Speaker #1Bienvenue à tous dans ce nouvel épisode du podcast Authentique. Comme à votre habitude, je serai votre hôte. Je me présente, je m'appelle Lumino. Et aujourd'hui, nous allons aborder encore une fois le sujet du TDAH avec pour thématique, comment savoir si j'ai un TDAH ou pas. Dans ce nouvel épisode, nous allons comprendre tout simplement comment savoir justement encore une fois si vous avez un TDAH ou pas. Les deux choses, c'est que soit vous allez remarquer que le TDAH affecte votre enfant ou quelqu'un de votre entourage, ou bien directement vous-même. Ce qui peut même se passer dans la majeure partie des cas, c'est que vous allez faire un diagnostic pour votre enfant et avec le sujet de discussion établi par le neuropsychologue, vous vous rendez compte que vous-même, vous avez beaucoup des choses qui sont dites lors de cet entretien qui vous concernent. autant peut-être dans votre manière d'être turbulent à l'école, votre manière de vous comporter. C'est quelque chose que vous allez retrouver un peu comme un écho, un peu comme un souvenir. Un enfant, bien évidemment, plus le diagnostic va être posé tôt, plus ça va permettre de pouvoir l'aider. Mais encore une fois, ce qu'il faut bien comprendre du TDAH, c'est que très souvent, on a une relation à lui où on va faire culpabiliser la personne atteinte de TDAH. Tu ne te concentres pas, tu bavardes trop, trop de, trop de. Et alors qu'on est bien, encore une fois, sur un TDAH qui n'est pas volontaire. Voilà. Et je pense que vous comprendrez que la personne le vit comme une injustice. Une injustice à son égard. Ce qu'il faut chercher à soigner, ce n'est pas la faute du TDAH, mais bien les conséquences du TDAH. Comme je vous le disais précédemment, le diagnostic pour un enfant va être posé très tôt. Donc, ça va permettre d'anticiper beaucoup de choses et d'avoir une compréhension qui sera maximale lors de l'évolution de votre enfant jusqu'à son cycle adulte. Maintenant, vous allez pouvoir avoir votre TDAH qui va être diagnostiqué alors que vous êtes adulte. Je vais prendre le cas personnel. Aujourd'hui, j'ai 37 ans et... on a utilisé le terme de TDAH dans ma vie pour me faire comprendre ce que j'avais il y a deux mois. Alors que pourtant, les symptômes dans l'enfance étaient bien présents. Autant quand j'allais à l'école où de très nombreuses fois, j'ai entendu de la part de mes professeurs que j'étais bavard, que j'étais dans la lune, que j'étais un peu turbulent. On a même voulu me faire passer un test de QI parce qu'on a pu penser à une certaine époque que j'étais débile. ou ce genre de choses. Et pourtant non. Et pourtant non. On est bien sûr, encore une fois, on va reprendre le terme de TDAH, donc trouble avec déficit de l'attention, avec ou sans hyperactivité. Puisqu'encore une fois, le caractère hyperactif sur ce symptôme n'est pas nécessairement présent. On l'a déjà vu lors de l'épisode précédent. Vous allez retrouver trois spectres majeurs. Vous allez avoir le trouble de l'attention. Vous allez avoir également l'impulsivité. Mais vous allez avoir également l'hyperactivité. Chacun de ces spectres va être étudié de manière bien spécifique. Sur la partie du TDAH, à ce moment-là, tout le monde a un TDAH. Eh bien, pas nécessairement. Vous pouvez par exemple être quelqu'un qui a été hyperactif durant son enfance, mais qui n'a pas particulièrement de troubles de l'attention, ou qui sait très bien se gérer, qui n'a pas d'impulsivité. Au contraire, vous pouvez être quelqu'un de très impulsif, mais pas nécessairement d'hyperactif, ou qui n'a pas nécessairement de troubles de l'attention. C'est pour ça que le diagnostic permet de réellement comprendre si on est dans le cas d'un TDAH ou