- Speaker #0
Bienvenue dans Trouver sa place, le podcast où chaque aventure humaine est une invitation à cheminer vers soi-même. Je m'appelle Claire Grévedon, je suis coach professionnel spécialisé en reconnexion à soi, et une fois par mois, je vais à la rencontre d'êtres humains qui m'inspirent pour partager des conversations qui font grandir. Qu'il s'agisse de leur mode de vie, de leur carrière ou encore de leur identité, tous ont fait des choix conscients et courageux pour vivre une vie alignée avec eux-mêmes. Cette vie, elle est aussi à ta portée. Alors je t'invite à prendre place et te laisser inspirer. J'ai une petite surprise pour cet épisode, puisque je n'ai pas une personne devant moi, mais deux. C'était absolument pas prévu, mais je suis chez Audrey Devins. Bonjour Audrey.
- Speaker #1
Bonjour Claire.
- Speaker #0
Mais j'ai aussi ma sœur en face de moi. Bonjour Claire. Stéphanie Grévedon. Alors on va vous expliquer pourquoi elle est là. Stéphanie m'a amenée chez Audrey et il se trouve que c'est aussi grâce à Stéphanie que j'ai rencontré Audrey. Donc on s'est dit, mais pourquoi on ne ferait pas au moins le début de l'épisode toutes les trois ? On va juste donner un peu de contexte. Ça fait deux ans à peu près qu'on se connaît et c'est la première fois qu'on se rencontre en personne. Donc on se situe à Étange-Grande. On est dans ton atelier, Audrey, puisque tu es tapissière d'ameublement. Et je suis très, très, très heureuse d'être dans cet atelier parce que c'est très symbolique de notre chemin ensemble, notre parcours ensemble. Ça fait donc deux ans qu'on se connaît et en fait, on se connaît car je t'ai coachée. Et j'ai accompagné, ouais. J'étais accompagnée durant ta transition de carrière, ta transition de vie finalement, pendant plus de six mois.
- Speaker #1
Alors pour expliquer un petit peu comment ça s'est passé, en réalité, donc au départ, j'étais enseignante spécialisée dans l'éducation nationale. Je m'occupais d'élèves en difficulté et notamment d'élèves qui étaient dans la classe de Stéphanie. J'ai donc rencontré Stéphanie à l'école, on était deux collègues. Et puis un jour, comme ça, Stéphanie me dit « Ah bah tiens, l'année prochaine, je ne serai plus là. » « Ah bon, pourquoi ? » « Eh bien, je ne serai plus là parce que je démissionne. » Et là, ce fut le choc pour moi. Plein d'émotions qui se bousculent. « Ouah, la chance ! J'aimerais trop faire ça, t'es tellement courageuse ! » Enfin, voilà, beaucoup d'émotions, des larmes, je pense. Et là, je me dis « Mais je rêverais trop d'être à sa place. » Parce qu'en fait, c'est quelque chose que je rêve de faire depuis 20 ans et je ne trouve pas le courage. Et là, Steph me dit, mais tu sais, ma sœur, elle est coach. Et ma sœur, peut-être qu'elle pourrait t'aider à franchir ce cap. Si tu veux, je te donne ses coordonnées. Et puis, tu vois, il n'y a pas d'obligation. Prends contact et vous verrez. Et voilà le résultat. Donc, j'ai rencontré Claire comme ça et on a entamé un coaching ensemble. Et je pense que c'est en partie grâce à elle. Si aujourd'hui, je suis tapissière d'ameublement en siège.
- Speaker #0
Merci de mettre aussi bien à table Audrey et de partager ce souvenir parce que c'est vrai que pour moi, tout ceci est très symbolique. Et c'est aussi pour ça que j'ai trouvé ça trop chouette que tu proposes d'inviter Stéphanie au début de cet épisode parce que encore aujourd'hui, je ne pourrais pas être là chez toi sans que si Stéphanie... Tu ne m'avais pas amenée. Tu es comme l'ange gardien de cette rencontre.
- Speaker #1
C'est une petite réunion entre nous deux depuis le début.
- Speaker #0
Vraiment. Qu'est-ce que tu as envie de partager par rapport à ça, Steph ?
- Speaker #2
J'essaye de me souvenir des dates, des moments. En fait, je pense que j'avais fini mon coaching avec toi parce qu'il faut savoir que moi, tu m'as ramassée, Claire, en février. Pas mal déprimée, pas mal fatiguée. Je n'avais plus de sens. Enfin, voilà. Et du coup, tu m'as coachée. Et ça a été le début de mon changement de vie, de carrière et tout ça. Et je pense que j'étais à ce moment-là déjà, j'avais entamé l'accélérateur de carrière avec Marine. Voilà, c'est ça, j'étais sur l'accélérateur de carrière. Donc, j'étais déjà reboostée au niveau personnel et là, je préparais la transition professionnelle.
