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Pouvoirs cachés

144. Courir après plus, pour quoi ?

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26min |28/04/2025
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Pouvoirs cachés

144. Courir après plus, pour quoi ?

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26min |28/04/2025
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Description

Ici Noellie Salgueira, au micro de Pouvoirs Cachés, et aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui dérange mais qui mérite d’être entendu : l’illusion du “toujours plus” et la fatigue qui naît d’une ambition qu’on ne questionne jamais.


Parce que pendant longtemps, j’ai cru que pour réussir, il fallait courir. Remplir mon agenda. Cocher des cases. Multiplier les projets.
J’ai confondu valeur avec productivité. Succès avec visibilité. Ambition avec agitation.


On va parler de ralentir. Pas comme un abandon, mais comme un choix conscient.
On va parler de réapprendre à vivre, à créer une vie qui nous nourrit au lieu de nous épuiser.
Et surtout, on va parler de ce qu’on ne dit pas assez : que parfois, vouloir moins, c’est avoir plus.


Pour retrouver les infos à propos de l'accompagnement "Le Cercle" : Clique ici


Pour me retrouver sur Instagram : @noelliesalgueira


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast qui dit tout haut ce que les femmes pensent tout bas. Ici, pas de filtre, pas de façade, pas de bullshit. On parle de confiance en soi, de maternité, de sexualité, d'amitié, d'entrepreneuriat ou encore de féminisme. Bref, on parle de la vraie vie. Je suis Noélie, coach et grande curieuse des histoires qu'on n'ose pas toujours raconter. Seule ou avec des invités, je te propose des partages bruts, sincères, parfois doux, parfois cash, mais toujours libérateurs. Si tu veux te sentir moins seule et reboostée, t'es au bon endroit, alors installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast, toujours en compagnie de notre cher et tendre monsieur Kiwi, le chat, si jamais vous ne regardez pas sur YouTube et que vous écoutez cet épisode au format audio, sachez que ça y est, on a un nouvel invité sur le podcast, le premier homme à être invité sur le podcast, monsieur Kiwi. Ou Monsieur Pony ou Monsieur Bobo pour les intimes. Est-ce que vous vous dites vous avez des animaux et vous leur donnez des surnoms qui n'ont rien à voir avec leur prénom et leur prénom n'existe plus en fait ? On ne les appelle que par leur surnom. J'ai même une pote une fois qui pour parler de mon chat ne se souvenait plus de son prénom et elle était hyper mal elle me dit Monsieur Pony quoi. Et en fait elle ne se souvenait plus que mon chat s'appelait Kiwi parce qu'on l'appelle tout le temps Monsieur Pony. Ne me demandez pas pourquoi. Bref. Rien à voir avec le sujet de cet épisode de podcast. Welcome back. On va parler d'un sujet un petit peu en lien avec le dernier épisode du podcast dans lequel je vous avais partagé les côtés toxiques de l'entrepreneuriat parce que j'avais envie de dire d'autres trucs dans cette thématique-là. Pas forcément axé sur l'entrepreneuriat, mais plus sur le fait de courir, mais après quoi en fait. Parce qu'à force de courir après des objectifs toujours plus ambitieux, une vie toujours plus grande, moi personnellement j'ai fini par m'épuiser. J'ai troqué la douceur du quotidien contre les deadlines et les cases à cocher. J'ai troqué ma paix d'esprit contre des objectifs qui ne cessent de s'empiler les uns sur les autres et qui n'en finissent jamais. J'ai troqué ma sérénité en passant ma vie à courir après le prochain step. Parce que c'est ce qui me semblait logique en fait. De se dire bah voilà j'ai cet objectif là que j'ai envie d'atteindre. Une fois qu'on atteint cet objectif on prend même pas le temps de le savourer. On a envie d'atteindre le prochain step et c'est sans cesse en train de courir après quelque chose sans te demander si c'est vraiment ce que tu as envie. Parce que justement c'est ce qui te semble logique vu que c'est ce qui est valorisé par la société. Et en fait j'ai oublié ce que c'était que d'être juste là sans devoir prouver quelque chose au monde. Et aujourd'hui je veux une vie qui me ressemble plus qu'elle ne m'impressionne et plus qu'elle n'impressionne les autres. Pas une vie pour être applaudie, une vie pour être apaisée. Et j'avais envie de vous demander, et si ralentir en fait c'était pas abandonner ses ambitions, mais plutôt choisir des ambitions qui sont plus alignées, qui vont nous permettre de vivre en fait, plutôt que de courir après des choses. Donc dans cet épisode j'avais envie de vous parler de ce qu'on ne dit pas assez, comment la course à l'ambition peut en fait nous éteindre, comment on se perd à force de courir après l'image d'une réussite qui n'est même pas la nôtre, et comment parfois c'est en ralentissant qu'on retrouve ce qu'on croyait chercher dans la vitesse, la connexion, l'épanouissement et la présence. Alors aujourd'hui dans cet épisode j'ai envie de te parler de ce moment où tu réalises que t'as mis tout... tout ton énergie à courir après une vie qui t'épuise, pas parce qu'elle est difficile, mais parce qu'en fait elle ne te ressemble pas vraiment. Et j'ai envie aussi de te parler de cette glorification, de l'ambition, de cette obsession des objectifs, comme si notre valeur se mesurait à notre productivité, à la taille de notre to-do list, à la quantité de projets qu'on va lancer et à notre capacité à ne jamais nous arrêter. Si c'est un sujet qui te parle, je t'invite... à t'installer confortablement ou à partir faire ta petite marche et profiter de cette écoute pour prendre du recul sur tout ça. Si jamais l'épisode te plaît, n'hésite pas à venir m'écrire en DM sur Instagram pour me dire ce que tu en as pensé. Si tu regardes l'épisode sur YouTube, tu pourras laisser un commentaire sous cette vidéo. J'adore échanger avec vous, donc n'hésitez pas à le faire. Et sur ce, je vous souhaite une merveilleuse écoute. Je ne sais pas d'où ça vient, mais j'ai l'impression qu'on nous a un petit peu appris que plus on est occupé, plus on a de valeur, plus on a de projets, plus on est stylé, plus on va courir après des objectifs hyper ambitieux, plus on va être admiré, plus on va être légitime, etc. Que notre importance aussi se mesure à notre emploi du temps, que réussir c'est accumuler. Pour moi, vu que je suis dans cette industrie de l'entrepreneuriat. C'est accumuler des clients, des zéros sur son compte, des projets, des collaborations, des followers, etc. Mais en fait, à quel moment est-ce qu'on a commencé à confondre abondance et surstimulation ? À quel moment être débordée, c'est devenu une fierté ? Sur les raisons, on voit beaucoup ce truc de la hustle culture, mais un petit peu... Je sais pas, j'ai l'impression que c'est un petit peu malsain en fait, en mode ouais on dit non à la hustle culture mais en fait tout le monde est un peu en train de courir et de s'époumonner à courir après des objectifs parce que c'est ce qui est valorisé justement. Et à dire ouais mais je le fais de manière alignée alors qu'en fait on se pose pas vraiment la question si le fait de courir après ces objectifs là c'est vraiment ce qu'on veut et du coup d'une manière ou d'une autre on rentre un petit peu. dans cette course effrénée comme si la lenteur c'était une preuve de fainéantisme, comme si vouloir du calme c'était renoncer à sa grandeur. Mais ce que je vois autour de moi et ce que j'ai vécu, c'est plutôt ça, c'est... je vais parler pour moi aussi mais je vais inclure les femmes de manière générale parce que j'ai l'impression que ça s'est plutôt bien représenté de ce côté-là. c'est en fait des femmes on a l'impression de faire tout comme il faut on pose dur, on coche les cases, on se dépasse et en fait malgré ça on se sent vide malgré ça on se sent fatigué malgré ça on perd notre inspiration et notre créativité parce qu'en fait on se rend pas compte que on court après des rêves qui ne sont même pas les nôtres on court après des rêves parce que C'est valoriser, de courir après des grands rêves, d'être toujours plus ambitieuse, comme si une vie plus simple et plus calme, des objectifs peut-être moins dingues en fait, complètement fous entre guillemets. Je pense qu'il n'y a aucun objectif qui soit fou mais j'ai l'impression qu'il faut toujours viser toujours plus haut en fait pour avoir l'impression d'être assez, avoir l'impression d'être admirée, d'avoir la reconnaissance des autres aussi. En fait c'est aussi aller à la poursuivre. d'ambition qu'on nous a collé dessus, des modèles qu'on n'a pas vraiment choisi, sur lesquels on ne s'est pas vraiment questionné. Et en fait, je le vois aussi pas mal avec mes clientes et avec moi aussi. On a envie de réussir. Moi par exemple, quand je pose la question à mes clientes, parce qu'on travaille beaucoup sur la notion de réussir, le fait de définir pour soi qu'est-ce que ça veut dire que de réussir, quand je leur demande ça en fait, c'est silence radio quoi. Et ça je trouve que c'est vachement dommage parce que si tu ne prends pas le temps de te poser la question qu'est-ce que ça veut dire pour moi de réussir ? A quel moment dans ma vie est-ce que je vais avoir l'impression d'avoir réussi ? En fait tu te rends compte qu'elles ne se sont jamais vraiment posé la question et qu'elles courent après une vision de la réussite qui est glorifiée par la société mais qui n'est pas vraiment ce qu'elles veulent. Et j'avais envie de vous rappeler que vous ne trouverez jamais votre bonheur dans une vie... construite sur les attentes des autres. Et c'est pas parce que tout le monde court dans une direction que cette direction c'est la bonne pour toi. Il faut aussi réaliser que ralentir c'est pas fuir, ralentir c'est pas échouer. Pour moi ralentir c'est un petit peu résister. Résister à un monde qui nous fait croire que notre valeur dépend de notre productivité. Résister à toutes les choses qui essaient de nous distraire. de ce qu'on veut vraiment avoir dans notre vie, résister à l'idée qu'on doit faire nos preuves en permanence, prouver notre légitimité en permanence, prouver qu'on mérite d'être aimé en permanence, résister à ce système en fait qui glorifie l'épuisement et qui t'applaudit seulement quand t'as coché toutes les cases. Pour moi, ralentir, c'est politique. C'est dire je refuse de me sacrifier pour une réussite qui ne me ressemble pas. Je refuse de me perdre dans une vie construite pour me faire plaisir. pour plaire, pour séduire, pour rassurer les autres. Et si en fait on décidait d'arrêter de courir, ou alors simplement choisir de courir autrement, et de courir dans une direction qui est autre, et qui est beaucoup plus nourrissante et épanouissante pour nous, et donc ça passe par le fait de se poser et de se demander qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce qui me nourrit vraiment au quotidien ? Il faut comprendre aussi que quand on court après quelque chose qui n'est pas vraiment aligné pour nous, ou quelque chose qui ne devient plus aligné, parce qu'il faut aussi accepter qu'on a différentes phases dans notre vie, et que parfois courir après une chose, ça va être hyper aligné, et qu'au fur et à mesure des mois qui passent, on se rend compte qu'en fait on n'a plus forcément envie de ça. Et il faut apprendre à s'autoriser à lâcher prise en fait, et se dire ok ça c'est plus forcément aligné, je vais me rediriger vers là. Et c'est pour ça que c'est important, et j'en parlais dans l'épisode il y a deux semaines sur les côtés toxiques de l'entrepreneuriat, ça passe par le fait de ne pas attacher son identité à ce que l'on fait. Et c'est arriver à se redéfinir par rapport à qui l'on est intrinsèquement à l'intérieur de soi, pour éviter justement de s'accrocher à des projets, à des objectifs qui... font partie de notre identité et qui quand ils ne sont plus alignés ça devient quelque chose de toxique parce qu'en fait on est cette personne qui fait ça, on est cette personne qui a tel objectif et c'est très dur après du coup de se libérer de se dégager de ça et c'est pour ça que cette course peut devenir en fait une prison et je pense qu'il y a quelque chose qui est assez important en ce sens là pour arriver à prendre du recul ... Et y voir de la clarté, savoir ce qu'on veut, ce qu'on ne veut plus jamais et ce qu'on est prêt à perdre aussi pour se retrouver. Je pense qu'il y a un élément clé, un outil hyper important là-dedans, c'est vraiment de se déconnecter des réseaux sociaux. Parce que j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de pression que l'on se met, d'objectifs que l'on se fixe parce qu'on voit d'autres personnes se les fixer. C'est un petit peu le même principe quand on voit des choses un petit peu trending. Moi je le vois ce qui va m'atteindre entre guillemets pas mal. Et ça va se répercuter dans d'autres secteurs aussi. Mais par exemple dans l'industrie du make-up. Si je vois plein d'influenceurs utiliser le même blush. Je vais trop avoir envie d'aller m'acheter le blush aussi tu vois. Et c'est quelque chose d'assez puéril entre guillemets. mais C'est assez flagrant parce que du coup ça se reproduit aussi dans des situations qui sont pas rattachées au make-up du coup mais rattachées au style de vie que peuvent avoir certaines personnes. Ou alors aux objectifs que certaines personnes vont pouvoir se fixer. Et en fait on va s'approprier les mêmes objectifs que certaines personnes qui sont mises en avant, qui sont valorisées, qui sont glorifiées, que tout le monde admire, que tout le monde met sur un piédestal. Parce qu'on a l'impression que c'est ce qui va nous apporter de l'approbation. Et c'est là où je voulais en venir, c'est qu'il faut faire un sevrage du besoin d'approbation pour pouvoir justement se reconnecter à ce que l'on veut vraiment, ce qui est vraiment aligné. Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se dévient en fait de ce qu'elles veulent vraiment et qui s'épuisent à courir après des choses qui ne sont plus vraiment alignées. Parce que justement, elles sont vraiment trop dans ce truc de comparaison, se comparer à la vie des autres, se comparer à ce que font les autres. Oh, telle personne vient de lancer un programme sur telle thématique, ah ben moi il faut que j'en lance un aussi sur cette thématique. Alors qu'en fait, ça me casse les couilles de créer des programmes. Tu vois ce que je veux dire ? C'est, faut se poser les bonnes questions et faut se déconnecter pour se reconnecter à soi, pour voir qu'est-ce qu'on veut vraiment. Dans ce besoin d'approbation, comme je disais, je vais le redire pour que ça rentre bien dans nos cervelles, c'est vraiment de détacher notre identité de ce que l'on fait, parce qu'à force de se définir par ce que l'on fait, on oublie qui l'on est. Et ralentir, pour moi, c'est se donner enfin la chance de se souvenir justement qui l'on est. Et même si moi, perso, aujourd'hui, j'ai un grand besoin... De ralentir, de me poser, de faire moins de projets, mais des projets qui soient plus alignés. C'est pas parce que je ralentis justement que j'ai plus de projets, que j'ai plus d'envie, que j'ai plus de vision. J'ai encore des envies, des projets, des visions, mais je veux plus que tout ça, ça m'avale. Je veux plus d'un succès qui m'éloigne de moi, je veux un succès doux, justement parce que j'ai pris le temps de redéfinir ce que ça veut dire que réussir pour moi. même si c'est pas forcément des choses qui sont glorifiées par la société et encore une fois aujourd'hui la réussite je la définis comme ça peut-être que dans deux ou trois ans je la définirai d'une manière qui est complètement différente et c'est ok aussi parce qu'on évolue donc il faut accepter que justement nos envies, nos objectifs, nos ambitions, notre vision évoluent. Et c'est pour ça que je disais c'est important de pas mettre notre identité et notre ego dans les... les objectifs et les aspirations de vie que l'on peut avoir. Aujourd'hui, je sais que j'ai envie de... d'une réussite qui me permette de respirer, qui me permette de vivre. Et redéfinir ses ambitions, c'est pas abandonner. Je sais que ça peut être vachement stressant, parce que justement on y met beaucoup notre ego à l'intérieur, mais c'est se demander, et moi en fait, qu'est-ce que je veux vraiment ? Qu'est-ce qui me fait du bien ? Qu'est-ce qui m'apaise, me nourrit, me rend vivante ? Et peut-être que ton vrai rêve, c'est pas d'acheter une villa de fou sur... la falaise à Uluwatu à Bali, que c'est pas, je sais pas moi, intervenir dans des... dans une conférence avec des centaines de milliers de personnes qui vont t'écouter. Peut-être que c'est complètement autre chose en fait. Peut-être que ton vrai rêve c'est d'avoir du temps pour écrire, cuisiner avec ta grand-mère, avec tes enfants, faire des siestes l'après-midi, cultiver ton potager. C'est vraiment quelque chose qui je pense est différent pour chacun. Et c'est hyper important de prendre le temps de le définir. Mais je pense qu'il y a une question qu'il faut se poser. Et j'aime bien vous poser des questions, vous l'aurez remarqué depuis le début de cet épisode de podcast. C'est, et si le sommet que tu cherches à atteindre, c'était juste l'endroit où tu peux enfin respirer ? Et je trouve que cette question... justement elle permet de mettre en lumière ce qui nous permet de respirer au quotidien, parce que je vous assure qu'on n'a pas envie de vivre un quotidien qui nous époumonne, qui nous épuise, qui éteint notre lumière intérieure, qui éteint notre feu intérieur, nos envies profondes, et il n'y a rien de pire en fait que de vivre une vie qui est plus alignée, de faire des choses qui ne sont plus vraiment alignées, parce que justement il y a ce feu intérieur qui va s'éteindre, et moi il y a une notion qui me tient beaucoup à cœur. C'est la notion, enfin le fait d'être magnétique en fait. Quand on fait des choses qui ne sont pas alignées, on n'est pas magnétique. Du coup on bloque un petit peu les énergies, les opportunités qui pourraient être alignées de venir à nous. Parce que justement on vibre sur quelque chose qui est pas... Qui vibre pas, pardon. Qui vibre pas forcément très très fort à l'intérieur de nous. Et une fois qu'on accepte de redéfinir notre vision, Et de marcher sur quelque chose qui soit beaucoup plus vibrant, vivant, nourrissant. J'ai l'impression qu'en fait on ouvre notre énergie à quelque chose qui est aligné avec ces choses là qui émanent de nous en fait. Et donc on devient beaucoup plus magnétique. C'est dans cette idée là que j'ai décidé de lancer un nouvel accompagnement. Parce que justement je parlais des programmes tout à l'heure. j'ai eu Par le passé, l'on s'est beaucoup de programmes en ligne à faire en autonomie et je me suis rendu compte que là, moi, ce qui me nourrit actuellement, c'est de passer du temps avec mes clientes de la She's Academy, mes clientes que je peux accompagner en one-on-one et c'est d'être au contact de l'humain. J'aime l'échange, j'aime pouvoir les accompagner là de vive voix, sentir leur énergie, les aider à dépasser des blocages, etc. Et j'avais envie de sortir un nouveau projet qui me nourrisse, qui me relance dans une énergie nouvelle, un petit peu printanière. Et donc j'ai eu l'idée de lancer le cercle. Le cercle qui est en fait un accompagnement sur 5 semaines, qui comprend 5 cercles de coaching. j'avais un petit peu envie de revenir à ce que je proposais il y a quelques années quand je proposais des cercles de femmes en ligne pour aider les femmes justement à se reconnecter à leur puissance intérieure, à leur feu intérieur, oser prendre leur place de manière alignée, oser rayonner, etc. Et le mêler avec la sphère entrepreneuriale, sans parler de stratégie, de marketing ou quoi que ce soit. Mais en fait, mon intention avec le Cercle, c'est justement d'aider les entrepreneurs qui se sentent fatigués, qui en ont marre de... de mettre en place des stratégies de communication, de marketing, de construction d'écosystèmes, de construction d'offres qui en fait ne leur parlent plus. J'ai envie d'accompagner avec le cercle les femmes qui ont envie de construire une entreprise qui soit alignée et donc avec cet accompagnement là, on va pas du tout parler de stratégie, on va pas du tout parler de stratégie de communication, etc. de création d'offres ou quoi que ce soit, on va vraiment parler d'alignement intérieur. De se reconnecter à sa puissance, de comprendre qu'est-ce qui nous draine, qu'est-ce qui nous nourrit et comment retranscrire cet alignement et ce feu. intérieur, cette vérité, cette authenticité à l'intérieur de notre entreprise pour que ce soit beaucoup plus magnétique, beaucoup plus nourrissant et pour nous et pour notre compte en banque parce que comme je disais quand c'est aligné, quand on est dans notre vérité, on est beaucoup plus magnétique, les gens le ressentent aussi autour de nous donc ça devient beaucoup plus fluide, beaucoup plus facile et donc ça c'est mon intention avec le cercle. Donc comme je vous le disais, c'est un accompagnement sur 5 semaines avec 5 cercles de coaching en ligne, donc tout. toute la construction de cet accompagnement aura lieu en live, c'est à dire qu'il n'y aura rien de préenregistré, il n'y aura pas de workbook etc, c'est vraiment du live, des cercles dans lesquels je vais pouvoir vous coacher, vous allez pouvoir aussi échanger entre vous, vous motiver, il y aura un groupe slack de discussion pour continuer de faire perdurer cette énergie printanière de renaissance, d'éclosion J'ai décidé de faire ça sous forme d'un petit groupe de maximum 6 personnes pour avoir vraiment le temps d'accompagner et d'être au contact le plus proche possible. Parce que je l'ai vu, ça fait 6 ans je crois que je suis entrepreneur, que j'accompagne les femmes. Et j'ai toujours privilégié les accompagnements de groupe, les coachings de groupe, les cercles de femmes, les programmes en groupe etc. Parce que je le vois, j'ai été témoin et mes clientes pourront vous le dire. même au travers des retraites, c'est vraiment cette énergie de groupe, des femmes qui se retrouvent pour travailler sur les mêmes thématiques et se libérer, et vraiment vivre une vie beaucoup plus alignée, beaucoup plus vibrante, beaucoup plus vivante. C'est vraiment l'énergie de groupe qui nous porte, qui les porte, qui nous inspire, qui nous motive, etc. Et c'est pour ça que j'ai eu envie de lancer cet accompagnement-là, qui commence à partir du lundi 12 mai. Et toutes les séances de coaching auront lieu tous les lundis à partir du 12 mai. Du coup pendant 5 semaines de 10h à 11h30 le matin. Donc on se retrouvera en live sur Zoom pendant 1h30. Chaque séance du coup de ces 5 séances sera axée sur une thématique bien précise pour qu'on soit hyper efficace. Et voilà je vais vous mettre les informations, enfin le lien pour aller lire le programme en détail, le fonctionnement etc. dans la description de cet épisode si jamais ça vous intéresse. C'est à un prix hyper bas pour un accompagnement proximité optimale avec moi, parce que c'est la première fois que je le lance, j'ai envie que ce soit accessible, de voir si ça va plaire, etc. Et voilà, donc autant en profiter. J'ai trop hâte parce que c'est vraiment un projet qui m'anime là, je sens que c'est quelque chose qui est hyper aligné encore une fois. Et dans lequel je vais prendre énormément de plaisir parce que c'est un fonctionnement justement en live qui me convient. Là c'est... Enfin je l'ai toujours su, c'est quelque chose moi qui me fait vraiment kiffer le live. Vous le savez j'ai organisé des centaines de cercles de femmes, des masterclass, des... toutes les séances de mentoring, de coaching en ligne et tout ça. Et c'est quelque chose qui me nourrit beaucoup et dans lequel je prends beaucoup de plaisir. Donc là je suis vraiment contente d'avoir fait ce choix de... De faire ça plutôt que de lancer un énième programme dans lequel je vais m'épuiser. En tout cas voilà, peut-être qu'il y aura un programme dans le courant de l'année. Pour l'instant je ne sais pas. On verra, je me laisse porter parce que je me fais confiance que justement à chaque fois qu'il y a une décision que j'ai envie de prendre, je me demande est-ce que ça va me permettre de respirer ou est-ce que je vais m'époumoner. Justement dans... Les types d'accompagnement que j'ai envie de créer, j'ai plus envie de mettre en place certaines choses parce qu'on nous dit que c'est des choses qu'il faut mettre en place, j'ai envie de mettre en place certaines choses parce que c'est aligné, parce que je sais que ça va me faire kiffer, que ça va me nourrir mais il y a des choses que j'ai plus envie de faire parce que je sais qu'elles m'épuisent et parce que je sais qu'elles m'éteignent, que je n'y prends aucun plaisir et du coup ça me dessert à moi et ça dessert aussi les gens que j'accompagne parce que si on n'est pas dans une énergie optimale, les gens le ressentent. Donc ça nous dessert à nous et aux autres aussi. Et ça c'est dans tous les secteurs de notre vie, pas que dans l'entrepreneuriat et l'accompagnement. Et pour conclure cet épisode, j'ai envie de vous rappeler que le vrai courage, c'est pas de conquérir le monde, c'est de ne pas le laisser nous dévorer. Moins c'est pas renoncer, moins c'est choisir avec précision chirurgicale ce qui vaut la peine d'être vécu. Et parfois la seule révolution c'est de ralentir assez pour pouvoir entendre sa propre vérité. Nous chuchoter ce qu'on a besoin d'entendre mais qu'on ne prend pas le temps d'écouter. Alors merci de m'avoir écoutée aujourd'hui. Si cet épisode t'a plu, s'il te plaît, partage-le sur les réseaux sociaux. C'est le meilleur moyen de faire perdurer ce podcast sur lequel je travaille depuis des années. Et je sais que vous, vous êtes juste là à écouter un épisode de podcast. Mais c'est plus que ça, c'est un travail en amont qui est monstre. Et c'est le meilleur soutien que vous puissiez m'apporter, apporter à ce projet aussi, qui me passionne profondément. Donc si vous avez deux secondes de votre temps à la fin de cet épisode, vous pouvez le partager sur Instagram en m'identifiant. Et n'hésitez pas à me dire aussi ce que vous en avez pensé, les prises de conscience que vous aurez eues. Merci à vous qui m'avez écouté, merci pour votre soutien, merci pour votre présence sur le podcast et sur ce, on se dit. A dans une semaine pour un nouvel épisode. Ciao ciao.

