Speaker #0Bienvenue dans Pouvoir Cacher, le podcast qui dit tout haut ce que les femmes pensent tout bas. Ici, pas de filtre, pas de façade, pas de bullshit. On parle de confiance en soi, de maternité, de sexualité, d'amitié, d'entrepreneuriat ou encore de féminisme. Bref, on parle de la vraie vie. Je suis Noélie, coach et grande curieuse des histoires qu'on n'ose pas toujours raconter. Seule ou avec des invités, je te propose des partages bruts, sincères, parfois doux, parfois cash, mais toujours libérateurs. Si tu veux te sentir moins seule et reboostée, t'es au bon endroit, alors installe-toi confortablement et je te souhaite une bonne écoute. Hello, hello, bienvenue dans ce nouvel épisode, j'espère que vous allez bien, je suis à nouveau accompagnée de notre cher et tendre monsieur Kiwi, qui est en train de faire sa petite toilette, si jamais vous regardez cet épisode sur Youtube. Je suis trop contente de vous retrouver pour cet épisode de podcast un petit peu spécial, puisque c'est mon anniversaire, enfin pas... le jour où j'enregistre cet épisode de podcast, mais le jour où cet épisode de podcast sortira, le mardi 13 mai. C'est mon anniv, je fais 28 ans et j'avais envie de vous faire un petit épisode de podcast, pas par rapport à mon anniversaire en particulier, mais plus par rapport au... un petit peu aux prises de conscience que j'ai eues cette dernière année de mes 27 ans. Parce que chaque année j'ai un peu ce réflexe, et je pense que tout le monde a un peu, de faire le point à son anniversaire. Pas forcément sur ce que j'ai fait, mais plutôt sur ce que j'ai ressenti cette dernière année et ce que j'ai appris sur moi. Vous le savez, j'ai eu des leçons assez challengeantes cette année, enfin l'année dernière, mais je pense comme tout le monde, ça fait partie de la vie quoi, rien de fou. Mais moi j'aime bien écouter ce type d'épisode de podcast, donc je me suis dit bah vas-y, let's go quoi, fais-toi plaisir. Alors dans cet épisode de podcast, je vais vous partager ce que je laisse derrière moi, ce que... que l'année de mes 27 ans m'a appris et ce que je me souhaite à moi mais aussi à vous, à nous toutes en fait parce que je pense que c'est pas pour me faire passer pour un gourou ou quoi que ce soit mais je pense qu'il y a certaines des choses que je vais vous partager qui vont sans doute résonner et vu que je ne me souhaite que du bien, bah écoutez j'en profite pour vous souhaiter du bien aussi à vous pour cette année 2025. Alors sur ce, installez-vous confortablement ou allez faire votre petite marche, prenez votre boisson préférée. et je vous souhaite une merveilleuse été. Je ne sais pas si vous avez vu passer, mais souvent pour les anniversaires, les gens qui ont un podcast ou une chaîne YouTube ont tendance à faire les vidéos en mode 28 leçons apprises ces 28 dernières années. Bon, aujourd'hui j'ai 28 ans, mais je trouvais que ça faisait beaucoup et je n'étais pas sûre de trouver 28 leçons à vous partager et puis je pense que ça aurait été un peu boring à écouter. Mais du coup, j'avais envie de commencer cet épisode de podcast en vous partageant ce que j'ai envie de laisser derrière moi et de ne pas emporter dans cette 28e année, parce qu'on apprend un petit peu de ses erreurs, on apprend des challenges auxquels on a fait face. Et la première chose que j'ai envie de laisser derrière moi, mais bien, tu vois, genre lâche-moi la grappe, c'est la course à la performance, le fait de se poser... une ambition en fait qui n'en finit jamais, une ambition qui est toujours plus grande j'en ai parlé un petit peu dans le dernier épisode du podcast et dans l'avant-dernier épisode du podcast dans lequel je parlais des côtés toxiques de l'entrepreneuriat et le dernier épisode du podcast dans lequel je parlais justement de l'ambition qui devient toxique et de courir après plus mais pourquoi donc j'ai déjà bien développé cette idée là Et ma pensée