- Speaker #0
Ça me ramène, moi, c'est aussi des souvenirs particuliers, puisque c'était le début de ma nouvelle vie, à moi aussi, de coach. C'était ma première année de pratique de coaching. Et d'ailleurs, je précise que c'est pour cela que j'ai coaché ma sœur à l'époque, puisque à l'époque, quand on commence dans le coaching, on pratique aussi, pas que, mais aussi sur les gens qu'on connaît. Et donc aujourd'hui, je ne le ferai plus. Mais ça avait été un très, très beau moment pour nous deux aussi, parce que ça nous avait, mine de rien, rapprochés, appris à nous connaître différemment. Et puis, ça a permis aussi cette rencontre avec toi, Audrey. Des beaux souvenirs.
- Speaker #2
Et je dois dire que ça m'a permis de pouvoir te recommander sans aucun doute. Parce qu'en fait, au début, j'avais un peu des doutes sur le fait que ma sœur me coach. Et en fait, tu l'as fait de façon tellement professionnelle qu'après, je n'ai plus aucun doute pour te recommander.
- Speaker #0
C'est bien gentil. Alors, ce n'est pas le podcast de mon coaching, mais bien de ton parcours, Audrey. Donc, on va laisser aller Stéphanie. Merci d'avoir fait cette apparition. Je suis hyper contente de cette petite surprise.
- Speaker #1
Moi aussi,
- Speaker #2
on se reverra. Merci de m'avoir invitée.
- Speaker #0
Merci Stéph. Alors, on reprend notre conversation en ayant dit au revoir à Stéphanie après son apparition surprise. Je précise quand même que non seulement je suis dans ton atelier, mais je suis assise en ce moment sur une chaise que tu as tapissée. Elle est magnifique. Encore une fois, c'est plein de symboles pour moi de te voir aujourd'hui dans ton univers avec tout ce que tu as créé. Tu t'es déjà présentée. Est-ce qu'il y a autre chose que tu souhaiterais partager pour que les personnes qui nous écoutent... te connaissent ?
- Speaker #1
Pour faire bref, j'ai 45 ans, j'ai deux enfants. C'est quand même important dans ma vie, donc il faut quand même le dire. J'ai un compagnon génial. Ça aussi, c'est important parce que je ne serais pas ici sans lui. Voilà, parce que son soutien et le soutien de mes enfants, ça a beaucoup, beaucoup influencé ma reconversion. En fait, sans eux, je pense que je n'y serais pas arrivée. Au niveau de qui je suis, vraiment profondément, je pense que je suis quelqu'un d'hyper engagé. Quand je fais les choses, je les fais à fond. C'est aussi un peu pour ça que mon métier, à un moment donné, quand je ne me sentais plus en capacité émotionnellement de le faire à fond, je me suis dit qu'il fallait que je fasse autre chose. Et là, aujourd'hui, la tapisserie, je le fais avec tout mon cœur, comme ce que j'ai toujours fait. Je suis hyper entière. Encore que... Entière, disons que j'ai l'impression d'avoir un peu rassemblé les morceaux. Je ne suis pas persuadée d'avoir été... Le « entière » , il a tellement de sens pour moi. Au moment où je le dis, je me dis « entière » , je suis entière dans le sens où il n'y a pas de demi-mesure. Je suis vraiment… Après, le mot « entière » me fait penser aussi à ce morcellement que je pouvais ressentir peut-être un peu avant. Et là, j'ai l'impression d'avoir un petit peu rassemblé tous ces petits morceaux de moi pour réussir à refaire quelqu'un de rassemblé.
- Speaker #0
de rassembler on va dire c'est une métaphore hyper parlante tu as recollé les morceaux, rassemblé les morceaux pour te sentir vraiment complète, entière c'est ça et d'ailleurs je suis en train de me dire que tout le monde ne sait pas ce que c'est le métier de tapissier ou tapissière d'ameublement est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est ?
- Speaker #1
en fait ça consiste à garnir des sièges alors là moi en tout cas je fais du siège moderne ou du siège de style c'est-à-dire des sièges anciens comme les chaises de nos grands-parents, des Louis XIII, Louis XV, Louis XIV, Louis XVI, Empire, tout ça. Et on peut les customiser, faire des trucs hyper modernes, hyper design avec des sièges anciens. Donc ça, c'est mon truc. C'est faire avec mes mains, transformer un objet qui arriverait ici à l'état de chenille. Hop, ils arrivent dans mon atelier, c'est la chrysalide et ils ressortent en beaux papillons. Donc moi, je leur mets leur plus belle robe. Je les déshabille et ils sont prêts pour sortir.
- Speaker #0
J'adore parce qu'en t'entendant parler des tas de chenilles, je fais le parallèle avec le cheminement qu'on a fait ensemble.
- Speaker #1
Mais complètement. En fait, ce que je fais avec les sièges, j'ai vraiment l'impression que c'est ce que j'ai fait avec ma vie un peu. Enfin, des slogans ou en tout cas des mantras qui m'ont porté pendant ma transition et dont on a parlé ensemble pendant le coaching. D'ailleurs, je ne sais pas si tu t'en rappelles. Ça se prête, mais tellement aussi au siège. Je ne sais pas si tu te souviens, on avait clôturé une séance de coaching par une chanson. Tu t'en rappelles ?
- Speaker #0
C'était bien avant.
- Speaker #1
C'était mieux après.
- Speaker #0
C'était mieux...
- Speaker #1
Et ouais !
- Speaker #0
Et tu sais, moi,
- Speaker #1
ça change tout ! Cette chanson !
