Speaker #0Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Plus qu'un chien. Je suis Pauline Debarbat , éducatrice canin professionnelle spécialisée dans les chiens réactifs, les chiens difficiles, les chiens compliqués. Et si aujourd'hui vous avez un chien qui vous pose souci dans certaines situations, un chien qui a tendance à avoir des comportements qui vous semblent inadaptés, exagérés, difficiles à contrôler, et bien vous êtes au bon endroit parce qu'aujourd'hui dans Plus qu'un chien, on va parler d'un concept ultra. important, qui sont les tunnels de comportement. Alors peut-être qu'il s'agit d'un concept qui n'est pas familier pour vous, et en ce cas-là, il n'y a pas de souci, je vais vous l'expliquer tout de suite. Un tunnel de comportement, c'est quoi ? C'est dans une situation donnée, face à quelque chose qui va se produire, quand mon chien va devoir faire le choix entre deux comportements. Imaginons que mon chien soit tranquillement en train de se promener avec moi au bout de la laisse. Et d'un seul coup apparaît au fond un autre chien qui est également en train de se promener avec son humain. Une situation familière qui devrait normalement vous parler. A ce moment là on pourrait imaginer que votre chien n'a que deux choix, alors évidemment il y en a beaucoup plus mais nous dans notre exemple on va en prendre que deux. Le premier choix c'est se jeter au bout de la laisse pour aboyer. Le deuxième choix c'est marcher calmement à côté de moi et croiser le chien tout en restant calmement à côté de moi. Donc on va avoir ces deux choix, ces deux possibilités qui vont s'offrir à mon chien. Qu'est-ce qui va faire que mon chien va choisir l'une des possibilités plus que l'autre ? Eh bien c'est à quel point le tunnel, le comportement qui est lié à cette possibilité-là est important ou pas. À chaque fois que mon chien va faire le choix d'un comportement, parce que c'est un choix à ce moment-là, quand mon chien décide de faire l'un ou l'autre, à chaque fois que mon chien va faire le choix d'un comportement, Ce comportement va devenir de plus en plus évident. C'est comme si face à cette décision, mon chien se retrouvait à une intersection avec en face de lui deux tunnels. Un tunnel, j'aboue au bout de la laisse. Un tunnel, je reste calmement à côté de mon humain. A chaque fois que mon chien va décider de franchir l'un ou l'autre des tunnels, eh bien ce tunnel va commencer à grossir. Chaque passage va venir... agrandir le tunnel. Au début, c'est un tout petit terrier de petites souris, donc vraiment un tout petit trou et tout, c'est un tout petit tunnel. Mais à chaque passage, ce tunnel va s'agrandir, il va se creuser, il va devenir de plus en plus gros. Après, ça devient un terrier de lapin, et puis après un terrier de blaireau. Puis après, ça devient carrément un vrai tunnel, et si c'est un tunnel que mon chien a franchi des centaines et des centaines et des centaines de fois, c'est carrément l'euro-tunnel, il y a un train qui passe dedans, ça va vite, c'est facile. C'est vraiment le tunnel mais genre trop cool, trop sympa, trop évident. Donc dans l'idée c'est que plus mon chien va franchir un tunnel, plus mon chien va faire le choix d'un comportement, plus ce tunnel va devenir gros et évident. Ce qui fait qu'à la base dans une situation où les deux comportements que mon chien pouvait choisir étaient équivalents puisqu'on avait deux tunnels de la même taille. Et bien au fur et à mesure des répétitions, au fur et à mesure que mon chien va se retrouver dans cette situation et va faire le choix de l'un ou de l'autre des tunnels, et bien ce tunnel qui sera choisi va être de plus en plus gros, ce qui fait que mon chien va le choisir de plus en plus facilement. Et que le tunnel de l'autre comportement, lui s'il n'est jamais emprunté, il va devenir tout petit petit et il ne va pas du tout être utilisé. Et donc mon chien dans cette situation va forcément faire le choix du tunnel le plus gros, le plus conséquent, parce que c'est celui qui est le plus évident pour lui. Donc voilà, le principe des tunnels de comportement, c'est ça. C'est que... Dans une situation donnée, mon chien va avoir tendance à aller vers le comportement qu'il a le plus l'habitude de produire, qu'il a le plus produit par le passé, parce que c'est le plus simple, c'est le plus évident et c'est le plus facile. Donc ça c'est super intéressant quand on va vouloir apprendre des choses à notre chien. Même si on n'est pas avec un chien réactif, même si on n'est pas avec un chien qui a tendance à faire et à refaire les mêmes comportements, qui nous pose problème, mais ça peut être même simplement pour l'apprentissage en fait, quand on va vouloir apprendre des choses à notre chien, ce principe-là il va être extrêmement important. important à comprendre et à maîtriser. Voilà donc pour cette introduction qui nous permettait un petit peu de resituer ce que c'était que les tunnels de comportement et de nous mettre ça en tête. Maintenant, ce que je vous propose, c'est qu'on voit de quoi on va parler concrètement aujourd'hui. Dans une première partie, on va encore approfondir ce principe des tunnels de comportement. Je vais vous apporter des