Speaker #0Vous avez le cerveau qui ne s'arrête jamais, avec beaucoup de pensées, de ruminations, de voix que vous n'arrivez pas à arrêter, qui parfois peuvent vous empêcher de dormir, sur peut-être quelque chose que vous avez fait, une discussion que vous avez eue que vous refaites en boucle, ou alors imaginez le futur, et souvent sur une forme d'anxiété du pire qui pourrait arriver, parfois d'anticipations négatives, de grosses journées ultra chargées qui arrivent, ou simplement des remises en question existentielles, sur où est votre place, où est votre voix. le sens de la vie, le sens de ce monde, qu'est-ce que je fous là ? Bref, comment réussir à calmer les ruminations et surtout les pensées envahissantes. J'ai des conseils pour vous et vous allez voir, ce n'est pas forcément ceux qu'on donne le plus et qui sont les plus évidents, mais pourtant, ce sont les plus simples et ceux qui font la différence. Bienvenue ici, Joanne Yangting. Ça fait maintenant des et des années que je partage du contenu pour aider, justement que ce soit les entrepreneurs, les indépendants, mais aussi les salariés à mieux s'organiser, à gagner en clarté, à... progresser dans la carrière et les affaires. Et c'est vrai que je suis confronté à de plus en plus de personnes qui se retrouvent dans cette situation de rumination, de charge mentale, de crise existentielle. Pourquoi ? Parce que j'accompagne des personnes qui ont parfois des profils un peu atypiques, notamment des multipotentiels, qui sont au château, qui ont plein d'idées, plein de projets et qui ont du mal à trouver leur place, ou qui parfois se lassent vite et se posent tout le temps des questions existentielles sur des envies de changement de carrière ou de business et tout. J'ai aussi des personnes, parfois, j'en ai beaucoup, des HP, des hauts potentiels, qui ont fait le diagnostic officiel et peut-être diagnostiqué, je ne parle pas d'auto-diagnostic, attention, mais vraiment qui ont un fonctionnement assez atypique et qui, pour le coup, ont une particularité de beaucoup se remettre en question et de beaucoup réfléchir et se sentir parfois très en décalage. J'ai également aussi des personnes très sensibles, des personnes qui ont tendance parfois aussi à être très en patte et à se prendre beaucoup de choses dans tout ce qui se passe, dans les relations notamment. Bref, tous ces profils parce que je pense qu'on attire les gens qui nous ressemblent. Parce que si vous voyez mes contenus, je suis un peu comme ça. Et du coup, je parle d'un problème que je vis et que j'ai vécu et sur lequel j'ai beaucoup progressé grâce aux conseils que je vais vous transmettre. Mais je voulais vous dire juste que déjà, c'est normal. Pas c'est normal dans le sens tout le monde l'a, mais c'est normal d'avoir un cerveau agité, d'avoir plein de pensées, parfois de ruminer. Normal dans le sens où il ne faut pas culpabiliser. Quand on est comme ça, qu'on a ce profil là. Ça fait partie de nous et c'est un conseil qui est vraiment contre, entre guillemets, intuitif que je vais donner. Mais le but n'est pas de chercher à lutter contre le fait de trop penser. Vous allez voir, et ça j'ai eu beaucoup de mal et du temps à l'accepter. Mais par contre, on peut le rendre utile, vous allez comprendre. Mais juste avant, je vais vous dire qu'à travers tout ce que je vous transmets et ce que je partage, notamment cet aspect un peu plus personnel, il est important pour moi que vous compreniez que dans ma philosophie, dans tout ce que je fais, et pas d'amener les gens à changer qu'ils sont au fond d'eux, ou à se dire, les mettre dans des cases, parce que ça c'est juste des traits de caractère, des fonctionnements et tout, mais ce ne sont pas des cases dans lesquelles s'enfermer. Genre c'est comme ça et c'est comme ça. C'est juste, ok, j'ai différents traits de caractère, de personnalité, qui font mon unicité, mais comment je compose avec et comment j'y réponds ? Et ça évite de tomber dans ce que moi j'appelle les hypo... hypochondriaque du Dave perso. Les hypochondriaques, j'ai toujours un problème et je suis persuadé que j'ai un problème tout le temps. Et on comprend finalement qu'on n'a pas vraiment un problème, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui vivent ça et que justement, on est comme ça. Mais comment on irait ? Et comment on le gère ? Et c'est le but aussi de moins souffrir, voire ne plus souffrir, même si c'est compliqué, mais aussi et surtout de mieux vivre simplement. Au quotidien, que ça soit pas une lourdeur un peu... poids parce qu'on parle de charge mentale. C'est un truc qui est lourd. On se remet tout le temps en question. On s'épuise tout seul. D'ailleurs, c'est ce qui revient beaucoup de mes clients. Je me fatigue tout seul. Donc, moi qui aide