- Speaker #0
N'importe quoi ! C'était bien mieux après. Moi, je ne suis pas auditive, donc les mots... et je me rappelle par contre de cet ancrage, du fait que t'avais chanté et que ça revenait thématiquement ensuite.
- Speaker #1
Et les paroles de cette chanson, en fait j'ai envie de les partager si t'es d'accord, parce que franchement, juste un tout petit bout, parce que j'adore, ça m'a tellement portée et j'ai vraiment un message que j'ai envie de transmettre très très fort, ça c'est vraiment le plus, pour moi le message le plus fort en tout cas. Donc c'est une chanson de Calogéro, voilà. qui s'appelle « C'était mieux après » . Et ça va m'émouvoir parce que forcément, c'est un petit peu... C'est lourd pour moi, mais... En fait, cette chanson, elle dit que la peur est une sale habitude qui fait du pire une certitude de tous nos projets déregrés. Le doute est une contrefaçon qui déguise les possibles en non et tous les plus tard en jamais. Donc voilà. Je le savais que j'allais pleurer. Ça, c'est un truc que je n'ai pas dit. C'est que je suis une boule d'émotion à l'état pur.
- Speaker #0
Tu es entière.
- Speaker #1
En vrai,
- Speaker #0
ce que je veux dire,
- Speaker #1
c'est que ma peur de franchir ce pas, elle a dicté ma vie pendant 20 ans jusqu'au jour où je me suis affranchie de ça. Et je me suis dit, peut-être qu'il y a quelque chose de plus beau qui m'attend derrière. Et en fait, je pense que vraiment cette peur... Il faut la transformer en l'envie, quelque chose de positif, en fait. Et c'est ce que tu m'as appris, d'ailleurs. Un petit peu, c'était le tout début du coaching, ça. Transformer les...
- Speaker #0
Les peurs en... Les négatifs en positif. Oui, les négatifs en positif. Voilà. Les peurs en désir.
- Speaker #1
Cette peur-là, allez, on la balaye et...
- Speaker #0
Oui, je me rappelle très, très bien que quand tu es arrivée au coaching, tu avais un désir très clair. Derrière ce coaching, c'était te croire... dans ta capacité à quitter ce monde qui ne te convenait pas et à dessiner un projet professionnel, mais tu avais beaucoup de peur.
- Speaker #1
Oui, j'étais terrorisée.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
J'étais terrorisée par tellement de choses qu'aujourd'hui, en fait, ça pèse plus rien parce que c'est tellement mieux après, en vrai.
- Speaker #0
Je te revois comme si c'était hier. Je me chante cette chanson. Oui,
- Speaker #1
je me revois. C'était fort, quoi. Franchement... En vrai, une fois que je l'ai fait, une fois que j'ai dit à l'éducation nationale, je veux partir, ouvrez ma cage, laissez-moi sortir, je veux quitter tout ça, j'ai quelque chose de plus beau qui m'attend. Une fois que j'ai fait ça, c'est comme s'il y avait un voile terme qui s'était enlevé de ma vie, mais de tout en fait. C'est-à-dire que ce n'est pas que la vie professionnelle qui est devenue plus belle, c'est tout. C'est-à-dire que tout a pris une nouvelle saveur. c'est à dire partager un repas avec mes enfants et mon conjoint, c'est devenu plus doux. Me coucher le soir, c'est devenu un plaisir parce que je savais que le demain qui m'attendait, il allait être beau. Je ne sais pas, partager un moment avec mes potes, tout est meilleur en fait. Préparer le repas avec son petit verre de vin, on se prépare un bon petit repas pour son chéri. Tout ça en fait, ça devient meilleur. Je ne sais pas... Je ne peux pas le dire autrement, en fait. Chaque moment de ma vie est devenu meilleur. Et ça, c'est tellement chouette. C'est dommage qu'il m'ait fallu 20 ans pour le comprendre. Mais en même temps, ces 20 années-là, elles m'ont aussi construite. Alors, quelque part, je ne renie pas ce qui est passé. Mais en tout cas, je suis tellement heureuse d'avoir changé de carrière.
- Speaker #0
Et c'est tellement merci. Merci d'avoir amené tout ça aussi facilement et aussi vite sur la table. parce que c'est C'est le cœur de tout ce que j'ai envie de partager dans ce podcast, c'est qu'en faisant des choix pour nous, en accord avec nous, la vie peut vraiment être meilleure. Et c'est accessible à tous et toutes. Et en fait, c'est jamais trop tard. Et tu le prouves aujourd'hui. Oui, il y a eu 20 années de ta vie où tu as eu la sensation de ne pas être à ta place.
