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Episode 1 : La Version la plus belle Vs La Version la plus VRAIE - Nouvel épisode du 18/01 cover
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Podcast "Authentik"

Episode 1 : La Version la plus belle Vs La Version la plus VRAIE - Nouvel épisode du 18/01

Episode 1 : La Version la plus belle Vs La Version la plus VRAIE - Nouvel épisode du 18/01

24min |18/01/2025|

57

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24min |18/01/2025|

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Description

Qu'attend la vie de vous dans votre version la plus Belle ? Est-ce un masque ? Qu'est-ce que la version la plus vraie ? Quels sont les différences entre besoin et désir ? Quels sont les valeurs clés pour obtenir cette version la plus vraie ?


Nous répondrons ensemble à ces grandes questions lors de cet épisode que j'ai le plaisir de partager avec vous aujourd'hui.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous dans ce nouvel épisode du podcast Authentique, le premier vrai épisode dans lequel nous allons aborder le thème Ne cherchez pas la version la plus belle, mais la version la plus vraie Durant ce voyage, je serai votre hôte, Lumino, et nous allons chercher à comprendre, à répondre à cette grande question ensemble. Dans un premier temps, la question qu'on pourrait se poser, c'est Qu'est-ce que la version la plus belle ? Et bien tout simplement, je pense que ça tombe sous le sens et cette... Version de vous que vous allez chercher à atteindre, extrêmement lumineuse, que vous cherchez à montrer à beaucoup de gens, qui est amour, qui est tout le temps joyeuse, qui est capable d'encaisser les coups durs de la vie et qui est capable d'être incroyablement solide, la bonne confidente, la bonne copine, sous tous ses aspects. Comme si on avait la capacité d'oublier nos erreurs, nos fautes. nos petites embûches, les obstacles. Et malheureusement, je pense que même dans cette version la plus vraie, ces obstacles et toutes ces choses-là feront partie de votre voyage. Le but, vous l'aurez compris, va donc être tout simplement d'accepter que ça fait partie du chemin et la quête de la version la plus belle de vous. malheureusement je vais être un peu cru, est un mensonge. Et tout simplement un mensonge, pourquoi ? Parce que si vous allez dans cette version la plus belle, alors ça veut dire que vous cherchez à réfuter et à repousser la version la plus sombre ou la plus moche. Mais donc, est-il possible pour un être, pour un humain, de n'être que lumière ? Ça peut paraître compliqué. On a tous eu des moments de bas, des moments de dépression, de burn-out, des moments de colère, d'énervement. Et on ne peut pas faire autrement quand nous sommes dans ces émotions-là. Tout simplement parce que l'émotion ne demande qu'une chose, d'être ressenti, tout simplement. Vous ne pourrez pas faire autrement. Et... C'est donc là qu'on comprend que la version la plus belle n'est qu'un mensonge. En fin de compte, c'est ce que l'on peut appeler aussi un masque. C'est pour ça que très souvent, vous entendez des phrases du genre Ah, les masques tombent ! Eh bien oui, les masques tombent, effectivement, les amis, puisque les masques ne tiennent jamais longtemps en place, sachez-le. Chaque masque que l'on crée a son propre pouvoir. Et malheureusement, les masques tombent forcément au bout d'un moment. Qu'est-ce qu'il est possible de comprendre de cette version la plus belle ? Tout simplement que nous souhaiterions être à notre avantage, aux yeux des autres. Qu'on souhaite que les autres nous aiment. Qu'on souhaite peut-être tout simplement être un petit peu l'ami de tout le monde. D'être apprécié, d'être vu avec un beau regard. D'être une personne qu'on ne pointe pas du doigt, qu'on ne critique pas, qu'on ne juge pas. Est-ce que cette version la plus belle va vous empêcher d'être critiqué, jugé, pointé du doigt ? Pas du tout, vous allez même peut-être être pointé du doigt ou critiqué parce que vous êtes devenu cette version la plus belle, justement. Et je veux prendre un cas personnel parce que, pour moi, s'appuyer sur des témoignages et des cas concrets permettent de conscientiser la chose. J'ai pu, certainement, dans certains aspects de ma vie personnellement, être dans cette facette, je croyais être la plus belle. Et la vie m'a toujours mis en face des obstacles, justement, de manière à refaire descendre la partie d'ego, la partie de confrontation, la partie qui ne voulait plus être dans cette zone d'ombre, pour justement travailler cette part d'ombre qui était nécessaire de travailler, afin d'intégrer, d'apprendre la leçon, d'en retenir un essentiel qui allait me permettre de... d'intégrer, mais non seulement, que ça soit quelque chose qui soit un outil précieux pour l'avenir, au-delà d'une leçon. Vous savez, je vais m'appuyer sur un grand dicton qu'un grand homme disait. Enfin, à mon sens, c'était Nelson Mandela, qui disait, tout simplement, qui nous faisait comprendre avec sa propre métaphore que l'échec n'existe pas. Il disait, vous savez, dans la vie, soit on réussit, soit on apprend. Ce qui veut donc dire qu'il a remplacé l'échec par l'apprentissage. Et en fin de compte, est-ce que ce n'est pas la meilleure manière de voir ? Soit vous réussissez, soit cet échec va vous permettre d'en tirer une leçon, d'apprendre, et du coup de ne pas recommencer le même échec. En fin de compte, ça voudrait dire que l'échec n'existe pas, probablement. Après tout, qui vous a inculqué la notion d'échec ? La société ? Vos parents, frères, sœurs, amis ? C'est un mot qu'on a appris dans le dictionnaire ? Ou dans un cours ? En primaire ? Au collège ? Malheureusement, j'ai l'impression que l'échec n'existe pas. Et que si vous le concevez comme étant une période d'apprentissage, vous en sortirez beaucoup plus fort que simplement l'idée d'un échec. La version la plus belle, encore une fois, comme on disait précédemment, est un masque. Un masque qu'on serait tenté de montrer en société pour mettre de côté le regard des autres, la vie très probablement des autres. On va prendre un cas de figure, vous êtes assis à un bar en extérieur, c'est l'été, il fait soleil, et vous vous prenez une citronnade ou peu importe. Et là, vous avez un couple qui passe dans la rue. L'homme vous dévisage d'une manière un peu grotesque et vous voyez la nana regarder très rapidement avec vous et faire un pfff, tu vois, voilà. Si on se base sur cette expérience, mettons, ce regard qui est tourné vers vous, la première idée serait de se dire, ouais bon il me trouve dégueulasse, je dois être moche et si on se fie sur l'avis qu'a laissé paraître cette femme, ouais on me prend pour une pauvre, enfin pour une... Ouais, effectivement. C'est peut-être même ce qui leur est passé par la tête. Ou alors, vous auriez la possibilité de voir ce même couple passer, réagir strictement de la même manière, et tout simplement vous dire, ces gens-là, je ne les recroiserai peut-être jamais. Ou peut-être que si. Mais ces gens-là ne feront peut-être jamais partie de ma vie. Je les recroiserai encore une fois peut-être jamais. Donc tout de suite, ce qu'il pense de moi sur l'instant, je m'en tape. Royalement. Ah oui, ça peut venir toucher dans l'ego qu'on ait eu un regard comme ça envers nous. Ouais, mais à quoi bon ? Enfin, après tout. Donc la version la plus belle, à quoi bon encore une fois ? Puisque de toute façon, ça ne vous empêchera pas d'avoir des regards et des critiques. Un avis ? Effectivement, c'est ce que ce couple aurait pu se dire. Ouais, mais elle, ça doit être une pétasse ou ce genre de choses. C'est leur avis, pas le vôtre. Ça ne définit à aucun moment la personne que vous êtes. Ah oui, mais ces personnes pourraient parler sur vous. Encore une fois, à quoi bon ? Ouais, ils vont convertir un groupe de gens. Preuve que ce groupe de gens n'a pas à rentrer dans vos vies. Preuve que ce groupe de gens nourrit un égo surdimensionné. Probablement. Très probablement. Mais du coup, Lumie, si on n'est pas la version la plus belle, on doit être quoi, la version la plus moche ? Ah non, non, non, pas du tout, non. Simplement la version la plus vraie de vous. On a vu lors de la présentation précédemment que j'ai décidé d'appeler ces podcasts authentiques. Pour quelles raisons ? Eh bien tout simplement parce que je n'ai pas l'intention de vous mentir pendant ces podcasts. S'il y a un foiré au micro, vous l'entendrez. S'il y a un fou rire au micro, vous l'entendrez. S'il y a des larmes au micro, vous les entendrez. J'ai décidé, voilà, de vous servir ce podcast dans sa version la plus authentique. Eh bien, tout simplement, j'aurais pu l'appeler la version vraie du podcast. C'est ça, la partie vraie de vous, la version la plus vraie. C'est de vous accepter dans votre lumière, dans vos parts d'ombre, et de définir qui vous êtes vraiment. Afin de répondre enfin à cette question qu'on s'est tous posé à un moment dans notre vie. Qui suis-je ? Mais pas le qui suis-je aux yeux de la société. Pas le qui suis-je pour mon père, ma mère ou mon ami. Non, de vous à vous-même, là, maintenant. Prenons deux secondes. Qui suis-je ? Posez-vous la question. Qui suis-je pour moi-même ? Comment est-ce que je me vois ? Qu'est-ce que je représente ? Si on prend juste... La réponse à cette question, qui suis-je ? Je suis. Analysons ce je suis. Je, moi, l'être incarné ici. Suis, donc je suis vivant, être. Ça suffit, rien que deux mots suffisent à témoigner votre présence, cette vie qui vous parcourt. Et si, comme le dit très bien encore un autre dicton, la vie est courte, attend réellement du temps à perdre pour ça ? Ou à revêtir des masques ? Ou à faire plaisir à un tel ou à un tel ? Non. Je ne suis pas en train de vous parler d'égoïsme. Je suis en train de vous parler simplement de prendre du temps pour vous. De vous à vous-même. Qu'est-ce que vous allez apprendre à faire tout simplement dans un premier temps à poser des limites ? sur ce que vous souhaitez ou ne souhaitez pas dans votre vie. Vous allez apprendre dans un deuxième temps à vous respecter. Je vais prendre un exemple. Vous avez vos amis qui vous invitent à une soirée bowling. Or, vous, le bowling, ce n'est pas quelque chose qui vous tente plus que ça. Il y a deux réactions possibles. Celui qui veut paraître aux yeux de la société. Ah ouais, ouais, on se rejoint tel soir au bowling. Ouais, c'est génial. La vérité, c'est que si on va interroger l'enfant intérieur, J'en ai rien à foutre du bowling. J'en ai strictement rien à foutre. Eh bien, la version vraie, quand vos amis vont vous proposer un bowling, ça sera de