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Pouvoirs cachés

143. Les côtés toxiques de l'entrepreneuriat

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25min |14/04/2025
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143. Les côtés toxiques de l'entrepreneuriat

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25min |14/04/2025
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Description

Ici Noellie Salgueira, au micro de Pouvoirs Cachés, et aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui gratte un peu : les côtés toxiques de l’entrepreneuriat dont on parle trop peu.


Parce que oui, on te vend souvent l’entrepreneuriat comme une promesse de liberté. Mais derrière les beaux discours, il y a une réalité plus complexe — parfois violente, souvent épuisante.


Dans cet épisode, je te parle de ce moment où ton identité se confond avec ton business, où chaque échec devient personnel. On va aussi explorer cette soi-disant “liberté” qui, en vrai, ressemble parfois à une prison dorée.

Je te parle d’épuisement mental, de surcharge invisible, de comparaison constante, et de cette pression de devoir tout réussir… au risque de douter de ta légitimité.


⭐ Pour t'inscrire à la conférence business du 28 avril "FAIRE DE TON ALIGNEMENT INTÉRIEUR UN LEVIER POUR MAXIMISER TON IMPACT ENTREPRENEURIAL" : Clique ici


Pour me retrouver sur Instagram : @noelliesalgueira


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast qui dit tout haut ce que les femmes pensent tout bas. Ici, pas de filtre, pas de façade, pas de bullshit. On parle de confiance en soi, de maternité, de sexualité, d'amitié, d'entrepreneuriat ou encore de féminisme. Bref, on parle de la vraie vie. Je suis Noélie, coach et grande curieuse des histoires qu'on n'ose pas toujours raconter. Seule ou avec des invités, je te propose des partages bruts, sincères, parfois doux, parfois cash, mais toujours libérateurs. Si tu veux se sentir moins seule et reboostée... t'es au bon endroit, alors installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Pouvoir Cacher, avec des changements que j'ai envie de vous annoncer aujourd'hui dans ce nouvel épisode qui marque un peu la reprise après cette pause, vu qu'on a déménagé à Annecy, que j'avais pas d'épisode pré-enregistré. Du coup j'ai été forcée entre guillemets de prendre une pause et c'est pas plus mal parce que ça m'a permis d'avoir plein de prises de conscience par rapport à la nouvelle direction que j'ai envie de prendre avec ce podcast qui ne m'épanouissait plus autant que ce qu'il a pu m'épanouir. Et ce podcast vous l'avez peut-être connu du coup sur une autre forme mais aujourd'hui il va évoluer parce que moi aussi j'évolue. J'ai plus envie de faire semblant d'avoir tout compris, de savoir tout sur tout, de donner des conseils, de faire genre que je maîtrise tout. Ce que je veux maintenant pour cet espace, c'est justement vous offrir un espace là où on parle de ce qu'on vit vraiment, de la vraie vie, sans tabou. Alors c'était déjà le cas, mais j'ai envie de le faire sous un angle un petit peu différent. Pouvoir Cacher, ça va devenir vraiment un podcast à cœur ouvert, un petit peu ce qu'il était finalement à ses débuts, avant que je le transforme sous un angle vraiment très entrepreneurial et business cette dernière année. Vous me direz si cet épisode de podcast aujourd'hui va parler d'entrepreneuriat, ça n'a aucun sens, mais si, vous allez comprendre, ça a du sens, parce que j'ai vraiment envie de vous parler... à cœur ouvert et de venir avec mes doutes, mes colères, mes révélations, mes contradictions et d'inviter des femmes qui ont envie de partager la vraie vie, leurs vrais doutes, partager qui est-ce qu'elles sont et pas qui est-ce qu'elles pensent devoir être pour rentrer dans les cases, satisfaire les gens autour d'elles. J'ai vraiment envie que cet espace, ce podcast vous permette de souffler de vous sentir moins seul par rapport à des situations que vous expérimentez peut-être dans votre vie, de vous reconnaître dans des histoires vraies et de vous sentir chez vous quand vous venez écouter ce podcast, pour que vous vous sentiez plus légère quand vous ressortez d'une écoute. Donc voilà, si vous avez envie de souffler, de vous sentir moins seul, de vous reconnaître dans des histoires vraies, vous êtes chez vous sur ce podcast. et je vous souhaite la bienvenue dans cette nouvelle version de Pouvoir Cacher. Et pour ce nouvel épisode, du coup, j'avais envie de vous parler d'un sujet un peu tabou, qui me touche énormément en ce moment, vu que j'en ai parlé dans le vlog que j'ai publié sur YouTube. Et on va parler du coup des côtés toxiques de l'entrepreneuriat. Et c'est vrai qu'on nous vend... Ou alors on s'imagine aussi, très souvent soi-même, que l'entrepreneuriat c'est le rêve, c'est la liberté totale, tu crées ce que tu veux, tu travailles comme tu veux, t'as de compte à rendre à personne, t'es libre de voyager, de profiter de ta famille, de tes amis, tu peux gagner beaucoup d'argent, etc. En théorie, c'est le kiff, mais dans la vraie vie, c'est pas si simple, et entre l'image qu'on nous montre et l'image que l'on s'imagine... Il peut y avoir un décalage énorme et ce décalage, parfois il peut nous bouffer et il peut devenir hyper toxique. Bien que l'entrepreneuriat ce soit hyper beau et que ça nous apporte quand même une certaine forme de liberté, d'épanouissement dans l'assouvissement de nos idées créatives, etc. Ça peut quand même aussi nous enfermer. Et ça on n'en parle pas assez, c'est pour ça que j'avais envie d'en parler dans cet épisode. de podcast donc voilà j'espère que ça vous plaira si c'est le cas pensez à partager l'épisode sur les réseaux sociaux en m'identifiant et ça permet vraiment de soutenir le podcast un maximum de le relayer, de le partager sur les réseaux sociaux si vous me regardez sur Youtube n'hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire ce que vous en aurez pensé, à laisser un petit pouce bleu si vous voulez rien rater pensez à vous abonner et sur ce j'arrête de vous assaillir euh D'injonction. et de demande, et je vous souhaite une merveille avec vous. Et pas fait attention, mais on a Kiwi, mon chat, qui nous a rejoints pour cet épisode de podcast. Le premier point que j'avais envie d'aborder avec vous dans cet épisode, et je vais en aborder quatre, les points. Et le premier c'est... Un truc dont j'échange beaucoup avec mes autres amis entrepreneurs, et c'est le fait de se dire que le fait d'être entrepreneur, ça va devenir toute notre identité. Et ça, c'est vraiment un des pièges les plus sournois dans l'entrepreneuriat, c'est le fait de confondre ce qu'on fait avec qui on est. Et en fait, à force de répéter, je suis entrepreneur. Quand on se présente, ça devient un petit peu notre étiquette principale. Au début, ça flatte un peu l'ego. On se dit, ouais, c'est cool, je crée, j'avance, je lance mon projet. C'est vachement excitant, on est fier de ce qu'on bâtit, etc. Mais petit à petit, ça peut très vite nous enfermer dans une case. Et c'est un truc aussi, du coup, il y a une chose qui est associée au fait de rattacher notre identité. quitter au fait qu'on soit entrepreneur, c'est que, et j'en ai déjà parlé dans le podcast, en fait, on va rattacher aussi, du coup, notre valeur personnelle au résultat de notre entreprise. Donc, c'est-à-dire que quand notre business va bien, on se sent valide, on se sent légitime, on a confiance en nous, on est à fond, etc. Et quand ça rame, quand on vit des échecs, entre guillemets, en fait, on remet toute notre valeur en question. Et ça, j'en ai parlé dans le... tout premier épisode que j'ai publié en 2025, c'est quelque chose qui m'est arrivé l'année dernière là où en fait dès que j'avais une déception par rapport à un lancement, par rapport à un projet qui ne fonctionnait pas, en fait c'était vraiment ma valeur personnelle et mon sens de la légitimité que j'ai à faire ce que je fais qui en prenait un coup en fait et je remettais tout en question, je doutais de moi, je déprimais profondément et c'était devenu hyper toxique parce que justement j'avais l'impression que... Ma valeur personnelle était rattachée au fait que je sois entrepreneur, que j'ai des bons résultats, etc. Et ça, ça peut devenir hyper hyper toxique. Parce qu'en fait, tu as l'impression un petit peu que si ton business cartonne pas, toi non plus. Et tu es en train de mesurer un petit peu ta valeur à des stats, à des résultats, à l'argent que tu génères. Tu te définis à travers ce que tu produis et franchement, c'est épuisant, c'est hyper toxique. toxique, c'est pas du tout nourrissant et j'en parlais de ça avec une amie entrepreneur aussi il y a quelques jours qui me disait que il y a une autre conséquence au fait de de lier notre identité au fait qu'on soit entrepreneur c'est qu'après du coup on c'est très difficile de se détacher de cette étiquette dans le sens où admettons le jour où j'ai plus envie d'être entrepreneur Vu que toute mon identité était rattachée à ça et que ma valeur personnelle était rattachée au fait que je suis une femme ambitieuse parce que j'ai mon entreprise, que j'ai plein de projets, que je suis hyper busy, hyper productive, etc. En fait, le jour où t'as plus envie de faire ça, c'est très compliqué et c'est ce qui se passe pour une de mes copines qui me disait, en fait j'aimerais lâcher, mais c'est très dur parce que du coup, je suis qui ? Si je ne suis plus entrepreneur, qui est-ce que je suis ? Qu'est-ce que les gens vont penser de moi ? Le fait que je retourne dans le salariat ? Parce qu'on voit, on associe très souvent aussi dans notre inconscient l'ambition au fait d'être entrepreneur. Et le fait d'être dans le salariat comme quelqu'un qui manque d'ambition, qui manque d'envie de créer, de projet, de se challenger, etc. Alors que ce n'est pas du tout vrai, c'est simplement qu'on a... Des envies qui sont différentes et je vais en parler dans le quatrième point. Il y a quelque chose dont beaucoup de gens ne se rendent pas compte en se lançant dans l'entrepreneuriat, c'est vraiment la charge mentale. Et cette charge mentale, elle ne convient pas à tout le monde. Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se lancent dans l'entrepreneuriat en se montant la tête, en se racontant des histoires sur à quel point ça va leur permettre justement d'avoir moins de charge mentale que dans un boulot salarié parce que tu es libre de te gérer comme tu veux. Mais en fait... Pas du tout. Après, je n'ai jamais été dans un vrai boulot salarié sur du long long terme, à part quand je travaille dans la restauration. Mais vraiment, quand tu as ton entreprise et que tout repose sur tes épaules, et je vais y revenir plus tard, donc je ne vais pas approfondir ce point maintenant, mais ça peut devenir très très compliqué. Et donc, les gens associent aussi beaucoup le fait de galérer, de... de persévérer, de forcer comme quelque chose de positif. En fait, on va se dire, ouais, elle est grave résiliente, elle persévère grave, etc. Alors qu'en fait, intérieurement, on est en train de s'épuiser, de se dégoûter de quelque chose. Donc voilà, ça je trouve que c'est le premier point. Qui revient beaucoup et le deuxième point du coup c'est un petit peu la fausse liberté de l'entrepreneuriat. Et ça en fait quand on parle d'entrepreneuriat on parle tout le temps de liberté quasiment. En mode pourquoi est-ce que tu t'es lancé dans l'entrepreneuriat ? J'avais envie de me sentir libre. Mais souvent en fait, enfin pas souvent parce que j'ai pas envie de mettre tout le monde là-dedans. Mais je pense que ça arrive à énormément de monde là où ça devient une forme de prison. Et au début tu te lances en fait, tu te dis ouais je vais pouvoir choisir tout, mon emploi du temps, mes projets, mon rythme, comment est-ce que j'ai envie de passer mon temps etc. Mais en vrai tu deviens ta propre chef et tu deviens aussi ta propre tyran en fait, ta pire tyran. Tu te retrouves à être tellement passionné que tu bosses tout le temps, même quand t'es pas en train de travailler, t'y penses. Et les je suis libre ça devient... je peux pas, j'ai du taf, je peux pas, il faut que je finisse ce projet. T'as plus une soirée tranquille sans passer à ta to-do list, à tes projets, à tes idées. T'as plus une matinée off sans culpabiliser de pas être en train de bosser sur tes projets. Et c'est là que tu te rends compte en fait que t'as pas créé un business pour être libre, t'as juste recréé un système dans lequel tu t'oublies et dans lequel t'es en train de t'enfermer. En fait tu te retrouves à dire non et à prioriser ton entreprise. Parce qu'il faut avancer quelque part, mais en fait avancer vers quoi ? Si t'as plus le temps de vivre, si t'as plus le temps de profiter de ta vie, si t'as plus le temps de profiter de tes amis. Et