informations un petit peu plus poussées sur qu'est-ce qui se joue vraiment dans ces tunnels de comportement. Ensuite, dans la partie 2, on va voir comment est-ce qu'on va faire pour éviter les tunnels de comportement qui ne nous intéressent pas. Dans notre exemple, se jeter en bout de laisse, ça on aimerait que notre chien Arrête de le faire. Donc comment est-ce qu'on va faire pour que les mauvais tunnels de comportement n'arrivent pas en fait ? Comment on fait pour que ça ne se produise pas ? On va parler un peu de la prévention. Ensuite on va voir partie 3, la suite logique. Comment est-ce que je fais pour avoir les bons tunnels de comportement ? Pour que face à un choix, mon chien... utilise le tunnel de comportement qui m'intéresse et donc pas celui qui ne m'intéresse pas. Et en partie 4, on va voir comment est-ce qu'on va faire quand on a déjà un tunnel de comportement qui est installé, qui est présent et qu'on veut faire qu'il s'arrête. Donc si j'ai un neurotunnel de aboyer pour aller sur le chien, comment je fais pour casser ce tunnel de comportement ? Ok ? J'espère que vous êtes prêts ? Donc ça c'était le sommaire, maintenant moi ce que je vous propose c'est qu'on attaque avec la partie 1. Dans cette partie, on va essayer de mieux comprendre Qu'est-ce qui se joue derrière le tunnel de comportement et pourquoi est-ce que j'utilise cette métaphore ? Parce que, évidemment, c'est une métaphore. C'est quelque chose qui vient illustrer un phénomène neurologique qui se passe dans le cerveau de nos chiens, mais qui se passe aussi dans le cerveau de plein d'animaux. On a la chance d'être, nous aussi, des mammifères comme nos chiens. Il y a plein de fonctionnements qui sont communs. Il y a des fonctionnements différents, mais il y a aussi des fonctionnements qui sont communs. Et ce phénomène-là se retrouve à la fois chez l'humain et chez le chien, et encore une fois chez plein d'autres espèces. Ce qui va venir expliquer ce principe de tunnel de comportement, c'est la myélinisation. La myélinisation, c'est le fait qu'entre deux connexions dans notre cerveau, entre deux neurones, eh bien, on va avoir une gaine de myéline qui va venir se mettre autour. Et cette gaine de myéline, elle va venir améliorer la connexion entre deux neurones. Donc attention, je ne suis pas neurologue, je ne suis pas du tout du domaine médical, donc je fais énormément de vulgarisation ici. Bien entendu, c'est sûrement beaucoup plus complexe et beaucoup plus fin que ça, mais là, l'idée, c'est vraiment de vous donner les clés pour que vous compreniez ce qui se joue. Si vous avez envie d'aller creuser, vous pouvez tout à fait le faire et chercher des informations complémentaires. Moi, mon but, c'est de vous montrer que ce principe-là, il se retrouve directement dans le cerveau de notre chien. C'est-à-dire que ce n'est pas juste une hypothèse, une idée, une théorie, c'est concrètement ce qui se passe dans la tête de nos chiens. Donc cette myéline, cette diène qui va venir... Améliorer la connexion entre les terminaisons nerveuses, elle va faire que ces différentes stimulations, elles vont se faire de plus en plus facilement. Plus la connexion va être stimulée, plus elle va être sollicitée, plus la gaine va grossir. Donc c'est exactement cette image du tunnel de plus j'utilise une connexion, plus elle devient rapide, efficace, parce qu'elle est de plus en plus sollicitée, la gaine de myline est de plus en plus épaisse, et donc le passage se fait de mieux en mieux. A l'inverse, quand il va y avoir des connexions qui ne vont plus être stimulées, eh bien la gaine de myéline, elle va diminuer, ce qui va faire que le traitement sera moins efficace, sera moins rapide et donc fonctionnera beaucoup moins bien. Donc c'est ça qui se passe dans la tête de notre chien, dans une situation donnée où il va avoir le choix entre différents comportements, entre différentes décisions. En fonction de l'état de la myélinisation de ces différentes connexions nerveuses, eh bien il fera le choix de l'un ou de l'autre, parce que ce sera ce qu'il aura eu le plus l'habitude de faire. C'est super important d'avoir cette notion. d'habitude et de répétition. Plus un comportement se produit, plus il y a de chances qui se produisent. Et ça, c'est indépendamment même de toute forme de renforcement qui peut se produire après. Donc si mon chien, il fait quelque chose et que ça lui apporte quelque chose de désagréable, même si le truc qu'il lui apporte est désagréable, s'il n'a pas d'autres options, s'il n'a pas d'autres tunnels de comportement sous la main, il va forcément faire ce truc-là. Donc quand mon chien va se jeter sur un autre chien quand il est en laisse, ou quand mon chien va sauter sur les invités, ou quand... Mon chien va vouloir courir après les voitures. Voilà, vous prenez n'importe quel comportement qui vous pose problème. À chaque fois que mon chien va faire ça, il va le faire parce que dans cette situation donnée, quand il a les informations que lui donne l'environnement à ce moment-là, c'est la chose pour lui qui est la plus évidente à faire parce qu'il l'a fait déjà des dizaines et des dizaines et des dizaines. et des dizaines de fois. Donc