Description
Je crois qu’on parle trop peu de douceur quand on parle d’alimentation.
Et oui, c’est souvent ce qui manque le plus quand on se sent pris dans le cycle des compulsions alimentaires.
Dans cet épisode de Dans la poire !, j’avais envie de remettre la douceur au centre du rapport à la nourriture.
La douceur ? Celle qui permet de se regarder autrement, d’interrompre le jugement, et de créer enfin un espace où on peut respirer sans forcément culpabiliser.
Parce que, soyons honnêtes : quand on parle de “craquage”, de “perte de contrôle” ou de “je n’ai aucune volonté”, on ne fait souvent qu’ajouter de la dureté à de la souffrance déjà existante.
Et plus on se parle mal, plus on entretient le stress, le cortisol, la tension… et plus les compulsions reviennent.
Rappel : La dureté abîme. La douceur répare.
Dans cet épisode, je vous explique pourquoi la douceur est une vraie stratégie anti-compulsion.
Je m’appuie sur les travaux de Kristin Neff (auto-compassion), Paul Gilbert (compassion-focused therapy) et Stephen Porges (théorie polyvagale) pour vous montrer comment la bienveillance envers soi apaise littéralement le système nerveux.
Quand on se parle avec douceur, le corps se détend, l’amygdale se calme, le besoin de réconfort immédiat diminue.
Ce n’est pas du “lâcher-prise”, c’est de la régulation émotionnelle.
Je vous propose aussi des pistes très concrètes :
→ une phrase-repère
→ un petit rituel de 60 secondes
Des gestes simples et puissants, pour commencer à sortir du cycle “je craque → je culpabilise → je recommence”.
Et si vous avez grandi dans un environnement où la douceur était absente, si elle vous semble étrange, inutile, voire dangereuse, cet épisode est aussi pour vous. On parle de cette éducation qui ne nous a pas toujours appris à consoler, de la place du genre dans notre rapport à la vulnérabilité, et de la force politique qu’il y a à dire : “Je refuse de me traiter comme une machine.”
Je crois sincèrement que la douceur n’est pas un luxe, c’est une nécessité.
C’est une posture intérieure, un entraînement, une résistance à une culture qui nous pousse sans arrêt à faire plus, à être plus, à contrôler davantage.
La douceur, c’est le choix courageux de se traiter comme un être humain avant de se traiter comme un projet.
Alors, si vous vous sentez souvent en lutte avec vous-même, si vous avez envie d’en finir avec la culpabilité autour de la nourriture, cet épisode pourrait bien changer quelque chose.
🎯Et si cet épisode vous parle, laissez une note, un avis, ou partagez-le à quelqu’un qui a besoin d’entendre qu’il a le droit d’être doux avec lui-même.
Source de l'étude : https://doi.org/10.1521/jscp.2007.26.10.1120
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