Description

Ici Noellie Salgueira, au micro de Pouvoirs Cachés, et aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui dérange mais qui mérite d’être entendu : l’illusion du “toujours plus” et la fatigue qui naît d’une ambition qu’on ne questionne jamais.


Parce que pendant longtemps, j’ai cru que pour réussir, il fallait courir. Remplir mon agenda. Cocher des cases. Multiplier les projets.
J’ai confondu valeur avec productivité. Succès avec visibilité. Ambition avec agitation.


On va parler de ralentir. Pas comme un abandon, mais comme un choix conscient.
On va parler de réapprendre à vivre, à créer une vie qui nous nourrit au lieu de nous épuiser.
Et surtout, on va parler de ce qu’on ne dit pas assez : que parfois, vouloir moins, c’est avoir plus.


Pour retrouver les infos à propos de l'accompagnement "Le Cercle" : Clique ici


Pour me retrouver sur Instagram : @noelliesalgueira


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast qui dit tout haut ce que les femmes pensent tout bas. Ici, pas de filtre, pas de façade, pas de bullshit. On parle de confiance en soi, de maternité, de sexualité, d'amitié, d'entrepreneuriat ou encore de féminisme. Bref, on parle de la vraie vie. Je suis Noélie, coach et grande curieuse des histoires qu'on n'ose pas toujours raconter. Seule ou avec des invités, je te propose des partages bruts, sincères, parfois doux, parfois cash, mais toujours libérateurs. Si tu veux te sentir moins seule et reboostée, t'es au bon endroit, alors installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast, toujours en compagnie de notre cher et tendre monsieur Kiwi, le chat, si jamais vous ne regardez pas sur YouTube et que vous écoutez cet épisode au format audio, sachez que ça y est, on a un nouvel invité sur le podcast, le premier homme à être invité sur le podcast, monsieur Kiwi. Ou Monsieur Pony ou Monsieur Bobo pour les intimes. Est-ce que vous vous dites vous avez des animaux et vous leur donnez des surnoms qui n'ont rien à voir avec leur prénom et leur prénom n'existe plus en fait ? On ne les appelle que par leur surnom. J'ai même une pote une fois qui pour parler de mon chat ne se souvenait plus de son prénom et elle était hyper mal elle me dit Monsieur Pony quoi. Et en fait elle ne se souvenait plus que mon chat s'appelait Kiwi parce qu'on l'appelle tout le temps Monsieur Pony. Ne me demandez pas pourquoi. Bref. Rien à voir avec le sujet de cet épisode de podcast. Welcome back. On va parler d'un sujet un petit peu en lien avec le dernier épisode du podcast dans lequel je vous avais partagé les côtés toxiques de l'entrepreneuriat parce que j'avais envie de dire d'autres trucs dans cette thématique-là. Pas forcément axé sur l'entrepreneuriat, mais plus sur le fait de courir, mais après quoi en fait. Parce qu'à force de courir après des objectifs toujours plus ambitieux, une vie toujours plus grande, moi personnellement j'ai fini par m'épuiser. J'ai troqué la douceur du quotidien contre les deadlines et les cases à cocher. J'ai troqué ma paix d'esprit contre des objectifs qui ne cessent de s'empiler les uns sur les autres et qui n'en finissent jamais. J'ai troqué ma sérénité en passant ma vie à courir après le prochain step. Parce que c'est ce qui me semblait logique en fait. De se dire bah voilà j'ai cet objectif là que j'ai envie d'atteindre. Une fois qu'on atteint cet objectif on prend même pas le temps de le savourer. On a envie d'atteindre le prochain step et c'est sans cesse en train de courir après quelque chose sans te demander si c'est vraiment ce que tu as envie. Parce que justement c'est ce qui te semble logique vu que c'est ce qui est valorisé par la société. Et en fait j'ai oublié ce que c'était que d'être juste là sans devoir prouver quelque chose au monde. Et aujourd'hui je veux une vie qui me ressemble plus qu'elle ne m'impressionne et plus qu'elle n'impressionne les autres. Pas une vie pour être applaudie, une vie pour être apaisée. Et j'avais envie de vous demander, et si ralentir en fait c'était pas abandonner ses ambitions, mais plutôt choisir des ambitions qui sont plus alignées, qui vont nous permettre de vivre en fait, plutôt que de courir après des choses. Donc dans cet épisode j'avais envie de vous parler de ce qu'on ne dit pas assez, comment la course à l'ambition peut en fait nous éteindre, comment on se perd à force de courir après l'image d'une réussite qui n'est même pas la nôtre, et comment parfois c'est en ralentissant qu'on retrouve ce qu'on croyait chercher dans la vitesse, la connexion, l'épanouissement et la présence. Alors aujourd'hui dans cet épisode j'ai envie de te parler de ce moment où tu réalises que t'as mis tout... tout ton énergie à courir après une vie qui t'épuise, pas parce qu'elle est difficile, mais parce qu'en fait elle ne te ressemble pas vraiment. Et j'ai envie aussi de te parler de cette glorification, de l'ambition, de cette obsession des objectifs, comme si notre valeur se mesurait à notre productivité, à la taille de notre to-do list, à la quantité de projets qu'on va lancer et à notre capacité à ne jamais nous arrêter. Si c'est un sujet qui te parle, je t'invite... à t'installer confortablement ou à partir faire ta petite marche et profiter de cette écoute pour prendre du recul sur tout ça. Si jamais l'épisode te plaît, n'hésite pas à venir m'écrire en DM sur Instagram pour me dire ce que tu en as pensé. Si tu regardes l'épisode sur YouTube, tu pourras laisser un commentaire sous cette vidéo. J'adore échanger avec vous, donc n'hésitez pas à le faire. Et sur ce, je vous souhaite une merveilleuse écoute. Je ne sais pas d'où ça vient, mais j'ai l'impression qu'on nous a un petit peu appris que plus on est occupé, plus on a de valeur, plus on a de projets, plus on est stylé, plus on va courir après des objectifs hyper ambitieux, plus on va être admiré, plus on va être légitime, etc. Que notre importance aussi se mesure à notre emploi du temps, que réussir c'est accumuler. Pour moi, vu que je suis dans cette industrie de l'entrepreneuriat. C'est accumuler des clients, des zéros sur son compte, des projets, des collaborations, des followers, etc. Mais en fait, à quel moment est-ce qu'on a commencé à confondre abondance et surstimulation ? À quel moment être débordée, c'est devenu une fierté ? Sur les raisons, on voit beaucoup ce truc de la hustle culture, mais un petit peu... Je sais pas, j'ai l'impression que c'est un petit peu malsain en fait, en mode ouais on dit non à la hustle culture mais en fait tout le monde est un peu en train de courir et de s'époumonner à courir après des objectifs parce que c'est ce qui est valorisé justement. Et à dire ouais mais je le fais de manière alignée alors qu'en fait on se pose pas vraiment la question si le fait de courir après ces objectifs là c'est vraiment ce qu'on veut et du coup d'une manière ou d'une autre on rentre un petit peu. dans cette course effrénée comme si la lenteur c'était une preuve de fainéantisme, comme si vouloir du calme c'était renoncer à sa grandeur. Mais ce que je vois autour de moi et ce que j'ai vécu, c'est plutôt ça, c'est... je vais parler pour moi aussi mais je vais inclure les femmes de manière générale parce que j'ai l'impression que ça s'est plutôt bien représenté de ce côté-là. c'est en fait des femmes on a l'impression de faire tout comme il faut on pose dur, on coche les cases, on se dépasse et en fait malgré ça on se sent vide malgré ça on se sent fatigué malgré ça on perd notre inspiration et notre créativité parce qu'en fait on se rend pas compte que on court après des rêves qui ne sont même pas les nôtres on court après des rêves parce que C'est valoriser, de courir après des grands rêves, d'être toujours plus ambitieuse, comme si une vie plus simple et plus calme, des objectifs peut-être moins dingues en fait, complètement fous entre guillemets. Je pense qu'il n'y a aucun objectif qui soit fou mais j'ai l'impression qu'il faut toujours viser toujours plus haut en fait pour avoir l'impression d'être assez, avoir l'impression d'être admirée, d'avoir la reconnaissance des autres aussi. En fait c'est aussi aller à la poursuivre. d'ambition qu'on nous a collé dessus, des modèles qu'on n'a pas vraiment choisi, sur lesquels on ne s'est pas vraiment questionné. Et en fait, je le vois aussi pas mal avec mes clientes et avec moi aussi. On a envie de réussir. Moi par exemple, quand je pose la question à mes clientes, parce qu'on travaille beaucoup sur la notion de réussir, le fait de définir pour soi qu'est-ce que ça veut dire que de réussir, quand je leur demande ça en fait, c'est silence radio quoi. Et ça je trouve que c'est vachement dommage parce que si tu ne prends pas le temps de te poser la question qu'est-ce que ça veut dire pour moi de réussir ? A quel moment dans ma vie est-ce que je vais avoir l'impression d'avoir réussi ? En fait tu te rends compte qu'elles ne se sont jamais vraiment posé la question et qu'elles courent après une vision de la réussite qui est glorifiée par la société mais qui n'est pas vraiment ce qu'elles veulent. Et j'avais envie de vous rappeler que vous ne trouverez jamais votre bonheur dans une vie... construite sur les attentes des autres. Et c'est pas parce que tout le monde court dans une direction que cette direction c'est la bonne pour toi. Il faut aussi réaliser que ralentir c'est pas fuir, ralentir c'est pas échouer. Pour moi ralentir c'est un petit peu résister. Résister à un monde qui nous fait croire que notre valeur dépend de notre productivité. Résister à toutes les choses qui essaient de nous distraire. de ce qu'on veut vraiment avoir dans notre vie, résister à l'idée qu'on doit faire nos preuves en permanence, prouver notre légitimité en permanence, prouver qu'on mérite d'être aimé en permanence, résister à ce système en fait qui glorifie l'épuisement et qui t'applaudit seulement quand t'as coché toutes les cases. Pour moi, ralentir, c'est politique. C'est dire je refuse de me sacrifier pour une réussite qui ne me ressemble pas. Je refuse de me perdre dans une vie construite pour me faire plaisir. pour plaire, pour séduire, pour rassurer les autres. Et si en fait on décidait d'arrêter de courir, ou alors simplement choisir de courir autrement, et de courir dans une direction qui est autre, et qui est beaucoup plus nourrissante et épanouissante pour nous, et donc ça passe par le fait de se poser et de se demander qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce qui me nourrit vraiment au quotidien ? Il faut comprendre aussi que quand on court après quelque chose qui n'est pas vraiment aligné pour nous, ou quelque chose qui ne devient plus aligné, parce qu'il faut aussi accepter qu'on a différentes phases dans notre vie, et que parfois courir après une chose, ça va être hyper aligné, et qu'au fur et à mesure des mois qui passent, on se rend compte qu'en fait on n'a plus forcément envie de ça. Et il faut apprendre à s'autoriser à lâcher prise en fait, et se dire ok ça c'est plus forcément aligné, je vais me rediriger vers là. Et c'est pour ça que c'est important, et j'en parlais dans l'épisode il y a deux semaines sur les côtés toxiques de l'entrepreneuriat, ça passe par le fait de ne pas attacher son identité à ce que l'on fait. Et c'est arriver à se redéfinir par rapport à qui l'on est intrinsèquement à l'intérieur de soi, pour éviter justement de s'accrocher à des projets, à des objectifs qui... font partie de notre identité et qui quand ils ne sont plus alignés ça devient quelque chose de toxique parce qu'en fait on est cette personne qui fait ça, on est cette personne qui a tel objectif et c'est très dur après du coup de se libérer de se dégager de ça et c'est pour ça que cette course peut devenir en fait une prison et je pense qu'il y a quelque chose qui est assez important en ce sens là pour arriver à prendre du recul ... Et y voir de la clarté, savoir ce qu'on veut, ce qu'on ne veut plus jamais et ce qu'on est prêt à perdre aussi pour se retrouver. Je pense qu'il y a un élément clé, un outil hyper important là-dedans, c'est vraiment de se déconnecter des réseaux sociaux. Parce que j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de pression que l'on se met, d'objectifs que l'on se fixe parce qu'on voit d'autres personnes se les fixer. C'est un petit peu le même principe quand on voit des choses un petit peu trending. Moi je le vois ce qui va m'atteindre entre guillemets pas mal. Et ça va se répercuter dans d'autres secteurs aussi. Mais par exemple dans l'industrie du make-up. Si je vois plein d'influenceurs utiliser le même blush. Je vais trop avoir envie d'aller m'acheter le blush aussi tu vois. Et c'est quelque chose d'assez puéril entre guillemets. mais C'est assez flagrant parce que du coup ça se reproduit aussi dans des situations qui sont pas rattachées au make-up du coup mais rattachées au style de vie que peuvent avoir certaines personnes. Ou alors aux objectifs que certaines personnes vont pouvoir se fixer. Et en fait on va s'approprier les mêmes objectifs que certaines personnes qui sont mises en avant, qui sont valorisées, qui sont glorifiées, que tout le monde admire, que tout le monde met sur un piédestal. Parce qu'on a l'impression que c'est ce qui va nous apporter de l'approbation. Et c'est là où je voulais en venir, c'est qu'il faut faire un sevrage du besoin d'approbation pour pouvoir justement se reconnecter à ce que l'on veut vraiment, ce qui est vraiment aligné. Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se dévient en fait de ce qu'elles veulent vraiment et qui s'épuisent à courir après des choses qui ne sont plus vraiment alignées. Parce que justement, elles sont vraiment trop dans ce truc de comparaison, se comparer à la vie des autres, se comparer à ce que font les autres. Oh, telle personne vient de lancer un programme sur telle thématique, ah ben moi il faut que j'en lance un aussi sur cette thématique. Alors qu'en fait, ça me casse les couilles de créer des programmes. Tu vois ce que je veux dire ? C'est, faut se poser les bonnes questions et faut se déconnecter pour se reconnecter à soi, pour voir qu'est-ce qu'on veut vraiment. Dans ce besoin d'approbation, comme je disais, je vais le redire pour que ça rentre bien dans nos cervelles, c'est vraiment de détacher notre identité de ce que l'on fait, parce qu'à force de se définir par ce que l'on fait, on oublie qui l'on est. Et ralentir, pour moi, c'est se donner enfin la chance de se souvenir justement qui l'on est. Et même si moi, perso, aujourd'hui, j'ai un grand besoin... De ralentir, de me poser, de faire moins de projets, mais des projets qui soient plus alignés. C'est pas parce que je ralentis justement que j'ai plus de projets, que j'ai plus d'envie, que j'ai plus de vision. J'ai encore des envies, des projets, des visions, mais je veux plus que tout ça, ça m'avale. Je veux plus d'un succès qui m'éloigne de moi, je veux un succès doux, justement parce que j'ai pris le temps de redéfinir ce que ça veut dire que réussir pour moi. même si c'est pas forcément des choses qui sont glorifiées par la société et encore une fois aujourd'hui la réussite je la définis comme ça peut-être que dans deux ou trois ans je la définirai d'une manière qui est complètement différente et c'est ok aussi parce qu'on évolue donc il faut accepter que justement nos envies, nos objectifs, nos ambitions, notre vision évoluent. Et c'est pour ça que je disais c'est important de pas mettre notre identité et notre ego dans les... les objectifs et les aspirations de vie que l'on peut avoir. Aujourd'hui, je sais que j'ai envie de... d'une réussite qui me permette de respirer, qui me permette de vivre. Et redéfinir ses ambitions, c'est pas abandonner. Je sais que ça peut être vachement stressant, parce que justement on y met beaucoup notre ego à l'intérieur, mais c'est se demander, et moi en fait, qu'est-ce que je veux vraiment ? Qu'est-ce qui me fait du bien ? Qu'est-ce qui m'apaise, me nourrit, me rend vivante ? Et peut-être que ton vrai rêve, c'est pas d'acheter une villa de fou sur... la falaise à Uluwatu à Bali, que c'est pas, je sais pas moi, intervenir dans des... dans une conférence avec des centaines de milliers de personnes qui vont t'écouter. Peut-être que c'est complètement autre chose en fait. Peut-être que ton vrai rêve c'est d'avoir du temps pour écrire, cuisiner avec ta grand-mère, avec tes enfants, faire des siestes l'après-midi, cultiver ton potager. C'est vraiment quelque chose qui je pense est différent pour chacun. Et c'est hyper important de prendre le temps de le définir. Mais je pense qu'il y a une question qu'il faut se poser. Et j'aime bien vous poser des questions, vous l'aurez remarqué depuis le début de cet épisode de podcast. C'est, et si le sommet que tu cherches à atteindre, c'était juste l'endroit où tu peux enfin respirer ? Et je trouve que cette question... justement elle permet de mettre en lumière ce qui nous permet de respirer au quotidien, parce que je vous assure qu'on n'a pas envie de vivre un quotidien qui nous époumonne, qui nous épuise, qui éteint notre lumière intérieure, qui éteint notre feu intérieur, nos envies profondes, et il n'y a rien de pire en fait que de vivre une vie qui est plus alignée, de faire des choses qui ne sont plus vraiment alignées, parce que justement il y a ce feu intérieur qui va s'éteindre, et moi il y a une notion qui me tient beaucoup à cœur. C'est la notion, enfin le fait d'être magnétique en fait. Quand on fait des choses qui ne sont pas alignées, on n'est pas magnétique. Du coup on bloque un petit peu les énergies, les opportunités qui pourraient être alignées de venir à nous. Parce que justement on vibre sur quelque chose qui est pas... Qui vibre pas, pardon. Qui vibre pas forcément très très fort à l'intérieur de nous. Et une fois qu'on accepte de redéfinir notre vision, Et de marcher sur quelque chose qui soit beaucoup plus vibrant, vivant, nourrissant. J'ai l'impression qu'en fait on ouvre notre énergie à quelque chose qui est aligné avec ces choses là qui émanent de nous en fait. Et donc on devient beaucoup plus magnétique. C'est dans cette idée là que j'ai décidé de lancer un nouvel accompagnement. Parce que justement je parlais des programmes tout à l'heure. j'ai eu Par le passé, l'on s'est beaucoup de programmes en ligne à faire en autonomie et je me suis rendu compte que là, moi, ce qui me nourrit actuellement, c'est de passer du temps avec mes clientes de la She's Academy, mes clientes que je peux accompagner en one-on-one et c'est d'être au contact de l'humain. J'aime l'échange, j'aime pouvoir les accompagner là de vive voix, sentir leur énergie, les aider à dépasser des blocages, etc. Et j'avais envie de sortir un nouveau projet qui me nourrisse, qui me relance dans une énergie nouvelle, un petit peu printanière. Et donc j'ai eu l'idée de lancer le cercle. Le cercle qui est en fait un accompagnement sur 5 semaines, qui comprend 5 cercles de coaching. j'avais un petit peu envie de revenir à ce que je proposais il y a quelques années quand je proposais des cercles de femmes en ligne pour aider les femmes justement à se reconnecter à leur puissance intérieure, à leur feu intérieur, oser prendre leur place de manière alignée, oser rayonner, etc. Et le mêler avec la sphère entrepreneuriale, sans parler de stratégie, de marketing ou quoi que ce soit. Mais en fait, mon intention avec le Cercle, c'est justement d'aider les entrepreneurs qui se sentent fatigués, qui en ont marre de... de mettre en place des stratégies de communication, de marketing, de construction d'écosystèmes, de construction d'offres qui en fait ne leur parlent plus. J'ai envie d'accompagner avec le cercle les femmes qui ont envie de construire une entreprise qui soit alignée et donc avec cet accompagnement là, on va pas du tout parler de stratégie, on va pas du tout parler de stratégie de communication, etc. de création d'offres ou quoi que ce soit, on va vraiment parler d'alignement intérieur. De se reconnecter à sa puissance, de comprendre qu'est-ce qui nous draine, qu'est-ce qui nous nourrit et comment retranscrire cet alignement et ce feu. intérieur, cette vérité, cette authenticité à l'intérieur de notre entreprise pour que ce soit beaucoup plus magnétique, beaucoup plus nourrissant et pour nous et pour notre compte en banque parce que comme je disais quand c'est aligné, quand on est dans notre vérité, on est beaucoup plus magnétique, les gens le ressentent aussi autour de nous donc ça devient beaucoup plus fluide, beaucoup plus facile et donc ça c'est mon intention avec le cercle. Donc comme je vous le disais, c'est un accompagnement sur 5 semaines avec 5 cercles de coaching en ligne, donc tout. toute la construction de cet accompagnement aura lieu en live, c'est à dire qu'il n'y aura rien de préenregistré, il n'y aura pas de workbook etc, c'est vraiment du live, des cercles dans lesquels je vais pouvoir vous coacher, vous allez pouvoir aussi échanger entre vous, vous motiver, il y aura un groupe slack de discussion pour continuer de faire perdurer cette énergie printanière de renaissance, d'éclosion J'ai décidé de faire ça sous forme d'un petit groupe de maximum 6 personnes pour avoir vraiment le temps d'accompagner et d'être au contact le plus proche possible. Parce que je l'ai vu, ça fait 6 ans je crois que je suis entrepreneur, que j'accompagne les femmes. Et j'ai toujours privilégié les accompagnements de groupe, les coachings de groupe, les cercles de femmes, les programmes en groupe etc. Parce que je le vois, j'ai été témoin et mes clientes pourront vous le dire. même au travers des retraites, c'est vraiment cette énergie de groupe, des femmes qui se retrouvent pour travailler sur les mêmes thématiques et se libérer, et vraiment vivre une vie beaucoup plus alignée, beaucoup plus vibrante, beaucoup plus vivante. C'est vraiment l'énergie de groupe qui nous porte, qui les porte, qui nous inspire, qui nous motive, etc. Et c'est pour ça que j'ai eu envie de lancer cet accompagnement-là, qui commence à partir du lundi 12 mai. Et toutes les séances de coaching auront lieu tous les lundis à partir du 12 mai. Du coup pendant 5 semaines de 10h à 11h30 le matin. Donc on se retrouvera en live sur Zoom pendant 1h30. Chaque séance du coup de ces 5 séances sera axée sur une thématique bien précise pour qu'on soit hyper efficace. Et voilà je vais vous mettre les informations, enfin le lien pour aller lire le programme en détail, le fonctionnement etc. dans la description de cet épisode si jamais ça vous intéresse. C'est à un prix hyper bas pour un accompagnement proximité optimale avec moi, parce que c'est la première fois que je le lance, j'ai envie que ce soit accessible, de voir si ça va plaire, etc. Et voilà, donc autant en profiter. J'ai trop hâte parce que c'est vraiment un projet qui m'anime là, je sens que c'est quelque chose qui est hyper aligné encore une fois. Et dans lequel je vais prendre énormément de plaisir parce que c'est un fonctionnement justement en live qui me convient. Là c'est... Enfin je l'ai toujours su, c'est quelque chose moi qui me fait vraiment kiffer le live. Vous le savez j'ai organisé des centaines de cercles de femmes, des masterclass, des... toutes les séances de mentoring, de coaching en ligne et tout ça. Et c'est quelque chose qui me nourrit beaucoup et dans lequel je prends beaucoup de plaisir. Donc là je suis vraiment contente d'avoir fait ce choix de... De faire ça plutôt que de lancer un énième programme dans lequel je vais m'épuiser. En tout cas voilà, peut-être qu'il y aura un programme dans le courant de l'année. Pour l'instant je ne sais pas. On verra, je me laisse porter parce que je me fais confiance que justement à chaque fois qu'il y a une décision que j'ai envie de prendre, je me demande est-ce que ça va me permettre de respirer ou est-ce que je vais m'époumoner. Justement dans... Les types d'accompagnement que j'ai envie de créer, j'ai plus envie de mettre en place certaines choses parce qu'on nous dit que c'est des choses qu'il faut mettre en place, j'ai envie de mettre en place certaines choses parce que c'est aligné, parce que je sais que ça va me faire kiffer, que ça va me nourrir mais il y a des choses que j'ai plus envie de faire parce que je sais qu'elles m'épuisent et parce que je sais qu'elles m'éteignent, que je n'y prends aucun plaisir et du coup ça me dessert à moi et ça dessert aussi les gens que j'accompagne parce que si on n'est pas dans une énergie optimale, les gens le ressentent. Donc ça nous dessert à nous et aux autres aussi. Et ça c'est dans tous les secteurs de notre vie, pas que dans l'entrepreneuriat et l'accompagnement. Et pour conclure cet épisode, j'ai envie de vous rappeler que le vrai courage, c'est pas de conquérir le monde, c'est de ne pas le laisser nous dévorer. Moins c'est pas renoncer, moins c'est choisir avec précision chirurgicale ce qui vaut la peine d'être vécu. Et parfois la seule révolution c'est de ralentir assez pour pouvoir entendre sa propre vérité. Nous chuchoter ce qu'on a besoin d'entendre mais qu'on ne prend pas le temps d'écouter. Alors merci de m'avoir écoutée aujourd'hui. Si cet épisode t'a plu, s'il te plaît, partage-le sur les réseaux sociaux. C'est le meilleur moyen de faire perdurer ce podcast sur lequel je travaille depuis des années. Et je sais que vous, vous êtes juste là à écouter un épisode de podcast. Mais c'est plus que ça, c'est un travail en amont qui est monstre. Et c'est le meilleur soutien que vous puissiez m'apporter, apporter à ce projet aussi, qui me passionne profondément. Donc si vous avez deux secondes de votre temps à la fin de cet épisode, vous pouvez le partager sur Instagram en m'identifiant. Et n'hésitez pas à me dire aussi ce que vous en avez pensé, les prises de conscience que vous aurez eues. Merci à vous qui m'avez écouté, merci pour votre soutien, merci pour votre présence sur le podcast et sur ce, on se dit. A dans une semaine pour un nouvel épisode. Ciao ciao.