- Speaker #1
Complètement. Complètement, c'est... En fait, je le sais depuis le début que ce n'est pas ma place. C'est curieux parce qu'en fait, dès le départ, j'ai senti que soit j'étais pas faite pour le métier ou le métier n'était pas fait pour moi. En tout cas, ça ne matchait pas entre nous. Je veux dire, ce n'était pas possible. Et pourtant, j'ai tenu bon, j'ai essayé plein de trucs. Je veux dire, dans l'éducation nationale, j'ai quand même occupé plein de postes différents pour essayer justement de trouver cette place. Et finalement, ben non. Donc du coup... Voilà pourquoi je suis là aujourd'hui et que je suis tapissière. Mais en tout cas, la route, alors après, la route, elle a été longue, elle a été difficile. Il a fallu... Le cheminement, il n'a pas été évident. Ça ne se fait pas comme ça du jour au lendemain. Entre le moment où on sait qu'on n'est pas à sa place et le moment où on trouve sa place, il y a plein, plein, plein, plein d'étapes en fait. Oui,
- Speaker #0
et ça a été quoi justement ces étapes et combien de temps ça t'a pris ?
- Speaker #1
Il y a eu quand même les 20 années tant qu'enseignante. où là, cette espèce de boule qu'on a dans la poitrine, elle grossit au fur et à mesure. Je ne suis pas à ma place, je ne suis pas à ma place, ça ne va pas. Je porte le masque chaque jour, je ne me sens pas, ça ne va pas. On fait toujours l'impression d'être quelqu'un d'autre que soi-même, de devoir lutter pour... Et comme je le disais au début, je fais les choses à fond, je fais les choses avec mon cœur. Donc là, à un moment donné, le cœur et la raison, ça ne matchent pas.
- Speaker #0
Parce que tu donnais tout ton cœur, mais pour quelque chose qui ne te rendait pas heureuse.
- Speaker #1
À force, l'épuisement m'a gagnée. Je veux dire, je n'ai pas honte de dire que j'ai craqué. En fait, à un moment donné, mon corps m'a dit stop. Ça, c'est un message aussi que je voudrais transmettre, c'est qu'il faut s'écouter, il faut écouter son corps parce que c'est lui qui m'a envoyé des signaux. Je ne pouvais plus de toute façon ne pas les écouter. Je sentais que si je ne les écoutais pas, de toute façon, il m'en aurait envoyé d'autres plus forts. Donc, il fallait que j'écoute. Je ne pouvais plus y aller physiquement. Mon corps, il me disait stop. J'avais des tremblements. Je ne pouvais plus. Et voilà. Alors, à partir de ce moment-là, où on a décidé, bon, OK, stop. Mais ma vraie place, elle est où ? Ce n'est pas là, mais c'est où ma place ? Ça, ça a été dur. Au début du coaching, déjà, je voulais avoir la certitude qu'effectivement, l'éducation nationale, c'était pas ma place encore que j'étais quand même déjà bien avancée sur le fait que ça ne l'était pas.
- Speaker #0
Mais par contre... Et souvent, on a besoin de se convaincre soi-même parce que la raison... En fait,
- Speaker #1
l'accepter. Je le savais, mais je crois que je n'arrivais pas à l'accepter. C'était difficile. En plus, c'est un... Là, je vais encore pleurer. C'était un métier que j'avais choisi vraiment avec mon cœur. C'est un métier que, pour moi, c'est un des plus beaux métiers du monde et ça le reste aujourd'hui. Et je suis très triste. que ça n'ait pas pu être le mien. Ça me rend triste. Donc j'ai fait le deuil de ça. Mais je pense que c'est ça qui a été difficile. C'est se dire, ce métier que j'ai choisi avec mon cœur aussi, en vrai, il n'est pas fait pour moi. Et même si on le sait au début, c'est hyper dur d'accepter et de faire le deuil de ça. De se dire, ok, je me suis trompée. Ce beau métier, ce sera pour quelqu'un d'autre, mais pas pour moi. Donc, je suis hyper fière de mes collègues, en fait, qui continuent de faire ça avec leur cœur, avec engagement et tout. Mais bon, c'est tout. Ce n'est pas moi. Moi, je suis mieux ici.
- Speaker #0
Oui, oui. Et c'est vrai ce que tu dis. C'est important de le nommer parce que ce n'est pas juste rejeter quelque chose. Ce n'est pas aussi simple que ça, aussi trivial. On peut avoir profondément pensé que c'était notre place et puis se rendre compte dans la réalité que ça ne l'est pas. et alors il y a tout à reconstruire et je me rappelle aussi très très bien de cette séance où en fait c'est la séance qui a fait qu'après tu as disparu on lui rend l'exemple de faire le deuil de faire le deuil de l'éducation nationale tourner la page et alors après et pendant des mois je n'avais plus de nouvelles que de toi et je savais je suis tellement désolée c'est parfait parce que je le savais je savais que tu étais déjà partie et que tu avais tout désormais j'avais trouvé un peu grâce à toi ma
- Speaker #1
future place ça se dessinait et j'avais besoin de me consacrer à 200% à ça donc à partir du moment où j'ai fait le deuil de l'éducation nationale là je me suis dit Merci. Ça y est, je sais, je vais être tapissière. Et une fois que j'ai un truc dans la tête, ça ne me lâche plus. Il faut être déterminée. Et même là, il y a eu des embûches. Franchement, ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. La formation, jusqu'au dernier moment, j'ai cru que je ne pourrais pas la faire. Il a fallu que je trouve des moyens pour pouvoir y aller. Parce que ce n'était pas ici. J'ai dû être en internat une semaine par mois. Donc, il a fallu s'organiser au niveau familial. Ce n'était pas facile pour mon conjoint de gérer les deux enfants. Avec ses horaires de travail et tout. Mais bon, on a trouvé des solutions. Et c'est en ça que je dis que ma famille a été géniale. Parce que sans eux, je n'aurais pas pu.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
Trouver des maîtres de stage, c'est hyper difficile. Donc là aussi, il y a eu des oui, il y a eu des peut-être, il y a eu des non. Il y a eu des retours en arrière. Il y a eu des absences de réponses, des silences radio. C'était compliqué en fait. Et je ne sais pas, jusqu'au bout... Je me suis dit que le plan est toujours parfait. Et en vrai, c'est exactement ce qui s'est passé. Parce que tous les refus que j'ai eus, tous les petits cailloux qu'il y a eu sur mon parcours, ils étaient là pour m'amener vers quelque chose de mieux. En fait, je veux dire, mon maître de stage, celui avec qui j'étais, j'en ai eu deux, ils ne m'ont tellement pas porté. Et je me dis, si je n'ai pas eu les autres avant ? c'est que ça ne devait pas être eux. Et là, aujourd'hui, j'ai rencontré des personnes géniales. Le plan, il est toujours parfait. J'ai la foi en ça. Clairement, vraiment.
