Speaker #0Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse. Pétard que j'adore cette introduction ! Et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elle-même. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. A défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente et j'espère enrichissante. Et 3. J'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis si ravie de vous retrouver pour l'épisode de podcast Double Up de la rentrée. Il était temps, on est le 12 septembre. J'aurais aimé vous faire cet épisode la semaine dernière et puis finalement, la rentrée a battu son plein. Elle a été assez intense, il y a de beaux projets pour cette fin d'année, donc j'ai préféré prendre le temps de faire les choses convenablement. Avant qu'on rentre dans le sujet de cette semaine qui est un format qui change un peu d'habitude et que j'espère vous faire de plus en plus, je voudrais vous dire que si vous ressentez le besoin de vous faire accompagner, si vous avez envie que votre vie vous ressemble davantage, si vous en avez ras-le-bol. de subir vos propres comportements, il vous reste une place. Je vous mets le lien dans la description de ce podcast. Je parlais d'un format un peu différent. Aujourd'hui, j'ai envie de vous partager une anecdote d'un événement récent qui m'a fait me rendre compte qu'avec l'expérience, j'avais vraiment intégré des pratiques qui sont très connues et qui pour autant peuvent rester de l'ordre de la théorie si on n'y met pas un peu de conscience. Je m'explique. On connaît tous ces grands principes, ces grandes règles, et pour autant, on ne les met pas toujours en pratique. Et finalement, en vivant cette anecdote, je me suis rendue compte que ça me faisait une occasion parfaite pour vous faire voir comment on met en pratique ces théories. Peut-être que vous l'avez vu passer, mais récemment, je vous ai posté une vidéo, que j'aime beaucoup d'ailleurs, merci encore Manu et Emeline, dans laquelle je présente mon activité, je présente... la portée d'un accompagnement individuel, je raconte comment je travaille et j'ai posté cette vidéo sur LinkedIn et une personne que je ne connais pas, un homme, l'a commenté en disant « Triste époque que celle où les influenceurs et autres coachs de vie, virgule, gourous autoproclamés, inondent les réseaux sociaux. » À la minute où j'ai reçu ce commentaire, mon égo a été piqué. Et vraiment, je me suis dit, mais c'est totalement gratuit ce truc. Ma réaction première, ça a été de réagir comme s'il avait écrit, triste époque, que celle où Sarah Hoppe est une coach de vie, virgule, gouraud autoproclamé qui inonde les réseaux. Sauf qu'il n'a pas écrit ça. Il a vu ma vidéo, il a partagé une pensée qui lui est venue, mais à aucun moment, il ne m'a visé personnellement. Ou en tout cas, s'il l'a fait, je n'en ai pas la preuve. Et donc, à ce moment-là, évidemment, je n'ai eu qu'une seule envie, lui répondre avec tout un tas de noms d'oiseaux, utiliser le C-word. Vraiment, j'ai vu mon égo à l'œuvre qui a provoqué comme un bouillonnement intérieur. Et à ce moment-là, je me suis rendue compte que j'étais en train de lâcher les commandes. Je me suis rendue compte que cet truc bouillonnant à l'intérieur pouvait me faire déborder. et me faire avoir un comportement qui ne serait finalement pas du tout le comportement de moi dans une version que je préfère. Et alors attention, ce podcast-là, cet épisode, ça n'est pas du tout un appel à ce qu'on me congratule ou à ce que vous vous sentiez moins bien parce que vous, vous auriez tout de suite utilisé le C-word. En fait, chacun voit midi à sa porte. Mais ce que je voudrais vous partager là, c'est vous montrer que quoi que l'extérieur vous propose, vous n'y êtes pour rien, vous ne le contrôlerez jamais. Aujourd'hui, je voudrais simplement vous partager ce à quoi j'ai pensé, les différentes étapes via lesquelles je suis passée, pour finalement arriver à une réponse qui