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Fin du règne Ducati?! Aprilia frappe fort et Bagnaia sombre à Philip Island cover
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Point De Corde - Podcast MotoGP

Fin du règne Ducati?! Aprilia frappe fort et Bagnaia sombre à Philip Island

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16min |19/10/2025
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16min |19/10/2025
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Description

Le Grand Prix de Philip Island 2025 aurait pu ressembler à un simple week-end de transition : un champion du monde absent, Marc Marquez, un championnat MotoGP déjà plié et un circuit connu pour ses rebondissements. Pourtant, l’Australie a offert bien plus qu’un scénario attendu. La victoire surprise de Raúl Fernández, la confirmation du renouveau d’Aprilia et la chute libre de Ducati ont redessiné la carte des forces du plateau.


Dans cet épisode du podcast Point De Corde, on revient sur tout ce que ce week-end révèle du futur du MotoGP.
Aprilia est-elle vraiment en train de détrôner Ducati ?


Bagnaia a-t-il perdu la main ou est-il simplement prisonnier d’une machine qui ne progresse plus ?
Et jusqu’où peut aller cette spirale de doutes dans le camp rouge, où l’absence de Marquez a soudain mis en lumière les failles du système ?


Fabio Quartararo, lui, traverse une autre forme de crise : la Yamaha reste instable, loin du niveau des motos italiennes. Malgré son talent, le Français peine à briller, tandis que Johann Zarco poursuit son combat contre l’inconstance et les réglages qui ne lui conviennent toujours pas. Dans ce paysage mouvant, chaque détail technique compte, chaque décision pèse lourd.


Et pendant que Marc Marquez soigne sa blessure, son nom continue d’alimenter les comparaisons avec Valentino Rossi, son éternel rival symbolique. Deux légendes, deux époques, mais une même question : jusqu’où ira cette génération façonnée par l’ambition, la vitesse et les révolutions techniques ?


Une chose est certaine : le règne de Ducati n’a jamais semblé aussi fragile. Entre la montée d’Aprilia, les progrès de KTM et les incertitudes du projet 2025, la marque italienne doit vite réagir si elle veut éviter de redevenir une simple référence du passé.

