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Que cache Ducati ? Bagnaia s'effondre au MotoGP d'Indonésie cover
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Point De Corde - Podcast MotoGP

Que cache Ducati ? Bagnaia s'effondre au MotoGP d'Indonésie

Que cache Ducati ? Bagnaia s'effondre au MotoGP d'Indonésie

18min |06/10/2025
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18min |06/10/2025
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Description

Le titre MotoGP 2025 est sans suspense. Et pourtant, chez Ducati, la tension est à son comble. Pourquoi ? Parce que Francesco Bagnaia, double champion du monde, semble avoir perdu tous ses repères. Cet épisode spécial de Point de Corde est entièrement dédié à cette énigme : que se passe-t-il vraiment avec Bagnaia ?


Tout allait bien après sa victoire à Motegi. Et puis, à Mandalika, c’est le crash. Littéralement. Chronos dignes d’une Moto2, chute en course, zéro point. Comment expliquer cette chute de performance aussi soudaine qu’inexplicable ?


Est-ce que Bagnaia a réellement testé une GP24 déguisée ? Pourquoi le même package fonctionne avec Di Giannantonio mais pas avec lui ? Et surtout, Ducati cherche-t-elle à dissimuler les échecs de la GP25 derrière des discours rassurants ?


Le doute s’installe. L’absence de transparence devient gênante. Et dans l’ombre, Marc Marquez rôde. Celui qui tire le meilleur de cette GP25 au guidon de sa Gresini privée pourrait bien revendiquer une égalité de traitement… voire l’avantage dans le développement à venir. Ducati peut-elle se permettre de perdre Bagnaia pour satisfaire Marquez ?


C’est l’une des nombreuses questions que soulève cet épisode.

En bonus, retour sur les performances solides d’Aldeguer, l’éclosion continue de Pedro Acosta, un week-end encourageant pour Rins, et un Fabio Quartararo plus frustré que jamais. Sans oublier le calme exemplaire de Marc Marquez et Bezzecchi après leur contact en piste.


Une analyse complète d’un week-end pas si anodin, et d’un tournant majeur chez les Rouges. Bagnaia peut-il encore revenir au sommet ? Ou assiste-t-on à la bascule d’un cycle ?

