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Prends ce qui te parle

J'étais déconnectée de moi et j'ai fait une crise de nerfs

J'étais déconnectée de moi et j'ai fait une crise de nerfs

50min |04/06/2025
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50min |04/06/2025
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Description

EP48 | Je vous raconte ma crise de nerfs et ma déconnexion à moi-même!


Un épisode intimiste et personnel (ça reste entre nous d'accord? 😅)


Blague à part... J'ai mis mon égo de côté pour vous raconter tout ceci car je pense que ça peut aider, que ça peut arriver à tout le monde de traverser cela... Même à la fille kinésithérapeute spécialisée en gestion du stress qui est aussi prof de yoga pour la reconnexion à soi.


Donc dans cet épisode je vous raconte:

  • Le point de départ de ce bouleversement il y a 2ans quand j'ai été manipulée par un prof en qui j'avais confiance, je suis tombée de haut, j'ai failli tout arrêter, un vrai choc émotionnel (duquel je ne suis pas encore remise ni prète à en parler à 100%)

  • Comment cette histoire à créer du stress dans mon système nerveux et pourquoi ça m'a complètement déconnectée de moi en entrainant un cercle vicieux

  • Ce que j'ai fait après la crise pour réguler mon sytème nerveux, m'apaiser et retrouver mon intériorité et le lien à mon coeur

  • Les leçons que je retire de tout ceci


C'est un épisode très personnel où je me fouts à nu et me permets d'être vraiment moi-même.


Car finalement c'est ce que je prône toujours et ces dernières années je ne l'incarnais plus.


J'espère que cet épisode saura vous inspirer, vous rassurer si à vous aussi ça vous arrive de vous perdre en chemin.


Que cela puisse vous aider à comprendre votre organisme, vous motiver à prendre soin de vous (pour du vrai) er retouver enfin le lien à son vrai soi, son coeur et même sa spiritualité.


Je me sens bien, je vous aime et je me réjouis de continuer ce chemin authentique et incarné.


Et bien-sûr, pour aller plus loin:


Cadeau: La "To Do List" qui t'aide à réparer ton coeur


🌸 La liste d'attente pour mon programme signature "Vivre"


🙏🏻 Accompagnement individuel "Reconnexion Boost"


