Speaker #0Je suis Sarah, coach de vie certifiée, mentor et podcasteuse. Pétard que j'adore cette introduction ! Et je suis surtout en mission pour accompagner les personnes qui ont la vilaine impression de ne pas être pleinement elle-même. Un peu comme si vous viviez une vie en étant un personnage en noir et blanc, alors qu'on sait tous que vous êtes un humain haut en couleur. J'ai imaginé ce podcast pour vous, en co-construction avec vous, et j'y aborde donc des problématiques qui m'ont touchée, ou des thèmes que vous me soufflez au préalable. L'ambition du podcast est triple. 1. A défaut de tous vous coacher individuellement, je veux vous livrer des outils et des clés à dégainer dans votre quotidien. 2. En vous exposant mon point de vue, Je vous invite à vous questionner et à envisager une perspective différente et j'espère enrichissante. Et 3. J'espère vous donner une envie irrépressible et urgente de retrouver toutes vos couleurs et votre joie de vivre. Bonne écoute ! Je suis si ravie de vous retrouver pour ce nouvel épisode de podcast à propos d'un thème que j'adore ! Merci beaucoup de me l'avoir soufflé parce que je le trouve génial et je pense qu'il va vous servir. et qu'il va nous servir à tous et à toutes. À toutes et à tous ? À toutes et à tous. Aujourd'hui, on va se demander comment faire le bon choix. Et j'adore ce thème parce que tout de suite en se posant cette question, on insinue qu'il est possible de faire un mauvais choix. Et sachez que pour la coach que je suis, ça me fait très mal au cœur d'admettre qu'on peut faire un mauvais choix. Mais attention, il n'y a pas de mauvais choix stricto sensu. Il y a... des subtilités, des manières de réfléchir et de penser, on en revient toujours au mindset, qui pourraient donner un mauvais choix. Mais j'ai besoin d'apporter de la nuance et de vous emmener dans ma réflexion. Donc, en bon épisode de podcast, j'ai envie de commencer par une définition. Qu'est-ce que choisir ? Choisir, c'est se décider entre deux ou plusieurs parties ou plusieurs solutions. Choisir, en fait, c'est faire appel à son pouvoir personnel, à sa faculté de décider, à sa faculté de préférer et surtout, c'est le moment où l'on peut se faire confiance. Et je vous entends déjà me dire, oui mais si on se trompe, du coup, on va perdre confiance en soi. Eh ben non, c'est tout le contraire. Parce que, avoir confiance en soi, C'est avoir la conviction que l'on a en soi les ressources pour surmonter quoi qu'il se présente. Donc quand bien même vous vous retrouveriez dans l'embarras, dans une situation difficile, face à des conséquences que vous n'avez vraiment pas envie d'avoir et de vivre, vous pourriez faire l'expérience que vous avez les ressources intérieures pour surmonter les obstacles. Se retrouver dans l'embarras suite à un choix que vous auriez fait, c'est le meilleur moment pour renouer avec votre potentiel intérieur. Et c'est aussi le meilleur moment pour se tourner vers l'extérieur, se rendre compte qu'on n'est pas seul, se rendre compte qu'on est entouré de gens qui peuvent nous aider, etc. etc. etc. Donc on en revient à ce truc bateau que tout le monde dit, mais qui est si vrai derrière un choix, et en particulier s'il est mauvais. Il y a toujours une leçon. Mais ne serait-ce que dire cette phrase, ça m'embête un peu. Et ça me pousse à souligner un truc importantissime quand on considère un choix, c'est l'importance du moment où l'on prend sa décision. Parce que quand on prend sa décision, donc quand on choisit, on choisit entre deux ou plusieurs options. Ça veut dire qu'à l'instant T, je vais choisir A et donc renoncer à B. À ce moment précis, je vais trancher en espérant que ce sera le meilleur choix. Et d'ailleurs, je vais passer du temps, on le verra ensuite dans comment faire un bon choix, mais on va passer du temps à s'assurer que l'on prend le choix qui nous paraît le meilleur à l'instant T. Et donc si à cet instant T, j'ai fait ce travail de m'assurer que c'était le meilleur choix, En aucun cas, je peux me dire « Oh mince, j'aurais dû prendre l'autre. Oh mince, j'aurais dû choisir A. » Ça, entre nous, vous pourrez vous le dire. Mais que A, T plus 1 ou même T plus 0,5 si vous voulez. Mais là maintenant tout de suite, quand je prends la décision de choisir A, je ne peux pas me dire « Mince, j'aurais dû prendre l'autre. » Donc, Je vous interdis de vous dire à postériori, même à T plus 0,5, même à T plus 1, le A mais je suis nulle, j'aurais dû choisir B, j'aurais dû ne pas choisir A. Parce que vous savez que A ne correspond pas à ce que vous aviez projeté, ne correspond pas à vos attentes, parce que vous en faites l'expérience, parce que vous êtes à T plus 1. Mais se dire ça, déjà c'est complètement inutile. Et en plus, c'est particulièrement inutile que ça relève du fantasme que d'affirmer que B aurait été mieux. Vous n'en savez rien et vous n'en saurez jamais rien puisque vous avez choisi de faire A et que vous savez que A n'est pas bon puisque vous en avez fait l'expérience. Donc vous pouvez