dire écoute, je vais être très sincère avec toi, ça ne me tente pas des masses. Voilà. Par contre, écoute, ça peut être autre chose. On peut aller au cinéma, on peut aller se faire un petit resto ce soir, on peut se balader sur les quais de telle rivière ou de tel port. Ouais, ça ouais, si tu veux, avec un grand plaisir. Je me suis respecté, j'ai défini mes limites et j'ai proposé une nouvelle sortie. Ça, c'est une version vraie. Je ne vais pas servir une version fausse aux autres juste pour leur plaire. Pareil, si on vous demande, Tiens, nous, on serait complètement OK pour aller au bord d'un viaduc et de se faire un saut à l'élastique. OK. Moi, dans ma valeur, j'ai le vertige. Eh bien non, je ne vous suivrai pas dans ce saut à l'élastique. Parce que déjà, ce n'est pas quelque chose qui vibre et si j'ai envie de m'envoyer en l'air dans le vide, je le ferai d'une autre manière. Voilà, voilà. C'est se respecter. Ces places et ces limites, encore une fois, quelle est la version la plus vraie ? Eh bien tout simplement une version aussi qui intègre de vous. Je vais prendre un cas de figure que je tire d'un film que j'ai regardé, certains d'entre vous le connaissent peut-être. C'est un film qui s'appelle Courageous. Dans ce film Courageous, vers un passage du film en particulier, vous avez un employé qui travaille dans une boîte, qui fait extrêmement bien son travail. Et on va lui demander un moment, justement pour passer bras droit du patron, et bien tout simplement d'espionner ses collègues au travail et... qu'il vienne faire un rapport au patron. Voilà ce que lui demande le patron. Je veux que tu espionnes tes collègues et je veux que tu viennes me dire quels sont les éléments perturbateurs que je puisse prendre des décisions. L'employé rentre chez lui avec ce que lui a demandé son patron. Il est rongé. Il est rongé, rongé, rongé. Mais il décide au fond de lui d'être intègre. Et ce qui se passe, c'est que le lendemain, quand il arrive au travail, il regarde son patron. Et il lui dit Je suis désolé, je ne ferai pas ce que vous m'avez demandé. Je sais que peut-être vous ne serez pas d'accord, peut-être que vous allez me licencier aujourd'hui. Eh bien, ça se fera, puisque je ne ferai pas ce que vous m'avez demandé. Je trouve ça dégueulasse pour mes collègues, ce n'est pas éthique et ça ne fait pas partie de mes valeurs. Le patron se lève, lui tend la main et lui dit Bravo, c'était un test. Bienvenue. Vous n'allez pas être seulement mon bras droit, vous allez être mon collaborateur. Comme quoi, vous voyez, face à une situation, on aurait été tenté de balancer nos collègues. Mais le fait que cet homme se soit placé avec intégrité lui a ouvert les portes de beaucoup plus grands. Quand bien même, imaginons, vous auriez été dans ce cas de figure, vous vous placez avec intégrité et le patron décide de vous renvoyer. Eh bien au moins, vous ne ferez plus partie d'une boîte corrompue qui essaye de noyer ses collègues. Peut-être que vous allez devoir commencer à zéro. mais avec des valeurs intègres et qui seront vraies. Qu'est-ce qui peut faire partie aussi de cette version la plus vraie ? L'humilité. C'est-à-dire cette situation où, par exemple, encore un cas de figure, vous allez avoir un conflit avec votre conjoint, mettons. Grosse dispute, grosse embrouille. Ça, on connaît, on l'a tous déjà eu. Moi-même, si vous voulez savoir. Eh bien, c'est cette capacité. Vous allez vivre votre embrouille. Et vous allez toujours avoir ce passage après l'embrouille. Ou vous allez vous dire, est-ce que ce n'est pas moi qui ai exagéré ? Est-ce que ce n'est pas moi qui ai dit des phrases méchantes et qu'il ne fallait pas ? Jusqu'où j'ai dépassé les limites ? C'est ça l'humilité. C'est de regarder ce qui s'est passé avec du recul, d'analyser ce qui vient de se passer en se disant jusqu'où j'ai ma part de tort et de faute dans l'histoire. La personne qui n'est pas capable de faire ça n'a pas d'humilité. Ça s'appelle de l'ego. Et croyez-moi, excusez-moi, ça va peut-être en frustrer plus d'un, ça s'appelle un ego surdimensionné. Parce que c'est croire que tout vous est dû. Et à ce moment-là, qui êtes-vous ? La reine d'Angleterre ? Le roi de je ne sais quelle contrée ? Un peu d'humilité, justement, encore une fois. Nous sommes tous, dans cette vie, des apprentis. Si vous pensiez qu'à un moment, il y avait un niveau peut-être maximal à atteindre qui fait de vous le sensei, malheureusement, spoiler alert, non. La vie vous prouvera toujours que vous avez à en apprendre. Il n'y a pas de summum ni de niveau maximal. Nous sommes tous des apprentis. Et acceptez cette... fatalité, j'allais dire, mais tout simplement cette réalité, aujourd'hui, c'est gagner du temps quant à ce fameux avenir. Si vous acceptez que vous êtes un apprenti et que vous avez énormément de choses à apprendre, alors déjà, la vie que nous vivons, vous vous placez devant elle en l'accueillant à bras ouverts. Vous l'accueillez à bras ouverts, cette vie, en comprenant qu'à chaque instant, vous pouvez apprendre. À chaque instant est une nouvelle expérience et quelque chose avec lequel vous repartez en plus. Si on redéfinit, cette version la plus vraie de vous, elle va expérimenter grâce à l'expérience, grâce au fait d'apprendre. Cette version la plus vraie de vous, elle va devenir intègre. Elle va se définir dans ses choix, dans ses limites, dans qui elle est. Cette version de vous, elle va avoir beaucoup plus d'humilité quant aux interactions avec les autres ou encore une fois les choix à faire. Cette version de vous, elle va être dénuée de prendre en compte l'avis ou le regard des autres. A ne pas confondre avec les conseils des autres. Attention, on peut écouter les conseils. Si par contre on rentre dans un avis gratuit et violent, c'est non. Un conseil doit être constructif. S'il ne l'est pas... Dénuez-vous de ça. Ça n'a pas à vous atteindre. On a quelque chose vers lequel on va qui est clairement authentique et qui est clairement vous. Si ça vous demande de redéfinir d'ailleurs plusieurs choses que vous faites, faites-le. Reprenez la liste de zéro. Surtout, vos goûts en matière d'hommes ou de femmes. Les valeurs qui font ce que vous êtes aujourd'hui, redéfinissez-les. Il y en a que vous allez garder, il y en a d'autres que vous allez jeter. Refaites la liste, un check-up complet. Et une autre chose sur le chemin de cette version la plus authentique et la plus vraie de vous. Une chose essentielle à comprendre. Sachez faire la différence entre vos besoins et vos désirs. Qu'est-ce qu'un besoin ? Qu'est-ce qu'un désir ? Comment on fait la différence ? Bah, Lumie, tu me parles de la même chose. Oh que non, les amis. Oh que non. De quoi ai-je besoin pour vivre ? J'ai besoin d'oxygène. Sans respirer, je ne vis pas. Je tombe, je meurs. De quoi ai-je besoin pour vivre ? J'ai besoin de me vêtir. Je ne peux pas sortir nu dans la rue ou en société. J'ai besoin d'aller aux toilettes. Parce que malheureusement, mon corps a besoin à un moment de... C'est un besoin. J'ai besoin de manger. Si je ne mange pas, c'est pareil, je tombe, je meurs. J'ai besoin d'eau, de m'hydrater. Tout ceci sont vos besoins. J'ai besoin... d'amis avec qui je peux m'exprimer. J'ai besoin d'être un être aimé. Du coup, qu'est-ce qu'un désir ? Le dernier iPhone dont vous avez vu la pub à la télé, c'est un désir. La dernière Tesla que le voisin a pris et moi aussi, il faut que j'ai la dernière Tesla, c'est un désir. La paire de rideaux. En couleur safran, pour votre salon tellement parfait à vos yeux, c'est un désir et non un besoin. Demain, ce rideau, vous ne l'avez pas. Vous arrêtez de vivre ? Non. Demain, cet iPhone, vous ne l'avez pas. Vous arrêtez de vivre ? Non. Idem pour la Tesla ? Oui, mais ça me ferait tellement de bien, ça me ferait plaisir. Oui, le désir nourrit le plaisir, non le besoin. La version vraie va chercher son besoin et non son désir. Et si à un moment vous pouvez vous permettre par contre de répondre à l'un de vos désirs, au contraire, faites, bien entendu. Mais si votre vie ne vous le permet pas, alors oubliez. Si aujourd'hui vous touchez 500 euros par mois et que vos charges, par exemple pour payer votre loyer, etc. sont 2000 euros, comment vous faites pour l'acheter votre iPhone ou votre Tesla ? Si par contre, vos loyers, vos charges, etc. représentent à peu près une valeur de, allez, mettons 1500 euros et que vous en gagnez 5000, mais faites-vous plaisir, bien sûr. Achetez-vous le dernier iPhone, la Tesla, faites strictement ce que vous voulez. Mais évaluez bien l'échelle de vos désirs. Parce que combien d'entre vous sont dans le cas où vous répondez à vos désirs sans pouvoir vous le permettre ? Et c'est là qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Oui, bien sûr que ça fait blesser à l'ego. Bien sûr que ça nous fait plaisir sur l'instant. Ah ouais, mais je vais quand même avoir un nouveau téléphone. Ah là là, c'est trop cool. Ah ouais, je vais avoir une nouvelle voiture. C'est trop cool. C'est du matériel. C'est momentané. Et le jour où votre corps rejoindra la Terre, votre âme, elle n'en aura strictement rien à foutre d'avoir eu une Tesla ou un iPhone ou un rideau couleur safran. La vie est une expérience en continu. Et le présent, si on analyse ce mot, un présent. Le présent est un cadeau. Savourez votre présent, savourez votre instant, le moment présent. Prenez le temps de savourer, de pouvoir respirer, de pouvoir vous vêtir, d'avoir un toit au-dessus de votre tête. Savourez vos besoins et vous verrez que vos désirs... sont tellement petits à côté. En définitif, si tu dois faire une phrase de conclusion pour ce podcast, c'est la version la plus belle, comme on l'a vu, est un masque qui, au bout d'un moment, vous sera révélé. Vous avez le droit d'être dedans, mais ça vous sera révélé, que ce n'est que mensonge. La version la plus vraie, c'est la version qui enlace et embrasse votre corps charnel Votre âme, votre essence et votre enfant intérieur. C'est apprendre à s'aimer soi-même, pour qui on est vraiment. Et c'est la clé d'une autre chose, de l'amour pur, authentique et inconditionnel. Vous apprenez à vous aimer tel que vous êtes. Et une fois qu'on sait s'aimer tel qu'on est, uniquement à ce moment-là, On peut se permettre de donner de l'amour aux autres. Donner de l'amour aux autres sans s'aimer soi-même, c'est se mentir et c'est mentir aux gens. D'abord, on apprend à s'aimer. Quand on s'aime réellement, on peut donner l'amour aux autres. Tout simplement. Voilà la version la plus vraie de vous. Merci de m'avoir suivi pour ce podcast. On se retrouve très vite. C'était Lumi. A bientôt !