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est bon, pas à petit, c'est bon. Et bonjour tout le monde, bonjour à toutes et bienvenue sur le podcast Prends ce qui te parle, le podcast pour toutes les femmes qui désirent prendre soin d'elles, se connecter à elles, maintenir leur équilibre intérieur, être à l'écoute de soi. Et justement, dans l'épisode du jour, je vais vous raconter un peu une crise que je viens de traverser. Un moment où je n'ai pas été à l'écoute de moi, la mauvaise élève qui n'incarne pas son message. Et dans cet épisode, je vais un petit peu me dépouiller de mon ego pour me foutre à poil devant vous. Pourquoi ? Parce que j'ai envie que ce soit un sujet vraiment déculpabilisant. Parce que j'ai ressenti de la culpabilité quand je me suis ramassée cette prise de conscience en pleine face. J'ai ressenti un peu de la honte, un peu de la culpabilité de m'être un peu déconnectée de moi alors que c'est le message que je propose à tout le monde, de ne pas l'avoir si bien incarnée. Et j'ai envie que ça puisse vous servir, j'ai envie que vous puissiez, tel que le titre du podcast, prendre ce qui vous parle et surtout laisser le reste. Et voilà, j'ai envie de vous raconter tout ça pour que ce soit quelque chose de porteur pour tout le monde. Donc d'abord, je vais un petit peu vous raconter la crise que je viens de vivre. Ensuite, je vais vous raconter qu'est-ce qui s'est passé ces derniers mois. L'analyse que j'ai faite maintenant avec un peu de recul, comment j'en suis arrivée à cette crise, quel a été un peu le cercle vicieux dans lequel je suis tombée, qui a fini par cette explosion. Et puis après, bien sûr, je vais vous dire ce que j'ai mis en place pour m'en remettre et un peu les leçons que je tire de tout ça. Donc voilà les filles, c'est parti, je vous raconte tout. Ça reste entre nous, ça va. Donc tout d'abord aussi, si jamais vous n'avez aucune notion de stress, de système nerveux, etc., ce serait intéressant soit la mettre pause et aller écouter l'autre épisode, soit après cet épisode-ci. Écoutez l'épisode numéro 2 sur le stress parce que là j'explique vraiment c'est quoi le système nerveux etc. Comme ça simplement ça vous aidera à mieux comprendre. C'est vraiment une clé essentielle pour la connaissance de soi et savoir où on en est. Bref, je vous explique tout. Ici, il y a maintenant quelques semaines, je pense il y a trois semaines maintenant. J'ai fini aux urgences avec des énormes douleurs au niveau du ventre et je suis allée aux urgences parce qu'en fait j'ai cru que c'était des pierres à la vésicule biliaire tellement que j'avais très très mal. C'est un peu ma maman qui a assisté aussi et je me suis dit que c'est vrai que c'est quand même plus sérieux si jamais c'est ça on va aller aux urgences. Aux urgences ce qui s'est passé c'est que comme ils m'ont dit ils n'ont rien vu de grave entre guillemets dans le sens où... Le service des urgences, ils sont là pour nous opérer en urgence s'il y a quelque chose, pour nous laisser dans une chambre, si vraiment il y a un facteur de gravité qui fait qu'on ne peut pas rester chez nous. Donc eux, ils n'ont rien vu de grave, je n'avais pas de pierre à la vésicule, je n'avais pas quelque chose dans cet ordre-là. Par contre, ils m'ont dit, vous avez une inflammation plus, plus, plus. Ils m'ont fait une prise de sang. J'avais les CRP complètement explosés. Et par rapport au scanner, ils ont vu aussi qu'il y avait plein de troubles au niveau du ventre. Donc, ils m'ont dit, voilà, il faut quand même prendre soin de vous, aller consulter votre médecin, etc. Chose que j'ai faite. Et en fait, la conclusion à laquelle je suis venue, je vais vous épargner plein de détails, que je suis allée voir mon médecin, que j'avais déjà vu une gastro-entérologue, etc. Ce que je veux vous dire, c'est que moi, ça fait déjà des années que j'ai des problèmes d'intolérance alimentaire. Au départ c'est une intolérance au lactose, donc ça provoque vraiment des symptômes au niveau du ventre, des douleurs, des ballonnements et tout ce qui s'ensuit. Ça reste entre nous, d'accord ? Et... Parfois les gens sont étonnés quand je leur raconte que j'ai des problèmes comme ça au niveau digestif parce qu'ils me disent « mais Amanda tu manges tellement sainement ! » Donc tout le monde me dit « oui Amanda comment ça se fait que tu as des problèmes de ventre ? Tu fais du yoga, de la méditation, tu es saine, tu gères ton stress, etc. » Il faut savoir que moi ça faisait déjà pas très longtemps que j'avais ce mode de vie là puisque jusqu'à mes environ 30 ans j'ai eu une hygiène de vie déplorable que c'est surtout à l'adolescence et qu'après ma jeune vie d'adulte j'ai mangé n'importe comment si vous saviez pendant des années je crois qu'il ya eu des années où j'ai pas vu la couleur d'une viande ni d'un légume ni d'un fruit je pense que je me nourrissais que de pâtes de fast food de des pâtes au fromage des trucs comme ça des vraiment très très mauvaise hygiène de vie j'ai fumé pendant des années et j'ai bu de l'alcool de façon excessive pendant des années. J'ai pris des substances, j'ai eu un mode de vie complètement désaligné jusqu'à mes 30 ans. Et donc, toutes les personnes qui me voient aujourd'hui, qui ne comprennent pas pourquoi j'ai des problèmes liés au stress ou liés à des troubles digestifs, il faut savoir que parfois, entre guillemets, je vais bien mettre des guillemets, le mal est fait, vous voyez ce que je veux dire. Alors, il n'y a jamais rien de 100% irrévocable. Et il vaut toujours mieux, à un moment donné, avoir une prise de conscience et reprendre sa santé en main. Et ça enlève quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup des conséquences de tout ce mal-être qu'on a causé à l'intérieur de soi. Mais malgré tout, moi, mon ventre, il en empathie par la mal-beauf, par mon comportement, par mon hygiène de vie, par le stress, par les relations toxiques que j'avais. Je vous en ai déjà beaucoup parlé, évidemment. Et donc, voilà, j'ai des problèmes d'intolérance. Et pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que j'ai fini à l'hôpital avec une crise. Et le lien que je fais avec cette crise, c'est que pour moi, tout s'est empiré il y a deux ans. Il y a deux ans, j'ai vécu un très gros traumatisme lié à une relation. Une relation, je ne suis pas prête à en parler encore clairement, mais je vais quand même un petit peu l'expliquer parce que je trouve que c'est important. C'était une relation que je pensais être une relation de confiance. C'était une relation particulière parce que ce n'était pas une relation 100% horizontale. C'était une relation avec quelqu'un qui avait un rôle un peu de thérapeute pour moi. Et en fait, il s'est passé que j'ai été manipulée par cette personne. Aujourd'hui, j'ose le dire clairement, j'ai vraiment été manipulée. Il a commencé à me draguer. Alors jusque là, ma foin, c'est pas ce qu'il y a de plus grave, mais il a commencé à me draguer, il a commencé à me manipuler au point où ça m'a vraiment retourné le cerveau. J'ai commencé à me poser beaucoup de questions, alors que c'était quelqu'un qui ne m'intéressait pas du tout sur ce plan-là, en tout cas. Mais il a vraiment joué avec moi, enfin voilà, il a utilisé des techniques telles que le lovebombing. Je vous en reparlerai dans un autre épisode, puisque c'est les techniques que les manipulateurs... utilisent pour nous avoir sous leur joue et ça m'a énormément perturbé et ça a été fait ça m'a perturbé sur plusieurs mois quand même est en fait de là je suis tombé de haut je suis tombé du millième étage parce qu'il a eu un comportement complètement odieux j'ai remarqué qu'il fait la manipulation à ce moment là je n'avais pas conscience mais ça a été vraiment beaucoup beaucoup plus loin, où j'ai été un peu coupée. j'ai été isolée en fait d'un groupe de personnes duquel je pensais faire partie. Donc voilà, peut-être qu'un jour je raconterai cette histoire plus en détail. Aujourd'hui, je vous dépose juste celle-là pour vous dire que pour moi, ça a été un énorme stress. Ce que j'ai ressenti dans mon corps a été d'une violence incroyable. Je crois que je n'avais jamais ressenti un stress comme ça, même avant un examen, même avant quand on a peur de quelque chose, j'ai eu des trucs dans mon ventre. émotionnelles qui se sont passées, qui m'ont littéralement retournée. Et moi, je pense que c'est à partir de là que mes problèmes de digestion se sont intensifiés. Et puis, en plus de ça, cette histoire, je pense que, en plus de générer du stress dans mon corps et dans mon système nerveux, ce qui s'est passé, c'est aussi que ça m'a coupée de moi, ça m'a déconnectée de moi. Dans quel sens ? Dans le sens où, après ça, j'étais complètement perdue. J'avais perdu tous mes repères, des repères que j'avais construits sur plusieurs années dans quelque chose que je pensais être une relation de confiance. Je me suis retrouvée très très seule parce que j'osais pas en parler avec une thérapeute ou quelque chose comme ça et les personnes autour de moi avec qui j'en parlais soit le connaissaient et reprenaient pour lui ou m'ont tourné le dos ou enfin bref, soit ça. Soit d'autres personnes ne comprenaient pas vraiment l'enjeu, la situation et l'ampleur de ce que je ressentais. Donc je me suis sentie vraiment très très seule. J'ai arrêté ma pratique de yoga que je faisais quotidiennement depuis des années et que c'était un moment de connexion à moi et de connexion spirituelle. J'ai voulu arrêter le yoga alors que c'est ce que j'ai de meilleur dans ma vie. Aujourd'hui... Franchement, ce qui m'a aidée à garder la tête hors de l'eau pendant ces deux dernières années, c'est de donner mes cours de yoga hebdomadaires parce que les rencontres avec mes élèves, c'est toujours très beau, c'est toujours très sincère. Et ça, ça reste des moments qui me connectent à mon cœur et à ma vérité dans cet échange vraiment entre nous. Et en fait, ça a été un grand challenge pour moi à ce moment-là de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Vous voyez ce que je veux dire parce que c'était quelqu'un lié au monde du yoga. Et ça a été très difficile pour moi de séparer les actes et les faits de cette personne avec le yoga en lui-même qui est un outil, une pratique incroyable et qui apporte beaucoup de choses. Et j'ai vraiment dû déconstruire plein de choses par rapport à ça. Et ça m'a pris du temps. Et en même temps, puisque... En fait, j'ai eu honte de m'être laissée berner par lui, j'ai culpabilisé, d'autant plus qu'il y a énormément de personnes qui m'avaient mis, comment est-ce qu'on dit, qui m'avaient prévenu, qui m'avaient mis en alerte, qui m'avaient dit attention, il a la réputation d'un manipulateur, attention, il y a beaucoup de faits divers sur lui, tu peux regarder sur internet, j'avais regardé sur internet, j'avais vu des histoires horribles, à en avoir la nausée, mais j'ai... pas voulu écouter tout ça, je me disais non c'est pas ce que je ressens dans mon coeur je sens pas ça, je sens quelqu'un d'intègre je sens quelqu'un d'honnête et en fait quand je suis tombée de haut comme ça que j'ai vu sa vraie face, celle dont on m'avait prévenue en fait j'ai eu honte de pas avoir entendu ces messages et je me suis et en fait j'ai même eu honte d'être prof de yoga, j'ai eu honte de de pas l'avoir vu de pas avoir écouté Mais j'ai eu honte d'avoir mordu à l'hameçon, de m'être laissée manipuler. Et en fait, je me suis dit, mais purée, je croyais que j'étais à l'écoute de moi. Et en fait, je ne suis même pas capable de voir un truc gros comme ça. Et ça fait des années que je suis dans un système qui est complètement nocif et malsain. Et en fait, je pense que cette histoire-là, ça a été le début d'abord de mon système nerveux complètement dérégulé. Parce que j'ai vécu un stress, un danger. dans mon organisme, dans mon système nerveux, mais sur un plan un peu plus émotionnel et un peu plus, vous savez, de développement personnel et tout ça, je me suis coupée de moi en me disant que ce que je ressentais n'était pas correct. Et donc j'ai commencé