blanche, ceci ne vise, et je veux être très clair à ce sujet, ceci ne vise, n'exclut, ne discrimine, n'infériorise en rien, ne diabolise, ne rabaisse absolument pas Ferdinand. Ferdinand est mon poisson rouge. Et il est très très très susceptible. Mais c'est aussi mon fan numéro un. Mais Ferdinand, si j'avais dit, pour rentrer chez Radio Giraffe, il faut montrer Nageoire Orange, Toi, tu aurais compris, tu aurais été content, mais tous les autres, tu as pensé à tous les autres, eux, ils n'auraient pas compris. Et quand tu me dis, mais pourquoi est-ce que ce n'est pas à moi, Ferdinand, que Radio Giraffe a proposé de devenir chroniqueur pour la maison ? Qu'est-ce que tu en dis ? Je ne sais pas, Ferdinand. Est-ce que... Radio Giraffe ne te l'a pas proposé parce que tu es rouge ou parce que tu es un poisson ? Si tu étais vert, bleu ou Ausha, est-ce que tu serais plus ou moins digne de cette auguste radio ? Ou bien, si tu étais Limas, ou Andouille de Guéméné, ou Amib d'ailleurs, serais-tu indigne de chroniquer sur Radio Giraffe ? Que nenni, nous dit la radio, évidemment, que nenni. Radio Giraffe est au-dessus de toute discrimination, exclusion, occlusion et même perclusion, évidemment. N'en parlons plus. N'en parlons plus et revenons donc à la sécurité délirante qu'il faut passer pour rentrer chez Radio Giraffe. Sécurité nécessaire au demeurant, sécurité nécessaire car la concu... Comme disent mes enfants, il paraît qu'on ne dit plus concurrence depuis au moins 2020. La concu, donc, bête, sournoise et chafouine, la concu toujours bête, sournoise et chafouine, c'est même à ça qu'on la reconnaît d'ailleurs. Bref, la concu cherche par tous les moyens à pénétrer les locaux de Radio Giraffe et ses secrets. Mais quels sont ces fameux secrets que Radio Giraffe... cherchent à protéger si efficacement. Le secret de leur succès absolument insensé ? Le succès de l'aiguille creuse ? Le secret de l'aiguille pas creuse ? Le secret de ma grand-mère et de sa tarte à la rhubarbe qui n'avait pas le goût de rhubarbe ? Le secret qui est sous nos yeux mais que nous ne voyons pas ? Comme dans la lettre mystérieuse d'Edgar Allan Poe ? Où est-ce le secret de la longévité de Radio Giraffe ? Imaginez ça, quasiment deux ans. Oh, incroyable. Non, il semblerait que ce ne soit rien de tout ça. Mais si vous comptez sur moi pour vous le dire... Je ne dirai rien, car vous pensez bien que si je le savais, je vous le dirais. Mais là, alors là, aucune idée. Mais alors vraiment aucune. Bref, la sécurité chez Radio Giraffe. Donc, c'est comme dans Mission Impossible, mais en encore plus dur, avec un poil moins de moyens quand même. Donc imaginez des badges infalsifiables, des interrogatoires au goût bulgare, des voyantes qui vérifient votre horoscope, vous dites que vous êtes cancer, mais votre ascendant est globule mauve et votre descendant est foie jaune. Qu'avez-vous à répondre à ça ? Ben rien, rien, je réponds rien à ça. Ferdinand et moi, les deux agités du bocal de Radio Giraffe, nous ne répondons pas. Et de Guerlas, ils nous laissent passer. La pitié, sans doute. Mais aussi le souvenir de la semaine précédente, et de celle d'avant, et de celle d'encore avant, et de celle d'avant, avant, avant. Bref, c'est à l'usure que nous franchissons la sécurité de Radio Giraffe chaque semaine. Il faut dire qu'on ne prend pas beaucoup de place à l'antenne non plus. Six, sept minutes par semaine, max. Pas beaucoup. Il faut quand même dire que ça ne compte pas les 2-3 heures que nous passons à franchir la sécurité, avant de pouvoir venir enregistrer nos biveusées. Ça, on ne le compte pas. Et quand je dis « non » , je veux dire par là que Ferdinand m'accompagne. Chaque semaine. Et chaque semaine, il faut montrer pâte blanche. Et si je dis pâte blanche, ceci ne vise, et je vais être très très clair à ce sujet, ceci ne vise, n'exclut, ne discrimine, n'infériorise en rien, ne diabolise, ne rabaisse absolument pas, etc. Cuit, cuit, dit la girafe. Et c'est ainsi que le caramel devint flou.