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Qu'attend la vie de vous dans votre version la plus Belle ? Est-ce un masque ? Qu'est-ce que la version la plus vraie ? Quels sont les différences entre besoin et désir ? Quels sont les valeurs clés pour obtenir cette version la plus vraie ?


Nous répondrons ensemble à ces grandes questions lors de cet épisode que j'ai le plaisir de partager avec vous aujourd'hui.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue à tous dans ce nouvel épisode du podcast Authentique, le premier vrai épisode dans lequel nous allons aborder le thème Ne cherchez pas la version la plus belle, mais la version la plus vraie Durant ce voyage, je serai votre hôte, Lumino, et nous allons chercher à comprendre, à répondre à cette grande question ensemble. Dans un premier temps, la question qu'on pourrait se poser, c'est Qu'est-ce que la version la plus belle ? Et bien tout simplement, je pense que ça tombe sous le sens et cette... Version de vous que vous allez chercher à atteindre, extrêmement lumineuse, que vous cherchez à montrer à beaucoup de gens, qui est amour, qui est tout le temps joyeuse, qui est capable d'encaisser les coups durs de la vie et qui est capable d'être incroyablement solide, la bonne confidente, la bonne copine, sous tous ses aspects. Comme si on avait la capacité d'oublier nos erreurs, nos fautes. nos petites embûches, les obstacles. Et malheureusement, je pense que même dans cette version la plus vraie, ces obstacles et toutes ces choses-là feront partie de votre voyage. Le but, vous l'aurez compris, va donc être tout simplement d'accepter que ça fait partie du chemin et la quête de la version la plus belle de vous. malheureusement je vais être un peu cru, est un mensonge. Et tout simplement un mensonge, pourquoi ? Parce que si vous allez dans cette version la plus belle, alors ça veut dire que vous cherchez à réfuter et à repousser la version la plus sombre ou la plus moche. Mais donc, est-il possible pour un être, pour un humain, de n'être que lumière ? Ça peut paraître compliqué. On a tous eu des moments de bas, des moments de dépression, de burn-out, des moments de colère, d'énervement. Et on ne peut pas faire autrement quand nous sommes dans ces émotions-là. Tout simplement parce que l'émotion ne demande qu'une chose, d'être ressenti, tout simplement. Vous ne pourrez pas faire autrement. Et... C'est donc là qu'on comprend que la version la plus belle n'est qu'un mensonge. En fin de compte, c'est ce que l'on peut appeler aussi un masque. C'est pour ça que très souvent, vous entendez des phrases du genre Ah, les masques tombent ! Eh bien oui, les masques tombent, effectivement, les amis, puisque les masques ne tiennent jamais longtemps en place, sachez-le. Chaque masque que l'on crée a son propre pouvoir. Et malheureusement, les masques tombent forcément au bout d'un moment. Qu'est-ce qu'il est possible de comprendre de cette version la plus belle ? Tout simplement que nous souhaiterions être à notre avantage, aux yeux des autres. Qu'on souhaite que les autres nous aiment. Qu'on souhaite peut-être tout simplement être un petit peu l'ami de tout le monde. D'être apprécié, d'être vu avec un beau regard. D'être une personne qu'on ne pointe pas du doigt, qu'on ne critique pas, qu'on ne juge pas. Est-ce que cette version la plus belle va vous empêcher d'être critiqué, jugé, pointé du doigt ? Pas du tout, vous allez même peut-être être pointé du doigt ou critiqué parce que vous êtes devenu cette version la plus belle, justement. Et je veux prendre un cas personnel parce que, pour moi, s'appuyer sur des témoignages et des cas concrets permettent de conscientiser la chose. J'ai pu, certainement, dans certains aspects de ma vie personnellement, être dans cette facette, je croyais être la plus belle. Et la vie m'a toujours mis en face des obstacles, justement, de manière à refaire descendre la partie d'ego, la partie de confrontation, la partie qui ne voulait plus être dans cette zone d'ombre, pour justement travailler cette part d'ombre qui était nécessaire de travailler, afin d'intégrer, d'apprendre la leçon, d'en retenir un essentiel qui allait me permettre de... d'intégrer, mais non seulement, que ça soit quelque chose qui soit un outil précieux pour l'avenir, au-delà d'une leçon. Vous savez, je vais m'appuyer sur un grand dicton qu'un grand homme disait. Enfin, à mon sens, c'était Nelson Mandela, qui disait, tout simplement, qui nous faisait comprendre avec sa propre métaphore que l'échec n'existe pas. Il disait, vous savez, dans la vie, soit on réussit, soit on apprend. Ce qui veut donc dire qu'il a remplacé l'échec par l'apprentissage. Et en fin de compte, est-ce que ce n'est pas la meilleure manière de voir ? Soit vous réussissez, soit cet échec va vous permettre d'en tirer une leçon, d'apprendre, et du coup de ne pas recommencer le même échec. En fin de compte, ça voudrait dire que l'échec n'existe pas, probablement. Après tout, qui vous a inculqué la notion d'échec ? La société ? Vos parents, frères, sœurs, amis ? C'est un mot qu'on a appris dans le dictionnaire ? Ou dans un cours ? En primaire ? Au collège ? Malheureusement, j'ai l'impression que l'échec n'existe pas. Et que si vous le concevez comme étant une période d'apprentissage, vous en sortirez beaucoup plus fort que simplement l'idée d'un échec. La version la plus belle, encore une fois, comme on disait précédemment, est un masque. Un masque qu'on serait tenté de montrer en société pour mettre de côté le regard des autres, la vie très probablement des autres. On va prendre un cas de figure, vous êtes assis à un bar en extérieur, c'est l'été, il fait soleil, et vous vous prenez une citronnade ou peu importe. Et là, vous avez un couple qui passe dans la rue. L'homme vous dévisage d'une manière un peu grotesque et vous voyez la nana regarder très rapidement avec vous et faire un pfff, tu vois, voilà. Si on se base sur cette expérience, mettons, ce regard qui est tourné vers vous, la première idée serait de se dire, ouais bon il me trouve dégueulasse, je dois être moche et si on se fie sur l'avis qu'a laissé paraître cette femme, ouais on me prend pour une pauvre, enfin pour une... Ouais, effectivement. C'est peut-être même ce qui leur est passé par la tête. Ou alors, vous auriez la possibilité de voir ce même couple passer, réagir strictement de la même manière, et tout simplement vous dire, ces gens-là, je ne les recroiserai peut-être jamais. Ou peut-être que si. Mais ces gens-là ne feront peut-être jamais partie de ma vie. Je les recroiserai encore une fois peut-être jamais. Donc tout de suite, ce qu'il pense de moi sur l'instant, je m'en tape. Royalement. Ah oui, ça peut venir toucher dans l'ego qu'on ait eu un regard comme ça envers nous. Ouais, mais à quoi bon ? Enfin, après tout. Donc la version la plus belle, à quoi bon encore une fois ? Puisque de toute façon, ça ne vous empêchera pas d'avoir des regards et des critiques. Un avis ? Effectivement, c'est ce que ce couple aurait pu se dire. Ouais, mais elle, ça doit être une pétasse ou ce genre de choses. C'est leur avis, pas le vôtre. Ça ne définit à aucun moment la personne que vous êtes. Ah oui, mais ces personnes pourraient parler sur vous. Encore une fois, à quoi bon ? Ouais, ils vont convertir un groupe de gens. Preuve que ce groupe de gens n'a pas à rentrer dans vos vies. Preuve que ce groupe de gens nourrit un égo surdimensionné. Probablement. Très probablement. Mais du coup, Lumie, si on n'est pas la version la plus belle, on doit être quoi, la version la plus moche ? Ah non, non, non, pas du tout, non. Simplement la version la plus vraie de vous. On a vu lors de la présentation précédemment que j'ai décidé d'appeler ces podcasts authentiques. Pour quelles raisons ? Eh bien tout simplement parce que je n'ai pas l'intention de vous mentir pendant ces podcasts. S'il y a un foiré au micro, vous l'entendrez. S'il y a un fou rire au micro, vous l'entendrez. S'il y a des larmes au micro, vous les entendrez. J'ai décidé, voilà, de vous servir ce podcast dans sa version la plus authentique. Eh bien, tout simplement, j'aurais pu l'appeler la version vraie du podcast. C'est ça, la partie vraie de vous, la version la plus vraie. C'est de vous accepter dans votre lumière, dans vos parts d'ombre, et de définir qui vous êtes vraiment. Afin de répondre enfin à cette question qu'on s'est tous posé à un moment dans notre vie. Qui suis-je ? Mais pas le qui suis-je aux yeux de la société. Pas le qui suis-je pour mon père, ma mère ou mon ami. Non, de vous à vous-même, là, maintenant. Prenons deux secondes. Qui suis-je ? Posez-vous la question. Qui suis-je pour moi-même ? Comment est-ce que je me vois ? Qu'est-ce que je représente ? Si on prend juste... La réponse à cette question, qui suis-je ? Je suis. Analysons ce je suis. Je, moi, l'être incarné ici. Suis, donc je suis vivant, être. Ça suffit, rien que deux mots suffisent à témoigner votre présence, cette vie qui vous parcourt. Et si, comme le dit très bien encore un autre dicton, la vie est courte, attend réellement du temps à perdre pour ça ? Ou à revêtir des masques ? Ou à faire plaisir à un tel ou à un tel ? Non. Je ne suis pas en train de vous parler d'égoïsme. Je suis en train de vous parler simplement de prendre du temps pour vous. De vous à vous-même. Qu'est-ce que vous allez apprendre à faire tout simplement dans un premier temps à poser des limites ? sur ce que vous souhaitez ou ne souhaitez pas dans votre vie. Vous allez apprendre dans un deuxième temps à vous respecter. Je vais prendre un exemple. Vous avez vos amis qui vous invitent à une soirée bowling. Or, vous, le bowling, ce n'est pas quelque chose qui vous tente plus que ça. Il y a deux réactions possibles. Celui qui veut paraître aux yeux de la société. Ah ouais, ouais, on se rejoint tel soir au bowling. Ouais, c'est génial. La vérité, c'est que si on va interroger l'enfant intérieur, J'en ai rien à foutre du bowling. J'en ai strictement rien à foutre. Eh bien, la version vraie, quand vos amis vont vous proposer un bowling, ça sera de dire écoute, je vais être très sincère avec toi, ça ne me tente pas des masses. Voilà. Par contre, écoute, ça peut être autre chose. On peut aller au cinéma, on peut aller se faire un petit resto ce soir, on peut se balader sur les quais de telle rivière