- Speaker #0
Merci de le partager parce que c'est quelque chose auquel je crois profondément aussi. Mais il faut tenir bon. Et en fait, si on retourne en arrière, le plan est toujours parfait. Tes années dans l'éducation nationale t'ont amené avant qu'on ne constate pas du plan. Qui t'a amenée à prendre conscience qu'autre chose était possible ?
- Speaker #1
Ça fait un peu perché de dire ça. Mais j'y crois vraiment. Je crois vraiment à ça. Et comme je disais, je ne renie pas mes années passées auprès de mes élèves, de mes collègues et tout. Parce que c'est ce qui m'a conduite jusqu'ici. C'est ce qui fait sans doute la maman que je suis, la personne que je suis. Bien sûr. C'est tout, c'est mon chemin.
- Speaker #0
Tu parlais que ça a été un long chemin, qu'il y a eu des étapes entre le moment où tu as compris que tu n'étais pas à ta place et que tu l'as trouvée. Quelles autres étapes ont été importantes pour toi dans ce cheminement-là ?
- Speaker #1
Alors du coup, on disait qu'il y a eu d'abord le deuil de mon ancien métier. Après, il y a eu la... Trouver sa place, je l'ai trouvée, mais il fallait trouver comment y parvenir. Je savais où elle était, mais le chemin pour y aller, ce n'était pas une évidence. Ma formation, ça a été une grosse étape. C'était hyper important parce que c'est ce qui m'a donné confiance en moi, en mes compétences. Ça, c'est important. Et aussi, ça m'a permis de rencontrer des personnes qui vont jalonner mon chemin futur. C'est-à-dire de futurs collègues. Je me suis créée finalement un nouveau réseau autour de ce nouveau métier. Et ça, c'est aussi une étape importante. C'est-à-dire le rendre... J'ai un autre truc qui me vient, tiens, là. Oui. Qui a été hyper important et qui est avant cette étape-là. C'est le fait de le verbaliser, de le dire.
- Speaker #0
Eh oui.
- Speaker #1
Et ça, en fait, tant que mon projet était juste dans ma tête et que je n'en... parlait pas, c'est comme s'il n'était pas réel. Et dès lors que j'ai posé les mots et que j'ai dit je voudrais devenir tapissière d'ameublement en siège, déjà c'était difficile de le dire même à mon conjoint parce que je me suis dit mais d'où j'ai sorti ce truc ? Et en fait, oui, il m'a dit mais à vous ? Mais d'où tu sors ça ?
- Speaker #0
Ça n'était jamais sorti à vous dans les conversations.
- Speaker #1
Et quand le mot est sorti, Et à partir de là, j'en ai parlé autour de moi. Je suis allée à la rencontre de tapissiers. J'ai découvert le métier. Et là, c'était devenu une certitude. J'y ai goûté et c'était sûr que c'était ça. C'était sûr. Donc, en gros,
- Speaker #0
première étape,
- Speaker #1
deuxième étape, parler du projet. Ça, c'est hyper important. Oui,
- Speaker #0
et si je peux me permettre, parce que je sais que ça va parler. J'ai beaucoup de gens qui, comme toi finalement au début, sentent qu'ils ne sont pas à leur place et voudraient trouver leur place. mais Mais ils ont l'impression que comme ils n'ont pas l'impression d'avoir une passion ou un truc clair, ils n'y arriveront pas. Et c'est pour ça que je me permets de partager ça. C'est qu'on a eu une période ensemble où tu as exploré plusieurs possibilités. Oui, c'est vrai. Tu ne savais pas exactement ce que tu voulais faire. Tu savais que tu voulais faire des choses avec tes mains, mais ce n'était pas clair.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai, j'étais partie sur le dessin, j'étais allée visiter une école de design. Oui, c'est vrai.
- Speaker #0
Et donc, qu'est-ce que tu en retires, toi, de cette période d'exploration ? Quel rôle ça a eu dans ton cheminement ?
