Speaker #0Prends ce qui te parle est un podcast pour les femmes qui ont envie de penser à elles, qui en ont marre de constamment s'épuiser et qui veulent enfin retrouver durablement leur énergie vitale. Je suis Amanda, professeure de yoga avec une approche de développement personnel. Dans ce podcast, je partage avec vous mes connaissances et mes propres expériences afin de semer quelques graines de retour à soi. Sachez que j'ai un cadeau pour vous, le Yoga Pack de secours. Il contient 6 pratiques à thème de 10 minutes. Retrouvez-le dans la description. C'est parti pour l'épisode du jour, alors prenez uniquement ce qui vous parle et surtout, laissez le reste. Les émotions à fleurs de peau, l'impression de pouvoir exploser à tout moment, parfois des réactions hyper intenses et dont on se dit c'est un peu disproportionné par rapport à ce qui se passe, j'ai l'impression que j'exagère mais j'en peux rien, je le ressens trop fort à l'intérieur de moi ou même peut-être une incapacité à exprimer, à libérer ces émotions. C'est ce dont on va parler dans l'épisode du jour. Comment finalement gérer ses émotions ? C'est parti ! Il faut savoir, on entend parfois parler d'émotions positives et d'émotions négatives. Il faut savoir que les émotions, elles sont toutes, sans exception, positives. Je sais que c'est dur à entendre, mais dans le sens où elles ont toutes une fonction. Elles ont toutes... Si elles existent, c'est parce qu'elles viennent nous apporter quelque chose d'important et de précieux. Les émotions, elles ont un rôle dans la communication et dans la survie de l'espèce, rien que ça. Donc dans ce sens-là, on peut dire que les émotions, elles sont toutes positives. Par contre, c'est clair qu'il y a des émotions qui sont agréables et des émotions qui sont désagréables. Alors peut-être que vous vous dites, oui mais moi j'aimerais ressentir que les émotions agréables et pas du tout les émotions désagréables. Et bien vous allez voir, on va un petit peu décortiquer tout cela. Bonjour Dora ! Donc voilà, vous avez un petit miaou de mon chat. On va un peu décortiquer tout cela et vous allez voir à quel point ça ne pourrait pas nous suffire de ressentir que les émotions agréables. Et d'ailleurs, parce que c'est d'actualité au moment où je tourne ce podcast, si vous n'avez pas encore vu le petit dessin animé de Pixar, vice-versa, je vous le recommande tellement. Il y a le 2 qui vient de sortir au cinéma actuellement. Et voilà, c'est vraiment un film fait pour les enfants, mais qui explique tellement bien le rôle des émotions, de toutes les émotions, leur importance. Donc, on distingue six émotions primaires. Certains en mettent sept, mais voilà, je vais vous raconter. Donc, les six émotions primaires, ce serait la joie, la tristesse, la colère, le dégoût, la peur et la surprise. Certains mettent aussi le mépris dans les émotions primaires, mais voilà. Le mot émotion, il veut dire... Un mouvement qui va vers l'extérieur. Émotion. Motion, c'est mouvement. Et c'est vers. Donc, l'émotion, elle nous met en mouvement. C'est une réaction psychologique et physique. suite à une situation, suite à un stimulus qui est interprété par notre mental. Donc il y a une manifestation physiologique à l'intérieur de nous, j'espère que ce n'est pas trop compliqué ma façon de dire ça, mais donc il se passe quelque chose à l'intérieur de nous, il y a vraiment une libération d'hormones qui nous fait ressentir des choses à l'intérieur de nous, et il y a aussi un mouvement qui se met en place, notamment... Les expressions du visage. Vous savez qu'il y a un psychologue américain, Paul Ekman, qui a consacré, j'ai envie de dire, toute sa vie, certainement, en tout cas à l'étude des émotions et de l'expression des émotions sur le visage, qu'on peut très bien reconnaître et distinguer même au niveau de micro-expressions. On parle en millimètres de seconde, on ressent l'émotion, tac, elle se manifeste sur notre visage, même si on cherche à la cacher. même si parfois on n'en a pas conscience, parce que vous allez voir que malheureusement, dans bien des cas, on se coupe de nos émotions alors qu'elles sont vraiment très importantes. Je disais donc tout à l'heure qu'il y a six ou sept