Un épisode dense, analytique et passionné sur les véritables coulisses d’un MotoGP en mutation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un championnat joué, un champion du monde absent, le week-end en Australie n'avait pas forcément grand chose à offrir, mais ça c'est sur le papier. Concrètement, on y a aussi assisté à la première victoire de Raúl Fernández, et surtout cette question, Aprilia serait-elle en train de briser la fameuse domination du Kati ? On en parle dans cet épisode, bienvenue. Point de corde ! Vous savez qu'on a passé, je vous en ai pas parlé, le cap de la première année du podcast, c'est un peu, voilà, date anniversaire, donc un peu plus en vrai, et je peux d'ailleurs vous confirmer que bientôt, il y aura de nouveaux épisodes interviews, je l'ai souvent dit, j'y travaille activement, alors l'hiver arrive, c'est le moment. moment où il y aura le plus de disponibilité. J'espère avoir un maximum de surprises pour vous. Il y en a déjà deux qui sont bien sur les rails. C'est là-dessus que je travaille le plus activement en ce moment et c'est là-dessus que vous pouvez m'aider. Dites-moi par exemple dans les commentaires qui vous aimeriez voir en face de moi. On avait fait un épisode avec Xavier. Simeon qui avait eu la gentillesse d'être le premier à accepter l'interview. Qui sait, ça pourrait m'inspirer dans vos choix. En tout cas, merci et sachez qu'en vous abonnant en laissant les pouces bleus, vous m'aidez énormément puisque plus il y a d'abonnés, plus moi ça me donne du poids quand je vais démarcher des personnalités. J'insiste fort là-dessus, mais évidemment si vous continuez à me soutenir, ça se traduira en épisode plutôt sympa. Abonnez-vous, laissez des évaluations, ça m'aidera énormément. Le sommaire d'aujourd'hui, on parle de quoi ? Du week-end à Phillip Island, évidemment. On va analyser ça, mais assez brièvement. Ça fonctionne mieux comme ça quand on parle des week-ends de Grand Prix. Et surtout, on parlera d'Aprilia. Ça devient régulier. Ce n'est pas un circuit par hasard, ni un type de circuit précis. ce qui était le cas avant, Aprilia est de plus en plus présent, alors que Ducati, de son côté, commence un peu à sortir les rames, encore plus depuis l'absence de Marc Marquez, ça va de soi. On va y revenir dans la suite de la vidéo et analyser la situation, d'une part du côté de Ducati et donc d'Aprilia, pour voir si effectivement cette conclusion tient la route. Avant ça, quelques conclusions du week-end, et je pense qu'on peut commencer par Fabio Quartaro. week-end très particulier qui a été marqué par la performance du français notamment il a fait la pole voilà ça peut sembler très bien sauf que c'est un peu le seul élément positif à retenir finalement d'un week-end qui avait bien commencé Yamaha a semblé dans le coup à la sprint il y a eu le mauvais choix de pneu assumé par le pilote français donc on s'est dit il y a possibilité de faire mieux à la course on a appris et puis la course on l'a vu long calvaire chute de rythme Il avait pourtant changé de choix pour le pneu avant pour Endure. Mais le comportement de la moto a changé lui aussi assez fortement. Et ça n'a jamais vraiment fonctionné. Vous me direz, rien de bien surprenant avec cette machine qui fonctionne finalement très rarement dans le rythme de course. Sauf que l'autre Yamaha, celle de Rins, elle termine 7e. Rins qui sortait d'un bon week-end et d'un précédent qui n'était pas si mal. Miller aussi, avant de chuter à la course, il était pas mal. Miller, et puis 4e à la veille pour le sprint. C'est assez inhabituel. Parce que jusque-là, souvent, Quartararo était un peu le seul porte-drapeau de Yamaha. Donc la question, ça devient vraiment, est-ce qu'on doit arrêter les frais entre Fabio Quartararo et Yamaha au-delà de 2026 ? Bon, là, il y aurait énormément de choses à dire. Et d'ailleurs, ça va arriver puisqu'on fera un épisode à part de celui-ci pour aborder la situation de Fabio Quartararo. Alors, autre conclusion. Avant, c'est promis d'arriver sur cette question. Aprilia, sont-ils réellement en train de renverser la domination du Katy ? Alors, cette conclusion, c'est pour Pedro Acosta. J'aime bien en parler ces dernières semaines. Troisième à la sprint ici, cinquième en course. Et on sent que la KTM, elle commence à montrer de belles qualités. On savait qu'elle avait progressé. Vous avez vu les sorties de virages, la vitesse en ligne droite. Rares sont les motos qui peuvent rivaliser avec Ducati. Quand on va dans l'aspiration, ça a été fait. On peut encore progresser, surtout sur la façon dont la moto entame le pneu arrière. On voit que les fins de course sont plus compliquées pour les pilotes KTM. Et bien à Gostin, on en parlait dans le précédent épisode. fortement critiqué parce qu'il chute beaucoup bon déjà ça se calme et puis on le voit prendre une dimension de plus en plus importante semaine après semaine alors que de son côté bastianini lui cherche les raisons de son en tout cas de la baisse de rythme et de performance binder fait aussi des résultats moyens donc voilà costa est vraiment devenu le leader qu'on attendait dans cette équipe et voir les deux que je viens de citer évidemment bastianini binder 8 et 9 en cours s'il n'y avait pas de catastrophe mais ça fait ressortir que pedro acosta il monte en puissance si ktm trouve des solutions Ça peut vite devenir très très bon pour lui et je pense en tout cas qu'il a les qualités pour venir jouer devant encore plus souvent. Et alors, dernière conclusion, puisque je vous ai dit qu'on va les faire assez brèves avant de parler d'Aprilia et la remise en question de cette domination Ducati. Chez Honda, grosse grosse satisfaction du week-end pour Luca Marini, 6e à la course, 8e en sprint, mais surtout, ce qui est satisfaisant, c'est que de week-end en week-end, on en a parlé dans les précédents épisodes, Marini, il est là à chaque fois. En plus, le rythme, il est de plus en plus proche des meilleurs. Si on reprend le début de saison chez Honda, là on voit vraiment une nette progression. Je trouve que c'est ça le truc le plus intéressant à analyser chez eux. C'est la preuve probablement que ce travail obtenu via les concessions, ça apporte un vrai plus pour resserrer l'écart avec les meilleurs. Johan Myr était moins à la fête, chute en course et pas de points pendant la sprint. Et puis, Johan Zarco, lui, il est revenu finalement même à une ancienne configuration de sa moto pour essayer de retrouver des sensations après toutes ces chutes. Et surtout, un vendredi qui a été compliqué en Australie, la sprint, il a montré un résultat encourageant, on va dire, par rapport à la situation. Mais ça devait se traduire en course et là, il a fait une vilaine chute. J'ai la déclaration de Johan Zarco, je vous le cite, il dit « J'ai manqué un peu mon entrée. » la moto a bougé au freinage donc j'ai raté la corde il semble qu'en étant un peu large avec le vent la moto s'est mise à glisser j'ai cru un moment que j'allais m'en sortir sans tomber mais finalement j'ai chuté, ça c'est les propos de Johan Zarco la priorité pour lui ça va être de rester sur ses roues et de retrouver des sensations, quel que soit le package j'ai envie de dire dans la situation et lui relativisait finalement je vous le cite encore, il dit ce week-end n'était pas catastrophique car tous les pilotes étaient très proches en chrono et j'étais avec eux, c'est vrai que finalement s'il avait pu continuer la course, on aurait peut-être vu de belles choses et donc on n'aurait pas tenu les mêmes propos. Et donc, on en arrive à ce sujet, cette fameuse question. Aprilia sont-ils en train de mettre fin à la suprématie Ducati ? Alors évidemment, on va se poser cette question. Ça peut arriver, c'est comme, je vais comparer ça à Aldeguerre qui gagne une course et tout le monde dit c'est un crack, il est incroyable. Est-ce qu'ici on se pose la question de la même façon ? On va le voir. C'est évidemment lié à une autre conclusion du week-end. Les machines Aprilia, elles étaient très fortes là-bas en Australie. On a vu le Marco Bezzecchi qu'on attendait. On savait qu'il serait pénalisé après l'incident avec Marc Marquez. Mais tout le week-end, il a montré la voie. Et puis, il y a eu Raúl Fernández. Alors lui, clairement, début de saison, on n'aurait jamais imaginé quoi que ce soit de sa part, puisque jusque-là, c'était un peu le néant. Il est de plus en plus présent. Ça s'est reflété à la sprint pour Aprilia. Bezzecchi premier, Fernández second. Puis Acosta qui venait compléter le podium. Bezzecchi, le dimanche, il a dû faire les deux longs laps. mais imaginez ça, on a vu son rythme en début de course En mi-course, il a été un peu plus en difficulté, mais il n'y avait vraiment rien de très anormal. Et qui sait, il aurait certainement gagné, je pense, en tout cas sans les deux long laps, avec Raúl Fernández qui remportait sa première victoire. C'est cool pour lui. Alors vous me direz, ok, Aprilia est fort à Philippe Haïland, c'est ce qu'on a compris. Mais là, pour entrer dans ce sujet, est-ce qu'Aprilia serait en train de renverser Ducati ? On doit bien mesurer ce point-là. Aprilia a toujours été la moto réputée d'abord pour être forte sur les pistes où il y a peu de grippe. Ici à Philippe Hailland, il y avait autre chose, c'est que le point fort d'Aprilia, c'est aussi les courbes rapides. Donc ça en faisait, on le savait, oui, des sérieux candidats. Mais là, ce qui se confirme, c'est que la moto devient de plus en plus polyvalente ces dernières semaines. Elle est forte partout et sur des pistes qui ne se ressemblent pas, où le grip est différent, où la configuration est différente. À Mondalica, c'était d'ailleurs déjà le cas, ils étaient forts. Bézequi a un peu s'abordé tout son week-end, malheureusement, mais il était très fort. Et ça s'est vu dans son rythme et avançait. Alors, je vais faire un petit bilan. Benzéki si on prend juste les courses du dimanche, 4ème au Japon 2ème à Misano, résultat blanc en catalogue mais ça fonctionnait bien 3ème en Hongrie, 3ème en Autriche 2ème à Bernod, abandon en Allemagne et 2ème à Assène, c'est assez simple, en l'absence de Marc Marquez l'Aprilia de Bézéki, elle serait devant Bon, attention au constat au raccourci ok, ça c'est une chose ça ne veut pas dire non plus que la domination de Ducati est forcément complètement remise en question sauf que ce week-end à l'arrivée du sprint, on a une donnée C'était la première fois depuis que cette configuration Sprint existe qu'on n'a aucune Ducati sur le podium. Alors évidemment, il y a Marc Marquez qui est absent et ça change tout, c'est certain. Mais chez Ducati, on doit forcément se poser des questions parce qu'il y a des choses qu'on n'a pas pu s'empêcher d'observer. Il y a une autre marque qui devient de plus en plus forte, qui vient les titiller. Et finalement, sans leur champion du monde, on sent bien qu'on vit finalement un climat un peu instable et un peu douteux. Mon humble analyse, qui ne vaut pas grand-chose en tant qu'observateur du MotoGP, c'est qu'en début de saison, il y a ces machines 2024. qui sont totalement aboutis et développés à ce moment-là, qui dominaient. Et puis, il y a Marquez qui est arrivé à faire un excellent boulot avec cette GP25. Puis, pendant la saison, les autres concessions et tout ce qui s'en suit progressent énormément. Et assez logiquement, il y a les concessions, je vous le disais. Du coup, on le voit, les machines 2024, leur domination, elle se stabilise, elle diminue. Et même si ça reste excellent, on s'entend bien. Et alors, à côté, il y a une machine 2025 avec laquelle c'est compliqué. Marc Marquez en fait une machine championne du monde. Mais on connaît sa capacité à s'adapter à quasiment toutes les machines, même si je ne suis pas de ceux qui diraient qu'il gagnerait avec un tracteur. Pour le reste, c'est assez instable. Et d'ailleurs, la performance de ce week-end pour Fabio Di Gennantonio, c'est un bon indicateur. Il a finalement fait un week-end super solide. Cinquième à la sprint, deuxième à la course, avec une très belle fin de course. Preuve donc, Maxxed GP25, ce n'est pas une si mauvaise moto qu'on le prétend. Il y a un truc à aller chercher avec cette machine-là, mais ça reste instable puisque Di Gennantonio, il y a des courses où ça fonctionne et l'autre non. Alors dans cette analyse inévitable, il y a Francesco Bagnaia qui pèse très lourd. On s'y est déjà beaucoup attardé dans le précédent épisode. Je ne pense pas que ce sera nécessaire d'en parler aujourd'hui énormément. Mais cela dit, ça reflète quand même cette part de problème chez Ducati avec cette moto 2025 qui en plus pour PECO est hybride avec des éléments de 2024. On ne sait même plus exactement ce qu'il y a sur cette moto. Mais il y a en tout cas plus sur cette machine, cette facilité à l'adaptation des pilotes qui existait sur les générations précédentes, la 2024 et un peu la 2023, même si c'était moindre. Et là voilà, début de saison, il y avait les GP24 toujours dominantes par rapport au reste du plateau. Et je pense que ce qu'on observe, c'est que maintenant, il y en a d'autres qui progressent. KTM, Honda et donc Aprilia. Du coup, ça ne suffit plus à Ducati pour être cette espèce de bête dominante qui ne laisse aucune chance aux autres. Alors évidemment, ça ne veut pas dire qu'il s'effondre totalement et que Ducati n'est plus là. DJ A2, Alex Marquez qui était très bien dimanche, Aldeguerre qui sans ses soucis fin de course était en train de revenir très fort et on sait comme il a la capacité de terminer des courses. Mais l'an dernier, sur la même piste, si Ducati aussi première position le dimanche. Donc ça souligne selon moi un point quand même. vraiment important. Vous savez que je ne partage pas l'analyse de ce développement selon beaucoup orientés 100% Marc Marquez qui aurait mis Ducati dans la même position que Honda avant eux. J'ai déjà expliqué pourquoi pour moi ça ne tient pas en termes de contexte du fonctionnement du développement et du timing. Mais quand même, vous aurez compris là où je veux en venir, c'est que cette GP25, elle demande pour le moment des solutions qu'on n'a pas trouvées de façon stable hors de Marc Marquez. Et que les autres marques évoluant, on ne peut même plus s'appuyer sur cette GP24 qui cassait la baraque. Pour revenir enfin sur la situation de Bagnaya, franchement, je suis perdu. Je ne sais pas quoi vous dire. On en a tellement parlé, on a essayé tellement de comprendre. Oui, il est en manque de solutions. Mais là, soyons honnêtes, ça devient absurde. Zéro pointé sur deux week-ends qui sont catastrophiques. Il est à terre, il est largué. On sait qu'il a besoin d'une moto adaptée et on le comprend. On sait qu'il est super fort aussi. Je ne remets pas ça du tout en doute. Mais quand même, il y a des pilotes sur le plateau qui ont des motos hyper compliquées. moins abouti et qui arrive à faire des résultats et sans se retrouver dans des situations aussi catastrophiques parce que là on est dans la catastrophe c'est sûr on va bientôt en reparler il y a quelque chose, quelque chose de profond qui ne va pas bon Bagnaya c'est un pilote qui vaut mieux que ce qu'on voit là en ce moment la sprint quand même il faisait des chronos de moto 2 et c'est vrai c'est pas une image après dimanche matin ils ont essayé quelque chose au warm up ça n'a pas fonctionné, ça arrive Ils ont testé autre chose pour la course. Ça ne marchait pas si mal, mais ça ne cassait pas la baraque non plus. Et en attaquant, il a fini par chuter. Il l'a dit, il préférait chuter en attaquant que terminer dernier. Mais voilà, c'était un week-end comme ça, ça passe. Mais là, en dehors de Motegi, il n'y a plus rien qui va. Donc ça, ce n'est pas possible de voir Francesco Bagnère dans cette situation. Pour terminer sur ce sujet, évidemment, ça ne veut pas dire qu'Aprilia dépasse déjà, surpasse déjà Ducati et qu'Aprilia va devenir la marque dominante comme l'a été Ducati. Mais ce que ça veut dire... C'est qu'il va falloir lisser cette analyse et l'observer durant les prochains et derniers week-ends de la saison. Et ça va être important parce que si Aprilia persiste sur des pistes encore différentes de celles qu'on a connues ici, là on pourrait être inquiet chez Ducati pour la prochaine saison. On a Abed Zeki qui est de plus en plus en forme et qui maintenant connaît sa machine, machine qui continue d'évoluer sur son moteur, notamment à la maniabilité apparemment. C'est là qu'il y a eu beaucoup de changements. Ça peut faire mal. Il y a Raoul Fernandez qui commence à se montrer un peu qui c'est, s'il pourrait s'installer. On va voir, on ne va pas s'emballer. Et on a Martine qui doit revenir, qui devra se remettre en forme et qui a enchaîné. Donc, on ne sait plus trop quoi penser non plus du temps qu'il lui faudra pour revenir, pour appréhender cette machine, parce que de nouveau, ça reporte le fait d'apprendre à piloter sur cette Aprilia. Mais voilà, ça donnerait quand même de sérieux rivaux pour Marc Marquez l'an prochain. Et imaginez, on est dans l'hypothèse complète là, je suis d'accord, mais imaginez quand même, on peut le faire, que si l'Aprilia fonctionne aussi bien sur la longueur, à un moment donné, Marc Marquez, il pourrait être en difficulté. Et là, chez Ducati, la pression va augmenter énormément par rapport aux résultats qu'on attend de cette machine. Sachant qu'en plus, avec l'arrivée de Pirelli en 2027, on n'a aucune garantie concernant les directions à prendre pour la suite du développement. Voilà, on va terminer là-dessus. Ma question, vous pensez, vous, qu'Aprilia est réellement en train de s'installer comme le rival de Ducati ? Ou alors c'est juste une histoire de quelques Grands Prix qui avantagent leur machine ? Et surtout, est-ce que... La domination Ducati vit ses derniers jours, on l'a vu dans d'autres sports. Il y a eu tant de temps où en Formule 1, on disait que Mercedes gagnerait toujours, et puis Red Bull, et puis bon, ça tourne, forcément, voilà. Alors ça peut sembler dramatiser la situation dans le thème, mais quand même, là, je trouve qu'il y a de la matière, on a du concret, et de toute façon, toutes les dominations ont une fin. Je viens de donner quelques exemples. Voilà, on a dit beaucoup que c'était lié à l'arrivée de Marc Marquez, moi, je ne pense pas. Et surtout, je le redis, toute domination a une fin, c'est la beauté du sport, qu'il y ait Marc Marquez ou non. C'est sûr que Ducati ne restera pas éternellement la meilleure marque du plateau. Voilà, on se retrouvera très vite pour un prochain épisode. On va parler de Fabio Quartararo et de la suite, parce que ces dernières semaines, on n'avait pas pu les manquer. Il y a eu quelques petites phrases, parfois d'agacement, parfois un peu de retour à la motivation, et puis de retour à l'agacement de la part de Fabio Quartararo. Et on imagine bien que cet hiver va être primordial, puisque à l'arrivée de fin 2026... Il y aura de gros mouvements en termes de contrats, et pour les contrats d'usine, donc peut-être des opportunités pour Fabio Cortararo de changer de giron ou de rester chez Yamaha, ça on peut pas savoir, mais en tout cas on pèsera le pour et le contre. Je vous remercie une fois encore d'avoir suivi cet épisode de Point de Corde, s'il ça vous plaît, les évaluations, c'est super important, prenez le temps de le faire, je sais que ça prend un petit peu de temps, on n'a pas tendance à le faire, mais vous avez pas idée d'à quel point ça m'aide, les abonnements évidemment, que ce soit sur les plateformes de podcast audio, vous êtes de plus en plus nombreux, D'ailleurs j'espère qu'on va aller rechercher la place de numéro 1 en actualité sportive, parce qu'on l'a eu deux fois déjà et c'est une grosse satisfaction pour moi, tout ça c'est grâce à vous merci, rendez-vous au prochain épisode, salut !

