- Speaker #0
Hello, c'est Mia de Positive Mind Attitude. Après un parcours de plus de 4 ans et demi avant de connaître enfin les joies de la maternité, j'ai décidé d'associer mes compétences professionnelles de thérapeute à mon vécu personnel lié à l'infertilité et la PMA pour accompagner les femmes en désir d'enfant et leur permettre de reprendre le plein pouvoir sur leur fertilité. Si tu veux agir pour ne plus subir, tu es au bon endroit. Que tu sois suivi médicalement ou non, Mes conseils te permettront d'avoir un autre regard sur ton parcours et d'adopter une approche globale pour mettre toutes les chances de ton côté. Ensemble, brisons le tabou de l'infertilité. Si tu connais une femme qui est concernée par le sujet, je t'invite à lui partager cet épisode. Maintenant, installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Hello, bienvenue sur ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, je suis vraiment ravie de te retrouver. Parce qu'en plus, si tu me regardes au format vidéo, tu verras que je ne suis pas toute seule. Si tu es en audio, tu vas le découvrir. Je suis accompagnée de Sophie Medioni. Sophie Medioni qui est docteure, elle est biologiste au sein d'un centre PMA, mais pas que. On va pouvoir en parler et t'expliquer un petit peu ce qui se passe exactement. Salut Sophie !
- Speaker #1
Salut Mia, enchantée d'être parmi vous.
- Speaker #0
C'est génial, je suis vraiment contente de t'avoir ici au micro parce que c'est vrai que la biologie en PMA c'est un peu les coulisses et donc c'est vrai que c'est toujours un petit peu compliqué de l'extérieur de se demander exactement mais c'est quoi le rôle du biologiste, qu'est-ce qui se passe, on se fait plein de films autour de ça et j'aimerais juste pour commencer que tu puisses te présenter en fait.
- Speaker #1
Oui bien sûr. Alors moi, ça fait 25 ans que j'exerce la spécialité de la procréation médicalement assistée. Mon centre est situé dans le 95, dans le Val d'Oise, donc en Ile-de-France. C'était en fait mon propre centre, mais il y a quelques années, avec le regroupement qui s'est passé en France des laboratoires, donc au départ c'était mon centre de PMA. Et puis, il y a quelques années, il y a eu le regroupement des laboratoires en France. C'était difficile de rester indépendante. Et du coup, j'ai rejoint un grand groupe et je suis restée plus qu'à mi-temps dans mon centre. Mais j'ai repris mon rôle de biologiste qui me manquait beaucoup puisque quand j'étais chef d'entreprise... j'avais moins de contacts finalement avec les patients. Je m'occupais surtout des salariés, des fournisseurs, des factures, et ça ne me plaisait plus trop, et j'avais besoin de retrouver le côté humain de cette profession. Donc du coup, quand j'ai cédé au laboratoire, j'ai dit « je reprends mon rôle de biologiste à mi-temps » . Et là... Je me suis reconnectée à l'enfant que j'étais finalement et quand j'étais plus jeune j'étais très attirée par les métiers artistiques. Enfant je voulais être danseuse et du coup bon j'ai pas pu aller dans cette voie donc du coup je me suis dit bon là c'est un petit peu tard pour rentrer dans le milieu professionnel de cet art mais Qu'est-ce qui se rapproche le plus ? La scène, je vais me lancer dans le théâtre et je suis partie faire une formation pro sur trois ans.
- Speaker #0
C'est génial parce que tu as réussi finalement à associer tes deux passions. Parce que c'est vrai que la pièce de théâtre, elle est vraiment autour, donc la pièce de théâtre, c'est filiation. Et elle est vraiment centrée sur ton activité, quelque part aussi de biologiste, mais en tout cas de tout ce qui tourne autour de la PMA. de la filiation vraiment, on ne va pas dévoiler tout ce qui se passe dans la pièce, mais en tout cas il y a énormément de sujets qui sont abordés, et je trouve ça vraiment extraordinaire parce que les sujets de PMA finalement, on commence tout doucement, il y a des films qui commencent à sortir et qui en parlent, on commence finalement à médiatiser un petit peu plus la situation, mais je trouve ça génial que tu aies pu développer cette pièce, écrire cette pièce et la jouer toi, parce que ça combine vraiment tes deux expériences finalement.
- Speaker #1
Exactement, mes deux univers. Pour ma première pièce, en tout cas en tant qu'autrice, pour moi c'était une évidence de parler d'un sujet de société, avec en plus les nouvelles lois de bioéthique, qui sont sorties en 2001, avec tout l'impact que ça a. Et puis 17% de la population adulte en France est touchée par l'infertilité, donc tout le monde connaît autour de soi Voilà, des gens qui sont concernés. Je pense, enfin, puis c'est... C'est un thème médical, mais il y a aussi... C'est un thème très humain. Il y a l'éthique. Il y a tellement de choses à dire sur ce sujet qu'on pourrait faire même une série Netflix.