émotions primaires, et puis il faut savoir qu'il y a une multitude d'émotions secondaires, donc on dit que c'est un mélange de certaines émotions entre elles, donc ça devient beaucoup plus complexe, Et puis on parle même d'émotions tertiaires qui là seraient encore un mélange encore plus... encore plus mélangé de toutes les émotions primaires, secondaires. Ça forme des émotions tertiaires. Donc, par exemple... Si on a la joie en émotions primaires, en secondaire, on peut avoir le fait de se sentir en extase, euphorique, béat, de se sentir plein d'amour, de se sentir en gratitude, de se sentir à Dieu. Ça, c'est des émotions secondaires plus complexes. Si on prend la colère, en émotions secondaires, on peut avoir le fait d'être furieux, d'être exaspéré, d'être irrité, le dégoût. On peut se sentir derrière en émotions secondaires, écoeuré, amer, frustré par exemple, la tristesse. On pourrait, derrière la tristesse qui est vraiment primaire, on pourrait dire qu'on se sent accablé, déchiré, bouleversé. Voilà pour quelques exemples. Il y a aussi la peur, donc je vais quand même le dire. Derrière, il pourrait y avoir le fait de se sentir angoissé, anxieux, apeuré, inquiet. Derrière la surprise, en émotions secondaires, on pourrait avoir le fait d'être stupéfait, d'être ébahi, époustouflé. interloqué, voilà ça c'est des émotions un peu plus complexes, ça mélange en fait des émotions primaires entre elles. Alors, la fonction des émotions, je vous disais qu'elles sont vraiment très, très importantes, au point d'avoir un rôle dans notre survie. Eh bien oui, on ne pourrait pas vivre que de joie. Donc la joie, évidemment, elle nous connecte aux autres, elle nous permet d'apprécier la vie, d'aimer être vivant, d'aimer, c'est aussi une motivation, une joie, le fait de se réjouir, tout ça, c'est la joie. La tristesse. si elle n'existait pas, on ne pourrait pas faire notre deuil. La tristesse, elle a une fonction de deuil. Elle a aussi une fonction de réintégration. La tristesse, elle nous permet, quand on perd quelque chose, que ce soit un être, que ce soit quelque chose dans notre vie, vous savez, quand on doit se réapproprier son corps après une maladie, par exemple, parce que malheureusement, ça fait partie de la vie. La tristesse a vraiment une fonction de réappropriation. C'est en passant par la tristesse. qu'on peut avoir ce processus de deuil qui nous permet d'arriver à l'état de résilience, d'acceptation. Il faut savoir aussi que, par exemple, la tristesse, lorsqu'on pleure, dans les larmes, les larmes contiennent des hormones du stress qui peuvent être évacuées à travers les larmes. Donc vous voyez, la tristesse a vraiment un rôle fondamental. Quand on reprend, si vous écoutez l'épisode numéro 2 sur le stress, quand on reprend nos petits êtres préhistoriques, le fait d'être triste, ça permet aussi de déclencher l'empathie des autres, l'empathie du groupe et de pouvoir être aussi réintégrés dans le groupe. Et c'est vrai qu'à travers la tristesse, on se connecte parfois aux autres à travers l'empathie. La colère. sa fonction, on n'aime pas la ressentir, et pourtant, elle nous permet de nous défendre, elle nous permet de faire respecter nos limites, donc la colère, elle est juste hyper importante, et vous voyez, c'est très important pour moi de vous dire ça aussi en tant que prof de yoga, parce que comme tout être humain, je ressens des émotions, et j'encourage toutes les personnes qui me suivent ou qui viennent demander des conseils par rapport au yoga, à ressentir leurs émotions, à les exprimer évidemment sans violence, mais on a le droit de ressentir des émotions, même le... c'est même pas un droit, c'est juste, c'est inné, c'est très important de ne pas s'en couper. Et parfois, donc, les gens me disent, Amanda, t'es prof de yoga, tu t'énerves ! Mais évidemment que je m'énerve ! Je suis en bonne santé, je prends soin de moi, et je me respecte quand c'est nécessaire. Bien sûr que je me mets en colère. Alors, évidemment, on va voir après qu'il y a aussi des réactions émotionnelles qui sont parfois disproportionnées. Et là-dessus, on peut travailler. Mais l'émotion de base, elle existe. Et c'est important de ne pas la refouler. Le dégoût, il