Podcast disponible sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer et toutes les plateformes.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le titre MotoGP est joué, ça c'est sûr, mais ne sous-estimez pas pour autant la compétition parce que ce week-end à Mondalica nous a réservé surprise sur surprise, surtout chez Ducati, en particulier avec Francesco Bagnaia et on en parle dans cet épisode. Point de corde ! Et comme en chaque début de l'épisode, je dois vous remercier de vous abonner si nombreux, notamment sur YouTube, bah bah continuez. Le pouce bleu évidemment, et puis sur les plateformes audio, Spotify, Apple Podcasts ou encore Deezer, laissez-moi surtout vos évaluations. Je sais que quasiment personne ne fait ça, mais... Mais quand vous le faites, ça m'aide énormément. Et évidemment, en vous abonnant, là aussi, vous aurez une notification quand il y a de nouveaux épisodes avec cette fameuse petite cloche. On va arriver en fin de saison. J'ai plein de projets pour l'année prochaine. Mais pour les réaliser, j'ai besoin de votre aide. Et c'est la meilleure façon de... m'aider en vous abonnant et en laissant des évaluations. Merci. Aujourd'hui, plutôt que d'analyser le Grand Prix et le week-end en Indonésie, je vous propose de nous concentrer sur la situation de Francesco Bagnaia et de Ducati. C'est selon moi le grand dossier de ce week-end. On va parler essentiellement de ça. Et évidemment, je n'oublie pas Marc Marquez dans tout ça et cette fameuse blessure. Bien entendu, au moment où j'enregistre, on est dimanche, jour de course, et je sais uniquement ce que vous savez déjà. Fracture à l'épaule droite. et possible rupture des ligaments, mais ça demande des examens complémentaires qui vont être passés à Madrid, pour en savoir plus. Le diagnostic, il peut être faussé, puisque c'est l'épaule déjà bien meurtrie du champion du monde. Du coup, au moment où vous me regardez, on doit avoir d'autres informations, ça n'aura pas de sens que je développe plus, et je ne pourrais pas les relayer. Au passage, bravo aux deux pilotes, je trouve que c'est important de le dire, je parle de Marquez et de Bezequi. Il y a eu l'accrochage, évidemment, on n'aime pas quand ça arrive, mais à l'heure où sur les réseaux sociaux, il y a la haine qui est quasiment partout quand il est question de sport moteur. Après l'accrochage, tous les deux ont été exemplaires. Bézequi qui a assumé sa faute et présenté ses excuses. Et de son côté, Marquez qui a appelé à ne pas véhiculer de haine envers le pilote italien, précisant que personne ne fait ce genre de choses volontairement. Je trouve ça super important des deux côtés. Bravo à eux. Je vous laisse imaginer la situation inverse d'un Marquez qui aurait percuté Bézequi ou n'importe quel autre pilote et provoqué involontairement sa blessure. On sait la haine que ça peut véhiculer. Une fois de plus, les pilotes montrent l'exemple. Ça devient une bonne habitude et je trouve ça cool, c'est comme ça qu'on ira vers un public un peu plus sain, donc bravo à eux. Alors avant d'y arriver à la situation de Francesco Bagnaia qui sera le dossier de cette vidéo, comme promis, je vous fais quelques rapides conclusions du week-end, ce serait dommage de ne pas en faire, mais je voudrais aller vite dans le sujet avec Bagnaia, donc je vous le fais en vraiment très bref. On est déçu pour Bezzechi qui confirme encore qu'il est de mieux en mieux... qu'il est de plus en plus dans le coup et qu'Aprilia se dessine clairement comme le rival de Ducati pour l'avenir. Malheureusement, il y a cette erreur dimanche et le départ à la sprint qui aurait pu être meilleur. C'est évident, mais bonne touche pour Aprilia aussi avec Raúl Fernández, qui lui aussi s'est montré avec sa track house. Honda était bien aussi, ça fait plaisir de les revoir devant. Marini qui a eu une pénalité à la sprint, mais on a vu sa course, c'était excellent. On va suivre attentivement ce qui se passe au HRC, parce qu'évidemment, il faut que ça se confirme. Alors je trouve qu'Akosta, on l'a pas mal malmené ces dernières semaines, parlant de ses nombreuses chutes, c'est vrai qu'il chute trop souvent. Mais à côté de ça, moi je trouve qu'il se montre extrêmement fort. Il a fait un bon week-end avec une machine pas facile. Faut pas oublier qu'Akosta, je pense qu'il surpilote. Et on sait que même les meilleurs pilotes, quand ils doivent surpiloter, eh bien ils tombent. Dans le genre surprise, il y avait Alex Rins également, qui était vraiment bien. D'ailleurs, on va reparler de ce bouleversement hiérarchique lié à la piste particulière là-bas à Mondalika. On a vu Fabio Quartararo qui faisait un week-end pas exceptionnel, mais qui était bien meilleur que celui attendu parce qu'il n'était pas très optimiste. Et bien entendu, il faut parler de Fermin Aldeguerre, si jeune, 20 ans seulement, et sa première victoire en MotoGP. D'ailleurs, note toute particulière pour son dimanche qui était vraiment excellent. À peu de choses près, Grisini nous faisait un doublé Ducati qui aurait fait tout un contraste quand on observe le week-end de l'équipe officielle de Borgo Panigale. Allez, cette fois, on y est. le dossier du jour. Qu'est-ce qui se passe avec Bagnaia et Ducati ? On va replanter le décor. On a tous vécu cette espèce de résurrection de Francesco a Motegi. L'explication donnée, c'est que le champion italien a enfin été écouté par son équipe. Sa moto 2025 a été équipée de la fourche et du bras oscillant version 2024, qu'il connaissait bien. Ça s'est passé au test de Misano et on retrouvait un Francesco Bagnaia au sommet de son art. Vous avez tout lu et entendu à ce sujet. Je pense qu'il n'est pas vraiment utile de détailler. Cela dit, même si moi, j'étais ravi pour Banyaya, j'avais même prévu de vous faire un épisode à ce sujet, j'ai finalement attendu. Parce qu'on n'avait pas de recul, c'était juste un week-end. Et ce qui m'a étonné, c'est le problème de la machine 2025 pour Bagnéa. Alors, il parlait souvent du train avant et de l'impossibilité de freiner fort, mais aussi du moteur. Moteur qui n'est d'ailleurs qu'une évolution du 2024, de ce qui avait été confirmé dès le début de la saison, si ma mémoire est bonne. Alors, le reste de la moto a très peu changé. En tout cas, c'est ce que répète sans cesse Ducati. Donc, je vous avoue qu'en fait, je peinais un peu à comprendre ce qui pouvait expliquer avec juste le bras oscillant et la fourche un tel changement. et on parlait de déclic mental chez Francesco Bagnaia, mais à ce point-là, avouons, ça fait quand même un gros déclic. D'ailleurs, avant de parler de ce qui s'est passé en Indonésie, je vous donne la suite de mon raisonnement. C'est que je voulais un peu de recul pour Ducati et l'enjeu qui est grand là-bas chez les Rouges, parce que ce changement, ça désavoue le projet 2025 et voir Bagnaia gagner comme ça à Motegi, ça n'avait l'air de rien, mais ça ouvre des questions hyper importantes pour la suite stratégiquement. chez Ducati. Déjà, ça tend à confirmer ce qu'on pensait déjà, c'est que la moto GP25, elle est en dessous de la GP24. Début de saison, ça serait acceptable, mais pas maintenant, puisqu'elle a eu le temps de grandir, cette moto. Seule Marc Marquez aurait réussi à performer sur la machine de cette année. Du coup, imaginez Marquez sur une GP24, mais ce n'est pas là que je veux en venir, en fait. Il est champion du monde, Marc Marquez. Mais donc, bon, si je vous en parle là, c'est qu'après ce week-end à Motegi, Je me suis dit, imaginons que Bagnaglia, il enchaîne les victoires avec cette configuration qu'on va appeler presque 2024. Marc Marquez, tout champion du monde qu'il est, il va commencer à se poser des questions. Est-ce que Peko, sur cette machine presque 2024, ne serait pas mieux armé que lui avec sa GP25 ? Et donc, ça pourrait le pousser à vouloir la même configuration parce que ce serait celle utilisée la saison prochaine. Alors c'est une logique, mais ça la fout mal pour Ducati. Ce serait un retour en arrière et un échec. pour donc le projet 2025 et surtout, ça offre peut-être une solution à Pecco Bagnaia, certainement, mais le but d'un team officiel, c'est aussi l'évolution. Il faut avancer, sinon on recule. C'est clair, surtout dans un milieu aussi compétitif. On ne pourra pas chaque saison revenir en arrière. Il y a ceux qui voient un espèce de complot marketing chez Ducati où Marc Marquez devait gagner. Mais bon, là, voilà, c'est l'entêtement de Ducati à dire à Francesco Bagnaia, tu dois trouver les solutions avec la GP25. Moi, j'y vois plutôt Ducati qui a voulu à tout prix développer ce projet en voulant aller de l'avant, parfois peut-être maladroitement. Évidemment, c'est discutable parce que si ça ne fonctionne pas à un moment, il faut aussi assumer et savoir prendre des décisions qui vont remettre le pilote dans la compétition. Voilà l'état d'esprit dans lequel j'étais avant Mondalica, qui soulevait beaucoup de questions. Et donc, dans ces questions, un, est-ce que Bagnaglia, il va enchaîner Parce que sa machine est à nouveau celle qui lui convient ? Deux, dans ce cas, est-ce que Marquez va vouloir la même chose à terme ? Imaginez qu'il survole. Et trois, comment Ducati peut gérer ça, puisque ça va les amener dans une espèce d'impasse ? Donc, n'ayant pas les réponses, j'ai voulu attendre le week-end en Indonésie. Et je ne m'attendais pas, au moment où j'ai pris cette décision, à être aussi surpris durant ce week-end qu'on allait vivre. Dans ce contexte, on arrivait en Indonésie, Banyaya disait. Je sais que maintenant, mon package peut me donner plus de potentiel, plus de performance. Et il ajoutait d'ailleurs que la moto serait identique à celle du Japon. David Etardozzi, lui, se réjouissait du retour de Péco, qui nous parlait de ça comme presque un titre. Bref, c'était l'euphorie et ça se comprend. C'est ce que tout le monde souhaitait aux pilotes italiens. Donc voilà, imaginez, nous, on a soif de spectacle. Si enfin, on peut espérer des duels de vent entre Bagnaglia et Marquez, on ne demande pas mieux. Sauf que vous avez assisté à ce week-end comme moi, rien ne s'est passé comme prévu. Ni pour l'un, ni pour l'autre. Alors, je voudrais qu'on se concentre sur Francesco Bagnaia, parce qu'énormément de choses ont été dites ce week-end sur les changements qui avaient été faits sur la moto, tellement qu'on s'y perd un peu, ou en tout cas qu'on a lu beaucoup de théories. On va faire un petit point ensemble. Alors tout ça, ça a finalement commencé avec Uccio Salucci, chez les amis de la VR46, qui a été interrogé sur... Ce retour de Francesco Bagnaia et qui va confirmer qu'ils ont prêté la moto de Franco Morbidelli à Francesco Bagnaia et ça au test de Missano. Je le cite, il dit « Le lundi à Missano, Pecco a essayé notre moto, celle de Morbidelli. Mais après lundi, cette moto est revenue d'entrebox et la suite, je ne la connais pas. » Alors de son côté, évidemment, vous en doutez, Bagnaia, il avait aussi été interrogé à ce sujet, mais il répondait un peu moins clairement. Alors, je vous le cite, ce sera plus clair. Je ne confirme pas ce que vous avez dit. Mais je confirme que les sensations que j'ai retrouvées au test de Missano venaient de quelques pièces que l'on a utilisées par le passé. Voilà, donc la valse des interviews était clairement lancée. Elle a fini par arriver chez Davide Tardozzi. On lui demandait, lui, son ressenti sur justement ce qu'avait déclaré Uccio Salucci. Imaginez, la roue, elle commence à bien tourner. Je vous le cite aussi, Davide Tardozzi qui dit « Si Uccio le dit, nous avons la possibilité de faire beaucoup de changements sur les motos, utiliser des pièces déjà utilisées, c'est donc normal. » Je n'ai pas été très surpris par ses déclarations. Alors, ça te voit... Vous voyez, c'est un peu moins clair. On a une réponse un peu plus langue de bois quand même. Et forcément, les questions, elles ont été plus loin. On l'a interrogé sur les différences entre la moto de Bagnaya et celle de Marquez pour comprendre ces changements. Et là, je vous le cite à nouveau. Il dit, il y a actuellement des différences sur des détails, mais il y a aussi des choses importantes, comme le moteur, le châssis ou autre, qui sont les mêmes. Nous ne voulons pas parler technique. Tous les pilotes officiels ont la possibilité d'utiliser toutes les pièces disponibles sur leur moto. Vous l'aurez compris, la toile de fond de toutes ces questions et de toutes ces réponses, c'est un soupçon. Un soupçon dans la presse qui se mettait à supposer que Pagnaya, il avait roulé avec une GP24, ce qui constituerait évidemment une infraction au règlement. Mais attention, on parle de soupçon, rien de tout ça n'a été avéré par quoi que ce soit. Sauf que des soupçons naissent les rumeurs et que les rumeurs, ça enfle. Alors pourquoi celle-ci, elle va enfler en particulier dans le paddock ? Pour plusieurs raisons et facteurs. parce que... Francesco Bagnaia va être assiégé de questions à ce sujet et il va botter en touche autant que possible. Uccio de son côté ne veut plus s'exprimer, on dirait qu'il a été rappelé à l'ordre par Ducati et c'est fort possible. Alors ensuite, ce qui va se passer, c'est en piste. On va voir Francesco Bagnaia et que là on va quand même commencer à se poser des questions. Avec une moto présentée comme la même qu'au Japon où il a tout survolé, Bagnaia il est en difficulté. Forcément, ça ouvre la porte à des questions et on sait qu'il en faut peu en MotoGP pour faire fantasmer des rumeurs. Quand même tous bien lus cette année, par exemple, que Ducati aurait volontairement saboté Bagnaglia pour faire gagner Marquez. Alors on va le voir de séance en séance, c'est effectivement compliqué pour Francesco Bagnaglia, ça va se confirmer à la sprint, il est abattu dès l'arrivée, je vous le cite. Il dit « je n'ai plus rien à démontrer cette saison, quand j'ai eu de bonnes sensations en pilotant, j'ai tout gagné dans le week-end et maintenant j'ai retrouvé les sensations de Misano et du reste de la saison » . Alors ce qui laisse un peu déjà libre cours à imaginer des choses. Mais il y a d'autres parties de ce que déclare Francesco Bagnaia qui laissent quand même un peu, on va dire, pensif. Alors, je vous le cite encore. On va avoir beaucoup de citations, je vous préviens. Mais je trouve que c'est assez important d'écouter ce que disent les pilotes. Il dit, c'est difficile de courir comme ça et même faire un week-end comme ça. Quand on sait ce qui s'est passé il y a une semaine, ça semble être une phrase anodine ici, mais vous voyez, vous entendez, quand on sait ce qui s'est passé il y a une semaine, ça peut être un questionnement ouvert où lui-même se demande s'il a bien la même machine qu'à Motegi. Alors, il dit ensuite, au moins qu'on m'explique pourquoi j'ai été si lent, pourquoi je n'arrive pas à être rapide ici. Ils ont les données. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Aujourd'hui, mon meilleur tour a été de 1'31'7, deux secondes plus lent que les leaders. Et il ajoute, c'est étrange. Ça fait beaucoup de citations. Mais je vous le disais, moi, j'aime bien quand ce sont les paroles des pilotes, puisque voilà, on est directement à la source. Et voilà d'ailleurs ce qu'il répond quand on lui demande ce que l'équipe Ducati lui dit quand lui leur pose des questions. Et il dit, je vous le cite. Ils disent que la moto n'a pas changé, je ne pense pas que ce soit un problème technique, je pense que ce sont plus d'autres choses qui sont hors de mon contrôle. Ouais, la phrase est étrange. Vous savez que moi, je n'aime pas beaucoup les théories, j'aime bien quand on a du fond. Malheureusement, ici, on va devoir se contenter de ce qu'on a, et à vous, ça pose un peu de questions. Il y a David Etardodzi qui est quand même assez évasif et un peu agacé sur le sujet des modifications faites sur la moto. Le fait qu'on apprend finalement un peu, par hasard, le test de la moto VR46 par Bagnaya, et Bagnaya qui pose ce genre de questions ouvertes devant la presse, qui dit « hors de mon contrôle » . Et puis il y a cette performance de Motegi qui disparaît, avec les vieux problèmes qui sont subitement de retour. Ça fait quand même beaucoup d'éléments, on va dire, circonstanciels, et on va y revenir évidemment. Mais je dois ajouter... qu'après une course compliquée, il était de nouveau dernier dimanche, Francesco Bagnania ne va pas se présenter au point presse qui est donc annulé. Et de son côté, Sky Sport Italie a interrogé David Etardozzi à ce sujet. Et il l'a confirmé. Alors, je vous le cite, même si ça fait encore une citation. Etardozzi qui dit « Si Pecco venait maintenant avec les larmes aux yeux, il ne pourrait en être autrement car c'est un pilote rapide, mais aussi un jeune homme très sensible. Nous pensons donc qu'il est préférable de le laisser tranquille. » et de travailler afin de le mettre dans les meilleures conditions pour être performant à Philippe Aylan. Bon, évidemment, il faut savoir prendre du recul. Tout ça mérite un peu de réflexion. Il y a beaucoup de choses qui ont été dites et supposées, donc. Mais ça reste des suppositions et des théories. Elles peuvent tout aussi bien être totalement infondées. Et là, on va devoir attendre les prochains week-ends pour y voir plus clair. Alors, il y a un autre élément important qu'il y a à considérer dans tout ça, c'est la hiérarchie. elle était clairement bouleversée sur cette piste donc oui ben voilà chez francesco bagna ça a été compliqué pour d'autres ça a été l'inversé des vies honda qui était vraiment bien on dirait au japon aussi mais mais voilà c'est plutôt rare cette saison de les voir autant à la fête on a aussi vu alex rins qui subitement se retrouvait aux allants aux avant-postes la donne est peut-être un peu faussé par cette piste particulière et très chaude ça a été beaucoup dit je veux dire donc si ducati n'offre pas de réponse et on a bien compris Pour l'instant, on n'en aura pas. On va devoir les trouver en prenant du recul et ça, on ne pourra le faire qu'en attendant les prochains week-ends de Grand Prix. Tout ça nous laisse donc dans cette situation, après ce week-end de Mandalika, avec des questions, des nouvelles questions. Est-ce que le retour de Banyaya à Motegi était une trouvaille technique ou un feu de paille ? Alors, si c'était une trouvaille, on va dire technique ou mécanique, est-ce qu'elle n'a pas été aussi efficace en Indonésie qu'au Japon ? Et sinon, est-ce que Ducati cache quelque chose ? Ça semblerait... Peu probable, même si tout ce circonstanciel joue en faveur de ces vistes-là. Mais voilà, et alors ajoutez la question qu'on se posait en début d'épisode, on sent qu'il y a comme un petit parfum de possible crise ou guéguerre interne chez Ducati. Je dis ça parce que là, ils sont à un tournant majeur. Selon moi, là, c'est mon humble avis, mais si le projet 2025 bat de l'aile, il va falloir réussir absolument pour la suite, parce que derrière eux, il y a des marques qui remontent. et qui, eux, ont des concessions. On voit Honda et Aprilia. Voilà. Et alors, pitié, ne ramenons pas encore ce débat à Marc Marquez. Quand on parle de développement, on vient sans cesse dire, voilà, même chose chez Ducati que chez Honda à l'époque. Marquez est là et la Ducati ne va plus. Là, il faut tenir compte des faits. Le projet 2025 de Ducati, porté par les deux pilotes, il est remis en question. Et ce n'est pas forcément la capacité des deux pilotes à orienter le développement qui est remis en question. C'est là où Ducati se trouve actuellement. Eux, ils veulent conserver leur domination dans l'avenir. Et ça, ça passe par la réussite de leur prochaine machine. Et ce qu'ils vivent en ce moment, ce n'est pas ça. Ce qui explique, selon moi, le frein de Ducati à revenir à des pièces 2024. C'est le raisonnement que j'avais un peu plus tôt, qui reste selon moi valable. Imaginez qu'aux prochaines courses, Bagnaglia, on le retrouve de nouveau hyper fort. Et pourquoi pas devant Marc Marquez ? Alors, vous me direz avec la blessure, de toute façon, on verra quand va revenir Marc Marquez. Mais la question qu'on va se poser, en tout cas, si Bagnaglia revenait très fort, c'est Qu'est-ce qu'on fait de l'autre côté du boxe ? Puisque lui aussi voudra forcément la meilleure des machines. Et ça, c'est une situation qui serait assez embarrassante chez Ducati. Voilà pour cet épisode. Ça fait beaucoup de questions. Et si on n'a pas les réponses, je ne peux pas vous les fournir non plus. Il va falloir qu'on les attende, qu'on analyse les prochains week-ends. Alors, ce qui est cool dans tout ça, c'est qu'au moins ça remet de l'intérêt dans ce championnat qui est quand même déjà plié. Mais on observe des choses qui, je trouve, vont être assez décisives pour l'année prochaine, qui sera la dernière du règlement actuel. Avant qu'on ne vive une, espérons-le, révolution dans le MotoGP, même si beaucoup sont sceptiques. La suite de cet épisode, c'est vous dans les commentaires. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que Ducati, selon vous, cacherait quelque chose ? Ou est-ce que c'est juste ce package qui a fonctionné à MotoGP et qui ne fonctionne plus ? Moi, j'adore en tout cas lire vos avis. Je vous invite une fois encore à respecter ceux des autres, débattre avec courtoisie. C'est comme ça qu'on s'amuse le plus. Je vous donne rendez-vous dans un prochain épisode de Pointe-Corde. Salut ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde, sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook.