sur ce point-là dans ces épisodes de podcast, si jamais vous avez envie d'écouter, je vous mettrai le lien dans la description de cet épisode. Mais en tout cas, c'est vraiment ce truc-là de se fixer des objectifs en permanence et de jamais être satisfait. Et on se refixe des objectifs et on prend pas le temps de savourer là où est-ce qu'on en est arrivé. Et l'impression que, en fait, dans ta vie, si t'as pas de projet sur le feu, des gros projets, une grande ambition, envie de faire des trucs de fou, Bah que en fait t'es pas aussi impressionnante. Et ça c'est quelque chose qui m'a, vous le savez quoi, qui était très présente en moi, qui était très présente en moi l'année dernière. Et c'est drôle parce que pour préparer cet épisode de podcast, j'ai pris mon journal intime et je suis allée feuilleter un petit peu qu'est-ce qui s'est passé cette dernière année. Déjà je me suis rendue compte d'un truc, c'est que j'ai pas beaucoup écrit dans mon journal intime. Vous allez comprendre pourquoi dans un instant. Et en fait en feuilletant mon journal intime je me suis rendu compte que le 16 mai 2024, donc il y a un an, presque jour pour jour, j'ai écrit dans mon journal, j'ai l'impression d'être en overdrive. Un overdrive, non. Un overdrive, c'est-à-dire d'être en sur-régime, quoi, et d'être à la limite du burn-out, voilà. Si jamais vous avez écouté mes deux derniers épisodes du podcast, du coup, vous savez que j'ai fait un burn-out qui m'a été diagnostiqué, je sais pas si on peut dire ça, par ma psychologue. C'est drôle parce qu'en fait, le 16 mai 2024, il y a un an, j'ai écrit ça dans mon journal. En mode je sens que je suis en overdrive, que je suis au bord du burn-out et tout. Je le sais, j'en suis consciente. Mais non, vas-y, je vais me taper le mur en pleine gueule. Alors qu'au fond de moi, je savais très bien que j'allais pas du tout dans la bonne direction. Mais que j'étais en train de me persuader parce que là, vraiment, les ambitions que j'avais, ça y est, c'est enfin le bon truc. J'ai trouvé et tout. Alors qu'au fond de moi, je savais très bien que ce que je faisais, surtout en fait la direction que j'étais en train de prendre, n'était pas vraiment... Aligner ne me faisait pas vraiment vibrer et aussi était en train de détruire un petit peu mon estime de moi, vu que ça va être mon prochain point. J'associais vraiment trop ma valeur à mon boulot et du coup à mes performances et j'étais devenue en fait prisonnière d'une identité qui ne m'épanouit plus. Parce que ça du coup je m'en suis rendu compte il n'y a pas tellement longtemps. Et en fait je restais là-dedans parce que c'est l'identité de la Noélie qui a réussi, la Noélie entrepreneur, que son business lui permet de partir vivre à l'étranger, de faire des trucs de fou etc. Elle est hyper ambitieuse, elle lance des projets, elle est créative, elle a plein de clients, trucs et machins. Et en fait c'était ce masque, plutôt cette identité. dans laquelle les gens me voyaient, moi ça me faisait du bien et tout ça. Mais en fait, j'en ai déjà parlé aussi dans un autre épisode de podcast, mais quand tu rattaches ton identité à ton boulot et donc ta valeur à tes résultats et que les résultats ne sont pas à la hauteur de ce que tu espérais parce que c'est jamais assez, il en faut toujours plus, etc. En fait, tu te retrouves à miner complètement ton estime de soi, ta valeur personnelle. à douter de ce que tu fais, à te sentir comme une imposteur, à te sentir comme une merde. Et c'est mon métier, j'accompagne les femmes que j'accompagne depuis maintenant 6 ans sur ces thématiques-là. Donc en plus, le pire, c'est que j'en suis consciente, mais que je fonce la tête baissée dans mon truc, parce que, tu sais, il y a un peu ce truc de fierté, d'ego, t'as pas envie de lâcher, c'est comme ça que les gens te voient, etc. jusqu'au jour en fait inévitablement tu te prends un mur quoi, tu te prends un mur parce