me rend hyper fière parce que je suis hyper alignée. Et encore une fois, cette réponse-là, certaines personnes vont la lire et me dire « Bravo, tu fais preuve de professionnalisme, t'as bien répondu, t'es hyper digne, super ! » Il y a d'autres personnes qui vont me dire « Elle, elle se sent plus, elle est là à donner des grandes leçons à tout le monde. » Donc en fait, mon message, c'est ça, c'est Vous ne contrôlerez jamais l'extérieur. Il y aura toujours quelqu'un pour vous critiquer. Il y aura toujours quelqu'un pour vous encenser. Donc, la seule boussole dans ce genre de moment inconfortable, c'est vous. Et la recherche d'une paix intérieure. Et quand je vois ma réponse, non seulement je suis en paix, mais en plus je suis hyper alignée, je suis hyper fière. Et c'est aussi ça qui me donne envie de le raconter aujourd'hui. C'est que, oui, ça existe de se faire agresser, entre guillemets. et d'en faire finalement une occasion d'être encore plus proche de soi et encore plus conscient du chemin qu'on parcourt. Parce qu'honnêtement, ce truc qui me serait arrivé, ne serait-ce qu'il y a un an et demi, je crois que j'aurais supprimé la vidéo ou j'aurais appelé la terre entière en disant que « Oh, mais c'était de ma faute, et puis cette vidéo, c'est n'importe quoi, et puis il n'aurait pas fallu que je me donne en spectacle. » Voilà. Donc, c'est aussi un message d'espoir pour vous dire tout évolue et tu es la seule personne qui peut décider de cette évolution. Quelle est ma réponse ? Est-ce que vraiment ça vous intéresse ? Je ne suis pas sûre, donc allez voir sur LinkedIn si ça vous intéresse. Mon nom, c'est évidemment Sarah Hoppe, puisque c'est mon vrai nom de famille, et vous verrez ma réponse. Mais ce que je vais vous dire aujourd'hui, c'est OK, donc une fois que je lis ce truc-là, et que je comprends que je ne contrôle pas cette personne, je me pose la question de, OK Sarah, est-ce qu'on peut en revenir à ce qu'il a vraiment écrit ? Est-ce qu'on peut s'en tenir au concret ? Nulle part dans son commentaire, il dit « Sarah, tu es coach de vie, autoproclamé, qui inonde les réseaux sociaux » . Il partage un constat qui est à son goût à lui. Il y a beaucoup trop de coachs, il y a beaucoup trop de gourous qui s'improvisent. Et en plus, ils sont partout sur les réseaux. Quand je reviens au concret, au factuel, et que je ne prends pas ça personnellement, mais je me rends compte que je suis d'accord avec lui, c'est peut-être le comble. Mais je suis d'accord avec lui. Je vous le partageais dans un épisode précédent. Le métier de coach, comme il existe et comme il a été transformé, justement par des gens qui n'ont pas le souci de la déontologie, par des gens qui s'improvisent coach parce qu'ils ont vécu des choses et qu'ils croient que partager leur expérience, c'est être coach, ça fait du mal à notre métier. Quand des gens voient que certains pratiquent des prix, exorbitant, ou à l'inverse, des tout petits tarifs, mais qu'en touchant un grand panel de personnes, ils peuvent gagner beaucoup, beaucoup d'argent, et que l'humain, qui est quand même l'essence même de ce métier, disparaît pour du profit, on a perdu l'engagement et la promesse qu'on fait quand on devient coach, qui est de care for the people, faire attention aux gens, prendre conscience qu'on va dans un niveau de vulnérabilité tellement profond. que les conséquences peuvent être graves. Et moi aussi, ça me révolte que des gens s'improvisent coach, demandent des tarifs exorbitants. J'en ai payé les frais, j'en ai fait un épisode de podcast que je vous invite à écouter d'ailleurs, puisque moi-même, j'ai dépensé 10 000 euros pour me faire accompagner par un coach du business. Ça me révolte en fait. Et à ce moment-là, je commence à voir ce qui peut potentiellement nous réunir avec ce hater qui finalement n'en est peut-être même pas un. Parce qu'il n'y a rien de personnel, en fait, dans sa réflexion. Et si on y réfléchit