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Le titre MotoGP 2025 est sans suspense. Et pourtant, chez Ducati, la tension est à son comble. Pourquoi ? Parce que Francesco Bagnaia, double champion du monde, semble avoir perdu tous ses repères. Cet épisode spécial de Point de Corde est entièrement dédié à cette énigme : que se passe-t-il vraiment avec Bagnaia ?


Tout allait bien après sa victoire à Motegi. Et puis, à Mandalika, c’est le crash. Littéralement. Chronos dignes d’une Moto2, chute en course, zéro point. Comment expliquer cette chute de performance aussi soudaine qu’inexplicable ?


Est-ce que Bagnaia a réellement testé une GP24 déguisée ? Pourquoi le même package fonctionne avec Di Giannantonio mais pas avec lui ? Et surtout, Ducati cherche-t-elle à dissimuler les échecs de la GP25 derrière des discours rassurants ?


Le doute s’installe. L’absence de transparence devient gênante. Et dans l’ombre, Marc Marquez rôde. Celui qui tire le meilleur de cette GP25 au guidon de sa Gresini privée pourrait bien revendiquer une égalité de traitement… voire l’avantage dans le développement à venir. Ducati peut-elle se permettre de perdre Bagnaia pour satisfaire Marquez ?


C’est l’une des nombreuses questions que soulève cet épisode.

En bonus, retour sur les performances solides d’Aldeguer, l’éclosion continue de Pedro Acosta, un week-end encourageant pour Rins, et un Fabio Quartararo plus frustré que jamais. Sans oublier le calme exemplaire de Marc Marquez et Bezzecchi après leur contact en piste.


Une analyse complète d’un week-end pas si anodin, et d’un tournant majeur chez les Rouges. Bagnaia peut-il encore revenir au sommet ? Ou assiste-t-on à la bascule d’un cycle ?