  • Speaker #1

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  • Speaker #0

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Le Grand Prix de Philip Island 2025 aurait pu ressembler à un simple week-end de transition : un champion du monde absent, Marc Marquez, un championnat MotoGP déjà plié et un circuit connu pour ses rebondissements. Pourtant, l’Australie a offert bien plus qu’un scénario attendu. La victoire surprise de Raúl Fernández, la confirmation du renouveau d’Aprilia et la chute libre de Ducati ont redessiné la carte des forces du plateau.


Dans cet épisode du podcast Point De Corde, on revient sur tout ce que ce week-end révèle du futur du MotoGP.
Aprilia est-elle vraiment en train de détrôner Ducati ?


Bagnaia a-t-il perdu la main ou est-il simplement prisonnier d’une machine qui ne progresse plus ?
Et jusqu’où peut aller cette spirale de doutes dans le camp rouge, où l’absence de Marquez a soudain mis en lumière les failles du système ?


Fabio Quartararo, lui, traverse une autre forme de crise : la Yamaha reste instable, loin du niveau des motos italiennes. Malgré son talent, le Français peine à briller, tandis que Johann Zarco poursuit son combat contre l’inconstance et les réglages qui ne lui conviennent toujours pas. Dans ce paysage mouvant, chaque détail technique compte, chaque décision pèse lourd.


Et pendant que Marc Marquez soigne sa blessure, son nom continue d’alimenter les comparaisons avec Valentino Rossi, son éternel rival symbolique. Deux légendes, deux époques, mais une même question : jusqu’où ira cette génération façonnée par l’ambition, la vitesse et les révolutions techniques ?


Une chose est certaine : le règne de Ducati n’a jamais semblé aussi fragile. Entre la montée d’Aprilia, les progrès de KTM et les incertitudes du projet 2025, la marque italienne doit vite réagir si elle veut éviter de redevenir une simple référence du passé.