pas. Vous pouvez avoir des troubles de l'attention, avoir été quelqu'un d'impulsif, mais que ça arrive de manière temporaire dans votre vie. Parce qu'en ce moment, par exemple, vous êtes en dépression, ou que c'est une période un peu moins facile pour vous, et dans deux mois, il n'y a plus rien. Ce n'était pas un TDAH. C'était une période compliquée. Un bas dans ce fameux chemin des hauts et des bas qu'on peut traverser dans notre vie, mais pas nécessairement un TDAH. Le TDAH, vous allez l'avoir dès la naissance. Ce n'est pas quelque chose qui se déclenche au cours de votre vie. Vous l'avez à la naissance ou pas. Maintenant, pour comprendre à quoi est dû le TDAH, d'où ça vient ce TDAH ? Le TDAH, ce qu'on en sait aujourd'hui, du moins, c'est qu'il est présent tout simplement à cause d'un manque de dopamine. Alors la dopamine, pour ceux qui ne le connaîtraient pas, c'est tout simplement l'hormone du plaisir. C'est ce qui, par exemple, pour combler cette hormone du plaisir, vous allez avoir des personnes diagnostiquées TDAH qui vont beaucoup jouer aux jeux vidéo. Ou bien qui vont avoir une forte addiction au sexe ou aux drogues ou au tabac ou ce genre de choses. Pourquoi ? Pour combler certains. ta hormone du plaisir, tout simplement. Le fait de procrastiner, pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce que la procrastination entraîne là où on pourrait penser une chute de dopamine, pas nécessairement selon les cas. Parce que si vous procrastinez, mais derrière les jeux vidéo, c'est donc bien pour combler votre manque de dopamine. Ce qui nous permet de comprendre donc d'où vient le TDAH. Au-delà de la dopamine, on a vu que ça pouvait être fortement... héréditaire. Très probablement, si votre enfant est atteint d'un TDAH, les parents ou les oncles, tantes ou les sœurs et frères ont de très fortes chances d'en être atteints. Et l'autre facteur, c'est la naissance, tout simplement. Vous allez pouvoir avoir des enfants qui ont une naissance très compliquée, qui du coup, il y a beaucoup plus de chances d'avoir un TDAH derrière, mais vous pouvez avoir également des enfants qui sont nés tous et très bien passés, et en avoir un aussi. Il n'y a pas nécessairement de facteur bien précis, c'est simplement qu'une naissance compliquée va favoriser le pourcentage de chances d'avoir le TDAH. Ça, c'est vraiment le facteur principal qui nous aide à comprendre d'où il vient, à quoi il est dû. Maintenant, comment savoir si j'en ai un ou pas ? Eh bien, la réponse va être simple. Déjà, vous allez commencer à avoir des premières réponses en regardant autour de vous. C'est-à-dire ? votre comportement avec les autres. Dans un deuxième temps, vous analysez vous-même. Est-ce que je suis quelqu'un ? C'est vrai que là, j'ai du mal à me concentrer. Ah, je perds souvent mes affaires. Puis c'est vrai que quand on va me dire telle ou telle chose, je réagis un peu au quart de tour, etc. Donc déjà, vous avez une analyse qui est directe puisque la meilleure personne qui vous connaît, c'est vous-même. Donc l'analyse, elle va être très rapide. Votre entourage pourra faire aussi une analyse très rapide de ce qu'ils ont vu. Et ensuite, comment on sait encore une fois si on a un TDAH ? Eh bien, ça ne s'invente pas les amis, il y a un diagnostic. Malheureusement, aujourd'hui, vu que c'est une maladie qui est biologique, il n'existe pas de test biologique. Donc, on va devoir analyser, aller voir un neuropsychiatre, dont ça sera le métier justement, qui va analyser, vous faire passer des questionnaires, différents tests, au niveau de tout ce qui est neural. Et décréter si oui ou non, on est bien sur un TDAH. Vous allez avoir des premières pistes et ensuite viendront les tests. Comme