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  • Speaker #0

    Le titre MotoGP est joué, ça c'est sûr, mais ne sous-estimez pas pour autant la compétition parce que ce week-end à Mondalica nous a réservé surprise sur surprise, surtout chez Ducati, en particulier avec Francesco Bagnaia et on en parle dans cet épisode. Point de corde ! Et comme en chaque début de l'épisode, je dois vous remercier de vous abonner si nombreux, notamment sur YouTube, bah bah continuez. Le pouce bleu évidemment, et puis sur les plateformes audio, Spotify, Apple Podcasts ou encore Deezer, laissez-moi surtout vos évaluations. Je sais que quasiment personne ne fait ça, mais... Mais quand vous le faites, ça m'aide énormément. Et évidemment, en vous abonnant, là aussi, vous aurez une notification quand il y a de nouveaux épisodes avec cette fameuse petite cloche. On va arriver en fin de saison. J'ai plein de projets pour l'année prochaine. Mais pour les réaliser, j'ai besoin de votre aide. Et c'est la meilleure façon de... m'aider en vous abonnant et en laissant des évaluations. Merci. Aujourd'hui, plutôt que d'analyser le Grand Prix et le week-end en Indonésie, je vous propose de nous concentrer sur la situation de Francesco Bagnaia et de Ducati. C'est selon moi le grand dossier de ce week-end. On va parler essentiellement de ça. Et évidemment, je n'oublie pas Marc Marquez dans tout ça et cette fameuse blessure. Bien entendu, au moment où j'enregistre, on est dimanche, jour de course, et je sais uniquement ce que vous savez déjà. Fracture à l'épaule droite. et possible rupture des ligaments, mais ça demande des examens complémentaires qui vont être passés à Madrid, pour en savoir plus. Le diagnostic, il peut être faussé, puisque c'est l'épaule déjà bien meurtrie du champion du monde. Du coup, au moment où vous me regardez, on doit avoir d'autres informations, ça n'aura pas de sens que je développe plus, et je ne pourrais pas les relayer. Au passage, bravo aux deux pilotes, je trouve que c'est important de le dire, je parle de Marquez et de Bezequi. Il y a eu l'accrochage, évidemment, on n'aime pas quand ça arrive, mais à l'heure où sur les réseaux sociaux, il y a la haine qui est quasiment partout quand il est question de sport moteur. Après l'accrochage, tous les deux ont été exemplaires. Bézequi qui a assumé sa faute et présenté ses excuses. Et de son côté, Marquez qui a appelé à ne pas véhiculer de haine envers le pilote italien, précisant que personne ne fait ce genre de choses volontairement. Je trouve ça super important des deux côtés. Bravo à eux. Je vous laisse imaginer la situation inverse d'un Marquez qui aurait percuté Bézequi ou n'importe quel autre pilote et provoqué involontairement sa blessure. On sait la haine que ça peut véhiculer. Une fois de plus, les pilotes montrent l'exemple. Ça devient une bonne habitude et je trouve ça cool, c'est comme ça qu'on ira vers un public un peu plus sain, donc bravo à eux. Alors avant d'y arriver à la situation de Francesco Bagnaia qui sera le dossier de cette vidéo, comme promis, je vous fais quelques rapides conclusions du week-end, ce serait dommage de ne pas en faire, mais je voudrais aller vite dans le sujet avec Bagnaia, donc je vous le fais en vraiment très bref. On est déçu pour Bezzechi qui confirme encore qu'il est de mieux en mieux... qu'il est de plus en plus dans le coup et qu'Aprilia se dessine clairement comme le rival de Ducati pour l'avenir. Malheureusement, il y a cette erreur dimanche et le départ à la sprint qui aurait pu être meilleur. C'est évident, mais bonne touche pour Aprilia aussi avec Raúl Fernández, qui lui aussi s'est montré avec sa track house. Honda était bien aussi, ça fait plaisir de les revoir devant. Marini qui a eu une pénalité à la sprint, mais on a vu sa course, c'était excellent. On va suivre attentivement ce qui se passe au HRC, parce qu'évidemment, il faut que ça se confirme. Alors je trouve qu'Akosta, on l'a pas mal malmené ces dernières semaines, parlant de ses nombreuses chutes, c'est vrai qu'il chute trop souvent. Mais à côté de ça, moi je trouve qu'il se montre extrêmement fort. Il a fait un bon week-end avec une machine pas facile. Faut pas oublier qu'Akosta, je pense qu'il surpilote. Et on sait que même les meilleurs pilotes, quand ils doivent surpiloter, eh bien ils tombent. Dans le genre surprise, il y avait Alex Rins également, qui était vraiment bien. D'ailleurs, on va reparler de ce bouleversement hiérarchique lié à la piste particulière là-bas à Mondalika. On a vu Fabio Quartararo qui faisait un week-end pas exceptionnel, mais qui était bien meilleur que celui attendu parce qu'il n'était pas très optimiste. Et bien entendu, il faut parler de Fermin Aldeguerre, si jeune, 20 ans seulement, et sa première victoire en MotoGP. D'ailleurs, note toute particulière pour son dimanche qui était vraiment excellent. À peu de choses près, Grisini nous faisait un doublé Ducati qui aurait fait tout un contraste quand on observe le week-end de l'équipe officielle de Borgo Panigale. Allez, cette fois, on y est. le dossier du jour. Qu'est-ce qui se passe avec Bagnaia et Ducati ? On va replanter le décor. On a tous vécu cette espèce de résurrection de Francesco a Motegi. L'explication donnée, c'est que le champion italien a enfin été écouté par son équipe. Sa moto 2025 a été équipée de la fourche et du bras oscillant version 2024, qu'il connaissait bien. Ça s'est passé au test de Misano et on retrouvait un Francesco Bagnaia au sommet de son art. Vous avez tout lu et entendu à ce sujet. Je pense qu'il n'est pas vraiment utile de détailler. Cela dit, même si moi, j'étais ravi pour Banyaya, j'avais même prévu de vous faire un épisode à ce sujet, j'ai finalement attendu. Parce qu'on n'avait pas de recul, c'était juste un week-end. Et ce qui m'a étonné, c'est le problème de la machine 2025 pour Bagnéa. Alors, il parlait souvent du train avant et de l'impossibilité de freiner fort, mais aussi du moteur. Moteur qui n'est d'ailleurs qu'une évolution du 2024, de ce qui avait été confirmé dès le début de la saison, si ma mémoire est bonne. Alors, le reste de la moto a très peu changé. En tout cas, c'est ce que répète sans cesse Ducati. Donc, je vous avoue qu'en fait, je peinais un peu à comprendre ce qui pouvait expliquer avec juste le bras oscillant et la fourche un tel changement. et on parlait de déclic mental chez Francesco Bagnaia, mais à ce point-là, avouons, ça fait quand même un gros déclic. D'ailleurs, avant de parler de ce qui s'est passé en Indonésie, je vous donne la suite de mon raisonnement. C'est que je voulais un peu de recul pour Ducati et l'enjeu qui est grand là-bas chez les Rouges, parce que ce changement, ça désavoue le projet 2025 et voir Bagnaia gagner comme ça à Motegi, ça n'avait l'air de rien, mais ça ouvre des questions hyper importantes pour la suite stratégiquement. chez Ducati. Déjà, ça tend à confirmer ce qu'on pensait déjà, c'est que la moto GP25, elle est en dessous de la GP24. Début de saison, ça serait acceptable, mais pas maintenant, puisqu'elle a eu le temps de grandir, cette moto. Seule Marc Marquez aurait réussi à performer sur la machine de cette année. Du coup, imaginez Marquez sur une GP24, mais ce n'est pas là que je veux en venir, en fait. Il est champion du monde, Marc Marquez. Mais donc, bon, si je vous en parle là, c'est qu'après ce week-end à Motegi, Je me suis dit, imaginons que Bagnaglia, il enchaîne les victoires avec cette configuration qu'on va appeler presque 2024. Marc Marquez, tout champion du monde qu'il est, il va commencer à se poser des questions. Est-ce que Peko, sur cette machine presque 2024, ne serait pas mieux armé que lui avec sa GP25 ? Et donc, ça pourrait le pousser à vouloir la même configuration parce que ce serait celle utilisée la saison prochaine. Alors c'est une logique, mais ça la fout mal pour Ducati. Ce serait un retour en arrière et un échec. pour donc le projet 2025 et surtout, ça offre peut-être une solution à Pecco Bagnaia, certainement, mais le but d'un team officiel, c'est aussi l'évolution. Il faut avancer, sinon on recule. C'est clair, surtout dans un milieu aussi compétitif. On ne pourra pas chaque saison revenir en arrière. Il y a ceux qui voient un espèce de complot marketing chez Ducati où Marc Marquez devait gagner. Mais bon, là, voilà, c'est l'entêtement de Ducati à dire à Francesco Bagnaia, tu dois trouver les solutions avec la GP25. Moi, j'y vois plutôt Ducati qui a voulu à tout prix développer ce projet en voulant aller de l'avant, parfois peut-être maladroitement. Évidemment, c'est discutable parce que si ça ne fonctionne pas à un moment, il faut aussi assumer et savoir prendre des décisions qui vont remettre le pilote dans la compétition. Voilà l'état d'esprit dans lequel j'étais avant Mondalica, qui soulevait beaucoup de questions. Et donc, dans ces questions, un, est-ce que Bagnaglia, il va enchaîner Parce que sa machine est à nouveau celle qui lui convient ? Deux, dans ce cas, est-ce que Marquez va vouloir la même chose à terme ? Imaginez qu'il survole. Et trois, comment Ducati peut gérer ça, puisque ça va les amener dans une espèce d'impasse ? Donc, n'ayant pas les réponses, j'ai voulu attendre le week-end en Indonésie. Et je ne m'attendais pas, au moment où j'ai pris cette décision, à être aussi surpris durant ce week-end qu'on allait vivre. Dans ce contexte, on arrivait en Indonésie, Banyaya disait. Je sais que maintenant, mon package peut me donner plus de potentiel, plus de performance. Et il ajoutait d'ailleurs que la moto serait identique à celle du Japon. David Etardozzi, lui, se réjouissait du retour de Péco, qui nous parlait de ça comme presque un titre. Bref, c'était l'euphorie et ça se comprend. C'est ce que tout le monde souhaitait aux pilotes italiens. Donc voilà, imaginez, nous, on a soif de spectacle. Si enfin, on peut espérer des duels de vent entre Bagnaglia et Marquez, on ne demande pas mieux. Sauf que vous avez assisté à ce week-end comme moi, rien ne s'est passé comme prévu. Ni pour l'un, ni pour l'autre. Alors, je voudrais qu'on se concentre sur Francesco Bagnaia, parce qu'énormément de choses ont été dites ce week-end sur les changements qui avaient été faits sur la moto, tellement qu'on s'y perd un peu, ou en tout cas qu'on a lu beaucoup de théories. On va faire un petit point ensemble. Alors tout ça, ça a finalement commencé avec Uccio Salucci, chez les amis de la VR46, qui a été interrogé sur... Ce retour de Francesco Bagnaia et qui va confirmer qu'ils ont prêté la moto de Franco Morbidelli à Francesco Bagnaia et ça au test de Missano. Je le cite, il dit « Le lundi à Missano, Pecco a essayé notre moto, celle de Morbidelli. Mais après lundi, cette moto est revenue d'entrebox et la suite, je ne la connais pas. » Alors de son côté, évidemment, vous en doutez, Bagnaia, il avait aussi été interrogé à ce sujet, mais il répondait un peu moins clairement. Alors, je vous le cite, ce sera plus clair. Je ne confirme pas ce que vous avez dit. Mais je confirme que les sensations que j'ai retrouvées au test de Missano venaient de quelques pièces que l'on a utilisées par le passé. Voilà, donc la valse des interviews était clairement lancée. Elle a fini par arriver chez Davide Tardozzi. On lui demandait, lui, son ressenti sur justement ce qu'avait déclaré Uccio Salucci. Imaginez, la roue, elle commence à bien tourner. Je vous le cite aussi, Davide Tardozzi qui dit « Si Uccio le dit, nous avons la possibilité de faire beaucoup de changements sur les motos, utiliser des pièces déjà utilisées, c'est donc normal. » Je n'ai pas été très surpris par ses déclarations. Alors, ça te voit... Vous voyez, c'est un peu moins clair. On a une réponse un peu plus langue de bois quand même. Et forcément, les questions, elles ont été plus loin. On l'a interrogé sur les différences entre la moto de Bagnaya et celle de Marquez pour comprendre ces changements. Et là, je vous le cite à nouveau. Il dit, il y a actuellement des différences sur des détails, mais il y a aussi des choses importantes, comme le moteur, le châssis ou autre, qui sont les mêmes. Nous ne voulons pas parler technique. Tous les pilotes officiels ont la possibilité d'utiliser toutes les pièces disponibles sur leur moto. Vous l'aurez compris, la toile de fond de toutes ces questions et de toutes ces réponses, c'est un soupçon. Un soupçon dans la presse qui se mettait à supposer que Pagnaya, il avait roulé avec une GP24, ce qui constituerait évidemment une infraction au règlement. Mais attention, on parle de soupçon, rien de tout ça n'a été avéré par quoi que ce soit. Sauf que des soupçons naissent les rumeurs et que les rumeurs, ça enfle. Alors pourquoi celle-ci, elle va enfler en particulier dans le paddock ? Pour plusieurs raisons et facteurs. parce que... Francesco Bagnaia va être assiégé de questions à ce sujet et il va botter en touche autant que possible. Uccio de son côté ne veut plus s'exprimer, on dirait qu'il a été rappelé à l'ordre par Ducati et c'est fort possible. Alors ensuite, ce qui va se passer, c'est en piste. On va voir Francesco Bagnaia et que là on va quand même commencer à se poser des questions. Avec une moto présentée comme la même qu'au Japon où il a tout survolé, Bagnaia il est en difficulté. Forcément, ça ouvre la porte à des questions et on sait qu'il en faut peu en MotoGP pour faire fantasmer des rumeurs. Quand même tous bien lus cette année, par exemple, que Ducati aurait volontairement saboté Bagnaglia pour faire gagner Marquez. Alors on va le voir de séance en séance, c'est effectivement compliqué pour Francesco Bagnaglia, ça va se confirmer à la sprint, il est abattu dès l'arrivée, je vous le cite. Il dit « je n'ai plus rien à démontrer cette saison, quand j'ai eu de bonnes sensations en pilotant, j'ai tout gagné dans le week-end et maintenant j'ai retrouvé les sensations de Misano et du reste de la saison » . Alors ce qui laisse un peu déjà libre cours à imaginer des choses. Mais il y a d'autres parties de ce que déclare Francesco Bagnaia qui laissent quand même un peu, on va dire, pensif. Alors, je vous le cite encore. On va avoir beaucoup de citations, je vous préviens. Mais je trouve que c'est assez important d'écouter ce que disent les pilotes. Il dit, c'est difficile de courir comme ça et même faire un week-end comme ça. Quand on sait ce qui s'est passé il y a une semaine, ça semble être une phrase anodine ici, mais vous voyez, vous entendez, quand on sait ce qui s'est passé il y a une semaine, ça peut être un questionnement ouvert où lui-même se demande s'il a bien la même machine qu'à Motegi. Alors, il dit ensuite, au moins qu'on m'explique pourquoi j'ai été si lent, pourquoi je n'arrive pas à être rapide ici. Ils ont les données. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Aujourd'hui, mon meilleur tour a été de 1'31'7, deux secondes plus lent que les leaders. Et il ajoute, c'est étrange. Ça fait beaucoup de citations. Mais je vous le disais, moi, j'aime bien quand ce sont les paroles des pilotes, puisque voilà, on est directement à la source. Et voilà d'ailleurs ce qu'il répond quand on lui demande ce que l'équipe Ducati lui dit quand lui leur pose des questions. Et il dit, je vous le cite. Ils disent que la moto n'a pas changé, je ne pense pas que ce soit un problème technique, je pense que ce sont plus d'autres choses qui sont hors de mon contrôle. Ouais, la phrase est étrange. Vous savez que moi, je n'aime pas beaucoup les théories, j'aime bien quand on a du fond. Malheureusement, ici, on va devoir se contenter de ce qu'on a, et à vous, ça pose un peu de questions. Il y a David Etardodzi qui est quand même assez évasif et un peu agacé sur le sujet des modifications faites sur la moto. Le fait qu'on apprend finalement un peu, par hasard, le test de la moto VR46 par Bagnaya, et Bagnaya qui pose ce genre de questions ouvertes devant la presse, qui dit « hors de mon contrôle » . Et puis il y a cette performance de Motegi qui disparaît, avec les vieux problèmes qui sont subitement de retour. Ça fait quand même beaucoup d'éléments, on va dire, circonstanciels, et on va y revenir évidemment. Mais je dois ajouter... qu'après une course compliquée, il était de nouveau dernier dimanche, Francesco Bagnania ne va pas se présenter au point presse qui est donc annulé. Et de son côté, Sky Sport Italie a interrogé David Etardozzi à ce sujet. Et il l'a confirmé. Alors, je vous le cite, même si ça fait encore une citation. Etardozzi qui dit « Si Pecco venait maintenant avec les larmes aux yeux, il ne pourrait en être autrement car c'est un pilote rapide, mais aussi un jeune homme très sensible. Nous pensons donc qu'il est préférable de le laisser tranquille. » et de travailler afin de le mettre dans les meilleures conditions pour être performant à Philippe Aylan. Bon, évidemment, il faut savoir prendre du recul. Tout ça mérite un peu de réflexion. Il y a beaucoup de choses qui ont été dites et supposées, donc. Mais ça reste des suppositions et des théories. Elles peuvent tout aussi bien être totalement infondées. Et là, on va devoir attendre les prochains week-ends pour y voir plus clair. Alors, il y a un autre élément important qu'il y a à considérer dans tout ça, c'est la hiérarchie. elle était clairement bouleversée sur cette piste donc oui ben voilà chez francesco bagna ça a été compliqué pour d'autres ça a été l'inversé des vies honda qui était vraiment bien on dirait au japon aussi mais mais voilà c'est plutôt rare cette saison de les voir autant à la fête on a aussi vu alex rins qui subitement se retrouvait aux allants aux avant-postes la donne est peut-être un peu faussé par cette piste particulière et très chaude ça a été beaucoup dit je veux dire donc si ducati n'offre pas de réponse et on a bien compris Pour l'instant, on n'en aura pas. On va devoir les trouver en prenant du recul et ça, on ne pourra le faire qu'en attendant les prochains week-ends de Grand Prix. Tout ça nous laisse donc dans cette situation, après ce week-end de Mandalika, avec des questions, des nouvelles questions. Est-ce que le retour de Banyaya à Motegi était une trouvaille technique ou un feu de paille ? Alors, si c'était une trouvaille, on va dire technique ou mécanique, est-ce qu'elle n'a pas été aussi efficace en Indonésie qu'au Japon ? Et sinon, est-ce que Ducati cache quelque chose ? Ça semblerait... Peu probable, même si tout ce circonstanciel joue en faveur de ces vistes-là. Mais voilà, et alors ajoutez la question qu'on se posait en début d'épisode, on sent qu'il y a comme un petit parfum de possible crise ou guéguerre interne chez Ducati. Je dis ça parce que là, ils sont à un tournant majeur. Selon moi, là, c'est mon humble avis, mais si le projet 2025 bat de l'aile, il va falloir réussir absolument pour la suite, parce que derrière eux, il y a des marques qui remontent. et qui, eux, ont des concessions. On voit Honda et Aprilia. Voilà. Et alors, pitié, ne ramenons pas encore ce débat à Marc Marquez. Quand on parle de développement, on vient sans cesse dire, voilà, même chose chez Ducati que chez Honda à l'époque. Marquez est là et la Ducati ne va plus. Là, il faut tenir compte des faits. Le projet 2025 de Ducati, porté par les deux pilotes, il est remis en question. Et ce n'est pas forcément la capacité des deux pilotes à orienter le développement qui est remis en question. C'est là où Ducati se trouve actuellement. Eux, ils veulent conserver leur domination dans l'avenir. Et ça, ça passe par la réussite de leur prochaine machine. Et ce qu'ils vivent en ce moment, ce n'est pas ça. Ce qui explique, selon moi, le frein de Ducati à revenir à des pièces 2024. C'est le raisonnement que j'avais un peu plus tôt, qui reste selon moi valable. Imaginez qu'aux prochaines courses, Bagnaglia, on le retrouve de nouveau hyper fort. Et pourquoi pas devant Marc Marquez ? Alors, vous me direz avec la blessure, de toute façon, on verra quand va revenir Marc Marquez. Mais la question qu'on va se poser, en tout cas, si Bagnaglia revenait très fort, c'est Qu'est-ce qu'on fait de l'autre côté du boxe ? Puisque lui aussi voudra forcément la meilleure des machines. Et ça, c'est une situation qui serait assez embarrassante chez Ducati. Voilà pour cet épisode. Ça fait beaucoup de questions. Et si on n'a pas les réponses, je ne peux pas vous les fournir non plus. Il va falloir qu'on les attende, qu'on analyse les prochains week-ends. Alors, ce qui est cool dans tout ça, c'est qu'au moins ça remet de l'intérêt dans ce championnat qui est quand même déjà plié. Mais on observe des choses qui, je trouve, vont être assez décisives pour l'année prochaine, qui sera la dernière du règlement actuel. Avant qu'on ne vive une, espérons-le, révolution dans le MotoGP, même si beaucoup sont sceptiques. La suite de cet épisode, c'est vous dans les commentaires. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que Ducati, selon vous, cacherait quelque chose ? Ou est-ce que c'est juste ce package qui a fonctionné à MotoGP et qui ne fonctionne plus ? Moi, j'adore en tout cas lire vos avis. Je vous invite une fois encore à respecter ceux des autres, débattre avec courtoisie. C'est comme ça qu'on s'amuse le plus. Je vous donne rendez-vous dans un prochain épisode de Pointe-Corde. Salut ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde, sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook.