que t'es épuisé, t'en peux plus, ça te plaît plus, t'as pas les résultats escomptés parce que ça ne vibre plus non plus de manière générale j'étais un petit peu déconnectée de mon intuition et pourtant j'y suis très connectée, c'est pas que j'étais déconnectée de mon intuition mais c'est juste que je n'écoutais pas mon intuition et que j'étais extrêmement dans une énergie masculine et je rebondis sur ce que je disais tout à l'heure Quand je disais que j'ai remarqué que j'avais pas beaucoup écrit dans mon journal intime l'année dernière, c'est justement parce que je ne prenais pas le temps de faire les choses. Je me souviens l'année dernière, on était à Bali toute l'année, et après en Australie. Mais toute cette année, j'ai eu l'impression de courir. De courir par rapport à mon business, de m'essouffler, de courir dans mes activités, de courir dans mes relations aussi. Et tout m'épuisait en fait, et je m'en rendais pas compte. Alors... C'était très cool, j'ai passé une année de fou, j'ai vécu des trucs incroyables, j'ai rencontré des potes de fou, j'allais à la danse tous les soirs, j'allais faire du sport tous les matins avec des meufs de malades, j'avais quand même un rythme de vie, je veux dire j'étais pas du tout à plaindre, c'est juste qu'en fait j'en faisais trop, j'en faisais trop, j'en voulais trop, je m'en demandais trop, c'est juste ça le problème, parce qu'en soi ce que je faisais c'était quand même trop cool tu vois. Mais c'est un peu ce truc, je pense qu'il y a un truc à voir aussi avec le signastro du taureau. Et c'est trop drôle parce que quand j'ai organisé une retraite, dans une des retraites que j'ai organisées il y a peut-être deux ans, il y avait une femme qui est venue à la retraite, si elle écoute ce podcast elle se reconnaîtra, qui elle aussi était taureau. Et quand elle s'est présentée au début de la retraite, elle a dit... je suis une boulimique de la vie je me suis tellement reconnue quand elle a dit ça en fait j'ai l'impression de devoir me me gouinfrer, m'empiffrer de toutes les expériences, il faut que je vive plein de choses, que je teste plein de trucs et c'est exactement ça ce qui s'est passé l'année dernière jusqu'à ce qu'il y ait un trop plein pas tellement niveau perso même si c'était fatigant comme rythme de vie que je m'imposais mais à la fois je m'éclatais donc j'ai aucun regret par rapport à ça mais plus par rapport au boulot en fait, là où je courais après des objectifs, après des envies, des projets Une direction qui n'était pas la bonne en fait. Donc voilà, j'étais beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup dans mon énergie masculine. Alors que je suis quelqu'un qui a extrêmement besoin, je pense que la plupart des gens ont besoin d'un équilibre, mais que cet équilibre il est propre à chacun. J'ai quand même besoin de beaucoup d'énergie féminine. Alors quand on dit féminine et masculine, bon c'est pas non plus ouf comme terme, mais si vous préférez, il y a mon énergie yang et yin. Et j'étais vraiment beaucoup dans l'action et beaucoup moins dans l'être, dans la réflexion, je me suis déconnectée de ma spiritualité aussi, donc pareil, tout ça c'est des choses que j'ai envie de laisser derrière moi, j'ai envie de revenir à ces choses-là qui me font du bien, qui me nourrissent, qui m'apaisent. Donc voilà, une première prise de conscience assez intéressante et assez challengeante. Et je suis encore un petit peu dedans, mais je sens que je suis sur la fin, je commence à trouver des réponses à mes questionnements. C'est vrai que c'est... C'est franchement, c'est hyper dur de sortir d'un burn-out. Parce que pour moi en tout cas, il y avait cette peur. Enfin il y avait ce truc de me dire, ok, j'ai envie de faire ci, de faire ça, mais j'ai pas envie de retomber dans ce dans quoi je suis tombée. Et du coup en fait, je suis un peu pureuse en fait. J'ai pas envie de prendre autant de risques. Pas