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Prends ce qui te parle

Aparigraha: la non convoitisie, le 5ème yama

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23min |15/10/2025
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Description

EP 65 | Aparigraha — La non-convoitise : faire de la place pour ce qui compte


« Quand la personne est établie dans la non-convoitise, se manifeste la clairvoyance du pourquoi et du comment. » — Yoga-Sūtra


Dans cet épisode, on explore Aparigraha : non pas rejeter le matériel, mais arrêter d’en être possédée. Comment alléger la charge mentale, retrouver du sens et de l’énergie, consommer moins mais mieux, et transformer son espace… pour entendre plus clairement ce qui se passe à l’intérieur.


Au menu : tri d’un petit tiroir, regard sincère sur nos achats, et la méthode BISOUS pour éviter l’impulsif.


Pour aller plus loin:

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Transcription

  • Speaker #0

    et bonjour à toutes bienvenue dans prend ce qui te parle le podcast pour les femmes qui veulent se recentrer sur elle je suis amanda professeur de yoga avec une approche de développement personnel et d'ailleurs mesdames avant d'aller plus loin j'ai un petit cadeau pour vous la toute douce liste qui vous aide à vous recentrer sur vous retrouvez la gratuitement en description de cet épisode et sans plus attendre nous allons nous plonger dans le sujet du jour. Donc pour le moment nous explorons les yamas qui sont en fait les attitudes interpersonnelles proposées par le yoga. Alors il y a certaines personnes qui disent que ce sont un peu les règles sociales du yoga. Personnellement j'aime pas trop le mot règles et je préfère les voir comme des valeurs. qui nous inspire et qui nous aide dans notre chemin de retour à soi, dans notre chemin d'éveil, dans notre chemin de connexion à notre moi profond. Alors, à Paris-Graham, c'est le dernier des yamas, le cinquième, et ce qui est dit dans les textes sacrés du yoga, c'est « Quand la personne est établie dans la non-convoitise, se manifeste alors la clairvoyance du pourquoi et du comment. » C'est-à-dire qu'Aparigraha, c'est la non-convoitise, et que quand on incarne vraiment cette non-convoitise, en fait, on a une compréhension profonde de son existence. Alors, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai passé, et je passe encore tellement de temps dans ma vie, à parfois chercher le sens de la vie, à me demander, mais quel est le sens, en fait, de tout ça ? Et donc le yoga, il y a au moins 5000 ans d'ici, avait déjà cette réponse, en tout cas de nous dire que quand on est dans cette non-convoitise, on trouve mieux la réponse à cette question, en tout cas. Donc, en fait, la non-convoitise, il y a beaucoup de gens qui ont l'impression que ça veut dire le fait de rejeter le matériel, mais pas du tout. donc je fais Partie parallèle avec l'épisode de la semaine passée qui était Brahmacharya, la modération par rapport surtout au plaisir des sens. Ici à Paris Gras, c'est la non convoitise par rapport beaucoup au matériel ou au fait d'accumuler. Et ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Comme la semaine passée, ça ne veut pas dire qu'on rejette le plaisir. Ça veut juste dire que le matériel et le plaisir sont là pour nourrir notre vie. et qu'on ne doit pas en devenir dépendant, parce que sinon, c'est là que ça nous cause du tort, et qu'on se désaxe, en fait, de nous. Et donc, ça ne veut pas dire je ne veux rien, ça veut dire je me déleste pour que la vie me parle plus intimement. Parce que quand on arrête de vouloir posséder autant de choses et qu'on se contente en quelque sorte, je ne vais pas dire du minimum, mais je vais dire du nécessaire, Et bien on a beaucoup plus de place dans notre vie, on a beaucoup plus d'espace pour penser aux choses qui sont essentielles et pour être connecté à soi. Parce que l'air de rien, tout ce matériel qu'on accumule, et bien ça nous apporte une charge mentale en fait, ça nous apporte... En fait tout ce matériel qui nous entoure et qui parfois nous encombre, et bien ça nous donne matière à penser, vous voyez, parce qu'on les voit, parce qu'on y pense, parce que... Parce que nos tiroirs débordent de tout, et en fait cette accumulation excessive, elle nous empêche d'aller plus profondément à l'intérieur de nous. En gros, c'est ça que nous apporte ce Yama, ce Yoga Sutra. Ce concept, il parle bien sûr des possessions matérielles. Mais on peut l'étendre aussi à l'intérieur de nous par rapport à nos pensées, nos désirs, nos attentes. Donc c'est vraiment l'idée de la non-convoitise en toutes choses. Et en fait, quand on arrive à faire preuve d'au moins un peu plus de non-convoitise, même si ce n'est pas absolu, c'est vraiment, on est encore une fois dans la modération quant aux objets, eh bien... Ça nous rapproche beaucoup plus de notre sagesse intérieure, plutôt que cette accumulation un peu vide de sens, de ton, vous voyez. Et comme je vous le disais dans l'épisode de la semaine passée, on vit dans un monde qui est de plus en plus confortable, il y a des technologies qui sont de plus en plus pointues, de plus en plus complètes. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile qu'avant d'avoir des objets de... De plus en plus de monde ont accès à des objets, mais des objets qui sont parfois inutiles. Et en fait, on est rempli de choses chez nous. Et donc ce Yama, cette sagesse, elle nous rappelle de nous demander, mais est-ce que j'ai vraiment besoin de tout ça ? Donc je précise vraiment, vraiment que ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Sauf si c'est votre truc à vous, mais il y a des personnes parfois qui tombent dans l'extrême et qui veulent vivre avec juste, vous savez, une fourchette et un canapé. Bon, ben chacun fait bien ce qu'il veut. S'il y a des personnes qui sont minimalistes à ce point-là, ben pourquoi pas, si elles sont heureuses, c'est ce qui compte. Mais le yoga, ce n'est pas ça, ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Non, on a besoin du matériel pour notre vie, pour nourrir notre vie et notre mission de vie, si vous voulez. Merci. On a le droit d'avoir une voiture, on a le droit d'avoir des vêtements et même des beaux vêtements qui nous plaisent, qui nous mettent en valeur, dans lesquels on se sent bien. On a le droit d'avoir, je ne sais pas moi en tant que femme, des bijoux, du maquillage, même si c'est vrai que des bijoux concrètement ça ne sert à rien dans nos besoins primaires, mais si ça sert à se sentir belle, etc., et bien tant mieux, on a le droit d'avoir tout ça. Mais à Paris-Grein, la non-convoitise, c'est plutôt l'idée de ne pas en vouloir un million. Vous voyez, parfois on a des armoires complètes remplies de bijoux. Est-ce qu'on en a besoin d'autant ? C'est vraiment ça l'idée de ce Yama. Donc ça ne veut pas dire qu'on doit tout refuser, qu'on doit tout abandonner, ni que le monde matériel est mauvais. C'est plutôt une révélation progressive de se rendre compte que quand on arrête d'être possédé par nos biens, eh bien on se retrouve soi, vous voyez. Parce que le matériel, parfois, c'est aussi une façon de fuir ce qui se passe vraiment à l'intérieur, vous voyez. C'est un peu, je cours acheter des choses et je suis toujours occupée avec tous mes petits objets à l'extérieur de moi. Mais en fait, il y a quoi à l'intérieur ? Et le yoga, c'est ça qu'il nous dit. Donc quand on est dans la non-convoitise, eh bien on comprend le pourquoi et le comment de son existence. Parce qu'en fait, on se déleste de ces choses. peut-être superficielles ou inutiles et ça nous permet de connecter avec les choses beaucoup plus profondes. Donc le paradoxe, en fait, c'est qu'on achète beaucoup de choses en se disant que ça va nous faire du bien, que c'est pour notre confort, que c'est pour se sentir mieux, etc. Mais en fait, en accumulant, on se fatigue parce que c'est toutes des choses qu'on doit entretenir, qu'on doit surveiller, qu'on doit protéger, qu'on doit ranger, qu'on doit classer. Après, on ne sait plus où elles sont et on les cherche, alors on en rachète. Vous voyez, c'est vraiment un superflu qui vient peser sur notre corps, sur notre esprit, sur notre temps, sur nos finances aussi. Il y a vraiment un coût à tout ce matériel. Et en plus, ça peut nous conduire aussi à une fausse identité, parce que quand on possède comme ça beaucoup de choses, on finit par croire qu'on est ses possessions, que ses possessions... viennent valoriser notre personnalité ou quelque chose comme ça, alors que notre personnalité, elle est nue. Vous voyez, donc je vous dis ça vraiment pour comprendre l'idée du Yaman qui nous dit que la non-convoitise nous permet de comprendre le pourquoi et le comment de notre existence. Donc après, il y a des personnes qui s'en foutent du sens de la vue, de savoir pourquoi elles sont là ou de se dire mais c'est quoi ma mission de vie ? Tant mieux, ce n'est pas grave, on n'est pas là pour juger, chacun fait ce qu'il veut. Mais les personnes qui sont vraiment dans cette quête de retour à soi, de conscience de soi, de se comprendre et qui ont envie... Voilà, d'être sur un chemin juste, et bien cette petite approche nous fait comprendre que se dépouiller un peu plus des choses superficielles va nous aider à trouver cette réponse-là à l'intérieur de nous. Et d'ailleurs, c'est aussi ce qu'on fait au cours de yoga, même les cours de yoga collectifs, où je dis souvent, voilà, ici on ralentit, on respire, et en fait, vous voyez, on fait de la place. C'est-à-dire que quand on est là au cours de yoga, on ne doit pas penser à sa voiture, tout le monde dépose son armure, sa carapace, même son ego et je demande même souvent de laisser son mental dehors du mieux possible pour vraiment se reconnecter à l'essentiel, au corps, la respiration, le moment présent et là il y a beaucoup de choses qui peuvent émerger et c'est beaucoup plus facile de connecter avec ce truc profond à l'intérieur de soi. qui est le pourquoi et le comment de notre existence, que quand on est dans le bruit, dans l'agitation, et entouré de nos millions d'objets stimulants. Donc voilà, si ça vous parle de vous reconnecter peut-être à votre mission de vie, sans être non plus dans une recherche absolue, mais vraiment, ça reconnecte au cœur en fait, de se dépouiller un peu plus de toutes ces choses-là. En plus, dans cette démarche, il y a aussi une démarche éthique et écologique. On peut comprendre aussi ça dans cette idée de consommer moins, mais de consommer mieux. Par exemple, plutôt que de vouloir plein d'objets, vous savez, tous ces, j'ai envie de le dire comme on le dit par chez moi, tous ces chinis, vous voyez, tous ces babioles qui ne servent à rien. C'est plutôt l'idée d'avoir des choses qui nous plaisent, qui nous aident, qui nous font du bien, mais qui sont utiles, qui sont durables, donc vraiment se consommer moins, se consommer mieux, essayer du mieux qu'on peut de limiter aussi tous les produits à usage unique, vous voyez qu'on prend, qu'on serre et qu'on jette, mais c'est horrible pour l'écologie aussi, toutes ces choses-là, franchement si vous vous renseignez un peu du nombre de déchets qu'un être humain... produit déjà en un an, mais au cours d'une vie, c'est terrible. À l'heure actuelle du monde, quand on sait qu'il y a un océan de plastique, donc il y a vraiment la taille d'un continent, la taille d'un continent dans l'océan rempli de plastique, avec tous nos déchets qui sont emportés par le vent, qui finissent dans les eaux et qui se récoltent là, comme ça, au milieu de l'océan, ben ça aussi on a