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Arcadya - Mythologies & Religions

APOLLON - LE DIEU DU SOLEIL

APOLLON - LE DIEU DU SOLEIL

35min |27/09/2025
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Fils de Léto et de Zeus, frère jumeau d’Artémis, Apollon naît à Délos et impose aussitôt une souveraineté de lumière : vainqueur du Python, il consacre Delphes et prête sa voix à la Pythie ; dieu de la lyre et des Muses, il fixe la mesure et châtie l’hybris, Marsyas écorché pour avoir défié l’harmonie, Midas affublé d’oreilles d’âne pour son mauvais goût. Archer radieux mais ambigu, il guérit et il frappe : la peste de l’Iliade, la flèche guidée vers Achille, mais aussi la médecine confiée à Asclépios arraché au ventre mourant de Coronis. Ses amours disent la brûlure du trop-parfait : Daphné choisit le laurier plutôt que ses bras, Hyacinthe devient fleur sous le souffle jaloux de Zéphyr. Aux insolents, il ne pardonne guère : Niobé voit ses enfants fauchés, Tityos est cloué au Tartare, Laomédon paye son parjure. De sanctuaire en sanctuaire se dessine une éthique du clair : « Rien de trop » et « Connais-toi toi-même », la beauté exige la mesure, la vérité réclame la purification, et toute démesure se paie au prix fort.


La seconde partie ouvre la comparaison : Hélios/Sol donnent au disque son char et sa régularité, Shamash en Mésopotamie fait de la lumière une justice qui voit tout, Surya en Inde porte le monde sur sept chevaux, Mithra garde les serments sous le ciel diurne, Amaterasu au Japon fonde la lignée impériale, tandis qu’en Gaule Belenos/Grannos soignent aux eaux chaudes et que le lumineux Baldr des Nordiques en offre l’innocence tragique. Qu’ont-ils en commun ? Une même prétention à l’évidence, l’alliance du droit et du jour, et cette promesse dangereuse qu’une clarté trop proche peut aveugler. Un voyage en plein soleil, poétique, rigoureux et habité, pour comprendre pourquoi Apollon fut toujours prié, craint et personnifié : lyre au poing, laurier au front, il est la lumière qui éclaire, et qui brûle.


Pour davantage de contenus, retrouvez-nous sur notre site internet : arcadya.fr !



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Fils de Léto et de Zeus, frère jumeau d’Artémis, Apollon naît à Délos et impose aussitôt une souveraineté de lumière : vainqueur du Python, il consacre Delphes et prête sa voix à la Pythie ; dieu de la lyre et des Muses, il fixe la mesure et châtie l’hybris, Marsyas écorché pour avoir défié l’harmonie, Midas affublé d’oreilles d’âne pour son mauvais goût. Archer radieux mais ambigu, il guérit et il frappe : la peste de l’Iliade, la flèche guidée vers Achille, mais aussi la médecine confiée à Asclépios arraché au ventre mourant de Coronis. Ses amours disent la brûlure du trop-parfait : Daphné choisit le laurier plutôt que ses bras, Hyacinthe devient fleur sous le souffle jaloux de Zéphyr. Aux insolents, il ne pardonne guère : Niobé voit ses enfants fauchés, Tityos est cloué au Tartare, Laomédon paye son parjure. De sanctuaire en sanctuaire se dessine une éthique du clair : « Rien de trop » et « Connais-toi toi-même », la beauté exige la mesure, la vérité réclame la purification, et toute démesure se paie au prix fort.


La seconde partie ouvre la comparaison : Hélios/Sol donnent au disque son char et sa régularité, Shamash en Mésopotamie fait de la lumière une justice qui voit tout, Surya en Inde porte le monde sur sept chevaux, Mithra garde les serments sous le ciel diurne, Amaterasu au Japon fonde la lignée impériale, tandis qu’en Gaule Belenos/Grannos soignent aux eaux chaudes et que le lumineux Baldr des Nordiques en offre l’innocence tragique. Qu’ont-ils en commun ? Une même prétention à l’évidence, l’alliance du droit et du jour, et cette promesse dangereuse qu’une clarté trop proche peut aveugler. Un voyage en plein soleil, poétique, rigoureux et habité, pour comprendre pourquoi Apollon fut toujours prié, craint et personnifié : lyre au poing, laurier au front, il est la lumière qui éclaire, et qui brûle.


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La seconde partie ouvre la comparaison : Hélios/Sol donnent au disque son char et sa régularité, Shamash en Mésopotamie fait de la lumière une justice qui voit tout, Surya en Inde porte le monde sur sept chevaux, Mithra garde les serments sous le ciel diurne, Amaterasu au Japon fonde la lignée impériale, tandis qu’en Gaule Belenos/Grannos soignent aux eaux chaudes et que le lumineux Baldr des Nordiques en offre l’innocence tragique. Qu’ont-ils en commun ? Une même prétention à l’évidence, l’alliance du droit et du jour, et cette promesse dangereuse qu’une clarté trop proche peut aveugler. Un voyage en plein soleil, poétique, rigoureux et habité, pour comprendre pourquoi Apollon fut toujours prié, craint et personnifié : lyre au poing, laurier au front, il est la lumière qui éclaire, et qui brûle.


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La seconde partie ouvre la comparaison : Hélios/Sol donnent au disque son char et sa régularité, Shamash en Mésopotamie fait de la lumière une justice qui voit tout, Surya en Inde porte le monde sur sept chevaux, Mithra garde les serments sous le ciel diurne, Amaterasu au Japon fonde la lignée impériale, tandis qu’en Gaule Belenos/Grannos soignent aux eaux chaudes et que le lumineux Baldr des Nordiques en offre l’innocence tragique. Qu’ont-ils en commun ? Une même prétention à l’évidence, l’alliance du droit et du jour, et cette promesse dangereuse qu’une clarté trop proche peut aveugler. Un voyage en plein soleil, poétique, rigoureux et habité, pour comprendre pourquoi Apollon fut toujours prié, craint et personnifié : lyre au poing, laurier au front, il est la lumière qui éclaire, et qui brûle.


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