nous permet de rejeter ce qui n'est pas bon pour nous. Si on mange quelque chose de pourri, on va être dégoûté, ça va nous permettre de le recracher, de ne pas l'avaler, et de ne pas s'intoxiquer, s'empoisonner. La peur, elle nous protège. Quand on a peur de quelque chose, on fait quoi ? On fuit, on se met en sécurité, on évite cette situation. Vous imaginez, si on n'avait pas peur, eh bien, au bord de route, on traverserait comme ça, avec plein de voitures qui passent. On ne vivrait pas très longtemps si on n'avait pas peur. La surprise, elle nous rend curieux, elle nous permet d'explorer, de découvrir de nouvelles choses. Voilà pour quelques exemples. Alors, justement, Refouler nos émotions, c'est vraiment une mauvaise idée. Ça ne fait que repousser la souffrance à plus loin. Et surtout, si on n'accepte pas ces émotions et qu'on ne veut pas les ressentir, on va développer des problèmes. et c'est quelque chose qui est tellement, c'est quelque chose que je trouve, on a tellement mal appris, en tout cas ma génération, et je sais la génération avant moi aussi, c'est un peu en train de changer, j'ai l'impression, chez les jeunes maintenant, il y a beaucoup de livres sur les émotions, il y a justement des petits dessins animés comme ça qui en parlent, c'est tellement, tellement important, et malgré cela, dites-moi un peu si ça vous parle, mais qui d'entre vous, a entendu ça quand vous étiez petite ? Est-ce que vous avez entendu ? Oh mais ne pleure pas, il ne faut pas pleurer. Ne te fâche pas. Vilaine fille si tu te fâches. Vous voyez à quel point on nous coupe de nos émotions. Et d'ailleurs, les personnes qui me posent souvent la question comment gérer mes émotions, c'est des personnes qui, quand je discute un petit peu avec elles, ne veulent plus ressentir leurs émotions. Alors que qu'est-ce qui se passe quand on cherche à fuir les émotions ? C'est un petit peu comme si vous essayiez de mettre un couvercle sur une marmite en pleine ébullition. Alors avec les bulles, etc., il y a le couvercle qui tremble, il veut sauter hors de la marmite. Et vous, c'est comme si vous étiez en train de forcer dessus pour ne pas que le couvercle saute. Sauf que qu'est-ce qui se passe quand on fait ça ? soit la marmite va exploser, soit la marmite va imploser. Et donc là, qu'est-ce qui se passe à force ? Eh bien, soit, si ça implose, eh bien, on finit par se couper de soi, on finit par se couper de ses émotions. Alors, pas tout à fait, parce que les émotions, elles sont toujours là, mais on finit par ne plus les reconnaître, les écouter, parce qu'à chaque fois, on les camoufle, on les camoufle, et à la longue, ça peut créer de l'anxiété. Ça peut créer des peurs constantes, ça peut créer... on se coupe de nos besoins, donc finalement on ne sait plus tellement qui on est dans le sens où on ne sait plus ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas, ce qu'on veut, ce qu'on ne veut pas. Donc ça, ça crée vraiment des grosses problématiques. Il peut y avoir aussi ce qu'on appelle la somatisation, donc ça va être des douleurs qui viennent se loger dans le corps, qu'on ne comprend pas très bien pourquoi, on ne comprend pas très bien leur origine. On a mal, mais il n'y a pas de cause apparente, alors je ne veux pas faire de raccourci, évidemment chacun est unique, je tiens à le préciser, mais on pourrait retrouver ça dans des contextes par exemple de douleurs chroniques, de fibromyalgie. certaines maladies. Quand on n'accepte pas nos émotions et qu'on les refoule comme ça trop longtemps, trop souvent, eh bien, ça développe des sentiments désagréables qui perturbent dans le temps. On peut se retrouver de mauvaise humeur et avoir justement une espèce de débordement émotionnel. une hyper-émotivité, mais vraiment, je ne parle pas ici du fait d'être hyper-sensible et d'avoir les larmes, voilà, juste parce qu'on est ému un peu de toute chose, mais vraiment un débordement émotionnel, parfois, dans des situations, l'émotion est disproportionnée par rapport à la situation. Par exemple, il y a une réunion d'équipe ou quelque chose comme ça, il y a un mot qui ne plaît pas à la personne, elle se met soit-on. colère intérieurement, soit elle pleure, soit ça devient