vraiment Du pouvoir dessus, vous voyez, donc je m'égare un tout petit peu du sujet de départ, c'est vrai, mais je trouve que ça reste quand même lié par rapport à notre mode de consommation. Et alors aussi, par exemple, nos vêtements. Donc aussi à l'heure actuelle, voilà, avec la fast fashion, c'est très facile d'avoir des vêtements pas chers, qui sont plutôt stylés, qui sont plutôt à la mode, etc. Alors après, ils durent pas. pas longtemps parce que bien sûr c'est produit avec des matières dégueulasses, désolé je dis les termes tels qu'ils me viennent là ici, dans des conditions humaines horribles ce sont des vêtements qui contiennent des substances nocives que l'on va mettre en contact avec notre peau et même quand on les lave ces substances nocives repartent aussi dans les os alors franchement parfois on se dit oui mais bon pour le prix tu sais Et... Et je ne jette la pierre à personne parce que je l'ai fait, honnêtement. Tous les podcasts que je vous enregistre, je les enregistre pour moi aussi. Ça me fait du bien, tous ces rappels, vous voyez. Mais vraiment, tous ces vêtements qu'on n'achète pas cher et qu'on accumule, ils ne sont pas sains pour notre santé, ils ne sont pas sains pour l'environnement, ils ne sont pas sains pour les êtres humains qu'on exploite derrière, ils ne sont pas sains pour notre charge mentale de toute cette tonne de vêtements qui s'accumulent dans notre garde-robe. Alors est-ce qu'il vaut mieux avoir 500 vêtements qu'on va mettre trois fois mais qu'après on va garder parce qu'on ne veut pas vraiment les jeter parce qu'on les a achetés mais qu'en fait ils sont là en boule dans notre garde-robe et quand on ouvre notre garde-robe on est fatigué. parce qu'on voit qu'il y a plein de choses, mais en même temps on se dit qu'on n'a rien à se mettre, parfois il vaut mieux économiser un peu et avoir juste quelques pièces de vêtements de qualité qui vont durer et surtout qui vont nous être utiles. Vous voyez, parce que finalement, à quoi ça sert d'avoir 500 t-shirts si en fait on vit dans un pays où il fait quand même plutôt froid et qu'on a surtout besoin d'un bon gros pull, qu'on a besoin d'une veste... qui est anti-perméable parce qu'il pleut souvent et qu'on a envie de pouvoir quand même sortir dehors quand il pleut, voyez, il vaut mieux penser à notre confort et vraiment à nos besoins et avoir des choses qui se réutilisent, qui durent dans le temps et avoir peu d'objets desquels on prend soin plutôt que d'en avoir un million et de se dire « de toute façon, ça ne coûtait pas cher, je le jetterais si ça ne va plus » . Sauf qu'après, on passe notre temps à faire des tris, à devoir à la déchetterie. Et je me parle à moi aussi, vraiment. Donc voilà, je ne sais pas si ça vous parle. Vous me direz en commentaire, vraiment. N'oubliez pas que le podcast s'appelle Prends ce qui te parle. Et donc, ça sous-entend bien sûr de laisser tout le reste. Et moi, ce que je vais vous proposer pour terminer cet épisode, justement, si ça vous parle, c'est peut-être cette semaine de choisir un espace. espace chez vous. Vous pouvez commencer tout petit par exemple par un tiroir, le tiroir d'une armoire ou une petite armoire à chaussures, enfin que sais-je. Commencez petit et peut-être triez, triez ce tiroir et vous demandez tiens est-ce que j'utilise ce qu'il y a là dedans, est-ce que ces objets me font du bien, est-ce que c'est important pour moi de les avoir est-ce que ça m'apporte de l'énergie ou est-ce qu'au contraire ouf Je me sens fatiguée quand j'ouvre ce tiroir et que je vois tout ça. Vous voyez ce que je veux dire, cette charge mentale parfois par les objets. Et donc éventuellement, peut-être faire le tri, déjà de le ranger, de le nettoyer, parce que ça fait du bien ce tiroir, de réorganiser. Et puis s'il y a quelque chose dans ce tiroir qui ne vous sert plus, libre à vous de l'offrir peut-être à quelqu'un, de le donner, ou parfois... parfois malheureusement, ben oui, de le jeter, parce qu'il vaut mieux jeter quelque chose que de le laisser là pour rien, vous voyez, donc de le jeter avec le respect du tri, bon je ne vais pas vous rapprendre tout ceci, tout cela, et puis, plus on fait le tri chez soi, et vraiment plus on y voit clair, ben c'est vraiment ce que ce Yama nous dit, on y voit plus clair sur soi, C'est vraiment, vous savez, parfois on fait du tri dans notre matériel, dans notre maison, et en fait ça trie nos pensées. Tout le monde a déjà ressenti ça, je pense. Et bien c'est vraiment ce que le yoga nous apprenait déjà depuis 5000 ans. Donc une fois que vous avez fait du tri chez vous, ce que j'ai envie de vous proposer, c'est la prochaine fois que vous devez acheter quelque chose, vous savez, on fait parfois des petits achats compulsifs, on se dit, oh tiens, je me prendrais bien ça. Il y a une méthode qui s'appelle la méthode bisous, pour savoir si vous avez vraiment besoin de ça ou pas. Parce que je vous rappelle, l'idée ce n'est pas de rejeter le matériel, c'est vraiment juste de consommer moins, consommer mieux, et que toutes ces choses-là soient au service de notre vie et pas à l'inverse. Donc la méthode bisous, c'est à chaque fois que vous avez envie d'acheter quelque chose, vous allez vous demander... D'abord, la première lettre de bisous, le B, besoin. Est-ce que j'ai vraiment besoin de ceci ? Ou à quel besoin est-ce que ça répond ? Ensuite, vous pouvez vous demander, est-ce que c'est immédiat si j'en ai besoin ? Mais est-ce que j'en ai besoin immédiatement ? Est-ce que c'est immédiat ou est-ce que c'est quelque chose qui peut attendre ? Si c'est quelque chose qui peut attendre, que vous n'en avez pas besoin dans la journée, dans la semaine, petit conseil, attendez un peu. Parce que vous allez voir que votre envie, elle peut changer et finalement vous dire « Ah, finalement, je n'en ai pas tellement besoin, je n'en ai pas tant besoin que ça. » Ensuite, bisous. Donc là, on a fait le B, le I, le S, c'est semblable. Est-ce que je n'ai pas déjà quelque chose de similaire chez moi ? Dans le sens, si je l'achète, est-ce que ça ne va pas déjà faire double emploi ? Vous voyez, le haut, quelle est l'origine de ce produit ? Et là, vous voyez avec ce que je vous ai parlé par rapport à la fast fashion, etc. Mais c'est valable pour vraiment plein de choses. Quelle est l'origine de ce produit ? Est-ce que je sais où il a été produit, dans quels matériaux, dans quelles conditions, avec quelle éthique ? Et parfois, rien que ça, ça peut aussi nous rebuter et se dire, ok, je vais peut-être attendre un petit peu, si vraiment c'est quelque chose dont j'ai besoin, quelque chose qui est utile, et qu'au niveau de son origine, ce n'est pas éthique avec moi, avec mes valeurs. Peut-être que je vais attendre un peu, économiser, quitte à le payer un peu plus cher. Mais non seulement ce sera d'une meilleure qualité, ce sera peut-être plus sécure pour ma santé, pour l'environnement. Mais aussi, je ne serai pas en train de participer à quelque chose qui n'est peut-être pas très sain, en fait. Et enfin, la dernière lettre, c'est le U, donc de bisous. C'est est-ce que c'est utile ? Donc, est-ce que c'est utile ? Ça rejoint peut-être un peu le B de bisous. besoin mais c'est quand même un peu différent parce que parfois on a l'impression qu'on a besoin de quelque chose mais ce que vraiment ça va être utile dans mon quotidien à long terme ou est ce que c'est juste un plaisir un coup de coeur donc voilà une façon de se raisonner peut-être un peu et devenir désamorcer parfois les achats compulsifs qu'on peut faire qui finalement nous coupe de nous nous encombre et nous empêche d'avoir l'espace nécessaire pour savoir qui on est vraiment à l'intérieur de nous, à quoi, pourquoi on est là, quelle est notre mission de vie, etc. Donc j'espère que cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à me dire en commentaire de cet épisode ce que ça évoque chez vous, si ça vous parle, si vous aviez conscience de ça. Moi je sais que dans ma vie, j'ai plusieurs fois des prises de conscience par rapport à ça, et je fais des tris, j'essaye d'être de plus en plus minimaliste. Et puis il y a toujours un moment donné où je retombe, vous voyez, dans la spirale, et ça me fait vraiment du bien de réentendre parler de ça, et j'aime beaucoup faire des tris et de plus en plus essayer d'accumuler moins de choses, ça fait vraiment du bien au moral, même si je ne suis pas encore au fait d'avoir trouvé la raison exacte du pourquoi et du comment de mon existence, mais je sens que dans mon quotidien ça me fait vraiment du bien. d'avoir moins d'objets et de vivre dans un espace qui est un peu plus aéré en tout cas. Pas encore parfaitement à mon goût, mais déjà beaucoup plus aéré. Et une dernière chose que je voulais vous dire, c'est aussi quand c'est l'heure d'offrir un cadeau à quelqu'un, ça fait très plaisir d'offrir un cadeau, ça fait encore même plus plaisir d'offrir un cadeau que de le recevoir. et bien c'est aussi à ce moment-là de se demander tiens est-ce que la personne Est-ce que recevoir un objet, est-ce que ça va vraiment lui faire plaisir ou est-ce que ça risque de l'encombrer ? Vous voyez, parce que parfois on offre des objets et bien sûr ça part d'une très bonne attention, ça part vraiment d'un bon cœur, mais c'est aussi se poser cette question-là et c'est pas impossible d'offrir des moments plutôt que d'offrir des objets. Vous voyez, un cadeau, ça doit pas spécialement être quelque chose de matériel qu'on touche et qu'on déballe. Ça peut être un moment qu'on va vivre avec la personne. C'est même un cadeau. C'est parce que parfois, on a l'impression qu'on doit faire des cadeaux qui coûtent cher et que plus c'est cher et plus ça représente la valeur qu'on donne à la personne. Mais non, un cadeau, ça peut vraiment être un vrai moment partagé. Et il y a quoi de plus précieux que le temps, en fait ? Que notre temps et notre énergie. Donc on peut offrir simplement le fait d'aller manger un bout. Le fait de passer une journée, une demi-journée ensemble. Le fait de... ça peut être un massage, ça peut être des moments plutôt que des objets aussi. Voilà, j'en ai terminé pour aujourd'hui. D'ailleurs, j'en ai terminé pour les yamas. Et à partir de la semaine prochaine, on rentre dans les niyamas. Donc là, on passe un niveau au-dessus, si vous voulez, dans les huit branches du yoga. N'hésitez pas à aller écouter l'épisode d'introduction que j'ai fait là-dessus sur la philosophie du yoga. Et les niyamas, ça devient vraiment notre rapport à nous. Donc ici avec les niyamas, on était vraiment dans l'extérieur, si vous voulez, dans le rapport aux autres. Et on se rapproche de plus en plus de son centre à soi. Et les cinq niyamas, ils vont vraiment nous parler de notre rapport à nous-mêmes. C'est beaucoup plus intime. Je me réjouis de vous parler de tout ça. J'espère que vous serez au rendez-vous. Dites-le moi. Bisous, bisous. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors, je te dis déjà merci. À la semaine prochaine. et d'ici là... on se retrouve sur Instagram bisous

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EP 65 | Aparigraha — La non-convoitise : faire de la place pour ce qui compte


« Quand la personne est établie dans la non-convoitise, se manifeste la clairvoyance du pourquoi et du comment. » — Yoga-Sūtra


Dans cet épisode, on explore Aparigraha : non pas rejeter le matériel, mais arrêter d’en être possédée. Comment alléger la charge mentale, retrouver du sens et de l’énergie, consommer moins mais mieux, et transformer son espace… pour entendre plus clairement ce qui se passe à l’intérieur.