ça, c'est super important à comprendre en termes de prévention. On doit absolument faire attention aux comportements que notre chien va pouvoir produire. Et surtout, quand ces comportements se produisent, est-ce qu'ils se répètent ? Est-ce qu'ils reviennent ? Parce que plus ils vont revenir, plus il y a de chances qu'ils reviennent. Et on va venir créer comme ça des habitudes qui vont s'ancrer, des tunnels de comportement qui vont s'ancrer et qui vont devenir de plus en plus gros. Et le problème, c'est que plus ils sont gros, plus c'est difficile après d'avoir à côté un autre tunnel de comportement qui sera aussi équivalent, voire... même plus gros pour que mon chien fasse le choix de ce tunnel là. Parce que c'est ça qui se passe en fait, c'est que plus l'historique est important, plus c'est difficile de l'enlever. Alors ça veut pas dire que c'est impossible, mais c'est forcément beaucoup plus long. Donc, sur les tunnels de comportement, sur la mélanisation, l'idée c'est de se rendre compte... que la répétition crée le comportement. S'il y a un comportement aujourd'hui qui me pose problème, la première chose que je dois faire, c'est éviter que ça se reproduise. Ce qui nous emmène à la partie 2 de cet épisode. Comment on va faire pour éviter les mauvais tunnels de comportement ? Comment est-ce que je vais faire pour éviter que mon chien se jette au bout de la laisse sur l'autre chien ? Pour que mon chien ne saute pas sur les invités ? Pour que mon chien n'aboie pas au portail ? Comment je peux faire tout ça ? Eh bien, la première chose qu'il faut que je fasse, c'est que je fasse en sorte que pour mon chien, ce comportement-là soit le moins évident possible. qu'il n'y ait quasiment aucune chance que mon chien fasse le choix de ce comportement-là. Et là, évidemment, ça va dépendre de chaque chien, de chaque situation, et il n'y a pas de règle de dire, voilà, il faut faire comme ci, il faut faire comme ça. parce qu'il faut l'adapter à chaque environnement, à chaque moment. Mais dans l'idée, on va vraiment faire en sorte que le chien ne puisse pas produire ce comportement. Donc je vais vous donner un exemple que moi j'ai vécu avec Sky. C'est parce que Sky a été dans ma vie que ce podcast existe. Donc je vais vous donner un exemple que moi j'ai vécu avec lui. Ça va vous permettre de vous donner aussi, je pense, des pistes et des choses que vous allez pouvoir mettre en place avec vos propres chiens. Petit historique pour Sky. Quand j'ai eu Sky, j'habitais en ville, donc une petite maison de ville avec un minuscule jardin. qui devait faire 40 mètres carrés, qui était clos par des grands murs. Donc voilà, vraiment pas un jardin très stimulant, on va dire. Et puis devant chez nous, passer la route, on était juste à côté de la gare, donc une rue assez passante, mais il n'y avait pas forcément le visuel sur tout ça. Par contre, ce que je savais en étant en ville, c'est que mon chien était très excité par les voitures, les vélos, les joggeurs, les cyclistes, etc. C'était quelque chose qui était difficile pour lui. Parce que dès que je sortais de chez moi, j'étais directement dans la circulation, dans le monde. Donc forcément, j'avais déjà repéré que les véhicules, c'était compliqué. Mais c'était des moments de balade, c'était assez court et ça restait gérable. On pouvait très rapidement passer à autre chose et ça allait. Et il se trouve que j'ai eu la chance, en ayant Sky, de pouvoir acheter ma toute première maison. Et cette toute première maison, peut-être parmi vous, il y en a qui l'ont connue à Gonge, ceux qui sont venus en stage à l'époque. dans cette maison dans l'allier. Dans cette maison, j'avais un hectare de terrain, donc c'était la folie comparé à mon petit jardin de ville. Et une partie de ce terrain était clôturée devant ma maison, c'était mon jardin dans lequel j'allais pouvoir mettre mon chien à l'époque, puisqu'à l'époque je n'avais que Sky. Là c'était le jardin pour Sky. Donc le jour du déménagement, on est tout content, il y a ma famille, mes amis qui viennent me donner un coup de main, on charge le camion, on met les cartons, on met Sky aussi, et on part à la maison. Et voilà, donc on se dit, il fait beau, tiens on va mettre Sky dans le jardin pendant qu'on en amène les cartons. Il est mignon, de toute façon il va pas sortir, on peut le laisser ouvert et tout, donc on va le laisser dans le jardin. Donc je mets Sky dans le jardin et on commence à faire les allers-retours avec nos cartons, sortir du camion, etc. Et d'un seul coup je passe comme ça avec mon carton et j'entends une voiture qui arrive et qui va passer le long de mon terrain. Donc le terrain il était clôturé, il y avait une grande haie de tuyats qui fermait vraiment le visuel, et au milieu un petit portail où là on pouvait voir la route, mais voilà, il n'y avait pas non plus un gros gros visuel sur la route. Et donc j'entends la voiture arriver. Et je regarde mon chien, et là je vois Sky, qui tout de suite a les yeux qui s'illuminent, genre Oh, une voiture ! Son instinct, cette envie à qui il avait très forte de poursuivre les voitures se réveille, je le vois tout de suite, ses oreilles commencent à se redresser, et dès que la