#0Le plus grand calvaire des entrepreneurs et indépendants, c'est de jamais réussir à prendre des vacances sans culpabiliser de ne pas travailler. Est-ce que ça vous parle, ça ? Cette difficulté à faire des pauses, ça peut être dans vos journées, ou ça peut être sur plusieurs jours, où vous ne travaillez pas et vous vous dites, mais non, je devrais peut-être être occupé à bosser au lieu de me reposer ou de ne rien faire. La culpabilité face à la productivité ou aux besoins de productivité. Et même pire, si ce n'est pas choisi, genre vous tombez malade ou il y a des imprévus, là, c'est encore plus fort. Je devrais être en train de travailler ou être au top au lieu d'être malade et on en rajoute une couche. Si ça vous parle, aujourd'hui je vais vous aider justement à sortir de ça et à enfin réussir à récupérer sans culpabiliser. Bienvenue ici Johan Youngting, entrepreneur depuis 2008 et ce sujet me tient énormément à cœur. Oui, je suis comme ça aussi. Moi, je n'aime pas rester à ne rien faire, je m'aide dans l'action, j'aime gérer mon business. Et si on est honnête qu'on est entrepreneur, c'est vrai qu'on a souvent cette tendance à se mettre en action, à réfléchir sur le business, à ne pas se dire juste je rentre le soir et je coupe tout, je ne pense pas au business. Mais dans la pratique, c'est épuisant, il faut un équilibre. ça soit à travers la famille, parfois aussi le couple, juste soit son bien-être réussir à avoir des coupures, réussir à avoir des moments où on ne pense pas à son business, des moments où on ne culpabilise pas de ne pas être productif. Et d'ailleurs justement vous allez comprendre pourquoi on tombe dans ça et comment l'arrêter ? Comment retrouver une façon de vous régénérer ? Parce que c'est très important. La productivité, ce n'est pas juste être tout le temps dans l'action. C'est aussi et surtout savoir récupérer, savoir se régénérer, savoir faire des pauses, autant pour votre créativité que pour votre santé physique et mentale. D'ailleurs, je suis assez surpris à quel point avec mes clients, on passe beaucoup plus de temps à célébrer les moments où ils ont réussi à prendre des vacances que juste les véritables succès. Ça fait des années que mes clients, quand ils me disent J'ai réussi à prendre des vacances sans culpabiliser, j'ai réussi à me reposer on se célèbre, je les félicite, on est trop content. Autant que pour les résultats et les accomplissements. Parce que oui, réussir à prendre une pause, c'est au niveau de l'accomplissement. Vous allez justement, avec les conseils que je vais vous donner, réussir à en reprendre plus. D'ailleurs, j'en profite pour vous dire aussi Si la thématique de l'organisation tout ça vous parle, j'ai créé une toute nouvelle série de vidéos de formation entièrement gratuite, vous avez le lien en dessous, qui va vous aider justement à prendre du recul sur qu'est-ce qui aujourd'hui vous fait perdre de l'énergie, du temps et vous laisse dans un chaos et comment retrouver de la structure pour pouvoir avancer, progresser sans vous épuiser, sans vous cramer, donc gagner beaucoup plus de temps, de clarté, sans sacrifier votre liberté et surtout votre équilibre. Ça vous intéresse ? Vous avez le lien en dessous, vous aurez une série de trois vidéos et ça va vraiment beaucoup, beaucoup vous aider par rapport à cette notion de structure, organisation et surtout gestion du temps. Alors déjà, pourquoi on a autant de mal à prendre des pauses et à prendre des vacances ? Et vraiment, ne me dites pas, oui, mais mon business, je dois toujours être au taquet parce que si j'arrête de bosser, mon business s'arrête. Si aujourd'hui, vous arrêtez de bosser, votre business s'arrête, vous arrêtez de bosser le soir ou au... pendant quelques jours, le business s'arrête, c'est qu'il y a un problème. Là, il faut vraiment aller sur de la stratégie. Je peux vous aider, je vous mettrai aussi des recenses, mais ce n'est pas viable sur le long terme. Vous allez vraiment, pour le coup, vous cramer. Là, il va falloir vraiment changer de modèle. Non, je parle vraiment de, ok, c'est la culpabilité. C'est que vous savez très bien que vous pourriez prendre une pause, mais vous