Speaker #0et bonjour à toutes et bienvenue dans prend ce qui te parle le podcast pour les femmes qui veulent se recentrer sur elle je suis amanda professeur de yoga avec une approche de développement personnel et avant même d'aller plus loin sachez que j'ai un cadeau pour vous une to do list qui va vous aider à vous recentrer sur vous, qui va vous accompagner dans votre retour à vous. Alors vous pouvez la télécharger gratuitement via la description de cet épisode. Il y a dedans 50 idées d'actions concrètes pour le retour à soi. L'idée n'étant pas évidemment de toutes les cocher, mais plutôt d'en choisir quelques-unes et de se mettre en mouvement vers soi. Donc on pourrait plutôt l'appeler la toute douce liste. Voilà, bienvenue à toutes. Alors si vous débarquez, pour le moment on est dans une série d'épisodes au sujet de la philosophie du yoga. Particulièrement je vous parle ici des yamas, qui sont en quelque sorte les conseils donnés par le yoga pour notre rapport aux autres, pour toutes nos interactions sociales, pour nos relations interpersonnelles. On dit parfois que c'est un peu les règles du yoga. Moi j'aime bien plutôt les voir comme des valeurs. Aujourd'hui je vais vous parler de Brahmacharya. Brahmacharya, on peut le traduire comme étant la modération. Alors, ce qui est marqué exactement dans les textes sacrés du yoga, dans les yoga sutras de Patanjali, il est noté, celui qui est établi dans Brahmacharya, donc dans la modération, acquiert une grande vigueur. ou acquiert la plus grande des vitalités. Donc en gros, ce que le yoga nous dit, c'est que quand on est dans la modération, on a beaucoup d'énergie, que la modération est vraiment liée directement à notre énergie. Et là mesdames, ça va peut-être vous parler si vous avez tendance à vous épuiser, si vous avez déjà connu un burn-out, un épuisement, ou que vous êtes fatigué dans vos relations, dans vos interactions, dans votre vie de manière générale. Eh bien, je vais vous parler de ce yoga sutra-ci, de cette valeur-ci du yoga, la modération, et on va voir ensemble comment est-ce qu'on peut l'ajuster à nos vies modernes. N'oubliez pas que le podcast s'appelle Prends ce qui te parle, donc surtout, vous laissez le reste. En fait, à l'origine, le mot brahmacharya, si vraiment on le traduit un peu plus littéralement, ça veut dire marcher vers le divin. Vous savez que le yoga c'est aussi une pratique spirituelle. Brahma c'est vraiment ce qui représente le divin, ce que certains appellent l'univers, la conscience universelle. Voilà c'est vraiment en fait tout ce qui est plus grand que nous, tout ce qui est au-delà de notre ego, de notre mental, du monde matériel. Donc Brahma en quelque sorte ça représente ça. Et Charya, donc Brahma Charya. Charya, c'est le fait de marcher, c'est le mouvement, c'est le comportement, c'est le fait de cheminer. Donc, si on traduit, ça veut vraiment dire marcher vers le divin ou marcher en accord avec le divin. Et en fait, ce yama, il est vraiment à comprendre comme le fait d'avoir un mode de vie qui est centré sur la maîtrise de soi et la canalisation de notre énergie vitale. Parce que notre énergie, elle est super précieuse et on en est la gardienne en fait. Alors souvent, si vous vous intéressez un peu au yoga et à sa philosophie, vous verrez souvent que brahmacharya est souvent traduit comme étant la chasteté ou quelque chose comme ça, comme l'abstinence, et on la relie souvent à la sexualité. Alors en fait, c'est beaucoup plus profond que ça, vous avez compris maintenant avec la définition du mot en lui-même, et surtout, surtout, ben non, ce n'est pas la chasteté ou le vœu d'abstinence, parce que sinon plus personne ne ferait du yoga. Au contraire, même dans le yoga, la notion de plaisir, elle est super importante, le plaisir charnel, évidemment, mais aussi le plaisir des sens, dans tous les sens du terme, le plaisir de manger, de le plaisir de regarder, le plaisir des sens, voilà notre confort, le plaisir d'être touché, le plaisir de toutes les petites choses de la vie, etc. Mais en fait, toutes ces choses-là, si vous voulez, c'est l'idée qu'elles nous bouffent notre énergie à partir du moment... On en devient dépendant à partir du moment où on commence à courir de plus en plus après ces choses-là. Et c'est vraiment en ça que la modération nous rend de l'énergie. Alors la modération, vous savez, il n'y a pas un quota où il y a des petites cases à cocher comme la to-do list et où on se dit, ben voilà, aujourd'hui j'ai été modérée. Parce qu'en fait, c'est vraiment propre à chaque personne. Si vraiment je reprends le sujet de la sexualité, chaque personne est très différente, chaque personne a une libido différente, chaque personne a des préférences différentes, etc. Et ce qui compte, c'est vraiment de