on le disait précédemment, votre analyse personnelle, le fait que votre entourage pourra le confirmer, au travail aussi. Au travail, vous allez pouvoir le voir. Si, par exemple, on vous demande d'accomplir une tâche qui demanderait 15-20 minutes, mais pour vous c'est compliqué, il vous faut une heure et demie, deux heures pour le faire, vous commencez déjà à avoir des indices. Des petits exemples de TDAH, ça peut être des choses toutes bêtes. Vous êtes sur votre bureau, en train de faire votre travail, et je vais le faire, ça ne va peut-être pas être agréable pendant le podcast, mais je ne sais pas si vous entendrez, vous avez le stylo et vous... Vous savez, vous appuyez sur le petit bouton du dessus, parce que ça vous amuse. Et ben voilà, ça va être des petits symptômes comme ça. Ça va être aussi le fait de beaucoup bouger les mains, les pieds, que vous ne teniez pas en place. Alors attention, pas tenir en place, on s'entend à... courir, sauter partout, pas du tout. Vous pouvez être posé sur votre chaise, c'est le pied gauche qui vient sur le pied droit, puis cinq minutes après, c'est l'inverse, puis cinq minutes après, j'ai envie de poser le coude dessus, et puis voilà. Il va y avoir beaucoup de choses qui vont pouvoir commencer à vous mettre sur la piste, ok ? Maintenant, l'idée fausse, l'idée reçue, que j'aimerais bien que chacun comprenne lorsque vous écoutez ce podcast, c'est l'idée que tout le monde a un TDAH. Non, non et non. Aujourd'hui, on a des médecins compétents qui sont capables de dire si oui ou non. Alors, soyez capables d'aller consulter un médecin qui vous dira si oui ou non. Attention, ce n'est pas parce que vous voyez que vous avez des symptômes et que ça s'en rapproche beaucoup, faites confirmer la chose. Faites le confirmer, et si nécessaire, peut-être par deux, trois neuropsychiatres. Si au bout d'un moment, vous avez trois neuropsychiatres qui vous disent que non, c'est tout simplement que non. Et si vous allez en voir deux ou trois qui vous confirment que oui, eh bien voilà, les amis. Mais déjà, vous avez le droit d'avoir la réponse à cette question. Ok ? Euh... La partie surtout qui va être affectée dans un premier temps, ça va être la partie émotionnelle. On ne va pas se mentir. Dans mon cas, je prends encore une fois la situation actuelle où je suis en train d'obtenir mon diagnostic. Si je suis tout à fait honnête avec vous, je vais vous parler comme je parlerai à mon ami ou à mon meilleur ami. J'obtiens enfin des réponses. Voilà, j'obtiens enfin des réponses et voilà le sentiment que j'ai depuis ces dernières semaines. Durant toute mon enfance, avoir entendu « Arnaud, tu bouges trop » , « Arnaud, concentre-toi » , « Arnaud, c'était pas facile tous les jours, je vais pas vous mentir » . Oui, j'ai eu beaucoup de cas où j'ai pleuré en rentrant chez moi, où mes parents ne comprenaient pas pourquoi, ni ma sœur. Tout simplement parce que c'était trop. C'était beaucoup trop. Désolé pour l'émotion de la voix, mais c'était très compliqué. C'était extrêmement compliqué. Et tout de suite, quand vous essayez de vous exprimer, vu qu'à l'époque, le TDAH n'était pas reconnu encore, vous êtes mongol ou vous êtes débile ou c'est vous, il y a quelque chose qui ne va pas. Et pourtant, il y a bien quelque chose. Mais heureusement, on ouvre les yeux aujourd'hui dessus. Mais comprenez une chose, vous n'êtes pas seul. Jamais. Vous avez des forums dédiés d'ailleurs aux personnes qui ont un TDAH, qui en parlent entre eux. Vous n'êtes pas seul. Et quand bien même il y aurait des personnes de votre famille qui ne l'acceptent pas ou qui ne l'entendent pas, vous avez aujourd'hui des livres qui sont très bien faits, qui reprennent