voiture arrive, il commence à partir en courant, et il remonte toute la grille, toute la clôture, en courant comme un fou, le long du terrain, en poursuivant la voiture. Heureusement, dans ce moment-là, j'avais déjà... ces notions de tunnel de comportement et je savais ce qui se passait. J'ai posé mon carton et tout de suite j'ai dit ah non non ça ça va pas le faire. On peut pas laisser faire ça, je peux pas le laisser là courir après les voitures parce qu'il va y en avoir d'autres qui vont passer, ça va être la sortie des bureaux, tout le monde va passer dans cette route et tout. Je peux pas le laisser toute la journée courir après la voiture parce que forcément dans le jardin dès que je vais le sortir il va commencer à faire ça et ça je veux pas, je veux que dans mon jardin mon chien il soit calme, posé, détendu, c'est hors de question. Donc tout de suite je pose mon carton, je prends Sky, je lui demande de venir et donc il vient, je le mets dans une pièce là où on passait pas, et puis on a continué à déménager, j'ai laissé tranquillement là, et puis voilà, je suis tout de suite intervenue dès que j'ai vu ça, parce que connaissant mon chien, connaissant son historique, connaissant aussi les caractéristiques de sa race, parce que c'est un border collé, donc tout ce qui est mouvement c'est très excitant, et puis je savais que le mouvement l'excitait beaucoup déjà, j'ai tout de suite vu le potentiel à problème. Donc j'ai dit non non non, là c'est pas possible, ce qui est en train de se produire n'est clairement pas une bonne chose, donc on va pas faire ça. Donc j'ai enlevé Sky de cette situation immédiatement, pour éviter que le tunnel de comportement se crée en fait, et que dès qu'il soit dans le jardin et qu'il entend une voiture, il se mette à courir comme un fou le long du grillage. Là, c'est clairement une situation où j'ai évité un tunnel de comportement, j'ai évité que le tunnel de comportement se crée avant même qu'il arrive, avant même que ça devienne quelque chose de normal. Là, c'est arrivé une seule fois, donc il n'y a pas eu de... beaucoup de répétitions, c'est très bien d'intervenir dès la première fois si c'est possible. Après, parfois, c'est plus tard parce qu'on ne s'en rend pas compte tout de suite ou parce qu'on ne comprend pas tout de suite. Ce n'est pas grave. Mais l'idée, c'est vraiment, dès qu'on voit qu'il y a ça qui est en train de se mettre en place, c'est tout de suite, tout de suite intervenir. Donc là, j'ai dit, OK, tu vas aller dans ta pièce tranquille et tu vas attendre. Le but quand on a un chien, c'est d'être capable d'analyser très rapidement si là on est face à une situation où potentiellement les choses risquent de se répéter. Si par exemple j'avais été dans le jardin d'un ami, et puis voilà, moi je continuais à vivre dans ma maison de ville, avec mon jardin où mon chien ne voyait pas du tout l'extérieur, et que ça avait été une journée comme ça où je me dis ok c'est que aujourd'hui, et puis voilà, demain je repars, mon chien ne va pas se retrouver de nouveau confronté à cette situation et tout, alors je ne l'aurais sans doute pas laissé courir après les voitures. mais je n'aurais pas fait autant attention à me dire non, là, je ne veux pas qu'il associe le jardin, les voitures à ça. Donc si ça avait été un comportement qui aurait été ponctuel ou une situation qui aurait été ponctuelle, je ne me serais pas trop posé la question parce que ce n'est pas un glave, c'est OK. Il va faire ça deux, trois fois aujourd'hui, demain, on s'en va, c'est OK. Là, ce n'était pas le cas. C'était une maison où j'allais rester, c'était ma maison. Donc clairement, les enjeux ne sont pas les mêmes. Donc il faut que je sois capable de dire dans une situation donnée est-ce que ça, c'est quelque chose qui risque de se reproduire ou pas ? Un autre exemple que je peux donner, si je viens d'avoir un chien qui arrive chez moi, donc un chiot ou même un chien adulte, mais bref, mon nouveau chien, j'ai des chats, et que dès que j'arrive à la maison, mon chien commence à courir après les chats, il faut que tout de suite je réagisse, parce que mes chats vont être présents tout le temps, et mon chien va être présent tout le temps, a priori. Donc il faut vraiment que là, il faut que je fasse quelque chose, il faut que j'agisse, et il ne faut pas que je laisse les choses s'ancrer et commencer à se mettre en place, parce que si ça commence à se mettre en place, ça va être très difficile après. de faire autre chose à la place. Donc, en fonction de si c'est une situation qui est ponctuelle ou pérenne, je n'aurai pas déjà la même réaction, je n'aurai pas forcément les mêmes attentes ou la même idée à ce moment-là. Donc, en termes de réaction, attention, dans ces cas-là, l'idée, ce n'est pas de s'énerver, de crier, de punir le chien, on n'est pas du tout là-dedans, on est vraiment dans la gestion. Donc là, quand Sky a commencé à courir après la voiture, de toute façon, il court après la voiture, donc je ne pouvais... rien faire concrètement pour l'arrêter, que ce soit physiquement ou en lui demandant quoi que ce soit, ce n'était pas possible. Donc j'ai attendu qu'il s'arrête, j'ai attendu qu'il