beaucoup de gens sur la productivité et l'efficacité de l'organisation, c'est un vrai enjeu parce que ça pompe de l'énergie. Et l'énergie est plus importante que le temps. D'ailleurs, si aujourd'hui vous avez besoin d'aide sur votre organisation et comment gérer tout ça, vous pouvez avoir les infos en dessous et j'ai plein de ressources gratuites et payantes pour vous aider. mais aussi et surtout des accompagnements, surtout pour les entrepreneurs dirigeants et de responsabilités qui ont un petit peu du mal à tout gérer. Je peux vous aider, et beaucoup de mes clients ont ces profils-là, on a des résultats assez rapides avec mes méthodes. Mais par rapport à ça, voici ce qui marche. La première chose, comme j'ai dit, c'est juste de ne pas chercher à arrêter de penser, mais ne plus s'attacher à ces pensées. C'est le détachement. C'est de changer de... Je pense et je suis mes pensées et je m'identifie à tout ce à quoi je pense et je rentre dedans et je les alimente et j'alimente de plus en plus. J'apprends à observer ces pensées. Et ça, la subtilité, c'est qu'on ne peut pas arrêter de penser. Par contre, on peut changer la façon de gérer les pensées dans le sens de les observer. D'ailleurs, la méditation, c'est une façon d'apprendre ça. En méditation, on n'est pas là à ne rien faire, à ne pas penser. C'est qu'on observe, on pose ça en observation. Donc comment on peut réussir à observer ? Vous pouvez écrire vos pensées. Quand il y a trop de rumination, franchement, la meilleure méthode, celle qui marche le mieux chez moi, c'est d'écrire. Vous prenez un journal ou un livre, un cahier, peu importe, et vous écrivez, vous écrivez, vous écrivez vos pensées. Et justement, vous n'êtes pas obligé de relire, vous pouvez juste écrire. Quand vous avez trop de trucs dans votre tête, vous écrivez. Il y a aussi également, comme j'ai dit, la méditation, le fait de se concentrer sur la respiration. Parce que notre esprit ne peut pas se concentrer sur deux choses en même temps. On ne peut pas ruminer et en même temps se focaliser sur sa respiration. Donc entraînez-vous à ça, juste prendre un temps de respiration et de vous concentrer juste sur la respiration. Vous pouvez par exemple aussi utiliser des méditations guidées, on peut en trouver. Et même si par moments vous décrochez, les repensées reviennent et tout, laissez aller mais revenez sur la respiration. Ça c'est un super exercice. Et le troisième, bah oui, c'est de faire autre chose. Ça paraît bête, mais vous occupez, allez marcher, mais peut-être en écoutant d'autres choses, aller lire un livre, aller voir un film, aller faire du sport, sortir un peu de soi, aller discuter avec quelqu'un. En fait, s'occuper autrement. Moi, ça marche beaucoup quand je rumine trop. Parfois, je vais juste faire un bon coup de sport, mais pas un sport trop léger, parce que parfois, je vais continuer à ruminer pendant le sport, mais soit un truc assez intense qui va me faire sauter de ma tête. soit aller faire quelque chose, mais en écoutant de la musique, ou en écoutant un podcast, ou un livre audio, ou c'est pas du sport, en allant lire, ou aller voir un film, ou peu importe, qui va me sortir de ça. Quand ça, c'est la version, on va dire, plus extrême, quand ça va trop loin. Vous pouvez mettre ça en pratique. Ça fait aussi du bien d'en parler. Ça paraît bête, mais parfois, quand on a toutes ces pensées, on les garde pour nous, donc écrire tout ça, c'est bien, mais ça reste vraiment soit avec soi-même. Mais si vous avez quelqu'un de confiance, à qui vous pouvez juste parler sans qu'il y ait une forme de jugement, ça peut faire du bien. Mais parfois, c'est bien d'avoir aussi quelqu'un de neutre. Donc oui, il n'y a pas de honte, enfin vraiment, par exemple, ça peut être un psychologue, ça peut être un thérapeute, ça peut être quelqu'un avec qui vous allez discuter de tout ça, ce qui vous tracasse et tout, et qui aura une posture de non-jugement, et juste une posture de vous écouter. Et d'ailleurs, c'est vrai que d'expérience, je trouve que c'est mieux avec quelqu'un de neutre qu'avec un proche, quelqu'un qu'on connaît, qui va parfois, on ne va pas forcément être à l'aise, qui va avoir forcément... en jugement à travers comment il nous connaît, là où quelqu'un de neutre va avoir une autre posture. Donc ça essaye, et d'ailleurs je me dis vraiment que ce concept d'avoir des gens à qui parler, qui sont hors de notre cercle social, c'est vraiment un truc qui est ultra important et qui fait du bien parce que beaucoup de gens sont seuls, ont besoin juste de parler. Et juste de parler, mettre des mots, exprimer les choses, encore une fois on fait sortir cette charge. C'est pour ça que ce serait dommage de faire sortir sur d'autres, mais il y a des personnes qui sont