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  • Speaker #0

    et bonjour à toutes bienvenue dans prend ce qui te parle le podcast pour les femmes qui veulent se recentrer sur elle je suis amanda professeur de yoga avec une approche de développement personnel et d'ailleurs mesdames avant d'aller plus loin j'ai un petit cadeau pour vous la toute douce liste qui vous aide à vous recentrer sur vous retrouvez la gratuitement en description de cet épisode et sans plus attendre nous allons nous plonger dans le sujet du jour. Donc pour le moment nous explorons les yamas qui sont en fait les attitudes interpersonnelles proposées par le yoga. Alors il y a certaines personnes qui disent que ce sont un peu les règles sociales du yoga. Personnellement j'aime pas trop le mot règles et je préfère les voir comme des valeurs. qui nous inspire et qui nous aide dans notre chemin de retour à soi, dans notre chemin d'éveil, dans notre chemin de connexion à notre moi profond. Alors, à Paris-Graham, c'est le dernier des yamas, le cinquième, et ce qui est dit dans les textes sacrés du yoga, c'est « Quand la personne est établie dans la non-convoitise, se manifeste alors la clairvoyance du pourquoi et du comment. » C'est-à-dire qu'Aparigraha, c'est la non-convoitise, et que quand on incarne vraiment cette non-convoitise, en fait, on a une compréhension profonde de son existence. Alors, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai passé, et je passe encore tellement de temps dans ma vie, à parfois chercher le sens de la vie, à me demander, mais quel est le sens, en fait, de tout ça ? Et donc le yoga, il y a au moins 5000 ans d'ici, avait déjà cette réponse, en tout cas de nous dire que quand on est dans cette non-convoitise, on trouve mieux la réponse à cette question, en tout cas. Donc, en fait, la non-convoitise, il y a beaucoup de gens qui ont l'impression que ça veut dire le fait de rejeter le matériel, mais pas du tout. donc je fais Partie parallèle avec l'épisode de la semaine passée qui était Brahmacharya, la modération par rapport surtout au plaisir des sens. Ici à Paris Gras, c'est la non convoitise par rapport beaucoup au matériel ou au fait d'accumuler. Et ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Comme la semaine passée, ça ne veut pas dire qu'on rejette le plaisir. Ça veut juste dire que le matériel et le plaisir sont là pour nourrir notre vie. et qu'on ne doit pas en devenir dépendant, parce que sinon, c'est là que ça nous cause du tort, et qu'on se désaxe, en fait, de nous. Et donc, ça ne veut pas dire je ne veux rien, ça veut dire je me déleste pour que la vie me parle plus intimement. Parce que quand on arrête de vouloir posséder autant de choses et qu'on se contente en quelque sorte, je ne vais pas dire du minimum, mais je vais dire du nécessaire, Et bien on a beaucoup plus de place dans notre vie, on a beaucoup plus d'espace pour penser aux choses qui sont essentielles et pour être connecté à soi. Parce que l'air de rien, tout ce matériel qu'on accumule, et bien ça nous apporte une charge mentale en fait, ça nous apporte... En fait tout ce matériel qui nous entoure et qui parfois nous encombre, et bien ça nous donne matière à penser, vous voyez, parce qu'on les voit, parce qu'on y pense, parce que... Parce que nos tiroirs débordent de tout, et en fait cette accumulation excessive, elle nous empêche d'aller plus profondément à l'intérieur de nous. En gros, c'est ça que nous apporte ce Yama, ce Yoga Sutra. Ce concept, il parle bien sûr des possessions matérielles. Mais on peut l'étendre aussi à l'intérieur de nous par rapport à nos pensées, nos désirs, nos attentes. Donc c'est vraiment l'idée de la non-convoitise en toutes choses. Et en fait, quand on arrive à faire preuve d'au moins un peu plus de non-convoitise, même si ce n'est pas absolu, c'est vraiment, on est encore une fois dans la modération quant aux objets, eh bien... Ça nous rapproche beaucoup plus de notre sagesse intérieure, plutôt que cette accumulation un peu vide de sens, de ton, vous voyez. Et comme je vous le disais dans l'épisode de la semaine passée, on vit dans un monde qui est de plus en plus confortable, il y a des technologies qui sont de plus en plus pointues, de plus en plus complètes. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile qu'avant d'avoir des objets de... De plus en plus de monde ont accès à des objets, mais des objets qui sont parfois inutiles. Et en fait, on est rempli de choses chez nous. Et donc ce Yama, cette sagesse, elle nous rappelle de nous demander, mais est-ce que j'ai vraiment besoin de tout ça ? Donc je précise vraiment, vraiment que ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Sauf si c'est votre truc à vous, mais il y a des personnes parfois qui tombent dans l'extrême et qui veulent vivre avec juste, vous savez, une fourchette et un canapé. Bon, ben chacun fait bien ce qu'il veut. S'il y a des personnes qui sont minimalistes à ce point-là, ben pourquoi pas, si elles sont heureuses, c'est ce qui compte. Mais le yoga, ce n'est pas ça, ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Non, on a besoin du matériel pour notre vie, pour nourrir notre vie et notre mission de vie, si vous voulez. Merci. On a le droit d'avoir une voiture, on a le droit d'avoir des vêtements et même des beaux vêtements qui nous plaisent, qui nous mettent en valeur, dans lesquels on se sent bien. On a le droit d'avoir, je ne sais pas moi en tant que femme, des bijoux, du maquillage, même si c'est vrai que des bijoux concrètement ça ne sert à rien dans nos besoins primaires, mais si ça sert à se sentir belle, etc., et bien tant mieux, on a le droit d'avoir tout ça. Mais à Paris-Grein, la non-convoitise, c'est plutôt l'idée de ne pas en vouloir un million. Vous voyez, parfois on a des armoires complètes remplies de bijoux. Est-ce qu'on en a besoin d'autant ? C'est vraiment ça l'idée de ce Yama. Donc ça ne veut pas dire qu'on doit tout refuser, qu'on doit tout abandonner, ni que le monde matériel est mauvais. C'est plutôt une révélation progressive de se rendre compte que quand on arrête d'être possédé par nos biens, eh bien on se retrouve soi, vous voyez. Parce que le matériel, parfois, c'est aussi une façon de fuir ce qui se passe vraiment à l'intérieur, vous voyez. C'est un peu, je cours acheter des choses et je suis toujours occupée avec tous mes petits objets à l'extérieur de moi. Mais en fait, il y a quoi à l'intérieur ? Et le yoga, c'est ça qu'il nous dit. Donc quand on est dans la non-convoitise, eh bien on comprend le pourquoi et le comment de son existence. Parce qu'en fait, on se déleste de ces choses. peut-être superficielles ou inutiles et ça nous permet de connecter avec les choses beaucoup plus profondes. Donc le paradoxe, en fait, c'est qu'on achète beaucoup de choses en se disant que ça va nous faire du bien, que c'est pour notre confort, que c'est pour se sentir mieux, etc. Mais en fait, en accumulant, on se fatigue parce que c'est toutes des choses qu'on doit entretenir, qu'on doit surveiller, qu'on doit protéger, qu'on doit ranger, qu'on doit classer. Après, on ne sait plus où elles sont et on les cherche, alors on en rachète. Vous voyez, c'est vraiment un superflu qui vient peser sur notre corps, sur notre esprit, sur notre temps, sur nos finances aussi. Il y a vraiment un coût à tout ce matériel. Et en plus, ça peut nous conduire aussi à une fausse identité, parce que quand on possède comme ça beaucoup de choses, on finit par croire qu'on est ses possessions, que ses possessions... viennent valoriser notre personnalité ou quelque chose comme ça, alors que notre personnalité, elle est nue. Vous voyez, donc je vous dis ça vraiment pour comprendre l'idée du Yaman qui nous dit que la non-convoitise nous permet de comprendre le pourquoi et le comment de notre existence. Donc après, il y a des personnes qui s'en foutent du sens de la vue, de savoir pourquoi elles sont là ou de se dire mais c'est quoi ma mission de vie ? Tant mieux, ce n'est pas grave, on n'est pas là pour juger, chacun fait ce qu'il veut. Mais les personnes qui sont vraiment dans cette quête de retour à soi, de conscience de soi, de se comprendre et qui ont envie... Voilà, d'être sur un chemin juste, et bien cette petite approche nous fait comprendre que se dépouiller un peu plus des choses superficielles va nous aider à trouver cette réponse-là à l'intérieur de nous. Et d'ailleurs, c'est aussi ce qu'on fait au cours de yoga, même les cours de yoga collectifs, où je dis souvent, voilà, ici on ralentit, on respire, et en fait, vous voyez, on fait de la place. C'est-à-dire que quand on est là au cours de yoga, on ne doit pas penser à sa voiture, tout le monde dépose son armure, sa carapace, même son ego et je demande même souvent de laisser son mental dehors du mieux possible pour vraiment se reconnecter à l'essentiel, au corps, la respiration, le moment présent et là il y a beaucoup de choses qui peuvent émerger et c'est beaucoup plus facile de connecter avec ce truc profond à l'intérieur de soi. qui est le pourquoi et le comment de notre existence, que quand on est dans le bruit, dans l'agitation, et entouré de nos millions d'objets stimulants. Donc voilà, si ça vous parle de vous reconnecter peut-être à votre mission de vie, sans être non plus dans une recherche absolue, mais vraiment, ça reconnecte au cœur en fait, de se dépouiller un peu plus de toutes ces choses-là. En plus, dans cette démarche, il y a aussi une démarche éthique et écologique. On peut comprendre aussi ça dans cette idée de consommer moins, mais de consommer mieux. Par exemple, plutôt que de vouloir plein d'objets, vous savez, tous ces, j'ai envie de le dire comme on le dit par chez moi, tous ces chinis, vous voyez, tous ces babioles qui ne servent à rien. C'est plutôt l'idée d'avoir des choses qui nous plaisent, qui nous aident, qui nous font du bien, mais qui sont utiles, qui sont durables, donc vraiment se consommer moins, se consommer mieux, essayer du mieux qu'on peut de limiter aussi tous les produits à usage unique, vous voyez qu'on prend, qu'on serre et qu'on jette, mais c'est horrible pour l'écologie aussi, toutes ces choses-là, franchement si vous vous renseignez un peu du nombre de déchets qu'un être humain... produit déjà en un an, mais au cours d'une vie, c'est terrible. À l'heure actuelle du monde, quand on sait qu'il y a un océan de plastique, donc il y a vraiment la taille d'un continent, la taille d'un continent dans l'océan rempli de plastique, avec tous nos déchets qui sont emportés par le vent, qui finissent dans les eaux et qui se récoltent là, comme ça, au milieu de l'océan, ben ça aussi on a vraiment Du pouvoir dessus, vous voyez, donc je m'égare un tout petit peu du sujet de départ, c'est vrai, mais je trouve que ça reste quand même lié par rapport à notre mode de consommation. Et alors aussi, par exemple, nos vêtements. Donc aussi à l'heure actuelle, voilà, avec la fast fashion, c'est très facile d'avoir des vêtements pas chers, qui sont plutôt stylés, qui sont plutôt à la mode, etc. Alors après, ils durent pas. pas longtemps parce que bien