qu'est-ce qu'un TDAH, de quoi souffre la personne et comment se comporter avec un TDAH. Eh bien, je vous invite. Alors faire le meilleur cadeau d'anniversaire ou de Noël possible. Alors prochain anniversaire ou Noël. Vous vous procurez un livre sur le TDAH, d'ailleurs je vais vous en recommander un, qui s'appelle le guide illustré du TDAH, qui a été écrit par Alice Gendron, que j'ai lu récemment, que je trouve incroyable, il est vraiment génial. Je vous invite à vous procurer ce livre, et à l'offrir à votre mère, votre père, votre soeur, votre frère. Peut-être même vos amis. Et vous vous rendrez compte... que demandez-leur, une fois qu'ils l'ont lu, ce qu'ils en ont pensé. Et vous verrez que la réponse qui viendra, dans la majeure partie des cas, ça sera « Je suis désolé, je te comprends mieux maintenant » . La majeure partie du temps, voilà ce que vous entendrez. Parce qu'effectivement, on en a fait un phénomène, une mode, voilà. C'est la société qui est comme ça, et puis bon, écoute, il fait ce qu'il peut. Non, non, non, non, non. Quand vous avez en face de vous un autiste ou quelqu'un qui est tétraplégique, vous n'allez pas le blâmer. Pourquoi ? Parce qu'il est tétraplégique ou autiste, ça ne se fait pas, tu comprends. C'est pareil pour le TDAH, les amis. Voilà. Tout comme les personnes qui vont être borderline. C'est quelque chose qu'on retrouve malheureusement beaucoup trop souvent, de manière beaucoup trop récurrente dans notre société d'aujourd'hui. Je vais prendre le cas, je vais vous parler de quelque chose, je suis désolé, je passe du coq à l'âne, je vais vous parler de la conduite, de la conduite en voiture. Dans mon cas personnel, encore une fois, je suis quelqu'un, c'est vrai que je suis un peu virulent au volant. Et ces derniers temps, ça se calme puisque je me mets un nouvel exercice en tête que je me fais quand je suis au volant. Je me dis tout simplement, la personne devant et derrière, peu importe le comportement qu'elle a au volant, je me dis simplement cette question. Arnaud, et si dans la voiture, il y a des enfants ? Et si dans cette voiture, en face, il y a des enfants ? Et peut-être une mère qui est à bout de sa journée parce que le gosse lui en a fait voir toutes les couleurs. Et peut-être qu'il y a un père avec sa fille et qu'il a cru avoir perdu sa fille dans un magasin et il est complètement affecté parce que pour lui, qu'aurait été le monde sans sa fille ? C'est peut-être ce genre d'individu que vous avez en face de vous dans la voiture. Attention, ça n'excuse pas ceux qui conduisent comme des cons. On va se le dire, il y a des personnes, si effectivement vous croyez que la route vous appartient, le code de la route, on a tous eu le même et il serait peut-être bien au bout d'un moment d'aller reconsulter, tout simplement. de mettre l'orgueil de côté et d'aller repasser un stage de conduite. Voilà. Cependant, si vous vous rendez compte que... Ayez quand même cette empathie. Mettons que ça soit un con. De toute façon, vous ne le saurez jamais. Vous ne le saurez jamais puisque vous avez beau crier derrière votre volant, la personne ne vous entend pas. Donc de toute façon, vous ne le saurez jamais. Faites-vous ce simple exercice de vous dire « Et si jamais dans la voiture en face, il y a un enfant ? » Eh bien, vous verrez que votre tempérament colérique au volant va s'atténuer, va s'apaiser. Et s'il ne s'apaise pas, tout en vous posant cette question, c'est que vous êtes extrêmement égocentrique, que vous n'avez aucune empathie. Parce que si vous vous dites, en âme et conscience, il y a un enfant dans cette voiture et que vous n'en avez rien à foutre, il serait peut-être temps d'aller voir un psy. Très sincèrement. Attention, vous