Speaker #0Bonjour à toutes et à tous, et bienvenue dans notre nouvel épisode. Aujourd'hui, nous allons plonger au cœur d'une des annonces les plus marquantes dans le monde de l'intelligence artificielle, l'arrivée imminente de ChatGPT 5, le nouveau modèle conversationnel d'OpenAI. Si vous suivez l'actualité technologique, vous avez probablement entendu parler du succès fulgurant de ChatGPT depuis ses débuts, ainsi que de la sortie de GPT-4. Eh bien, OpenAI ne s'arrête pas là. En mars 2025, son directeur général Sam Altman a confirmé qu'une version encore plus avancée, ChatGPT 5, arriverait dans les prochains mois. Selon lui, c'est sans conteste l'IA la plus ambitieuse jamais conçue par l'entreprise. Dans les grandes lignes, ChatGPT 5 sera capable de comprendre et de générer non seulement du texte, mais aussi de la voix et des images, et possiblement de la vidéo, autrement dit, une véritable IA multimodale. Conçue pour des interactions plus riches et plus personnalisées. Et ça ne s'arrête pas là. Elle intégrera un mécanisme de raisonnement en chaîne, ce qu'on appelle le Chain of Thought, qui permet de décomposer la résolution d'un problème en étapes logiques, de façon plus fiable et plus cohérente. Quelle est la feuille de route annoncée ? Avant d'atteindre Chat GPT-5, OpenAI prévoit une version intermédiaire, GPT 4.5, également connue sous le nom de code Orion. Cette évolution fera le pont entre GPT-4 et la génération suivante. L'idée, c'est de continuer d'améliorer les performances, tout en préparant en douceur l'arrivée d'une rupture technologique plus nette avec ChatGPT 5. Pour situer un peu le contexte, rappelons qu'OpenAI a déjà fait sensation en 2022, avec la première mouture de ChatGPT, qui a popularisé l'IA générative. On estime que la plateforme a revendiqué plus de 200 millions d'utilisateurs actifs par semaine à la fin de l'année, 2024, un record historique dans ce domaine. Aujourd'hui, l'entreprise, soutenue par Microsoft, est valorisée à plus de 90 milliards de dollars. L'enjeu est donc énorme pour conserver l'avance acquise avec ChatGPT et GPT4, alors que d'autres acteurs se lancent à toute vitesse dans la course. Qu'est-ce qui va vraiment distinguer ChatGPT5 des précédents modèles ? Déjà, la technologie de raisonnement chaînée qui, selon plusieurs sources, pourrait radicalement améliorer la qualité des réponses, sur les requêtes complexes. Ensuite, la multimodalité renforcée. Jusqu'ici, GPT-4 gérait déjà des images, mais pas aussi naturellement que le texte. Cette fois, chat GPT-5 devrait franchir un cap, en étant capable de raisonner sur de la voix, de l'image et même de la vidéo, le tout dans le même système unifié. OpenAI a expliqué vouloir créer des systèmes unifiés capables de choisir, en coulisses, le moteur d'IA le plus adapté à la tâche en cours. En interne, les équipes de parle d'une infrastructure unifiée. GPT-5 ne sera pas un seul bloc, mais la combinaison de plusieurs modèles spécialisés mis en synergie. Le but ? Abolir la nécessité de sélectionner vous-même tel ou tel moteur d'IA pour une tâche précise, puisque l'IA saura mobiliser différents outils automatiquement. Selon Sam Altman, l'objectif est de rendre le système plus utile sur un très large éventail de tâches. Qu'il s'agisse d'un long raisonnement scientifique ou d'une simple réponse instantanée, à une question générale. Maintenant, la question qu'on se pose tous, quel impact pour les entreprises et les utilisateurs ? Eh bien, sachez que 92% des sociétés du Fortune 500 exploitent déjà les technologies d'OpenAI. Microsoft intègre par exemple GPT-4 dans Bing, la suite Office et ses services Cloud Azure. On peut donc s'attendre à voir GPT-5 adopté encore plus massivement, avec des améliorations dans la relation client, le développement logiciel, et la prise de décision. Par exemple, un chatbot d'e-commerce pourra bientôt analyser une image de votre produit préféré, reconnaître immédiatement les caractéristiques de l'objet et dialoguer avec vous presque comme un vendeur en magasin. On parle aussi d'avancée dans la santé, où ChatGPT 5 pourrait fournir une assistance plus poussée au diagnostic, bien sûr sous la supervision de professionnels. Dans l'éducation, des tuteurs virtuels pourraient proposer un accompagnement ultra personnalisé, tout en répondant à la voix ou en interagissant avec des images. La recherche scientifique est également sur les rangs pour profiter d'une IA plus analytique, capable de formuler des hypothèses, de synthétiser des publications, et, pourquoi pas, d'aider les scientifiques à imaginer de nouvelles expérimentations. En marge de cette euphorie, il y a forcément des questions éthiques et réglementaires. C'était déjà le cas avec GPT-4, mais plus encore maintenant. Certains craignent la production d'informations trompeuses encore plus crédibles, tandis que d'autres mettent... en garde contre l'augmentation des biais ou des risques de dépendance à l'IA pour des tâches critiques. Un exemple récent, au printemps 2023, un