Speaker #1L'erreur à ne surtout pas commettre dans tes essais bébés. Hello, je suis ravie de te retrouver aujourd'hui comme chaque semaine pour un nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, on va parler d'une des erreurs les plus courantes que je peux voir avec les femmes que j'accompagne, en tout cas au démarrage des accompagnements. Et c'est pour ça que j'avais envie de t'en faire un épisode de podcast. Alors, juste petite parenthèse, parce que c'est vrai que très récemment, j'ai fait un sondage sur les réseaux sociaux. Pour vous demander finalement si vous préfériez avoir des épisodes audio ou vidéo. Et finalement, ce qui est ressorti, c'est quand même la préférence pour les épisodes audio. Et vraiment une large, large préférence. Donc finalement, du coup, en 2025, je pense que je ne vais pas changer mes habitudes et je vais continuer à avoir des épisodes qui sont au format audio. Je sais que la grande tendance est finalement en mode vidéo. C'était la raison pour laquelle je demandais si c'était préférable de continuer comme ça ou si vous aviez envie d'avoir un format vidéo. Et finalement, largement, à ma grande surprise d'ailleurs, mais vraiment largement, vous préfériez le format audio. Donc on va continuer comme ça finalement. Alors aujourd'hui, c'est vrai que comme je te disais, c'est un épisode vraiment super important pour moi parce que c'est une des erreurs que je vois vraiment le plus souvent dans les accompagnements. Qu'est-ce que je veux dire par là ? C'est qu'en réalité, les femmes qui démarrent un programme d'accompagnement, parce qu'il y a des hommes aussi, mais ça reste quand même majoritairement des femmes que j'accompagne, considérer vraiment la fertilité de manière générale, et je pense que c'est aussi les centres PMA qui veulent ça d'une certaine façon involontairement, mais qui induisent cet aspect-là, c'est qu'on a tendance à considérer la fertilité comme un aspect complètement isolé de ton état de santé général. Alors, je ne sais pas si tu fais cette erreur-là, et vraiment, n'hésite pas à me le dire sur les réseaux sociaux, n'hésite pas à m'envoyer un email par rapport à ça, mais vraiment, c'est quelque chose qui m'interpelle parce que, de manière générale, on a tendance à se concentrer uniquement sur ses essais bébés, sur son désir de grossesse, de maternité, mais finalement, sans vraiment prendre en compte ton état de santé général. Et ça, c'est pour moi une erreur super importante, parce qu'en réalité... C'est aussi ce qui peut compromettre les chances de concevoir, mais qui peut aussi, en parallèle, augmenter des risques pour ta santé à long terme. Et donc aujourd'hui, j'avais vraiment envie de t'expliquer quels étaient les liens vraiment entre la fertilité, la qualité de tes gamètes et ton état de santé général. Et d'ailleurs, je t'invite aussi à faire suivre cet épisode à ton chéri parce que ça le concerne aussi, bien évidemment. La fertilité, c'est vraiment une histoire de couple. Ce n'est pas... qu'une question d'ovocyte. Il y a aussi les spermatozoïdes qui rentrent en ligne de compte, bien évidemment. Et j'aimerais vraiment, parce que c'est quelque chose que je dis encore et encore et encore, mais je ne m'arrêterai pas de le dire, surtout si tu débarques, c'est important pour toi que tu l'entendes. Mais je passe mon temps à répéter que tout est lié et ce n'est pas pour rien. Ce n'est pas moi qui le dis ça. Ce sont simplement les conclusions de ce que je peux observer en permanence. Donc vraiment, j'espère que tu es prête parce qu'on va rentrer dès maintenant dans le vif du sujet. Donc, comme je te le disais, l'erreur, c'est vraiment ça, c'est de séparer la fertilité de ton état de santé général. Et clairement, c'est facile de tomber dans ce piège-là. Et je l'ai fait aussi, évidemment. Donc, je ne jette certainement pas la pierre à celles qui font cette erreur-là, parce que, encore une fois, je l'ai fait aussi. Et parce