- Speaker #0
Je pense, vraiment. Je veux bien y participer, parce qu'il y a beaucoup de choses à dire sur le sujet. Mais tu vois, alors j'imagine qu'on sera oui, mais tu vois... Donc moi, je vais bientôt, je vais sur mes 12 ans d'activité. T'en as 25, 25 années de retour. Est-ce que tu as vu une évolution dans ton métier, dans les situations ? Oui, oui,
- Speaker #1
oui. J'ai vu une évolution déjà dans la prise en charge des couples. Avant, on s'attardait vraiment à la technique et au traitement. Maintenant, il y a une prise en charge, en tout cas dans mon centre, c'est comme ça vraiment que je vois les choses. C'est une prise en charge beaucoup plus globale avec différents intervenants. Nous, on a dans notre centre une psychologue, une sexologue, une nutritionniste, une nutritionniste, pardon, une infirmière pour expliquer le traitement, une biologiste pour les techniques. Vraiment, c'est une demi-journée de prise en charge. en charge pour que les patientes soient le plus accompagnées. Parce que pendant longtemps, vraiment, je pense qu'on a vu ça comme de la médecine. Et il faut voir ça vraiment d'une manière beaucoup plus globale. Comme je le dis souvent, on ne peut pas séparer l'esprit du corps. Et vraiment, il faut voir la prise en charge des coupes. toutes ces dimensions. Et moi, vraiment, c'est ce que j'ai voulu développer pendant toutes ces années, essayer d'entraîner les gynécologues dans cette voie. Et je trouve que les choses... Puisque, en fait, lorsqu'on est scientifique, qu'on soit biologiste ou gynécologue, je pense qu'il faut comprendre aussi d'où on vient. On a été formaté, en fait. par un esprit scientifique et médical. Et malheureusement, on n'a pas été... Moi, je n'ai jamais eu un cours de psychologie en dix ans d'études après le bac. Je n'ai pas eu une heure de cours sur la psychologie. Donc, en fait, on a une ignorance, on a des lacunes, mais qui sont par notre formation. Et j'espère vraiment que les étudiants, aujourd'hui, vont être davantage accompagnés sur le plan relation humaine. Parce que... ça a trop formaté sur un esprit scientifique. Et pourquoi aussi j'ai voulu écrire cette pièce ? C'est que moi-même, mon regard a complètement changé, en devant Normandie, finalement, plus que par mes études. C'est que moi, encore une fois, la manière dont on a enseigné les choses, c'était qu'on est issu d'un nouveau site, d'un spermatozoïde, de 23 chromosomes de chaque côté. Donc voilà, on est des cellules de caractéristiques chromosomes, les gènes c'est très important. Et du coup, quand je suis devenue mère, j'ai compris tellement de choses. Le lien entre les parents et un enfant, et c'est pour ça que j'ai appelé cette place filiation, c'est parce que finalement, quand on élève un enfant, enfin moi mes enfants ils m'ont appris plus de choses que les...
- Speaker #0
Oui, oui,
- Speaker #1
je l'ai appris au niveau médical. Et du coup, moi-même, ma vision des choses a été complètement transformée. Et c'est pour ça que j'ai voulu parler en plus du don de gamètes. Même si pour moi, je ne travaille pas dans un sécos, parce qu'en fait, tout ce qui est don, c'est quand même dans des sécos. C'est quand même... Voilà, si... Moi je suis dans un centre privé, les échos ce n'est que les centres publics. Donc je ne m'occupe pas, je n'ai jamais rencontré de donneur ou de donneuse, puisque moi je ne suis pas dans ces centres. Donc finalement j'ai voulu parler de quelque chose que je connaissais peut-être le moins, puisque je n'étais pas vraiment en lien avec... avec le don, mais j'ai laissé mon imagination aussi faire le reste, puisque vraiment c'est une fiction. Il y a bien sûr tout ce que je connaissais au niveau médical, mais j'ai voulu prendre aussi quelque chose que je connaissais moins pour laisser mon imaginaire se développer. Parler du don de gamètes, pour moi, c'était très important parce que j'avais l'impression que tout avait un sens. J'ai l'impression comme si la boucle était bouclée. En ce moment, tout ce que je vis par rapport à l'approche comme ça, dans quelques jours, je monte sur scène. J'ai même recontacté, mais c'est quand j'étais interne. J'avais des chefs de service au-dessus de moi. Il y en a que j'ai pas revu depuis 25 ans et je les ai recontactés. Et il y en a qui vont venir me voir. Et je trouve que... Voilà, il y a quelque chose qui se passe. Tout se réunit, en fait. Mon amour pour l'art, pour la médecine. Et voilà, mon parcours aussi par rapport à la filiation.
- Speaker #0
et je trouve que ça fait sens en fait tout ça tu vois je trouve ça passionnant parce que de manière générale la PMA elle reste quand même ça reste un sujet vraiment vraiment tabou et le don de gamètes l'est encore plus tu vois et donc je trouve ça vraiment super que l'on puisse en parler, tu me disais c'est vrai que cette pièce finalement elle s'adresse aux personnes qui ont vécu la PMA mais pas que, elle s'adresse aussi aux gens qui ont juste envie de découvrir Et je trouve ça extraordinaire qu'on arrive maintenant à en faire de vrais sujets de société, parce que tant que vous parlez, il y a au moins 17% de la population française qui est concernée, donc ce n'est pas rien. Et donc, on a vraiment besoin d'en parler. On a besoin de parler de la PMA, on a besoin de parler du don de gamètes, on a besoin de parler de tout ce qui se fait autour. parce que les gens de l'extérieur se disent « Ah, mais si tu n'y arrives pas, t'as qu'à aller en PMA. » De l'autre côté, on se rend compte que ce n'est pas forcément aussi simple que ça, et qu'il y a énormément de choses qui sont liées. C'est vraiment super que tu en parles, parce que non, il ne suffit pas de faire de la PMA.
