undefined cover
undefined cover
Entretien avec Victor Lemée :  Comment les réseaux sociaux ont changé le football ? cover
Entretien avec Victor Lemée :  Comment les réseaux sociaux ont changé le football ? cover
Podcast Football Club

Entretien avec Victor Lemée : Comment les réseaux sociaux ont changé le football ?

Entretien avec Victor Lemée : Comment les réseaux sociaux ont changé le football ?

57min |05/03/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Entretien avec Victor Lemée :  Comment les réseaux sociaux ont changé le football ? cover
Entretien avec Victor Lemée :  Comment les réseaux sociaux ont changé le football ? cover
Podcast Football Club

Entretien avec Victor Lemée : Comment les réseaux sociaux ont changé le football ?

Entretien avec Victor Lemée : Comment les réseaux sociaux ont changé le football ?

57min |05/03/2025
Play

Description

🎙️ Comment les réseaux sociaux ont changé le football ?


Aujourd’hui, un joueur pro ne se contente plus de briller sur le terrain : son image digitale est devenue un enjeu clé de sa carrière. 📲⚽


Dans cet épisode, le Podcast Football Club reçoit Victor Lemée, Social Media Manager chez agence23h23, l’agence qui accompagne des joueurs de haut niveau dans la gestion de leur communication en ligne.


🔥 Comment les footballeurs et leurs agents construisent-ils une marque personnelle forte ?

🔥 Quels sont les pièges et opportunités des réseaux sociaux dans le football ?

🔥 Stratégies, anecdotes, coulisses : découvrez les secrets du Social Media Management dans le foot !


💬 À ton avis, quel joueur gère le mieux son image digitale ? Dis-le-nous en commentaire ! 👇


📲 Abonne-toi dès maintenant pour ne rien manquer des prochains épisodes !


👍 Aimez, commentez et partagez cette vidéo pour soutenir le podcast et aider d'autres fans de football à découvrir notre contenu !


📱 Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour plus de contenu exclusif avec nos liens en bio.


#PodcastFootball #Footballclub #SocialMediaFootball #FootballMarketing #SportBusiness #GestionImageSportif


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    John, John, John, John, John, stop talking, you don't understand anything, you are from, I don't know, Cabo, you're coming, I don't know where, and you're talking to us.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, nouvel épisode du Podcast Football Club, aujourd'hui on est avec un invité particulier, on est avec Victor. Salut Victor, est-ce que tu peux te présenter à tout le monde ?

  • Speaker #0

    Salut John, salut tout le monde. Eh bien écoute, je suis Victor Lemay. Je t'ai rencontré à la fac, on va être honnête avec les gens. Donc il y a très longtemps maintenant. Ça commence à s'adapter. Et je m'occupe de la communication et l'image de sportifs, notamment de footballeurs, mais je travaille aussi avec des rugbymans, et là je travaille avec un rugbyman. Et des agents aussi, des agences de représentants de joueurs. pour développer leur image sur les réseaux sociaux notamment. Je suis à Bordeaux et je fais ça depuis 10 ans maintenant. Donc ça date.

  • Speaker #1

    Le temps passe très vite.

  • Speaker #0

    Effectivement.

  • Speaker #1

    Donc, comme on disait dans les autres épisodes du podcast, l'objectif aussi du podcast, ça va être de vous faire découvrir des nouveaux... pas des nouveaux, mais des métiers qui tournent autour du football, dont on ne parle pas spécialement. Et donc Victor, comme il l'a dit, il est là aujourd'hui, lui, pour nous parler de son travail et de comment il y est arrivé, quels en sont les objectifs et comment il réalise ça au jour le jour. Donc tu viens de nous dire que tu t'occupais de la communication autour des sportifs et des différentes agences. C'est quoi le travail de tous les jours ? ton travail de tous les jours ?

  • Speaker #0

    C'est de la veille, pas mal. C'est de l'anticipation aussi sur est-ce qu'il y a du contenu photo, vidéo à aller chercher puisque le but, moi, c'est d'alimenter les réseaux sociaux de mes clients. Si ce n'est pas moi qui le fais, en tout cas, c'est de leur dire, tiens, là, il y a tel contenu, peut-être qu'on pourrait l'utiliser soit en story, soit en post, soit on le garde pour plus tard. C'est anticiper les créations visuelles qu'il y a à faire pour les week-ends par exemple, ce qu'on appelle les game days en story, avant chaque match. Les mecs aiment bien poster un game day et c'est après les matchs, en fonction du résultat, évidemment c'est plus simple quand ça gagne, de poster, d'aller chercher le contenu photo ou vidéo et de le poster assez rapidement pour être un peu dans le momentum du match. C'est des fois un peu des... des choses qui sont un peu compliquées avec certains clubs, de récupérer des photos de bonne qualité juste après le match. Je suis quasiment à chaque fois en contact avec les clubs, les responsables com de chaque club, mais bon, ils n'ont pas que moi à gérer. Il y a cette partie-là. Il y a la partie rédactionnelle, rédiger des légendes, ce genre de choses. Et puis après, il y a le... L'anticipation de ce que le mec est blessé, est-ce qu'il va jouer, être réactif après les matchs. Et puis organiser aussi les semaines d'après, s'il va en équipe nationale par exemple. On organise aussi des shootings photos, vidéos. Certains de nos clients, quand ils nous le demandent, c'est anticiper tout ça aussi. C'est préparer. Au quotidien, franchement c'est hyper varié. hyper différents et puis ça dépend des clients. Là, en ce moment, j'ai plus d'une dizaine de clients. Et c'est vrai que chacun a son agenda, a ses obligations, a son planning. Donc, voilà, c'est être organisé, structuré et anticiper un maximum de choses.

  • Speaker #1

    Les gens avec qui tu travailles, ils ont... Toujours un objectif qui se ressemble énormément ou ça peut être divers et variés les objectifs ? Non,

  • Speaker #0

    franchement, ça dépend. Il y a des mecs, des footballeurs, soit qui me contactent, soit moi quand je les contacte, me disent « moi je veux des belles photos, un shooting photo vidéo, un truc un peu lifestyle, hors foot » . Il y a ça, il y a des mecs qui sont plus... En fait j'ai des photos mais je ne sais pas trop comment les utiliser, j'aimerais un truc un peu stylé, est-ce que tu peux m'aider ? Il y en a d'autres ça va être, en fait j'ai les photos mais je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi raconter comme histoire, je ne sais pas quoi écrire en légende. Des fois c'est juste ça, là il y en a un avec qui je vais travailler à partir du mois de mars. sa demande c'était ça tu vois, si j'ai des photos, bon après tu vois à la fin tu finis par te rendre compte qu'il y a plusieurs manques et qu'en fait tu vas leur apporter des choses différentes mais là en l'occurrence tu vois il a des photos mais il les poste pas, par exemple sur Instagram t'as un format à respecter de photos donc là lui il est posté à chaque fois en format paysage, c'est pas très joli, bon il y a un travail graphique aussi à faire là dessus généralement tu vois donc Franchement, les demandes sont un peu différentes, même si à la fin, le travail est un peu tout le temps le même. C'est ce que je te disais avant, c'est récupérer des photos, les retravailler un peu, les designer et en faire des posts engageants pour leur communauté. Et essayer de trouver une certaine récurrence. Pareil, il faut répondre aussi aux demandes des algorithmes des différents réseaux sociaux. Sur Insta, tu postes une fois par mois. Enfin, pas que ça ne sert à rien, mais l'algorithme ne va pas te mettre en valeur. Il y a aussi ce truc-là de dire que si tu veux gagner en visibilité, si tu veux plus interagir avec les fans, si tu veux qu'on aille chercher des sponsors, il faut poster régulièrement, il faut avoir un peu de récurrence.

  • Speaker #1

    Pour un joueur professionnel, par exemple, si on reprend cet exemple-là, plutôt que les agences en particulier. C'est quoi l'objectif pour un joueur professionnel d'être présent sur les réseaux sociaux ? Parce que souvent, j'imagine que tout n'est pas géré par eux du coup, parce que toi, ça va être une partie de ton travail et ça va potentiellement être une partie du travail des agences. Mais comme tu disais, c'est quoi l'objectif ? C'est d'abord de se créer une image, de chercher d'autres types de revenus ?

  • Speaker #0

    Pour le foot, ce n'est pas tant aller chercher d'autres types de revenus parce que par rapport au rugby par exemple, ou à plein d'autres sports, c'est d'avoir... ils ont un salaire, ils ont des très bons salaires et ils sont pas dépendants c'est pas dépendant de leur performance il y a des bonus etc donc en fait souvent ils cherchent pas à aller forcément chercher des salaires des revenus additionnels tu vois c'est plus souvent c'est une histoire d'image c'est pour ça qu'on fait c'est créer des souvenirs en fait ils veulent aussi dans une carrière tu vois ça passe vite quand tu joues au haut niveau c'est avoir des souvenirs de tes performances, de certains moments. Moi je suis allé, je travaille avec Amine Fouré, quand il était à Francfort il a gagné l'Europa League. On est allé à Séville pour la finale, ça a été compliqué mais on a essayé de documenter un peu ça. On est allé à Francfort aussi faire des photos de lui, bord-terrain et en ville, etc. C'est documenter un peu tous ces moments-là. Il y a même des fois des photos, tu vois, ils les gardent pour eux, c'est des photos avec leur famille, des trucs comme ça, ils ne diffusent même pas, tu vois, mais c'est se créer des souvenirs de qualité, photos, vidéos, il y a beaucoup de ça, et après, en effet, des fois, ils le diffusent aussi sur les réseaux, tu vois, c'est avoir des photos cool, un peu la vitale, un peu hors terrain, et pour nous, c'est ce qui est intéressant aussi, tu vois, c'est de réussir à amener les mecs sur un autre terrain que celui du foot, parce que souvent, en fait, C'est des mecs qui ont d'autres passions. Il n'y a pas que le foot. J'étais à Las Palmas il n'y a pas longtemps, il y a un an, pour voir, je bosse avec Enzo Loyodis, qui joue à Las Palmas. En plus, c'est sympa Las Palmas. C'est pas mal. C'était pas mal. C'était un bon plan. Mais tu vois, lui, il est fan d'aviation et il prend des cours de pilotage. Et en fait, on est allé, on a passé trois jours là-bas. On a vu son match, il y avait un match de Ligue 1, c'était cool au stade. Et en même temps, on l'a accompagné aussi, il a fait un cours de pilotage. Le mec a pris l'avion dans un espèce de petit coucou. On a fait des photos de lui en mode capitaine, qui sont hyper sympas. Et qu'il n'aurait peut-être jamais eu, en tout cas pas de cette qualité-là, si on n'était pas venu. Nous, ce qu'on aime bien aussi, c'est emmener les gars, leur demander à chaque fois s'ils ont d'autres passions à côté, s'ils font autre chose que... entre guillemets juste aller s'entraîner et se reposer et bien manger tu vois. Et en fait tu te rends compte qu'il y a des mecs qui ont d'autres passions à côté mais qui n'en parlent pas trop parce que surtout en foot dès que tu sors un peu du cadre on peut vite te faire un peu dézinguer, enfin pas dézinguer mais on va se moquer de toi, donc faut assumer en fait.

  • Speaker #1

    dans le foot il suffit que tu fasses un mauvais match le week-end et que t'es sorti des vidéos où t'es en train de faire de conduire un avion on peut vite te dire que t'as pas la tête au football alors que justement ça peut être un exutoire et te permettre de te concentrer au maximum.

  • Speaker #0

    Complètement, c'est sain même d'avoir autre chose.

  • Speaker #1

    Durant notre époque bordelaise, on croisait la nuit, on croisait quelques joueurs qui avaient besoin de bien sortir. Et après,

  • Speaker #0

    on a vu dans... C'est dans la mesure aussi, tu vois. Mais en effet, ils se prémunissent vachement contre ça. Ils ont raison aussi, parce qu'il y a en effet, que ce soit les supporters ou les journalistes, tu vois. Dès que tu vas faire un truc un peu de côté, on va te dire « Ah, mais regarde, c'est pour ça qu'il n'avait pas été bon, parce qu'en fait, il a fait autre chose avant le match, ou cette semaine, il a été aperçu à tel… » Tu vois, à la fin, en fait, ça va. Les mecs, ils ont le droit de vivre aussi. Après, évidemment, tu sors de boîte un vendredi soir à 5h du mat, il repourrait et il t'abîme le dimanche.

  • Speaker #1

    C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas la meilleure façon de préparer ton match et d'être performant, mais il y en a pour qui ça fonctionnait en plus. Mais non, c'est intéressant aussi et ça permet aussi le fait de s'intéresser à autre chose, de montrer que c'est con, mais ce n'est pas juste des débiles qui tapent dans un ballon, comme souvent on peut l'entendre. Moi, les gens, les clients avec qui je bosse, le footballat avec qui je bosse, c'est loin d'être des débiles. C'est vraiment des mecs qui s'intéressent à d'autres choses, c'est juste qu'ils ne communiquent pas forcément dessus. mais c'est des mecs avec qui on a des vraies discussions, qui s'intéressent à plein de choses, au graphisme, au pilotage, à l'immobilier, au dessin, enfin franchement il y a plein de profils différents.

  • Speaker #1

    Est-ce que quand tu les amènes sur leur domaine, on va dire de... de plaisir, de passion. Est-ce que tu découvres vraiment une autre personnalité, une autre facette ? Est-ce que ce n'est pas plus facile d'en tirer quelque chose plutôt que de faire quelque chose de très lisse comme on disait au début en parlant que de football ?

  • Speaker #0

    Si, carrément. C'est cool et c'est ce qui rend les gens intéressants. Tu le vois quand ils t'en parlent. Quand Enzo nous parlait de pilotage, quand il nous a amenés sur site, c'était marrant parce que tu sentais qu'il était... Il était à fond, il adorait ça, il t'expliquait comment on décollait, les boutons, les machins, il était vraiment en immersion dans ce truc-là, et là il n'y avait plus de foot, de performance, de trucs...

  • Speaker #1

    Il n'y a plus de filtre.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est hyper intéressant, c'est trop bien, ils sont vraiment eux-mêmes, mais même des fois, avec Albamy Touré, quand il était à Francfort, on lui avait demandé quel était le resto préféré. son resto préféré en ville, il nous avait donné l'adresse et on avait contacté le responsable et on était allé faire une session. Il y avait un coin où il faisait des pizzas, il y avait un coin à l'étage où c'était plus gastro. Et en fait, le gars avait joué le jeu à fond, il lui avait acheté un tablier, on se faisait des talks et on était allé en cuisine et il avait préparé la pâte à pizza. Il avait préparé à bouffer, il avait les super couteaux, le super tablier, machin. On avait fait une espèce de... Franchement, c'était trop bien. Je te montrerai les photos à l'occasion. Et tu vois, on l'avait sorti un peu de sa zone de confort. Il s'était complètement fié à nous, tu vois. Et c'était cool parce que ça te montre aussi le mec dans un autre contexte. Et souvent, ça rend aussi les gars plus sympathiques parce que... Parce que, encore une fois, ils sont moins... Ils sont un peu déconnectés du foot et de... « Ah, il faut que je fasse gaffe à ce que je vais dire, parce que ça peut être interprété par les journalistes, par le club, par les coéquipiers, par machin. » Là, il y a un truc de... Vas-y, c'est cool, en fait. Je me laisse aller. Mais, encore une fois, il faut avoir un peu de lâcher-prise, tu vois, pour te mettre en tenue avec ton tablier de cuistot, etc. Il avait joué le jeu et franchement c'était hyper cool. Et on avait eu des bons retours sur ces shootings-là, sur ces photos-là, sur ces contenus-là. En tout cas, moi de mon point de vue, c'est les sessions que je préfère avec ces mecs-là. C'est quand les gars te disent « Ouais, il y a le foot, mais j'ai aussi un autre truc à côté que j'aime bien. Éventuellement, comment est-ce qu'on pourrait en parler ? » Tu sais que tu vois, à l'époque avec Amadou Onana, je ne bosse plus avec lui, mais j'avais beaucoup discuté avec lui quand il a fait son transfert à Lille. J'étais avec lui à l'hôtel avec les agents, etc. Et lui il adore la chanson, il chante très très bien. Je crois même qu'il jouait un peu de piano, n'ayez pas de bêtises. Et là je sais qu'il a sorti un morceau, quelques morceaux de musique, mais tu vois c'est cool parce que lui ça lui permettait de... de penser à autre chose, de développer aussi sa créativité, c'est con, mais je pense que ça peut aussi t'aider sur le terrain d'une façon ou d'une autre, tu vois. Et ouais, je trouve ça toujours vachement plus inspirant. Quelqu'un qui, un mec, tu vois, un footballeur qui va faire autre chose à côté, qui a d'autres passions, au-delà même du simple fait d'être footballeur, tu vois, un mec qui, peu importe le métier, le fait d'avoir une passion à côté, ou en tout cas des hobbies, des choses que t'aimes bien faire. en plus de ton travail, ça te rend forcément plus intelligent, plus intéressant, c'est plus inspirant.

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, tu découvres vraiment l'humain par rapport au sportif, c'est comme si un peu tu séparais les deux, et comme on disait, ça peut être pour le sportif une sorte d'exutoire pour relâcher la pression, être quelqu'un de normal, et pas quelqu'un qui est acclamé par tout le monde. 20, 30, 40 000 spectateurs ou hués, ou insultés, etc. Je suis totalement d'accord avec toi. Je pense que parler de leur passion, tu revois un peu aussi l'enfant. L'enfant, l'humain, qui n'a plus de filtre, qui fait découvrir son univers. Et c'est là où tu dois avoir le plus de choses à piocher, je pense.

  • Speaker #0

    Après, encore une fois, malheureusement, je ne sais pas, mais... Tu peux communiquer là-dessus si en club, si déjà le mec joue et si en club ça va. La grosse problématique, c'est quand tu vas faire un shooting photo, vidéo, un peu lifestyle dans les rues de la ville. C'est cool, mais si ton club est avant-dernier du championnat... Tu ne peux pas flexer n'importe comment non plus sur les réseaux, même si tu as une passion et que c'est cool. Parce qu'en effet, il y a quand même, ça pour le coup, c'est mon métier aussi, il y a un volet communication, images et ce que tu renvoies qui est aussi important. Donc, il y a aussi un dosage à trouver sur quand est-ce qu'on parle de ces passions-là. Parce que sinon, en effet, ça peut aussi se retourner contre toi. Parce que malgré tout, les gens qui vont au stade le week-end, c'est eux aussi qui payent leur billet, qui payent par ricochet aussi un peu. ton salaire, le salaire du joueur. Et en fait tu peux pas non plus faire n'importe quoi. Il y a plein d'exemples, il y a des mecs encore, il y a un exemple récemment d'un d'un joueur dans un des clubs d'un de mes clients qui était blessé et le soir même ou le lendemain le club perd et il met une photo, lui il a un concert d'un rappeur je sais pas trop quoi. Il y a des fois où en soit, t'as le droit de faire ce que tu veux. t'es pas sur le terrain, tu joues pas, t'es blessé, t'es machin, c'est pas un problème, tu vois. Mais il y a quand même un truc de, attends, je vais réfléchir, est-ce que, si je fais ça, comment est-ce que ça peut être perçu aussi ? Alors tu peux pas faire que ça tout le temps, parce qu'en effet, c'est ce qu'on disait avant, tu vois. Sinon tu vis pas, et à la fin c'est un enfer, tu vois, mais il y a des fois, il y a des moves un peu stratégiques quand même à avoir. Et bon, c'est là aussi où moi j'interviens, tu vois, des fois, ce que je dis à mes clients, si t'as un doute, tu as un truc à poster ou quoi, dis-le moi, on en parle, je te donne mon avis, après à la fin c'est... pour lui qui a levé dernièrement ils sont libres ils sont grands ils font ce qu'ils veulent au final mais il faut assumer aussi il peut y avoir des conséquences donc derrière il faut juste l'assumer c'est le jeu si tu n'utilises pas la bonne temporalité au final dans

  • Speaker #1

    tes postes ça peut vite tu fais un truc gagner en images ou parce que tu as envie, tu te fais plaisir, comme n'importe qui qui va communiquer sur les réseaux sociaux, tu vas boire un verre en terrasse ou tu vas à un concert, comme tu disais. Mais si tu es censé être blessé, du coup, te reposer pour revenir au meilleur niveau. Et ça, malheureusement, tu vas, par les supporters qui sont censés supporter leur club, venir te voir, etc. Eux, ils ne vont pas faire la différence entre l'humain... et le sportif qui doit tout donner pour le maillot pour lequel il joue. Ouais,

  • Speaker #0

    et puis t'es comme, demain t'es en arrêt maladie, et si tu mets une photo de toi à la plage, bon bah c'est pareil.

  • Speaker #1

    Ah, t'es là où ils vont pas être contents là.

  • Speaker #0

    Bah franchement c'est un peu la même chose. C'est exactement ça. En fait, si tu veux le faire, fais-le, mais t'es pas obligé de le montrer sur les réseaux. Sois discret, il y a des mots un peu intelligents à avoir, et des réflexions à avoir. Après des fois... Après c'est pareil, des fois ces mecs sont hyper jeunes. Quand on avait 22 ans, quand on était à la fac, si on avait eu ces responsabilités-là, je ne sais pas comment on aurait géré. Les gens oublient aussi des fois comment ils étaient à 20 ans, 18 ans, même 25 ans quand tu gagnes ces sommes-là, quand tu n'es pas forcément très bien entouré, quand tu n'es pas forcément très bien conseillé. Tu fais des erreurs, tu vois. Des fois, tu fais des erreurs de jeunesse et c'est comme ça, ça arrive. C'est pas... Il y a de quoi devenir fou,

  • Speaker #1

    en vrai, quand tu vois... Tu te dis, comment on était à la fac à 20, 22 ans, avec ce qu'on avait. Tu te dis, si tu rajoutes...

  • Speaker #0

    Pas grand-chose.

  • Speaker #1

    Si tu rajoutes quelques zéros derrière, tu peux vite... Tu peux vite faire...

  • Speaker #0

    Bah ouais,

  • Speaker #1

    les sommes... Si t'es pas bien entouré...

  • Speaker #0

    Les sommes sont folles. Même pour des mecs en centre de formation qui signent un premier contrat pro, même dans un club de Ligue 2, c'est fou. Ça va très vite. Quand tu as 19 balles, tu dois gérer 20-25 000 balles par mois. tu gagnes plus que tes deux parents réunis et qu'ils n'ont jamais gagné toute leur vie et que toi tu vas gagner ça en un an. Enfin tu vois il y a des trucs des fois c'est un peu... on se rend pas compte, si t'es pas bien entouré, si t'es pas bien conseillé ou quoi, c'est une vraie charge mentale, c'est un vrai truc.

  • Speaker #1

    Après je te dis pas que c'est difficile de gagner non mais ça c'est un vice aussi tu peux vite tomber dans... parce que souvent on te dit Ouais, mais tu vois, souvent le raccourci c'est « ouais, mais moi aussi pour 7 millions par an, je vais courir sur un terrain » .

  • Speaker #0

    Ouais, bon, ça c'est plus de…

  • Speaker #1

    Mais c'est pas ça en fait, c'est pas ça, tu vois, ça existe pas en fait.

  • Speaker #0

    Non, et encore moins aujourd'hui, il y a la performance, les parents entourés, comme tu disais tout à l'heure, les staffs sont énormes, il y a beaucoup de pression. C'est pas juste… d'ailleurs, c'est pour ça que t'en as plein des mecs qui sont très forts à l'entraînement ou en jeûne. et qui n'arrivent pas à passer le step parce qu'en fait le monde pro c'est pas juste courir vite et faire des drips tu vois, ça demande plein d'autres qualités que nous on n'a pas, c'est un truc que tu apprends aussi au fur et à mesure mais si c'était si simple tout le monde le ferait, c'est facile de dire ça, ça c'est vraiment des trucs de comptoir moi je le vois avec les mecs, la rigueur que la plupart ils ont le travail qu'ils produisent, le stress aussi que ça peut être. Je travaille avec Jean-Charles Castelletto qui joue à Nantes. C'est dur, tu vois. Tu le maintiens un peu tous les ans. Tu dois être là. Quand tu perds, il faut être avec tes vice-capitaines. Tu dois parler au micro. Et puis, il faut faire fi aussi des critiques que tu reçois. Quand tu fais un mauvais match, ce que tu prends, ce que tu ne prends pas.

  • Speaker #1

    Ce que tu ne peux pas dire.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Non, non, c'est hyper dur. Franchement, ça demande beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. C'est pas juste taper dans un ballon. C'est une évidence.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est un vrai métier avec plein, plein de choses à faire qui sont différentes de peut-être plein de corps de métier que nous, on connaît. Mais ça nécessite quand même beaucoup de professionnalisme. Ouais,

  • Speaker #0

    complètement. Ouais, puis tous les ans, t'as des nouveaux joueurs qui arrivent. Donc, si tu veux rester à ta place et si tu veux garder ton... ta place dans l'équipe, dans un effectif, t'es obligé quand même de bosser. Tous les ans, il y a des centaines de nouveaux joueurs qui arrivent sur le marché, soit de France, soit d'étrangers. Il y a beaucoup de concurrence.

  • Speaker #1

    Tu peux être remplacé du jour au lendemain, t'es plus personne.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'aussi la communication a son importance des fois dans ces... dans ce processus-là, parce que pas forcément au plus haut niveau, mais quand tu joues dans des championnats un peu secondaires, comme je te disais tout à l'heure, j'ai bossé avec Mathias Coureur, par exemple. Et avant que je bosse avec lui, Mathias aimait bien aller en FIFA, et il fait ce qu'il veut, pourquoi pas. Mais avant que je bosse avec lui, son... Son compte Instagram, il y avait beaucoup de photos, de vidéos de lui en chat. Et je lui dis, c'est à valeur égale, demain tu vas aller jouer, tu vois, il était en Bulgarie, mais tu vas aller jouer dans un autre championnat un peu au-dessus. Mais en même temps, tu vas viser des clubs qui n'ont pas des scouts dans toute l'Europe. Tu vois, c'est des petits clubs, ils ont des petits moyens. Donc en fait, à valeur égale... un GM d'un club, je dis une connerie, mais de Roumanie, de Slovénie, même encore à l'étranger tu vois, il a joué aussi en Corée, il a joué en Géorgie, bon, à valeur égale, ces mecs-là, ils vont aller regarder tes réseaux sociaux. Si ils voient que tu fais n'importe quoi, même si tu as des bonnes stats sur Transfer Market ils se disent, mais lui il fait n'importe quoi, ça se trouve lui il va se péter parce qu'en fait il dort pas, il fait la teuf il fume et il va regarder le profil d'un autre mec, si à valeur égale l'autre il a une com qui est ça se trouve il fait pareil que l'autre il le montre pas ça représente pas je suis pas en train de te dire que la com va te faire signer dans les plus gros clubs du monde mais en tout cas aujourd'hui ça fait partie un peu du package ou si tu veux si tu veux pas que ça te desserve en tout cas, c'est surtout ça autant ne pas y être dans ces cas là mais si tu y es faire les choses bien faire attention à ce que tu vas poster, à ce que tu vas mettre ça veut pas dire qu'il faut être hyper lisse et tout tu peux être marrant, tu peux faire des trucs tu peux sortir un peu du lot mais il faut vraiment y faire attention ouais et puis

  • Speaker #1

    et puis tu peux tu as aussi beaucoup de clubs maintenant qu'ils font attention à au profil humain du joueur qui recrute quoi pour voir si c'est quelqu'un de stable quelqu'un de qui est concentré quelqu'un qui est un peu fou fou etc donc c'est vrai que c'est de plus en plus aussi scruter quoi comme le monde du travail classique tu peux très bien avoir ton recruteur qui va taper ton ton nom sur Instagram et regarder ce que tu postes sur les réseaux sociaux. Donc, c'est un moyen aussi de voir un peu la personnalité des gens avec qui tu serais amené à travailler.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, à contrario, par exemple, tu dirais que... Je te prends l'exemple d'un club de National, National 2. Si t'es un joueur qui a une communauté sur les réseaux sociaux... sans faire n'importe quoi comme on pouvait dire, mais une communauté. Est-ce que pour recruter un joueur, est-ce que les clubs dans des divisions inférieures comme ça, elles peuvent se dire, voilà, moi je vais recruter tel joueur. En plus, sur les réseaux sociaux, il est quand même suivi. Ça va nous apporter à nous aussi un plus dans la communauté. On sait qu'au très haut niveau, ça joue aussi parce qu'il y a des énormes impacts marketing. Est-ce que, comme tu disais, à valeur égale, Un joueur qui n'a pas d'outil de communauté limite pas de réseaux sociaux, est-ce qu'il peut être mis un peu de côté parce que tu as un joueur qui arrive, il est suivi par 200-300 000 personnes sur les réseaux et il va apporter aussi une mise en avant de son club ?