que je pense que, de manière générale, à partir du moment où on commence à être suivi sur le sujet, même sans être encore déjà dans tout ce qui est... PMA, dans le dur de la PMA, c'est-à-dire les fécondations, etc. Donc, on n'est même pas encore là-dedans. Mais dès qu'on commence à faire un bilan de fertilité pour voir si, entre guillemets, tout fonctionne correctement, eh bien, on commence à consulter des spécialistes. On va se concentrer sur le cycle. On va parfois, dans certains cas, prendre des traitements. Je pense notamment clomides, dufaston, etc. Et en fait, on oublie. De se poser une question essentielle, c'est dans quel état est mon corps pour... accueillir la vie. C'est rien que ça, c'est super important, mais je sais encore une fois que les spécialistes ne se posent pas la question. Pourtant, c'est vraiment vraiment super important de garder en tête qu'une mauvaise qualité de gamètes, que ce soit les ovocytes ou les spermatozoïdes, c'est souvent le reflet d'un déséquilibre global dans l'organisme. Moi je passe mon temps à le dire, l'infertilité c'est le reflet, c'est la conséquence d'un dysfonctionnement quelque part. Donc tout ce qui est problèmes métaboliques, inflammatoires, hormonaux, etc., qui forcément vont avoir un impact très important sur la fertilité, c'est ce qui augmente aussi le risque de pathologies à long terme, comme des pathologies cardiovasculaires, comme le diabète, comme hélas certains cancers, comme de l'ostéoporose, etc. Et en fait, quand on ne comprend pas ces liens, quand on ne les... prend pas en compte du tout, finalement, on essaye de masquer les symptômes. C'est un peu comme je... C'est un exemple pour moi qui me vient en tête, mais de nouveau, je vais reparler de la voiture parce que c'est vraiment ce qui me vient le plus facilement à l'esprit. C'est un petit peu comme si tu avais un signal lumineux sur ton tableau de bord qui s'éclaire et que tu vas finalement aller débrancher sans essayer de comprendre qu'est-ce qui fait que ce témoin lumineux s'est allumé. Est-ce que ce sont tes freins ? Est-ce que ce sont... Est-ce que c'est de l'huile qu'il manque dans le moteur ? C'est quoi ce signal lumineux ? D'où il vient ? En fait, tu ne cherches pas, tu éteins le fusible. C'est exactement ce que la médecine telle qu'on la connaît a tendance à faire. Et ça, pour moi, c'est vraiment super important d'arrêter ça et de comprendre que la fertilité, elle s'intègre dans l'état de santé général. Donc déjà, je ne sais pas si tu le sais, mais quand même, pour moi, c'est un élément quand même à prendre en compte. Il y a évidemment, comme je te disais, Des liens très importants entre l'infertilité et la santé générale. Si je prends par exemple tout ce qui est déséquilibre hormono. Quand tu as des hormones qui sont en déséquilibre, comme l'insuline. Donc l'insuline, c'est vraiment une réponse au sucre, d'accord ? Donc quand tu as des hormones comme l'insuline, le cortisol, donc ça c'est pour le stress. Quand tu as des hormones thyroïdiennes, etc. Tout ça, ça va jouer un rôle crucial pour tes essais bébés. Mais à partir du moment où tu as un déséquilibre, Clairement, ça peut déjà affecter tout ce qui est maturation des ovocytes, donc forcément la qualité ovocitaire, et bien sûr la qualité spermatique, ça marche pour les hommes aussi, mais ça va aussi avoir des répercussions sur ton énergie, ton sommeil, ta gestion de stress, ton état émotionnel, etc. Donc, encore une fois, tout est lié. Tu n'imagines pas le nombre de femmes que j'accompagne qui se sentent fatiguées, épuisées, etc. Mais en réalité, parce que tout est lié, et à partir du moment... où ça commence à dysfonctionner quelque part, eh bien, ça va entraîner un effet en cascade, en fait. L'inflammation, c'est pareil. Une inflammation qui est sous-jacente, on appelle ça une inflammation de bas grade. Tu sais, c'est une inflammation qui est là, qui ne fait pas trop de bruit, mais qui