- Speaker #1
Ce qui a été important, je me rappelle, pendant une séance où on s'était dit... Ma boussole, à moi en tout cas, c'était que je devais écouter ma joie, mon ressenti. C'était ça, mon guide. Et en fait, il y avait même des séances, c'était assez spectaculaire, où je voyais à la manière dont je... Je parlais d'un métier, je le voyais même à l'écran en me voyant. C'était vraiment étrange que ce n'était pas ça. Parce qu'en fait, ma voix était différente, moins enjouée. Ma posture, en fait, j'étais un peu plus avachie. Limite, ça m'ennuyait de parler de ça en vrai. Et finalement, quand je parlais de tapisserie,
- Speaker #0
c'était pas du tout ça.
- Speaker #1
Et ça, ça a été aussi révélateur. Après, je suis allée visiter quand même les écoles. Je n'en suis pas restée à ces constats-là. J'ai quand même approfondi.
- Speaker #0
Tu avais même approfondi les autres pistes.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
c'est ça. Le design.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Je trouve ça génial ce que tu partages parce que ça montre à quel point, dans ce cheminement, il y a eu vraiment la tête et le cœur. Oui. Il y a eu l'écoute de ta joie qui était ta boussole, de comment tu en parles, etc. C'est vrai. Mais la tête, c'était « je vais aller tester pour être sûre » . que je ne veux pas faire ça ou que c'est ça que je veux faire. C'est vraiment cet alignement, selon moi, de la tête, le cœur, le corps, qui t'a permis de te mettre en action et de créer ce chemin-là. Oui,
- Speaker #1
c'est ça. Je ne pourrais pas le dire mieux.
- Speaker #0
Et alors, tu as parlé des défis, des doutes. Avec le recul, quels sont les moments les plus difficiles pour toi ?
- Speaker #1
Tout est un peu dur, en fait, quand même. Tout est un peu dur, sauf le moment où on sait. ça a été difficile jusqu'au moment où j'avais la certitude que c'était ce que je voulais faire. À partir du moment où j'ai eu la certitude que je voulais faire ça, ça m'a semblé simple. Après, il y a eu évidemment des déceptions, comme je disais, des refus, tout ça, mais je savais où j'allais, donc pour moi, c'était facile. Ce qui est dur pour moi, c'est le flou, l'incertitude, l'inconnu. Donc ça, c'était difficile. Quand j'ai craqué, c'était dur parce que je me sens émotionnellement... j'étais... J'étais vraiment pas bien. Évidemment, j'avais aucune vision sur l'avenir. Est-ce que je vais y retourner, pas y retourner ? Et là, mon mari m'a dit, non, tu ne retourneras jamais, chérie. Et en fait, ça, ça a été aussi... J'ai eu l'impression que c'était la première fois qu'on entendait ma détresse. Qu'enfin, on comprenait que oui, ce n'était pas fait pour moi. là c'était dur pas savoir où j'allais aller les moments de recherche de quel métier je vais faire, la peur de se tromper, là c'est un tournant de ma vie, je suis au milieu de ma vie, je ne peux pas me tromper quand même une deuxième fois, ce n'est pas possible. Je veux dire, je mets toute ma famille dans la balance, financièrement, il y avait aussi quand même de gros enjeux. Donc, cette pression de se dire, il faut que je choisisse vraiment le bon truc, là ça c'était un peu dur. Ces explorations, comme on vient d'en parler, parce que c'est de l'inconnu et je n'aime pas ça.
- Speaker #0
Et c'est pour ça qu'ensemble, en fait, on a beaucoup travaillé la confiance. Finalement, l'exploration et tout, ce n'est pas ça qui a pris le plus de place. Je me rappelle de beaucoup de moments où, en fait, on travaillait la confiance que tu étais sur ton chemin et que tout allait se dérouler. Et après, tu te mettais en action très, très facilement, finalement. Oui,
- Speaker #1
c'est vrai que le doute m'a beaucoup envahi au début. Au début ? Oui, au début.
- Speaker #0
Jusqu'à ce que tu le nommes. Et c'est vrai, merci de le partager aussi, parce que c'est très, très important, ce que tu dis, de nommer les choses. C'est déjà un message qu'on s'envoie à soi-même, qu'on envoie à notre cerveau. Et en plus de le nommer, de le partager à des gens qui vont pouvoir nous soutenir, nous entourer, c'est comme le rendre réel.
- Speaker #1
Ça le rend réel. Et les personnes à qui j'en ai parlé m'ont apporté des solutions, des idées. Je me souviens d'un repas entre copines, entre filles. où j'ai parlé de ça un petit peu frileuse, ne sachant pas comment elles allaient accueillir ma nouvelle idée de métier. Et en fait, super bien, curieuse et tout. Et c'est l'une d'entre elles, Marie, merci Marie d'ailleurs, qui est en reconversion, elle aussi en ce moment.
- Speaker #0
On lui envoie tout notre courage.
- Speaker #1
Et Marie me dit, mais va voir ce que c'est que ce métier, va rencontrer des tapissiers. Mais là, je me suis dit, mais pourquoi je n'y ai pas pensé avant en fait ? Mais pourquoi je n'y ai pas pensé ? Et après, d'autres qui m'ont apporté d'autres choses. Mais pourquoi tu ne vas pas voir un conseiller d'orientation pour voir les formations ? Ah mais oui ! Et en fait, j'ai l'impression que chaque personne avec qui j'ai partagé ce projet, cette idée, parce qu'au départ, c'était juste une idée, mais en fait, ça l'a fait grandir, grandir, grandir et devenir vrai. Ils m'ont tous apporté un petit quelque chose qui finalement a fait prendre la mayonnaise.