  • Speaker #0

    Oui, ça peut, en effet je pense que c'est plus significatif avec les gros stars, comme à l'époque quand Beckham est venu jouer au PSG, c'était clairement marketing. Il a joué six mois, je pense que tout le monde était content, il avait un énorme salaire. Il finissait sa carrière à Paris, la mode, etc. Et en même temps, une communauté de ouf, t'apportes une image de marque. Un peu plus bas, je pense que c'est moins le cas. Après, ça peut être intéressant, il y a des clubs qui font des coups aussi un peu comme ça. Ils disent que ça va nous donner un peu de visibilité, ça va peut-être donner envie à d'autres joueurs de venir. Parce que si ce mec-là... Il communique beaucoup sur ses réseaux, il a quand même une petite carrière et tout. Si lui vient ici, peut-être que d'autres vont se dire, attends, vas-y, je vais quand même regarder. Tu vas développer un peu ton attractivité pour un club, mais ça reste une partie infime, je pense, dans la partie décisionnelle d'un club. S'ils voient que le compte du gars en question est clean, ça ne rentrera pas trop dans le processus décisionnel. Mais en fait, ça peut. Des fois, ça peut. Je n'ai pas de stade, je ne vais pas te raconter des bêtises, mais un mec qui a une grosse communauté et qui vient dans un plus petit club, qui a besoin un peu de visibilité, tout le monde va être content. Eux, ils font un coup un peu marketing, le mec est content parce que c'est un peu la star. Mais à la fin, même si ça peut avoir une petite part, ça peut être important. A la fin, les clubs veulent aussi un mec qui soit compétitif, qui puisse jouer et t'apporter aussi. Le mieux, c'est quand le mec peut faire les deux. Tu es à la fois un ambassadeur du club, etc. et qu'en même temps il est performant, trop bien. Mais peut-être que ça l'était un peu plus au début, maintenant ça l'est un peu moins, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Ok. On va revenir sur... Tu parlais aussi...

  • Speaker #0

    donc du portfolio qu'on pouvait avoir un petit peu, et tu disais que tu avais des rugbymans, donc ce n'est pas un truc dont on parle spécialement sur la chaîne, vu le nom qu'elle a, mais on fait souvent le parallèle aussi sur le monde du rugby et le monde du foot. Toi, qu'est-ce que tu vois par rapport à la différence entre tes clients qui vont être dans le monde du foot et le monde du rugby ? Est-ce qu'il y a vraiment tant de différences que ça ? Est-ce que c'est lié aussi au... à l'argent, l'économie qui gravite autour des deux sports, qui est complètement différente. Qu'est-ce que tu pourrais dire toi, Richard ?

  • Speaker #1

    Il y a quand même moins de pression. Le public rugby est quand même un peu moins fanatique, on va dire, un peu moins violent que le public foot, parce que oui, ça déchaîne un peu moins les passions. Parce que le foot, de toute façon, il n'y a rien qui… Enfin, le foot, c'est un sport… c'est le sport mondial. Donc ça se joue partout dans le monde entier, ça déchaîne les passions, il y a des sommes énormes, il y a des transferts énormes, il y a des stades de 100 000 personnes, c'est énorme. Le rugby c'est un peu plus, même si ça tend à se professionnaliser de plus en plus et à se développer, il y a quand même toujours un peu ce truc-là de l'esprit un peu clocher, où les mecs peuvent faire des trucs un peu plus rigolos, ils ont moins peur de... Il y a un rapport à l'image qui est un peu moins fort, un peu moins important je trouve qu'avec le foot. Même si, tu vois, je travaille avec Fabrice Metz qui était à la section Palois pendant longtemps et là qui joue à Vannes. Il fait une super saison, enfin une super saison, il joue le maintien mais c'est vraiment chouette ce qu'ils sont en train de faire. Et on essaie de faire des trucs des fois un petit peu… qui sortent aussi un peu du lot, mais en fait ça dépend surtout du caractère du mec. Fabrice c'est un mec qui est chef d'entreprise aussi à côté, donc on communiquait aussi un petit peu là-dessus. C'est quelqu'un qui est assez... C'est pas le bout en train non plus de l'équipe, donc bon on fait des trucs assez classiques, mais... Non la différence dans la façon de communiquer c'est peut-être un peu plus léger au rugby, tu vois. Parce qu'il y a moins... Même si là, il y a de l'enjeu. Il joue le maintien, ça va jouer jusqu'au bout. Tu ne peux pas faire n'importe quoi non plus. Mais c'est plus léger.

  • Speaker #0

    Comme tu dis, tu remarques quand même, pour connaître certaines personnes dans le rugby aussi, un truc que tu ne pourrais pas faire dans le foot. Tu vois justement cet esprit franchouillard, on va dire, pour assez rigolo, faire des pubs très... avec beaucoup d'autodérision et tout, mais dans le foot, ça n'existe pas, ça ne pourrait pas exister. Je pense qu'il y a tellement de... Je ne sais pas, peut-être que c'est ce que les gens attendent de leurs joueurs, de leur club, les retombées économiques. On dirait qu'il y a une communication qui est à des moments complètement à l'opposé. Tu ne peux pas... Je prends l'exemple de certaines personnes à l'UBB, pour ne pas citer leur nom, quand tu vois les... les scènes, tu te marres, mais tu te dis, est-ce que ça, si on le faisait dans le club, par exemple, dans un club de première division qui joue quand même le haut de tableau, qui est souvent en phase finale, voire en finale, est-ce que ce serait permis, est-ce que ce serait, pas permis, mais est-ce que ce serait accepté, tu vois ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que oui, après, c'est plus une question de... d'assumer en fait. Il faut assumer que tu postes un truc la semaine après tu vas voir les mecs dans le vestiaire, tu vas voir les fans qui vont t'en parler. Moi franchement il y a plein de trucs des fois je suis frustré mais je me dis ça pourrait être marrant qu'on fasse ça, ça pourrait être... Mais en fait c'est dur parce que, encore une fois c'est même pas une critique, c'est juste que je comprends aussi, on n'est pas à leur place donc en effet si tu fais un truc un peu marrant tu vois... On parlait de Nance Duclin, en l'occurrence, à l'UBB, qui est trop drôle et qui fait des vidéos hyper décalées, etc. Je pense qu'il s'en fout. Oui, il joue beaucoup moins. Là, il va arrêter sa carrière. Mais pendant deux ou trois dernières années, il joue quand même beaucoup moins. Et je pense qu'il y en a bien qui ont dû lui dire, au lieu de passer ton temps à faire des vidéos rigolotes, tu devrais redevenir rugbyman. Mais je pense que c'est ton rapport, toi, à la critique et à tout ça. Tu vas te dire, ouais, mais en fait, je fais ce que je veux. et je sais ce que je fais, je travaille à côté, c'est pas parce que je le montre pas que je le fais pas, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, clairement.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur de prendre la pression, c'est des mecs qui prennent déjà tellement la pression, des supporters, des clubs, des sponsors, tout ce que tu veux, que bon, te rajouter ce truc-là en plus, ouais, des fois ils disent « ouais vas-y, non, fais pas, ça va être trop dur » .

  • Speaker #0

    Et puis justement aussi, comme tu viens de le dire, il suffit que t'aies 3-4 sponsors et… Pour un cinquième sponsor, tu fais quelque chose de drôle, ça pourrait te donner une image qui est différente et qui ne colle plus aux valeurs de tes autres sponsors qui sont à côté, par exemple. Oui,

  • Speaker #1

    il faut être aligné. Il faut être aligné. Après, c'est pareil, il y a des trucs rigolos. Des fois, c'est juste des trucs un petit peu décalés, même dans la légende du poste, par exemple. Tu vois, faire des légendes où après une victoire, tu mets plus trois points, on est content, on a gagné. Et quand tu perds, déçu du résultat, oui, c'est bon, on sait. Donc, je t'avoue, après dix ans, je vais parler comme un vieux con, mais au début, tu le fais parce que tu rentres un peu dans les cases et tu essaies de coller un peu aux usages. Mais à la fin... c'est de trouver d'autres trucs, tu vois. Enfin, si t'es sur les réseaux juste pour mettre « je suis content j'ai gagné, je suis déçu j'ai perdu » , bon oui, pourquoi pas, mais bon, quelque part, c'est la plus-value pour moi, en tout cas, les palaces à la limite, le joueur peut le faire tout seul, tu vois. Donc, c'est essayer de trouver un... Des fois, ça peut être juste dans l'utilisation de la police un peu différente dans la légende, c'est... essayer de se démarquer un tout petit peu tu vois ça veut pas dire à mettre un nez rouge et faire le clown non-stop sur tes réseaux tu vois et puis il faut que ça te corresponde Faut se démarquer aussi pour se singulariser et créer une communauté aussi autour de toi mais c'est ce qui est dur aussi tu vois dans le foot c'est que t'es tellement scruté tu vas tellement recevoir tu sais que si tu fais ça tu vas recevoir plein de messages de gens qui vont te critiquer etc qu'il faut accepter de de recevoir tout ça et c'est pas facile parce que nous on parle de ça on est moi je le vois j'ai des clients dont j'ai les comptes instagram etc après les défaites des fois il ya des trucs c'est à gerber quoi et ça tu vois on maintenant il y en a pas mal qui en parlent et on le voit de plus en plus tu vois mais il ya des trucs c'est pas possible tu vois tu peux pas dire enfin et souvent en plus les mecs sont déjà touchés tu vois ça les fait chier de perdre les clients, les gens avec qui je travaille en tout cas, il n'y en a aucun après une défaite qui me dit je m'en bats les couilles, non, tu vois, ça les fait chier, après pareil, ça reste que du foot, ça reste que du sport, tu vois, des fois faut aussi redescendre un peu le curseur, tu vois, oui il y a des énormes enjeux financiers, il y a il y a des gens qui font des, les supporters qui font les déplacements il y a plein de choses, tu vois, mais Mais les mecs sont quand même dans la plupart des cas, ils sont investis, ils font ce qu'ils peuvent, ça ne fait jamais plaisir de perdre. Et en effet, quand tu reçois ce genre de message, le jour où tu veux faire un truc un peu décalé, si tu le fais, il faut déjà que ce soit le bon timing avec ton club. Souvent, j'en parlais avec un pote qui bosse ici, avec Florian Gauthier, de Denuavec, il me disait que l'idéal c'est d'avoir des mecs qui sont un peu milieu de classement. Parce que si tu es entre la 14e et la dernière place, c'est mort, c'est opération maintien. Du coup, tu ne peux pas faire de trucs trop foufous parce que sinon tu te fais dézinguer. Si tu es entre la 8e et la première place, on joue la Coupe d'Europe, sérieux, machin, tu ne peux pas bouger. Alors que si tu es dans le ventre mou, tu es là, c'est bon, on est maintenu. En même temps, on n'a plus rien à aller chercher trop haut. Donc c'est plus simple.

  • Speaker #0

    Ça reste toujours compliqué. Et puis, tu ne peux pas le dire dans l'avenir. Tu as beau être sur une belle lancée, tu fais ta parution, ça fait dix matchs d'affilée que tu gagnes. Tu fais une parution, un truc un peu cool. Le lendemain, tu prends, ou trois jours après, tu prends 3-0 en étant catastrophique. Ah, tu te fais... Et on n'est pas dans l'avenir. Donc, au final, c'est sûr que c'est un peu plus compliqué en termes de communication.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'il y a des phases où je sais que nous, on propose, on dit tiens, là, il y a les mecs qui ne vont pas en sélection, par exemple. Et là, il y a deux semaines, aucun dix jours de pause à cause de sélection internationale. Tu vois, bon, ça pourrait peut-être être cool qu'on communique sur autre chose que du foot. On a des photos qu'on a faites la dernière fois qu'on est venus. Là, ça pourrait être bien, machin. Mais en effet, entre la semaine, si tu as perdu le week-end, la semaine, on ne postera jamais de contenu un peu fou. C'est normal aussi, encore une fois, dans n'importe quelle entreprise, si tu as des mauvais résultats, tu as des résultats en baisse, si tu postes une photo de toi en train de boire une coupe de champagne, il y a des trucs qui tombent sous le sens. Après, des fois, c'est dur parce qu'en effet... Je prends l'exemple de Nantes, ça fait 4 ans qu'on bosse avec Jean-Charles. C'est vrai que ça fait 4 ans qu'il joue le maintien tous les ans et c'est dur. Après, ils ont fait deux finales de Coupe de France. Il y a eu un passage aussi où ils sont allés en 16e de finale d'Europa League, je crois, il y a deux ans. Donc il y a des trucs où c'est cool. Ça te permet aussi d'avoir autre chose que la course au maintien. Mais c'est dur. parce que c'est vrai qu'en termes de communication, c'est pas évident. Et malgré tout, tu vois, pour Jean-Charles, c'est le bon exemple, malgré le fait que ça joue le maintien tous les ans, tu vois, en 3 ans et demi, 4 ans, on a gagné plus de 35 000 abonnés, je crois, sur Instagram, juste en postant régulièrement du bon contenu. Enfin, à peu près, voilà, on a notre sauce, tu vois. Et c'est que de l'organique, évidemment, il n'y a pas de paye, rien du tout. Après il y a eu la Coupe du Monde, il y a eu la Cannes, il y a des événements un peu majeurs, mais c'est des événements sur lesquels il faut communiquer. Si on n'avait pas été là, je pense qu'il aurait... Jean-Charles, c'est pas qu'il n'aime pas communiquer, c'est qu'il ne pensait pas forcément, il a une famille, il a trois enfants, il a autre chose à côté, il a des business aussi à côté. Mais au final, même en étant, je le maintiens quasiment tous les ans... communiquant efficacement, tu arrives quand même à augmenter ta visibilité et ton image de marque en restant en toi-même.

  • Speaker #0

    Pour recentrer sur, je ne sais même pas si on a parlé du coup de la société en utilisant les termes, du coup, le nom de la société, si on ne l'a pas déjà dit, pour laquelle tu travailles, tu peux nous en parler ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. C'est l'agence 23h23 que j'ai montée avec un ami à moi qui est graphiste, photographe, vidéaste, il fait plein de choses, il est très très fort. Et du coup, on a un peu uni nos forces. Moi, c'est plus sur la partie social media et lui sur la partie création de contenu. Et en fait... On bosse ensemble depuis longtemps, depuis une dizaine d'années sur certains clients. Et on s'est dit que ça serait bien de mutualiser un peu nos forces. Et du coup, ça a donné ça et c'est chouette. On a fait des trucs sympas avec Jean-Charles Castelletto, avec Mamie Touré, à Francfort notamment, avec Enzo Loiudis, avec Amadou Oudana à l'époque. Donc on a fait des... des shootings sympas, des histoires cool qu'on a vécues, on a fait des beaux voyages grâce à ça. Et du coup, on s'occupe de la communication au sens large de sportifs et d'agences. C'est-à-dire toute la partie social media, community management, stratégie de com. Et puis après, c'est création d'un site internet si le joueur en a besoin. d'une toute la chape graphique en fait, même du voir tu vois, des couleurs à utiliser, du logo, de la police, de comment est-ce qu'on le relaie sur les réseaux, ça encore une fois c'est en fonction des demandes du client. Et puis ensuite on fait des flippings photos, vidéos, on se déplace, on avait aussi un studio à Bordeaux, mais souvent on se déplace, donc ouais c'est vrai qu'on a vécu des belles aventures grâce à ça.

  • Speaker #0

    Ok, super. Du coup, Agence 23h23, si vous voulez suivre, vous abonner sur les réseaux, on va inverser les rôles.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    On va faire augmenter la communauté de l'agence. Parce qu'on est à 900,

  • Speaker #1

    donc faites-nous monter à 1000.

  • Speaker #0

    Ah ouais, il faut passer les 1000. C'est bien. On n'en a pas beaucoup non plus, nous, on vient de commencer, mais on espère que le travail plaise.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est cool.

  • Speaker #0

    Pour finir, pour parler un peu plus de toi, ton parcours pour en arriver jusqu'à cette société, ton travail ? Il est académique ou il est fait de briquet de bois ?

  • Speaker #1

    Il n'est pas académique, non. Il n'est pas académique du tout. C'est marrant parce que des fois, on me demande, mais du coup, toi, tu as fait quoi comme études pour y arriver là ? Les études, on était ensemble à la fac. C'est avec le Institut des sciences de l'information et de la communication où je l'ai fait. pas le souvenir d'avoir appris énormément de choses. Je me suis fait beaucoup d'ennuis, mais c'est vrai que c'était un peu chaotique. Et après non, en fait, je vais te sortir la grande phrase de Conard, je me suis fait tout seul, enfin non, je ne me suis pas du tout fait tout seul, mais j'ai eu plein d'aides et de gens qui m'ont accompagné sur ce chemin-là. Mais oui, j'ai appris plein de trucs tout seul. En fait, je me suis formé… vachement et surtout qu'il ya dix ans tu vois c'est un métier qui existait quasiment pas instagram était était enfin c'était des prémices d'instagram vraiment c'était beaucoup facebook à l'époque et twitter aussi un peu mais c'était un métier qui existait pas et du coup bah ça a été un un métier qui a été en constante évolution et qu'il est toujours tu vois aujourd'hui avec par exemple tu me prends pas mal avec à ça aussi aujourd'hui mais c'est ça évolue énormément mais en fait j'ai appris j'ai appris au fur et à mesure avec les clients qui m'ont fait confiance. Au début, c'était un peu du test and learn. Et non, du coup, j'ai commencé, j'ai arrêté la fac en master 1. J'ai un peu galéré. Je bossais à côté, je montais mon projet d'agence justement à ce moment-là. Je bossais soit le matin, soit le soir dans des boulots, des petits boulots et puis je travaillais sur mon projet. Et puis au fur et à mesure, j'ai eu rapidement mes premiers clients. Et puis après, ça a été le bouche à oreille. Les mecs en ont parlé entre eux. J'ai bossé avec des mecs de l'UBV à Bordeaux, parce que je suis de Bordeaux. Avec le sport, j'ai bossé avec un champion du monde de freestyle motocross, Rémi Bisoir, avec un champion du monde de jet ski à bras. Vraiment, des trucs avec un champion du monde d'apnée. avec plein de sports différents. Après le foot c'est vraiment mon sport de référence, c'est ma passion. Et puis moi je suis fan du FC Nantes, pour revenir à ce qu'on disait tout à l'heure. Moi c'était trop cool quand j'ai bossé avec Jean-Charles Castelletto, c'était marrant parce que je me suis retrouvé là, on a fait un shooting bord-terrain. L'année dernière, à Nantes, c'est marrant. C'était la deuxième ou la troisième fois que je faisais ça. Si tu m'avais dit ça, mon premier souvenir de stade, c'est à la Beaujoire. J'avais 5 ans, 6 ans. J'ai un souvenir idyllique, incroyable de ça. Soleil couchant. Si tu m'avais dit à ce moment-là, le petit gamin que j'étais, que je bosserais avec un joueur du FC Nantes et que je serais en bord de terrain, à la Beaujoire ou quoi, je n'aurais pas cru. Donc non, c'est plus un truc passion parce que j'adore le sport, j'aime le sport et ça m'a toujours passionné. Et j'ai toujours aimé aussi le monde des réseaux, de la communication. Et en fait, j'ai trouvé un métier qui, tu vois, il y a 10 ans, n'existait quasiment pas. Mais j'ai trouvé ce métier-là qui collait exactement à ce que j'aimais. Donc je me suis formé, pour revenir à ta question initiale, je me suis formé au fur et à mesure en fait. Et j'ai rencontré des gens. Et j'ai développé des skills et j'ai appris des choses. Et franchement, j'apprends tous les jours des choses. Je me forme pas mal, je m'intéresse à plein de choses, notamment à l'IA. Mais c'est des métiers qui sont en constante évolution, donc il faut être un peu curieux.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Tu disais, tu vois, je me suis fait tout seul, mais en vrai, il y a toujours une part un peu de vérité aussi. Oui, on apprend au fil des rencontres et des fois, il faut un peu de réussite, un peu de chance. Mais il y a aussi cette part dont je me suis fait tout seul. Moi, je ne le prends pas comme j'ai eu besoin de personne. Je suis arrivé, c'est justement, je me suis fait tout seul parce que, au fil des rencontres, j'ai su me nourrir de plein de choses qui étaient intéressantes, avoir aussi de la persévérance, être résilient. gravir les échelons petit à petit et toujours me remettre en question tu vois et ça je pense que je pense que c'est super c'est primordial tu vois pour pour performer c'est être capable de se remettre en question de se dire ok là j'ai ça à prendre là j'ai ça à prendre ok je continue à avancer et à persévérer quoi c'est là où c'est ça c'était surtout c'est

  • Speaker #1

    saisir les opportunités parce que En soi, je ne pense pas être meilleur qu'un autre et je n'ai pas un parcours, je n'ai pas fait de grandes écoles, je ne viens pas d'une grosse famille, il n'y avait rien en soi qui m'a forcément aidé dans mon parcours. Mais j'ai rencontré des gens, notamment Anthony Mette qui est préparateur mental et à qui je travaille encore aujourd'hui, qui à l'époque m'a présenté à un de ses patients et qui travaillait, Clément Ménadier en l'occurrence. Et en fait j'ai commencé à bosser avec ce mec là et il m'a présenté aussi après à d'autres joueurs parce qu'il a vu que ça se passait bien. Et voilà donc en fait c'est saisir les opportunités, prouver ta valeur. Parce qu'en effet les mecs te payent pour un service donc il faut quand même être bon, il faut faire ses preuves. Et ensuite c'est là où ça s'accélère tu vois, si t'es bon, si tu arrives à mener à bien les premières expériences que t'as et si tu... tu réussis ça, bah en vrai derrière c'est pas parce que t'es le meilleur, c'est juste qu'en fait c'est des opportunités, tu les saisis au bon moment, tu réussis et puis bah les mecs parlent entre eux après et puis c'est fait boule de neige et c'est cool tu vois. Mais c'est être là au bout, il y a une part de réussite tu vois, une part de chance aussi, mais c'est des opportunités, t'en as toujours une ou deux et faut pas les manquer quoi. Donc après non, le truc de je me suis fait tout seul, je me suis évidemment pas du tout fait tout seul. Parce qu'il y a plein de gens sur le parcours qui m'ont aidé, qui ont été là à des moments clés, et qui m'ont supporté. Parce que c'est pas évident, tu vois, quand tu te lances... Il y a dix ans, quand je me suis lancé, c'était un métier qui existait quasiment pas. J'avais pas un rond. J'avais du réseau et en fait, j'ai développé ce truc-là et j'ai chopé les opportunités. Mais voilà, il y a plein de gens qui m'ont aidé sur le chemin.

  • Speaker #0

    Super. Je voulais savoir, pour finir, comment tu en es venu à aimer le foot ? Comment elle est arrivée ta passion ? C'est quoi ? C'est les parents, l'entourage ? Qu'est-ce qui t'a plongé là-dedans ?

  • Speaker #1

    C'est l'entourage. Déjà, du côté de ma mère, elle aime toujours le foot. Même ma grand-mère, c'est marrant parce qu'à chaque fois, elle me donne les résultats du FC Nantes. et la note quand elle reçoit le journal. Donc ils sont quand même assez impliqués. Et j'ai le frère de ma mère qui est journaliste, journaliste sportif encore aujourd'hui, à Press'Océan à Nantes, et qui m'a donné, qui m'a transmis un peu cette passion. C'est avec lui que je suis allé au stade à La Beaujoire la première fois. Et ouais, franchement, j'ai même des photos de moi quand j'étais à Paris, on habitait en phase 1. Dans un stade où il y avait des matchs le dimanche, où je suis sur un petit tabouret, j'ai 3 ans, 4 ans, et je regarde le foot, c'est un truc qui est presque dans les gènes. Et après ça s'est développé au fur et à mesure avec la famille, parce que mon père n'est pas du tout de foot, mon frère non plus, c'est plus ma mère qui l'est le plus. Et après c'était vraiment de passion dévorante. Moi j'avais des bouquins... genre de la Coupe de France, les résultats de la Coupe de France de 1920 à 1998. Mais je connaissais les scores par cœur de la Coupe de France 1950. Je lisais ça le soir, c'était mon kiff. Donc non, passion dévorante, les posters partout, les matchs, je rêvais de ça. Je rêvais d'être footballeur professionnel évidemment, puis ensuite les croiser, tu connais. J'ai pas eu besoin de ça pour pas voir les clairs. Ça arrive. Mais ouais, aujourd'hui je trouve ça... Peut-être plus au tout début, maintenant je l'ai un peu moins, même si je l'ai encore aujourd'hui. Quand Al Mami Touril était en finale de coupe d'Europe, j'étais comme un gamin. Je vivais quelque part par procuration un peu son rêve. Quand Clément Ménadier, je me souviens, rugbyman, est allé en équipe de France, ça a été la première fois. J'avais l'impression que j'étais appelé aussi avec lui. J'étais presque plus saucé que lui même à l'époque. Il m'a dit « quel moteur ! » . Mais ouais, c'est passion. J'adore le sport, surtout le foot, mais tous les sports. J'ai bossé aussi avec du basket. J'aime l'adrénaline, j'aime ce que les sportifs sont, la gestion des gros moments. la gestion du stress, la technique, tout ce que ça implique. J'ai toujours été baigné là-dedans, ça m'a toujours plu. Je l'ai toujours su que je bosserais dans le sport et dans le foot principalement. Et ouais, c'est un truc que j'ai toujours gardé. J'ai toujours travaillé, même quand je faisais des taffes alimentaires, j'ai toujours bossé à côté, j'écrivais des articles à un moment donné. J'ai toujours été dans ce truc-là et j'ai toujours su que j'en ferais mon métier.

  • Speaker #0

    Ok, super. Ben écoute, on arrive quasiment à la fin de notre entretien. Est-ce que tu as un dernier conseil ? pour les gens qui aimeraient soit développer leur communauté, soit suivre un peu le chemin que tu as eu, même s'il n'est pas académique ?

  • Speaker #1

    Oui, le conseil, ce n'est pas forcément mon chemin. Non, ce n'est pas forcément des conseils, mais c'est surtout de faire les choses par passion. Après, non, des conseils, c'est de se former. Mais ça, c'est quel que soit le métier que tu as envie de faire. C'est de se former continuellement, d'être curieux. d'apprendre des choses, d'apprendre des autres, et puis d'essayer d'aller vers les choses qui vous passionnent. Après, ce n'est pas toujours évident, et puis il n'y a pas un chemin pour arriver à ce résultat-là, mais c'est vrai que c'est de se former, quel que soit le domaine, continuer à se former, à apprendre, et ça sera toujours utile.