- Speaker #1
Surtout, la PMA ne résout pas tout. Moi, je voudrais vraiment, c'est pour ça que je dis que c'est un enjeu sociétal, il faut absolument informer, mais je pense, l'adolescence, sur l'importance de l'environnement sur la fertilité avec les perturbateurs endocriniens c'est quand même un impact énorme il ya très peu de gens qui sont informés qu'il faut faire très attention surtout dans la petite enfant lorsque la femme est enceinte on ne vraiment il ya des choses qu'on ne peut qu'on ne peut plus faire et par manque d'information et encore énormément de mauvaises et se pratique. avec un impact fondamental sur la fertilité, sur aussi des fois des pubertés précoces. Et donc moi je suis pour beaucoup plus informer le grand public sur l'impact de la nutrition, de l'environnement. Alors on ne peut pas se protéger de tout, parce que malheureusement on est dans un environnement... Voilà, on est fortement avec, comment dire, on ne peut pas se protéger de tout, mais il y a quand même des petites actions à faire, et il faut absolument informer les gens. Et il y a aussi le deuxième point, il y a encore quand même des gens... qui viennent très tardivement nous voir. Et je pense qu'il faut encore sensibiliser, vraiment, que la PMA ne fait pas de miracle à un certain âge. C'est malheureux, mais c'est comme ça. Il y a une réalité biologique, et il faut beaucoup plus s'informer. Parce qu'on voit encore trop de couples qui viennent tardivement. Et nous, on n'a pas de baguette magique. Donc là aussi, je pense, la communication, l'information, je pense qu'il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup en fait. Je pense que dès le lycée, je pense qu'il faudrait beaucoup plus informer les adolescents, parce qu'on les informe sur les moyens de contraception, sur la reproduction, mais finalement, on les informe... sur tout ce qu'il faut faire de positif pour préserver leur fertilité plus tard.
- Speaker #0
Je vais même aller plus loin. Je suis assez sans filtre, mes auditrices le savent. Mais quand je vois que surtout dès l'adolescence, la première chose qu'on fait, c'est dire « Toi, prends la contraception, t'es tranquille. » Et puis finalement, on nous met sous pilule très précocement et ça va masquer tous les symptômes de dérèglement hormono qu'on pourrait avoir. Parce qu'aujourd'hui... Le SOPK, c'est quand même un vrai dérèglement hormonal. L'endométriose, voilà, quand on a des douleurs d'oreille, on est plié en deux, souvent la première et presque unique solution, et je mets solution vraiment entre guillemets, qu'on va nous proposer, c'est la contraception. Et finalement, c'est quand on l'arrête qu'on commence à découvrir qu'il n'y a rien qui va correctement. Mais on a mis tout ça en sommeil pendant très très très longtemps, au lieu d'informer, au lieu d'expliquer, de creuser même déjà à ce moment-là pour voir ce qu'on peut faire. pour adoucir le cycle, réguler, que ce soit, comme tu le disais, l'alimentation, les perturbateurs endocriniens, il y a énormément de liens qu'on peut faire dès ce moment-là, mais malheureusement, on ne le fait pas encore aujourd'hui. Ça commence, ça bouge, mais je pense qu'effectivement, il y a plein de choses qu'on peut faire. Et c'est vrai que, vu de l'extérieur, celles qui sont déjà passées en PM1 savent plus ou moins, et encore, je dis plus ou moins, parce que dans les grandes lignes, quel est le rôle du biologiste ? Mais j'ai aussi pas mal de personnes qui n'ont pas encore fait de fécondation, etc. et qui du coup peut-être ne savent pas exactement ce que c'est que le rôle du biologiste. Est-ce que tu peux en parler ? Oui,
- Speaker #1
bien sûr. Alors, nous on est là pour choisir la technique. A savoir, est-ce qu'on peut faire plutôt une insémination intra-utérine ou une fécondation in vitro dite classique, ou une fécondation in vitro avec micro-injection du spermatozoïde dans l'ovocyte ? C'est la technique dite de l'XI. Nous, on reçoit les couples après le gynécologue. C'est-à-dire que le gynécologue va faire un certain nombre d'examens à la fois chez la femme et chez l'homme. Une fois que le dossier est complet, il va nous les adresser. Nous, on va faire un point avec le couple sur les indications. On va choisir la technique et on va bien sûr... expliquer la technique. Après, au niveau laboratoire, l'équipe est composée de trois corps de métier. Il y a les secrétaires, qui accueillent les couples, il y a les techniciens de laboratoire, qui sont là vraiment pour faire la partie purement technique. Et donc, il y a les biologistes qui vont encadrer l'équipe et superviser la bonne exécution des techniques. Et donc nous au laboratoire on va faire dans le cas de l'insémination la préparation du sperme qui après va être injecté via un cathéter dans l'utérus de la femme et on va faire aussi la fécondation in vitro. Donc là on prépare le sperme d'un côté, on va recueillir les ovocytes dans les pots de ponction que vous nous donnez le gynécologue, puisque la ponction... Le citer est un acte gynécologique. Donc nous, on va recueillir les ovocytes sous microscope. On va faire la fécondation en laboratoire. Donc en fécondation in vitro classique, on va mettre en contact les gamètes, donc les spermatozées des ovocytes, dans une boîte avec un milieu de culture. Et dans la technique de l'XI, sous microscope, on va injecter le spermatozée dans l'ovocyte avec une pipette ultra fine en verre et on va carrément... On va perforer l'ovocyte et injecter le spermatozoïde. Après, on va mettre dans une tube à 37 degrés pendant 5 jours. Donc nous, on fait plutôt de la culture prolongée. Donc là, elle est