ou de tel port. Ouais, ça ouais, si tu veux, avec un grand plaisir. Je me suis respecté, j'ai défini mes limites et j'ai proposé une nouvelle sortie. Ça, c'est une version vraie. Je ne vais pas servir une version fausse aux autres juste pour leur plaire. Pareil, si on vous demande, Tiens, nous, on serait complètement OK pour aller au bord d'un viaduc et de se faire un saut à l'élastique. OK. Moi, dans ma valeur, j'ai le vertige. Eh bien non, je ne vous suivrai pas dans ce saut à l'élastique. Parce que déjà, ce n'est pas quelque chose qui vibre et si j'ai envie de m'envoyer en l'air dans le vide, je le ferai d'une autre manière. Voilà, voilà. C'est se respecter. Ces places et ces limites, encore une fois, quelle est la version la plus vraie ? Eh bien tout simplement une version aussi qui intègre de vous. Je vais prendre un cas de figure que je tire d'un film que j'ai regardé, certains d'entre vous le connaissent peut-être. C'est un film qui s'appelle Courageous. Dans ce film Courageous, vers un passage du film en particulier, vous avez un employé qui travaille dans une boîte, qui fait extrêmement bien son travail. Et on va lui demander un moment, justement pour passer bras droit du patron, et bien tout simplement d'espionner ses collègues au travail et... qu'il vienne faire un rapport au patron. Voilà ce que lui demande le patron. Je veux que tu espionnes tes collègues et je veux que tu viennes me dire quels sont les éléments perturbateurs que je puisse prendre des décisions. L'employé rentre chez lui avec ce que lui a demandé son patron. Il est rongé. Il est rongé, rongé, rongé. Mais il décide au fond de lui d'être intègre. Et ce qui se passe, c'est que le lendemain, quand il arrive au travail, il regarde son patron. Et il lui dit Je suis désolé, je ne ferai pas ce que vous m'avez demandé. Je sais que peut-être vous ne serez pas d'accord, peut-être que vous allez me licencier aujourd'hui. Eh bien, ça se fera, puisque je ne ferai pas ce que vous m'avez demandé. Je trouve ça dégueulasse pour mes collègues, ce n'est pas éthique et ça ne fait pas partie de mes valeurs. Le patron se lève, lui tend la main et lui dit Bravo, c'était un test. Bienvenue. Vous n'allez pas être seulement mon bras droit, vous allez être mon collaborateur. Comme quoi, vous voyez, face à une situation, on aurait été tenté de balancer nos collègues. Mais le fait que cet homme se soit placé avec intégrité lui a ouvert les portes de beaucoup plus grands. Quand bien même, imaginons, vous auriez été dans ce cas de figure, vous vous placez avec intégrité et le patron décide de vous renvoyer. Eh bien au moins, vous ne ferez plus partie d'une boîte corrompue qui essaye de noyer ses collègues. Peut-être que vous allez devoir commencer à zéro. mais avec des valeurs intègres et qui seront vraies. Qu'est-ce qui peut faire partie aussi de cette version la plus vraie ? L'humilité. C'est-à-dire cette situation où, par exemple, encore un cas de figure, vous allez avoir un conflit avec votre conjoint, mettons. Grosse dispute, grosse embrouille. Ça, on connaît, on l'a tous déjà eu. Moi-même, si vous voulez savoir. Eh bien, c'est cette capacité. Vous allez vivre votre embrouille. Et vous allez toujours avoir ce passage après l'embrouille. Ou vous allez vous dire, est-ce que ce n'est pas moi qui ai exagéré ? Est-ce que ce n'est pas moi qui ai dit des phrases méchantes et qu'il ne fallait pas ? Jusqu'où j'ai dépassé les limites ? C'est ça l'humilité. C'est de regarder ce qui s'est passé avec du recul, d'analyser ce qui vient de se passer en se disant jusqu'où j'ai ma part de tort et de faute dans l'histoire. La personne qui n'est pas capable de faire ça n'a pas d'humilité. Ça s'appelle de l'ego. Et croyez-moi, excusez-moi, ça va peut-être en frustrer plus d'un, ça s'appelle un ego surdimensionné. Parce que c'est croire que tout vous est dû. Et à ce moment-là, qui êtes-vous ? La reine d'Angleterre ? Le roi de je ne sais quelle contrée ? Un peu d'humilité, justement, encore une fois. Nous sommes tous, dans cette vie, des apprentis. Si vous pensiez qu'à un moment, il y avait un niveau peut-être maximal à atteindre qui fait de vous le sensei, malheureusement, spoiler alert, non. La vie vous prouvera toujours que vous avez à en apprendre. Il n'y a pas de summum ni de niveau maximal. Nous sommes tous des apprentis. Et acceptez cette... fatalité, j'allais dire, mais tout simplement cette réalité, aujourd'hui, c'est gagner du temps quant à ce fameux avenir. Si vous acceptez que vous êtes un apprenti et que vous avez énormément de choses à apprendre, alors déjà, la vie que nous vivons, vous vous placez devant elle en l'accueillant à bras ouverts. Vous l'accueillez à bras ouverts, cette vie, en comprenant qu'à chaque instant, vous pouvez apprendre. À chaque instant est une nouvelle expérience et quelque chose avec lequel vous repartez en plus. Si on redéfinit, cette version la plus vraie de vous, elle va expérimenter grâce à l'expérience, grâce au fait d'apprendre. Cette version la plus vraie de vous, elle va devenir intègre. Elle va se définir dans ses choix, dans ses limites, dans qui elle est. Cette version de vous, elle va avoir beaucoup plus d'humilité quant aux interactions avec les autres ou encore une fois les choix à faire. Cette version de vous, elle va être dénuée de prendre en compte l'avis ou le regard des autres. A ne pas confondre avec les conseils des autres. Attention, on peut écouter les conseils. Si par contre on rentre dans un avis gratuit et violent, c'est non. Un conseil doit être constructif. S'il ne l'est pas... Dénuez-vous de ça. Ça n'a pas à vous atteindre. On a quelque chose vers lequel on va qui est clairement authentique et qui est clairement vous. Si ça vous demande de redéfinir d'ailleurs plusieurs choses que vous faites, faites-le. Reprenez la liste de zéro. Surtout, vos goûts en matière d'hommes ou de femmes. Les valeurs qui font ce que vous êtes aujourd'hui, redéfinissez-les. Il y en a que vous allez garder, il y en a d'autres que vous allez jeter. Refaites la liste, un check-up complet. Et une autre chose sur le chemin de cette version la plus authentique et la plus vraie de vous. Une chose essentielle à comprendre. Sachez faire la différence entre vos besoins et vos désirs. Qu'est-ce qu'un besoin ? Qu'est-ce qu'un désir ? Comment on fait la différence ? Bah, Lumie, tu me parles de la même chose. Oh que non, les amis. Oh que non. De quoi ai-je besoin pour vivre ? J'ai besoin d'oxygène. Sans respirer, je ne vis pas. Je tombe, je meurs. De quoi ai-je besoin pour vivre ? J'ai besoin de me vêtir. Je ne peux pas sortir nu dans la rue ou en société. J'ai besoin d'aller aux toilettes. Parce que malheureusement, mon corps a besoin à un moment de... C'est un besoin. J'ai besoin de manger. Si je ne mange pas, c'est pareil, je tombe, je meurs. J'ai besoin d'eau, de m'hydrater. Tout ceci sont vos besoins. J'ai besoin... d'amis avec qui je peux m'exprimer. J'ai besoin d'être un être aimé. Du coup, qu'est-ce qu'un désir ? Le dernier iPhone dont vous avez vu la pub à la télé, c'est un désir. La dernière Tesla que le voisin a pris et moi aussi, il faut que j'ai la dernière Tesla, c'est un désir. La paire de rideaux. En couleur safran, pour votre salon tellement parfait à vos yeux, c'est un désir et non un besoin. Demain, ce rideau, vous ne l'avez pas. Vous arrêtez de vivre ? Non. Demain, cet iPhone, vous ne l'avez pas. Vous arrêtez de vivre ? Non. Idem pour la Tesla ? Oui, mais ça me ferait tellement de bien, ça me ferait plaisir. Oui, le désir nourrit le plaisir, non le besoin. La version vraie va chercher son besoin et non son désir. Et si à un moment vous pouvez vous permettre par contre de répondre à l'un de vos désirs, au contraire, faites, bien entendu. Mais si votre vie ne vous le permet pas, alors oubliez. Si aujourd'hui vous touchez 500 euros par mois et que vos charges, par exemple pour payer votre loyer, etc. sont 2000 euros, comment vous faites pour l'acheter votre iPhone ou votre Tesla ? Si par contre, vos loyers, vos charges, etc. représentent à peu près une valeur de, allez, mettons 1500 euros et que vous en gagnez 5000, mais faites-vous plaisir, bien sûr. Achetez-vous le dernier iPhone, la Tesla, faites strictement ce que vous voulez. Mais évaluez bien l'échelle de vos désirs. Parce que combien d'entre vous sont dans le cas où vous répondez à vos désirs sans pouvoir vous le permettre ? Et c'est là qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Oui, bien sûr que ça fait blesser à l'ego. Bien sûr que ça nous fait plaisir sur l'instant. Ah ouais, mais je vais quand même avoir un nouveau téléphone. Ah là là, c'est trop cool. Ah ouais, je vais avoir une nouvelle voiture. C'est trop cool. C'est du matériel. C'est momentané. Et le jour où votre corps rejoindra la Terre, votre âme, elle n'en aura strictement rien à foutre d'avoir eu une Tesla ou un iPhone ou un rideau couleur safran. La vie est une expérience en continu. Et le présent, si on analyse ce mot, un présent. Le présent est un cadeau. Savourez votre présent, savourez votre instant, le moment présent. Prenez le temps de savourer, de pouvoir respirer, de pouvoir vous vêtir, d'avoir un toit au-dessus de votre tête. Savourez vos besoins et vous verrez que vos désirs... sont tellement petits à côté. En définitif, si tu dois faire une phrase de conclusion pour ce podcast, c'est la version la plus belle, comme on l'a vu, est un masque qui, au bout d'un moment, vous sera révélé. Vous avez le droit d'être dedans, mais ça vous sera révélé, que ce n'est que mensonge. La version la plus vraie, c'est la version qui enlace et embrasse votre corps charnel Votre âme, votre essence et votre enfant intérieur. C'est apprendre à s'aimer soi-même, pour qui on est vraiment. Et c'est la clé d'une autre chose, de l'amour pur, authentique et inconditionnel. Vous apprenez à vous aimer tel que vous êtes. Et une fois qu'on sait s'aimer tel qu'on est, uniquement à ce moment-là, On peut se permettre de donner de l'amour aux autres. Donner de l'amour aux autres sans s'aimer soi-même, c'est se mentir et c'est mentir aux gens. D'abord, on apprend à s'aimer. Quand on s'aime réellement, on peut donner l'amour aux autres. Tout simplement. Voilà la version la plus vraie de vous. Merci de m'avoir suivi pour ce podcast. On se retrouve très vite. C'était Lumi. A bientôt !