s'observer soi et de se respecter soi. Et c'est à ce moment-là qu'on est dans la modération, à partir du moment où le plaisir, il est là pour nous nourrir, pour nourrir notre énergie. mais que ça ne devient pas un besoin. Vous voyez la différence ? Si je prends un autre exemple avec par exemple du chocolat, le chocolat c'est un plaisir si on en mange un petit peu, un petit carré qu'on est dans la modération, ça va tellement nous faire du bien que ça nous donne de l'énergie. Mais si on devient dépendant au chocolat, et qu'on en abuse et qu'on mange toute la tablette, voire trois tablettes et qu'on fait ça tous les jours, en fait c'est le contraire, ça va nous prendre de l'énergie, on va être lourd on va être fatigué, on va même développer des problèmes de santé. Donc c'est vraiment dans ce sens-là que la modération doit être comprise par rapport à ce yama. Et j'en profite d'être sur le sujet de la sexualité, c'est un sujet que je n'ai pas encore vraiment abordé dans ce podcast, parce que je ne me sens pas toujours très à l'aise de parler de ça, je trouve que c'est un sujet un peu intime, et en même temps, j'aime bien aussi m'adresser aux personnes qui ont parfois ... peut-être vécu des relations toxiques et je pense que ça arrive à beaucoup de femmes. Et le sujet de la sexualité, en fait, il est tellement important. Ça ne doit pas être un tabou, ça ne doit pas être quelque chose de honteux. Au contraire, ça doit être quelque chose de beau, quelque chose qui nous nourrit, qui fait du bien, évidemment, mais dans tous les sens du terme. Et en fait, à l'heure actuelle, il y a encore beaucoup trop de femmes qui... qui pensent que la sexualité est un devoir, par exemple, par rapport à leur compagnon, à leur conjoint, ou qui pensent que la sexualité est une récompense à offrir ou quelque chose comme ça, mais la sexualité, c'est quelque chose de très beau, qui nous apporte de l'énergie à partir du moment où on est dans un échange qui est respectueux, qui est réciproque, et peu importe les pratiques de chacune, chaque personne fait vraiment... Ce qu'elle veut, à partir du moment où c'est pleinement consenti et désiré. Et j'aime vraiment prendre le temps ici de rappeler à toutes les femmes que non, vous n'avez aucun devoir envers votre mari et que non, quand vous n'avez pas envie, c'est important de vous respecter. Et j'entends encore vraiment trop souvent des femmes dire « Oui, mais il faut bien le satisfaire, j'en ai pas envie, mais je me force un peu pour lui faire plaisir. » Mais... Évidemment, vous faites ce que vous voulez, je ne veux pas du tout vous juger ou quelque chose comme ça, mais comprenez vraiment cette notion d'énergie aussi dans les échanges intimes qu'on peut avoir. Deux corps qui fusionnent pour avoir un échange intime, c'est aussi un mélange d'énergie et à partir du moment où vous le faites sans conviction, juste pour faire plaisir à l'autre, alors que vous, dans votre âme, dans votre énergie, ce n'est pas ce que vous souhaitez. Eh bien, c'est une façon de perdre votre énergie. Donc moi, je dépose ça là. Vous savez bien, le podcast s'appelle Prends ce qui te parle. Si ça ne vous parle pas, vous ne le prenez pas. Mais ce yama, brahmacharya, cette modération liée à notre énergie, c'est aussi tout ça qu'elle vient nous apporter et peut-être nous faire réfléchir dans un sens ou dans un autre par rapport à ça. Donc voilà, on croit souvent que Brahmacharya, ça parle de chasteté ou de privation, mais donc ce n'est absolument pas le propos. Ça parle d'équilibre. Ça nous parle d'apprendre à savourer sans se perdre. Ça nous parle de nous apprendre à nous engager, mais sans nous épuiser. À aimer, mais sans se dissoudre. Vous voyez ? Donc, en fait, moi je trouve que c'est un très très beau yama qui... pousse vraiment à la réflexion, à l'introspection et parfois au réajustement de certaines choses. Donc comment au quotidien on fait pour vraiment intégrer Brahmacharya ? Peut-être en se demandant, tiens, est-ce que tous les plaisirs que j'ai dans ma vie, est-ce qu'ils sont là vraiment pour me nourrir, pour nourrir mon énergie ? Ou est-ce que je suis plutôt en train d'user mon énergie pour avoir ces plaisirs ? Je sais bien que c'est un peu subtil et qu'on a un peu du mal avec ce yama. Et je me rappelle que j'avais fait un cycle yoga en présentiel sur ce thème-là. Donc chaque séance de yoga, chaque semaine, c'était un nouveau yama. On avait fait aussi les niyamas. Et je me rappelle que particulièrement ce yama-ci, ça n'avait pas à parler du tout. Ça n'avait pas à parler du tout. Enfin, en tout cas, il y a beaucoup de personnes qui avaient réagi en disant ça ne me parle pas, moi je n'ai pas envie de me priver, je n'ai pas envie de me modérer, on n'a déjà pas beaucoup de plaisir dans la