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Pour toutes ces bonnes raisons : Accompagner votre Business par le Merchandising

Pour toutes ces bonnes raisons : bilan de cette 1ère année et projets pour 2025 avec Adrien BERNARD

Pour toutes ces bonnes raisons : bilan de cette 1ère année et projets pour 2025 avec Adrien BERNARD

56min |08/06/2025
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Description

HAPPY BIRTHDAY !!!


Et pour toutes ces bonnes raisons, c'est l'occasion pour moi de revenir sur cette 1ere année et le lancement du podcast sur le merchandising et visuel merchandising et mon année de lancement d'entrepreneur : défis, difficultés, mes réussites !


J'ai passé une année incroyable, avec des épisodes de podcasts complètement dingues, des échanges sur le business et l'expérience client passionnants.
Cet épisode c'est l'occasion pour moi de revenir sur ce que j'ai appris en travaillant ce podcast : SEO, business, montage, identité sonore, PSO, réseaux sociaux et j'en passe ...


Mais surtout, je vais aborder les projections 2025 qui je l'espère vont vous plaire, parce que je compte bien vous embarquer dans cette aventure


Ensemble, nous allons dans cet épisode :

•⁠ ⁠Revivre les moments forts du podcast, avec son lot de défis, de réussites et d'apprentissages.

•⁠ ⁠Décrypter les projets phares de cette année : le site web, le lancement d'AB Merchandising, le travail de l'écosystème, les partenariats

•⁠ ⁠Évoquer les apprentissages qui vous ont le plus marqué des épisodes

•⁠ ⁠Dévoiler les ambitions pour 2025 : de nouveaux formats, partenariats, épisodes spéciaux, table ronde


Préparez-vous à une année sous le signe de l'ambition, de l'action et de l'engagement. On avance ensemble !



Abonnez vous pour ne manquer aucun épisode !


Pour prolonger la discussion, retrouvez moi également sur LinkedIn et Instagram

N'hésitez pas à partager me vos questions et suggestions : vos retours et besoins enrichissent ce podcast




C'est le podcast qu'il vous faut si vous vous posez ces questions : Qu’est-ce que le merchandising et pourquoi est-il essentiel pour le business ? Comment optimiser l'agencement d'un magasin pour booster les ventes ? Quelles sont les meilleures stratégies de merchandising pour un commerce local ? Merchandising digital ou physique : quelles différences et complémentarités ? Comment l’IA révolutionne-t-elle le merchandising ? Vous écoutez je bosse en grand distribution et vous vous allez plus loin sur le merchandising ?  Vous aimez le podcast du retail et vous avez des questions sur le merchandising ?  Vous aimez sans filtre ajouté et avez envie de connaitre le merchandising ? comment réussir sa stratégie merchandising en 2024 ? conseils pour entrepreneurs dans la grande distribution ? nouvelles tendances merchandising pour entrepreneurs ? comment innover dans la grande distribution ? réussir son lancement dans la grande distribution ? comprendre le merchandising pour les managers de point de vente ? stratégies gagnantes en grande distribution ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans, pour toutes ces bonnes raisons, le podcast qui explore le merchandising avec expertise. Si vous vous êtes déjà demandé comment le merchandising peut devenir un véritable levier de performance pour votre marque, vos produits, votre point de vente, ici, je vous propose de répondre à toutes ces questions à travers un espace de partage et d'apprentissage où mon expertise et celle de mes invités viennent enrichir votre pratique quotidienne. Je suis Adrien Bernard, ancien directeur merchandising et fondateur d'AB Merchandising. Ensemble ! Nous allons décrypter les tendances, stratégies et les outils qui permettent de créer des linéaires performants et des expériences ayant réussi. Et n'oubliez pas, abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode et surtout, retrouvons-nous sur LinkedIn et Instagram pour continuer ces discussions.

  • Speaker #1

    Bonjour Adrien et bienvenue dans Pour toutes ces bonnes raisons, version spéciale.

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde.

  • Speaker #1

    Bon, ben bon anniversaire du coup pour ton podcast. Aujourd'hui, on inverse les rôles. Un an après le lancement du podcast, c'est moi qui te reçois. Et on a plein de choses à te dire sur ton parcours, les coulisses du podcast, ton métier de consultant. Es-tu prêt à te livrer ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis ravi de te donner le micro pour cet épisode spécial.

  • Speaker #1

    Je suis ravie aussi de prêter ma voix à cet exercice. Est-ce qu'on ne commencerait pas d'ailleurs par raconter un petit peu l'histoire de Pour toutes ces bonnes raisons, comment c'est né, tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux. Du coup, il y a deux histoires. Je ne sais pas si tu veux la vraie version officielle. ou celle qui est un peu plus secrète et intime.

  • Speaker #1

    Il n'y a qu'une seule version, on le sait très bien.

  • Speaker #0

    Ça remonte à pile un an. En fait, je commençais un peu à écouter et à me mettre au podcast. Et en fait, en discutant ensemble, on s'est dit, bon, ça serait quand même pas mal de faire cet épisode, enfin, pas cet épisode, pardon, mais de lancer une chaîne de podcast qui parle de merch. Ok, pourquoi pas ? Je crois que c'était un dimanche, on allait faire une braderie ou un vide. vite grenier, comme on dit, du côté de Bordeaux.

  • Speaker #1

    C'est ça,

  • Speaker #0

    on partait de la côte. Exactement. Et du coup, l'idée, elle est née comme ça dans la voiture. Et puis après, ça a fait son bonhomme de chemin. Je me suis rendu compte que, sinon, il n'y avait personne qui traitait du sujet du merchandising en podcast. À partir de là, du coup, je me suis dit, tiens, en effet, ça serait un bon moyen pour parler de moi, de montrer aussi mon expertise, de prendre la parole aussi sur LinkedIn. Et puis, on verra aussi jusqu'où ça va nous mener. Et voilà, on a eu cette idée un dimanche. Je crois que quelques jours après, j'achetais le micro chez Action qui coûtait 14,90 euros. Et puis c'était parti. Pour toutes ces bonnes raisons, le podcast était lancé.

  • Speaker #1

    Puisque tu le dis d'ailleurs, est-ce qu'on ne préciserait pas jusqu'au bout en parlant de pourquoi ce nom ? Parce que le nom est arrivé en même temps que l'idée finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, en tant que grand fan de Qui veut être mon associé... c'était pas cette saison mais en tout cas la saison dernière c'était une formule qui était souvent enfin souvent sortie par les jurys voilà et donc bon en tout cas j'avais un j'ai mon coup de coeur avec Jean-Pierre Nadir et c'est vrai que voilà à chaque fois il était en conclusion en disant c'est pour toutes ces bonnes raisons que j'y vais ou alors c'est pour toutes ces bonnes raisons que je n'y vais pas ah là là et donc ouais donc j'étais resté en tout cas sur cette formule que je trouvais bien puisque bah voilà si je transpose au merge bah voilà pour toutes ces bonnes raisons Il y a toujours plein de bonnes raisons de bien réfléchir sur Merch, de traiter en tout cas de sujets stratégiques en lien avec les Merch. Donc voilà, c'était le petit clin de deuil à cette émission.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, si je me souviens bien de cette époque, quand tu as lancé le podcast, je me souviens t'entendre dire mon objectif, c'est de tenir 10 épisodes. Et finalement, à ta première bougie, on peut dire que l'objectif a été atteint.

  • Speaker #0

    Bah complètement, alors je sais plus où j'avais eu ça mais il y avait un article qui, je sais plus mais il y avait un taux d'abandon qui est juste énorme quand on lance un podcast, alors voilà je crois qu'il y a une grande majorité qui abandonne au bout de 10 épisodes, voilà et au bout d'un an j'ai un peu moins de 30 épisodes, j'ai pas refait les totaux mais je crois qu'il y a quasiment 13 heures de contenu sur la chaîne, donc ouais belle preuve d'abnégation parce que c'était pas du tout mon domaine donc je suis content d'avoir tenu le... d'avoir tenu le coup.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu te souviens de ce que tu t'es dit quand tu as enregistré ton tout premier épisode ?

  • Speaker #0

    Je me suis dit, mon Dieu, dans quoi je me suis lancé ? Non, mais je me revois en fait avec mon petit micro d'action à 14, 14 zéros, persé en distance avec Mélanie Bernard, le tout premier épisode qui parlait de la couleur. Puis là, du coup, je me suis lancé, je me suis dit, mon Dieu, mon Dieu, qu'est-ce que c'est laborieux ? Et puis surtout, je n'ai pas vu le reste, c'est-à-dire le montage. Voilà, donc je ne sais plus, on avait dû faire peut-être 40 minutes, une heure d'enregistrement. Et je crois que j'ai dû passer quasiment 4 heures à faire du montage, essayer de couper, comprendre le logiciel, essayer d'améliorer le son. C'était un enfer. Vraiment, je me suis dit, mais dans quoi je me suis embarqué ? Voilà, donc c'était le tout début. Maintenant, ça va beaucoup mieux. Je me suis professionnalisé. Je trouvais des outils plus efficaces. Mais ouais, en fait, je n'avais pas vu cette charge de travail derrière. Et encore, je ne parle pas que de la communauté. de la partie communication, juste sur la partie montage. Voilà. Mais je remercie du coup Mélanie Bernard parce qu'elle a... J'ai bien fait de la choisir comme cobaye pour cette chaîne, pour le premier épisode.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, pourquoi est-ce que tu as lancé toutes ces bonnes raisons ? Quelle était ton intention de base, au-delà de l'idée et de l'envie du merch, tout ça ? Je veux dire, quel était vraiment le fond ? Qu'est-ce qui t'a fait tenir pendant toutes ces années, ces dix épisodes ?

  • Speaker #0

    En fait, je me suis dit qu'il y a quand même pas mal de choses à raconter. Je me suis aussi beaucoup appuyé sur mon écosystème. Je me suis quand même rendu compte que j'avais un réseau d'experts, de professionnels en lien avec ça. et puis bah finalement en fait c'est je veux dire si c'est une passion mais voilà c'est le merchandising c'est c'est quelque chose qui me plaît j'en ai fait du coup plus que mon métier aujourd'hui mais ce qui me fait vraiment tenir ses meneurs ben voilà c'est finalement c'est devenu aussi un porte-voix de tous ces experts c'est une belle vitrine aussi de ce métier donc voilà je me sens un peu investi comme une mission Toujours autant de plaisir à donner le micro à des experts retail et merch.

  • Speaker #1

    Ok, tu as reçu pas mal de profils différents. D'ailleurs, qu'est-ce que tu as voulu montrer comme diversité, comme compétences ? Quels sont les critères de recrutement ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas des critères de recrutement écrits. Moi, ce qui m'intéresse en tout cas, c'est qu'on traite des sujets qui sont en lien avec le merch. Et ça tombe bien parce que le merch, finalement, c'est très connexe à plein de choses. On peut aussi bien parler de design, de stratégie, on peut parler aussi d'opérationnel, de la vie en magasin, d'expérience client. C'est tellement connecté et interconnecté avec plein de sujets et plein d'autres métiers que finalement, c'est l'occasion de pouvoir capter des experts en grande distribution et en marketing. En tout cas, ma clé d'entrée, c'est le thème et l'expertise de la personne qui va traiter de ce sujet.

  • Speaker #1

    Très clair. Quel est l'invité le plus fou ? fou que tu aimerais recevoir, la plus grande star du merchandising à ton sens, que tu rêverais de faire venir dans le podcast ?

  • Speaker #0

    On va dire que si je fais un peu mon cahier des rêves, il y a forcément Olivier Dauvers, c'est un peu la personne qui est incontournable dans le retail, donc moi je le vois bien derrière le micro pour toutes ses bonnes raisons, je pense qu'il a plein de choses à raconter. Je vois bien également, et j'adorerais avoir Cathy Collard, donc Cathy je rappelle en tout cas c'est l'ancienne PDG de Picard et aujourd'hui de l'enseigne Nicolas. Et en fait, j'adorerais l'avoir parce que il y a quelques années, quand j'étais étudiant à l'IE de Lille, que je faisais mes sondages pour mon mémoire de fin d'année, je l'ai fait à Auchan Villeneuve d'Ascq. Et à l'époque, elle était la directrice de l'hypermarché de Villeneuve d'Ascq. Donc, au-delà de cette petite histoire, elle a un super parcours et j'adorerais l'avoir. Donc ça, c'est un peu mon cahier des rêves un peu fou. Et dans notre cahier des rêves un peu plus réaliste, j'aimerais aussi avoir peut-être des gens qui sont du coup moins connus, mais en tout cas qui sont tout aussi actifs, avec des directeurs de centres commerciaux, des gros directeurs de magasins. En tout cas, donner plus de place aux exploitants.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui t'a le plus marqué pendant cette première année ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui m'a le plus marqué ? Il y a plusieurs choses. Il y a des phrases. les phrases en tout cas de mes invités qui m'ont marqué, il y a l'épisode avec Aurélien Vidal qui traite du sujet de Nespresso, il exprimait qu'il fallait rester humble face à des clients à des personnes à qui on demande de dépenser leur argent chez nous et j'avais adoré cette phrase elle m'a vraiment profondément marqué il y avait une deuxième phrase aussi qui est un peu en lien avec le monde du sport c'est l'épisode avec Jade Maréchal et en fait elle disait qu'il faut euh... il faut toujours cultiver sa passion et son petit feu. Je trouve que c'est une très belle phrase et elle doit résonner dans plein de moments et surtout, elle doit résonner en chacun d'entre nous, de toujours garder en tout cas ce petit feu quand on se lance dans un projet. Voilà ce que je retiens. Et puis, une dernière chose, je ne peux pas le citer, mais en tout cas, c'est quelqu'un qui m'a écrit sur LinkedIn en me disant « Écoute Adrien, j'ai plaisir et j'écoute ton podcast, j'adore. Donc, j'aimerais du coup échanger de manière plus approfondie avec toi par rapport à une problématique merch. » Donc là, je me suis dit, OK, le merch, ce n'est pas qu'un média. Finalement, ça va devenir un vrai levier de conconstruction et de relations et donc de business.

  • Speaker #1

    Justement, tu parles de Jade Maréchal. Je pense que c'est ma seconde, mes deux seules contributions à ce podcast. Finalement, ça a été à te chuchoter la création et te demander d'interviewer Jade Maréchal parce que son mindset de sportif est... je trouve hyper inspirant et je sais que toi aussi, tu as eu une carrière sportive. Est-ce que, je pourrais te poser cette question depuis le début, est-ce que ton mindset de sportif te sert dans ta vie d'entrepreneur ? Est-ce que tu penses que c'est un vrai atout ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Alors déjà, pour revenir sur Jeanne Maréchal, ce qui était énorme, c'est que c'était au tout début du podcast. Tu me disais, elle est incroyable, il faut que tu prennes contact. Et moi, je n'osais pas. Je n'osais pas y aller. Je me suis dit, mais attends, elle est en équipe de France. Qu'est-ce que tu veux qu'elle fasse avec moi ? J'ai un ou deux épisodes. Elle va m'envoyer bouler, quoi. Et finalement, du coup, elle a joué le jeu et c'était incroyable. Voilà. Donc, encore merci d'avoir soufflé à mon oreille de l'invité. Du coup, merci. jade aussi d'avoir participé et après pour revenir sur sur l'univers du sport et les valeurs en tout cas du monde du sport elles sont facilement transposable au monde de l'entreprise c'est hyper intéressant au delà du quand je faisais des compétitions à plutôt plutôt bon niveau ben voilà derrière c'est bien ok je dois prendre mes responsabilités parce que moi je fais du du tennis de table. Donc, voilà, je jouais à... À un niveau prénational, il y a quelques compétitions nationales, donc tu es seul à la table face à quelqu'un, donc c'est à toi en tout cas d'y aller, c'est à toi d'actionner. Et derrière, c'est toi aussi qui prends les responsabilités. Donc tout ça aujourd'hui, ça m'a nourri, et c'est clair que ces années de compétition et de sport, elles ont un impact aujourd'hui dans mon mindset d'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Merci pour ce retour. Je suis très contente que tu aies répondu à cette question. J'aimerais savoir maintenant, Quel est ton podcast favori ? Qu'est-ce que tu écoutes ? Qu'est-ce qui t'a envie de dire ?

  • Speaker #0

    C'est hyper dur. En fait, j'écoutais beaucoup de podcasts à l'époque où j'étais salarié, parce que dans les bouchons, je mettais ça. Maintenant, je prends un peu moins la voiture. Du moins, je suis en dehors des ordres de bouchons, donc j'ai nettement moins écouté de podcasts ces derniers mois. Mais je voudrais mettre en avant... Salomé Sherrington qui fait le podcast Sans Filtre Ajouté, qui fait un travail topissime. Elle a en tout cas retravaillé plein de choses ces derniers temps et puis elle traite de sujets de conso et de retail qui sont top. C'était l'occasion en tout cas de la féliciter et de valoriser son travail qui est vraiment quali.

  • Speaker #1

    Très bien. Je note, j'irai écouter à l'occasion.

  • Speaker #0

    Écoute déjà les miens et puis écoute les autres.

  • Speaker #1

    J'exagère. La moitié de tous écoutés. Bon, maintenant, on va écouter quelques auditeurs qui ont accepté de partager leur retour dans cet épisode et de montrer un petit peu ce qu'ils ont retenu de ces un an.

  • Speaker #2

    Écoute, bonjour à toi, Adrien, et bonjour à tous. Moi, je m'appelle Johan, je suis coordinateur pédagogique et formateur au Campus du Lac. C'est une école de commerce à Bordeaux. Personnellement, j'ai travaillé 15 ans dans la grande distribution pour le groupe Auchan et donc le merchandising était au cœur de mon métier. Aujourd'hui, en tant que formateur, on utilise énormément tes podcasts et d'ailleurs, je te remercie pour nos cours. Un des podcasts qui m'a marqué le plus, c'est celui de Maxence Dissler. J'ai trouvé sa vision du digital hyper pertinente, comment on peut l'intégrer dans les points de vente. La différence entre l'omnicanalité et le figital, bref, j'ai adoré et les élèves ont adoré, puisqu'on l'a utilisé pendant nos cours. C'est vraiment une importance cruciale, le figital, aujourd'hui. C'est au cœur du retail et voilà pourquoi j'ai adoré ce podcast. Je ne sais pas si on peut encore souhaiter une bonne année au moment de la diffusion du podcast, mais je vais quand même le faire, donc je te souhaite une très bonne année à toi, Adrien. Et d'ailleurs, qui dit nouvelle année, dit nouveau projet. Est-ce que tu pourrais m'en dire plus sur tes projets de 2025 ?

  • Speaker #1

    Salut Adrien, c'est Anne-Claire, la fondatrice de Icofactory et du programme Puzzle dont tu fais partie. J'ai observé ces derniers mois tout ce que tu mets en place sur ton podcast pour que ça soit vraiment un podcast de référence sur le secteur du merchandising. Je vois les évolutions de l'inédito, ta cover et tout ce que tu prépares en coulisses pour amener ce podcast. au prochain niveau. Pour toutes ces bonnes raisons, je te souhaite beaucoup de succès dans l'avenir de ce podcast et je te félicite pour la détermination que tu mets à le faire grandir. A très vite !

  • Speaker #3

    Bonjour, je m'appelle Ombeline. Je suis actuellement étudiante en licence 3 commerce et distribution à l'IAE de Lille qui était anciennement l'IMMD. J'ai choisi ce parcours car le monde du retail et du merchandising m'intéresse particulièrement. Je suis d'ailleurs à la recherche d'un stage et d'une alternance afin de pouvoir découvrir ce métier et d'approfondir réellement mon projet professionnel. C'est d'ailleurs pour cela que j'écoute le podcast pour toutes ces bonnes raisons, principalement en voiture, avant d'aller à l'école ou au travail. En effet, c'est un moment où j'ai le temps et je vais prendre ce temps pour découvrir des personnes qui ont plein de choses à partager et aussi pouvoir découvrir leurs différents parcours et leurs visions sur ce monde du retail que je trouve à chaque fois très inspirant. Au niveau de mon épisode préféré, ça serait le numéro 3 avec Emily Michael-Estorena. car il m'a beaucoup plu le fait de voir la manière dont elle a découvert le merchandising et toutes les étapes par lesquelles elle est passée sont vraiment très inspirantes. Et au niveau d'un moment qui m'a fait rire, c'était le moment où Adrien a parlé qu'à chaque fois il entrait dans une enseigne Rituals et à chaque fois il passait à la caisse avec plein de produits du fait que l'enseigne utilise réellement les cinq sens du consommateur. étant conseillère de vente là-bas, ça m'a fait rire de pouvoir l'entendre et le fait de me dire aussi que ça marche et que le client, à chaque fois, il revient et ça refonctionne. Mais en même temps, le client vient aussi pour avoir cette utilisation-là des cinq sens car c'est un moment qui est plutôt agréable. Ça m'a plutôt fait rire. Merci de m'avoir écoutée.

  • Speaker #4

    Bonjour à tous les auditeurs. Salut Adrien. Je m'appelle Jordan et je travaille dans les grandes distributions depuis suffisamment longtemps pour avoir eu la chance d'accompagner Adrien dans ses débuts en merchandising. En 2024, j'ai presque réussi à apprécier les embouteillages et à rendre le bruit de ma tondeuse plus supportable grâce à ce podcast. Bravo pour cette belle initiative Adrien et un bravo à tes invités de qualité. L'épisode qui m'a le plus marqué c'est celui de Virginie Dubost où elle aborde la question d'un merchandising et de points de vente inclusifs. Ce sujet tombait à un point nommé après les Jeux Paralympiques, un moment où l'attention s'est particulièrement portée sur les personnes en situation de handicap ou handicapées. Cela m'a permis de mieux comprendre les défis auxquels elles sont confrontées dans le commerce physique. C'est la première fois que j'entendais une personne en situation de handicap partager son expérience en magasin et cela a mis en lumière certaines erreurs fréquentes, comme les portes qui ne sont pas toujours automatiques, la hauteur des portants parfois inadaptés, les barres de protection des bacs surgelés qui gênent l'accès, les cabines d'essayage encombrées, les TPE fixées, qui ne peuvent pas être manipulées facilement. À côté de ces points d'amélioration, j'ai aussi retenu les aspects positifs que Virginie a mis en avant. La volonté générale des équipes en magasin pour aider et aussi des idées novatrices comme les chariots adaptés aux fauteuils roulants ou encore les concepts immersifs qui favorisent l'autonomie tels que ceux proposés par Carrefour. Faire ses achats devrait être un plaisir pour tous. En tout cas, ce podcast permet ce rappel. Adrien, 15 ans après, je continue à découvrir tes talents en communication. Bravo pour cette année. J'ai hâte. de découvrir la suite et d'être surpris par tes futurs invités. Et pour finir, une petite question, à quand un partenariat avec les fabricants de tondeuses ? En tout cas, belle année à tous et belle année 2025 pour ton podcast.

  • Speaker #1

    Bon, on a écouté ces beaux témoignages. Qu'est-ce que t'en penses ? Qu'est-ce que ça te fait d'entendre ces retours ?

  • Speaker #0

    Forcément, ça me touche. Je suis content parce que ça montre que le podcast est utile, il crée de la valeur. Merci d'ailleurs à ces quatre personnes, ces quatre auditeurs de... d'avoir joué le jeu.

  • Speaker #1

    C'est une super idée que tu aies fait ça d'ailleurs, parce que ça apporte beaucoup d'authenticité encore à cette chaîne qui est déjà, je trouvais, très authentique. Dans cette prochaine partie de l'épisode, est-ce qu'on parlerait pas un petit peu de ton métier ? Parce que tu n'es pas que podcaster, tu ne fais pas qu'enregistrer des personnes qui ont un métier. T'en as un toi aussi à côté, si je comprends bien. Et je brûle de savoir aussi ton parcours. parce que je sais que tu étais déjà entrepreneur en même temps que ton job de salarié chez Cultura.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Plein de questions par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, j'ai lancé mon entreprise il y a déjà quelques années. Au départ, j'ai créé l'entreprise parce que j'ai commencé à donner des cours et des formations en école, en école de commerce. Et puis, il me fallait ce statut d'entreprise pour faire ces prestations. Et du coup, c'est vrai que je le faisais en même temps que j'étais directeur du merchandising de cette grande enseigne. Donc voilà, je me retrouvais à poser mes RTT et mes jours de congés pour aller parler merchandising dans les écoles. Et puis ça m'a même emmené jusqu'en Afrique, puisque du coup, j'ai intervenu dans une école qui était en partenariat avec Auchan Afrique. Donc j'ai dispensé quelques cours de merch en Afrique directement. Voilà, et ça c'était... C'était incroyable aussi comme expérience. Ça m'a tellement changé du retail français. C'était génial.

  • Speaker #1

    Incroyable. Mais... Tu t'ennuyais dans ton job de salarié ? Comment t'as eu l'idée de faire ça ? Moi, quand j'étais salarié, j'étais contente de finir ma journée, en fait. Je cherchais pas du rap, quoi.

  • Speaker #0

    À l'époque, quand j'étais étudiant à l'IAE et que j'ai eu mon diplôme la dernière journée, je me revois très bien dire à ma mère qu'un jour, je reviendrai à l'IAE de Lille pour donner cours. Et ça, j'en ai parlé, mais dès le début. J'ai mis des années avant de pouvoir le faire. et puis un jour, bah... J'ai eu l'opportunité, ça s'est fait une demande sur LinkedIn en disant on cherche quelqu'un. Du coup, j'ai été pris tout de suite et j'ai commencé à donner des cours à l'IAE. Donc au fond de moi, j'avais vraiment envie de le faire. J'avais vraiment envie de partager ça. Et je pense que plus les années passaient, plus j'avais envie d'être entrepreneur. Je pense que je l'avais un petit peu au départ, mais c'était un signal très faible. Et plus les années passaient, plus c'est montant en puissance. À un moment donné, ça a fait que j'ai aussi évolué. dans des environnements où il y avait peut-être des choses comme certaines bienveillances ou de la justesse humaine qui ont manqué un petit peu. En plus de ça, je pense que j'étais quand même sollicité. On me demandait d'être force de proposition, de mettre en place énormément de choses sans avoir tous les leviers et tous les moyens pour les actionner. Je pense que ça nourrit une frustration. Je me suis dit comment je vais faire pour changer cette frustration et comment je vais faire pour plus reproduire ces expériences. Je pense que tout était aligné et c'est pour toutes ces bonnes raisons que j'ai lancé l'agence AB Merch.

  • Speaker #1

    AB Merch, tu es aussi consultant en merchandising. Est-ce que tu peux nous dire concrètement ce que tu fais au quotidien ?

  • Speaker #0

    AB Merchandising, c'est mon entreprise de conseil spécialisée en performance du linéaire. AB Merchandising, logiquement, vous allez vous dire que c'est pour Adrien Bernard, mais c'est aussi pour accélérateur de business à travers le merchandising. C'est vraiment mon cœur de métier, c'est d'analyser la performance des linéaires, de créer en tout cas des planogrammes, donc faire des représentations de linéaires structurées et efficaces. Donc il y en a beaucoup et on en voit beaucoup qui le font sur Excel ou Canva. Moi, je pars de données brutes, je les modélise, je travaille beaucoup de données financières et je travaille surtout avec un logiciel qui est vraiment utilisé dans les enseignes de grandes distries. Je viens vraiment aller chercher la performance des linéaires pour accompagner. les grandes enseignes de distribution, des marques ou alors des acteurs plus locaux qui ont aussi besoin de ce structure. Donc tout ça, en tout cas, c'est mon approche. Elle est toujours sur mesure, elle est orientée client, terrain, performance. Et puis je travaille également des formations. Je suis en tout cas présent sur pas mal de sujets en lien avec le merchandising.

  • Speaker #1

    Donc si je comprends bien que les clients, ce sont plutôt des enseignes des magasins, des petites boutiques. N'importe qui qui a envie de mettre en valeur les produits qu'ils vendent dans un rayon plus ou moins grand et qui cherche à faire peut-être plus de volume d'affaires avec cette boutique, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est exactement ça. Donc ça peut être, comme tu le disais, des grandes enseignes de distribution qui ont besoin en tout cas de sous-traiter ou de s'appuyer sur quelqu'un d'extérieur pour les aider à aller plus vite sur ces sujets merch. C'est le cas avec une grande enseigne en ce moment de papeterie. Ça peut être des marques. Je travaille avec des belles marques de jouets qui, eux, sont plutôt dans une démarche de monter en compétence, d'améliorer aussi les négo et leur référencement. Je travaille aussi avec des magasins du secteur bio, donc des plus petites surfaces, mais des gens, en tout cas, qui ont besoin d'aller chercher de l'impact, de la clarté dans leurs magasins et leurs rayons, ou alors tout simplement pour faire monter en compétence leur équipe avec de la formation. En tout cas, en résumé, à toutes ces personnes, je les aide en tout cas à transformer leur approche merchandising en un vrai levier stratégique et opérationnel.

  • Speaker #1

    Quand tu parles de formation, tu ne parles pas que des écoles. Du coup, tu ne fais pas que les élèves de l'IAV, tu fais aussi des formations en interne.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sur des plus petits formats alors.

  • Speaker #0

    Oui, là, on est plutôt sur des formats d'une à deux journées. Ça dépend aussi du besoin du client. Mais voilà, je remets un peu de sens sur, je n'aime pas ce mot, la théorie, mais en tout cas, les grands principes Merch. en tout cas de données toutes les clés de la boîte à outils. Et puis après, on passe sur le terrain et on vient toucher aux produits, aux linéaires. Et puis voilà, on fait du marché opérationnel. L'idée, en tout cas, c'est à la fois de donner les bonnes clés et de pratiquer.

  • Speaker #1

    Claire, comment ça t'articule tout ça ? Comment tu organises tes journées ? Comment tu gères tout ça ? Le podcast, l'entrepreneuriat, les formations ?

  • Speaker #0

    Au début, ça a été assez compliqué parce que j'aime bien partir un peu sur tous les fronts. Je me retrouve avec énormément de sujets à traiter. Et quand on lance son entreprise, qu'on a des premiers clients, forcément des sujets, il y en a plein. Donc j'ai eu besoin de remettre énormément de structures, de replacer des rituels, des choses que j'avais dans mon ancienne vie que je n'avais plus. Donc j'ai eu besoin de faire ça, de refaire aussi des temps d'analyse. Au début, si je reprends le podcast, j'ai lancé... podcast, du coup je faisais des choses, mais je ne l'analysais pas au début. Donc j'ai eu besoin en tout cas de resanctuariser des journées complètes par mois pour retravailler, analyser le podcast, tirer mes conclusions, pour faire aussi la post-prod. J'ai eu énormément besoin de remettre de la structure dans mon quotidien. Voilà comment ça s'articule aujourd'hui. Et voilà, en tout cas, si la question c'est est-ce que j'ai des journées ou des semaines de type, non, clairement, et c'est vraiment ça ce que je préfère dans ce métier.

  • Speaker #1

    Tu parles de rituels, je trouve ça intéressant. Quel type de rituels ? C'est quoi les rituels que tu mets en place ? Au-delà de l'organisation évidemment.

  • Speaker #0

    J'ai des rituels qui sont de l'ordre de me caler des demi-journées en mode prospection. Je sais que c'est mon temps de DJ pour travailler ma communication sur LinkedIn, pour contacter ou échanger des clients. J'ai aussi du temps que je me laisse pour passer du temps en magasin. pour être aussi au contact des commerciaux et des commerces à côté de chez moi, voir un peu comment ça se passe, prendre aussi la température du commerce. Donc voilà, c'est un certain nombre de rituels. Je me garde aussi pas mal de temps pour échanger avec mon écosystème, avec d'autres experts, d'autres personnes en tout cas qui sont sur la même verticale merch, ou une verticale retail, mais voilà, en tout cas de combiner les expériences. Je ne sais pas si je peux dire que c'est un rituel, mais en tout cas j'ai mis aussi un point d'honneur à casser un peu cette solitude.