vous sentez obligé d'agir. Déjà, c'est beaucoup lié souvent à des peurs. La peur que ça parte en vrille, la peur de passer à côté de quelque chose, le fameux faux mot, fear of missing out, manquer une info, manquer un email, manquer le manquer. un appel de prospection, manquer l'email, si vous n'avez pas répondu en cinq minutes, là vous allez perdre une méga opportunité et tout va s'écrouler. Il y a une notion de contrôle, une notion de j'ai peur de perdre le contrôle de mon business. Parce que pour un entrepreneur, on a ce truc de contrôle fric, on veut tout contrôler, être seul, être au maximum. Il y a également aussi cette tendance à penser qu'il y a toujours un truc qui nous manque, une opportunité ou une info qu'il faut ne pas rater. Et que si on ne le fait pas, là si on réfléchit, il y a toujours un problème à résoudre. Mais le gros souci, et vous allez le comprendre juste après, c'est que il y a des fois, on s'invente des problèmes ou on en rajoute. alors que ce n'est pas nécessaire. Et en réalité, la majorité des vrais problèmes à résoudre, les meilleures solutions ne se trouvent pas en étant tout le temps occupés à vouloir être productifs. D'ailleurs, le sur-contrôle est souvent lié à une forme d'insécurité, le mode survie, le mode anxiété, j'ai peur de ne pas anticiper peut-être des problèmes qui vont arriver. Donc il y a vraiment cette notion de lâcher le contrôle. De même que de se mettre trop de pression, d'avoir trop d'objectifs de pression à atteindre, et du coup, on en fait trop. On a trop dans sa to-do list, on a trop dans ses projets. et le modèle est trop compliqué, trop lourd, et à un moment, il faut aussi apprendre à ralentir. Mais souvent, je peux vous dire que la vraie cause n'est pas forcément structurelle, mais elle est souvent dans une vision erronée ou une croyance qu'on a. de ce qu'on doit faire pour maintenir l'activité ou ce qu'on devrait faire par rapport à un maintien d'activité. Alors qu'on se rend compte qu'en réalité, dans la pratique, quand on en fait moins, quand on ralentit, quand on arrive à prendre du recul, à se reposer, c'est là qu'on performe le mieux. Parce que les vraies conséquences, si vous continuez comme ça à vous cramer, c'est d'être pour le coup moins productif, parce que vous allez être épuisé, de créer ce qu'on appelle du mauvais stress. ça veut dire toujours de la pression, mal dormir, se dire mais là j'arrête jamais, je suis tout le temps en mouvement, ça entraîne aussi un problème de créativité, tête dans le guidon, toujours dans l'urgence, flux tendu, et on ne prend jamais de recul, et ça c'est le pire, c'est qu'au final ça peut entraîner un burn out. Et j'en connais qui ont fini en burn out à cause de ça, à cause de ce truc. Ils n'arrivent jamais à faire des pauses, même quotidiennement, ils ne récupèrent jamais. Donc on ne se rend pas compte, on s'épuise, on s'épuise, on tient sur la corde et puis un jour ça lâche. Et ça c'est vraiment un vrai drame et une vraie conséquence qui peut arriver si on n'arrive pas à reconnaître les signes que là, il serait peut-être bien de revoir son rythme. Donc il serait intéressant de changer cette perception de la productivité. La productivité, ce n'est pas faire plus. La productivité, c'est occuper ses heures de façon qualitative pour progresser sur ce qui compte. Donc si aujourd'hui, vous voulez juste faire plus et juste faire, vous n'êtes pas productif, vous êtes occupé. Et c'est la subtile nuance entre être occupé et être productif. On peut avoir des journées très occupées. Mais est-ce que ça vous rapproche des objectifs ? Est-ce que c'est constructif pour ce que vous avez à faire ? Est-ce que ça vous nourrit en termes d'énergie, en termes de sens ? Est-ce que ça vous rapproche d'une vision ? Mais justement, êtes-vous réellement au clair ? Sur pourquoi vous faites tout ça et où vous voulez aller ? Parce que c'est là qu'on prend du recul. Pourquoi je fais tout ça ? Quel est le sens de tout ça, là ? Parce que s'il n'y a pas un vrai sens, ça peut aussi amplifier l'effet de fatigue. Donc je crois qu'il va falloir commencer par déculpabiliser. Ça vous l'avez compris, déculpabiliser. Notamment en attendant