évoluée. Il y a quelques années, on replaçait plutôt à J2, J3, c'est-à-dire 2 ou 3 jours après la portion. Nous, maintenant, on travaille plutôt à J5, au stade blastocyste. Donc on va regarder toute l'évolution de l'embryon. On va choisir l'embryon qui nous paraît. le plus apte, et je dis bien qu'il nous paraît, parce que c'est vraiment de l'observation microscopique, donc c'est morphologique. On ne sait pas ce qui se passe à l'intérieur au niveau chromosomique, parce qu'en France, malheureusement, il n'y a pas la possibilité de prendre une cellule et de vérifier si au niveau chromosomique il y a le bon nombre de chromosomes. Et là, vraiment, j'espère que les lois vont changer, parce qu'on est très en retard par rapport à ce pays. Donc nous, on demande à ce que les lois de bioéthique changent, qu'on puisse faire ces techniques, mais pour l'instant...
- Speaker #0
on n'a pas les autorisations on ne peut le faire que pour les personnes qui ont des pathologies génétiques transmissibles
- Speaker #1
Tout à fait. Après, une fois que l'embryon est sélectionné, on va le monter dans un cathéter et il va être replacé par le gynécologue dans l'utérus. Et après, les embryons surnuméraires, on va voir ceux qui sont aptes à être congelés et on va faire la technique de la vitrification. C'est une congélation spécifique pour les embryons. Et on va congeler les embryons. Donc nous, on fait toutes ces différentes étapes. technique donc nous on sait manipuler mais on manipule mais il y a des techniques qu'on laisse aussi faire aux techniciens parce que ça demande vraiment un entraînement journalier et du coup moi par exemple je faisais avant les XI maintenant je passe que les ponctions ovocitaires parce que comme on est très sollicités entre les consultations avec les patients les réunions avec les gynécos parce que c'est pluridisciplinaire. Donc souvent, on a des staffs, on a des réunions. On essaie de voir les fournisseurs aussi parce qu'il y a des nouveaux milieux de culture, il y a des nouvelles techniques. Donc on est quand même très, très sollicités. Donc souvent, voilà, les techniques qui demandent vraiment énormément de précision, moi, je préfère laisser les techniciennes. Donc c'est vraiment le métier de faire que ça tous les jours. Et moi, je supervise.
- Speaker #0
J'adore, j'adore parce que, alors c'est probablement aussi un moment qui crée beaucoup d'angoisse chez des personnes, parce que tous les centres fonctionnent un peu différemment, mais il y a évidemment une classification d'embryons qui se fait, où on a des petites lettres, des petits chiffres, etc. Et c'est vrai que vu de l'extérieur, c'est pas toujours évident de s'y retrouver. Souvent je vois passer, oh là là, j'ai telle lettre, est-ce que c'est bon signe, est-ce que c'est pas bon signe ? Est-ce que tu peux expliquer ou rassurer peut-être aussi ? Personnellement, je pars du principe que si on a des embryons, par exemple, qui sont congelés, je me dis que quelque part, ils ont tous un potentiel. Oui. Voilà, on en est là.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. De toute façon, on transfère et on congèle vraiment des embryons qu'on pense avec un potentiel après de nidation. Donc... Il faut faire confiance quand même aux équipes. On est là vraiment pour donner le maximum de chance aux patients. Et souvent, on préfère ne pas transférer des embryons, des fois même s'il y en a eu, mais parce qu'on sait qu'ils ont peu de chance d'implantation. Et comme au niveau en France, il y a un remboursement, mais quand même limité, à quatre tentatives, et lorsqu'on va... pas justement jusqu'au remplacement de l'embryon, la tentative ne compte pas vis-à-vis de la sécurité sociale. Donc en fait, c'est un petit peu stratégique, mais des fois on se dit qu'il ne faut mieux pas transférer un embryon qui a vraiment peu de chance et recommencer, et comme ça, ça ne compte pas en tentative. Et on recommence la fois d'après avec des fois une plus belle cohorte ovocitaire, parce que plus on a d'ovocytes, alors il ne faut pas avoir... en excès, parce qu'après il y a des hyperstimulations qui peuvent être vraiment dangereuses pour la femme, mais quand même, plus on a d'ovocytes, plus on a de chances d'avoir un taux de fécondation, plus on a d'embryons, plus... Parce qu'à chaque étape, malheureusement, il y a des pertes, parce que ce n'est pas du 100% à chaque étape, en fait. Et donc, au final, des fois, on a une dizaine d'ovocytes et on a deux embryons, mais Merci. Comme avec la culture prolongée, ça les sélectionne un peu, puisque c'est des embryons qui vont avoir un taux d'implantation qui va être plus important. Mais voilà, dans tout ce qui est classification, il faut faire même aux équipes. Je pense que nous, on est là pour vraiment faire le maximum pour avoir une grossesse. Donc, on classifie, mais c'est vraiment... C'est plus un langage, en fait, pour parler. Finalement, la même langue, on a fait ces classifications pour qu'on se comprenne, même d'un centre à l'autre. Lorsqu'il y a des couples qui changent de centre, on demande le compte rendu, et là, on voit tout de suite, par cette classification, la qualité des embryons, c'est comme si on parlait tous le même langage, en quelque sorte. Mais je pense que... Du côté des patients, il faut désacraliser un peu tout ça. C'est plus un langage technique. Oui,
- Speaker #0
et puis parce que finalement, on n'est pas que des chiffres. Moi, je pars du principe qu'en PMA, on est déjà tellement, tellement, tellement contrôlé, mesuré, analysé, qu'on est déjà en panique pour tellement de choses qu'en réalité, on ne va pas s'en ralouter.