  • Speaker #1

    C'est très important effectivement quand on est entrepreneur, on se sent souvent très seul. Mais d'ailleurs, tu parles d'écosystème, c'est qui ton écosystème ? Qui sont les personnes avec qui tu as de l'interaction ? Quel autre métier s'emboîte parfaitement dans le tien en dehors du marketing ?

  • Speaker #0

    La verticale merch, elle est hyper intéressante. Si je remonte très en amont, on peut être amené à travailler avec des catégories manager. donc plutôt sur la partie analytique, stratégique, catégorielle, panel. Ça peut être aussi avec des architectes ou des retail designers, pour tout ce qui est conception orientée design. Puis voilà, c'est hyper intéressant de bosser avec eux, de se dire comment on passe de quelque chose de très esthétique à quelque chose de fonctionnel et orienté performance, quelque chose en tout cas qui est à la fois, j'ai envie de dire, expérientiel et qui vient dégager en tout cas du chiffre d'affaires. Donc ça, c'est extrêmement intéressant. bosser avec eux et je lance un peu aussi une bouteille à la mer. Je suis vraiment en recherche de ce partenariat, je suis vraiment en recherche de cette brique de compétences pour l'associer avec AB Merch. Les podcasteurs aussi, puisque mine de rien, le podcast fait partie de mon écosystème, donc je travaille avec, je suis archi-connecté avec d'autres personnes qui ont un podcast, donc ça c'est important. Dans les expertises, ça peut être aussi les agenceurs, c'est pas le tout de faire du Merch, si on va jusqu'au bout du geste métier, c'est comment du coup on met le mobilier, comment on crée le mobilier. J'ai la chance en tout cas de pouvoir travailler avec plein de corps de métier et tout ça, ça nourrit mon écosystème.

  • Speaker #1

    On ne s'imagine pas du tout tout ça de l'autre côté de ces écouteurs quand on t'écoute parler de Merch. C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça va au-delà de je pose un produit sur de la gondole et derrière il y a une vraie démarche. Et c'est ça qui est hyper intéressant avec Bemerge, c'est qu'on est vraiment en réflexion là-dessus. C'est pas que des beaux rayons ou de faire des petits PowerPoints sympas. Il y a de la recherche, il y a de la modélisation de stratégie, il y a de l'analyse. C'est vraiment poussé et c'est ce qui me fascine dans ce métier. En plus d'être connecté au terrain et aux clients.

  • Speaker #1

    C'est ce qui te fait vibrer donc, au quotidien.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. C'est vraiment comment j'associe client, usage, performance, tout ça.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, ça devient doux, cette passion du merchandising, parce que bon, est-ce que quand tu étais petit, tu t'es dit je veux devenir merchandiser ? Je ne sais pas comment on dit.

  • Speaker #0

    Ouais, tout à fait. Je pense que dans les premières lettres au Père Noël, j'avais demandé d'avoir accès à la licence Spaceman pour faire des petits planogrammes tout de suite. Non, mais...

  • Speaker #1

    Tu voulais le planogramme de chez Lego.

  • Speaker #0

    Exactement. Je me souviens, j'ai eu des cours de grandes distries à Roubaix, et il y avait un intervenant qui a parlé merchandising, et ça m'avait déjà à l'époque intéressé, et je trouvais ça fascinant, parce qu'il m'avait vraiment donné envie, ça parlait à la fois de stratégie, et en même temps c'était hyper connecté au terrain, c'était opérationnel, et je pense que j'avais besoin de ça. Je pense que c'est le premier à avoir planté la graine. Et puis en parallèle, j'avais un contrat étudiant chez Boulanger V9 Desk. J'étais vendeur, petit électroménager. Et un jour, je pense que j'étais en train de parler avec une collègue. Donc j'étais loin d'être très sérieux ce jour-là. Et en fait, il y a quelqu'un qui est venu me voir et qui m'a dit « Bonjour, je suis Jordan, je suis de la centrale d'achat et de la direction Merch. Tu as l'air de t'ennuyer, viens, tu vas me donner un coup de main. » Et donc je me suis retrouvé à... à travailler un test, je crois qu'il faisait un planogramme ou un nouveau mobilier pour les nez de caisse. Et puis en fait, on n'a pas du tout travaillé. Je crois que pendant une heure et demie, on a fait un tour de magasin, on a parlé merchandising. Après, je suis devenu son stagiaire. Et puis de stagiaire, je suis devenu son alternant. Et puis ensuite, je suis resté chez Boulanger. Donc voilà, c'est à la fois quelqu'un qui m'a donné, qui m'a ouvert les portes du merch, qui m'a en plus nourri la passion du merch et qui m'a vraiment fait grandir. Donc voilà, j'en profite. C'est à la fois une dédicace et un grand merci à Jordan.

  • Speaker #1

    Peut-être que ça a été un mentor, quelqu'un de clé dans ta carrière finalement.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Je pense que ça fait partie des rencontres qui m'ont fait gagner du temps et qui m'ont aidé à accélérer. Sans trop en dévoiler, je sais qu'il est actuellement en train de former ma nièce qui est désormais en alternance. Je sais que pendant qu'on enregistre ce podcast, il est en train de la former au logiciel de merchandising. Double dédicace à ma nièce qui écoute tous mes épisodes s'en relâche, même plusieurs fois, qui est vraiment assidue pour toutes ses bonnes raisons.

  • Speaker #1

    Il aurait eu un rôle clé dans la famille, Bernard.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Il fait partie de la famille désormais.

  • Speaker #1

    C'est clair. Eh bien, est-ce que tu as un cahier des rêves ? Tu m'as parlé de cahier des rêves en début de podcast, d'enregistrement, je veux dire. Quelle est ta vision d'Abbey Merch dans 5 ans ? Qu'est-ce que tu as envie de faire plus tard ?

  • Speaker #0

    Je ne vais pas vous... J'ai la stratégie et la vision d'Avevarche, mais je pense que la vision que j'en ai, c'est vraiment quelque chose, une agence écosystémique qui est vraiment adaptée, agile aux réalités du terrain et à ce qui se passe côté marques et grandes distributions. Donc, je vois vraiment quelque chose de puissant derrière. Donc, j'ai un cahier des rêves, en tout cas, qui est en train de se remplir tout doucement, mais sûrement. et en tout cas, je vois une belle agence orientée performance.

  • Speaker #1

    Je ne vous en dis pas beaucoup quand même.

  • Speaker #0

    Eh oui, non, non.

  • Speaker #1

    On n'a pas trop de salariés en tout cas, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Non, non, non, ça c'est... De toute façon, comme j'ai dit au départ, moi je n'ai pas de plan B, donc quoi qu'il arrive, je suis obligé de réussir. Donc je ne peux pas revenir en arrière pour plein de bonnes raisons. Donc pas de plan B, donc AB Merch réussira quoi qu'il arrive.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ce mindset. Ok, disons un peu plus sur les backstage. On a envie de savoir. qu'est-ce qui a été le plus dur pour toi ? Quels sont tes échecs ? Ton visiblement, j'imagine, a appris beaucoup.

  • Speaker #0

    Sur Abbé Merche ou le podcast ?

  • Speaker #1

    Tout. L'entrepreneuriat en général, le podcast. J'imagine que de toute façon, c'est un peu lié.

  • Speaker #0

    En tout cas, ce qui a été dur en tant qu'entrepreneur, c'est pour moi, c'était déjà, premièrement, perdre un certain nombre de repères, les rituels, cette organisation que je pouvais avoir. J'ai passé un peu de temps à retrouver mon rythme et mon modèle d'animation et de rituel. Et après, je pense que ce qui était le plus compliqué, et ça, tu vois, Emmanuel, dans un des épisodes, me l'avait dit, il a dit « attention à la solitude, il faut vraiment casser cette solitude » . Et je lui ai dit « oui, oui, Emmanuel » . Mais en fait, il avait complètement raison. Au mois de janvier, c'était extrêmement compliqué, parce que je me suis vraiment retrouvé face à des décisions. J'avais besoin en tout cas d'être challengé, de partager, d'avoir en tout cas cas peut-être chahuté aussi et j'étais seul et ça a été extrêmement compliqué donc donc voilà donc du coup j'étais proactif voilà j'ai fait bouger aussi à mon réseau j'ai été chercher dans mon écosystème voilà pour retrouver des entrepreneurs partager avec avec d'autres experts avec d'autres entrepreneurs pour casser casser cette solitude et ça ça a été salvateur en tout cas et heureusement que je les fais que j'ai été de l'avant parce que c'était vraiment une période de solitude très C'est très particulier. le développement d'Abbé Merchant. Ok,

  • Speaker #1

    c'est vrai que la solitude c'est vraiment difficile, je comprends parfaitement. Il faut être...

  • Speaker #0

    indépendant mais jamais seul c'est exactement ça c'est une belle maxime et après pour le podcast j'ai fait plein de des conneries j'en ai fait plein pendant un an là on va dire que j'ai pu mettre en place plein de choses tester plein de choses mais ouais j'en ai fait des boulettes j'ai fait un épisode hyper intéressant de plus d'une heure et demie et puis après je me suis rendu compte que l'enregistrement avait déconné donc voilà j'ai tout perdu J'ai appris aussi qu'il ne faut pas insister et courir après des invités. Tu te retrouves à faire des épisodes qui ne sont pas à ta hauteur ou un peu alignés de ce que tu attendais. Donc là, j'ai vraiment pris conscience que c'était vraiment à moi de choisir les personnes qui ont les mêmes valeurs que moi, la même vision, etc. Et c'est ce qui fait vivre ce podcast. J'ai appris aussi que ça ne sert à rien de mettre la pression à un invité et d'obliger à tourner un épisode même si cette personne est malade. Parce que les tagrippas, derrière le micro, ça s'entend aussi. D'ailleurs, c'est une post-production plus longue. C'est toutes des petites choses comme ça que j'ai apprises. En tout cas, j'ai énormément appris.

  • Speaker #1

    C'est beau. Je trouve que c'est chouette de faire un retour en arrière sur ces un an. Pas que sur les victoires, mais aussi sur les échecs. ok C'est un beau parcours en tout cas. Moi, je suis convaincue qu'on ne peut pas progresser si on ne fait pas d'échecs. Et si parfois, on ne traverse pas des zones de turbulence. Donc jusque-là, je trouve que tout est normal et sain. J'aimerais aussi qu'on parle un petit peu, qu'on revienne sur la partie vraiment merchandising. J'aimerais savoir ta vision du merchandising. Comment est-ce que tu as vu le métier évoluer déjà ces dernières années ? Et comment tu penses qu'il va continuer d'évoluer les prochaines années ?

  • Speaker #0

    Bon, elle n'est pas facile comme question, mais de ce que je vois, en tout cas, c'est un métier qui n'a fait qu'évoluer depuis pas mal d'années, d'une vision très opérationnelle à des choses beaucoup plus stratégiques, qui s'est aussi professionnalisé dans sa façon d'aborder aussi la data, que ce soit la data web ou la data client. Ça a aussi évolué parce qu'il y a eu, j'ai envie de dire, des rapprochements. Je parlais de retail design, il y a une notion aussi d'esthétisme et de design qui a aussi pris de l'ampleur, pas juste de faire des planos, mais parfois de proposer des concepts complets. Donc ça, ça a fait intervenir des compétences et ça nécessite en tout cas des expertises différentes au-delà juste du merch pur. Pareil, tout ce qui est visuel merch, c'est quelque chose qui retrouve un peu de puissance. Donc voilà, en résumé... ça évolue, ça se complète et ça se professionnalise. C'est vraiment comme ça que je vois le métier avancer. Ce n'est pas fini, entre l'IA et tout ce qui peut se passer dans le retail, c'est qu'un début. En tout cas, tous les signaux sont plutôt positifs parce que tant qu'on est là pour rechercher de la performance, il y aura du merch.

  • Speaker #1

    J'ai une question qui me vient comme ça aussi. Quand on voit un petit peu beaucoup de ces enseignes qui ferment boutiques, je pense à Sand Marina, je pense à... Enfin bref, toutes ces enseignes, je n'ai pas tous les noms en tête actuellement, mais est-ce que tu penses que si elles avaient eu une meilleure stratégie merchandising, peut-être qu'elles auraient pu éviter cette fin ?

  • Speaker #0

    Pas forcément. Pas forcément. Je... Je ne vais jamais dire qu'une stratégie merche peut sauver une enseigne ou lever tout un business, mais c'est un ensemble de choses qui fait que, aujourd'hui, une stratégie marketing, un positionnement de prix, des sujets de pricing, des sujets de merchandising, c'est plein de choses qui font qu'on peut se retrouver en difficulté. Je ne me permettrai jamais de dire qu'une stratégie merch aurait pu sauver ces enseignes. C'est vraiment un ensemble. C'est aussi tout simplement de la conjoncture et aussi de la réponse à des concurrents. Il y a tellement de choses pour solutionner, pas solutionner, mais en tout cas pour expliquer des situations pareilles.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Du coup, c'est quoi ton magasin préféré ? Quel est ton merchandising préféré ? Qu'est-ce qui t'inspire quand tu te promènes ? dans les boutiques ?

  • Speaker #0

    Souvent, je me suis fait aspirer par Rituals. En tout cas, chaque fois que je suis rentré dans un magasin, je me faisais complètement croquer. Donc, je trouve très fort pour mettre en ambiance et en situation de consommer. Donc, je les cite pour leur efficacité. C'était vraiment très, très fort. J'ai envie de citer Noroto. pour leur merch. À chaque fois que je rentre, j'en ai parlé, je ne sais plus dans quel épisode. Voilà, le Naruto de FashTumi, j'ai toujours plaisir à aller dans ce magasin, de voir un peu les nouveaux concepts de merch. J'adore comment ils rendent les choses simples, des produits techniques, et pas du tout sexy. Ils arrivent vraiment à bien les exprimer en rayon. Donc bravo à eux, j'ai toujours adoré Naruto. J'ai été vendeur chez Noroto dans une ancienne vie. Ah bon ? Oui. Je n'avais pas le permis et je n'aime pas trop les voitures. Donc, je me suis retrouvé à travailler chez Noroto. Bref. Je trouve que chez Noroto,

  • Speaker #1

    il y a une odeur quand tu rentres là-bas. Un petit peu comme dans certains magasins où ils mettent du parfum. Là, tu as vraiment une odeur de peneuse, de plastique, de choses comme ça. Est-ce que c'est voulu ? Je me suis toujours posé la question.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas. Mais en fait, comme ils vendent des produits... il ya comme du monde pneus, qu'il y a l'atelier à côté, je pense que naturellement, ça fait... ça participe à cette identité olfactive. Mais oui, c'est vrai que quand tu rentres dedans, t'as vraiment l'impression d'être chez le garagiste. Et tant mieux, parce que c'est des garagistes aussi.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, tu joues sur ça, sur l'olfactif ? Pas du tout ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis convaincu. Et tu vois, c'est intéressant, ta question, parce que c'était un sujet, en tout cas, que j'ai essayé de porter dans mon ancienne vie, et de dire que voilà, aujourd'hui, exprimer Noël, c'est pas juste dans une seule zone. du magasin, c'est partout dans le magasin et surtout, c'est sur l'ensemble du parcours client. Et que quand on fait des points d'intérêt, des points focus Noël, par exemple, une zone avec des jouets ou une zone avec des produits créatifs pour refaire son savon, etc. Noël, c'est pas juste le packaging du produit. C'est aussi l'ambiance que tu donnes. Donc, visuellement, certes. Mais c'est aussi la musique. S'il faut mettre du maré à carré, il faut pousser du maré à carré. Mais il y a ça et puis aussi l'odeur. C'est bête à dire, mais une odeur de pain d'épices, une petite odeur de sapin ou je ne sais pas quoi. En fait, tout ça, ça joue vraiment sur l'essence. Et moi, je suis convaincu que quoi qu'il arrive, ça te met à un moment donné en situation, en envie de consommer. En tout cas, ça te met dans une situation différente. Et même si tu ne consommes pas, même si tu ne passes pas à la caisse, tu repars du magasin avec une belle expérience et un bon souvenir. Et le meilleur exemple, c'est Nature et Découverte. Dès qu'on évoque cette enseigne, on pense à tout ça. Et même si on ne se repasse pas par la caisse, on garde toujours une bonne expérience de ce magasin en règle générale. Donc, convaincu, c'est ce que j'appelle le merchant feeling. Je suis vraiment convaincu que c'est un outil sympa.

  • Speaker #1

    Et pour toi, c'est quoi un linéaire réussi du coup ?

  • Speaker #0

    C'est un linéaire qui fait du pognon. Non, non, mais un rayon, pour moi, il doit être efficace. C'est-à-dire que moi, client, je comprends l'envie de me raconter, je comprends l'offre et j'arrive très vite à faire mon choix. Voilà. Donc d'un côté, pour le client, c'est un rayon réussi, c'est un rayon qui est facilitant. Et s'il est facilitant, c'est un rayon qui vient dégager du chiffre. Donc c'est ça pour moi, c'est un rayon simple, efficace et qui dégage de la performance.

  • Speaker #1

    Donc on mise tout sur la performance, sur la stratégie financière, mais pas tout sur l'esthétique en fait.

  • Speaker #0

    L'esthétisme, les PLV, les aides à l'achat, tout ça, ça nourrit forcément le rayon. Déjà des rayons bien construits, avec des unités de besoin bien définies, une gamme bien calibrée, bien réfléchie, performante. Tout ça, en tout cas, ça va dans le bon sens, à la fois du client et du business.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu transmets à tes étudiants comme idées nouvelles, tes étudiants de l'IAE par exemple ? Qu'est-ce que tu leur dis à cette nouvelle génération de merchandisers ?

  • Speaker #0

    Je leur dis plein de choses. Et d'ailleurs, c'est une bonne question, parce qu'en ce moment, j'ai... stagiaire que j'ai eu en cours à l'IAE de Lille. Elle a depuis quelques semaines la chance de s'épanouir dans le monde du merchandising. Mais souvent, ce que je dis, je dis deux choses. La première, c'est de ne pas négliger le carrelage. C'est d'aller en magasin, c'est d'observer, de tester, d'être exigeant, d'être curieux, etc. En tout cas, il faut... Il faut s'intéresser, il faut être très customer-centric. En tout cas, penser client, client final, c'est extrêmement important. Et ça, je le martèle beaucoup quand j'interviens. Et puis après, manger des légumes aussi, très important, en tout cas, son hygiène de vie.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as appris chez Cultura sur le merchandising, finalement ? Est-ce que tu as appris beaucoup de choses que tu ne savais déjà ? Est-ce que tu as pu tester des choses que tu n'avais jamais testées ? Peut-être un peu de liberté quand même.

  • Speaker #0

    Je dois avouer que... que mon expérience chez Cultura m'a vraiment permis, en fait dans mon parcours chez Cultura, à un moment donné je suis passé par chef de produit Catman, donc ce que je retiens, c'est qu'en fait à un moment donné, j'ai vraiment associé cette notion de vision merch, c'est-à-dire comment j'implante un rayon, comment je l'organise, mon magasin, etc. Mais je l'ai vraiment encore plus associé avec ma vision gamme, ma vision négociation fournisseur, la façon dont je dois structurer mon assortiment. et donc de lier ces deux mondes à travers la performance. C'est vraiment ce que j'en retiens de ces années, c'est que j'ai vraiment fait cette passerelle avec ces deux cerveaux. Ça, et puis l'importance en tout cas de l'aspect politique, visuel. En tout cas, à un moment donné, c'est comment malheureusement juste avoir... une forte visibilité, ça permet en tout cas d'actionner certains sujets au détriment d'autres choses. En tout cas, de dire ce qu'on fait, pas forcément faire ce qu'on dit.

  • Speaker #1

    Du coup, tu penses que tu faisais partie de ces petits soldats qui avaient plein d'idées en tête mais n'étaient pas entendus et du coup, c'est pour ça que ça t'a poussé à monter à Bémerge ?

  • Speaker #0

    En tout cas, ça en fait partie,

  • Speaker #1

    tout à fait. Merci beaucoup pour tous ces insights. tous ces tips, tout ce parcours. Je trouve que c'était hyper enrichissant. Moi, j'apprends beaucoup de choses. Un an, 24 épisodes, une communauté qui grandit. Qu'est-ce que tu ressens aujourd'hui quand tu regardes tout ça dans le rétro ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça te fait ? Je me dis que c'est pas mal, en fait. Je me dis que j'ai bien fait de m'écouter ce jour-là et de lancer mon podcast.

  • Speaker #1

    T'as écouté, quand même. Je pourrais remettre les glisses au milieu du village.

  • Speaker #0

    Non, je suis hyper content parce que je me rends compte que c'était compliqué, ce n'était pas simple de faire tout ça, de quitter Cultura, de lancer ma boîte, d'apprendre à faire des podcasts, d'intégrer le podcast dans mon écosystème et de me dire comment ça peut être aussi un appui pour mon développement. Ouais, ça a été du boulot et puis en fait, je suis ravi quand j'ai des bons retours, quand je vois qu'il y a de l'audience, quand j'ai un commentaire ou quand j'ai quelqu'un qui me dit qu'il a adoré l'épisode et qu'il a trouvé un expert incroyable ou quand des gens me contactent pour participer et parler de leur expertise. Quand je regarde dans le rétro, c'est un peu de fierté que je ressens en tout cas. Et je me dis surtout que c'est que le début et qu'il y a encore plein de choses à aller chercher, à la fois un un continuer à se professionnaliser, aller chercher des formats différents, aller chercher des financements également. Donc voilà, c'était une première étape, une première marche, et je pense qu'il y en a encore plein d'autres qui vont être franchis.

  • Speaker #1

    C'est tout ce que je te souhaite, très honnêtement. Je suis sûre que tu feras encore plein de choses avec Pour toutes les bonnes raisons, ou avec AB Merch. D'ailleurs, on a oublié de parler un petit peu, comment on fait pour te contacter si on est un... Si on est une marque, si on est, je ne sais pas, un magasin, je suis intermarché, j'ai un rayon, il ne fonctionne pas, je ne sais pas pourquoi. Comment je fais ?

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ? Tous les directeurs de magasins, les chefs de secteur, le responsable de merch ou de marque, quand vous êtes face à une problématique merch, vous fermez les yeux et vous criez trois fois « Aide-moi à faire du merch rentable et efficace » et comme par magie, j'apparais à côté du nerf. Et si ça ne marche pas, vous pouvez m'envoyer un message sur mon LinkedIn, donc adrienbernard, et me contacter directement sur abmerch.fr, mon site. Vous allez retrouver plein d'informations, et puis me mettre aussi vos besoins, et j'aurai énormément de plaisir à vous accompagner sur ces sujets Merch.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, ça se passe comment ? Tu fais des audits ? Tchiii... Tchiii... C'est quoi le concept ? Tu débarques avec ton costume 3 pièces, ta petite calculatrice et tes lunettes et puis tu inspectes comme ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, justement on fait un partenariat avec une startup qui s'appelle VoxTrend et voilà ce qui nous permet en tout cas de faire des audits à distance donc c'est quelque chose en tout cas qui est disponible sur le site et ça permet déjà de faire un petit état des lieux, mais sinon oui, c'est de... C'est des tours de magasin, c'est passer du temps à regarder aussi les rayons, de voir aussi le comportement d'achat, c'est beaucoup de discussions avec les équipes. En tout cas, c'est beaucoup de recherche, de compréhension. Il y a tout ce temps en amont pour bien border les éléments. Et ensuite, j'accompagne. j'améliore et on accélère.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut t'appeler si on n'a besoin de rien, mais qu'on a envie de savoir si on a besoin de quelque chose ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut fermer les yeux et crier trois fois « j'ai besoin de rien » , mais oui, non, il n'y a plus.

  • Speaker #1

    C'est vrai, des fois, on peut être persuadé qu'on fait un travail qui n'est pas trop mal quand même, mais qu'on pourrait quand même s'améliorer.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas eu le cas de figure, pour être honnête, mais en tout cas, oui, je pense qu'à un moment donné, c'est de faire appel à... à quelqu'un d'extérieur ou à un expert pour avoir son regard neuf et orienté merch complètement. Et je pense que ce que tu dis là, ça vaut pour plein de choses. Je pense qu'il y a des secteurs d'activité qui ne pensent pas à merch et pour autant, qui seraient un vrai levier pour eux.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, mais vous avez entendu, si vous n'avez besoin de rien, vous appelez Adrien. Et si vous avez besoin de quelque chose, vous l'appelez aussi, on ne sait jamais. Ok. Et c'est quoi la suite alors pour toutes ces bonnes raisons de l'Ola de financement potentiel pour faire vivre peut-être un peu plus ton travail ? Parce que j'imagine qu'à un moment donné, tu vas commencer à être un peu débordée pour être sûre qu'il y a une saison 2, des nouveaux formats, je ne sais pas. C'est quoi ce qu'il y a dans les petits papiers pour la saison ?

  • Speaker #0

    Il y a plein de choses déjà là en ce moment. C'est la bascule. Donc vraiment, le podcast devient une partie intégrante de mon écosystème. Et vous allez voir des changements dans son visuel, dans la façon de... de prendre la parole d'abord des sujets. Donc voilà, il fait vraiment partie intégrante de mon écosystème. Et puis, ce qui est dans les tuyaux, c'est encore plus d'experts, des pointures du retail. Je croise les doigts et j'ai complété mon cahier des rêves, on en a parlé tout à l'heure. Et puis voilà, du financement pour m'aider à aller plus loin et surtout des formats différents. Peut-être des masterclass, peut-être des choses in situ, des formats dans les salons pro. Et puis vraiment, mon souhait, c'est de donner encore plus la parole commerçants ou exploitants, et en tout cas de faire encore plus s'émerger des réalités terrestres.

  • Speaker #1

    Un petit cas d'usage à nous raconter avant de finir ?

  • Speaker #0

    Alors, oui. Là, je suis en train de terminer un accompagnement qui a été hyper intéressant. En fait, j'ai été contacté par... C'est une boutique, on va dire une boutique musée. C'était à la base une démarche plutôt architecturale, c'est-à-dire qu'ils repensaient leur magasin. Et donc, ils étaient rentrés sur un prisme plutôt d'esthétisme, de retail design. Et en fait, ils ont eu une démarche qui est extrêmement intéressante et que j'ai adoré. C'est qu'ils m'ont appelé en me disant, on fait quelque chose de nouveau. On veut faire un beau magasin, mais on veut surtout un magasin qui aille chercher de la performance. Et donc, ils ont vraiment eu cette demande d'associer ça à un regard merchandising. Et donc, on a décortiqué le parcours client, on a décortiqué en tout cas leur gamme. On a fait ce qu'on appelle une hiérarchisation des catégories. On a essayé en tout cas de donner des rôles et des fonctions et des orientations à des catégories et du coup aux familles de produits. Ensuite, on a optimisé leurs rayons. Et voilà, je suis hyper content parce que je trouve qu'on a du coup un magasin qui est orienté à la fois expérience client, qui est orienté performance, qui est beaucoup plus cohérent. Et voilà, avec des choses très simples, on a déjà mis le doigt sur des poches de chiffres de quasiment 30 à 60 000 euros uniquement sur de l'achat d'impulsion. Donc voilà, plein de petits sujets-marches comme ça qu'on a craqué. Et s'ils n'avaient pas eu cette démarche, ils n'auraient pas du tout mis le doigt sur tout ça.

  • Speaker #1

    C'est génial. On ne pense pas du tout à ce genre de choses. Mais c'est vrai qu'on voit tous quand on arrive à la caisse, les petits achats impulsifs, les petits trucs un peu plaisir. On ne pense pas que c'est une vraie stratégie pensée à la base.

  • Speaker #0

    Pour être honnête, quand j'ai fait le tour de magasin au début, je prenais mes photos, je faisais un peu cette audite, il y avait un tourniquet avec des manettes, les petites manettes de frigo. Je me disais, ce pot de cul-là, il faut le retirer, ça cache la lisibilité, ça vit mal, etc. Puis si on n'avait pas fait cette démarche de hiérarchisation, d'analyse, en fait euh on ne se serait pas rendu compte que c'était le premier poids de chiffre en termes de surface. La performance par rapport à la surface de StoneCale était juste incroyable. Donc finalement, on l'a gardée, on a pérennisé, on a trouvé d'autres solutions au merch pour aller encore plus loin dans le chiffre. C'est ça qui est intéressant, c'est que des fois, tu as des a priori quand tu fais ton audit, de ton regard de merchandiser, et puis après tu mets ta casquette plus analytique, et tu te dis qu'il y a une poche de chiffres, il faut aller dans cette poche de chiffres.

  • Speaker #1

    Ah ouais, attends, j'aurais pas dit. Ok. Hyper intéressant, en tout cas. Écoute, je n'ai pas d'autres questions. J'ai trouvé ça passionnant de parler de ce client-là, d'ailleurs, parce que j'ai appris plein de choses. Est-ce que tu as un mot de la fin pour tes auditeurs fidèles ? Quelque chose à leur dire, un message ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, je vais te remercier parce que je sais à quel point ce n'est pas facile de mener une interview et surtout quand c'est la première fois qu'on le fait. Merci et bravo, tu t'en es très bien. très bien sorti. Peut-être que je ferai appel à toi pour sous-traiter quelques prochains épisodes, tu vois.

  • Speaker #1

    Puis ton niveau d'exigence, je le prends vraiment comme un compliment.

  • Speaker #0

    Exigence et bienveillance. Non, après, le mot de la fin, je vais plutôt le dédier à mes auditeurs, tout simplement pour leur dire merci, de rappeler en tout cas que ce projet, il existe pour vous et grâce à vous. Donc, voilà. Merci pour vos écoutes, pour vos retours et j'ai hâte de continuer cette aventure pour vous.

  • Speaker #1

    N'oubliez pas de mettre un commentaire. J'ai vraiment envie de savoir si ça vous a plu.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, je vais faire un peu l'instagrammeuse. Pensez à mettre des likes, des commentaires, des petits cœurs. Likez, partagez.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est vrai qu'en plus, tu as Instagram. Il faut que tu fasses ta pub. Personne ne sait que tu as Instagram. Il n'y a que moi qui like. Pitié, venez liker l'Instagram d'Adrien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai, j'ai Instagram, donc c'est abmerchandising. Et ça permet de voir un peu les backstage du podcast, ma vie d'entrepreneur. Je profite aussi, je peux faire des fois des tours de magasins ou pour partager un peu mes retail tours. Donc voilà, vous pouvez suivre avec grand plaisir cette page Instagram. Après, pour être honnête, c'est vrai que je suis beaucoup plus visible et actif sur LinkedIn. Mais voilà, en tout cas, vous pouvez me retrouver sur les deux.

  • Speaker #1

    Oui, sur LinkedIn, j'ai vu que tu partageais quand même beaucoup plus de choses. notamment c'est plus professionnel en fait le contenu de LinkedIn Instagram c'est vraiment plus les derrière du podcast ou de AB Merch tout à fait c'est chouette écoute j'ai hâte de voir toutes les nouvelles aventures pour toutes les bonnes raisons rendez-vous dans un an alors non

  • Speaker #0

    tu vas pas nous laisser un an quand même non non non je te connais tu vas sortir quelque chose bientôt bon bah du coup j'ai envie de dire bon anniversaire au podcast et à très bientôt oui bon anniversaire longue vie à pour tout

  • Speaker #1

    ces bonnes raisons, j'ai hâte de fêter la deuxième bougie et de regarder un petit peu tout ce qui va se ramener.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci à toi, à bientôt.

  • Speaker #0

    Je vous dis encore merci pour votre écoute et surtout à très bientôt pour un nouveau rendez-vous dans Pour toutes ces bonnes raisons. D'ici là, prenez soin de vous, prenez soin de vos linéaires et continuez à nourrir votre passion. Et je vous fais un petit rappel, chaque épisode sort un jeudi sur deux. Alors n'oubliez pas de vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes.