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Description

Ici Noellie Salgueira, au micro de Pouvoirs Cachés, et aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui dérange mais qui mérite d’être entendu : l’illusion du “toujours plus” et la fatigue qui naît d’une ambition qu’on ne questionne jamais.


Parce que pendant longtemps, j’ai cru que pour réussir, il fallait courir. Remplir mon agenda. Cocher des cases. Multiplier les projets.
J’ai confondu valeur avec productivité. Succès avec visibilité. Ambition avec agitation.


On va parler de ralentir. Pas comme un abandon, mais comme un choix conscient.
On va parler de réapprendre à vivre, à créer une vie qui nous nourrit au lieu de nous épuiser.
Et surtout, on va parler de ce qu’on ne dit pas assez : que parfois, vouloir moins, c’est avoir plus.


Pour retrouver les infos à propos de l'accompagnement "Le Cercle" : Clique ici


Pour me retrouver sur Instagram : @noelliesalgueira


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast qui dit tout haut ce que les femmes pensent tout bas. Ici, pas de filtre, pas de façade, pas de bullshit. On parle de confiance en soi, de maternité, de sexualité, d'amitié, d'entrepreneuriat ou encore de féminisme. Bref, on parle de la vraie vie. Je suis Noélie, coach et grande curieuse des histoires qu'on n'ose pas toujours raconter. Seule ou avec des invités, je te propose des partages bruts, sincères, parfois doux, parfois cash, mais toujours libérateurs. Si tu veux te sentir moins seule et reboostée, t'es au bon endroit, alors installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast, toujours en compagnie de notre cher et tendre monsieur Kiwi, le chat, si jamais vous ne regardez pas sur YouTube et que vous écoutez cet épisode au format audio, sachez que ça y est, on a un nouvel invité sur le podcast, le premier homme à être invité sur le podcast, monsieur Kiwi. Ou Monsieur Pony ou Monsieur Bobo pour les intimes. Est-ce que vous vous dites vous avez des animaux et vous leur donnez des surnoms qui n'ont rien à voir avec leur prénom et leur prénom n'existe plus en fait ? On ne les appelle que par leur surnom. J'ai même une pote une fois qui pour parler de mon chat ne se souvenait plus de son prénom et elle était hyper mal elle me dit Monsieur Pony quoi. Et en fait elle ne se souvenait plus que mon chat s'appelait Kiwi parce qu'on l'appelle tout le temps Monsieur Pony. Ne me demandez pas pourquoi. Bref. Rien à voir avec le sujet de cet épisode de podcast. Welcome back. On va parler d'un sujet un petit peu en lien avec le dernier épisode du podcast dans lequel je vous avais partagé les côtés toxiques de l'entrepreneuriat parce que j'avais envie de dire d'autres trucs dans cette thématique-là. Pas forcément axé sur l'entrepreneuriat, mais plus sur le fait de courir, mais après quoi en fait. Parce qu'à force de courir après des objectifs toujours plus ambitieux, une vie toujours plus grande, moi personnellement j'ai fini par m'épuiser. J'ai troqué la douceur du quotidien contre les deadlines et les cases à cocher. J'ai troqué ma paix d'esprit contre des objectifs qui ne cessent de s'empiler les uns sur les autres et qui n'en finissent jamais. J'ai troqué ma sérénité en passant ma vie à courir après le prochain step. Parce que c'est ce qui me semblait logique en fait. De se dire bah voilà j'ai cet objectif là que j'ai envie d'atteindre. Une fois qu'on atteint cet objectif on prend même pas le temps de le savourer. On a envie d'atteindre le prochain step et c'est sans cesse en train de courir après quelque chose sans te demander si c'est vraiment ce que tu as envie. Parce que justement c'est ce qui te semble logique vu que c'est ce qui est valorisé par la société. Et en fait j'ai oublié ce que c'était que d'être juste là sans devoir prouver quelque chose au monde. Et aujourd'hui je veux une vie qui me ressemble plus qu'elle ne m'impressionne et plus qu'elle n'impressionne les autres. Pas une vie pour être applaudie, une vie pour être apaisée. Et j'avais envie de vous demander, et si ralentir en fait c'était pas abandonner ses ambitions, mais plutôt choisir des ambitions qui sont plus alignées, qui vont nous permettre de vivre en fait, plutôt que de courir après des choses. Donc dans cet épisode j'avais envie de vous parler de ce qu'on ne dit pas assez, comment la course à l'ambition peut en fait nous éteindre, comment on se perd à force de courir après l'image d'une réussite qui n'est même pas la nôtre, et comment parfois c'est en ralentissant qu'on retrouve ce qu'on croyait chercher dans la vitesse, la connexion, l'épanouissement et la présence. Alors aujourd'hui dans cet épisode j'ai envie de te parler de ce moment où tu réalises que t'as mis tout... tout ton énergie à courir après une vie qui t'épuise, pas parce qu'elle est difficile, mais parce qu'en fait elle ne te ressemble pas vraiment. Et j'ai envie aussi de te parler de cette glorification, de l'ambition, de cette obsession des objectifs, comme si notre valeur se mesurait à notre productivité, à la taille de notre to-do list, à la quantité de projets qu'on va lancer et à notre capacité à ne jamais nous arrêter. Si c'est un sujet qui te parle, je t'invite... à t'installer confortablement ou à partir faire ta petite marche et profiter de cette écoute pour prendre du recul sur tout ça. Si jamais l'épisode te plaît, n'hésite pas à venir m'écrire en DM sur Instagram pour me dire ce que tu en as pensé. Si tu regardes l'épisode sur YouTube, tu pourras laisser un commentaire sous cette vidéo. J'adore échanger avec vous, donc n'hésitez pas à le faire. Et sur ce, je vous souhaite une merveilleuse écoute. Je ne sais pas d'où ça vient, mais j'ai l'impression qu'on nous a un petit peu appris que plus on est occupé, plus on a de valeur, plus on a de projets, plus on est stylé, plus on va courir après des objectifs hyper ambitieux, plus on va être admiré, plus on va être légitime, etc. Que notre importance aussi se mesure à notre emploi du temps, que réussir c'est accumuler. Pour moi, vu que je suis dans cette industrie de l'entrepreneuriat. C'est accumuler des clients, des zéros sur son compte, des projets, des collaborations, des followers, etc. Mais en fait, à quel moment est-ce qu'on a commencé à confondre abondance et surstimulation ? À quel moment être débordée, c'est devenu une fierté ? Sur les raisons, on voit beaucoup ce truc de la hustle culture, mais un petit peu... Je sais pas, j'ai l'impression que c'est un petit peu malsain en fait, en mode ouais on dit non à la hustle culture mais en fait tout le monde est un peu en train de courir et de s'époumonner à courir après des objectifs parce que c'est ce qui est valorisé justement. Et à dire ouais mais je le fais de manière alignée alors qu'en fait on se pose pas vraiment la question si le fait de courir après ces objectifs là c'est vraiment ce qu'on veut et du coup d'une manière ou d'une autre on rentre un petit peu. dans cette course effrénée comme si la lenteur c'était une preuve de fainéantisme, comme si vouloir du calme c'était renoncer à sa grandeur. Mais ce que je vois autour de moi et ce que j'ai vécu, c'est plutôt ça, c'est... je vais parler pour moi aussi mais je vais inclure les femmes de manière générale parce que j'ai l'impression que ça s'est plutôt bien représenté de ce côté-là. c'est en fait des femmes on a l'impression de faire tout comme il faut on pose dur, on coche les cases, on se dépasse et en fait malgré ça on se sent vide malgré ça on se sent fatigué malgré ça on perd notre inspiration et notre créativité parce qu'en fait on se rend pas compte que on court après des rêves qui ne sont même pas les nôtres on court après des rêves parce que C'est valoriser, de courir après des grands rêves, d'être toujours plus ambitieuse, comme si une vie plus simple et plus calme, des objectifs peut-être moins dingues en fait, complètement fous entre guillemets. Je pense qu'il n'y a aucun objectif qui soit fou mais j'ai l'impression qu'il faut toujours viser toujours plus haut en fait pour avoir l'impression d'être assez, avoir l'impression d'être admirée, d'avoir la reconnaissance des autres aussi. En fait c'est aussi aller à la poursuivre. d'ambition qu'on nous a collé dessus, des modèles qu'on n'a pas vraiment choisi, sur lesquels on ne s'est pas vraiment questionné. Et en fait, je le vois aussi pas mal avec mes clientes et avec moi aussi. On a envie de réussir. Moi par exemple, quand je pose la question à mes clientes, parce qu'on travaille beaucoup sur la notion de réussir, le fait de définir pour soi qu'est-ce que ça veut dire que de réussir, quand je leur demande ça en fait, c'est silence radio quoi. Et ça je trouve que c'est vachement dommage parce que si tu ne prends pas le temps de te poser la question qu'est-ce que ça veut dire pour moi de réussir ? A quel moment dans ma vie est-ce que je vais avoir l'impression d'avoir réussi ? En fait tu te rends compte qu'elles ne se sont jamais vraiment posé la question et qu'elles courent après une vision de la réussite qui est glorifiée par la société mais qui n'est pas vraiment ce qu'elles veulent. Et j'avais envie de vous rappeler que vous ne trouverez jamais votre bonheur dans une vie... construite sur les attentes des autres. Et c'est pas parce que tout le monde court dans une direction que cette direction c'est la bonne pour toi. Il faut aussi réaliser que ralentir c'est pas fuir, ralentir c'est pas échouer. Pour moi ralentir c'est un petit peu résister. Résister à un monde qui nous fait croire que notre valeur dépend de notre productivité. Résister à toutes les choses qui essaient de nous distraire. de ce qu'on veut vraiment avoir dans notre vie, résister à l'idée qu'on doit faire nos preuves en permanence, prouver notre légitimité en permanence, prouver qu'on mérite d'être aimé en permanence, résister à ce système en fait qui glorifie l'épuisement et qui t'applaudit seulement quand t'as coché toutes les cases. Pour moi, ralentir, c'est politique. C'est dire je refuse de me sacrifier pour une réussite qui ne me ressemble pas. Je refuse de me perdre dans une vie construite pour me faire plaisir. pour plaire, pour séduire, pour rassurer les autres. Et si en fait on décidait d'arrêter de courir, ou alors simplement choisir de courir autrement, et de courir dans une direction qui est autre, et qui est beaucoup plus nourrissante et épanouissante pour nous, et donc ça passe par le fait de se poser et de se demander qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce qui me nourrit vraiment au quotidien ? Il faut comprendre aussi que quand on court après quelque chose qui n'est pas vraiment aligné pour nous, ou quelque chose qui ne devient plus aligné, parce qu'il faut aussi accepter qu'on a différentes phases dans notre vie, et que parfois courir après une chose, ça va être hyper aligné, et qu'au fur et à mesure des mois qui passent, on se rend compte qu'en fait on n'a plus forcément envie de ça. Et il faut apprendre à s'autoriser à lâcher prise en fait, et se dire ok ça c'est plus forcément aligné, je vais me rediriger vers là. Et c'est pour ça que c'est important, et j'en parlais dans l'épisode il y a deux semaines sur les côtés toxiques de l'entrepreneuriat, ça passe par le fait de ne pas attacher son identité à ce que l'on fait. Et c'est arriver à se redéfinir par rapport à qui l'on est intrinsèquement à l'intérieur de soi, pour éviter justement de s'accrocher à des projets, à des objectifs qui... font partie de notre identité et qui quand ils ne sont plus alignés ça devient quelque chose de toxique parce qu'en fait on est cette personne qui fait ça, on est cette personne qui a tel objectif et c'est très dur après du coup de se libérer de se dégager de ça et c'est pour ça que cette course peut devenir en fait une prison et je pense qu'il y a quelque chose qui est assez important en ce sens là pour arriver à prendre du recul ... Et y voir de la clarté, savoir ce qu'on veut, ce qu'on ne veut plus jamais et ce qu'on est prêt à perdre aussi pour se retrouver. Je pense qu'il y a un élément clé, un outil hyper important là-dedans, c'est vraiment de se déconnecter des réseaux sociaux. Parce que j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de pression que l'on se met, d'objectifs que l'on se fixe parce qu'on voit d'autres personnes se les fixer. C'est un petit peu le même principe quand on voit des choses un petit peu trending. Moi je le vois ce qui va m'atteindre entre guillemets pas mal. Et ça va se répercuter dans d'autres secteurs aussi. Mais par exemple dans l'industrie du make-up. Si je vois plein d'influenceurs utiliser le même blush. Je vais trop avoir envie d'aller m'acheter le blush aussi tu vois. Et c'est quelque chose d'assez puéril entre guillemets. mais C'est assez flagrant parce que du coup ça se reproduit aussi dans des situations qui sont pas rattachées au make-up du coup mais rattachées au style de vie que peuvent avoir certaines personnes. Ou alors aux objectifs que certaines personnes vont pouvoir se fixer. Et en fait on va s'approprier les mêmes objectifs que certaines personnes qui sont mises en avant, qui sont valorisées, qui sont glorifiées, que tout le monde admire, que tout le monde met sur un piédestal. Parce qu'on a l'impression que c'est ce qui va nous apporter de l'approbation. Et c'est là où je voulais en venir, c'est qu'il faut faire un sevrage du besoin d'approbation pour pouvoir justement se reconnecter à ce que l'on veut vraiment, ce qui est vraiment aligné. Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se dévient en fait de ce qu'elles veulent vraiment et qui s'épuisent à courir après des choses qui ne sont plus vraiment alignées. Parce que justement, elles sont vraiment trop dans ce truc de comparaison, se comparer à la vie des autres, se comparer à ce que font les autres. Oh, telle personne vient de lancer un programme sur telle thématique, ah ben moi il faut que j'en lance un aussi sur cette thématique. Alors qu'en fait, ça me casse les couilles de créer des programmes. Tu vois ce que je veux dire ? C'est, faut se poser les bonnes questions et faut se déconnecter pour se reconnecter à soi, pour voir qu'est-ce qu'on veut vraiment. Dans ce besoin d'approbation, comme je disais, je vais le redire pour que ça rentre bien dans nos cervelles, c'est vraiment de détacher notre identité de ce que l'on fait, parce qu'à force de se définir par ce que l'on fait, on oublie qui l'on est. Et ralentir, pour moi, c'est se donner enfin la chance de se souvenir justement qui l'on est. Et même si moi, perso, aujourd'hui, j'ai un grand besoin... De ralentir, de me poser, de faire moins de projets, mais des projets qui soient plus alignés. C'est pas parce que je ralentis justement que j'ai plus de projets, que j'ai plus d'envie, que j'ai plus de vision. J'ai encore des envies, des projets, des visions, mais je veux plus que tout ça, ça m'avale. Je veux plus d'un succès qui m'éloigne de moi, je veux un succès doux, justement parce que j'ai pris le temps de redéfinir ce que ça veut dire que réussir pour moi. même si c'est pas forcément des choses qui sont glorifiées par la société et encore une fois aujourd'hui la réussite je la définis comme ça peut-être que dans deux ou trois ans je la définirai d'une manière qui est complètement différente et c'est ok aussi parce qu'on évolue donc il faut accepter que justement nos envies, nos objectifs, nos ambitions, notre vision évoluent. Et c'est pour ça que je disais c'est important de pas mettre notre identité et notre ego dans les... les objectifs et les aspirations de vie que l'on peut avoir. Aujourd'hui, je sais que j'ai envie de... d'une réussite qui me permette de respirer, qui me permette de vivre. Et redéfinir ses ambitions, c'est pas abandonner. Je sais que ça peut être vachement stressant, parce que justement on y met beaucoup notre ego à l'intérieur, mais c'est se demander, et moi en fait, qu'est-ce que je veux vraiment ? Qu'est-ce qui me fait du bien ? Qu'est-ce qui m'apaise, me nourrit, me rend vivante ? Et peut-être que ton vrai rêve, c'est pas d'acheter une villa de fou sur... la falaise à Uluwatu à Bali, que c'est pas, je sais pas moi, intervenir dans des... dans une conférence avec des centaines de milliers de personnes qui vont t'écouter. Peut-être que c'est complètement autre chose en fait. Peut-être que ton vrai rêve c'est d'avoir du temps pour écrire, cuisiner avec ta grand-mère, avec tes enfants, faire des siestes l'après-midi, cultiver ton potager. C'est vraiment quelque chose qui je pense est différent pour chacun. Et c'est hyper important de prendre le temps de le définir. Mais je pense qu'il y a une question qu'il faut se poser. Et j'aime bien vous poser des questions, vous l'aurez remarqué depuis le début de cet épisode de podcast. C'est, et si le sommet que tu cherches à atteindre, c'était juste l'endroit où tu peux enfin respirer ? Et je trouve que cette question... justement elle permet de mettre en lumière ce qui nous permet de respirer au quotidien, parce que je vous assure qu'on n'a pas envie de vivre un quotidien qui nous époumonne, qui nous épuise, qui éteint notre lumière intérieure, qui éteint notre feu intérieur, nos envies profondes, et il n'y a rien de pire en fait que de vivre une vie qui est plus alignée, de faire des choses qui ne sont plus vraiment alignées, parce que justement il y a ce feu intérieur qui va s'éteindre, et moi il y a une notion qui me tient beaucoup à cœur. C'est la notion, enfin le fait d'être magnétique en fait. Quand on fait des choses qui ne sont pas alignées, on n'est pas magnétique. Du coup on bloque un petit peu les énergies, les opportunités qui pourraient être alignées de venir à nous. Parce que justement on vibre sur quelque chose qui est pas... Qui vibre pas, pardon. Qui vibre pas forcément très très fort à l'intérieur de nous. Et une fois qu'on accepte de redéfinir notre vision, Et de marcher sur quelque chose qui soit beaucoup plus vibrant, vivant, nourrissant. J'ai l'impression qu'en fait on ouvre notre énergie à quelque chose qui est aligné avec ces choses là qui émanent de nous en fait. Et donc on devient beaucoup plus magnétique. C'est dans cette idée là que j'ai décidé de lancer un nouvel accompagnement. Parce que justement je parlais des programmes tout à l'heure. j'ai eu Par le passé, l'on s'est beaucoup de programmes en ligne à faire en autonomie et je me suis rendu compte que là, moi, ce qui me nourrit actuellement, c'est de passer du temps avec mes clientes de la She's Academy, mes clientes que je peux accompagner en one-on-one et c'est d'être au contact de l'humain. J'aime l'échange, j'aime pouvoir les accompagner là de vive voix, sentir leur énergie, les aider à dépasser des blocages, etc. Et j'avais envie de sortir un nouveau projet qui me nourrisse, qui me relance dans une énergie nouvelle, un petit peu printanière. Et donc j'ai eu l'idée de lancer le cercle. Le cercle qui est en fait un accompagnement sur 5 semaines, qui comprend 5 cercles de coaching. j'avais un petit peu envie de revenir à ce que je proposais il y a quelques années quand je proposais des cercles de femmes en ligne pour aider les femmes justement à se reconnecter à leur puissance intérieure, à leur feu intérieur, oser prendre leur place de manière alignée, oser rayonner, etc. Et le mêler avec la sphère entrepreneuriale, sans parler de stratégie, de marketing ou quoi que ce soit. Mais en fait, mon intention avec le Cercle, c'est justement d'aider les entrepreneurs qui se sentent fatigués, qui en ont marre de... de mettre en place des stratégies de communication, de marketing, de construction d'écosystèmes, de construction d'offres qui en fait ne leur parlent plus. J'ai envie d'accompagner avec le cercle les femmes qui ont envie de construire une entreprise qui soit alignée et donc avec cet accompagnement là, on va pas du tout parler de stratégie, on va pas du tout parler de stratégie de communication, etc. de création d'offres ou quoi que ce soit, on va vraiment parler d'alignement intérieur. De se reconnecter à sa puissance, de comprendre qu'est-ce qui nous draine, qu'est-ce qui nous nourrit et comment retranscrire cet alignement et ce feu. intérieur, cette vérité, cette authenticité à l'intérieur de notre entreprise pour que ce soit beaucoup plus magnétique, beaucoup plus nourrissant et pour nous et pour notre compte en banque parce que comme je disais quand c'est aligné, quand on est dans notre vérité, on est beaucoup plus magnétique, les gens le ressentent aussi autour de nous donc ça devient beaucoup plus fluide, beaucoup plus facile et donc ça c'est mon intention avec le cercle. Donc comme je vous le disais, c'est un accompagnement sur 5 semaines avec 5 cercles de coaching en ligne, donc tout. toute la construction de cet accompagnement aura lieu en live, c'est à dire qu'il n'y aura rien de préenregistré, il n'y aura pas de workbook etc, c'est vraiment du live, des cercles dans lesquels je vais pouvoir vous coacher, vous allez pouvoir aussi échanger entre vous, vous motiver, il y aura un groupe slack de discussion pour continuer de faire perdurer cette énergie printanière de renaissance, d'éclosion J'ai décidé de faire ça sous forme d'un petit groupe de maximum 6 personnes pour avoir vraiment le temps d'accompagner et d'être au contact le plus proche possible. Parce que je l'ai vu, ça fait 6 ans je crois que je suis entrepreneur, que j'accompagne les femmes. Et j'ai toujours privilégié les accompagnements de groupe, les coachings de groupe, les cercles de femmes, les programmes en groupe etc. Parce que je le vois, j'ai été témoin et mes clientes pourront vous le dire. même au travers des retraites, c'est vraiment cette énergie de groupe, des femmes qui se retrouvent pour travailler sur les mêmes thématiques et se libérer, et vraiment vivre une vie beaucoup plus alignée, beaucoup plus vibrante, beaucoup plus vivante. C'est vraiment l'énergie de groupe qui nous porte, qui les porte, qui nous inspire, qui nous motive, etc. Et c'est pour ça que j'ai eu envie de lancer cet accompagnement-là, qui commence à partir du lundi 12 mai. Et toutes les séances de coaching auront lieu tous les lundis à partir du 12 mai. Du coup pendant 5 semaines de 10h à 11h30 le matin. Donc on se retrouvera en live sur Zoom pendant 1h30. Chaque séance du coup de ces 5 séances sera axée sur une thématique bien précise pour qu'on soit hyper efficace. Et voilà je vais vous mettre les informations, enfin le lien pour aller lire le programme en détail, le fonctionnement etc. dans la description de cet épisode si jamais ça vous intéresse. C'est à un prix hyper bas pour un accompagnement proximité optimale avec moi, parce que c'est la première fois que je le lance, j'ai envie que ce soit accessible, de voir si ça va plaire, etc. Et voilà, donc autant en profiter. J'ai trop hâte parce que c'est vraiment un projet qui m'anime là, je sens que c'est quelque chose qui est hyper aligné encore une fois. Et dans lequel je vais prendre énormément de plaisir parce que c'est un fonctionnement justement en live qui me convient. Là c'est... Enfin je l'ai toujours su, c'est quelque chose moi qui me fait vraiment kiffer le live. Vous le savez j'ai organisé des centaines de cercles de femmes, des masterclass, des... toutes les séances de mentoring, de coaching en ligne et tout ça. Et c'est quelque chose qui me nourrit beaucoup et dans lequel je prends beaucoup de plaisir. Donc là je suis vraiment contente d'avoir fait ce choix de... De faire ça plutôt que de lancer un énième programme dans lequel je vais m'épuiser. En tout cas voilà, peut-être qu'il y aura un programme dans le courant de l'année. Pour l'instant je ne sais pas. On verra, je me laisse porter parce que je me fais confiance que justement à chaque fois qu'il y a une décision que j'ai envie de prendre, je me demande est-ce que ça va me permettre de respirer ou est-ce que je vais m'époumoner. Justement dans... Les types d'accompagnement que j'ai envie de créer, j'ai plus envie de mettre en place certaines choses parce qu'on nous dit que c'est des choses qu'il faut mettre en place, j'ai envie de mettre en place certaines choses parce que c'est aligné, parce que je sais que ça va me faire kiffer, que ça va me nourrir mais il y a des choses que j'ai plus envie de faire parce que je sais qu'elles m'épuisent et parce que je sais qu'elles m'éteignent, que je n'y prends aucun plaisir et du coup ça me dessert à moi et ça dessert aussi les gens que j'accompagne parce que si on n'est pas dans une énergie optimale, les gens le ressentent. Donc ça nous dessert à nous et aux autres aussi. Et ça c'est dans tous les secteurs de notre vie, pas que dans l'entrepreneuriat et l'accompagnement. Et pour conclure cet épisode, j'ai envie de vous rappeler que le vrai courage, c'est pas de conquérir le monde, c'est de ne pas le laisser nous dévorer. Moins c'est pas renoncer, moins c'est choisir avec précision chirurgicale ce qui vaut la peine d'être vécu. Et parfois la seule révolution c'est de ralentir assez pour pouvoir entendre sa propre vérité. Nous chuchoter ce qu'on a besoin d'entendre mais qu'on ne prend pas le temps d'écouter. Alors merci de m'avoir écoutée aujourd'hui. Si cet épisode t'a plu, s'il te plaît, partage-le sur les réseaux sociaux. C'est le meilleur moyen de faire perdurer ce podcast sur lequel je travaille depuis des années. Et je sais que vous, vous êtes juste là à écouter un épisode de podcast. Mais c'est plus que ça, c'est un travail en amont qui est monstre. Et c'est le meilleur soutien que vous puissiez m'apporter, apporter à ce projet aussi, qui me passionne profondément. Donc si vous avez deux secondes de votre temps à la fin de cet épisode, vous pouvez le partager sur Instagram en m'identifiant. Et n'hésitez pas à me dire aussi ce que vous en avez pensé, les prises de conscience que vous aurez eues. Merci à vous qui m'avez écouté, merci pour votre soutien, merci pour votre présence sur le podcast et sur ce, on se dit. A dans une semaine pour un nouvel épisode. Ciao ciao.