tellement autant de risques, mais je suis plus dans la réflexion avant de prendre action. On va dire que c'est beaucoup. plus réfléchie parce que j'ai conscience du mur j'allais dire que je me supprime, c'est pas tellement un mur mais des challenges auxquels j'ai dû faire face en fait. Autre chose que j'ai envie de laisser derrière moi c'est les relations qui vibrent pas en fait juste les gens qui ne vibrent pas dans ma vie que ce soit de la famille, des amis de longue date, des amis de courte date peu importe, j'ai plus envie en fait de me forcer à entretenir des relations juste par loyauté un petit peu, juste parce que j'ai pas envie de faire de mal entre guillemets à la personne, mais tout ce qui est relation amicale à sens unique, là où c'est tout le temps toi qui prends des nouvelles, là où tu soutiens tout le temps la personne dans ses projets, qu'elle en a rien à foutre de ta gueule, enfin pas rien à foutre, mais qui s'intéresse pas forcément à ce que tu fais, à tes projets, à tes envies, à comment tu te sens et que tout tourne autour de l'autre personne, ça... Je n'en peux plus, je ne le tolère plus, je n'ai plus l'énergie pour. Et je pense que j'ai plus aussi, tu sais, des fois on a un petit peu ce syndrome du sauveur. Et du coup les gens viennent vers nous à chaque fois qu'ils ont besoin de quelque chose, à chaque fois qu'ils ont besoin d'aide. Et j'ai plus envie en fait. Je crois que ça aussi, je me suis rendu compte de ça, ça fait 6 ans que j'aide les gens, que j'aide les femmes que j'accompagne. Qu'on vient vers moi parce qu'on a besoin de mon aide, etc. Et là, je crois que j'en ai marre d'aider les gens. J'ai envie de prendre soin de moi. Parce qu'à trop aider les gens, je ne me suis pas assez aidée à moi. Et ça, ça a été une prise de conscience aussi de fou. Donc voilà. Et avec ça, il y a aussi les relations avec des personnes qui sont sans gêne, qui sont envahissantes. Ça, c'est vraiment... Ça me dérange au plus haut point. Les gens s'engênent, les gens qui vont s'inviter chez toi et qui vont... Je ne sais pas comment l'expliquer. Les gens envahissants qui n'ont pas de limites, qui ne voient pas qu'en fait ils dérangent. Et qui se permettent des trucs qui pour moi sont intolérables. Quand tu vas chez les gens, tu n'ouvres pas les placards pour te servir. Tu demandes la permission. Il y a plein de trucs comme ça qui se sont passés cette année. Et qui m'ont tellement saoulée, j'en suis là, mais pourquoi est-ce que je tolère ça ? T'es mal poli, t'es mal élevé, mais casse-toi, tu vois. C'est vraiment un truc, je ne peux pas, je ne peux pas. Ou autre chose, les gens qui sont tout le temps en train de te donner des leçons et qui savent pas écouter. Ça, je pense que ça vient aussi un petit peu d'un manque d'intelligence émotionnelle. Là où il y a beaucoup de personnes, c'est quand tu vas pas bien, tu vas un peu te livrer à elles. Et il faut absolument que la personne te donne des leçons, te dise Ah mais moi tu sais, j'ai vécu ça aussi, tu devrais essayer ci, tu devrais essayer ça. Est-ce que je t'ai demandé ton avis ? Est-ce que je t'ai demandé conseil ? Non. En fait c'est ça, tu vois, genre les conseils non sollicités, j'en veux plus en fait. Je t'ai rien demandé, ferme ta gueule. Franchement, flemme, grosse flemme. Et ça c'est tout le temps, partout. Et il y a un truc qui aide je trouve. Après on peut pas le faire avec tout le monde, moi je sais que c'est quelque chose que je fais avec mes amis très proches, mais quand on a envie de se partager par exemple des choses qui nous chagrinent en ce moment, qui sont challengeantes, on se dit tout le temps ce dont on a besoin, c'est à dire que par exemple avant de s'envoyer un vocal on va se dire, bon j'ai besoin de te parler d'un truc. Mais là aujourd'hui ce dont j'ai besoin c'est juste de te partager ce vocal, j'ai pas forcément envie que tu me donnes de conseils, j'ai plus besoin que