Description

HAPPY BIRTHDAY !!!


Et pour toutes ces bonnes raisons, c'est l'occasion pour moi de revenir sur cette 1ere année et le lancement du podcast sur le merchandising et visuel merchandising et mon année de lancement d'entrepreneur : défis, difficultés, mes réussites !


J'ai passé une année incroyable, avec des épisodes de podcasts complètement dingues, des échanges sur le business et l'expérience client passionnants.
Cet épisode c'est l'occasion pour moi de revenir sur ce que j'ai appris en travaillant ce podcast : SEO, business, montage, identité sonore, PSO, réseaux sociaux et j'en passe ...


Mais surtout, je vais aborder les projections 2025 qui je l'espère vont vous plaire, parce que je compte bien vous embarquer dans cette aventure


Ensemble, nous allons dans cet épisode :

•⁠ ⁠Revivre les moments forts du podcast, avec son lot de défis, de réussites et d'apprentissages.

•⁠ ⁠Décrypter les projets phares de cette année : le site web, le lancement d'AB Merchandising, le travail de l'écosystème, les partenariats

•⁠ ⁠Évoquer les apprentissages qui vous ont le plus marqué des épisodes

•⁠ ⁠Dévoiler les ambitions pour 2025 : de nouveaux formats, partenariats, épisodes spéciaux, table ronde


Préparez-vous à une année sous le signe de l'ambition, de l'action et de l'engagement. On avance ensemble !



Abonnez vous pour ne manquer aucun épisode !


Pour prolonger la discussion, retrouvez moi également sur LinkedIn et Instagram

N'hésitez pas à partager me vos questions et suggestions : vos retours et besoins enrichissent ce podcast




C'est le podcast qu'il vous faut si vous vous posez ces questions : Qu’est-ce que le merchandising et pourquoi est-il essentiel pour le business ? Comment optimiser l'agencement d'un magasin pour booster les ventes ? Quelles sont les meilleures stratégies de merchandising pour un commerce local ? Merchandising digital ou physique : quelles différences et complémentarités ? Comment l’IA révolutionne-t-elle le merchandising ? Vous écoutez je bosse en grand distribution et vous vous allez plus loin sur le merchandising ?  Vous aimez le podcast du retail et vous avez des questions sur le merchandising ?  Vous aimez sans filtre ajouté et avez envie de connaitre le merchandising ? comment réussir sa stratégie merchandising en 2024 ? conseils pour entrepreneurs dans la grande distribution ? nouvelles tendances merchandising pour entrepreneurs ? comment innover dans la grande distribution ? réussir son lancement dans la grande distribution ? comprendre le merchandising pour les managers de point de vente ? stratégies gagnantes en grande distribution ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans, pour toutes ces bonnes raisons, le podcast qui explore le merchandising avec expertise. Si vous vous êtes déjà demandé comment le merchandising peut devenir un véritable levier de performance pour votre marque, vos produits, votre point de vente, ici, je vous propose de répondre à toutes ces questions à travers un espace de partage et d'apprentissage où mon expertise et celle de mes invités viennent enrichir votre pratique quotidienne. Je suis Adrien Bernard, ancien directeur merchandising et fondateur d'AB Merchandising. Ensemble ! Nous allons décrypter les tendances, stratégies et les outils qui permettent de créer des linéaires performants et des expériences ayant réussi. Et n'oubliez pas, abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode et surtout, retrouvons-nous sur LinkedIn et Instagram pour continuer ces discussions.

  • Speaker #1

    Bonjour Adrien et bienvenue dans Pour toutes ces bonnes raisons, version spéciale.

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde.

  • Speaker #1

    Bon, ben bon anniversaire du coup pour ton podcast. Aujourd'hui, on inverse les rôles. Un an après le lancement du podcast, c'est moi qui te reçois. Et on a plein de choses à te dire sur ton parcours, les coulisses du podcast, ton métier de consultant. Es-tu prêt à te livrer ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis ravi de te donner le micro pour cet épisode spécial.

  • Speaker #1

    Je suis ravie aussi de prêter ma voix à cet exercice. Est-ce qu'on ne commencerait pas d'ailleurs par raconter un petit peu l'histoire de Pour toutes ces bonnes raisons, comment c'est né, tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux. Du coup, il y a deux histoires. Je ne sais pas si tu veux la vraie version officielle. ou celle qui est un peu plus secrète et intime.

  • Speaker #1

    Il n'y a qu'une seule version, on le sait très bien.

  • Speaker #0

    Ça remonte à pile un an. En fait, je commençais un peu à écouter et à me mettre au podcast. Et en fait, en discutant ensemble, on s'est dit, bon, ça serait quand même pas mal de faire cet épisode, enfin, pas cet épisode, pardon, mais de lancer une chaîne de podcast qui parle de merch. Ok, pourquoi pas ? Je crois que c'était un dimanche, on allait faire une braderie ou un vide. vite grenier, comme on dit, du côté de Bordeaux.

  • Speaker #1

    C'est ça,

  • Speaker #0

    on partait de la côte. Exactement. Et du coup, l'idée, elle est née comme ça dans la voiture. Et puis après, ça a fait son bonhomme de chemin. Je me suis rendu compte que, sinon, il n'y avait personne qui traitait du sujet du merchandising en podcast. À partir de là, du coup, je me suis dit, tiens, en effet, ça serait un bon moyen pour parler de moi, de montrer aussi mon expertise, de prendre la parole aussi sur LinkedIn. Et puis, on verra aussi jusqu'où ça va nous mener. Et voilà, on a eu cette idée un dimanche. Je crois que quelques jours après, j'achetais le micro chez Action qui coûtait 14,90 euros. Et puis c'était parti. Pour toutes ces bonnes raisons, le podcast était lancé.

  • Speaker #1

    Puisque tu le dis d'ailleurs, est-ce qu'on ne préciserait pas jusqu'au bout en parlant de pourquoi ce nom ? Parce que le nom est arrivé en même temps que l'idée finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, en tant que grand fan de Qui veut être mon associé... c'était pas cette saison mais en tout cas la saison dernière c'était une formule qui était souvent enfin souvent sortie par les jurys voilà et donc bon en tout cas j'avais un j'ai mon coup de coeur avec Jean-Pierre Nadir et c'est vrai que voilà à chaque fois il était en conclusion en disant c'est pour toutes ces bonnes raisons que j'y vais ou alors c'est pour toutes ces bonnes raisons que je n'y vais pas ah là là et donc ouais donc j'étais resté en tout cas sur cette formule que je trouvais bien puisque bah voilà si je transpose au merge bah voilà pour toutes ces bonnes raisons Il y a toujours plein de bonnes raisons de bien réfléchir sur Merch, de traiter en tout cas de sujets stratégiques en lien avec les Merch. Donc voilà, c'était le petit clin de deuil à cette émission.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, si je me souviens bien de cette époque, quand tu as lancé le podcast, je me souviens t'entendre dire mon objectif, c'est de tenir 10 épisodes. Et finalement, à ta première bougie, on peut dire que l'objectif a été atteint.

  • Speaker #0

    Bah complètement, alors je sais plus où j'avais eu ça mais il y avait un article qui, je sais plus mais il y avait un taux d'abandon qui est juste énorme quand on lance un podcast, alors voilà je crois qu'il y a une grande majorité qui abandonne au bout de 10 épisodes, voilà et au bout d'un an j'ai un peu moins de 30 épisodes, j'ai pas refait les totaux mais je crois qu'il y a quasiment 13 heures de contenu sur la chaîne, donc ouais belle preuve d'abnégation parce que c'était pas du tout mon domaine donc je suis content d'avoir tenu le... d'avoir tenu le coup.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu te souviens de ce que tu t'es dit quand tu as enregistré ton tout premier épisode ?

  • Speaker #0

    Je me suis dit, mon Dieu, dans quoi je me suis lancé ? Non, mais je me revois en fait avec mon petit micro d'action à 14, 14 zéros, persé en distance avec Mélanie Bernard, le tout premier épisode qui parlait de la couleur. Puis là, du coup, je me suis lancé, je me suis dit, mon Dieu, mon Dieu, qu'est-ce que c'est laborieux ? Et puis surtout, je n'ai pas vu le reste, c'est-à-dire le montage. Voilà, donc je ne sais plus, on avait dû faire peut-être 40 minutes, une heure d'enregistrement. Et je crois que j'ai dû passer quasiment 4 heures à faire du montage, essayer de couper, comprendre le logiciel, essayer d'améliorer le son. C'était un enfer. Vraiment, je me suis dit, mais dans quoi je me suis embarqué ? Voilà, donc c'était le tout début. Maintenant, ça va beaucoup mieux. Je me suis professionnalisé. Je trouvais des outils plus efficaces. Mais ouais, en fait, je n'avais pas vu cette charge de travail derrière. Et encore, je ne parle pas que de la communauté. de la partie communication, juste sur la partie montage. Voilà. Mais je remercie du coup Mélanie Bernard parce qu'elle a... J'ai bien fait de la choisir comme cobaye pour cette chaîne, pour le premier épisode.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, pourquoi est-ce que tu as lancé toutes ces bonnes raisons ? Quelle était ton intention de base, au-delà de l'idée et de l'envie du merch, tout ça ? Je veux dire, quel était vraiment le fond ? Qu'est-ce qui t'a fait tenir pendant toutes ces années, ces dix épisodes ?

  • Speaker #0

    En fait, je me suis dit qu'il y a quand même pas mal de choses à raconter. Je me suis aussi beaucoup appuyé sur mon écosystème. Je me suis quand même rendu compte que j'avais un réseau d'experts, de professionnels en lien avec ça. et puis bah finalement en fait c'est je veux dire si c'est une passion mais voilà c'est le merchandising c'est c'est quelque chose qui me plaît j'en ai fait du coup plus que mon métier aujourd'hui mais ce qui me fait vraiment tenir ses meneurs ben voilà c'est finalement c'est devenu aussi un porte-voix de tous ces experts c'est une belle vitrine aussi de ce métier donc voilà je me sens un peu investi comme une mission Toujours autant de plaisir à donner le micro à des experts retail et merch.

  • Speaker #1

    Ok, tu as reçu pas mal de profils différents. D'ailleurs, qu'est-ce que tu as voulu montrer comme diversité, comme compétences ? Quels sont les critères de recrutement ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas des critères de recrutement écrits. Moi, ce qui m'intéresse en tout cas, c'est qu'on traite des sujets qui sont en lien avec le merch. Et ça tombe bien parce que le merch, finalement, c'est très connexe à plein de choses. On peut aussi bien parler de design, de stratégie, on peut parler aussi d'opérationnel, de la vie en magasin, d'expérience client. C'est tellement connecté et interconnecté avec plein de sujets et plein d'autres métiers que finalement, c'est l'occasion de pouvoir capter des experts en grande distribution et en marketing. En tout cas, ma clé d'entrée, c'est le thème et l'expertise de la personne qui va traiter de ce sujet.

  • Speaker #1

    Très clair. Quel est l'invité le plus fou ? fou que tu aimerais recevoir, la plus grande star du merchandising à ton sens, que tu rêverais de faire venir dans le podcast ?

  • Speaker #0

    On va dire que si je fais un peu mon cahier des rêves, il y a forcément Olivier Dauvers, c'est un peu la personne qui est incontournable dans le retail, donc moi je le vois bien derrière le micro pour toutes ses bonnes raisons, je pense qu'il a plein de choses à raconter. Je vois bien également, et j'adorerais avoir Cathy Collard, donc Cathy je rappelle en tout cas c'est l'ancienne PDG de Picard et aujourd'hui de l'enseigne Nicolas. Et en fait, j'adorerais l'avoir parce que il y a quelques années, quand j'étais étudiant à l'IE de Lille, que je faisais mes sondages pour mon mémoire de fin d'année, je l'ai fait à Auchan Villeneuve d'Ascq. Et à l'époque, elle était la directrice de l'hypermarché de Villeneuve d'Ascq. Donc, au-delà de cette petite histoire, elle a un super parcours et j'adorerais l'avoir. Donc ça, c'est un peu mon cahier des rêves un peu fou. Et dans notre cahier des rêves un peu plus réaliste, j'aimerais aussi avoir peut-être des gens qui sont du coup moins connus, mais en tout cas qui sont tout aussi actifs, avec des directeurs de centres commerciaux, des gros directeurs de magasins. En tout cas, donner plus de place aux exploitants.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui t'a le plus marqué pendant cette première année ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui m'a le plus marqué ? Il y a plusieurs choses. Il y a des phrases. les phrases en tout cas de mes invités qui m'ont marqué, il y a l'épisode avec Aurélien Vidal qui traite du sujet de Nespresso, il exprimait qu'il fallait rester humble face à des clients à des personnes à qui on demande de dépenser leur argent chez nous et j'avais adoré cette phrase elle m'a vraiment profondément marqué il y avait une deuxième phrase aussi qui est un peu en lien avec le monde du sport c'est l'épisode avec Jade Maréchal et en fait elle disait qu'il faut euh... il faut toujours cultiver sa passion et son petit feu. Je trouve que c'est une très belle phrase et elle doit résonner dans plein de moments et surtout, elle doit résonner en chacun d'entre nous, de toujours garder en tout cas ce petit feu quand on se lance dans un projet. Voilà ce que je retiens. Et puis, une dernière chose, je ne peux pas le citer, mais en tout cas, c'est quelqu'un qui m'a écrit sur LinkedIn en me disant « Écoute Adrien, j'ai plaisir et j'écoute ton podcast, j'adore. Donc, j'aimerais du coup échanger de manière plus approfondie avec toi par rapport à une problématique merch. » Donc là, je me suis dit, OK, le merch, ce n'est pas qu'un média. Finalement, ça va devenir un vrai levier de conconstruction et de relations et donc de business.

  • Speaker #1

    Justement, tu parles de Jade Maréchal. Je pense que c'est ma seconde, mes deux seules contributions à ce podcast. Finalement, ça a été à te chuchoter la création et te demander d'interviewer Jade Maréchal parce que son mindset de sportif est... je trouve hyper inspirant et je sais que toi aussi, tu as eu une carrière sportive. Est-ce que, je pourrais te poser cette question depuis le début, est-ce que ton mindset de sportif te sert dans ta vie d'entrepreneur ? Est-ce que tu penses que c'est un vrai atout ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Alors déjà, pour revenir sur Jeanne Maréchal, ce qui était énorme, c'est que c'était au tout début du podcast. Tu me disais, elle est incroyable, il faut que tu prennes contact. Et moi, je n'osais pas. Je n'osais pas y aller. Je me suis dit, mais attends, elle est en équipe de France. Qu'est-ce que tu veux qu'elle fasse avec moi ? J'ai un ou deux épisodes. Elle va m'envoyer bouler, quoi. Et finalement, du coup, elle a joué le jeu et c'était incroyable. Voilà. Donc, encore merci d'avoir soufflé à mon oreille de l'invité. Du coup, merci. jade aussi d'avoir participé et après pour revenir sur sur l'univers du sport et les valeurs en tout cas du monde du sport elles sont facilement transposable au monde de l'entreprise c'est hyper intéressant au delà du quand je faisais des compétitions à plutôt plutôt bon niveau ben voilà derrière c'est bien ok je dois prendre mes responsabilités parce que moi je fais du du tennis de table. Donc, voilà, je jouais à... À un niveau prénational, il y a quelques compétitions nationales, donc tu es seul à la table face à quelqu'un, donc c'est à toi en tout cas d'y aller, c'est à toi d'actionner. Et derrière, c'est toi aussi qui prends les responsabilités. Donc tout ça aujourd'hui, ça m'a nourri, et c'est clair que ces années de compétition et de sport, elles ont un impact aujourd'hui dans mon mindset d'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Merci pour ce retour. Je suis très contente que tu aies répondu à cette question. J'aimerais savoir maintenant, Quel est ton podcast favori ? Qu'est-ce que tu écoutes ? Qu'est-ce qui t'a envie de dire ?

  • Speaker #0

    C'est hyper dur. En fait, j'écoutais beaucoup de podcasts à l'époque où j'étais salarié, parce que dans les bouchons, je mettais ça. Maintenant, je prends un peu moins la voiture. Du moins, je suis en dehors des ordres de bouchons, donc j'ai nettement moins écouté de podcasts ces derniers mois. Mais je voudrais mettre en avant... Salomé Sherrington qui fait le podcast Sans Filtre Ajouté, qui fait un travail topissime. Elle a en tout cas retravaillé plein de choses ces derniers temps et puis elle traite de sujets de conso et de retail qui sont top. C'était l'occasion en tout cas de la féliciter et de valoriser son travail qui est vraiment quali.

  • Speaker #1

    Très bien. Je note, j'irai écouter à l'occasion.

  • Speaker #0

    Écoute déjà les miens et puis écoute les autres.

  • Speaker #1

    J'exagère. La moitié de tous écoutés. Bon, maintenant, on va écouter quelques auditeurs qui ont accepté de partager leur retour dans cet épisode et de montrer un petit peu ce qu'ils ont retenu de ces un an.

  • Speaker #2

    Écoute, bonjour à toi, Adrien, et bonjour à tous. Moi, je m'appelle Johan, je suis coordinateur pédagogique et formateur au Campus du Lac. C'est une école de commerce à Bordeaux. Personnellement, j'ai travaillé 15 ans dans la grande distribution pour le groupe Auchan et donc le merchandising était au cœur de mon métier. Aujourd'hui, en tant que formateur, on utilise énormément tes podcasts et d'ailleurs, je te remercie pour nos cours. Un des podcasts qui m'a marqué le plus, c'est celui de Maxence Dissler. J'ai trouvé sa vision du digital hyper pertinente, comment on peut l'intégrer dans les points de vente. La différence entre l'omnicanalité et le figital, bref, j'ai adoré et les élèves ont adoré, puisqu'on l'a utilisé pendant nos cours. C'est vraiment une importance cruciale, le figital, aujourd'hui. C'est au cœur du retail et voilà pourquoi j'ai adoré ce podcast. Je ne sais pas si on peut encore souhaiter une bonne année au moment de la diffusion du podcast, mais je vais quand même le faire, donc je te souhaite une très bonne année à toi, Adrien. Et d'ailleurs, qui dit nouvelle année, dit nouveau projet. Est-ce que tu pourrais m'en dire plus sur tes projets de 2025 ?

  • Speaker #1

    Salut Adrien, c'est Anne-Claire, la fondatrice de Icofactory et du programme Puzzle dont tu fais partie. J'ai observé ces derniers mois tout ce que tu mets en place sur ton podcast pour que ça soit vraiment un podcast de référence sur le secteur du merchandising. Je vois les évolutions de l'inédito, ta cover et tout ce que tu prépares en coulisses pour amener ce podcast. au prochain niveau. Pour toutes ces bonnes raisons, je te souhaite beaucoup de succès dans l'avenir de ce podcast et je te félicite pour la détermination que tu mets à le faire grandir. A très vite !

  • Speaker #3

    Bonjour, je m'appelle Ombeline. Je suis actuellement étudiante en licence 3 commerce et distribution à l'IAE de Lille qui était anciennement l'IMMD. J'ai choisi ce parcours car le monde du retail et du merchandising m'intéresse particulièrement. Je suis d'ailleurs à la recherche d'un stage et d'une alternance afin de pouvoir découvrir ce métier et d'approfondir réellement mon projet professionnel. C'est d'ailleurs pour cela que j'écoute le podcast pour toutes ces bonnes raisons, principalement en voiture, avant d'aller à l'école ou au travail. En effet, c'est un moment où j'ai le temps et je vais prendre ce temps pour découvrir des personnes qui ont plein de choses à partager et aussi pouvoir découvrir leurs différents parcours et leurs visions sur ce monde du retail que je trouve à chaque fois très inspirant. Au niveau de mon épisode préféré, ça serait le numéro 3 avec Emily Michael-Estorena. car il m'a beaucoup plu le fait de voir la manière dont elle a découvert le merchandising et toutes les étapes par lesquelles elle est passée sont vraiment très inspirantes. Et au niveau d'un moment qui m'a fait rire, c'était le moment où Adrien a parlé qu'à chaque fois il entrait dans une enseigne Rituals et à chaque fois il passait à la caisse avec plein de produits du fait que l'enseigne utilise réellement les cinq sens du consommateur. étant conseillère de vente là-bas, ça m'a fait rire de pouvoir l'entendre et le fait de me dire aussi que ça marche et que le client, à chaque fois, il revient et ça refonctionne. Mais en même temps, le client vient aussi pour avoir cette utilisation-là des cinq sens car c'est un moment qui est plutôt agréable. Ça m'a plutôt fait rire. Merci de m'avoir écoutée.

  • Speaker #4

    Bonjour à tous les auditeurs. Salut Adrien. Je m'appelle Jordan et je travaille dans les grandes distributions depuis suffisamment longtemps pour avoir eu la chance d'accompagner Adrien dans ses débuts en merchandising. En 2024, j'ai presque réussi à apprécier les embouteillages et à rendre le bruit de ma tondeuse plus supportable grâce à ce podcast. Bravo pour cette belle initiative Adrien et un bravo à tes invités de qualité. L'épisode qui m'a le plus marqué c'est celui de Virginie Dubost où elle aborde la question d'un merchandising et de points de vente inclusifs. Ce sujet tombait à un point nommé après les Jeux Paralympiques, un moment où l'attention s'est particulièrement portée sur les personnes en situation de handicap ou handicapées. Cela m'a permis de mieux comprendre les défis auxquels elles sont confrontées dans le commerce physique. C'est la première fois que j'entendais une personne en situation de handicap partager son expérience en magasin et cela a mis en lumière certaines erreurs fréquentes, comme les portes qui ne sont pas toujours automatiques, la hauteur des portants parfois inadaptés, les barres de protection des bacs surgelés qui gênent l'accès, les cabines d'essayage encombrées, les TPE fixées, qui ne peuvent pas être manipulées facilement. À côté de ces points d'amélioration, j'ai aussi retenu les aspects positifs que Virginie a mis en avant. La volonté générale des équipes en magasin pour aider et aussi des idées novatrices comme les chariots adaptés aux fauteuils roulants ou encore les concepts immersifs qui favorisent l'autonomie tels que ceux proposés par Carrefour. Faire ses achats devrait être un plaisir pour tous. En tout cas, ce podcast permet ce rappel. Adrien, 15 ans après, je continue à découvrir tes talents en communication. Bravo pour cette année. J'ai hâte. de découvrir la suite et d'être surpris par tes futurs invités. Et pour finir, une petite question, à quand un partenariat avec les fabricants de tondeuses ? En tout cas, belle année à tous et belle année 2025 pour ton podcast.

  • Speaker #1

    Bon, on a écouté ces beaux témoignages. Qu'est-ce que t'en penses ? Qu'est-ce que ça te fait d'entendre ces retours ?

  • Speaker #0

    Forcément, ça me touche. Je suis content parce que ça montre que le podcast est utile, il crée de la valeur. Merci d'ailleurs à ces quatre personnes, ces quatre auditeurs de... d'avoir joué le jeu.

  • Speaker #1

    C'est une super idée que tu aies fait ça d'ailleurs, parce que ça apporte beaucoup d'authenticité encore à cette chaîne qui est déjà, je trouvais, très authentique. Dans cette prochaine partie de l'épisode, est-ce qu'on parlerait pas un petit peu de ton métier ? Parce que tu n'es pas que podcaster, tu ne fais pas qu'enregistrer des personnes qui ont un métier. T'en as un toi aussi à côté, si je comprends bien. Et je brûle de savoir aussi ton parcours. parce que je sais que tu étais déjà entrepreneur en même temps que ton job de salarié chez Cultura.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Plein de questions par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, j'ai lancé mon entreprise il y a déjà quelques années. Au départ, j'ai créé l'entreprise parce que j'ai commencé à donner des cours et des formations en école, en école de commerce. Et puis, il me fallait ce statut d'entreprise pour faire ces prestations. Et du coup, c'est vrai que je le faisais en même temps que j'étais directeur du merchandising de cette grande enseigne. Donc voilà, je me retrouvais à poser mes RTT et mes jours de congés pour aller parler merchandising dans les écoles. Et puis ça m'a même emmené jusqu'en Afrique, puisque du coup, j'ai intervenu dans une école qui était en partenariat avec Auchan Afrique. Donc j'ai dispensé quelques cours de merch en Afrique directement. Voilà, et ça c'était... C'était incroyable aussi comme expérience. Ça m'a tellement changé du retail français. C'était génial.

  • Speaker #1

    Incroyable. Mais... Tu t'ennuyais dans ton job de salarié ? Comment t'as eu l'idée de faire ça ? Moi, quand j'étais salarié, j'étais contente de finir ma journée, en fait. Je cherchais pas du rap, quoi.

  • Speaker #0

    À l'époque, quand j'étais étudiant à l'IAE et que j'ai eu mon diplôme la dernière journée, je me revois très bien dire à ma mère qu'un jour, je reviendrai à l'IAE de Lille pour donner cours. Et ça, j'en ai parlé, mais dès le début. J'ai mis des années avant de pouvoir le faire. et puis un jour, bah... J'ai eu l'opportunité, ça s'est fait une demande sur LinkedIn en disant on cherche quelqu'un. Du coup, j'ai été pris tout de suite et j'ai commencé à donner des cours à l'IAE. Donc au fond de moi, j'avais vraiment envie de le faire. J'avais vraiment envie de partager ça. Et je pense que plus les années passaient, plus j'avais envie d'être entrepreneur. Je pense que je l'avais un petit peu au départ, mais c'était un signal très faible. Et plus les années passaient, plus c'est montant en puissance. À un moment donné, ça a fait que j'ai aussi évolué. dans des environnements où il y avait peut-être des choses comme certaines bienveillances ou de la justesse humaine qui ont manqué un petit peu. En plus de ça, je pense que j'étais quand même sollicité. On me demandait d'être force de proposition, de mettre en place énormément de choses sans avoir tous les leviers et tous les moyens pour les actionner. Je pense que ça nourrit une frustration. Je me suis dit comment je vais faire pour changer cette frustration et comment je vais faire pour plus reproduire ces expériences. Je pense que tout était aligné et c'est pour toutes ces bonnes raisons que j'ai lancé l'agence AB Merch.

  • Speaker #1

    AB Merch, tu es aussi consultant en merchandising. Est-ce que tu peux nous dire concrètement ce que tu fais au quotidien ?

  • Speaker #0

    AB Merchandising, c'est mon entreprise de conseil spécialisée en performance du linéaire. AB Merchandising, logiquement, vous allez vous dire que c'est pour Adrien Bernard, mais c'est aussi pour accélérateur de business à travers le merchandising. C'est vraiment mon cœur de métier, c'est d'analyser la performance des linéaires, de créer en tout cas des planogrammes, donc faire des représentations de linéaires structurées et efficaces. Donc il y en a beaucoup et on en voit beaucoup qui le font sur Excel ou Canva. Moi, je pars de données brutes, je les modélise, je travaille beaucoup de données financières et je travaille surtout avec un logiciel qui est vraiment utilisé dans les enseignes de grandes distries. Je viens vraiment aller chercher la performance des linéaires pour accompagner. les grandes enseignes de distribution, des marques ou alors des acteurs plus locaux qui ont aussi besoin de ce structure. Donc tout ça, en tout cas, c'est mon approche. Elle est toujours sur mesure, elle est orientée client, terrain, performance. Et puis je travaille également des formations. Je suis en tout cas présent sur pas mal de sujets en lien avec le merchandising.

  • Speaker #1

    Donc si je comprends bien que les clients, ce sont plutôt des enseignes des magasins, des petites boutiques. N'importe qui qui a envie de mettre en valeur les produits qu'ils vendent dans un rayon plus ou moins grand et qui cherche à faire peut-être plus de volume d'affaires avec cette boutique, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est exactement ça. Donc ça peut être, comme tu le disais, des grandes enseignes de distribution qui ont besoin en tout cas de sous-traiter ou de s'appuyer sur quelqu'un d'extérieur pour les aider à aller plus vite sur ces sujets merch. C'est le cas avec une grande enseigne en ce moment de papeterie. Ça peut être des marques. Je travaille avec des belles marques de jouets qui, eux, sont plutôt dans une démarche de monter en compétence, d'améliorer aussi les négo et leur référencement. Je travaille aussi avec des magasins du secteur bio, donc des plus petites surfaces, mais des gens, en tout cas, qui ont besoin d'aller chercher de l'impact, de la clarté dans leurs magasins et leurs rayons, ou alors tout simplement pour faire monter en compétence leur équipe avec de la formation. En tout cas, en résumé, à toutes ces personnes, je les aide en tout cas à transformer leur approche merchandising en un vrai levier stratégique et opérationnel.

  • Speaker #1

    Quand tu parles de formation, tu ne parles pas que des écoles. Du coup, tu ne fais pas que les élèves de l'IAV, tu fais aussi des formations en interne.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sur des plus petits formats alors.

  • Speaker #0

    Oui, là, on est plutôt sur des formats d'une à deux journées. Ça dépend aussi du besoin du client. Mais voilà, je remets un peu de sens sur, je n'aime pas ce mot, la théorie, mais en tout cas, les grands principes Merch. en tout cas de données toutes les clés de la boîte à outils. Et puis après, on passe sur le terrain et on vient toucher aux produits, aux linéaires. Et puis voilà, on fait du marché opérationnel. L'idée, en tout cas, c'est à la fois de donner les bonnes clés et de pratiquer.

  • Speaker #1

    Claire, comment ça t'articule tout ça ? Comment tu organises tes journées ? Comment tu gères tout ça ? Le podcast, l'entrepreneuriat, les formations ?

  • Speaker #0

    Au début, ça a été assez compliqué parce que j'aime bien partir un peu sur tous les fronts. Je me retrouve avec énormément de sujets à traiter. Et quand on lance son entreprise, qu'on a des premiers clients, forcément des sujets, il y en a plein. Donc j'ai eu besoin de remettre énormément de structures, de replacer des rituels, des choses que j'avais dans mon ancienne vie que je n'avais plus. Donc j'ai eu besoin de faire ça, de refaire aussi des temps d'analyse. Au début, si je reprends le podcast, j'ai lancé... podcast, du coup je faisais des choses, mais je ne l'analysais pas au début. Donc j'ai eu besoin en tout cas de resanctuariser des journées complètes par mois pour retravailler, analyser le podcast, tirer mes conclusions, pour faire aussi la post-prod. J'ai eu énormément besoin de remettre de la structure dans mon quotidien. Voilà comment ça s'articule aujourd'hui. Et voilà, en tout cas, si la question c'est est-ce que j'ai des journées ou des semaines de type, non, clairement, et c'est vraiment ça ce que je préfère dans ce métier.

  • Speaker #1

    Tu parles de rituels, je trouve ça intéressant. Quel type de rituels ? C'est quoi les rituels que tu mets en place ? Au-delà de l'organisation évidemment.

  • Speaker #0

    J'ai des rituels qui sont de l'ordre de me caler des demi-journées en mode prospection. Je sais que c'est mon temps de DJ pour travailler ma communication sur LinkedIn, pour contacter ou échanger des clients. J'ai aussi du temps que je me laisse pour passer du temps en magasin. pour être aussi au contact des commerciaux et des commerces à côté de chez moi, voir un peu comment ça se passe, prendre aussi la température du commerce. Donc voilà, c'est un certain nombre de rituels. Je me garde aussi pas mal de temps pour échanger avec mon écosystème, avec d'autres experts, d'autres personnes en tout cas qui sont sur la même verticale merch, ou une verticale retail, mais voilà, en tout cas de combiner les expériences. Je ne sais pas si je peux dire que c'est un rituel, mais en tout cas j'ai mis aussi un point d'honneur à casser un peu cette solitude.

  • Speaker #1

    C'est très important effectivement quand on est entrepreneur, on se sent souvent très seul. Mais d'ailleurs, tu parles d'écosystème, c'est qui ton écosystème ? Qui sont les personnes avec qui tu as de l'interaction ? Quel autre métier s'emboîte parfaitement dans le tien en dehors du marketing ?