vous répéter autant que vous voulez que B aurait été mieux. Pour le savoir, il aurait fallu le choisir. C'est une supposition. Et j'en ai parlé dans l'épisode précédent, on ne fait pas de supposition. Pourquoi ? Parce qu'elle vous plombe au sol. Parce qu'elle nourrisse l'impression que vous avez fait le mauvais choix. Sauf que, au moment où vous avez décidé, A vous semblait meilleur. Et donc j'ai besoin que vous ne tombiez pas dans ce piège parce que... Au moment où vous faites ça, vous vous désolidarisez de vous, vous vous mettez en défaut. Et quand on se met en défaut, on grignote sa confiance en soi. Pour du fictif, du fantasme. Donc je vous l'interdis, c'est non. Revenez plutôt dans l'amour, revenez plutôt dans la compassion. Et souvenez-vous qu'à l'instant T, vous avez choisi, vous avez pris la décision de préférer une option qui vous semblait... meilleure et que vous n'avez toujours aucune certitude à propos de B puisqu'il aurait fallu vivre ce choix-là. Vous savez que A ne correspond pas à ce que vous souhaitiez parce que vous avez eu le courage de tester, parce que vous avez eu l'audace de choisir votre cœur, parce que vous avez osé. Et rien que pour ça, rien que pour ça, vous pouvez être fier. Donc rien que pour ça, c'est un bon choix. Ça paraît tout bête, mais c'est tellement important de se dire ça, parce que, évidemment qu'une fois qu'on a vécu quelque chose, on peut se rendre compte que ça ne correspond pas, et on peut en tirer des leçons. Oui, mais c'est tout à fait différent que de se mettre en défaut et de se dire « j'aurais dû choisir B » . Ça, ça ne sert à rien, ça n'existe pas, et en plus de ça, vous ne pouvez pas revenir en arrière. Il y a autre chose qui me fait me dire qu'un mauvais choix existe, c'est un mauvais choix qui serait fait depuis l'espace de la peur. Et d'ailleurs, j'en ai fait un épisode de podcast pour distinguer la peur de l'amour, ces deux différents espaces, et j'ai envie qu'on prenne le temps de décortiquer un choix qui serait fait depuis l'espace de la peur, parce que, sachez que cette manière de choisir, quand il y a un choix à fort enjeu, c'est une manière qui nous est presque automatique. Je m'explique. En fait, quand on a un choix qui est à fort enjeu, donc un choix où on risque gros, c'est-à-dire que ça n'est pas un choix entre un poulet et de la mozzarella, quand on fait un choix à fort enjeu, le cerveau et l'ego font très bien leur travail, à savoir tout faire pour nous maintenir en sécurité. Donc au lieu de faire un choix entre des perspectives ragoûtantes, le cerveau va faire un truc... Bon. Encore une fois, il fait bien son boulot, mais c'est vraiment un truc que je trouve terrible. C'est qu'il va considérer les pires scénarios, il va nous proposer les pires conséquences et nous, on va choisir la conséquence la moins pire. Je vous donne un exemple parce que forcément, si vous êtes dans le pro un peu perdu, ça va vous parler. Au lieu de vous proposer deux perspectives chouettes, lui va vous dire tu préfères A. Quitter ton job, te retrouver sans le sou et risquer de finir sous un pont ? Ou B, rester dans un job où tu t'éteins un petit feu, mais où tu es payé. B, sans aucune éditation. Sauf que dans ces deux options, l'ego vous fait miroiter deux options qui n'ont aucune demi-mesure. C'est soit tout, soit rien. Enfin, en l'occurrence, c'est surtout rien. Dans ces options-là, ce qui va prévaloir, c'est rester dans un truc connu. et familier. Pas confortable, mais connu et familier. Parce que vous y êtes en sécurité. Et à sécurité, je mets volontiers des gros guillemets parce que ce que vous ne voyez peut-être pas, c'est que faire ce choix-là, c'est vous faire croire que vous n'avez pas les ressources intérieures pour faire face aux éventuelles difficultés qu'entraînerait le choix de partir. Sauf que ça, Avoir les ressources intérieures pour faire face aux difficultés qu'entraînerait le choix du départ, c'est la définition même de la confiance en soi. Chaque jour, en persistant, signant, en restant dans ce que vous pensez être la sécurité, vous êtes en train de détruire votre estime de vous, votre confiance en vous, et vous êtes surtout en train de vous construire une identité de, entre guillemets, personne pas suffisamment courageuse pour partir. Personne pas suffisamment audacieuse pour oser. Et ça, mais ça, c'est ça un mauvais choix. Un choix qui vous amène à une identité dont vous n'êtes pas fier. Un choix qui sape votre estime de vous. C'est non. C'est pas possible. D'autant que... Les scénarios que vous propose votre cerveau qui sont vrais dans un sens, c'est vrai, on peut quitter un job et se retrouver sans le sou et risquer de finir sous un pont. Oui, c'est une éventualité. Mais ce qui est vrai dans un sens, c'est vrai dans l'autre. Donc le scénario réciproque qui serait optimiste ou positif, qui vous allumerait un petit feu intérieur, qui vous donnerait envie de déplacer des montagnes, c'est lui. qui vaut la peine d'être explorée. Et attention, ça ne signifie pas être