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Qu'attend la vie de vous dans votre version la plus Belle ? Est-ce un masque ? Qu'est-ce que la version la plus vraie ? Quels sont les différences entre besoin et désir ? Quels sont les valeurs clés pour obtenir cette version la plus vraie ?


Nous répondrons ensemble à ces grandes questions lors de cet épisode que j'ai le plaisir de partager avec vous aujourd'hui.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous dans ce nouvel épisode du podcast Authentique, le premier vrai épisode dans lequel nous allons aborder le thème Ne cherchez pas la version la plus belle, mais la version la plus vraie Durant ce voyage, je serai votre hôte, Lumino, et nous allons chercher à comprendre, à répondre à cette grande question ensemble. Dans un premier temps, la question qu'on pourrait se poser, c'est Qu'est-ce que la version la plus belle ? Et bien tout simplement, je pense que ça tombe sous le sens et cette... Version de vous que vous allez chercher à atteindre, extrêmement lumineuse, que vous cherchez à montrer à beaucoup de gens, qui est amour, qui est tout le temps joyeuse, qui est capable d'encaisser les coups durs de la vie et qui est capable d'être incroyablement solide, la bonne confidente, la bonne copine, sous tous ses aspects. Comme si on avait la capacité d'oublier nos erreurs, nos fautes. nos petites embûches, les obstacles. Et malheureusement, je pense que même dans cette version la plus vraie, ces obstacles et toutes ces choses-là feront partie de votre voyage. Le but, vous l'aurez compris, va donc être tout simplement d'accepter que ça fait partie du chemin et la quête de la version la plus belle de vous. malheureusement je vais être un peu cru, est un mensonge. Et tout simplement un mensonge, pourquoi ? Parce que si vous allez dans cette version la plus belle, alors ça veut dire que vous cherchez à réfuter et à repousser la version la plus sombre ou la plus moche. Mais donc, est-il possible pour un être, pour un humain, de n'être que lumière ? Ça peut paraître compliqué. On a tous eu des moments de bas, des moments de dépression, de burn-out, des moments de colère, d'énervement. Et on ne peut pas faire autrement quand nous sommes dans ces émotions-là. Tout simplement parce que l'émotion ne demande qu'une chose, d'être ressenti, tout simplement. Vous ne pourrez pas faire autrement. Et... C'est donc là qu'on comprend que la version la plus belle n'est qu'un mensonge. En fin de compte, c'est ce que l'on peut appeler aussi un masque. C'est pour ça que très souvent, vous entendez des phrases du genre Ah, les masques tombent ! Eh bien oui, les masques tombent, effectivement, les amis, puisque les masques ne tiennent jamais longtemps en place, sachez-le. Chaque masque que l'on crée a son propre pouvoir. Et malheureusement, les masques tombent forcément au bout d'un moment. Qu'est-ce qu'il est possible de comprendre de cette version la plus belle ? Tout simplement que nous souhaiterions être à notre avantage, aux yeux des autres. Qu'on souhaite que les autres nous aiment. Qu'on souhaite peut-être tout simplement être un petit peu l'ami de tout le monde. D'être apprécié, d'être vu avec un beau regard. D'être une personne qu'on ne pointe pas du doigt, qu'on ne critique pas, qu'on ne juge pas. Est-ce que cette version la plus belle va vous empêcher d'être critiqué, jugé, pointé du doigt ? Pas du tout, vous allez même peut-être être pointé du doigt ou critiqué parce que vous êtes devenu cette version la plus belle, justement. Et je veux prendre un cas personnel parce que, pour moi, s'appuyer sur des témoignages et des cas concrets permettent de conscientiser la chose. J'ai pu, certainement, dans certains aspects de ma vie personnellement, être dans cette facette, je croyais être la plus belle. Et la vie m'a toujours mis en face des obstacles, justement, de manière à refaire descendre la partie d'ego, la partie de confrontation, la partie qui ne voulait plus être dans cette zone d'ombre, pour justement travailler cette part d'ombre qui était nécessaire de travailler, afin d'intégrer, d'apprendre la leçon, d'en retenir un essentiel qui allait me permettre de... d'intégrer, mais non seulement, que ça soit quelque chose qui soit un outil précieux pour l'avenir, au-delà d'une leçon. Vous savez, je vais m'appuyer sur un grand dicton qu'un grand homme disait. Enfin, à mon sens, c'était Nelson Mandela, qui disait, tout simplement, qui nous faisait comprendre avec sa propre métaphore que l'échec n'existe pas. Il disait, vous savez, dans la vie, soit on réussit, soit on apprend. Ce qui veut donc dire qu'il a remplacé l'échec par l'apprentissage. Et en fin de compte, est-ce que ce n'est pas la meilleure manière de voir ? Soit vous réussissez, soit cet échec va vous permettre d'en tirer une leçon, d'apprendre, et du coup de ne pas recommencer le même échec. En fin de compte, ça voudrait dire que l'échec n'existe pas, probablement. Après tout, qui vous a inculqué la notion d'échec ? La société ? Vos parents, frères, sœurs, amis ? C'est un mot qu'on a appris dans le dictionnaire ? Ou dans un cours ? En primaire ? Au collège ? Malheureusement, j'ai l'impression que l'échec n'existe pas. Et que si vous le concevez comme étant une période d'apprentissage, vous en sortirez beaucoup plus fort que simplement l'idée d'un échec. La version la plus belle, encore une fois, comme on disait précédemment, est un masque. Un masque qu'on serait tenté de montrer en société pour mettre de côté le regard des autres, la vie très probablement des autres. On va prendre un cas de figure, vous êtes assis à un bar en extérieur, c'est l'été, il fait soleil, et vous vous prenez une citronnade ou peu importe. Et là, vous avez un couple qui passe dans la rue. L'homme vous dévisage d'une manière un peu grotesque et vous voyez la nana regarder très rapidement avec vous et faire un pfff, tu vois, voilà. Si on se base sur cette expérience, mettons, ce regard qui est tourné vers vous, la première idée serait de se dire, ouais bon il me trouve dégueulasse, je dois être moche et si on se fie sur l'avis qu'a laissé paraître cette femme, ouais on me prend pour une pauvre, enfin pour une... Ouais, effectivement. C'est peut-être même ce qui leur est passé par la tête. Ou alors, vous auriez la possibilité de voir ce même couple passer, réagir strictement de la même manière, et tout simplement vous dire, ces gens-là, je ne les recroiserai peut-être jamais. Ou peut-être que si. Mais ces gens-là ne feront peut-être jamais partie de ma vie. Je les recroiserai encore une fois peut-être jamais. Donc tout de suite, ce qu'il pense de moi sur l'instant, je m'en tape. Royalement. Ah oui, ça peut venir toucher dans l'ego qu'on ait eu un regard comme ça envers nous. Ouais, mais à quoi bon ? Enfin, après tout. Donc la version la plus belle, à quoi bon encore une fois ? Puisque de toute façon, ça ne vous empêchera pas d'avoir des regards et des critiques. Un avis ? Effectivement, c'est ce que ce couple aurait pu se dire. Ouais, mais elle, ça doit être une pétasse ou ce genre de choses. C'est leur avis, pas le vôtre. Ça ne définit à aucun moment la personne que vous êtes. Ah oui, mais ces personnes pourraient parler sur vous. Encore une fois, à quoi bon ? Ouais, ils vont convertir un groupe de gens. Preuve que ce groupe de gens n'a pas à rentrer dans vos vies. Preuve que ce groupe de gens nourrit un égo surdimensionné. Probablement. Très probablement. Mais du coup, Lumie, si on n'est pas la version la plus belle, on doit être quoi, la version la plus moche ? Ah non, non, non, pas du tout, non. Simplement la version la plus vraie de vous. On a vu lors de la présentation précédemment que j'ai décidé d'appeler ces podcasts authentiques. Pour quelles raisons ? Eh bien tout simplement parce que je n'ai pas l'intention de vous mentir pendant ces podcasts. S'il y a un foiré au micro, vous l'entendrez. S'il y a un fou rire au micro, vous l'entendrez. S'il y a des larmes au micro, vous les entendrez. J'ai décidé, voilà, de vous servir ce podcast dans sa version la plus authentique. Eh bien, tout simplement, j'aurais pu l'appeler la version vraie du podcast. C'est ça, la partie vraie de vous, la version la plus vraie. C'est de vous accepter dans votre lumière, dans vos parts d'ombre, et de définir qui vous êtes vraiment. Afin de répondre enfin à cette question qu'on s'est tous posé à un moment dans notre vie. Qui suis-je ? Mais pas le qui suis-je aux yeux de la société. Pas le qui suis-je pour mon père, ma mère ou mon ami. Non, de vous à vous-même, là, maintenant. Prenons deux secondes. Qui suis-je ? Posez-vous la question. Qui suis-je pour moi-même ? Comment est-ce que je me vois ? Qu'est-ce que je représente ? Si on prend juste... La réponse à cette question, qui suis-je ? Je suis. Analysons ce je suis. Je, moi, l'être incarné ici. Suis, donc je suis vivant, être. Ça suffit, rien que deux mots suffisent à témoigner votre présence, cette vie qui vous parcourt. Et si, comme le dit très bien encore un autre dicton, la vie est courte, attend réellement du temps à perdre pour ça ? Ou à revêtir des masques ? Ou à faire plaisir à un tel ou à un tel ? Non. Je ne suis pas en train de vous parler d'égoïsme. Je suis en train de vous parler simplement de prendre du temps pour vous. De vous à vous-même. Qu'est-ce que vous allez apprendre à faire tout simplement dans un premier temps à poser des limites ? sur ce que vous souhaitez ou ne souhaitez pas dans votre vie. Vous allez apprendre dans un deuxième temps à vous respecter. Je vais prendre un exemple. Vous avez vos amis qui vous invitent à une soirée bowling. Or, vous, le bowling, ce n'est pas quelque chose qui vous tente plus que ça. Il y a deux réactions possibles. Celui qui veut paraître aux yeux de la société. Ah ouais, ouais, on se rejoint tel soir au bowling. Ouais, c'est génial. La vérité, c'est que si on va interroger l'enfant intérieur, J'en ai rien à foutre du bowling. J'en ai strictement rien à foutre. Eh bien, la version vraie, quand vos amis vont vous proposer un bowling, ça sera de dire écoute, je vais être très sincère avec toi, ça ne me tente pas des masses. Voilà. Par contre, écoute, ça peut être autre chose. On peut aller au cinéma, on peut aller se faire un petit resto ce soir, on peut se balader sur les quais de telle rivière ou