allez peut-être entendre dans ces paroles quelque chose de très jugeant, de très condamnant. Il me semble avoir expliqué que le but de ces podcasts, c'est d'être authentique. Je ne serai pas quelqu'un de faux pendant ces podcasts. Vous allez peut-être entendre des choses qui choquent. Ok, c'est vrai. Mais je vous donne mon avis sur ce que je constate du monde d'aujourd'hui. Et mon but, il est de vous aider. Et aider quelqu'un, je pense que ce n'est pas lui, mentir. Donc je me dois de vous parler en vérité. Certes, ce sont peut-être mes vérités. Ou peut-être des vérités que beaucoup de monde partage. Voilà. Comment, encore une fois, on va revenir sur le sujet principal, comment savoir si j'ai un TDAH ou pas, comme on disait. Eh bien, si vous avez un doute, encore une fois, faites poser le diagnostic et analysez vraiment toutes les façades de votre vie. Toutes les façades. Tout simplement pourquoi ? Parce que vous allez pouvoir, par exemple, penser que « Ah oui, mais non, j'ai les symptômes, c'est vrai que... » Là, je suis inattentif, je suis... C'est vrai qu'en ce moment, je suis impulsif et... Depuis combien de temps ? Ça fait 4 mois. D'accord, mais avant ? Oh ben non, avant, ça s'est toujours bien passé. Ok, on n'est pas sur un TDAH. On est sur une période compliquée. Point. Et ça s'arrête là. Si durant votre enfance, vous étiez comme ça, si même avant d'aller à l'école, dès vos 2-3 ans, vous commencez à remarquer des choses, et si c'est quelque chose qui vous a suivi depuis toujours... Là, oui, on est en droit de se poser la question si c'est un TDAH ou non. Mais l'idée qui fait croire, parce qu'on est en France, on aime bien critiquer, je pense que vous le savez, l'idée qu'on juge notre voisin parce qu'il ne fait pas assez vite, parce qu'il est inattentif, etc., mais il s'agirait de commencer à regarder la poutre qu'on a dans son œil au lieu de regarder la paille que le voisin a dans son œil. C'est de se remettre en question, d'avoir de l'humilité un minimum. Attention, le but de ce podcast n'est pas d'engueuler qui que ce soit, mais il peut arriver qu'il y ait des personnes qui écoutent ce podcast avec de mauvaises intentions. Donc je pense que vous comprendrez pour ceux qui ont un minimum d'empathie justement qu'il est nécessaire que je me positionne. Mais attention, vous pouvez être dans ce cas. Dans ce cas-là, n'hésitez pas à faire votre propre analyse, à remplir le diagnostic, faire poser une anamnèse par un neuropsychiatre et enfin obtenir vos réponses. Je pense que vous verrez que, encore une fois, c'est la deuxième émission que je vous fais sur le TDAH. Le sujet me tient à cœur, et pas nécessairement parce que j'en ai un, ou parce que, même très probablement, autour de moi, beaucoup de personnes en ont. Tout simplement parce que je trouve qu'à ce jour, c'est une maladie pas qu'on ne met pas assez en lumière, mais tout simplement dont on ne parle pas assez. Un peu les oubliés du fond de bocal, vous voyez. Et j'ai décidé d'y attribuer du temps. en tout cas sur cette chaîne. Attention, je vous rassure, ça ne sera pas toutes les thématiques qui traiteront absolument du TDAH. On reste bien sur le but des podcasts, donc à savoir authentique. Maintenant, en ce moment, c'est vrai que la chose dont j'ai envie de vous parler, c'est le TDAH. Et c'est quelque chose qui, je pense, peut répondre à beaucoup de questions que beaucoup de parents ou même d'enfants se posent. Ce que je voudrais dire, et je voudrais prendre ce moment pour m'adresser aux enfants qui pourraient éventuellement écouter ce podcast et aux parents. qui écouteraient ce podcast. S'il y a un petit loulou ou une petite louloute qui écoute ce podcast, eh bien continue