là je trouve que ça peut devenir vraiment désolant. Et j'ai partagé une story sur Instagram justement dans laquelle je disais que je trouvais que beaucoup de personnes de notre génération justement qui se définissent comme des personnes, comme des entrepreneurs ambitieuses vont se fixer des objectifs. Et en fait foncer tête baissée. Dans quelque chose qui au bout d'un moment perd du sens parce qu'en fait on a tellement l'habitude de foncer tête baissée qu'on se rend plus compte qu'à un moment ça peut devenir désaligné parce que c'est quelque chose qui est devenu normal pour nous. Et ce qui fait qu'on passe un petit peu à côté de notre vie, qu'on met de côté nos amitiés, on met de côté des moments qu'on pourrait passer en famille parce qu'il faut qu'on travaille etc. Et en fait à quoi bon quoi si tu profites pas de ta vie ? Après je pense qu'il y a aussi certaines phases de notre vie dans lesquelles forcément il faut prioriser le business pour se donner une chance etc. Mais je pense qu'il faut faire attention aussi et poser des limites, trouver un équilibre qui nous convienne. Et ça c'est propre à chacun donc c'est pour ça aussi que c'est important de faire un travail d'alignement sur soi pour pouvoir construire derrière quelque chose qui soit aligné et pas l'inverse. Et quand j'ai publié cette story, j'ai eu beaucoup de retours. Et il y a une fille qui m'a envoyé un vocal pour me dire qu'en ce moment elle est en vacances en Thaïlande avec sa mère et son frère. Et elle est entrepreneur, elle a son entreprise etc. Et elle me disait c'est ouf ce que tu dis, ça résonne trop parce que j'arrive pas à profiter. Je dis non pour aller au resto parce que le soir il faut que je travaille. Et en fait ça me frise parce que je suis en vacances avec ma mère et mon frère et j'arrive pas à profiter parce que je me dis qu'il faut que je travaille etc. Et en fait elle me dit c'est fou parce que du coup je passe à côté d'un moment de fou que je pourrais passer avec ma mère et mon frère et je suis obnubilée, obsédée par mon business. Et je me rends compte à quel point c'est toxique et à quel point en plus ça avance à rien quoi par rapport au résultat de l'entreprise. Et c'est vrai que c'est ouf parce que tu te prives en fait de t'offrir des vacances. Et tu te dis ouais mais j'aime trop ce que je fais et tout ça. Et en fait tu prends pas de pause parce que tu kiffes ce que tu fais mais au bout d'un moment tu te crames quoi. Et ça pour le coup je le vois avec beaucoup de mes copines entrepreneurs. Qui je pense si elles écoutent cet épisode de podcast pourront confirmer ce que je dis. Et moi je me reconnais aussi là dedans. Je me suis déjà vue par exemple partir en vacances l'année dernière. à Bali, là où on avait loué une énorme villa avec tous nos potes. Et pendant que tout le monde était parti faire de la plongée sous-marine, moi, j'étais restée à la maison pour créer du contenu. Genre, c'est chaud, c'est un peu tristouné. Donc voilà. Le point numéro 3. C'est l'épuisement silencieux que personne ne voit. Et c'est ce dont je vous parlais il y a quelques minutes en arrière. C'est vraiment la fatigue mentale en fait. Et pas la petite fatigue passagère. C'est la fatigue sourde. T'es en sourdine qui te plombe même quand t'as l'impression d'avoir bien dormi. T'as toujours cette petite voix qui te dit... Je me sens un peu fatiguée, mais il faut que je force parce que j'ai tel projet sur lequel il faut que j'avance, etc. En fait, le truc aussi qui peut se passer avec cette fatigue mentale, c'est qu'on se rend pas compte, mais en fait, tu portes un business sur tes épaules et tout repose sur toi. Au moins, ce que tu es délégué à d'autres personnes, certaines tâches, etc. Mais il y a quand même une grosse part de responsabilité qui repose sur tes épaules, surtout quand tu es dans la prestation de service et que... ta marque est rattachée à ton image. Et en fait, tu te retrouves à porter différentes casquettes, si tu ne délègues pas encore une fois, tu te retrouves à être la patronne de ton entreprise, la community manager, la comptable, la créatrice, la vendeuse. Tu as mille casquettes, tu as zéro pause, tu te retrouves à faire des choses qui ne font pas forcément partie de ton expertise et qui ne te font pas forcément kiffer. En fait, petit à petit, tu sens que t'es à bout. T'as peur de rater un truc, tu veux toujours faire mieux, toujours plus, et t'as ce petit stress de fond qui te lâche pas et qui te dit en fait si tu ralentis, tu vas perdre. Et c'est pour ça que c'est très dur de prendre une pause et que la fatigue mentale va s'accumuler. Et pourtant si tu continues à ce rythme là, à te dire il faut que je continue, il faut pas que je lâche parce que sinon je vais y perdre etc. En fait quand tu continues à ce rythme là, tout ce que tu perds c'est toi-même. C'est ta santé, et ça je vous en ai parlé, moi ça a été le cas l'année dernière, j'ai tellement forcé, et c'est Caroline Receveur qui en parlait dans une interview qu'elle a fait pour le podcast Paradox avec David Laroche, elle disait en fait il y a une différence entre persévérer et forcer, forcer c'est vraiment être dans l'effort et tout le temps se dire, allez c'est dur mais je force et je continue dans cette voie de souffrance, et persévérer c'est... Ben continuer d'avancer mais quand on sent qu'il y a une résistance, un blocage, quelque chose qui bloque en fait on décide de faire autrement, on décide de réaligner plutôt que de forcer et de s'infliger de la souffrance comme ça. Je sais même plus pourquoi je disais ça mais à force du coup de forcer voilà pourquoi est-ce que je disais ça c'est que en fait on en vient à se cramer notre santé physique et mentale et du coup moi c'est ce qui s'est passé l'année dernière là où... mes symptômes d'endométriose étaient genre pire que jamais qui ont commencé en fait à m'handicaper au jour le jour au delà de ça ma santé mentale c'était une catastrophe, je m'en suis même pas rendu compte, je me suis foutue dans un burn out slash brown out, j'en parlerai dans un autre épisode de podcast qui m'a été diagnostiqué par ma psy et en fait je m'en suis même pas rendu compte je suis toujours un peu dedans, je commence à en sortir j'ai l'impression mais c'est vraiment pas évident et en fait c'est le fait de continuer comme ça silencieusement à s'épuiser dans quelque chose qui est pas toujours hyper aligné parce qu'on se dit il faut, il faut pas que je lâche, il faut que je force, que je persévère etc. Et du coup ça c'est vraiment le troisième point qui moi me semble être tellement toxique dans l'entrepreneuriat. Et donc il faut se rendre compte justement avant de craquer et avant que ce soit trop tard. Et le quatrième point du coup c'est la comparaison. Et je pense que c'est une question qui est importante qu'il faut se poser en fait quand on est entrepreneur. C'est de se demander est-ce que je suis encore moi ou est-ce que je suis une copie un peu plus performante et un peu plus alignée. Des gens qui m'inspirent sur les réseaux sociaux entre autres. Parce que très souvent je trouve, on va ouvrir Instagram en se disant ouais je vais aller chercher de l'inspiration, on voit les autres avancer, réussir, lancer des trucs. Et on se dit bah en fait pour trouver de l'inspiration je vais aller voir ce qui se fait ailleurs. Mais je vais essayer de le ramener à ma sauce et en fait on est tous en train de régurgiter la même chose mais sous des angles différents. Après je trouve aussi qu'il y a un côté très... Personne n'a rien inventé en fait donc c'est normal qu'il y ait des sujets qui reviennent forcément mais je trouve que ça peut devenir assez nul quoi de se dire il faut que j'aille regarder ce que font les autres pour trouver de l'inspiration alors qu'en fait l'inspiration est partout autour de nous dans la vraie vie et il y a un autre point aussi c'est que le fait de consommer du contenu sur instagram sans forcément filtrer aussi ce qu'on consomme, mais en fait on voit les autres avancer et réussir, lancer des trucs. Les autres ont l'air inspirés, bien dans leur pompe, elles ont l'air légères, leur business semble cartonné. Et en fait toi, t'as l'impression d'être la seule à galérer, à être déçue de certaines choses, à pas avoir forcément tout le temps de l'inspiration, à galérer un petit peu avec le contenu que tu partages sur les réseaux sociaux, à pas réussir à convertir ta communauté en client. Et en fait tu te demandes pourquoi est-ce que t'es la seule à galérer, pourquoi est-ce que t'as... la seule à avoir l'impression de rater des choses, tu te compares, tu doutes, tu t'effaces un peu plus, tu perds en confiance en toi, t'essaies de ressembler à ce que tu vois même si ça ne résonne pas hyper pour toi, tu copies des stratégies, des tons, des formats en espérant que ça marche mieux que les autres. Et en fait à la fin tu te retrouves à jouer un rôle dans ton propre business, alors que ce n'est pas hyper aligné avec ce que tu as envie de diffuser. et que t'es constamment dans le doute et ça c'est vrai que j'en parlais avec une pote aussi qui me disait en fait je vois les autres sur Instagram et je me dis mais est-ce que je comprends pas qu'est-ce que j'ai fait de mal je suis la seule à galérer mais personne en parle j'ai l'impression que personne galère donc voilà en fait le pire c'est qu'on se compare à des choses qui ne sont pas comparables et qui ne sont même pas la réalité en fait parce que les réseaux sociaux Bien qu'on essaie d'être le plus authentique possible, c'est jamais à 100% la réalité. Et il y a plein de choses, même moi, que je dis pas parce que je pense que ça va me desservir. Et qu'être authentique, ça veut pas forcément non plus dire tout dire, tout partager. Parce qu'il y a des choses qui sont hyper intimes aussi. Et voilà en fait. Sauf qu'en fait, on se bouffe inconsciemment comme ça. à regarder sans cesse ce que font les autres, et ça, ça peut devenir hyper toxique. Donc voilà pour les quatre toxic red flags de l'entrepreneuriat, dont j'avais envie de me parler, de me parler non, dont j'avais envie de vous parler, parce que c'est des choses qui résonnent beaucoup, c'est des choses que j'ai expérimentées, c'est des choses que j'expérimente, et je pense que c'est important de parler de ces choses-là, de parler de choses le plus vraies possible. Et pour conclure cet épisode, j'ai envie de vous dire que l'entrepreneuriat peut devenir une prison si on laisse notre business prendre toute la place. Et c'est pas censé être ça. Comme je vous disais tout à l'heure, si vous avez commencé votre business pour avoir plus de liberté, faites attention à pas laisser ce rêve se transformer en un cauchemar de stress et d'épuisement. Tu peux avoir ton business, ton succès, mais apprendre à poser des limites, faire attention à ce que ce soit aligné, et c'est pour ça que c'est important. De travailler sur soi d'abord, de trouver l'alignement à l'intérieur de soi pour qu'ensuite cet alignement se retranscrive dans les choses que tu fais au quotidien, que ce soit pour ton business ou pour autre chose. Mais il faut commencer par se construire soi de manière alignée pour que les choses autour de nous soient aussi alignées et éviter de se laisser distraire en fait par ce qu'on voit à droite à gauche, par ce qu'on essaie de nous vendre, ce qu'on essaie de nous faire croire. Et toujours se souvenir de pourquoi est-ce qu'on a lancé. le projet dans lequel on est parce qu'au final aussi il faut se rendre compte que notre vie elle est précieuse, qu'on en a qu'une et que ton business en fait il devrait être là pour t'accompagner, pas pour te voler du temps et de l'énergie des moments avec tes proches et se souvenir qu'on n'est pas notre business en fait, on est bien plus que ça, on est bien plus complexe que ça voilà mes petites pensées pour cet épisode de podcast j'espère que ça vous aura fait réfléchir peut-être que ça vous aura ouvert les yeux sur certaines choses Venez m'écrire sur Instagram si vous écoutez cet épisode au format audio. Laissez un commentaire sur YouTube aussi pour me dire en fait ce que vous en avez pensé, comment est-ce que ça a résonné, quel déclic ça a provoqué chez vous. Peut-être que vous n'êtes pas d'accord aussi avec certaines choses que j'ai partagées ou que vous avez envie de rajouter quelque chose à ce que j'ai dit. Avec grand plaisir, moi j'adore échanger avec vous. Et ce podcast, c'est pas juste moi qui parle derrière un micro, c'est une vraie communauté, c'est une vraie famille, comme je disais au début de cet épisode de podcast. Et voilà, ça me tient à cœur de pouvoir échanger avec vous. Dites-moi ce que vous pensez aussi du nouvel angle que j'ai envie d'aborder avec le podcast. Et surtout, écoutez, merci de m'avoir écoutée. Et je vous dis à dans une semaine pour un nouvel épisode. Ciao, ciao ! Merci.