un drame pour elle, ben ça voilà, c'est quand on n'est pas suffisamment à l'écoute de ses émotions. Alors du coup, vous allez dire, oui mais comment on fait ? C'est pas facile en fait de ressentir ses émotions, c'est pas facile de s'y reconnecter, de tout ça, de les accepter, comment on fait ? Eh bien, tout d'abord, comprendre ceci, j'avance que c'est une très très bonne étape, comprendre qu'il n'y a pas des émotions positives, je fais mes petits doigts entre guillemets, et des émotions négatives, dans le sens où elles ont toutes quelque chose à nous apporter, de précieux, de primordial, carrément pour notre survie. Ensuite, plutôt que d'apprendre à les gérer, parce que c'est vrai que j'ai mis un titre un peu accrocheur, dans le sens où c'est la question qu'on pose toujours, Mais une émotion en soi, ça ne se gère pas, ça se vit. Une émotion, ça nous traverse, ça se ressent et puis ça s'évacue. Et ça nous apprend quelque chose sur nous, sur notre vie, sur notre rapport à la vie, sur nos relations, sur nos besoins, etc. Alors, les petits conseils que je peux vous donner par rapport à ça, c'est quand il y a une émotion, apprenez, si c'est possible, à la laisser vous traverser. Et je sais que ce n'est pas facile. parce que ce n'est pas agréable, parce que c'est des choses qu'on n'aime pas ressentir à l'intérieur de soi. Mais repensez à cette idée que c'est primordial et que ça a un rôle à l'intérieur de vous. Laissez l'émotion se vivre dans votre corps et rappelez-vous du fait que ça ne dure que quelques minutes. Plus vous allez résister et lutter contre l'émotion, et plus elle va se loger à l'intérieur de vous, et plus elle va essayer de ressortir à un moment donné à un autre. Sauf que si elle ne sort pas au moment où elle a été déclenchée, elle va ressortir à un moment donné où on n'est plus du tout dans la situation, et ça ne fait plus de sens par rapport à ce que vous êtes en train de vivre. Vous voyez les... toutes ces petites anxiétés, tous ces petits sentiments parfois qui sortent de nulle part et on ne comprend pas parce qu'il ne se passe rien de spécial. C'est parfois quelque chose qu'on a ressenti un peu avant, quelques jours, quelques mois, malheureusement parfois des années avant, qu'on n'a pas extériorisé et qui finissent par ressortir à un moment donné ou à un autre. Donc vraiment apprendre au quotidien, quand on a une émotion, à la laisser nous traverser dans notre corps. Alors, par la suite, parce qu'on ne va pas s'arrêter là, c'est intéressant par après, quand vous êtes seul au calme, de vous poser en silence et de vous rappeler de ce que vous avez vécu et d'apprendre à reconnaître les émotions. Parce que parfois, on a quelque chose qui nous traverse, on sait juste que c'est désagréable, on n'aime pas du tout ça. Mais c'était quoi en fait l'émotion ? C'était de la peur ? C'était de la tristesse ? C'était de la colère ? Il faut savoir aussi que dans nos conditionnements, il y a des émotions un petit peu de la conscience collective, je vais dire comme ça. Il y a des émotions qui sont parfois... plus acceptables, en tout cas c'est une impression qu'on a dans nos croyances, qui sont un peu plus acceptables par la société. Et donc, chez certaines personnes, ce qui arrive, c'est qu'une émotion se déguise en une autre. Et ça, ça arrive souvent, par exemple, chez les messieurs, chez les hommes. Les petits garçons, on leur dit souvent de ne pas pleurer, que c'est des femmelettes, des fillettes s'ils pleurent. Alors souvent, la colère va venir se déguiser. Est-ce que c'est juste ma phrase ? En fait, la personne va avoir l'impression d'être en colère, mais c'est pour cacher la tristesse qu'il y a derrière. et quand la personne va se poser avec ça, avec ce sentiment de se dire qu'est-ce que j'ai ressenti, qu'est-ce qui se passe vraiment à l'intérieur de moi je l'ai ressenti où, avec quelle intensité, dans quelle partie de mon corps c'est quoi que je ressens, la personne parfois se dit oui c'est de la colère et puis quand on creuse un peu, en fait c'est de la tristesse parce qu'il y a comme cette impression, cette croyance que c'est plus acceptable d'être en colère que d'être triste ça c'est souvent... chez les hommes et chez les