inconscient, idéaliste, utopiste, ou être dans le monde des bisounours. Non. Ça veut dire qu'on se repositionne dans l'espace de l'amour, celui où on se dit que l'on mérite d'aimer notre quotidien, de vibrer, de ressentir des choses positives, de se sentir utile, de faire des choses qui ont du sens. Et qu'une fois qu'on ne sait engagé sur ce chemin-là, on prendra le temps de s'intéresser à ce qui potentiellement serait un obstacle, de ce qui se mettrait en travers de notre route, mais on s'est assuré au préalable d'allumer notre feu intérieur, parce que c'est celui-là même qui fera que quand ce sera dur, parce que ce n'est jamais tout blanc, jamais tout noir, donc oui, il y aura des moments où ce sera difficile, quand ce sera difficile, comme Vous vous serez intéressé et vous serez parti de l'espace de l'amour où votre feu se sera allumé. Eh bien, vous aurez tout ce qu'il faut pour aller au-delà des obstacles. Et la dynamique, croyez-moi, parce que quand on se lance à son compte, c'est le cas, il vous faut ce feu intérieur. Cette dynamique-là qui est totalement différente de la dynamique qui émane de l'espace de la peur. Nelson Mandela disait, faites des choix. qui reflète vos espoirs et non vos peurs. Parce que vraiment, un choix que l'on fait depuis l'espace de l'amour, qui reflète nos espoirs, nos envies, mais on va avoir un feu pour les défendre, pour les vivre, simplement pour les rendre réels. Un feu comme ça, ça détruit tout sur son passage. Et je peux vous assurer que c'est un feu qui ne se nourrit pas. pas de réponses égotiques qui nous font choisir un truc un peu plus sécurisant. Un feu comme ça, ça n'est pas nourri par l'appel de l'argent, par l'appel d'une posture, d'un statut. Ça, ça s'essouffle très rapidement. Ce qu'il nous faut, c'est du sens, c'est de l'envie, de l'alignement. On va en parler dans la partie « Faire des bons choix » , mais avant ça, J'ai besoin de m'attarder sur une dernière chose que je considère vraiment être un mauvais choix. Ce sont les non-choix. Quand on ne se décide pas. Quand on nourrit cette identité de « non mais moi je suis très indécise » . Mais c'est quoi ça ? C'est terrible, encore une fois, pour l'estime de soi, c'est terrible pour l'identité que l'on se construit. Ou pire, on l'entend beaucoup dans le monde spirituel. Moi, je m'en remets à l'univers, je m'en remets à la vie. Mais non, parce que oui, l'univers, j'y crois très fort, mais ça ne signifie pas ne pas choisir. Parce que quand on ne choisit pas, quand on n'agit pas, quand on ne va pas faire appel à son pouvoir intérieur, ce qui fait l'essence même d'un humain, sa faculté à choisir, on sape tout ce pourquoi on est sur Terre. Et puis je crois fondamentalement que quand on dit ça, quand on dit oui l'univers choisira pour moi, la vie choisira bien assez tôt, je crois que c'est se planquer très fort et que c'est risquer que l'univers la vie nous mettent dans des situations de plus en plus difficiles pour que l'on réagisse, pour que l'on prenne une bonne fois pour toutes ses responsabilités et que l'on décide. Et d'ailleurs, j'en ai fait aussi un épisode de podcast qui est je crois l'épisode qui s'appelle Trust the timing, the process. C'est que l'univers récompense les gens qui agissent. Aide-toi, l'univers t'aidera. Et c'est ça en fait agir depuis l'espace de l'amour, c'est croire si fort qu'on mérite la lune, croire si fort qu'on est capable, qu'on va oser et que là on va voir la magie opérer et voir que tout s'aligne comme par magie, comme si c'était un truc complètement fou. Parfois on a du mal à y croire. Je me souviens de cette cliente qui avait osé signer avec moi et qui... avait très peur de signer avec moi parce que ça représentait un sacré investissement financier. Et le lendemain, elle avait reçu son solde de tout compte qu'elle croyait avoir déjà perçu. Et ce n'est pas de la magie. Ça, c'est l'univers qui vous assiste. Mais je crois sincèrement qu'il faut sauter sans filet. Et le filet, c'est juste vous, vos convictions, votre confiance. vos choix qui sont vraiment depuis l'espèce de l'amour pour voir la magie opérer. Donc même si j'ai admis à demi-mot qu'il pouvait y avoir des mauvais choix, je le dis quand même pas trop fort parce que dire que c'est un mauvais choix, ce serait mettre un point final à la phrase. Sauf que c'est pas fini tant que c'est pas fini. Je viens de dire ça à ma belle-mère qui vient de sortir de cet appartement. C'est jamais fini tant que c'est pas fini. C'est pas parce que... une résultante d'un choix vous semble mauvaise, que tout est à mettre à la poubelle. Ça, ce n'est pas vrai. Ça, c'est mettre un point final à l'histoire alors que c'est précisément dans cette difficulté que tout commence. Je reprends cet exemple, mais investir 10 000 euros avec un coach business à qui j'ai demandé d'interrompre notre collaboration au bout d'un mois et demi, ça pouvait sembler être un mauvais choix, mais maintenant que je suis... Je ne sais pas, trois ans plus tard, je peux vous dire que ce n'était pas du tout un mauvais choix. C'était un excellent choix parce que ça fait la coach que je suis aujourd'hui, parce que ça m'a permis de mettre en place un cadre pour mes coachés qui est rassurant, un contrat, des clauses qui les protègent. Aujourd'hui, je peux vivre de cette activité parce que j'ai fait cet investissement premier de 10 000 euros. Aujourd'hui, je sais comment reconnaître quand je suis sur le point de faire un choix depuis l'espace de la peur. Parce que j'ai fait ce choix-là. Donc, il n'y a pas de mauvais choix. Parce que derrière un mauvais choix se trouve toujours l'occasion d'apprendre quelque chose à propos de soi. À commencer par, mais qu'est-ce qui a fait que j'ai fait ce choix-là, à ce moment-là ? Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on parle toujours de leçon et pas d'échec. C'est que quand on peut s'intéresser à pourquoi on a fait ce choix-là, à ce moment-là, Qu'est-ce qui nous a poussés ? Qu'est-ce qui nous a motivés ? Ça, ça s'appelle de la connaissance de soi et entre nous, c'est la clé de tout. Et on ne le fait pas quand tout va bien. On prend rarement le temps de se dire « Ah tiens, ça va super, à quoi est-ce que c'est dû ? Pourquoi je fais ces choix-là ? » Alors que quand ça va mal, on a une première possibilité qui est de blâmer l'extérieur, de blâmer les autres, de blâmer le monde, de blâmer... tout ce qui est en dehors de notre contrôle en fait et qui est complètement inutile puisque vous n'aurez jamais le contrôle dessus ou bien vous avez l'occasion mais ça, ça demande beaucoup de courage, beaucoup d'humilité et beaucoup de patience aussi, de bienveillance, d'autocompassion, ce que l'on nous a jamais appris. On a la possibilité de se demander soi, pourquoi on a fait ce choix, et en faisant ça, on peut comprendre ce que l'on subit. C'est-à-dire que, généralement, notre système le plus automatique, notre système 1, il est par définition spontané. En fait, il dépend directement de notre inconscient, de notre subconscient, et quand on a peur, C'est le système qui se met en branle le plus rapidement possible. Et c'est lui qui prend les décisions pour nous. Et en fait, tant qu'on ne met pas de la lumière là-dessus, c'est ça, cette partie de notre cerveau qui va driver nos comportements. Et particulièrement quand on a un choix à faire qui est très lourd de sens, très lourd de conséquences éventuelles. Sauf que quand on se pose la question, qu'est-ce qui m'a... poussé à faire ce choix-là ? Qu'est-ce que j'ai choisi un peu malgré moi parce que je pensais que c'était ce que je voulais mais en fait c'est quelque chose dont j'ai hérité ? Quand je fais ce travail de mise en lumière, je m'offre pas forcément, enfin si, je m'offre forcément l'occasion de faire un choix différent mais ça veut pas pour autant dire que le choix que je vais vraiment faire sera différent. Je m'explique. Quand on subit un choix, on se pose pas la question. On le fait parce que, par exemple, on a vu nos parents faire. Et puis, quand on prend la peine de se demander pourquoi j'ai fait ce choix-là, qu'on se rend compte qu'on l'a fait parce que c'est le choix qui nous semblait le plus logique du fait de l'héritage que l'on a reçu, on s'offre la possibilité de se demander, ok, mais si je n'avais pas fait ça, qu'est-ce que j'aurais pu faire ? Ça peut vous donner l'occasion de refaire le même choix, mais cette fois-ci, en le décidant vraiment. Pas seulement parce qu'il est automatique, parce que c'est l'héritage que vous avez reçu, mais parce qu'en y regardant de plus près, vous persistez signé à vous dire « Oui, c'est ce choix-là que je veux faire. » Et c'est une fois que l'on a pris cette décision que ça devient un choix aligné. Ce n'est plus un choix subi, quand bien même, c'est le même choix que l'on a fait de manière automatique. Ce qui est intéressant quand on met de la lumière là-dessus, c'est que Merci. on récupère son pouvoir personnel, on ne subit plus et on est à nouveau aux commandes. Et je le redis, mais quand on se dit je fais ce choix-là, qu'à T plus 1 on se dit mince, ça ressemble pas à ce que je voulais, c'est à ce moment précis que vous renouez. Renouez non seulement avec votre pouvoir personnel, mais aussi avec votre estime de vous. Parce que je le disais, il n'y a pas de point final après. J'ai pris cette décision, elle ne fit pas avec ce que j'attendais. Ce n'est que le début. Ce n'est que le début du chemin où vous allez pouvoir trouver les ressources à l'intérieur de vous, réajuster, rectifier le tir. Et ça me fait penser à une phrase que m'a redite Charlotte hier, donc merci Mère Charlotte pour ce rappel. Il n'y a pas de mauvais choix, seulement des choix que l'on peut rendre bons. C'est ce que j'adore, c'est que comme ça n'est pas une fin en soi, C'est le début d'autre chose, le début de « ok, bon, ça ne ressemble pas du tout à ce que j'attendais, qu'est-ce que je peux en faire ? Où est mon contrôle ? » Et c'est ça que j'adore dans le coaching, c'est que si vous arrivez à développer cet état d'esprit-là, si