  • Speaker #0

    on vieillit ça va vite écoute merci beaucoup Victor tous ceux qui écoutent ou qui voient la vidéo allez suivre du coup l'agence 23h23 sur les réseaux n'hésitez pas aussi à suivre, à partager à vous abonner aux différents réseaux de la chaîne du podcast football club à mettre des notes sur les podcasts pour qu'on puisse aussi vous abonner augmenter dans les référencements pour qu'on puisse atteindre, rattraper l'agence 23h23 en termes d'abonnés voilà, merci à tous ceux qui ont écouté, ceux qui ont visionné et on revient très bientôt aussi pour d'autres épisodes avec d'autres personnes à vous faire découvrir, allez,

  • Speaker #1

    salut Victor ciao Merci

Description

🎙️ Comment les réseaux sociaux ont changé le football ?


Aujourd’hui, un joueur pro ne se contente plus de briller sur le terrain : son image digitale est devenue un enjeu clé de sa carrière. 📲⚽


Dans cet épisode, le Podcast Football Club reçoit Victor Lemée, Social Media Manager chez agence23h23, l’agence qui accompagne des joueurs de haut niveau dans la gestion de leur communication en ligne.


🔥 Comment les footballeurs et leurs agents construisent-ils une marque personnelle forte ?

🔥 Quels sont les pièges et opportunités des réseaux sociaux dans le football ?

🔥 Stratégies, anecdotes, coulisses : découvrez les secrets du Social Media Management dans le foot !


💬 À ton avis, quel joueur gère le mieux son image digitale ? Dis-le-nous en commentaire ! 👇


📲 Abonne-toi dès maintenant pour ne rien manquer des prochains épisodes !


👍 Aimez, commentez et partagez cette vidéo pour soutenir le podcast et aider d'autres fans de football à découvrir notre contenu !


📱 Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour plus de contenu exclusif avec nos liens en bio.


#PodcastFootball #Footballclub #SocialMediaFootball #FootballMarketing #SportBusiness #GestionImageSportif


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    John, John, John, John, John, stop talking, you don't understand anything, you are from, I don't know, Cabo, you're coming, I don't know where, and you're talking to us.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, nouvel épisode du Podcast Football Club, aujourd'hui on est avec un invité particulier, on est avec Victor. Salut Victor, est-ce que tu peux te présenter à tout le monde ?

  • Speaker #0

    Salut John, salut tout le monde. Eh bien écoute, je suis Victor Lemay. Je t'ai rencontré à la fac, on va être honnête avec les gens. Donc il y a très longtemps maintenant. Ça commence à s'adapter. Et je m'occupe de la communication et l'image de sportifs, notamment de footballeurs, mais je travaille aussi avec des rugbymans, et là je travaille avec un rugbyman. Et des agents aussi, des agences de représentants de joueurs. pour développer leur image sur les réseaux sociaux notamment. Je suis à Bordeaux et je fais ça depuis 10 ans maintenant. Donc ça date.

  • Speaker #1

    Le temps passe très vite.

  • Speaker #0

    Effectivement.

  • Speaker #1

    Donc, comme on disait dans les autres épisodes du podcast, l'objectif aussi du podcast, ça va être de vous faire découvrir des nouveaux... pas des nouveaux, mais des métiers qui tournent autour du football, dont on ne parle pas spécialement. Et donc Victor, comme il l'a dit, il est là aujourd'hui, lui, pour nous parler de son travail et de comment il y est arrivé, quels en sont les objectifs et comment il réalise ça au jour le jour. Donc tu viens de nous dire que tu t'occupais de la communication autour des sportifs et des différentes agences. C'est quoi le travail de tous les jours ? ton travail de tous les jours ?

  • Speaker #0

    C'est de la veille, pas mal. C'est de l'anticipation aussi sur est-ce qu'il y a du contenu photo, vidéo à aller chercher puisque le but, moi, c'est d'alimenter les réseaux sociaux de mes clients. Si ce n'est pas moi qui le fais, en tout cas, c'est de leur dire, tiens, là, il y a tel contenu, peut-être qu'on pourrait l'utiliser soit en story, soit en post, soit on le garde pour plus tard. C'est anticiper les créations visuelles qu'il y a à faire pour les week-ends par exemple, ce qu'on appelle les game days en story, avant chaque match. Les mecs aiment bien poster un game day et c'est après les matchs, en fonction du résultat, évidemment c'est plus simple quand ça gagne, de poster, d'aller chercher le contenu photo ou vidéo et de le poster assez rapidement pour être un peu dans le momentum du match. C'est des fois un peu des... des choses qui sont un peu compliquées avec certains clubs, de récupérer des photos de bonne qualité juste après le match. Je suis quasiment à chaque fois en contact avec les clubs, les responsables com de chaque club, mais bon, ils n'ont pas que moi à gérer. Il y a cette partie-là. Il y a la partie rédactionnelle, rédiger des légendes, ce genre de choses. Et puis après, il y a le... L'anticipation de ce que le mec est blessé, est-ce qu'il va jouer, être réactif après les matchs. Et puis organiser aussi les semaines d'après, s'il va en équipe nationale par exemple. On organise aussi des shootings photos, vidéos. Certains de nos clients, quand ils nous le demandent, c'est anticiper tout ça aussi. C'est préparer. Au quotidien, franchement c'est hyper varié. hyper différents et puis ça dépend des clients. Là, en ce moment, j'ai plus d'une dizaine de clients. Et c'est vrai que chacun a son agenda, a ses obligations, a son planning. Donc, voilà, c'est être organisé, structuré et anticiper un maximum de choses.

  • Speaker #1

    Les gens avec qui tu travailles, ils ont... Toujours un objectif qui se ressemble énormément ou ça peut être divers et variés les objectifs ? Non,

  • Speaker #0

    franchement, ça dépend. Il y a des mecs, des footballeurs, soit qui me contactent, soit moi quand je les contacte, me disent « moi je veux des belles photos, un shooting photo vidéo, un truc un peu lifestyle, hors foot » . Il y a ça, il y a des mecs qui sont plus... En fait j'ai des photos mais je ne sais pas trop comment les utiliser, j'aimerais un truc un peu stylé, est-ce que tu peux m'aider ? Il y en a d'autres ça va être, en fait j'ai les photos mais je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi raconter comme histoire, je ne sais pas quoi écrire en légende. Des fois c'est juste ça, là il y en a un avec qui je vais travailler à partir du mois de mars. sa demande c'était ça tu vois, si j'ai des photos, bon après tu vois à la fin tu finis par te rendre compte qu'il y a plusieurs manques et qu'en fait tu vas leur apporter des choses différentes mais là en l'occurrence tu vois il a des photos mais il les poste pas, par exemple sur Instagram t'as un format à respecter de photos donc là lui il est posté à chaque fois en format paysage, c'est pas très joli, bon il y a un travail graphique aussi à faire là dessus généralement tu vois donc Franchement, les demandes sont un peu différentes, même si à la fin, le travail est un peu tout le temps le même. C'est ce que je te disais avant, c'est récupérer des photos, les retravailler un peu, les designer et en faire des posts engageants pour leur communauté. Et essayer de trouver une certaine récurrence. Pareil, il faut répondre aussi aux demandes des algorithmes des différents réseaux sociaux. Sur Insta, tu postes une fois par mois. Enfin, pas que ça ne sert à rien, mais l'algorithme ne va pas te mettre en valeur. Il y a aussi ce truc-là de dire que si tu veux gagner en visibilité, si tu veux plus interagir avec les fans, si tu veux qu'on aille chercher des sponsors, il faut poster régulièrement, il faut avoir un peu de récurrence.

  • Speaker #1

    Pour un joueur professionnel, par exemple, si on reprend cet exemple-là, plutôt que les agences en particulier. C'est quoi l'objectif pour un joueur professionnel d'être présent sur les réseaux sociaux ? Parce que souvent, j'imagine que tout n'est pas géré par eux du coup, parce que toi, ça va être une partie de ton travail et ça va potentiellement être une partie du travail des agences. Mais comme tu disais, c'est quoi l'objectif ? C'est d'abord de se créer une image, de chercher d'autres types de revenus ?

  • Speaker #0

    Pour le foot, ce n'est pas tant aller chercher d'autres types de revenus parce que par rapport au rugby par exemple, ou à plein d'autres sports, c'est d'avoir... ils ont un salaire, ils ont des très bons salaires et ils sont pas dépendants c'est pas dépendant de leur performance il y a des bonus etc donc en fait souvent ils cherchent pas à aller forcément chercher des salaires des revenus additionnels tu vois c'est plus souvent c'est une histoire d'image c'est pour ça qu'on fait c'est créer des souvenirs en fait ils veulent aussi dans une carrière tu vois ça passe vite quand tu joues au haut niveau c'est avoir des souvenirs de tes performances, de certains moments. Moi je suis allé, je travaille avec Amine Fouré, quand il était à Francfort il a gagné l'Europa League. On est allé à Séville pour la finale, ça a été compliqué mais on a essayé de documenter un peu ça. On est allé à Francfort aussi faire des photos de lui, bord-terrain et en ville, etc. C'est documenter un peu tous ces moments-là. Il y a même des fois des photos, tu vois, ils les gardent pour eux, c'est des photos avec leur famille, des trucs comme ça, ils ne diffusent même pas, tu vois, mais c'est se créer des souvenirs de qualité, photos, vidéos, il y a beaucoup de ça, et après, en effet, des fois, ils le diffusent aussi sur les réseaux, tu vois, c'est avoir des photos cool, un peu la vitale, un peu hors terrain, et pour nous, c'est ce qui est intéressant aussi, tu vois, c'est de réussir à amener les mecs sur un autre terrain que celui du foot, parce que souvent, en fait, C'est des mecs qui ont d'autres passions. Il n'y a pas que le foot. J'étais à Las Palmas il n'y a pas longtemps, il y a un an, pour voir, je bosse avec Enzo Loyodis, qui joue à Las Palmas. En plus, c'est sympa Las Palmas. C'est pas mal. C'était pas mal. C'était un bon plan. Mais tu vois, lui, il est fan d'aviation et il prend des cours de pilotage. Et en fait, on est allé, on a passé trois jours là-bas. On a vu son match, il y avait un match de Ligue 1, c'était cool au stade. Et en même temps, on l'a accompagné aussi, il a fait un cours de pilotage. Le mec a pris l'avion dans un espèce de petit coucou. On a fait des photos de lui en mode capitaine, qui sont hyper sympas. Et qu'il n'aurait peut-être jamais eu, en tout cas pas de cette qualité-là, si on n'était pas venu. Nous, ce qu'on aime bien aussi, c'est emmener les gars, leur demander à chaque fois s'ils ont d'autres passions à côté, s'ils font autre chose que... entre guillemets juste aller s'entraîner et se reposer et bien manger tu vois. Et en fait tu te rends compte qu'il y a des mecs qui ont d'autres passions à côté mais qui n'en parlent pas trop parce que surtout en foot dès que tu sors un peu du cadre on peut vite te faire un peu dézinguer, enfin pas dézinguer mais on va se moquer de toi, donc faut assumer en fait.

  • Speaker #1

    dans le foot il suffit que tu fasses un mauvais match le week-end et que t'es sorti des vidéos où t'es en train de faire de conduire un avion on peut vite te dire que t'as pas la tête au football alors que justement ça peut être un exutoire et te permettre de te concentrer au maximum.

  • Speaker #0

    Complètement, c'est sain même d'avoir autre chose.

  • Speaker #1

    Durant notre époque bordelaise, on croisait la nuit, on croisait quelques joueurs qui avaient besoin de bien sortir. Et après,

  • Speaker #0

    on a vu dans... C'est dans la mesure aussi, tu vois. Mais en effet, ils se prémunissent vachement contre ça. Ils ont raison aussi, parce qu'il y a en effet, que ce soit les supporters ou les journalistes, tu vois. Dès que tu vas faire un truc un peu de côté, on va te dire « Ah, mais regarde, c'est pour ça qu'il n'avait pas été bon, parce qu'en fait, il a fait autre chose avant le match, ou cette semaine, il a été aperçu à tel… » Tu vois, à la fin, en fait, ça va. Les mecs, ils ont le droit de vivre aussi. Après, évidemment, tu sors de boîte un vendredi soir à 5h du mat, il repourrait et il t'abîme le dimanche.

  • Speaker #1

    C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas la meilleure façon de préparer ton match et d'être performant, mais il y en a pour qui ça fonctionnait en plus. Mais non, c'est intéressant aussi et ça permet aussi le fait de s'intéresser à autre chose, de montrer que c'est con, mais ce n'est pas juste des débiles qui tapent dans un ballon, comme souvent on peut l'entendre. Moi, les gens, les clients avec qui je bosse, le footballat avec qui je bosse, c'est loin d'être des débiles. C'est vraiment des mecs qui s'intéressent à d'autres choses, c'est juste qu'ils ne communiquent pas forcément dessus. mais c'est des mecs avec qui on a des vraies discussions, qui s'intéressent à plein de choses, au graphisme, au pilotage, à l'immobilier, au dessin, enfin franchement il y a plein de profils différents.

  • Speaker #1

    Est-ce que quand tu les amènes sur leur domaine, on va dire de... de plaisir, de passion. Est-ce que tu découvres vraiment une autre personnalité, une autre facette ? Est-ce que ce n'est pas plus facile d'en tirer quelque chose plutôt que de faire quelque chose de très lisse comme on disait au début en parlant que de football ?

  • Speaker #0

    Si, carrément. C'est cool et c'est ce qui rend les gens intéressants. Tu le vois quand ils t'en parlent. Quand Enzo nous parlait de pilotage, quand il nous a amenés sur site, c'était marrant parce que tu sentais qu'il était... Il était à fond, il adorait ça, il t'expliquait comment on décollait, les boutons, les machins, il était vraiment en immersion dans ce truc-là, et là il n'y avait plus de foot, de performance, de trucs...

  • Speaker #1

    Il n'y a plus de filtre.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est hyper intéressant, c'est trop bien, ils sont vraiment eux-mêmes, mais même des fois, avec Albamy Touré, quand il était à Francfort, on lui avait demandé quel était le resto préféré. son resto préféré en ville, il nous avait donné l'adresse et on avait contacté le responsable et on était allé faire une session. Il y avait un coin où il faisait des pizzas, il y avait un coin à l'étage où c'était plus gastro. Et en fait, le gars avait joué le jeu à fond, il lui avait acheté un tablier, on se faisait des talks et on était allé en cuisine et il avait préparé la pâte à pizza. Il avait préparé à bouffer, il avait les super couteaux, le super tablier, machin. On avait fait une espèce de... Franchement, c'était trop bien. Je te montrerai les photos à l'occasion. Et tu vois, on l'avait sorti un peu de sa zone de confort. Il s'était complètement fié à nous, tu vois. Et c'était cool parce que ça te montre aussi le mec dans un autre contexte. Et souvent, ça rend aussi les gars plus sympathiques parce que... Parce que, encore une fois, ils sont moins... Ils sont un peu déconnectés du foot et de... « Ah, il faut que je fasse gaffe à ce que je vais dire, parce que ça peut être interprété par les journalistes, par le club, par les coéquipiers, par machin. » Là, il y a un truc de... Vas-y, c'est cool, en fait. Je me laisse aller. Mais, encore une fois, il faut avoir un peu de lâcher-prise, tu vois, pour te mettre en tenue avec ton tablier de cuistot, etc. Il avait joué le jeu et franchement c'était hyper cool. Et on avait eu des bons retours sur ces shootings-là, sur ces photos-là, sur ces contenus-là. En tout cas, moi de mon point de vue, c'est les sessions que je préfère avec ces mecs-là. C'est quand les gars te disent « Ouais, il y a le foot, mais j'ai aussi un autre truc à côté que j'aime bien. Éventuellement, comment est-ce qu'on pourrait en parler ? » Tu sais que tu vois, à l'époque avec Amadou Onana, je ne bosse plus avec lui, mais j'avais beaucoup discuté avec lui quand il a fait son transfert à Lille. J'étais avec lui à l'hôtel avec les agents, etc. Et lui il adore la chanson, il chante très très bien. Je crois même qu'il jouait un peu de piano, n'ayez pas de bêtises. Et là je sais qu'il a sorti un morceau, quelques morceaux de musique, mais tu vois c'est cool parce que lui ça lui permettait de... de penser à autre chose, de développer aussi sa créativité, c'est con, mais je pense que ça peut aussi t'aider sur le terrain d'une façon ou d'une autre, tu vois. Et ouais, je trouve ça toujours vachement plus inspirant. Quelqu'un qui, un mec, tu vois, un footballeur qui va faire autre chose à côté, qui a d'autres passions, au-delà même du simple fait d'être footballeur, tu vois, un mec qui, peu importe le métier, le fait d'avoir une passion à côté, ou en tout cas des hobbies, des choses que t'aimes bien faire. en plus de ton travail, ça te rend forcément plus intelligent, plus intéressant, c'est plus inspirant.

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, tu découvres vraiment l'humain par rapport au sportif, c'est comme si un peu tu séparais les deux, et comme on disait, ça peut être pour le sportif une sorte d'exutoire pour relâcher la pression, être quelqu'un de normal, et pas quelqu'un qui est acclamé par tout le monde. 20, 30, 40 000 spectateurs ou hués, ou insultés, etc. Je suis totalement d'accord avec toi. Je pense que parler de leur passion, tu revois un peu aussi l'enfant. L'enfant, l'humain, qui n'a plus de filtre, qui fait découvrir son univers. Et c'est là où tu dois avoir le plus de choses à piocher, je pense.

  • Speaker #0

    Après, encore une fois, malheureusement, je ne sais pas, mais... Tu peux communiquer là-dessus si en club, si déjà le mec joue et si en club ça va. La grosse problématique, c'est quand tu vas faire un shooting photo, vidéo, un peu lifestyle dans les rues de la ville. C'est cool, mais si ton club est avant-dernier du championnat... Tu ne peux pas flexer n'importe comment non plus sur les réseaux, même si tu as une passion et que c'est cool. Parce qu'en effet, il y a quand même, ça pour le coup, c'est mon métier aussi, il y a un volet communication, images et ce que tu renvoies qui est aussi important. Donc, il y a aussi un dosage à trouver sur quand est-ce qu'on parle de ces passions-là. Parce que sinon, en effet, ça peut aussi se retourner contre toi. Parce que malgré tout, les gens qui vont au stade le week-end, c'est eux aussi qui payent leur billet, qui payent par ricochet aussi un peu. ton salaire, le salaire du joueur. Et en fait tu peux pas non plus faire n'importe quoi. Il y a plein d'exemples, il y a des mecs encore, il y a un exemple récemment d'un d'un joueur dans un des clubs d'un de mes clients qui était blessé et le soir même ou le lendemain le club perd et il met une photo, lui il a un concert d'un rappeur je sais pas trop quoi. Il y a des fois où en soit, t'as le droit de faire ce que tu veux. t'es pas sur le terrain, tu joues pas, t'es blessé, t'es machin, c'est pas un problème, tu vois. Mais il y a quand même un truc de, attends, je vais réfléchir, est-ce que, si je fais ça, comment est-ce que ça peut être perçu aussi ? Alors tu peux pas faire que ça tout le temps, parce qu'en effet, c'est ce qu'on disait avant, tu vois. Sinon tu vis pas, et à la fin c'est un enfer, tu vois, mais il y a des fois, il y a des moves un peu stratégiques quand même à avoir. Et bon, c'est là aussi où moi j'interviens, tu vois, des fois, ce que je dis à mes clients, si t'as un doute, tu as un truc à poster ou quoi, dis-le moi, on en parle, je te donne mon avis, après à la fin c'est... pour lui qui a levé dernièrement ils sont libres ils sont grands ils font ce qu'ils veulent au final mais il faut assumer aussi il peut y avoir des conséquences donc derrière il faut juste l'assumer c'est le jeu si tu n'utilises pas la bonne temporalité au final dans

  • Speaker #1

    tes postes ça peut vite tu fais un truc gagner en images ou parce que tu as envie, tu te fais plaisir, comme n'importe qui qui va communiquer sur les réseaux sociaux, tu vas boire un verre en terrasse ou tu vas à un concert, comme tu disais. Mais si tu es censé être blessé, du coup, te reposer pour revenir au meilleur niveau. Et ça, malheureusement, tu vas, par les supporters qui sont censés supporter leur club, venir te voir, etc. Eux, ils ne vont pas faire la différence entre l'humain... et le sportif qui doit tout donner pour le maillot pour lequel il joue. Ouais,

  • Speaker #0

    et puis t'es comme, demain t'es en arrêt maladie, et si tu mets une photo de toi à la plage, bon bah c'est pareil.

  • Speaker #1

    Ah, t'es là où ils vont pas être contents là.

  • Speaker #0

    Bah franchement c'est un peu la même chose. C'est exactement ça. En fait, si tu veux le faire, fais-le, mais t'es pas obligé de le montrer sur les réseaux. Sois discret, il y a des mots un peu intelligents à avoir, et des réflexions à avoir. Après des fois... Après c'est pareil, des fois ces mecs sont hyper jeunes. Quand on avait 22 ans, quand on était à la fac, si on avait eu ces responsabilités-là, je ne sais pas comment on aurait géré. Les gens oublient aussi des fois comment ils étaient à 20 ans, 18 ans, même 25 ans quand tu gagnes ces sommes-là, quand tu n'es pas forcément très bien entouré, quand tu n'es pas forcément très bien conseillé. Tu fais des erreurs, tu vois. Des fois, tu fais des erreurs de jeunesse et c'est comme ça, ça arrive. C'est pas... Il y a de quoi devenir fou,

  • Speaker #1

    en vrai, quand tu vois... Tu te dis, comment on était à la fac à 20, 22 ans, avec ce qu'on avait. Tu te dis, si tu rajoutes...

  • Speaker #0

    Pas grand-chose.

  • Speaker #1

    Si tu rajoutes quelques zéros derrière, tu peux vite... Tu peux vite faire...

  • Speaker #0

    Bah ouais,

  • Speaker #1

    les sommes... Si t'es pas bien entouré...

  • Speaker #0

    Les sommes sont folles. Même pour des mecs en centre de formation qui signent un premier contrat pro, même dans un club de Ligue 2, c'est fou. Ça va très vite. Quand tu as 19 balles, tu dois gérer 20-25 000 balles par mois. tu gagnes plus que tes deux parents réunis et qu'ils n'ont jamais gagné toute leur vie et que toi tu vas gagner ça en un an. Enfin tu vois il y a des trucs des fois c'est un peu... on se rend pas compte, si t'es pas bien entouré, si t'es pas bien conseillé ou quoi, c'est une vraie charge mentale, c'est un vrai truc.

  • Speaker #1

    Après je te dis pas que c'est difficile de gagner non mais ça c'est un vice aussi tu peux vite tomber dans... parce que souvent on te dit Ouais, mais tu vois, souvent le raccourci c'est « ouais, mais moi aussi pour 7 millions par an, je vais courir sur un terrain » .

  • Speaker #0

    Ouais, bon, ça c'est plus de…

  • Speaker #1

    Mais c'est pas ça en fait, c'est pas ça, tu vois, ça existe pas en fait.

  • Speaker #0

    Non, et encore moins aujourd'hui, il y a la performance, les parents entourés, comme tu disais tout à l'heure, les staffs sont énormes, il y a beaucoup de pression. C'est pas juste… d'ailleurs, c'est pour ça que t'en as plein des mecs qui sont très forts à l'entraînement ou en jeûne. et qui n'arrivent pas à passer le step parce qu'en fait le monde pro c'est pas juste courir vite et faire des drips tu vois, ça demande plein d'autres qualités que nous on n'a pas, c'est un truc que tu apprends aussi au fur et à mesure mais si c'était si simple tout le monde le ferait, c'est facile de dire ça, ça c'est vraiment des trucs de comptoir moi je le vois avec les mecs, la rigueur que la plupart ils ont le travail qu'ils produisent, le stress aussi que ça peut être. Je travaille avec Jean-Charles Castelletto qui joue à Nantes. C'est dur, tu vois. Tu le maintiens un peu tous les ans. Tu dois être là. Quand tu perds, il faut être avec tes vice-capitaines. Tu dois parler au micro. Et puis, il faut faire fi aussi des critiques que tu reçois. Quand tu fais un mauvais match, ce que tu prends, ce que tu ne prends pas.

  • Speaker #1

    Ce que tu ne peux pas dire.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Non, non, c'est hyper dur. Franchement, ça demande beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. C'est pas juste taper dans un ballon. C'est une évidence.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est un vrai métier avec plein, plein de choses à faire qui sont différentes de peut-être plein de corps de métier que nous, on connaît. Mais ça nécessite quand même beaucoup de professionnalisme. Ouais,

  • Speaker #0

    complètement. Ouais, puis tous les ans, t'as des nouveaux joueurs qui arrivent. Donc, si tu veux rester à ta place et si tu veux garder ton... ta place dans l'équipe, dans un effectif, t'es obligé quand même de bosser. Tous les ans, il y a des centaines de nouveaux joueurs qui arrivent sur le marché, soit de France, soit d'étrangers. Il y a beaucoup de concurrence.

  • Speaker #1

    Tu peux être remplacé du jour au lendemain, t'es plus personne.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'aussi la communication a son importance des fois dans ces... dans ce processus-là, parce que pas forcément au plus haut niveau, mais quand tu joues dans des championnats un peu secondaires, comme je te disais tout à l'heure, j'ai bossé avec Mathias Coureur, par exemple. Et avant que je bosse avec lui, Mathias aimait bien aller en FIFA, et il fait ce qu'il veut, pourquoi pas. Mais avant que je bosse avec lui, son... Son compte Instagram, il y avait beaucoup de photos, de vidéos de lui en chat. Et je lui dis, c'est à valeur égale, demain tu vas aller jouer, tu vois, il était en Bulgarie, mais tu vas aller jouer dans un autre championnat un peu au-dessus. Mais en même temps, tu vas viser des clubs qui n'ont pas des scouts dans toute l'Europe. Tu vois, c'est des petits clubs, ils ont des petits moyens. Donc en fait, à valeur égale... un GM d'un club, je dis une connerie, mais de Roumanie, de Slovénie, même encore à l'étranger tu vois, il a joué aussi en Corée, il a joué en Géorgie, bon, à valeur égale, ces mecs-là, ils vont aller regarder tes réseaux sociaux. Si ils voient que tu fais n'importe quoi, même si tu as des bonnes stats sur Transfer Market ils se disent, mais lui il fait n'importe quoi, ça se trouve lui il va se péter parce qu'en fait il dort pas, il fait la teuf il fume et il va regarder le profil d'un autre mec, si à valeur égale l'autre il a une com qui est ça se trouve il fait pareil que l'autre il le montre pas ça représente pas je suis pas en train de te dire que la com va te faire signer dans les plus gros clubs du monde mais en tout cas aujourd'hui ça fait partie un peu du package ou si tu veux si tu veux pas que ça te desserve en tout cas, c'est surtout ça autant ne pas y être dans ces cas là mais si tu y es faire les choses bien faire attention à ce que tu vas poster, à ce que tu vas mettre ça veut pas dire qu'il faut être hyper lisse et tout tu peux être marrant, tu peux faire des trucs tu peux sortir un peu du lot mais il faut vraiment y faire attention ouais et puis

  • Speaker #1

    et puis tu peux tu as aussi beaucoup de clubs maintenant qu'ils font attention à au profil humain du joueur qui recrute quoi pour voir si c'est quelqu'un de stable quelqu'un de qui est concentré quelqu'un qui est un peu fou fou etc donc c'est vrai que c'est de plus en plus aussi scruter quoi comme le monde du travail classique tu peux très bien avoir ton recruteur qui va taper ton ton nom sur Instagram et regarder ce que tu postes sur les réseaux sociaux. Donc, c'est un moyen aussi de voir un peu la personnalité des gens avec qui tu serais amené à travailler.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, à contrario, par exemple, tu dirais que... Je te prends l'exemple d'un club de National, National 2. Si t'es un joueur qui a une communauté sur les réseaux sociaux... sans faire n'importe quoi comme on pouvait dire, mais une communauté. Est-ce que pour recruter un joueur, est-ce que les clubs dans des divisions inférieures comme ça, elles peuvent se dire, voilà, moi je vais recruter tel joueur. En plus, sur les réseaux sociaux, il est quand même suivi. Ça va nous apporter à nous aussi un plus dans la communauté. On sait qu'au très haut niveau, ça joue aussi parce qu'il y a des énormes impacts marketing. Est-ce que, comme tu disais, à valeur égale, Un joueur qui n'a pas d'outil de communauté limite pas de réseaux sociaux, est-ce qu'il peut être mis un peu de côté parce que tu as un joueur qui arrive, il est suivi par 200-300 000 personnes sur les réseaux et il va apporter aussi une mise en avant de son club ?