là pour vous écouter. et qui seraient prêts à vous écouter sans forcément vous juger. Pour ce qui est de la charge mentale liée à votre productivité, parce que c'est un sujet que je traite beaucoup avec mes clients, ça peut être intéressant justement de vous développer un système d'organisation, quelque chose qui externalise, de noter ce que vous avez à faire, votre planning, votre agenda, de ne pas tout garder là. Ça, je le fais beaucoup avec mes clients dans mes programmes, c'est vraiment de mettre en place ce système pour ne plus avoir à chaque fois à réfléchir à ce qu'on doit faire ou à découvrir chaque matin qu'est-ce qu'on doit faire, devoir avoir à y penser, ne pas oublier et puis tout garder là. Et puis même parfois à sur-anticiper et se dire mais j'ai une grosse journée, j'ai la flemme. Juste penser à ma to-do list, ça me fait perdre mon énergie. Donc si ça, ça vous parle, en descriptif, vous avez les méthodes pour justement mettre en place le bon système pour ne plus se retrouver à chaque fois à accumuler de la charge en plus sur toutes vos responsabilités de ce que vous avez à faire. Et pour ceux qui aident l'aspect existentiel. Ça, c'est très personnel, mais c'est vraiment une phrase qui m'a beaucoup aidé. C'est de me dire que je suis déjà complet. Je suis bien comme je suis. Parce que parfois, oui, j'aurais toujours envie de faire des nouveaux projets. J'aurais toujours envie peut-être de me lancer dans quelque chose ou d'arrêter quelque chose ou d'apprendre quelque chose de nouveau. Donc je ne cherche plus ma voie, ma place, je ne cherche plus le projet parfait. Je suis mon flow, je vais au bout des choses, je fais ce qui me tient à cœur. Mais par contre, j'accepte que justement, j'ai déjà tout ce qu'il faut et que tout ça, c'est du bonus, que j'ai la chance de pouvoir justement avoir des projets et les développer. Mais ce n'est plus une pression de est-ce que je suis à ma place ? Est-ce que j'utilise vraiment mes talents ? Est-ce que je suis au niveau ? Non, je suis bien comme je suis, je suis déjà au top, mais je me laisse un champ de progression, d'évolution, de surprise, je suis ouvert. Et cette posture-là, elle fait du bien parce qu'on n'est plus à chaque fois se dire il me manque quelque chose où je ne suis pas à ma place, où je ne suis pas au bon endroit, mais on se dit, ok, quoi qu'il arrive, j'évolue, je suis là où je dois être, je suis déjà complet, donc j'avance, je continue, je progresse sur mon chemin. Et vraiment... Sur l'aspect existentiel, ça fait du bien. Parce que parfois, on a tendance à trop rentrer dans des ruminations de où on devrait être et pas là où on est, à qui on devrait être et pas qui on est, à toujours, il y a un manque, il y a un truc, alors que finalement, on a ce qu'il faut et que tout ça, cette expansion, ces projets, ce développement, c'est bien, il faut, mais c'est une extension de nous. Et ce n'est pas quelque chose qui nous manque, ce n'est pas un manque. dans je ne suis pas au niveau où je n'ai pas ce qu'il faut, où je n'ai pas le niveau que je devrais avoir c'est je continue de progresser, je suis déjà complet et dans mon chemin, je suis toujours là où je dois être Et vraiment, ça c'est très philosophique, mais ça aide à ne plus se mettre cette pression constamment de se dire je ne suis jamais à ma place et je rumine et je rumine et les crises existentielles. On en a toujours et tout le monde, et je vous dis, tout le monde à des moments de la vie se cherche, se pose des questions et comme j'ai dit, c'est normal. On va boucler la boucle, c'est normal. Le truc, c'est de ne pas se pourrir la vie, c'est de l'accepter, l'accueillir, et puis continuer de progresser, d'avancer, comme j'ai dit, écrire, être écouté. Dans votre organisation, planifier les choses, gérer, et puis être un peu plus peut-être léger, prendre de la hauteur, être beaucoup plus fluide dans votre progression, et vous allez voir, c'est comme ça que vous allez progresser de façon beaucoup plus légère. Voilà, c'est un partage un peu plus philosophique, mais je sais que c'est un gros problème qui revient beaucoup. En tout cas, si aujourd'hui vous avez ces soucis-là, que vous avez du mal à... Vous vous organisez à cause de ces ruminations, ces anticipations négatives, cette charge mentale et cette charge de... Souvent, chez les personnes que j'accompagne, cette charge de responsabilité, notamment si c'est un entrepreneur ou dirigeant ou autre, vous pouvez prendre un rendez-vous et avoir un accompagnement si ça vous intéresse. Et vous avez aussi des programmes qui vous aident pour ça. Tout est en descriptif. En tout cas, moi, je vous souhaite plein de succès. N'oubliez pas, vous avez tout, vous êtes complet et je vous souhaite plein de bonheur. À très bientôt.