vous arrêtez de mettre des points finaux après « ah mais j'ai pris une mauvaise décision » et puis talalala, une rengaine qui va vous plomber au sol. C'est là que vous revenez à l'essence même de ce pourquoi on est sur Terre. Expérimentez. Est-ce que s'il vous plaît, on peut sortir de cette obsession de bien faire ? C'est super de vouloir bien faire, mais ça a sa limite si vous vous retrouvez bloqué, tétanisé au moment de choisir. Votre pouvoir personnel, ça n'est pas choisir le meilleur choix, c'est une faculté de choisir et de le rendre bon derrière. et de voir que... derrière les obstacles se trouve de la confiance en soi, de l'amour de soi, les autres, de l'appartenance, etc. Est-ce qu'on peut revenir à ce pourquoi on est en vie qui est essayer, apprendre, réajuster, recommencer ? Ça s'appelle vivre. Vivre, dans la définition, il est écrit nulle part que c'est facile, que c'est simple, que ça réussit toujours comme vous voudriez. Au contraire. Faites des erreurs, apprenez, voyez que vous n'êtes jamais seul avec vous-même et que vous avez la faculté de transformer l'essai, de transformer les choses. Je trouve que ça enlève une tonne de pression quand on se dit, t'es arrivé tout seul, t'es arrivé tout nu. Tu vas repartir tout seul et tu vas repartir tout neuf. Est-ce qu'entre temps, on peut s'amuser à tenter des choses et voir où ça nous mène ? Je vous assure, l'ego vous fait croire le contraire. L'ego vous fait croire que tout prend une dimension absolue, qu'il n'existe pas de demi-mesure, qu'au moment où vous allez choisir de vous choisir, tout va s'arrêter, tout le monde va vous tourner le dos, tout le monde va vous trouver nul. Mais c'est vrai. C'est difficile de créer, d'ouvrir la voie, mais je le partageais hier à une cliente qui expérimente en ce moment même son leadership. Tu ne sauras jamais ce que ça fait d'avoir le courage d'ouvrir une voie et de voir les gens te suivre, si ton point de départ c'est pas un choix audacieux, aligné, où t'es tout seul. Et il y a cette phrase aussi qui dit qu'il n'y a pas meilleur moyen de prédire l'avenir si ce n'est de le créer. Et j'adore ! Parce qu'on est tous capables de réinventer demain en prenant des décisions qui nous appartiennent. Et on va rentrer dans le détail de quelques clés pour s'assurer qu'on fait le bon choix. Mais c'est vraiment ça, c'est ne cédez pas à la peur, ne cédez pas au manque, ne cédez pas à la précipitation. Choisissez toujours l'amour. Et d'ailleurs, c'est marrant parce que si je dois vous partager des choix que moi j'ai faits, qui sont pas des mauvais choix, mais en tout cas des choix que j'ai faits depuis l'espace de la peur, dans mon corps, je ressentais vraiment l'agitation. Je ressentais aussi comme un vide. Et donc, je prenais tout un tas de choix, des décisions pour combler ce vide. Avec une certaine impression d'urgence, il fallait que je décide tout de suite. Parce que l'ego fait croire ça. L'ego fait croire que si tu ne décides pas maintenant, ce sera trop tard. Mais ce n'est pas vrai. Ça se passe pas comme ça. Ce qui est fait pour toi, ce sera toujours fait pour toi. Et mon père me répète sans cesse, ne confonds pas vitesse et précipitation. Il y a une grande différence entre les deux. Et je vous invite vraiment à observer ça. Quand est-ce que vous avez fait des choix qui, a posteriori, vous avez la capacité de dire peut-être que j'aurais pu choisir différemment. encore une fois, pas pour se blâmer parce qu'on ne peut pas revenir en arrière et surtout on n'a pas du tout la certitude que le choix numéro 2 aurait été meilleur, mais plutôt pour vous demander, ok, comment je me sentais quand j'ai fait ce choix-là ? Comment je me sentais dans mon corps ? Comment je me sentais dans mon cœur ? Comment je me sentais dans ma tête ? Qu'est-ce qui m'a poussé à faire ce choix-là ? Pour pouvoir mettre en lumière vos mécanismes, parce que mes mécanismes de peur sont différents des vôtres, pour que la prochaine fois... Quand vous ressentez à nouveau ces signaux-là, la précipitation, la crainte de rater, la peur du vide, etc., vous puissiez reconnaître ces signaux et vous dire « Ah, je vais m'asseoir, respirer, revenir à moi, faire taire le bruit extérieur et me concentrer sur que me dit mon intérieur, que me disent mes convictions personnelles. » Et je sais que ça fait très peur de ralentir. pour décider. C'est un peu comme dans une relation amoureuse. On a très peur de laisser l'autre choisir, etc. Mais en fait, c'est là que la magie opère. Parce qu'au moment où on accepte de ralentir, alors qu'on a très peur et qu'on a envie d'accélérer pour être sûr de rien rater, on prend confiance. On fait confiance à ce qui doit être. Et en fait, on n'est plus tout seul à ce moment-là. Je ne rentre pas dans le détail des relations amoureuses, mais si jamais ça vous intéresse, je pourrais vous raconter. J'en reviens vraiment à essayer de capter les signaux qui vous font vous dire « il se peut que là je sois dans l'espace de la peur » . Et à la place, rentrons dans