  • Speaker #0

    Oui, ça peut, en effet je pense que c'est plus significatif avec les gros stars, comme à l'époque quand Beckham est venu jouer au PSG, c'était clairement marketing. Il a joué six mois, je pense que tout le monde était content, il avait un énorme salaire. Il finissait sa carrière à Paris, la mode, etc. Et en même temps, une communauté de ouf, t'apportes une image de marque. Un peu plus bas, je pense que c'est moins le cas. Après, ça peut être intéressant, il y a des clubs qui font des coups aussi un peu comme ça. Ils disent que ça va nous donner un peu de visibilité, ça va peut-être donner envie à d'autres joueurs de venir. Parce que si ce mec-là... Il communique beaucoup sur ses réseaux, il a quand même une petite carrière et tout. Si lui vient ici, peut-être que d'autres vont se dire, attends, vas-y, je vais quand même regarder. Tu vas développer un peu ton attractivité pour un club, mais ça reste une partie infime, je pense, dans la partie décisionnelle d'un club. S'ils voient que le compte du gars en question est clean, ça ne rentrera pas trop dans le processus décisionnel. Mais en fait, ça peut. Des fois, ça peut. Je n'ai pas de stade, je ne vais pas te raconter des bêtises, mais un mec qui a une grosse communauté et qui vient dans un plus petit club, qui a besoin un peu de visibilité, tout le monde va être content. Eux, ils font un coup un peu marketing, le mec est content parce que c'est un peu la star. Mais à la fin, même si ça peut avoir une petite part, ça peut être important. A la fin, les clubs veulent aussi un mec qui soit compétitif, qui puisse jouer et t'apporter aussi. Le mieux, c'est quand le mec peut faire les deux. Tu es à la fois un ambassadeur du club, etc. et qu'en même temps il est performant, trop bien. Mais peut-être que ça l'était un peu plus au début, maintenant ça l'est un peu moins, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Ok. On va revenir sur... Tu parlais aussi...

  • Speaker #0

    donc du portfolio qu'on pouvait avoir un petit peu, et tu disais que tu avais des rugbymans, donc ce n'est pas un truc dont on parle spécialement sur la chaîne, vu le nom qu'elle a, mais on fait souvent le parallèle aussi sur le monde du rugby et le monde du foot. Toi, qu'est-ce que tu vois par rapport à la différence entre tes clients qui vont être dans le monde du foot et le monde du rugby ? Est-ce qu'il y a vraiment tant de différences que ça ? Est-ce que c'est lié aussi au... à l'argent, l'économie qui gravite autour des deux sports, qui est complètement différente. Qu'est-ce que tu pourrais dire toi, Richard ?

  • Speaker #1

    Il y a quand même moins de pression. Le public rugby est quand même un peu moins fanatique, on va dire, un peu moins violent que le public foot, parce que oui, ça déchaîne un peu moins les passions. Parce que le foot, de toute façon, il n'y a rien qui… Enfin, le foot, c'est un sport… c'est le sport mondial. Donc ça se joue partout dans le monde entier, ça déchaîne les passions, il y a des sommes énormes, il y a des transferts énormes, il y a des stades de 100 000 personnes, c'est énorme. Le rugby c'est un peu plus, même si ça tend à se professionnaliser de plus en plus et à se développer, il y a quand même toujours un peu ce truc-là de l'esprit un peu clocher, où les mecs peuvent faire des trucs un peu plus rigolos, ils ont moins peur de... Il y a un rapport à l'image qui est un peu moins fort, un peu moins important je trouve qu'avec le foot. Même si, tu vois, je travaille avec Fabrice Metz qui était à la section Palois pendant longtemps et là qui joue à Vannes. Il fait une super saison, enfin une super saison, il joue le maintien mais c'est vraiment chouette ce qu'ils sont en train de faire. Et on essaie de faire des trucs des fois un petit peu… qui sortent aussi un peu du lot, mais en fait ça dépend surtout du caractère du mec. Fabrice c'est un mec qui est chef d'entreprise aussi à côté, donc on communiquait aussi un petit peu là-dessus. C'est quelqu'un qui est assez... C'est pas le bout en train non plus de l'équipe, donc bon on fait des trucs assez classiques, mais... Non la différence dans la façon de communiquer c'est peut-être un peu plus léger au rugby, tu vois. Parce qu'il y a moins... Même si là, il y a de l'enjeu. Il joue le maintien, ça va jouer jusqu'au bout. Tu ne peux pas faire n'importe quoi non plus. Mais c'est plus léger.

  • Speaker #0

    Comme tu dis, tu remarques quand même, pour connaître certaines personnes dans le rugby aussi, un truc que tu ne pourrais pas faire dans le foot. Tu vois justement cet esprit franchouillard, on va dire, pour assez rigolo, faire des pubs très... avec beaucoup d'autodérision et tout, mais dans le foot, ça n'existe pas, ça ne pourrait pas exister. Je pense qu'il y a tellement de... Je ne sais pas, peut-être que c'est ce que les gens attendent de leurs joueurs, de leur club, les retombées économiques. On dirait qu'il y a une communication qui est à des moments complètement à l'opposé. Tu ne peux pas... Je prends l'exemple de certaines personnes à l'UBB, pour ne pas citer leur nom, quand tu vois les... les scènes, tu te marres, mais tu te dis, est-ce que ça, si on le faisait dans le club, par exemple, dans un club de première division qui joue quand même le haut de tableau, qui est souvent en phase finale, voire en finale, est-ce que ce serait permis, est-ce que ce serait, pas permis, mais est-ce que ce serait accepté, tu vois ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que oui, après, c'est plus une question de... d'assumer en fait. Il faut assumer que tu postes un truc la semaine après tu vas voir les mecs dans le vestiaire, tu vas voir les fans qui vont t'en parler. Moi franchement il y a plein de trucs des fois je suis frustré mais je me dis ça pourrait être marrant qu'on fasse ça, ça pourrait être... Mais en fait c'est dur parce que, encore une fois c'est même pas une critique, c'est juste que je comprends aussi, on n'est pas à leur place donc en effet si tu fais un truc un peu marrant tu vois... On parlait de Nance Duclin, en l'occurrence, à l'UBB, qui est trop drôle et qui fait des vidéos hyper décalées, etc. Je pense qu'il s'en fout. Oui, il joue beaucoup moins. Là, il va arrêter sa carrière. Mais pendant deux ou trois dernières années, il joue quand même beaucoup moins. Et je pense qu'il y en a bien qui ont dû lui dire, au lieu de passer ton temps à faire des vidéos rigolotes, tu devrais redevenir rugbyman. Mais je pense que c'est ton rapport, toi, à la critique et à tout ça. Tu vas te dire, ouais, mais en fait, je fais ce que je veux. et je sais ce que je fais, je travaille à côté, c'est pas parce que je le montre pas que je le fais pas, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, clairement.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur de prendre la pression, c'est des mecs qui prennent déjà tellement la pression, des supporters, des clubs, des sponsors, tout ce que tu veux, que bon, te rajouter ce truc-là en plus, ouais, des fois ils disent « ouais vas-y, non, fais pas, ça va être trop dur » .

  • Speaker #0

    Et puis justement aussi, comme tu viens de le dire, il suffit que t'aies 3-4 sponsors et… Pour un cinquième sponsor, tu fais quelque chose de drôle, ça pourrait te donner une image qui est différente et qui ne colle plus aux valeurs de tes autres sponsors qui sont à côté, par exemple. Oui,

  • Speaker #1

    il faut être aligné. Il faut être aligné. Après, c'est pareil, il y a des trucs rigolos. Des fois, c'est juste des trucs un petit peu décalés, même dans la légende du poste, par exemple. Tu vois, faire des légendes où après une victoire, tu mets plus trois points, on est content, on a gagné. Et quand tu perds, déçu du résultat, oui, c'est bon, on sait. Donc, je t'avoue, après dix ans, je vais parler comme un vieux con, mais au début, tu le fais parce que tu rentres un peu dans les cases et tu essaies de coller un peu aux usages. Mais à la fin... c'est de trouver d'autres trucs, tu vois. Enfin, si t'es sur les réseaux juste pour mettre « je suis content j'ai gagné, je suis déçu j'ai perdu » , bon oui, pourquoi pas, mais bon, quelque part, c'est la plus-value pour moi, en tout cas, les palaces à la limite, le joueur peut le faire tout seul, tu vois. Donc, c'est essayer de trouver un... Des fois, ça peut être juste dans l'utilisation de la police un peu différente dans la légende, c'est... essayer de se démarquer un tout petit peu tu vois ça veut pas dire à mettre un nez rouge et faire le clown non-stop sur tes réseaux tu vois et puis il faut que ça te corresponde Faut se démarquer aussi pour se singulariser et créer une communauté aussi autour de toi mais c'est ce qui est dur aussi tu vois dans le foot c'est que t'es tellement scruté tu vas tellement recevoir tu sais que si tu fais ça tu vas recevoir plein de messages de gens qui vont te critiquer etc qu'il faut accepter de de recevoir tout ça et c'est pas facile parce que nous on parle de ça on est moi je le vois j'ai des clients dont j'ai les comptes instagram etc après les défaites des fois il ya des trucs c'est à gerber quoi et ça tu vois on maintenant il y en a pas mal qui en parlent et on le voit de plus en plus tu vois mais il ya des trucs c'est pas possible tu vois tu peux pas dire enfin et souvent en plus les mecs sont déjà touchés tu vois ça les fait chier de perdre les clients, les gens avec qui je travaille en tout cas, il n'y en a aucun après une défaite qui me dit je m'en bats les couilles, non, tu vois, ça les fait chier, après pareil, ça reste que du foot, ça reste que du sport, tu vois, des fois faut aussi redescendre un peu le curseur, tu vois, oui il y a des énormes enjeux financiers, il y a il y a des gens qui font des, les supporters qui font les déplacements il y a plein de choses, tu vois, mais Mais les mecs sont quand même dans la plupart des cas, ils sont investis, ils font ce qu'ils peuvent, ça ne fait jamais plaisir de perdre. Et en effet, quand tu reçois ce genre de message, le jour où tu veux faire un truc un peu décalé, si tu le fais, il faut déjà que ce soit le bon timing avec ton club. Souvent, j'en parlais avec un pote qui bosse ici, avec Florian Gauthier, de Denuavec, il me disait que l'idéal c'est d'avoir des mecs qui sont un peu milieu de classement. Parce que si tu es entre la 14e et la dernière place, c'est mort, c'est opération maintien. Du coup, tu ne peux pas faire de trucs trop foufous parce que sinon tu te fais dézinguer. Si tu es entre la 8e et la première place, on joue la Coupe d'Europe, sérieux, machin, tu ne peux pas bouger. Alors que si tu es dans le ventre mou, tu es là, c'est bon, on est maintenu. En même temps, on n'a plus rien à aller chercher trop haut. Donc c'est plus simple.

  • Speaker #0

    Ça reste toujours compliqué. Et puis, tu ne peux pas le dire dans l'avenir. Tu as beau être sur une belle lancée, tu fais ta parution, ça fait dix matchs d'affilée que tu gagnes. Tu fais une parution, un truc un peu cool. Le lendemain, tu prends, ou trois jours après, tu prends 3-0 en étant catastrophique. Ah, tu te fais... Et on n'est pas dans l'avenir. Donc, au final, c'est sûr que c'est un peu plus compliqué en termes de communication.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'il y a des phases où je sais que nous, on propose, on dit tiens, là, il y a les mecs qui ne vont pas en sélection, par exemple. Et là, il y a deux semaines, aucun dix jours de pause à cause de sélection internationale. Tu vois, bon, ça pourrait peut-être être cool qu'on communique sur autre chose que du foot. On a des photos qu'on a faites la dernière fois qu'on est venus. Là, ça pourrait être bien, machin. Mais en effet, entre la semaine, si tu as perdu le week-end, la semaine, on ne postera jamais de contenu un peu fou. C'est normal aussi, encore une fois, dans n'importe quelle entreprise, si tu as des mauvais résultats, tu as des résultats en baisse, si tu postes une photo de toi en train de boire une coupe de champagne, il y a des trucs qui tombent sous le sens. Après, des fois, c'est dur parce qu'en effet... Je prends l'exemple de Nantes, ça fait 4 ans qu'on bosse avec Jean-Charles. C'est vrai que ça fait 4 ans qu'il joue le maintien tous les ans et c'est dur. Après, ils ont fait deux finales de Coupe de France. Il y a eu un passage aussi où ils sont allés en 16e de finale d'Europa League, je crois, il y a deux ans. Donc il y a des trucs où c'est cool. Ça te permet aussi d'avoir autre chose que la course au maintien. Mais c'est dur. parce que c'est vrai qu'en termes de communication, c'est pas évident. Et malgré tout, tu vois, pour Jean-Charles, c'est le bon exemple, malgré le fait que ça joue le maintien tous les ans, tu vois, en 3 ans et demi, 4 ans, on a gagné plus de 35 000 abonnés, je crois, sur Instagram, juste en postant régulièrement du bon contenu. Enfin, à peu près, voilà, on a notre sauce, tu vois. Et c'est que de l'organique, évidemment, il n'y a pas de paye, rien du tout. Après il y a eu la Coupe du Monde, il y a eu la Cannes, il y a des événements un peu majeurs, mais c'est des événements sur lesquels il faut communiquer. Si on n'avait pas été là, je pense qu'il aurait... Jean-Charles, c'est pas qu'il n'aime pas communiquer, c'est qu'il ne pensait pas forcément, il a une famille, il a trois enfants, il a autre chose à côté, il a des business aussi à côté. Mais au final, même en étant, je le maintiens quasiment tous les ans... communiquant efficacement, tu arrives quand même à augmenter ta visibilité et ton image de marque en restant en toi-même.

  • Speaker #0

    Pour recentrer sur, je ne sais même pas si on a parlé du coup de la société en utilisant les termes, du coup, le nom de la société, si on ne l'a pas déjà dit, pour laquelle tu travailles, tu peux nous en parler ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. C'est l'agence 23h23 que j'ai montée avec un ami à moi qui est graphiste, photographe, vidéaste, il fait plein de choses, il est très très fort. Et du coup, on a un peu uni nos forces. Moi, c'est plus sur la partie social media et lui sur la partie création de contenu. Et en fait... On bosse ensemble depuis longtemps, depuis une dizaine d'années sur certains clients. Et on s'est dit que ça serait bien de mutualiser un peu nos forces. Et du coup, ça a donné ça et c'est chouette. On a fait des trucs sympas avec Jean-Charles Castelletto, avec Mamie Touré, à Francfort notamment, avec Enzo Loiudis, avec Amadou Oudana à l'époque. Donc on a fait des... des shootings sympas, des histoires cool qu'on a vécues, on a fait des beaux voyages grâce à ça. Et du coup, on s'occupe de la communication au sens large de sportifs et d'agences. C'est-à-dire toute la partie social media, community management, stratégie de com. Et puis après, c'est création d'un site internet si le joueur en a besoin. d'une toute la chape graphique en fait, même du voir tu vois, des couleurs à utiliser, du logo, de la police, de comment est-ce qu'on le relaie sur les réseaux, ça encore une fois c'est en fonction des demandes du client. Et puis ensuite on fait des flippings photos, vidéos, on se déplace, on avait aussi un studio à Bordeaux, mais souvent on se déplace, donc ouais c'est vrai qu'on a vécu des belles aventures grâce à ça.

  • Speaker #0

    Ok, super. Du coup, Agence 23h23, si vous voulez suivre, vous abonner sur les réseaux, on va inverser les rôles.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    On va faire augmenter la communauté de l'agence. Parce qu'on est à 900,

  • Speaker #1

    donc faites-nous monter à 1000.

  • Speaker #0

    Ah ouais, il faut passer les 1000. C'est bien. On n'en a pas beaucoup non plus, nous, on vient de commencer, mais on espère que le travail plaise.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est cool.

  • Speaker #0

    Pour finir, pour parler un peu plus de toi, ton parcours pour en arriver jusqu'à cette société, ton travail ? Il est académique ou il est fait de briquet de bois ?

  • Speaker #1

    Il n'est pas académique, non. Il n'est pas académique du tout. C'est marrant parce que des fois, on me demande, mais du coup, toi, tu as fait quoi comme études pour y arriver là ? Les études, on était ensemble à la fac. C'est avec le Institut des sciences de l'information et de la communication où je l'ai fait. pas le souvenir d'avoir appris énormément de choses. Je me suis fait beaucoup d'ennuis, mais c'est vrai que c'était un peu chaotique. Et après non, en fait, je vais te sortir la grande phrase de Conard, je me suis fait tout seul, enfin non, je ne me suis pas du tout fait tout seul, mais j'ai eu plein d'aides et de gens qui m'ont accompagné sur ce chemin-là. Mais oui, j'ai appris plein de trucs tout seul. En fait, je me suis formé… vachement et surtout qu'il ya dix ans tu vois c'est un métier qui existait quasiment pas instagram était était enfin c'était des prémices d'instagram vraiment c'était beaucoup facebook à l'époque et twitter aussi un peu mais c'était un métier qui existait pas et du coup bah ça a été un un métier qui a été en constante évolution et qu'il est toujours tu vois aujourd'hui avec par exemple tu me prends pas mal avec à ça aussi aujourd'hui mais c'est ça évolue énormément mais en fait j'ai appris j'ai appris au fur et à mesure avec les clients qui m'ont fait confiance. Au début, c'était un peu du test and learn. Et non, du coup, j'ai commencé, j'ai arrêté la fac en master 1. J'ai un peu galéré. Je bossais à côté, je montais mon projet d'agence justement à ce moment-là. Je bossais soit le matin, soit le soir dans des boulots, des petits boulots et puis je travaillais sur mon projet. Et puis au fur et à mesure, j'ai eu rapidement mes premiers clients. Et puis après, ça a été le bouche à oreille. Les mecs en ont parlé entre eux. J'ai bossé avec des mecs de l'UBV à Bordeaux, parce que je suis de Bordeaux. Avec le sport, j'ai bossé avec un champion du monde de freestyle motocross, Rémi Bisoir, avec un champion du monde de jet ski à bras. Vraiment, des trucs avec un champion du monde d'apnée. avec plein de sports différents. Après le foot c'est vraiment mon sport de référence, c'est ma passion. Et puis moi je suis fan du FC Nantes, pour revenir à ce qu'on disait tout à l'heure. Moi c'était trop cool quand j'ai bossé avec Jean-Charles Castelletto, c'était marrant parce que je me suis retrouvé là, on a fait un shooting bord-terrain. L'année dernière, à Nantes, c'est marrant. C'était la deuxième ou la troisième fois que je faisais ça. Si tu m'avais dit ça, mon premier souvenir de stade, c'est à la Beaujoire. J'avais 5 ans, 6 ans. J'ai un souvenir idyllique, incroyable de ça. Soleil couchant. Si tu m'avais dit à ce moment-là, le petit gamin que j'étais, que je bosserais avec un joueur du FC Nantes et que je serais en bord de terrain, à la Beaujoire ou quoi, je n'aurais pas cru. Donc non, c'est plus un truc passion parce que j'adore le sport, j'aime le sport et ça m'a toujours passionné. Et j'ai toujours aimé aussi le monde des réseaux, de la communication. Et en fait, j'ai trouvé un métier qui, tu vois, il y a 10 ans, n'existait quasiment pas. Mais j'ai trouvé ce métier-là qui collait exactement à ce que j'aimais. Donc je me suis formé, pour revenir à ta question initiale, je me suis formé au fur et à mesure en fait. Et j'ai rencontré des gens. Et j'ai développé des skills et j'ai appris des choses. Et franchement, j'apprends tous les jours des choses. Je me forme pas mal, je m'intéresse à plein de choses, notamment à l'IA. Mais c'est des métiers qui sont en constante évolution, donc il faut être un peu curieux.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Tu disais, tu vois, je me suis fait tout seul, mais en vrai, il y a toujours une part un peu de vérité aussi. Oui, on apprend au fil des rencontres et des fois, il faut un peu de réussite, un peu de chance. Mais il y a aussi cette part dont je me suis fait tout seul. Moi, je ne le prends pas comme j'ai eu besoin de personne. Je suis arrivé, c'est justement, je me suis fait tout seul parce que, au fil des rencontres, j'ai su me nourrir de plein de choses qui étaient intéressantes, avoir aussi de la persévérance, être résilient. gravir les échelons petit à petit et toujours me remettre en question tu vois et ça je pense que je pense que c'est super c'est primordial tu vois pour pour performer c'est être capable de se remettre en question de se dire ok là j'ai ça à prendre là j'ai ça à prendre ok je continue à avancer et à persévérer quoi c'est là où c'est ça c'était surtout c'est

  • Speaker #1

    saisir les opportunités parce que En soi, je ne pense pas être meilleur qu'un autre et je n'ai pas un parcours, je n'ai pas fait de grandes écoles, je ne viens pas d'une grosse famille, il n'y avait rien en soi qui m'a forcément aidé dans mon parcours. Mais j'ai rencontré des gens, notamment Anthony Mette qui est préparateur mental et à qui je travaille encore aujourd'hui, qui à l'époque m'a présenté à un de ses patients et qui travaillait, Clément Ménadier en l'occurrence. Et en fait j'ai commencé à bosser avec ce mec là et il m'a présenté aussi après à d'autres joueurs parce qu'il a vu que ça se passait bien. Et voilà donc en fait c'est saisir les opportunités, prouver ta valeur. Parce qu'en effet les mecs te payent pour un service donc il faut quand même être bon, il faut faire ses preuves. Et ensuite c'est là où ça s'accélère tu vois, si t'es bon, si tu arrives à mener à bien les premières expériences que t'as et si tu... tu réussis ça, bah en vrai derrière c'est pas parce que t'es le meilleur, c'est juste qu'en fait c'est des opportunités, tu les saisis au bon moment, tu réussis et puis bah les mecs parlent entre eux après et puis c'est fait boule de neige et c'est cool tu vois. Mais c'est être là au bout, il y a une part de réussite tu vois, une part de chance aussi, mais c'est des opportunités, t'en as toujours une ou deux et faut pas les manquer quoi. Donc après non, le truc de je me suis fait tout seul, je me suis évidemment pas du tout fait tout seul. Parce qu'il y a plein de gens sur le parcours qui m'ont aidé, qui ont été là à des moments clés, et qui m'ont supporté. Parce que c'est pas évident, tu vois, quand tu te lances... Il y a dix ans, quand je me suis lancé, c'était un métier qui existait quasiment pas. J'avais pas un rond. J'avais du réseau et en fait, j'ai développé ce truc-là et j'ai chopé les opportunités. Mais voilà, il y a plein de gens qui m'ont aidé sur le chemin.

  • Speaker #0

    Super. Je voulais savoir, pour finir, comment tu en es venu à aimer le foot ? Comment elle est arrivée ta passion ? C'est quoi ? C'est les parents, l'entourage ? Qu'est-ce qui t'a plongé là-dedans ?

  • Speaker #1

    C'est l'entourage. Déjà, du côté de ma mère, elle aime toujours le foot. Même ma grand-mère, c'est marrant parce qu'à chaque fois, elle me donne les résultats du FC Nantes. et la note quand elle reçoit le journal. Donc ils sont quand même assez impliqués. Et j'ai le frère de ma mère qui est journaliste, journaliste sportif encore aujourd'hui, à Press'Océan à Nantes, et qui m'a donné, qui m'a transmis un peu cette passion. C'est avec lui que je suis allé au stade à La Beaujoire la première fois. Et ouais, franchement, j'ai même des photos de moi quand j'étais à Paris, on habitait en phase 1. Dans un stade où il y avait des matchs le dimanche, où je suis sur un petit tabouret, j'ai 3 ans, 4 ans, et je regarde le foot, c'est un truc qui est presque dans les gènes. Et après ça s'est développé au fur et à mesure avec la famille, parce que mon père n'est pas du tout de foot, mon frère non plus, c'est plus ma mère qui l'est le plus. Et après c'était vraiment de passion dévorante. Moi j'avais des bouquins... genre de la Coupe de France, les résultats de la Coupe de France de 1920 à 1998. Mais je connaissais les scores par cœur de la Coupe de France 1950. Je lisais ça le soir, c'était mon kiff. Donc non, passion dévorante, les posters partout, les matchs, je rêvais de ça. Je rêvais d'être footballeur professionnel évidemment, puis ensuite les croiser, tu connais. J'ai pas eu besoin de ça pour pas voir les clairs. Ça arrive. Mais ouais, aujourd'hui je trouve ça... Peut-être plus au tout début, maintenant je l'ai un peu moins, même si je l'ai encore aujourd'hui. Quand Al Mami Touril était en finale de coupe d'Europe, j'étais comme un gamin. Je vivais quelque part par procuration un peu son rêve. Quand Clément Ménadier, je me souviens, rugbyman, est allé en équipe de France, ça a été la première fois. J'avais l'impression que j'étais appelé aussi avec lui. J'étais presque plus saucé que lui même à l'époque. Il m'a dit « quel moteur ! » . Mais ouais, c'est passion. J'adore le sport, surtout le foot, mais tous les sports. J'ai bossé aussi avec du basket. J'aime l'adrénaline, j'aime ce que les sportifs sont, la gestion des gros moments. la gestion du stress, la technique, tout ce que ça implique. J'ai toujours été baigné là-dedans, ça m'a toujours plu. Je l'ai toujours su que je bosserais dans le sport et dans le foot principalement. Et ouais, c'est un truc que j'ai toujours gardé. J'ai toujours travaillé, même quand je faisais des taffes alimentaires, j'ai toujours bossé à côté, j'écrivais des articles à un moment donné. J'ai toujours été dans ce truc-là et j'ai toujours su que j'en ferais mon métier.

  • Speaker #0

    Ok, super. Ben écoute, on arrive quasiment à la fin de notre entretien. Est-ce que tu as un dernier conseil ? pour les gens qui aimeraient soit développer leur communauté, soit suivre un peu le chemin que tu as eu, même s'il n'est pas académique ?

  • Speaker #1

    Oui, le conseil, ce n'est pas forcément mon chemin. Non, ce n'est pas forcément des conseils, mais c'est surtout de faire les choses par passion. Après, non, des conseils, c'est de se former. Mais ça, c'est quel que soit le métier que tu as envie de faire. C'est de se former continuellement, d'être curieux. d'apprendre des choses, d'apprendre des autres, et puis d'essayer d'aller vers les choses qui vous passionnent. Après, ce n'est pas toujours évident, et puis il n'y a pas un chemin pour arriver à ce résultat-là, mais c'est vrai que c'est de se former, quel que soit le domaine, continuer à se former, à apprendre, et ça sera toujours utile.

  • Speaker #0

    on vieillit ça va vite écoute merci beaucoup Victor tous ceux qui écoutent ou qui voient la vidéo allez suivre du coup l'agence 23h23 sur les réseaux n'hésitez pas aussi à suivre, à partager à vous abonner aux différents réseaux de la chaîne du podcast football club à mettre des notes sur les podcasts pour qu'on puisse aussi vous abonner augmenter dans les référencements pour qu'on puisse atteindre, rattraper l'agence 23h23 en termes d'abonnés voilà, merci à tous ceux qui ont écouté, ceux qui ont visionné et on revient très bientôt aussi pour d'autres épisodes avec d'autres personnes à vous faire découvrir, allez,

  • Speaker #1

    salut Victor ciao Merci

Share

Embed

You may also like

Description

🎙️ Comment les réseaux sociaux ont changé le football ?