  • Speaker #0

    La verticale merch, elle est hyper intéressante. Si je remonte très en amont, on peut être amené à travailler avec des catégories manager. donc plutôt sur la partie analytique, stratégique, catégorielle, panel. Ça peut être aussi avec des architectes ou des retail designers, pour tout ce qui est conception orientée design. Puis voilà, c'est hyper intéressant de bosser avec eux, de se dire comment on passe de quelque chose de très esthétique à quelque chose de fonctionnel et orienté performance, quelque chose en tout cas qui est à la fois, j'ai envie de dire, expérientiel et qui vient dégager en tout cas du chiffre d'affaires. Donc ça, c'est extrêmement intéressant. bosser avec eux et je lance un peu aussi une bouteille à la mer. Je suis vraiment en recherche de ce partenariat, je suis vraiment en recherche de cette brique de compétences pour l'associer avec AB Merch. Les podcasteurs aussi, puisque mine de rien, le podcast fait partie de mon écosystème, donc je travaille avec, je suis archi-connecté avec d'autres personnes qui ont un podcast, donc ça c'est important. Dans les expertises, ça peut être aussi les agenceurs, c'est pas le tout de faire du Merch, si on va jusqu'au bout du geste métier, c'est comment du coup on met le mobilier, comment on crée le mobilier. J'ai la chance en tout cas de pouvoir travailler avec plein de corps de métier et tout ça, ça nourrit mon écosystème.

  • Speaker #1

    On ne s'imagine pas du tout tout ça de l'autre côté de ces écouteurs quand on t'écoute parler de Merch. C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça va au-delà de je pose un produit sur de la gondole et derrière il y a une vraie démarche. Et c'est ça qui est hyper intéressant avec Bemerge, c'est qu'on est vraiment en réflexion là-dessus. C'est pas que des beaux rayons ou de faire des petits PowerPoints sympas. Il y a de la recherche, il y a de la modélisation de stratégie, il y a de l'analyse. C'est vraiment poussé et c'est ce qui me fascine dans ce métier. En plus d'être connecté au terrain et aux clients.

  • Speaker #1

    C'est ce qui te fait vibrer donc, au quotidien.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. C'est vraiment comment j'associe client, usage, performance, tout ça.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, ça devient doux, cette passion du merchandising, parce que bon, est-ce que quand tu étais petit, tu t'es dit je veux devenir merchandiser ? Je ne sais pas comment on dit.

  • Speaker #0

    Ouais, tout à fait. Je pense que dans les premières lettres au Père Noël, j'avais demandé d'avoir accès à la licence Spaceman pour faire des petits planogrammes tout de suite. Non, mais...

  • Speaker #1

    Tu voulais le planogramme de chez Lego.

  • Speaker #0

    Exactement. Je me souviens, j'ai eu des cours de grandes distries à Roubaix, et il y avait un intervenant qui a parlé merchandising, et ça m'avait déjà à l'époque intéressé, et je trouvais ça fascinant, parce qu'il m'avait vraiment donné envie, ça parlait à la fois de stratégie, et en même temps c'était hyper connecté au terrain, c'était opérationnel, et je pense que j'avais besoin de ça. Je pense que c'est le premier à avoir planté la graine. Et puis en parallèle, j'avais un contrat étudiant chez Boulanger V9 Desk. J'étais vendeur, petit électroménager. Et un jour, je pense que j'étais en train de parler avec une collègue. Donc j'étais loin d'être très sérieux ce jour-là. Et en fait, il y a quelqu'un qui est venu me voir et qui m'a dit « Bonjour, je suis Jordan, je suis de la centrale d'achat et de la direction Merch. Tu as l'air de t'ennuyer, viens, tu vas me donner un coup de main. » Et donc je me suis retrouvé à... à travailler un test, je crois qu'il faisait un planogramme ou un nouveau mobilier pour les nez de caisse. Et puis en fait, on n'a pas du tout travaillé. Je crois que pendant une heure et demie, on a fait un tour de magasin, on a parlé merchandising. Après, je suis devenu son stagiaire. Et puis de stagiaire, je suis devenu son alternant. Et puis ensuite, je suis resté chez Boulanger. Donc voilà, c'est à la fois quelqu'un qui m'a donné, qui m'a ouvert les portes du merch, qui m'a en plus nourri la passion du merch et qui m'a vraiment fait grandir. Donc voilà, j'en profite. C'est à la fois une dédicace et un grand merci à Jordan.

  • Speaker #1

    Peut-être que ça a été un mentor, quelqu'un de clé dans ta carrière finalement.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Je pense que ça fait partie des rencontres qui m'ont fait gagner du temps et qui m'ont aidé à accélérer. Sans trop en dévoiler, je sais qu'il est actuellement en train de former ma nièce qui est désormais en alternance. Je sais que pendant qu'on enregistre ce podcast, il est en train de la former au logiciel de merchandising. Double dédicace à ma nièce qui écoute tous mes épisodes s'en relâche, même plusieurs fois, qui est vraiment assidue pour toutes ses bonnes raisons.

  • Speaker #1

    Il aurait eu un rôle clé dans la famille, Bernard.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Il fait partie de la famille désormais.

  • Speaker #1

    C'est clair. Eh bien, est-ce que tu as un cahier des rêves ? Tu m'as parlé de cahier des rêves en début de podcast, d'enregistrement, je veux dire. Quelle est ta vision d'Abbey Merch dans 5 ans ? Qu'est-ce que tu as envie de faire plus tard ?

  • Speaker #0

    Je ne vais pas vous... J'ai la stratégie et la vision d'Avevarche, mais je pense que la vision que j'en ai, c'est vraiment quelque chose, une agence écosystémique qui est vraiment adaptée, agile aux réalités du terrain et à ce qui se passe côté marques et grandes distributions. Donc, je vois vraiment quelque chose de puissant derrière. Donc, j'ai un cahier des rêves, en tout cas, qui est en train de se remplir tout doucement, mais sûrement. et en tout cas, je vois une belle agence orientée performance.

  • Speaker #1

    Je ne vous en dis pas beaucoup quand même.

  • Speaker #0

    Eh oui, non, non.

  • Speaker #1

    On n'a pas trop de salariés en tout cas, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Non, non, non, ça c'est... De toute façon, comme j'ai dit au départ, moi je n'ai pas de plan B, donc quoi qu'il arrive, je suis obligé de réussir. Donc je ne peux pas revenir en arrière pour plein de bonnes raisons. Donc pas de plan B, donc AB Merch réussira quoi qu'il arrive.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ce mindset. Ok, disons un peu plus sur les backstage. On a envie de savoir. qu'est-ce qui a été le plus dur pour toi ? Quels sont tes échecs ? Ton visiblement, j'imagine, a appris beaucoup.

  • Speaker #0

    Sur Abbé Merche ou le podcast ?

  • Speaker #1

    Tout. L'entrepreneuriat en général, le podcast. J'imagine que de toute façon, c'est un peu lié.

  • Speaker #0

    En tout cas, ce qui a été dur en tant qu'entrepreneur, c'est pour moi, c'était déjà, premièrement, perdre un certain nombre de repères, les rituels, cette organisation que je pouvais avoir. J'ai passé un peu de temps à retrouver mon rythme et mon modèle d'animation et de rituel. Et après, je pense que ce qui était le plus compliqué, et ça, tu vois, Emmanuel, dans un des épisodes, me l'avait dit, il a dit « attention à la solitude, il faut vraiment casser cette solitude » . Et je lui ai dit « oui, oui, Emmanuel » . Mais en fait, il avait complètement raison. Au mois de janvier, c'était extrêmement compliqué, parce que je me suis vraiment retrouvé face à des décisions. J'avais besoin en tout cas d'être challengé, de partager, d'avoir en tout cas cas peut-être chahuté aussi et j'étais seul et ça a été extrêmement compliqué donc donc voilà donc du coup j'étais proactif voilà j'ai fait bouger aussi à mon réseau j'ai été chercher dans mon écosystème voilà pour retrouver des entrepreneurs partager avec avec d'autres experts avec d'autres entrepreneurs pour casser casser cette solitude et ça ça a été salvateur en tout cas et heureusement que je les fais que j'ai été de l'avant parce que c'était vraiment une période de solitude très C'est très particulier. le développement d'Abbé Merchant. Ok,

  • Speaker #1

    c'est vrai que la solitude c'est vraiment difficile, je comprends parfaitement. Il faut être...

  • Speaker #0

    indépendant mais jamais seul c'est exactement ça c'est une belle maxime et après pour le podcast j'ai fait plein de des conneries j'en ai fait plein pendant un an là on va dire que j'ai pu mettre en place plein de choses tester plein de choses mais ouais j'en ai fait des boulettes j'ai fait un épisode hyper intéressant de plus d'une heure et demie et puis après je me suis rendu compte que l'enregistrement avait déconné donc voilà j'ai tout perdu J'ai appris aussi qu'il ne faut pas insister et courir après des invités. Tu te retrouves à faire des épisodes qui ne sont pas à ta hauteur ou un peu alignés de ce que tu attendais. Donc là, j'ai vraiment pris conscience que c'était vraiment à moi de choisir les personnes qui ont les mêmes valeurs que moi, la même vision, etc. Et c'est ce qui fait vivre ce podcast. J'ai appris aussi que ça ne sert à rien de mettre la pression à un invité et d'obliger à tourner un épisode même si cette personne est malade. Parce que les tagrippas, derrière le micro, ça s'entend aussi. D'ailleurs, c'est une post-production plus longue. C'est toutes des petites choses comme ça que j'ai apprises. En tout cas, j'ai énormément appris.

  • Speaker #1

    C'est beau. Je trouve que c'est chouette de faire un retour en arrière sur ces un an. Pas que sur les victoires, mais aussi sur les échecs. ok C'est un beau parcours en tout cas. Moi, je suis convaincue qu'on ne peut pas progresser si on ne fait pas d'échecs. Et si parfois, on ne traverse pas des zones de turbulence. Donc jusque-là, je trouve que tout est normal et sain. J'aimerais aussi qu'on parle un petit peu, qu'on revienne sur la partie vraiment merchandising. J'aimerais savoir ta vision du merchandising. Comment est-ce que tu as vu le métier évoluer déjà ces dernières années ? Et comment tu penses qu'il va continuer d'évoluer les prochaines années ?

  • Speaker #0

    Bon, elle n'est pas facile comme question, mais de ce que je vois, en tout cas, c'est un métier qui n'a fait qu'évoluer depuis pas mal d'années, d'une vision très opérationnelle à des choses beaucoup plus stratégiques, qui s'est aussi professionnalisé dans sa façon d'aborder aussi la data, que ce soit la data web ou la data client. Ça a aussi évolué parce qu'il y a eu, j'ai envie de dire, des rapprochements. Je parlais de retail design, il y a une notion aussi d'esthétisme et de design qui a aussi pris de l'ampleur, pas juste de faire des planos, mais parfois de proposer des concepts complets. Donc ça, ça a fait intervenir des compétences et ça nécessite en tout cas des expertises différentes au-delà juste du merch pur. Pareil, tout ce qui est visuel merch, c'est quelque chose qui retrouve un peu de puissance. Donc voilà, en résumé... ça évolue, ça se complète et ça se professionnalise. C'est vraiment comme ça que je vois le métier avancer. Ce n'est pas fini, entre l'IA et tout ce qui peut se passer dans le retail, c'est qu'un début. En tout cas, tous les signaux sont plutôt positifs parce que tant qu'on est là pour rechercher de la performance, il y aura du merch.

  • Speaker #1

    J'ai une question qui me vient comme ça aussi. Quand on voit un petit peu beaucoup de ces enseignes qui ferment boutiques, je pense à Sand Marina, je pense à... Enfin bref, toutes ces enseignes, je n'ai pas tous les noms en tête actuellement, mais est-ce que tu penses que si elles avaient eu une meilleure stratégie merchandising, peut-être qu'elles auraient pu éviter cette fin ?

  • Speaker #0

    Pas forcément. Pas forcément. Je... Je ne vais jamais dire qu'une stratégie merche peut sauver une enseigne ou lever tout un business, mais c'est un ensemble de choses qui fait que, aujourd'hui, une stratégie marketing, un positionnement de prix, des sujets de pricing, des sujets de merchandising, c'est plein de choses qui font qu'on peut se retrouver en difficulté. Je ne me permettrai jamais de dire qu'une stratégie merch aurait pu sauver ces enseignes. C'est vraiment un ensemble. C'est aussi tout simplement de la conjoncture et aussi de la réponse à des concurrents. Il y a tellement de choses pour solutionner, pas solutionner, mais en tout cas pour expliquer des situations pareilles.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Du coup, c'est quoi ton magasin préféré ? Quel est ton merchandising préféré ? Qu'est-ce qui t'inspire quand tu te promènes ? dans les boutiques ?

  • Speaker #0

    Souvent, je me suis fait aspirer par Rituals. En tout cas, chaque fois que je suis rentré dans un magasin, je me faisais complètement croquer. Donc, je trouve très fort pour mettre en ambiance et en situation de consommer. Donc, je les cite pour leur efficacité. C'était vraiment très, très fort. J'ai envie de citer Noroto. pour leur merch. À chaque fois que je rentre, j'en ai parlé, je ne sais plus dans quel épisode. Voilà, le Naruto de FashTumi, j'ai toujours plaisir à aller dans ce magasin, de voir un peu les nouveaux concepts de merch. J'adore comment ils rendent les choses simples, des produits techniques, et pas du tout sexy. Ils arrivent vraiment à bien les exprimer en rayon. Donc bravo à eux, j'ai toujours adoré Naruto. J'ai été vendeur chez Noroto dans une ancienne vie. Ah bon ? Oui. Je n'avais pas le permis et je n'aime pas trop les voitures. Donc, je me suis retrouvé à travailler chez Noroto. Bref. Je trouve que chez Noroto,

  • Speaker #1

    il y a une odeur quand tu rentres là-bas. Un petit peu comme dans certains magasins où ils mettent du parfum. Là, tu as vraiment une odeur de peneuse, de plastique, de choses comme ça. Est-ce que c'est voulu ? Je me suis toujours posé la question.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas. Mais en fait, comme ils vendent des produits... il ya comme du monde pneus, qu'il y a l'atelier à côté, je pense que naturellement, ça fait... ça participe à cette identité olfactive. Mais oui, c'est vrai que quand tu rentres dedans, t'as vraiment l'impression d'être chez le garagiste. Et tant mieux, parce que c'est des garagistes aussi.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, tu joues sur ça, sur l'olfactif ? Pas du tout ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis convaincu. Et tu vois, c'est intéressant, ta question, parce que c'était un sujet, en tout cas, que j'ai essayé de porter dans mon ancienne vie, et de dire que voilà, aujourd'hui, exprimer Noël, c'est pas juste dans une seule zone. du magasin, c'est partout dans le magasin et surtout, c'est sur l'ensemble du parcours client. Et que quand on fait des points d'intérêt, des points focus Noël, par exemple, une zone avec des jouets ou une zone avec des produits créatifs pour refaire son savon, etc. Noël, c'est pas juste le packaging du produit. C'est aussi l'ambiance que tu donnes. Donc, visuellement, certes. Mais c'est aussi la musique. S'il faut mettre du maré à carré, il faut pousser du maré à carré. Mais il y a ça et puis aussi l'odeur. C'est bête à dire, mais une odeur de pain d'épices, une petite odeur de sapin ou je ne sais pas quoi. En fait, tout ça, ça joue vraiment sur l'essence. Et moi, je suis convaincu que quoi qu'il arrive, ça te met à un moment donné en situation, en envie de consommer. En tout cas, ça te met dans une situation différente. Et même si tu ne consommes pas, même si tu ne passes pas à la caisse, tu repars du magasin avec une belle expérience et un bon souvenir. Et le meilleur exemple, c'est Nature et Découverte. Dès qu'on évoque cette enseigne, on pense à tout ça. Et même si on ne se repasse pas par la caisse, on garde toujours une bonne expérience de ce magasin en règle générale. Donc, convaincu, c'est ce que j'appelle le merchant feeling. Je suis vraiment convaincu que c'est un outil sympa.

  • Speaker #1

    Et pour toi, c'est quoi un linéaire réussi du coup ?

  • Speaker #0

    C'est un linéaire qui fait du pognon. Non, non, mais un rayon, pour moi, il doit être efficace. C'est-à-dire que moi, client, je comprends l'envie de me raconter, je comprends l'offre et j'arrive très vite à faire mon choix. Voilà. Donc d'un côté, pour le client, c'est un rayon réussi, c'est un rayon qui est facilitant. Et s'il est facilitant, c'est un rayon qui vient dégager du chiffre. Donc c'est ça pour moi, c'est un rayon simple, efficace et qui dégage de la performance.

  • Speaker #1

    Donc on mise tout sur la performance, sur la stratégie financière, mais pas tout sur l'esthétique en fait.

  • Speaker #0

    L'esthétisme, les PLV, les aides à l'achat, tout ça, ça nourrit forcément le rayon. Déjà des rayons bien construits, avec des unités de besoin bien définies, une gamme bien calibrée, bien réfléchie, performante. Tout ça, en tout cas, ça va dans le bon sens, à la fois du client et du business.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu transmets à tes étudiants comme idées nouvelles, tes étudiants de l'IAE par exemple ? Qu'est-ce que tu leur dis à cette nouvelle génération de merchandisers ?

  • Speaker #0

    Je leur dis plein de choses. Et d'ailleurs, c'est une bonne question, parce qu'en ce moment, j'ai... stagiaire que j'ai eu en cours à l'IAE de Lille. Elle a depuis quelques semaines la chance de s'épanouir dans le monde du merchandising. Mais souvent, ce que je dis, je dis deux choses. La première, c'est de ne pas négliger le carrelage. C'est d'aller en magasin, c'est d'observer, de tester, d'être exigeant, d'être curieux, etc. En tout cas, il faut... Il faut s'intéresser, il faut être très customer-centric. En tout cas, penser client, client final, c'est extrêmement important. Et ça, je le martèle beaucoup quand j'interviens. Et puis après, manger des légumes aussi, très important, en tout cas, son hygiène de vie.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as appris chez Cultura sur le merchandising, finalement ? Est-ce que tu as appris beaucoup de choses que tu ne savais déjà ? Est-ce que tu as pu tester des choses que tu n'avais jamais testées ? Peut-être un peu de liberté quand même.

  • Speaker #0

    Je dois avouer que... que mon expérience chez Cultura m'a vraiment permis, en fait dans mon parcours chez Cultura, à un moment donné je suis passé par chef de produit Catman, donc ce que je retiens, c'est qu'en fait à un moment donné, j'ai vraiment associé cette notion de vision merch, c'est-à-dire comment j'implante un rayon, comment je l'organise, mon magasin, etc. Mais je l'ai vraiment encore plus associé avec ma vision gamme, ma vision négociation fournisseur, la façon dont je dois structurer mon assortiment. et donc de lier ces deux mondes à travers la performance. C'est vraiment ce que j'en retiens de ces années, c'est que j'ai vraiment fait cette passerelle avec ces deux cerveaux. Ça, et puis l'importance en tout cas de l'aspect politique, visuel. En tout cas, à un moment donné, c'est comment malheureusement juste avoir... une forte visibilité, ça permet en tout cas d'actionner certains sujets au détriment d'autres choses. En tout cas, de dire ce qu'on fait, pas forcément faire ce qu'on dit.

  • Speaker #1

    Du coup, tu penses que tu faisais partie de ces petits soldats qui avaient plein d'idées en tête mais n'étaient pas entendus et du coup, c'est pour ça que ça t'a poussé à monter à Bémerge ?

  • Speaker #0

    En tout cas, ça en fait partie,

  • Speaker #1

    tout à fait. Merci beaucoup pour tous ces insights. tous ces tips, tout ce parcours. Je trouve que c'était hyper enrichissant. Moi, j'apprends beaucoup de choses. Un an, 24 épisodes, une communauté qui grandit. Qu'est-ce que tu ressens aujourd'hui quand tu regardes tout ça dans le rétro ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça te fait ? Je me dis que c'est pas mal, en fait. Je me dis que j'ai bien fait de m'écouter ce jour-là et de lancer mon podcast.

  • Speaker #1

    T'as écouté, quand même. Je pourrais remettre les glisses au milieu du village.

  • Speaker #0

    Non, je suis hyper content parce que je me rends compte que c'était compliqué, ce n'était pas simple de faire tout ça, de quitter Cultura, de lancer ma boîte, d'apprendre à faire des podcasts, d'intégrer le podcast dans mon écosystème et de me dire comment ça peut être aussi un appui pour mon développement. Ouais, ça a été du boulot et puis en fait, je suis ravi quand j'ai des bons retours, quand je vois qu'il y a de l'audience, quand j'ai un commentaire ou quand j'ai quelqu'un qui me dit qu'il a adoré l'épisode et qu'il a trouvé un expert incroyable ou quand des gens me contactent pour participer et parler de leur expertise. Quand je regarde dans le rétro, c'est un peu de fierté que je ressens en tout cas. Et je me dis surtout que c'est que le début et qu'il y a encore plein de choses à aller chercher, à la fois un un continuer à se professionnaliser, aller chercher des formats différents, aller chercher des financements également. Donc voilà, c'était une première étape, une première marche, et je pense qu'il y en a encore plein d'autres qui vont être franchis.

  • Speaker #1

    C'est tout ce que je te souhaite, très honnêtement. Je suis sûre que tu feras encore plein de choses avec Pour toutes les bonnes raisons, ou avec AB Merch. D'ailleurs, on a oublié de parler un petit peu, comment on fait pour te contacter si on est un... Si on est une marque, si on est, je ne sais pas, un magasin, je suis intermarché, j'ai un rayon, il ne fonctionne pas, je ne sais pas pourquoi. Comment je fais ?

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ? Tous les directeurs de magasins, les chefs de secteur, le responsable de merch ou de marque, quand vous êtes face à une problématique merch, vous fermez les yeux et vous criez trois fois « Aide-moi à faire du merch rentable et efficace » et comme par magie, j'apparais à côté du nerf. Et si ça ne marche pas, vous pouvez m'envoyer un message sur mon LinkedIn, donc adrienbernard, et me contacter directement sur abmerch.fr, mon site. Vous allez retrouver plein d'informations, et puis me mettre aussi vos besoins, et j'aurai énormément de plaisir à vous accompagner sur ces sujets Merch.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, ça se passe comment ? Tu fais des audits ? Tchiii... Tchiii... C'est quoi le concept ? Tu débarques avec ton costume 3 pièces, ta petite calculatrice et tes lunettes et puis tu inspectes comme ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, justement on fait un partenariat avec une startup qui s'appelle VoxTrend et voilà ce qui nous permet en tout cas de faire des audits à distance donc c'est quelque chose en tout cas qui est disponible sur le site et ça permet déjà de faire un petit état des lieux, mais sinon oui, c'est de... C'est des tours de magasin, c'est passer du temps à regarder aussi les rayons, de voir aussi le comportement d'achat, c'est beaucoup de discussions avec les équipes. En tout cas, c'est beaucoup de recherche, de compréhension. Il y a tout ce temps en amont pour bien border les éléments. Et ensuite, j'accompagne. j'améliore et on accélère.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut t'appeler si on n'a besoin de rien, mais qu'on a envie de savoir si on a besoin de quelque chose ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut fermer les yeux et crier trois fois « j'ai besoin de rien » , mais oui, non, il n'y a plus.

  • Speaker #1

    C'est vrai, des fois, on peut être persuadé qu'on fait un travail qui n'est pas trop mal quand même, mais qu'on pourrait quand même s'améliorer.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas eu le cas de figure, pour être honnête, mais en tout cas, oui, je pense qu'à un moment donné, c'est de faire appel à... à quelqu'un d'extérieur ou à un expert pour avoir son regard neuf et orienté merch complètement. Et je pense que ce que tu dis là, ça vaut pour plein de choses. Je pense qu'il y a des secteurs d'activité qui ne pensent pas à merch et pour autant, qui seraient un vrai levier pour eux.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, mais vous avez entendu, si vous n'avez besoin de rien, vous appelez Adrien. Et si vous avez besoin de quelque chose, vous l'appelez aussi, on ne sait jamais. Ok. Et c'est quoi la suite alors pour toutes ces bonnes raisons de l'Ola de financement potentiel pour faire vivre peut-être un peu plus ton travail ? Parce que j'imagine qu'à un moment donné, tu vas commencer à être un peu débordée pour être sûre qu'il y a une saison 2, des nouveaux formats, je ne sais pas. C'est quoi ce qu'il y a dans les petits papiers pour la saison ?

  • Speaker #0

    Il y a plein de choses déjà là en ce moment. C'est la bascule. Donc vraiment, le podcast devient une partie intégrante de mon écosystème. Et vous allez voir des changements dans son visuel, dans la façon de... de prendre la parole d'abord des sujets. Donc voilà, il fait vraiment partie intégrante de mon écosystème. Et puis, ce qui est dans les tuyaux, c'est encore plus d'experts, des pointures du retail. Je croise les doigts et j'ai complété mon cahier des rêves, on en a parlé tout à l'heure. Et puis voilà, du financement pour m'aider à aller plus loin et surtout des formats différents. Peut-être des masterclass, peut-être des choses in situ, des formats dans les salons pro. Et puis vraiment, mon souhait, c'est de donner encore plus la parole commerçants ou exploitants, et en tout cas de faire encore plus s'émerger des réalités terrestres.

  • Speaker #1

    Un petit cas d'usage à nous raconter avant de finir ?

  • Speaker #0

    Alors, oui. Là, je suis en train de terminer un accompagnement qui a été hyper intéressant. En fait, j'ai été contacté par... C'est une boutique, on va dire une boutique musée. C'était à la base une démarche plutôt architecturale, c'est-à-dire qu'ils repensaient leur magasin. Et donc, ils étaient rentrés sur un prisme plutôt d'esthétisme, de retail design. Et en fait, ils ont eu une démarche qui est extrêmement intéressante et que j'ai adoré. C'est qu'ils m'ont appelé en me disant, on fait quelque chose de nouveau. On veut faire un beau magasin, mais on veut surtout un magasin qui aille chercher de la performance. Et donc, ils ont vraiment eu cette demande d'associer ça à un regard merchandising. Et donc, on a décortiqué le parcours client, on a décortiqué en tout cas leur gamme. On a fait ce qu'on appelle une hiérarchisation des catégories. On a essayé en tout cas de donner des rôles et des fonctions et des orientations à des catégories et du coup aux familles de produits. Ensuite, on a optimisé leurs rayons. Et voilà, je suis hyper content parce que je trouve qu'on a du coup un magasin qui est orienté à la fois expérience client, qui est orienté performance, qui est beaucoup plus cohérent. Et voilà, avec des choses très simples, on a déjà mis le doigt sur des poches de chiffres de quasiment 30 à 60 000 euros uniquement sur de l'achat d'impulsion. Donc voilà, plein de petits sujets-marches comme ça qu'on a craqué. Et s'ils n'avaient pas eu cette démarche, ils n'auraient pas du tout mis le doigt sur tout ça.

  • Speaker #1

    C'est génial. On ne pense pas du tout à ce genre de choses. Mais c'est vrai qu'on voit tous quand on arrive à la caisse, les petits achats impulsifs, les petits trucs un peu plaisir. On ne pense pas que c'est une vraie stratégie pensée à la base.

  • Speaker #0

    Pour être honnête, quand j'ai fait le tour de magasin au début, je prenais mes photos, je faisais un peu cette audite, il y avait un tourniquet avec des manettes, les petites manettes de frigo. Je me disais, ce pot de cul-là, il faut le retirer, ça cache la lisibilité, ça vit mal, etc. Puis si on n'avait pas fait cette démarche de hiérarchisation, d'analyse, en fait euh on ne se serait pas rendu compte que c'était le premier poids de chiffre en termes de surface. La performance par rapport à la surface de StoneCale était juste incroyable. Donc finalement, on l'a gardée, on a pérennisé, on a trouvé d'autres solutions au merch pour aller encore plus loin dans le chiffre. C'est ça qui est intéressant, c'est que des fois, tu as des a priori quand tu fais ton audit, de ton regard de merchandiser, et puis après tu mets ta casquette plus analytique, et tu te dis qu'il y a une poche de chiffres, il faut aller dans cette poche de chiffres.

  • Speaker #1

    Ah ouais, attends, j'aurais pas dit. Ok. Hyper intéressant, en tout cas. Écoute, je n'ai pas d'autres questions. J'ai trouvé ça passionnant de parler de ce client-là, d'ailleurs, parce que j'ai appris plein de choses. Est-ce que tu as un mot de la fin pour tes auditeurs fidèles ? Quelque chose à leur dire, un message ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, je vais te remercier parce que je sais à quel point ce n'est pas facile de mener une interview et surtout quand c'est la première fois qu'on le fait. Merci et bravo, tu t'en es très bien. très bien sorti. Peut-être que je ferai appel à toi pour sous-traiter quelques prochains épisodes, tu vois.

  • Speaker #1

    Puis ton niveau d'exigence, je le prends vraiment comme un compliment.

  • Speaker #0

    Exigence et bienveillance. Non, après, le mot de la fin, je vais plutôt le dédier à mes auditeurs, tout simplement pour leur dire merci, de rappeler en tout cas que ce projet, il existe pour vous et grâce à vous. Donc, voilà. Merci pour vos écoutes, pour vos retours et j'ai hâte de continuer cette aventure pour vous.

  • Speaker #1

    N'oubliez pas de mettre un commentaire. J'ai vraiment envie de savoir si ça vous a plu.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, je vais faire un peu l'instagrammeuse. Pensez à mettre des likes, des commentaires, des petits cœurs. Likez, partagez.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est vrai qu'en plus, tu as Instagram. Il faut que tu fasses ta pub. Personne ne sait que tu as Instagram. Il n'y a que moi qui like. Pitié, venez liker l'Instagram d'Adrien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai, j'ai Instagram, donc c'est abmerchandising. Et ça permet de voir un peu les backstage du podcast, ma vie d'entrepreneur. Je profite aussi, je peux faire des fois des tours de magasins ou pour partager un peu mes retail tours. Donc voilà, vous pouvez suivre avec grand plaisir cette page Instagram. Après, pour être honnête, c'est vrai que je suis beaucoup plus visible et actif sur LinkedIn. Mais voilà, en tout cas, vous pouvez me retrouver sur les deux.

  • Speaker #1

    Oui, sur LinkedIn, j'ai vu que tu partageais quand même beaucoup plus de choses. notamment c'est plus professionnel en fait le contenu de LinkedIn Instagram c'est vraiment plus les derrière du podcast ou de AB Merch tout à fait c'est chouette écoute j'ai hâte de voir toutes les nouvelles aventures pour toutes les bonnes raisons rendez-vous dans un an alors non

  • Speaker #0

    tu vas pas nous laisser un an quand même non non non je te connais tu vas sortir quelque chose bientôt bon bah du coup j'ai envie de dire bon anniversaire au podcast et à très bientôt oui bon anniversaire longue vie à pour tout

  • Speaker #1

    ces bonnes raisons, j'ai hâte de fêter la deuxième bougie et de regarder un petit peu tout ce qui va se ramener.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci à toi, à bientôt.

  • Speaker #0

    Je vous dis encore merci pour votre écoute et surtout à très bientôt pour un nouveau rendez-vous dans Pour toutes ces bonnes raisons. D'ici là, prenez soin de vous, prenez soin de vos linéaires et continuez à nourrir votre passion. Et je vous fais un petit rappel, chaque épisode sort un jeudi sur deux. Alors n'oubliez pas de vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes.

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HAPPY BIRTHDAY !!!


Et pour toutes ces bonnes raisons, c'est l'occasion pour moi de revenir sur cette 1ere année et le lancement du podcast sur le merchandising et visuel merchandising et mon année de lancement d'entrepreneur : défis, difficultés, mes réussites !