- Speaker #1
On ne va pas s'en calmer. Je pense qu'il faut surtout essayer de trouver l'accompagnement qui convient, puisque je pense que tout le monde... trouver l'accompagnement qu'il faut, mais ça peut être par le psychologue, d'autres ça va être par la sophrologie, d'autres ça va être par l'ostéopathie. Il faut, je pense, trouver l'accompagnement qui convient à chaque personne, parce qu'on est tous différents, on ne fonctionne pas tous de la même manière. Donc, qu'est-ce qui fait qu'on va lâcher, qu'on va se sentir mieux aussi émotionnellement ? Il faut aller vers ce qui nous apporte le plus de bien-être. Parce que vraiment, il faut arriver aussi... Comme je disais, on ne peut pas séparer l'esprit du corps, donc il faut arriver le plus préparé. Parce que nous, on va s'occuper de la partie technique, mais après, qu'est-ce qui fait que, pourquoi ça fonctionne ou pas ? Même nous, on n'a pas les réponses. Il y a forcément, malheureusement, des femmes chez qui on va... L'embryon n'a pas le bon nombre de chromosomes, donc ça va donner une fausse couche ou pas de grossesse. Mais là, comme je disais, il faudrait aller plus loin de côté scientifique et avoir des autorisations pour aller plus loin. Mais je reste convaincue qu'il y a aussi d'autres facteurs, parce qu'en plus, on n'a pas encore découvert, et c'est là où c'est très intéressant, c'est qu'on découvre de plus en plus de fausses, avec par exemple l'épigénétique. comme je dis, l'impact de l'environnement, mais pas que ça. On sait maintenant qu'il y a du stress transgénérationnel. Donc quand on voit que quand un grand-parent a vécu des traumatismes très très importants, comme par exemple pendant la Seconde Guerre mondiale, il y a un impact sur les petits-enfants, ça peut aller jusqu'à trois générations. Donc on est loin d'avoir tout compris. Et même sur la fertilité, il y a ces impacts-là. Donc, un très très gros stress, maintenant on sait que ça va avoir un impact sur les fausses couves, sur même le sexe ratio. A priori, quand maintenant il y a des très très grosses, ça peut être des inondations, des intempéries, un attentat, enfin, des très gros impacts. ça peut avoir des impacts même sur le sexe ratio. C'est-à-dire qu'on va avoir après plus de petites filles ou plus de petits garçons qui vont naître. Ça, c'est les dernières études auxquelles j'ai pu aller. Parce que je continue toujours bien sûr à me former, à beaucoup de conférences. Et il y a beaucoup d'études en ce qui concerne le stress et l'impact justement. sur la fertilité et donc voilà je pense qu'on va découvrir encore énormément de choses et c'est là où je trouve que c'est quelque chose de passionnant parce que toutes les dimensions finalement qui interviennent et
- Speaker #0
Et tu dois savoir encore mieux que moi toute cette partie, parce que je te dis, moi je n'ai pas fait malheureusement, dans mes études, on n'est pas du tout formé aux études médicales, à la psychologie. C'est ça que je reproche aux études médicales, on est trop focalisé sur le côté scientifique et pas assez sur tout le reste. En fait, c'est... Et donc...