Un épisode dense, analytique et passionné sur les véritables coulisses d’un MotoGP en mutation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Un championnat joué, un champion du monde absent, le week-end en Australie n'avait pas forcément grand chose à offrir, mais ça c'est sur le papier. Concrètement, on y a aussi assisté à la première victoire de Raúl Fernández, et surtout cette question, Aprilia serait-elle en train de briser la fameuse domination du Kati ? On en parle dans cet épisode, bienvenue. Point de corde ! Vous savez qu'on a passé, je vous en ai pas parlé, le cap de la première année du podcast, c'est un peu, voilà, date anniversaire, donc un peu plus en vrai, et je peux d'ailleurs vous confirmer que bientôt, il y aura de nouveaux épisodes interviews, je l'ai souvent dit, j'y travaille activement, alors l'hiver arrive, c'est le moment. moment où il y aura le plus de disponibilité. J'espère avoir un maximum de surprises pour vous. Il y en a déjà deux qui sont bien sur les rails. C'est là-dessus que je travaille le plus activement en ce moment et c'est là-dessus que vous pouvez m'aider. Dites-moi par exemple dans les commentaires qui vous aimeriez voir en face de moi. On avait fait un épisode avec Xavier. Simeon qui avait eu la gentillesse d'être le premier à accepter l'interview. Qui sait, ça pourrait m'inspirer dans vos choix. En tout cas, merci et sachez qu'en vous abonnant en laissant les pouces bleus, vous m'aidez énormément puisque plus il y a d'abonnés, plus moi ça me donne du poids quand je vais démarcher des personnalités. J'insiste fort là-dessus, mais évidemment si vous continuez à me soutenir, ça se traduira en épisode plutôt sympa. Abonnez-vous, laissez des évaluations, ça m'aidera énormément. Le sommaire d'aujourd'hui, on parle de quoi ? Du week-end à Phillip Island, évidemment. On va analyser ça, mais assez brièvement. Ça fonctionne mieux comme ça quand on parle des week-ends de Grand Prix. Et surtout, on parlera d'Aprilia. Ça devient régulier. Ce n'est pas un circuit par hasard, ni un type de circuit précis. ce qui était le cas avant, Aprilia est de plus en plus présent, alors que Ducati, de son côté, commence un peu à sortir les rames, encore plus depuis l'absence de Marc Marquez, ça va de soi. On va y revenir dans la suite de la vidéo et analyser la situation, d'une part du côté de Ducati et donc d'Aprilia, pour voir si effectivement cette conclusion tient la route. Avant ça, quelques conclusions du week-end, et je pense qu'on peut commencer par Fabio Quartaro. week-end très particulier qui a été marqué par la performance du français notamment il a fait la pole voilà ça peut sembler très bien sauf que c'est un peu le seul élément positif à retenir finalement d'un week-end qui avait bien commencé Yamaha a semblé dans le coup à la sprint il y a eu le mauvais choix de pneu assumé par le pilote français donc on s'est dit il y a possibilité de faire mieux à la course on a appris et puis la course on l'a vu long calvaire chute de rythme Il avait pourtant changé de choix pour le pneu avant pour Endure. Mais le comportement de la moto a changé lui aussi assez fortement. Et ça n'a jamais vraiment fonctionné. Vous me direz, rien de bien surprenant avec cette machine qui fonctionne finalement très rarement dans le rythme de course. Sauf que l'autre Yamaha, celle de Rins, elle termine 7e. Rins qui sortait d'un bon week-end et d'un précédent qui n'était pas si mal. Miller aussi, avant de chuter à la course, il était pas mal. Miller, et puis 4e à la veille pour le sprint. C'est assez inhabituel. Parce que jusque-là, souvent, Quartararo était un peu le seul porte-drapeau de Yamaha. Donc la question, ça devient vraiment, est-ce qu'on doit arrêter les frais entre Fabio Quartararo et Yamaha au-delà de 2026 ? Bon, là, il y aurait énormément de choses à dire. Et d'ailleurs, ça va arriver puisqu'on fera un épisode à part de celui-ci pour aborder la situation de Fabio Quartararo. Alors, autre conclusion. Avant, c'est promis d'arriver sur cette question. Aprilia, sont-ils réellement en train de renverser la domination du Katy ? Alors, cette conclusion, c'est pour Pedro Acosta. J'aime bien en parler ces dernières semaines. Troisième à la sprint ici, cinquième en course. Et on sent que la KTM, elle commence à montrer de belles qualités. On savait qu'elle avait progressé. Vous avez vu les sorties de virages, la vitesse en ligne droite. Rares sont les motos qui peuvent rivaliser avec Ducati. Quand on va dans l'aspiration, ça a été fait. On peut encore progresser, surtout sur la façon dont la moto entame le pneu arrière. On voit que les fins de course sont plus compliquées pour les pilotes KTM. Et bien à Gostin, on en parlait dans le précédent épisode. fortement critiqué parce qu'il chute beaucoup bon déjà ça se calme et puis on le voit prendre une dimension de plus en plus importante semaine après semaine alors que de son côté bastianini lui cherche les raisons de son en tout cas de la baisse de rythme et de performance binder fait aussi des résultats moyens donc voilà costa est vraiment devenu le leader qu'on attendait dans cette équipe et voir les deux que je viens de citer évidemment bastianini binder 8 et 9 en cours s'il n'y avait pas de catastrophe mais ça fait ressortir que pedro acosta il monte en puissance si ktm trouve des solutions Ça peut vite devenir très très bon pour lui et je pense en tout cas qu'il a les qualités pour venir jouer devant encore plus souvent. Et alors, dernière conclusion, puisque je vous ai dit qu'on va les faire assez brèves avant de parler d'Aprilia et la remise en question de cette domination Ducati. Chez Honda, grosse grosse satisfaction du week-end pour Luca Marini, 6e à la course, 8e en sprint, mais surtout, ce qui est satisfaisant, c'est que de week-end en week-end, on en a parlé dans les précédents épisodes, Marini, il est là à chaque fois. En plus, le rythme, il est de plus en plus proche des meilleurs. Si on reprend le début de saison chez Honda, là on voit vraiment une nette progression. Je trouve que c'est ça le truc le plus intéressant à analyser chez eux. C'est la preuve probablement que ce travail obtenu via les concessions, ça apporte un vrai plus pour resserrer l'écart avec les meilleurs. Johan Myr était moins à la fête, chute en course et pas de points pendant la sprint. Et puis, Johan Zarco, lui, il est revenu finalement même à une ancienne configuration de sa moto pour essayer de retrouver des sensations après toutes ces chutes. Et surtout, un vendredi qui a été compliqué en Australie, la sprint, il a montré un résultat encourageant, on va dire, par rapport à la situation. Mais ça devait se traduire en course et là, il a fait une vilaine chute. J'ai la déclaration de Johan Zarco, je vous le cite, il dit « J'ai manqué un peu mon entrée. » la moto a bougé au freinage donc j'ai raté la corde il semble qu'en étant un peu large avec le vent la moto s'est mise à glisser j'ai cru un moment que j'allais m'en sortir sans tomber mais finalement j'ai chuté, ça c'est les propos de Johan Zarco la priorité pour lui ça va être de rester sur ses roues et de retrouver des sensations, quel que soit le package j'ai envie de dire dans la situation et lui relativisait finalement je vous le cite encore, il dit ce week-end n'était pas catastrophique car tous les pilotes étaient très proches en chrono et j'étais avec eux, c'est vrai que finalement s'il avait pu continuer la course, on aurait peut-être vu de belles choses et donc on n'aurait pas tenu les mêmes propos. Et donc, on en arrive à ce sujet, cette fameuse question. Aprilia sont-ils en train de mettre fin à la suprématie Ducati ? Alors évidemment, on va se poser cette question. Ça peut arriver, c'est comme, je vais comparer ça à Aldeguerre qui gagne une course et tout le monde dit c'est un crack, il est incroyable. Est-ce qu'ici on se pose la question de la même façon ? On va le voir. C'est évidemment lié à une autre conclusion du week-end. Les machines Aprilia, elles étaient très fortes là-bas en Australie. On a vu le Marco Bezzecchi qu'on attendait. On savait qu'il serait pénalisé après l'incident avec Marc Marquez. Mais tout le week-end, il a montré la voie. Et puis, il y a eu Raúl Fernández. Alors lui, clairement, début de saison, on n'aurait jamais imaginé quoi que ce soit de sa part, puisque jusque-là, c'était un peu le néant. Il est de plus en plus présent. Ça s'est reflété à la sprint pour Aprilia. Bezzecchi premier, Fernández second. Puis Acosta qui venait compléter le podium. Bezzecchi, le dimanche, il a dû faire les deux longs laps. mais imaginez ça, on a vu son rythme en début de course En mi-course, il a été un peu plus en difficulté, mais il n'y avait vraiment rien de très anormal. Et qui sait, il aurait certainement gagné, je pense, en tout cas sans les deux long laps, avec Raúl Fernández qui remportait sa première victoire. C'est cool pour lui. Alors vous me direz, ok, Aprilia est fort à Philippe Haïland, c'est ce qu'on a compris. Mais là, pour entrer dans ce sujet, est-ce qu'Aprilia serait en train de renverser Ducati ? On doit bien mesurer ce point-là. Aprilia a toujours été la moto réputée d'abord pour être forte sur les pistes où il y a peu de grippe. Ici à Philippe Hailland, il y avait autre chose, c'est que le point fort d'Aprilia, c'est aussi les courbes rapides. Donc ça en faisait, on le savait, oui, des sérieux candidats. Mais là, ce qui se confirme, c'est que la moto devient de plus en plus polyvalente ces dernières semaines. Elle est forte partout et sur des pistes qui ne se ressemblent pas, où le grip est différent, où la configuration est différente. À Mondalica, c'était d'ailleurs déjà le cas, ils étaient forts. Bézequi a un peu s'abordé tout son week-end, malheureusement, mais il était très fort. Et ça s'est vu dans son rythme et avançait. Alors, je vais faire un petit bilan. Benzéki si on prend juste les courses du dimanche, 4ème au Japon 2ème à Misano, résultat blanc en catalogue mais ça fonctionnait bien 3ème en Hongrie, 3ème en Autriche 2ème à Bernod, abandon en Allemagne et 2ème à Assène, c'est assez simple, en l'absence de Marc Marquez l'Aprilia de Bézéki, elle serait devant Bon, attention au constat au raccourci ok, ça c'est une chose ça ne veut pas dire non plus que la domination de Ducati est forcément complètement remise en question sauf que ce week-end à l'arrivée du sprint, on a une donnée C'était la première fois depuis que cette configuration Sprint existe qu'on n'a aucune Ducati sur le podium. Alors évidemment, il y a Marc Marquez qui est absent et ça change tout, c'est certain. Mais chez Ducati, on doit forcément se poser des questions parce qu'il y a des choses qu'on n'a pas pu s'empêcher d'observer. Il y a une autre marque qui devient de plus en plus forte, qui vient les titiller. Et finalement, sans leur champion du monde, on sent bien qu'on vit finalement un climat un peu instable et un peu douteux. Mon humble analyse, qui ne vaut pas grand-chose en tant qu'observateur du MotoGP, c'est qu'en début de saison, il y a ces machines 2024. qui sont totalement aboutis et développés à ce moment-là, qui dominaient. Et puis, il y a Marquez qui est arrivé à faire un excellent boulot avec cette GP25. Puis, pendant la saison, les autres concessions et tout ce qui s'en suit progressent énormément. Et assez logiquement, il y a les concessions, je vous le disais. Du coup, on le voit, les machines 2024, leur domination, elle se stabilise, elle diminue. Et même si ça reste excellent, on s'entend bien. Et alors, à côté, il y a une machine 2025 avec laquelle c'est compliqué. Marc Marquez en fait une machine championne du monde. Mais on connaît sa capacité à s'adapter à quasiment toutes les machines, même si je ne suis pas de ceux qui diraient qu'il gagnerait avec un tracteur. Pour le reste, c'est assez instable. Et d'ailleurs, la performance de ce week-end pour Fabio Di Gennantonio, c'est un bon indicateur. Il a finalement fait un week-end super solide. Cinquième à la sprint, deuxième à la course, avec une très belle fin de course. Preuve donc, Maxxed GP25, ce n'est pas une si mauvaise moto qu'on le prétend. Il y a un truc à aller chercher avec cette machine-là, mais ça reste instable puisque Di Gennantonio, il y a des courses où ça fonctionne et l'autre non. Alors dans cette analyse inévitable, il y a Francesco Bagnaia qui pèse très lourd. On s'y est déjà beaucoup attardé dans le précédent épisode. Je ne pense pas que ce sera nécessaire d'en parler aujourd'hui énormément. Mais cela dit, ça reflète quand même cette part de problème chez Ducati avec cette moto 2025 qui en plus pour PECO est hybride avec des éléments de 2024. On ne sait même plus exactement ce qu'il y a sur cette moto. Mais il y a en tout cas plus sur cette machine, cette facilité à l'adaptation des pilotes qui existait sur les générations précédentes, la 2024 et un peu la 2023, même si c'était moindre. Et là voilà, début de saison, il y avait les GP24 toujours dominantes par rapport au reste du plateau. Et je pense que ce qu'on observe, c'est que maintenant, il y en a d'autres qui progressent. KTM, Honda et donc Aprilia. Du coup, ça ne suffit plus à Ducati pour être cette espèce de bête dominante qui ne laisse aucune chance aux autres. Alors évidemment, ça ne veut pas dire qu'il s'effondre totalement et que Ducati n'est plus là. DJ A2, Alex Marquez qui était très bien dimanche, Aldeguerre qui sans ses soucis fin de course était en train de revenir très fort et on sait comme il a la capacité de terminer des courses. Mais l'an dernier, sur la même piste, si Ducati aussi première position le dimanche. Donc ça souligne selon moi un point quand même. vraiment important. Vous savez que je ne partage pas l'analyse de ce développement selon beaucoup orientés 100% Marc Marquez qui aurait mis Ducati dans la même position que Honda avant eux. J'ai déjà expliqué pourquoi pour moi ça ne tient pas en termes de contexte du fonctionnement du développement et du timing. Mais quand même, vous aurez compris là où je veux en venir, c'est que cette GP25, elle demande pour le moment des solutions qu'on n'a pas trouvées de façon stable hors de Marc Marquez. Et que les autres marques évoluant, on ne peut même plus s'appuyer sur cette GP24 qui cassait la baraque. Pour revenir enfin sur la situation de Bagnaya, franchement, je suis perdu. Je ne sais pas quoi vous dire. On en a tellement parlé, on a essayé tellement de comprendre. Oui, il est en manque de solutions. Mais là, soyons honnêtes, ça devient absurde. Zéro pointé sur deux week-ends qui sont catastrophiques. Il est à terre, il est largué. On sait qu'il a besoin d'une moto adaptée et on le comprend. On sait qu'il est super fort aussi. Je ne remets pas ça du tout en doute. Mais quand même, il y a des pilotes sur le plateau qui ont des motos hyper compliquées. moins abouti et qui arrive à faire des résultats et sans se retrouver dans des situations aussi catastrophiques parce que là on est dans la catastrophe c'est sûr on va bientôt en reparler il y a quelque chose, quelque chose de profond qui ne va pas bon Bagnaya c'est un pilote qui vaut mieux que ce qu'on voit là en ce moment la sprint quand même il faisait des chronos de moto 2 et c'est vrai c'est pas une image après dimanche matin ils ont essayé quelque chose au warm up ça n'a pas fonctionné, ça arrive Ils ont testé autre chose pour la course. Ça ne marchait pas si mal, mais ça ne cassait pas la baraque non plus. Et en attaquant, il a fini par chuter. Il l'a dit, il préférait chuter en attaquant que terminer dernier. Mais voilà, c'était un week-end comme ça, ça passe. Mais là, en dehors de Motegi, il n'y a plus rien qui va. Donc ça, ce n'est pas possible de voir Francesco Bagnère dans cette situation. Pour terminer sur ce sujet, évidemment, ça ne veut pas dire qu'Aprilia dépasse déjà, surpasse déjà Ducati et qu'Aprilia va devenir la marque dominante comme l'a été Ducati. Mais ce que ça veut dire... C'est qu'il va falloir lisser cette analyse et l'observer durant les prochains et derniers week-ends de la saison. Et ça va être important parce que si Aprilia persiste sur des pistes encore différentes de celles qu'on a connues ici, là on pourrait être inquiet chez Ducati pour la prochaine saison. On a Abed Zeki qui est de plus en plus en forme et qui maintenant connaît sa machine, machine qui continue d'évoluer sur son moteur, notamment à la maniabilité apparemment. C'est là qu'il y a eu beaucoup de changements. Ça peut faire mal. Il y a Raoul Fernandez qui commence à se montrer un peu qui c'est, s'il pourrait s'installer. On va voir, on ne va pas s'emballer. Et on a Martine qui doit revenir, qui devra se remettre en forme et qui a enchaîné. Donc, on ne sait plus trop quoi penser non plus du temps qu'il lui faudra pour revenir, pour appréhender cette machine, parce que de nouveau, ça reporte le fait d'apprendre à piloter sur cette Aprilia. Mais voilà, ça donnerait quand même de sérieux rivaux pour Marc Marquez l'an prochain. Et imaginez, on est dans l'hypothèse complète là, je suis d'accord, mais imaginez quand même, on peut le faire, que si l'Aprilia fonctionne aussi bien sur la longueur, à un moment donné, Marc Marquez, il pourrait être en difficulté. Et là, chez Ducati, la pression va augmenter énormément par rapport aux résultats qu'on attend de cette machine. Sachant qu'en plus, avec l'arrivée de Pirelli en 2027, on n'a aucune garantie concernant les directions à prendre pour la suite du développement. Voilà, on va terminer là-dessus. Ma question, vous pensez, vous, qu'Aprilia est réellement en train de s'installer comme le rival de Ducati ? Ou alors c'est juste une histoire de quelques Grands Prix qui avantagent leur machine ? Et surtout, est-ce que... La domination Ducati vit ses derniers jours, on l'a vu dans d'autres sports. Il y a eu tant de temps où en Formule 1, on disait que Mercedes gagnerait toujours, et puis Red Bull, et puis bon, ça tourne, forcément, voilà. Alors ça peut sembler dramatiser la situation dans le thème, mais quand même, là, je trouve qu'il y a de la matière, on a du concret, et de toute façon, toutes les dominations ont une fin. Je viens de donner quelques exemples. Voilà, on a dit beaucoup que c'était lié à l'arrivée de Marc Marquez, moi, je ne pense pas. Et surtout, je le redis, toute domination a une fin, c'est la beauté du sport, qu'il y ait Marc Marquez ou non. C'est sûr que Ducati ne restera pas éternellement la meilleure marque du plateau. Voilà, on se retrouvera très vite pour un prochain épisode. On va parler de Fabio Quartararo et de la suite, parce que ces dernières semaines, on n'avait pas pu les manquer. Il y a eu quelques petites phrases, parfois d'agacement, parfois un peu de retour à la motivation, et puis de retour à l'agacement de la part de Fabio Quartararo. Et on imagine bien que cet hiver va être primordial, puisque à l'arrivée de fin 2026... Il y aura de gros mouvements en termes de contrats, et pour les contrats d'usine, donc peut-être des opportunités pour Fabio Cortararo de changer de giron ou de rester chez Yamaha, ça on peut pas savoir, mais en tout cas on pèsera le pour et le contre. Je vous remercie une fois encore d'avoir suivi cet épisode de Point de Corde, s'il ça vous plaît, les évaluations, c'est super important, prenez le temps de le faire, je sais que ça prend un petit peu de temps, on n'a pas tendance à le faire, mais vous avez pas idée d'à quel point ça m'aide, les abonnements évidemment, que ce soit sur les plateformes de podcast audio, vous êtes de plus en plus nombreux, D'ailleurs j'espère qu'on va aller rechercher la place de numéro 1 en actualité sportive, parce qu'on l'a eu deux fois déjà et c'est une grosse satisfaction pour moi, tout ça c'est grâce à vous merci, rendez-vous au prochain épisode, salut !