l'espace de l'amour. Et pour ça, la première clé que je vous donne, j'en parlais tout à l'heure, c'est écoutez votre corps. Avant de décider, prenez vraiment le temps de revenir dans le corps, de calmer votre respiration. de réguler votre système nerveux, parce que quand on prend le temps de faire ça, on n'est plus sous l'emprise de l'ego, déjà on a moins de pression. Et en se questionnant, on peut observer des signaux qui ne trompent jamais. Quand on se projette dans la décision, quand on se projette dans le choix qu'on est sur le point de faire, si on ressent de la légèreté, si on ressent de l'ouverture, si on a une respiration qui est plus fluide, C'est bon signe. Si au contraire, ça m'est arrivé d'ailleurs la semaine dernière dans le train, si au contraire vous sentez comme un poids, une boule dans la gorge, le ventre noué, une crispation, un malaise, ça, ça peut être un signal d'alerte. Mais attention, il est essentiel que vous preniez vraiment le temps de ramener du calme pour pouvoir ressentir ces signaux d'alerte. Parce que si vous êtes déjà en alerte, forcément, vous ne pouvez pas prendre ça comme un signal tangible et sur lequel vous pouvez vous baser. La semaine dernière dans le train, Je rencontre une personne formidable et je me dis « Ok, j'ai hyper envie de lui proposer mes services de coach. » Et donc, je me mets sur un mail et je commence à lui écrire. Mais avant ça, je fais exactement ce que je viens de vous dire. Je reviens dans mon corps, je fais le calme, je m'apaise, je calme mon système nerveux. Et quand je sens que je suis beaucoup plus calme, je me mets à écrire le mail. Je le laisse poser parce que je ne suis pas pressée et que je ne construis pas vitesse et précipitation. Et littéralement, au bout de cinq minutes, J'ai comme un sursaut antérieur qui m'a attrapée, comme un espèce d'élan électrique qui m'a attrapée et qui m'a fait me dire « Oh ! » Non, non, non, non, mais attends. Là, dans ton mail, tu t'es planquée. Dans ton mail, tu lui as proposé « Ah ! » Alors que toi, ce que tu veux fondamentalement, la personne que tu veux être dans un an, dans deux ans, dans trois ans, elle ne veut pas cette option-là. Elle veut l'option tout inclus, l'option Maxi VIP. Donc en fait, l'action que tu vas faire aujourd'hui, le choix que tu vas faire aujourd'hui, doit refléter la personne que tu vas incarner dans X temps. Et donc qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai repris mon mail, je l'ai réécrit entièrement, j'ai fait la même chose, je l'ai laissé poser et je l'ai envoyé plus tard parce que mon corps était calme, ma respiration était fluide et je me sentais tout à fait légère. Donc vraiment n'ayez pas peur de prendre un peu de temps. Alors... Ça, c'est valable pour les gens qui ont tendance à se précipiter depuis l'espace de l'ego, de la peur. Mais attention, vous le savez, rien n'est tout blanc, rien n'est tout noir. Il y a aussi des gens, c'est leur stratégie d'évitement que d'attendre dix plombes. Donc, si c'est votre cas, prenez le chemin inverse. C'est-à-dire qu'écrivez les choses, ressentez. Et si vous savez que vous avez tendance à attendre des jours, mettez-vous une deadline. Vous vous donnez 24 heures et au bout de 24 heures, vous l'envoyez. Ça, c'est vraiment à vous de savoir comment gérer et discuter avec votre corps. C'est vraiment super important. C'est pour ça que nous, on y passe plusieurs semaines au tout début du coaching. C'est OK, on apprend à s'écouter, on apprend à se reconnecter à son corps et son cœur qui sont de formidables boussoles, à condition de les reprogrammer et de ramener de la confiance en ses ressentis. Parce que si ça fait des années qu'on se ment, qu'on ne s'écoute pas, qu'on a mis de côté ces deux boussoles, on n'a plus confiance en ses ressentis. La deuxième chose, elle transparaissait un peu dans cette première clé, clarifier son intention. Pourquoi est-ce qu'on fait ça ? Pourquoi est-ce qu'on fait ce choix ? Est-ce qu'on le fait parce qu'on a envie de grandir, parce qu'on a envie de sauter à pied jouant dans l'inconnu, parce qu'on a envie d'être plus aligné, parce qu'on a envie de servir l'identité qu'on veut se construire ? Ou est-ce qu'on est en train de fuir quelque chose ? Est-ce qu'on est en train de combler un vide ? Est-ce qu'on est en train d'éviter l'inconfort ? Parce que ça, ça c'est de l'espace de la peur. Nous, on veut s'embrasser tout entière, on veut croire en ses rêves, on veut aujourd'hui agir d'une manière qui va nous rendre fiers, qui va servir l'identité que l'on veut construire. Et puis on veut aussi un choix au cœur duquel on va mettre nos valeurs, ça c'est la troisième clé. On a besoin que lorsque vous preniez une décision, Vous puissiez vous demander si ce choix, il honore vraiment ce qui compte pour vous. Quelles sont vos valeurs ? Qu'est-ce qui compte pour vous ? Qu'est-ce qui est important dans votre vie ? Parce qu'un choix aligné, c'est un choix qui respecte ce en quoi vous croyez. Parce que si vous ne croyez pas très fort en ce