groupe de chercheurs et de personnalités a réclamé un moratoire sur les systèmes plus puissants que GPT-4, en pointant des dangers pour la société. Les inquiétudes restent similaires aujourd'hui, d'autant qu'OpenAI a vécu une crise interne en novembre 2024, quand son conseil d'administration a écarté quelques jours Sam Altman, jugeant trop rapide l'avancement de certaines recherches. En réponse, des gouvernements sont en train de mettre en place des cadres législatifs. L'Union européenne a déjà voté une législation qui impose des règles harmonisées pour l'IA, la première au monde de ce type. Aux États-Unis, des agences fédérales coopèrent avec des entreprises comme OpenAI et Anthropic pour évaluer la sécurité de leurs modèles. OpenAI, de son côté, promet d'intégrer des mécanismes préventifs afin d'éviter tout usage malveillant, avec notamment des filtrages plus fins et la conformité stricte au RGPD. L'enjeu est de s'assurer que l'IA bénéficie à tous. Sans générer de dommages collatéraux, ni dans la vie privée des utilisateurs, ni dans les tissus économiques plus fragiles. Et puis, il y a la concurrence. Google prépare sa propre IA, baptisée Gemini, et des startups comme Anthropic, avec Claude, ou XAI, fondée par Elon Musk, créateur du modèle Grok, poussent aussi fort pour proposer des outils toujours plus performants. L'arrivée de ChatGPT 5 va inévitablement secouer le secteur. Puisqu'OpenAI occupe déjà une place dominante, une concurrence intense se dessine et, selon plusieurs analystes, le marché de l'IA générative pourrait doubler d'ici 2026. Cette compétition stimule l'innovation, mais impose aussi une forte pression en matière de régulation et de gestion des risques. Une autre question importante, c'est l'impact social et professionnel. En automatisant des tâches intellectuelles ou administratives, ces IA risquent de reconfigurer en profondeur le monde du travail. Certains y voient un formidable levier de productivité, d'autres s'inquièrent des emplois qui risquent de disparaître. L'histoire nous montre que la technologie crée souvent de nouveaux rôles en en faisant disparaître d'anciens, mais la vitesse de cette transition demeure un défi pour les pouvoirs publics, les entreprises et la société civile. Nous vous invitons à ce sujet, à écouter l'épisode de notre podcast sur ce thème. Bien sûr, Sam Altman affirme que ChatGPT5 ne représente pas encore l'intelligence artificielle générale. Cette fameuse AGI qui égalerait voire dépasserait l'intelligence humaine sur toutes les dimensions. Pour autant, il juge que cette version dépassera sa propre intelligence et qu'on atteint un palier de sophistication jamais vu dans le domaine des agents conversationnels. Autrement dit, pas d'IA autonome aux commandes du monde, mais un bond en avant qui va considérablement enrichir le potentiel des applications existantes. Au final, ChatGPT 5 représente à la fois ... un aboutissement des progrès réalisés depuis deux ans et un point de départ pour une nouvelle phase d'interaction homme-machine. À l'heure où Microsoft, Apple et Nvidia investissent massivement dans l'IA et où des entreprises émergentes se positionnent pour lancer leurs propres solutions, on peut s'attendre à une évolution rapide de l'offre sur le marché. Qu'il s'agisse de la productivité, de l'innovation, de la recherche ou du divertissement, l'IA conversationnelle va probablement s'installer encore davantage dans nos habitudes quotidiennes. Il reste donc crucial de trouver un équilibre entre l'exploration du potentiel immense de ces modèles et la mise en place de balises claires pour limiter les dérives. De plus en plus de spécialistes plaident pour une transparence des algorithmes, des systèmes de watermarking pour signaler les contenus générés par l'IA et des audits indépendants pour vérifier l'absence de biais majeurs. Le débat s'intensifie chaque jour. Comment faire cohabiter progrès techniques fulgurants et préservation de valeurs humaines fondamentales ? Voilà où nous en sommes. Chat GPT-5 n'est pas simplement un nouvel outil. C'est une pierre supplémentaire dans la construction d'un monde où l'intelligence artificielle s'invite partout. Il nous appartient, en tant que société, de définir comment nous souhaitons l'accueillir, la canaliser et l'exploiter pour le bien commun. Si vous avez déjà été impressionné par GPT-4, attendez de voir ce que ChatGPT-5 nous réserve. Les prochains mois seront décisifs pour OpenAI, pour ses concurrents et, plus largement, pour l'avenir du dialogue entre l'humain et la machine. Merci de votre écoute. J'espère que cet épisode vous aura éclairé sur ce qui se trame autour de ChatGPT5. N'hésitez pas à partager ce podcast avec vos proches ou vos collègues, et à nous faire part de vos questions. Si vous êtes curieux, visitez également le site de notre agence pour découvrir nos expertises. Les évolutions dans ce domaine sont passionnantes, et, je peux vous le garantir, on n'a pas fini d'en parler. A très vite pour un prochain épisode !