termine, et puis je l'ai appelé, je l'ai fait rentrer, etc. et je l'ai mis tranquillement au calme. Donc ce n'est pas mon comportement à ce moment-là, ce n'est pas le fait de me fâcher ou de m'énerver ou quoi que ce soit qui va faire que ça va changer quelque chose, c'est vraiment l'idée de dire, je me fais en sorte que mon chien ne puisse pas produire ce comportement-là, c'est super important. Donc j'évite les mauvais tunnels de comportement le plus tôt possible. Ça c'est primordial. Ensuite, si je ne fais que ça, si je ne fais que éviter le mauvais tunnel de comportement, eh bien ça ne va pas arranger les choses, parce que, ok, on évite que le mauvais tunnel de comportement se crée ou s'agrandisse, mais si à côté j'ai pas un autre tunnel qui va venir se mettre à la place, mon chien ne va pas changer son comportement. Ça ne va pas être possible. Donc, pour que mon chien puisse faire le choix d'un autre tunnel, il faut que je crée un autre tunnel à la place. Et un tunnel qui m'intéresse. Ce qui nous emmène à la partie 3. Comment je vais créer des bons tunnels de comportement ? Eh bien, de la même façon que je gère mon environnement pour éviter que les mauvais tunnels se produisent, je vais gérer l'environnement pour créer des bons tunnels de comportement à la place. Des tunnels de comportement qui m'intéressent. Où mon chien, dans une situation donnée, va pouvoir faire le choix du tunnel de comportement qui, moi... me paraît le meilleur pour lui. Donc évidemment, quand je parle de bon ou de mauvais, ce sont des choses qui vont être complètement des valeurs que nous, on va mettre en tant qu'humains. Pour le chien, il n'y a rien de bon, il n'y a rien de mauvais en soi. Par contre, il y a quand même des choses qui vont dans le bien-être de mon chien. Il y a des choses qui vont dans le sens du mal-être de mon chien. Clairement, courir après des voitures le long d'une clôture, ça n'apporte aucune forme de bien-être à mon chien. C'est assez évident que non, on ne va pas laisser faire ce genre de choses. À l'inverse, rester calme dans le jardin, ça, ça serait un bon tunnel pour nous. Donc je vous laisserai juger des bons et des mauvais tunnels de comportement pour vous et pour votre chien, mais dans l'idée, si je veux créer un bon tunnel de comportement, il faut que je crée... un environnement, une situation, il faut que je mette mon chien dans un contexte qui fait que ce tunnel-là est le plus évident à prendre. Donc, si je reprends l'exemple de Sky, du jardin, et du fait de courir après les voitures. Donc, comme je le disais, au moment de la sortie du bureau, c'est là où il y avait le plus de passages, c'est là où il y avait le plus de mouvements, parce que les gens repartaient de la ville pour aller dans leur maison, et je savais que le matin et le soir, en gros le matin vers 8h, 8h30, et le soir à partir de 17h, il y avait du monde qui passait. Alors, comme... Quand je dis du monde, ça restait la campagne. Mais voilà, il y avait quand même plusieurs voitures qui allaient se suivre. Forcément, ça allait toutes les 5-10 minutes, avoir quelqu'un qui allait passer. Première chose que je fais, c'est déjà, je ne mets pas mon chien dehors à ces horaires-là. Parce que, évidemment que là, c'est les situations les plus favorables pour que ça arrive. Par contre, je mets mon chien dehors à des moments où il n'y a quasiment pas de voiture qui passe, j'en suis certaine. Et surtout, je mets mon chien dehors quand je suis présente. Parce que si je le mets dehors et puis que je vais faire autre chose, il y a de grandes chances que... il se passe des trucs et que moi je ne puisse pas intervenir. Que ce soit intervenir parce qu'il prend un mauvais tunnel, ou intervenir parce qu'il prend un bon tunnel de comportement. Parce que même si les tunnels de comportement se construisent indépendamment de toute forme de récompense, le fait de récompenser va permettre d'améliorer le tunnel et que le tunnel se creuse plus vite quand même. Donc j'ai intérêt à récompenser mon chien quand il va choisir le tunnel de comportement qui m'intéresse. Donc dans le cas de Sky et du jardin, mon objectif c'était... rester tranquille dans le jardin, faire sa petite vie, renifler, coucher, dormir, etc. Et quand une voiture arrive, rester tranquille aussi, rester détendue. Donc ce que j'avais mis en place, c'est que pendant plusieurs jours, c'était une période où il faisait beau quand j'ai déménagé, donc j'allais dehors avec lui à chaque fois, donc il ne sortait jamais seul au début, j'allais avec lui dans le jardin et je le récompensais régulièrement quand il était calme, quand il reniflait, quand il faisait sa petite vie. Bref. je faisais en sorte que dans le jardin, les comportements choisis soient des comportements de calme. Ensuite, j'ai volontairement travaillé en présence des voitures pour renforcer les comportements qui m'intéressaient. Et dans ces situations-là, je voulais absolument éviter qu'ils puissent courir le long de la clôture, donc qu'est-ce que j'ai fait ? Je l'ai pris en laisse. Donc j'ai pris une laisse assez longue avec son harnais, et il était en laisse, ce qui faisait que quand les voitures passaient, le tunnel de comportement