Description

Ici Noellie Salgueira, au micro de Pouvoirs Cachés, et aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui dérange mais qui mérite d’être entendu : l’illusion du “toujours plus” et la fatigue qui naît d’une ambition qu’on ne questionne jamais.


Parce que pendant longtemps, j’ai cru que pour réussir, il fallait courir. Remplir mon agenda. Cocher des cases. Multiplier les projets.
J’ai confondu valeur avec productivité. Succès avec visibilité. Ambition avec agitation.


On va parler de ralentir. Pas comme un abandon, mais comme un choix conscient.
On va parler de réapprendre à vivre, à créer une vie qui nous nourrit au lieu de nous épuiser.
Et surtout, on va parler de ce qu’on ne dit pas assez : que parfois, vouloir moins, c’est avoir plus.


Pour retrouver les infos à propos de l'accompagnement "Le Cercle" : Clique ici


Pour me retrouver sur Instagram : @noelliesalgueira


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast qui dit tout haut ce que les femmes pensent tout bas. Ici, pas de filtre, pas de façade, pas de bullshit. On parle de confiance en soi, de maternité, de sexualité, d'amitié, d'entrepreneuriat ou encore de féminisme. Bref, on parle de la vraie vie. Je suis Noélie, coach et grande curieuse des histoires qu'on n'ose pas toujours raconter. Seule ou avec des invités, je te propose des partages bruts, sincères, parfois doux, parfois cash, mais toujours libérateurs. Si tu veux te sentir moins seule et reboostée, t'es au bon endroit, alors installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Hello tout le monde, j'espère que vous allez bien, bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast, toujours en compagnie de notre cher et tendre monsieur Kiwi, le chat, si jamais vous ne regardez pas sur YouTube et que vous écoutez cet épisode au format audio, sachez que ça y est, on a un nouvel invité sur le podcast, le premier homme à être invité sur le podcast, monsieur Kiwi. Ou Monsieur Pony ou Monsieur Bobo pour les intimes. Est-ce que vous vous dites vous avez des animaux et vous leur donnez des surnoms qui n'ont rien à voir avec leur prénom et leur prénom n'existe plus en fait ? On ne les appelle que par leur surnom. J'ai même une pote une fois qui pour parler de mon chat ne se souvenait plus de son prénom et elle était hyper mal elle me dit Monsieur Pony quoi. Et en fait elle ne se souvenait plus que mon chat s'appelait Kiwi parce qu'on l'appelle tout le temps Monsieur Pony. Ne me demandez pas pourquoi. Bref. Rien à voir avec le sujet de cet épisode de podcast. Welcome back. On va parler d'un sujet un petit peu en lien avec le dernier épisode du podcast dans lequel je vous avais partagé les côtés toxiques de l'entrepreneuriat parce que j'avais envie de dire d'autres trucs dans cette thématique-là. Pas forcément axé sur l'entrepreneuriat, mais plus sur le fait de courir, mais après quoi en fait. Parce qu'à force de courir après des objectifs toujours plus ambitieux, une vie toujours plus grande, moi personnellement j'ai fini par m'épuiser. J'ai troqué la douceur du quotidien contre les deadlines et les cases à cocher. J'ai troqué ma paix d'esprit contre des objectifs qui ne cessent de s'empiler les uns sur les autres et qui n'en finissent jamais. J'ai troqué ma sérénité en passant ma vie à courir après le prochain step. Parce que c'est ce qui me semblait logique en fait. De se dire bah voilà j'ai cet objectif là que j'ai envie d'atteindre. Une fois qu'on atteint cet objectif on prend même pas le temps de le savourer. On a envie d'atteindre le prochain step et c'est sans cesse en train de courir après quelque chose sans te demander si c'est vraiment ce que tu as envie. Parce que justement c'est ce qui te semble logique vu que c'est ce qui est valorisé par la société. Et en fait j'ai oublié ce que c'était que d'être juste là sans devoir prouver quelque chose au monde. Et aujourd'hui je veux une vie qui me ressemble plus qu'elle ne m'impressionne et plus qu'elle n'impressionne les autres. Pas une vie pour être applaudie, une vie pour être apaisée. Et j'avais envie de vous demander, et si ralentir en fait c'était pas abandonner ses ambitions, mais plutôt choisir des ambitions qui sont plus alignées, qui vont nous permettre de vivre en fait, plutôt que de courir après des choses. Donc dans cet épisode j'avais envie de vous parler de ce qu'on ne dit pas assez, comment la course à l'ambition peut en fait nous éteindre, comment on se perd à force de courir après l'image d'une réussite qui n'est même pas la nôtre, et comment parfois c'est en ralentissant qu'on retrouve ce qu'on croyait chercher dans la vitesse, la connexion, l'épanouissement et la présence. Alors aujourd'hui dans cet épisode j'ai envie de te parler de ce moment où tu réalises que t'as mis tout... tout ton énergie à courir après une vie qui t'épuise, pas parce qu'elle est difficile, mais parce qu'en fait elle ne te ressemble pas vraiment. Et j'ai envie aussi de te parler de cette glorification, de l'ambition, de cette obsession des objectifs, comme si notre valeur se mesurait à notre productivité, à la taille de notre to-do list, à la quantité de projets qu'on va lancer et à notre capacité à ne jamais nous arrêter. Si c'est un sujet qui te parle, je t'invite... à t'installer confortablement ou à partir faire ta petite marche et profiter de cette écoute pour prendre du recul sur tout ça. Si jamais l'épisode te plaît, n'hésite pas à venir m'écrire en DM sur Instagram pour me dire ce que tu en as pensé. Si tu regardes l'épisode sur YouTube, tu pourras laisser un commentaire sous cette vidéo. J'adore échanger avec vous, donc n'hésitez pas à le faire. Et sur ce, je vous souhaite une merveilleuse écoute. Je ne sais pas d'où ça vient, mais j'ai l'impression qu'on nous a un petit peu appris que plus on est occupé, plus on a de valeur, plus on a de projets, plus on est stylé, plus on va courir après des objectifs hyper ambitieux, plus on va être admiré, plus on va être légitime, etc. Que notre importance aussi se mesure à notre emploi du temps, que réussir c'est accumuler. Pour moi, vu que je suis dans cette industrie de l'entrepreneuriat. C'est accumuler des clients, des zéros sur son compte, des projets, des collaborations, des followers, etc. Mais en fait, à quel moment est-ce qu'on a commencé à confondre abondance et surstimulation ? À quel moment être débordée, c'est devenu une fierté ? Sur les raisons, on voit beaucoup ce truc de la hustle culture, mais un petit peu... Je sais pas, j'ai l'impression que c'est un petit peu malsain en fait, en mode ouais on dit non à la hustle culture mais en fait tout le monde est un peu en train de courir et de s'époumonner à courir après des objectifs parce que c'est ce qui est valorisé justement. Et à dire ouais mais je le fais de manière alignée alors qu'en fait on se pose pas vraiment la question si le fait de courir après ces objectifs là c'est vraiment ce qu'on veut et du coup d'une manière ou d'une autre on rentre un petit peu. dans cette course effrénée comme si la lenteur c'était une preuve de fainéantisme, comme si vouloir du calme c'était renoncer à sa grandeur. Mais ce que je vois autour de moi et ce que j'ai vécu, c'est plutôt ça, c'est... je vais parler pour moi aussi mais je vais inclure les femmes de manière générale parce que j'ai l'impression que ça s'est plutôt bien représenté de ce côté-là. c'est en fait des femmes on a l'impression de faire tout comme il faut on pose dur, on coche les cases, on se dépasse et en fait malgré ça on se sent vide malgré ça on se sent fatigué malgré ça on perd notre inspiration et notre créativité parce qu'en fait on se rend pas compte que on court après des rêves qui ne sont même pas les nôtres on court après des rêves parce que C'est valoriser, de courir après des grands rêves, d'être toujours plus ambitieuse, comme si une vie plus simple et plus calme, des objectifs peut-être moins dingues en fait, complètement fous entre guillemets. Je pense qu'il n'y a aucun objectif qui soit fou mais j'ai l'impression qu'il faut toujours viser toujours plus haut en fait pour avoir l'impression d'être assez, avoir l'impression d'être admirée, d'avoir la reconnaissance des autres aussi. En fait c'est aussi aller à la poursuivre. d'ambition qu'on nous a collé dessus, des modèles qu'on n'a pas vraiment choisi, sur lesquels on ne s'est pas vraiment questionné. Et en fait, je le vois aussi pas mal avec mes clientes et avec moi aussi. On a envie de réussir. Moi par exemple, quand je pose la question à mes clientes, parce qu'on travaille beaucoup sur la notion de réussir, le fait de définir pour soi qu'est-ce que ça veut dire que de réussir, quand je leur demande ça en fait, c'est silence radio quoi. Et ça je trouve que c'est vachement dommage parce que si tu ne prends pas le temps de te poser la question qu'est-ce que ça veut dire pour moi de réussir ? A quel moment dans ma vie est-ce que je vais avoir l'impression d'avoir réussi ? En fait tu te rends compte qu'elles ne se sont jamais vraiment posé la question et qu'elles courent après une vision de la réussite qui est glorifiée par la société mais qui n'est pas vraiment ce qu'elles veulent. Et j'avais envie de vous rappeler que vous ne trouverez jamais votre bonheur dans une vie... construite sur les attentes des autres. Et c'est pas parce que tout le monde court dans une direction que cette direction c'est la bonne pour toi. Il faut aussi réaliser que ralentir c'est pas fuir, ralentir c'est pas échouer. Pour moi ralentir c'est un petit peu résister. Résister à un monde qui nous fait croire que notre valeur dépend de notre productivité. Résister à toutes les choses qui essaient de nous distraire. de ce qu'on veut vraiment avoir dans notre vie, résister à l'idée qu'on doit faire nos preuves en permanence, prouver notre légitimité en permanence, prouver qu'on mérite d'être aimé en permanence, résister à ce système en fait qui glorifie l'épuisement et qui t'applaudit seulement quand t'as coché toutes les cases. Pour moi, ralentir, c'est politique. C'est dire je refuse de me sacrifier pour une réussite qui ne me ressemble pas. Je refuse de me perdre dans une vie construite pour me faire plaisir. pour plaire, pour séduire, pour rassurer les autres. Et si en fait on décidait d'arrêter de courir, ou alors simplement choisir de courir autrement, et de courir dans une direction qui est autre, et qui est beaucoup plus nourrissante et épanouissante pour nous, et donc ça passe par le fait de se poser et de se demander qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce que je veux ? Qu'est-ce qui me nourrit vraiment au quotidien ? Il faut comprendre aussi que quand on court après quelque chose qui n'est pas vraiment aligné pour nous, ou quelque chose qui ne devient plus aligné, parce qu'il faut aussi accepter qu'on a différentes phases dans notre vie, et que parfois courir après une chose, ça va être hyper aligné, et qu'au fur et à mesure des mois qui passent, on se rend compte qu'en fait on n'a plus forcément envie de ça. Et il faut apprendre à s'autoriser à lâcher prise en fait, et se dire ok ça c'est plus forcément aligné, je vais me rediriger vers là. Et c'est pour ça que c'est important, et j'en parlais dans l'épisode il y a deux semaines sur les côtés toxiques de l'entrepreneuriat, ça passe par le fait de ne pas attacher son identité à ce que l'on fait. Et c'est arriver à se redéfinir par rapport à qui l'on est intrinsèquement à l'intérieur de soi, pour éviter justement de s'accrocher à des projets, à des objectifs qui... font partie de notre identité et qui quand ils ne sont plus alignés ça devient quelque chose de toxique parce qu'en fait on est cette personne qui fait ça, on est cette personne qui a tel objectif et c'est très dur après du coup de se libérer de se dégager de ça et c'est pour ça que cette course peut devenir en fait une prison et je pense qu'il y a quelque chose qui est assez important en ce sens là pour arriver à prendre du recul ... Et y voir de la clarté, savoir ce qu'on veut, ce qu'on ne veut plus jamais et ce qu'on est prêt à perdre aussi pour se retrouver. Je pense qu'il y a un élément clé, un outil hyper important là-dedans, c'est vraiment de se déconnecter des réseaux sociaux. Parce que j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de pression que l'on se met, d'objectifs que l'on se fixe parce qu'on voit d'autres personnes se les fixer. C'est un petit peu le même principe quand on voit des choses un petit peu trending. Moi je le vois ce qui va m'atteindre entre guillemets pas mal. Et ça va se répercuter dans d'autres secteurs aussi. Mais par exemple dans l'industrie du make-up. Si je vois plein d'influenceurs utiliser le même blush. Je vais trop avoir envie d'aller m'acheter le blush aussi tu vois. Et c'est quelque chose d'assez puéril entre guillemets. mais C'est assez flagrant parce que du coup ça se reproduit aussi dans des situations qui sont pas rattachées au make-up du coup mais rattachées au style de vie que peuvent avoir certaines personnes. Ou alors aux objectifs que certaines personnes vont pouvoir