de tel port. Ouais, ça ouais, si tu veux, avec un grand plaisir. Je me suis respecté, j'ai défini mes limites et j'ai proposé une nouvelle sortie. Ça, c'est une version vraie. Je ne vais pas servir une version fausse aux autres juste pour leur plaire. Pareil, si on vous demande, Tiens, nous, on serait complètement OK pour aller au bord d'un viaduc et de se faire un saut à l'élastique. OK. Moi, dans ma valeur, j'ai le vertige. Eh bien non, je ne vous suivrai pas dans ce saut à l'élastique. Parce que déjà, ce n'est pas quelque chose qui vibre et si j'ai envie de m'envoyer en l'air dans le vide, je le ferai d'une autre manière. Voilà, voilà. C'est se respecter. Ces places et ces limites, encore une fois, quelle est la version la plus vraie ? Eh bien tout simplement une version aussi qui intègre de vous. Je vais prendre un cas de figure que je tire d'un film que j'ai regardé, certains d'entre vous le connaissent peut-être. C'est un film qui s'appelle Courageous. Dans ce film Courageous, vers un passage du film en particulier, vous avez un employé qui travaille dans une boîte, qui fait extrêmement bien son travail. Et on va lui demander un moment, justement pour passer bras droit du patron, et bien tout simplement d'espionner ses collègues au travail et... qu'il vienne faire un rapport au patron. Voilà ce que lui demande le patron. Je veux que tu espionnes tes collègues et je veux que tu viennes me dire quels sont les éléments perturbateurs que je puisse prendre des décisions. L'employé rentre chez lui avec ce que lui a demandé son patron. Il est rongé. Il est rongé, rongé, rongé. Mais il décide au fond de lui d'être intègre. Et ce qui se passe, c'est que le lendemain, quand il arrive au travail, il regarde son patron. Et il lui dit Je suis désolé, je ne ferai pas ce que vous m'avez demandé. Je sais que peut-être vous ne serez pas d'accord, peut-être que vous allez me licencier aujourd'hui. Eh bien, ça se fera, puisque je ne ferai pas ce que vous m'avez demandé. Je trouve ça dégueulasse pour mes collègues, ce n'est pas éthique et ça ne fait pas partie de mes valeurs. Le patron se lève, lui tend la main et lui dit Bravo, c'était un test. Bienvenue. Vous n'allez pas être seulement mon bras droit, vous allez être mon collaborateur. Comme quoi, vous voyez, face à une situation, on aurait été tenté de balancer nos collègues. Mais le fait que cet homme se soit placé avec intégrité lui a ouvert les portes de beaucoup plus grands. Quand bien même, imaginons, vous auriez été dans ce cas de figure, vous vous placez avec intégrité et le patron décide de vous renvoyer. Eh bien au moins, vous ne ferez plus partie d'une boîte corrompue qui essaye de noyer ses collègues. Peut-être que vous allez devoir commencer à zéro. mais avec des valeurs intègres et qui seront vraies. Qu'est-ce qui peut faire partie aussi de cette version la plus vraie ? L'humilité. C'est-à-dire cette situation où, par exemple, encore un cas de figure, vous allez avoir un conflit avec votre conjoint, mettons. Grosse dispute, grosse embrouille. Ça, on connaît, on l'a tous déjà eu. Moi-même, si vous voulez savoir. Eh bien, c'est cette capacité. Vous allez vivre votre embrouille. Et vous allez toujours avoir ce passage après l'embrouille. Ou vous allez vous dire, est-ce que ce n'est pas moi qui ai exagéré ? Est-ce que ce n'est pas moi qui ai dit des phrases méchantes et qu'il ne fallait pas ? Jusqu'où j'ai dépassé les limites ? C'est ça l'humilité. C'est de regarder ce qui s'est passé avec du recul, d'analyser ce qui vient de se passer en se disant jusqu'où j'ai ma part de tort et de faute dans l'histoire. La personne qui n'est pas capable de faire ça n'a pas d'humilité. Ça s'appelle de l'ego. Et croyez-moi, excusez-moi, ça va peut-être en frustrer plus d'un, ça s'appelle un ego surdimensionné. Parce que c'est croire que tout vous est dû. Et à ce moment-là, qui êtes-vous ? La reine d'Angleterre ? Le roi de je ne sais quelle contrée ? Un peu d'humilité, justement, encore une fois. Nous sommes tous, dans cette vie, des apprentis. Si vous pensiez qu'à un moment, il y avait un niveau peut-être maximal à atteindre qui fait de vous le sensei, malheureusement, spoiler alert, non. La vie vous prouvera toujours que vous avez à en apprendre. Il n'y a pas de summum ni de niveau maximal. Nous sommes tous des apprentis. Et acceptez cette... fatalité, j'allais dire, mais tout simplement cette réalité, aujourd'hui, c'est gagner du temps quant à ce fameux avenir. Si vous acceptez que vous êtes un apprenti et que vous avez énormément de choses à apprendre, alors déjà, la vie que nous vivons, vous vous placez devant elle en l'accueillant à bras ouverts. Vous l'accueillez à bras ouverts, cette vie, en comprenant qu'à chaque instant, vous pouvez apprendre. À chaque instant est une nouvelle expérience et quelque chose avec lequel vous repartez en plus. Si on redéfinit, cette version la plus vraie de vous, elle va expérimenter grâce à l'expérience, grâce au fait d'apprendre. Cette version la plus vraie de vous, elle va devenir intègre. Elle va se définir dans ses choix, dans ses limites, dans qui elle est. Cette version de vous, elle va avoir beaucoup plus d'humilité quant aux interactions avec les autres ou encore une fois les choix à faire. Cette version de vous, elle va être dénuée de prendre en compte l'avis ou le regard des autres. A ne pas confondre avec les conseils des autres. Attention, on peut écouter les conseils. Si par contre on rentre dans un avis gratuit et violent, c'est non. Un conseil doit être constructif. S'il ne l'est pas... Dénuez-vous de ça. Ça n'a pas à vous atteindre. On a quelque chose vers lequel on va qui est clairement authentique et qui est clairement vous. Si ça vous demande de redéfinir d'ailleurs plusieurs choses que vous faites, faites-le. Reprenez la liste de zéro. Surtout, vos goûts en matière d'hommes ou de femmes. Les valeurs qui font ce que vous êtes aujourd'hui, redéfinissez-les. Il y en a que vous allez garder, il y en a d'autres que vous allez jeter. Refaites la liste, un check-up complet. Et une autre chose sur le chemin de cette version la plus authentique et la plus vraie de vous. Une chose essentielle à comprendre. Sachez faire la différence entre vos besoins et vos désirs. Qu'est-ce qu'un besoin ? Qu'est-ce qu'un désir ? Comment on fait la différence ? Bah, Lumie, tu me parles de la même chose. Oh que non, les amis. Oh que non. De quoi ai-je besoin pour vivre ? J'ai besoin d'oxygène. Sans respirer, je ne vis pas. Je tombe, je meurs. De quoi ai-je besoin pour vivre ? J'ai besoin de me vêtir. Je ne peux pas sortir nu dans la rue ou en société. J'ai besoin d'aller aux toilettes. Parce que malheureusement, mon corps a besoin à un moment de... C'est un besoin. J'ai besoin de manger. Si je ne mange pas, c'est pareil, je tombe, je meurs. J'ai besoin d'eau, de m'hydrater. Tout ceci sont vos besoins. J'ai besoin... d'amis avec qui je peux m'exprimer. J'ai besoin d'être un être aimé. Du coup, qu'est-ce qu'un désir ? Le dernier iPhone dont vous avez vu la pub à la télé, c'est un désir. La dernière Tesla que le voisin a pris et moi aussi, il faut que j'ai la dernière Tesla, c'est un désir. La paire de rideaux. En couleur safran, pour votre salon tellement parfait à vos yeux, c'est un désir et non un besoin. Demain, ce rideau, vous ne l'avez pas. Vous arrêtez de vivre ? Non. Demain, cet iPhone, vous ne l'avez pas. Vous arrêtez de vivre ? Non. Idem pour la Tesla ? Oui, mais ça me ferait tellement de bien, ça me ferait plaisir. Oui, le désir nourrit le plaisir, non le besoin. La version vraie va chercher son besoin et non son désir. Et si à un moment vous pouvez vous permettre par contre de répondre à l'un de vos désirs, au contraire, faites, bien entendu. Mais si votre vie ne vous le permet pas, alors oubliez. Si aujourd'hui vous touchez 500 euros par mois et que vos charges, par exemple pour payer votre loyer, etc. sont 2000 euros, comment vous faites pour l'acheter votre iPhone ou votre Tesla ? Si par contre, vos loyers, vos charges, etc. représentent à peu près une valeur de, allez, mettons 1500 euros et que vous en gagnez 5000, mais faites-vous plaisir, bien sûr. Achetez-vous le dernier iPhone, la Tesla, faites strictement ce que vous voulez. Mais évaluez bien l'échelle de vos désirs. Parce que combien d'entre vous sont dans le cas où vous répondez à vos désirs sans pouvoir vous le permettre ? Et c'est là qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Oui, bien sûr que ça fait blesser à l'ego. Bien sûr que ça nous fait plaisir sur l'instant. Ah ouais, mais je vais quand même avoir un nouveau téléphone. Ah là là, c'est trop cool. Ah ouais, je vais avoir une nouvelle voiture. C'est trop cool. C'est du matériel. C'est momentané. Et le jour où votre corps rejoindra la Terre, votre âme, elle n'en aura strictement rien à foutre d'avoir eu une Tesla ou un iPhone ou un rideau couleur safran. La vie est une expérience en continu. Et le présent, si on analyse ce mot, un présent. Le présent est un cadeau. Savourez votre présent, savourez votre instant, le moment présent. Prenez le temps de savourer, de pouvoir respirer, de pouvoir vous vêtir, d'avoir un toit au-dessus de votre tête. Savourez vos besoins et vous verrez que vos désirs... sont tellement petits à côté. En définitif, si tu dois faire une phrase de conclusion pour ce podcast, c'est la version la plus belle, comme on l'a vu, est un masque qui, au bout d'un moment, vous sera révélé. Vous avez le droit d'être dedans, mais ça vous sera révélé, que ce n'est que mensonge. La version la plus vraie, c'est la version qui enlace et embrasse votre corps charnel Votre âme, votre essence et votre enfant intérieur. C'est apprendre à s'aimer soi-même, pour qui on est vraiment. Et c'est la clé d'une autre chose, de l'amour pur, authentique et inconditionnel. Vous apprenez à vous aimer tel que vous êtes. Et une fois qu'on sait s'aimer tel qu'on est, uniquement à ce moment-là, On peut se permettre de donner de l'amour aux autres. Donner de l'amour aux autres sans s'aimer soi-même, c'est se mentir et c'est mentir aux gens. D'abord, on apprend à s'aimer. Quand on s'aime réellement, on peut donner l'amour aux autres. Tout simplement. Voilà la version la plus vraie de vous. Merci de m'avoir suivi pour ce podcast. On se retrouve très vite. C'était Lumi. A bientôt !