de savourer la vie. Croque-la à pleines dents. Amuse-toi. Émerveille-toi. Joue. Et ne t'inquiète pas, même s'il y a des petites choses où tu as l'impression qu'on ne te comprend pas, il y a des adultes autour de toi qui t'accompagnent, qui sont là pour toi et qui t'expliqueront en temps et en heure Qu'est-ce qui se passe ? De manière très simple. Et quant à vous, parents, père, mère, tante, oncle et personne de la famille, je voudrais que vous entendiez une chose. Ce n'est pas votre faute. Je voudrais que vous intégriez cette phrase. Ce n'est pas votre faute. Ok ? Vous avez le droit de ne pas être parfait. Vous avez le droit d'avoir des sensibilités. Vous avez le droit d'être humain. Vous avez le droit à l'erreur. Maintenant, si vous sentez qu'il y a des choses qui vous affectent, même si ce monde est dur, même si ce monde est instable, parlez-en. Rester dans le mutisme n'a jamais rien solutionné. Vous avez le droit, pour la première fois de votre vie, de vous écouter. D'intégrer et de vous respecter. Et je sais que la vie est compliquée, que vous avez des factures à gérer, que vous avez les enfants à gérer, que vous avez votre emploi à gérer. Mais c'est OK. À votre rythme. Celui qui vous convient. à votre rythme t'es marrant les mimes et moi mon rythme il est très compliqué je dois enchaîner le judo de ma fille et puis après faut qu'on fasse les devoirs et puis faut que je fasse le manger et puis ah ah cinq minutes pause ok t'as un rythme compliqué parce que malgré ce rythme compliqué c'est impossible de trouver du temps mais bien sûr que si Il y a des personnes qui sont parents célibataires, qui n'ont pas nécessairement de conjoint ou de conjointe, mais vous avez une famille. Ok, bon ben moi j'ai pas de conjointe, j'ai pas de famille, mais vous avez des amis. Ne dites pas que vous n'avez personne. Ouvrez les yeux et sachez demander de l'aide là où elle peut vous être proposée. Combien d'amis vous ont dit, si un jour t'as besoin de moi, je suis là ? Mais vous avez jamais osé leur demander. Mais pourtant ils vous ont dit qu'ils étaient là. Vous n'êtes pas seul. Acceptez que vous n'êtes pas seul et acceptez de pouvoir en parler aux gens, de leur demander de l'aide. Ils se feront un plaisir de vous aider. On nous a fait croire, et ça c'est l'erreur depuis des années, que ce monde n'est que souffrance, peur et méchanceté. Mais la première chose avec laquelle vient l'humain, et ça c'est par instinct, c'est dès la naissance qu'on l'a, c'est l'amour. Chaque humain en soi a la flamme de l'amour. Tout le monde, il n'y en a pas un qui ne l'a pas. Ce qui fait qu'on la perd en grandissant, c'est les cases dans lesquelles on a essayé de nous faire rentrer. C'est tout simplement de se dire que mon fils ou ma fille, il faut qu'ils soient moulés à telle ou telle sauce. Non, vous pouvez être moulé à telle ou telle sauce, mais jamais personne n'enlèvera l'once d'amour qu'il y a en vous. Jamais. Et quand bien même j'aimerais qu'on se fasse la promesse aujourd'hui, si vous savez que vous avez une once d'amour en vous, faites-la briller à nouveau et ne la perdez jamais. Aimez-vous, aimez les autres, aimez votre fille, votre fils, aimez votre femme, votre mari, aimez vos amis et dites-leur. N'attendrez pas qu'il soit trop tard. Une fois entre quatre planches, on ne vous entend plus. Dites-leur de votre vivant. Aimons-nous vivant, aimons-nous nous-mêmes. Je vous remercie encore une fois d'avoir assisté à ce podcast avec moi. C'est encore une fois avec un réel plaisir que je prends la parole pendant cette émission. Et il me tarde déjà de partager la prochaine émission avec vous. Je vous envoie plein d'amour, je vous aime, beaucoup de lumière et à très bientôt.