J'ai passé une année incroyable, avec des épisodes de podcasts complètement dingues, des échanges sur le business et l'expérience client passionnants.
Cet épisode c'est l'occasion pour moi de revenir sur ce que j'ai appris en travaillant ce podcast : SEO, business, montage, identité sonore, PSO, réseaux sociaux et j'en passe ...


Mais surtout, je vais aborder les projections 2025 qui je l'espère vont vous plaire, parce que je compte bien vous embarquer dans cette aventure


Ensemble, nous allons dans cet épisode :

•⁠ ⁠Revivre les moments forts du podcast, avec son lot de défis, de réussites et d'apprentissages.

•⁠ ⁠Décrypter les projets phares de cette année : le site web, le lancement d'AB Merchandising, le travail de l'écosystème, les partenariats

•⁠ ⁠Évoquer les apprentissages qui vous ont le plus marqué des épisodes

•⁠ ⁠Dévoiler les ambitions pour 2025 : de nouveaux formats, partenariats, épisodes spéciaux, table ronde


Préparez-vous à une année sous le signe de l'ambition, de l'action et de l'engagement. On avance ensemble !



Abonnez vous pour ne manquer aucun épisode !


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N'hésitez pas à partager me vos questions et suggestions : vos retours et besoins enrichissent ce podcast




C'est le podcast qu'il vous faut si vous vous posez ces questions : Qu’est-ce que le merchandising et pourquoi est-il essentiel pour le business ? Comment optimiser l'agencement d'un magasin pour booster les ventes ? Quelles sont les meilleures stratégies de merchandising pour un commerce local ? Merchandising digital ou physique : quelles différences et complémentarités ? Comment l’IA révolutionne-t-elle le merchandising ? Vous écoutez je bosse en grand distribution et vous vous allez plus loin sur le merchandising ?  Vous aimez le podcast du retail et vous avez des questions sur le merchandising ?  Vous aimez sans filtre ajouté et avez envie de connaitre le merchandising ? comment réussir sa stratégie merchandising en 2024 ? conseils pour entrepreneurs dans la grande distribution ? nouvelles tendances merchandising pour entrepreneurs ? comment innover dans la grande distribution ? réussir son lancement dans la grande distribution ? comprendre le merchandising pour les managers de point de vente ? stratégies gagnantes en grande distribution ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans, pour toutes ces bonnes raisons, le podcast qui explore le merchandising avec expertise. Si vous vous êtes déjà demandé comment le merchandising peut devenir un véritable levier de performance pour votre marque, vos produits, votre point de vente, ici, je vous propose de répondre à toutes ces questions à travers un espace de partage et d'apprentissage où mon expertise et celle de mes invités viennent enrichir votre pratique quotidienne. Je suis Adrien Bernard, ancien directeur merchandising et fondateur d'AB Merchandising. Ensemble ! Nous allons décrypter les tendances, stratégies et les outils qui permettent de créer des linéaires performants et des expériences ayant réussi. Et n'oubliez pas, abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode et surtout, retrouvons-nous sur LinkedIn et Instagram pour continuer ces discussions.

  • Speaker #1

    Bonjour Adrien et bienvenue dans Pour toutes ces bonnes raisons, version spéciale.

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde.

  • Speaker #1

    Bon, ben bon anniversaire du coup pour ton podcast. Aujourd'hui, on inverse les rôles. Un an après le lancement du podcast, c'est moi qui te reçois. Et on a plein de choses à te dire sur ton parcours, les coulisses du podcast, ton métier de consultant. Es-tu prêt à te livrer ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis ravi de te donner le micro pour cet épisode spécial.

  • Speaker #1

    Je suis ravie aussi de prêter ma voix à cet exercice. Est-ce qu'on ne commencerait pas d'ailleurs par raconter un petit peu l'histoire de Pour toutes ces bonnes raisons, comment c'est né, tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux. Du coup, il y a deux histoires. Je ne sais pas si tu veux la vraie version officielle. ou celle qui est un peu plus secrète et intime.

  • Speaker #1

    Il n'y a qu'une seule version, on le sait très bien.

  • Speaker #0

    Ça remonte à pile un an. En fait, je commençais un peu à écouter et à me mettre au podcast. Et en fait, en discutant ensemble, on s'est dit, bon, ça serait quand même pas mal de faire cet épisode, enfin, pas cet épisode, pardon, mais de lancer une chaîne de podcast qui parle de merch. Ok, pourquoi pas ? Je crois que c'était un dimanche, on allait faire une braderie ou un vide. vite grenier, comme on dit, du côté de Bordeaux.

  • Speaker #1

    C'est ça,

  • Speaker #0

    on partait de la côte. Exactement. Et du coup, l'idée, elle est née comme ça dans la voiture. Et puis après, ça a fait son bonhomme de chemin. Je me suis rendu compte que, sinon, il n'y avait personne qui traitait du sujet du merchandising en podcast. À partir de là, du coup, je me suis dit, tiens, en effet, ça serait un bon moyen pour parler de moi, de montrer aussi mon expertise, de prendre la parole aussi sur LinkedIn. Et puis, on verra aussi jusqu'où ça va nous mener. Et voilà, on a eu cette idée un dimanche. Je crois que quelques jours après, j'achetais le micro chez Action qui coûtait 14,90 euros. Et puis c'était parti. Pour toutes ces bonnes raisons, le podcast était lancé.

  • Speaker #1

    Puisque tu le dis d'ailleurs, est-ce qu'on ne préciserait pas jusqu'au bout en parlant de pourquoi ce nom ? Parce que le nom est arrivé en même temps que l'idée finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, en tant que grand fan de Qui veut être mon associé... c'était pas cette saison mais en tout cas la saison dernière c'était une formule qui était souvent enfin souvent sortie par les jurys voilà et donc bon en tout cas j'avais un j'ai mon coup de coeur avec Jean-Pierre Nadir et c'est vrai que voilà à chaque fois il était en conclusion en disant c'est pour toutes ces bonnes raisons que j'y vais ou alors c'est pour toutes ces bonnes raisons que je n'y vais pas ah là là et donc ouais donc j'étais resté en tout cas sur cette formule que je trouvais bien puisque bah voilà si je transpose au merge bah voilà pour toutes ces bonnes raisons Il y a toujours plein de bonnes raisons de bien réfléchir sur Merch, de traiter en tout cas de sujets stratégiques en lien avec les Merch. Donc voilà, c'était le petit clin de deuil à cette émission.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, si je me souviens bien de cette époque, quand tu as lancé le podcast, je me souviens t'entendre dire mon objectif, c'est de tenir 10 épisodes. Et finalement, à ta première bougie, on peut dire que l'objectif a été atteint.

  • Speaker #0

    Bah complètement, alors je sais plus où j'avais eu ça mais il y avait un article qui, je sais plus mais il y avait un taux d'abandon qui est juste énorme quand on lance un podcast, alors voilà je crois qu'il y a une grande majorité qui abandonne au bout de 10 épisodes, voilà et au bout d'un an j'ai un peu moins de 30 épisodes, j'ai pas refait les totaux mais je crois qu'il y a quasiment 13 heures de contenu sur la chaîne, donc ouais belle preuve d'abnégation parce que c'était pas du tout mon domaine donc je suis content d'avoir tenu le... d'avoir tenu le coup.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu te souviens de ce que tu t'es dit quand tu as enregistré ton tout premier épisode ?

  • Speaker #0

    Je me suis dit, mon Dieu, dans quoi je me suis lancé ? Non, mais je me revois en fait avec mon petit micro d'action à 14, 14 zéros, persé en distance avec Mélanie Bernard, le tout premier épisode qui parlait de la couleur. Puis là, du coup, je me suis lancé, je me suis dit, mon Dieu, mon Dieu, qu'est-ce que c'est laborieux ? Et puis surtout, je n'ai pas vu le reste, c'est-à-dire le montage. Voilà, donc je ne sais plus, on avait dû faire peut-être 40 minutes, une heure d'enregistrement. Et je crois que j'ai dû passer quasiment 4 heures à faire du montage, essayer de couper, comprendre le logiciel, essayer d'améliorer le son. C'était un enfer. Vraiment, je me suis dit, mais dans quoi je me suis embarqué ? Voilà, donc c'était le tout début. Maintenant, ça va beaucoup mieux. Je me suis professionnalisé. Je trouvais des outils plus efficaces. Mais ouais, en fait, je n'avais pas vu cette charge de travail derrière. Et encore, je ne parle pas que de la communauté. de la partie communication, juste sur la partie montage. Voilà. Mais je remercie du coup Mélanie Bernard parce qu'elle a... J'ai bien fait de la choisir comme cobaye pour cette chaîne, pour le premier épisode.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, pourquoi est-ce que tu as lancé toutes ces bonnes raisons ? Quelle était ton intention de base, au-delà de l'idée et de l'envie du merch, tout ça ? Je veux dire, quel était vraiment le fond ? Qu'est-ce qui t'a fait tenir pendant toutes ces années, ces dix épisodes ?

  • Speaker #0

    En fait, je me suis dit qu'il y a quand même pas mal de choses à raconter. Je me suis aussi beaucoup appuyé sur mon écosystème. Je me suis quand même rendu compte que j'avais un réseau d'experts, de professionnels en lien avec ça. et puis bah finalement en fait c'est je veux dire si c'est une passion mais voilà c'est le merchandising c'est c'est quelque chose qui me plaît j'en ai fait du coup plus que mon métier aujourd'hui mais ce qui me fait vraiment tenir ses meneurs ben voilà c'est finalement c'est devenu aussi un porte-voix de tous ces experts c'est une belle vitrine aussi de ce métier donc voilà je me sens un peu investi comme une mission Toujours autant de plaisir à donner le micro à des experts retail et merch.

  • Speaker #1

    Ok, tu as reçu pas mal de profils différents. D'ailleurs, qu'est-ce que tu as voulu montrer comme diversité, comme compétences ? Quels sont les critères de recrutement ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas des critères de recrutement écrits. Moi, ce qui m'intéresse en tout cas, c'est qu'on traite des sujets qui sont en lien avec le merch. Et ça tombe bien parce que le merch, finalement, c'est très connexe à plein de choses. On peut aussi bien parler de design, de stratégie, on peut parler aussi d'opérationnel, de la vie en magasin, d'expérience client. C'est tellement connecté et interconnecté avec plein de sujets et plein d'autres métiers que finalement, c'est l'occasion de pouvoir capter des experts en grande distribution et en marketing. En tout cas, ma clé d'entrée, c'est le thème et l'expertise de la personne qui va traiter de ce sujet.

  • Speaker #1

    Très clair. Quel est l'invité le plus fou ? fou que tu aimerais recevoir, la plus grande star du merchandising à ton sens, que tu rêverais de faire venir dans le podcast ?

  • Speaker #0

    On va dire que si je fais un peu mon cahier des rêves, il y a forcément Olivier Dauvers, c'est un peu la personne qui est incontournable dans le retail, donc moi je le vois bien derrière le micro pour toutes ses bonnes raisons, je pense qu'il a plein de choses à raconter. Je vois bien également, et j'adorerais avoir Cathy Collard, donc Cathy je rappelle en tout cas c'est l'ancienne PDG de Picard et aujourd'hui de l'enseigne Nicolas. Et en fait, j'adorerais l'avoir parce que il y a quelques années, quand j'étais étudiant à l'IE de Lille, que je faisais mes sondages pour mon mémoire de fin d'année, je l'ai fait à Auchan Villeneuve d'Ascq. Et à l'époque, elle était la directrice de l'hypermarché de Villeneuve d'Ascq. Donc, au-delà de cette petite histoire, elle a un super parcours et j'adorerais l'avoir. Donc ça, c'est un peu mon cahier des rêves un peu fou. Et dans notre cahier des rêves un peu plus réaliste, j'aimerais aussi avoir peut-être des gens qui sont du coup moins connus, mais en tout cas qui sont tout aussi actifs, avec des directeurs de centres commerciaux, des gros directeurs de magasins. En tout cas, donner plus de place aux exploitants.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui t'a le plus marqué pendant cette première année ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui m'a le plus marqué ? Il y a plusieurs choses. Il y a des phrases. les phrases en tout cas de mes invités qui m'ont marqué, il y a l'épisode avec Aurélien Vidal qui traite du sujet de Nespresso, il exprimait qu'il fallait rester humble face à des clients à des personnes à qui on demande de dépenser leur argent chez nous et j'avais adoré cette phrase elle m'a vraiment profondément marqué il y avait une deuxième phrase aussi qui est un peu en lien avec le monde du sport c'est l'épisode avec Jade Maréchal et en fait elle disait qu'il faut euh... il faut toujours cultiver sa passion et son petit feu. Je trouve que c'est une très belle phrase et elle doit résonner dans plein de moments et surtout, elle doit résonner en chacun d'entre nous, de toujours garder en tout cas ce petit feu quand on se lance dans un projet. Voilà ce que je retiens. Et puis, une dernière chose, je ne peux pas le citer, mais en tout cas, c'est quelqu'un qui m'a écrit sur LinkedIn en me disant « Écoute Adrien, j'ai plaisir et j'écoute ton podcast, j'adore. Donc, j'aimerais du coup échanger de manière plus approfondie avec toi par rapport à une problématique merch. » Donc là, je me suis dit, OK, le merch, ce n'est pas qu'un média. Finalement, ça va devenir un vrai levier de conconstruction et de relations et donc de business.

  • Speaker #1

    Justement, tu parles de Jade Maréchal. Je pense que c'est ma seconde, mes deux seules contributions à ce podcast. Finalement, ça a été à te chuchoter la création et te demander d'interviewer Jade Maréchal parce que son mindset de sportif est... je trouve hyper inspirant et je sais que toi aussi, tu as eu une carrière sportive. Est-ce que, je pourrais te poser cette question depuis le début, est-ce que ton mindset de sportif te sert dans ta vie d'entrepreneur ? Est-ce que tu penses que c'est un vrai atout ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Alors déjà, pour revenir sur Jeanne Maréchal, ce qui était énorme, c'est que c'était au tout début du podcast. Tu me disais, elle est incroyable, il faut que tu prennes contact. Et moi, je n'osais pas. Je n'osais pas y aller. Je me suis dit, mais attends, elle est en équipe de France. Qu'est-ce que tu veux qu'elle fasse avec moi ? J'ai un ou deux épisodes. Elle va m'envoyer bouler, quoi. Et finalement, du coup, elle a joué le jeu et c'était incroyable. Voilà. Donc, encore merci d'avoir soufflé à mon oreille de l'invité. Du coup, merci. jade aussi d'avoir participé et après pour revenir sur sur l'univers du sport et les valeurs en tout cas du monde du sport elles sont facilement transposable au monde de l'entreprise c'est hyper intéressant au delà du quand je faisais des compétitions à plutôt plutôt bon niveau ben voilà derrière c'est bien ok je dois prendre mes responsabilités parce que moi je fais du du tennis de table. Donc, voilà, je jouais à... À un niveau prénational, il y a quelques compétitions nationales, donc tu es seul à la table face à quelqu'un, donc c'est à toi en tout cas d'y aller, c'est à toi d'actionner. Et derrière, c'est toi aussi qui prends les responsabilités. Donc tout ça aujourd'hui, ça m'a nourri, et c'est clair que ces années de compétition et de sport, elles ont un impact aujourd'hui dans mon mindset d'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Merci pour ce retour. Je suis très contente que tu aies répondu à cette question. J'aimerais savoir maintenant, Quel est ton podcast favori ? Qu'est-ce que tu écoutes ? Qu'est-ce qui t'a envie de dire ?

  • Speaker #0

    C'est hyper dur. En fait, j'écoutais beaucoup de podcasts à l'époque où j'étais salarié, parce que dans les bouchons, je mettais ça. Maintenant, je prends un peu moins la voiture. Du moins, je suis en dehors des ordres de bouchons, donc j'ai nettement moins écouté de podcasts ces derniers mois. Mais je voudrais mettre en avant... Salomé Sherrington qui fait le podcast Sans Filtre Ajouté, qui fait un travail topissime. Elle a en tout cas retravaillé plein de choses ces derniers temps et puis elle traite de sujets de conso et de retail qui sont top. C'était l'occasion en tout cas de la féliciter et de valoriser son travail qui est vraiment quali.

  • Speaker #1

    Très bien. Je note, j'irai écouter à l'occasion.

  • Speaker #0

    Écoute déjà les miens et puis écoute les autres.

  • Speaker #1

    J'exagère. La moitié de tous écoutés. Bon, maintenant, on va écouter quelques auditeurs qui ont accepté de partager leur retour dans cet épisode et de montrer un petit peu ce qu'ils ont retenu de ces un an.

  • Speaker #2

    Écoute, bonjour à toi, Adrien, et bonjour à tous. Moi, je m'appelle Johan, je suis coordinateur pédagogique et formateur au Campus du Lac. C'est une école de commerce à Bordeaux. Personnellement, j'ai travaillé 15 ans dans la grande distribution pour le groupe Auchan et donc le merchandising était au cœur de mon métier. Aujourd'hui, en tant que formateur, on utilise énormément tes podcasts et d'ailleurs, je te remercie pour nos cours. Un des podcasts qui m'a marqué le plus, c'est celui de Maxence Dissler. J'ai trouvé sa vision du digital hyper pertinente, comment on peut l'intégrer dans les points de vente. La différence entre l'omnicanalité et le figital, bref, j'ai adoré et les élèves ont adoré, puisqu'on l'a utilisé pendant nos cours. C'est vraiment une importance cruciale, le figital, aujourd'hui. C'est au cœur du retail et voilà pourquoi j'ai adoré ce podcast. Je ne sais pas si on peut encore souhaiter une bonne année au moment de la diffusion du podcast, mais je vais quand même le faire, donc je te souhaite une très bonne année à toi, Adrien. Et d'ailleurs, qui dit nouvelle année, dit nouveau projet. Est-ce que tu pourrais m'en dire plus sur tes projets de 2025 ?

  • Speaker #1

    Salut Adrien, c'est Anne-Claire, la fondatrice de Icofactory et du programme Puzzle dont tu fais partie. J'ai observé ces derniers mois tout ce que tu mets en place sur ton podcast pour que ça soit vraiment un podcast de référence sur le secteur du merchandising. Je vois les évolutions de l'inédito, ta cover et tout ce que tu prépares en coulisses pour amener ce podcast. au prochain niveau. Pour toutes ces bonnes raisons, je te souhaite beaucoup de succès dans l'avenir de ce podcast et je te félicite pour la détermination que tu mets à le faire grandir. A très vite !

  • Speaker #3

    Bonjour, je m'appelle Ombeline. Je suis actuellement étudiante en licence 3 commerce et distribution à l'IAE de Lille qui était anciennement l'IMMD. J'ai choisi ce parcours car le monde du retail et du merchandising m'intéresse particulièrement. Je suis d'ailleurs à la recherche d'un stage et d'une alternance afin de pouvoir découvrir ce métier et d'approfondir réellement mon projet professionnel. C'est d'ailleurs pour cela que j'écoute le podcast pour toutes ces bonnes raisons, principalement en voiture, avant d'aller à l'école ou au travail. En effet, c'est un moment où j'ai le temps et je vais prendre ce temps pour découvrir des personnes qui ont plein de choses à partager et aussi pouvoir découvrir leurs différents parcours et leurs visions sur ce monde du retail que je trouve à chaque fois très inspirant. Au niveau de mon épisode préféré, ça serait le numéro 3 avec Emily Michael-Estorena. car il m'a beaucoup plu le fait de voir la manière dont elle a découvert le merchandising et toutes les étapes par lesquelles elle est passée sont vraiment très inspirantes. Et au niveau d'un moment qui m'a fait rire, c'était le moment où Adrien a parlé qu'à chaque fois il entrait dans une enseigne Rituals et à chaque fois il passait à la caisse avec plein de produits du fait que l'enseigne utilise réellement les cinq sens du consommateur. étant conseillère de vente là-bas, ça m'a fait rire de pouvoir l'entendre et le fait de me dire aussi que ça marche et que le client, à chaque fois, il revient et ça refonctionne. Mais en même temps, le client vient aussi pour avoir cette utilisation-là des cinq sens car c'est un moment qui est plutôt agréable. Ça m'a plutôt fait rire. Merci de m'avoir écoutée.

  • Speaker #4

    Bonjour à tous les auditeurs. Salut Adrien. Je m'appelle Jordan et je travaille dans les grandes distributions depuis suffisamment longtemps pour avoir eu la chance d'accompagner Adrien dans ses débuts en merchandising. En 2024, j'ai presque réussi à apprécier les embouteillages et à rendre le bruit de ma tondeuse plus supportable grâce à ce podcast. Bravo pour cette belle initiative Adrien et un bravo à tes invités de qualité. L'épisode qui m'a le plus marqué c'est celui de Virginie Dubost où elle aborde la question d'un merchandising et de points de vente inclusifs. Ce sujet tombait à un point nommé après les Jeux Paralympiques, un moment où l'attention s'est particulièrement portée sur les personnes en situation de handicap ou handicapées. Cela m'a permis de mieux comprendre les défis auxquels elles sont confrontées dans le commerce physique. C'est la première fois que j'entendais une personne en situation de handicap partager son expérience en magasin et cela a mis en lumière certaines erreurs fréquentes, comme les portes qui ne sont pas toujours automatiques, la hauteur des portants parfois inadaptés, les barres de protection des bacs surgelés qui gênent l'accès, les cabines d'essayage encombrées, les TPE fixées, qui ne peuvent pas être manipulées facilement. À côté de ces points d'amélioration, j'ai aussi retenu les aspects positifs que Virginie a mis en avant. La volonté générale des équipes en magasin pour aider et aussi des idées novatrices comme les chariots adaptés aux fauteuils roulants ou encore les concepts immersifs qui favorisent l'autonomie tels que ceux proposés par Carrefour. Faire ses achats devrait être un plaisir pour tous. En tout cas, ce podcast permet ce rappel. Adrien, 15 ans après, je continue à découvrir tes talents en communication. Bravo pour cette année. J'ai hâte. de découvrir la suite et d'être surpris par tes futurs invités. Et pour finir, une petite question, à quand un partenariat avec les fabricants de tondeuses ? En tout cas, belle année à tous et belle année 2025 pour ton podcast.

  • Speaker #1

    Bon, on a écouté ces beaux témoignages. Qu'est-ce que t'en penses ? Qu'est-ce que ça te fait d'entendre ces retours ?

  • Speaker #0

    Forcément, ça me touche. Je suis content parce que ça montre que le podcast est utile, il crée de la valeur. Merci d'ailleurs à ces quatre personnes, ces quatre auditeurs de... d'avoir joué le jeu.

  • Speaker #1

    C'est une super idée que tu aies fait ça d'ailleurs, parce que ça apporte beaucoup d'authenticité encore à cette chaîne qui est déjà, je trouvais, très authentique. Dans cette prochaine partie de l'épisode, est-ce qu'on parlerait pas un petit peu de ton métier ? Parce que tu n'es pas que podcaster, tu ne fais pas qu'enregistrer des personnes qui ont un métier. T'en as un toi aussi à côté, si je comprends bien. Et je brûle de savoir aussi ton parcours. parce que je sais que tu étais déjà entrepreneur en même temps que ton job de salarié chez Cultura.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Plein de questions par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, j'ai lancé mon entreprise il y a déjà quelques années. Au départ, j'ai créé l'entreprise parce que j'ai commencé à donner des cours et des formations en école, en école de commerce. Et puis, il me fallait ce statut d'entreprise pour faire ces prestations. Et du coup, c'est vrai que je le faisais en même temps que j'étais directeur du merchandising de cette grande enseigne. Donc voilà, je me retrouvais à poser mes RTT et mes jours de congés pour aller parler merchandising dans les écoles. Et puis ça m'a même emmené jusqu'en Afrique, puisque du coup, j'ai intervenu dans une école qui était en partenariat avec Auchan Afrique. Donc j'ai dispensé quelques cours de merch en Afrique directement. Voilà, et ça c'était... C'était incroyable aussi comme expérience. Ça m'a tellement changé du retail français. C'était génial.

  • Speaker #1

    Incroyable. Mais... Tu t'ennuyais dans ton job de salarié ? Comment t'as eu l'idée de faire ça ? Moi, quand j'étais salarié, j'étais contente de finir ma journée, en fait. Je cherchais pas du rap, quoi.

  • Speaker #0

    À l'époque, quand j'étais étudiant à l'IAE et que j'ai eu mon diplôme la dernière journée, je me revois très bien dire à ma mère qu'un jour, je reviendrai à l'IAE de Lille pour donner cours. Et ça, j'en ai parlé, mais dès le début. J'ai mis des années avant de pouvoir le faire. et puis un jour, bah... J'ai eu l'opportunité, ça s'est fait une demande sur LinkedIn en disant on cherche quelqu'un. Du coup, j'ai été pris tout de suite et j'ai commencé à donner des cours à l'IAE. Donc au fond de moi, j'avais vraiment envie de le faire. J'avais vraiment envie de partager ça. Et je pense que plus les années passaient, plus j'avais envie d'être entrepreneur. Je pense que je l'avais un petit peu au départ, mais c'était un signal très faible. Et plus les années passaient, plus c'est montant en puissance. À un moment donné, ça a fait que j'ai aussi évolué. dans des environnements où il y avait peut-être des choses comme certaines bienveillances ou de la justesse humaine qui ont manqué un petit peu. En plus de ça, je pense que j'étais quand même sollicité. On me demandait d'être force de proposition, de mettre en place énormément de choses sans avoir tous les leviers et tous les moyens pour les actionner. Je pense que ça nourrit une frustration. Je me suis dit comment je vais faire pour changer cette frustration et comment je vais faire pour plus reproduire ces expériences. Je pense que tout était aligné et c'est pour toutes ces bonnes raisons que j'ai lancé l'agence AB Merch.

  • Speaker #1

    AB Merch, tu es aussi consultant en merchandising. Est-ce que tu peux nous dire concrètement ce que tu fais au quotidien ?

  • Speaker #0

    AB Merchandising, c'est mon entreprise de conseil spécialisée en performance du linéaire. AB Merchandising, logiquement, vous allez vous dire que c'est pour Adrien Bernard, mais c'est aussi pour accélérateur de business à travers le merchandising. C'est vraiment mon cœur de métier, c'est d'analyser la performance des linéaires, de créer en tout cas des planogrammes, donc faire des représentations de linéaires structurées et efficaces. Donc il y en a beaucoup et on en voit beaucoup qui le font sur Excel ou Canva. Moi, je pars de données brutes, je les modélise, je travaille beaucoup de données financières et je travaille surtout avec un logiciel qui est vraiment utilisé dans les enseignes de grandes distries. Je viens vraiment aller chercher la performance des linéaires pour accompagner. les grandes enseignes de distribution, des marques ou alors des acteurs plus locaux qui ont aussi besoin de ce structure. Donc tout ça, en tout cas, c'est mon approche. Elle est toujours sur mesure, elle est orientée client, terrain, performance. Et puis je travaille également des formations. Je suis en tout cas présent sur pas mal de sujets en lien avec le merchandising.

  • Speaker #1

    Donc si je comprends bien que les clients, ce sont plutôt des enseignes des magasins, des petites boutiques. N'importe qui qui a envie de mettre en valeur les produits qu'ils vendent dans un rayon plus ou moins grand et qui cherche à faire peut-être plus de volume d'affaires avec cette boutique, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est exactement ça. Donc ça peut être, comme tu le disais, des grandes enseignes de distribution qui ont besoin en tout cas de sous-traiter ou de s'appuyer sur quelqu'un d'extérieur pour les aider à aller plus vite sur ces sujets merch. C'est le cas avec une grande enseigne en ce moment de papeterie. Ça peut être des marques. Je travaille avec des belles marques de jouets qui, eux, sont plutôt dans une démarche de monter en compétence, d'améliorer aussi les négo et leur référencement. Je travaille aussi avec des magasins du secteur bio, donc des plus petites surfaces, mais des gens, en tout cas, qui ont besoin d'aller chercher de l'impact, de la clarté dans leurs magasins et leurs rayons, ou alors tout simplement pour faire monter en compétence leur équipe avec de la formation. En tout cas, en résumé, à toutes ces personnes, je les aide en tout cas à transformer leur approche merchandising en un vrai levier stratégique et opérationnel.

  • Speaker #1

    Quand tu parles de formation, tu ne parles pas que des écoles. Du coup, tu ne fais pas que les élèves de l'IAV, tu fais aussi des formations en interne.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sur des plus petits formats alors.

  • Speaker #0

    Oui, là, on est plutôt sur des formats d'une à deux journées. Ça dépend aussi du besoin du client. Mais voilà, je remets un peu de sens sur, je n'aime pas ce mot, la théorie, mais en tout cas, les grands principes Merch. en tout cas de données toutes les clés de la boîte à outils. Et puis après, on passe sur le terrain et on vient toucher aux produits, aux linéaires. Et puis voilà, on fait du marché opérationnel. L'idée, en tout cas, c'est à la fois de donner les bonnes clés et de pratiquer.

  • Speaker #1

    Claire, comment ça t'articule tout ça ? Comment tu organises tes journées ? Comment tu gères tout ça ? Le podcast, l'entrepreneuriat, les formations ?

  • Speaker #0

    Au début, ça a été assez compliqué parce que j'aime bien partir un peu sur tous les fronts. Je me retrouve avec énormément de sujets à traiter. Et quand on lance son entreprise, qu'on a des premiers clients, forcément des sujets, il y en a plein. Donc j'ai eu besoin de remettre énormément de structures, de replacer des rituels, des choses que j'avais dans mon ancienne vie que je n'avais plus. Donc j'ai eu besoin de faire ça, de refaire aussi des temps d'analyse. Au début, si je reprends le podcast, j'ai lancé... podcast, du coup je faisais des choses, mais je ne l'analysais pas au début. Donc j'ai eu besoin en tout cas de resanctuariser des journées complètes par mois pour retravailler, analyser le podcast, tirer mes conclusions, pour faire aussi la post-prod. J'ai eu énormément besoin de remettre de la structure dans mon quotidien. Voilà comment ça s'articule aujourd'hui. Et voilà, en tout cas, si la question c'est est-ce que j'ai des journées ou des semaines de type, non, clairement, et c'est vraiment ça ce que je préfère dans ce métier.

  • Speaker #1

    Tu parles de rituels, je trouve ça intéressant. Quel type de rituels ? C'est quoi les rituels que tu mets en place ? Au-delà de l'organisation évidemment.

  • Speaker #0

    J'ai des rituels qui sont de l'ordre de me caler des demi-journées en mode prospection. Je sais que c'est mon temps de DJ pour travailler ma communication sur LinkedIn, pour contacter ou échanger des clients. J'ai aussi du temps que je me laisse pour passer du temps en magasin. pour être aussi au contact des commerciaux et des commerces à côté de chez moi, voir un peu comment ça se passe, prendre aussi la température du commerce. Donc voilà, c'est un certain nombre de rituels. Je me garde aussi pas mal de temps pour échanger avec mon écosystème, avec d'autres experts, d'autres personnes en tout cas qui sont sur la même verticale merch, ou une verticale retail, mais voilà, en tout cas de combiner les expériences. Je ne sais pas si je peux dire que c'est un rituel, mais en tout cas j'ai mis aussi un point d'honneur à casser un peu cette solitude.

  • Speaker #1

    C'est très important effectivement quand on est entrepreneur, on se sent souvent très seul. Mais d'ailleurs, tu parles d'écosystème, c'est qui ton écosystème ? Qui sont les personnes avec qui tu as de l'interaction ? Quel autre métier s'emboîte parfaitement dans le tien en dehors du marketing ?