Description

Ici Noellie Salgueira, au micro de Pouvoirs Cachés, et aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui gratte un peu : les côtés toxiques de l’entrepreneuriat dont on parle trop peu.


Parce que oui, on te vend souvent l’entrepreneuriat comme une promesse de liberté. Mais derrière les beaux discours, il y a une réalité plus complexe — parfois violente, souvent épuisante.


Dans cet épisode, je te parle de ce moment où ton identité se confond avec ton business, où chaque échec devient personnel. On va aussi explorer cette soi-disant “liberté” qui, en vrai, ressemble parfois à une prison dorée.

Je te parle d’épuisement mental, de surcharge invisible, de comparaison constante, et de cette pression de devoir tout réussir… au risque de douter de ta légitimité.


⭐ Pour t'inscrire à la conférence business du 28 avril "FAIRE DE TON ALIGNEMENT INTÉRIEUR UN LEVIER POUR MAXIMISER TON IMPACT ENTREPRENEURIAL" : Clique ici


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast qui dit tout haut ce que les femmes pensent tout bas. Ici, pas de filtre, pas de façade, pas de bullshit. On parle de confiance en soi, de maternité, de sexualité, d'amitié, d'entrepreneuriat ou encore de féminisme. Bref, on parle de la vraie vie. Je suis Noélie, coach et grande curieuse des histoires qu'on n'ose pas toujours raconter. Seule ou avec des invités, je te propose des partages bruts, sincères, parfois doux, parfois cash, mais toujours libérateurs. Si tu veux se sentir moins seule et reboostée... t'es au bon endroit, alors installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Pouvoir Cacher, avec des changements que j'ai envie de vous annoncer aujourd'hui dans ce nouvel épisode qui marque un peu la reprise après cette pause, vu qu'on a déménagé à Annecy, que j'avais pas d'épisode pré-enregistré. Du coup j'ai été forcée entre guillemets de prendre une pause et c'est pas plus mal parce que ça m'a permis d'avoir plein de prises de conscience par rapport à la nouvelle direction que j'ai envie de prendre avec ce podcast qui ne m'épanouissait plus autant que ce qu'il a pu m'épanouir. Et ce podcast vous l'avez peut-être connu du coup sur une autre forme mais aujourd'hui il va évoluer parce que moi aussi j'évolue. J'ai plus envie de faire semblant d'avoir tout compris, de savoir tout sur tout, de donner des conseils, de faire genre que je maîtrise tout. Ce que je veux maintenant pour cet espace, c'est justement vous offrir un espace là où on parle de ce qu'on vit vraiment, de la vraie vie, sans tabou. Alors c'était déjà le cas, mais j'ai envie de le faire sous un angle un petit peu différent. Pouvoir Cacher, ça va devenir vraiment un podcast à cœur ouvert, un petit peu ce qu'il était finalement à ses débuts, avant que je le transforme sous un angle vraiment très entrepreneurial et business cette dernière année. Vous me direz si cet épisode de podcast aujourd'hui va parler d'entrepreneuriat, ça n'a aucun sens, mais si, vous allez comprendre, ça a du sens, parce que j'ai vraiment envie de vous parler... à cœur ouvert et de venir avec mes doutes, mes colères, mes révélations, mes contradictions et d'inviter des femmes qui ont envie de partager la vraie vie, leurs vrais doutes, partager qui est-ce qu'elles sont et pas qui est-ce qu'elles pensent devoir être pour rentrer dans les cases, satisfaire les gens autour d'elles. J'ai vraiment envie que cet espace, ce podcast vous permette de souffler de vous sentir moins seul par rapport à des situations que vous expérimentez peut-être dans votre vie, de vous reconnaître dans des histoires vraies et de vous sentir chez vous quand vous venez écouter ce podcast, pour que vous vous sentiez plus légère quand vous ressortez d'une écoute. Donc voilà, si vous avez envie de souffler, de vous sentir moins seul, de vous reconnaître dans des histoires vraies, vous êtes chez vous sur ce podcast. et je vous souhaite la bienvenue dans cette nouvelle version de Pouvoir Cacher. Et pour ce nouvel épisode, du coup, j'avais envie de vous parler d'un sujet un peu tabou, qui me touche énormément en ce moment, vu que j'en ai parlé dans le vlog que j'ai publié sur YouTube. Et on va parler du coup des côtés toxiques de l'entrepreneuriat. Et c'est vrai qu'on nous vend... Ou alors on s'imagine aussi, très souvent soi-même, que l'entrepreneuriat c'est le rêve, c'est la liberté totale, tu crées ce que tu veux, tu travailles comme tu veux, t'as de compte à rendre à personne, t'es libre de voyager, de profiter de ta famille, de tes amis, tu peux gagner beaucoup d'argent, etc. En théorie, c'est le kiff, mais dans la vraie vie, c'est pas si simple, et entre l'image qu'on nous montre et l'image que l'on s'imagine... Il peut y avoir un décalage énorme et ce décalage, parfois il peut nous bouffer et il peut devenir hyper toxique. Bien que l'entrepreneuriat ce soit hyper beau et que ça nous apporte quand même une certaine forme de liberté, d'épanouissement dans l'assouvissement de nos idées créatives, etc. Ça peut quand même aussi nous enfermer. Et ça on n'en parle pas assez, c'est pour ça que j'avais envie d'en parler dans cet épisode. de podcast donc voilà j'espère que ça vous plaira si c'est le cas pensez à partager l'épisode sur les réseaux sociaux en m'identifiant et ça permet vraiment de soutenir le podcast un maximum de le relayer, de le partager sur les réseaux sociaux si vous me regardez sur Youtube n'hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire ce que vous en aurez pensé, à laisser un petit pouce bleu si vous voulez rien rater pensez à vous abonner et sur ce j'arrête de vous assaillir euh D'injonction. et de demande, et je vous souhaite une merveille avec vous. Et pas fait attention, mais on a Kiwi, mon chat, qui nous a rejoints pour cet épisode de podcast. Le premier point que j'avais envie d'aborder avec vous dans cet épisode, et je vais en aborder quatre, les points. Et le premier c'est... Un truc dont j'échange beaucoup avec mes autres amis entrepreneurs, et c'est le fait de se dire que le fait d'être entrepreneur, ça va devenir toute notre identité. Et ça, c'est vraiment un des pièges les plus sournois dans l'entrepreneuriat, c'est le fait de confondre ce qu'on fait avec qui on est. Et en fait, à force de répéter, je suis entrepreneur. Quand on se présente, ça devient un petit peu notre étiquette principale. Au début, ça flatte un peu l'ego. On se dit, ouais, c'est cool, je crée, j'avance, je lance mon projet. C'est vachement excitant, on est fier de ce qu'on bâtit, etc. Mais petit à petit, ça peut très vite nous enfermer dans une case. Et c'est un truc aussi, du coup, il y a une chose qui est associée au fait de rattacher notre identité. quitter au fait qu'on soit entrepreneur, c'est que, et j'en ai déjà parlé dans le podcast, en fait, on va rattacher aussi, du coup, notre valeur personnelle au résultat de notre entreprise. Donc, c'est-à-dire que quand notre business va bien, on se sent valide, on se sent légitime, on a confiance en nous, on est à fond, etc. Et quand ça rame, quand on vit des échecs, entre guillemets, en fait, on remet toute notre valeur en question. Et ça, j'en ai parlé dans le... tout premier épisode que j'ai publié en 2025, c'est quelque chose qui m'est arrivé l'année dernière là où en fait dès que j'avais une déception par rapport à un lancement, par rapport à un projet qui ne fonctionnait pas, en fait c'était vraiment ma valeur personnelle et mon sens de la légitimité que j'ai à faire ce que je fais qui en prenait un coup en fait et je remettais tout en question, je doutais de moi, je déprimais profondément et c'était devenu hyper toxique parce que justement j'avais l'impression que... Ma valeur personnelle était rattachée au fait que je sois entrepreneur, que j'ai des bons résultats, etc. Et ça, ça peut devenir hyper hyper toxique. Parce qu'en fait, tu as l'impression un petit peu que si ton business cartonne pas, toi non plus. Et tu es en train de mesurer un petit peu ta valeur à des stats, à des résultats, à l'argent que tu génères. Tu te définis à travers ce que tu produis et franchement, c'est épuisant, c'est hyper toxique. toxique, c'est pas du tout nourrissant et j'en parlais de ça avec une amie entrepreneur aussi il y a quelques jours qui me disait que il y a une autre conséquence au fait de de lier notre identité au fait qu'on soit entrepreneur c'est qu'après du coup on c'est très difficile de se détacher de cette étiquette dans le sens où admettons le jour où j'ai plus envie d'être entrepreneur Vu que toute mon identité était rattachée à ça et que ma valeur personnelle était rattachée au fait que je suis une femme ambitieuse parce que j'ai mon entreprise, que j'ai plein de projets, que je suis hyper busy, hyper productive, etc. En fait, le jour où t'as plus envie de faire ça, c'est très compliqué et c'est ce qui se passe pour une de mes copines qui me disait, en fait j'aimerais lâcher, mais c'est très dur parce que du coup, je suis qui ? Si je ne suis plus entrepreneur, qui est-ce que je suis ? Qu'est-ce que les gens vont penser de moi ? Le fait que je retourne dans le salariat ? Parce qu'on voit, on associe très souvent aussi dans notre inconscient l'ambition au fait d'être entrepreneur. Et le fait d'être dans le salariat comme quelqu'un qui manque d'ambition, qui manque d'envie de créer, de projet, de se challenger, etc. Alors que ce n'est pas du tout vrai, c'est simplement qu'on a... Des envies qui sont différentes et je vais en parler dans le quatrième point. Il y a quelque chose dont beaucoup de gens ne se rendent pas compte en se lançant dans l'entrepreneuriat, c'est vraiment la charge mentale. Et cette charge mentale, elle ne convient pas à tout le monde. Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se lancent dans l'entrepreneuriat en se montant la tête, en se racontant des histoires sur à quel point ça va leur permettre justement d'avoir moins de charge mentale que dans un boulot salarié parce que tu es libre de te gérer comme tu veux. Mais en fait... Pas du tout. Après, je n'ai jamais été dans un vrai boulot salarié sur du long long terme, à part quand je travaille dans la restauration. Mais vraiment, quand tu as ton entreprise et que tout repose sur tes épaules, et je vais y revenir plus tard, donc je ne vais pas approfondir ce point maintenant, mais ça peut devenir très très compliqué. Et donc, les gens associent aussi beaucoup le fait de galérer, de... de persévérer, de forcer comme quelque chose de positif. En fait, on va se dire, ouais, elle est grave résiliente, elle persévère grave, etc. Alors qu'en fait, intérieurement, on est en train de s'épuiser, de se dégoûter de quelque chose. Donc voilà, ça je trouve que c'est le premier point. Qui revient beaucoup et le deuxième point du coup c'est un petit peu la fausse liberté de l'entrepreneuriat. Et ça en fait quand on parle d'entrepreneuriat on parle tout le temps de liberté quasiment. En mode pourquoi est-ce que tu t'es lancé dans l'entrepreneuriat ? J'avais envie de me sentir libre. Mais souvent en fait, enfin pas souvent parce que j'ai pas envie de mettre tout le monde là-dedans. Mais je pense que ça arrive à énormément de monde là où ça devient une forme de prison. Et au début tu te lances en fait, tu te dis ouais je vais pouvoir choisir tout, mon emploi du temps, mes projets, mon rythme, comment est-ce que j'ai envie de passer mon temps etc. Mais en vrai tu deviens ta propre chef et tu deviens aussi ta propre tyran en fait, ta pire tyran. Tu te retrouves à être tellement passionné que tu bosses tout le temps, même quand t'es pas en train de travailler, t'y penses. Et les je suis libre ça devient... je peux pas, j'ai du taf, je peux pas, il faut que je finisse ce projet. T'as plus une soirée tranquille sans passer à ta to-do list, à tes projets, à tes idées. T'as plus une matinée off sans culpabiliser de pas être en train de bosser sur tes projets. Et c'est là que tu te rends compte en fait que t'as pas créé un business pour être libre, t'as juste recréé un système dans lequel tu t'oublies et dans lequel t'es en train de t'enfermer. En fait tu te retrouves à dire non et à prioriser ton entreprise. Parce qu'il faut avancer quelque part, mais en fait avancer vers quoi ? Si t'as plus le temps de vivre, si t'as plus le temps de profiter de ta vie, si t'as plus le temps de profiter de tes amis. Et là je trouve que ça peut devenir vraiment désolant. Et j'ai partagé une story sur Instagram justement dans laquelle je disais que je trouvais que beaucoup de personnes de notre génération justement qui se définissent comme des