Aujourd’hui, un joueur pro ne se contente plus de briller sur le terrain : son image digitale est devenue un enjeu clé de sa carrière. 📲⚽


Dans cet épisode, le Podcast Football Club reçoit Victor Lemée, Social Media Manager chez agence23h23, l’agence qui accompagne des joueurs de haut niveau dans la gestion de leur communication en ligne.


🔥 Comment les footballeurs et leurs agents construisent-ils une marque personnelle forte ?

🔥 Quels sont les pièges et opportunités des réseaux sociaux dans le football ?

🔥 Stratégies, anecdotes, coulisses : découvrez les secrets du Social Media Management dans le foot !


💬 À ton avis, quel joueur gère le mieux son image digitale ? Dis-le-nous en commentaire ! 👇


📲 Abonne-toi dès maintenant pour ne rien manquer des prochains épisodes !


👍 Aimez, commentez et partagez cette vidéo pour soutenir le podcast et aider d'autres fans de football à découvrir notre contenu !


📱 Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour plus de contenu exclusif avec nos liens en bio.


#PodcastFootball #Footballclub #SocialMediaFootball #FootballMarketing #SportBusiness #GestionImageSportif


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    John, John, John, John, John, stop talking, you don't understand anything, you are from, I don't know, Cabo, you're coming, I don't know where, and you're talking to us.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, nouvel épisode du Podcast Football Club, aujourd'hui on est avec un invité particulier, on est avec Victor. Salut Victor, est-ce que tu peux te présenter à tout le monde ?

  • Speaker #0

    Salut John, salut tout le monde. Eh bien écoute, je suis Victor Lemay. Je t'ai rencontré à la fac, on va être honnête avec les gens. Donc il y a très longtemps maintenant. Ça commence à s'adapter. Et je m'occupe de la communication et l'image de sportifs, notamment de footballeurs, mais je travaille aussi avec des rugbymans, et là je travaille avec un rugbyman. Et des agents aussi, des agences de représentants de joueurs. pour développer leur image sur les réseaux sociaux notamment. Je suis à Bordeaux et je fais ça depuis 10 ans maintenant. Donc ça date.

  • Speaker #1

    Le temps passe très vite.

  • Speaker #0

    Effectivement.

  • Speaker #1

    Donc, comme on disait dans les autres épisodes du podcast, l'objectif aussi du podcast, ça va être de vous faire découvrir des nouveaux... pas des nouveaux, mais des métiers qui tournent autour du football, dont on ne parle pas spécialement. Et donc Victor, comme il l'a dit, il est là aujourd'hui, lui, pour nous parler de son travail et de comment il y est arrivé, quels en sont les objectifs et comment il réalise ça au jour le jour. Donc tu viens de nous dire que tu t'occupais de la communication autour des sportifs et des différentes agences. C'est quoi le travail de tous les jours ? ton travail de tous les jours ?

  • Speaker #0

    C'est de la veille, pas mal. C'est de l'anticipation aussi sur est-ce qu'il y a du contenu photo, vidéo à aller chercher puisque le but, moi, c'est d'alimenter les réseaux sociaux de mes clients. Si ce n'est pas moi qui le fais, en tout cas, c'est de leur dire, tiens, là, il y a tel contenu, peut-être qu'on pourrait l'utiliser soit en story, soit en post, soit on le garde pour plus tard. C'est anticiper les créations visuelles qu'il y a à faire pour les week-ends par exemple, ce qu'on appelle les game days en story, avant chaque match. Les mecs aiment bien poster un game day et c'est après les matchs, en fonction du résultat, évidemment c'est plus simple quand ça gagne, de poster, d'aller chercher le contenu photo ou vidéo et de le poster assez rapidement pour être un peu dans le momentum du match. C'est des fois un peu des... des choses qui sont un peu compliquées avec certains clubs, de récupérer des photos de bonne qualité juste après le match. Je suis quasiment à chaque fois en contact avec les clubs, les responsables com de chaque club, mais bon, ils n'ont pas que moi à gérer. Il y a cette partie-là. Il y a la partie rédactionnelle, rédiger des légendes, ce genre de choses. Et puis après, il y a le... L'anticipation de ce que le mec est blessé, est-ce qu'il va jouer, être réactif après les matchs. Et puis organiser aussi les semaines d'après, s'il va en équipe nationale par exemple. On organise aussi des shootings photos, vidéos. Certains de nos clients, quand ils nous le demandent, c'est anticiper tout ça aussi. C'est préparer. Au quotidien, franchement c'est hyper varié. hyper différents et puis ça dépend des clients. Là, en ce moment, j'ai plus d'une dizaine de clients. Et c'est vrai que chacun a son agenda, a ses obligations, a son planning. Donc, voilà, c'est être organisé, structuré et anticiper un maximum de choses.

  • Speaker #1

    Les gens avec qui tu travailles, ils ont... Toujours un objectif qui se ressemble énormément ou ça peut être divers et variés les objectifs ? Non,

  • Speaker #0

    franchement, ça dépend. Il y a des mecs, des footballeurs, soit qui me contactent, soit moi quand je les contacte, me disent « moi je veux des belles photos, un shooting photo vidéo, un truc un peu lifestyle, hors foot » . Il y a ça, il y a des mecs qui sont plus... En fait j'ai des photos mais je ne sais pas trop comment les utiliser, j'aimerais un truc un peu stylé, est-ce que tu peux m'aider ? Il y en a d'autres ça va être, en fait j'ai les photos mais je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi raconter comme histoire, je ne sais pas quoi écrire en légende. Des fois c'est juste ça, là il y en a un avec qui je vais travailler à partir du mois de mars. sa demande c'était ça tu vois, si j'ai des photos, bon après tu vois à la fin tu finis par te rendre compte qu'il y a plusieurs manques et qu'en fait tu vas leur apporter des choses différentes mais là en l'occurrence tu vois il a des photos mais il les poste pas, par exemple sur Instagram t'as un format à respecter de photos donc là lui il est posté à chaque fois en format paysage, c'est pas très joli, bon il y a un travail graphique aussi à faire là dessus généralement tu vois donc Franchement, les demandes sont un peu différentes, même si à la fin, le travail est un peu tout le temps le même. C'est ce que je te disais avant, c'est récupérer des photos, les retravailler un peu, les designer et en faire des posts engageants pour leur communauté. Et essayer de trouver une certaine récurrence. Pareil, il faut répondre aussi aux demandes des algorithmes des différents réseaux sociaux. Sur Insta, tu postes une fois par mois. Enfin, pas que ça ne sert à rien, mais l'algorithme ne va pas te mettre en valeur. Il y a aussi ce truc-là de dire que si tu veux gagner en visibilité, si tu veux plus interagir avec les fans, si tu veux qu'on aille chercher des sponsors, il faut poster régulièrement, il faut avoir un peu de récurrence.

  • Speaker #1

    Pour un joueur professionnel, par exemple, si on reprend cet exemple-là, plutôt que les agences en particulier. C'est quoi l'objectif pour un joueur professionnel d'être présent sur les réseaux sociaux ? Parce que souvent, j'imagine que tout n'est pas géré par eux du coup, parce que toi, ça va être une partie de ton travail et ça va potentiellement être une partie du travail des agences. Mais comme tu disais, c'est quoi l'objectif ? C'est d'abord de se créer une image, de chercher d'autres types de revenus ?

  • Speaker #0

    Pour le foot, ce n'est pas tant aller chercher d'autres types de revenus parce que par rapport au rugby par exemple, ou à plein d'autres sports, c'est d'avoir... ils ont un salaire, ils ont des très bons salaires et ils sont pas dépendants c'est pas dépendant de leur performance il y a des bonus etc donc en fait souvent ils cherchent pas à aller forcément chercher des salaires des revenus additionnels tu vois c'est plus souvent c'est une histoire d'image c'est pour ça qu'on fait c'est créer des souvenirs en fait ils veulent aussi dans une carrière tu vois ça passe vite quand tu joues au haut niveau c'est avoir des souvenirs de tes performances, de certains moments. Moi je suis allé, je travaille avec Amine Fouré, quand il était à Francfort il a gagné l'Europa League. On est allé à Séville pour la finale, ça a été compliqué mais on a essayé de documenter un peu ça. On est allé à Francfort aussi faire des photos de lui, bord-terrain et en ville, etc. C'est documenter un peu tous ces moments-là. Il y a même des fois des photos, tu vois, ils les gardent pour eux, c'est des photos avec leur famille, des trucs comme ça, ils ne diffusent même pas, tu vois, mais c'est se créer des souvenirs de qualité, photos, vidéos, il y a beaucoup de ça, et après, en effet, des fois, ils le diffusent aussi sur les réseaux, tu vois, c'est avoir des photos cool, un peu la vitale, un peu hors terrain, et pour nous, c'est ce qui est intéressant aussi, tu vois, c'est de réussir à amener les mecs sur un autre terrain que celui du foot, parce que souvent, en fait, C'est des mecs qui ont d'autres passions. Il n'y a pas que le foot. J'étais à Las Palmas il n'y a pas longtemps, il y a un an, pour voir, je bosse avec Enzo Loyodis, qui joue à Las Palmas. En plus, c'est sympa Las Palmas. C'est pas mal. C'était pas mal. C'était un bon plan. Mais tu vois, lui, il est fan d'aviation et il prend des cours de pilotage. Et en fait, on est allé, on a passé trois jours là-bas. On a vu son match, il y avait un match de Ligue 1, c'était cool au stade. Et en même temps, on l'a accompagné aussi, il a fait un cours de pilotage. Le mec a pris l'avion dans un espèce de petit coucou. On a fait des photos de lui en mode capitaine, qui sont hyper sympas. Et qu'il n'aurait peut-être jamais eu, en tout cas pas de cette qualité-là, si on n'était pas venu. Nous, ce qu'on aime bien aussi, c'est emmener les gars, leur demander à chaque fois s'ils ont d'autres passions à côté, s'ils font autre chose que... entre guillemets juste aller s'entraîner et se reposer et bien manger tu vois. Et en fait tu te rends compte qu'il y a des mecs qui ont d'autres passions à côté mais qui n'en parlent pas trop parce que surtout en foot dès que tu sors un peu du cadre on peut vite te faire un peu dézinguer, enfin pas dézinguer mais on va se moquer de toi, donc faut assumer en fait.

  • Speaker #1

    dans le foot il suffit que tu fasses un mauvais match le week-end et que t'es sorti des vidéos où t'es en train de faire de conduire un avion on peut vite te dire que t'as pas la tête au football alors que justement ça peut être un exutoire et te permettre de te concentrer au maximum.

  • Speaker #0

    Complètement, c'est sain même d'avoir autre chose.

  • Speaker #1

    Durant notre époque bordelaise, on croisait la nuit, on croisait quelques joueurs qui avaient besoin de bien sortir. Et après,

  • Speaker #0

    on a vu dans... C'est dans la mesure aussi, tu vois. Mais en effet, ils se prémunissent vachement contre ça. Ils ont raison aussi, parce qu'il y a en effet, que ce soit les supporters ou les journalistes, tu vois. Dès que tu vas faire un truc un peu de côté, on va te dire « Ah, mais regarde, c'est pour ça qu'il n'avait pas été bon, parce qu'en fait, il a fait autre chose avant le match, ou cette semaine, il a été aperçu à tel… » Tu vois, à la fin, en fait, ça va. Les mecs, ils ont le droit de vivre aussi. Après, évidemment, tu sors de boîte un vendredi soir à 5h du mat, il repourrait et il t'abîme le dimanche.

  • Speaker #1

    C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas la meilleure façon de préparer ton match et d'être performant, mais il y en a pour qui ça fonctionnait en plus. Mais non, c'est intéressant aussi et ça permet aussi le fait de s'intéresser à autre chose, de montrer que c'est con, mais ce n'est pas juste des débiles qui tapent dans un ballon, comme souvent on peut l'entendre. Moi, les gens, les clients avec qui je bosse, le footballat avec qui je bosse, c'est loin d'être des débiles. C'est vraiment des mecs qui s'intéressent à d'autres choses, c'est juste qu'ils ne communiquent pas forcément dessus. mais c'est des mecs avec qui on a des vraies discussions, qui s'intéressent à plein de choses, au graphisme, au pilotage, à l'immobilier, au dessin, enfin franchement il y a plein de profils différents.

  • Speaker #1

    Est-ce que quand tu les amènes sur leur domaine, on va dire de... de plaisir, de passion. Est-ce que tu découvres vraiment une autre personnalité, une autre facette ? Est-ce que ce n'est pas plus facile d'en tirer quelque chose plutôt que de faire quelque chose de très lisse comme on disait au début en parlant que de football ?

  • Speaker #0

    Si, carrément. C'est cool et c'est ce qui rend les gens intéressants. Tu le vois quand ils t'en parlent. Quand Enzo nous parlait de pilotage, quand il nous a amenés sur site, c'était marrant parce que tu sentais qu'il était... Il était à fond, il adorait ça, il t'expliquait comment on décollait, les boutons, les machins, il était vraiment en immersion dans ce truc-là, et là il n'y avait plus de foot, de performance, de trucs...

  • Speaker #1

    Il n'y a plus de filtre.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est hyper intéressant, c'est trop bien, ils sont vraiment eux-mêmes, mais même des fois, avec Albamy Touré, quand il était à Francfort, on lui avait demandé quel était le resto préféré. son resto préféré en ville, il nous avait donné l'adresse et on avait contacté le responsable et on était allé faire une session. Il y avait un coin où il faisait des pizzas, il y avait un coin à l'étage où c'était plus gastro. Et en fait, le gars avait joué le jeu à fond, il lui avait acheté un tablier, on se faisait des talks et on était allé en cuisine et il avait préparé la pâte à pizza. Il avait préparé à bouffer, il avait les super couteaux, le super tablier, machin. On avait fait une espèce de... Franchement, c'était trop bien. Je te montrerai les photos à l'occasion. Et tu vois, on l'avait sorti un peu de sa zone de confort. Il s'était complètement fié à nous, tu vois. Et c'était cool parce que ça te montre aussi le mec dans un autre contexte. Et souvent, ça rend aussi les gars plus sympathiques parce que... Parce que, encore une fois, ils sont moins... Ils sont un peu déconnectés du foot et de... « Ah, il faut que je fasse gaffe à ce que je vais dire, parce que ça peut être interprété par les journalistes, par le club, par les coéquipiers, par machin. » Là, il y a un truc de... Vas-y, c'est cool, en fait. Je me laisse aller. Mais, encore une fois, il faut avoir un peu de lâcher-prise, tu vois, pour te mettre en tenue avec ton tablier de cuistot, etc. Il avait joué le jeu et franchement c'était hyper cool. Et on avait eu des bons retours sur ces shootings-là, sur ces photos-là, sur ces contenus-là. En tout cas, moi de mon point de vue, c'est les sessions que je préfère avec ces mecs-là. C'est quand les gars te disent « Ouais, il y a le foot, mais j'ai aussi un autre truc à côté que j'aime bien. Éventuellement, comment est-ce qu'on pourrait en parler ? » Tu sais que tu vois, à l'époque avec Amadou Onana, je ne bosse plus avec lui, mais j'avais beaucoup discuté avec lui quand il a fait son transfert à Lille. J'étais avec lui à l'hôtel avec les agents, etc. Et lui il adore la chanson, il chante très très bien. Je crois même qu'il jouait un peu de piano, n'ayez pas de bêtises. Et là je sais qu'il a sorti un morceau, quelques morceaux de musique, mais tu vois c'est cool parce que lui ça lui permettait de... de penser à autre chose, de développer aussi sa créativité, c'est con, mais je pense que ça peut aussi t'aider sur le terrain d'une façon ou d'une autre, tu vois. Et ouais, je trouve ça toujours vachement plus inspirant. Quelqu'un qui, un mec, tu vois, un footballeur qui va faire autre chose à côté, qui a d'autres passions, au-delà même du simple fait d'être footballeur, tu vois, un mec qui, peu importe le métier, le fait d'avoir une passion à côté, ou en tout cas des hobbies, des choses que t'aimes bien faire. en plus de ton travail, ça te rend forcément plus intelligent, plus intéressant, c'est plus inspirant.

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, tu découvres vraiment l'humain par rapport au sportif, c'est comme si un peu tu séparais les deux, et comme on disait, ça peut être pour le sportif une sorte d'exutoire pour relâcher la pression, être quelqu'un de normal, et pas quelqu'un qui est acclamé par tout le monde. 20, 30, 40 000 spectateurs ou hués, ou insultés, etc. Je suis totalement d'accord avec toi. Je pense que parler de leur passion, tu revois un peu aussi l'enfant. L'enfant, l'humain, qui n'a plus de filtre, qui fait découvrir son univers. Et c'est là où tu dois avoir le plus de choses à piocher, je pense.

  • Speaker #0

    Après, encore une fois, malheureusement, je ne sais pas, mais... Tu peux communiquer là-dessus si en club, si déjà le mec joue et si en club ça va. La grosse problématique, c'est quand tu vas faire un shooting photo, vidéo, un peu lifestyle dans les rues de la ville. C'est cool, mais si ton club est avant-dernier du championnat... Tu ne peux pas flexer n'importe comment non plus sur les réseaux, même si tu as une passion et que c'est cool. Parce qu'en effet, il y a quand même, ça pour le coup, c'est mon métier aussi, il y a un volet communication, images et ce que tu renvoies qui est aussi important. Donc, il y a aussi un dosage à trouver sur quand est-ce qu'on parle de ces passions-là. Parce que sinon, en effet, ça peut aussi se retourner contre toi. Parce que malgré tout, les gens qui vont au stade le week-end, c'est eux aussi qui payent leur billet, qui payent par ricochet aussi un peu. ton salaire, le salaire du joueur. Et en fait tu peux pas non plus faire n'importe quoi. Il y a plein d'exemples, il y a des mecs encore, il y a un exemple récemment d'un d'un joueur dans un des clubs d'un de mes clients qui était blessé et le soir même ou le lendemain le club perd et il met une photo, lui il a un concert d'un rappeur je sais pas trop quoi. Il y a des fois où en soit, t'as le droit de faire ce que tu veux. t'es pas sur le terrain, tu joues pas, t'es blessé, t'es machin, c'est pas un problème, tu vois. Mais il y a quand même un truc de, attends, je vais réfléchir, est-ce que, si je fais ça, comment est-ce que ça peut être perçu aussi ? Alors tu peux pas faire que ça tout le temps, parce qu'en effet, c'est ce qu'on disait avant, tu vois. Sinon tu vis pas, et à la fin c'est un enfer, tu vois, mais il y a des fois, il y a des moves un peu stratégiques quand même à avoir. Et bon, c'est là aussi où moi j'interviens, tu vois, des fois, ce que je dis à mes clients, si t'as un doute, tu as un truc à poster ou quoi, dis-le moi, on en parle, je te donne mon avis, après à la fin c'est... pour lui qui a levé dernièrement ils sont libres ils sont grands ils font ce qu'ils veulent au final mais il faut assumer aussi il peut y avoir des conséquences donc derrière il faut juste l'assumer c'est le jeu si tu n'utilises pas la bonne temporalité au final dans

  • Speaker #1

    tes postes ça peut vite tu fais un truc gagner en images ou parce que tu as envie, tu te fais plaisir, comme n'importe qui qui va communiquer sur les réseaux sociaux, tu vas boire un verre en terrasse ou tu vas à un concert, comme tu disais. Mais si tu es censé être blessé, du coup, te reposer pour revenir au meilleur niveau. Et ça, malheureusement, tu vas, par les supporters qui sont censés supporter leur club, venir te voir, etc. Eux, ils ne vont pas faire la différence entre l'humain... et le sportif qui doit tout donner pour le maillot pour lequel il joue. Ouais,

  • Speaker #0

    et puis t'es comme, demain t'es en arrêt maladie, et si tu mets une photo de toi à la plage, bon bah c'est pareil.

  • Speaker #1

    Ah, t'es là où ils vont pas être contents là.

  • Speaker #0

    Bah franchement c'est un peu la même chose. C'est exactement ça. En fait, si tu veux le faire, fais-le, mais t'es pas obligé de le montrer sur les réseaux. Sois discret, il y a des mots un peu intelligents à avoir, et des réflexions à avoir. Après des fois... Après c'est pareil, des fois ces mecs sont hyper jeunes. Quand on avait 22 ans, quand on était à la fac, si on avait eu ces responsabilités-là, je ne sais pas comment on aurait géré. Les gens oublient aussi des fois comment ils étaient à 20 ans, 18 ans, même 25 ans quand tu gagnes ces sommes-là, quand tu n'es pas forcément très bien entouré, quand tu n'es pas forcément très bien conseillé. Tu fais des erreurs, tu vois. Des fois, tu fais des erreurs de jeunesse et c'est comme ça, ça arrive. C'est pas... Il y a de quoi devenir fou,

  • Speaker #1

    en vrai, quand tu vois... Tu te dis, comment on était à la fac à 20, 22 ans, avec ce qu'on avait. Tu te dis, si tu rajoutes...

  • Speaker #0

    Pas grand-chose.

  • Speaker #1

    Si tu rajoutes quelques zéros derrière, tu peux vite... Tu peux vite faire...

  • Speaker #0

    Bah ouais,

  • Speaker #1

    les sommes... Si t'es pas bien entouré...

  • Speaker #0

    Les sommes sont folles. Même pour des mecs en centre de formation qui signent un premier contrat pro, même dans un club de Ligue 2, c'est fou. Ça va très vite. Quand tu as 19 balles, tu dois gérer 20-25 000 balles par mois. tu gagnes plus que tes deux parents réunis et qu'ils n'ont jamais gagné toute leur vie et que toi tu vas gagner ça en un an. Enfin tu vois il y a des trucs des fois c'est un peu... on se rend pas compte, si t'es pas bien entouré, si t'es pas bien conseillé ou quoi, c'est une vraie charge mentale, c'est un vrai truc.

  • Speaker #1

    Après je te dis pas que c'est difficile de gagner non mais ça c'est un vice aussi tu peux vite tomber dans... parce que souvent on te dit Ouais, mais tu vois, souvent le raccourci c'est « ouais, mais moi aussi pour 7 millions par an, je vais courir sur un terrain » .

  • Speaker #0

    Ouais, bon, ça c'est plus de…

  • Speaker #1

    Mais c'est pas ça en fait, c'est pas ça, tu vois, ça existe pas en fait.

  • Speaker #0

    Non, et encore moins aujourd'hui, il y a la performance, les parents entourés, comme tu disais tout à l'heure, les staffs sont énormes, il y a beaucoup de pression. C'est pas juste… d'ailleurs, c'est pour ça que t'en as plein des mecs qui sont très forts à l'entraînement ou en jeûne. et qui n'arrivent pas à passer le step parce qu'en fait le monde pro c'est pas juste courir vite et faire des drips tu vois, ça demande plein d'autres qualités que nous on n'a pas, c'est un truc que tu apprends aussi au fur et à mesure mais si c'était si simple tout le monde le ferait, c'est facile de dire ça, ça c'est vraiment des trucs de comptoir moi je le vois avec les mecs, la rigueur que la plupart ils ont le travail qu'ils produisent, le stress aussi que ça peut être. Je travaille avec Jean-Charles Castelletto qui joue à Nantes. C'est dur, tu vois. Tu le maintiens un peu tous les ans. Tu dois être là. Quand tu perds, il faut être avec tes vice-capitaines. Tu dois parler au micro. Et puis, il faut faire fi aussi des critiques que tu reçois. Quand tu fais un mauvais match, ce que tu prends, ce que tu ne prends pas.

  • Speaker #1

    Ce que tu ne peux pas dire.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Non, non, c'est hyper dur. Franchement, ça demande beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. C'est pas juste taper dans un ballon. C'est une évidence.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est un vrai métier avec plein, plein de choses à faire qui sont différentes de peut-être plein de corps de métier que nous, on connaît. Mais ça nécessite quand même beaucoup de professionnalisme. Ouais,

  • Speaker #0

    complètement. Ouais, puis tous les ans, t'as des nouveaux joueurs qui arrivent. Donc, si tu veux rester à ta place et si tu veux garder ton... ta place dans l'équipe, dans un effectif, t'es obligé quand même de bosser. Tous les ans, il y a des centaines de nouveaux joueurs qui arrivent sur le marché, soit de France, soit d'étrangers. Il y a beaucoup de concurrence.

  • Speaker #1

    Tu peux être remplacé du jour au lendemain, t'es plus personne.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'aussi la communication a son importance des fois dans ces... dans ce processus-là, parce que pas forcément au plus haut niveau, mais quand tu joues dans des championnats un peu secondaires, comme je te disais tout à l'heure, j'ai bossé avec Mathias Coureur, par exemple. Et avant que je bosse avec lui, Mathias aimait bien aller en FIFA, et il fait ce qu'il veut, pourquoi pas. Mais avant que je bosse avec lui, son... Son compte Instagram, il y avait beaucoup de photos, de vidéos de lui en chat. Et je lui dis, c'est à valeur égale, demain tu vas aller jouer, tu vois, il était en Bulgarie, mais tu vas aller jouer dans un autre championnat un peu au-dessus. Mais en même temps, tu vas viser des clubs qui n'ont pas des scouts dans toute l'Europe. Tu vois, c'est des petits clubs, ils ont des petits moyens. Donc en fait, à valeur égale... un GM d'un club, je dis une connerie, mais de Roumanie, de Slovénie, même encore à l'étranger tu vois, il a joué aussi en Corée, il a joué en Géorgie, bon, à valeur égale, ces mecs-là, ils vont aller regarder tes réseaux sociaux. Si ils voient que tu fais n'importe quoi, même si tu as des bonnes stats sur Transfer Market ils se disent, mais lui il fait n'importe quoi, ça se trouve lui il va se péter parce qu'en fait il dort pas, il fait la teuf il fume et il va regarder le profil d'un autre mec, si à valeur égale l'autre il a une com qui est ça se trouve il fait pareil que l'autre il le montre pas ça représente pas je suis pas en train de te dire que la com va te faire signer dans les plus gros clubs du monde mais en tout cas aujourd'hui ça fait partie un peu du package ou si tu veux si tu veux pas que ça te desserve en tout cas, c'est surtout ça autant ne pas y être dans ces cas là mais si tu y es faire les choses bien faire attention à ce que tu vas poster, à ce que tu vas mettre ça veut pas dire qu'il faut être hyper lisse et tout tu peux être marrant, tu peux faire des trucs tu peux sortir un peu du lot mais il faut vraiment y faire attention ouais et puis

  • Speaker #1

    et puis tu peux tu as aussi beaucoup de clubs maintenant qu'ils font attention à au profil humain du joueur qui recrute quoi pour voir si c'est quelqu'un de stable quelqu'un de qui est concentré quelqu'un qui est un peu fou fou etc donc c'est vrai que c'est de plus en plus aussi scruter quoi comme le monde du travail classique tu peux très bien avoir ton recruteur qui va taper ton ton nom sur Instagram et regarder ce que tu postes sur les réseaux sociaux. Donc, c'est un moyen aussi de voir un peu la personnalité des gens avec qui tu serais amené à travailler.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, à contrario, par exemple, tu dirais que... Je te prends l'exemple d'un club de National, National 2. Si t'es un joueur qui a une communauté sur les réseaux sociaux... sans faire n'importe quoi comme on pouvait dire, mais une communauté. Est-ce que pour recruter un joueur, est-ce que les clubs dans des divisions inférieures comme ça, elles peuvent se dire, voilà, moi je vais recruter tel joueur. En plus, sur les réseaux sociaux, il est quand même suivi. Ça va nous apporter à nous aussi un plus dans la communauté. On sait qu'au très haut niveau, ça joue aussi parce qu'il y a des énormes impacts marketing. Est-ce que, comme tu disais, à valeur égale, Un joueur qui n'a pas d'outil de communauté limite pas de réseaux sociaux, est-ce qu'il peut être mis un peu de côté parce que tu as un joueur qui arrive, il est suivi par 200-300 000 personnes sur les réseaux et il va apporter aussi une mise en avant de son club ?