bien, c'est là qu'apparaît la théorie. Qui ici connaît les accords Toltec ? Qui ici connaît le troisième accord Toltec qui dit « N'en fais pas une affaire personnelle » . Ce que je veux vous dire là, c'est moi aussi je le connaissais, cet accord Toltec. Mais je ne m'étais pas rendu compte qu'il était aussi présent dans mon quotidien. Parce que là, je vous partage cette anecdote, mais... Réfléchissez, faites pause d'ailleurs sur l'épisode et repensez à la dernière fois qu'une remarque, un constat, un partage d'idées était tout à fait neutre et vous en avez fait une affaire personnelle. Moi-même, je me suis surprise la semaine dernière à écouter un podcast où une personne partageait un avis personnel et en l'écoutant, en fait je ne l'écoutais pas, j'étais en train d'utiliser ce qu'il disait pour me positionner moi. Dans ma tête, ça faisait « bah non, moi je suis pas d'accord, bah non mais pas du tout, ah non mais pas du tout » . C'est totalement faux. Non, je ne suis pas d'accord. Non, non. Ça, c'est aussi en faire une affaire personnelle. Parce que j'utilise quelque chose d'extérieur pour me positionner moi et revendiquer quelque chose à propos de moi. Donc faites pause, faites cet exercice. Qu'est-ce que, dans une discussion, par exemple, on va prendre un sujet un peu touchy, mais avec votre conjoint ou avec vos parents, qu'est-ce qu'on vous a dit ? sans dire votre prénom, virgule, tu es, simplement en faisant un constat, et vous, immédiatement, vous l'avez récupéré, vous l'avez pris personnellement. Et tout de suite, ça donne des réactions un peu houleuses, des discussions qui finalement n'en sont plus et qui deviennent très vite des rapports de force. Faites ça et rendez-vous compte du moment où vous en avez fait une affaire personnelle et où vous êtes peut-être passé à côté d'un point de ralliement. Parce que je vous assure, quand vous faites ne serait-ce que cet exercice-là, alors vous réouvrez de la connexion avec l'autre. Et finalement, c'est un bon truc pour repérer aussi quand votre égo s'en mêle, c'est que l'égo crée de la déconnexion. L'égo crée de la distance avec les autres. Alors que l'amour, au sens très large, crée de l'union, de la connexion. Même quand on n'est pas d'accord. Parce que quand on n'est pas d'accord, mais qu'on est connecté aux autres, on n'a pas besoin de réfuter, on peut questionner. et quand je questionne un avis qui est différent du mien, j'essaie de comprendre, j'essaie de créer du lien. Alors que quand je critique, quand je m'oppose, quand je veux prendre l'ascendant, je coupe le fil qui nous unit pour me positionner et dire, moi je suis meilleure, moi je sais mieux, moi je suis mieux que toi. Donc ça, c'est le premier niveau de lecture de cette anecdote. Le deuxième niveau, c'est que, attention, je le disais, cette réaction-là, je l'ai eue... aujourd'hui. Mais il y a un an et demi, ça n'aurait pas été possible. Et puis alors, je ne vous parle pas de avant un an et demi. Et je pourrais me dire très facilement, moi, je ne peux pas réagir comme ça parce que moi, je ne me fais pas confiance. Je ne dis jamais les bons trucs. Je ne sais pas faire preuve de diplomatie ou bien je n'ai pas de répartie ou que sais-je. Toutes les phrases qui commencent par « moi, je ne sais pas » ou « moi, je ne suis pas » , il faut vous en emparer parce que ce qui est vrai aujourd'hui, C'est pas forcément vrai demain. Je n'ai pas toujours eu cette faculté de prendre du recul, de me sonder à l'intérieur, de prendre le temps, de répondre, de me poser la question de comment j'avais envie de répondre, parce que personne ne nous a jamais appris. Dans le monde d'aujourd'hui, il est souvent admis et reconnu que si je réponds tout de suite, c'est que j'ai de la répartie. Mais avoir de la répartie et répondre tout de suite, ça n'est pas du tout la même chose. Et si répondre tout de suite, ça vous empêche de mobiliser votre intérieur, ça vous empêche de sonder