- Speaker #1
C'est que, en réalité aussi, le stress, parce qu'il y a quelque chose qui est très fortement lié à un sentiment d'injustice qu'on peut ressentir dans ce parcours, c'est que, quand on parle de stress, on va se dire « Oui, mais ma belle-sœur, elle est archi-stressée, dix fois plus que moi, et elle, elle était enceinte dès l'année de la contraception. » Et il y a quelque chose comme ça qui peut sembler vraiment de l'ordre de l'injustice, mais en réalité, parce que ça ne s'exprime pas chez tout le monde de la même manière. Et donc, chez certains, ça va se manifester sur certaines pathologies. Peut-être même dans 5 ans, dans 10 ans, on n'en sait rien. Sur d'autres, ça va être vraiment lié au niveau de la fertilité. Et enfin, en fait, voilà, le corps humain, je passe mon temps à dire que ce n'est pas une machine sur laquelle on a un bouton, sur lequel on peut appuyer et dire, c'est bon, reset, on part à zéro. Et non, en fait, ça ne fonctionne pas comme ça. C'est tellement, tellement compliqué, parce qu'il y a beaucoup de choses qui s'engramment. D'ailleurs, je vois avec... les ostéopathes, les kinésiologues, etc. C'est quand même impressionnant de voir à quel point ils sont capables de montrer quelles sont les émotions qui sont stockées quelque part, parce que ça va entraîner plein de choses. Je trouve ça incroyable. J'en parlerai prochainement un peu plus en détail, mais par exemple ici, j'accompagne quelqu'un qui a été chez l'ostéopathe et qui lui a dit « Madame, vous avez un col qui est vraiment dur. Le col de l'utérus est hyper tendu. » Et puis, elle m'en parle, on en discute. Et puis, je lui dis, mais quand tu es nerveuse, est-ce que tu as tendance à serrer la mâchoire ? Et elle me dit, mais oui, je ne fais que ça. Et en fait, on ne se rend pas compte du lien qu'il peut y avoir. Alors, parfois, on en parle un petit peu à l'accouchement. On dit bouche molle, col mou. Parfois, au niveau de l'accouchement, on en parle, mais on n'en parle pas du tout au niveau de la fertilité. et c'est vrai que ça joue un rôle quand on est au moment de la ponction, quand on est... au moment de l'implantation, du transfert, etc. Plus on est tendu, crispé, etc. Plus on va aussi compliquer, même parfois, le chemin pour pouvoir implanter ou ponctionner correctement. Et c'est des toutes petites choses, mais à ça, tu vois à quel point tout est lié et à quel point ça peut avoir des répercussions complètement inégales d'une personne à l'autre. Et c'est passionnant en même temps, tu vois. C'est vraiment ça. Je sais qu'en ce moment, je pense qu'il y a eu un truc d'actualité aussi. Je ne sais pas si tu en as entendu parler, mais mais ça... Ça a fait grand bruit, en tout cas, près de celles qui me suivent sur les réseaux, que j'accompagne et tout, où en fait, il y a eu un mélange d'embryons. Et je pense que c'est à peu près de tout le monde. Alors, c'était loin, ça s'est passé loin de chez nous. Je crois que c'était en Australie. Donc, ce n'était pas du tout près de chez nous. Mais c'est vrai que ça peut être une angoisse. Comment est-ce que tu peux rassurer aussi des personnes qui pourraient avoir là maintenant un transfert et qui seraient...
- Speaker #0
Alors, moi, ça fait... pour vraiment prioriser l'identité ou la vigilance depuis le début. Au début, on n'avait pas de moyens informatiques. Donc, on faisait, en tout cas moi dans mon centre, tout était vérifié par deux personnes. Parce qu'on est des êtres humains. Et comme on dit, l'erreur est humaine. Donc, ce n'est pas possible de confier des actes avec des répercussions. telle, c'est parce que, en fait, l'erreur, elle a des conséquences trop importantes. Parce que moi, je suis biologiste aussi, je ne fais pas de PMA, je suis aussi biologiste polyvalente, et donc, dans la biologie plus classique, j'ai déjà vu des erreurs. Malheureusement, voilà, ça arrive, mais ce n'est pas le même impact. En PMA, pour moi, c'était inconcevable. Donc, du coup, j'avais mis en place avant l'informatisation totale, de double vérification. Parce qu'on ne peut pas se reposer sur une personne, parce qu'une personne peut faire une erreur. Donc du coup, tout a été vérifié par une deuxième personne pour toutes les étapes importantes, c'est-à-dire deux personnes qui vérifient l'identité sur les pots de ponction, deux personnes qui vérifient au moment où on féconde, deux personnes qui vérifient quand on monte l'embryon dans le cathéter. Tout est fait par deux personnes. Donc du coup, même parce qu'on est une équipe pour nous de quatre techniciens et de trois biologistes, par exemple les jours fériés c'est une activité... mais il y a quand même toujours aussi deux personnes. Il n'y a jamais une personne toute seule, parce que, en tout cas moi, je ne le souhaitais pas. Après, je parle de ce que j'ai mis en place dans mon centre. Après, depuis peu, est arrivée une nouvelle technologie qui s'appelle Eriwitness, où là, on part par une informatisation, en fait, avec un logiciel qui va détecter. si à un moment donné, il y a un mismatch, une erreur. Si par exemple, une technicienne, ils ne savaient que des puces, et puis si par erreur, elle prend le sperme de M. X et avec les ovocytes de Mme Y, là, bip bip, on va avoir une alerte et le logiciel va détecter l'erreur. Donc maintenant, il y a des moyens informatisés. Mais je reste quand même très, très vigilante, même avec la technologie. On a quand même... On vérifie encore, nous, beaucoup, beaucoup. Donc moi, je te le dis, il ne m'est jamais arrivé quoi que ce soit en 25 ans. parce que j'ai tout fait pour que ça n'arrive pas. Après, j'ai entendu quand même des cas, malheureusement même en France, où ça n'a pas été en Australie jusqu'à la naissance d'un enfant, mais où malheureusement, il y a eu une erreur et qui n'a pas été détectée. Et du coup, ça a eu comme impact que la personne a dû prendre un médicament pour ne pas quiller d'implantation.