qui est important pour vous, vous ne verrez jamais des conséquences qui respectent ce que vous croyez. Vous continuerez d'avoir des conséquences qui bafouent, qui renient vos valeurs, mais pas parce que les autres aiment renier vos valeurs, parce que le choix que vous avez fait initialement, renie vos valeurs. Si vous êtes quelqu'un d'intègre, choisissez une action intègre. Si vous êtes honnête, choisissez une action honnête. Et je suis désolée, mais dire « je suis quelqu'un d'honnête » Et le cas échéant, quand vous avez quelque chose de difficile à dire à la personne qui est en face de vous, « Non, mais je ne lui ai pas dit parce que je ne veux pas la blesser » , ça n'a rien à voir avec l'autre, ça a à voir avec vous. Ça a à voir avec vous qui pensez être honnête, mais qui ne l'êtes pas. Ça s'appelle être hypocrite. Et donc, vous ne pourrez jamais connaître ce moment où la personne en face va vous remercier d'avoir été honnête, va vous remercier, parce qu'en étant honnête vous-même, vous lui donnez l'autorisation d'être honnête. honnête avec vous et de vous dire ce qu'elle pense vraiment. Ça commence par vous. Tout commence par vous et votre choix qui va dans le sens de vos valeurs profondes. La quatrième chose que je voudrais vous donner pour vous assurer de faire un choix depuis l'espace de l'amour, c'est, je le disais tout à l'heure, projetez-vous dans quelques années dans la peau de celle ou celui que vous voudriez être. Quand on se projette comme ça, on peut vraiment se demander sincèrement si ce choix qu'on est en train de faire, il nous rendra fiers. Je ne sais plus qui a dit ça, mais quelqu'un a dit « on ne regrette jamais rien si ce n'est les choix qu'on n'a pas fait » . Et honnêtement, ça fait plusieurs années maintenant que je suis coach, et si je me projetais des années en arrière, j'avais une peur bleue. Parce qu'il y avait tellement de coachs, parce que c'était un métier qui est déjà très très critique. Et d'ailleurs, mon père m'a répété suffisamment que ce n'était pas un métier. Que j'avais très peur de ne pas en vivre, que j'avais très peur de ne jamais trouver de clients, que j'avais des peurs mais dix fois plus grandes que moi. Mais quand je me projetais et que je me disais, « Ok, mais donc, tu ne fais pas cette formation de coach, tu ne te lances pas. Qu'est-ce que tu penseras de toi d'ici quelques années ? » Et je ne pouvais pas répondre que je serais fière de moi. Et quand je me projetais avec des enfants parce que j'en ai pas encore Mais quand je pense à avoir des enfants, j'aime réfléchir à quel modèle je serais. Et donc quand on est... Enfin, je ne vais pas dire « on » , je vais dire « je » parce que je n'arrête pas d'embêter mes clients et mes clientes avec ça. Mais parce que vraiment, assumons nos propos. Quand je me projette et que je me vois avec des enfants et que je me dis « ok, j'ai envie d'être modélisante » , j'ai envie d'être ce genre de maman qui a très peur, mais qui y va quand même et qui se donne les moyens. Et qui, même si ça ne ressemble pas à ce qu'elle a imaginé, même si c'est difficile, j'ai au moins la possibilité de me regarder dans le miroir et de me dire, tu as fait un choix qui est juste, tu sais pourquoi tu le fais, et je suis très fière de toi. Et crois-moi, ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini. Tu as toute la vie devant toi, donc même si là, c'est très difficile, même si là, tu as envie de tout quitter, Ausha. Ausha parce que tu es en train de voir à quel point tu as des ressources intérieures qui sont formidables. Et je sais que ça va fonctionner. Donc, vraiment, projetez-vous et demandez-vous est-ce que faire ce choix-là sert l'identité que tu veux ? Ou est-ce que tu regretteras de ne pas l'avoir fait ? Est-ce que tu auras l'impression de renoncer à toi ? Est-ce que tu auras l'impression de t'être trahi parce que tu as perçu un potentiel intérieur et tu ne t'es même pas donné une chance ? Alors attention, ça ne veut pas dire tout envoyer bouler, tout faire d'un coup, tout faire n'importe comment, non. Mais prends un risque calculé. No risk, no story. Pas de risque, pas d'histoire. La dernière chose que je voudrais vous partager, c'est vraiment accepter qu'il n'y a pas de mauvais choix absolus. Chaque choix va vous apporter un chemin. Chaque choix va vous apporter des apprentissages. Chaque choix est en fait une expérience. Il y a une autre coach d'ailleurs que je suis qui dit ça, c'est que chaque chose que vous vivez, c'est que de la data. C'est que de la data supplémentaire qui va vous permettre d'enrichir vos connaissances extérieures et intérieures pour ensuite pouvoir faire différemment, pour ensuite pouvoir vivre différemment, pour ensuite vous rendre compte qu'il existe tout un tas de choses et de choix différents. Qu'il n'y en a aucun qui est absolument bon et aucun qui est absolument mauvais. C'est jamais tout blanc, jamais tout noir. Il y a toujours du bon et un peu de moins bon. C'est pour ça qu'on aime les films, c'est pour ça qu'on aime les