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Le Grand Prix de Philip Island 2025 aurait pu ressembler à un simple week-end de transition : un champion du monde absent, Marc Marquez, un championnat MotoGP déjà plié et un circuit connu pour ses rebondissements. Pourtant, l’Australie a offert bien plus qu’un scénario attendu. La victoire surprise de Raúl Fernández, la confirmation du renouveau d’Aprilia et la chute libre de Ducati ont redessiné la carte des forces du plateau.


Dans cet épisode du podcast Point De Corde, on revient sur tout ce que ce week-end révèle du futur du MotoGP.
Aprilia est-elle vraiment en train de détrôner Ducati ?


Bagnaia a-t-il perdu la main ou est-il simplement prisonnier d’une machine qui ne progresse plus ?
Et jusqu’où peut aller cette spirale de doutes dans le camp rouge, où l’absence de Marquez a soudain mis en lumière les failles du système ?


Fabio Quartararo, lui, traverse une autre forme de crise : la Yamaha reste instable, loin du niveau des motos italiennes. Malgré son talent, le Français peine à briller, tandis que Johann Zarco poursuit son combat contre l’inconstance et les réglages qui ne lui conviennent toujours pas. Dans ce paysage mouvant, chaque détail technique compte, chaque décision pèse lourd.


Et pendant que Marc Marquez soigne sa blessure, son nom continue d’alimenter les comparaisons avec Valentino Rossi, son éternel rival symbolique. Deux légendes, deux époques, mais une même question : jusqu’où ira cette génération façonnée par l’ambition, la vitesse et les révolutions techniques ?


Une chose est certaine : le règne de Ducati n’a jamais semblé aussi fragile. Entre la montée d’Aprilia, les progrès de KTM et les incertitudes du projet 2025, la marque italienne doit vite réagir si elle veut éviter de redevenir une simple référence du passé.