fait, par contre, pas mal de dégâts. Eh bien, l'état inflammatoire, ça va venir impacter, par exemple, ton endomètre, ça va réduire les chances d'implantation de l'embryon, ça va aussi affecter, évidemment, la qualité de tes ovocytes et des spermatozoïdes. etc. Et à long terme, ça va aussi augmenter le risque de pathologies auto-immunes, de pathologies métaboliques, etc. Si je prends les carences, le fait de manquer de vitamines, de minéraux, d'antioxydants, etc. Pareil, ça a aussi d'énormes répercussions sur ta fertilité, mais ça contribue aussi à tout un tas d'autres pathologies bien plus importantes en termes de menaces de vie quelque part sur du long terme. Alors l'idée, bien sûr, ce n'est pas de te dire Oh là là, catastrophe, je suis confrontée à l'infertilité, donc je suis en mauvaise santé Pas du tout. L'idée, c'est juste de te dire, effectivement, l'infertilité, c'est le reflet d'un dysfonctionnement, mais la bonne nouvelle, c'est que tu peux agir, évidemment, tu vois ? Loin de moi, je pense que tu le sais, si tu écoutes en tout cas mes podcasts, tu sais que mon rôle à moi, c'est... J'ai presque envie de dire de tirer la sonnette d'alarme, mais quand je parle de tirer la sonnette d'alarme, c'est pas du tout pour te mettre dans l'angoisse, pas du tout, c'est pour te montrer justement que tu as des choses à faire et que ce n'est absolument pas une fatalité, d'accord ? Et ça, c'est vraiment la bonne nouvelle du jour, tu vois, parce que si je prends un simple exemple, tu sais, très souvent, moi je vois dans les centres PMA que tous ces facteurs-là, ce ne sont pas des choses qu'ils mesurent, parce qu'encore une fois... PMA, c'est procréation médicalement assistée. Donc, ils vont se focaliser uniquement sur ce qui est de l'ordre du système de l'appareil reproducteur. D'accord ? Donc, forcément, on est focalisé sur l'utérus, on est focalisé sur les trompes, on est focalisé sur le nombre d'homocytes, enfin de follicules et donc forcément d'homocytes, etc. On va voir si tu rentres dans les clous au niveau de la taille des follicules, de l'épaisseur de ton endomètre, etc. Mais... On ne va pas chercher la cause des dysfonctionnements. C'est pas du tout, du tout, du tout quelque chose qui est intégré dans leur système. Et il y a par exemple quelque chose qui me rend dingue, c'est que... Il y a une analyse qui parfois est faite, mais c'est assez rare. Mais en tout cas, moi, c'est une analyse que je demande de faire systématiquement, c'est de mesurer l'homocystéine. Et c'est vrai que très souvent, ce que je vois, c'est qu'un excès, par exemple quand on a des taux élevés d'homocystéine, en réalité, non seulement, évidemment, ça a un impact direct sur la fertilité, mais aussi, à long terme, ça augmente de façon drastique les risques de complications. de pathologies cardiovasculaires, etc. Donc ça a un vrai, vrai, vrai impact au niveau de ta santé à long terme. Et par exemple, pour moi, ce qui est un élément aussi très, très, très important, c'est de garder en tête que, enfin, je ne sais pas si tu le sais, mais les femmes sont tout aussi susceptibles d'avoir des pathologies d'ordre cardiovasculaire que les hommes, tu vois, pendant très longtemps. On a un peu considéré que les crises cardiaques, ça concernait les hommes. Mais en réalité, pas du tout. C'est quasiment autant les femmes que les hommes. C'est vraiment un mythe. Et surtout, il y a vraiment un élément, et de nouveau, je ne sais pas si tu le sais, mais qui pour moi, je pense que c'est ma casquette féministe, que je vais brandir, mais qui pour moi est super importante. Le personnel médical, les secouristes, etc. qui s'entraînent à tout ce qui est massage cardiaque, et peut-être que toi aussi tu as eu l'occasion de suivre un cours de secourisme, etc. Et si c'est le cas, félicitations parce que c'est fantastique. Mais dis-toi qu'en général, quand on s'entraîne pour des cours de secourisme, on s'entraîne sur des mannequins