de courir le long de la clôture, ils ne pouvaient pas le faire vu qu'il était attaché, et du coup ils pouvaient faire d'autres choix que moi je pouvais renforcer. Donc ça pouvait être... rester immobile et pas forcément courir après la voiture, me regarder, se coucher dans l'herbe, et à ce moment-là, être récompensé pour avoir fait ces choix-là. Et seulement une fois ensuite, enlever la laisse, enlever le harnais, et pouvoir récompenser de nouveau la même chose. Et ça, c'est vraiment des étapes qui sont indispensables, parce que souvent, on n'a pas cette patience-là, en fait. On voudrait que le chien, tout de suite, tout de suite, il ait les bons comportements, il ait les bonnes réactions, il se comporte de la bonne manière. Mais c'est pas possible, parce que dans la situation donnée, le tunnel actuel, c'est... L'autre comportement qui existe, c'est pas celui que nous on veut. Si je reprends l'exemple du chien qui se jette sur les autres chiens en bout de laisse. Si je mets mon chien en présence d'autres chiens et que je croise comme ça d'autres chiens, il va forcément se jeter en bout de laisse. Parce qu'il n'y a pas un autre tunnel de comportement à la place qui a été créé. Donc il faut d'abord que je crée mon tunnel de comportement qui m'intéresse, mais celui-là, je dois le faire en dehors de la présence d'un autre chien. Je dois le faire en dehors de la présence de la balade, peut-être même parfois de la laisse, parce que pour certains chiens, c'est la laisse qui va être aussi... favorable à l'apparition des comportements, ça c'est un truc dont on parlera, c'est sûr, la laisse hyper importante quand on a un chien réactif, il y a beaucoup de travail à faire avec, et souvent on ne le fait pas du tout, et on crée encore plus de réactivité. Quand j'ai un chien qui se jette sur les autres chiens, je ne peux pas créer un nouveau tunnel de comportement qui m'intéresse en présence des autres chiens. Ce n'est pas possible, parce qu'en présence des autres chiens, le comportement que mon chien va vouloir faire, c'est se jeter sur les autres chiens. Donc d'abord je crée le tunnel qui m'intéresse, comme moi avec Sky dans le jardin quand il n'y avait pas de voiture, et là avec mon chien quand il n'y a pas d'autres chiens. Donc qu'est-ce que je veux que mon chien fasse quand je croise un autre chien ? Alors là c'est vous qui décidez, c'est pas moi qui vais vous le dire, mais ça peut être me regarder, se laisser tranquillement à côté de moi, rester assis, peu importe. Et bien ce truc-là, il faut déjà qu'il soit construit, et qu'il soit bien construit dans plein d'autres situations, et que mon chien en fasse le choix. Et ça c'est aussi très important, on en parlera je pense dans un prochain épisode, parce que sinon celui-là va durer des heures, mais c'est très important que le chien fasse le choix de lui-même. C'est-à-dire je ne vais pas lui dire assis, couché, ou je ne sais quoi, c'est que le chien se dise, ah il se passe ça. Donc je fais ça. Par exemple, avec Sky, toujours, quand on croisait des vélos, des joggers, des voitures, des véhicules, etc., qu'il était en liberté, je lui avais appris à se coucher instantanément. Sans que je lui demande. Il n'y avait pas besoin de lui dire ce qu'il était censé faire. Il savait ce qu'il devait faire. Le tunnel de comportement, il était existant. Il n'y a pas besoin que je demande quoi que ce soit. Dans cette situation-là, il sait, je me couche. Ou par exemple, avec Sunny, donc ma cocker, pour elle, dans cette situation similaire, elle, elle va revenir vers moi. Encore une fois, ce n'est pas des choses que je vais demander, c'est des choses que mes chiens font. spontanément, qui choisissent de faire spontanément, sans que j'ai besoin de leur demander. pas par magie, pas parce qu'ils sont hyper forts, même s'ils sont très forts, mes chiens, parce que je suis leur première femme, évidemment, mais voilà, ça reste des chiens. Donc forcément, ils feront au naturel des trucs qui ne sont pas forcément ce qu'on attend d'eux. Donc dans l'idée, c'est par l'entraînement et par le travail que je peux obtenir ce genre de choses. Et c'est tout à fait possible, et c'est très simple de le faire. Et surtout, quand on le fait, ça permet d'avoir un chien qui va être attentif, qu'on va pouvoir lâcher, même s'il est réactif, qu'on va pouvoir emmener partout. parce qu'on sait qu'on peut lui faire confiance. On sait qu'il va être capable de choisir le bon tunnel de comportement. Donc ça, c'est vraiment quelque chose pour moi qui est primordial, et c'est un des premiers trucs que j'apprends à mes élèves dans Relaxmax. Donc Relaxmax, c'est mon programme qui est dédié aux personnes qui ont des chiens réactifs, des chiens difficiles, des chiens qui ont des problèmes. Et c'est vraiment un truc qu'on apprend dès le début, c'est on va apprendre à notre chien à décider des choses, et on va l'aider à prendre ses bonnes décisions, et on va le récompenser quand il prend ses bonnes décisions. Et on va pas essayer d'être toujours dans le contrôle ou de lui dire quoi faire. Alors bien sûr on veut que nos chiens nous écoutent quand on leur dit quelque chose, quand on les rappelle, quand on leur