femmes, on a aussi parfois le contraire. Alors encore une fois, ce n'est pas une vérité absolue ce que je suis en train de dire, c'est une constatation un peu... fréquente, chez les femmes, c'est parfois le contraire. C'est comme s'il y avait une espèce de tristesse qui prédomine et puis quand on creuse un peu, en fait, c'est de la colère. Mais une femme qui se fâche, ben, c'est pas beau, c'est pas bien, c'est pas féminin, alors il y a comme la tristesse qui vient comme un masque devant cette colère. Donc apprendre à reconnaître les émotions, à les nommer, c'est vraiment important, développer son vocabulaire par rapport aux émotions. Au début de l'épisode, je vous racontais un peu les émotions primaires, les émotions secondaires, etc. Sur internet, vous trouverez très facilement des roues, des émotions, des étoiles, des émotions. Même dans les livres pour les enfants, c'est hyper intéressant en fait pour toutes ces choses que nous, adultes, n'avons pas vraiment appris à faire. à l'école, en tout cas moi, ma génération, on ne parlait pas vraiment de ça. C'est vraiment intéressant d'avoir une petite roue des émotions en proximité de ce journal, d'introspection par exemple. Et quand on fait son petit travail de retour à soi, se demander tiens, qu'est-ce que je ressens ? Et puis checker sur cette roue des émotions. Parce que ça nous donne des idées, on se dit mais oui, mais en fait, c'est plutôt ça que je ressens. Troisième petit conseil, eh bien, les comprendre. Donc, ressentir son émotion, la reconnaître, puis se demander, eh bien, elle est venue me dire quoi en fait cette émotion ? C'est quoi qui l'a déclenché ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi cette émotion s'est déclenchée ? Qu'est-ce qu'elle est venue m'apporter ? Si c'est la colère, est-ce que mes limites ont été dépassées ? Si c'est la peur, est-ce que j'étais face à une personne qui ne me convient pas, qui me fait peur et de qui j'ai envie de fuir ? Vous voyez, c'est vraiment intéressant de venir se demander qu'est-ce que l'émotion est venue nous apprendre sur la situation. Et les émotions, elles sont aussi reliées à nos besoins. Donc, quels besoins n'étaient pas comblés à l'intérieur de moi à ce moment-là ? Ensuite, quatrième conseil, et bien justement venir se chouter soi-même. Parce que libérer ces émotions qui sont désagréables, même si elles sont positives, c'est bien beau, les comprendre, etc. Et puis derrière ça, souvent on est un peu vidé. donc venir mettre du soin, s'apporter à soi-même ce dont on a besoin pour justement pas que ces émotions deviennent des sentiments. Donc vraiment faire quelque chose qui va nous recharger en énergie ou qui va nous apaiser, ça peut être se faire couler un bain, ça peut être se faire un automassage, ça peut être aller se balader dans la forêt, ça peut être à tout hasard faire une petite séance de yoga, voilà en tout cas faire quelque chose qui pour vous, vous fait du bien et vient peut-être... combler ce besoin qui n'était pas respecté au moment où vous avez ressenti cette émotion intense. Cinquième petit point. exprimer vos émotions, apprendre à mettre des mots, donc là on l'a déjà un peu vu plus tôt avec le fait de les reconnaître, et puis après pouvoir les exprimer, pouvoir exprimer ce que vous ressentez aux personnes avec qui vous vivez, ou avec vos collègues, avec votre patron, avec n'importe qui, apprendre à exprimer ces ressentis, c'est quelque chose de vraiment important dans cette reconnexion à soi, dans cette reconnexion à ses émotions. et d'ailleurs c'est pour ça aussi que moi dans les cours de yoga que je propose les personnes qui viennent, la majorité de mes cours et des événements ponctuels que je fais je propose souvent un temps pour écrire ce qu'on a ressenti dans sa pratique ça permet justement de faire le bilan, parfois dans sa séance de yoga on a des flashs de notre journée et c'est à ce moment-là dans ce temps qu'on est en train de s'accorder qu'on se rappelle de ce qu'on a ressenti c'était où dans notre corps, etc. Et ce moment-là d'écriture, il est tellement précieux pour prendre conscience de ça et de soi. Et puis un petit temps d'expression où on peut dire à voix haute, ben voilà, je ressens