masculins. Ce qui fait que parfois, les secouristes, quand ils sont confrontés dans la réalité à des femmes qui ont de la poitrine, ils sont un petit peu perdus parce qu'ils savent... pas trop comment mettre les mains, est-ce que c'est exactement de la même manière, on ne les positionne pas exactement pareil et donc malheureusement les femmes, et c'est statistique, c'est pas moi qui le dis, c'est statistique, les femmes qui ont des crises cardiaques ont plus de risques d'y rester que les hommes et donc pour moi il y a une vraie injustice déjà de base parce qu'on devrait s'entraîner autant sur des mannequins masculins que féminins avec plus de formes, moins de formes et pour repérer justement les subtilités parce qu'on est tous différents, on a... tous des morphologies différentes. Donc déjà, il faut arrêter avec ce côté uniquement je m'entraîne sur un corps masculin. Non, parce qu'encore une fois, on est tous susceptibles d'avoir un risque cardiovasculaire. Mais donc, tu vois, ça m'ennuie fortement parce que très souvent, même quand il y a un taux de mocystéine élevé qui a été repéré, eh bien, figure-toi qu'on ne cherche pas à le corriger. Et ça, vraiment, ça me pose problème parce qu'on sait, noir sur blanc, c'est écrit noir sur blanc qu'on va avoir un problème. Alors quand, on ne sait pas, ça peut être dans 10 ans, dans 15 ans, dans 20 ans, évidemment, on n'en sait rien. Mais en gros, c'est écrit noir sur blanc qu'on expose drastiquement, on augmente drastiquement le risque et on ne cherche pas à corriger ça. Et puis, on s'étonne que 20 ans plus tard, on a des problèmes cardiovasculaires, alors qu'on aurait pu s'en apercevoir X années auparavant, tu vois. Donc, quand je dis que tout est lié, évidemment, ce n'est pas pour rien. D'ailleurs, à ce propos, il faut savoir, et cette fois-ci, parce que c'est vrai que j'aime parler des femmes, mais de nouveau, il y a une énorme injustice qui, pour moi, a été pointée du doigt assez récemment. Et ça, c'est moi qui vais la pointer du doigt, d'ailleurs, mais en fait, c'est en raison d'études qui sont menées. Et ces études, franchement, je suis très contente qu'elles existent, d'accord ? Mais j'aimerais vraiment qu'on fasse les mêmes à propos des femmes, parce que figure-toi que... Assez récemment, j'ai eu l'opportunité d'assister à une conférence qui était animée par le docteur Sylvia Alvarez et qui, du coup, était animée avec d'autres professeurs, d'autres gynécologues, andrologues, etc. Et c'était très, très, très intéressant, où on a abordé des études qui étaient en lien avec la spermatogénèse. Eh bien, figure-toi qu'il apparaît que les hommes qui sont confrontés à l'infertilité ont plus de risques de développer des pathologies auto-immunes. Donc ça c'est... Une info importante. La deuxième chose, c'est que l'infertilité masculine pourrait être un marqueur de risque oncologique, c'est-à-dire de cancer. Et on a apparemment, il y a une étude qui a été menée, et qui montre qu'en réalité, approximativement 10% des hommes infertiles présenteront une pathologie grave dans les 10 ans. Alors encore une fois, l'idée n'est pas de te faire paniquer, pas du tout, parce que ça reste des statistiques, ça reste des moyennes et que les chiffres, ce sont des indicateurs, c'est intéressant, mais c'est surtout pour moi important en termes de compréhension et parce que ça te montre qu'il y a des choses à faire à ce niveau. Mais vraiment, encore une fois, j'aimerais qu'on puisse mener ce même type d'études sur les femmes, parce qu'on l'a mené sur les hommes pour voir un petit peu si, oh là là, il n'y avait pas plus de risques chez eux, mais nous, en attendant, personne ne s'en soucie. où on en est en termes de risques de pathologies qui sont liées au SOPK, à l'endométriose, etc. On en est où sur du long terme ? On en est où sur les facteurs de risque ? Personne ne fait état de ça. Or, on sait très bien aujourd'hui que... Des carences en