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Le titre MotoGP 2025 est sans suspense. Et pourtant, chez Ducati, la tension est à son comble. Pourquoi ? Parce que Francesco Bagnaia, double champion du monde, semble avoir perdu tous ses repères. Cet épisode spécial de Point de Corde est entièrement dédié à cette énigme : que se passe-t-il vraiment avec Bagnaia ?


Tout allait bien après sa victoire à Motegi. Et puis, à Mandalika, c’est le crash. Littéralement. Chronos dignes d’une Moto2, chute en course, zéro point. Comment expliquer cette chute de performance aussi soudaine qu’inexplicable ?


Est-ce que Bagnaia a réellement testé une GP24 déguisée ? Pourquoi le même package fonctionne avec Di Giannantonio mais pas avec lui ? Et surtout, Ducati cherche-t-elle à dissimuler les échecs de la GP25 derrière des discours rassurants ?


Le doute s’installe. L’absence de transparence devient gênante. Et dans l’ombre, Marc Marquez rôde. Celui qui tire le meilleur de cette GP25 au guidon de sa Gresini privée pourrait bien revendiquer une égalité de traitement… voire l’avantage dans le développement à venir. Ducati peut-elle se permettre de perdre Bagnaia pour satisfaire Marquez ?


C’est l’une des nombreuses questions que soulève cet épisode.

En bonus, retour sur les performances solides d’Aldeguer, l’éclosion continue de Pedro Acosta, un week-end encourageant pour Rins, et un Fabio Quartararo plus frustré que jamais. Sans oublier le calme exemplaire de Marc Marquez et Bezzecchi après leur contact en piste.


Une analyse complète d’un week-end pas si anodin, et d’un tournant majeur chez les Rouges. Bagnaia peut-il encore revenir au sommet ? Ou assiste-t-on à la bascule d’un cycle ?