de moins en moins à m'écouter. Ça, c'est le retour que je vous fais aujourd'hui, avec deux ans après, n'est-ce pas ? Mais je n'ai pas pu avoir cette conclusion-là comme ça directement. Et je vous la partage, tout ce que je vais vous partager ici c'est simplement parce que peut-être que ça peut faire écho avec vous, avec des choses que vous avez peut-être déjà vécues et peut-être que ça vous aidera à mettre des mots dessus et simplement vous sentir légitime de ce que vous ressentez et comprendre que parfois comment en fait la cascade peut se mettre en route dans le corps où on commence à ne plus s'écouter, on commence à avoir des symptômes et puis de petit à petit ça dégénère jusqu'au jour où il y a une crise. Donc tout a commencé à ce moment-là. Et puis, mes symptômes du ventre, vu qu'ils ont commencé à s'amplifier, c'était plus qu'avec le lactose, c'était genre un peu tout le temps, je pouvais manger tout et n'importe quoi. J'avais des douleurs, des ballonnements, etc. Donc évidemment, j'ai consulté. J'ai suivi surtout une nutrithérapeute qui m'a fait passer beaucoup de tests. qui en est venue à des diagnostics, je ne vais pas rentrer dans les détails parce que ça, ce ne serait pas très intéressant. Mais avec elle, j'avais des suivis assez réguliers où elle me disait un petit peu ce que je devais manger, ce que je ne devais pas manger, ce que je devais prendre comme complément, etc. Et en même temps, elle me disait toujours d'aller travailler sur mon air vague, sur mon système nerveux. Et là, je n'avais pas conscience du lien avec l'histoire que je vous raconte et tout ça. Moi, je vous disais juste, voyons. Je suis kinésithérapeute, spécialisée en gestion du stress, je suis professeur de yoga, je respire tous les jours, tous les jours je suis à l'écoute de moi, je fais un scan corporel avant de dormir, je ne suis pas stressée en fait. Vous voyez l'ego qui était en train de reprendre le dessus de « moi stressée alors que je suis la spécialiste du stress » . Et alors elle me disait « mais comment est-ce que tu expliques que tu dors ? » pas, que tu me dis que tu as ton mental qui tourne tout le temps. Alors évidemment, je me trouvais des bonnes excuses du genre j'ai un mental très actif, c'est juste mon mode de penser, je suis TDA. Enfin voilà, toutes les histoires qu'on peut se raconter. Mais en fait, quand notre cerveau tourne tout le temps, qu'on ne dort pas la nuit, qu'on serre la mâchoire et ce genre, et qu'on a des problèmes de ventre, eh bien écoutez, c'est quand même un petit peu la preuve que notre corps est en stress. Donc Je n'ai pas voulu entendre encore une fois les messages de cette... thérapeute et j'ai continué bien entendu dans ma petite roue de hamster sans m'en rendre compte parce que vraiment tout ce temps là je aujourd'hui je vous le dis j'étais pas à l'écoute de moi mais moi je croyais que j'étais quand même à l'écoute de moi donc c'est vraiment tout un truc cette déconnexion de soins je vous dis on n'en est pas toujours conscient et donc qu'est ce qui s'est passer, c'est qu'au niveau... professionnel aussi donc malgré tout je veux avancer dans ma vie j'ai vraiment des objectifs j'ai des projets j'ai envie d'être alignée donc je me fais accompagner et j'ai eu des coachings au niveau professionnel et de là il ya plein de choses qui sont ressorties notamment le fait que je me disperse et un petit peu et que mon énergie ben voilà je la balance un petit peu partout parce que j'ai beaucoup d'idées j'ai beaucoup d'envie j'aime beaucoup ce que je fais je Je suis passionnée, mais trop c'est trop et il faut se canaliser. Donc, en fait, l'idée, c'était de trouver un message, c'était de trouver une voie, un message vers lequel avancer pour se diriger dans une seule direction et arrêter de s'épuiser. Et c'est de là qu'est venue l'idée de parler aux femmes qui sortent de relations toxiques. Comme ça, ça fait un message à déployer sur toutes ces formes, sur toutes ces coutures, pour pouvoir proposer tout ce que j'ai à offrir aux femmes qui en ont besoin, qui se sont sorties de relations toxiques, parce que c'est un message qui me parle, qui me touche et pour lequel je me sentais en tout cas alignée. Sauf que de là, ça a été un truc où j'ai... par rapport à la formation que j'ai suivie, etc. Je dois me faire connaître sur les réseaux sociaux, sur Instagram, créer du contenu. Et j'ai commencé à rentrer dans un monde que je ne connaissais pas auparavant, le monde d'Instagram, le monde du podcast, le monde de l'algorithme, le monde de... Il y a des codes à respecter, il y a des trends, il y a des tendances. Et en fait, comment vous dire que ça, ça m'a épuisée. Parce que j'adore... J'adore ce que je fais à la base quand je donne mes cours de yoga. J'ai une très grande créativité. Franchement, ce n'est pas pour me jeter des fleurs, mais j'ai toujours des idées. Je ne suis jamais un cours d'idées. C'est un truc d'ailleurs qu'on me dit souvent, mais où tu vas chercher tout ça, etc. Ça vient vraiment de mon cœur. Et là, comme je ne sais pas comment vous expliquer, c'est comme si le fait de devoir suivre cette voie qui au départ... J'ai payé cher pour qu'on me donne cette idée, vous voyez ce que je veux dire ? J'ai fait quand même des coachings, des formations pour... Au départ, c'était pour être alignée, pour aller dans une même direction. Sauf que le fait d'aller dans cette direction, moi, ça m'a fatiguée parce que je ne pouvais plus aller piocher les idées que j'avais dans mon cerveau puisque parfois, j'ai des idées sur la gestion du stress, mais je dois... Mais du coup, c'est pas... J'ai une idée et en fait là maintenant je dois mettre cette idée pour qu'elle parle à une femme qui est sortie de relations toxiques. Mais moi j'ai pas toujours envie de parler que de ça en fait, vous voyez. Parfois j'ai envie de parler de reconnexion à soi de façon plus large. Parfois j'ai envie de parler du lien à la nature. Parfois j'ai envie de parler que la santé c'est holistique, c'est pas que du développement personnel, c'est pas