se fixer. Et en fait on va s'approprier les mêmes objectifs que certaines personnes qui sont mises en avant, qui sont valorisées, qui sont glorifiées, que tout le monde admire, que tout le monde met sur un piédestal. Parce qu'on a l'impression que c'est ce qui va nous apporter de l'approbation. Et c'est là où je voulais en venir, c'est qu'il faut faire un sevrage du besoin d'approbation pour pouvoir justement se reconnecter à ce que l'on veut vraiment, ce qui est vraiment aligné. Et je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui se dévient en fait de ce qu'elles veulent vraiment et qui s'épuisent à courir après des choses qui ne sont plus vraiment alignées. Parce que justement, elles sont vraiment trop dans ce truc de comparaison, se comparer à la vie des autres, se comparer à ce que font les autres. Oh, telle personne vient de lancer un programme sur telle thématique, ah ben moi il faut que j'en lance un aussi sur cette thématique. Alors qu'en fait, ça me casse les couilles de créer des programmes. Tu vois ce que je veux dire ? C'est, faut se poser les bonnes questions et faut se déconnecter pour se reconnecter à soi, pour voir qu'est-ce qu'on veut vraiment. Dans ce besoin d'approbation, comme je disais, je vais le redire pour que ça rentre bien dans nos cervelles, c'est vraiment de détacher notre identité de ce que l'on fait, parce qu'à force de se définir par ce que l'on fait, on oublie qui l'on est. Et ralentir, pour moi, c'est se donner enfin la chance de se souvenir justement qui l'on est. Et même si moi, perso, aujourd'hui, j'ai un grand besoin... De ralentir, de me poser, de faire moins de projets, mais des projets qui soient plus alignés. C'est pas parce que je ralentis justement que j'ai plus de projets, que j'ai plus d'envie, que j'ai plus de vision. J'ai encore des envies, des projets, des visions, mais je veux plus que tout ça, ça m'avale. Je veux plus d'un succès qui m'éloigne de moi, je veux un succès doux, justement parce que j'ai pris le temps de redéfinir ce que ça veut dire que réussir pour moi. même si c'est pas forcément des choses qui sont glorifiées par la société et encore une fois aujourd'hui la réussite je la définis comme ça peut-être que dans deux ou trois ans je la définirai d'une manière qui est complètement différente et c'est ok aussi parce qu'on évolue donc il faut accepter que justement nos envies, nos objectifs, nos ambitions, notre vision évoluent. Et c'est pour ça que je disais c'est important de pas mettre notre identité et notre ego dans les... les objectifs et les aspirations de vie que l'on peut avoir. Aujourd'hui, je sais que j'ai envie de... d'une réussite qui me permette de respirer, qui me permette de vivre. Et redéfinir ses ambitions, c'est pas abandonner. Je sais que ça peut être vachement stressant, parce que justement on y met beaucoup notre ego à l'intérieur, mais c'est se demander, et moi en fait, qu'est-ce que je veux vraiment ? Qu'est-ce qui me fait du bien ? Qu'est-ce qui m'apaise, me nourrit, me rend vivante ? Et peut-être que ton vrai rêve, c'est pas d'acheter une villa de fou sur... la falaise à Uluwatu à Bali, que c'est pas, je sais pas moi, intervenir dans des... dans une conférence avec des centaines de milliers de personnes qui vont t'écouter. Peut-être que c'est complètement autre chose en fait. Peut-être que ton vrai rêve c'est d'avoir du temps pour écrire, cuisiner avec ta grand-mère, avec tes enfants, faire des siestes l'après-midi, cultiver ton potager. C'est vraiment quelque chose qui je pense est différent pour chacun. Et c'est hyper important de prendre le temps de le définir. Mais je pense qu'il y a une question qu'il faut se poser. Et j'aime bien vous poser des questions, vous l'aurez remarqué depuis le début de cet épisode de podcast. C'est, et si le sommet que tu cherches à atteindre, c'était juste l'endroit où tu peux enfin respirer ? Et je trouve que cette question... justement elle permet de mettre en lumière ce qui nous permet de respirer au quotidien, parce que je vous assure qu'on n'a pas envie de vivre un quotidien qui nous époumonne, qui nous épuise, qui éteint notre lumière intérieure, qui éteint notre feu intérieur, nos envies profondes, et il n'y a rien de pire en fait que de vivre une vie qui est plus alignée, de faire des choses qui ne sont plus vraiment alignées, parce que justement il y a ce feu intérieur qui va s'éteindre, et moi il y a une notion qui me tient beaucoup à cœur. C'est la notion, enfin le fait d'être magnétique en fait. Quand on fait des choses qui ne sont pas alignées, on n'est pas magnétique. Du coup on bloque un petit peu les énergies, les opportunités qui pourraient être alignées de venir à nous. Parce que justement on vibre sur quelque chose qui est pas... Qui vibre pas, pardon. Qui vibre pas forcément très très fort à l'intérieur de nous. Et une fois qu'on accepte de redéfinir notre vision, Et de marcher sur quelque chose qui soit beaucoup plus vibrant, vivant, nourrissant. J'ai l'impression qu'en fait on ouvre notre énergie à quelque chose qui est aligné avec ces choses là qui émanent de nous en fait. Et donc on devient beaucoup plus magnétique. C'est dans cette idée là que j'ai décidé de lancer un nouvel accompagnement. Parce que justement je parlais des programmes tout à l'heure. j'ai eu Par le passé, l'on s'est beaucoup de programmes en ligne à faire en autonomie et je me suis rendu compte que là, moi, ce qui me nourrit actuellement, c'est de passer du temps avec mes clientes de la She's Academy, mes clientes que je peux accompagner en one-on-one et c'est d'être au contact de l'humain. J'aime l'échange, j'aime pouvoir les accompagner là de vive voix, sentir leur énergie, les aider à dépasser des blocages, etc. Et j'avais envie de sortir un nouveau projet qui me nourrisse, qui me relance dans une énergie nouvelle, un petit peu printanière. Et donc j'ai eu l'idée de lancer le cercle. Le cercle qui est en fait un accompagnement sur 5 semaines, qui comprend 5 cercles de coaching. j'avais un petit peu envie de revenir à ce que je proposais il y a quelques années quand je proposais des cercles de femmes en ligne pour aider les femmes justement à se reconnecter à leur puissance intérieure, à leur feu intérieur, oser prendre leur place de manière alignée, oser rayonner, etc. Et le mêler avec la sphère entrepreneuriale, sans parler de stratégie, de marketing ou quoi que ce soit. Mais en fait, mon intention avec le Cercle, c'est justement d'aider les entrepreneurs qui se sentent fatigués, qui en ont marre de... de mettre en place des stratégies de communication, de marketing, de construction d'écosystèmes, de construction d'offres qui en fait ne leur parlent plus. J'ai envie d'accompagner avec le cercle les femmes qui ont envie de construire une entreprise qui soit alignée et donc avec cet accompagnement là, on va pas du tout parler de stratégie, on va pas du tout parler de stratégie de communication, etc. de création d'offres ou quoi que ce soit, on va vraiment parler d'alignement intérieur. De se reconnecter à sa puissance, de comprendre qu'est-ce qui nous draine, qu'est-ce qui nous nourrit et comment retranscrire cet alignement et ce feu. intérieur, cette vérité, cette authenticité à l'intérieur de notre entreprise pour que ce soit beaucoup plus magnétique, beaucoup plus nourrissant et pour nous et pour notre compte en banque parce que comme je disais quand c'est aligné, quand on est dans notre vérité, on est beaucoup plus magnétique, les gens le ressentent aussi autour de nous donc ça devient beaucoup plus fluide, beaucoup plus facile et donc ça c'est mon intention avec le cercle. Donc comme je vous le disais, c'est un accompagnement sur 5 semaines avec 5 cercles de coaching en ligne, donc tout. toute la construction de cet accompagnement aura lieu en live, c'est à dire qu'il n'y aura rien de préenregistré, il n'y aura pas de workbook etc, c'est vraiment du live, des cercles dans lesquels je vais pouvoir vous coacher, vous allez pouvoir aussi échanger entre vous, vous motiver, il y aura un groupe slack de discussion pour continuer de faire perdurer cette énergie printanière de renaissance, d'éclosion J'ai décidé de faire ça sous forme d'un petit groupe de maximum 6 personnes pour avoir vraiment le temps d'accompagner et d'être au contact le plus proche possible. Parce que je l'ai vu, ça fait 6 ans je crois que je suis entrepreneur, que j'accompagne les femmes. Et j'ai toujours privilégié les accompagnements de groupe, les coachings de groupe, les cercles de femmes, les programmes en groupe etc. Parce que je le vois, j'ai été témoin et mes clientes pourront vous le dire. même au travers des retraites, c'est vraiment cette énergie de groupe, des femmes qui se retrouvent pour travailler sur les mêmes thématiques et se libérer, et vraiment vivre une vie beaucoup plus alignée, beaucoup plus vibrante, beaucoup plus vivante. C'est vraiment l'énergie de groupe qui nous porte, qui les porte, qui nous inspire, qui nous motive, etc. Et c'est pour ça que j'ai eu envie de lancer cet accompagnement-là, qui commence à partir du lundi 12 mai. Et toutes les séances de coaching auront lieu tous les lundis à partir du 12 mai. Du coup pendant 5 semaines de 10h à 11h30 le matin. Donc on se retrouvera en live sur Zoom pendant 1h30. Chaque séance du coup de ces 5 séances sera axée sur une thématique bien précise pour qu'on soit hyper efficace. Et voilà je vais vous mettre les informations, enfin le lien pour aller lire le programme en détail, le fonctionnement etc. dans la description de cet épisode si jamais ça vous intéresse. C'est à un prix hyper bas pour un accompagnement proximité optimale avec moi, parce que c'est la première fois que je le lance, j'ai envie que ce soit accessible, de voir si ça va plaire, etc. Et voilà, donc autant en profiter. J'ai trop hâte parce que c'est vraiment un projet qui m'anime là, je sens que c'est quelque chose qui est hyper aligné encore une fois. Et dans lequel je vais prendre énormément de plaisir parce que c'est un fonctionnement justement en live qui me convient. Là c'est... Enfin je l'ai toujours su, c'est quelque chose moi qui me fait vraiment kiffer le live. Vous le savez j'ai organisé des centaines de cercles de femmes, des masterclass, des... toutes les séances de mentoring, de coaching en ligne et tout ça. Et c'est quelque chose qui me nourrit beaucoup et dans lequel je prends beaucoup de plaisir. Donc là je suis vraiment contente d'avoir fait ce choix de... De faire ça plutôt que de lancer un énième programme dans lequel je vais m'épuiser. En tout cas voilà, peut-être qu'il y aura un programme dans le courant de l'année. Pour l'instant je ne sais pas. On verra, je me laisse porter parce que je me fais confiance que justement à chaque fois qu'il y a une décision que j'ai envie de prendre, je me demande est-ce que ça va me permettre de respirer ou est-ce que je vais m'époumoner. Justement dans... Les types d'accompagnement que j'ai envie de créer, j'ai plus envie de mettre en place certaines choses parce qu'on nous dit que c'est des choses qu'il faut mettre en place, j'ai envie de mettre en place certaines choses parce que c'est aligné, parce que je sais que ça va me faire kiffer, que ça va me nourrir mais il y a des choses que j'ai plus envie de faire parce que je sais qu'elles m'épuisent et parce que je sais qu'elles m'éteignent, que je n'y prends aucun plaisir et du coup ça me dessert à moi et ça dessert aussi les gens que j'accompagne parce que si on n'est pas dans une énergie optimale, les gens le ressentent. Donc ça nous dessert à nous et aux autres aussi. Et ça c'est dans tous les secteurs de notre vie, pas que dans l'entrepreneuriat et l'accompagnement. Et pour conclure cet épisode, j'ai envie de vous rappeler que le vrai courage, c'est pas de conquérir le monde, c'est de ne pas le laisser nous dévorer. Moins c'est pas renoncer, moins c'est choisir avec précision chirurgicale ce qui vaut la peine d'être vécu. Et parfois la seule révolution c'est de ralentir assez pour pouvoir entendre sa propre vérité. Nous chuchoter ce qu'on a besoin d'entendre mais qu'on ne prend pas le temps d'écouter. Alors merci de m'avoir écoutée aujourd'hui. Si cet épisode t'a plu, s'il te plaît, partage-le sur les réseaux sociaux. C'est le meilleur moyen de faire perdurer ce podcast sur lequel je travaille depuis des années. Et je sais que vous, vous êtes juste là à écouter un épisode de podcast. Mais c'est plus que ça, c'est un travail en amont qui est monstre. Et c'est le meilleur soutien que vous puissiez m'apporter, apporter à ce projet aussi, qui me passionne profondément. Donc si vous avez deux secondes de votre temps à la fin de cet épisode, vous pouvez le partager sur Instagram en m'identifiant. Et n'hésitez pas à me dire aussi ce que vous en avez pensé, les prises de conscience que vous aurez eues. Merci à vous qui m'avez écouté, merci pour votre soutien, merci pour votre présence sur le podcast et sur ce, on se dit. A dans une semaine pour un nouvel épisode. Ciao ciao.

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