Podcast disponible sur Spotify, Apple Podcasts, Deezer et toutes les plateformes.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le titre MotoGP est joué, ça c'est sûr, mais ne sous-estimez pas pour autant la compétition parce que ce week-end à Mondalica nous a réservé surprise sur surprise, surtout chez Ducati, en particulier avec Francesco Bagnaia et on en parle dans cet épisode. Point de corde ! Et comme en chaque début de l'épisode, je dois vous remercier de vous abonner si nombreux, notamment sur YouTube, bah bah continuez. Le pouce bleu évidemment, et puis sur les plateformes audio, Spotify, Apple Podcasts ou encore Deezer, laissez-moi surtout vos évaluations. Je sais que quasiment personne ne fait ça, mais... Mais quand vous le faites, ça m'aide énormément. Et évidemment, en vous abonnant, là aussi, vous aurez une notification quand il y a de nouveaux épisodes avec cette fameuse petite cloche. On va arriver en fin de saison. J'ai plein de projets pour l'année prochaine. Mais pour les réaliser, j'ai besoin de votre aide. Et c'est la meilleure façon de... m'aider en vous abonnant et en laissant des évaluations. Merci. Aujourd'hui, plutôt que d'analyser le Grand Prix et le week-end en Indonésie, je vous propose de nous concentrer sur la situation de Francesco Bagnaia et de Ducati. C'est selon moi le grand dossier de ce week-end. On va parler essentiellement de ça. Et évidemment, je n'oublie pas Marc Marquez dans tout ça et cette fameuse blessure. Bien entendu, au moment où j'enregistre, on est dimanche, jour de course, et je sais uniquement ce que vous savez déjà. Fracture à l'épaule droite. et possible rupture des ligaments, mais ça demande des examens complémentaires qui vont être passés à Madrid, pour en savoir plus. Le diagnostic, il peut être faussé, puisque c'est l'épaule déjà bien meurtrie du champion du monde. Du coup, au moment où vous me regardez, on doit avoir d'autres informations, ça n'aura pas de sens que je développe plus, et je ne pourrais pas les relayer. Au passage, bravo aux deux pilotes, je trouve que c'est important de le dire, je parle de Marquez et de Bezequi. Il y a eu l'accrochage, évidemment, on n'aime pas quand ça arrive, mais à l'heure où sur les réseaux sociaux, il y a la haine qui est quasiment partout quand il est question de sport moteur. Après l'accrochage, tous les deux ont été exemplaires. Bézequi qui a assumé sa faute et présenté ses excuses. Et de son côté, Marquez qui a appelé à ne pas véhiculer de haine envers le pilote italien, précisant que personne ne fait ce genre de choses volontairement. Je trouve ça super important des deux côtés. Bravo à eux. Je vous laisse imaginer la situation inverse d'un Marquez qui aurait percuté Bézequi ou n'importe quel autre pilote et provoqué involontairement sa blessure. On sait la haine que ça peut véhiculer. Une fois de plus, les pilotes montrent l'exemple. Ça devient une bonne habitude et je trouve ça cool, c'est comme ça qu'on ira vers un public un peu plus sain, donc bravo à eux. Alors avant d'y arriver à la situation de Francesco Bagnaia qui sera le dossier de cette vidéo, comme promis, je vous fais quelques rapides conclusions du week-end, ce serait dommage de ne pas en faire, mais je voudrais aller vite dans le sujet avec Bagnaia, donc je vous le fais en vraiment très bref. On est déçu pour Bezzechi qui confirme encore qu'il est de mieux en mieux... qu'il est de plus en plus dans le coup et qu'Aprilia se dessine clairement comme le rival de Ducati pour l'avenir. Malheureusement, il y a cette erreur dimanche et le départ à la sprint qui aurait pu être meilleur. C'est évident, mais bonne touche pour Aprilia aussi avec Raúl Fernández, qui lui aussi s'est montré avec sa track house. Honda était bien aussi, ça fait plaisir de les revoir devant. Marini qui a eu une pénalité à la sprint, mais on a vu sa course, c'était excellent. On va suivre attentivement ce qui se passe au HRC, parce qu'évidemment, il faut que ça se confirme. Alors je trouve qu'Akosta, on l'a pas mal malmené ces dernières semaines, parlant de ses nombreuses chutes, c'est vrai qu'il chute trop souvent. Mais à côté de ça, moi je trouve qu'il se montre extrêmement fort. Il a fait un bon week-end avec une machine pas facile. Faut pas oublier qu'Akosta, je pense qu'il surpilote. Et on sait que même les meilleurs pilotes, quand ils doivent surpiloter, eh bien ils tombent. Dans le genre surprise, il y avait Alex Rins également, qui était vraiment bien. D'ailleurs, on va reparler de ce bouleversement hiérarchique lié à la piste particulière là-bas à Mondalika. On a vu Fabio Quartararo qui faisait un week-end pas exceptionnel, mais qui était bien meilleur que celui attendu parce qu'il n'était pas très optimiste. Et bien entendu, il faut parler de Fermin Aldeguerre, si jeune, 20 ans seulement, et sa première victoire en MotoGP. D'ailleurs, note toute particulière pour son dimanche qui était vraiment excellent. À peu de choses près, Grisini nous faisait un doublé Ducati qui aurait fait tout un contraste quand on observe le week-end de l'équipe officielle de Borgo Panigale. Allez, cette fois, on y est. le dossier du jour. Qu'est-ce qui se passe avec Bagnaia et Ducati ? On va replanter le décor. On a tous vécu cette espèce de résurrection de Francesco a Motegi. L'explication donnée, c'est que le champion italien a enfin été écouté par son équipe. Sa moto 2025 a été équipée de la fourche et du bras oscillant version 2024, qu'il connaissait bien. Ça s'est passé au test de Misano et on retrouvait un Francesco Bagnaia au sommet de son art. Vous avez tout lu et entendu à ce sujet. Je pense qu'il n'est pas vraiment utile de détailler. Cela dit, même si moi, j'étais ravi pour Banyaya, j'avais même prévu de vous faire un épisode à ce sujet, j'ai finalement attendu. Parce qu'on n'avait pas de recul, c'était juste un week-end. Et ce qui m'a étonné, c'est le problème de la machine 2025 pour Bagnéa. Alors, il parlait souvent du train avant et de l'impossibilité de freiner fort, mais aussi du moteur. Moteur qui n'est d'ailleurs qu'une évolution du 2024, de ce qui avait été confirmé dès le début de la saison, si ma mémoire est bonne. Alors, le reste de la moto a très peu changé. En tout cas, c'est ce que répète sans cesse Ducati. Donc, je vous avoue qu'en fait, je peinais un peu à comprendre ce qui pouvait expliquer avec juste le bras oscillant et la fourche un tel changement. et on parlait de déclic mental chez Francesco Bagnaia, mais à ce point-là, avouons, ça fait quand même un gros déclic. D'ailleurs, avant de parler de ce qui s'est passé en Indonésie, je vous donne la suite de mon raisonnement. C'est que je voulais un peu de recul pour Ducati et l'enjeu qui est grand là-bas chez les Rouges, parce que ce changement, ça désavoue le projet 2025 et voir Bagnaia gagner comme ça à Motegi, ça n'avait l'air de rien, mais ça ouvre des questions hyper importantes pour la suite stratégiquement. chez Ducati. Déjà, ça tend à confirmer ce qu'on pensait déjà, c'est que la moto GP25, elle est en dessous de la GP24. Début de saison, ça serait acceptable, mais pas maintenant, puisqu'elle a eu le temps de grandir, cette moto. Seule Marc Marquez aurait réussi à performer sur la machine de cette année. Du coup, imaginez Marquez sur une GP24, mais ce n'est pas là que je veux en venir, en fait. Il est champion du monde, Marc Marquez. Mais donc, bon, si je vous en parle là, c'est qu'après ce week-end à Motegi, Je me suis dit, imaginons que Bagnaglia, il enchaîne les victoires avec cette configuration qu'on va appeler presque 2024. Marc Marquez, tout champion du monde qu'il est, il va commencer à se poser des questions. Est-ce que Peko, sur cette machine presque 2024, ne serait pas mieux armé que lui avec sa GP25 ? Et donc, ça pourrait le pousser à vouloir la même configuration parce que ce serait celle utilisée la saison prochaine. Alors c'est une logique, mais ça la fout mal pour Ducati. Ce serait un retour en arrière et un échec. pour donc le projet 2025 et surtout, ça offre peut-être une solution à Pecco Bagnaia, certainement, mais le but d'un team officiel, c'est aussi l'évolution. Il faut avancer, sinon on recule. C'est clair, surtout dans un milieu aussi compétitif. On ne pourra pas chaque saison revenir en arrière. Il y a ceux qui voient un espèce de complot marketing chez Ducati où Marc Marquez devait gagner. Mais bon, là, voilà, c'est l'entêtement de Ducati à dire à Francesco Bagnaia, tu dois trouver les solutions avec la GP25. Moi, j'y vois plutôt Ducati qui a voulu à tout prix développer ce projet en voulant aller de l'avant, parfois peut-être maladroitement. Évidemment, c'est discutable parce que si ça ne fonctionne pas à un moment, il faut aussi assumer et savoir prendre des décisions qui vont remettre le pilote dans la compétition. Voilà l'état d'esprit dans lequel j'étais avant Mondalica, qui soulevait beaucoup de questions. Et donc, dans ces questions, un, est-ce que Bagnaglia, il va enchaîner Parce que sa machine est à nouveau celle qui lui convient ? Deux, dans ce cas, est-ce que Marquez va vouloir la même chose à terme ? Imaginez qu'il survole. Et trois, comment Ducati peut gérer ça, puisque ça va les amener dans une espèce d'impasse ? Donc, n'ayant pas les réponses, j'ai voulu attendre le week-end en Indonésie. Et je ne m'attendais pas, au moment où j'ai pris cette décision, à être aussi surpris durant ce week-end qu'on allait vivre. Dans ce contexte, on arrivait en Indonésie, Banyaya disait. Je sais que maintenant, mon package peut me donner plus de potentiel, plus de performance. Et il ajoutait d'ailleurs que la moto serait identique à celle du Japon. David Etardozzi, lui, se réjouissait du retour de Péco, qui nous parlait de ça comme presque un titre. Bref, c'était l'euphorie et ça se comprend. C'est ce que tout le monde souhaitait aux pilotes italiens. Donc voilà, imaginez, nous, on a soif de spectacle. Si enfin, on peut espérer des duels de vent entre Bagnaglia et Marquez, on ne demande pas mieux. Sauf que vous avez assisté à ce week-end comme moi, rien ne s'est passé comme prévu. Ni pour l'un, ni pour l'autre. Alors, je voudrais qu'on se concentre sur Francesco Bagnaia, parce qu'énormément de choses ont été dites ce week-end sur les changements qui avaient été faits sur la moto, tellement qu'on s'y perd un peu, ou en tout cas qu'on a lu beaucoup de théories. On va faire un petit point ensemble. Alors tout ça, ça a finalement commencé avec Uccio Salucci, chez les amis de la VR46, qui a été interrogé sur... Ce retour de Francesco Bagnaia et qui va confirmer qu'ils ont prêté la moto de Franco Morbidelli à Francesco Bagnaia et ça au test de Missano. Je le cite, il dit « Le lundi à Missano, Pecco a essayé notre moto, celle de Morbidelli. Mais après lundi, cette moto est revenue d'entrebox et la suite, je ne la connais pas. » Alors de son côté, évidemment, vous en doutez, Bagnaia, il avait aussi été interrogé à ce sujet, mais il répondait un peu moins clairement. Alors, je vous le cite, ce sera plus clair. Je ne confirme pas ce que vous avez dit. Mais je confirme que les sensations que j'ai retrouvées au test de Missano venaient de quelques pièces que l'on a utilisées par le passé. Voilà, donc la valse des interviews était clairement lancée. Elle a fini par arriver chez Davide Tardozzi. On lui demandait, lui, son ressenti sur justement ce qu'avait déclaré Uccio Salucci. Imaginez, la roue, elle commence à bien tourner. Je vous le cite aussi, Davide Tardozzi qui dit « Si Uccio le dit, nous avons la possibilité de faire beaucoup de changements sur les motos, utiliser des pièces déjà utilisées, c'est donc normal. » Je n'ai pas été très surpris par ses déclarations. Alors, ça te voit... Vous voyez, c'est un peu moins clair. On a une réponse un peu plus langue de bois quand même. Et forcément, les questions, elles ont été plus loin. On l'a interrogé sur les différences entre la moto de Bagnaya et celle de Marquez pour comprendre ces changements. Et là, je vous le cite à nouveau. Il dit, il y a actuellement des différences sur des détails, mais il y a aussi des choses importantes, comme le moteur, le châssis ou autre, qui sont les mêmes. Nous ne voulons pas parler technique. Tous les pilotes officiels ont la possibilité d'utiliser toutes les pièces disponibles sur leur moto. Vous l'aurez compris, la toile de fond de toutes ces questions et de toutes ces réponses, c'est un soupçon. Un soupçon dans la presse qui se mettait à supposer que Pagnaya, il avait roulé avec une GP24, ce qui constituerait évidemment une infraction au règlement. Mais attention, on parle de soupçon, rien de tout ça n'a été avéré par quoi que ce soit. Sauf que des soupçons naissent les rumeurs et que les rumeurs, ça enfle. Alors pourquoi celle-ci, elle va enfler en particulier dans le paddock ? Pour plusieurs raisons et facteurs. parce que... Francesco Bagnaia va être assiégé de questions à ce sujet et il va botter en touche autant que possible. Uccio de son côté ne veut plus s'exprimer, on dirait qu'il a été rappelé à l'ordre par Ducati et c'est fort possible. Alors ensuite, ce qui va se passer, c'est en piste. On va voir Francesco Bagnaia et que là on va quand même commencer à se poser des questions. Avec une moto présentée comme la même qu'au Japon où il a tout survolé, Bagnaia il est en difficulté. Forcément, ça ouvre la porte à des questions et on sait qu'il en faut peu en MotoGP pour faire fantasmer des rumeurs. Quand même tous bien lus cette année, par exemple, que Ducati aurait volontairement saboté Bagnaglia pour faire gagner Marquez. Alors on va le voir de séance en séance, c'est effectivement compliqué pour Francesco Bagnaglia, ça va se confirmer à la sprint, il est abattu dès l'arrivée, je vous le cite. Il dit « je n'ai plus rien à démontrer cette saison, quand j'ai eu de bonnes sensations en pilotant, j'ai tout gagné dans le week-end et maintenant j'ai retrouvé les sensations de Misano et du reste de la saison » . Alors ce qui laisse un peu déjà libre cours à imaginer des choses. Mais il y a d'autres parties de ce que déclare Francesco Bagnaia qui laissent quand même un peu, on va dire, pensif. Alors, je vous le cite encore. On va avoir beaucoup de citations, je vous préviens. Mais je trouve que c'est assez important d'écouter ce que disent les pilotes. Il dit, c'est difficile de courir comme ça et même faire un week-end comme ça. Quand on sait ce qui s'est passé il y a une semaine, ça semble être une phrase anodine ici, mais vous voyez, vous entendez, quand on sait ce qui s'est passé il y a une semaine, ça peut être un questionnement ouvert où lui-même se demande s'il a bien la même machine qu'à Motegi. Alors, il dit ensuite, au moins qu'on m'explique pourquoi j'ai été si lent, pourquoi je n'arrive pas à être rapide ici. Ils ont les données. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Aujourd'hui, mon meilleur tour a été de 1'31'7, deux secondes plus lent que les leaders. Et il ajoute, c'est étrange. Ça fait beaucoup de citations. Mais je vous le disais, moi, j'aime bien quand ce sont les paroles des pilotes, puisque voilà, on est directement à la source. Et voilà d'ailleurs ce qu'il répond quand on lui demande ce que l'équipe Ducati lui dit quand lui leur pose des questions. Et il dit, je vous le cite. Ils disent que la moto n'a pas changé, je ne pense pas que ce soit un problème technique, je pense que ce sont plus d'autres choses qui sont hors de mon contrôle. Ouais, la phrase est étrange. Vous savez que moi, je n'aime pas beaucoup les théories, j'aime bien quand on a du fond. Malheureusement, ici, on va devoir se contenter de ce qu'on a, et à vous, ça pose un peu de questions. Il y a David Etardodzi qui est quand même assez évasif et un peu agacé sur le sujet des modifications faites sur la moto. Le fait qu'on apprend finalement un peu, par hasard, le test de la moto VR46 par Bagnaya, et Bagnaya qui pose ce genre de questions ouvertes devant la presse, qui dit « hors de mon contrôle » . Et puis il y a cette performance de Motegi qui disparaît, avec les vieux problèmes qui sont subitement de retour. Ça fait quand même beaucoup d'éléments, on va dire, circonstanciels, et on va y revenir évidemment. Mais je dois ajouter... qu'après une course compliquée, il était de nouveau dernier dimanche, Francesco Bagnania ne va pas se présenter au point presse qui est donc annulé. Et de son côté, Sky Sport Italie a interrogé David Etardozzi à ce sujet. Et il l'a confirmé. Alors, je vous le cite, même si ça fait encore une citation. Etardozzi qui dit « Si Pecco venait maintenant avec les larmes aux yeux, il ne pourrait en être autrement car c'est un pilote rapide, mais aussi un jeune homme très sensible. Nous pensons donc qu'il est préférable de le laisser tranquille. » et de travailler afin de le mettre dans les meilleures conditions pour être performant à Philippe Aylan. Bon, évidemment, il faut savoir prendre du recul. Tout ça mérite un peu de réflexion. Il y a beaucoup de choses qui ont été dites et supposées, donc. Mais ça reste des suppositions et des théories. Elles peuvent tout aussi bien être totalement infondées. Et là, on va devoir attendre les prochains week-ends pour y voir plus clair. Alors, il y a un autre élément important qu'il y a à considérer dans tout ça, c'est la hiérarchie. elle était clairement bouleversée sur cette piste donc oui ben voilà chez francesco bagna ça a été compliqué pour d'autres ça a été l'inversé des vies honda qui était vraiment bien on dirait au japon aussi mais mais voilà c'est plutôt rare cette saison de les voir autant à la fête on a aussi vu alex rins qui subitement se retrouvait aux allants aux avant-postes la donne est peut-être un peu faussé par cette piste particulière et très chaude ça a été beaucoup dit je veux dire donc si ducati n'offre pas de réponse et on a bien compris Pour l'instant, on n'en aura pas. On va devoir les trouver en prenant du recul et ça, on ne pourra le faire qu'en attendant les prochains week-ends de Grand Prix. Tout ça nous laisse donc dans cette situation, après ce week-end de Mandalika, avec des questions, des nouvelles questions. Est-ce que le retour de Banyaya à Motegi était une trouvaille technique ou un feu de paille ? Alors, si c'était une trouvaille, on va dire technique ou mécanique, est-ce qu'elle n'a pas été aussi efficace en Indonésie qu'au Japon ? Et sinon, est-ce que Ducati cache quelque chose ? Ça semblerait... Peu probable, même si tout ce circonstanciel joue en faveur de ces vistes-là. Mais voilà, et alors ajoutez la question qu'on se posait en début d'épisode, on sent qu'il y a comme un petit parfum de possible crise ou guéguerre interne chez Ducati. Je dis ça parce que là, ils sont à un tournant majeur. Selon moi, là, c'est mon humble avis, mais si le projet 2025 bat de l'aile, il va falloir réussir absolument pour la suite, parce que derrière eux, il y a des marques qui remontent. et qui, eux, ont des concessions. On voit Honda et Aprilia. Voilà. Et alors, pitié, ne ramenons pas encore ce débat à Marc Marquez. Quand on parle de développement, on vient sans cesse dire, voilà, même chose chez Ducati que chez Honda à l'époque. Marquez est là et la Ducati ne va plus. Là, il faut tenir compte des faits. Le projet 2025 de Ducati, porté par les deux pilotes, il est remis en question. Et ce n'est pas forcément la capacité des deux pilotes à orienter le développement qui est remis en question. C'est là où Ducati se trouve actuellement. Eux, ils veulent conserver leur domination dans l'avenir. Et ça, ça passe par la réussite de leur prochaine machine. Et ce qu'ils vivent en ce moment, ce n'est pas ça. Ce qui explique, selon moi, le frein de Ducati à revenir à des pièces 2024. C'est le raisonnement que j'avais un peu plus tôt, qui reste selon moi valable. Imaginez qu'aux prochaines courses, Bagnaglia, on le retrouve de nouveau hyper fort. Et pourquoi pas devant Marc Marquez ? Alors, vous me direz avec la blessure, de toute façon, on verra quand va revenir Marc Marquez. Mais la question qu'on va se poser, en tout cas, si Bagnaglia revenait très fort, c'est Qu'est-ce qu'on fait de l'autre côté du boxe ? Puisque lui aussi voudra forcément la meilleure des machines. Et ça, c'est une situation qui serait assez embarrassante chez Ducati. Voilà pour cet épisode. Ça fait beaucoup de questions. Et si on n'a pas les réponses, je ne peux pas vous les fournir non plus. Il va falloir qu'on les attende, qu'on analyse les prochains week-ends. Alors, ce qui est cool dans tout ça, c'est qu'au moins ça remet de l'intérêt dans ce championnat qui est quand même déjà plié. Mais on observe des choses qui, je trouve, vont être assez décisives pour l'année prochaine, qui sera la dernière du règlement actuel. Avant qu'on ne vive une, espérons-le, révolution dans le MotoGP, même si beaucoup sont sceptiques. La suite de cet épisode, c'est vous dans les commentaires. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que Ducati, selon vous, cacherait quelque chose ? Ou est-ce que c'est juste ce package qui a fonctionné à MotoGP et qui ne fonctionne plus ? Moi, j'adore en tout cas lire vos avis. Je vous invite une fois encore à respecter ceux des autres, débattre avec courtoisie. C'est comme ça qu'on s'amuse le plus. Je vous donne rendez-vous dans un prochain épisode de Pointe-Corde. Salut ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde, sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook.