  • Speaker #0

    La verticale merch, elle est hyper intéressante. Si je remonte très en amont, on peut être amené à travailler avec des catégories manager. donc plutôt sur la partie analytique, stratégique, catégorielle, panel. Ça peut être aussi avec des architectes ou des retail designers, pour tout ce qui est conception orientée design. Puis voilà, c'est hyper intéressant de bosser avec eux, de se dire comment on passe de quelque chose de très esthétique à quelque chose de fonctionnel et orienté performance, quelque chose en tout cas qui est à la fois, j'ai envie de dire, expérientiel et qui vient dégager en tout cas du chiffre d'affaires. Donc ça, c'est extrêmement intéressant. bosser avec eux et je lance un peu aussi une bouteille à la mer. Je suis vraiment en recherche de ce partenariat, je suis vraiment en recherche de cette brique de compétences pour l'associer avec AB Merch. Les podcasteurs aussi, puisque mine de rien, le podcast fait partie de mon écosystème, donc je travaille avec, je suis archi-connecté avec d'autres personnes qui ont un podcast, donc ça c'est important. Dans les expertises, ça peut être aussi les agenceurs, c'est pas le tout de faire du Merch, si on va jusqu'au bout du geste métier, c'est comment du coup on met le mobilier, comment on crée le mobilier. J'ai la chance en tout cas de pouvoir travailler avec plein de corps de métier et tout ça, ça nourrit mon écosystème.

  • Speaker #1

    On ne s'imagine pas du tout tout ça de l'autre côté de ces écouteurs quand on t'écoute parler de Merch. C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça va au-delà de je pose un produit sur de la gondole et derrière il y a une vraie démarche. Et c'est ça qui est hyper intéressant avec Bemerge, c'est qu'on est vraiment en réflexion là-dessus. C'est pas que des beaux rayons ou de faire des petits PowerPoints sympas. Il y a de la recherche, il y a de la modélisation de stratégie, il y a de l'analyse. C'est vraiment poussé et c'est ce qui me fascine dans ce métier. En plus d'être connecté au terrain et aux clients.

  • Speaker #1

    C'est ce qui te fait vibrer donc, au quotidien.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. C'est vraiment comment j'associe client, usage, performance, tout ça.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, ça devient doux, cette passion du merchandising, parce que bon, est-ce que quand tu étais petit, tu t'es dit je veux devenir merchandiser ? Je ne sais pas comment on dit.

  • Speaker #0

    Ouais, tout à fait. Je pense que dans les premières lettres au Père Noël, j'avais demandé d'avoir accès à la licence Spaceman pour faire des petits planogrammes tout de suite. Non, mais...

  • Speaker #1

    Tu voulais le planogramme de chez Lego.

  • Speaker #0

    Exactement. Je me souviens, j'ai eu des cours de grandes distries à Roubaix, et il y avait un intervenant qui a parlé merchandising, et ça m'avait déjà à l'époque intéressé, et je trouvais ça fascinant, parce qu'il m'avait vraiment donné envie, ça parlait à la fois de stratégie, et en même temps c'était hyper connecté au terrain, c'était opérationnel, et je pense que j'avais besoin de ça. Je pense que c'est le premier à avoir planté la graine. Et puis en parallèle, j'avais un contrat étudiant chez Boulanger V9 Desk. J'étais vendeur, petit électroménager. Et un jour, je pense que j'étais en train de parler avec une collègue. Donc j'étais loin d'être très sérieux ce jour-là. Et en fait, il y a quelqu'un qui est venu me voir et qui m'a dit « Bonjour, je suis Jordan, je suis de la centrale d'achat et de la direction Merch. Tu as l'air de t'ennuyer, viens, tu vas me donner un coup de main. » Et donc je me suis retrouvé à... à travailler un test, je crois qu'il faisait un planogramme ou un nouveau mobilier pour les nez de caisse. Et puis en fait, on n'a pas du tout travaillé. Je crois que pendant une heure et demie, on a fait un tour de magasin, on a parlé merchandising. Après, je suis devenu son stagiaire. Et puis de stagiaire, je suis devenu son alternant. Et puis ensuite, je suis resté chez Boulanger. Donc voilà, c'est à la fois quelqu'un qui m'a donné, qui m'a ouvert les portes du merch, qui m'a en plus nourri la passion du merch et qui m'a vraiment fait grandir. Donc voilà, j'en profite. C'est à la fois une dédicace et un grand merci à Jordan.

  • Speaker #1

    Peut-être que ça a été un mentor, quelqu'un de clé dans ta carrière finalement.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Je pense que ça fait partie des rencontres qui m'ont fait gagner du temps et qui m'ont aidé à accélérer. Sans trop en dévoiler, je sais qu'il est actuellement en train de former ma nièce qui est désormais en alternance. Je sais que pendant qu'on enregistre ce podcast, il est en train de la former au logiciel de merchandising. Double dédicace à ma nièce qui écoute tous mes épisodes s'en relâche, même plusieurs fois, qui est vraiment assidue pour toutes ses bonnes raisons.

  • Speaker #1

    Il aurait eu un rôle clé dans la famille, Bernard.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Il fait partie de la famille désormais.

  • Speaker #1

    C'est clair. Eh bien, est-ce que tu as un cahier des rêves ? Tu m'as parlé de cahier des rêves en début de podcast, d'enregistrement, je veux dire. Quelle est ta vision d'Abbey Merch dans 5 ans ? Qu'est-ce que tu as envie de faire plus tard ?

  • Speaker #0

    Je ne vais pas vous... J'ai la stratégie et la vision d'Avevarche, mais je pense que la vision que j'en ai, c'est vraiment quelque chose, une agence écosystémique qui est vraiment adaptée, agile aux réalités du terrain et à ce qui se passe côté marques et grandes distributions. Donc, je vois vraiment quelque chose de puissant derrière. Donc, j'ai un cahier des rêves, en tout cas, qui est en train de se remplir tout doucement, mais sûrement. et en tout cas, je vois une belle agence orientée performance.

  • Speaker #1

    Je ne vous en dis pas beaucoup quand même.

  • Speaker #0

    Eh oui, non, non.

  • Speaker #1

    On n'a pas trop de salariés en tout cas, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Non, non, non, ça c'est... De toute façon, comme j'ai dit au départ, moi je n'ai pas de plan B, donc quoi qu'il arrive, je suis obligé de réussir. Donc je ne peux pas revenir en arrière pour plein de bonnes raisons. Donc pas de plan B, donc AB Merch réussira quoi qu'il arrive.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ce mindset. Ok, disons un peu plus sur les backstage. On a envie de savoir. qu'est-ce qui a été le plus dur pour toi ? Quels sont tes échecs ? Ton visiblement, j'imagine, a appris beaucoup.

  • Speaker #0

    Sur Abbé Merche ou le podcast ?

  • Speaker #1

    Tout. L'entrepreneuriat en général, le podcast. J'imagine que de toute façon, c'est un peu lié.

  • Speaker #0

    En tout cas, ce qui a été dur en tant qu'entrepreneur, c'est pour moi, c'était déjà, premièrement, perdre un certain nombre de repères, les rituels, cette organisation que je pouvais avoir. J'ai passé un peu de temps à retrouver mon rythme et mon modèle d'animation et de rituel. Et après, je pense que ce qui était le plus compliqué, et ça, tu vois, Emmanuel, dans un des épisodes, me l'avait dit, il a dit « attention à la solitude, il faut vraiment casser cette solitude » . Et je lui ai dit « oui, oui, Emmanuel » . Mais en fait, il avait complètement raison. Au mois de janvier, c'était extrêmement compliqué, parce que je me suis vraiment retrouvé face à des décisions. J'avais besoin en tout cas d'être challengé, de partager, d'avoir en tout cas cas peut-être chahuté aussi et j'étais seul et ça a été extrêmement compliqué donc donc voilà donc du coup j'étais proactif voilà j'ai fait bouger aussi à mon réseau j'ai été chercher dans mon écosystème voilà pour retrouver des entrepreneurs partager avec avec d'autres experts avec d'autres entrepreneurs pour casser casser cette solitude et ça ça a été salvateur en tout cas et heureusement que je les fais que j'ai été de l'avant parce que c'était vraiment une période de solitude très C'est très particulier. le développement d'Abbé Merchant. Ok,

  • Speaker #1

    c'est vrai que la solitude c'est vraiment difficile, je comprends parfaitement. Il faut être...

  • Speaker #0

    indépendant mais jamais seul c'est exactement ça c'est une belle maxime et après pour le podcast j'ai fait plein de des conneries j'en ai fait plein pendant un an là on va dire que j'ai pu mettre en place plein de choses tester plein de choses mais ouais j'en ai fait des boulettes j'ai fait un épisode hyper intéressant de plus d'une heure et demie et puis après je me suis rendu compte que l'enregistrement avait déconné donc voilà j'ai tout perdu J'ai appris aussi qu'il ne faut pas insister et courir après des invités. Tu te retrouves à faire des épisodes qui ne sont pas à ta hauteur ou un peu alignés de ce que tu attendais. Donc là, j'ai vraiment pris conscience que c'était vraiment à moi de choisir les personnes qui ont les mêmes valeurs que moi, la même vision, etc. Et c'est ce qui fait vivre ce podcast. J'ai appris aussi que ça ne sert à rien de mettre la pression à un invité et d'obliger à tourner un épisode même si cette personne est malade. Parce que les tagrippas, derrière le micro, ça s'entend aussi. D'ailleurs, c'est une post-production plus longue. C'est toutes des petites choses comme ça que j'ai apprises. En tout cas, j'ai énormément appris.

  • Speaker #1

    C'est beau. Je trouve que c'est chouette de faire un retour en arrière sur ces un an. Pas que sur les victoires, mais aussi sur les échecs. ok C'est un beau parcours en tout cas. Moi, je suis convaincue qu'on ne peut pas progresser si on ne fait pas d'échecs. Et si parfois, on ne traverse pas des zones de turbulence. Donc jusque-là, je trouve que tout est normal et sain. J'aimerais aussi qu'on parle un petit peu, qu'on revienne sur la partie vraiment merchandising. J'aimerais savoir ta vision du merchandising. Comment est-ce que tu as vu le métier évoluer déjà ces dernières années ? Et comment tu penses qu'il va continuer d'évoluer les prochaines années ?

  • Speaker #0

    Bon, elle n'est pas facile comme question, mais de ce que je vois, en tout cas, c'est un métier qui n'a fait qu'évoluer depuis pas mal d'années, d'une vision très opérationnelle à des choses beaucoup plus stratégiques, qui s'est aussi professionnalisé dans sa façon d'aborder aussi la data, que ce soit la data web ou la data client. Ça a aussi évolué parce qu'il y a eu, j'ai envie de dire, des rapprochements. Je parlais de retail design, il y a une notion aussi d'esthétisme et de design qui a aussi pris de l'ampleur, pas juste de faire des planos, mais parfois de proposer des concepts complets. Donc ça, ça a fait intervenir des compétences et ça nécessite en tout cas des expertises différentes au-delà juste du merch pur. Pareil, tout ce qui est visuel merch, c'est quelque chose qui retrouve un peu de puissance. Donc voilà, en résumé... ça évolue, ça se complète et ça se professionnalise. C'est vraiment comme ça que je vois le métier avancer. Ce n'est pas fini, entre l'IA et tout ce qui peut se passer dans le retail, c'est qu'un début. En tout cas, tous les signaux sont plutôt positifs parce que tant qu'on est là pour rechercher de la performance, il y aura du merch.

  • Speaker #1

    J'ai une question qui me vient comme ça aussi. Quand on voit un petit peu beaucoup de ces enseignes qui ferment boutiques, je pense à Sand Marina, je pense à... Enfin bref, toutes ces enseignes, je n'ai pas tous les noms en tête actuellement, mais est-ce que tu penses que si elles avaient eu une meilleure stratégie merchandising, peut-être qu'elles auraient pu éviter cette fin ?

  • Speaker #0

    Pas forcément. Pas forcément. Je... Je ne vais jamais dire qu'une stratégie merche peut sauver une enseigne ou lever tout un business, mais c'est un ensemble de choses qui fait que, aujourd'hui, une stratégie marketing, un positionnement de prix, des sujets de pricing, des sujets de merchandising, c'est plein de choses qui font qu'on peut se retrouver en difficulté. Je ne me permettrai jamais de dire qu'une stratégie merch aurait pu sauver ces enseignes. C'est vraiment un ensemble. C'est aussi tout simplement de la conjoncture et aussi de la réponse à des concurrents. Il y a tellement de choses pour solutionner, pas solutionner, mais en tout cas pour expliquer des situations pareilles.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Du coup, c'est quoi ton magasin préféré ? Quel est ton merchandising préféré ? Qu'est-ce qui t'inspire quand tu te promènes ? dans les boutiques ?

  • Speaker #0

    Souvent, je me suis fait aspirer par Rituals. En tout cas, chaque fois que je suis rentré dans un magasin, je me faisais complètement croquer. Donc, je trouve très fort pour mettre en ambiance et en situation de consommer. Donc, je les cite pour leur efficacité. C'était vraiment très, très fort. J'ai envie de citer Noroto. pour leur merch. À chaque fois que je rentre, j'en ai parlé, je ne sais plus dans quel épisode. Voilà, le Naruto de FashTumi, j'ai toujours plaisir à aller dans ce magasin, de voir un peu les nouveaux concepts de merch. J'adore comment ils rendent les choses simples, des produits techniques, et pas du tout sexy. Ils arrivent vraiment à bien les exprimer en rayon. Donc bravo à eux, j'ai toujours adoré Naruto. J'ai été vendeur chez Noroto dans une ancienne vie. Ah bon ? Oui. Je n'avais pas le permis et je n'aime pas trop les voitures. Donc, je me suis retrouvé à travailler chez Noroto. Bref. Je trouve que chez Noroto,

  • Speaker #1

    il y a une odeur quand tu rentres là-bas. Un petit peu comme dans certains magasins où ils mettent du parfum. Là, tu as vraiment une odeur de peneuse, de plastique, de choses comme ça. Est-ce que c'est voulu ? Je me suis toujours posé la question.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas. Mais en fait, comme ils vendent des produits... il ya comme du monde pneus, qu'il y a l'atelier à côté, je pense que naturellement, ça fait... ça participe à cette identité olfactive. Mais oui, c'est vrai que quand tu rentres dedans, t'as vraiment l'impression d'être chez le garagiste. Et tant mieux, parce que c'est des garagistes aussi.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, tu joues sur ça, sur l'olfactif ? Pas du tout ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis convaincu. Et tu vois, c'est intéressant, ta question, parce que c'était un sujet, en tout cas, que j'ai essayé de porter dans mon ancienne vie, et de dire que voilà, aujourd'hui, exprimer Noël, c'est pas juste dans une seule zone. du magasin, c'est partout dans le magasin et surtout, c'est sur l'ensemble du parcours client. Et que quand on fait des points d'intérêt, des points focus Noël, par exemple, une zone avec des jouets ou une zone avec des produits créatifs pour refaire son savon, etc. Noël, c'est pas juste le packaging du produit. C'est aussi l'ambiance que tu donnes. Donc, visuellement, certes. Mais c'est aussi la musique. S'il faut mettre du maré à carré, il faut pousser du maré à carré. Mais il y a ça et puis aussi l'odeur. C'est bête à dire, mais une odeur de pain d'épices, une petite odeur de sapin ou je ne sais pas quoi. En fait, tout ça, ça joue vraiment sur l'essence. Et moi, je suis convaincu que quoi qu'il arrive, ça te met à un moment donné en situation, en envie de consommer. En tout cas, ça te met dans une situation différente. Et même si tu ne consommes pas, même si tu ne passes pas à la caisse, tu repars du magasin avec une belle expérience et un bon souvenir. Et le meilleur exemple, c'est Nature et Découverte. Dès qu'on évoque cette enseigne, on pense à tout ça. Et même si on ne se repasse pas par la caisse, on garde toujours une bonne expérience de ce magasin en règle générale. Donc, convaincu, c'est ce que j'appelle le merchant feeling. Je suis vraiment convaincu que c'est un outil sympa.

  • Speaker #1

    Et pour toi, c'est quoi un linéaire réussi du coup ?

  • Speaker #0

    C'est un linéaire qui fait du pognon. Non, non, mais un rayon, pour moi, il doit être efficace. C'est-à-dire que moi, client, je comprends l'envie de me raconter, je comprends l'offre et j'arrive très vite à faire mon choix. Voilà. Donc d'un côté, pour le client, c'est un rayon réussi, c'est un rayon qui est facilitant. Et s'il est facilitant, c'est un rayon qui vient dégager du chiffre. Donc c'est ça pour moi, c'est un rayon simple, efficace et qui dégage de la performance.

  • Speaker #1

    Donc on mise tout sur la performance, sur la stratégie financière, mais pas tout sur l'esthétique en fait.

  • Speaker #0

    L'esthétisme, les PLV, les aides à l'achat, tout ça, ça nourrit forcément le rayon. Déjà des rayons bien construits, avec des unités de besoin bien définies, une gamme bien calibrée, bien réfléchie, performante. Tout ça, en tout cas, ça va dans le bon sens, à la fois du client et du business.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu transmets à tes étudiants comme idées nouvelles, tes étudiants de l'IAE par exemple ? Qu'est-ce que tu leur dis à cette nouvelle génération de merchandisers ?

  • Speaker #0

    Je leur dis plein de choses. Et d'ailleurs, c'est une bonne question, parce qu'en ce moment, j'ai... stagiaire que j'ai eu en cours à l'IAE de Lille. Elle a depuis quelques semaines la chance de s'épanouir dans le monde du merchandising. Mais souvent, ce que je dis, je dis deux choses. La première, c'est de ne pas négliger le carrelage. C'est d'aller en magasin, c'est d'observer, de tester, d'être exigeant, d'être curieux, etc. En tout cas, il faut... Il faut s'intéresser, il faut être très customer-centric. En tout cas, penser client, client final, c'est extrêmement important. Et ça, je le martèle beaucoup quand j'interviens. Et puis après, manger des légumes aussi, très important, en tout cas, son hygiène de vie.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as appris chez Cultura sur le merchandising, finalement ? Est-ce que tu as appris beaucoup de choses que tu ne savais déjà ? Est-ce que tu as pu tester des choses que tu n'avais jamais testées ? Peut-être un peu de liberté quand même.

  • Speaker #0

    Je dois avouer que... que mon expérience chez Cultura m'a vraiment permis, en fait dans mon parcours chez Cultura, à un moment donné je suis passé par chef de produit Catman, donc ce que je retiens, c'est qu'en fait à un moment donné, j'ai vraiment associé cette notion de vision merch, c'est-à-dire comment j'implante un rayon, comment je l'organise, mon magasin, etc. Mais je l'ai vraiment encore plus associé avec ma vision gamme, ma vision négociation fournisseur, la façon dont je dois structurer mon assortiment. et donc de lier ces deux mondes à travers la performance. C'est vraiment ce que j'en retiens de ces années, c'est que j'ai vraiment fait cette passerelle avec ces deux cerveaux. Ça, et puis l'importance en tout cas de l'aspect politique, visuel. En tout cas, à un moment donné, c'est comment malheureusement juste avoir... une forte visibilité, ça permet en tout cas d'actionner certains sujets au détriment d'autres choses. En tout cas, de dire ce qu'on fait, pas forcément faire ce qu'on dit.

  • Speaker #1

    Du coup, tu penses que tu faisais partie de ces petits soldats qui avaient plein d'idées en tête mais n'étaient pas entendus et du coup, c'est pour ça que ça t'a poussé à monter à Bémerge ?

  • Speaker #0

    En tout cas, ça en fait partie,

  • Speaker #1

    tout à fait. Merci beaucoup pour tous ces insights. tous ces tips, tout ce parcours. Je trouve que c'était hyper enrichissant. Moi, j'apprends beaucoup de choses. Un an, 24 épisodes, une communauté qui grandit. Qu'est-ce que tu ressens aujourd'hui quand tu regardes tout ça dans le rétro ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça te fait ? Je me dis que c'est pas mal, en fait. Je me dis que j'ai bien fait de m'écouter ce jour-là et de lancer mon podcast.

  • Speaker #1

    T'as écouté, quand même. Je pourrais remettre les glisses au milieu du village.

  • Speaker #0

    Non, je suis hyper content parce que je me rends compte que c'était compliqué, ce n'était pas simple de faire tout ça, de quitter Cultura, de lancer ma boîte, d'apprendre à faire des podcasts, d'intégrer le podcast dans mon écosystème et de me dire comment ça peut être aussi un appui pour mon développement. Ouais, ça a été du boulot et puis en fait, je suis ravi quand j'ai des bons retours, quand je vois qu'il y a de l'audience, quand j'ai un commentaire ou quand j'ai quelqu'un qui me dit qu'il a adoré l'épisode et qu'il a trouvé un expert incroyable ou quand des gens me contactent pour participer et parler de leur expertise. Quand je regarde dans le rétro, c'est un peu de fierté que je ressens en tout cas. Et je me dis surtout que c'est que le début et qu'il y a encore plein de choses à aller chercher, à la fois un un continuer à se professionnaliser, aller chercher des formats différents, aller chercher des financements également. Donc voilà, c'était une première étape, une première marche, et je pense qu'il y en a encore plein d'autres qui vont être franchis.

  • Speaker #1

    C'est tout ce que je te souhaite, très honnêtement. Je suis sûre que tu feras encore plein de choses avec Pour toutes les bonnes raisons, ou avec AB Merch. D'ailleurs, on a oublié de parler un petit peu, comment on fait pour te contacter si on est un... Si on est une marque, si on est, je ne sais pas, un magasin, je suis intermarché, j'ai un rayon, il ne fonctionne pas, je ne sais pas pourquoi. Comment je fais ?

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ? Tous les directeurs de magasins, les chefs de secteur, le responsable de merch ou de marque, quand vous êtes face à une problématique merch, vous fermez les yeux et vous criez trois fois « Aide-moi à faire du merch rentable et efficace » et comme par magie, j'apparais à côté du nerf. Et si ça ne marche pas, vous pouvez m'envoyer un message sur mon LinkedIn, donc adrienbernard, et me contacter directement sur abmerch.fr, mon site. Vous allez retrouver plein d'informations, et puis me mettre aussi vos besoins, et j'aurai énormément de plaisir à vous accompagner sur ces sujets Merch.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, ça se passe comment ? Tu fais des audits ? Tchiii... Tchiii... C'est quoi le concept ? Tu débarques avec ton costume 3 pièces, ta petite calculatrice et tes lunettes et puis tu inspectes comme ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, justement on fait un partenariat avec une startup qui s'appelle VoxTrend et voilà ce qui nous permet en tout cas de faire des audits à distance donc c'est quelque chose en tout cas qui est disponible sur le site et ça permet déjà de faire un petit état des lieux, mais sinon oui, c'est de... C'est des tours de magasin, c'est passer du temps à regarder aussi les rayons, de voir aussi le comportement d'achat, c'est beaucoup de discussions avec les équipes. En tout cas, c'est beaucoup de recherche, de compréhension. Il y a tout ce temps en amont pour bien border les éléments. Et ensuite, j'accompagne. j'améliore et on accélère.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut t'appeler si on n'a besoin de rien, mais qu'on a envie de savoir si on a besoin de quelque chose ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut fermer les yeux et crier trois fois « j'ai besoin de rien » , mais oui, non, il n'y a plus.

  • Speaker #1

    C'est vrai, des fois, on peut être persuadé qu'on fait un travail qui n'est pas trop mal quand même, mais qu'on pourrait quand même s'améliorer.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas eu le cas de figure, pour être honnête, mais en tout cas, oui, je pense qu'à un moment donné, c'est de faire appel à... à quelqu'un d'extérieur ou à un expert pour avoir son regard neuf et orienté merch complètement. Et je pense que ce que tu dis là, ça vaut pour plein de choses. Je pense qu'il y a des secteurs d'activité qui ne pensent pas à merch et pour autant, qui seraient un vrai levier pour eux.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, mais vous avez entendu, si vous n'avez besoin de rien, vous appelez Adrien. Et si vous avez besoin de quelque chose, vous l'appelez aussi, on ne sait jamais. Ok. Et c'est quoi la suite alors pour toutes ces bonnes raisons de l'Ola de financement potentiel pour faire vivre peut-être un peu plus ton travail ? Parce que j'imagine qu'à un moment donné, tu vas commencer à être un peu débordée pour être sûre qu'il y a une saison 2, des nouveaux formats, je ne sais pas. C'est quoi ce qu'il y a dans les petits papiers pour la saison ?

  • Speaker #0

    Il y a plein de choses déjà là en ce moment. C'est la bascule. Donc vraiment, le podcast devient une partie intégrante de mon écosystème. Et vous allez voir des changements dans son visuel, dans la façon de... de prendre la parole d'abord des sujets. Donc voilà, il fait vraiment partie intégrante de mon écosystème. Et puis, ce qui est dans les tuyaux, c'est encore plus d'experts, des pointures du retail. Je croise les doigts et j'ai complété mon cahier des rêves, on en a parlé tout à l'heure. Et puis voilà, du financement pour m'aider à aller plus loin et surtout des formats différents. Peut-être des masterclass, peut-être des choses in situ, des formats dans les salons pro. Et puis vraiment, mon souhait, c'est de donner encore plus la parole commerçants ou exploitants, et en tout cas de faire encore plus s'émerger des réalités terrestres.

  • Speaker #1

    Un petit cas d'usage à nous raconter avant de finir ?

  • Speaker #0

    Alors, oui. Là, je suis en train de terminer un accompagnement qui a été hyper intéressant. En fait, j'ai été contacté par... C'est une boutique, on va dire une boutique musée. C'était à la base une démarche plutôt architecturale, c'est-à-dire qu'ils repensaient leur magasin. Et donc, ils étaient rentrés sur un prisme plutôt d'esthétisme, de retail design. Et en fait, ils ont eu une démarche qui est extrêmement intéressante et que j'ai adoré. C'est qu'ils m'ont appelé en me disant, on fait quelque chose de nouveau. On veut faire un beau magasin, mais on veut surtout un magasin qui aille chercher de la performance. Et donc, ils ont vraiment eu cette demande d'associer ça à un regard merchandising. Et donc, on a décortiqué le parcours client, on a décortiqué en tout cas leur gamme. On a fait ce qu'on appelle une hiérarchisation des catégories. On a essayé en tout cas de donner des rôles et des fonctions et des orientations à des catégories et du coup aux familles de produits. Ensuite, on a optimisé leurs rayons. Et voilà, je suis hyper content parce que je trouve qu'on a du coup un magasin qui est orienté à la fois expérience client, qui est orienté performance, qui est beaucoup plus cohérent. Et voilà, avec des choses très simples, on a déjà mis le doigt sur des poches de chiffres de quasiment 30 à 60 000 euros uniquement sur de l'achat d'impulsion. Donc voilà, plein de petits sujets-marches comme ça qu'on a craqué. Et s'ils n'avaient pas eu cette démarche, ils n'auraient pas du tout mis le doigt sur tout ça.

  • Speaker #1

    C'est génial. On ne pense pas du tout à ce genre de choses. Mais c'est vrai qu'on voit tous quand on arrive à la caisse, les petits achats impulsifs, les petits trucs un peu plaisir. On ne pense pas que c'est une vraie stratégie pensée à la base.

  • Speaker #0

    Pour être honnête, quand j'ai fait le tour de magasin au début, je prenais mes photos, je faisais un peu cette audite, il y avait un tourniquet avec des manettes, les petites manettes de frigo. Je me disais, ce pot de cul-là, il faut le retirer, ça cache la lisibilité, ça vit mal, etc. Puis si on n'avait pas fait cette démarche de hiérarchisation, d'analyse, en fait euh on ne se serait pas rendu compte que c'était le premier poids de chiffre en termes de surface. La performance par rapport à la surface de StoneCale était juste incroyable. Donc finalement, on l'a gardée, on a pérennisé, on a trouvé d'autres solutions au merch pour aller encore plus loin dans le chiffre. C'est ça qui est intéressant, c'est que des fois, tu as des a priori quand tu fais ton audit, de ton regard de merchandiser, et puis après tu mets ta casquette plus analytique, et tu te dis qu'il y a une poche de chiffres, il faut aller dans cette poche de chiffres.

  • Speaker #1

    Ah ouais, attends, j'aurais pas dit. Ok. Hyper intéressant, en tout cas. Écoute, je n'ai pas d'autres questions. J'ai trouvé ça passionnant de parler de ce client-là, d'ailleurs, parce que j'ai appris plein de choses. Est-ce que tu as un mot de la fin pour tes auditeurs fidèles ? Quelque chose à leur dire, un message ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, je vais te remercier parce que je sais à quel point ce n'est pas facile de mener une interview et surtout quand c'est la première fois qu'on le fait. Merci et bravo, tu t'en es très bien. très bien sorti. Peut-être que je ferai appel à toi pour sous-traiter quelques prochains épisodes, tu vois.

  • Speaker #1

    Puis ton niveau d'exigence, je le prends vraiment comme un compliment.

  • Speaker #0

    Exigence et bienveillance. Non, après, le mot de la fin, je vais plutôt le dédier à mes auditeurs, tout simplement pour leur dire merci, de rappeler en tout cas que ce projet, il existe pour vous et grâce à vous. Donc, voilà. Merci pour vos écoutes, pour vos retours et j'ai hâte de continuer cette aventure pour vous.

  • Speaker #1

    N'oubliez pas de mettre un commentaire. J'ai vraiment envie de savoir si ça vous a plu.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, je vais faire un peu l'instagrammeuse. Pensez à mettre des likes, des commentaires, des petits cœurs. Likez, partagez.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est vrai qu'en plus, tu as Instagram. Il faut que tu fasses ta pub. Personne ne sait que tu as Instagram. Il n'y a que moi qui like. Pitié, venez liker l'Instagram d'Adrien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai, j'ai Instagram, donc c'est abmerchandising. Et ça permet de voir un peu les backstage du podcast, ma vie d'entrepreneur. Je profite aussi, je peux faire des fois des tours de magasins ou pour partager un peu mes retail tours. Donc voilà, vous pouvez suivre avec grand plaisir cette page Instagram. Après, pour être honnête, c'est vrai que je suis beaucoup plus visible et actif sur LinkedIn. Mais voilà, en tout cas, vous pouvez me retrouver sur les deux.

  • Speaker #1

    Oui, sur LinkedIn, j'ai vu que tu partageais quand même beaucoup plus de choses. notamment c'est plus professionnel en fait le contenu de LinkedIn Instagram c'est vraiment plus les derrière du podcast ou de AB Merch tout à fait c'est chouette écoute j'ai hâte de voir toutes les nouvelles aventures pour toutes les bonnes raisons rendez-vous dans un an alors non

  • Speaker #0

    tu vas pas nous laisser un an quand même non non non je te connais tu vas sortir quelque chose bientôt bon bah du coup j'ai envie de dire bon anniversaire au podcast et à très bientôt oui bon anniversaire longue vie à pour tout

  • Speaker #1

    ces bonnes raisons, j'ai hâte de fêter la deuxième bougie et de regarder un petit peu tout ce qui va se ramener.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci à toi, à bientôt.

  • Speaker #0

    Je vous dis encore merci pour votre écoute et surtout à très bientôt pour un nouveau rendez-vous dans Pour toutes ces bonnes raisons. D'ici là, prenez soin de vous, prenez soin de vos linéaires et continuez à nourrir votre passion. Et je vous fais un petit rappel, chaque épisode sort un jeudi sur deux. Alors n'oubliez pas de vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes.

Description

HAPPY BIRTHDAY !!!


Et pour toutes ces bonnes raisons, c'est l'occasion pour moi de revenir sur cette 1ere année et le lancement du podcast sur le merchandising et visuel merchandising et mon année de lancement d'entrepreneur : défis, difficultés, mes réussites !


J'ai passé une année incroyable, avec des épisodes de podcasts complètement dingues, des échanges sur le business et l'expérience client passionnants.
Cet épisode c'est l'occasion pour moi de revenir sur ce que j'ai appris en travaillant ce podcast : SEO, business, montage, identité sonore, PSO, réseaux sociaux et j'en passe ...