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Néanmoins, En ces temps où tout se châtie sauf le langage, je préfère quand même préciser mon propos. Lorsque je dis qu'il faut montrer pâte blanche, ceci ne vise, et je veux être très clair à ce sujet, ceci ne vise, n'exclut, ne discrimine, n'infériorise en rien, ne diabolise, ne rabaisse absolument pas Ferdinand. Ferdinand est mon poisson rouge. Et il est très très très susceptible. Mais c'est aussi mon fan numéro un. Mais Ferdinand, si j'avais dit, pour rentrer chez Radio Giraffe, il faut montrer Nageoire Orange, Toi, tu aurais compris, tu aurais été content, mais tous les autres, tu as pensé à tous les autres, eux, ils n'auraient pas compris. Et quand tu me dis, mais pourquoi est-ce que ce n'est pas à moi, Ferdinand, que Radio Giraffe a proposé de devenir chroniqueur pour la maison ? Qu'est-ce que tu en dis ? Je ne sais pas, Ferdinand. Est-ce que... Radio Giraffe ne te l'a pas proposé parce que tu es rouge ou parce que tu es un poisson ? Si tu étais vert, bleu ou Ausha, est-ce que tu serais plus ou moins digne de cette auguste radio ? Ou bien, si tu étais Limas, ou Andouille de Guéméné, ou Amib d'ailleurs, serais-tu indigne de chroniquer sur Radio Giraffe ? Que nenni, nous dit la radio, évidemment, que nenni. Radio Giraffe est au-dessus de toute discrimination, exclusion, occlusion et même perclusion, évidemment. N'en parlons plus. N'en parlons plus et revenons donc à la sécurité délirante qu'il faut passer pour rentrer chez Radio Giraffe. Sécurité nécessaire au demeurant, sécurité nécessaire car la concu... Comme disent mes enfants, il paraît qu'on ne dit plus concurrence depuis au moins 2020. La concu, donc, bête, sournoise et chafouine, la concu toujours bête, sournoise et chafouine, c'est même à ça qu'on la reconnaît d'ailleurs. Bref, la concu cherche par tous les moyens à pénétrer les locaux de Radio Giraffe et ses secrets. Mais quels sont ces fameux secrets que Radio Giraffe... cherchent à protéger si efficacement. Le secret de leur succès absolument insensé ? Le succès de l'aiguille creuse ? Le secret de l'aiguille pas creuse ? Le secret de ma grand-mère et de sa tarte à la rhubarbe qui n'avait pas le goût de rhubarbe ? Le secret qui est sous nos yeux mais que nous ne voyons pas ? Comme dans la lettre mystérieuse d'Edgar Allan Poe ? Où est-ce le secret de la longévité de Radio Giraffe ? Imaginez ça, quasiment deux ans. Oh, incroyable. Non, il semblerait que ce ne soit rien de tout ça. Mais si vous comptez sur moi pour vous le dire... Je ne dirai rien, car vous pensez bien que si je le savais, je vous le dirais. Mais là, alors là, aucune idée. Mais alors vraiment aucune. Bref, la sécurité chez Radio Giraffe. Donc, c'est comme dans Mission Impossible, mais en encore plus dur, avec un poil moins de moyens quand même. Donc imaginez des badges infalsifiables, des interrogatoires au goût bulgare, des voyantes qui vérifient votre horoscope, vous dites que vous êtes cancer, mais votre ascendant est globule mauve et votre descendant est foie jaune. Qu'avez-vous à répondre à ça ? Ben rien, rien, je réponds rien à ça. Ferdinand et moi, les deux agités du bocal de Radio Giraffe, nous ne répondons pas. Et de Guerlas, ils nous laissent passer. La pitié, sans doute. Mais aussi le souvenir de la semaine précédente, et de celle d'avant, et de celle d'encore avant, et de celle d'avant, avant, avant. Bref, c'est à l'usure que nous franchissons la sécurité de Radio Giraffe chaque semaine. Il faut dire qu'on ne prend pas beaucoup de place à l'antenne non plus. Six, sept minutes par semaine, max. Pas beaucoup. Il faut quand même dire que ça ne compte pas les 2-3 heures que nous passons à franchir la sécurité, avant de pouvoir venir enregistrer nos biveusées. Ça, on ne le compte pas. Et quand je dis « non » , je veux dire par là que Ferdinand m'accompagne. Chaque semaine. Et chaque semaine, il faut montrer pâte blanche. Et si je dis pâte blanche, ceci ne vise, et je vais être très très clair à ce sujet, ceci ne vise, n'exclut, ne discrimine, n'infériorise en rien, ne diabolise, ne rabaisse absolument pas, etc. Cuit, cuit, dit la girafe. Et c'est ainsi que le caramel devint flou.
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