sûr c'est produit avec des matières dégueulasses, désolé je dis les termes tels qu'ils me viennent là ici, dans des conditions humaines horribles ce sont des vêtements qui contiennent des substances nocives que l'on va mettre en contact avec notre peau et même quand on les lave ces substances nocives repartent aussi dans les os alors franchement parfois on se dit oui mais bon pour le prix tu sais Et... Et je ne jette la pierre à personne parce que je l'ai fait, honnêtement. Tous les podcasts que je vous enregistre, je les enregistre pour moi aussi. Ça me fait du bien, tous ces rappels, vous voyez. Mais vraiment, tous ces vêtements qu'on n'achète pas cher et qu'on accumule, ils ne sont pas sains pour notre santé, ils ne sont pas sains pour l'environnement, ils ne sont pas sains pour les êtres humains qu'on exploite derrière, ils ne sont pas sains pour notre charge mentale de toute cette tonne de vêtements qui s'accumulent dans notre garde-robe. Alors est-ce qu'il vaut mieux avoir 500 vêtements qu'on va mettre trois fois mais qu'après on va garder parce qu'on ne veut pas vraiment les jeter parce qu'on les a achetés mais qu'en fait ils sont là en boule dans notre garde-robe et quand on ouvre notre garde-robe on est fatigué. parce qu'on voit qu'il y a plein de choses, mais en même temps on se dit qu'on n'a rien à se mettre, parfois il vaut mieux économiser un peu et avoir juste quelques pièces de vêtements de qualité qui vont durer et surtout qui vont nous être utiles. Vous voyez, parce que finalement, à quoi ça sert d'avoir 500 t-shirts si en fait on vit dans un pays où il fait quand même plutôt froid et qu'on a surtout besoin d'un bon gros pull, qu'on a besoin d'une veste... qui est anti-perméable parce qu'il pleut souvent et qu'on a envie de pouvoir quand même sortir dehors quand il pleut, voyez, il vaut mieux penser à notre confort et vraiment à nos besoins et avoir des choses qui se réutilisent, qui durent dans le temps et avoir peu d'objets desquels on prend soin plutôt que d'en avoir un million et de se dire « de toute façon, ça ne coûtait pas cher, je le jetterais si ça ne va plus » . Sauf qu'après, on passe notre temps à faire des tris, à devoir à la déchetterie. Et je me parle à moi aussi, vraiment. Donc voilà, je ne sais pas si ça vous parle. Vous me direz en commentaire, vraiment. N'oubliez pas que le podcast s'appelle Prends ce qui te parle. Et donc, ça sous-entend bien sûr de laisser tout le reste. Et moi, ce que je vais vous proposer pour terminer cet épisode, justement, si ça vous parle, c'est peut-être cette semaine de choisir un espace. espace chez vous. Vous pouvez commencer tout petit par exemple par un tiroir, le tiroir d'une armoire ou une petite armoire à chaussures, enfin que sais-je. Commencez petit et peut-être triez, triez ce tiroir et vous demandez tiens est-ce que j'utilise ce qu'il y a là dedans, est-ce que ces objets me font du bien, est-ce que c'est important pour moi de les avoir est-ce que ça m'apporte de l'énergie ou est-ce qu'au contraire ouf Je me sens fatiguée quand j'ouvre ce tiroir et que je vois tout ça. Vous voyez ce que je veux dire, cette charge mentale parfois par les objets. Et donc éventuellement, peut-être faire le tri, déjà de le ranger, de le nettoyer, parce que ça fait du bien ce tiroir, de réorganiser. Et puis s'il y a quelque chose dans ce tiroir qui ne vous sert plus, libre à vous de l'offrir peut-être à quelqu'un, de le donner, ou parfois... parfois malheureusement, ben oui, de le jeter, parce qu'il vaut mieux jeter quelque chose que de le laisser là pour rien, vous voyez, donc de le jeter avec le respect du tri, bon je ne vais pas vous rapprendre tout ceci, tout cela, et puis, plus on fait le tri chez soi, et vraiment plus on y voit clair, ben c'est vraiment ce que ce Yama nous dit, on y voit plus clair sur soi, C'est vraiment, vous savez, parfois on fait du tri dans notre matériel, dans notre maison, et en fait ça trie nos pensées. Tout le monde a déjà ressenti ça, je pense. Et bien c'est vraiment ce que le yoga nous apprenait déjà depuis 5000 ans. Donc une fois que vous avez fait du tri chez vous, ce que j'ai envie de vous proposer, c'est la prochaine fois que vous devez acheter quelque chose, vous savez, on fait parfois des petits achats compulsifs, on se dit, oh tiens, je me prendrais bien ça. Il y a une méthode qui s'appelle la méthode bisous, pour savoir si vous avez vraiment besoin de ça ou pas. Parce que je vous rappelle, l'idée ce n'est pas de rejeter le matériel, c'est vraiment juste de consommer moins, consommer mieux, et que toutes ces choses-là soient au service de notre vie et pas à l'inverse. Donc la méthode bisous, c'est à chaque fois que vous avez envie d'acheter quelque chose, vous allez vous demander... D'abord, la première lettre de bisous, le B, besoin. Est-ce que j'ai vraiment besoin de ceci ? Ou à quel besoin est-ce que ça répond ? Ensuite, vous pouvez vous demander, est-ce que c'est immédiat si j'en ai besoin ? Mais est-ce que j'en ai besoin immédiatement ? Est-ce que c'est immédiat ou est-ce que c'est quelque chose qui peut attendre ? Si c'est quelque chose qui peut attendre, que vous n'en avez pas besoin dans la journée, dans la semaine, petit conseil, attendez un peu. Parce que vous allez voir que votre envie, elle peut changer et finalement vous dire « Ah, finalement, je n'en ai pas tellement besoin, je n'en ai pas tant besoin que ça. » Ensuite, bisous. Donc là, on a fait le B, le I, le S, c'est semblable. Est-ce que je n'ai pas déjà quelque chose de similaire chez moi ? Dans le sens, si je l'achète, est-ce que ça ne va pas déjà faire double emploi ? Vous voyez, le haut, quelle est l'origine de ce produit ? Et là, vous voyez avec ce que je vous ai parlé par rapport à la fast fashion, etc. Mais c'est valable pour vraiment plein de choses. Quelle est l'origine de ce produit ? Est-ce que je sais où il a été produit, dans quels matériaux, dans quelles conditions, avec quelle éthique ? Et parfois, rien que ça, ça peut aussi nous rebuter et se dire, ok, je vais peut-être attendre un petit peu, si vraiment c'est quelque chose dont j'ai besoin, quelque chose qui est utile, et qu'au niveau de son origine, ce n'est pas éthique avec moi, avec mes valeurs. Peut-être que je vais attendre un peu, économiser, quitte à le payer un peu plus cher. Mais non seulement ce sera d'une meilleure qualité, ce sera peut-être plus sécure pour ma santé, pour l'environnement. Mais aussi, je ne serai pas en train de participer à quelque chose qui n'est peut-être pas très sain, en fait. Et enfin, la dernière lettre, c'est le U, donc de bisous. C'est est-ce que c'est utile ? Donc, est-ce que c'est utile ? Ça rejoint peut-être un peu le B de bisous. besoin mais c'est quand même un peu différent parce que parfois on a l'impression qu'on a besoin de quelque chose mais ce que vraiment ça va être utile dans mon quotidien à long terme ou est ce que c'est juste un plaisir un coup de coeur donc voilà une façon de se raisonner peut-être un peu et devenir désamorcer parfois les achats compulsifs qu'on peut faire qui finalement nous coupe de nous nous encombre et nous empêche d'avoir l'espace nécessaire pour savoir qui on est vraiment à l'intérieur de nous, à quoi, pourquoi on est là, quelle est notre mission de vie, etc. Donc j'espère que cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à me dire en commentaire de cet épisode ce que ça évoque chez vous, si ça vous parle, si vous aviez conscience de ça. Moi je sais que dans ma vie, j'ai plusieurs fois des prises de conscience par rapport à ça, et je fais des tris, j'essaye d'être de plus en plus minimaliste. Et puis il y a toujours un moment donné où je retombe, vous voyez, dans la spirale, et ça me fait vraiment du bien de réentendre parler de ça, et j'aime beaucoup faire des tris et de plus en plus essayer d'accumuler moins de choses, ça fait vraiment du bien au moral, même si je ne suis pas encore au fait d'avoir trouvé la raison exacte du pourquoi et du comment de mon existence, mais je sens que dans mon quotidien ça me fait vraiment du bien. d'avoir moins d'objets et de vivre dans un espace qui est un peu plus aéré en tout cas. Pas encore parfaitement à mon goût, mais déjà beaucoup plus aéré. Et une dernière chose que je voulais vous dire, c'est aussi quand c'est l'heure d'offrir un cadeau à quelqu'un, ça fait très plaisir d'offrir un cadeau, ça fait encore même plus plaisir d'offrir un cadeau que de le recevoir. et bien c'est aussi à ce moment-là de se demander tiens est-ce que la personne Est-ce que recevoir un objet, est-ce que ça va vraiment lui faire plaisir ou est-ce que ça risque de l'encombrer ? Vous voyez, parce que parfois on offre des objets et bien sûr ça part d'une très bonne attention, ça part vraiment d'un bon cœur, mais c'est aussi se poser cette question-là et c'est pas impossible d'offrir des moments plutôt que d'offrir des objets. Vous voyez, un cadeau, ça doit pas spécialement être quelque chose de matériel qu'on touche et qu'on déballe. Ça peut être un moment qu'on va vivre avec la personne. C'est même un cadeau. C'est parce que parfois, on a l'impression qu'on doit faire des cadeaux qui coûtent cher et que plus c'est cher et plus ça représente la valeur qu'on donne à la personne. Mais non, un cadeau, ça peut vraiment être un vrai moment partagé. Et il y a quoi de plus précieux que le temps, en fait ? Que notre temps et notre énergie. Donc on peut offrir simplement le fait d'aller manger un bout. Le fait de passer une journée, une demi-journée ensemble. Le fait de... ça peut être un massage, ça peut être des moments plutôt que des objets aussi. Voilà, j'en ai terminé pour aujourd'hui. D'ailleurs, j'en ai terminé pour les yamas. Et à partir de la semaine prochaine, on rentre dans les niyamas. Donc là, on passe un niveau au-dessus, si vous voulez, dans les huit branches du yoga. N'hésitez pas à aller écouter l'épisode d'introduction que j'ai fait là-dessus sur la philosophie du yoga. Et les niyamas, ça devient vraiment notre rapport à nous. Donc ici avec les niyamas, on était vraiment dans l'extérieur, si vous voulez, dans le rapport aux autres. Et on se rapproche de plus en plus de son centre à soi. Et les cinq niyamas, ils vont vraiment nous parler de notre rapport à nous-mêmes. C'est beaucoup plus intime. Je me réjouis de vous parler de tout ça. J'espère que vous serez au rendez-vous. Dites-le moi. Bisous, bisous. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors, je te dis déjà merci. À la semaine prochaine. et d'ici là... on se retrouve sur Instagram bisous

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EP 65 | Aparigraha — La non-convoitise : faire de la place pour ce qui compte


« Quand la personne est établie dans la non-convoitise, se manifeste la clairvoyance du pourquoi et du comment. » — Yoga-Sūtra


Dans cet épisode, on explore Aparigraha : non pas rejeter le matériel, mais arrêter d’en être possédée. Comment alléger la charge mentale, retrouver du sens et de l’énergie, consommer moins mais mieux, et transformer son espace… pour entendre plus clairement ce qui se passe à l’intérieur.