progestérone, ce qui est très souvent le cas pour les femmes qui sont confrontées à l'infertilité, ça amène par exemple à de l'ostéoporose, ça amène par exemple à une augmentation de risque de cancer du col de l'utérus, etc. Donc, il y a quand même des choses qui sont menées, mais pas du tout de la même manière. Pour moi, il y a vraiment une injustice qui est à réparer et qui est surtout à corriger au quotidien parce qu'on a des indicateurs pour en tenir compte. compte pour réagir maintenant. Et moi, en réalité, ce que j'aime faire avec les femmes que j'accompagne, c'est aussi de la prévention pour leur montrer à quel point tout ce que tu vas mettre en place là maintenant, parce que tu es confronté à l'infertilité, c'est aussi probablement ce qui va te permettre d'être en meilleure santé par la suite, tu vois, et en tout cas de diminuer au maximum les risques. Donc, pour moi, c'est super important. Alors là, tu vas te dire, ok, super, j'ai compris que l'infertilité, elle était liée à un vrai risque pour ma santé. Maintenant, qu'est-ce que je fais ? Eh bien, pour moi, ce qui est super important, c'est de comprendre que tu dois adopter une approche qui est globale. Ton corps, ce n'est pas une machine. Ta fertilité, ce n'est pas un élément complètement isolé du reste de ton corps. Ton corps fonctionne en harmonie, il fonctionne, c'est une seule et même entité. Donc, vraiment, le fait d'avoir une approche globale qui est... autant sur tes émotions que ton alimentation, ton sommeil, ton stress, ton équilibre hormonal évidemment, tous ces aspects-là, ça va justement te permettre de corriger le tir. La deuxième chose à faire, c'est de comprendre. Et encore une fois, j'insiste parce que je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui se retiennent aussi d'être accompagnées en se disant oui, mais je ne vais rien comprendre, le médical, ce n'est pas mon truc, je n'ai pas fait science, etc. Moi non plus, je n'ai pas fait science. vraiment, alors ok, je peux comprendre qu'on soit pas tout autant passionnés par la fertilité que moi, je comprends vraiment, je comprends beaucoup mais c'est juste important de se rappeler que et en tout cas c'est quelque chose qui me tient à coeur et que j'essaye vraiment de faire au quotidien c'est qu'il y a moyen d'avoir des concepts compliqués mais expliqués de façon très très simple tu sais, je pense que même Donc, mon fils, comme tu le sais, a 11 ans. Je lui explique énormément de choses au niveau de la santé, de la fertilité, etc. C'est un enfant de 11 ans et il comprend. Donc, je pense que toi, tu vas comprendre sans aucun problème. Et ça fait des années en plus que je lui explique. Donc, tu sais, voilà, moi, je pense que même des complexes simples, compliqués, pardon, on peut les expliquer de façon très simple. Il n'y a pas besoin d'avoir fait médecine. Il n'y a pas besoin d'avoir un bac plus 12 pour comprendre tout ça. Donc, vraiment, moi, c'est quelque chose qui me tient à cœur. C'est de simplifier tout ça pour... simplement te permettre de comprendre avec des exemples, des métaphores. Pourquoi c'est important de comprendre ? Parce que quand tu comprends, c'est là que tu mets vraiment des actions en place sur du long terme. Souvent, quand on ne comprend pas, on se contente d'appliquer parce qu'on nous a dit que c'était mieux. Mais en réalité, ce n'est pas quelque chose que tu vas pouvoir tenir sur du long terme. Donc la compréhension, c'est vraiment la clé. Ce qui est important aussi, et c'est pour ça que dans le cadre du coaching éclosion, bien sûr, j'amène à faire des analyses complémentaires. J'incite vraiment à aller chercher des données différentes et des données que la médecine telle que tu la connais habituellement ne fait pas, ne demande pas ou beaucoup trop peu ou en tout cas n'interprète pas les choses de la même manière. Parce qu'il y a une énorme différence entre les normes laboratoires que tu peux trouver sur les