vie, etc. Donc vraiment, ce que je veux vous faire comprendre, c'est que ce n'est pas pour enlever notre plaisir, au contraire, c'est vraiment pour que tous les plaisirs de notre vie soient là pour nous nourrir, pour notre énergie. Et vraiment, la différence, c'est que quand on tombe dans l'excès, eh bien, on est en train de couper. courir après ces plaisirs-là. Je ne sais pas si vous comprenez vraiment cette subtilité, on va dire ça comme ça. C'est vraiment le plaisir au service de notre vie et pas notre vie au service du plaisir. Et en fait, on vit dans un monde qui est de plus en plus confortable. Et c'est très bien. C'est très bien. Aujourd'hui, en 2025, on a toutes les technologies euh... incroyable, on a des GPS dans nos voitures, on a ChatGPT dans nos téléphones qui répond à absolument toutes nos demandes, on a des frigos, on a des fours, on voyage, on a des matelas à mémoire de forme, on a, enfin, vous savez, des télévisions, on a Netflix, on a des séries illimitées, tout, tout, en fait, aujourd'hui... tellement facile pour notre confort et pour nourrir nos plaisirs d'essence que ça devient un absolu où on en devient clairement dépendant et le jour où on ne l'a plus le jour où notre internet déraille un petit peu, on est paumé comme si notre vie en dépendait en fait vous voyez, on a tellement tout facilement aujourd'hui que dès qu'il y a une coupure de courant ou dès qu'il y a quelque chose qui ne répond pas à notre demande dans la seconde et bien on s'énerve on est en colère, on est perdu on ne se sent pas bien, on est en manque et ça ça ne va pas et en fait ça ne va pas, c'est pas que ça ne va pas c'est qu'on le sent bien dans notre énergie que notre énergie n'est pas au top et c'est vraiment ça qui nous apprend ce yamala, ce yoga sutra c'est que la modération Celui qui est dans la modération a une très grande source d'énergie à l'intérieur de lui parce qu'il arrive à se contenter. Ça ne veut pas dire se contenter de peu, ça veut dire qu'il arrive à nourrir suffisamment ses sens sans chercher plus que le nécessaire. Et là, on est vraiment en bonne énergie parce qu'on n'est pas en train de se surcharger et du coup d'en vouloir toujours plus. Voilà, j'espère que je vous ai bien expliqué ceci. Comme on parle d'énergie vitale, de vigueur, de force intérieure, j'aime bien continuer aussi sur cette idée de se demander dans notre quotidien quelles sont les choses qui nous vident, qui nous drainent. C'est un exercice que je donne souvent, vraiment prendre conscience de toutes ces petites choses qui nous vident. Alors ça peut être des discussions qui tournent en boucle, ça peut être certains sujets de conversation. Ça peut être le fait de scroller sur les réseaux sociaux à l'infini. Vous voyez, encore une fois, regarder un peu les réseaux sociaux, connecter avec deux, trois personnes, regarder une vidéo drôle d'un chat. Eh bien oui, c'est bien, ça va nous donner un peu d'énergie. Mais quand on tombe vraiment dans le truc où on scrolle pendant une heure, on sent, tout le monde sent que ça nous vide de notre énergie. Donc les choses qui nous drainent, ça peut peut-être être toutes ces choses qu'on fait par... devoir alors qu'en fait on n'en a pas vraiment envie et qu'il n'y a pas vraiment d'obligation. Et puis prendre conscience à l'inverse, et bien justement des choses qui nous nourrissent vraiment, des choses qui nous font du bien, qui nous donnent de l'énergie. Peut-être que c'est la nature, peut-être que c'est le fait de respirer, peut-être que c'est le calme, peut-être que c'est un peu de silence, peut-être que c'est d'avoir des relations vraies, des relations dans lesquelles on peut s'exprimer librement. Et on peut être vraiment soi-même. Voilà, donc par extension, j'ai envie de vous dire que Brahmacharya, c'est aussi dire oui à tout ce qui nous met en expansion. Rappelez-vous, c'est marcher vers le divin, donc on peut prendre ça de façon plus laïque aussi, et vraiment se dire, marcher vers ce qui nous nourrit, ce qui nous fait grandir, ce qui nous met dans une posture juste à l'intérieur de nous finalement. Donc dire oui à tout ce qui nous met en expansion et dire non à tout ce qui nous éparpille, tout ce qui nous draine. Donc, ben voilà. J'espère que cet épisode vous a plu. Je fais des épisodes un peu plus courts pour le moment. Et n'hésitez pas à me dire en commentaire si ce format vous plaît. Si vous avez des questions, si jamais j'ai oublié quelque chose ou si quelque chose n'était pas clair, je me ferai vraiment un plaisir d'y répondre du mieux que je peux. Et je vous dis à la semaine prochaine pour le prochain épisode. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas. t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. 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