ce que vous avez envie de répondre et ça vous empêche d'apporter une réponse qui soit alignée, quel est l'intérêt ? Il y aura toujours quelqu'un pour dire blanc et quelqu'un pour dire noir. Donc quelqu'un qui verra chez vous de la répartie, quelqu'un d'autre le verra comme de la précipitation, le verra comme la crainte. de ne rien avoir à dire. Donc vraiment, essayez de vous détacher de ce que l'autre va penser parce que 1, vous ne le contrôlerez jamais et 2, ce qui est vrai dans un sens l'est dans l'autre. Donc en fait, quelqu'un va vous admirer et l'autre va, pour les mêmes raisons, vous détester. Donc à ce moment précis, comprenez qu'au plus vous allez vous entraîner à sonder votre intérieur pour savoir ce que vous voulez répondre et vous autoriser à le formuler dans la matière, donc à effectivement dire à voix haute ou écrire ce que vous voulez répondre, c'est là où vous allez prendre confiance en vous. C'est là où vous allez prendre confiance en votre répartie, en votre faculté à dire les choses comme vous les pensez. Et du coup, la réponse que j'ai formulée aujourd'hui, elle ne s'est pas faite du jour au lendemain et... elle sera encore très différente de potentiellement ce que je répondrai dans des années. Mais c'est le fait d'avoir essayé, d'avoir ajusté, d'avoir retenté qui fait qu'aujourd'hui, le laps de temps entre recevoir ce message et y répondre, c'est raccourci. Avant, j'aurais reçu, j'aurais pris personnellement, j'aurais ruminé, j'aurais été très triste, ça m'aurait vraiment profondément impacté. Et ensuite, peut-être, j'aurais pu voir que ce n'était pas personnel et alors peut-être pu formuler une réponse. Et ce qui m'a permis d'en arriver à aujourd'hui, c'est l'entraînement et c'est l'encouragement. Quand je dis l'encouragement, c'est que j'ai repéré chacun de mes progrès. J'ai repéré qu'avant, il y avait recevoir, être très très triste, ruminer, réagir et répondre. Et puis après, j'ai vu que le temps entre... recevoir, être très triste, ruminer et répondre avait diminué. Après, j'ai encore vu que je recevais, mais je n'étais plus très triste. J'étais très triste. Et puis, j'étais triste. Et puis, j'étais agacée. Mais à chaque fois, j'ai célébré ma petite victoire. J'ai célébré le petit mieux. Je peux comprendre. que pour certains ça paraît anecdotique ou même un peu bizarre ou même un peu bébête de se congratuler, de se célébrer, mais c'est pas un truc de perché. C'est qu'on est des humains et qu'en fait ça nous demande un effort que de s'améliorer. Et si on n'a pas ce bravo, cet encouragement, cette célébration, cette récompense, mais on n'est pas des machines en fait. Votre cerveau fonctionne à la dopamine. S'il n'y a pas ce shot de dopamine, vous allez vous essouffler. Et en fait, vous allez rester dans votre familier. Pas le confortable, le familier, le connu, l'automatique. Parce que ce que je vous décris là, le recevoir-répondre, c'est pas automatique. Le recevoir-réagir, il est automatique. Comme si on ne choisissait pas, comme si c'était plus fort que nous. Tout ce que vous repérez de plus fort que vous, c'est une invitation à remettre de la conscience et... le faire d'une manière plus alignée. Peut-être que la finalité sera la même, mais peut-être pas. Et ça vaut le coup de se poser la question, parce que quand on fait les choses qui sont plus fortes que nous, ça entretient une identité qui est plus forte que vous. Sous-entendu, je ne suis pas capable. Je ne suis pas capable puisque c'est plus fort que moi. Et ça, pétard, ça m'a collé au basque pendant des plombes avec la nourriture émotionnelle. C'était plus fort que moi. Sous-entendu, je ne suis pas capable, je n'ai pas de discipline, je ne m'aime pas assez, je n'ai pas de volonté, et tutti quanti. Donc ça, vraiment, comprenez que le plus fort que vous, c'est une invitation à réaligner. Et quand je dis ça, il y a un deuxième accord qui me vient, c'est faites de votre