prises de sang et les valeurs optimales de santé. Ce sont deux choses différentes. Donc pour moi, c'est vraiment important de comprendre ça. Et je n'insisterai jamais assez. Les normes que tu vas trouver de référence sur les prises de sang que tu peux faire, ce sont des normes, ce sont des moyennes. Pose-toi la question de savoir dans quel état de santé est la population générale. Regarde autour de toi. Personnellement, il est hors de question que je sois dans la norme. C'est impossible. Je ne veux pas être dans la norme parce que la population générale est en très mauvais état de santé. Il n'y a qu'à regarder ce qui se passe dans les hôpitaux, il n'y a qu'à regarder les gens qui sont dans les hôpitaux. Il n'y a qu'à regarder, même quand tu te balades dans un centre commercial, regarde la tête des gens qui sont autour de toi. Je pense vraiment que l'immense majorité d'entre eux ne respirent pas la santé, ne respirent pas le bonheur et la joie de vivre. Donc, pour moi, en tout cas, il est hors de question que je sois dans la norme. Je ne veux pas. Après, c'est un choix évidemment personnel et donc ça implique aussi de mettre des actions en place. Mais j'ai pour ambition de vivre en bonne santé le plus longtemps possible pour profiter de mon fils, évidemment. Parce que le but, ce n'est pas juste d'être maman. Le but, c'est d'être là pour mon fils et de pouvoir... jouer, m'amuser et de faire plein d'activités avec lui sans avoir peur de ne pas savoir tenir le rythme, etc. Donc c'est vraiment, vraiment important de garder ça en tête. Et c'est vraiment pour ça et pour cette raison-là que vraiment, j'insiste, mais séparer la fertilité et ton état de santé général, c'est une énorme erreur et c'est une erreur hyper fréquente. Donc j'espère vraiment... que cet épisode t'a permis de conscientiser qu'en réalité tout est lié. Et qu'en prenant soin de toi de façon générale, non seulement tu vas maximiser tes chances de conception, mais qu'en plus tu vas construire les bases d'une santé durable, d'une bonne santé durable, vraiment sur du long terme. Et ça pour moi c'est essentiel. On sait aujourd'hui que tout ce qui est pathologie neurodégénérative, etc., ça prend notamment ses sources dans tout ce qui est microbiote intestinal, etc. Donc tu vois à quel point il y a des choses à faire. Et ça c'est la bonne nouvelle du jour. Donc si vraiment tu as envie de prendre soin de ta santé générale et forcément d'optimiser ta fertilité, si tu veux ne pas te contenter d'être dans la norme, si tu veux comprendre et mettre des actions en place qui soient adaptées à toi, à ton parcours, à ton historique, je t'invite vraiment à me rejoindre, à rejoindre le programme de coaching Éclosion où on va pouvoir avancer ensemble et avoir une compréhension vraiment très fine de ton parcours dans le détail. Je pense que vraiment sur le long terme, tu t'en remercieras. Alors long terme, court terme, moyen terme. Quand je vois que dès le deuxième, troisième mois, les femmes me disent mais c'est miraculeux parce que j'ai plus du tout de douleurs menstruelles, j'ai plus de syndrome prémenstruel. Les changements peuvent être immédiats. On voit tout de suite les femmes qui avaient des inconforts, des troubles digestifs. Eh bien hop, on le régule. Et puis c'est pas de la magie, mais c'est juste qu'on comprend. Du coup, on arrête de faire des choses qui, en réalité, nous amènent à faire des dégâts, plus qu'autre chose, mais de façon inconsciente. On corrige ce qui doit l'être, on optimise, et c'est ce qui amène de jolis résultats. Donc si tu te sens appelé par ça, je t'invite maintenant à cliquer sur le lien qui est dans la description de cet épisode, ou à m'envoyer un email, mais ne reste surtout pas dans ton coin. Il y a énormément de choses à faire, et bien plus que tu n'imagines, et de façon très simple. On se retrouve la semaine prochaine pour un prochain épisode de podcast et d'ici là, prends soin de toi.