ceci, je l'ai ressenti là dans mon corps. Et puis faire aussi la différence entre l'émotion et le bien-être qu'on a ressenti après avec la pratique. Le fait de se rendre compte qu'on peut s'apporter du soin à soi-même Avec ce qu'on a sur soi, son corps, sa respiration, sa concentration. C'est vraiment très enrichissant de le faire pour soi, mais c'est aussi hyper enrichissant d'entendre les partages des autres. Parce qu'on se rend compte qu'au départ d'une même séance, tout le monde a vécu quelque chose de très très différent. Ça, ça nourrit le cœur puissance 1000. Bon, alors sixième petit conseil par rapport... Au fait de comment, entre guillemets, gérer ses émotions, eh bien, c'est aussi d'apaiser son système nerveux, comme pour la gestion du stress, parce que, eh bien, justement, quand on a mis ce fameux couvercle sur la marmite en ébullition pendant trop longtemps et qu'on s'est un peu coupé de ça, de ses émotions, en général, notre système nerveux autonome, hashtag. Épisode 2 sur le stress, il est un peu notre système nerveux, il est un peu tout déréglé, donc venir faire des pratiques qui vont permettre d'apaiser notre système nerveux, qui vont permettre de faire repasser notre être en mode repos, récupération, le fait de pouvoir se sentir sécure, de pouvoir se sentir bien à l'intérieur de soi et de pouvoir passer plus facilement au quotidien. en mode repos, récupération, régénération, digestion. Donc tout ça, évidemment, il y a plein de pratiques qui le permettent. Le yoga en fait partie, mais également la méditation, la cohérence cardiaque, le fait, encore une fois, de vous chouchouter, de faire les choses qui vous apaisent, qui vous font du bien à vous, voilà. Donc tout ça, c'est une démarche qui s'inscrit dans le temps, sur le long terme, mais à la fois... C'est des petites choses qu'on peut mettre au quotidien et qu'on peut commencer dès aujourd'hui. Vous voyez, de penser à ça, à ces émotions, de prendre conscience qu'elles ont un rôle, même si on n'aime pas les ressentir, elles sont importantes. Et puis de se dire, mes émotions, c'est mes copines en fait, ce sont mes alliés, elles sont là pour moi, pour nourrir ma vie et je vais leur tendre l'oreille en fait. Je vais les écouter. Moi, j'aime beaucoup l'écriture parce que c'est vraiment, ça ne doit pas se passer que dans la tête. Peut-être que vous vous détouillez, mais ça va, j'y pense déjà tout le temps. Penser, ce n'est pas du tout de la méditation. Nos pensées, c'est notre mental qui s'active et qui tourne en boucle et qui finit par repartir sur des trucs qui tournent dans le vide. Quand on écrit, qu'on se pose, qu'on ferme les yeux, qu'on respire. Qu'on ressent. Et puis qu'on prend le temps d'écrire à la main avec un bic sur un papier, le bruit du bic sur la feuille, l'encre qui se dessine tout doucement sur le papier, c'est autre chose aussi que sur un téléphone. Tout ça, ça apaise le système nerveux d'une part et ça connecte les régions de nos cerveaux plus inconscientes qui vont vraiment venir travailler sur le fait de reconnecter. à des parts plus profondes de soi et justement déconnecter du mental et renouer avec quelque chose de plus profond à l'intérieur de soi voilà, j'espère que ces petites explications vous ont plu Si vous avez envie de tester en présentiel, si vous êtes en Belgique cet été 2024, au moment où je tourne ce podcast, j'ai quelques petits événements à vous proposer, soit dans une magnifique yurte à Neupré, ou il y a aussi deux journées dans un jardin de plantes médicinales à Aigueusé, ça c'est dans le Namurouin, vous pouvez regarder dans la description de ce podcast, tout est indiqué. Alors, si vous écoutez ceci dans le futur, parce que le podcast ne va pas s'arrêter demain, j'ai bien confiance en ma moine du futur d'avoir changé un petit peu la description du podcast. Donc, n'hésitez pas à jeter un œil et voir un petit peu ce qui est proposé pour vous. Je vous souhaite une belle journée, une belle semaine et je vous dis à mercredi prochain. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. Si il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors je te dis déjà merci, à la semaine prochaine et d'ici là, on se retrouve sur Instagram. Bisous !