personnes, comme des entrepreneurs ambitieuses vont se fixer des objectifs. Et en fait foncer tête baissée. Dans quelque chose qui au bout d'un moment perd du sens parce qu'en fait on a tellement l'habitude de foncer tête baissée qu'on se rend plus compte qu'à un moment ça peut devenir désaligné parce que c'est quelque chose qui est devenu normal pour nous. Et ce qui fait qu'on passe un petit peu à côté de notre vie, qu'on met de côté nos amitiés, on met de côté des moments qu'on pourrait passer en famille parce qu'il faut qu'on travaille etc. Et en fait à quoi bon quoi si tu profites pas de ta vie ? Après je pense qu'il y a aussi certaines phases de notre vie dans lesquelles forcément il faut prioriser le business pour se donner une chance etc. Mais je pense qu'il faut faire attention aussi et poser des limites, trouver un équilibre qui nous convienne. Et ça c'est propre à chacun donc c'est pour ça aussi que c'est important de faire un travail d'alignement sur soi pour pouvoir construire derrière quelque chose qui soit aligné et pas l'inverse. Et quand j'ai publié cette story, j'ai eu beaucoup de retours. Et il y a une fille qui m'a envoyé un vocal pour me dire qu'en ce moment elle est en vacances en Thaïlande avec sa mère et son frère. Et elle est entrepreneur, elle a son entreprise etc. Et elle me disait c'est ouf ce que tu dis, ça résonne trop parce que j'arrive pas à profiter. Je dis non pour aller au resto parce que le soir il faut que je travaille. Et en fait ça me frise parce que je suis en vacances avec ma mère et mon frère et j'arrive pas à profiter parce que je me dis qu'il faut que je travaille etc. Et en fait elle me dit c'est fou parce que du coup je passe à côté d'un moment de fou que je pourrais passer avec ma mère et mon frère et je suis obnubilée, obsédée par mon business. Et je me rends compte à quel point c'est toxique et à quel point en plus ça avance à rien quoi par rapport au résultat de l'entreprise. Et c'est vrai que c'est ouf parce que tu te prives en fait de t'offrir des vacances. Et tu te dis ouais mais j'aime trop ce que je fais et tout ça. Et en fait tu prends pas de pause parce que tu kiffes ce que tu fais mais au bout d'un moment tu te crames quoi. Et ça pour le coup je le vois avec beaucoup de mes copines entrepreneurs. Qui je pense si elles écoutent cet épisode de podcast pourront confirmer ce que je dis. Et moi je me reconnais aussi là dedans. Je me suis déjà vue par exemple partir en vacances l'année dernière. à Bali, là où on avait loué une énorme villa avec tous nos potes. Et pendant que tout le monde était parti faire de la plongée sous-marine, moi, j'étais restée à la maison pour créer du contenu. Genre, c'est chaud, c'est un peu tristouné. Donc voilà. Le point numéro 3. C'est l'épuisement silencieux que personne ne voit. Et c'est ce dont je vous parlais il y a quelques minutes en arrière. C'est vraiment la fatigue mentale en fait. Et pas la petite fatigue passagère. C'est la fatigue sourde. T'es en sourdine qui te plombe même quand t'as l'impression d'avoir bien dormi. T'as toujours cette petite voix qui te dit... Je me sens un peu fatiguée, mais il faut que je force parce que j'ai tel projet sur lequel il faut que j'avance, etc. En fait, le truc aussi qui peut se passer avec cette fatigue mentale, c'est qu'on se rend pas compte, mais en fait, tu portes un business sur tes épaules et tout repose sur toi. Au moins, ce que tu es délégué à d'autres personnes, certaines tâches, etc. Mais il y a quand même une grosse part de responsabilité qui repose sur tes épaules, surtout quand tu es dans la prestation de service et que... ta marque est rattachée à ton image. Et en fait, tu te retrouves à porter différentes casquettes, si tu ne délègues pas encore une fois, tu te retrouves à être la patronne de ton entreprise, la community manager, la comptable, la créatrice, la vendeuse. Tu as mille casquettes, tu as zéro pause, tu te retrouves à faire des choses qui ne font pas forcément partie de ton expertise et qui ne te font pas forcément kiffer. En fait, petit à petit, tu sens que t'es à bout. T'as peur de rater un truc, tu veux toujours faire mieux, toujours plus, et t'as ce petit stress de fond qui te lâche pas et qui te dit en fait si tu ralentis, tu vas perdre. Et c'est pour ça que c'est très dur de prendre une pause et que la fatigue mentale va s'accumuler. Et pourtant si tu continues à ce rythme là, à te dire il faut que je continue, il faut pas que je lâche parce que sinon je vais y perdre etc. En fait quand tu continues à ce rythme là, tout ce que tu perds c'est toi-même. C'est ta santé, et ça je vous en ai parlé, moi ça a été le cas l'année dernière, j'ai tellement forcé, et c'est Caroline Receveur qui en parlait dans une interview qu'elle a fait pour le podcast Paradox avec David Laroche, elle disait en fait il y a une différence entre persévérer et forcer, forcer c'est vraiment être dans l'effort et tout le temps se dire, allez c'est dur mais je force et je continue dans cette voie de souffrance, et persévérer c'est... Ben continuer d'avancer mais quand on sent qu'il y a une résistance, un blocage, quelque chose qui bloque en fait on décide de faire autrement, on décide de réaligner plutôt que de forcer et de s'infliger de la souffrance comme ça. Je sais même plus pourquoi je disais ça mais à force du coup de forcer voilà pourquoi est-ce que je disais ça c'est que en fait on en vient à se cramer notre santé physique et mentale et du coup moi c'est ce qui s'est passé l'année dernière là où... mes symptômes d'endométriose étaient genre pire que jamais qui ont commencé en fait à m'handicaper au jour le jour au delà de ça ma santé mentale c'était une catastrophe, je m'en suis même pas rendu compte, je me suis foutue dans un burn out slash brown out, j'en parlerai dans un autre épisode de podcast qui m'a été diagnostiqué par ma psy et en fait je m'en suis même pas rendu compte je suis toujours un peu dedans, je commence à en sortir j'ai l'impression mais c'est vraiment pas évident et en fait c'est le fait de continuer comme ça silencieusement à s'épuiser dans quelque chose qui est pas toujours hyper aligné parce qu'on se dit il faut, il faut pas que je lâche, il faut que je force, que je persévère etc. Et du coup ça c'est vraiment le troisième point qui moi me semble être tellement toxique dans l'entrepreneuriat. Et donc il faut se rendre compte justement avant de craquer et avant que ce soit trop tard. Et le quatrième point du coup c'est la comparaison. Et je pense que c'est une question qui est importante qu'il faut se poser en fait quand on est entrepreneur. C'est de se demander est-ce que je suis encore moi ou est-ce que je suis une copie un peu plus performante et un peu plus alignée. Des gens qui m'inspirent sur les réseaux sociaux entre autres. Parce que très souvent je trouve, on va ouvrir Instagram en se disant ouais je vais aller chercher de l'inspiration, on voit les autres avancer, réussir, lancer des trucs. Et on se dit bah en fait pour trouver de l'inspiration je vais aller voir ce qui se fait ailleurs. Mais je vais essayer de le ramener à ma sauce et en fait on est tous en train de régurgiter la même chose mais sous des angles différents. Après je trouve aussi qu'il y a un côté très... Personne n'a rien inventé en fait donc c'est normal qu'il y ait des sujets qui reviennent forcément mais je trouve que ça peut devenir assez nul quoi de se dire il faut que j'aille regarder ce que font les autres pour trouver de l'inspiration alors qu'en fait l'inspiration est partout autour de nous dans la vraie vie et il y a un autre point aussi c'est que le fait de consommer du contenu sur instagram sans forcément filtrer aussi ce qu'on consomme, mais en fait on voit les autres avancer et réussir, lancer des trucs. Les autres ont l'air inspirés, bien dans leur pompe, elles ont l'air légères, leur business semble cartonné. Et en fait toi, t'as l'impression d'être la seule à galérer, à être déçue de certaines choses, à pas avoir forcément tout le temps de l'inspiration, à galérer un petit peu avec le contenu que tu partages sur les réseaux sociaux, à pas réussir à convertir ta communauté en client. Et en fait tu te demandes pourquoi est-ce que t'es la seule à galérer, pourquoi est-ce que t'as... la seule à avoir l'impression de rater des choses, tu te compares, tu doutes, tu t'effaces un peu plus, tu perds en confiance en toi, t'essaies de ressembler à ce que tu vois même si ça ne résonne pas hyper pour toi, tu copies des stratégies, des tons, des formats en espérant que ça marche mieux que les autres. Et en fait à la fin tu te retrouves à jouer un rôle dans ton propre business, alors que ce n'est pas hyper aligné avec ce que tu as envie de diffuser. et que t'es constamment dans le doute et ça c'est vrai que j'en parlais avec une pote aussi qui me disait en fait je vois les autres sur Instagram et je me dis mais est-ce que je comprends pas qu'est-ce que j'ai fait de mal je suis la seule à galérer mais personne en parle j'ai l'impression que personne galère donc voilà en fait le pire c'est qu'on se compare à des choses qui ne sont pas comparables et qui ne sont même pas la réalité en fait parce que les réseaux sociaux Bien qu'on essaie d'être le plus authentique possible, c'est jamais à 100% la réalité. Et il y a plein de choses, même moi, que je dis pas parce que je pense que ça va me desservir. Et qu'être authentique, ça veut pas forcément non plus dire tout dire, tout partager. Parce qu'il y a des choses qui sont hyper intimes aussi. Et voilà en fait. Sauf qu'en fait, on se bouffe inconsciemment comme ça. à regarder sans cesse ce que font les autres, et ça, ça peut devenir hyper toxique. Donc voilà pour les quatre toxic red flags de l'entrepreneuriat, dont j'avais envie de me parler, de me parler non, dont j'avais envie de vous parler, parce que c'est des choses qui résonnent beaucoup, c'est des choses que j'ai expérimentées, c'est des choses que j'expérimente, et je pense que c'est important de parler de ces choses-là, de parler de choses le plus vraies possible. Et pour conclure cet épisode, j'ai envie de vous dire que l'entrepreneuriat peut devenir une prison si on laisse notre business prendre toute la place. Et c'est pas censé être ça. Comme je vous disais tout à l'heure, si vous avez commencé votre business pour avoir plus de liberté, faites attention à pas laisser ce rêve se transformer en un cauchemar de stress et d'épuisement. Tu peux avoir ton business, ton succès, mais apprendre à poser des limites, faire attention à ce que ce soit aligné, et c'est pour ça que c'est important. De travailler sur soi d'abord, de trouver l'alignement à l'intérieur de soi pour qu'ensuite cet alignement se retranscrive dans les choses que tu fais au quotidien, que ce soit pour ton business ou pour autre chose. Mais il faut commencer par se construire soi de manière alignée pour que les choses autour de nous soient aussi alignées et éviter de se laisser distraire en fait par ce qu'on voit à droite à gauche, par ce qu'on essaie de nous vendre, ce qu'on essaie de nous faire croire. Et toujours se souvenir de pourquoi est-ce qu'on a lancé. le projet dans lequel on est parce qu'au final aussi il faut se rendre compte que notre vie elle est précieuse, qu'on en a qu'une et que ton business en fait il devrait être là pour t'accompagner, pas pour te voler du temps et de l'énergie des moments avec tes proches et se souvenir qu'on n'est pas notre business en fait, on est bien plus que ça, on est bien plus complexe que ça voilà mes petites pensées pour cet épisode de podcast j'espère que ça vous aura fait réfléchir peut-être que ça vous aura ouvert les yeux sur certaines choses Venez m'écrire sur Instagram si vous écoutez cet épisode au format audio. Laissez un commentaire sur YouTube aussi pour me dire en fait ce que vous en avez pensé, comment est-ce que ça a résonné, quel déclic ça a provoqué chez vous. Peut-être que vous n'êtes pas d'accord aussi avec certaines choses que j'ai partagées ou que vous avez envie de rajouter quelque chose à ce que j'ai dit. Avec grand plaisir, moi j'adore échanger avec vous. Et ce podcast, c'est pas juste moi qui parle derrière un micro, c'est une vraie communauté, c'est une vraie famille, comme je disais au début de cet épisode de podcast. Et voilà, ça me tient à cœur de pouvoir échanger avec vous. Dites-moi ce que vous pensez aussi du nouvel angle que j'ai envie d'aborder avec le podcast. Et surtout, écoutez, merci de m'avoir écoutée. Et je vous dis à dans une semaine pour un nouvel épisode. Ciao, ciao ! Merci.