  • Speaker #0

    Oui, ça peut, en effet je pense que c'est plus significatif avec les gros stars, comme à l'époque quand Beckham est venu jouer au PSG, c'était clairement marketing. Il a joué six mois, je pense que tout le monde était content, il avait un énorme salaire. Il finissait sa carrière à Paris, la mode, etc. Et en même temps, une communauté de ouf, t'apportes une image de marque. Un peu plus bas, je pense que c'est moins le cas. Après, ça peut être intéressant, il y a des clubs qui font des coups aussi un peu comme ça. Ils disent que ça va nous donner un peu de visibilité, ça va peut-être donner envie à d'autres joueurs de venir. Parce que si ce mec-là... Il communique beaucoup sur ses réseaux, il a quand même une petite carrière et tout. Si lui vient ici, peut-être que d'autres vont se dire, attends, vas-y, je vais quand même regarder. Tu vas développer un peu ton attractivité pour un club, mais ça reste une partie infime, je pense, dans la partie décisionnelle d'un club. S'ils voient que le compte du gars en question est clean, ça ne rentrera pas trop dans le processus décisionnel. Mais en fait, ça peut. Des fois, ça peut. Je n'ai pas de stade, je ne vais pas te raconter des bêtises, mais un mec qui a une grosse communauté et qui vient dans un plus petit club, qui a besoin un peu de visibilité, tout le monde va être content. Eux, ils font un coup un peu marketing, le mec est content parce que c'est un peu la star. Mais à la fin, même si ça peut avoir une petite part, ça peut être important. A la fin, les clubs veulent aussi un mec qui soit compétitif, qui puisse jouer et t'apporter aussi. Le mieux, c'est quand le mec peut faire les deux. Tu es à la fois un ambassadeur du club, etc. et qu'en même temps il est performant, trop bien. Mais peut-être que ça l'était un peu plus au début, maintenant ça l'est un peu moins, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Ok. On va revenir sur... Tu parlais aussi...

  • Speaker #0

    donc du portfolio qu'on pouvait avoir un petit peu, et tu disais que tu avais des rugbymans, donc ce n'est pas un truc dont on parle spécialement sur la chaîne, vu le nom qu'elle a, mais on fait souvent le parallèle aussi sur le monde du rugby et le monde du foot. Toi, qu'est-ce que tu vois par rapport à la différence entre tes clients qui vont être dans le monde du foot et le monde du rugby ? Est-ce qu'il y a vraiment tant de différences que ça ? Est-ce que c'est lié aussi au... à l'argent, l'économie qui gravite autour des deux sports, qui est complètement différente. Qu'est-ce que tu pourrais dire toi, Richard ?

  • Speaker #1

    Il y a quand même moins de pression. Le public rugby est quand même un peu moins fanatique, on va dire, un peu moins violent que le public foot, parce que oui, ça déchaîne un peu moins les passions. Parce que le foot, de toute façon, il n'y a rien qui… Enfin, le foot, c'est un sport… c'est le sport mondial. Donc ça se joue partout dans le monde entier, ça déchaîne les passions, il y a des sommes énormes, il y a des transferts énormes, il y a des stades de 100 000 personnes, c'est énorme. Le rugby c'est un peu plus, même si ça tend à se professionnaliser de plus en plus et à se développer, il y a quand même toujours un peu ce truc-là de l'esprit un peu clocher, où les mecs peuvent faire des trucs un peu plus rigolos, ils ont moins peur de... Il y a un rapport à l'image qui est un peu moins fort, un peu moins important je trouve qu'avec le foot. Même si, tu vois, je travaille avec Fabrice Metz qui était à la section Palois pendant longtemps et là qui joue à Vannes. Il fait une super saison, enfin une super saison, il joue le maintien mais c'est vraiment chouette ce qu'ils sont en train de faire. Et on essaie de faire des trucs des fois un petit peu… qui sortent aussi un peu du lot, mais en fait ça dépend surtout du caractère du mec. Fabrice c'est un mec qui est chef d'entreprise aussi à côté, donc on communiquait aussi un petit peu là-dessus. C'est quelqu'un qui est assez... C'est pas le bout en train non plus de l'équipe, donc bon on fait des trucs assez classiques, mais... Non la différence dans la façon de communiquer c'est peut-être un peu plus léger au rugby, tu vois. Parce qu'il y a moins... Même si là, il y a de l'enjeu. Il joue le maintien, ça va jouer jusqu'au bout. Tu ne peux pas faire n'importe quoi non plus. Mais c'est plus léger.

  • Speaker #0

    Comme tu dis, tu remarques quand même, pour connaître certaines personnes dans le rugby aussi, un truc que tu ne pourrais pas faire dans le foot. Tu vois justement cet esprit franchouillard, on va dire, pour assez rigolo, faire des pubs très... avec beaucoup d'autodérision et tout, mais dans le foot, ça n'existe pas, ça ne pourrait pas exister. Je pense qu'il y a tellement de... Je ne sais pas, peut-être que c'est ce que les gens attendent de leurs joueurs, de leur club, les retombées économiques. On dirait qu'il y a une communication qui est à des moments complètement à l'opposé. Tu ne peux pas... Je prends l'exemple de certaines personnes à l'UBB, pour ne pas citer leur nom, quand tu vois les... les scènes, tu te marres, mais tu te dis, est-ce que ça, si on le faisait dans le club, par exemple, dans un club de première division qui joue quand même le haut de tableau, qui est souvent en phase finale, voire en finale, est-ce que ce serait permis, est-ce que ce serait, pas permis, mais est-ce que ce serait accepté, tu vois ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que oui, après, c'est plus une question de... d'assumer en fait. Il faut assumer que tu postes un truc la semaine après tu vas voir les mecs dans le vestiaire, tu vas voir les fans qui vont t'en parler. Moi franchement il y a plein de trucs des fois je suis frustré mais je me dis ça pourrait être marrant qu'on fasse ça, ça pourrait être... Mais en fait c'est dur parce que, encore une fois c'est même pas une critique, c'est juste que je comprends aussi, on n'est pas à leur place donc en effet si tu fais un truc un peu marrant tu vois... On parlait de Nance Duclin, en l'occurrence, à l'UBB, qui est trop drôle et qui fait des vidéos hyper décalées, etc. Je pense qu'il s'en fout. Oui, il joue beaucoup moins. Là, il va arrêter sa carrière. Mais pendant deux ou trois dernières années, il joue quand même beaucoup moins. Et je pense qu'il y en a bien qui ont dû lui dire, au lieu de passer ton temps à faire des vidéos rigolotes, tu devrais redevenir rugbyman. Mais je pense que c'est ton rapport, toi, à la critique et à tout ça. Tu vas te dire, ouais, mais en fait, je fais ce que je veux. et je sais ce que je fais, je travaille à côté, c'est pas parce que je le montre pas que je le fais pas, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, clairement.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur de prendre la pression, c'est des mecs qui prennent déjà tellement la pression, des supporters, des clubs, des sponsors, tout ce que tu veux, que bon, te rajouter ce truc-là en plus, ouais, des fois ils disent « ouais vas-y, non, fais pas, ça va être trop dur » .

  • Speaker #0

    Et puis justement aussi, comme tu viens de le dire, il suffit que t'aies 3-4 sponsors et… Pour un cinquième sponsor, tu fais quelque chose de drôle, ça pourrait te donner une image qui est différente et qui ne colle plus aux valeurs de tes autres sponsors qui sont à côté, par exemple. Oui,

  • Speaker #1

    il faut être aligné. Il faut être aligné. Après, c'est pareil, il y a des trucs rigolos. Des fois, c'est juste des trucs un petit peu décalés, même dans la légende du poste, par exemple. Tu vois, faire des légendes où après une victoire, tu mets plus trois points, on est content, on a gagné. Et quand tu perds, déçu du résultat, oui, c'est bon, on sait. Donc, je t'avoue, après dix ans, je vais parler comme un vieux con, mais au début, tu le fais parce que tu rentres un peu dans les cases et tu essaies de coller un peu aux usages. Mais à la fin... c'est de trouver d'autres trucs, tu vois. Enfin, si t'es sur les réseaux juste pour mettre « je suis content j'ai gagné, je suis déçu j'ai perdu » , bon oui, pourquoi pas, mais bon, quelque part, c'est la plus-value pour moi, en tout cas, les palaces à la limite, le joueur peut le faire tout seul, tu vois. Donc, c'est essayer de trouver un... Des fois, ça peut être juste dans l'utilisation de la police un peu différente dans la légende, c'est... essayer de se démarquer un tout petit peu tu vois ça veut pas dire à mettre un nez rouge et faire le clown non-stop sur tes réseaux tu vois et puis il faut que ça te corresponde Faut se démarquer aussi pour se singulariser et créer une communauté aussi autour de toi mais c'est ce qui est dur aussi tu vois dans le foot c'est que t'es tellement scruté tu vas tellement recevoir tu sais que si tu fais ça tu vas recevoir plein de messages de gens qui vont te critiquer etc qu'il faut accepter de de recevoir tout ça et c'est pas facile parce que nous on parle de ça on est moi je le vois j'ai des clients dont j'ai les comptes instagram etc après les défaites des fois il ya des trucs c'est à gerber quoi et ça tu vois on maintenant il y en a pas mal qui en parlent et on le voit de plus en plus tu vois mais il ya des trucs c'est pas possible tu vois tu peux pas dire enfin et souvent en plus les mecs sont déjà touchés tu vois ça les fait chier de perdre les clients, les gens avec qui je travaille en tout cas, il n'y en a aucun après une défaite qui me dit je m'en bats les couilles, non, tu vois, ça les fait chier, après pareil, ça reste que du foot, ça reste que du sport, tu vois, des fois faut aussi redescendre un peu le curseur, tu vois, oui il y a des énormes enjeux financiers, il y a il y a des gens qui font des, les supporters qui font les déplacements il y a plein de choses, tu vois, mais Mais les mecs sont quand même dans la plupart des cas, ils sont investis, ils font ce qu'ils peuvent, ça ne fait jamais plaisir de perdre. Et en effet, quand tu reçois ce genre de message, le jour où tu veux faire un truc un peu décalé, si tu le fais, il faut déjà que ce soit le bon timing avec ton club. Souvent, j'en parlais avec un pote qui bosse ici, avec Florian Gauthier, de Denuavec, il me disait que l'idéal c'est d'avoir des mecs qui sont un peu milieu de classement. Parce que si tu es entre la 14e et la dernière place, c'est mort, c'est opération maintien. Du coup, tu ne peux pas faire de trucs trop foufous parce que sinon tu te fais dézinguer. Si tu es entre la 8e et la première place, on joue la Coupe d'Europe, sérieux, machin, tu ne peux pas bouger. Alors que si tu es dans le ventre mou, tu es là, c'est bon, on est maintenu. En même temps, on n'a plus rien à aller chercher trop haut. Donc c'est plus simple.

  • Speaker #0

    Ça reste toujours compliqué. Et puis, tu ne peux pas le dire dans l'avenir. Tu as beau être sur une belle lancée, tu fais ta parution, ça fait dix matchs d'affilée que tu gagnes. Tu fais une parution, un truc un peu cool. Le lendemain, tu prends, ou trois jours après, tu prends 3-0 en étant catastrophique. Ah, tu te fais... Et on n'est pas dans l'avenir. Donc, au final, c'est sûr que c'est un peu plus compliqué en termes de communication.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'il y a des phases où je sais que nous, on propose, on dit tiens, là, il y a les mecs qui ne vont pas en sélection, par exemple. Et là, il y a deux semaines, aucun dix jours de pause à cause de sélection internationale. Tu vois, bon, ça pourrait peut-être être cool qu'on communique sur autre chose que du foot. On a des photos qu'on a faites la dernière fois qu'on est venus. Là, ça pourrait être bien, machin. Mais en effet, entre la semaine, si tu as perdu le week-end, la semaine, on ne postera jamais de contenu un peu fou. C'est normal aussi, encore une fois, dans n'importe quelle entreprise, si tu as des mauvais résultats, tu as des résultats en baisse, si tu postes une photo de toi en train de boire une coupe de champagne, il y a des trucs qui tombent sous le sens. Après, des fois, c'est dur parce qu'en effet... Je prends l'exemple de Nantes, ça fait 4 ans qu'on bosse avec Jean-Charles. C'est vrai que ça fait 4 ans qu'il joue le maintien tous les ans et c'est dur. Après, ils ont fait deux finales de Coupe de France. Il y a eu un passage aussi où ils sont allés en 16e de finale d'Europa League, je crois, il y a deux ans. Donc il y a des trucs où c'est cool. Ça te permet aussi d'avoir autre chose que la course au maintien. Mais c'est dur. parce que c'est vrai qu'en termes de communication, c'est pas évident. Et malgré tout, tu vois, pour Jean-Charles, c'est le bon exemple, malgré le fait que ça joue le maintien tous les ans, tu vois, en 3 ans et demi, 4 ans, on a gagné plus de 35 000 abonnés, je crois, sur Instagram, juste en postant régulièrement du bon contenu. Enfin, à peu près, voilà, on a notre sauce, tu vois. Et c'est que de l'organique, évidemment, il n'y a pas de paye, rien du tout. Après il y a eu la Coupe du Monde, il y a eu la Cannes, il y a des événements un peu majeurs, mais c'est des événements sur lesquels il faut communiquer. Si on n'avait pas été là, je pense qu'il aurait... Jean-Charles, c'est pas qu'il n'aime pas communiquer, c'est qu'il ne pensait pas forcément, il a une famille, il a trois enfants, il a autre chose à côté, il a des business aussi à côté. Mais au final, même en étant, je le maintiens quasiment tous les ans... communiquant efficacement, tu arrives quand même à augmenter ta visibilité et ton image de marque en restant en toi-même.

  • Speaker #0

    Pour recentrer sur, je ne sais même pas si on a parlé du coup de la société en utilisant les termes, du coup, le nom de la société, si on ne l'a pas déjà dit, pour laquelle tu travailles, tu peux nous en parler ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. C'est l'agence 23h23 que j'ai montée avec un ami à moi qui est graphiste, photographe, vidéaste, il fait plein de choses, il est très très fort. Et du coup, on a un peu uni nos forces. Moi, c'est plus sur la partie social media et lui sur la partie création de contenu. Et en fait... On bosse ensemble depuis longtemps, depuis une dizaine d'années sur certains clients. Et on s'est dit que ça serait bien de mutualiser un peu nos forces. Et du coup, ça a donné ça et c'est chouette. On a fait des trucs sympas avec Jean-Charles Castelletto, avec Mamie Touré, à Francfort notamment, avec Enzo Loiudis, avec Amadou Oudana à l'époque. Donc on a fait des... des shootings sympas, des histoires cool qu'on a vécues, on a fait des beaux voyages grâce à ça. Et du coup, on s'occupe de la communication au sens large de sportifs et d'agences. C'est-à-dire toute la partie social media, community management, stratégie de com. Et puis après, c'est création d'un site internet si le joueur en a besoin. d'une toute la chape graphique en fait, même du voir tu vois, des couleurs à utiliser, du logo, de la police, de comment est-ce qu'on le relaie sur les réseaux, ça encore une fois c'est en fonction des demandes du client. Et puis ensuite on fait des flippings photos, vidéos, on se déplace, on avait aussi un studio à Bordeaux, mais souvent on se déplace, donc ouais c'est vrai qu'on a vécu des belles aventures grâce à ça.

  • Speaker #0

    Ok, super. Du coup, Agence 23h23, si vous voulez suivre, vous abonner sur les réseaux, on va inverser les rôles.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    On va faire augmenter la communauté de l'agence. Parce qu'on est à 900,

  • Speaker #1

    donc faites-nous monter à 1000.

  • Speaker #0

    Ah ouais, il faut passer les 1000. C'est bien. On n'en a pas beaucoup non plus, nous, on vient de commencer, mais on espère que le travail plaise.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est cool.

  • Speaker #0

    Pour finir, pour parler un peu plus de toi, ton parcours pour en arriver jusqu'à cette société, ton travail ? Il est académique ou il est fait de briquet de bois ?

  • Speaker #1

    Il n'est pas académique, non. Il n'est pas académique du tout. C'est marrant parce que des fois, on me demande, mais du coup, toi, tu as fait quoi comme études pour y arriver là ? Les études, on était ensemble à la fac. C'est avec le Institut des sciences de l'information et de la communication où je l'ai fait. pas le souvenir d'avoir appris énormément de choses. Je me suis fait beaucoup d'ennuis, mais c'est vrai que c'était un peu chaotique. Et après non, en fait, je vais te sortir la grande phrase de Conard, je me suis fait tout seul, enfin non, je ne me suis pas du tout fait tout seul, mais j'ai eu plein d'aides et de gens qui m'ont accompagné sur ce chemin-là. Mais oui, j'ai appris plein de trucs tout seul. En fait, je me suis formé… vachement et surtout qu'il ya dix ans tu vois c'est un métier qui existait quasiment pas instagram était était enfin c'était des prémices d'instagram vraiment c'était beaucoup facebook à l'époque et twitter aussi un peu mais c'était un métier qui existait pas et du coup bah ça a été un un métier qui a été en constante évolution et qu'il est toujours tu vois aujourd'hui avec par exemple tu me prends pas mal avec à ça aussi aujourd'hui mais c'est ça évolue énormément mais en fait j'ai appris j'ai appris au fur et à mesure avec les clients qui m'ont fait confiance. Au début, c'était un peu du test and learn. Et non, du coup, j'ai commencé, j'ai arrêté la fac en master 1. J'ai un peu galéré. Je bossais à côté, je montais mon projet d'agence justement à ce moment-là. Je bossais soit le matin, soit le soir dans des boulots, des petits boulots et puis je travaillais sur mon projet. Et puis au fur et à mesure, j'ai eu rapidement mes premiers clients. Et puis après, ça a été le bouche à oreille. Les mecs en ont parlé entre eux. J'ai bossé avec des mecs de l'UBV à Bordeaux, parce que je suis de Bordeaux. Avec le sport, j'ai bossé avec un champion du monde de freestyle motocross, Rémi Bisoir, avec un champion du monde de jet ski à bras. Vraiment, des trucs avec un champion du monde d'apnée. avec plein de sports différents. Après le foot c'est vraiment mon sport de référence, c'est ma passion. Et puis moi je suis fan du FC Nantes, pour revenir à ce qu'on disait tout à l'heure. Moi c'était trop cool quand j'ai bossé avec Jean-Charles Castelletto, c'était marrant parce que je me suis retrouvé là, on a fait un shooting bord-terrain. L'année dernière, à Nantes, c'est marrant. C'était la deuxième ou la troisième fois que je faisais ça. Si tu m'avais dit ça, mon premier souvenir de stade, c'est à la Beaujoire. J'avais 5 ans, 6 ans. J'ai un souvenir idyllique, incroyable de ça. Soleil couchant. Si tu m'avais dit à ce moment-là, le petit gamin que j'étais, que je bosserais avec un joueur du FC Nantes et que je serais en bord de terrain, à la Beaujoire ou quoi, je n'aurais pas cru. Donc non, c'est plus un truc passion parce que j'adore le sport, j'aime le sport et ça m'a toujours passionné. Et j'ai toujours aimé aussi le monde des réseaux, de la communication. Et en fait, j'ai trouvé un métier qui, tu vois, il y a 10 ans, n'existait quasiment pas. Mais j'ai trouvé ce métier-là qui collait exactement à ce que j'aimais. Donc je me suis formé, pour revenir à ta question initiale, je me suis formé au fur et à mesure en fait. Et j'ai rencontré des gens. Et j'ai développé des skills et j'ai appris des choses. Et franchement, j'apprends tous les jours des choses. Je me forme pas mal, je m'intéresse à plein de choses, notamment à l'IA. Mais c'est des métiers qui sont en constante évolution, donc il faut être un peu curieux.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Tu disais, tu vois, je me suis fait tout seul, mais en vrai, il y a toujours une part un peu de vérité aussi. Oui, on apprend au fil des rencontres et des fois, il faut un peu de réussite, un peu de chance. Mais il y a aussi cette part dont je me suis fait tout seul. Moi, je ne le prends pas comme j'ai eu besoin de personne. Je suis arrivé, c'est justement, je me suis fait tout seul parce que, au fil des rencontres, j'ai su me nourrir de plein de choses qui étaient intéressantes, avoir aussi de la persévérance, être résilient. gravir les échelons petit à petit et toujours me remettre en question tu vois et ça je pense que je pense que c'est super c'est primordial tu vois pour pour performer c'est être capable de se remettre en question de se dire ok là j'ai ça à prendre là j'ai ça à prendre ok je continue à avancer et à persévérer quoi c'est là où c'est ça c'était surtout c'est

  • Speaker #1

    saisir les opportunités parce que En soi, je ne pense pas être meilleur qu'un autre et je n'ai pas un parcours, je n'ai pas fait de grandes écoles, je ne viens pas d'une grosse famille, il n'y avait rien en soi qui m'a forcément aidé dans mon parcours. Mais j'ai rencontré des gens, notamment Anthony Mette qui est préparateur mental et à qui je travaille encore aujourd'hui, qui à l'époque m'a présenté à un de ses patients et qui travaillait, Clément Ménadier en l'occurrence. Et en fait j'ai commencé à bosser avec ce mec là et il m'a présenté aussi après à d'autres joueurs parce qu'il a vu que ça se passait bien. Et voilà donc en fait c'est saisir les opportunités, prouver ta valeur. Parce qu'en effet les mecs te payent pour un service donc il faut quand même être bon, il faut faire ses preuves. Et ensuite c'est là où ça s'accélère tu vois, si t'es bon, si tu arrives à mener à bien les premières expériences que t'as et si tu... tu réussis ça, bah en vrai derrière c'est pas parce que t'es le meilleur, c'est juste qu'en fait c'est des opportunités, tu les saisis au bon moment, tu réussis et puis bah les mecs parlent entre eux après et puis c'est fait boule de neige et c'est cool tu vois. Mais c'est être là au bout, il y a une part de réussite tu vois, une part de chance aussi, mais c'est des opportunités, t'en as toujours une ou deux et faut pas les manquer quoi. Donc après non, le truc de je me suis fait tout seul, je me suis évidemment pas du tout fait tout seul. Parce qu'il y a plein de gens sur le parcours qui m'ont aidé, qui ont été là à des moments clés, et qui m'ont supporté. Parce que c'est pas évident, tu vois, quand tu te lances... Il y a dix ans, quand je me suis lancé, c'était un métier qui existait quasiment pas. J'avais pas un rond. J'avais du réseau et en fait, j'ai développé ce truc-là et j'ai chopé les opportunités. Mais voilà, il y a plein de gens qui m'ont aidé sur le chemin.

  • Speaker #0

    Super. Je voulais savoir, pour finir, comment tu en es venu à aimer le foot ? Comment elle est arrivée ta passion ? C'est quoi ? C'est les parents, l'entourage ? Qu'est-ce qui t'a plongé là-dedans ?

  • Speaker #1

    C'est l'entourage. Déjà, du côté de ma mère, elle aime toujours le foot. Même ma grand-mère, c'est marrant parce qu'à chaque fois, elle me donne les résultats du FC Nantes. et la note quand elle reçoit le journal. Donc ils sont quand même assez impliqués. Et j'ai le frère de ma mère qui est journaliste, journaliste sportif encore aujourd'hui, à Press'Océan à Nantes, et qui m'a donné, qui m'a transmis un peu cette passion. C'est avec lui que je suis allé au stade à La Beaujoire la première fois. Et ouais, franchement, j'ai même des photos de moi quand j'étais à Paris, on habitait en phase 1. Dans un stade où il y avait des matchs le dimanche, où je suis sur un petit tabouret, j'ai 3 ans, 4 ans, et je regarde le foot, c'est un truc qui est presque dans les gènes. Et après ça s'est développé au fur et à mesure avec la famille, parce que mon père n'est pas du tout de foot, mon frère non plus, c'est plus ma mère qui l'est le plus. Et après c'était vraiment de passion dévorante. Moi j'avais des bouquins... genre de la Coupe de France, les résultats de la Coupe de France de 1920 à 1998. Mais je connaissais les scores par cœur de la Coupe de France 1950. Je lisais ça le soir, c'était mon kiff. Donc non, passion dévorante, les posters partout, les matchs, je rêvais de ça. Je rêvais d'être footballeur professionnel évidemment, puis ensuite les croiser, tu connais. J'ai pas eu besoin de ça pour pas voir les clairs. Ça arrive. Mais ouais, aujourd'hui je trouve ça... Peut-être plus au tout début, maintenant je l'ai un peu moins, même si je l'ai encore aujourd'hui. Quand Al Mami Touril était en finale de coupe d'Europe, j'étais comme un gamin. Je vivais quelque part par procuration un peu son rêve. Quand Clément Ménadier, je me souviens, rugbyman, est allé en équipe de France, ça a été la première fois. J'avais l'impression que j'étais appelé aussi avec lui. J'étais presque plus saucé que lui même à l'époque. Il m'a dit « quel moteur ! » . Mais ouais, c'est passion. J'adore le sport, surtout le foot, mais tous les sports. J'ai bossé aussi avec du basket. J'aime l'adrénaline, j'aime ce que les sportifs sont, la gestion des gros moments. la gestion du stress, la technique, tout ce que ça implique. J'ai toujours été baigné là-dedans, ça m'a toujours plu. Je l'ai toujours su que je bosserais dans le sport et dans le foot principalement. Et ouais, c'est un truc que j'ai toujours gardé. J'ai toujours travaillé, même quand je faisais des taffes alimentaires, j'ai toujours bossé à côté, j'écrivais des articles à un moment donné. J'ai toujours été dans ce truc-là et j'ai toujours su que j'en ferais mon métier.

  • Speaker #0

    Ok, super. Ben écoute, on arrive quasiment à la fin de notre entretien. Est-ce que tu as un dernier conseil ? pour les gens qui aimeraient soit développer leur communauté, soit suivre un peu le chemin que tu as eu, même s'il n'est pas académique ?

  • Speaker #1

    Oui, le conseil, ce n'est pas forcément mon chemin. Non, ce n'est pas forcément des conseils, mais c'est surtout de faire les choses par passion. Après, non, des conseils, c'est de se former. Mais ça, c'est quel que soit le métier que tu as envie de faire. C'est de se former continuellement, d'être curieux. d'apprendre des choses, d'apprendre des autres, et puis d'essayer d'aller vers les choses qui vous passionnent. Après, ce n'est pas toujours évident, et puis il n'y a pas un chemin pour arriver à ce résultat-là, mais c'est vrai que c'est de se former, quel que soit le domaine, continuer à se former, à apprendre, et ça sera toujours utile.

  • Speaker #0

    on vieillit ça va vite écoute merci beaucoup Victor tous ceux qui écoutent ou qui voient la vidéo allez suivre du coup l'agence 23h23 sur les réseaux n'hésitez pas aussi à suivre, à partager à vous abonner aux différents réseaux de la chaîne du podcast football club à mettre des notes sur les podcasts pour qu'on puisse aussi vous abonner augmenter dans les référencements pour qu'on puisse atteindre, rattraper l'agence 23h23 en termes d'abonnés voilà, merci à tous ceux qui ont écouté, ceux qui ont visionné et on revient très bientôt aussi pour d'autres épisodes avec d'autres personnes à vous faire découvrir, allez,

  • Speaker #1

    salut Victor ciao Merci

Description

🎙️ Comment les réseaux sociaux ont changé le football ?