Mais surtout, je vais aborder les projections 2025 qui je l'espère vont vous plaire, parce que je compte bien vous embarquer dans cette aventure


Ensemble, nous allons dans cet épisode :

•⁠ ⁠Revivre les moments forts du podcast, avec son lot de défis, de réussites et d'apprentissages.

•⁠ ⁠Décrypter les projets phares de cette année : le site web, le lancement d'AB Merchandising, le travail de l'écosystème, les partenariats

•⁠ ⁠Évoquer les apprentissages qui vous ont le plus marqué des épisodes

•⁠ ⁠Dévoiler les ambitions pour 2025 : de nouveaux formats, partenariats, épisodes spéciaux, table ronde


Préparez-vous à une année sous le signe de l'ambition, de l'action et de l'engagement. On avance ensemble !



Abonnez vous pour ne manquer aucun épisode !


Pour prolonger la discussion, retrouvez moi également sur LinkedIn et Instagram

N'hésitez pas à partager me vos questions et suggestions : vos retours et besoins enrichissent ce podcast




C'est le podcast qu'il vous faut si vous vous posez ces questions : Qu’est-ce que le merchandising et pourquoi est-il essentiel pour le business ? Comment optimiser l'agencement d'un magasin pour booster les ventes ? Quelles sont les meilleures stratégies de merchandising pour un commerce local ? Merchandising digital ou physique : quelles différences et complémentarités ? Comment l’IA révolutionne-t-elle le merchandising ? Vous écoutez je bosse en grand distribution et vous vous allez plus loin sur le merchandising ?  Vous aimez le podcast du retail et vous avez des questions sur le merchandising ?  Vous aimez sans filtre ajouté et avez envie de connaitre le merchandising ? comment réussir sa stratégie merchandising en 2024 ? conseils pour entrepreneurs dans la grande distribution ? nouvelles tendances merchandising pour entrepreneurs ? comment innover dans la grande distribution ? réussir son lancement dans la grande distribution ? comprendre le merchandising pour les managers de point de vente ? stratégies gagnantes en grande distribution ?


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans, pour toutes ces bonnes raisons, le podcast qui explore le merchandising avec expertise. Si vous vous êtes déjà demandé comment le merchandising peut devenir un véritable levier de performance pour votre marque, vos produits, votre point de vente, ici, je vous propose de répondre à toutes ces questions à travers un espace de partage et d'apprentissage où mon expertise et celle de mes invités viennent enrichir votre pratique quotidienne. Je suis Adrien Bernard, ancien directeur merchandising et fondateur d'AB Merchandising. Ensemble ! Nous allons décrypter les tendances, stratégies et les outils qui permettent de créer des linéaires performants et des expériences ayant réussi. Et n'oubliez pas, abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode et surtout, retrouvons-nous sur LinkedIn et Instagram pour continuer ces discussions.

  • Speaker #1

    Bonjour Adrien et bienvenue dans Pour toutes ces bonnes raisons, version spéciale.

  • Speaker #0

    Bonjour Mathilde.

  • Speaker #1

    Bon, ben bon anniversaire du coup pour ton podcast. Aujourd'hui, on inverse les rôles. Un an après le lancement du podcast, c'est moi qui te reçois. Et on a plein de choses à te dire sur ton parcours, les coulisses du podcast, ton métier de consultant. Es-tu prêt à te livrer ?

  • Speaker #0

    Oui, je suis ravi de te donner le micro pour cet épisode spécial.

  • Speaker #1

    Je suis ravie aussi de prêter ma voix à cet exercice. Est-ce qu'on ne commencerait pas d'ailleurs par raconter un petit peu l'histoire de Pour toutes ces bonnes raisons, comment c'est né, tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux. Du coup, il y a deux histoires. Je ne sais pas si tu veux la vraie version officielle. ou celle qui est un peu plus secrète et intime.

  • Speaker #1

    Il n'y a qu'une seule version, on le sait très bien.

  • Speaker #0

    Ça remonte à pile un an. En fait, je commençais un peu à écouter et à me mettre au podcast. Et en fait, en discutant ensemble, on s'est dit, bon, ça serait quand même pas mal de faire cet épisode, enfin, pas cet épisode, pardon, mais de lancer une chaîne de podcast qui parle de merch. Ok, pourquoi pas ? Je crois que c'était un dimanche, on allait faire une braderie ou un vide. vite grenier, comme on dit, du côté de Bordeaux.

  • Speaker #1

    C'est ça,

  • Speaker #0

    on partait de la côte. Exactement. Et du coup, l'idée, elle est née comme ça dans la voiture. Et puis après, ça a fait son bonhomme de chemin. Je me suis rendu compte que, sinon, il n'y avait personne qui traitait du sujet du merchandising en podcast. À partir de là, du coup, je me suis dit, tiens, en effet, ça serait un bon moyen pour parler de moi, de montrer aussi mon expertise, de prendre la parole aussi sur LinkedIn. Et puis, on verra aussi jusqu'où ça va nous mener. Et voilà, on a eu cette idée un dimanche. Je crois que quelques jours après, j'achetais le micro chez Action qui coûtait 14,90 euros. Et puis c'était parti. Pour toutes ces bonnes raisons, le podcast était lancé.

  • Speaker #1

    Puisque tu le dis d'ailleurs, est-ce qu'on ne préciserait pas jusqu'au bout en parlant de pourquoi ce nom ? Parce que le nom est arrivé en même temps que l'idée finalement.

  • Speaker #0

    Ouais, en tant que grand fan de Qui veut être mon associé... c'était pas cette saison mais en tout cas la saison dernière c'était une formule qui était souvent enfin souvent sortie par les jurys voilà et donc bon en tout cas j'avais un j'ai mon coup de coeur avec Jean-Pierre Nadir et c'est vrai que voilà à chaque fois il était en conclusion en disant c'est pour toutes ces bonnes raisons que j'y vais ou alors c'est pour toutes ces bonnes raisons que je n'y vais pas ah là là et donc ouais donc j'étais resté en tout cas sur cette formule que je trouvais bien puisque bah voilà si je transpose au merge bah voilà pour toutes ces bonnes raisons Il y a toujours plein de bonnes raisons de bien réfléchir sur Merch, de traiter en tout cas de sujets stratégiques en lien avec les Merch. Donc voilà, c'était le petit clin de deuil à cette émission.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, si je me souviens bien de cette époque, quand tu as lancé le podcast, je me souviens t'entendre dire mon objectif, c'est de tenir 10 épisodes. Et finalement, à ta première bougie, on peut dire que l'objectif a été atteint.

  • Speaker #0

    Bah complètement, alors je sais plus où j'avais eu ça mais il y avait un article qui, je sais plus mais il y avait un taux d'abandon qui est juste énorme quand on lance un podcast, alors voilà je crois qu'il y a une grande majorité qui abandonne au bout de 10 épisodes, voilà et au bout d'un an j'ai un peu moins de 30 épisodes, j'ai pas refait les totaux mais je crois qu'il y a quasiment 13 heures de contenu sur la chaîne, donc ouais belle preuve d'abnégation parce que c'était pas du tout mon domaine donc je suis content d'avoir tenu le... d'avoir tenu le coup.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu te souviens de ce que tu t'es dit quand tu as enregistré ton tout premier épisode ?

  • Speaker #0

    Je me suis dit, mon Dieu, dans quoi je me suis lancé ? Non, mais je me revois en fait avec mon petit micro d'action à 14, 14 zéros, persé en distance avec Mélanie Bernard, le tout premier épisode qui parlait de la couleur. Puis là, du coup, je me suis lancé, je me suis dit, mon Dieu, mon Dieu, qu'est-ce que c'est laborieux ? Et puis surtout, je n'ai pas vu le reste, c'est-à-dire le montage. Voilà, donc je ne sais plus, on avait dû faire peut-être 40 minutes, une heure d'enregistrement. Et je crois que j'ai dû passer quasiment 4 heures à faire du montage, essayer de couper, comprendre le logiciel, essayer d'améliorer le son. C'était un enfer. Vraiment, je me suis dit, mais dans quoi je me suis embarqué ? Voilà, donc c'était le tout début. Maintenant, ça va beaucoup mieux. Je me suis professionnalisé. Je trouvais des outils plus efficaces. Mais ouais, en fait, je n'avais pas vu cette charge de travail derrière. Et encore, je ne parle pas que de la communauté. de la partie communication, juste sur la partie montage. Voilà. Mais je remercie du coup Mélanie Bernard parce qu'elle a... J'ai bien fait de la choisir comme cobaye pour cette chaîne, pour le premier épisode.

  • Speaker #1

    Et d'ailleurs, pourquoi est-ce que tu as lancé toutes ces bonnes raisons ? Quelle était ton intention de base, au-delà de l'idée et de l'envie du merch, tout ça ? Je veux dire, quel était vraiment le fond ? Qu'est-ce qui t'a fait tenir pendant toutes ces années, ces dix épisodes ?

  • Speaker #0

    En fait, je me suis dit qu'il y a quand même pas mal de choses à raconter. Je me suis aussi beaucoup appuyé sur mon écosystème. Je me suis quand même rendu compte que j'avais un réseau d'experts, de professionnels en lien avec ça. et puis bah finalement en fait c'est je veux dire si c'est une passion mais voilà c'est le merchandising c'est c'est quelque chose qui me plaît j'en ai fait du coup plus que mon métier aujourd'hui mais ce qui me fait vraiment tenir ses meneurs ben voilà c'est finalement c'est devenu aussi un porte-voix de tous ces experts c'est une belle vitrine aussi de ce métier donc voilà je me sens un peu investi comme une mission Toujours autant de plaisir à donner le micro à des experts retail et merch.

  • Speaker #1

    Ok, tu as reçu pas mal de profils différents. D'ailleurs, qu'est-ce que tu as voulu montrer comme diversité, comme compétences ? Quels sont les critères de recrutement ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas des critères de recrutement écrits. Moi, ce qui m'intéresse en tout cas, c'est qu'on traite des sujets qui sont en lien avec le merch. Et ça tombe bien parce que le merch, finalement, c'est très connexe à plein de choses. On peut aussi bien parler de design, de stratégie, on peut parler aussi d'opérationnel, de la vie en magasin, d'expérience client. C'est tellement connecté et interconnecté avec plein de sujets et plein d'autres métiers que finalement, c'est l'occasion de pouvoir capter des experts en grande distribution et en marketing. En tout cas, ma clé d'entrée, c'est le thème et l'expertise de la personne qui va traiter de ce sujet.

  • Speaker #1

    Très clair. Quel est l'invité le plus fou ? fou que tu aimerais recevoir, la plus grande star du merchandising à ton sens, que tu rêverais de faire venir dans le podcast ?

  • Speaker #0

    On va dire que si je fais un peu mon cahier des rêves, il y a forcément Olivier Dauvers, c'est un peu la personne qui est incontournable dans le retail, donc moi je le vois bien derrière le micro pour toutes ses bonnes raisons, je pense qu'il a plein de choses à raconter. Je vois bien également, et j'adorerais avoir Cathy Collard, donc Cathy je rappelle en tout cas c'est l'ancienne PDG de Picard et aujourd'hui de l'enseigne Nicolas. Et en fait, j'adorerais l'avoir parce que il y a quelques années, quand j'étais étudiant à l'IE de Lille, que je faisais mes sondages pour mon mémoire de fin d'année, je l'ai fait à Auchan Villeneuve d'Ascq. Et à l'époque, elle était la directrice de l'hypermarché de Villeneuve d'Ascq. Donc, au-delà de cette petite histoire, elle a un super parcours et j'adorerais l'avoir. Donc ça, c'est un peu mon cahier des rêves un peu fou. Et dans notre cahier des rêves un peu plus réaliste, j'aimerais aussi avoir peut-être des gens qui sont du coup moins connus, mais en tout cas qui sont tout aussi actifs, avec des directeurs de centres commerciaux, des gros directeurs de magasins. En tout cas, donner plus de place aux exploitants.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui t'a le plus marqué pendant cette première année ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui m'a le plus marqué ? Il y a plusieurs choses. Il y a des phrases. les phrases en tout cas de mes invités qui m'ont marqué, il y a l'épisode avec Aurélien Vidal qui traite du sujet de Nespresso, il exprimait qu'il fallait rester humble face à des clients à des personnes à qui on demande de dépenser leur argent chez nous et j'avais adoré cette phrase elle m'a vraiment profondément marqué il y avait une deuxième phrase aussi qui est un peu en lien avec le monde du sport c'est l'épisode avec Jade Maréchal et en fait elle disait qu'il faut euh... il faut toujours cultiver sa passion et son petit feu. Je trouve que c'est une très belle phrase et elle doit résonner dans plein de moments et surtout, elle doit résonner en chacun d'entre nous, de toujours garder en tout cas ce petit feu quand on se lance dans un projet. Voilà ce que je retiens. Et puis, une dernière chose, je ne peux pas le citer, mais en tout cas, c'est quelqu'un qui m'a écrit sur LinkedIn en me disant « Écoute Adrien, j'ai plaisir et j'écoute ton podcast, j'adore. Donc, j'aimerais du coup échanger de manière plus approfondie avec toi par rapport à une problématique merch. » Donc là, je me suis dit, OK, le merch, ce n'est pas qu'un média. Finalement, ça va devenir un vrai levier de conconstruction et de relations et donc de business.

  • Speaker #1

    Justement, tu parles de Jade Maréchal. Je pense que c'est ma seconde, mes deux seules contributions à ce podcast. Finalement, ça a été à te chuchoter la création et te demander d'interviewer Jade Maréchal parce que son mindset de sportif est... je trouve hyper inspirant et je sais que toi aussi, tu as eu une carrière sportive. Est-ce que, je pourrais te poser cette question depuis le début, est-ce que ton mindset de sportif te sert dans ta vie d'entrepreneur ? Est-ce que tu penses que c'est un vrai atout ?

  • Speaker #0

    Ouais, c'est clair. Alors déjà, pour revenir sur Jeanne Maréchal, ce qui était énorme, c'est que c'était au tout début du podcast. Tu me disais, elle est incroyable, il faut que tu prennes contact. Et moi, je n'osais pas. Je n'osais pas y aller. Je me suis dit, mais attends, elle est en équipe de France. Qu'est-ce que tu veux qu'elle fasse avec moi ? J'ai un ou deux épisodes. Elle va m'envoyer bouler, quoi. Et finalement, du coup, elle a joué le jeu et c'était incroyable. Voilà. Donc, encore merci d'avoir soufflé à mon oreille de l'invité. Du coup, merci. jade aussi d'avoir participé et après pour revenir sur sur l'univers du sport et les valeurs en tout cas du monde du sport elles sont facilement transposable au monde de l'entreprise c'est hyper intéressant au delà du quand je faisais des compétitions à plutôt plutôt bon niveau ben voilà derrière c'est bien ok je dois prendre mes responsabilités parce que moi je fais du du tennis de table. Donc, voilà, je jouais à... À un niveau prénational, il y a quelques compétitions nationales, donc tu es seul à la table face à quelqu'un, donc c'est à toi en tout cas d'y aller, c'est à toi d'actionner. Et derrière, c'est toi aussi qui prends les responsabilités. Donc tout ça aujourd'hui, ça m'a nourri, et c'est clair que ces années de compétition et de sport, elles ont un impact aujourd'hui dans mon mindset d'entrepreneur.

  • Speaker #1

    Merci pour ce retour. Je suis très contente que tu aies répondu à cette question. J'aimerais savoir maintenant, Quel est ton podcast favori ? Qu'est-ce que tu écoutes ? Qu'est-ce qui t'a envie de dire ?

  • Speaker #0

    C'est hyper dur. En fait, j'écoutais beaucoup de podcasts à l'époque où j'étais salarié, parce que dans les bouchons, je mettais ça. Maintenant, je prends un peu moins la voiture. Du moins, je suis en dehors des ordres de bouchons, donc j'ai nettement moins écouté de podcasts ces derniers mois. Mais je voudrais mettre en avant... Salomé Sherrington qui fait le podcast Sans Filtre Ajouté, qui fait un travail topissime. Elle a en tout cas retravaillé plein de choses ces derniers temps et puis elle traite de sujets de conso et de retail qui sont top. C'était l'occasion en tout cas de la féliciter et de valoriser son travail qui est vraiment quali.

  • Speaker #1

    Très bien. Je note, j'irai écouter à l'occasion.

  • Speaker #0

    Écoute déjà les miens et puis écoute les autres.

  • Speaker #1

    J'exagère. La moitié de tous écoutés. Bon, maintenant, on va écouter quelques auditeurs qui ont accepté de partager leur retour dans cet épisode et de montrer un petit peu ce qu'ils ont retenu de ces un an.

  • Speaker #2

    Écoute, bonjour à toi, Adrien, et bonjour à tous. Moi, je m'appelle Johan, je suis coordinateur pédagogique et formateur au Campus du Lac. C'est une école de commerce à Bordeaux. Personnellement, j'ai travaillé 15 ans dans la grande distribution pour le groupe Auchan et donc le merchandising était au cœur de mon métier. Aujourd'hui, en tant que formateur, on utilise énormément tes podcasts et d'ailleurs, je te remercie pour nos cours. Un des podcasts qui m'a marqué le plus, c'est celui de Maxence Dissler. J'ai trouvé sa vision du digital hyper pertinente, comment on peut l'intégrer dans les points de vente. La différence entre l'omnicanalité et le figital, bref, j'ai adoré et les élèves ont adoré, puisqu'on l'a utilisé pendant nos cours. C'est vraiment une importance cruciale, le figital, aujourd'hui. C'est au cœur du retail et voilà pourquoi j'ai adoré ce podcast. Je ne sais pas si on peut encore souhaiter une bonne année au moment de la diffusion du podcast, mais je vais quand même le faire, donc je te souhaite une très bonne année à toi, Adrien. Et d'ailleurs, qui dit nouvelle année, dit nouveau projet. Est-ce que tu pourrais m'en dire plus sur tes projets de 2025 ?

  • Speaker #1

    Salut Adrien, c'est Anne-Claire, la fondatrice de Icofactory et du programme Puzzle dont tu fais partie. J'ai observé ces derniers mois tout ce que tu mets en place sur ton podcast pour que ça soit vraiment un podcast de référence sur le secteur du merchandising. Je vois les évolutions de l'inédito, ta cover et tout ce que tu prépares en coulisses pour amener ce podcast. au prochain niveau. Pour toutes ces bonnes raisons, je te souhaite beaucoup de succès dans l'avenir de ce podcast et je te félicite pour la détermination que tu mets à le faire grandir. A très vite !

  • Speaker #3

    Bonjour, je m'appelle Ombeline. Je suis actuellement étudiante en licence 3 commerce et distribution à l'IAE de Lille qui était anciennement l'IMMD. J'ai choisi ce parcours car le monde du retail et du merchandising m'intéresse particulièrement. Je suis d'ailleurs à la recherche d'un stage et d'une alternance afin de pouvoir découvrir ce métier et d'approfondir réellement mon projet professionnel. C'est d'ailleurs pour cela que j'écoute le podcast pour toutes ces bonnes raisons, principalement en voiture, avant d'aller à l'école ou au travail. En effet, c'est un moment où j'ai le temps et je vais prendre ce temps pour découvrir des personnes qui ont plein de choses à partager et aussi pouvoir découvrir leurs différents parcours et leurs visions sur ce monde du retail que je trouve à chaque fois très inspirant. Au niveau de mon épisode préféré, ça serait le numéro 3 avec Emily Michael-Estorena. car il m'a beaucoup plu le fait de voir la manière dont elle a découvert le merchandising et toutes les étapes par lesquelles elle est passée sont vraiment très inspirantes. Et au niveau d'un moment qui m'a fait rire, c'était le moment où Adrien a parlé qu'à chaque fois il entrait dans une enseigne Rituals et à chaque fois il passait à la caisse avec plein de produits du fait que l'enseigne utilise réellement les cinq sens du consommateur. étant conseillère de vente là-bas, ça m'a fait rire de pouvoir l'entendre et le fait de me dire aussi que ça marche et que le client, à chaque fois, il revient et ça refonctionne. Mais en même temps, le client vient aussi pour avoir cette utilisation-là des cinq sens car c'est un moment qui est plutôt agréable. Ça m'a plutôt fait rire. Merci de m'avoir écoutée.

  • Speaker #4

    Bonjour à tous les auditeurs. Salut Adrien. Je m'appelle Jordan et je travaille dans les grandes distributions depuis suffisamment longtemps pour avoir eu la chance d'accompagner Adrien dans ses débuts en merchandising. En 2024, j'ai presque réussi à apprécier les embouteillages et à rendre le bruit de ma tondeuse plus supportable grâce à ce podcast. Bravo pour cette belle initiative Adrien et un bravo à tes invités de qualité. L'épisode qui m'a le plus marqué c'est celui de Virginie Dubost où elle aborde la question d'un merchandising et de points de vente inclusifs. Ce sujet tombait à un point nommé après les Jeux Paralympiques, un moment où l'attention s'est particulièrement portée sur les personnes en situation de handicap ou handicapées. Cela m'a permis de mieux comprendre les défis auxquels elles sont confrontées dans le commerce physique. C'est la première fois que j'entendais une personne en situation de handicap partager son expérience en magasin et cela a mis en lumière certaines erreurs fréquentes, comme les portes qui ne sont pas toujours automatiques, la hauteur des portants parfois inadaptés, les barres de protection des bacs surgelés qui gênent l'accès, les cabines d'essayage encombrées, les TPE fixées, qui ne peuvent pas être manipulées facilement. À côté de ces points d'amélioration, j'ai aussi retenu les aspects positifs que Virginie a mis en avant. La volonté générale des équipes en magasin pour aider et aussi des idées novatrices comme les chariots adaptés aux fauteuils roulants ou encore les concepts immersifs qui favorisent l'autonomie tels que ceux proposés par Carrefour. Faire ses achats devrait être un plaisir pour tous. En tout cas, ce podcast permet ce rappel. Adrien, 15 ans après, je continue à découvrir tes talents en communication. Bravo pour cette année. J'ai hâte. de découvrir la suite et d'être surpris par tes futurs invités. Et pour finir, une petite question, à quand un partenariat avec les fabricants de tondeuses ? En tout cas, belle année à tous et belle année 2025 pour ton podcast.

  • Speaker #1

    Bon, on a écouté ces beaux témoignages. Qu'est-ce que t'en penses ? Qu'est-ce que ça te fait d'entendre ces retours ?

  • Speaker #0

    Forcément, ça me touche. Je suis content parce que ça montre que le podcast est utile, il crée de la valeur. Merci d'ailleurs à ces quatre personnes, ces quatre auditeurs de... d'avoir joué le jeu.

  • Speaker #1

    C'est une super idée que tu aies fait ça d'ailleurs, parce que ça apporte beaucoup d'authenticité encore à cette chaîne qui est déjà, je trouvais, très authentique. Dans cette prochaine partie de l'épisode, est-ce qu'on parlerait pas un petit peu de ton métier ? Parce que tu n'es pas que podcaster, tu ne fais pas qu'enregistrer des personnes qui ont un métier. T'en as un toi aussi à côté, si je comprends bien. Et je brûle de savoir aussi ton parcours. parce que je sais que tu étais déjà entrepreneur en même temps que ton job de salarié chez Cultura.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Plein de questions par rapport à ça.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, j'ai lancé mon entreprise il y a déjà quelques années. Au départ, j'ai créé l'entreprise parce que j'ai commencé à donner des cours et des formations en école, en école de commerce. Et puis, il me fallait ce statut d'entreprise pour faire ces prestations. Et du coup, c'est vrai que je le faisais en même temps que j'étais directeur du merchandising de cette grande enseigne. Donc voilà, je me retrouvais à poser mes RTT et mes jours de congés pour aller parler merchandising dans les écoles. Et puis ça m'a même emmené jusqu'en Afrique, puisque du coup, j'ai intervenu dans une école qui était en partenariat avec Auchan Afrique. Donc j'ai dispensé quelques cours de merch en Afrique directement. Voilà, et ça c'était... C'était incroyable aussi comme expérience. Ça m'a tellement changé du retail français. C'était génial.

  • Speaker #1

    Incroyable. Mais... Tu t'ennuyais dans ton job de salarié ? Comment t'as eu l'idée de faire ça ? Moi, quand j'étais salarié, j'étais contente de finir ma journée, en fait. Je cherchais pas du rap, quoi.

  • Speaker #0

    À l'époque, quand j'étais étudiant à l'IAE et que j'ai eu mon diplôme la dernière journée, je me revois très bien dire à ma mère qu'un jour, je reviendrai à l'IAE de Lille pour donner cours. Et ça, j'en ai parlé, mais dès le début. J'ai mis des années avant de pouvoir le faire. et puis un jour, bah... J'ai eu l'opportunité, ça s'est fait une demande sur LinkedIn en disant on cherche quelqu'un. Du coup, j'ai été pris tout de suite et j'ai commencé à donner des cours à l'IAE. Donc au fond de moi, j'avais vraiment envie de le faire. J'avais vraiment envie de partager ça. Et je pense que plus les années passaient, plus j'avais envie d'être entrepreneur. Je pense que je l'avais un petit peu au départ, mais c'était un signal très faible. Et plus les années passaient, plus c'est montant en puissance. À un moment donné, ça a fait que j'ai aussi évolué. dans des environnements où il y avait peut-être des choses comme certaines bienveillances ou de la justesse humaine qui ont manqué un petit peu. En plus de ça, je pense que j'étais quand même sollicité. On me demandait d'être force de proposition, de mettre en place énormément de choses sans avoir tous les leviers et tous les moyens pour les actionner. Je pense que ça nourrit une frustration. Je me suis dit comment je vais faire pour changer cette frustration et comment je vais faire pour plus reproduire ces expériences. Je pense que tout était aligné et c'est pour toutes ces bonnes raisons que j'ai lancé l'agence AB Merch.

  • Speaker #1

    AB Merch, tu es aussi consultant en merchandising. Est-ce que tu peux nous dire concrètement ce que tu fais au quotidien ?

  • Speaker #0

    AB Merchandising, c'est mon entreprise de conseil spécialisée en performance du linéaire. AB Merchandising, logiquement, vous allez vous dire que c'est pour Adrien Bernard, mais c'est aussi pour accélérateur de business à travers le merchandising. C'est vraiment mon cœur de métier, c'est d'analyser la performance des linéaires, de créer en tout cas des planogrammes, donc faire des représentations de linéaires structurées et efficaces. Donc il y en a beaucoup et on en voit beaucoup qui le font sur Excel ou Canva. Moi, je pars de données brutes, je les modélise, je travaille beaucoup de données financières et je travaille surtout avec un logiciel qui est vraiment utilisé dans les enseignes de grandes distries. Je viens vraiment aller chercher la performance des linéaires pour accompagner. les grandes enseignes de distribution, des marques ou alors des acteurs plus locaux qui ont aussi besoin de ce structure. Donc tout ça, en tout cas, c'est mon approche. Elle est toujours sur mesure, elle est orientée client, terrain, performance. Et puis je travaille également des formations. Je suis en tout cas présent sur pas mal de sujets en lien avec le merchandising.

  • Speaker #1

    Donc si je comprends bien que les clients, ce sont plutôt des enseignes des magasins, des petites boutiques. N'importe qui qui a envie de mettre en valeur les produits qu'ils vendent dans un rayon plus ou moins grand et qui cherche à faire peut-être plus de volume d'affaires avec cette boutique, c'est ça ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est exactement ça. Donc ça peut être, comme tu le disais, des grandes enseignes de distribution qui ont besoin en tout cas de sous-traiter ou de s'appuyer sur quelqu'un d'extérieur pour les aider à aller plus vite sur ces sujets merch. C'est le cas avec une grande enseigne en ce moment de papeterie. Ça peut être des marques. Je travaille avec des belles marques de jouets qui, eux, sont plutôt dans une démarche de monter en compétence, d'améliorer aussi les négo et leur référencement. Je travaille aussi avec des magasins du secteur bio, donc des plus petites surfaces, mais des gens, en tout cas, qui ont besoin d'aller chercher de l'impact, de la clarté dans leurs magasins et leurs rayons, ou alors tout simplement pour faire monter en compétence leur équipe avec de la formation. En tout cas, en résumé, à toutes ces personnes, je les aide en tout cas à transformer leur approche merchandising en un vrai levier stratégique et opérationnel.

  • Speaker #1

    Quand tu parles de formation, tu ne parles pas que des écoles. Du coup, tu ne fais pas que les élèves de l'IAV, tu fais aussi des formations en interne.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Sur des plus petits formats alors.

  • Speaker #0

    Oui, là, on est plutôt sur des formats d'une à deux journées. Ça dépend aussi du besoin du client. Mais voilà, je remets un peu de sens sur, je n'aime pas ce mot, la théorie, mais en tout cas, les grands principes Merch. en tout cas de données toutes les clés de la boîte à outils. Et puis après, on passe sur le terrain et on vient toucher aux produits, aux linéaires. Et puis voilà, on fait du marché opérationnel. L'idée, en tout cas, c'est à la fois de donner les bonnes clés et de pratiquer.

  • Speaker #1

    Claire, comment ça t'articule tout ça ? Comment tu organises tes journées ? Comment tu gères tout ça ? Le podcast, l'entrepreneuriat, les formations ?

  • Speaker #0

    Au début, ça a été assez compliqué parce que j'aime bien partir un peu sur tous les fronts. Je me retrouve avec énormément de sujets à traiter. Et quand on lance son entreprise, qu'on a des premiers clients, forcément des sujets, il y en a plein. Donc j'ai eu besoin de remettre énormément de structures, de replacer des rituels, des choses que j'avais dans mon ancienne vie que je n'avais plus. Donc j'ai eu besoin de faire ça, de refaire aussi des temps d'analyse. Au début, si je reprends le podcast, j'ai lancé... podcast, du coup je faisais des choses, mais je ne l'analysais pas au début. Donc j'ai eu besoin en tout cas de resanctuariser des journées complètes par mois pour retravailler, analyser le podcast, tirer mes conclusions, pour faire aussi la post-prod. J'ai eu énormément besoin de remettre de la structure dans mon quotidien. Voilà comment ça s'articule aujourd'hui. Et voilà, en tout cas, si la question c'est est-ce que j'ai des journées ou des semaines de type, non, clairement, et c'est vraiment ça ce que je préfère dans ce métier.

  • Speaker #1

    Tu parles de rituels, je trouve ça intéressant. Quel type de rituels ? C'est quoi les rituels que tu mets en place ? Au-delà de l'organisation évidemment.

  • Speaker #0

    J'ai des rituels qui sont de l'ordre de me caler des demi-journées en mode prospection. Je sais que c'est mon temps de DJ pour travailler ma communication sur LinkedIn, pour contacter ou échanger des clients. J'ai aussi du temps que je me laisse pour passer du temps en magasin. pour être aussi au contact des commerciaux et des commerces à côté de chez moi, voir un peu comment ça se passe, prendre aussi la température du commerce. Donc voilà, c'est un certain nombre de rituels. Je me garde aussi pas mal de temps pour échanger avec mon écosystème, avec d'autres experts, d'autres personnes en tout cas qui sont sur la même verticale merch, ou une verticale retail, mais voilà, en tout cas de combiner les expériences. Je ne sais pas si je peux dire que c'est un rituel, mais en tout cas j'ai mis aussi un point d'honneur à casser un peu cette solitude.

  • Speaker #1

    C'est très important effectivement quand on est entrepreneur, on se sent souvent très seul. Mais d'ailleurs, tu parles d'écosystème, c'est qui ton écosystème ? Qui sont les personnes avec qui tu as de l'interaction ? Quel autre métier s'emboîte parfaitement dans le tien en dehors du marketing ?