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Ici Noellie Salgueira, au micro de Pouvoirs Cachés, et aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui gratte un peu : les côtés toxiques de l’entrepreneuriat dont on parle trop peu.


Parce que oui, on te vend souvent l’entrepreneuriat comme une promesse de liberté. Mais derrière les beaux discours, il y a une réalité plus complexe — parfois violente, souvent épuisante.


Dans cet épisode, je te parle de ce moment où ton identité se confond avec ton business, où chaque échec devient personnel. On va aussi explorer cette soi-disant “liberté” qui, en vrai, ressemble parfois à une prison dorée.

Je te parle d’épuisement mental, de surcharge invisible, de comparaison constante, et de cette pression de devoir tout réussir… au risque de douter de ta légitimité.


⭐ Pour t'inscrire à la conférence business du 28 avril "FAIRE DE TON ALIGNEMENT INTÉRIEUR UN LEVIER POUR MAXIMISER TON IMPACT ENTREPRENEURIAL" : Clique ici


Pour me retrouver sur Instagram : @noelliesalgueira


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast qui dit tout haut ce que les femmes pensent tout bas. Ici, pas de filtre, pas de façade, pas de bullshit. On parle de confiance en soi, de maternité, de sexualité, d'amitié, d'entrepreneuriat ou encore de féminisme. Bref, on parle de la vraie vie. Je suis Noélie, coach et grande curieuse des histoires qu'on n'ose pas toujours raconter. Seule ou avec des invités, je te propose des partages bruts, sincères, parfois doux, parfois cash, mais toujours libérateurs. Si tu veux se sentir moins seule et reboostée... t'es au bon endroit, alors installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Pouvoir Cacher, avec des changements que j'ai envie de vous annoncer aujourd'hui dans ce nouvel épisode qui marque un peu la reprise après cette pause, vu qu'on a déménagé à Annecy, que j'avais pas d'épisode pré-enregistré. Du coup j'ai été forcée entre guillemets de prendre une pause et c'est pas plus mal parce que ça m'a permis d'avoir plein de prises de conscience par rapport à la nouvelle direction que j'ai envie de prendre avec ce podcast qui ne m'épanouissait plus autant que ce qu'il a pu m'épanouir. Et ce podcast vous l'avez peut-être connu du coup sur une autre forme mais aujourd'hui il va évoluer parce que moi aussi j'évolue. J'ai plus envie de faire semblant d'avoir tout compris, de savoir tout sur tout, de donner des conseils, de faire genre que je maîtrise tout. Ce que je veux maintenant pour cet espace, c'est justement vous offrir un espace là où on parle de ce qu'on vit vraiment, de la vraie vie, sans tabou. Alors c'était déjà le cas, mais j'ai envie de le faire sous un angle un petit peu différent. Pouvoir Cacher, ça va devenir vraiment un podcast à cœur ouvert, un petit peu ce qu'il était finalement à ses débuts, avant que je le transforme sous un angle vraiment très entrepreneurial et business cette dernière année. Vous me direz si cet épisode de podcast aujourd'hui va parler d'entrepreneuriat, ça n'a aucun sens, mais si, vous allez comprendre, ça a du sens, parce que j'ai vraiment envie de vous parler... à cœur ouvert et de venir avec mes doutes, mes colères, mes révélations, mes contradictions et d'inviter des femmes qui ont envie de partager la vraie vie, leurs vrais doutes, partager qui est-ce qu'elles sont et pas qui est-ce qu'elles pensent devoir être pour rentrer dans les cases, satisfaire les gens autour d'elles. J'ai vraiment envie que cet espace, ce podcast vous permette de souffler de vous sentir moins seul par rapport à des situations que vous expérimentez peut-être dans votre vie, de vous reconnaître dans des histoires vraies et de vous sentir chez vous quand vous venez écouter ce podcast, pour que vous vous sentiez plus légère quand vous ressortez d'une écoute. Donc voilà, si vous avez envie de souffler, de vous sentir moins seul, de vous reconnaître dans des histoires vraies, vous êtes chez vous sur ce podcast. et je vous souhaite la bienvenue dans cette nouvelle version de Pouvoir Cacher. Et pour ce nouvel épisode, du coup, j'avais envie de vous parler d'un sujet un peu tabou, qui me touche énormément en ce moment, vu que j'en ai parlé dans le vlog que j'ai publié sur YouTube. Et on va parler du coup des côtés toxiques de l'entrepreneuriat. Et c'est vrai qu'on nous vend... Ou alors on s'imagine aussi, très souvent soi-même, que l'entrepreneuriat c'est le rêve, c'est la liberté totale, tu crées ce que tu veux, tu travailles comme tu veux, t'as de compte à rendre à personne, t'es libre de voyager, de profiter de ta famille, de tes amis, tu peux gagner beaucoup d'argent, etc. En théorie, c'est le kiff, mais dans la vraie vie, c'est pas si simple, et entre l'image qu'on nous montre et l'image que l'on s'imagine... Il peut y avoir un décalage énorme et ce décalage, parfois il peut nous bouffer et il peut devenir hyper toxique. Bien que l'entrepreneuriat ce soit hyper beau et que ça nous apporte quand même une certaine forme de liberté, d'épanouissement dans l'assouvissement de nos idées créatives, etc. Ça peut quand même aussi nous enfermer. Et ça on n'en parle pas assez, c'est pour ça que j'avais envie d'en parler dans cet épisode. de podcast donc voilà j'espère que ça vous plaira si c'est le cas pensez à partager l'épisode sur les réseaux sociaux en m'identifiant et ça permet vraiment de soutenir le podcast un maximum de le relayer, de le partager sur les réseaux sociaux si vous me regardez sur Youtube n'hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire ce que vous en aurez pensé, à laisser un petit pouce bleu si vous voulez rien rater pensez à vous abonner et sur ce j'arrête de vous assaillir euh D'injonction. et de demande, et je vous souhaite une merveille avec vous. Et pas fait attention, mais on a Kiwi, mon chat, qui nous a rejoints pour cet épisode de podcast. Le premier point que j'avais envie d'aborder avec vous dans cet épisode, et je vais en aborder quatre, les points. Et le premier c'est... Un truc dont j'échange beaucoup avec mes autres amis entrepreneurs, et c'est le fait de se dire que le fait d'être entrepreneur, ça va devenir toute notre identité. Et ça, c'est vraiment un des pièges les plus sournois dans l'entrepreneuriat, c'est le fait de confondre ce qu'on fait avec qui on est. Et en fait, à force de répéter, je suis entrepreneur. Quand on se présente, ça devient un petit peu notre étiquette principale. Au début, ça flatte un peu l'ego. On se dit, ouais, c'est cool, je crée, j'avance, je lance mon projet. C'est vachement excitant, on est fier de ce qu'on bâtit, etc. Mais petit à petit, ça peut très vite nous enfermer dans une case. Et c'est un truc aussi, du coup, il y a une chose qui est associée au fait de rattacher notre identité. quitter au fait qu'on soit entrepreneur, c'est que, et j'en ai déjà parlé dans le podcast, en fait, on va rattacher aussi, du coup, notre valeur personnelle au résultat de notre entreprise. Donc, c'est-à-dire que quand notre business va bien, on se sent valide, on se sent légitime, on a confiance en nous, on est à fond, etc. Et quand ça rame, quand on vit des échecs, entre guillemets, en fait, on remet toute notre valeur en question. Et ça, j'en ai parlé dans le... tout premier épisode que j'ai publié en 2025, c'est quelque chose qui m'est arrivé l'année dernière là où en fait dès que j'avais une déception par rapport à un lancement, par rapport à un projet qui ne fonctionnait pas, en fait c'était vraiment ma valeur personnelle et mon sens de la légitimité que j'ai à faire ce que je fais qui en prenait un coup en fait et je remettais tout en question, je doutais de moi, je déprimais profondément et c'était devenu hyper toxique parce que justement j'avais l'impression que... Ma valeur personnelle était rattachée au fait que je sois entrepreneur, que j'ai des bons résultats, etc. Et ça, ça peut devenir hyper hyper toxique. Parce qu'en fait, tu as l'impression un petit peu que si ton business cartonne pas, toi non plus. Et tu es en train de mesurer un petit peu ta valeur à des stats, à des résultats, à l'argent que tu génères. Tu te définis à travers ce que tu produis et franchement, c'est épuisant, c'est hyper toxique. toxique, c'est pas du tout nourrissant et j'en parlais de ça avec une amie entrepreneur aussi il y a quelques jours qui me disait que il y a une autre conséquence au fait de de lier notre identité au fait qu'on soit entrepreneur c'est qu'après du coup on c'est très difficile de se détacher de cette étiquette dans le sens où admettons le jour où j'ai plus envie d'être entrepreneur Vu que toute mon identité était rattachée à ça et que ma valeur personnelle était rattachée au fait que je suis une femme ambitieuse parce que j'ai mon entreprise, que j'ai plein de projets, que je suis hyper busy, hyper productive, etc. En fait, le jour où t'as plus envie de faire ça, c'est très compliqué et c'est ce qui se passe pour une de mes copines qui me disait, en fait j'aimerais lâcher, mais c'est très dur parce que du coup, je suis qui ? Si je ne suis plus entrepreneur, qui est-ce que je suis ? Qu'est-ce que les gens vont penser de moi ? Le fait que je retourne dans le salariat ? Parce qu'on voit, on associe très souvent aussi dans notre inconscient l'ambition au fait d'être entrepreneur. Et le fait d'être dans le salariat comme quelqu'un qui manque d'ambition, qui manque d'envie de créer, de projet, de se challenger, etc. Alors que ce n'est pas du tout vrai, c'est simplement qu'on a... Des envies qui sont différentes et je vais en parler dans le quatrième point. Il y a quelque chose dont beaucoup de gens ne se rendent pas compte en se lançant dans l'entrepreneuriat, c'est vraiment la charge mentale. Et cette charge mentale, elle ne convient pas à tout le monde. Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se lancent dans l'entrepreneuriat en se montant la tête, en se racontant des histoires sur à quel point ça va leur permettre justement d'avoir moins de charge mentale que dans un boulot salarié parce que tu es libre de te gérer comme tu veux. Mais en fait... Pas du tout. Après, je n'ai jamais été dans un vrai boulot salarié sur du long long terme, à part quand je travaille dans la restauration. Mais vraiment, quand tu as ton entreprise et que tout repose sur tes épaules, et je vais y revenir plus tard, donc je ne vais pas approfondir ce point maintenant, mais ça peut devenir très très compliqué. Et donc, les gens associent aussi beaucoup le fait de galérer, de... de persévérer, de forcer comme quelque chose de positif. En fait, on va se dire, ouais, elle est grave résiliente, elle persévère grave, etc. Alors qu'en fait, intérieurement, on est en train de s'épuiser, de se dégoûter de quelque chose. Donc voilà, ça je trouve que c'est le premier point. Qui revient beaucoup et le deuxième point du coup c'est un petit peu la fausse liberté de l'entrepreneuriat. Et ça en fait quand on parle d'entrepreneuriat on parle tout le temps de liberté quasiment. En mode pourquoi est-ce que tu t'es lancé dans l'entrepreneuriat ? J'avais envie de me sentir libre. Mais souvent en fait, enfin pas souvent parce que j'ai pas envie de mettre tout le monde là-dedans. Mais je pense que ça arrive à énormément de monde là où ça devient une forme de prison. Et au début tu te lances en fait, tu te dis ouais je vais pouvoir choisir tout, mon emploi du temps, mes projets, mon rythme, comment est-ce que j'ai envie de passer mon temps etc. Mais en vrai tu deviens ta propre chef et tu deviens aussi ta propre tyran en fait, ta pire tyran. Tu te retrouves à être tellement passionné que tu bosses tout le temps, même quand t'es pas en train de travailler, t'y penses. Et les je suis libre ça devient... je peux pas, j'ai du taf, je peux pas, il faut que je finisse ce projet. T'as plus une soirée tranquille sans passer à ta to-do list, à tes projets, à tes idées. T'as plus une matinée off sans culpabiliser de pas être en train de bosser sur tes projets. Et c'est là que tu te rends compte en fait que t'as pas créé un business pour être libre, t'as juste recréé un système dans lequel tu t'oublies et dans lequel t'es en train de t'enfermer. En fait tu te retrouves à dire non et à prioriser ton entreprise. Parce qu'il faut avancer quelque part, mais en fait avancer vers quoi ? Si t'as plus le temps de vivre, si t'as plus le temps de profiter de ta vie, si t'as plus le temps de profiter de tes amis. Et là je trouve que ça peut devenir vraiment désolant. Et j'ai partagé une story sur Instagram justement dans laquelle je disais que je trouvais que beaucoup de personnes de notre génération