Aujourd’hui, un joueur pro ne se contente plus de briller sur le terrain : son image digitale est devenue un enjeu clé de sa carrière. 📲⚽


Dans cet épisode, le Podcast Football Club reçoit Victor Lemée, Social Media Manager chez agence23h23, l’agence qui accompagne des joueurs de haut niveau dans la gestion de leur communication en ligne.


🔥 Comment les footballeurs et leurs agents construisent-ils une marque personnelle forte ?

🔥 Quels sont les pièges et opportunités des réseaux sociaux dans le football ?

🔥 Stratégies, anecdotes, coulisses : découvrez les secrets du Social Media Management dans le foot !


💬 À ton avis, quel joueur gère le mieux son image digitale ? Dis-le-nous en commentaire ! 👇


📲 Abonne-toi dès maintenant pour ne rien manquer des prochains épisodes !


👍 Aimez, commentez et partagez cette vidéo pour soutenir le podcast et aider d'autres fans de football à découvrir notre contenu !


📱 Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour plus de contenu exclusif avec nos liens en bio.


#PodcastFootball #Footballclub #SocialMediaFootball #FootballMarketing #SportBusiness #GestionImageSportif


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    John, John, John, John, John, stop talking, you don't understand anything, you are from, I don't know, Cabo, you're coming, I don't know where, and you're talking to us.

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, nouvel épisode du Podcast Football Club, aujourd'hui on est avec un invité particulier, on est avec Victor. Salut Victor, est-ce que tu peux te présenter à tout le monde ?

  • Speaker #0

    Salut John, salut tout le monde. Eh bien écoute, je suis Victor Lemay. Je t'ai rencontré à la fac, on va être honnête avec les gens. Donc il y a très longtemps maintenant. Ça commence à s'adapter. Et je m'occupe de la communication et l'image de sportifs, notamment de footballeurs, mais je travaille aussi avec des rugbymans, et là je travaille avec un rugbyman. Et des agents aussi, des agences de représentants de joueurs. pour développer leur image sur les réseaux sociaux notamment. Je suis à Bordeaux et je fais ça depuis 10 ans maintenant. Donc ça date.

  • Speaker #1

    Le temps passe très vite.

  • Speaker #0

    Effectivement.

  • Speaker #1

    Donc, comme on disait dans les autres épisodes du podcast, l'objectif aussi du podcast, ça va être de vous faire découvrir des nouveaux... pas des nouveaux, mais des métiers qui tournent autour du football, dont on ne parle pas spécialement. Et donc Victor, comme il l'a dit, il est là aujourd'hui, lui, pour nous parler de son travail et de comment il y est arrivé, quels en sont les objectifs et comment il réalise ça au jour le jour. Donc tu viens de nous dire que tu t'occupais de la communication autour des sportifs et des différentes agences. C'est quoi le travail de tous les jours ? ton travail de tous les jours ?

  • Speaker #0

    C'est de la veille, pas mal. C'est de l'anticipation aussi sur est-ce qu'il y a du contenu photo, vidéo à aller chercher puisque le but, moi, c'est d'alimenter les réseaux sociaux de mes clients. Si ce n'est pas moi qui le fais, en tout cas, c'est de leur dire, tiens, là, il y a tel contenu, peut-être qu'on pourrait l'utiliser soit en story, soit en post, soit on le garde pour plus tard. C'est anticiper les créations visuelles qu'il y a à faire pour les week-ends par exemple, ce qu'on appelle les game days en story, avant chaque match. Les mecs aiment bien poster un game day et c'est après les matchs, en fonction du résultat, évidemment c'est plus simple quand ça gagne, de poster, d'aller chercher le contenu photo ou vidéo et de le poster assez rapidement pour être un peu dans le momentum du match. C'est des fois un peu des... des choses qui sont un peu compliquées avec certains clubs, de récupérer des photos de bonne qualité juste après le match. Je suis quasiment à chaque fois en contact avec les clubs, les responsables com de chaque club, mais bon, ils n'ont pas que moi à gérer. Il y a cette partie-là. Il y a la partie rédactionnelle, rédiger des légendes, ce genre de choses. Et puis après, il y a le... L'anticipation de ce que le mec est blessé, est-ce qu'il va jouer, être réactif après les matchs. Et puis organiser aussi les semaines d'après, s'il va en équipe nationale par exemple. On organise aussi des shootings photos, vidéos. Certains de nos clients, quand ils nous le demandent, c'est anticiper tout ça aussi. C'est préparer. Au quotidien, franchement c'est hyper varié. hyper différents et puis ça dépend des clients. Là, en ce moment, j'ai plus d'une dizaine de clients. Et c'est vrai que chacun a son agenda, a ses obligations, a son planning. Donc, voilà, c'est être organisé, structuré et anticiper un maximum de choses.

  • Speaker #1

    Les gens avec qui tu travailles, ils ont... Toujours un objectif qui se ressemble énormément ou ça peut être divers et variés les objectifs ? Non,

  • Speaker #0

    franchement, ça dépend. Il y a des mecs, des footballeurs, soit qui me contactent, soit moi quand je les contacte, me disent « moi je veux des belles photos, un shooting photo vidéo, un truc un peu lifestyle, hors foot » . Il y a ça, il y a des mecs qui sont plus... En fait j'ai des photos mais je ne sais pas trop comment les utiliser, j'aimerais un truc un peu stylé, est-ce que tu peux m'aider ? Il y en a d'autres ça va être, en fait j'ai les photos mais je ne sais pas quoi dire, je ne sais pas quoi raconter comme histoire, je ne sais pas quoi écrire en légende. Des fois c'est juste ça, là il y en a un avec qui je vais travailler à partir du mois de mars. sa demande c'était ça tu vois, si j'ai des photos, bon après tu vois à la fin tu finis par te rendre compte qu'il y a plusieurs manques et qu'en fait tu vas leur apporter des choses différentes mais là en l'occurrence tu vois il a des photos mais il les poste pas, par exemple sur Instagram t'as un format à respecter de photos donc là lui il est posté à chaque fois en format paysage, c'est pas très joli, bon il y a un travail graphique aussi à faire là dessus généralement tu vois donc Franchement, les demandes sont un peu différentes, même si à la fin, le travail est un peu tout le temps le même. C'est ce que je te disais avant, c'est récupérer des photos, les retravailler un peu, les designer et en faire des posts engageants pour leur communauté. Et essayer de trouver une certaine récurrence. Pareil, il faut répondre aussi aux demandes des algorithmes des différents réseaux sociaux. Sur Insta, tu postes une fois par mois. Enfin, pas que ça ne sert à rien, mais l'algorithme ne va pas te mettre en valeur. Il y a aussi ce truc-là de dire que si tu veux gagner en visibilité, si tu veux plus interagir avec les fans, si tu veux qu'on aille chercher des sponsors, il faut poster régulièrement, il faut avoir un peu de récurrence.

  • Speaker #1

    Pour un joueur professionnel, par exemple, si on reprend cet exemple-là, plutôt que les agences en particulier. C'est quoi l'objectif pour un joueur professionnel d'être présent sur les réseaux sociaux ? Parce que souvent, j'imagine que tout n'est pas géré par eux du coup, parce que toi, ça va être une partie de ton travail et ça va potentiellement être une partie du travail des agences. Mais comme tu disais, c'est quoi l'objectif ? C'est d'abord de se créer une image, de chercher d'autres types de revenus ?

  • Speaker #0

    Pour le foot, ce n'est pas tant aller chercher d'autres types de revenus parce que par rapport au rugby par exemple, ou à plein d'autres sports, c'est d'avoir... ils ont un salaire, ils ont des très bons salaires et ils sont pas dépendants c'est pas dépendant de leur performance il y a des bonus etc donc en fait souvent ils cherchent pas à aller forcément chercher des salaires des revenus additionnels tu vois c'est plus souvent c'est une histoire d'image c'est pour ça qu'on fait c'est créer des souvenirs en fait ils veulent aussi dans une carrière tu vois ça passe vite quand tu joues au haut niveau c'est avoir des souvenirs de tes performances, de certains moments. Moi je suis allé, je travaille avec Amine Fouré, quand il était à Francfort il a gagné l'Europa League. On est allé à Séville pour la finale, ça a été compliqué mais on a essayé de documenter un peu ça. On est allé à Francfort aussi faire des photos de lui, bord-terrain et en ville, etc. C'est documenter un peu tous ces moments-là. Il y a même des fois des photos, tu vois, ils les gardent pour eux, c'est des photos avec leur famille, des trucs comme ça, ils ne diffusent même pas, tu vois, mais c'est se créer des souvenirs de qualité, photos, vidéos, il y a beaucoup de ça, et après, en effet, des fois, ils le diffusent aussi sur les réseaux, tu vois, c'est avoir des photos cool, un peu la vitale, un peu hors terrain, et pour nous, c'est ce qui est intéressant aussi, tu vois, c'est de réussir à amener les mecs sur un autre terrain que celui du foot, parce que souvent, en fait, C'est des mecs qui ont d'autres passions. Il n'y a pas que le foot. J'étais à Las Palmas il n'y a pas longtemps, il y a un an, pour voir, je bosse avec Enzo Loyodis, qui joue à Las Palmas. En plus, c'est sympa Las Palmas. C'est pas mal. C'était pas mal. C'était un bon plan. Mais tu vois, lui, il est fan d'aviation et il prend des cours de pilotage. Et en fait, on est allé, on a passé trois jours là-bas. On a vu son match, il y avait un match de Ligue 1, c'était cool au stade. Et en même temps, on l'a accompagné aussi, il a fait un cours de pilotage. Le mec a pris l'avion dans un espèce de petit coucou. On a fait des photos de lui en mode capitaine, qui sont hyper sympas. Et qu'il n'aurait peut-être jamais eu, en tout cas pas de cette qualité-là, si on n'était pas venu. Nous, ce qu'on aime bien aussi, c'est emmener les gars, leur demander à chaque fois s'ils ont d'autres passions à côté, s'ils font autre chose que... entre guillemets juste aller s'entraîner et se reposer et bien manger tu vois. Et en fait tu te rends compte qu'il y a des mecs qui ont d'autres passions à côté mais qui n'en parlent pas trop parce que surtout en foot dès que tu sors un peu du cadre on peut vite te faire un peu dézinguer, enfin pas dézinguer mais on va se moquer de toi, donc faut assumer en fait.

  • Speaker #1

    dans le foot il suffit que tu fasses un mauvais match le week-end et que t'es sorti des vidéos où t'es en train de faire de conduire un avion on peut vite te dire que t'as pas la tête au football alors que justement ça peut être un exutoire et te permettre de te concentrer au maximum.

  • Speaker #0

    Complètement, c'est sain même d'avoir autre chose.

  • Speaker #1

    Durant notre époque bordelaise, on croisait la nuit, on croisait quelques joueurs qui avaient besoin de bien sortir. Et après,

  • Speaker #0

    on a vu dans... C'est dans la mesure aussi, tu vois. Mais en effet, ils se prémunissent vachement contre ça. Ils ont raison aussi, parce qu'il y a en effet, que ce soit les supporters ou les journalistes, tu vois. Dès que tu vas faire un truc un peu de côté, on va te dire « Ah, mais regarde, c'est pour ça qu'il n'avait pas été bon, parce qu'en fait, il a fait autre chose avant le match, ou cette semaine, il a été aperçu à tel… » Tu vois, à la fin, en fait, ça va. Les mecs, ils ont le droit de vivre aussi. Après, évidemment, tu sors de boîte un vendredi soir à 5h du mat, il repourrait et il t'abîme le dimanche.

  • Speaker #1

    C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas la meilleure façon de préparer ton match et d'être performant, mais il y en a pour qui ça fonctionnait en plus. Mais non, c'est intéressant aussi et ça permet aussi le fait de s'intéresser à autre chose, de montrer que c'est con, mais ce n'est pas juste des débiles qui tapent dans un ballon, comme souvent on peut l'entendre. Moi, les gens, les clients avec qui je bosse, le footballat avec qui je bosse, c'est loin d'être des débiles. C'est vraiment des mecs qui s'intéressent à d'autres choses, c'est juste qu'ils ne communiquent pas forcément dessus. mais c'est des mecs avec qui on a des vraies discussions, qui s'intéressent à plein de choses, au graphisme, au pilotage, à l'immobilier, au dessin, enfin franchement il y a plein de profils différents.

  • Speaker #1

    Est-ce que quand tu les amènes sur leur domaine, on va dire de... de plaisir, de passion. Est-ce que tu découvres vraiment une autre personnalité, une autre facette ? Est-ce que ce n'est pas plus facile d'en tirer quelque chose plutôt que de faire quelque chose de très lisse comme on disait au début en parlant que de football ?

  • Speaker #0

    Si, carrément. C'est cool et c'est ce qui rend les gens intéressants. Tu le vois quand ils t'en parlent. Quand Enzo nous parlait de pilotage, quand il nous a amenés sur site, c'était marrant parce que tu sentais qu'il était... Il était à fond, il adorait ça, il t'expliquait comment on décollait, les boutons, les machins, il était vraiment en immersion dans ce truc-là, et là il n'y avait plus de foot, de performance, de trucs...

  • Speaker #1

    Il n'y a plus de filtre.

  • Speaker #0

    Ouais, et c'est hyper intéressant, c'est trop bien, ils sont vraiment eux-mêmes, mais même des fois, avec Albamy Touré, quand il était à Francfort, on lui avait demandé quel était le resto préféré. son resto préféré en ville, il nous avait donné l'adresse et on avait contacté le responsable et on était allé faire une session. Il y avait un coin où il faisait des pizzas, il y avait un coin à l'étage où c'était plus gastro. Et en fait, le gars avait joué le jeu à fond, il lui avait acheté un tablier, on se faisait des talks et on était allé en cuisine et il avait préparé la pâte à pizza. Il avait préparé à bouffer, il avait les super couteaux, le super tablier, machin. On avait fait une espèce de... Franchement, c'était trop bien. Je te montrerai les photos à l'occasion. Et tu vois, on l'avait sorti un peu de sa zone de confort. Il s'était complètement fié à nous, tu vois. Et c'était cool parce que ça te montre aussi le mec dans un autre contexte. Et souvent, ça rend aussi les gars plus sympathiques parce que... Parce que, encore une fois, ils sont moins... Ils sont un peu déconnectés du foot et de... « Ah, il faut que je fasse gaffe à ce que je vais dire, parce que ça peut être interprété par les journalistes, par le club, par les coéquipiers, par machin. » Là, il y a un truc de... Vas-y, c'est cool, en fait. Je me laisse aller. Mais, encore une fois, il faut avoir un peu de lâcher-prise, tu vois, pour te mettre en tenue avec ton tablier de cuistot, etc. Il avait joué le jeu et franchement c'était hyper cool. Et on avait eu des bons retours sur ces shootings-là, sur ces photos-là, sur ces contenus-là. En tout cas, moi de mon point de vue, c'est les sessions que je préfère avec ces mecs-là. C'est quand les gars te disent « Ouais, il y a le foot, mais j'ai aussi un autre truc à côté que j'aime bien. Éventuellement, comment est-ce qu'on pourrait en parler ? » Tu sais que tu vois, à l'époque avec Amadou Onana, je ne bosse plus avec lui, mais j'avais beaucoup discuté avec lui quand il a fait son transfert à Lille. J'étais avec lui à l'hôtel avec les agents, etc. Et lui il adore la chanson, il chante très très bien. Je crois même qu'il jouait un peu de piano, n'ayez pas de bêtises. Et là je sais qu'il a sorti un morceau, quelques morceaux de musique, mais tu vois c'est cool parce que lui ça lui permettait de... de penser à autre chose, de développer aussi sa créativité, c'est con, mais je pense que ça peut aussi t'aider sur le terrain d'une façon ou d'une autre, tu vois. Et ouais, je trouve ça toujours vachement plus inspirant. Quelqu'un qui, un mec, tu vois, un footballeur qui va faire autre chose à côté, qui a d'autres passions, au-delà même du simple fait d'être footballeur, tu vois, un mec qui, peu importe le métier, le fait d'avoir une passion à côté, ou en tout cas des hobbies, des choses que t'aimes bien faire. en plus de ton travail, ça te rend forcément plus intelligent, plus intéressant, c'est plus inspirant.

  • Speaker #1

    Je pense que déjà, tu découvres vraiment l'humain par rapport au sportif, c'est comme si un peu tu séparais les deux, et comme on disait, ça peut être pour le sportif une sorte d'exutoire pour relâcher la pression, être quelqu'un de normal, et pas quelqu'un qui est acclamé par tout le monde. 20, 30, 40 000 spectateurs ou hués, ou insultés, etc. Je suis totalement d'accord avec toi. Je pense que parler de leur passion, tu revois un peu aussi l'enfant. L'enfant, l'humain, qui n'a plus de filtre, qui fait découvrir son univers. Et c'est là où tu dois avoir le plus de choses à piocher, je pense.

  • Speaker #0

    Après, encore une fois, malheureusement, je ne sais pas, mais... Tu peux communiquer là-dessus si en club, si déjà le mec joue et si en club ça va. La grosse problématique, c'est quand tu vas faire un shooting photo, vidéo, un peu lifestyle dans les rues de la ville. C'est cool, mais si ton club est avant-dernier du championnat... Tu ne peux pas flexer n'importe comment non plus sur les réseaux, même si tu as une passion et que c'est cool. Parce qu'en effet, il y a quand même, ça pour le coup, c'est mon métier aussi, il y a un volet communication, images et ce que tu renvoies qui est aussi important. Donc, il y a aussi un dosage à trouver sur quand est-ce qu'on parle de ces passions-là. Parce que sinon, en effet, ça peut aussi se retourner contre toi. Parce que malgré tout, les gens qui vont au stade le week-end, c'est eux aussi qui payent leur billet, qui payent par ricochet aussi un peu. ton salaire, le salaire du joueur. Et en fait tu peux pas non plus faire n'importe quoi. Il y a plein d'exemples, il y a des mecs encore, il y a un exemple récemment d'un d'un joueur dans un des clubs d'un de mes clients qui était blessé et le soir même ou le lendemain le club perd et il met une photo, lui il a un concert d'un rappeur je sais pas trop quoi. Il y a des fois où en soit, t'as le droit de faire ce que tu veux. t'es pas sur le terrain, tu joues pas, t'es blessé, t'es machin, c'est pas un problème, tu vois. Mais il y a quand même un truc de, attends, je vais réfléchir, est-ce que, si je fais ça, comment est-ce que ça peut être perçu aussi ? Alors tu peux pas faire que ça tout le temps, parce qu'en effet, c'est ce qu'on disait avant, tu vois. Sinon tu vis pas, et à la fin c'est un enfer, tu vois, mais il y a des fois, il y a des moves un peu stratégiques quand même à avoir. Et bon, c'est là aussi où moi j'interviens, tu vois, des fois, ce que je dis à mes clients, si t'as un doute, tu as un truc à poster ou quoi, dis-le moi, on en parle, je te donne mon avis, après à la fin c'est... pour lui qui a levé dernièrement ils sont libres ils sont grands ils font ce qu'ils veulent au final mais il faut assumer aussi il peut y avoir des conséquences donc derrière il faut juste l'assumer c'est le jeu si tu n'utilises pas la bonne temporalité au final dans

  • Speaker #1

    tes postes ça peut vite tu fais un truc gagner en images ou parce que tu as envie, tu te fais plaisir, comme n'importe qui qui va communiquer sur les réseaux sociaux, tu vas boire un verre en terrasse ou tu vas à un concert, comme tu disais. Mais si tu es censé être blessé, du coup, te reposer pour revenir au meilleur niveau. Et ça, malheureusement, tu vas, par les supporters qui sont censés supporter leur club, venir te voir, etc. Eux, ils ne vont pas faire la différence entre l'humain... et le sportif qui doit tout donner pour le maillot pour lequel il joue. Ouais,

  • Speaker #0

    et puis t'es comme, demain t'es en arrêt maladie, et si tu mets une photo de toi à la plage, bon bah c'est pareil.

  • Speaker #1

    Ah, t'es là où ils vont pas être contents là.

  • Speaker #0

    Bah franchement c'est un peu la même chose. C'est exactement ça. En fait, si tu veux le faire, fais-le, mais t'es pas obligé de le montrer sur les réseaux. Sois discret, il y a des mots un peu intelligents à avoir, et des réflexions à avoir. Après des fois... Après c'est pareil, des fois ces mecs sont hyper jeunes. Quand on avait 22 ans, quand on était à la fac, si on avait eu ces responsabilités-là, je ne sais pas comment on aurait géré. Les gens oublient aussi des fois comment ils étaient à 20 ans, 18 ans, même 25 ans quand tu gagnes ces sommes-là, quand tu n'es pas forcément très bien entouré, quand tu n'es pas forcément très bien conseillé. Tu fais des erreurs, tu vois. Des fois, tu fais des erreurs de jeunesse et c'est comme ça, ça arrive. C'est pas... Il y a de quoi devenir fou,

  • Speaker #1

    en vrai, quand tu vois... Tu te dis, comment on était à la fac à 20, 22 ans, avec ce qu'on avait. Tu te dis, si tu rajoutes...

  • Speaker #0

    Pas grand-chose.

  • Speaker #1

    Si tu rajoutes quelques zéros derrière, tu peux vite... Tu peux vite faire...

  • Speaker #0

    Bah ouais,

  • Speaker #1

    les sommes... Si t'es pas bien entouré...

  • Speaker #0

    Les sommes sont folles. Même pour des mecs en centre de formation qui signent un premier contrat pro, même dans un club de Ligue 2, c'est fou. Ça va très vite. Quand tu as 19 balles, tu dois gérer 20-25 000 balles par mois. tu gagnes plus que tes deux parents réunis et qu'ils n'ont jamais gagné toute leur vie et que toi tu vas gagner ça en un an. Enfin tu vois il y a des trucs des fois c'est un peu... on se rend pas compte, si t'es pas bien entouré, si t'es pas bien conseillé ou quoi, c'est une vraie charge mentale, c'est un vrai truc.

  • Speaker #1

    Après je te dis pas que c'est difficile de gagner non mais ça c'est un vice aussi tu peux vite tomber dans... parce que souvent on te dit Ouais, mais tu vois, souvent le raccourci c'est « ouais, mais moi aussi pour 7 millions par an, je vais courir sur un terrain » .

  • Speaker #0

    Ouais, bon, ça c'est plus de…

  • Speaker #1

    Mais c'est pas ça en fait, c'est pas ça, tu vois, ça existe pas en fait.

  • Speaker #0

    Non, et encore moins aujourd'hui, il y a la performance, les parents entourés, comme tu disais tout à l'heure, les staffs sont énormes, il y a beaucoup de pression. C'est pas juste… d'ailleurs, c'est pour ça que t'en as plein des mecs qui sont très forts à l'entraînement ou en jeûne. et qui n'arrivent pas à passer le step parce qu'en fait le monde pro c'est pas juste courir vite et faire des drips tu vois, ça demande plein d'autres qualités que nous on n'a pas, c'est un truc que tu apprends aussi au fur et à mesure mais si c'était si simple tout le monde le ferait, c'est facile de dire ça, ça c'est vraiment des trucs de comptoir moi je le vois avec les mecs, la rigueur que la plupart ils ont le travail qu'ils produisent, le stress aussi que ça peut être. Je travaille avec Jean-Charles Castelletto qui joue à Nantes. C'est dur, tu vois. Tu le maintiens un peu tous les ans. Tu dois être là. Quand tu perds, il faut être avec tes vice-capitaines. Tu dois parler au micro. Et puis, il faut faire fi aussi des critiques que tu reçois. Quand tu fais un mauvais match, ce que tu prends, ce que tu ne prends pas.

  • Speaker #1

    Ce que tu ne peux pas dire.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement. Non, non, c'est hyper dur. Franchement, ça demande beaucoup, beaucoup, beaucoup de choses. C'est pas juste taper dans un ballon. C'est une évidence.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est un vrai métier avec plein, plein de choses à faire qui sont différentes de peut-être plein de corps de métier que nous, on connaît. Mais ça nécessite quand même beaucoup de professionnalisme. Ouais,

  • Speaker #0

    complètement. Ouais, puis tous les ans, t'as des nouveaux joueurs qui arrivent. Donc, si tu veux rester à ta place et si tu veux garder ton... ta place dans l'équipe, dans un effectif, t'es obligé quand même de bosser. Tous les ans, il y a des centaines de nouveaux joueurs qui arrivent sur le marché, soit de France, soit d'étrangers. Il y a beaucoup de concurrence.

  • Speaker #1

    Tu peux être remplacé du jour au lendemain, t'es plus personne.

  • Speaker #0

    C'est pour ça qu'aussi la communication a son importance des fois dans ces... dans ce processus-là, parce que pas forcément au plus haut niveau, mais quand tu joues dans des championnats un peu secondaires, comme je te disais tout à l'heure, j'ai bossé avec Mathias Coureur, par exemple. Et avant que je bosse avec lui, Mathias aimait bien aller en FIFA, et il fait ce qu'il veut, pourquoi pas. Mais avant que je bosse avec lui, son... Son compte Instagram, il y avait beaucoup de photos, de vidéos de lui en chat. Et je lui dis, c'est à valeur égale, demain tu vas aller jouer, tu vois, il était en Bulgarie, mais tu vas aller jouer dans un autre championnat un peu au-dessus. Mais en même temps, tu vas viser des clubs qui n'ont pas des scouts dans toute l'Europe. Tu vois, c'est des petits clubs, ils ont des petits moyens. Donc en fait, à valeur égale... un GM d'un club, je dis une connerie, mais de Roumanie, de Slovénie, même encore à l'étranger tu vois, il a joué aussi en Corée, il a joué en Géorgie, bon, à valeur égale, ces mecs-là, ils vont aller regarder tes réseaux sociaux. Si ils voient que tu fais n'importe quoi, même si tu as des bonnes stats sur Transfer Market ils se disent, mais lui il fait n'importe quoi, ça se trouve lui il va se péter parce qu'en fait il dort pas, il fait la teuf il fume et il va regarder le profil d'un autre mec, si à valeur égale l'autre il a une com qui est ça se trouve il fait pareil que l'autre il le montre pas ça représente pas je suis pas en train de te dire que la com va te faire signer dans les plus gros clubs du monde mais en tout cas aujourd'hui ça fait partie un peu du package ou si tu veux si tu veux pas que ça te desserve en tout cas, c'est surtout ça autant ne pas y être dans ces cas là mais si tu y es faire les choses bien faire attention à ce que tu vas poster, à ce que tu vas mettre ça veut pas dire qu'il faut être hyper lisse et tout tu peux être marrant, tu peux faire des trucs tu peux sortir un peu du lot mais il faut vraiment y faire attention ouais et puis

  • Speaker #1

    et puis tu peux tu as aussi beaucoup de clubs maintenant qu'ils font attention à au profil humain du joueur qui recrute quoi pour voir si c'est quelqu'un de stable quelqu'un de qui est concentré quelqu'un qui est un peu fou fou etc donc c'est vrai que c'est de plus en plus aussi scruter quoi comme le monde du travail classique tu peux très bien avoir ton recruteur qui va taper ton ton nom sur Instagram et regarder ce que tu postes sur les réseaux sociaux. Donc, c'est un moyen aussi de voir un peu la personnalité des gens avec qui tu serais amené à travailler.

  • Speaker #0

    Ouais, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, à contrario, par exemple, tu dirais que... Je te prends l'exemple d'un club de National, National 2. Si t'es un joueur qui a une communauté sur les réseaux sociaux... sans faire n'importe quoi comme on pouvait dire, mais une communauté. Est-ce que pour recruter un joueur, est-ce que les clubs dans des divisions inférieures comme ça, elles peuvent se dire, voilà, moi je vais recruter tel joueur. En plus, sur les réseaux sociaux, il est quand même suivi. Ça va nous apporter à nous aussi un plus dans la communauté. On sait qu'au très haut niveau, ça joue aussi parce qu'il y a des énormes impacts marketing. Est-ce que, comme tu disais, à valeur égale, Un joueur qui n'a pas d'outil de communauté limite pas de réseaux sociaux, est-ce qu'il peut être mis un peu de côté parce que tu as un joueur qui arrive, il est suivi par 200-300 000 personnes sur les réseaux et il va apporter aussi une mise en avant de son club ?