Description

Le titre MotoGP 2025 est sans suspense. Et pourtant, chez Ducati, la tension est à son comble. Pourquoi ? Parce que Francesco Bagnaia, double champion du monde, semble avoir perdu tous ses repères. Cet épisode spécial de Point de Corde est entièrement dédié à cette énigme : que se passe-t-il vraiment avec Bagnaia ?


Tout allait bien après sa victoire à Motegi. Et puis, à Mandalika, c’est le crash. Littéralement. Chronos dignes d’une Moto2, chute en course, zéro point. Comment expliquer cette chute de performance aussi soudaine qu’inexplicable ?


Est-ce que Bagnaia a réellement testé une GP24 déguisée ? Pourquoi le même package fonctionne avec Di Giannantonio mais pas avec lui ? Et surtout, Ducati cherche-t-elle à dissimuler les échecs de la GP25 derrière des discours rassurants ?


Le doute s’installe. L’absence de transparence devient gênante. Et dans l’ombre, Marc Marquez rôde. Celui qui tire le meilleur de cette GP25 au guidon de sa Gresini privée pourrait bien revendiquer une égalité de traitement… voire l’avantage dans le développement à venir. Ducati peut-elle se permettre de perdre Bagnaia pour satisfaire Marquez ?


C’est l’une des nombreuses questions que soulève cet épisode.

En bonus, retour sur les performances solides d’Aldeguer, l’éclosion continue de Pedro Acosta, un week-end encourageant pour Rins, et un Fabio Quartararo plus frustré que jamais. Sans oublier le calme exemplaire de Marc Marquez et Bezzecchi après leur contact en piste.


Une analyse complète d’un week-end pas si anodin, et d’un tournant majeur chez les Rouges. Bagnaia peut-il encore revenir au sommet ? Ou assiste-t-on à la bascule d’un cycle ?