Un épisode dense, analytique et passionné sur les véritables coulisses d’un MotoGP en mutation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un championnat joué, un champion du monde absent, le week-end en Australie n'avait pas forcément grand chose à offrir, mais ça c'est sur le papier. Concrètement, on y a aussi assisté à la première victoire de Raúl Fernández, et surtout cette question, Aprilia serait-elle en train de briser la fameuse domination du Kati ? On en parle dans cet épisode, bienvenue. Point de corde ! Vous savez qu'on a passé, je vous en ai pas parlé, le cap de la première année du podcast, c'est un peu, voilà, date anniversaire, donc un peu plus en vrai, et je peux d'ailleurs vous confirmer que bientôt, il y aura de nouveaux épisodes interviews, je l'ai souvent dit, j'y travaille activement, alors l'hiver arrive, c'est le moment. moment où il y aura le plus de disponibilité. J'espère avoir un maximum de surprises pour vous. Il y en a déjà deux qui sont bien sur les rails. C'est là-dessus que je travaille le plus activement en ce moment et c'est là-dessus que vous pouvez m'aider. Dites-moi par exemple dans les commentaires qui vous aimeriez voir en face de moi. On avait fait un épisode avec Xavier. Simeon qui avait eu la gentillesse d'être le premier à accepter l'interview. Qui sait, ça pourrait m'inspirer dans vos choix. En tout cas, merci et sachez qu'en vous abonnant en laissant les pouces bleus, vous m'aidez énormément puisque plus il y a d'abonnés, plus moi ça me donne du poids quand je vais démarcher des personnalités. J'insiste fort là-dessus, mais évidemment si vous continuez à me soutenir, ça se traduira en épisode plutôt sympa. Abonnez-vous, laissez des évaluations, ça m'aidera énormément. Le sommaire d'aujourd'hui, on parle de quoi ? Du week-end à Phillip Island, évidemment. On va analyser ça, mais assez brièvement. Ça fonctionne mieux comme ça quand on parle des week-ends de Grand Prix. Et surtout, on parlera d'Aprilia. Ça devient régulier. Ce n'est pas un circuit par hasard, ni un type de circuit précis. ce qui était le cas avant, Aprilia est de plus en plus présent, alors que Ducati, de son côté, commence un peu à sortir les rames, encore plus depuis l'absence de Marc Marquez, ça va de soi. On va y revenir dans la suite de la vidéo et analyser la situation, d'une part du côté de Ducati et donc d'Aprilia, pour voir si effectivement cette conclusion tient la route. Avant ça, quelques conclusions du week-end, et je pense qu'on peut commencer par Fabio Quartaro. week-end très particulier qui a été marqué par la performance du français notamment il a fait la pole voilà ça peut sembler très bien sauf que c'est un peu le seul élément positif à retenir finalement d'un week-end qui avait bien commencé Yamaha a semblé dans le coup à la sprint il y a eu le mauvais choix de pneu assumé par le pilote français donc on s'est dit il y a possibilité de faire mieux à la course on a appris et puis la course on l'a vu long calvaire chute de rythme Il avait pourtant changé de choix pour le pneu avant pour Endure. Mais le comportement de la moto a changé lui aussi assez fortement. Et ça n'a jamais vraiment fonctionné. Vous me direz, rien de bien surprenant avec cette machine qui fonctionne finalement très rarement dans le rythme de course. Sauf que l'autre Yamaha, celle de Rins, elle termine 7e. Rins qui sortait d'un bon week-end et d'un précédent qui n'était pas si mal. Miller aussi, avant de chuter à la course, il était pas mal. Miller, et puis 4e à la veille pour le sprint. C'est assez inhabituel. Parce que jusque-là, souvent, Quartararo était un peu le seul porte-drapeau de Yamaha. Donc la question, ça devient vraiment, est-ce qu'on doit arrêter les frais entre Fabio Quartararo et Yamaha au-delà de 2026 ? Bon, là, il y aurait énormément de choses à dire. Et d'ailleurs, ça va arriver puisqu'on fera un épisode à part de celui-ci pour aborder la situation de Fabio Quartararo. Alors, autre conclusion. Avant, c'est promis d'arriver sur cette question. Aprilia, sont-ils réellement en train de renverser la domination du Katy ? Alors, cette conclusion, c'est pour Pedro Acosta. J'aime bien en parler ces dernières semaines. Troisième à la sprint ici, cinquième en course. Et on sent que la KTM, elle commence à montrer de belles qualités. On savait qu'elle avait progressé. Vous avez vu les sorties de virages, la vitesse en ligne droite. Rares sont les motos qui peuvent rivaliser avec Ducati. Quand on va dans l'aspiration, ça a été fait. On peut encore progresser, surtout sur la façon dont la moto entame le pneu arrière. On voit que les fins de course sont plus compliquées pour les pilotes KTM. Et bien à Gostin, on en parlait dans le précédent épisode. fortement critiqué parce qu'il chute beaucoup bon déjà ça se calme et puis on le voit prendre une dimension de plus en plus importante semaine après semaine alors que de son côté bastianini lui cherche les raisons de son en tout cas de la baisse de rythme et de performance binder fait aussi des résultats moyens donc voilà costa est vraiment devenu le leader qu'on attendait dans cette équipe et voir les deux que je viens de citer évidemment bastianini binder 8 et 9 en cours s'il n'y avait pas de catastrophe mais ça fait ressortir que pedro acosta il monte en puissance si ktm trouve des solutions Ça peut vite devenir très très bon pour lui et je pense en tout cas qu'il a les qualités pour venir jouer devant encore plus souvent. Et alors, dernière conclusion, puisque je vous ai dit qu'on va les faire assez brèves avant de parler d'Aprilia et la remise en question de cette domination Ducati. Chez Honda, grosse grosse satisfaction du week-end pour Luca Marini, 6e à la course, 8e en sprint, mais surtout, ce qui est satisfaisant, c'est que de week-end en week-end, on en a parlé dans les précédents épisodes, Marini, il est là à chaque fois. En plus, le rythme, il est de plus en plus proche des meilleurs. Si on reprend le début de saison chez Honda, là on voit vraiment une nette progression. Je trouve que c'est ça le truc le plus intéressant à analyser chez eux. C'est la preuve probablement que ce travail obtenu via les concessions, ça apporte un vrai plus pour resserrer l'écart avec les meilleurs. Johan Myr était moins à la fête, chute en course et pas de points pendant la sprint. Et puis, Johan Zarco, lui, il est revenu finalement même à une ancienne configuration de sa moto pour essayer de retrouver des sensations après toutes ces chutes. Et surtout, un vendredi qui a été compliqué en Australie, la sprint, il a montré un résultat encourageant, on va dire, par rapport à la situation. Mais ça devait se traduire en course et là, il a fait une vilaine chute. J'ai la déclaration de Johan Zarco, je vous le cite, il dit « J'ai manqué un peu mon entrée. » la moto a bougé au freinage donc j'ai raté la corde il semble qu'en étant un peu large avec le vent la moto s'est mise à glisser j'ai cru un moment que j'allais m'en sortir sans tomber mais finalement j'ai chuté, ça c'est les propos de Johan Zarco la priorité pour lui ça va être de rester sur ses roues et de retrouver des sensations, quel que soit le package j'ai envie de dire dans la situation et lui relativisait finalement je vous le cite encore, il dit ce week-end n'était pas catastrophique car tous les pilotes étaient très proches en chrono et j'étais avec eux, c'est vrai que finalement s'il avait pu continuer la course, on aurait peut-être vu de belles choses et donc on n'aurait pas tenu les mêmes propos. Et donc, on en arrive à ce sujet, cette fameuse question. Aprilia sont-ils en train de mettre fin à la suprématie Ducati ? Alors évidemment, on va se poser cette question. Ça peut arriver, c'est comme, je vais comparer ça à Aldeguerre qui gagne une course et tout le monde dit c'est un crack, il est incroyable. Est-ce qu'ici on se pose la question de la même façon ? On va le voir. C'est évidemment lié à une autre conclusion du week-end. Les machines Aprilia, elles étaient très fortes là-bas en Australie. On a vu le Marco Bezzecchi qu'on attendait. On savait qu'il serait pénalisé après l'incident avec Marc Marquez. Mais tout le week-end, il a montré la voie. Et puis, il y a eu Raúl Fernández. Alors lui, clairement, début de saison, on n'aurait jamais imaginé quoi que ce soit de sa part, puisque jusque-là, c'était un peu le néant. Il est de plus en plus présent. Ça s'est reflété à la sprint pour Aprilia. Bezzecchi premier, Fernández second. Puis Acosta qui venait compléter le podium. Bezzecchi, le dimanche, il a dû faire les deux longs laps. mais imaginez ça, on a vu son rythme en début de course En mi-course, il a été un peu plus en difficulté, mais il n'y avait vraiment rien de très anormal. Et qui sait, il aurait certainement gagné, je pense, en tout cas sans les deux long laps, avec Raúl Fernández qui remportait sa première victoire. C'est cool pour lui. Alors vous me direz, ok, Aprilia est fort à Philippe Haïland, c'est ce qu'on a compris. Mais là, pour entrer dans ce sujet, est-ce qu'Aprilia serait en train de renverser Ducati ? On doit bien mesurer ce point-là. Aprilia a toujours été la moto réputée d'abord pour être forte sur les pistes où il y a peu de grippe. Ici à Philippe Hailland, il y avait autre chose, c'est que le point fort d'Aprilia, c'est aussi les courbes rapides. Donc ça en faisait, on le savait, oui, des sérieux candidats. Mais là, ce qui se confirme, c'est que la moto devient de plus en plus polyvalente ces dernières semaines. Elle est forte partout et sur des pistes qui ne se ressemblent pas, où le grip est différent, où la configuration est différente. À Mondalica, c'était d'ailleurs déjà le cas, ils étaient forts. Bézequi a un peu s'abordé tout son week-end, malheureusement, mais il était très fort. Et ça s'est vu dans son rythme et avançait. Alors, je vais faire un petit bilan. Benzéki si on prend juste les courses du dimanche, 4ème au Japon 2ème à Misano, résultat blanc en catalogue mais ça fonctionnait bien 3ème en Hongrie, 3ème en Autriche 2ème à Bernod, abandon en Allemagne et 2ème à Assène, c'est assez simple, en l'absence de Marc Marquez l'Aprilia de Bézéki, elle serait devant Bon, attention au constat au raccourci ok, ça c'est une chose ça ne veut pas dire non plus que la domination de Ducati est forcément complètement remise en question sauf que ce week-end à l'arrivée du sprint, on a une donnée C'était la première fois depuis que cette configuration Sprint existe qu'on n'a aucune Ducati sur le podium. Alors évidemment, il y a Marc Marquez qui est absent et ça change tout, c'est certain. Mais chez Ducati, on doit forcément se poser des questions parce qu'il y a des choses qu'on n'a pas pu s'empêcher d'observer. Il y a une autre marque qui devient de plus en plus forte, qui vient les titiller. Et finalement, sans leur champion du monde, on sent bien qu'on vit finalement un climat un peu instable et un peu douteux. Mon humble analyse, qui ne vaut pas grand-chose en tant qu'observateur du MotoGP, c'est qu'en début de saison, il y a ces machines 2024. qui sont totalement aboutis et développés à ce moment-là, qui dominaient. Et puis, il y a Marquez qui est arrivé à faire un excellent boulot avec cette GP25. Puis, pendant la saison, les autres concessions et tout ce qui s'en suit progressent énormément. Et assez logiquement, il y a les concessions, je vous le disais. Du coup, on le voit, les machines 2024, leur domination, elle se stabilise, elle diminue. Et même si ça reste excellent, on s'entend bien. Et alors, à côté, il y a une machine 2025 avec laquelle c'est compliqué. Marc Marquez en fait une machine championne du monde. Mais on connaît sa capacité à s'adapter à quasiment toutes les machines, même si je ne suis pas de ceux qui diraient qu'il gagnerait avec un tracteur. Pour le reste, c'est assez instable. Et d'ailleurs, la performance de ce week-end pour Fabio Di Gennantonio, c'est un bon indicateur. Il a finalement fait un week-end super solide. Cinquième à la sprint, deuxième à la course, avec une très belle fin de course. Preuve donc, Maxxed GP25, ce n'est pas une si mauvaise moto qu'on le prétend. Il y a un truc à aller chercher avec cette machine-là, mais ça reste instable puisque Di Gennantonio, il y a des courses où ça fonctionne et l'autre non. Alors dans cette analyse inévitable, il y a Francesco Bagnaia qui pèse très lourd. On s'y est déjà beaucoup attardé dans le précédent épisode. Je ne pense pas que ce sera nécessaire d'en parler aujourd'hui énormément. Mais cela dit, ça reflète quand même cette part de problème chez Ducati avec cette moto 2025 qui en plus pour PECO est hybride avec des éléments de 2024. On ne sait même plus exactement ce qu'il y a sur cette moto. Mais il y a en tout cas plus sur cette machine, cette facilité à l'adaptation des pilotes qui existait sur les générations précédentes, la 2024 et un peu la 2023, même si c'était moindre. Et là voilà, début de saison, il y avait les GP24 toujours dominantes par rapport au reste du plateau. Et je pense que ce qu'on observe, c'est que maintenant, il y en a d'autres qui progressent. KTM, Honda et donc Aprilia. Du coup, ça ne suffit plus à Ducati pour être cette espèce de bête dominante qui ne laisse aucune chance aux autres. Alors évidemment, ça ne veut pas dire qu'il s'effondre totalement et que Ducati n'est plus là. DJ A2, Alex Marquez qui était très bien dimanche, Aldeguerre qui sans ses soucis fin de course était en train de revenir très fort et on sait comme il a la capacité de terminer des courses. Mais l'an dernier, sur la même piste, si Ducati aussi première position le dimanche. Donc ça souligne selon moi un point quand même. vraiment important. Vous savez que je ne partage pas l'analyse de ce développement selon beaucoup orientés 100% Marc Marquez qui aurait mis Ducati dans la même position que Honda avant eux. J'ai déjà expliqué pourquoi pour moi ça ne tient pas en termes de contexte du fonctionnement du développement et du timing. Mais quand même, vous aurez compris là où je veux en venir, c'est que cette GP25, elle demande pour le moment des solutions qu'on n'a pas trouvées de façon stable hors de Marc Marquez. Et que les autres marques évoluant, on ne peut même plus s'appuyer sur cette GP24 qui cassait la baraque. Pour revenir enfin sur la situation de Bagnaya, franchement, je suis perdu. Je ne sais pas quoi vous dire. On en a tellement parlé, on a essayé tellement de comprendre. Oui, il est en manque de solutions. Mais là, soyons honnêtes, ça devient absurde. Zéro pointé sur deux week-ends qui sont catastrophiques. Il est à terre, il est largué. On sait qu'il a besoin d'une moto adaptée et on le comprend. On sait qu'il est super fort aussi. Je ne remets pas ça du tout en doute. Mais quand même, il y a des pilotes sur le plateau qui ont des motos hyper compliquées. moins abouti et qui arrive à faire des résultats et sans se retrouver dans des situations aussi catastrophiques parce que là on est dans la catastrophe c'est sûr on va bientôt en reparler il y a quelque chose, quelque chose de profond qui ne va pas bon Bagnaya c'est un pilote qui vaut mieux que ce qu'on voit là en ce moment la sprint quand même il faisait des chronos de moto 2 et c'est vrai c'est pas une image après dimanche matin ils ont essayé quelque chose au warm up ça n'a pas fonctionné, ça arrive Ils ont testé autre chose pour la course. Ça ne marchait pas si mal, mais ça ne cassait pas la baraque non plus. Et en attaquant, il a fini par chuter. Il l'a dit, il préférait chuter en attaquant que terminer dernier. Mais voilà, c'était un week-end comme ça, ça passe. Mais là, en dehors de Motegi, il n'y a plus rien qui va. Donc ça, ce n'est pas possible de voir Francesco Bagnère dans cette situation. Pour terminer sur ce sujet, évidemment, ça ne veut pas dire qu'Aprilia dépasse déjà, surpasse déjà Ducati et qu'Aprilia va devenir la marque dominante comme l'a été Ducati. Mais ce que ça veut dire... C'est qu'il va falloir lisser cette analyse et l'observer durant les prochains et derniers week-ends de la saison. Et ça va être important parce que si Aprilia persiste sur des pistes encore différentes de celles qu'on a connues ici, là on pourrait être inquiet chez Ducati pour la prochaine saison. On a Abed Zeki qui est de plus en plus en forme et qui maintenant connaît sa machine, machine qui continue d'évoluer sur son moteur, notamment à la maniabilité apparemment. C'est là qu'il y a eu beaucoup de changements. Ça peut faire mal. Il y a Raoul Fernandez qui commence à se montrer un peu qui c'est, s'il pourrait s'installer. On va voir, on ne va pas s'emballer. Et on a Martine qui doit revenir, qui devra se remettre en forme et qui a enchaîné. Donc, on ne sait plus trop quoi penser non plus du temps qu'il lui faudra pour revenir, pour appréhender cette machine, parce que de nouveau, ça reporte le fait d'apprendre à piloter sur cette Aprilia. Mais voilà, ça donnerait quand même de sérieux rivaux pour Marc Marquez l'an prochain. Et imaginez, on est dans l'hypothèse complète là, je suis d'accord, mais imaginez quand même, on peut le faire, que si l'Aprilia fonctionne aussi bien sur la longueur, à un moment donné, Marc Marquez, il pourrait être en difficulté. Et là, chez Ducati, la pression va augmenter énormément par rapport aux résultats qu'on attend de cette machine. Sachant qu'en plus, avec l'arrivée de Pirelli en 2027, on n'a aucune garantie concernant les directions à prendre pour la suite du développement. Voilà, on va terminer là-dessus. Ma question, vous pensez, vous, qu'Aprilia est réellement en train de s'installer comme le rival de Ducati ? Ou alors c'est juste une histoire de quelques Grands Prix qui avantagent leur machine ? Et surtout, est-ce que... La domination Ducati vit ses derniers jours, on l'a vu dans d'autres sports. Il y a eu tant de temps où en Formule 1, on disait que Mercedes gagnerait toujours, et puis Red Bull, et puis bon, ça tourne, forcément, voilà. Alors ça peut sembler dramatiser la situation dans le thème, mais quand même, là, je trouve qu'il y a de la matière, on a du concret, et de toute façon, toutes les dominations ont une fin. Je viens de donner quelques exemples. Voilà, on a dit beaucoup que c'était lié à l'arrivée de Marc Marquez, moi, je ne pense pas. Et surtout, je le redis, toute domination a une fin, c'est la beauté du sport, qu'il y ait Marc Marquez ou non. C'est sûr que Ducati ne restera pas éternellement la meilleure marque du plateau. Voilà, on se retrouvera très vite pour un prochain épisode. On va parler de Fabio Quartararo et de la suite, parce que ces dernières semaines, on n'avait pas pu les manquer. Il y a eu quelques petites phrases, parfois d'agacement, parfois un peu de retour à la motivation, et puis de retour à l'agacement de la part de Fabio Quartararo. Et on imagine bien que cet hiver va être primordial, puisque à l'arrivée de fin 2026... Il y aura de gros mouvements en termes de contrats, et pour les contrats d'usine, donc peut-être des opportunités pour Fabio Cortararo de changer de giron ou de rester chez Yamaha, ça on peut pas savoir, mais en tout cas on pèsera le pour et le contre. Je vous remercie une fois encore d'avoir suivi cet épisode de Point de Corde, s'il ça vous plaît, les évaluations, c'est super important, prenez le temps de le faire, je sais que ça prend un petit peu de temps, on n'a pas tendance à le faire, mais vous avez pas idée d'à quel point ça m'aide, les abonnements évidemment, que ce soit sur les plateformes de podcast audio, vous êtes de plus en plus nombreux, D'ailleurs j'espère qu'on va aller rechercher la place de numéro 1 en actualité sportive, parce qu'on l'a eu deux fois déjà et c'est une grosse satisfaction pour moi, tout ça c'est grâce à vous merci, rendez-vous au prochain épisode, salut !