Au menu : tri d’un petit tiroir, regard sincère sur nos achats, et la méthode BISOUS pour éviter l’impulsif.


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Transcription

  • Speaker #0

    et bonjour à toutes bienvenue dans prend ce qui te parle le podcast pour les femmes qui veulent se recentrer sur elle je suis amanda professeur de yoga avec une approche de développement personnel et d'ailleurs mesdames avant d'aller plus loin j'ai un petit cadeau pour vous la toute douce liste qui vous aide à vous recentrer sur vous retrouvez la gratuitement en description de cet épisode et sans plus attendre nous allons nous plonger dans le sujet du jour. Donc pour le moment nous explorons les yamas qui sont en fait les attitudes interpersonnelles proposées par le yoga. Alors il y a certaines personnes qui disent que ce sont un peu les règles sociales du yoga. Personnellement j'aime pas trop le mot règles et je préfère les voir comme des valeurs. qui nous inspire et qui nous aide dans notre chemin de retour à soi, dans notre chemin d'éveil, dans notre chemin de connexion à notre moi profond. Alors, à Paris-Graham, c'est le dernier des yamas, le cinquième, et ce qui est dit dans les textes sacrés du yoga, c'est « Quand la personne est établie dans la non-convoitise, se manifeste alors la clairvoyance du pourquoi et du comment. » C'est-à-dire qu'Aparigraha, c'est la non-convoitise, et que quand on incarne vraiment cette non-convoitise, en fait, on a une compréhension profonde de son existence. Alors, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai passé, et je passe encore tellement de temps dans ma vie, à parfois chercher le sens de la vie, à me demander, mais quel est le sens, en fait, de tout ça ? Et donc le yoga, il y a au moins 5000 ans d'ici, avait déjà cette réponse, en tout cas de nous dire que quand on est dans cette non-convoitise, on trouve mieux la réponse à cette question, en tout cas. Donc, en fait, la non-convoitise, il y a beaucoup de gens qui ont l'impression que ça veut dire le fait de rejeter le matériel, mais pas du tout. donc je fais Partie parallèle avec l'épisode de la semaine passée qui était Brahmacharya, la modération par rapport surtout au plaisir des sens. Ici à Paris Gras, c'est la non convoitise par rapport beaucoup au matériel ou au fait d'accumuler. Et ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Comme la semaine passée, ça ne veut pas dire qu'on rejette le plaisir. Ça veut juste dire que le matériel et le plaisir sont là pour nourrir notre vie. et qu'on ne doit pas en devenir dépendant, parce que sinon, c'est là que ça nous cause du tort, et qu'on se désaxe, en fait, de nous. Et donc, ça ne veut pas dire je ne veux rien, ça veut dire je me déleste pour que la vie me parle plus intimement. Parce que quand on arrête de vouloir posséder autant de choses et qu'on se contente en quelque sorte, je ne vais pas dire du minimum, mais je vais dire du nécessaire, Et bien on a beaucoup plus de place dans notre vie, on a beaucoup plus d'espace pour penser aux choses qui sont essentielles et pour être connecté à soi. Parce que l'air de rien, tout ce matériel qu'on accumule, et bien ça nous apporte une charge mentale en fait, ça nous apporte... En fait tout ce matériel qui nous entoure et qui parfois nous encombre, et bien ça nous donne matière à penser, vous voyez, parce qu'on les voit, parce qu'on y pense, parce que... Parce que nos tiroirs débordent de tout, et en fait cette accumulation excessive, elle nous empêche d'aller plus profondément à l'intérieur de nous. En gros, c'est ça que nous apporte ce Yama, ce Yoga Sutra. Ce concept, il parle bien sûr des possessions matérielles. Mais on peut l'étendre aussi à l'intérieur de nous par rapport à nos pensées, nos désirs, nos attentes. Donc c'est vraiment l'idée de la non-convoitise en toutes choses. Et en fait, quand on arrive à faire preuve d'au moins un peu plus de non-convoitise, même si ce n'est pas absolu, c'est vraiment, on est encore une fois dans la modération quant aux objets, eh bien... Ça nous rapproche beaucoup plus de notre sagesse intérieure, plutôt que cette accumulation un peu vide de sens, de ton, vous voyez. Et comme je vous le disais dans l'épisode de la semaine passée, on vit dans un monde qui est de plus en plus confortable, il y a des technologies qui sont de plus en plus pointues, de plus en plus complètes. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile qu'avant d'avoir des objets de... De plus en plus de monde ont accès à des objets, mais des objets qui sont parfois inutiles. Et en fait, on est rempli de choses chez nous. Et donc ce Yama, cette sagesse, elle nous rappelle de nous demander, mais est-ce que j'ai vraiment besoin de tout ça ? Donc je précise vraiment, vraiment que ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Sauf si c'est votre truc à vous, mais il y a des personnes parfois qui tombent dans l'extrême et qui veulent vivre avec juste, vous savez, une fourchette et un canapé. Bon, ben chacun fait bien ce qu'il veut. S'il y a des personnes qui sont minimalistes à ce point-là, ben pourquoi pas, si elles sont heureuses, c'est ce qui compte. Mais le yoga, ce n'est pas ça, ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Non, on a besoin du matériel pour notre vie, pour nourrir notre vie et notre mission de vie, si vous voulez. Merci. On a le droit d'avoir une voiture, on a le droit d'avoir des vêtements et même des beaux vêtements qui nous plaisent, qui nous mettent en valeur, dans lesquels on se sent bien. On a le droit d'avoir, je ne sais pas moi en tant que femme, des bijoux, du maquillage, même si c'est vrai que des bijoux concrètement ça ne sert à rien dans nos besoins primaires, mais si ça sert à se sentir belle, etc., et bien tant mieux, on a le droit d'avoir tout ça. Mais à Paris-Grein, la non-convoitise, c'est plutôt l'idée de ne pas en vouloir un million. Vous voyez, parfois on a des armoires complètes remplies de bijoux. Est-ce qu'on en a besoin d'autant ? C'est vraiment ça l'idée de ce Yama. Donc ça ne veut pas dire qu'on doit tout refuser, qu'on doit tout abandonner, ni que le monde matériel est mauvais. C'est plutôt une révélation progressive de se rendre compte que quand on arrête d'être possédé par nos biens, eh bien on se retrouve soi, vous voyez. Parce que le matériel, parfois, c'est aussi une façon de fuir ce qui se passe vraiment à l'intérieur, vous voyez. C'est un peu, je cours acheter des choses et je suis toujours occupée avec tous mes petits objets à l'extérieur de moi. Mais en fait, il y a quoi à l'intérieur ? Et le yoga, c'est ça qu'il nous dit. Donc quand on est dans la non-convoitise, eh bien on comprend le pourquoi et le comment de son existence. Parce qu'en fait, on se déleste de ces choses. peut-être superficielles ou inutiles et ça nous permet de connecter avec les choses beaucoup plus profondes. Donc le paradoxe, en fait, c'est qu'on achète beaucoup de choses en se disant que ça va nous faire du bien, que c'est pour notre confort, que c'est pour se sentir mieux, etc. Mais en fait, en accumulant, on se fatigue parce que c'est toutes des choses qu'on doit entretenir, qu'on doit surveiller, qu'on doit protéger, qu'on doit ranger, qu'on doit classer. Après, on ne sait plus où elles sont et on les cherche, alors on en rachète. Vous voyez, c'est vraiment un superflu qui vient peser sur notre corps, sur notre esprit, sur notre temps, sur nos finances aussi. Il y a vraiment un coût à tout ce matériel. Et en plus, ça peut nous conduire aussi à une fausse identité, parce que quand on possède comme ça beaucoup de choses, on finit par croire qu'on est ses possessions, que ses possessions... viennent valoriser notre personnalité ou quelque chose comme ça, alors que notre personnalité, elle est nue. Vous voyez, donc je vous dis ça vraiment pour comprendre l'idée du Yaman qui nous dit que la non-convoitise nous permet de comprendre le pourquoi et le comment de notre existence. Donc après, il y a des personnes qui s'en foutent du sens de la vue, de savoir pourquoi elles sont là ou de se dire mais c'est quoi ma mission de vie ? Tant mieux, ce n'est pas grave, on n'est pas là pour juger, chacun fait ce qu'il veut. Mais les personnes qui sont vraiment dans cette quête de retour à soi, de conscience de soi, de se comprendre et qui ont envie... Voilà, d'être sur un chemin juste, et bien cette petite approche nous fait comprendre que se dépouiller un peu plus des choses superficielles va nous aider à trouver cette réponse-là à l'intérieur de nous. Et d'ailleurs, c'est aussi ce qu'on fait au cours de yoga, même les cours de yoga collectifs, où je dis souvent, voilà, ici on ralentit, on respire, et en fait, vous voyez, on fait de la place. C'est-à-dire que quand on est là au cours de yoga, on ne doit pas penser à sa voiture, tout le monde dépose son armure, sa carapace, même son ego et je demande même souvent de laisser son mental dehors du mieux possible pour vraiment se reconnecter à l'essentiel, au corps, la respiration, le moment présent et là il y a beaucoup de choses qui peuvent émerger et c'est beaucoup plus facile de connecter avec ce truc profond à l'intérieur de soi. qui est le pourquoi et le comment de notre existence, que quand on est dans le bruit, dans l'agitation, et entouré de nos millions d'objets stimulants. Donc voilà, si ça vous parle de vous reconnecter peut-être à votre mission de vie, sans être non plus dans une recherche absolue, mais vraiment, ça reconnecte au cœur en fait, de se dépouiller un peu plus de toutes ces choses-là. En plus, dans cette démarche, il y a aussi une démarche éthique et écologique. On peut comprendre aussi ça dans cette idée de consommer moins, mais de consommer mieux. Par exemple, plutôt que de vouloir plein d'objets, vous savez, tous ces, j'ai envie de le dire comme on le dit par chez moi, tous ces chinis, vous voyez, tous ces babioles qui ne servent à rien. C'est plutôt l'idée d'avoir des choses qui nous plaisent, qui nous aident, qui nous font du bien, mais qui sont utiles, qui sont durables, donc vraiment se consommer moins, se consommer mieux, essayer du mieux qu'on peut de limiter aussi tous les produits à usage unique, vous voyez qu'on prend, qu'on serre et qu'on jette, mais c'est horrible pour l'écologie aussi, toutes ces choses-là, franchement si vous vous renseignez un peu du nombre de déchets qu'un être humain... produit déjà en un an, mais au cours d'une vie, c'est terrible. À l'heure actuelle du monde, quand on sait qu'il y a un océan de plastique, donc il y a vraiment la taille d'un continent, la taille d'un continent dans l'océan rempli de plastique, avec tous nos déchets qui sont emportés par le vent, qui finissent dans les eaux et qui se récoltent là, comme ça, au milieu de l'océan, ben ça aussi on a vraiment Du pouvoir dessus, vous voyez, donc je m'égare un tout petit peu du sujet de départ, c'est vrai, mais je trouve que ça reste quand même lié par rapport à notre mode de consommation. Et alors aussi, par exemple, nos vêtements. Donc aussi à l'heure actuelle, voilà, avec la fast fashion, c'est très facile d'avoir des vêtements pas chers, qui sont plutôt stylés, qui