que du yoga, c'est aussi l'alimentation, c'est les relations, c'est notre environnement. En fait, j'ai envie de parler de tout ça, mais je n'ai pas envie de parler qu'aux femmes sorties de relations toxiques. J'ai aussi envie de parler aux femmes qui sont peut-être un peu épuisées, qui sont débordées, qui ont, je ne sais pas, qui sont dans une perte de sens, qui n'aiment plus leur boulot. Enfin, vous voyez, à toutes les femmes, en fait, simplement, qui se sentent appelées par ça, par cette idée-là. Et donc, le fait de devoir être, entre guillemets, dans cette niche, c'est quelque chose qui m'a épuisée, de devoir réfléchir à du contenu. En fait, ce n'était pas naturel pour moi et ça ne correspond pas du tout à mon énergie. Et donc, j'ai commencé à créer mon programme avec tout ça. Et comme je voulais vraiment que ça marche, je voulais que ça fonctionne, j'ai commencé à travailler tous les jours en plus de mon boulot de kiné que je n'aime plus depuis des années. Mon boulot de kiné dont je dois faire cinq fois plus de papier que de l'accompagnement avec les patients. Donc, j'en ai vraiment très, très marre de ça. Mais il fallait que je continue financièrement pour m'en sortir. Mes cours de yoga, comme je vous l'ai dit, c'est vraiment ce qui me sauve la vie. Je les adore et je fais ça très, très facilement. Les massages, j'aime beaucoup. Mais dans un corps fatigué, je me suis rendu compte que j'arrivais dans mon corps à en faire de moins en moins. Donc, c'était maximum un par jour. Et puis, travailler sur mon programme parfois jusqu'à deux heures du matin. Enfin non, pas parfois, en fait, tous les jours. Tous les jours jusqu'à 2h du matin, 2-3h du matin, week-end y compris, je n'ai plus pris de week-end, de vraie journée off, depuis, je n'avais plus en tout cas, jusqu'à cette crise, je n'avais plus pris de vraie day off depuis je ne sais combien de temps. Et je ne me rendais pas compte et je me disais oui mais c'est pour mon rêve, c'est pour mon objectif, c'est pour réussir ce que je veux atteindre. Donc ça en vaut la peine, ça en vaut la chandale et je me rassurais moi-même en me disant c'est de l'amour de moi puisque c'est pour changer de vie, pour être alignée puisque mon projet c'est le projet dans lequel je suis alignée. Donc je dois tout donner pour aller dans mon projet. Sauf que si le chemin pour arriver à l'objectif, si le chemin il n'est pas agréable et qu'on ne se respecte pas et qu'on ne dort pas et qu'on se tracasse et qu'on a tout le temps une charge mentale de... c'est quoi le contenu que je dois mettre aujourd'hui et pourquoi l'algorithme ne me suit pas, et bien en fait ça ne fonctionne pas. Donc tout ça, c'est vraiment du stress que j'ai commencé à vivre et ressentir de plus en plus dans mon corps, mais je n'en avais pas encore conscience. Avec tout ça, tous les coachings que j'ai faits, tous les accompagnements pour ma santé, c'était des dépenses énormes, des dépenses énormes. Et vous l'avez compris, au niveau du travail, le temps que je travaille à créer mon programme, c'est du travail pour lequel je ne suis pas rémunérée. Donc j'ai gagné beaucoup moins. Donc en fait, des difficultés financières sont venues se greffer à tout cela. Et puis bien sûr, pour couronner le ton, puisque avec ma coach business, je vais dire ça comme ça, elle me conseillait de regarder un peu ce qui se fait sur Instagram, puisque moi, je suis, franchement, je regarde Instagram, mais je ne comprenais rien de ce sens-là. Donc elle m'a dit d'aller regarder des femmes qui font des choses qui m'inspirent, parce que je trouvais que c'était très... gugusse de faire du contenu sur Instagram et je vous le disais, moi j'ai pas envie de faire la clown sur internet quoi. Elle me disait mais non il y a des gens qui font des trucs vraiment très chouette voilà va regarder des femmes qui t'inspirent, qui font des trucs qui sont beaux, qui sont alignés parce qu'il y a des beaux messages et les personnes qui ont besoin de toi elles vont pas deviner que tu existes donc il faut bien que tu te montres et qu'on sache que tu es là, que tu as quelque chose de fort, de beau et de puissant à proposer. Et t'es pas obligé de faire le clone, tu peux le faire de façon tout à fait intègre et authentique. Donc va regarder des contenus. Donc je suis allée regarder des contenus. Mais c'était tellement magnifique, c'était tellement bien fait, que j'ai commencé à me comparer et à développer le syndrome de l'imposteur et me dire, mais attends, attends, attends, il y a des femmes qui font des trucs tellement incroyables, mais qui suis-je à côté d'elles ? Donc tout le contraire de ce que j'enseigne à mes cours, vous voyez, j'ai vraiment développé ce truc et en fait j'ai développé un mal-être à l'intérieur de moi. Et voilà, j'étais donc dans une boucle, dans un cercle vicieux, je mangeais mal de nouveau parce que pas le temps. Quand on travaille tout le temps et qu'on est pressé et qu'on ne pense qu'à ça, on fait quoi ? On fait des trucs rapideuses, on fait des pâtes, on va s'acheter une pizza, on va s'acheter des frites. Donc grossir. En plus de ça, plus bouger. Parce que tous les jours, ma balade quotidienne, elle tombait à l'eau. Donc mal dormir, donc être fatiguée, donc être de mauvaise humeur, donc être en réaction. Les symptômes, ça ne s'améliore pas malgré les traitements que je prends. Ben non, parce que si le système nerveux, il n'est pas dedans, il n'y a rien qui peut guérir en fait. Et bardave, la crise. Donc en fait, c'était une crise de ventre, mais c'était une crise de nerfs. L'inflammation dans mon corps pour me montrer, Amanda, tu n'es pas sur la bonne route. Tu ne prends pas soin de toi. le corps qui crie à l'aide, le corps qui crie à l'aide, le lien avec les émotions, là tout a fait sens en fait. Et heureusement que je sais tout ce que je sais, à ce moment-là je peux le dire, je crois que je ne suis pas dans mon égo ici quand je le dis, parce qu'à ce moment-là je me suis rappelée de tout ça, du système nerveux, je me suis dit mais purée ça fait