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Description

Le Grand Prix de Philip Island 2025 aurait pu ressembler à un simple week-end de transition : un champion du monde absent, Marc Marquez, un championnat MotoGP déjà plié et un circuit connu pour ses rebondissements. Pourtant, l’Australie a offert bien plus qu’un scénario attendu. La victoire surprise de Raúl Fernández, la confirmation du renouveau d’Aprilia et la chute libre de Ducati ont redessiné la carte des forces du plateau.


Dans cet épisode du podcast Point De Corde, on revient sur tout ce que ce week-end révèle du futur du MotoGP.
Aprilia est-elle vraiment en train de détrôner Ducati ?


Bagnaia a-t-il perdu la main ou est-il simplement prisonnier d’une machine qui ne progresse plus ?
Et jusqu’où peut aller cette spirale de doutes dans le camp rouge, où l’absence de Marquez a soudain mis en lumière les failles du système ?


Fabio Quartararo, lui, traverse une autre forme de crise : la Yamaha reste instable, loin du niveau des motos italiennes. Malgré son talent, le Français peine à briller, tandis que Johann Zarco poursuit son combat contre l’inconstance et les réglages qui ne lui conviennent toujours pas. Dans ce paysage mouvant, chaque détail technique compte, chaque décision pèse lourd.


Et pendant que Marc Marquez soigne sa blessure, son nom continue d’alimenter les comparaisons avec Valentino Rossi, son éternel rival symbolique. Deux légendes, deux époques, mais une même question : jusqu’où ira cette génération façonnée par l’ambition, la vitesse et les révolutions techniques ?


Une chose est certaine : le règne de Ducati n’a jamais semblé aussi fragile. Entre la montée d’Aprilia, les progrès de KTM et les incertitudes du projet 2025, la marque italienne doit vite réagir si elle veut éviter de redevenir une simple référence du passé.