demande de se coucher, n'importe quoi. Évidemment on veut qu'ils soient capables de le faire, c'est important, ça nous aide pour plein de trucs. Mais on veut aussi que d'eux-mêmes ils soient capables de prendre des décisions. Et c'est ça qui permet d'avoir des chiens aussi qui vont être... encore plus attentif, encore plus à l'écoute, parce qu'ils sont dans le contrôle de ce qu'ils font. Ils n'ont pas besoin que ce soit moi qui contrôle. Ça aussi, c'est une thématique qu'on développera dans un prochain épisode parce qu'il y a tellement, tellement de choses à dire. Si on vient sur l'idée de nos bons tunnels de comportement, ça va passer par de l'entraînement, par du travail progressif, par une mise en situation progressive. Ça demande un petit peu de patience, un petit peu de travail, mais derrière, ça change tout. Moi, après, c'est quelques, allez, 15 jours. Peut-être même 3 semaines avec Sky, derrière j'avais un chien qui pouvait rester dans le jardin sans courir après les voitures pour tout le reste de sa vie. Oui c'était un peu contraignant pendant quelques temps, mais derrière le jeu en valait largement la chandelle. Donc les bons tunnels de comportement, c'est vraiment mon objectif numéro 1, c'est ce sur quoi je dois me concentrer systématiquement. Comment je crée chez mon chien les tunnels de comportement qui sont intéressants. Parce que si on est focus uniquement sur comment j'évite les mauvais, je ne suis pas en train de créer quelque chose, je suis juste en train d'essayer d'éviter les problèmes. Alors éviter les problèmes c'est important, vous l'avez compris, mais qu'est-ce que je veux à la place ? C'est encore plus important. Donc mon focus doit être vraiment là-dessus. Maintenant si aujourd'hui vous avez un chien qui a déjà un énorme tunnel de comportement dans quelque chose, et un tunnel de comportement que vous voulez casser, on va voir comment est-ce qu'on va faire, c'est la partie 4 de cet épisode, parce que je pense que là vous êtes en train de vous dire Ah bah oui, là je vois telle situation pour mon chien, il y a un énorme tunnel de comportement. C'est-à-dire qu'à peine la situation se produit, mon chien, clac, il a déjà fait le choix de faire un truc, et ce truc est tellement évident, d'ailleurs je me dis que ce n'est pas possible qu'il fasse autre chose, tellement c'est évident qu'il fasse ça à chaque fois, parce que c'est vraiment le truc qu'il fait systématiquement. Donc ça, c'est normal, ça arrive, ça veut dire qu'il y a un très gros historique derrière d'avoir fait ce comportement-là pendant des répétitions et des répétitions et des répétitions, donc parfois on est sur des chiens qui font ça depuis des années. Moi par exemple dans Relax Max, on a des chiens tous les ans qui ont 10, 11, 12 ans, et parfois qui ont 10, 11, 12 ans de réactivité derrière eux. Donc c'est des choses qui sont là depuis longtemps, mais c'est pas pour autant qu'on peut pas améliorer les choses. Donc si j'ai un énorme tunnel de comportement qui est en place, que mon chien va choisir à chaque fois, se jeter en bout de laisse, courir après les voitures, sauter sur les gens, aboyer sur le chat, peu importe, je sais que là, à chaque fois ça va arriver, la première chose qu'il faut que je fasse, c'est barricader ce tunnel. Il ne faut plus que mon chien puisse faire le choix de ce tunnel-là. C'est hyper, hyper important. Donc là c'est de la gestion de l'environnement, c'est de l'anticipation, c'est faire les choses autrement. Mais il faut absolument que ce soit plus possible que mon chien fasse ça. Donc soit je gère mon chien, soit je gère ce qui se passe autour. Mais en tout cas je ne mets plus mon chien dans cette situation là, c'est indispensable. Parce que vous l'avez compris, à chaque fois que mon chien prend ce tunnel, ce tunnel grandit, il grandit, il grandit. Quand le temps passe et que mon chien n'utilise plus ce tunnel, le tunnel va commencer à diminuer. Et donc là, c'est ça qu'on veut nous, c'est diminuer, diminuer, diminuer le tunnel. Donc il faut absolument que le chien ne puisse plus rentrer dedans. ça peut arriver qu'on ne gère pas tout comme il faut et que le chien repasse dans le tunnel. Ce n'est pas grave, ça ne veut pas dire que tout de suite, le tunnel va reprendre sa taille initiale et qu'il va en revenir énorme d'un seul coup. Non, vous avez de la chance, ce n'est pas le cas, ça va revenir un petit peu plus, mais pas comme c'était à l'état initial. Mais malgré tout, l'idée, c'est vraiment qu'on évite ça. On évite que le comportement puisse se reproduire et se reproduire et se reproduire encore. Donc ça, c'est vraiment la première chose. Barricadons ce mauvais tunnel. Si jamais le chien l'emprunte quand même, on essaye de le stopper tout de suite, tout de suite, tout de suite. Donc encore une fois, ça n'a rien à crier, de s'énerver, de se fâcher, c'est pas ça qui va changer les choses. Ce qui va changer les choses, c'est une interruption immédiate de ce qui est en train de se passer. Donc mon chien, il est en train de vouloir courir après les voitures dehors, ok, qu'est-ce que je peux faire là tout de suite pour que ça s'arrête ? Parfois je peux rien faire, parfois je peux faire