des mois que je suis dans mon sympathique, le système qui accélère, le système qui est en danger, qui est en insécurité, le système qui veut avancer. pour fuir un mammouth. Et ça faisait des mois que mon parrain sympathique, le mode qui récupère, qui se repose, qui profite, qui comprend que la vie est cool, et bien celui-là, je lui laissais plus de place. Donc il avait de plus en plus difficile à prendre sa place. Donc c'est clairement la réaction du stress que j'ai décrit à tellement de gens. Peut-être que vous qui m'écoutez, je vous ai déjà raconté toute cette... Toute cette cascade infernale et en fait, j'étais en train de la vivre sans m'en rendre compte. Donc en fait, cette crise, quand je me suis retrouvée aux urgences, j'ai eu peur en fait. Parce que là vraiment, je me suis dit, waouh, comment j'ai pu me laisser emmener si loin dans ma santé. Donc maintenant, je vais vous raconter qu'est-ce que j'ai mis en place à partir de là. Parce que si un jour ça vous arrive, alors moi ça se manifeste dans le ventre, mais peut-être que vous, votre système nerveux se dérègle aussi. et que ça se manifeste d'une autre manière. Peut-être aussi que vous vous déconnectez de vous et ce n'est pas une insulte, d'accord ? Parce que ça peut arriver à tout le monde et c'est pour ça que je vous le raconte. Vraiment pour comprendre que ça peut arriver à tout le monde, que ce n'est pas grave, que ça ne veut pas dire... Enfin, vous savez, parfois c'est vexant. Moi, je n'accepte pas très bien quand quelqu'un me dit « Tu ne te respectes pas, tu ne t'aimes pas. » Ce n'est pas gentil de dire ça à quelqu'un. Donc, je ne dirai jamais ça à quelqu'un. mais Ici, je le propose ouvertement dans un podcast et peut-être que ça vous parle, peut-être que vous vous dites, waouh, c'est vrai que parfois je ne me respecte pas dans le sens où mon corps crie à l'aide et je ne l'écoute pas. Et je veux que vous en preniez conscience, ben vraiment pour, s'il vous plaît, n'attendez pas une crise en fait, vous voyez, pour en prendre conscience. Parce que moi, ça a été une crise inflammatoire. Il y a des personnes, c'est un infarctus. Il y a des personnes, c'est un AVC. Il y a des personnes, c'est moins pire que ça. mais parfois ça peut, quand on... Quand on laisse notre système nerveux se dérégler comme ça sur des années, parfois on a de petits symptômes, de petits inconforts et puis on s'y accommode. Et puis ça peut finir aussi en maladie chronique. Que ce soit au niveau digestif, que ce soit au niveau vasculaire, au niveau cérébral, vous voyez, au niveau musculaire, ça peut vraiment se manifester de différentes façons chez chaque personne. Et au niveau émotionnel aussi, en fait, vous voyez, parce que plus on se déconnecte de soi et moins on sait entendre ces messages, moins on sait comprendre ces messages, en fait, vous voyez. Donc c'est pour ça que je vous raconte tout ça. Ça va être un épisode un peu long, on est déjà à 30 minutes, mais écoutez, voilà, c'est comme ça, de toute façon, ça parlera à qui ça parlera. Donc ce que j'ai mis en place, à partir de là, à partir exactement de ce jour où je me suis retrouvée aux urgences, et que je suis repartie avec ma mère, heureusement qu'elle était là, j'ai dormi chez elle, etc. À partir de là, tout d'abord j'ai mis mes intestins au repos, parce que je les avais tellement mal nourris. Et j'ai arrêté. Vous allez... Vraiment, je faisais tout ce qui ne va pas. J'ai arrêté le jeûne intermittent parce que c'était le seul truc que je m'étais dit... Je me rendais compte quand même que je mangeais un peu mal et je m'étais dit, tiens, je vais faire le jeûne intermittent. C'est-à-dire que je sautais le petit déjeuner et je mangeais seulement à midi. Sauf que vous savez, un corps qui est en stress, qui est épuisé, qui a besoin de sécurité, et en plus de ça, on le prive de nourriture, c'est vraiment une très très mauvaise idée. Donc les jeûnes, s'il vous plaît, il faut vraiment arrêter avec les jeûnes. Et je remarque que la plupart des personnes qui aiment bien jeûner, la plupart, pas tout le monde, mais la plupart, c'est des personnes qui ne devraient pas jeûner. Donc vraiment, le corps, il a besoin de sécurité, il a besoin d'être nourri. Par contre, de bonnes choses. Donc j'ai arrêté le jeûne intermittent et j'ai mangé très très léger par contre. De toute façon, je n'avais pas faim. Je mangeais très très très peu. Et là, j'ai commencé à vraiment bien manger, pour du vrai. J'ai mangé protéiné le matin. J'ai arrêté le café. En fait, j'ai arrêté tout ce qui était un peu pro-inflammatoire. Donc, j'ai vraiment arrêté le sucre, le lactose, le gluten. L'alcool, ça, ça faisait déjà longtemps que j'avais arrêté. J'ai arrêté la viande rouge. J'ai arrêté la nourriture transformée. J'ai arrêté la friture, tout ce qui est fruit. J'ai arrêté le piquant. Et voilà, et alors j'ai mangé beaucoup plus de légumes. Donc à midi et le soir, mon assiette c'est 50% de légumes. Et honnêtement c'est un truc que je faisais pas, je croyais que je mangeais des légumes, mais non j'avais jamais 50% de légumes dans mon assiette. Un quart de féculents ou céréales et un quart de protéines. Donc en tout cas vraiment le fait de réintégrer énormément de légumes cuits, chauds. J'ai senti que ça m'a fait vraiment beaucoup de bien, mais toujours en petite quantité. Et par contre, ce que j'ai fait, c'est que je laissais au moins 4 heures entre deux repas. J'ai arrêté de grignoter entre les repas pour aussi laisser mes intestins pouvoir faire leur job et se reposer entre deux repas parce que je me suis rendu compte que depuis deux ans, je grignotais tout le temps. Alors parfois une amande, parfois un peu des chips, parfois un petit biscuit et puis une petite tartine grillée. Mais en fait, c'était toute la journée. Ça n'arrêtait jamais. Et puis je me disais, je ne mange pas tant que ça à un mois. Non, parce qu'à chaque fois que je mange un truc, c'est un petit truc. Mais quand c'est toute la journée, à la fin du compte, ça fait beaucoup. Et pour les intestins, ce n'est