justement qui se définissent comme des personnes, comme des entrepreneurs ambitieuses vont se fixer des objectifs. Et en fait foncer tête baissée. Dans quelque chose qui au bout d'un moment perd du sens parce qu'en fait on a tellement l'habitude de foncer tête baissée qu'on se rend plus compte qu'à un moment ça peut devenir désaligné parce que c'est quelque chose qui est devenu normal pour nous. Et ce qui fait qu'on passe un petit peu à côté de notre vie, qu'on met de côté nos amitiés, on met de côté des moments qu'on pourrait passer en famille parce qu'il faut qu'on travaille etc. Et en fait à quoi bon quoi si tu profites pas de ta vie ? Après je pense qu'il y a aussi certaines phases de notre vie dans lesquelles forcément il faut prioriser le business pour se donner une chance etc. Mais je pense qu'il faut faire attention aussi et poser des limites, trouver un équilibre qui nous convienne. Et ça c'est propre à chacun donc c'est pour ça aussi que c'est important de faire un travail d'alignement sur soi pour pouvoir construire derrière quelque chose qui soit aligné et pas l'inverse. Et quand j'ai publié cette story, j'ai eu beaucoup de retours. Et il y a une fille qui m'a envoyé un vocal pour me dire qu'en ce moment elle est en vacances en Thaïlande avec sa mère et son frère. Et elle est entrepreneur, elle a son entreprise etc. Et elle me disait c'est ouf ce que tu dis, ça résonne trop parce que j'arrive pas à profiter. Je dis non pour aller au resto parce que le soir il faut que je travaille. Et en fait ça me frise parce que je suis en vacances avec ma mère et mon frère et j'arrive pas à profiter parce que je me dis qu'il faut que je travaille etc. Et en fait elle me dit c'est fou parce que du coup je passe à côté d'un moment de fou que je pourrais passer avec ma mère et mon frère et je suis obnubilée, obsédée par mon business. Et je me rends compte à quel point c'est toxique et à quel point en plus ça avance à rien quoi par rapport au résultat de l'entreprise. Et c'est vrai que c'est ouf parce que tu te prives en fait de t'offrir des vacances. Et tu te dis ouais mais j'aime trop ce que je fais et tout ça. Et en fait tu prends pas de pause parce que tu kiffes ce que tu fais mais au bout d'un moment tu te crames quoi. Et ça pour le coup je le vois avec beaucoup de mes copines entrepreneurs. Qui je pense si elles écoutent cet épisode de podcast pourront confirmer ce que je dis. Et moi je me reconnais aussi là dedans. Je me suis déjà vue par exemple partir en vacances l'année dernière. à Bali, là où on avait loué une énorme villa avec tous nos potes. Et pendant que tout le monde était parti faire de la plongée sous-marine, moi, j'étais restée à la maison pour créer du contenu. Genre, c'est chaud, c'est un peu tristouné. Donc voilà. Le point numéro 3. C'est l'épuisement silencieux que personne ne voit. Et c'est ce dont je vous parlais il y a quelques minutes en arrière. C'est vraiment la fatigue mentale en fait. Et pas la petite fatigue passagère. C'est la fatigue sourde. T'es en sourdine qui te plombe même quand t'as l'impression d'avoir bien dormi. T'as toujours cette petite voix qui te dit... Je me sens un peu fatiguée, mais il faut que je force parce que j'ai tel projet sur lequel il faut que j'avance, etc. En fait, le truc aussi qui peut se passer avec cette fatigue mentale, c'est qu'on se rend pas compte, mais en fait, tu portes un business sur tes épaules et tout repose sur toi. Au moins, ce que tu es délégué à d'autres personnes, certaines tâches, etc. Mais il y a quand même une grosse part de responsabilité qui repose sur tes épaules, surtout quand tu es dans la prestation de service et que... ta marque est rattachée à ton image. Et en fait, tu te retrouves à porter différentes casquettes, si tu ne délègues pas encore une fois, tu te retrouves à être la patronne de ton entreprise, la community manager, la comptable, la créatrice, la vendeuse. Tu as mille casquettes, tu as zéro pause, tu te retrouves à faire des choses qui ne font pas forcément partie de ton expertise et qui ne te font pas forcément kiffer. En fait, petit à petit, tu sens que t'es à bout. T'as peur de rater un truc, tu veux toujours faire mieux, toujours plus, et t'as ce petit stress de fond qui te lâche pas et qui te dit en fait si tu ralentis, tu vas perdre. Et c'est pour ça que c'est très dur de prendre une pause et que la fatigue mentale va s'accumuler. Et pourtant si tu continues à ce rythme là, à te dire il faut que je continue, il faut pas que je lâche parce que sinon je vais y perdre etc. En fait quand tu continues à ce rythme là, tout ce que tu perds c'est toi-même. C'est ta santé, et ça je vous en ai parlé, moi ça a été le cas l'année dernière, j'ai tellement forcé, et c'est Caroline Receveur qui en parlait dans une interview qu'elle a fait pour le podcast Paradox avec David Laroche, elle disait en fait il y a une différence entre persévérer et forcer, forcer c'est vraiment être dans l'effort et tout le temps se dire, allez c'est dur mais je force et je continue dans cette voie de souffrance, et persévérer c'est... Ben continuer d'avancer mais quand on sent qu'il y a une résistance, un blocage, quelque chose qui bloque en fait on décide de faire autrement, on décide de réaligner plutôt que de forcer et de s'infliger de la souffrance comme ça. Je sais même plus pourquoi je disais ça mais à force du coup de forcer voilà pourquoi est-ce que je disais ça c'est que en fait on en vient à se cramer notre santé physique et mentale et du coup moi c'est ce qui s'est passé l'année dernière là où... mes symptômes d'endométriose étaient genre pire que jamais qui ont commencé en fait à m'handicaper au jour le jour au delà de ça ma santé mentale c'était une catastrophe, je m'en suis même pas rendu compte, je me suis foutue dans un burn out slash brown out, j'en parlerai dans un autre épisode de podcast qui m'a été diagnostiqué par ma psy et en fait je m'en suis même pas rendu compte je suis toujours un peu dedans, je commence à en sortir j'ai l'impression mais c'est vraiment pas évident et en fait c'est le fait de continuer comme ça silencieusement à s'épuiser dans quelque chose qui est pas toujours hyper aligné parce qu'on se dit il faut, il faut pas que je lâche, il faut que je force, que je persévère etc. Et du coup ça c'est vraiment le troisième point qui moi me semble être tellement toxique dans l'entrepreneuriat. Et donc il faut se rendre compte justement avant de craquer et avant que ce soit trop tard. Et le quatrième point du coup c'est la comparaison. Et je pense que c'est une question qui est importante qu'il faut se poser en fait quand on est entrepreneur. C'est de se demander est-ce que je suis encore moi ou est-ce que je suis une copie un peu plus performante et un peu plus alignée. Des gens qui m'inspirent sur les réseaux sociaux entre autres. Parce que très souvent je trouve, on va ouvrir Instagram en se disant ouais je vais aller chercher de l'inspiration, on voit les autres avancer, réussir, lancer des trucs. Et on se dit bah en fait pour trouver de l'inspiration je vais aller voir ce qui se fait ailleurs. Mais je vais essayer de le ramener à ma sauce et en fait on est tous en train de régurgiter la même chose mais sous des angles différents. Après je trouve aussi qu'il y a un côté très... Personne n'a rien inventé en fait donc c'est normal qu'il y ait des sujets qui reviennent forcément mais je trouve que ça peut devenir assez nul quoi de se dire il faut que j'aille regarder ce que font les autres pour trouver de l'inspiration alors qu'en fait l'inspiration est partout autour de nous dans la vraie vie et il y a un autre point aussi c'est que le fait de consommer du contenu sur instagram sans forcément filtrer aussi ce qu'on consomme, mais en fait on voit les autres avancer et réussir, lancer des trucs. Les autres ont l'air inspirés, bien dans leur pompe, elles ont l'air légères, leur business semble cartonné. Et en fait toi, t'as l'impression d'être la seule à galérer, à être déçue de certaines choses, à pas avoir forcément tout le temps de l'inspiration, à galérer un petit peu avec le contenu que tu partages sur les réseaux sociaux, à pas réussir à convertir ta communauté en client. Et en fait tu te demandes pourquoi est-ce que t'es la seule à galérer, pourquoi est-ce que t'as... la seule à avoir l'impression de rater des choses, tu te compares, tu doutes, tu t'effaces un peu plus, tu perds en confiance en toi, t'essaies de ressembler à ce que tu vois même si ça ne résonne pas hyper pour toi, tu copies des stratégies, des tons, des formats en espérant que ça marche mieux que les autres. Et en fait à la fin tu te retrouves à jouer un rôle dans ton propre business, alors que ce n'est pas hyper aligné avec ce que tu as envie de diffuser. et que t'es constamment dans le doute et ça c'est vrai que j'en parlais avec une pote aussi qui me disait en fait je vois les autres sur Instagram et je me dis mais est-ce que je comprends pas qu'est-ce que j'ai fait de mal je suis la seule à galérer mais personne en parle j'ai l'impression que personne galère donc voilà en fait le pire c'est qu'on se compare à des choses qui ne sont pas comparables et qui ne sont même pas la réalité en fait parce que les réseaux sociaux Bien qu'on essaie d'être le plus authentique possible, c'est jamais à 100% la réalité. Et il y a plein de choses, même moi, que je dis pas parce que je pense que ça va me desservir. Et qu'être authentique, ça veut pas forcément non plus dire tout dire, tout partager. Parce qu'il y a des choses qui sont hyper intimes aussi. Et voilà en fait. Sauf qu'en fait, on se bouffe inconsciemment comme ça. à regarder sans cesse ce que font les autres, et ça, ça peut devenir hyper toxique. Donc voilà pour les quatre toxic red flags de l'entrepreneuriat, dont j'avais envie de me parler, de me parler non, dont j'avais envie de vous parler, parce que c'est des choses qui résonnent beaucoup, c'est des choses que j'ai expérimentées, c'est des choses que j'expérimente, et je pense que c'est important de parler de ces choses-là, de parler de choses le plus vraies possible. Et pour conclure cet épisode, j'ai envie de vous dire que l'entrepreneuriat peut devenir une prison si on laisse notre business prendre toute la place. Et c'est pas censé être ça. Comme je vous disais tout à l'heure, si vous avez commencé votre business pour avoir plus de liberté, faites attention à pas laisser ce rêve se transformer en un cauchemar de stress et d'épuisement. Tu peux avoir ton business, ton succès, mais apprendre à poser des limites, faire attention à ce que ce soit aligné, et c'est pour ça que c'est important. De travailler sur soi d'abord, de trouver l'alignement à l'intérieur de soi pour qu'ensuite cet alignement se retranscrive dans les choses que tu fais au quotidien, que ce soit pour ton business ou pour autre chose. Mais il faut commencer par se construire soi de manière alignée pour que les choses autour de nous soient aussi alignées et éviter de se laisser distraire en fait par ce qu'on voit à droite à gauche, par ce qu'on essaie de nous vendre, ce qu'on essaie de nous faire croire. Et toujours se souvenir de pourquoi est-ce qu'on a lancé. le projet dans lequel on est parce qu'au final aussi il faut se rendre compte que notre vie elle est précieuse, qu'on en a qu'une et que ton business en fait il devrait être là pour t'accompagner, pas pour te voler du temps et de l'énergie des moments avec tes proches et se souvenir qu'on n'est pas notre business en fait, on est bien plus que ça, on est bien plus complexe que ça voilà mes petites pensées pour cet épisode de podcast j'espère que ça vous aura fait réfléchir peut-être que ça vous aura ouvert les yeux sur certaines choses Venez m'écrire sur Instagram si vous écoutez cet épisode au format audio. Laissez un commentaire sur YouTube aussi pour me dire en fait ce que vous en avez pensé, comment est-ce que ça a résonné, quel déclic ça a provoqué chez vous. Peut-être que vous n'êtes pas d'accord aussi avec certaines choses que j'ai partagées ou que vous avez envie de rajouter quelque chose à ce que j'ai dit. Avec grand plaisir, moi j'adore échanger avec vous. Et ce podcast, c'est pas juste moi qui parle derrière un micro, c'est une vraie communauté, c'est une vraie famille, comme je disais au début de cet épisode de podcast. Et voilà, ça me tient à cœur de pouvoir échanger avec vous. Dites-moi ce que vous pensez aussi du nouvel angle que j'ai envie d'aborder avec le podcast. Et surtout, écoutez, merci de m'avoir écoutée. Et je vous dis à dans une semaine pour un nouvel épisode. Ciao, ciao ! Merci.