Un épisode dense, analytique et passionné sur les véritables coulisses d’un MotoGP en mutation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Un championnat joué, un champion du monde absent, le week-end en Australie n'avait pas forcément grand chose à offrir, mais ça c'est sur le papier. Concrètement, on y a aussi assisté à la première victoire de Raúl Fernández, et surtout cette question, Aprilia serait-elle en train de briser la fameuse domination du Kati ? On en parle dans cet épisode, bienvenue. Point de corde ! Vous savez qu'on a passé, je vous en ai pas parlé, le cap de la première année du podcast, c'est un peu, voilà, date anniversaire, donc un peu plus en vrai, et je peux d'ailleurs vous confirmer que bientôt, il y aura de nouveaux épisodes interviews, je l'ai souvent dit, j'y travaille activement, alors l'hiver arrive, c'est le moment. moment où il y aura le plus de disponibilité. J'espère avoir un maximum de surprises pour vous. Il y en a déjà deux qui sont bien sur les rails. C'est là-dessus que je travaille le plus activement en ce moment et c'est là-dessus que vous pouvez m'aider. Dites-moi par exemple dans les commentaires qui vous aimeriez voir en face de moi. On avait fait un épisode avec Xavier. Simeon qui avait eu la gentillesse d'être le premier à accepter l'interview. Qui sait, ça pourrait m'inspirer dans vos choix. En tout cas, merci et sachez qu'en vous abonnant en laissant les pouces bleus, vous m'aidez énormément puisque plus il y a d'abonnés, plus moi ça me donne du poids quand je vais démarcher des personnalités. J'insiste fort là-dessus, mais évidemment si vous continuez à me soutenir, ça se traduira en épisode plutôt sympa. Abonnez-vous, laissez des évaluations, ça m'aidera énormément. Le sommaire d'aujourd'hui, on parle de quoi ? Du week-end à Phillip Island, évidemment. On va analyser ça, mais assez brièvement. Ça fonctionne mieux comme ça quand on parle des week-ends de Grand Prix. Et surtout, on parlera d'Aprilia. Ça devient régulier. Ce n'est pas un circuit par hasard, ni un type de circuit précis. ce qui était le cas avant, Aprilia est de plus en plus présent, alors que Ducati, de son côté, commence un peu à sortir les rames, encore plus depuis l'absence de Marc Marquez, ça va de soi. On va y revenir dans la suite de la vidéo et analyser la situation, d'une part du côté de Ducati et donc d'Aprilia, pour voir si effectivement cette conclusion tient la route. Avant ça, quelques conclusions du week-end, et je pense qu'on peut commencer par Fabio Quartaro. week-end très particulier qui a été marqué par la performance du français notamment il a fait la pole voilà ça peut sembler très bien sauf que c'est un peu le seul élément positif à retenir finalement d'un week-end qui avait bien commencé Yamaha a semblé dans le coup à la sprint il y a eu le mauvais choix de pneu assumé par le pilote français donc on s'est dit il y a possibilité de faire mieux à la course on a appris et puis la course on l'a vu long calvaire chute de rythme Il avait pourtant changé de choix pour le pneu avant pour Endure. Mais le comportement de la moto a changé lui aussi assez fortement. Et ça n'a jamais vraiment fonctionné. Vous me direz, rien de bien surprenant avec cette machine qui fonctionne finalement très rarement dans le rythme de course. Sauf que l'autre Yamaha, celle de Rins, elle termine 7e. Rins qui sortait d'un bon week-end et d'un précédent qui n'était pas si mal. Miller aussi, avant de chuter à la course, il était pas mal. Miller, et puis 4e à la veille pour le sprint. C'est assez inhabituel. Parce que jusque-là, souvent, Quartararo était un peu le seul porte-drapeau de Yamaha. Donc la question, ça devient vraiment, est-ce qu'on doit arrêter les frais entre Fabio Quartararo et Yamaha au-delà de 2026 ? Bon, là, il y aurait énormément de choses à dire. Et d'ailleurs, ça va arriver puisqu'on fera un épisode à part de celui-ci pour aborder la situation de Fabio Quartararo. Alors, autre conclusion. Avant, c'est promis d'arriver sur cette question. Aprilia, sont-ils réellement en train de renverser la domination du Katy ? Alors, cette conclusion, c'est pour Pedro Acosta. J'aime bien en parler ces dernières semaines. Troisième à la sprint ici, cinquième en course. Et on sent que la KTM, elle commence à montrer de belles qualités. On savait qu'elle avait progressé. Vous avez vu les sorties de virages, la vitesse en ligne droite. Rares sont les motos qui peuvent rivaliser avec Ducati. Quand on va dans l'aspiration, ça a été fait. On peut encore progresser, surtout sur la façon dont la moto entame le pneu arrière. On voit que les fins de course sont plus compliquées pour les pilotes KTM. Et bien à Gostin, on en parlait dans le précédent épisode. fortement critiqué parce qu'il chute beaucoup bon déjà ça se calme et puis on le voit prendre une dimension de plus en plus importante semaine après semaine alors que de son côté bastianini lui cherche les raisons de son en tout cas de la baisse de rythme et de performance binder fait aussi des résultats moyens donc voilà costa est vraiment devenu le leader qu'on attendait dans cette équipe et voir les deux que je viens de citer évidemment bastianini binder 8 et 9 en cours s'il n'y avait pas de catastrophe mais ça fait ressortir que pedro acosta il monte en puissance si ktm trouve des solutions Ça peut vite devenir très très bon pour lui et je pense en tout cas qu'il a les qualités pour venir jouer devant encore plus souvent. Et alors, dernière conclusion, puisque je vous ai dit qu'on va les faire assez brèves avant de parler d'Aprilia et la remise en question de cette domination Ducati. Chez Honda, grosse grosse satisfaction du week-end pour Luca Marini, 6e à la course, 8e en sprint, mais surtout, ce qui est satisfaisant, c'est que de week-end en week-end, on en a parlé dans les précédents épisodes, Marini, il est là à chaque fois. En plus, le rythme, il est de plus en plus proche des meilleurs. Si on reprend le début de saison chez Honda, là on voit vraiment une nette progression. Je trouve que c'est ça le truc le plus intéressant à analyser chez eux. C'est la preuve probablement que ce travail obtenu via les concessions, ça apporte un vrai plus pour resserrer l'écart avec les meilleurs. Johan Myr était moins à la fête, chute en course et pas de points pendant la sprint. Et puis, Johan Zarco, lui, il est revenu finalement même à une ancienne configuration de sa moto pour essayer de retrouver des sensations après toutes ces chutes. Et surtout, un vendredi qui a été compliqué en Australie, la sprint, il a montré un résultat encourageant, on va dire, par rapport à la situation. Mais ça devait se traduire en course et là, il a fait une vilaine chute. J'ai la déclaration de Johan Zarco, je vous le cite, il dit « J'ai manqué un peu mon entrée. » la moto a bougé au freinage donc j'ai raté la corde il semble qu'en étant un peu large avec le vent la moto s'est mise à glisser j'ai cru un moment que j'allais m'en sortir sans tomber mais finalement j'ai chuté, ça c'est les propos de Johan Zarco la priorité pour lui ça va être de rester sur ses roues et de retrouver des sensations, quel que soit le package j'ai envie de dire dans la situation et lui relativisait finalement je vous le cite encore, il dit ce week-end n'était pas catastrophique car tous les pilotes étaient très proches en chrono et j'étais avec eux, c'est vrai que finalement s'il avait pu continuer la course, on aurait peut-être vu de belles choses et donc on n'aurait pas tenu les mêmes propos. Et donc, on en arrive à ce sujet, cette fameuse question. Aprilia sont-ils en train de mettre fin à la suprématie Ducati ? Alors évidemment, on va se poser cette question. Ça peut arriver, c'est comme, je vais comparer ça à Aldeguerre qui gagne une course et tout le monde dit c'est un crack, il est incroyable. Est-ce qu'ici on se pose la question de la même façon ? On va le voir. C'est évidemment lié à une autre conclusion du week-end. Les machines Aprilia, elles étaient très fortes là-bas en Australie. On a vu le Marco Bezzecchi qu'on attendait. On savait qu'il serait pénalisé après l'incident avec Marc Marquez. Mais tout le week-end, il a montré la voie. Et puis, il y a eu Raúl Fernández. Alors lui, clairement, début de saison, on n'aurait jamais imaginé quoi que ce soit de sa part, puisque jusque-là, c'était un peu le néant. Il est de plus en plus présent. Ça s'est reflété à la sprint pour Aprilia. Bezzecchi premier, Fernández second. Puis Acosta qui venait compléter le podium. Bezzecchi, le dimanche, il a dû faire les deux longs laps. mais imaginez ça, on a vu son rythme en début de course En mi-course, il a été un peu plus en difficulté, mais il n'y avait vraiment rien de très anormal. Et qui sait, il aurait certainement gagné, je pense, en tout cas sans les deux long laps, avec Raúl Fernández qui remportait sa première victoire. C'est cool pour lui. Alors vous me direz, ok, Aprilia est fort à Philippe Haïland, c'est ce qu'on a compris. Mais là, pour entrer dans ce sujet, est-ce qu'Aprilia serait en train de renverser Ducati ? On doit bien mesurer ce point-là. Aprilia a toujours été la moto réputée d'abord pour être forte sur les pistes où il y a peu de grippe. Ici à Philippe Hailland, il y avait autre chose, c'est que le point fort d'Aprilia, c'est aussi les courbes rapides. Donc ça en faisait, on le savait, oui, des sérieux candidats. Mais là, ce qui se confirme, c'est que la moto devient de plus en plus polyvalente ces dernières semaines. Elle est forte partout et sur des pistes qui ne se ressemblent pas, où le grip est différent, où la configuration est différente. À Mondalica, c'était d'ailleurs déjà le cas, ils étaient forts. Bézequi a un peu s'abordé tout son week-end, malheureusement, mais il était très fort. Et ça s'est vu dans son rythme et avançait. Alors, je vais faire un petit bilan. Benzéki si on prend juste les courses du dimanche, 4ème au Japon 2ème à Misano, résultat blanc en catalogue mais ça fonctionnait bien 3ème en Hongrie, 3ème en Autriche 2ème à Bernod, abandon en Allemagne et 2ème à Assène, c'est assez simple, en l'absence de Marc Marquez l'Aprilia de Bézéki, elle serait devant Bon, attention au constat au raccourci ok, ça c'est une chose ça ne veut pas dire non plus que la domination de Ducati est forcément complètement remise en question sauf que ce week-end à l'arrivée du sprint, on a une donnée C'était la première fois depuis que cette configuration Sprint existe qu'on n'a aucune Ducati sur le podium. Alors évidemment, il y a Marc Marquez qui est absent et ça change tout, c'est certain. Mais chez Ducati, on doit forcément se poser des questions parce qu'il y a des choses qu'on n'a pas pu s'empêcher d'observer. Il y a une autre marque qui devient de plus en plus forte, qui vient les titiller. Et finalement, sans leur champion du monde, on sent bien qu'on vit finalement un climat un peu instable et un peu douteux. Mon humble analyse, qui ne vaut pas grand-chose en tant qu'observateur du MotoGP, c'est qu'en début de saison, il y a ces machines 2024. qui sont totalement aboutis et développés à ce moment-là, qui dominaient. Et puis, il y a Marquez qui est arrivé à faire un excellent boulot avec cette GP25. Puis, pendant la saison, les autres concessions et tout ce qui s'en suit progressent énormément. Et assez logiquement, il y a les concessions, je vous le disais. Du coup, on le voit, les machines 2024, leur domination, elle se stabilise, elle diminue. Et même si ça reste excellent, on s'entend bien. Et alors, à côté, il y a une machine 2025 avec laquelle c'est compliqué. Marc Marquez en fait une machine championne du monde. Mais on connaît sa capacité à s'adapter à quasiment toutes les machines, même si je ne suis pas de ceux qui diraient qu'il gagnerait avec un tracteur. Pour le reste, c'est assez instable. Et d'ailleurs, la performance de ce week-end pour Fabio Di Gennantonio, c'est un bon indicateur. Il a finalement fait un week-end super solide. Cinquième à la sprint, deuxième à la course, avec une très belle fin de course. Preuve donc, Maxxed GP25, ce n'est pas une si mauvaise moto qu'on le prétend. Il y a un truc à aller chercher avec cette machine-là, mais ça reste instable puisque Di Gennantonio, il y a des courses où ça fonctionne et l'autre non. Alors dans cette analyse inévitable, il y a Francesco Bagnaia qui pèse très lourd. On s'y est déjà beaucoup attardé dans le précédent épisode. Je ne pense pas que ce sera nécessaire d'en parler aujourd'hui énormément. Mais cela dit, ça reflète quand même cette part de problème chez Ducati avec cette moto 2025 qui en plus pour PECO est hybride avec des éléments de 2024. On ne sait même plus exactement ce qu'il y a sur cette moto. Mais il y a en tout cas plus sur cette machine, cette facilité à l'adaptation des pilotes qui existait sur les générations précédentes, la 2024 et un peu la 2023, même si c'était moindre. Et là voilà, début de saison, il y avait les GP24 toujours dominantes par rapport au reste du plateau. Et je pense que ce qu'on observe, c'est que maintenant, il y en a d'autres qui progressent. KTM, Honda et donc Aprilia. Du coup, ça ne suffit plus à Ducati pour être cette espèce de bête dominante qui ne laisse aucune chance aux autres. Alors évidemment, ça ne veut pas dire qu'il s'effondre totalement et que Ducati n'est plus là. DJ A2, Alex Marquez qui était très bien dimanche, Aldeguerre qui sans ses soucis fin de course était en train de revenir très fort et on sait comme il a la capacité de terminer des courses. Mais l'an dernier, sur la même piste, si Ducati aussi première position le dimanche. Donc ça souligne selon moi un point quand même. vraiment important. Vous savez que je ne partage pas l'analyse de ce développement selon beaucoup orientés 100% Marc Marquez qui aurait mis Ducati dans la même position que Honda avant eux. J'ai déjà expliqué pourquoi pour moi ça ne tient pas en termes de contexte du fonctionnement du développement et du timing. Mais quand même, vous aurez compris là où je veux en venir, c'est que cette GP25, elle demande pour le moment des solutions qu'on n'a pas trouvées de façon stable hors de Marc Marquez. Et que les autres marques évoluant, on ne peut même plus s'appuyer sur cette GP24 qui cassait la baraque. Pour revenir enfin sur la situation de Bagnaya, franchement, je suis perdu. Je ne sais pas quoi vous dire. On en a tellement parlé, on a essayé tellement de comprendre. Oui, il est en manque de solutions. Mais là, soyons honnêtes, ça devient absurde. Zéro pointé sur deux week-ends qui sont catastrophiques. Il est à terre, il est largué. On sait qu'il a besoin d'une moto adaptée et on le comprend. On sait qu'il est super fort aussi. Je ne remets pas ça du tout en doute. Mais quand même, il y a des pilotes sur le plateau qui ont des motos hyper compliquées. moins abouti et qui arrive à faire des résultats et sans se retrouver dans des situations aussi catastrophiques parce que là on est dans la catastrophe c'est sûr on va bientôt en reparler il y a quelque chose, quelque chose de profond qui ne va pas bon Bagnaya c'est un pilote qui vaut mieux que ce qu'on voit là en ce moment la sprint quand même il faisait des chronos de moto 2 et c'est vrai c'est pas une image après dimanche matin ils ont essayé quelque chose au warm up ça n'a pas fonctionné, ça arrive Ils ont testé autre chose pour la course. Ça ne marchait pas si mal, mais ça ne cassait pas la baraque non plus. Et en attaquant, il a fini par chuter. Il l'a dit, il préférait chuter en attaquant que terminer dernier. Mais voilà, c'était un week-end comme ça, ça passe. Mais là, en dehors de Motegi, il n'y a plus rien qui va. Donc ça, ce n'est pas possible de voir Francesco Bagnère dans cette situation. Pour terminer sur ce sujet, évidemment, ça ne veut pas dire qu'Aprilia dépasse déjà, surpasse déjà Ducati et qu'Aprilia va devenir la marque dominante comme l'a été Ducati. Mais ce que ça veut dire... C'est qu'il va falloir lisser cette analyse et l'observer durant les prochains et derniers week-ends de la saison. Et ça va être important parce que si Aprilia persiste sur des pistes encore différentes de celles qu'on a connues ici, là on pourrait être inquiet chez Ducati pour la prochaine saison. On a Abed Zeki qui est de plus en plus en forme et qui maintenant connaît sa machine, machine qui continue d'évoluer sur son moteur, notamment à la maniabilité apparemment. C'est là qu'il y a eu beaucoup de changements. Ça peut faire mal. Il y a Raoul Fernandez qui commence à se montrer un peu qui c'est, s'il pourrait s'installer. On va voir, on ne va pas s'emballer. Et on a Martine qui doit revenir, qui devra se remettre en forme et qui a enchaîné. Donc, on ne sait plus trop quoi penser non plus du temps qu'il lui faudra pour revenir, pour appréhender cette machine, parce que de nouveau, ça reporte le fait d'apprendre à piloter sur cette Aprilia. Mais voilà, ça donnerait quand même de sérieux rivaux pour Marc Marquez l'an prochain. Et imaginez, on est dans l'hypothèse complète là, je suis d'accord, mais imaginez quand même, on peut le faire, que si l'Aprilia fonctionne aussi bien sur la longueur, à un moment donné, Marc Marquez, il pourrait être en difficulté. Et là, chez Ducati, la pression va augmenter énormément par rapport aux résultats qu'on attend de cette machine. Sachant qu'en plus, avec l'arrivée de Pirelli en 2027, on n'a aucune garantie concernant les directions à prendre pour la suite du développement. Voilà, on va terminer là-dessus. Ma question, vous pensez, vous, qu'Aprilia est réellement en train de s'installer comme le rival de Ducati ? Ou alors c'est juste une histoire de quelques Grands Prix qui avantagent leur machine ? Et surtout, est-ce que... La domination Ducati vit ses derniers jours, on l'a vu dans d'autres sports. Il y a eu tant de temps où en Formule 1, on disait que Mercedes gagnerait toujours, et puis Red Bull, et puis bon, ça tourne, forcément, voilà. Alors ça peut sembler dramatiser la situation dans le thème, mais quand même, là, je trouve qu'il y a de la matière, on a du concret, et de toute façon, toutes les dominations ont une fin. Je viens de donner quelques exemples. Voilà, on a dit beaucoup que c'était lié à l'arrivée de Marc Marquez, moi, je ne pense pas. Et surtout, je le redis, toute domination a une fin, c'est la beauté du sport, qu'il y ait Marc Marquez ou non. C'est sûr que Ducati ne restera pas éternellement la meilleure marque du plateau. Voilà, on se retrouvera très vite pour un prochain épisode. On va parler de Fabio Quartararo et de la suite, parce que ces dernières semaines, on n'avait pas pu les manquer. Il y a eu quelques petites phrases, parfois d'agacement, parfois un peu de retour à la motivation, et puis de retour à l'agacement de la part de Fabio Quartararo. Et on imagine bien que cet hiver va être primordial, puisque à l'arrivée de fin 2026... Il y aura de gros mouvements en termes de contrats, et pour les contrats d'usine, donc peut-être des opportunités pour Fabio Cortararo de changer de giron ou de rester chez Yamaha, ça on peut pas savoir, mais en tout cas on pèsera le pour et le contre. Je vous remercie une fois encore d'avoir suivi cet épisode de Point de Corde, s'il ça vous plaît, les évaluations, c'est super important, prenez le temps de le faire, je sais que ça prend un petit peu de temps, on n'a pas tendance à le faire, mais vous avez pas idée d'à quel point ça m'aide, les abonnements évidemment, que ce soit sur les plateformes de podcast audio, vous êtes de plus en plus nombreux, D'ailleurs j'espère qu'on va aller rechercher la place de numéro 1 en actualité sportive, parce qu'on l'a eu deux fois déjà et c'est une grosse satisfaction pour moi, tout ça c'est grâce à vous merci, rendez-vous au prochain épisode, salut !

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