quelque chose. Peut-être que je peux le bloquer, si je me mets sur son passage, du coup il va s'arrêter. Peut-être que s'il est en laisse, je peux m'éloigner. Il y a plein de choses qui sont possibles. et qui vont dépendre de la situation. Mais si c'est possible, une fois que le chien a commencé de l'interrompre, on va l'interrompre. Encore une fois, pas dans le stress, pas dans la douleur, pas dans la pression, pas dans la peur. Simplement, on arrête les choses. Ensuite, une fois qu'on a ça, une fois qu'on bloque notre mauvais tunnel et qu'on arrête de laisser notre chien rentrer dans ce tunnel-là, qu'est-ce qu'on va faire ? On va créer à côté le bon tunnel qui nous intéresse. Donc, ce que je revenais à ce que je disais tout à l'heure, c'est créer un bon tunnel de comportement. Donc, tout ce qu'on a vu dans la partie d'avant, on va le mettre en place. pour avoir à côté de notre gros tunnel qui est barricadé, un petit tunnel qu'on va avoir de plus en plus gros, de plus en plus évident, de plus en plus imposant. Donc notre idée, c'est qu'on va faire grossir ce bon tunnel, on va le faire devenir de plus en plus gros, de plus en plus large, tout en faisant diminuer à côté le mauvais tunnel, le faire devenir de plus en plus petit, de plus en plus insalubre, de plus en plus pas attirant, quoi, vraiment. Et donc c'est vraiment quand le grand tunnel, le bon tunnel va devenir beaucoup plus gros que le mauvais, qu'on va pouvoir commencer à se dire Ok, là on est sur quelque chose qui nous intéresse. Pour mon chien, dans cette situation donnée, le fait de choisir le bon tunnel, c'est ça qui va être le plus évident pour lui. Et le mauvais va être de moins en moins présent et va être de moins en moins attirant. Donc je dois créer chez mon chien le tunnel de comportement qui m'intéresse. Et ça, on va le faire, comme je le disais, par le travail, par la gestion de l'environnement, par... le fait de mettre en place ce qui va être nécessaire pour que mon chien se dise Ah, mais il est possible de faire autre chose ! Je ne suis pas obligée de me jeter sur les autres chiens que je croise en laisse. Ah, mais je n'étais pas au courant, je ne savais pas. Parce que parfois, pour les chiens, c'est vraiment ça. Ils ne savent même pas qu'il y a une autre possibilité, tellement de fois ils l'ont fait, ils ne se rendaient même pas compte que Ah oui, en fait, je peux croiser tranquillement un autre chien. personne ne me l'avait dit en fait, je n'étais pas au courant, je n'étais pas au courant. Donc nous on va venir dire, si si regarde, voilà ce qui est possible, et tu vas voir comme en plus ce qui est possible est plus confortable pour toi, est plus agréable pour toi, du coup tu vas y gagner, ça va être vraiment cool pour toi de faire ce choix-là plutôt que l'autre. Voilà ce que j'avais à vous dire aujourd'hui sur les tunnels de comportement. Alors peut-être que là c'est un peu flou dans votre tête, vous vous dites mais attends, je ne comprends pas trop où elles vont venir, ce n'est pas forcément clair, etc. Pas d'inquiétude, c'est des choses qu'on va développer dans les prochains podcasts, notamment sur le fait de travailler son chien, d'entraîner son chien pour créer le bon tunnel. Parce que le bon tunnel ne va pas venir comme ça, par le Saint-Esprit du chien. Il ne va pas venir comme ça par magie. Il va se demander d'apprendre au chien ce qu'on attend de lui, ce qu'il est censé faire. Donc ça, si vous êtes un peu curieux du sujet, et si vous avez envie de voir ce qui est possible de faire, vous pouvez, si vous le souhaitez, rejoindre mon programme gratuit qui s'appelle Objectif Chien Relax. dans lequel je viens approfondir ce sujet des tunnels de comportement et dans lequel on voit également des exercices qui nous permettent de créer d'autres tunnels à la place. Donc c'est complètement gratuit, il suffit de rentrer votre adresse mail sur le lien qui sera dans la description de cet épisode et vous recevrez vos accès directement à cette formation qui dure 7 jours, dans lequel il y a des vidéos théoriques, il y a des vidéos d'exercices, et c'est des choses très simples que vous pouvez mettre en place dès maintenant avec votre chien qui vont commencer à vous amener des résultats de chien plus calme, plus relax, plus détendu. Donc je vous encourage à le faire si vous le souhaitez. Si jamais vous avez des questions par rapport à cet épisode, n'hésitez pas à me contacter, que ce soit par mail à contact.décliquédeschien.fr ou sur mes réseaux Facebook, Instagram. N'hésitez pas à m'écrire en message privé, je vous répondrai avec plaisir. En attendant, moi je vous laisse là-dessus pour cet épisode de podcast. J'espère qu'il vous a plu. Dans les prochains, on va pouvoir encore approfondir ce sujet de la réactivité, du comportement, de ce qui se passe dans la tête de nos chiens. Donc moi j'ai vraiment hâte de vous présenter la suite. N'oubliez pas de vous abonner sur votre plateforme de podcast, ça vous permet de recevoir les notifications quand les épisodes sortent. Je vous souhaite une excellente journée, et souvenez-vous que celui qui marche à vos côtés, dans les joies comme dans les épreuves, est bien plus qu'un chien. A bientôt !