mieux. C'est-à-dire... que mon mieux d'aujourd'hui, c'est peut-être pas encore votre mieux à vous. Et ça ne veut rien dire de votre valeur personnelle. Ça ne veut rien dire de ma valeur personnelle. Je ne suis pas meilleure que vous. J'ai juste une autre expérience, un autre point de départ, une autre évolution. Donc ne vous comparez pas là-dedans. Encore une fois, je ne fais pas cet épisode pour que vous puissiez vous dire « Oh là là, bravo, ça râlait trop fort ! » Non. Mais simplement pour que vous puissiez vous regarder vous et vous dire Tiens, la dernière fois que quelque chose est venu me gratter ou qui est venu me faire de la peine ou qui m'a vraiment rendu triste ou qui m'a vraiment mis en colère, est-ce que j'ai eu l'impression de réagir ou donc réagir à chaud sans rien contrôler en perdant un peu les manettes ou est-ce que j'ai répondu de manière calme, sereine, alignée, confiante ? Et si pas, de quoi est-ce que j'aurais eu besoin pour pouvoir le faire ? Typiquement, il y a quelque chose qu'on ne s'autorise pas beaucoup à faire, c'est de prendre le temps avant de répondre. Justement pour ce truc de « non, mais moi je veux avoir de la répartie » . Ok. Donc là, il y a besoin d'une autorisation. L'autorisation de se dire « tu as le droit de ne pas répondre du tac au tac. Tu as le droit de vouloir prendre une respiration et ensuite de répondre. » Donc vraiment, questionnez-vous. De quoi est-ce que j'aurais eu besoin ? Qu'est-ce qui m'a manqué ? Comment j'aurais voulu réagir ? Et pourquoi j'ai pas réussi à le faire ? C'est là que se trouve votre évolution. Déjà le conscientiser, et la fois d'après, penser à moi, faire pause, souffler un bon coup, et s'apporter ce dont vous avez besoin. Une autorisation, des encouragements, que sais-je, il n'y a que vous qui pouvez savoir. Ces accords que j'essaie d'expliciter et de vulgariser pour vraiment vous montrer qu'ils sont là, chaque jour dans votre quotidien, si vous voulez bien les mettre en pratique de manière consciente. Le prochain, du coup, j'ai envie de vous le donner, c'est ne faites pas de suppositions parce qu'à la minute où je lis ce commentaire, je fais la supposition que je suis visée. Et surtout, je fais la supposition que, oh, mais mon Dieu, c'est sur un profil public, tout le monde va le voir. Et puis, si ça se trouve, tout le monde est d'accord avec lui. Et puis, si ça se trouve, il se l'envoie en message privé pour pouvoir me critiquer. Et puis, si ça se trouve, les si ça se trouve, les et si, et je pense et non. Ça, stop. Stop au cerveau qui s'emballe. Ne faites pas de suppositions. Pour la simple et bonne raison qu'on fait toujours des suppositions dans le mauvais sens. Pour savoir si c'est dans le bon ou si c'est dans le mauvais sens, vous n'avez qu'une seule chose à faire, c'est observer comment ça vous fait sentir. Comment vous pensez que ça me fait sentir quand je dis « Oh, je suis sûre que tout le monde va le voir et qu'ils vont s'envoyer des messages pour critiquer » . Et oui, ça me plombe. Sauf que si vous faites des suppositions, faites-les dans le bon sens. Parce que ce qui est vrai dans un sens l'est dans l'autre. Je ne le répéterai jamais assez. Quand je me dis « Oh, mais je suis sûre que tout le monde va le voir et tout le monde va se dire qu'il a raison » , je peux aussi entretenir la pensée que tout le monde va voir ce commentaire et se dire totalement gratuit. Sarah est professionnelle, je sais qu'elle est certifiée, qu'elle s'engage, qu'elle fait son métier avec respect de la théontologie, conscience des conséquences et professionnalisme et ça, ça me donne confiance et ça me donne envie d'être et ça me donne envie de rester digne et dans mes petites chaussettes. Donc vraiment, quand vous vous entendez faire des suppositions, et qu'elles ne vous aident pas, reprenez le contrôle, reformulez dans l'autre sens, celui qui vous permet de garder confiance, garder espoir, vous sentir plus aligné. C'est