Description

Qu'attend la vie de vous dans votre version la plus Belle ? Est-ce un masque ? Qu'est-ce que la version la plus vraie ? Quels sont les différences entre besoin et désir ? Quels sont les valeurs clés pour obtenir cette version la plus vraie ?


Nous répondrons ensemble à ces grandes questions lors de cet épisode que j'ai le plaisir de partager avec vous aujourd'hui.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à tous dans ce nouvel épisode du podcast Authentique, le premier vrai épisode dans lequel nous allons aborder le thème Ne cherchez pas la version la plus belle, mais la version la plus vraie Durant ce voyage, je serai votre hôte, Lumino, et nous allons chercher à comprendre, à répondre à cette grande question ensemble. Dans un premier temps, la question qu'on pourrait se poser, c'est Qu'est-ce que la version la plus belle ? Et bien tout simplement, je pense que ça tombe sous le sens et cette... Version de vous que vous allez chercher à atteindre, extrêmement lumineuse, que vous cherchez à montrer à beaucoup de gens, qui est amour, qui est tout le temps joyeuse, qui est capable d'encaisser les coups durs de la vie et qui est capable d'être incroyablement solide, la bonne confidente, la bonne copine, sous tous ses aspects. Comme si on avait la capacité d'oublier nos erreurs, nos fautes. nos petites embûches, les obstacles. Et malheureusement, je pense que même dans cette version la plus vraie, ces obstacles et toutes ces choses-là feront partie de votre voyage. Le but, vous l'aurez compris, va donc être tout simplement d'accepter que ça fait partie du chemin et la quête de la version la plus belle de vous. malheureusement je vais être un peu cru, est un mensonge. Et tout simplement un mensonge, pourquoi ? Parce que si vous allez dans cette version la plus belle, alors ça veut dire que vous cherchez à réfuter et à repousser la version la plus sombre ou la plus moche. Mais donc, est-il possible pour un être, pour un humain, de n'être que lumière ? Ça peut paraître compliqué. On a tous eu des moments de bas, des moments de dépression, de burn-out, des moments de colère, d'énervement. Et on ne peut pas faire autrement quand nous sommes dans ces émotions-là. Tout simplement parce que l'émotion ne demande qu'une chose, d'être ressenti, tout simplement. Vous ne pourrez pas faire autrement. Et... C'est donc là qu'on comprend que la version la plus belle n'est qu'un mensonge. En fin de compte, c'est ce que l'on peut appeler aussi un masque. C'est pour ça que très souvent, vous entendez des phrases du genre Ah, les masques tombent ! Eh bien oui, les masques tombent, effectivement, les amis, puisque les masques ne tiennent jamais longtemps en place, sachez-le. Chaque masque que l'on crée a son propre pouvoir. Et malheureusement, les masques tombent forcément au bout d'un moment. Qu'est-ce qu'il est possible de comprendre de cette version la plus belle ? Tout simplement que nous souhaiterions être à notre avantage, aux yeux des autres. Qu'on souhaite que les autres nous aiment. Qu'on souhaite peut-être tout simplement être un petit peu l'ami de tout le monde. D'être apprécié, d'être vu avec un beau regard. D'être une personne qu'on ne pointe pas du doigt, qu'on ne critique pas, qu'on ne juge pas. Est-ce que cette version la plus belle va vous empêcher d'être critiqué, jugé, pointé du doigt ? Pas du tout, vous allez même peut-être être pointé du doigt ou critiqué parce que vous êtes devenu cette version la plus belle, justement. Et je veux prendre un cas personnel parce que, pour moi, s'appuyer sur des témoignages et des cas concrets permettent de conscientiser la chose. J'ai pu, certainement, dans certains aspects de ma vie personnellement, être dans cette facette, je croyais être la plus belle. Et la vie m'a toujours mis en face des obstacles, justement, de manière à refaire descendre la partie d'ego, la partie de confrontation, la partie qui ne voulait plus être dans cette zone d'ombre, pour justement travailler cette part d'ombre qui était nécessaire de travailler, afin d'intégrer, d'apprendre la leçon, d'en retenir un essentiel qui allait me permettre de... d'intégrer, mais non seulement, que ça soit quelque chose qui soit un outil précieux pour l'avenir, au-delà d'une leçon. Vous savez, je vais m'appuyer sur un grand dicton qu'un grand homme disait. Enfin, à mon sens, c'était Nelson Mandela, qui disait, tout simplement, qui nous faisait comprendre avec sa propre métaphore que l'échec n'existe pas. Il disait, vous savez, dans la vie, soit on réussit, soit on apprend. Ce qui veut donc dire qu'il a remplacé l'échec par l'apprentissage. Et en fin de compte, est-ce que ce n'est pas la meilleure manière de voir ? Soit vous réussissez, soit cet échec va vous permettre d'en tirer une leçon, d'apprendre, et du coup de ne pas recommencer le même échec. En fin de compte, ça voudrait dire que l'échec n'existe pas, probablement. Après tout, qui vous a inculqué la notion d'échec ? La société ? Vos parents, frères, sœurs, amis ? C'est un mot qu'on a appris dans le dictionnaire ? Ou dans un cours ? En primaire ? Au collège ? Malheureusement, j'ai l'impression que l'échec n'existe pas. Et que si vous le concevez comme étant une période d'apprentissage, vous en sortirez beaucoup plus fort que simplement l'idée d'un échec. La version la plus belle, encore une fois, comme on disait précédemment, est un masque. Un masque qu'on serait tenté de montrer en société pour mettre de côté le regard des autres, la vie très probablement des autres. On va prendre un cas de figure, vous êtes assis à un bar en extérieur, c'est l'été, il fait soleil, et vous vous prenez une citronnade ou peu importe. Et là, vous avez un couple qui passe dans la rue. L'homme vous dévisage d'une manière un peu grotesque et vous voyez la nana regarder très rapidement avec vous et faire un pfff, tu vois, voilà. Si on se base sur cette expérience, mettons, ce regard qui est tourné vers vous, la première idée serait de se dire, ouais bon il me trouve dégueulasse, je dois être moche et si on se fie sur l'avis qu'a laissé paraître cette femme, ouais on me prend pour une pauvre, enfin pour une... Ouais, effectivement. C'est peut-être même ce qui leur est passé par la tête. Ou alors, vous auriez la possibilité de voir ce même couple passer, réagir strictement de la même manière, et tout simplement vous dire, ces gens-là, je ne les recroiserai peut-être jamais. Ou peut-être que si. Mais ces gens-là ne feront peut-être jamais partie de ma vie. Je les recroiserai encore une fois peut-être jamais. Donc tout de suite, ce qu'il pense de moi sur l'instant, je m'en tape. Royalement. Ah oui, ça peut venir toucher dans l'ego qu'on ait eu un regard comme ça envers nous. Ouais, mais à quoi bon ? Enfin, après tout. Donc la version la plus belle, à quoi bon encore une fois ? Puisque de toute façon, ça ne vous empêchera pas d'avoir des regards et des critiques. Un avis ? Effectivement, c'est ce que ce couple aurait pu se dire. Ouais, mais elle, ça doit être une pétasse ou ce genre de choses. C'est leur avis, pas le vôtre. Ça ne définit à aucun moment la personne que vous êtes. Ah oui, mais ces personnes pourraient parler sur vous. Encore une fois, à quoi bon ? Ouais, ils vont convertir un groupe de gens. Preuve que ce groupe de gens n'a pas à rentrer dans vos vies. Preuve que ce groupe de gens nourrit un égo surdimensionné. Probablement. Très probablement. Mais du coup, Lumie, si on n'est pas la version la plus belle, on doit être quoi, la version la plus moche ? Ah non, non, non, pas du tout, non. Simplement la version la plus vraie de vous. On a vu lors de la présentation précédemment que j'ai décidé d'appeler ces podcasts authentiques. Pour quelles raisons ? Eh bien tout simplement parce que je n'ai pas l'intention de vous mentir pendant ces podcasts. S'il y a un foiré au micro, vous l'entendrez. S'il y a un fou rire au micro, vous l'entendrez. S'il y a des larmes au micro, vous les entendrez. J'ai décidé, voilà, de vous servir ce podcast dans sa version la plus authentique. Eh bien, tout simplement, j'aurais pu l'appeler la version vraie du podcast. C'est ça, la partie vraie de vous, la version la plus vraie. C'est de vous accepter dans votre lumière, dans vos parts d'ombre, et de définir qui vous êtes vraiment. Afin de répondre enfin à cette question qu'on s'est tous posé à un moment dans notre vie. Qui suis-je ? Mais pas le qui suis-je aux yeux de la société. Pas le qui suis-je pour mon père, ma mère ou mon ami. Non, de vous à vous-même, là, maintenant. Prenons deux secondes. Qui suis-je ? Posez-vous la question. Qui suis-je pour moi-même ? Comment est-ce que je me vois ? Qu'est-ce que je représente ? Si on prend juste... La réponse à cette question, qui suis-je ? Je suis. Analysons ce je suis. Je, moi, l'être incarné ici. Suis, donc je suis vivant, être. Ça suffit, rien que deux mots suffisent à témoigner votre présence, cette vie qui vous parcourt. Et si, comme le dit très bien encore un autre dicton, la vie est courte, attend réellement du temps à perdre pour ça ? Ou à revêtir des masques ? Ou à faire plaisir à un tel ou à un tel ? Non. Je ne suis pas en train de vous parler d'égoïsme. Je suis en train de vous parler simplement de prendre du temps pour vous. De vous à vous-même. Qu'est-ce que vous allez apprendre à faire tout simplement dans un premier temps à poser des limites ? sur ce que vous souhaitez ou ne souhaitez pas dans votre vie. Vous allez apprendre dans un deuxième temps à vous respecter. Je vais prendre un exemple. Vous avez vos amis qui vous invitent à une soirée bowling. Or, vous, le bowling, ce n'est pas quelque chose qui vous tente plus que ça. Il y a deux réactions possibles. Celui qui veut paraître aux yeux de la société. Ah ouais, ouais, on se rejoint tel soir au bowling. Ouais, c'est génial. La vérité, c'est que si on va interroger l'enfant intérieur, J'en ai rien à foutre du bowling. J'en ai strictement rien à foutre. Eh bien, la version vraie, quand vos amis vont vous proposer un bowling, ça sera de dire écoute, je vais être très sincère avec toi, ça ne me tente pas des masses. Voilà. Par contre, écoute, ça peut être autre chose. On peut aller au cinéma, on peut aller se faire un petit resto ce soir, on peut se balader sur les quais de telle rivière ou de tel port. Ouais, ça ouais, si tu