Description

Ici Noellie Salgueira, au micro de Pouvoirs Cachés, et aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui gratte un peu : les côtés toxiques de l’entrepreneuriat dont on parle trop peu.


Parce que oui, on te vend souvent l’entrepreneuriat comme une promesse de liberté. Mais derrière les beaux discours, il y a une réalité plus complexe — parfois violente, souvent épuisante.


Dans cet épisode, je te parle de ce moment où ton identité se confond avec ton business, où chaque échec devient personnel. On va aussi explorer cette soi-disant “liberté” qui, en vrai, ressemble parfois à une prison dorée.

Je te parle d’épuisement mental, de surcharge invisible, de comparaison constante, et de cette pression de devoir tout réussir… au risque de douter de ta légitimité.


⭐ Pour t'inscrire à la conférence business du 28 avril "FAIRE DE TON ALIGNEMENT INTÉRIEUR UN LEVIER POUR MAXIMISER TON IMPACT ENTREPRENEURIAL" : Clique ici


Pour me retrouver sur Instagram : @noelliesalgueira


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast qui dit tout haut ce que les femmes pensent tout bas. Ici, pas de filtre, pas de façade, pas de bullshit. On parle de confiance en soi, de maternité, de sexualité, d'amitié, d'entrepreneuriat ou encore de féminisme. Bref, on parle de la vraie vie. Je suis Noélie, coach et grande curieuse des histoires qu'on n'ose pas toujours raconter. Seule ou avec des invités, je te propose des partages bruts, sincères, parfois doux, parfois cash, mais toujours libérateurs. Si tu veux se sentir moins seule et reboostée... t'es au bon endroit, alors installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Pouvoir Cacher, avec des changements que j'ai envie de vous annoncer aujourd'hui dans ce nouvel épisode qui marque un peu la reprise après cette pause, vu qu'on a déménagé à Annecy, que j'avais pas d'épisode pré-enregistré. Du coup j'ai été forcée entre guillemets de prendre une pause et c'est pas plus mal parce que ça m'a permis d'avoir plein de prises de conscience par rapport à la nouvelle direction que j'ai envie de prendre avec ce podcast qui ne m'épanouissait plus autant que ce qu'il a pu m'épanouir. Et ce podcast vous l'avez peut-être connu du coup sur une autre forme mais aujourd'hui il va évoluer parce que moi aussi j'évolue. J'ai plus envie de faire semblant d'avoir tout compris, de savoir tout sur tout, de donner des conseils, de faire genre que je maîtrise tout. Ce que je veux maintenant pour cet espace, c'est justement vous offrir un espace là où on parle de ce qu'on vit vraiment, de la vraie vie, sans tabou. Alors c'était déjà le cas, mais j'ai envie de le faire sous un angle un petit peu différent. Pouvoir Cacher, ça va devenir vraiment un podcast à cœur ouvert, un petit peu ce qu'il était finalement à ses débuts, avant que je le transforme sous un angle vraiment très entrepreneurial et business cette dernière année. Vous me direz si cet épisode de podcast aujourd'hui va parler d'entrepreneuriat, ça n'a aucun sens, mais si, vous allez comprendre, ça a du sens, parce que j'ai vraiment envie de vous parler... à cœur ouvert et de venir avec mes doutes, mes colères, mes révélations, mes contradictions et d'inviter des femmes qui ont envie de partager la vraie vie, leurs vrais doutes, partager qui est-ce qu'elles sont et pas qui est-ce qu'elles pensent devoir être pour rentrer dans les cases, satisfaire les gens autour d'elles. J'ai vraiment envie que cet espace, ce podcast vous permette de souffler de vous sentir moins seul par rapport à des situations que vous expérimentez peut-être dans votre vie, de vous reconnaître dans des histoires vraies et de vous sentir chez vous quand vous venez écouter ce podcast, pour que vous vous sentiez plus légère quand vous ressortez d'une écoute. Donc voilà, si vous avez envie de souffler, de vous sentir moins seul, de vous reconnaître dans des histoires vraies, vous êtes chez vous sur ce podcast. et je vous souhaite la bienvenue dans cette nouvelle version de Pouvoir Cacher. Et pour ce nouvel épisode, du coup, j'avais envie de vous parler d'un sujet un peu tabou, qui me touche énormément en ce moment, vu que j'en ai parlé dans le vlog que j'ai publié sur YouTube. Et on va parler du coup des côtés toxiques de l'entrepreneuriat. Et c'est vrai qu'on nous vend... Ou alors on s'imagine aussi, très souvent soi-même, que l'entrepreneuriat c'est le rêve, c'est la liberté totale, tu crées ce que tu veux, tu travailles comme tu veux, t'as de compte à rendre à personne, t'es libre de voyager, de profiter de ta famille, de tes amis, tu peux gagner beaucoup d'argent, etc. En théorie, c'est le kiff, mais dans la vraie vie, c'est pas si simple, et entre l'image qu'on nous montre et l'image que l'on s'imagine... Il peut y avoir un décalage énorme et ce décalage, parfois il peut nous bouffer et il peut devenir hyper toxique. Bien que l'entrepreneuriat ce soit hyper beau et que ça nous apporte quand même une certaine forme de liberté, d'épanouissement dans l'assouvissement de nos idées créatives, etc. Ça peut quand même aussi nous enfermer. Et ça on n'en parle pas assez, c'est pour ça que j'avais envie d'en parler dans cet épisode. de podcast donc voilà j'espère que ça vous plaira si c'est le cas pensez à partager l'épisode sur les réseaux sociaux en m'identifiant et ça permet vraiment de soutenir le podcast un maximum de le relayer, de le partager sur les réseaux sociaux si vous me regardez sur Youtube n'hésitez pas à laisser un commentaire pour me dire ce que vous en aurez pensé, à laisser un petit pouce bleu si vous voulez rien rater pensez à vous abonner et sur ce j'arrête de vous assaillir euh D'injonction. et de demande, et je vous souhaite une merveille avec vous. Et pas fait attention, mais on a Kiwi, mon chat, qui nous a rejoints pour cet épisode de podcast. Le premier point que j'avais envie d'aborder avec vous dans cet épisode, et je vais en aborder quatre, les points. Et le premier c'est... Un truc dont j'échange beaucoup avec mes autres amis entrepreneurs, et c'est le fait de se dire que le fait d'être entrepreneur, ça va devenir toute notre identité. Et ça, c'est vraiment un des pièges les plus sournois dans l'entrepreneuriat, c'est le fait de confondre ce qu'on fait avec qui on est. Et en fait, à force de répéter, je suis entrepreneur. Quand on se présente, ça devient un petit peu notre étiquette principale. Au début, ça flatte un peu l'ego. On se dit, ouais, c'est cool, je crée, j'avance, je lance mon projet. C'est vachement excitant, on est fier de ce qu'on bâtit, etc. Mais petit à petit, ça peut très vite nous enfermer dans une case. Et c'est un truc aussi, du coup, il y a une chose qui est associée au fait de rattacher notre identité. quitter au fait qu'on soit entrepreneur, c'est que, et j'en ai déjà parlé dans le podcast, en fait, on va rattacher aussi, du coup, notre valeur personnelle au résultat de notre entreprise. Donc, c'est-à-dire que quand notre business va bien, on se sent valide, on se sent légitime, on a confiance en nous, on est à fond, etc. Et quand ça rame, quand on vit des échecs, entre guillemets, en fait, on remet toute notre valeur en question. Et ça, j'en ai parlé dans le... tout premier épisode que j'ai publié en 2025, c'est quelque chose qui m'est arrivé l'année dernière là où en fait dès que j'avais une déception par rapport à un lancement, par rapport à un projet qui ne fonctionnait pas, en fait c'était vraiment ma valeur personnelle et mon sens de la légitimité que j'ai à faire ce que je fais qui en prenait un coup en fait et je remettais tout en question, je doutais de moi, je déprimais profondément et c'était devenu hyper toxique parce que justement j'avais l'impression que... Ma valeur personnelle était rattachée au fait que je sois entrepreneur, que j'ai des bons résultats, etc. Et ça, ça peut devenir hyper hyper toxique. Parce qu'en fait, tu as l'impression un petit peu que si ton business cartonne pas, toi non plus. Et tu es en train de mesurer un petit peu ta valeur à des stats, à des résultats, à l'argent que tu génères. Tu te définis à travers ce que tu produis et franchement, c'est épuisant, c'est hyper toxique. toxique, c'est pas du tout nourrissant et j'en parlais de ça avec une amie entrepreneur aussi il y a quelques jours qui me disait que il y a une autre conséquence au fait de de lier notre identité au fait qu'on soit entrepreneur c'est qu'après du coup on c'est très difficile de se détacher de cette étiquette dans le sens où admettons le jour où j'ai plus envie d'être entrepreneur Vu que toute mon identité était rattachée à ça et que ma valeur personnelle était rattachée au fait que je suis une femme ambitieuse parce que j'ai mon entreprise, que j'ai plein de projets, que je suis hyper busy, hyper productive, etc. En fait, le jour où t'as plus envie de faire ça, c'est très compliqué et c'est ce qui se passe pour une de mes copines qui me disait, en fait j'aimerais lâcher, mais c'est très dur parce que du coup, je suis qui ? Si je ne suis plus entrepreneur, qui est-ce que je suis ? Qu'est-ce que les gens vont penser de moi ? Le fait que je retourne dans le salariat ? Parce qu'on voit, on associe très souvent aussi dans notre inconscient l'ambition au fait d'être entrepreneur. Et le fait d'être dans le salariat comme quelqu'un qui manque d'ambition, qui manque d'envie de créer, de projet, de se challenger, etc. Alors que ce n'est pas du tout vrai, c'est simplement qu'on a... Des envies qui sont différentes et je vais en parler dans le quatrième point. Il y a quelque chose dont beaucoup de gens ne se rendent pas compte en se lançant dans l'entrepreneuriat, c'est vraiment la charge mentale. Et cette charge mentale, elle ne convient pas à tout le monde. Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se lancent dans l'entrepreneuriat en se montant la tête, en se racontant des histoires sur à quel point ça va leur permettre justement d'avoir moins de charge mentale que dans un boulot salarié parce que tu es libre de te gérer comme tu veux. Mais en fait... Pas du tout. Après, je n'ai jamais été dans un vrai boulot salarié sur du long long terme, à part quand je travaille dans la restauration. Mais vraiment, quand tu as ton entreprise et que tout repose sur tes épaules, et je vais y revenir plus tard, donc je ne vais pas approfondir ce point maintenant, mais ça peut devenir très très compliqué. Et donc, les gens associent aussi beaucoup le fait de galérer, de... de persévérer, de forcer comme quelque chose de positif. En fait, on va se dire, ouais, elle est grave résiliente, elle persévère grave, etc. Alors qu'en fait, intérieurement, on est en train de s'épuiser, de se dégoûter de quelque chose. Donc voilà, ça je trouve que c'est le premier point. Qui revient beaucoup et le deuxième point du coup c'est un petit peu la fausse liberté de l'entrepreneuriat. Et ça en fait quand on parle d'entrepreneuriat on parle tout le temps de liberté quasiment. En mode pourquoi est-ce que tu t'es lancé dans l'entrepreneuriat ? J'avais envie de me sentir libre. Mais souvent en fait, enfin pas souvent parce que j'ai pas envie de mettre tout le monde là-dedans. Mais je pense que ça arrive à énormément de monde là où ça devient une forme de prison. Et au début tu te lances en fait, tu te dis ouais je vais pouvoir choisir tout, mon emploi du temps, mes projets, mon rythme, comment est-ce que j'ai envie de passer mon temps etc. Mais en vrai tu deviens ta propre chef et tu deviens aussi ta propre tyran en fait, ta pire tyran. Tu te retrouves à être tellement passionné que tu bosses tout le temps, même quand t'es pas en train de travailler, t'y penses. Et les je suis libre ça devient... je peux pas, j'ai du taf, je peux pas, il faut que je finisse ce projet. T'as plus une soirée tranquille sans passer à ta to-do list, à tes projets, à tes idées. T'as plus une matinée off sans culpabiliser de pas être en train de bosser sur tes projets. Et c'est là que tu te rends compte en fait que t'as pas créé un business pour être libre, t'as juste recréé un système dans lequel tu t'oublies et dans lequel t'es en train de t'enfermer. En fait tu te retrouves à dire non et à prioriser ton entreprise. Parce qu'il faut avancer quelque part, mais en fait avancer vers quoi ? Si t'as plus le temps de vivre, si t'as plus le temps de profiter de ta vie, si t'as plus le temps de profiter de tes amis. Et là je trouve que ça peut devenir vraiment désolant. Et j'ai partagé une story sur Instagram justement dans laquelle je disais que je trouvais que beaucoup de personnes de notre génération justement qui se définissent comme des personnes, comme