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Le titre MotoGP est joué, ça c'est sûr, mais ne sous-estimez pas pour autant la compétition parce que ce week-end à Mondalica nous a réservé surprise sur surprise, surtout chez Ducati, en particulier avec Francesco Bagnaia et on en parle dans cet épisode. Point de corde ! Et comme en chaque début de l'épisode, je dois vous remercier de vous abonner si nombreux, notamment sur YouTube, bah bah continuez. Le pouce bleu évidemment, et puis sur les plateformes audio, Spotify, Apple Podcasts ou encore Deezer, laissez-moi surtout vos évaluations. Je sais que quasiment personne ne fait ça, mais... Mais quand vous le faites, ça m'aide énormément. Et évidemment, en vous abonnant, là aussi, vous aurez une notification quand il y a de nouveaux épisodes avec cette fameuse petite cloche. On va arriver en fin de saison. J'ai plein de projets pour l'année prochaine. Mais pour les réaliser, j'ai besoin de votre aide. Et c'est la meilleure façon de... m'aider en vous abonnant et en laissant des évaluations. Merci. Aujourd'hui, plutôt que d'analyser le Grand Prix et le week-end en Indonésie, je vous propose de nous concentrer sur la situation de Francesco Bagnaia et de Ducati. C'est selon moi le grand dossier de ce week-end. On va parler essentiellement de ça. Et évidemment, je n'oublie pas Marc Marquez dans tout ça et cette fameuse blessure. Bien entendu, au moment où j'enregistre, on est dimanche, jour de course, et je sais uniquement ce que vous savez déjà. Fracture à l'épaule droite. et possible rupture des ligaments, mais ça demande des examens complémentaires qui vont être passés à Madrid, pour en savoir plus. Le diagnostic, il peut être faussé, puisque c'est l'épaule déjà bien meurtrie du champion du monde. Du coup, au moment où vous me regardez, on doit avoir d'autres informations, ça n'aura pas de sens que je développe plus, et je ne pourrais pas les relayer. Au passage, bravo aux deux pilotes, je trouve que c'est important de le dire, je parle de Marquez et de Bezequi. Il y a eu l'accrochage, évidemment, on n'aime pas quand ça arrive, mais à l'heure où sur les réseaux sociaux, il y a la haine qui est quasiment partout quand il est question de sport moteur. Après l'accrochage, tous les deux ont été exemplaires. Bézequi qui a assumé sa faute et présenté ses excuses. Et de son côté, Marquez qui a appelé à ne pas véhiculer de haine envers le pilote italien, précisant que personne ne fait ce genre de choses volontairement. Je trouve ça super important des deux côtés. Bravo à eux. Je vous laisse imaginer la situation inverse d'un Marquez qui aurait percuté Bézequi ou n'importe quel autre pilote et provoqué involontairement sa blessure. On sait la haine que ça peut véhiculer. Une fois de plus, les pilotes montrent l'exemple. Ça devient une bonne habitude et je trouve ça cool, c'est comme ça qu'on ira vers un public un peu plus sain, donc bravo à eux. Alors avant d'y arriver à la situation de Francesco Bagnaia qui sera le dossier de cette vidéo, comme promis, je vous fais quelques rapides conclusions du week-end, ce serait dommage de ne pas en faire, mais je voudrais aller vite dans le sujet avec Bagnaia, donc je vous le fais en vraiment très bref. On est déçu pour Bezzechi qui confirme encore qu'il est de mieux en mieux... qu'il est de plus en plus dans le coup et qu'Aprilia se dessine clairement comme le rival de Ducati pour l'avenir. Malheureusement, il y a cette erreur dimanche et le départ à la sprint qui aurait pu être meilleur. C'est évident, mais bonne touche pour Aprilia aussi avec Raúl Fernández, qui lui aussi s'est montré avec sa track house. Honda était bien aussi, ça fait plaisir de les revoir devant. Marini qui a eu une pénalité à la sprint, mais on a vu sa course, c'était excellent. On va suivre attentivement ce qui se passe au HRC, parce qu'évidemment, il faut que ça se confirme. Alors je trouve qu'Akosta, on l'a pas mal malmené ces dernières semaines, parlant de ses nombreuses chutes, c'est vrai qu'il chute trop souvent. Mais à côté de ça, moi je trouve qu'il se montre extrêmement fort. Il a fait un bon week-end avec une machine pas facile. Faut pas oublier qu'Akosta, je pense qu'il surpilote. Et on sait que même les meilleurs pilotes, quand ils doivent surpiloter, eh bien ils tombent. Dans le genre surprise, il y avait Alex Rins également, qui était vraiment bien. D'ailleurs, on va reparler de ce bouleversement hiérarchique lié à la piste particulière là-bas à Mondalika. On a vu Fabio Quartararo qui faisait un week-end pas exceptionnel, mais qui était bien meilleur que celui attendu parce qu'il n'était pas très optimiste. Et bien entendu, il faut parler de Fermin Aldeguerre, si jeune, 20 ans seulement, et sa première victoire en MotoGP. D'ailleurs, note toute particulière pour son dimanche qui était vraiment excellent. À peu de choses près, Grisini nous faisait un doublé Ducati qui aurait fait tout un contraste quand on observe le week-end de l'équipe officielle de Borgo Panigale. Allez, cette fois, on y est. le dossier du jour. Qu'est-ce qui se passe avec Bagnaia et Ducati ? On va replanter le décor. On a tous vécu cette espèce de résurrection de Francesco a Motegi. L'explication donnée, c'est que le champion italien a enfin été écouté par son équipe. Sa moto 2025 a été équipée de la fourche et du bras oscillant version 2024, qu'il connaissait bien. Ça s'est passé au test de Misano et on retrouvait un Francesco Bagnaia au sommet de son art. Vous avez tout lu et entendu à ce sujet. Je pense qu'il n'est pas vraiment utile de détailler. Cela dit, même si moi, j'étais ravi pour Banyaya, j'avais même prévu de vous faire un épisode à ce sujet, j'ai finalement attendu. Parce qu'on n'avait pas de recul, c'était juste un week-end. Et ce qui m'a étonné, c'est le problème de la machine 2025 pour Bagnéa. Alors, il parlait souvent du train avant et de l'impossibilité de freiner fort, mais aussi du moteur. Moteur qui n'est d'ailleurs qu'une évolution du 2024, de ce qui avait été confirmé dès le début de la saison, si ma mémoire est bonne. Alors, le reste de la moto a très peu changé. En tout cas, c'est ce que répète sans cesse Ducati. Donc, je vous avoue qu'en fait, je peinais un peu à comprendre ce qui pouvait expliquer avec juste le bras oscillant et la fourche un tel changement. et on parlait de déclic mental chez Francesco Bagnaia, mais à ce point-là, avouons, ça fait quand même un gros déclic. D'ailleurs, avant de parler de ce qui s'est passé en Indonésie, je vous donne la suite de mon raisonnement. C'est que je voulais un peu de recul pour Ducati et l'enjeu qui est grand là-bas chez les Rouges, parce que ce changement, ça désavoue le projet 2025 et voir Bagnaia gagner comme ça à Motegi, ça n'avait l'air de rien, mais ça ouvre des questions hyper importantes pour la suite stratégiquement. chez Ducati. Déjà, ça tend à confirmer ce qu'on pensait déjà, c'est que la moto GP25, elle est en dessous de la GP24. Début de saison, ça serait acceptable, mais pas maintenant, puisqu'elle a eu le temps de grandir, cette moto. Seule Marc Marquez aurait réussi à performer sur la machine de cette année. Du coup, imaginez Marquez sur une GP24, mais ce n'est pas là que je veux en venir, en fait. Il est champion du monde, Marc Marquez. Mais donc, bon, si je vous en parle là, c'est qu'après ce week-end à Motegi, Je me suis dit, imaginons que Bagnaglia, il enchaîne les victoires avec cette configuration qu'on va appeler presque 2024. Marc Marquez, tout champion du monde qu'il est, il va commencer à se poser des questions. Est-ce que Peko, sur cette machine presque 2024, ne serait pas mieux armé que lui avec sa GP25 ? Et donc, ça pourrait le pousser à vouloir la même configuration parce que ce serait celle utilisée la saison prochaine. Alors c'est une logique, mais ça la fout mal pour Ducati. Ce serait un retour en arrière et un échec. pour donc le projet 2025 et surtout, ça offre peut-être une solution à Pecco Bagnaia, certainement, mais le but d'un team officiel, c'est aussi l'évolution. Il faut avancer, sinon on recule. C'est clair, surtout dans un milieu aussi compétitif. On ne pourra pas chaque saison revenir en arrière. Il y a ceux qui voient un espèce de complot marketing chez Ducati où Marc Marquez devait gagner. Mais bon, là, voilà, c'est l'entêtement de Ducati à dire à Francesco Bagnaia, tu dois trouver les solutions avec la GP25. Moi, j'y vois plutôt Ducati qui a voulu à tout prix développer ce projet en voulant aller de l'avant, parfois peut-être maladroitement. Évidemment, c'est discutable parce que si ça ne fonctionne pas à un moment, il faut aussi assumer et savoir prendre des décisions qui vont remettre le pilote dans la compétition. Voilà l'état d'esprit dans lequel j'étais avant Mondalica, qui soulevait beaucoup de questions. Et donc, dans ces questions, un, est-ce que Bagnaglia, il va enchaîner Parce que sa machine est à nouveau celle qui lui convient ? Deux, dans ce cas, est-ce que Marquez va vouloir la même chose à terme ? Imaginez qu'il survole. Et trois, comment Ducati peut gérer ça, puisque ça va les amener dans une espèce d'impasse ? Donc, n'ayant pas les réponses, j'ai voulu attendre le week-end en Indonésie. Et je ne m'attendais pas, au moment où j'ai pris cette décision, à être aussi surpris durant ce week-end qu'on allait vivre. Dans ce contexte, on arrivait en Indonésie, Banyaya disait. Je sais que maintenant, mon package peut me donner plus de potentiel, plus de performance. Et il ajoutait d'ailleurs que la moto serait identique à celle du Japon. David Etardozzi, lui, se réjouissait du retour de Péco, qui nous parlait de ça comme presque un titre. Bref, c'était l'euphorie et ça se comprend. C'est ce que tout le monde souhaitait aux pilotes italiens. Donc voilà, imaginez, nous, on a soif de spectacle. Si enfin, on peut espérer des duels de vent entre Bagnaglia et Marquez, on ne demande pas mieux. Sauf que vous avez assisté à ce week-end comme moi, rien ne s'est passé comme prévu. Ni pour l'un, ni pour l'autre. Alors, je voudrais qu'on se concentre sur Francesco Bagnaia, parce qu'énormément de choses ont été dites ce week-end sur les changements qui avaient été faits sur la moto, tellement qu'on s'y perd un peu, ou en tout cas qu'on a lu beaucoup de théories. On va faire un petit point ensemble. Alors tout ça, ça a finalement commencé avec Uccio Salucci, chez les amis de la VR46, qui a été interrogé sur... Ce retour de Francesco Bagnaia et qui va confirmer qu'ils ont prêté la moto de Franco Morbidelli à Francesco Bagnaia et ça au test de Missano. Je le cite, il dit « Le lundi à Missano, Pecco a essayé notre moto, celle de Morbidelli. Mais après lundi, cette moto est revenue d'entrebox et la suite, je ne la connais pas. » Alors de son côté, évidemment, vous en doutez, Bagnaia, il avait aussi été interrogé à ce sujet, mais il répondait un peu moins clairement. Alors, je vous le cite, ce sera plus clair. Je ne confirme pas ce que vous avez dit. Mais je confirme que les sensations que j'ai retrouvées au test de Missano venaient de quelques pièces que l'on a utilisées par le passé. Voilà, donc la valse des interviews était clairement lancée. Elle a fini par arriver chez Davide Tardozzi. On lui demandait, lui, son ressenti sur justement ce qu'avait déclaré Uccio Salucci. Imaginez, la roue, elle commence à bien tourner. Je vous le cite aussi, Davide Tardozzi qui dit « Si Uccio le dit, nous avons la possibilité de faire beaucoup de changements sur les motos, utiliser des pièces déjà utilisées, c'est donc normal. » Je n'ai pas été très surpris par ses déclarations. Alors, ça te voit... Vous voyez, c'est un peu moins clair. On a une réponse un peu plus langue de bois quand même. Et forcément, les questions, elles ont été plus loin. On l'a interrogé sur les différences entre la moto de Bagnaya et celle de Marquez pour comprendre ces changements. Et là, je vous le cite à nouveau. Il dit, il y a actuellement des différences sur des détails, mais il y a aussi des choses importantes, comme le moteur, le châssis ou autre, qui sont les mêmes. Nous ne voulons pas parler technique. Tous les pilotes officiels ont la possibilité d'utiliser toutes les pièces disponibles sur leur moto. Vous l'aurez compris, la toile de fond de toutes ces questions et de toutes ces réponses, c'est un soupçon. Un soupçon dans la presse qui se mettait à supposer que Pagnaya, il avait roulé avec une GP24, ce qui constituerait évidemment une infraction au règlement. Mais attention, on parle de soupçon, rien de tout ça n'a été avéré par quoi que ce soit. Sauf que des soupçons naissent les rumeurs et que les rumeurs, ça enfle. Alors pourquoi celle-ci, elle va enfler en particulier dans le paddock ? Pour plusieurs raisons et facteurs. parce que... Francesco Bagnaia va être assiégé de questions à ce sujet et il va botter en touche autant que possible. Uccio de son côté ne veut plus s'exprimer, on dirait qu'il a été rappelé à l'ordre par Ducati et c'est fort possible. Alors ensuite, ce qui va se passer, c'est en piste. On va voir Francesco Bagnaia et que là on va quand même commencer à se poser des questions. Avec une moto présentée comme la même qu'au Japon où il a tout survolé, Bagnaia il est en difficulté. Forcément, ça ouvre la porte à des questions et on sait qu'il en faut peu en MotoGP pour faire fantasmer des rumeurs. Quand même tous bien lus cette année, par exemple, que Ducati aurait volontairement saboté Bagnaglia pour faire gagner Marquez. Alors on va le voir de séance en séance, c'est effectivement compliqué pour Francesco Bagnaglia, ça va se confirmer à la sprint, il est abattu dès l'arrivée, je vous le cite. Il dit « je n'ai plus rien à démontrer cette saison, quand j'ai eu de bonnes sensations en pilotant, j'ai tout gagné dans le week-end et maintenant j'ai retrouvé les sensations de Misano et du reste de la saison » . Alors ce qui laisse un peu déjà libre cours à imaginer des choses. Mais il y a d'autres parties de ce que déclare Francesco Bagnaia qui laissent quand même un peu, on va dire, pensif. Alors, je vous le cite encore. On va avoir beaucoup de citations, je vous préviens. Mais je trouve que c'est assez important d'écouter ce que disent les pilotes. Il dit, c'est difficile de courir comme ça et même faire un week-end comme ça. Quand on sait ce qui s'est passé il y a une semaine, ça semble être une phrase anodine ici, mais vous voyez, vous entendez, quand on sait ce qui s'est passé il y a une semaine, ça peut être un questionnement ouvert où lui-même se demande s'il a bien la même machine qu'à Motegi. Alors, il dit ensuite, au moins qu'on m'explique pourquoi j'ai été si lent, pourquoi je n'arrive pas à être rapide ici. Ils ont les données. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Aujourd'hui, mon meilleur tour a été de 1'31'7, deux secondes plus lent que les leaders. Et il ajoute, c'est étrange. Ça fait beaucoup de citations. Mais je vous le disais, moi, j'aime bien quand ce sont les paroles des pilotes, puisque voilà, on est directement à la source. Et voilà d'ailleurs ce qu'il répond quand on lui demande ce que l'équipe Ducati lui dit quand lui leur pose des questions. Et il dit, je vous le cite. Ils disent que la moto n'a pas changé, je ne pense pas que ce soit un problème technique, je pense que ce sont plus d'autres choses qui sont hors de mon contrôle. Ouais, la phrase est étrange. Vous savez que moi, je n'aime pas beaucoup les théories, j'aime bien quand on a du fond. Malheureusement, ici, on va devoir se contenter de ce qu'on a, et à vous, ça pose un peu de questions. Il y a David Etardodzi qui est quand même assez évasif et un peu agacé sur le sujet des modifications faites sur la moto. Le fait qu'on apprend finalement un peu, par hasard, le test de la moto VR46 par Bagnaya, et Bagnaya qui pose ce genre de questions ouvertes devant la presse, qui dit « hors de mon contrôle » . Et puis il y a cette performance de Motegi qui disparaît, avec les vieux problèmes qui sont subitement de retour. Ça fait quand même beaucoup d'éléments, on va dire, circonstanciels, et on va y revenir évidemment. Mais je dois ajouter... qu'après une course compliquée, il était de nouveau dernier dimanche, Francesco Bagnania ne va pas se présenter au point presse qui est donc annulé. Et de son côté, Sky Sport Italie a interrogé David Etardozzi à ce sujet. Et il l'a confirmé. Alors, je vous le cite, même si ça fait encore une citation. Etardozzi qui dit « Si Pecco venait maintenant avec les larmes aux yeux, il ne pourrait en être autrement car c'est un pilote rapide, mais aussi un jeune homme très sensible. Nous pensons donc qu'il est préférable de le laisser tranquille. » et de travailler afin de le mettre dans les meilleures conditions pour être performant à Philippe Aylan. Bon, évidemment, il faut savoir prendre du recul. Tout ça mérite un peu de réflexion. Il y a beaucoup de choses qui ont été dites et supposées, donc. Mais ça reste des suppositions et des théories. Elles peuvent tout aussi bien être totalement infondées. Et là, on va devoir attendre les prochains week-ends pour y voir plus clair. Alors, il y a un autre élément important qu'il y a à considérer dans tout ça, c'est la hiérarchie. elle était clairement bouleversée sur cette piste donc oui ben voilà chez francesco bagna ça a été compliqué pour d'autres ça a été l'inversé des vies honda qui était vraiment bien on dirait au japon aussi mais mais voilà c'est plutôt rare cette saison de les voir autant à la fête on a aussi vu alex rins qui subitement se retrouvait aux allants aux avant-postes la donne est peut-être un peu faussé par cette piste particulière et très chaude ça a été beaucoup dit je veux dire donc si ducati n'offre pas de réponse et on a bien compris Pour l'instant, on n'en aura pas. On va devoir les trouver en prenant du recul et ça, on ne pourra le faire qu'en attendant les prochains week-ends de Grand Prix. Tout ça nous laisse donc dans cette situation, après ce week-end de Mandalika, avec des questions, des nouvelles questions. Est-ce que le retour de Banyaya à Motegi était une trouvaille technique ou un feu de paille ? Alors, si c'était une trouvaille, on va dire technique ou mécanique, est-ce qu'elle n'a pas été aussi efficace en Indonésie qu'au Japon ? Et sinon, est-ce que Ducati cache quelque chose ? Ça semblerait... Peu probable, même si tout ce circonstanciel joue en faveur de ces vistes-là. Mais voilà, et alors ajoutez la question qu'on se posait en début d'épisode, on sent qu'il y a comme un petit parfum de possible crise ou guéguerre interne chez Ducati. Je dis ça parce que là, ils sont à un tournant majeur. Selon moi, là, c'est mon humble avis, mais si le projet 2025 bat de l'aile, il va falloir réussir absolument pour la suite, parce que derrière eux, il y a des marques qui remontent. et qui, eux, ont des concessions. On voit Honda et Aprilia. Voilà. Et alors, pitié, ne ramenons pas encore ce débat à Marc Marquez. Quand on parle de développement, on vient sans cesse dire, voilà, même chose chez Ducati que chez Honda à l'époque. Marquez est là et la Ducati ne va plus. Là, il faut tenir compte des faits. Le projet 2025 de Ducati, porté par les deux pilotes, il est remis en question. Et ce n'est pas forcément la capacité des deux pilotes à orienter le développement qui est remis en question. C'est là où Ducati se trouve actuellement. Eux, ils veulent conserver leur domination dans l'avenir. Et ça, ça passe par la réussite de leur prochaine machine. Et ce qu'ils vivent en ce moment, ce n'est pas ça. Ce qui explique, selon moi, le frein de Ducati à revenir à des pièces 2024. C'est le raisonnement que j'avais un peu plus tôt, qui reste selon moi valable. Imaginez qu'aux prochaines courses, Bagnaglia, on le retrouve de nouveau hyper fort. Et pourquoi pas devant Marc Marquez ? Alors, vous me direz avec la blessure, de toute façon, on verra quand va revenir Marc Marquez. Mais la question qu'on va se poser, en tout cas, si Bagnaglia revenait très fort, c'est Qu'est-ce qu'on fait de l'autre côté du boxe ? Puisque lui aussi voudra forcément la meilleure des machines. Et ça, c'est une situation qui serait assez embarrassante chez Ducati. Voilà pour cet épisode. Ça fait beaucoup de questions. Et si on n'a pas les réponses, je ne peux pas vous les fournir non plus. Il va falloir qu'on les attende, qu'on analyse les prochains week-ends. Alors, ce qui est cool dans tout ça, c'est qu'au moins ça remet de l'intérêt dans ce championnat qui est quand même déjà plié. Mais on observe des choses qui, je trouve, vont être assez décisives pour l'année prochaine, qui sera la dernière du règlement actuel. Avant qu'on ne vive une, espérons-le, révolution dans le MotoGP, même si beaucoup sont sceptiques. La suite de cet épisode, c'est vous dans les commentaires. Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que Ducati, selon vous, cacherait quelque chose ? Ou est-ce que c'est juste ce package qui a fonctionné à MotoGP et qui ne fonctionne plus ? Moi, j'adore en tout cas lire vos avis. Je vous invite une fois encore à respecter ceux des autres, débattre avec courtoisie. C'est comme ça qu'on s'amuse le plus. Je vous donne rendez-vous dans un prochain épisode de Pointe-Corde. Salut ! Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de Pointe-Corde. Pour ne pas manquer le suivant, abonnez-vous dès maintenant. Pointe-Corde, sur YouTube et toutes les plateformes de podcast audio. Spotify, Apple Podcasts, Deezer et encore bien d'autres. Suivez également Pointe-Corde sur les réseaux sociaux, Instagram et Facebook.

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