tu m'écoutes en fait, c'est de communiquer aussi nos besoins parce que les gens ne sont pas dans notre tête en fait. Donc je crois que ça c'est un des accords Toltec, là où en fait quand tu penses que les gens sont dans ta tête et qu'ils savent ce dont tu as besoin, ce que tu veux etc, mais en fait tu te rends tellement malheureux parce que tu seras toujours déçu. Donc ça c'est autre chose. Donc ouais en fait là ce petit point là c'est vraiment je laisse derrière moi toutes les relations qui vibrent plus, qui me font pas kiffer. C'est qu'il y a toujours un petit peu de drama, de trucs négatifs. J'ai pas le temps pour ça, j'ai pas envie. J'ai envie de relations qui me font kiffer. Et voilà. Pas hyper profond comme point mais j'avais envie de le dire. Un autre truc que je laisse derrière moi, et c'est le dernier que j'ai envie de vous partager, c'est le fait que j'ai envie de laisser derrière moi la croyance que je dois tout le temps être forte. Et ça, je pense que c'est une étiquette qui me colle à la peau, parce que je me suis toujours débrouillée toute seule. Je suis partie... Enfin, je partais faire des compétitions de snow, j'étais toute petite, je partais sans mes parents. Je suis partie à l'internat très tôt aussi, j'ai été indépendante très tôt, je me suis toujours débrouillée, je me suis cassé le genou trois fois, je me suis fait opérer trois fois, j'ai dû abandonner ma carrière de snow. Franchement il n'y a jamais personne qui a été là pour m'aider par rapport à ça et c'est moi qui me suis pris par la main en fait dans chaque truc, dans chaque challenge de la vie, dans chaque étape un petit peu compliquée. En fait j'ai toujours su rebondir par moi-même et j'ai toujours été hyper indépendante et du coup les gens ont cette image de moi de la femme forte qui rebondit. D'ailleurs là il n'y a pas longtemps il y a une proche à moi, je lui partageais un petit peu les choses que je vis en ce moment qui sont hyper inconfortables. Elle m'a dit non mais je ne me fais pas de soucis pour toi, je sais que tu vas rebondir. Ouais mais ça n'empêche pas que là en ce moment je vais pas bien du tout en fait et que... Enfin je ne vais pas... Je vais bien, c'est pas ce que je veux dire. Mais ça n'empêche pas en fait que je vive des choses compliquées aussi, que je suis pas obligée tout le temps aussi d'être forte quoi. Et le fait de me rendre compte de ça, ça a été assez ouf en fait. Et c'est pas évident de se détacher de cette étiquette, je pense que ça demande de se montrer vulnérable. Et j'en parlais avec une de mes clientes qui est à l'intérieur de la Chiliz Academy et qui disait que, en fait, quand elle se montrait vulnérable, tellement que les gens ont cette image d'elle de la femme forte qui se débrouille, qui gère tout, qui organise tout, etc. Qu'en fait, quand elle se montre vulnérable, les gens paniquent, en fait, et ça les met hyper mal à l'aise. Ça, c'est un autre sujet. Je pense qu'il y a beaucoup de personnes qui sont très mal à l'aise avec les émotions des autres. Mais cette année-là, j'ai envie de laisser derrière moi cette croyance que je dois tout le temps être forte, que je dois tenir, endurer, sourire, performer, rebondir. En fait, j'ai le droit de ne pas aller bien, j'ai le droit de douter, j'ai le droit de déprimer, j'ai le droit de demander de l'aide aussi. J'ai le droit de ne pas avoir envie de tout gérer, de tout porter sur mes épaules. Et c'est vrai que ces derniers temps j'ai vachement lâché prise parce que j'ai été un petit peu forcée à le faire et en fait ça fait grave du bien, ça fait grave du bien et j'ai envie de le faire plus quoi, de déposer les armes en fait parce que j'ai rien à prouver à personne et que des fois ça fait du bien aussi d'avoir du soutien. Et forcément pour laisser derrière moi toutes ces choses, il y a des leçons, des choses que cette année de mes 27 ans m'ont appris. Je sais pas si c'était français ce