  • Speaker #0

    La verticale merch, elle est hyper intéressante. Si je remonte très en amont, on peut être amené à travailler avec des catégories manager. donc plutôt sur la partie analytique, stratégique, catégorielle, panel. Ça peut être aussi avec des architectes ou des retail designers, pour tout ce qui est conception orientée design. Puis voilà, c'est hyper intéressant de bosser avec eux, de se dire comment on passe de quelque chose de très esthétique à quelque chose de fonctionnel et orienté performance, quelque chose en tout cas qui est à la fois, j'ai envie de dire, expérientiel et qui vient dégager en tout cas du chiffre d'affaires. Donc ça, c'est extrêmement intéressant. bosser avec eux et je lance un peu aussi une bouteille à la mer. Je suis vraiment en recherche de ce partenariat, je suis vraiment en recherche de cette brique de compétences pour l'associer avec AB Merch. Les podcasteurs aussi, puisque mine de rien, le podcast fait partie de mon écosystème, donc je travaille avec, je suis archi-connecté avec d'autres personnes qui ont un podcast, donc ça c'est important. Dans les expertises, ça peut être aussi les agenceurs, c'est pas le tout de faire du Merch, si on va jusqu'au bout du geste métier, c'est comment du coup on met le mobilier, comment on crée le mobilier. J'ai la chance en tout cas de pouvoir travailler avec plein de corps de métier et tout ça, ça nourrit mon écosystème.

  • Speaker #1

    On ne s'imagine pas du tout tout ça de l'autre côté de ces écouteurs quand on t'écoute parler de Merch. C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça va au-delà de je pose un produit sur de la gondole et derrière il y a une vraie démarche. Et c'est ça qui est hyper intéressant avec Bemerge, c'est qu'on est vraiment en réflexion là-dessus. C'est pas que des beaux rayons ou de faire des petits PowerPoints sympas. Il y a de la recherche, il y a de la modélisation de stratégie, il y a de l'analyse. C'est vraiment poussé et c'est ce qui me fascine dans ce métier. En plus d'être connecté au terrain et aux clients.

  • Speaker #1

    C'est ce qui te fait vibrer donc, au quotidien.

  • Speaker #0

    Ouais, ouais. C'est vraiment comment j'associe client, usage, performance, tout ça.

  • Speaker #1

    Ok. Et du coup, ça devient doux, cette passion du merchandising, parce que bon, est-ce que quand tu étais petit, tu t'es dit je veux devenir merchandiser ? Je ne sais pas comment on dit.

  • Speaker #0

    Ouais, tout à fait. Je pense que dans les premières lettres au Père Noël, j'avais demandé d'avoir accès à la licence Spaceman pour faire des petits planogrammes tout de suite. Non, mais...

  • Speaker #1

    Tu voulais le planogramme de chez Lego.

  • Speaker #0

    Exactement. Je me souviens, j'ai eu des cours de grandes distries à Roubaix, et il y avait un intervenant qui a parlé merchandising, et ça m'avait déjà à l'époque intéressé, et je trouvais ça fascinant, parce qu'il m'avait vraiment donné envie, ça parlait à la fois de stratégie, et en même temps c'était hyper connecté au terrain, c'était opérationnel, et je pense que j'avais besoin de ça. Je pense que c'est le premier à avoir planté la graine. Et puis en parallèle, j'avais un contrat étudiant chez Boulanger V9 Desk. J'étais vendeur, petit électroménager. Et un jour, je pense que j'étais en train de parler avec une collègue. Donc j'étais loin d'être très sérieux ce jour-là. Et en fait, il y a quelqu'un qui est venu me voir et qui m'a dit « Bonjour, je suis Jordan, je suis de la centrale d'achat et de la direction Merch. Tu as l'air de t'ennuyer, viens, tu vas me donner un coup de main. » Et donc je me suis retrouvé à... à travailler un test, je crois qu'il faisait un planogramme ou un nouveau mobilier pour les nez de caisse. Et puis en fait, on n'a pas du tout travaillé. Je crois que pendant une heure et demie, on a fait un tour de magasin, on a parlé merchandising. Après, je suis devenu son stagiaire. Et puis de stagiaire, je suis devenu son alternant. Et puis ensuite, je suis resté chez Boulanger. Donc voilà, c'est à la fois quelqu'un qui m'a donné, qui m'a ouvert les portes du merch, qui m'a en plus nourri la passion du merch et qui m'a vraiment fait grandir. Donc voilà, j'en profite. C'est à la fois une dédicace et un grand merci à Jordan.

  • Speaker #1

    Peut-être que ça a été un mentor, quelqu'un de clé dans ta carrière finalement.

  • Speaker #0

    Oui, complètement. Je pense que ça fait partie des rencontres qui m'ont fait gagner du temps et qui m'ont aidé à accélérer. Sans trop en dévoiler, je sais qu'il est actuellement en train de former ma nièce qui est désormais en alternance. Je sais que pendant qu'on enregistre ce podcast, il est en train de la former au logiciel de merchandising. Double dédicace à ma nièce qui écoute tous mes épisodes s'en relâche, même plusieurs fois, qui est vraiment assidue pour toutes ses bonnes raisons.

  • Speaker #1

    Il aurait eu un rôle clé dans la famille, Bernard.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Il fait partie de la famille désormais.

  • Speaker #1

    C'est clair. Eh bien, est-ce que tu as un cahier des rêves ? Tu m'as parlé de cahier des rêves en début de podcast, d'enregistrement, je veux dire. Quelle est ta vision d'Abbey Merch dans 5 ans ? Qu'est-ce que tu as envie de faire plus tard ?

  • Speaker #0

    Je ne vais pas vous... J'ai la stratégie et la vision d'Avevarche, mais je pense que la vision que j'en ai, c'est vraiment quelque chose, une agence écosystémique qui est vraiment adaptée, agile aux réalités du terrain et à ce qui se passe côté marques et grandes distributions. Donc, je vois vraiment quelque chose de puissant derrière. Donc, j'ai un cahier des rêves, en tout cas, qui est en train de se remplir tout doucement, mais sûrement. et en tout cas, je vois une belle agence orientée performance.

  • Speaker #1

    Je ne vous en dis pas beaucoup quand même.

  • Speaker #0

    Eh oui, non, non.

  • Speaker #1

    On n'a pas trop de salariés en tout cas, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Non, non, non, ça c'est... De toute façon, comme j'ai dit au départ, moi je n'ai pas de plan B, donc quoi qu'il arrive, je suis obligé de réussir. Donc je ne peux pas revenir en arrière pour plein de bonnes raisons. Donc pas de plan B, donc AB Merch réussira quoi qu'il arrive.

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ce mindset. Ok, disons un peu plus sur les backstage. On a envie de savoir. qu'est-ce qui a été le plus dur pour toi ? Quels sont tes échecs ? Ton visiblement, j'imagine, a appris beaucoup.

  • Speaker #0

    Sur Abbé Merche ou le podcast ?

  • Speaker #1

    Tout. L'entrepreneuriat en général, le podcast. J'imagine que de toute façon, c'est un peu lié.

  • Speaker #0

    En tout cas, ce qui a été dur en tant qu'entrepreneur, c'est pour moi, c'était déjà, premièrement, perdre un certain nombre de repères, les rituels, cette organisation que je pouvais avoir. J'ai passé un peu de temps à retrouver mon rythme et mon modèle d'animation et de rituel. Et après, je pense que ce qui était le plus compliqué, et ça, tu vois, Emmanuel, dans un des épisodes, me l'avait dit, il a dit « attention à la solitude, il faut vraiment casser cette solitude » . Et je lui ai dit « oui, oui, Emmanuel » . Mais en fait, il avait complètement raison. Au mois de janvier, c'était extrêmement compliqué, parce que je me suis vraiment retrouvé face à des décisions. J'avais besoin en tout cas d'être challengé, de partager, d'avoir en tout cas cas peut-être chahuté aussi et j'étais seul et ça a été extrêmement compliqué donc donc voilà donc du coup j'étais proactif voilà j'ai fait bouger aussi à mon réseau j'ai été chercher dans mon écosystème voilà pour retrouver des entrepreneurs partager avec avec d'autres experts avec d'autres entrepreneurs pour casser casser cette solitude et ça ça a été salvateur en tout cas et heureusement que je les fais que j'ai été de l'avant parce que c'était vraiment une période de solitude très C'est très particulier. le développement d'Abbé Merchant. Ok,

  • Speaker #1

    c'est vrai que la solitude c'est vraiment difficile, je comprends parfaitement. Il faut être...

  • Speaker #0

    indépendant mais jamais seul c'est exactement ça c'est une belle maxime et après pour le podcast j'ai fait plein de des conneries j'en ai fait plein pendant un an là on va dire que j'ai pu mettre en place plein de choses tester plein de choses mais ouais j'en ai fait des boulettes j'ai fait un épisode hyper intéressant de plus d'une heure et demie et puis après je me suis rendu compte que l'enregistrement avait déconné donc voilà j'ai tout perdu J'ai appris aussi qu'il ne faut pas insister et courir après des invités. Tu te retrouves à faire des épisodes qui ne sont pas à ta hauteur ou un peu alignés de ce que tu attendais. Donc là, j'ai vraiment pris conscience que c'était vraiment à moi de choisir les personnes qui ont les mêmes valeurs que moi, la même vision, etc. Et c'est ce qui fait vivre ce podcast. J'ai appris aussi que ça ne sert à rien de mettre la pression à un invité et d'obliger à tourner un épisode même si cette personne est malade. Parce que les tagrippas, derrière le micro, ça s'entend aussi. D'ailleurs, c'est une post-production plus longue. C'est toutes des petites choses comme ça que j'ai apprises. En tout cas, j'ai énormément appris.

  • Speaker #1

    C'est beau. Je trouve que c'est chouette de faire un retour en arrière sur ces un an. Pas que sur les victoires, mais aussi sur les échecs. ok C'est un beau parcours en tout cas. Moi, je suis convaincue qu'on ne peut pas progresser si on ne fait pas d'échecs. Et si parfois, on ne traverse pas des zones de turbulence. Donc jusque-là, je trouve que tout est normal et sain. J'aimerais aussi qu'on parle un petit peu, qu'on revienne sur la partie vraiment merchandising. J'aimerais savoir ta vision du merchandising. Comment est-ce que tu as vu le métier évoluer déjà ces dernières années ? Et comment tu penses qu'il va continuer d'évoluer les prochaines années ?

  • Speaker #0

    Bon, elle n'est pas facile comme question, mais de ce que je vois, en tout cas, c'est un métier qui n'a fait qu'évoluer depuis pas mal d'années, d'une vision très opérationnelle à des choses beaucoup plus stratégiques, qui s'est aussi professionnalisé dans sa façon d'aborder aussi la data, que ce soit la data web ou la data client. Ça a aussi évolué parce qu'il y a eu, j'ai envie de dire, des rapprochements. Je parlais de retail design, il y a une notion aussi d'esthétisme et de design qui a aussi pris de l'ampleur, pas juste de faire des planos, mais parfois de proposer des concepts complets. Donc ça, ça a fait intervenir des compétences et ça nécessite en tout cas des expertises différentes au-delà juste du merch pur. Pareil, tout ce qui est visuel merch, c'est quelque chose qui retrouve un peu de puissance. Donc voilà, en résumé... ça évolue, ça se complète et ça se professionnalise. C'est vraiment comme ça que je vois le métier avancer. Ce n'est pas fini, entre l'IA et tout ce qui peut se passer dans le retail, c'est qu'un début. En tout cas, tous les signaux sont plutôt positifs parce que tant qu'on est là pour rechercher de la performance, il y aura du merch.

  • Speaker #1

    J'ai une question qui me vient comme ça aussi. Quand on voit un petit peu beaucoup de ces enseignes qui ferment boutiques, je pense à Sand Marina, je pense à... Enfin bref, toutes ces enseignes, je n'ai pas tous les noms en tête actuellement, mais est-ce que tu penses que si elles avaient eu une meilleure stratégie merchandising, peut-être qu'elles auraient pu éviter cette fin ?

  • Speaker #0

    Pas forcément. Pas forcément. Je... Je ne vais jamais dire qu'une stratégie merche peut sauver une enseigne ou lever tout un business, mais c'est un ensemble de choses qui fait que, aujourd'hui, une stratégie marketing, un positionnement de prix, des sujets de pricing, des sujets de merchandising, c'est plein de choses qui font qu'on peut se retrouver en difficulté. Je ne me permettrai jamais de dire qu'une stratégie merch aurait pu sauver ces enseignes. C'est vraiment un ensemble. C'est aussi tout simplement de la conjoncture et aussi de la réponse à des concurrents. Il y a tellement de choses pour solutionner, pas solutionner, mais en tout cas pour expliquer des situations pareilles.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Du coup, c'est quoi ton magasin préféré ? Quel est ton merchandising préféré ? Qu'est-ce qui t'inspire quand tu te promènes ? dans les boutiques ?

  • Speaker #0

    Souvent, je me suis fait aspirer par Rituals. En tout cas, chaque fois que je suis rentré dans un magasin, je me faisais complètement croquer. Donc, je trouve très fort pour mettre en ambiance et en situation de consommer. Donc, je les cite pour leur efficacité. C'était vraiment très, très fort. J'ai envie de citer Noroto. pour leur merch. À chaque fois que je rentre, j'en ai parlé, je ne sais plus dans quel épisode. Voilà, le Naruto de FashTumi, j'ai toujours plaisir à aller dans ce magasin, de voir un peu les nouveaux concepts de merch. J'adore comment ils rendent les choses simples, des produits techniques, et pas du tout sexy. Ils arrivent vraiment à bien les exprimer en rayon. Donc bravo à eux, j'ai toujours adoré Naruto. J'ai été vendeur chez Noroto dans une ancienne vie. Ah bon ? Oui. Je n'avais pas le permis et je n'aime pas trop les voitures. Donc, je me suis retrouvé à travailler chez Noroto. Bref. Je trouve que chez Noroto,

  • Speaker #1

    il y a une odeur quand tu rentres là-bas. Un petit peu comme dans certains magasins où ils mettent du parfum. Là, tu as vraiment une odeur de peneuse, de plastique, de choses comme ça. Est-ce que c'est voulu ? Je me suis toujours posé la question.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas. Mais en fait, comme ils vendent des produits... il ya comme du monde pneus, qu'il y a l'atelier à côté, je pense que naturellement, ça fait... ça participe à cette identité olfactive. Mais oui, c'est vrai que quand tu rentres dedans, t'as vraiment l'impression d'être chez le garagiste. Et tant mieux, parce que c'est des garagistes aussi.

  • Speaker #1

    Est-ce que toi, tu joues sur ça, sur l'olfactif ? Pas du tout ?

  • Speaker #0

    Moi, je suis convaincu. Et tu vois, c'est intéressant, ta question, parce que c'était un sujet, en tout cas, que j'ai essayé de porter dans mon ancienne vie, et de dire que voilà, aujourd'hui, exprimer Noël, c'est pas juste dans une seule zone. du magasin, c'est partout dans le magasin et surtout, c'est sur l'ensemble du parcours client. Et que quand on fait des points d'intérêt, des points focus Noël, par exemple, une zone avec des jouets ou une zone avec des produits créatifs pour refaire son savon, etc. Noël, c'est pas juste le packaging du produit. C'est aussi l'ambiance que tu donnes. Donc, visuellement, certes. Mais c'est aussi la musique. S'il faut mettre du maré à carré, il faut pousser du maré à carré. Mais il y a ça et puis aussi l'odeur. C'est bête à dire, mais une odeur de pain d'épices, une petite odeur de sapin ou je ne sais pas quoi. En fait, tout ça, ça joue vraiment sur l'essence. Et moi, je suis convaincu que quoi qu'il arrive, ça te met à un moment donné en situation, en envie de consommer. En tout cas, ça te met dans une situation différente. Et même si tu ne consommes pas, même si tu ne passes pas à la caisse, tu repars du magasin avec une belle expérience et un bon souvenir. Et le meilleur exemple, c'est Nature et Découverte. Dès qu'on évoque cette enseigne, on pense à tout ça. Et même si on ne se repasse pas par la caisse, on garde toujours une bonne expérience de ce magasin en règle générale. Donc, convaincu, c'est ce que j'appelle le merchant feeling. Je suis vraiment convaincu que c'est un outil sympa.

  • Speaker #1

    Et pour toi, c'est quoi un linéaire réussi du coup ?

  • Speaker #0

    C'est un linéaire qui fait du pognon. Non, non, mais un rayon, pour moi, il doit être efficace. C'est-à-dire que moi, client, je comprends l'envie de me raconter, je comprends l'offre et j'arrive très vite à faire mon choix. Voilà. Donc d'un côté, pour le client, c'est un rayon réussi, c'est un rayon qui est facilitant. Et s'il est facilitant, c'est un rayon qui vient dégager du chiffre. Donc c'est ça pour moi, c'est un rayon simple, efficace et qui dégage de la performance.

  • Speaker #1

    Donc on mise tout sur la performance, sur la stratégie financière, mais pas tout sur l'esthétique en fait.

  • Speaker #0

    L'esthétisme, les PLV, les aides à l'achat, tout ça, ça nourrit forcément le rayon. Déjà des rayons bien construits, avec des unités de besoin bien définies, une gamme bien calibrée, bien réfléchie, performante. Tout ça, en tout cas, ça va dans le bon sens, à la fois du client et du business.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu transmets à tes étudiants comme idées nouvelles, tes étudiants de l'IAE par exemple ? Qu'est-ce que tu leur dis à cette nouvelle génération de merchandisers ?

  • Speaker #0

    Je leur dis plein de choses. Et d'ailleurs, c'est une bonne question, parce qu'en ce moment, j'ai... stagiaire que j'ai eu en cours à l'IAE de Lille. Elle a depuis quelques semaines la chance de s'épanouir dans le monde du merchandising. Mais souvent, ce que je dis, je dis deux choses. La première, c'est de ne pas négliger le carrelage. C'est d'aller en magasin, c'est d'observer, de tester, d'être exigeant, d'être curieux, etc. En tout cas, il faut... Il faut s'intéresser, il faut être très customer-centric. En tout cas, penser client, client final, c'est extrêmement important. Et ça, je le martèle beaucoup quand j'interviens. Et puis après, manger des légumes aussi, très important, en tout cas, son hygiène de vie.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu as appris chez Cultura sur le merchandising, finalement ? Est-ce que tu as appris beaucoup de choses que tu ne savais déjà ? Est-ce que tu as pu tester des choses que tu n'avais jamais testées ? Peut-être un peu de liberté quand même.

  • Speaker #0

    Je dois avouer que... que mon expérience chez Cultura m'a vraiment permis, en fait dans mon parcours chez Cultura, à un moment donné je suis passé par chef de produit Catman, donc ce que je retiens, c'est qu'en fait à un moment donné, j'ai vraiment associé cette notion de vision merch, c'est-à-dire comment j'implante un rayon, comment je l'organise, mon magasin, etc. Mais je l'ai vraiment encore plus associé avec ma vision gamme, ma vision négociation fournisseur, la façon dont je dois structurer mon assortiment. et donc de lier ces deux mondes à travers la performance. C'est vraiment ce que j'en retiens de ces années, c'est que j'ai vraiment fait cette passerelle avec ces deux cerveaux. Ça, et puis l'importance en tout cas de l'aspect politique, visuel. En tout cas, à un moment donné, c'est comment malheureusement juste avoir... une forte visibilité, ça permet en tout cas d'actionner certains sujets au détriment d'autres choses. En tout cas, de dire ce qu'on fait, pas forcément faire ce qu'on dit.

  • Speaker #1

    Du coup, tu penses que tu faisais partie de ces petits soldats qui avaient plein d'idées en tête mais n'étaient pas entendus et du coup, c'est pour ça que ça t'a poussé à monter à Bémerge ?

  • Speaker #0

    En tout cas, ça en fait partie,

  • Speaker #1

    tout à fait. Merci beaucoup pour tous ces insights. tous ces tips, tout ce parcours. Je trouve que c'était hyper enrichissant. Moi, j'apprends beaucoup de choses. Un an, 24 épisodes, une communauté qui grandit. Qu'est-ce que tu ressens aujourd'hui quand tu regardes tout ça dans le rétro ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que ça te fait ? Je me dis que c'est pas mal, en fait. Je me dis que j'ai bien fait de m'écouter ce jour-là et de lancer mon podcast.

  • Speaker #1

    T'as écouté, quand même. Je pourrais remettre les glisses au milieu du village.

  • Speaker #0

    Non, je suis hyper content parce que je me rends compte que c'était compliqué, ce n'était pas simple de faire tout ça, de quitter Cultura, de lancer ma boîte, d'apprendre à faire des podcasts, d'intégrer le podcast dans mon écosystème et de me dire comment ça peut être aussi un appui pour mon développement. Ouais, ça a été du boulot et puis en fait, je suis ravi quand j'ai des bons retours, quand je vois qu'il y a de l'audience, quand j'ai un commentaire ou quand j'ai quelqu'un qui me dit qu'il a adoré l'épisode et qu'il a trouvé un expert incroyable ou quand des gens me contactent pour participer et parler de leur expertise. Quand je regarde dans le rétro, c'est un peu de fierté que je ressens en tout cas. Et je me dis surtout que c'est que le début et qu'il y a encore plein de choses à aller chercher, à la fois un un continuer à se professionnaliser, aller chercher des formats différents, aller chercher des financements également. Donc voilà, c'était une première étape, une première marche, et je pense qu'il y en a encore plein d'autres qui vont être franchis.

  • Speaker #1

    C'est tout ce que je te souhaite, très honnêtement. Je suis sûre que tu feras encore plein de choses avec Pour toutes les bonnes raisons, ou avec AB Merch. D'ailleurs, on a oublié de parler un petit peu, comment on fait pour te contacter si on est un... Si on est une marque, si on est, je ne sais pas, un magasin, je suis intermarché, j'ai un rayon, il ne fonctionne pas, je ne sais pas pourquoi. Comment je fais ?

  • Speaker #0

    Comment ça se passe ? Tous les directeurs de magasins, les chefs de secteur, le responsable de merch ou de marque, quand vous êtes face à une problématique merch, vous fermez les yeux et vous criez trois fois « Aide-moi à faire du merch rentable et efficace » et comme par magie, j'apparais à côté du nerf. Et si ça ne marche pas, vous pouvez m'envoyer un message sur mon LinkedIn, donc adrienbernard, et me contacter directement sur abmerch.fr, mon site. Vous allez retrouver plein d'informations, et puis me mettre aussi vos besoins, et j'aurai énormément de plaisir à vous accompagner sur ces sujets Merch.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, ça se passe comment ? Tu fais des audits ? Tchiii... Tchiii... C'est quoi le concept ? Tu débarques avec ton costume 3 pièces, ta petite calculatrice et tes lunettes et puis tu inspectes comme ça ?

  • Speaker #0

    Ouais, justement on fait un partenariat avec une startup qui s'appelle VoxTrend et voilà ce qui nous permet en tout cas de faire des audits à distance donc c'est quelque chose en tout cas qui est disponible sur le site et ça permet déjà de faire un petit état des lieux, mais sinon oui, c'est de... C'est des tours de magasin, c'est passer du temps à regarder aussi les rayons, de voir aussi le comportement d'achat, c'est beaucoup de discussions avec les équipes. En tout cas, c'est beaucoup de recherche, de compréhension. Il y a tout ce temps en amont pour bien border les éléments. Et ensuite, j'accompagne. j'améliore et on accélère.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on peut t'appeler si on n'a besoin de rien, mais qu'on a envie de savoir si on a besoin de quelque chose ?

  • Speaker #0

    Bien sûr, il faut fermer les yeux et crier trois fois « j'ai besoin de rien » , mais oui, non, il n'y a plus.

  • Speaker #1

    C'est vrai, des fois, on peut être persuadé qu'on fait un travail qui n'est pas trop mal quand même, mais qu'on pourrait quand même s'améliorer.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas eu le cas de figure, pour être honnête, mais en tout cas, oui, je pense qu'à un moment donné, c'est de faire appel à... à quelqu'un d'extérieur ou à un expert pour avoir son regard neuf et orienté merch complètement. Et je pense que ce que tu dis là, ça vaut pour plein de choses. Je pense qu'il y a des secteurs d'activité qui ne pensent pas à merch et pour autant, qui seraient un vrai levier pour eux.

  • Speaker #1

    Ok. Bon, mais vous avez entendu, si vous n'avez besoin de rien, vous appelez Adrien. Et si vous avez besoin de quelque chose, vous l'appelez aussi, on ne sait jamais. Ok. Et c'est quoi la suite alors pour toutes ces bonnes raisons de l'Ola de financement potentiel pour faire vivre peut-être un peu plus ton travail ? Parce que j'imagine qu'à un moment donné, tu vas commencer à être un peu débordée pour être sûre qu'il y a une saison 2, des nouveaux formats, je ne sais pas. C'est quoi ce qu'il y a dans les petits papiers pour la saison ?

  • Speaker #0

    Il y a plein de choses déjà là en ce moment. C'est la bascule. Donc vraiment, le podcast devient une partie intégrante de mon écosystème. Et vous allez voir des changements dans son visuel, dans la façon de... de prendre la parole d'abord des sujets. Donc voilà, il fait vraiment partie intégrante de mon écosystème. Et puis, ce qui est dans les tuyaux, c'est encore plus d'experts, des pointures du retail. Je croise les doigts et j'ai complété mon cahier des rêves, on en a parlé tout à l'heure. Et puis voilà, du financement pour m'aider à aller plus loin et surtout des formats différents. Peut-être des masterclass, peut-être des choses in situ, des formats dans les salons pro. Et puis vraiment, mon souhait, c'est de donner encore plus la parole commerçants ou exploitants, et en tout cas de faire encore plus s'émerger des réalités terrestres.

  • Speaker #1

    Un petit cas d'usage à nous raconter avant de finir ?

  • Speaker #0

    Alors, oui. Là, je suis en train de terminer un accompagnement qui a été hyper intéressant. En fait, j'ai été contacté par... C'est une boutique, on va dire une boutique musée. C'était à la base une démarche plutôt architecturale, c'est-à-dire qu'ils repensaient leur magasin. Et donc, ils étaient rentrés sur un prisme plutôt d'esthétisme, de retail design. Et en fait, ils ont eu une démarche qui est extrêmement intéressante et que j'ai adoré. C'est qu'ils m'ont appelé en me disant, on fait quelque chose de nouveau. On veut faire un beau magasin, mais on veut surtout un magasin qui aille chercher de la performance. Et donc, ils ont vraiment eu cette demande d'associer ça à un regard merchandising. Et donc, on a décortiqué le parcours client, on a décortiqué en tout cas leur gamme. On a fait ce qu'on appelle une hiérarchisation des catégories. On a essayé en tout cas de donner des rôles et des fonctions et des orientations à des catégories et du coup aux familles de produits. Ensuite, on a optimisé leurs rayons. Et voilà, je suis hyper content parce que je trouve qu'on a du coup un magasin qui est orienté à la fois expérience client, qui est orienté performance, qui est beaucoup plus cohérent. Et voilà, avec des choses très simples, on a déjà mis le doigt sur des poches de chiffres de quasiment 30 à 60 000 euros uniquement sur de l'achat d'impulsion. Donc voilà, plein de petits sujets-marches comme ça qu'on a craqué. Et s'ils n'avaient pas eu cette démarche, ils n'auraient pas du tout mis le doigt sur tout ça.

  • Speaker #1

    C'est génial. On ne pense pas du tout à ce genre de choses. Mais c'est vrai qu'on voit tous quand on arrive à la caisse, les petits achats impulsifs, les petits trucs un peu plaisir. On ne pense pas que c'est une vraie stratégie pensée à la base.

  • Speaker #0

    Pour être honnête, quand j'ai fait le tour de magasin au début, je prenais mes photos, je faisais un peu cette audite, il y avait un tourniquet avec des manettes, les petites manettes de frigo. Je me disais, ce pot de cul-là, il faut le retirer, ça cache la lisibilité, ça vit mal, etc. Puis si on n'avait pas fait cette démarche de hiérarchisation, d'analyse, en fait euh on ne se serait pas rendu compte que c'était le premier poids de chiffre en termes de surface. La performance par rapport à la surface de StoneCale était juste incroyable. Donc finalement, on l'a gardée, on a pérennisé, on a trouvé d'autres solutions au merch pour aller encore plus loin dans le chiffre. C'est ça qui est intéressant, c'est que des fois, tu as des a priori quand tu fais ton audit, de ton regard de merchandiser, et puis après tu mets ta casquette plus analytique, et tu te dis qu'il y a une poche de chiffres, il faut aller dans cette poche de chiffres.

  • Speaker #1

    Ah ouais, attends, j'aurais pas dit. Ok. Hyper intéressant, en tout cas. Écoute, je n'ai pas d'autres questions. J'ai trouvé ça passionnant de parler de ce client-là, d'ailleurs, parce que j'ai appris plein de choses. Est-ce que tu as un mot de la fin pour tes auditeurs fidèles ? Quelque chose à leur dire, un message ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, je vais te remercier parce que je sais à quel point ce n'est pas facile de mener une interview et surtout quand c'est la première fois qu'on le fait. Merci et bravo, tu t'en es très bien. très bien sorti. Peut-être que je ferai appel à toi pour sous-traiter quelques prochains épisodes, tu vois.

  • Speaker #1

    Puis ton niveau d'exigence, je le prends vraiment comme un compliment.

  • Speaker #0

    Exigence et bienveillance. Non, après, le mot de la fin, je vais plutôt le dédier à mes auditeurs, tout simplement pour leur dire merci, de rappeler en tout cas que ce projet, il existe pour vous et grâce à vous. Donc, voilà. Merci pour vos écoutes, pour vos retours et j'ai hâte de continuer cette aventure pour vous.

  • Speaker #1

    N'oubliez pas de mettre un commentaire. J'ai vraiment envie de savoir si ça vous a plu.

  • Speaker #0

    Oui, du coup, je vais faire un peu l'instagrammeuse. Pensez à mettre des likes, des commentaires, des petits cœurs. Likez, partagez.

  • Speaker #1

    Mais oui, c'est vrai qu'en plus, tu as Instagram. Il faut que tu fasses ta pub. Personne ne sait que tu as Instagram. Il n'y a que moi qui like. Pitié, venez liker l'Instagram d'Adrien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai, j'ai Instagram, donc c'est abmerchandising. Et ça permet de voir un peu les backstage du podcast, ma vie d'entrepreneur. Je profite aussi, je peux faire des fois des tours de magasins ou pour partager un peu mes retail tours. Donc voilà, vous pouvez suivre avec grand plaisir cette page Instagram. Après, pour être honnête, c'est vrai que je suis beaucoup plus visible et actif sur LinkedIn. Mais voilà, en tout cas, vous pouvez me retrouver sur les deux.

  • Speaker #1

    Oui, sur LinkedIn, j'ai vu que tu partageais quand même beaucoup plus de choses. notamment c'est plus professionnel en fait le contenu de LinkedIn Instagram c'est vraiment plus les derrière du podcast ou de AB Merch tout à fait c'est chouette écoute j'ai hâte de voir toutes les nouvelles aventures pour toutes les bonnes raisons rendez-vous dans un an alors non

  • Speaker #0

    tu vas pas nous laisser un an quand même non non non je te connais tu vas sortir quelque chose bientôt bon bah du coup j'ai envie de dire bon anniversaire au podcast et à très bientôt oui bon anniversaire longue vie à pour tout

  • Speaker #1

    ces bonnes raisons, j'ai hâte de fêter la deuxième bougie et de regarder un petit peu tout ce qui va se ramener.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci à toi, à bientôt.

  • Speaker #0

    Je vous dis encore merci pour votre écoute et surtout à très bientôt pour un nouveau rendez-vous dans Pour toutes ces bonnes raisons. D'ici là, prenez soin de vous, prenez soin de vos linéaires et continuez à nourrir votre passion. Et je vous fais un petit rappel, chaque épisode sort un jeudi sur deux. Alors n'oubliez pas de vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes.

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