des entrepreneurs ambitieuses vont se fixer des objectifs. Et en fait foncer tête baissée. Dans quelque chose qui au bout d'un moment perd du sens parce qu'en fait on a tellement l'habitude de foncer tête baissée qu'on se rend plus compte qu'à un moment ça peut devenir désaligné parce que c'est quelque chose qui est devenu normal pour nous. Et ce qui fait qu'on passe un petit peu à côté de notre vie, qu'on met de côté nos amitiés, on met de côté des moments qu'on pourrait passer en famille parce qu'il faut qu'on travaille etc. Et en fait à quoi bon quoi si tu profites pas de ta vie ? Après je pense qu'il y a aussi certaines phases de notre vie dans lesquelles forcément il faut prioriser le business pour se donner une chance etc. Mais je pense qu'il faut faire attention aussi et poser des limites, trouver un équilibre qui nous convienne. Et ça c'est propre à chacun donc c'est pour ça aussi que c'est important de faire un travail d'alignement sur soi pour pouvoir construire derrière quelque chose qui soit aligné et pas l'inverse. Et quand j'ai publié cette story, j'ai eu beaucoup de retours. Et il y a une fille qui m'a envoyé un vocal pour me dire qu'en ce moment elle est en vacances en Thaïlande avec sa mère et son frère. Et elle est entrepreneur, elle a son entreprise etc. Et elle me disait c'est ouf ce que tu dis, ça résonne trop parce que j'arrive pas à profiter. Je dis non pour aller au resto parce que le soir il faut que je travaille. Et en fait ça me frise parce que je suis en vacances avec ma mère et mon frère et j'arrive pas à profiter parce que je me dis qu'il faut que je travaille etc. Et en fait elle me dit c'est fou parce que du coup je passe à côté d'un moment de fou que je pourrais passer avec ma mère et mon frère et je suis obnubilée, obsédée par mon business. Et je me rends compte à quel point c'est toxique et à quel point en plus ça avance à rien quoi par rapport au résultat de l'entreprise. Et c'est vrai que c'est ouf parce que tu te prives en fait de t'offrir des vacances. Et tu te dis ouais mais j'aime trop ce que je fais et tout ça. Et en fait tu prends pas de pause parce que tu kiffes ce que tu fais mais au bout d'un moment tu te crames quoi. Et ça pour le coup je le vois avec beaucoup de mes copines entrepreneurs. Qui je pense si elles écoutent cet épisode de podcast pourront confirmer ce que je dis. Et moi je me reconnais aussi là dedans. Je me suis déjà vue par exemple partir en vacances l'année dernière. à Bali, là où on avait loué une énorme villa avec tous nos potes. Et pendant que tout le monde était parti faire de la plongée sous-marine, moi, j'étais restée à la maison pour créer du contenu. Genre, c'est chaud, c'est un peu tristouné. Donc voilà. Le point numéro 3. C'est l'épuisement silencieux que personne ne voit. Et c'est ce dont je vous parlais il y a quelques minutes en arrière. C'est vraiment la fatigue mentale en fait. Et pas la petite fatigue passagère. C'est la fatigue sourde. T'es en sourdine qui te plombe même quand t'as l'impression d'avoir bien dormi. T'as toujours cette petite voix qui te dit... Je me sens un peu fatiguée, mais il faut que je force parce que j'ai tel projet sur lequel il faut que j'avance, etc. En fait, le truc aussi qui peut se passer avec cette fatigue mentale, c'est qu'on se rend pas compte, mais en fait, tu portes un business sur tes épaules et tout repose sur toi. Au moins, ce que tu es délégué à d'autres personnes, certaines tâches, etc. Mais il y a quand même une grosse part de responsabilité qui repose sur tes épaules, surtout quand tu es dans la prestation de service et que... ta marque est rattachée à ton image. Et en fait, tu te retrouves à porter différentes casquettes, si tu ne délègues pas encore une fois, tu te retrouves à être la patronne de ton entreprise, la community manager, la comptable, la créatrice, la vendeuse. Tu as mille casquettes, tu as zéro pause, tu te retrouves à faire des choses qui ne font pas forcément partie de ton expertise et qui ne te font pas forcément kiffer. En fait, petit à petit, tu sens que t'es à bout. T'as peur de rater un truc, tu veux toujours faire mieux, toujours plus, et t'as ce petit stress de fond qui te lâche pas et qui te dit en fait si tu ralentis, tu vas perdre. Et c'est pour ça que c'est très dur de prendre une pause et que la fatigue mentale va s'accumuler. Et pourtant si tu continues à ce rythme là, à te dire il faut que je continue, il faut pas que je lâche parce que sinon je vais y perdre etc. En fait quand tu continues à ce rythme là, tout ce que tu perds c'est toi-même. C'est ta santé, et ça je vous en ai parlé, moi ça a été le cas l'année dernière, j'ai tellement forcé, et c'est Caroline Receveur qui en parlait dans une interview qu'elle a fait pour le podcast Paradox avec David Laroche, elle disait en fait il y a une différence entre persévérer et forcer, forcer c'est vraiment être dans l'effort et tout le temps se dire, allez c'est dur mais je force et je continue dans cette voie de souffrance, et persévérer c'est... Ben continuer d'avancer mais quand on sent qu'il y a une résistance, un blocage, quelque chose qui bloque en fait on décide de faire autrement, on décide de réaligner plutôt que de forcer et de s'infliger de la souffrance comme ça. Je sais même plus pourquoi je disais ça mais à force du coup de forcer voilà pourquoi est-ce que je disais ça c'est que en fait on en vient à se cramer notre santé physique et mentale et du coup moi c'est ce qui s'est passé l'année dernière là où... mes symptômes d'endométriose étaient genre pire que jamais qui ont commencé en fait à m'handicaper au jour le jour au delà de ça ma santé mentale c'était une catastrophe, je m'en suis même pas rendu compte, je me suis foutue dans un burn out slash brown out, j'en parlerai dans un autre épisode de podcast qui m'a été diagnostiqué par ma psy et en fait je m'en suis même pas rendu compte je suis toujours un peu dedans, je commence à en sortir j'ai l'impression mais c'est vraiment pas évident et en fait c'est le fait de continuer comme ça silencieusement à s'épuiser dans quelque chose qui est pas toujours hyper aligné parce qu'on se dit il faut, il faut pas que je lâche, il faut que je force, que je persévère etc. Et du coup ça c'est vraiment le troisième point qui moi me semble être tellement toxique dans l'entrepreneuriat. Et donc il faut se rendre compte justement avant de craquer et avant que ce soit trop tard. Et le quatrième point du coup c'est la comparaison. Et je pense que c'est une question qui est importante qu'il faut se poser en fait quand on est entrepreneur. C'est de se demander est-ce que je suis encore moi ou est-ce que je suis une copie un peu plus performante et un peu plus alignée. Des gens qui m'inspirent sur les réseaux sociaux entre autres. Parce que très souvent je trouve, on va ouvrir Instagram en se disant ouais je vais aller chercher de l'inspiration, on voit les autres avancer, réussir, lancer des trucs. Et on se dit bah en fait pour trouver de l'inspiration je vais aller voir ce qui se fait ailleurs. Mais je vais essayer de le ramener à ma sauce et en fait on est tous en train de régurgiter la même chose mais sous des angles différents. Après je trouve aussi qu'il y a un côté très... Personne n'a rien inventé en fait donc c'est normal qu'il y ait des sujets qui reviennent forcément mais je trouve que ça peut devenir assez nul quoi de se dire il faut que j'aille regarder ce que font les autres pour trouver de l'inspiration alors qu'en fait l'inspiration est partout autour de nous dans la vraie vie et il y a un autre point aussi c'est que le fait de consommer du contenu sur instagram sans forcément filtrer aussi ce qu'on consomme, mais en fait on voit les autres avancer et réussir, lancer des trucs. Les autres ont l'air inspirés, bien dans leur pompe, elles ont l'air légères, leur business semble cartonné. Et en fait toi, t'as l'impression d'être la seule à galérer, à être déçue de certaines choses, à pas avoir forcément tout le temps de l'inspiration, à galérer un petit peu avec le contenu que tu partages sur les réseaux sociaux, à pas réussir à convertir ta communauté en client. Et en fait tu te demandes pourquoi est-ce que t'es la seule à galérer, pourquoi est-ce que t'as... la seule à avoir l'impression de rater des choses, tu te compares, tu doutes, tu t'effaces un peu plus, tu perds en confiance en toi, t'essaies de ressembler à ce que tu vois même si ça ne résonne pas hyper pour toi, tu copies des stratégies, des tons, des formats en espérant que ça marche mieux que les autres. Et en fait à la fin tu te retrouves à jouer un rôle dans ton propre business, alors que ce n'est pas hyper aligné avec ce que tu as envie de diffuser. et que t'es constamment dans le doute et ça c'est vrai que j'en parlais avec une pote aussi qui me disait en fait je vois les autres sur Instagram et je me dis mais est-ce que je comprends pas qu'est-ce que j'ai fait de mal je suis la seule à galérer mais personne en parle j'ai l'impression que personne galère donc voilà en fait le pire c'est qu'on se compare à des choses qui ne sont pas comparables et qui ne sont même pas la réalité en fait parce que les réseaux sociaux Bien qu'on essaie d'être le plus authentique possible, c'est jamais à 100% la réalité. Et il y a plein de choses, même moi, que je dis pas parce que je pense que ça va me desservir. Et qu'être authentique, ça veut pas forcément non plus dire tout dire, tout partager. Parce qu'il y a des choses qui sont hyper intimes aussi. Et voilà en fait. Sauf qu'en fait, on se bouffe inconsciemment comme ça. à regarder sans cesse ce que font les autres, et ça, ça peut devenir hyper toxique. Donc voilà pour les quatre toxic red flags de l'entrepreneuriat, dont j'avais envie de me parler, de me parler non, dont j'avais envie de vous parler, parce que c'est des choses qui résonnent beaucoup, c'est des choses que j'ai expérimentées, c'est des choses que j'expérimente, et je pense que c'est important de parler de ces choses-là, de parler de choses le plus vraies possible. Et pour conclure cet épisode, j'ai envie de vous dire que l'entrepreneuriat peut devenir une prison si on laisse notre business prendre toute la place. Et c'est pas censé être ça. Comme je vous disais tout à l'heure, si vous avez commencé votre business pour avoir plus de liberté, faites attention à pas laisser ce rêve se transformer en un cauchemar de stress et d'épuisement. Tu peux avoir ton business, ton succès, mais apprendre à poser des limites, faire attention à ce que ce soit aligné, et c'est pour ça que c'est important. De travailler sur soi d'abord, de trouver l'alignement à l'intérieur de soi pour qu'ensuite cet alignement se retranscrive dans les choses que tu fais au quotidien, que ce soit pour ton business ou pour autre chose. Mais il faut commencer par se construire soi de manière alignée pour que les choses autour de nous soient aussi alignées et éviter de se laisser distraire en fait par ce qu'on voit à droite à gauche, par ce qu'on essaie de nous vendre, ce qu'on essaie de nous faire croire. Et toujours se souvenir de pourquoi est-ce qu'on a lancé. le projet dans lequel on est parce qu'au final aussi il faut se rendre compte que notre vie elle est précieuse, qu'on en a qu'une et que ton business en fait il devrait être là pour t'accompagner, pas pour te voler du temps et de l'énergie des moments avec tes proches et se souvenir qu'on n'est pas notre business en fait, on est bien plus que ça, on est bien plus complexe que ça voilà mes petites pensées pour cet épisode de podcast j'espère que ça vous aura fait réfléchir peut-être que ça vous aura ouvert les yeux sur certaines choses Venez m'écrire sur Instagram si vous écoutez cet épisode au format audio. Laissez un commentaire sur YouTube aussi pour me dire en fait ce que vous en avez pensé, comment est-ce que ça a résonné, quel déclic ça a provoqué chez vous. Peut-être que vous n'êtes pas d'accord aussi avec certaines choses que j'ai partagées ou que vous avez envie de rajouter quelque chose à ce que j'ai dit. Avec grand plaisir, moi j'adore échanger avec vous. Et ce podcast, c'est pas juste moi qui parle derrière un micro, c'est une vraie communauté, c'est une vraie famille, comme je disais au début de cet épisode de podcast. Et voilà, ça me tient à cœur de pouvoir échanger avec vous. Dites-moi ce que vous pensez aussi du nouvel angle que j'ai envie d'aborder avec le podcast. Et surtout, écoutez, merci de m'avoir écoutée. Et je vous dis à dans une semaine pour un nouvel épisode. Ciao, ciao ! Merci.

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