que j'ai dit. Bref, passons. Mais cette année, j'ai vraiment appris. Je le savais, mais c'est drôle parce qu'en fait on sait les trucs, mais on a besoin de se les prendre en pleine gueule pour ouvrir les yeux. Mais j'ai vraiment pris conscience que le corps parle avant la tête. Tu sais, il te murmure, puis il crie, puis après c'est la catastrophe. Et c'est là que souvent les gens ouvrent les yeux. S'ils ne les ont pas ouvert avant. Et c'est ce qui s'est passé pour moi. Vu que c'est un petit peu ce qui a découlé. La conséquence en fait. De cette perte d'alignement. Par rapport au boulot. Le fait d'être trop dans mon énergie masculine. Qui fait que mon corps. Elle dit stop en fait au bout d'un moment. Je crois que je vous en avais parlé des crises de vertiges que j'ai fait à la fin de l'année. Là où je me suis retrouvée à vomir, à même pas pouvoir me tenir assise parce que je tombais. Je n'avais pas d'équilibre, j'avais des gros vertiges. Bref, ça a duré plus d'une semaine où je me suis sentie comme une grosse merde. C'était un problème d'oreille interne mais je n'avais rien fait de particulier. C'était une période de l'année, Noël, c'était juste... horrible, je crois que j'étais vraiment au plus bas du plus bas que j'ai jamais été c'est pour ça aussi qu'après on était partis au Maroc pour souffler donc il y a eu ça et puis il y a eu l'endométriose qui cette dernière année, mes symptômes s'étaient vraiment empirés mais à un point qui était juste horrible et qui était handicapant au quotidien et tout ça en fait c'est pas des accidents, ça arrive pas comme ça je pense que c'est des messages et qu'au bout d'un moment en fait c'est écouté pas les messages bête encore te dit stop en fait il te met une grosse claque dans ta tronche et tu as plus tu as plus le choix quoi donc plutôt que d'attendre le dernier moment je pense que c'est important de savoir repérer les signaux du corps et de savoir ralentir quand quand on les remarque en fait de savoir les écouter de savoir qu'est ce que ça à nous dire j'ai aussi compris que mon intuition elle n'a jamais eu tort, même quand j'ai décidé de ne pas l'écouter, par orgueil, par peur, par fierté, parce que j'avais un égo un petit peu trop présent. Mais on a toujours une petite voix, au fond de nous, une petite sensation dans nos tripes, quand on fait quelque chose, on sent qu'on le fait, mais qu'au fond de nous, c'est pas ouf. Il faut l'écouter, cette intuition. Il ne faut pas l'ignorer, parce que sinon, on se prend des murs. À un moment donné ou à un autre. Et chaque fois que je me suis « trahi » cette dernière année, je le savais déjà. Mais je faisais semblant de ne pas entendre cette petite voix à l'intérieur de moi. Enfin bref. Autre point, c'est que j'ai appris que lâcher prise, c'est pas abandonner. C'est cesser de se faire contrôler par ce qu'on ne contrôle pas. Et ça, ça a été une des plus grandes leçons et une leçon dans laquelle je suis encore. J'ai l'impression que ça fait des mois et des mois. Enfin, j'ai l'impression que c'est le sujet principal en fait de ma thérapie avec ma psy, le lâcher prise. Et vraiment, j'en parlais aussi avec une pote l'autre fois, j'en peux plus de ce mot. Lâcher prise, j'ai envie de tordre le cou à chaque personne qui me dit ça. Non mais lâche prise, tu peux pas contrôler ce truc-là, lâche prise. Mais c'est plus fort que moi, genre dans ma... tête, il y a des trucs qui tournent en boucle, des trucs qui m'énervent, mais sur lesquels j'ai aucun contrôle, parce que même des fois, je tourne en boucle sur des choses qui se sont même pas encore passées, tu vois, et ça m'angoisse, et du coup je me dis, ah ouais, et si ça s'asse passe, il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça, frère, y'a rien, t'es en train de te faire des histoires, t'es en train de te frustrer par rapport à des choses qui ne se sont même pas encore passées. passer et qui peut-être ne vont même