pas très sain. Donc j'ai vraiment mis ça en place. Vraiment, l'alimentation, c'était vraiment la base. Boire énormément d'eau pour me réhydrater. Et j'ai complètement arrêté le café. Le matin, je buvais plutôt une tisane apaisante, même carrément de la camomille, parce que je sentais que j'en avais besoin. Et alors ce que j'ai fait c'est que j'ai quand même travaillé mais au niveau travail j'ai gardé le minimum syndical, je suis allée donner mes cours, vous l'avez compris c'est ce qui me plaît du bien à moi aussi donc je continue mes cours. Comme par hasard la semaine juste après cette crise j'ai été invitée dans une école de développement personnel, vous allez rire, à parler de la régulation du système nerveux. Donc franchement il n'y a pas vraiment de hasard dans la vie et c'est aussi le fait de travailler sur cette présentation. qui m'a permis de faire les liens avec ce que je vivais. Je suis quand même allée, j'ai assuré mon engagement, parce que je me suis dit que c'était plus juste comme ça pour moi, j'aurais pu annuler, je sais que j'aurais pu, mais c'était beaucoup plus juste pour moi de quand même y aller, d'être cool et de me permettre d'être parfaite. J'ai trouvé que j'étais imparfaite, j'ai pas bien préparé mon truc, j'étais très fatiguée, mais voilà, c'était comme ça, c'était... euh Ça restait correct en fait, donc voilà je l'ai fait. Par contre pendant deux semaines j'ai plus accepté de massage parce que physiquement quand on n'est pas bien c'est incapable de donner un massage. Ici j'ai un peu repris le massage mais j'ai mis que le massage des pieds au balcon dessous. Qui est un massage où je suis assise et qui est un massage qui ne me demande aucune force physique. Ça me demande juste de la présence et ça c'est tout à fait ok pour moi, donc voilà. Ce que j'ai mis en place aussi c'est que... que j'ai activé le mode écho de mon corps. Et tout ce que je vous dis ici, c'est ce que j'ai mis en place immédiatement après le temps de sentir que je me remets un petit peu. Ça ne veut pas dire qu'il faut faire ça toute sa vie. Là, c'est vraiment si vous êtes en crise, que vous sentez cette inflammation en vous, que vraiment vous êtes au bord du burnout parce que malheureusement vous vous êtes un peu trop poussé. C'est vraiment des choses à faire dans l'immédiat pendant une semaine ou deux. Après, évidemment, vous allez voir qu'il y a une progression à tout ça. Mais là, j'ai vraiment activé le mode écho. écho de mon corps, un peu comme quand on met le mot d'écho sur une voiture ou sur la machine à laver, vous savez, pour que ça use moins d'énergie, mais j'ai fait ça dans mon corps, donc c'est-à-dire que vraiment j'ai pris conscience de relâcher mes bras, relâcher ma nuque, marcher très doucement, quand j'ai dû me rendre quelque part, si j'avais un sac, je le portais doucement, parce qu'en fait quand on est en stress, on ne se rend pas compte qu'on fait tout très vite, on porte notre sac. On veut porter trop de trucs d'un coup, on porte trop lourd, même quand on fait les courses et tout ça, vous voyez. Je ne sais pas si vous voyez, parfois on revient à des courses et plutôt que de faire plusieurs trajets, on va prendre cinq sacs de chaque côté et puis du coup on va marcher vite, on va vite rentrer les courses. On ne se rend même pas compte qu'on veut faire vite alors qu'en fait il n'y a aucune raison de faire ça vite. Donc là j'ai activé le mode éco, je bougeais doucement, je portais mon sac. Vous savez comme si j'étais très fainéante, c'était très volontaire pour apaiser mon système nerveux. J'en reviens encore juste sur la nourriture. J'ai mangé doucement aussi. J'ai vraiment pris le temps de mâcher quand je mangeais, de goûter, de vraiment me reconnecter à mes sens aussi sur ce que je ne faisais plus puisque j'engloutissais tout pour aller vite. J'ai vraiment mâché et j'ai mangé en pleine conscience. Donc j'ai arrêté d'écouter un podcast en même temps que je mangeais ou de regarder une vidéo. J'ai juste fait que manger, me... de me concentrer sur la nourriture que j'étais en train de manger. Et en fait, vous savez, toutes ces petites choses-là, ça m'a reconnectée à quelque chose de spirituel aussi, de prendre le temps de savourer la nourriture, de remercier la nourriture, de me rendre compte que j'ai la chance d'être en vie, de remercier mon système digestif. Plutôt que de lui en vouloir de ce qui me faisait subir, plutôt m'excuser auprès de lui de ce que je lui avais fait subir, et vraiment lui dire qu'à partir de maintenant, je vais vraiment prendre soin de lui. Donc voilà, toutes ces petites choses-là. J'ai arrêté de penser pendant vraiment les deux semaines qui ont suivi cette crise. Je me suis dit, ok, stop de me poser des questions de qu'est-ce que je vais faire au niveau professionnel, de c'est quoi mes projets au niveau privé, de mes objectifs, de mes bilans. J'ai tout, tout, tout, 100% laissé de côté. Je n'ai pas fait de podcast, je n'ai pas fait de contenu. Et je me suis dit, la priorité, c'est de me régénérer en fait. Donc... Donc j'ai arrêté de scroller aussi sur Internet, j'ai arrêté de regarder les contenus des autres. Et vraiment à 22h maximum, mon téléphone était coupé et j'allais dans mon lit. Et en fait, j'ai réussi à dormir, je n'ai plus fait d'insomnie parce que j'ai... C'est un peu difficile à expliquer, mais j'ai vraiment fait le choix d'arrêter de penser. C'est un peu bizarre, parce que parfois on pourrait se dire, il suffit d'arrêter de penser. Mais là, j'ai vraiment fait le choix de me dire non. t'as rien de plus urgent à faire là que de dormir et le monde va continuer de tourner et tout ce dont tu as besoin c'est de dormir et je sais pas vous expliquer mais ça a marché depuis je dors, depuis je dors tous les jours Voilà, voilà, donc tout ça, je vous ai dit. Donc après, je dirais une bonne semaine, presque deux semaines, ça a commencé à aller mieux. J'ai senti que mon ventre, j'avais plus de douleur, c'était plus tendu. Oui, parce que dès que je bougeais, j'avais des spasmes, en fait, dans