de vous comparer aux autres. Parce que je sais qu'en ce moment il y a beaucoup beaucoup de mode sur les gens ultra productifs de Miracle Morning, Morning Routine, je sais pas quoi. Où les gens ils ont l'air d'être des machines. Forcément vous voyez les highlights des gens, les meilleurs moments. Les gens montrent leurs meilleurs moments, leurs meilleures situations, leurs super routines. Même moi, quand je partage des contenus, je fais un minimum d'effort d'être sur mon meilleur jour. C'est logique, je ne vais pas arriver à vous faire un contenu en étant complètement plombé et épuisé. Même là déjà, j'ai enchaîné quand même une grosse journée, j'ai fait cette petite vidéo, mais c'est... C'est important de comprendre que forcément ce que vous montre va toujours être dans un prisme extrêmement positif. Mais dans la réalité, moi je récupère beaucoup, je me repose. Des fois j'ai juste pas envie de faire, envie de rien faire et je m'autorise à ne rien faire. Je vais y revenir, cette notion de s'autoriser à ne rien faire. Parce que dans cette hustle culture, on se dit tout le temps, ouais, faut toujours faire plus, pas trop perdre de temps, faut être productif. Si tu ne veux pas atteindre tel chiffre d'affaires ou tel niveau, etc., t'es une merde. Faut vraiment arrêter ça. Qu'est-ce qui est vraiment important pour vous ? Et ça, faut prendre le temps de se poser, de se comparer, juste savoir, ok, c'est quoi qui est vraiment important pour moi, et changer le discours. Parce que moi, j'aime pas dire que je ne fais rien. Parfois, je préfère dire Oui, je suis en train de me reposer. Oui, je suis en train de récupérer. Oui, je suis en train de me recharger. Parenthèse pour les introvertis, quand on a besoin de notre bulle après trop d'interactions sociales, qu'est-ce qu'on fait ? On se recharge. Parce que notre énergie, elle part avec trop d'entourage, de monde, d'interactions sociales. Donc, le moment où on est seul, on se recharge. On n'est pas là juste à être antisocial ou... à ne rien faire socialement. Non, on se recharge parce qu'on s'occupe de la personne la plus importante au monde, nous-mêmes. Et c'est ça. C'est que ça ne sert à rien de vouloir être productif si vous ne savez pas prendre soin de vous. Donc ce que je veux que vous en mettiez à faire, c'est changer de discours. C'est d'arrêter de culpabiliser, de ne rien faire ou de ne pas être productif. Mais plutôt vous autoriser à vous reposer. À cultiver aussi ce qu'on appelle la procrastination utile. A l'opposé de la procrastination qu'on va dire qui est mauvaise, où vous repoussez ce que vous devez vraiment faire trop de fois, la procrastination utile, c'est les moments où on sait qu'on a le temps, en termes de deadline, mais qu'on a besoin peut-être de se reposer. Ce n'est pas le moment. Là, si on n'est pas en bonne énergie, ok, j'ai un standard, je veux être à tel niveau, là, ce n'est vraiment pas le moment. Ça m'arrive parfois, je dois faire des tournages. mais c'est pas le bon jour, mais vraiment pas. J'arrive à me mettre en bonne condition, mais des fois, c'est vraiment pas le bon jour. Ou je dois faire une prestation, mais là, vraiment, je pourrais pas être au niveau. Si je peux décaler, je décale. parce que je veux jouer à mon meilleur niveau. Donc c'est une question aussi de standard. De même que procrastination utile, c'est aussi la créativité. Laisser un peu les choses se décanter, laisser prendre du recul. Parfois, on veut trop aller vite. Il y a des fois, c'est bien de prendre son temps, pas perdre son temps, prendre son temps. Et ça aussi, encore une fois, le langage. Je ne perds pas mon temps, je prends mon temps. Je prends le temps de bien faire. Je prends le temps de mûrir les idées, les choses. Je prends le temps de ce qu'il faut. Parce que souvent, en fait, c'est une question de deadline trop serré aussi. Parfois, on se met la pression. Il y a des fois, c'est juste un petit curseur léger, juste le temps qu'il faut pour perfectionner, sans tomber dans l'opposé où c'est jamais fini. Encore une fois, il y a une fin, mais OK. Même, reviens plus dans l'instant présent. Arrêtez d'être tout le temps anxieux pour l'avenir, pour