pas se passer. Genre lâche prise, tu vois, tu géreras sur le moment quand ça arrivera, fais-toi confiance. Ça, ça a été vraiment ma thématique, c'est ma thématique depuis des mois, c'est mon gros travail. Mais j'avoue, c'est vraiment pas simple de lâcher prise, mais je pense que c'est vraiment nécessaire parce que ça nous permet de nous foutre la paix, de se foutre la paix et de se faire beaucoup moins de mal. à vouloir justement contrôler des choses qu'on ne peut pas contrôler, et du coup à s'emprisonner dans quelque chose qui nous bouffe, qui nous ronge de l'intérieur. Je sais que c'est pas facile, et je sais que ça fait grincer les dents, mais c'est important je pense. Autre point, et je crois que c'est l'avant-dernier, parce que je me suis pris des petites notes pour ne rien oublier, c'est que le fait de ralentir, C'est pas renoncer, c'est retrouver de la présence du sens de l'alignement et plus d'apaisement. En tout cas, pour moi, je crois qu'il y a des phases de notre vie aussi, là où on a besoin de courir, on a besoin d'être dans le rush, on a besoin d'avoir des huge ambitions. Il y a d'autres périodes de notre vie dans lesquelles on a besoin de ralentir. Je crois que là, je suis dans cette période-là de ma vie. Et juste en fait de l'accepter, quoi. De pas voir le fait... de faire moins comme quelque chose de négatif, comme quelque chose de dévalorisant, mais juste comme quelque chose... En fait, si t'en as besoin, fais-le, quoi. Et ça demande de se détacher forcément des... Des avis, des regards extérieurs, de comment est-ce qu'on est perçu et de comment est-ce qu'on va être perçu si on décide de ralentir, etc. Autre point qui est en fait l'avant-dernier, parce que j'en ai encore un dernier, et après je vous lâche la grappe, c'est que changer d'avis, faire des erreurs, c'est pas un échec, c'est apprendre. Et ça c'est ouf parce que moi depuis que je suis toute petite, je me suis toujours dit... Ah ouais, dans une autre vie, j'aurais trop aimé être sage-femme. Dans une autre vie, j'aurais trop aimé être chirurgien orthopédique. Dans une autre vie, j'aurais trop aimé aller à l'armée. Mais frérot, qu'est-ce qui t'en empêche de faire tout ? Alors peut-être que d'être chirurgien orthopédique. Aujourd'hui, à 28 ans, j'irais pas me taper des études pour... Mais en soi, rien n'est impossible, tu vois ce que je veux dire ? Rien n'est impossible. Pourquoi rester enfermée dans un truc ? Genre, teste des choses, kiffe, tu vois ? T'as le droit de changer d'avis, t'as le droit de te prendre des murs, ça veut rien dire de toi, ça veut rien dire de ta personnalité, tes performances ne veulent rien dire de toi, de qui tu es en tant qu'être humain. Et je pense que quand on comprend ça, ça nous permet vraiment de lâcher prise et de faire des choses qui nous font kiffer, tu vois. Et je pense que c'est peut-être un truc un peu taureau, mais tu sais, de croquer la vie à pleine langue, d'essayer des choses, de pas avoir... peur de se tromper, de faire des erreurs que ça ne nous plaise pas de savoir rebondir, tu sais c'est comme les gens la dernière fois je crois, j'entendais quelqu'un qui disait qu'elle avait peur, qu'elle avait pas peur de l'entrepreneuriat et de la charge mentale que c'est etc mais qu'elle avait peur de retourner dans le salariat et d'être emprisonnée dans un CDI mais il n'y a rien qui t'emprisonne dans un CDI en fait je suis désolée à tout moment tu peux partir t'es jamais bloqué, il n'y a personne qui t'a mis des menottes pour rester dans une situation t'as tout toujours le choix et la possibilité de partir alors en fonction de tes ressources je pense aussi financières ça joue beaucoup aussi en termes de prise de décision mais de manière générale il y a personne qui genre t'es pas obligé de rester nulle part quoi donc voilà on a le droit de on a le droit de changer, on a le droit d'essayer on a le droit de tester, de se tromper, faites-vous