sont plutôt à la mode, etc. Alors après, ils durent pas. pas longtemps parce que bien sûr c'est produit avec des matières dégueulasses, désolé je dis les termes tels qu'ils me viennent là ici, dans des conditions humaines horribles ce sont des vêtements qui contiennent des substances nocives que l'on va mettre en contact avec notre peau et même quand on les lave ces substances nocives repartent aussi dans les os alors franchement parfois on se dit oui mais bon pour le prix tu sais Et... Et je ne jette la pierre à personne parce que je l'ai fait, honnêtement. Tous les podcasts que je vous enregistre, je les enregistre pour moi aussi. Ça me fait du bien, tous ces rappels, vous voyez. Mais vraiment, tous ces vêtements qu'on n'achète pas cher et qu'on accumule, ils ne sont pas sains pour notre santé, ils ne sont pas sains pour l'environnement, ils ne sont pas sains pour les êtres humains qu'on exploite derrière, ils ne sont pas sains pour notre charge mentale de toute cette tonne de vêtements qui s'accumulent dans notre garde-robe. Alors est-ce qu'il vaut mieux avoir 500 vêtements qu'on va mettre trois fois mais qu'après on va garder parce qu'on ne veut pas vraiment les jeter parce qu'on les a achetés mais qu'en fait ils sont là en boule dans notre garde-robe et quand on ouvre notre garde-robe on est fatigué. parce qu'on voit qu'il y a plein de choses, mais en même temps on se dit qu'on n'a rien à se mettre, parfois il vaut mieux économiser un peu et avoir juste quelques pièces de vêtements de qualité qui vont durer et surtout qui vont nous être utiles. Vous voyez, parce que finalement, à quoi ça sert d'avoir 500 t-shirts si en fait on vit dans un pays où il fait quand même plutôt froid et qu'on a surtout besoin d'un bon gros pull, qu'on a besoin d'une veste... qui est anti-perméable parce qu'il pleut souvent et qu'on a envie de pouvoir quand même sortir dehors quand il pleut, voyez, il vaut mieux penser à notre confort et vraiment à nos besoins et avoir des choses qui se réutilisent, qui durent dans le temps et avoir peu d'objets desquels on prend soin plutôt que d'en avoir un million et de se dire « de toute façon, ça ne coûtait pas cher, je le jetterais si ça ne va plus » . Sauf qu'après, on passe notre temps à faire des tris, à devoir à la déchetterie. Et je me parle à moi aussi, vraiment. Donc voilà, je ne sais pas si ça vous parle. Vous me direz en commentaire, vraiment. N'oubliez pas que le podcast s'appelle Prends ce qui te parle. Et donc, ça sous-entend bien sûr de laisser tout le reste. Et moi, ce que je vais vous proposer pour terminer cet épisode, justement, si ça vous parle, c'est peut-être cette semaine de choisir un espace. espace chez vous. Vous pouvez commencer tout petit par exemple par un tiroir, le tiroir d'une armoire ou une petite armoire à chaussures, enfin que sais-je. Commencez petit et peut-être triez, triez ce tiroir et vous demandez tiens est-ce que j'utilise ce qu'il y a là dedans, est-ce que ces objets me font du bien, est-ce que c'est important pour moi de les avoir est-ce que ça m'apporte de l'énergie ou est-ce qu'au contraire ouf Je me sens fatiguée quand j'ouvre ce tiroir et que je vois tout ça. Vous voyez ce que je veux dire, cette charge mentale parfois par les objets. Et donc éventuellement, peut-être faire le tri, déjà de le ranger, de le nettoyer, parce que ça fait du bien ce tiroir, de réorganiser. Et puis s'il y a quelque chose dans ce tiroir qui ne vous sert plus, libre à vous de l'offrir peut-être à quelqu'un, de le donner, ou parfois... parfois malheureusement, ben oui, de le jeter, parce qu'il vaut mieux jeter quelque chose que de le laisser là pour rien, vous voyez, donc de le jeter avec le respect du tri, bon je ne vais pas vous rapprendre tout ceci, tout cela, et puis, plus on fait le tri chez soi, et vraiment plus on y voit clair, ben c'est vraiment ce que ce Yama nous dit, on y voit plus clair sur soi, C'est vraiment, vous savez, parfois on fait du tri dans notre matériel, dans notre maison, et en fait ça trie nos pensées. Tout le monde a déjà ressenti ça, je pense. Et bien c'est vraiment ce que le yoga nous apprenait déjà depuis 5000 ans. Donc une fois que vous avez fait du tri chez vous, ce que j'ai envie de vous proposer, c'est la prochaine fois que vous devez acheter quelque chose, vous savez, on fait parfois des petits achats compulsifs, on se dit, oh tiens, je me prendrais bien ça. Il y a une méthode qui s'appelle la méthode bisous, pour savoir si vous avez vraiment besoin de ça ou pas. Parce que je vous rappelle, l'idée ce n'est pas de rejeter le matériel, c'est vraiment juste de consommer moins, consommer mieux, et que toutes ces choses-là soient au service de notre vie et pas à l'inverse. Donc la méthode bisous, c'est à chaque fois que vous avez envie d'acheter quelque chose, vous allez vous demander... D'abord, la première lettre de bisous, le B, besoin. Est-ce que j'ai vraiment besoin de ceci ? Ou à quel besoin est-ce que ça répond ? Ensuite, vous pouvez vous demander, est-ce que c'est immédiat si j'en ai besoin ? Mais est-ce que j'en ai besoin immédiatement ? Est-ce que c'est immédiat ou est-ce que c'est quelque chose qui peut attendre ? Si c'est quelque chose qui peut attendre, que vous n'en avez pas besoin dans la journée, dans la semaine, petit conseil, attendez un peu. Parce que vous allez voir que votre envie, elle peut changer et finalement vous dire « Ah, finalement, je n'en ai pas tellement besoin, je n'en ai pas tant besoin que ça. » Ensuite, bisous. Donc là, on a fait le B, le I, le S, c'est semblable. Est-ce que je n'ai pas déjà quelque chose de similaire chez moi ? Dans le sens, si je l'achète, est-ce que ça ne va pas déjà faire double emploi ? Vous voyez, le haut, quelle est l'origine de ce produit ? Et là, vous voyez avec ce que je vous ai parlé par rapport à la fast fashion, etc. Mais c'est valable pour vraiment plein de choses. Quelle est l'origine de ce produit ? Est-ce que je sais où il a été produit, dans quels matériaux, dans quelles conditions, avec quelle éthique ? Et parfois, rien que ça, ça peut aussi nous rebuter et se dire, ok, je vais peut-être attendre un petit peu, si vraiment c'est quelque chose dont j'ai besoin, quelque chose qui est utile, et qu'au niveau de son origine, ce n'est pas éthique avec moi, avec mes valeurs. Peut-être que je vais attendre un peu, économiser, quitte à le payer un peu plus cher. Mais non seulement ce sera d'une meilleure qualité, ce sera peut-être plus sécure pour ma santé, pour l'environnement. Mais aussi, je ne serai pas en train de participer à quelque chose qui n'est peut-être pas très sain, en fait. Et enfin, la dernière lettre, c'est le U, donc de bisous. C'est est-ce que c'est utile ? Donc, est-ce que c'est utile ? Ça rejoint peut-être un peu le B de bisous. besoin mais c'est quand même un peu différent parce que parfois on a l'impression qu'on a besoin de quelque chose mais ce que vraiment ça va être utile dans mon quotidien à long terme ou est ce que c'est juste un plaisir un coup de coeur donc voilà une façon de se raisonner peut-être un peu et devenir désamorcer parfois les achats compulsifs qu'on peut faire qui finalement nous coupe de nous nous encombre et nous empêche d'avoir l'espace nécessaire pour savoir qui on est vraiment à l'intérieur de nous, à quoi, pourquoi on est là, quelle est notre mission de vie, etc. Donc j'espère que cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à me dire en commentaire de cet épisode ce que ça évoque chez vous, si ça vous parle, si vous aviez conscience de ça. Moi je sais que dans ma vie, j'ai plusieurs fois des prises de conscience par rapport à ça, et je fais des tris, j'essaye d'être de plus en plus minimaliste. Et puis il y a toujours un moment donné où je retombe, vous voyez, dans la spirale, et ça me fait vraiment du bien de réentendre parler de ça, et j'aime beaucoup faire des tris et de plus en plus essayer d'accumuler moins de choses, ça fait vraiment du bien au moral, même si je ne suis pas encore au fait d'avoir trouvé la raison exacte du pourquoi et du comment de mon existence, mais je sens que dans mon quotidien ça me fait vraiment du bien. d'avoir moins d'objets et de vivre dans un espace qui est un peu plus aéré en tout cas. Pas encore parfaitement à mon goût, mais déjà beaucoup plus aéré. Et une dernière chose que je voulais vous dire, c'est aussi quand c'est l'heure d'offrir un cadeau à quelqu'un, ça fait très plaisir d'offrir un cadeau, ça fait encore même plus plaisir d'offrir un cadeau que de le recevoir. et bien c'est aussi à ce moment-là de se demander tiens est-ce que la personne Est-ce que recevoir un objet, est-ce que ça va vraiment lui faire plaisir ou est-ce que ça risque de l'encombrer ? Vous voyez, parce que parfois on offre des objets et bien sûr ça part d'une très bonne attention, ça part vraiment d'un bon cœur, mais c'est aussi se poser cette question-là et c'est pas impossible d'offrir des moments plutôt que d'offrir des objets. Vous voyez, un cadeau, ça doit pas spécialement être quelque chose de matériel qu'on touche et qu'on déballe. Ça peut être un moment qu'on va vivre avec la personne. C'est même un cadeau. C'est parce que parfois, on a l'impression qu'on doit faire des cadeaux qui coûtent cher et que plus c'est cher et plus ça représente la valeur qu'on donne à la personne. Mais non, un cadeau, ça peut vraiment être un vrai moment partagé. Et il y a quoi de plus précieux que le temps, en fait ? Que notre temps et notre énergie. Donc on peut offrir simplement le fait d'aller manger un bout. Le fait de passer une journée, une demi-journée ensemble. Le fait de... ça peut être un massage, ça peut être des moments plutôt que des objets aussi. Voilà, j'en ai terminé pour aujourd'hui. D'ailleurs, j'en ai terminé pour les yamas. Et à partir de la semaine prochaine, on rentre dans les niyamas. Donc là, on passe un niveau au-dessus, si vous voulez, dans les huit branches du yoga. N'hésitez pas à aller écouter l'épisode d'introduction que j'ai fait là-dessus sur la philosophie du yoga. Et les niyamas, ça devient vraiment notre rapport à nous. Donc ici avec les niyamas, on était vraiment dans l'extérieur, si vous voulez, dans le rapport aux autres. Et on se rapproche de plus en plus de son centre à soi. Et les cinq niyamas, ils vont vraiment nous parler de notre rapport à nous-mêmes. C'est beaucoup plus intime. Je me réjouis de vous parler de tout ça. J'espère que vous serez au rendez-vous. Dites-le moi. Bisous, bisous. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors, je te dis déjà merci. À la semaine prochaine. et d'ici là... on se retrouve sur Instagram bisous

Description

EP 65 | Aparigraha — La non-convoitise : faire de la place pour ce qui compte


« Quand la personne est établie dans la non-convoitise, se manifeste la clairvoyance du pourquoi et du comment. » — Yoga-Sūtra


Dans cet épisode, on explore Aparigraha : non pas rejeter le matériel, mais arrêter d’en être possédée. Comment alléger la charge mentale, retrouver du sens et de l’énergie, consommer moins mais mieux, et transformer son espace… pour entendre plus clairement ce qui se passe à l’intérieur.