livres. C'est parce que si on avait des personnages qui réussissaient tout tout le temps, franchement, on ne s'attacherait pas. Là, ils prennent une décision un peu osée. Ensuite, ils font une grosse galère. Ensuite, ils s'en sortent. Mais ensuite, il y a un énième rebondissement. Et c'est ça qu'on aime dans les films. Mais apprenons aussi à l'apprécier dans la vraie vie. Et d'ailleurs, je vous donne un dernier exemple, parce que vraiment, si je n'avais pas osé faire ça, je ne me serais jamais aperçue qu'il y avait un autre modèle possible. En deuxième année d'école de commerce, j'ai décidé de faire une année de césure. Et puis, au milieu de mon année de césure, j'ai signé une promesse d'embauche, un CDI. Mais je m'étais fait la promesse que je voulais partir à l'étranger. Et donc, j'étais au cinquième entretien pour partir au bureau d'export de la musique française à New York. Et mon boss de l'époque ne faisait que rallonger mon stage. Donc, on rallongeait mon stage. Je voyais la fenêtre de tir pour partir à l'étranger de plus en plus courte. Et la peur me tenait parce que j'avais très peur de dire, non, mais c'est important pour moi de partir à l'étranger. Je suis désolée. Je suis très reconnaissante que tu me proposes un CDI. Mais en fait, j'ai envie et besoin de partir. Mais je l'ai quand même fait. Je lui ai quand même dit écoute, je suis excessivement reconnaissante pour ce stage. J'adorerais revenir travailler pour toi, mais j'ai vraiment besoin de partir à l'étranger plusieurs mois. Donc, est-ce que tu veux bien m'attendre ? Et il a fait mieux que m'attendre puisqu'il m'a fait signer une promesse d'embauche pour être sûre que je revienne après mon voyage. Ce truc-là, je ne pensais même pas que c'était possible, parce que quand j'en parlais à mes copines, elles me disaient « mais attends, mais t'es folle, un CDI, en plus dans l'événementiel, c'est ultra bouché, ça paye mal, là, t'as un truc, une place au chaud, tu devrais l'accepter tout de suite » . Mais si j'avais fait ce choix-là, ça aurait été un choix depuis l'espace de la peur, donc j'ai préféré faire un choix depuis l'espace de l'amour où je méritais de faire ce voyage, je méritais d'aller voir l'autre bout du monde, je méritais. d'aller explorer l'autre bout de la planète et quelle joie de voir que, ben oui, j'ai proposé quelque chose et en face, on me l'a accordé. Ça, c'était déjà exceptionnel. Et puis surtout, quel bonheur d'aller à l'autre bout de la planète, de voir que il existe aussi des gens qui n'ont jamais signé de CDI de leur vie, qui sont saisonniers, qui travaillent six mois de l'année et qui voyagent six mois de l'autre année, qui, ben finalement, enchaînent les CDD ou... En fait, on ne se rend pas compte, mais en Occident, on a une perspective sur la vie et sur ce que devraient être les choses. Et donc, le Covid a quand même bien rebattu les cartes. Mais à l'autre bout de la planète, en Asie, en Orient, il y a tout un tas de modèles qui existent. Et les gens sont aussi très heureux. Donc, ce que je voudrais vous dire dans ce podcast-là, c'est ne vous laissez pas berner par cette impression qu'il n'y a qu'une manière de faire, qu'une manière de vivre, qu'une manière de choisir. Il en existe autant. autant qu'il existe d'individus, et faire l'expérience d'un choix qui sort un peu de l'ordinaire juste parce que c'est un choix qui vous plaît à vous. Je crois que c'est le plus beau cadeau que vous puissiez vous faire. Et puis c'est aussi un formidable cadeau que vous faites aux autres parce qu'à chaque fois qu'on s'autorise soi, on ouvre une voie et on laisse la possibilité aux autres de nous suivre et de se rendre compte que eux non plus ne sont pas obligés. de suivre une voie par peur d'eux, par manque d'eux ou par loyauté, en fait, à un système d'éducation, à un héritage, à des parents, à des figures d'autorité. In fine, c'est votre vie, les amis. Donc, faites ce qui est bon pour vous. Revenez dans le cœur. Revenez dans le corps. Ça ne sera pas pour autant plus facile. Je crois que vraiment, c'est une voie qui demande énormément de courage, beaucoup, beaucoup d'audace. et une sacrée dose d'estime de soi. Mais je crois que c'est aussi le plus beau des chemins que vous puissiez vous faire parce que c'est vraiment là que vous allez vous rencontrer. Ce ne sera pas simple, je le redis. Mais à minima, ce sera juste. J'espère sincèrement que ce podcast vous aura plu. Je l'ai enregistré trois fois. J'ai voulu en faire un live. Donc, vraiment, n'hésitez pas à revenir vers moi pour qu'on puisse en discuter. Et d'ailleurs, ce n'est pas parce que j'ai sorti un épisode de podcast que je ne peux pas en faire un live. Parlons-en. Dites-moi si vous avez des choix qui sont très difficiles pour vous. Dites-moi si vous avez du mal à revenir dans l'espace de l'amour. Échanger avec vous, c'est vraiment ce qui met du vent dans mes voiles. Donc, je vous embrasse très fort et je vous donne rendez-vous dans deux semaines, vendredi, midi 30. À très vite. Générique Musique Musique