- Speaker #0
Et oui, et quand tu canalises aussi ton attention sur quelque chose et que tu te permets de le partager avec les gens autour de toi, en fait, tu attires à toi les réponses, les opportunités, etc. Merci pour cette richesse. C'est chouette parce que ça permet vraiment de montrer ce que j'ai la chance, l'immense bonheur de constater au quotidien en accompagnant des gens qui, comme toi, sont perdus. peur ou se cherchent. En fait, c'est difficile pour moi de mettre des mots dessus et tu les mets aujourd'hui. Alors, merci pour ça.
- Speaker #1
Tant mieux. Si ça peut inspirer quelqu'un, j'en serais très heureuse. Je souhaite à quiconque de vivre ce que j'ai vécu.
- Speaker #0
C'est ce qu'on souhaite à tout le monde. Et d'ailleurs, pour nourrir cette inspiration, j'ai envie de te demander tes plus grands défis, tes plus grandes difficultés, mais quelles ont été tes plus grandes joies aussi dans ce cheminement ?
- Speaker #1
Mes joies, c'est de découvrir peut-être que déjà que ma famille me soutenait. Ça, c'était important. Ça a été hyper profond pour moi. Ça m'a fait énormément de bien. Donc ça, c'était fort.
- Speaker #0
Le moment de joie aussi, ça a été quand ma rupture conventionnelle a été acceptée. Ça, c'est pareil. Grosse page qui se tourne. Et le jour où j'ai commencé ma formation de tapissier, alors là, mais j'étais impatiente, impatiente. Je me rappelle encore le lever du soleil ce jour-là, que j'ai pris en photo d'ailleurs avec ma fille, parce que j'allais partir à l'internat pour une semaine et mes enfants n'étaient pas du tout habitués à être sans moi. Et oui. Donc ça, c'était...
- Speaker #1
Grand moment.
- Speaker #0
C'était difficile d'ailleurs, parce qu'en fait, en vrai... J'étais tellement contente.
- Speaker #1
Elle veut partir.
- Speaker #0
Mon mari et mes enfants, ils redoutaient mon départ. Mais moi, j'étais tellement heureuse d'aller vers ma destinée. Ça, c'était tellement fort ce jour-là. C'était génial.
- Speaker #1
Et oui, parce que je te connais aussi et je sais que tu as été une maman très présente pour tes enfants et que ça faisait aussi partie de tes peurs, de tes doutes, de te remettre au premier plan d'une certaine manière. Et là, tu as recollé un morceau.
- Speaker #0
Mais il y a eu beaucoup de bénéfices secondaires, beaucoup. C'est-à-dire qu'ils ont créé du lien avec leur papa comme ils ne l'avaient jamais fait avant. C'est-à-dire qu'ils ont passé du temps seuls avec papa. Et ça, c'était super chouette, en fait. Ils ont allé à la piscine, ils ont fait du vélo ensemble. Ça paraît ridicule, mais voilà, le soir, c'est papa qui faisait à manger. Voilà, non ? Mais franchement, ils ont vécu, je pense, des petits morceaux de vie privilégiés avec leur papa. Et je trouve ça chouette. finalement, c'est des trucs qui ne seraient jamais arrivés si je n'étais pas partie. Parce que chacun a un peu sa place dans la famille. C'est une espèce de petite routine qui fonctionne très bien. Puis finalement, quand on casse un peu la routine, on se rend compte que ça marche aussi, en fait. Déjà, je ne suis pas indispensable. Ça, c'est génial de l'avoir découvert.
- Speaker #1
C'est une bonne découverte,
- Speaker #0
ouais. Ça m'enlève un peu de pression. Papa gère, c'est cool. Et les enfants, ils ont super géré aussi. Donc, voilà.
- Speaker #1
Quelles ont été les autres découvertes ou les apprentissages que tu as faits ?
- Speaker #0
Ce n'est pas vraiment des apprentissages ou des découvertes. Je dirais que ce serait plus des réactivations, des petites piqûres de rappel. J'ai des ressources. Oui, je le sais, j'ai des ressources, mais des fois, j'ai tendance à l'oublier. Alors, c'était bien de me souvenir que j'en avais et qu'en fait, j'étais capable de les mobiliser pour faire de grandes choses.
- Speaker #1
On a parlé des joies, on a parlé des difficultés, mais de quoi tu es la plus fière ?
- Speaker #0
De m'être donné les moyens, d'avoir tout mis en œuvre pour arriver là où je voulais aller. Je suis fière de ça, d'avoir gardé le cap contre vents et marées. Je m'étais fixé cet objectif et je suis hyper fière d'être arrivée au bout parce que franchement... Mais il y en a beaucoup qui ont essayé de me décourager. Alors évidemment, j'ai mes amis, ma famille qui m'ont portée, encouragée et tout. Mais il y a eu aussi beaucoup de...