- Speaker #1
C'est ça, quand on le sait suffisamment, ici en Australie, la catastrophe, c'est que la grossesse a eu une naissance.
- Speaker #0
Je pense que la seule chose que j'ai entendue, c'est qu'une fois, ils se sont rendus compte de l'inversion de l'embryon. Il y a eu un traitement qui a été donné tout de suite à la patiente. Mais bon, c'est terrible.
- Speaker #1
Ah oui, complètement.
- Speaker #0
Je trouve que c'est terrible. C'est terrible. Pareil, moi, j'ai toujours appris à mes techniciennes qu'il faut absolument qu'au moment du transfert, que la femme décline son identité. Et pas... Voilà, je... le cathéter avec l'embryon de madame untel. Parce que c'est ça qu'il y a eu comme erreur dans un centre, c'est que la patiente, c'était pas son nom, mais elle a pas tilté que c'était pas son nom. Et le gynécologue, qui était dans la salle, n'a pas tilté non plus que c'était pas le nom de sa patiente. Pourquoi ? C'est parce que, comme tu l'expliques, les émotions... J'ai un moment donné, le cerveau, il entend pas. Et pourtant, la personne qui a donné le cathéter, elle a bien dit, c'est l'embryon de madame untel. Et les deux personnes n'ont pas entendu que ce n'était pas le bon nom. Et moi, j'ai toujours appris à mes équipes, on ne dit jamais « c'est l'embryon de Madame Antel » , on dit « Madame, pouvez-vous me redonner votre nom, votre prénom ? » Et c'est la personne qui doit décliner son identité. Donc, voilà comment c'est passé. Ce drame, quoi.
- Speaker #1
C'est super important de préciser et aussi de rappeler à quel point c'est bien aussi d'être actif des deux côtés. C'est bien aussi de se dire, c'est sûr qu'on a l'équipe médicale qui va faire tout son possible au maximum. Et puis, nous, en tant que patientes, c'est bien aussi d'être attentif à ça et de tilter s'il y a quelque chose d'alerté. Dire, attendez, je ne suis pas sûre. Et au moins, on en parle et puis c'est tout. Et on dissipe le doute et tout va bien. Mais moi, je me souviens que 40 fois, on m'a demandé mon nom, 40 fois à chaque personne, parce que c'était un gros centre. Et je me souviens qu'effectivement, que ce soit infirmière, gynécologue, biologiste, il y a eu plein de personnes qui redemandaient le nom à chaque étape, mais c'était très bien fait, évidemment. Donc voilà, je pense que pour les personnes qui s'inquiètent, rassurez-vous, il y a des équipes qui font les choses bien. Donc pas de panique à ce niveau-là, ça vaut vraiment le coup de... Voilà, mais simplement de se dire, on sait qu'on a une équipe qui va faire tout son possible. Et en même temps, nous, en tant que patients, c'est bien aussi de rester vigilants. Parce que, hélas, encore une fois, on n'est jamais à l'abri. Le risque zéro n'existe pour rien. Donc voilà, mais on a quand même des équipes qui ont des protocoles en place et qui font les choses bien pour éviter que ça arrive. Donc ça, c'est vraiment super. C'était vraiment, vraiment génial d'échanger avec toi. parce que c'est vrai que... Souvent, évidemment, le gynécologue, etc., on sait quel est son rôle, on le voit beaucoup. Mais c'est vrai que le biologiste, finalement, il a un travail un petit peu plus dans l'ombre, comme ça. Et je trouve ça extraordinaire de pouvoir échanger et que tu vulgarises aussi, finalement. Tu expliques très simplement quel est ton rôle, parce que le rôle du biologiste, en réalité, il est essentiel dans ce parcours. C'est vraiment super important. J'ai peut-être une dernière question, si tu me l'autorises. Aujourd'hui, on commence, principalement en Espagne, à voir ce qu'on appelle des techniques de maturation in vitro. Qu'est-ce que tu en penses, toi, sur cette technique ?