  • Speaker #0

    Oui, ça peut, en effet je pense que c'est plus significatif avec les gros stars, comme à l'époque quand Beckham est venu jouer au PSG, c'était clairement marketing. Il a joué six mois, je pense que tout le monde était content, il avait un énorme salaire. Il finissait sa carrière à Paris, la mode, etc. Et en même temps, une communauté de ouf, t'apportes une image de marque. Un peu plus bas, je pense que c'est moins le cas. Après, ça peut être intéressant, il y a des clubs qui font des coups aussi un peu comme ça. Ils disent que ça va nous donner un peu de visibilité, ça va peut-être donner envie à d'autres joueurs de venir. Parce que si ce mec-là... Il communique beaucoup sur ses réseaux, il a quand même une petite carrière et tout. Si lui vient ici, peut-être que d'autres vont se dire, attends, vas-y, je vais quand même regarder. Tu vas développer un peu ton attractivité pour un club, mais ça reste une partie infime, je pense, dans la partie décisionnelle d'un club. S'ils voient que le compte du gars en question est clean, ça ne rentrera pas trop dans le processus décisionnel. Mais en fait, ça peut. Des fois, ça peut. Je n'ai pas de stade, je ne vais pas te raconter des bêtises, mais un mec qui a une grosse communauté et qui vient dans un plus petit club, qui a besoin un peu de visibilité, tout le monde va être content. Eux, ils font un coup un peu marketing, le mec est content parce que c'est un peu la star. Mais à la fin, même si ça peut avoir une petite part, ça peut être important. A la fin, les clubs veulent aussi un mec qui soit compétitif, qui puisse jouer et t'apporter aussi. Le mieux, c'est quand le mec peut faire les deux. Tu es à la fois un ambassadeur du club, etc. et qu'en même temps il est performant, trop bien. Mais peut-être que ça l'était un peu plus au début, maintenant ça l'est un peu moins, j'ai l'impression.

  • Speaker #1

    Ok. On va revenir sur... Tu parlais aussi...

  • Speaker #0

    donc du portfolio qu'on pouvait avoir un petit peu, et tu disais que tu avais des rugbymans, donc ce n'est pas un truc dont on parle spécialement sur la chaîne, vu le nom qu'elle a, mais on fait souvent le parallèle aussi sur le monde du rugby et le monde du foot. Toi, qu'est-ce que tu vois par rapport à la différence entre tes clients qui vont être dans le monde du foot et le monde du rugby ? Est-ce qu'il y a vraiment tant de différences que ça ? Est-ce que c'est lié aussi au... à l'argent, l'économie qui gravite autour des deux sports, qui est complètement différente. Qu'est-ce que tu pourrais dire toi, Richard ?

  • Speaker #1

    Il y a quand même moins de pression. Le public rugby est quand même un peu moins fanatique, on va dire, un peu moins violent que le public foot, parce que oui, ça déchaîne un peu moins les passions. Parce que le foot, de toute façon, il n'y a rien qui… Enfin, le foot, c'est un sport… c'est le sport mondial. Donc ça se joue partout dans le monde entier, ça déchaîne les passions, il y a des sommes énormes, il y a des transferts énormes, il y a des stades de 100 000 personnes, c'est énorme. Le rugby c'est un peu plus, même si ça tend à se professionnaliser de plus en plus et à se développer, il y a quand même toujours un peu ce truc-là de l'esprit un peu clocher, où les mecs peuvent faire des trucs un peu plus rigolos, ils ont moins peur de... Il y a un rapport à l'image qui est un peu moins fort, un peu moins important je trouve qu'avec le foot. Même si, tu vois, je travaille avec Fabrice Metz qui était à la section Palois pendant longtemps et là qui joue à Vannes. Il fait une super saison, enfin une super saison, il joue le maintien mais c'est vraiment chouette ce qu'ils sont en train de faire. Et on essaie de faire des trucs des fois un petit peu… qui sortent aussi un peu du lot, mais en fait ça dépend surtout du caractère du mec. Fabrice c'est un mec qui est chef d'entreprise aussi à côté, donc on communiquait aussi un petit peu là-dessus. C'est quelqu'un qui est assez... C'est pas le bout en train non plus de l'équipe, donc bon on fait des trucs assez classiques, mais... Non la différence dans la façon de communiquer c'est peut-être un peu plus léger au rugby, tu vois. Parce qu'il y a moins... Même si là, il y a de l'enjeu. Il joue le maintien, ça va jouer jusqu'au bout. Tu ne peux pas faire n'importe quoi non plus. Mais c'est plus léger.

  • Speaker #0

    Comme tu dis, tu remarques quand même, pour connaître certaines personnes dans le rugby aussi, un truc que tu ne pourrais pas faire dans le foot. Tu vois justement cet esprit franchouillard, on va dire, pour assez rigolo, faire des pubs très... avec beaucoup d'autodérision et tout, mais dans le foot, ça n'existe pas, ça ne pourrait pas exister. Je pense qu'il y a tellement de... Je ne sais pas, peut-être que c'est ce que les gens attendent de leurs joueurs, de leur club, les retombées économiques. On dirait qu'il y a une communication qui est à des moments complètement à l'opposé. Tu ne peux pas... Je prends l'exemple de certaines personnes à l'UBB, pour ne pas citer leur nom, quand tu vois les... les scènes, tu te marres, mais tu te dis, est-ce que ça, si on le faisait dans le club, par exemple, dans un club de première division qui joue quand même le haut de tableau, qui est souvent en phase finale, voire en finale, est-ce que ce serait permis, est-ce que ce serait, pas permis, mais est-ce que ce serait accepté, tu vois ?

  • Speaker #1

    Moi, je pense que oui, après, c'est plus une question de... d'assumer en fait. Il faut assumer que tu postes un truc la semaine après tu vas voir les mecs dans le vestiaire, tu vas voir les fans qui vont t'en parler. Moi franchement il y a plein de trucs des fois je suis frustré mais je me dis ça pourrait être marrant qu'on fasse ça, ça pourrait être... Mais en fait c'est dur parce que, encore une fois c'est même pas une critique, c'est juste que je comprends aussi, on n'est pas à leur place donc en effet si tu fais un truc un peu marrant tu vois... On parlait de Nance Duclin, en l'occurrence, à l'UBB, qui est trop drôle et qui fait des vidéos hyper décalées, etc. Je pense qu'il s'en fout. Oui, il joue beaucoup moins. Là, il va arrêter sa carrière. Mais pendant deux ou trois dernières années, il joue quand même beaucoup moins. Et je pense qu'il y en a bien qui ont dû lui dire, au lieu de passer ton temps à faire des vidéos rigolotes, tu devrais redevenir rugbyman. Mais je pense que c'est ton rapport, toi, à la critique et à tout ça. Tu vas te dire, ouais, mais en fait, je fais ce que je veux. et je sais ce que je fais, je travaille à côté, c'est pas parce que je le montre pas que je le fais pas, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, clairement.

  • Speaker #1

    Mais c'est dur de prendre la pression, c'est des mecs qui prennent déjà tellement la pression, des supporters, des clubs, des sponsors, tout ce que tu veux, que bon, te rajouter ce truc-là en plus, ouais, des fois ils disent « ouais vas-y, non, fais pas, ça va être trop dur » .

  • Speaker #0

    Et puis justement aussi, comme tu viens de le dire, il suffit que t'aies 3-4 sponsors et… Pour un cinquième sponsor, tu fais quelque chose de drôle, ça pourrait te donner une image qui est différente et qui ne colle plus aux valeurs de tes autres sponsors qui sont à côté, par exemple. Oui,

  • Speaker #1

    il faut être aligné. Il faut être aligné. Après, c'est pareil, il y a des trucs rigolos. Des fois, c'est juste des trucs un petit peu décalés, même dans la légende du poste, par exemple. Tu vois, faire des légendes où après une victoire, tu mets plus trois points, on est content, on a gagné. Et quand tu perds, déçu du résultat, oui, c'est bon, on sait. Donc, je t'avoue, après dix ans, je vais parler comme un vieux con, mais au début, tu le fais parce que tu rentres un peu dans les cases et tu essaies de coller un peu aux usages. Mais à la fin... c'est de trouver d'autres trucs, tu vois. Enfin, si t'es sur les réseaux juste pour mettre « je suis content j'ai gagné, je suis déçu j'ai perdu » , bon oui, pourquoi pas, mais bon, quelque part, c'est la plus-value pour moi, en tout cas, les palaces à la limite, le joueur peut le faire tout seul, tu vois. Donc, c'est essayer de trouver un... Des fois, ça peut être juste dans l'utilisation de la police un peu différente dans la légende, c'est... essayer de se démarquer un tout petit peu tu vois ça veut pas dire à mettre un nez rouge et faire le clown non-stop sur tes réseaux tu vois et puis il faut que ça te corresponde Faut se démarquer aussi pour se singulariser et créer une communauté aussi autour de toi mais c'est ce qui est dur aussi tu vois dans le foot c'est que t'es tellement scruté tu vas tellement recevoir tu sais que si tu fais ça tu vas recevoir plein de messages de gens qui vont te critiquer etc qu'il faut accepter de de recevoir tout ça et c'est pas facile parce que nous on parle de ça on est moi je le vois j'ai des clients dont j'ai les comptes instagram etc après les défaites des fois il ya des trucs c'est à gerber quoi et ça tu vois on maintenant il y en a pas mal qui en parlent et on le voit de plus en plus tu vois mais il ya des trucs c'est pas possible tu vois tu peux pas dire enfin et souvent en plus les mecs sont déjà touchés tu vois ça les fait chier de perdre les clients, les gens avec qui je travaille en tout cas, il n'y en a aucun après une défaite qui me dit je m'en bats les couilles, non, tu vois, ça les fait chier, après pareil, ça reste que du foot, ça reste que du sport, tu vois, des fois faut aussi redescendre un peu le curseur, tu vois, oui il y a des énormes enjeux financiers, il y a il y a des gens qui font des, les supporters qui font les déplacements il y a plein de choses, tu vois, mais Mais les mecs sont quand même dans la plupart des cas, ils sont investis, ils font ce qu'ils peuvent, ça ne fait jamais plaisir de perdre. Et en effet, quand tu reçois ce genre de message, le jour où tu veux faire un truc un peu décalé, si tu le fais, il faut déjà que ce soit le bon timing avec ton club. Souvent, j'en parlais avec un pote qui bosse ici, avec Florian Gauthier, de Denuavec, il me disait que l'idéal c'est d'avoir des mecs qui sont un peu milieu de classement. Parce que si tu es entre la 14e et la dernière place, c'est mort, c'est opération maintien. Du coup, tu ne peux pas faire de trucs trop foufous parce que sinon tu te fais dézinguer. Si tu es entre la 8e et la première place, on joue la Coupe d'Europe, sérieux, machin, tu ne peux pas bouger. Alors que si tu es dans le ventre mou, tu es là, c'est bon, on est maintenu. En même temps, on n'a plus rien à aller chercher trop haut. Donc c'est plus simple.

  • Speaker #0

    Ça reste toujours compliqué. Et puis, tu ne peux pas le dire dans l'avenir. Tu as beau être sur une belle lancée, tu fais ta parution, ça fait dix matchs d'affilée que tu gagnes. Tu fais une parution, un truc un peu cool. Le lendemain, tu prends, ou trois jours après, tu prends 3-0 en étant catastrophique. Ah, tu te fais... Et on n'est pas dans l'avenir. Donc, au final, c'est sûr que c'est un peu plus compliqué en termes de communication.

  • Speaker #1

    C'est pour ça qu'il y a des phases où je sais que nous, on propose, on dit tiens, là, il y a les mecs qui ne vont pas en sélection, par exemple. Et là, il y a deux semaines, aucun dix jours de pause à cause de sélection internationale. Tu vois, bon, ça pourrait peut-être être cool qu'on communique sur autre chose que du foot. On a des photos qu'on a faites la dernière fois qu'on est venus. Là, ça pourrait être bien, machin. Mais en effet, entre la semaine, si tu as perdu le week-end, la semaine, on ne postera jamais de contenu un peu fou. C'est normal aussi, encore une fois, dans n'importe quelle entreprise, si tu as des mauvais résultats, tu as des résultats en baisse, si tu postes une photo de toi en train de boire une coupe de champagne, il y a des trucs qui tombent sous le sens. Après, des fois, c'est dur parce qu'en effet... Je prends l'exemple de Nantes, ça fait 4 ans qu'on bosse avec Jean-Charles. C'est vrai que ça fait 4 ans qu'il joue le maintien tous les ans et c'est dur. Après, ils ont fait deux finales de Coupe de France. Il y a eu un passage aussi où ils sont allés en 16e de finale d'Europa League, je crois, il y a deux ans. Donc il y a des trucs où c'est cool. Ça te permet aussi d'avoir autre chose que la course au maintien. Mais c'est dur. parce que c'est vrai qu'en termes de communication, c'est pas évident. Et malgré tout, tu vois, pour Jean-Charles, c'est le bon exemple, malgré le fait que ça joue le maintien tous les ans, tu vois, en 3 ans et demi, 4 ans, on a gagné plus de 35 000 abonnés, je crois, sur Instagram, juste en postant régulièrement du bon contenu. Enfin, à peu près, voilà, on a notre sauce, tu vois. Et c'est que de l'organique, évidemment, il n'y a pas de paye, rien du tout. Après il y a eu la Coupe du Monde, il y a eu la Cannes, il y a des événements un peu majeurs, mais c'est des événements sur lesquels il faut communiquer. Si on n'avait pas été là, je pense qu'il aurait... Jean-Charles, c'est pas qu'il n'aime pas communiquer, c'est qu'il ne pensait pas forcément, il a une famille, il a trois enfants, il a autre chose à côté, il a des business aussi à côté. Mais au final, même en étant, je le maintiens quasiment tous les ans... communiquant efficacement, tu arrives quand même à augmenter ta visibilité et ton image de marque en restant en toi-même.

  • Speaker #0

    Pour recentrer sur, je ne sais même pas si on a parlé du coup de la société en utilisant les termes, du coup, le nom de la société, si on ne l'a pas déjà dit, pour laquelle tu travailles, tu peux nous en parler ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. C'est l'agence 23h23 que j'ai montée avec un ami à moi qui est graphiste, photographe, vidéaste, il fait plein de choses, il est très très fort. Et du coup, on a un peu uni nos forces. Moi, c'est plus sur la partie social media et lui sur la partie création de contenu. Et en fait... On bosse ensemble depuis longtemps, depuis une dizaine d'années sur certains clients. Et on s'est dit que ça serait bien de mutualiser un peu nos forces. Et du coup, ça a donné ça et c'est chouette. On a fait des trucs sympas avec Jean-Charles Castelletto, avec Mamie Touré, à Francfort notamment, avec Enzo Loiudis, avec Amadou Oudana à l'époque. Donc on a fait des... des shootings sympas, des histoires cool qu'on a vécues, on a fait des beaux voyages grâce à ça. Et du coup, on s'occupe de la communication au sens large de sportifs et d'agences. C'est-à-dire toute la partie social media, community management, stratégie de com. Et puis après, c'est création d'un site internet si le joueur en a besoin. d'une toute la chape graphique en fait, même du voir tu vois, des couleurs à utiliser, du logo, de la police, de comment est-ce qu'on le relaie sur les réseaux, ça encore une fois c'est en fonction des demandes du client. Et puis ensuite on fait des flippings photos, vidéos, on se déplace, on avait aussi un studio à Bordeaux, mais souvent on se déplace, donc ouais c'est vrai qu'on a vécu des belles aventures grâce à ça.

  • Speaker #0

    Ok, super. Du coup, Agence 23h23, si vous voulez suivre, vous abonner sur les réseaux, on va inverser les rôles.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    On va faire augmenter la communauté de l'agence. Parce qu'on est à 900,

  • Speaker #1

    donc faites-nous monter à 1000.

  • Speaker #0

    Ah ouais, il faut passer les 1000. C'est bien. On n'en a pas beaucoup non plus, nous, on vient de commencer, mais on espère que le travail plaise.

  • Speaker #1

    Exactement, c'est cool.

  • Speaker #0

    Pour finir, pour parler un peu plus de toi, ton parcours pour en arriver jusqu'à cette société, ton travail ? Il est académique ou il est fait de briquet de bois ?

  • Speaker #1

    Il n'est pas académique, non. Il n'est pas académique du tout. C'est marrant parce que des fois, on me demande, mais du coup, toi, tu as fait quoi comme études pour y arriver là ? Les études, on était ensemble à la fac. C'est avec le Institut des sciences de l'information et de la communication où je l'ai fait. pas le souvenir d'avoir appris énormément de choses. Je me suis fait beaucoup d'ennuis, mais c'est vrai que c'était un peu chaotique. Et après non, en fait, je vais te sortir la grande phrase de Conard, je me suis fait tout seul, enfin non, je ne me suis pas du tout fait tout seul, mais j'ai eu plein d'aides et de gens qui m'ont accompagné sur ce chemin-là. Mais oui, j'ai appris plein de trucs tout seul. En fait, je me suis formé… vachement et surtout qu'il ya dix ans tu vois c'est un métier qui existait quasiment pas instagram était était enfin c'était des prémices d'instagram vraiment c'était beaucoup facebook à l'époque et twitter aussi un peu mais c'était un métier qui existait pas et du coup bah ça a été un un métier qui a été en constante évolution et qu'il est toujours tu vois aujourd'hui avec par exemple tu me prends pas mal avec à ça aussi aujourd'hui mais c'est ça évolue énormément mais en fait j'ai appris j'ai appris au fur et à mesure avec les clients qui m'ont fait confiance. Au début, c'était un peu du test and learn. Et non, du coup, j'ai commencé, j'ai arrêté la fac en master 1. J'ai un peu galéré. Je bossais à côté, je montais mon projet d'agence justement à ce moment-là. Je bossais soit le matin, soit le soir dans des boulots, des petits boulots et puis je travaillais sur mon projet. Et puis au fur et à mesure, j'ai eu rapidement mes premiers clients. Et puis après, ça a été le bouche à oreille. Les mecs en ont parlé entre eux. J'ai bossé avec des mecs de l'UBV à Bordeaux, parce que je suis de Bordeaux. Avec le sport, j'ai bossé avec un champion du monde de freestyle motocross, Rémi Bisoir, avec un champion du monde de jet ski à bras. Vraiment, des trucs avec un champion du monde d'apnée. avec plein de sports différents. Après le foot c'est vraiment mon sport de référence, c'est ma passion. Et puis moi je suis fan du FC Nantes, pour revenir à ce qu'on disait tout à l'heure. Moi c'était trop cool quand j'ai bossé avec Jean-Charles Castelletto, c'était marrant parce que je me suis retrouvé là, on a fait un shooting bord-terrain. L'année dernière, à Nantes, c'est marrant. C'était la deuxième ou la troisième fois que je faisais ça. Si tu m'avais dit ça, mon premier souvenir de stade, c'est à la Beaujoire. J'avais 5 ans, 6 ans. J'ai un souvenir idyllique, incroyable de ça. Soleil couchant. Si tu m'avais dit à ce moment-là, le petit gamin que j'étais, que je bosserais avec un joueur du FC Nantes et que je serais en bord de terrain, à la Beaujoire ou quoi, je n'aurais pas cru. Donc non, c'est plus un truc passion parce que j'adore le sport, j'aime le sport et ça m'a toujours passionné. Et j'ai toujours aimé aussi le monde des réseaux, de la communication. Et en fait, j'ai trouvé un métier qui, tu vois, il y a 10 ans, n'existait quasiment pas. Mais j'ai trouvé ce métier-là qui collait exactement à ce que j'aimais. Donc je me suis formé, pour revenir à ta question initiale, je me suis formé au fur et à mesure en fait. Et j'ai rencontré des gens. Et j'ai développé des skills et j'ai appris des choses. Et franchement, j'apprends tous les jours des choses. Je me forme pas mal, je m'intéresse à plein de choses, notamment à l'IA. Mais c'est des métiers qui sont en constante évolution, donc il faut être un peu curieux.

  • Speaker #0

    C'est sûr. Tu disais, tu vois, je me suis fait tout seul, mais en vrai, il y a toujours une part un peu de vérité aussi. Oui, on apprend au fil des rencontres et des fois, il faut un peu de réussite, un peu de chance. Mais il y a aussi cette part dont je me suis fait tout seul. Moi, je ne le prends pas comme j'ai eu besoin de personne. Je suis arrivé, c'est justement, je me suis fait tout seul parce que, au fil des rencontres, j'ai su me nourrir de plein de choses qui étaient intéressantes, avoir aussi de la persévérance, être résilient. gravir les échelons petit à petit et toujours me remettre en question tu vois et ça je pense que je pense que c'est super c'est primordial tu vois pour pour performer c'est être capable de se remettre en question de se dire ok là j'ai ça à prendre là j'ai ça à prendre ok je continue à avancer et à persévérer quoi c'est là où c'est ça c'était surtout c'est

  • Speaker #1

    saisir les opportunités parce que En soi, je ne pense pas être meilleur qu'un autre et je n'ai pas un parcours, je n'ai pas fait de grandes écoles, je ne viens pas d'une grosse famille, il n'y avait rien en soi qui m'a forcément aidé dans mon parcours. Mais j'ai rencontré des gens, notamment Anthony Mette qui est préparateur mental et à qui je travaille encore aujourd'hui, qui à l'époque m'a présenté à un de ses patients et qui travaillait, Clément Ménadier en l'occurrence. Et en fait j'ai commencé à bosser avec ce mec là et il m'a présenté aussi après à d'autres joueurs parce qu'il a vu que ça se passait bien. Et voilà donc en fait c'est saisir les opportunités, prouver ta valeur. Parce qu'en effet les mecs te payent pour un service donc il faut quand même être bon, il faut faire ses preuves. Et ensuite c'est là où ça s'accélère tu vois, si t'es bon, si tu arrives à mener à bien les premières expériences que t'as et si tu... tu réussis ça, bah en vrai derrière c'est pas parce que t'es le meilleur, c'est juste qu'en fait c'est des opportunités, tu les saisis au bon moment, tu réussis et puis bah les mecs parlent entre eux après et puis c'est fait boule de neige et c'est cool tu vois. Mais c'est être là au bout, il y a une part de réussite tu vois, une part de chance aussi, mais c'est des opportunités, t'en as toujours une ou deux et faut pas les manquer quoi. Donc après non, le truc de je me suis fait tout seul, je me suis évidemment pas du tout fait tout seul. Parce qu'il y a plein de gens sur le parcours qui m'ont aidé, qui ont été là à des moments clés, et qui m'ont supporté. Parce que c'est pas évident, tu vois, quand tu te lances... Il y a dix ans, quand je me suis lancé, c'était un métier qui existait quasiment pas. J'avais pas un rond. J'avais du réseau et en fait, j'ai développé ce truc-là et j'ai chopé les opportunités. Mais voilà, il y a plein de gens qui m'ont aidé sur le chemin.

  • Speaker #0

    Super. Je voulais savoir, pour finir, comment tu en es venu à aimer le foot ? Comment elle est arrivée ta passion ? C'est quoi ? C'est les parents, l'entourage ? Qu'est-ce qui t'a plongé là-dedans ?

  • Speaker #1

    C'est l'entourage. Déjà, du côté de ma mère, elle aime toujours le foot. Même ma grand-mère, c'est marrant parce qu'à chaque fois, elle me donne les résultats du FC Nantes. et la note quand elle reçoit le journal. Donc ils sont quand même assez impliqués. Et j'ai le frère de ma mère qui est journaliste, journaliste sportif encore aujourd'hui, à Press'Océan à Nantes, et qui m'a donné, qui m'a transmis un peu cette passion. C'est avec lui que je suis allé au stade à La Beaujoire la première fois. Et ouais, franchement, j'ai même des photos de moi quand j'étais à Paris, on habitait en phase 1. Dans un stade où il y avait des matchs le dimanche, où je suis sur un petit tabouret, j'ai 3 ans, 4 ans, et je regarde le foot, c'est un truc qui est presque dans les gènes. Et après ça s'est développé au fur et à mesure avec la famille, parce que mon père n'est pas du tout de foot, mon frère non plus, c'est plus ma mère qui l'est le plus. Et après c'était vraiment de passion dévorante. Moi j'avais des bouquins... genre de la Coupe de France, les résultats de la Coupe de France de 1920 à 1998. Mais je connaissais les scores par cœur de la Coupe de France 1950. Je lisais ça le soir, c'était mon kiff. Donc non, passion dévorante, les posters partout, les matchs, je rêvais de ça. Je rêvais d'être footballeur professionnel évidemment, puis ensuite les croiser, tu connais. J'ai pas eu besoin de ça pour pas voir les clairs. Ça arrive. Mais ouais, aujourd'hui je trouve ça... Peut-être plus au tout début, maintenant je l'ai un peu moins, même si je l'ai encore aujourd'hui. Quand Al Mami Touril était en finale de coupe d'Europe, j'étais comme un gamin. Je vivais quelque part par procuration un peu son rêve. Quand Clément Ménadier, je me souviens, rugbyman, est allé en équipe de France, ça a été la première fois. J'avais l'impression que j'étais appelé aussi avec lui. J'étais presque plus saucé que lui même à l'époque. Il m'a dit « quel moteur ! » . Mais ouais, c'est passion. J'adore le sport, surtout le foot, mais tous les sports. J'ai bossé aussi avec du basket. J'aime l'adrénaline, j'aime ce que les sportifs sont, la gestion des gros moments. la gestion du stress, la technique, tout ce que ça implique. J'ai toujours été baigné là-dedans, ça m'a toujours plu. Je l'ai toujours su que je bosserais dans le sport et dans le foot principalement. Et ouais, c'est un truc que j'ai toujours gardé. J'ai toujours travaillé, même quand je faisais des taffes alimentaires, j'ai toujours bossé à côté, j'écrivais des articles à un moment donné. J'ai toujours été dans ce truc-là et j'ai toujours su que j'en ferais mon métier.

  • Speaker #0

    Ok, super. Ben écoute, on arrive quasiment à la fin de notre entretien. Est-ce que tu as un dernier conseil ? pour les gens qui aimeraient soit développer leur communauté, soit suivre un peu le chemin que tu as eu, même s'il n'est pas académique ?

  • Speaker #1

    Oui, le conseil, ce n'est pas forcément mon chemin. Non, ce n'est pas forcément des conseils, mais c'est surtout de faire les choses par passion. Après, non, des conseils, c'est de se former. Mais ça, c'est quel que soit le métier que tu as envie de faire. C'est de se former continuellement, d'être curieux. d'apprendre des choses, d'apprendre des autres, et puis d'essayer d'aller vers les choses qui vous passionnent. Après, ce n'est pas toujours évident, et puis il n'y a pas un chemin pour arriver à ce résultat-là, mais c'est vrai que c'est de se former, quel que soit le domaine, continuer à se former, à apprendre, et ça sera toujours utile.

  • Speaker #0

    on vieillit ça va vite écoute merci beaucoup Victor tous ceux qui écoutent ou qui voient la vidéo allez suivre du coup l'agence 23h23 sur les réseaux n'hésitez pas aussi à suivre, à partager à vous abonner aux différents réseaux de la chaîne du podcast football club à mettre des notes sur les podcasts pour qu'on puisse aussi vous abonner augmenter dans les référencements pour qu'on puisse atteindre, rattraper l'agence 23h23 en termes d'abonnés voilà, merci à tous ceux qui ont écouté, ceux qui ont visionné et on revient très bientôt aussi pour d'autres épisodes avec d'autres personnes à vous faire découvrir, allez,

  • Speaker #1

    salut Victor ciao Merci

Share

Embed

You may also like