- Speaker #1
De personnes qui projetaient leur propre peur. Qui...
- Speaker #0
Oui. Ouais. Et malgré ça, j'y suis quand même arrivée et je suis super fière de ça.
- Speaker #1
Ouais, tu peux. Voilà.
- Speaker #0
Parce que quitter la sécurité d'un poste de fonctionnaire, mais il y en a tellement qui m'ont dit que j'étais folle.
- Speaker #1
Voilà. Et pour l'anecdote, d'ailleurs, je crois savoir qu'il n'y a pas si longtemps, tu as échangé avec quelqu'un et tu l'as, à ton tour, inspiré à s'écouter ?
- Speaker #0
Il semblerait.
- Speaker #1
Il semblerait. Donc, l'histoire se répète. Ça a été Stéphanie, il y a deux ans, qui a été comme ce déclic. Un déclencheur. Un déclencheur pour toi. Et aujourd'hui, en t'ayant donné ces moyens-là, tu deviens le déclencheur pour d'autres personnes ?
- Speaker #0
J'espère, en tout cas. J'espère vraiment que... parler de tout ça, ça va donner l'envie à d'autres de faire la même chose que moi.
- Speaker #1
Qu'est-ce qui t'attend dans l'avenir ? C'est quoi les prochaines étapes pour toi ? Alors déjà,
- Speaker #0
j'ai créé mon entreprise en jeudi. Je l'ai créée lundi, donc tout début de semaine. Donc là, j'attends mon petit numéro de sirète. Je suis hyper contente.
- Speaker #1
Encore un autre grand moment.
- Speaker #0
C'est ça. Donc là, les étapes. pour les étapes futures, ça va être beaucoup d'administratifs, pas mal, enfin voilà, la création du compte en banque, le site internet, les cartes de visite, l'insta, le Facebook, enfin tous les réseaux sociaux que je ne maîtrise pas du tout qu'il va falloir que j'apprivoise. Tous ces trucs-là. Après, ça va être mes premiers devis, mes premières factures, mes premiers clients. Ça, ça va être chouette.
- Speaker #1
Savoure, savoure. Ah ouais,
- Speaker #0
mais franchement, je suis tellement contente, c'est génial. et j'aimerais bien J'aimerais bien travailler avec des artistes et mettre en valeur leurs œuvres sur mes fauteuils. Voilà, utiliser des œuvres d'artistes pour créer des sièges. Donc je cherche... Je cherche du coup des artistes qui auraient envie de partager avec moi leur travail.
- Speaker #1
Le message est passé pour toutes les personnes qui sont dans la région du Grand Est en France ou pas.
- Speaker #0
J'ai rencontré une artiste qui n'est pas ici et qui m'inspire beaucoup et avec qui j'espère que je travaillerai. Donc, on verra si ça se fait ou pas. Mais en tout cas, c'est dans mes projets.
- Speaker #1
Alors voilà, si le message passe aujourd'hui. Toi, tu es basée près de Thionville, dans le Grand Est de la France, mais l'art n'a pas de frontières. Exactement. Génial, génial. Et alors, je sais qu'il y a des personnes qui vont nous écouter, qui ne se sentent peut-être pas à leur place aujourd'hui. Des gens qui peut-être, il y en a qui peut-être ont un rêve et qui n'osent pas se l'autoriser et se le créer. et il y en a d'autres qui n'en ont pas de rêve mais qui... savent qu'ils ne sont pas à leur place. À ces personnes-là, qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire ?
- Speaker #0
J'ai envie de revenir sur ce que j'ai dit tout au début.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Qu'il ne faut pas écouter nos peurs. Que ce sont des mauvaises habitudes. Écoutez la chanson de Calogéro et tout est à l'intérieur. Alors,
- Speaker #1
je l'arrêterai en ressort.
- Speaker #0
Elle ne parle pas, cette chanson, elle parle d'amour, de rencontre entre un homme et une femme. Mais c'est exactement la même chose. Voilà ce que j'ai envie de dire. qu'une fois qu'on l'a fait, on se rend compte que c'est mieux après.
- Speaker #1
Merci pour tout ton partage tellement, tellement riche, tellement inspirant. Je suis absolument convaincue que ce que tu partages aujourd'hui va résonner pour beaucoup, beaucoup de personnes qui écouteront ce podcast. Alors, merci pour tout et quelle joie j'ai eu de te rencontrer en personne, enfin après deux ans, Audrey. Oui, c'est vrai. Merci.
- Speaker #0
De rien, c'était un plaisir.
- Speaker #1
Merci infiniment d'avoir passé ce moment avec nous. Si cet épisode t'a inspiré, dis-moi pourquoi en commentaire ou en message privé. Partage-le autour de toi et laisse un avis et des étoiles sur ta plateforme de podcast préférée. Grâce à ces simples gestes, tu permettras au podcast et à mes invités de rayonner et d'inspirer plus de monde. Pour ne manquer aucun épisode, abonne-toi sur la plateforme de ton choix. Et si tu veux en savoir plus sur moi et mon parcours, toutes les informations sont en description du podcast. On se retrouve chaque premier jeudi du mois, et d'ici là, je te souhaite de rester à l'écoute de toi.