confiance et n'ayez pas peur de ça quoi et le dernier point enfin c'est que Enfin, une autre leçon, ouais, la dernière. C'est que j'ai plus envie d'être applaudie. J'ai plus envie d'être reconnue, je sais pas, j'en sais, d'être vue un peu comme un gourou, celle qui sait tout, qui a beaucoup de connaissances, qui va pouvoir nous aider, trucs et machins. Genre, je m'en fous de tout ça, j'ai juste envie d'être en paix, en fait. Et pendant très longtemps, Mais je pense parce que j'avais pas hyper confiance en moi. Enfin si j'avais confiance en moi, c'était plus un problème de légitimité. Je pense que tout le monde doute de sa légitimité à un moment donné ou à un autre. Mais je pense qu'à cause de ça du coup, je nourrissais mon besoin de me sentir légitime par les retours de mes clientes, les commentaires sous mes posts, les avis positifs et les petits messages qui vont me dire « Oh j'adore ce que tu fais » , etc. Aujourd'hui Alors je dis pas genre ça me fait trop plaisir de recevoir ce genre de messages forcément mais en fait j'en ai rien à foutre, j'en ai pas besoin pour me sentir bien, pour me sentir légitime, à partager etc, à faire ce que je fais, à faire mon métier. Je m'en fous en fait, je m'en fous, j'en ai pas besoin, j'en ai pas envie non plus parce que je trouve que ça met grave une pression. de devoir être entre guillemets parfaite. Et je pense que vous voyez ce que je veux dire, mais quand on admire quelqu'un sur les réseaux sociaux ou même dans la vie réelle, en fait on l'admire parce qu'on s'imagine quelque chose d'elle. On idéalise vraiment la personne et du coup on tombe en admiration. Mais en fait on est tous humains, il n'y a personne qui est au-dessus de quelqu'un d'autre. On a tous des choses à nous apprendre les uns des autres. Et voilà, j'ai vraiment ouvert les yeux sur ça et ça fait vraiment du bien. Parce que du coup on fait les choses de manière un peu plus légère. Voilà, c'était la dernière petite leçon de cette dernière année. Et du coup je vais vous partager ce que je me souhaite et ce que je vous souhaite aussi par la même occasion. Je me souhaite et je nous souhaite de ne plus fuir notre intuition. De ne plus persévérer dans des choses... On sent qu'il ne vibre plus à l'intérieur de nous, même si ça brille fort de l'extérieur. Je me souhaite et je nous souhaite de choisir la paix encore et encore, même si ça veut dire être moins admiré de l'extérieur, mais du coup être plus aligné de l'intérieur. Et quand je dis choisir la paix, en fait, ça part vraiment, je crois que je vous en avais parlé, de mon intention que pour l'année 2025 et même, pour toute la vie entière. Ma priorité c'est de me sentir en paix, c'est de me sentir sereine. Du coup chaque chose qui ne remplit pas cette case là, ça dégage. Voilà, parce que je pense qu'il n'y a rien de plus précieux que de se sentir en paix. Et c'est pas quelque chose qui se cherche, c'est quelque chose qui se choisit au quotidien dans les actions qu'on fait, dans les décisions qu'on prend. Donc voilà. Autre chose que je nous souhaite, c'est des projets qui nous nourrissent vraiment, pas qui nous consument. Je nous souhaite des relations vraies, remplies d'amour, de bienveillance, d'honnêteté, de transparence. Et je nous souhaite aussi de ne plus attendre la permission pour exister. C'est-à-dire qu'on est libre de faire ce qu'on a envie de faire. Et de arrêter de se poser des limites, de s'enfermer dans des cases. Libérez-vous de ces cases, libérons-nous de ces cases. qui nous enferme voilà et je nous souhaite aussi de nous célébrer même quand on a rien accompli parce que c'est ouf ce qu'on est en train de vivre de faire, ce qu'on est en train d'expérimenter je pense que c'est important de prendre des pauses aussi de se célébrer, de réaliser ce pourquoi est-ce qu'on est fier de nous Pour se faire du bien. Voilà. Parce qu'on n'a pas toujours besoin non plus de se dire.