- Speaker #0
C'est une technique qui existe depuis très longtemps. On en parle à l'art, mais c'est des techniques qui existent depuis très longtemps, mais qui ne me va pas bien. Donc, j'espère... qu'il va y avoir de l'innovation, parce que pour les femmes, ce serait au niveau confort extraordinaire de ne plus avoir ce traitement très très lourd. Vraiment, j'espère qu'il va y avoir de belles avancées, mais pas quelque chose de nouveau. On sait le faire depuis très longtemps, mais c'était avec des résultats qui n'étaient pas satisfaisants. Moi, j'ai même fait ça il y a très longtemps dans mon centre. Ça s'appelait la MIV. C'est ça. Mais ce n'était pas très concluant, donc on a arrêté. Là, je vois qu'en effet, on dirait qu'on va s'y remettre. Donc, si on a des nouveaux protocoles pour que la maturation in vitro se fasse d'une manière plus efficace, ça sera vraiment la prochaine grande étape pour soulager. les femmes de ces traitements. Ce serait vraiment une très belle étape pour les patientes. Parce qu'aujourd'hui, ça reste quand même des protocoles très beaux pour les femmes. Je vous parle de ça, bien sûr, dans la pièce pour montrer vraiment tout le corps subi. Et là, dans la pièce, j'ai voulu vraiment montrer ça par euh par plus tôt de la danse et pour montrer la difficulté par laquelle le corps passe par ces protocoles. J'ai trouvé que la danse, c'était beaucoup plus fort pour montrer cette partie que les mots. Mais en effet, ça sera, j'espère...
- Speaker #1
Tu vois, je trouve ça tellement, tellement essentiel que tu en parles et que tu montres, parce que c'est vrai que, comme je te le disais tout à l'heure, dans l'inconscient collectif, on n'a qu'à aller en PMA, mais on ne se rend pas compte des dosages hormonaux qu'on va encaisser en tant que femme, parce que même quand la pathologie est plutôt identifiée du côté de monsieur, c'est quand même nous, en tant que femmes, qui prenons les traitements, etc. Et on ne se rend pas bien compte à quel point ça joue sur le corps, sur l'humeur, sur tellement de choses, et que tu puisses... le faire visualiser aux gens, je trouve ça extraordinaire, tu vois, dans cette pièce. C'est vraiment drôle. Est-ce que tu peux rappeler où est-ce que la pièce se joue ? Quand est-ce qu'elle se joue ? Et puis, bien sûr, pour ceux qui sont intéressés, celles et ceux, je mettrai le lien pour aller sur la billetterie, je mettrai le lien dans la description de cet épisode.
- Speaker #0
Oui. Alors, c'est une pièce qui va se jouer tous les lundis et tous les mardis du mois de mai à 21h au studio. Héberthaud. C'est une salle qui est située dans le 17ème arrondissement de Paris, métro Rome, boulevard des Batignolles. C'est un quartier sympa où après vous pouvez boire un verre ou dîner avant ou après la pièce. C'est un quartier très sympa.
- Speaker #1
Alors c'est rigolo parce que j'ai animé ma conférence la semaine dernière dans le quartier des Batignolles. Donc voilà, il n'y a pas de hasard. Je trouve ça extraordinaire. Il n'y a pas de hasard quand je le dis. C'est vraiment super. Mais donc, cette pièce, vraiment, elle est consacrée, je veux dire, en tout cas, elle est à voir par les personnes qui sont en PMA, qui ont été en PMA, mais aussi par le grand public. Donc, il ne faut pas avoir peur d'emmener des proches, des amis, etc. Par les pièces. Ça parle à tout le monde, finalement. Tout le monde peut trouver une partie de son histoire, on va se dire. Oui,
- Speaker #0
dans les personnages, je pense. Voilà.
- Speaker #1
Tu vois, on va se reconnaître, quel que soit l'endroit de la pièce, quel que soit le personnage, il y a toujours bien un truc qui va faire tilt. Donc, on peut y aller avec des amis, etc. Ça peut être une sortie. Oui. C'est top. Génial. Eh bien, écoute, vraiment, j'insiste, les filles qui m'écoutaient, allez voir la pièce. Vous avez le lien qui va se trouver dans la description de cet épisode. C'est donc uniquement sur le mois de mai pour l'instant, mais ne loupez pas les dates.
- Speaker #0
Après, faire une tournée. et faire le Festival d'Avignon en juillet 2026. On espère que ça fonctionne. On a besoin du bouche à oreille pour être plus grand. Parce que c'est une création, donc on a besoin que ça soit vu par un grand public. Parce que là, bien sûr, il va y avoir beaucoup de gens de notre entourage, beaucoup de gens du milieu de la PMA, mais j'espère que ça va aller au-delà.
- Speaker #1
En tout cas,
- Speaker #0
merci beaucoup, pour cet entretien. C'était très intéressant.
- Speaker #1
C'était un immense plaisir pour moi aussi, parce que vraiment, je trouve ça génial, que tu associes ton métier avec ta passion. Et je pense que tout le monde va ressentir, ressortir grandi de la pièce aussi. Donc vraiment, faut aller voir cette pièce. C'est juste génial. Donc merci pour ce partage et pour le temps que tu nous as accordé, Sophie. C'était vraiment suffisamment intéressant. Les filles, je vous dis à la semaine prochaine pour un tout nouvel épisode de podcast, bien évidemment. Et d'ici là, comme toujours, prenez soin de vous. Salut Sophie !
- Speaker #0
Salut Mia ! A bientôt !
- Speaker #1
Merci d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout. Si tu veux aller plus loin et bénéficier de plus de conseils, télécharge maintenant mon guide offert sur positivemindattitude.fr. Pour encourager ce podcast, merci de mettre une note et ou un commentaire sur ta plateforme d'écoute. Je te dis à très vite ! pour un prochain épisode.