Au menu : tri d’un petit tiroir, regard sincère sur nos achats, et la méthode BISOUS pour éviter l’impulsif.


Pour aller plus loin:

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Transcription

  • Speaker #0

    et bonjour à toutes bienvenue dans prend ce qui te parle le podcast pour les femmes qui veulent se recentrer sur elle je suis amanda professeur de yoga avec une approche de développement personnel et d'ailleurs mesdames avant d'aller plus loin j'ai un petit cadeau pour vous la toute douce liste qui vous aide à vous recentrer sur vous retrouvez la gratuitement en description de cet épisode et sans plus attendre nous allons nous plonger dans le sujet du jour. Donc pour le moment nous explorons les yamas qui sont en fait les attitudes interpersonnelles proposées par le yoga. Alors il y a certaines personnes qui disent que ce sont un peu les règles sociales du yoga. Personnellement j'aime pas trop le mot règles et je préfère les voir comme des valeurs. qui nous inspire et qui nous aide dans notre chemin de retour à soi, dans notre chemin d'éveil, dans notre chemin de connexion à notre moi profond. Alors, à Paris-Graham, c'est le dernier des yamas, le cinquième, et ce qui est dit dans les textes sacrés du yoga, c'est « Quand la personne est établie dans la non-convoitise, se manifeste alors la clairvoyance du pourquoi et du comment. » C'est-à-dire qu'Aparigraha, c'est la non-convoitise, et que quand on incarne vraiment cette non-convoitise, en fait, on a une compréhension profonde de son existence. Alors, je ne sais pas vous, mais moi, j'ai passé, et je passe encore tellement de temps dans ma vie, à parfois chercher le sens de la vie, à me demander, mais quel est le sens, en fait, de tout ça ? Et donc le yoga, il y a au moins 5000 ans d'ici, avait déjà cette réponse, en tout cas de nous dire que quand on est dans cette non-convoitise, on trouve mieux la réponse à cette question, en tout cas. Donc, en fait, la non-convoitise, il y a beaucoup de gens qui ont l'impression que ça veut dire le fait de rejeter le matériel, mais pas du tout. donc je fais Partie parallèle avec l'épisode de la semaine passée qui était Brahmacharya, la modération par rapport surtout au plaisir des sens. Ici à Paris Gras, c'est la non convoitise par rapport beaucoup au matériel ou au fait d'accumuler. Et ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Comme la semaine passée, ça ne veut pas dire qu'on rejette le plaisir. Ça veut juste dire que le matériel et le plaisir sont là pour nourrir notre vie. et qu'on ne doit pas en devenir dépendant, parce que sinon, c'est là que ça nous cause du tort, et qu'on se désaxe, en fait, de nous. Et donc, ça ne veut pas dire je ne veux rien, ça veut dire je me déleste pour que la vie me parle plus intimement. Parce que quand on arrête de vouloir posséder autant de choses et qu'on se contente en quelque sorte, je ne vais pas dire du minimum, mais je vais dire du nécessaire, Et bien on a beaucoup plus de place dans notre vie, on a beaucoup plus d'espace pour penser aux choses qui sont essentielles et pour être connecté à soi. Parce que l'air de rien, tout ce matériel qu'on accumule, et bien ça nous apporte une charge mentale en fait, ça nous apporte... En fait tout ce matériel qui nous entoure et qui parfois nous encombre, et bien ça nous donne matière à penser, vous voyez, parce qu'on les voit, parce qu'on y pense, parce que... Parce que nos tiroirs débordent de tout, et en fait cette accumulation excessive, elle nous empêche d'aller plus profondément à l'intérieur de nous. En gros, c'est ça que nous apporte ce Yama, ce Yoga Sutra. Ce concept, il parle bien sûr des possessions matérielles. Mais on peut l'étendre aussi à l'intérieur de nous par rapport à nos pensées, nos désirs, nos attentes. Donc c'est vraiment l'idée de la non-convoitise en toutes choses. Et en fait, quand on arrive à faire preuve d'au moins un peu plus de non-convoitise, même si ce n'est pas absolu, c'est vraiment, on est encore une fois dans la modération quant aux objets, eh bien... Ça nous rapproche beaucoup plus de notre sagesse intérieure, plutôt que cette accumulation un peu vide de sens, de ton, vous voyez. Et comme je vous le disais dans l'épisode de la semaine passée, on vit dans un monde qui est de plus en plus confortable, il y a des technologies qui sont de plus en plus pointues, de plus en plus complètes. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile qu'avant d'avoir des objets de... De plus en plus de monde ont accès à des objets, mais des objets qui sont parfois inutiles. Et en fait, on est rempli de choses chez nous. Et donc ce Yama, cette sagesse, elle nous rappelle de nous demander, mais est-ce que j'ai vraiment besoin de tout ça ? Donc je précise vraiment, vraiment que ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Sauf si c'est votre truc à vous, mais il y a des personnes parfois qui tombent dans l'extrême et qui veulent vivre avec juste, vous savez, une fourchette et un canapé. Bon, ben chacun fait bien ce qu'il veut. S'il y a des personnes qui sont minimalistes à ce point-là, ben pourquoi pas, si elles sont heureuses, c'est ce qui compte. Mais le yoga, ce n'est pas ça, ça ne veut pas dire qu'on rejette le matériel. Non, on a besoin du matériel pour notre vie, pour nourrir notre vie et notre mission de vie, si vous voulez. Merci. On a le droit d'avoir une voiture, on a le droit d'avoir des vêtements et même des beaux vêtements qui nous plaisent, qui nous mettent en valeur, dans lesquels on se sent bien. On a le droit d'avoir, je ne sais pas moi en tant que femme, des bijoux, du maquillage, même si c'est vrai que des bijoux concrètement ça ne sert à rien dans nos besoins primaires, mais si ça sert à se sentir belle, etc., et bien tant mieux, on a le droit d'avoir tout ça. Mais à Paris-Grein, la non-convoitise, c'est plutôt l'idée de ne pas en vouloir un million. Vous voyez, parfois on a des armoires complètes remplies de bijoux. Est-ce qu'on en a besoin d'autant ? C'est vraiment ça l'idée de ce Yama. Donc ça ne veut pas dire qu'on doit tout refuser, qu'on doit tout abandonner, ni que le monde matériel est mauvais. C'est plutôt une révélation progressive de se rendre compte que quand on arrête d'être possédé par nos biens, eh bien on se retrouve soi, vous voyez. Parce que le matériel, parfois, c'est aussi une façon de fuir ce qui se passe vraiment à l'intérieur, vous voyez. C'est un peu, je cours acheter des choses et je suis toujours occupée avec tous mes petits objets à l'extérieur de moi. Mais en fait, il y a quoi à l'intérieur ? Et le yoga, c'est ça qu'il nous dit. Donc quand on est dans la non-convoitise, eh bien on comprend le pourquoi et le comment de son existence. Parce qu'en fait, on se déleste de ces choses. peut-être superficielles ou inutiles et ça nous permet de connecter avec les choses beaucoup plus profondes. Donc le paradoxe, en fait, c'est qu'on achète beaucoup de choses en se disant que ça va nous faire du bien, que c'est pour notre confort, que c'est pour se sentir mieux, etc. Mais en fait, en accumulant, on se fatigue parce que c'est toutes des choses qu'on doit entretenir, qu'on doit surveiller, qu'on doit protéger, qu'on doit ranger, qu'on doit classer. Après, on ne sait plus où elles sont et on les cherche, alors on en rachète. Vous voyez, c'est vraiment un superflu qui vient peser sur notre corps, sur notre esprit, sur notre temps, sur nos finances aussi. Il y a vraiment un coût à tout ce matériel. Et en plus, ça peut nous conduire aussi à une fausse identité, parce que quand on possède comme ça beaucoup de choses, on finit par croire qu'on est ses possessions, que ses possessions... viennent valoriser notre personnalité ou quelque chose comme ça, alors que notre personnalité, elle est nue. Vous voyez, donc je vous dis ça vraiment pour comprendre l'idée du Yaman qui nous dit que la non-convoitise nous permet de comprendre le pourquoi et le comment de notre existence. Donc après, il y a des personnes qui s'en foutent du sens de la vue, de savoir pourquoi elles sont là ou de se dire mais c'est quoi ma mission de vie ? Tant mieux, ce n'est pas grave, on n'est pas là pour juger, chacun fait ce qu'il veut. Mais les personnes qui sont vraiment dans cette quête de retour à soi, de conscience de soi, de se comprendre et qui ont envie... Voilà, d'être sur un chemin juste, et bien cette petite approche nous fait comprendre que se dépouiller un peu plus des choses superficielles va nous aider à trouver cette réponse-là à l'intérieur de nous. Et d'ailleurs, c'est aussi ce qu'on fait au cours de yoga, même les cours de yoga collectifs, où je dis souvent, voilà, ici on ralentit, on respire, et en fait, vous voyez, on fait de la place. C'est-à-dire que quand on est là au cours de yoga, on ne doit pas penser à sa voiture, tout le monde dépose son armure, sa carapace, même son ego et je demande même souvent de laisser son mental dehors du mieux possible pour vraiment se reconnecter à l'essentiel, au corps, la respiration, le moment présent et là il y a beaucoup de choses qui peuvent émerger et c'est beaucoup plus facile de connecter avec ce truc profond à l'intérieur de soi. qui est le pourquoi et le comment de notre existence, que quand on est dans le bruit, dans l'agitation, et entouré de nos millions d'objets stimulants. Donc voilà, si ça vous parle de vous reconnecter peut-être à votre mission de vie, sans être non plus dans une recherche absolue, mais vraiment, ça reconnecte au cœur en fait, de se dépouiller un peu plus de toutes ces choses-là. En plus, dans cette démarche, il y a aussi une démarche éthique et écologique. On peut comprendre aussi ça dans cette idée de consommer moins, mais de consommer mieux. Par exemple, plutôt que de vouloir plein d'objets, vous savez, tous ces, j'ai envie de le dire comme on le dit par chez moi, tous ces chinis, vous voyez, tous ces babioles qui ne servent à rien. C'est plutôt l'idée d'avoir des choses qui nous plaisent, qui nous aident, qui nous font du bien, mais qui sont utiles, qui sont durables, donc vraiment se consommer moins, se consommer mieux, essayer du mieux qu'on peut de limiter aussi tous les produits à usage unique, vous voyez qu'on prend, qu'on serre et qu'on jette, mais c'est horrible pour l'écologie aussi, toutes ces choses-là, franchement si vous vous renseignez un peu du nombre de déchets qu'un être humain... produit déjà en un an, mais au cours d'une vie, c'est terrible. À l'heure actuelle du monde, quand on sait qu'il y a un océan de plastique, donc il y a vraiment la taille d'un continent, la taille d'un continent dans l'océan rempli de plastique, avec tous nos déchets qui sont emportés par le vent, qui finissent dans les eaux et qui se récoltent là, comme ça, au milieu de l'océan, ben ça aussi on a vraiment Du pouvoir dessus, vous voyez, donc je m'égare un tout petit peu du sujet de départ, c'est vrai, mais je trouve que ça reste quand même