veux, avec un grand plaisir. Je me suis respecté, j'ai défini mes limites et j'ai proposé une nouvelle sortie. Ça, c'est une version vraie. Je ne vais pas servir une version fausse aux autres juste pour leur plaire. Pareil, si on vous demande, Tiens, nous, on serait complètement OK pour aller au bord d'un viaduc et de se faire un saut à l'élastique. OK. Moi, dans ma valeur, j'ai le vertige. Eh bien non, je ne vous suivrai pas dans ce saut à l'élastique. Parce que déjà, ce n'est pas quelque chose qui vibre et si j'ai envie de m'envoyer en l'air dans le vide, je le ferai d'une autre manière. Voilà, voilà. C'est se respecter. Ces places et ces limites, encore une fois, quelle est la version la plus vraie ? Eh bien tout simplement une version aussi qui intègre de vous. Je vais prendre un cas de figure que je tire d'un film que j'ai regardé, certains d'entre vous le connaissent peut-être. C'est un film qui s'appelle Courageous. Dans ce film Courageous, vers un passage du film en particulier, vous avez un employé qui travaille dans une boîte, qui fait extrêmement bien son travail. Et on va lui demander un moment, justement pour passer bras droit du patron, et bien tout simplement d'espionner ses collègues au travail et... qu'il vienne faire un rapport au patron. Voilà ce que lui demande le patron. Je veux que tu espionnes tes collègues et je veux que tu viennes me dire quels sont les éléments perturbateurs que je puisse prendre des décisions. L'employé rentre chez lui avec ce que lui a demandé son patron. Il est rongé. Il est rongé, rongé, rongé. Mais il décide au fond de lui d'être intègre. Et ce qui se passe, c'est que le lendemain, quand il arrive au travail, il regarde son patron. Et il lui dit Je suis désolé, je ne ferai pas ce que vous m'avez demandé. Je sais que peut-être vous ne serez pas d'accord, peut-être que vous allez me licencier aujourd'hui. Eh bien, ça se fera, puisque je ne ferai pas ce que vous m'avez demandé. Je trouve ça dégueulasse pour mes collègues, ce n'est pas éthique et ça ne fait pas partie de mes valeurs. Le patron se lève, lui tend la main et lui dit Bravo, c'était un test. Bienvenue. Vous n'allez pas être seulement mon bras droit, vous allez être mon collaborateur. Comme quoi, vous voyez, face à une situation, on aurait été tenté de balancer nos collègues. Mais le fait que cet homme se soit placé avec intégrité lui a ouvert les portes de beaucoup plus grands. Quand bien même, imaginons, vous auriez été dans ce cas de figure, vous vous placez avec intégrité et le patron décide de vous renvoyer. Eh bien au moins, vous ne ferez plus partie d'une boîte corrompue qui essaye de noyer ses collègues. Peut-être que vous allez devoir commencer à zéro. mais avec des valeurs intègres et qui seront vraies. Qu'est-ce qui peut faire partie aussi de cette version la plus vraie ? L'humilité. C'est-à-dire cette situation où, par exemple, encore un cas de figure, vous allez avoir un conflit avec votre conjoint, mettons. Grosse dispute, grosse embrouille. Ça, on connaît, on l'a tous déjà eu. Moi-même, si vous voulez savoir. Eh bien, c'est cette capacité. Vous allez vivre votre embrouille. Et vous allez toujours avoir ce passage après l'embrouille. Ou vous allez vous dire, est-ce que ce n'est pas moi qui ai exagéré ? Est-ce que ce n'est pas moi qui ai dit des phrases méchantes et qu'il ne fallait pas ? Jusqu'où j'ai dépassé les limites ? C'est ça l'humilité. C'est de regarder ce qui s'est passé avec du recul, d'analyser ce qui vient de se passer en se disant jusqu'où j'ai ma part de tort et de faute dans l'histoire. La personne qui n'est pas capable de faire ça n'a pas d'humilité. Ça s'appelle de l'ego. Et croyez-moi, excusez-moi, ça va peut-être en frustrer plus d'un, ça s'appelle un ego surdimensionné. Parce que c'est croire que tout vous est dû. Et à ce moment-là, qui êtes-vous ? La reine d'Angleterre ? Le roi de je ne sais quelle contrée ? Un peu d'humilité, justement, encore une fois. Nous sommes tous, dans cette vie, des apprentis. Si vous pensiez qu'à un moment, il y avait un niveau peut-être maximal à atteindre qui fait de vous le sensei, malheureusement, spoiler alert, non. La vie vous prouvera toujours que vous avez à en apprendre. Il n'y a pas de summum ni de niveau maximal. Nous sommes tous des apprentis. Et acceptez cette... fatalité, j'allais dire, mais tout simplement cette réalité, aujourd'hui, c'est gagner du temps quant à ce fameux avenir. Si vous acceptez que vous êtes un apprenti et que vous avez énormément de choses à apprendre, alors déjà, la vie que nous vivons, vous vous placez devant elle en l'accueillant à bras ouverts. Vous l'accueillez à bras ouverts, cette vie, en comprenant qu'à chaque instant, vous pouvez apprendre. À chaque instant est une nouvelle expérience et quelque chose avec lequel vous repartez en plus. Si on redéfinit, cette version la plus vraie de vous, elle va expérimenter grâce à l'expérience, grâce au fait d'apprendre. Cette version la plus vraie de vous, elle va devenir intègre. Elle va se définir dans ses choix, dans ses limites, dans qui elle est. Cette version de vous, elle va avoir beaucoup plus d'humilité quant aux interactions avec les autres ou encore une fois les choix à faire. Cette version de vous, elle va être dénuée de prendre en compte l'avis ou le regard des autres. A ne pas confondre avec les conseils des autres. Attention, on peut écouter les conseils. Si par contre on rentre dans un avis gratuit et violent, c'est non. Un conseil doit être constructif. S'il ne l'est pas... Dénuez-vous de ça. Ça n'a pas à vous atteindre. On a quelque chose vers lequel on va qui est clairement authentique et qui est clairement vous. Si ça vous demande de redéfinir d'ailleurs plusieurs choses que vous faites, faites-le. Reprenez la liste de zéro. Surtout, vos goûts en matière d'hommes ou de femmes. Les valeurs qui font ce que vous êtes aujourd'hui, redéfinissez-les. Il y en a que vous allez garder, il y en a d'autres que vous allez jeter. Refaites la liste, un check-up complet. Et une autre chose sur le chemin de cette version la plus authentique et la plus vraie de vous. Une chose essentielle à comprendre. Sachez faire la différence entre vos besoins et vos désirs. Qu'est-ce qu'un besoin ? Qu'est-ce qu'un désir ? Comment on fait la différence ? Bah, Lumie, tu me parles de la même chose. Oh que non, les amis. Oh que non. De quoi ai-je besoin pour vivre ? J'ai besoin d'oxygène. Sans respirer, je ne vis pas. Je tombe, je meurs. De quoi ai-je besoin pour vivre ? J'ai besoin de me vêtir. Je ne peux pas sortir nu dans la rue ou en société. J'ai besoin d'aller aux toilettes. Parce que malheureusement, mon corps a besoin à un moment de... C'est un besoin. J'ai besoin de manger. Si je ne mange pas, c'est pareil, je tombe, je meurs. J'ai besoin d'eau, de m'hydrater. Tout ceci sont vos besoins. J'ai besoin... d'amis avec qui je peux m'exprimer. J'ai besoin d'être un être aimé. Du coup, qu'est-ce qu'un désir ? Le dernier iPhone dont vous avez vu la pub à la télé, c'est un désir. La dernière Tesla que le voisin a pris et moi aussi, il faut que j'ai la dernière Tesla, c'est un désir. La paire de rideaux. En couleur safran, pour votre salon tellement parfait à vos yeux, c'est un désir et non un besoin. Demain, ce rideau, vous ne l'avez pas. Vous arrêtez de vivre ? Non. Demain, cet iPhone, vous ne l'avez pas. Vous arrêtez de vivre ? Non. Idem pour la Tesla ? Oui, mais ça me ferait tellement de bien, ça me ferait plaisir. Oui, le désir nourrit le plaisir, non le besoin. La version vraie va chercher son besoin et non son désir. Et si à un moment vous pouvez vous permettre par contre de répondre à l'un de vos désirs, au contraire, faites, bien entendu. Mais si votre vie ne vous le permet pas, alors oubliez. Si aujourd'hui vous touchez 500 euros par mois et que vos charges, par exemple pour payer votre loyer, etc. sont 2000 euros, comment vous faites pour l'acheter votre iPhone ou votre Tesla ? Si par contre, vos loyers, vos charges, etc. représentent à peu près une valeur de, allez, mettons 1500 euros et que vous en gagnez 5000, mais faites-vous plaisir, bien sûr. Achetez-vous le dernier iPhone, la Tesla, faites strictement ce que vous voulez. Mais évaluez bien l'échelle de vos désirs. Parce que combien d'entre vous sont dans le cas où vous répondez à vos désirs sans pouvoir vous le permettre ? Et c'est là qu'il y a quelque chose qui ne va pas. Oui, bien sûr que ça fait blesser à l'ego. Bien sûr que ça nous fait plaisir sur l'instant. Ah ouais, mais je vais quand même avoir un nouveau téléphone. Ah là là, c'est trop cool. Ah ouais, je vais avoir une nouvelle voiture. C'est trop cool. C'est du matériel. C'est momentané. Et le jour où votre corps rejoindra la Terre, votre âme, elle n'en aura strictement rien à foutre d'avoir eu une Tesla ou un iPhone ou un rideau couleur safran. La vie est une expérience en continu. Et le présent, si on analyse ce mot, un présent. Le présent est un cadeau. Savourez votre présent, savourez votre instant, le moment présent. Prenez le temps de savourer, de pouvoir respirer, de pouvoir vous vêtir, d'avoir un toit au-dessus de votre tête. Savourez vos besoins et vous verrez que vos désirs... sont tellement petits à côté. En définitif, si tu dois faire une phrase de conclusion pour ce podcast, c'est la version la plus belle, comme on l'a vu, est un masque qui, au bout d'un moment, vous sera révélé. Vous avez le droit d'être dedans, mais ça vous sera révélé, que ce n'est que mensonge. La version la plus vraie, c'est la version qui enlace et embrasse votre corps charnel Votre âme, votre essence et votre enfant intérieur. C'est apprendre à s'aimer soi-même, pour qui on est vraiment. Et c'est la clé d'une autre chose, de l'amour pur, authentique et inconditionnel. Vous apprenez à vous aimer tel que vous êtes. Et une fois qu'on sait s'aimer tel qu'on est, uniquement à ce moment-là, On peut se permettre de donner de l'amour aux autres. Donner de l'amour aux autres sans s'aimer soi-même, c'est se mentir et c'est mentir aux gens. D'abord, on apprend à s'aimer. Quand on s'aime réellement, on peut donner l'amour aux autres. Tout simplement. Voilà la version la plus vraie de vous. Merci de m'avoir suivi pour ce podcast. On se retrouve très vite. C'était Lumi. A bientôt !

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