l'après. Pensez à demain, pensez à tout ce que vous allez faire. Si vous êtes bien organisé, normalement, vous êtes focalisé sur l'instant et vous savez que demain, ce sera géré, que la semaine d'après, ce sera géré. Et ça aussi, c'est une question d'organisation. Quand on est mal organisé, c'est le cas où on sait qu'on a plein de trucs à faire, mais on ne sait pas quand, on panique, on se dit j'aurai pas le temps. Ça, c'est la pire approche. D'ailleurs, si c'est votre cas, je vous invite vraiment à aller voir les vidéos que j'ai mises en dessous. Donc s'il vous plaît, apprenez d'abord à prioriser parce que l'organisation c'est ça, revoir vos priorités et repasser en mode proactif. Sortir du truc, vous êtes tout le temps à réagir à des emails, à des messages, des notifs, des informations et tout et plus vous reprenez, c'est vraiment ça, reprendre le contrôle de son temps. Arrêter de subir l'extérieur réactif, une info arrive, un appel, on me sollicite etc. Reprendre le contrôle de son temps et son agenda c'est ultra. Important, parce que moi je vous dis, confession, je le dis à tous mes clients, je le dis même dans mes programmes, et je vous montre comment le faire dans mes programmes, bloquez même vos temps de repos et de récupération. Bloquez vos loisirs. Autorisez-vous aussi des loisirs, j'en ai marre de ce truc, pas de distraction, etc. Mais c'est important ! Moi, j'ai besoin d'aller faire mon sport, de jouer. J'ai besoin parfois de me divertir, d'aller voir un bon film, parfois même un film complètement con et couillon. Ça me fait du bien, poser un peu le cerveau. C'est pas tout le temps, c'est un équilibre. Oui, j'aime apprendre, oui, j'aime travailler, mais j'ai aussi besoin de légèreté. Donc c'est vraiment ça, c'est d'arrêter de se mettre tout le temps cette pression, d'être au top, d'être productif, se rappeler qu'on n'est pas une machine, qu'on est humain. mais que si on veut performer, ça doit être au même niveau de récupération. Ça veut dire que si vos standards de performance sont là, la récupération est atteinte au même niveau. C'est comme les sportifs, récupérer est aussi important que performer. C'est pour ça que vous devez non seulement avoir des objectifs qui sont réalistes, qui sont bien dosés, qui vous challengent, mais pas trop. qui vous permettent de vous dépasser parfois, oui c'est important, mais des pas trop irréalistes et pas trop au-dessus, qui vous mettent une pression pas possible à tenir et qui vous crament. et surtout d'être bienveillant envers vous-même. Entre nous, je suis le premier à être ultra exigeant avec moi-même, à mettre parfois beaucoup la pression, mais j'ai aussi appris à me foutre la paix, être plus bienveillant envers moi-même. Parfois me dire, oui, je ne peux pas être toujours au top, oui, j'ai besoin de récupérer, oui, il y a des fois où si je suis malade, même si c'est rare, si je ne suis pas bien, si je suis fatigué, je m'autorise, j'accepte, j'accueille cet état et que c'est un signe pour... le surfer, le cultiver, et donc me reposer, me recharger. Parce que je sais aussi que quand je reviens, et quand je prends soin de moi, que je suis bienveillant et que je me recharge, c'est là que je reviens au top. Donc c'est ce que je voulais partager avec vous. Changez ce discours. Pensez à quel point vous recharger, vous régénérer, récupérer est ultra important. et ça fait partie justement de votre performance, de cet équilibre, et c'est comme ça aussi qu'on dure, comme ça qu'on tient sur le long terme. Donc si ça peut vous aider, comme je vous ai dit, je vous ai mis des ressources en dessous, dont la série de formations gratuites pour vous aider justement à retrouver ce flow, et sortir de ce chaos, cette urgence, cet épuisement, et aussi, et si ça vous intéresse, je vous mettrai aussi d'autres vidéos, si la thématique vous intéresse, n'oubliez pas de vous abonner, YouTube, le podcast, les différents réseaux, Vous avez les infos en description et moi je vous souhaite plein de succès et surtout je vous rappelle, c'est très important. Prenez soin de vous, vous êtes ce qu'il y a de plus important dans votre monde. C'était Joann Young-Ting, à très bientôt.