lié par rapport à notre mode de consommation. Et alors aussi, par exemple, nos vêtements. Donc aussi à l'heure actuelle, voilà, avec la fast fashion, c'est très facile d'avoir des vêtements pas chers, qui sont plutôt stylés, qui sont plutôt à la mode, etc. Alors après, ils durent pas. pas longtemps parce que bien sûr c'est produit avec des matières dégueulasses, désolé je dis les termes tels qu'ils me viennent là ici, dans des conditions humaines horribles ce sont des vêtements qui contiennent des substances nocives que l'on va mettre en contact avec notre peau et même quand on les lave ces substances nocives repartent aussi dans les os alors franchement parfois on se dit oui mais bon pour le prix tu sais Et... Et je ne jette la pierre à personne parce que je l'ai fait, honnêtement. Tous les podcasts que je vous enregistre, je les enregistre pour moi aussi. Ça me fait du bien, tous ces rappels, vous voyez. Mais vraiment, tous ces vêtements qu'on n'achète pas cher et qu'on accumule, ils ne sont pas sains pour notre santé, ils ne sont pas sains pour l'environnement, ils ne sont pas sains pour les êtres humains qu'on exploite derrière, ils ne sont pas sains pour notre charge mentale de toute cette tonne de vêtements qui s'accumulent dans notre garde-robe. Alors est-ce qu'il vaut mieux avoir 500 vêtements qu'on va mettre trois fois mais qu'après on va garder parce qu'on ne veut pas vraiment les jeter parce qu'on les a achetés mais qu'en fait ils sont là en boule dans notre garde-robe et quand on ouvre notre garde-robe on est fatigué. parce qu'on voit qu'il y a plein de choses, mais en même temps on se dit qu'on n'a rien à se mettre, parfois il vaut mieux économiser un peu et avoir juste quelques pièces de vêtements de qualité qui vont durer et surtout qui vont nous être utiles. Vous voyez, parce que finalement, à quoi ça sert d'avoir 500 t-shirts si en fait on vit dans un pays où il fait quand même plutôt froid et qu'on a surtout besoin d'un bon gros pull, qu'on a besoin d'une veste... qui est anti-perméable parce qu'il pleut souvent et qu'on a envie de pouvoir quand même sortir dehors quand il pleut, voyez, il vaut mieux penser à notre confort et vraiment à nos besoins et avoir des choses qui se réutilisent, qui durent dans le temps et avoir peu d'objets desquels on prend soin plutôt que d'en avoir un million et de se dire « de toute façon, ça ne coûtait pas cher, je le jetterais si ça ne va plus » . Sauf qu'après, on passe notre temps à faire des tris, à devoir à la déchetterie. Et je me parle à moi aussi, vraiment. Donc voilà, je ne sais pas si ça vous parle. Vous me direz en commentaire, vraiment. N'oubliez pas que le podcast s'appelle Prends ce qui te parle. Et donc, ça sous-entend bien sûr de laisser tout le reste. Et moi, ce que je vais vous proposer pour terminer cet épisode, justement, si ça vous parle, c'est peut-être cette semaine de choisir un espace. espace chez vous. Vous pouvez commencer tout petit par exemple par un tiroir, le tiroir d'une armoire ou une petite armoire à chaussures, enfin que sais-je. Commencez petit et peut-être triez, triez ce tiroir et vous demandez tiens est-ce que j'utilise ce qu'il y a là dedans, est-ce que ces objets me font du bien, est-ce que c'est important pour moi de les avoir est-ce que ça m'apporte de l'énergie ou est-ce qu'au contraire ouf Je me sens fatiguée quand j'ouvre ce tiroir et que je vois tout ça. Vous voyez ce que je veux dire, cette charge mentale parfois par les objets. Et donc éventuellement, peut-être faire le tri, déjà de le ranger, de le nettoyer, parce que ça fait du bien ce tiroir, de réorganiser. Et puis s'il y a quelque chose dans ce tiroir qui ne vous sert plus, libre à vous de l'offrir peut-être à quelqu'un, de le donner, ou parfois... parfois malheureusement, ben oui, de le jeter, parce qu'il vaut mieux jeter quelque chose que de le laisser là pour rien, vous voyez, donc de le jeter avec le respect du tri, bon je ne vais pas vous rapprendre tout ceci, tout cela, et puis, plus on fait le tri chez soi, et vraiment plus on y voit clair, ben c'est vraiment ce que ce Yama nous dit, on y voit plus clair sur soi, C'est vraiment, vous savez, parfois on fait du tri dans notre matériel, dans notre maison, et en fait ça trie nos pensées. Tout le monde a déjà ressenti ça, je pense. Et bien c'est vraiment ce que le yoga nous apprenait déjà depuis 5000 ans. Donc une fois que vous avez fait du tri chez vous, ce que j'ai envie de vous proposer, c'est la prochaine fois que vous devez acheter quelque chose, vous savez, on fait parfois des petits achats compulsifs, on se dit, oh tiens, je me prendrais bien ça. Il y a une méthode qui s'appelle la méthode bisous, pour savoir si vous avez vraiment besoin de ça ou pas. Parce que je vous rappelle, l'idée ce n'est pas de rejeter le matériel, c'est vraiment juste de consommer moins, consommer mieux, et que toutes ces choses-là soient au service de notre vie et pas à l'inverse. Donc la méthode bisous, c'est à chaque fois que vous avez envie d'acheter quelque chose, vous allez vous demander... D'abord, la première lettre de bisous, le B, besoin. Est-ce que j'ai vraiment besoin de ceci ? Ou à quel besoin est-ce que ça répond ? Ensuite, vous pouvez vous demander, est-ce que c'est immédiat si j'en ai besoin ? Mais est-ce que j'en ai besoin immédiatement ? Est-ce que c'est immédiat ou est-ce que c'est quelque chose qui peut attendre ? Si c'est quelque chose qui peut attendre, que vous n'en avez pas besoin dans la journée, dans la semaine, petit conseil, attendez un peu. Parce que vous allez voir que votre envie, elle peut changer et finalement vous dire « Ah, finalement, je n'en ai pas tellement besoin, je n'en ai pas tant besoin que ça. » Ensuite, bisous. Donc là, on a fait le B, le I, le S, c'est semblable. Est-ce que je n'ai pas déjà quelque chose de similaire chez moi ? Dans le sens, si je l'achète, est-ce que ça ne va pas déjà faire double emploi ? Vous voyez, le haut, quelle est l'origine de ce produit ? Et là, vous voyez avec ce que je vous ai parlé par rapport à la fast fashion, etc. Mais c'est valable pour vraiment plein de choses. Quelle est l'origine de ce produit ? Est-ce que je sais où il a été produit, dans quels matériaux, dans quelles conditions, avec quelle éthique ? Et parfois, rien que ça, ça peut aussi nous rebuter et se dire, ok, je vais peut-être attendre un petit peu, si vraiment c'est quelque chose dont j'ai besoin, quelque chose qui est utile, et qu'au niveau de son origine, ce n'est pas éthique avec moi, avec mes valeurs. Peut-être que je vais attendre un peu, économiser, quitte à le payer un peu plus cher. Mais non seulement ce sera d'une meilleure qualité, ce sera peut-être plus sécure pour ma santé, pour l'environnement. Mais aussi, je ne serai pas en train de participer à quelque chose qui n'est peut-être pas très sain, en fait. Et enfin, la dernière lettre, c'est le U, donc de bisous. C'est est-ce que c'est utile ? Donc, est-ce que c'est utile ? Ça rejoint peut-être un peu le B de bisous. besoin mais c'est quand même un peu différent parce que parfois on a l'impression qu'on a besoin de quelque chose mais ce que vraiment ça va être utile dans mon quotidien à long terme ou est ce que c'est juste un plaisir un coup de coeur donc voilà une façon de se raisonner peut-être un peu et devenir désamorcer parfois les achats compulsifs qu'on peut faire qui finalement nous coupe de nous nous encombre et nous empêche d'avoir l'espace nécessaire pour savoir qui on est vraiment à l'intérieur de nous, à quoi, pourquoi on est là, quelle est notre mission de vie, etc. Donc j'espère que cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à me dire en commentaire de cet épisode ce que ça évoque chez vous, si ça vous parle, si vous aviez conscience de ça. Moi je sais que dans ma vie, j'ai plusieurs fois des prises de conscience par rapport à ça, et je fais des tris, j'essaye d'être de plus en plus minimaliste. Et puis il y a toujours un moment donné où je retombe, vous voyez, dans la spirale, et ça me fait vraiment du bien de réentendre parler de ça, et j'aime beaucoup faire des tris et de plus en plus essayer d'accumuler moins de choses, ça fait vraiment du bien au moral, même si je ne suis pas encore au fait d'avoir trouvé la raison exacte du pourquoi et du comment de mon existence, mais je sens que dans mon quotidien ça me fait vraiment du bien. d'avoir moins d'objets et de vivre dans un espace qui est un peu plus aéré en tout cas. Pas encore parfaitement à mon goût, mais déjà beaucoup plus aéré. Et une dernière chose que je voulais vous dire, c'est aussi quand c'est l'heure d'offrir un cadeau à quelqu'un, ça fait très plaisir d'offrir un cadeau, ça fait encore même plus plaisir d'offrir un cadeau que de le recevoir. et bien c'est aussi à ce moment-là de se demander tiens est-ce que la personne Est-ce que recevoir un objet, est-ce que ça va vraiment lui faire plaisir ou est-ce que ça risque de l'encombrer ? Vous voyez, parce que parfois on offre des objets et bien sûr ça part d'une très bonne attention, ça part vraiment d'un bon cœur, mais c'est aussi se poser cette question-là et c'est pas impossible d'offrir des moments plutôt que d'offrir des objets. Vous voyez, un cadeau, ça doit pas spécialement être quelque chose de matériel qu'on touche et qu'on déballe. Ça peut être un moment qu'on va vivre avec la personne. C'est même un cadeau. C'est parce que parfois, on a l'impression qu'on doit faire des cadeaux qui coûtent cher et que plus c'est cher et plus ça représente la valeur qu'on donne à la personne. Mais non, un cadeau, ça peut vraiment être un vrai moment partagé. Et il y a quoi de plus précieux que le temps, en fait ? Que notre temps et notre énergie. Donc on peut offrir simplement le fait d'aller manger un bout. Le fait de passer une journée, une demi-journée ensemble. Le fait de... ça peut être un massage, ça peut être des moments plutôt que des objets aussi. Voilà, j'en ai terminé pour aujourd'hui. D'ailleurs, j'en ai terminé pour les yamas. Et à partir de la semaine prochaine, on rentre dans les niyamas. Donc là, on passe un niveau au-dessus, si vous voulez, dans les huit branches du yoga. N'hésitez pas à aller écouter l'épisode d'introduction que j'ai fait là-dessus sur la philosophie du yoga. Et les niyamas, ça devient vraiment notre rapport à nous. Donc ici avec les niyamas, on était vraiment dans l'extérieur, si vous voulez, dans le rapport aux autres. Et on se rapproche de plus en plus de son centre à soi. Et les cinq niyamas, ils vont vraiment nous parler de notre rapport à nous-mêmes. C'est beaucoup plus intime. Je me réjouis de vous parler de tout ça. J'espère que vous serez au rendez-vous. Dites-le moi. Bisous, bisous. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors, je te dis déjà merci. À la semaine prochaine. et d'ici là... on se retrouve sur Instagram bisous

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