ça le travail du mindset, c'est là où votre pouvoir personnel réside, c'est choisir les pensées que vous entretenez. C'est hyper important. Et il en reste un dernier, c'est bon, vous avez trouvé ? Que votre parole soit impeccable. Alors celui-ci, il est un petit peu particulier et un peu plus difficile peut-être. Parce qu'une parole impeccable, c'est hyper subjectif. C'est-à-dire qu'une parole impeccable, pour moi, ça ressemble presque à une injonction. Au sens où, si je lui avais répondu le C-word, ma parole aurait aussi été impeccable si c'est ce qui me semblait le mieux à l'instant T. Personne ne connaît les conséquences que ça a eues. Personne ne sait ce que ça aurait... provoqué. Donc, que la parole soit impeccable, presque, je vais un petit peu prendre mes aises et reformuler les accords Toltec, mais je préférerais qu'on dise que ta parole reflète ton alignement intérieur. Fais ce que tu veux, ou en tout cas, dis ce que tu veux, tant qu'à l'intérieur ça sonne juste et que ça te permet de ressentir cet alignement tête-coeur-corps. Et pour le savoir, Je crois qu'il n'y a pas plus efficace que de se dire, et j'en parle dans l'épisode à propos de la peur et de l'amour, c'est de se dire, ok, si je dis ça et qu'il réagit très mal, comment je vais me sentir ? Et si tu peux te dire, bien, je pense que c'est le meilleur signal. Parce que typiquement, la réponse que j'ai formulée à cette personne sur mon profil LinkedIn, je l'ai vraiment écrite en me disant, je l'écris pour moi. Je l'écris pour moi, me dire, Sarah, je suis fière de toi, je te trouve digne, je te trouve professionnelle, je te trouve droite et juste. Mais lui, il aurait pu me répondre ce qu'il veut, surenchérir, remettre une pièce à propos des gourous de je ne sais pas quoi, de coach c'est pas un métier ou je ne sais quelle réflexion, je ne vais même pas qualifier sa réflexion. Honnêtement, ça n'aurait eu aucune incidence sur ce que moi j'aurais ressenti. Et ça, je crois que c'est le meilleur, meilleur, meilleur moyen de savoir si ce qu'on dit est aligné avec ce qu'on pense, et ça, que les gens soient d'accord ou pas d'accord. Je redonne les quatre accords Toltec. Que votre parole soit impeccable. À la version Sarop, que votre parole soit alignée. N'en faites pas une affaire personnelle. Ne faites pas de suppositions. Et enfin, faites toujours de votre mieux. C'était un épisode qui change un peu, mais... Je trouve ça génial de partir de ces anecdotes-là parce que déjà, elles vous montrent que je suis comme tout le monde et que je ne suis pas un Bouddha ou un gourou tout le temps zen. Non, ça m'arrive aussi d'avoir envie de taper plein de mots très pas gentils sur mon clavier. Ça me concerne aussi de confondre constat avec attaque personnelle. et je vous partage juste cette expérience pour que... Comme d'habitude, vous puissiez vous dire « Ah mais oui, moi aussi ça m'est arrivé et peut-être que j'aurais pu répondre comme ça. Qu'est-ce qu'il aurait fallu que je fasse ? Qu'est-ce qu'il aurait fallu que je m'apporte ? De quoi est-ce que j'aurais eu besoin ? » Et que la prochaine fois que ça vous arrive, vous fassiez juste 1% différent de d'habitude. Pour que ce qui est aujourd'hui votre automatisme, ce qui est plus fort que vous, devienne votre système 2, c'est-à-dire votre plus grand système d'évolution, d'amélioration de vous-même. J'espère que ça vous a plu. N'hésitez pas à me le dire. Vous savez, je fais ce métier pour échanger avec vous. N'hésitez pas aussi à l'envoyer à vos proches ou à des gens que vous connaissez qui auraient bien besoin d'entendre tout ça. Parce qu'au plus, on sera bien individuellement, au mieux, on sera les uns avec les autres. Je vous embrasse très fort. Je vous dis rendez-vous dans... deux semaines et c'est merveilleux puisque je termine ce podcast et que l'horaire 14h44 s'affiche et que 444, c'est mon angel number préféré. C'est un beau signal. C'est une belle rentrée.