mon ventre. Donc tout ça, ça a commencé à passer. Et alors là, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai alors commencé à introspecter. Et là, me dire, ok, qu'est-ce que maintenant je mets en place ? A partir de là, j'ai relu mes deux derniers livres de journaling, parce que je fais du journaling, j'écris mes pensées, j'écris mes émotions, j'écris mes objectifs, bref. Et j'ai lu mes deux livres, mes trois livres, j'en avais trois en deux ans de ces deux dernières années. Et là, depuis la fameuse histoire que je vous ai racontée dans la relation toxique qui m'a vraiment choquée, j'ai eu plein de prises de conscience, j'ai fait le bilan, j'ai fait un petit rituel. Là, ça devient un peu plus personnel, mais voilà ce que j'ai fait à ce niveau-là. Et puis, je me suis beaucoup reconnectée à mon cycle aussi, chose que je faisais aussi. Je fais toujours mes cycles de lune plutôt que... Je regarde toujours mes objectifs par rapport au cycle de la lune et à mon cycle menstruel. Mais là, par contre, je l'ai vraiment accepté, encore une fois. Si c'est la fin de mon cycle ou mes règles, non, tant pis, je ne vais pas faire un truc, même si je dois le faire. Est-ce que c'est vraiment urgent ? Est-ce que vraiment genre demain il y a quelqu'un qui attend que je rentre ce truc-là ? Non, et bien ça attendra la semaine prochaine parce que je vais bientôt être réglée et que là ma priorité c'est d'aller me coucher avec une petite bouillotte sur le ventre et de juste prendre soin de moi. Donc vraiment respecter mes cycles. ici ce que je vais faire je ne l'ai pas encore fait mais ça va être ma prochaine étape juste après ce podcast enfin juste après le fait que j'enregistre ce podcast je vais jeter tous mes plans professionnels que j'ai affichés là partout dans mon bureau, je vais les jeter et je vais redémarrer de moi de mon coeur, de ma base parce que je me sens pas alignée avec le fait de parler que aux femmes sorties de relations toxiques à la base moi c'était pas ça que je voulais, je vais me reconnecter avec ce que je voulais au tout départ qui était, je voulais juste des étapes, je voulais que mes cours de yoga hebdomadaire ce soit une base accessible M'a pas... Toute personne qui a juste envie de s'offrir un moment de qualité, d'écoute, de soin de soi une fois par semaine. Et puis mon but avec les trucs en ligne et tout ça, c'était d'avoir des étapes qui vont plus loin, qui permettent d'aller plus loin dans les thèmes d'introspection, dans les méditations, dans le journaling, dans le développement personnel. Donc je vais vraiment redémarrer de ça et suivre mon cœur. Et tant pis si ce n'est pas comme ça que normalement il faut faire. Je vais suivre mon cœur à moi et puis si ça ne marche pas... Eh ben, je reverrai à ce moment-là, mais là, je vais vraiment redémarrer de ça parce que des idées, j'en ai et j'ai besoin de les mettre au monde. Donc, je vais vraiment redémarrer de ça. Ensuite, je recommence à marcher. Donc, toujours très, très cool. Je fais plus de cardio parce que je sens que ce n'est pas encore le moment pour mon corps de faire du cardio. Mais par contre, de marcher, de bouger, oui. Et je le fais en pleine conscience dans la forêt. En plus, c'est là, au moment où j'enregistre l'épisode, c'est la belle saison, il fait beau, il y a les oiseaux qui chantent. Je le fais sans mon téléphone, à part deux, trois fois où je voulais faire des petites photos et tout ça. Je vais dans la forêt sans mon téléphone et juste moi avec mes cinq sens, voire un peu plus. Je rigole, mais quand on apaise son système nerveux et qu'on se reconnecte à soi pour le coup, on se reconnecte à son intuition. donc depuis que j'ai remis tout ça en place je retrouve des choses que j'avais perdu je retrouve Euh... comment vais-je dire, la finesse de ce que je perçois, de ce que je ressens. J'ai des intuitions, je me sens plus connectée, je reçois des messages, alors je n'ai pas des voix dans ma tête ou quelque chose comme ça, mais je sens les choses beaucoup plus juste, vraiment, quand on apaise son système nerveux et qu'on se permet de ralentir et qu'on arrête d'être dans la course folle. Je vous jure que ce qu'on redécouvre à l'intérieur de soi, en fait, on se rend compte qu'on est magique. j'avais perdu cette connexion spirituelle et ce que vous imaginez donc je vais marcher dans les bois, je marche je sens mes pas, je regarde la lumière, je regarde les oiseaux, je les écoute, j'entends le ruisseau je sens le vent dans mes cheveux je laisse les émotions monter s'il y en a, enfin voilà je suis vraiment en pleine conscience et je marche toujours doucement pour profiter plutôt que d'être encore une fois dans la performance ou quelque chose comme ça Je continue. J'avais quand même pris des petites notes. J'ai beaucoup, beaucoup préparé cet épisode parce que je voulais, je voulais que ce soit quelque chose de vrai. Je voulais que ce soit quelque chose de complet. Autre chose qu'à partir de maintenant, je vais faire, c'est vraiment travailler sur mes blessures et sur mes blocages, parce que je me rends compte à quel point j'en ai encore et ce que je veux aussi à partir de maintenant dans mes contenus, que ce soit le... podcast, que ce soit la newsletter, que ce soit Instagram, Facebook, je veux que ce soit authentique et imparfait. Parce que moi, je n'ai pas l'intention de vendre un truc tout lissé aux gens. Je n'ai jamais eu envie de faire croire à qui que ce soit qu'un jour, on est parfait et qu'on devient, vous savez, sur Instagram, je ne vois que des trucs comme ça, des meufs badass qui se baladent avec un matcha à la main et un super hyper Couleur beige là vous voyez. Mais déjà le matcha c'est dégueulasse. En tout cas moi j'ai essayé, j'aime pas du tout. J'ai essayé comme un petit mouton qui a voulu suivre la tendance. Je me suis dit tout le monde boit du matcha sur Instagram mais c'est pas bon. C'est pas bon, n'essayez pas le matcha. Et puis moi je suis pas du tout une fille qui marche dans la rue avec assurance. Parce que je suis introvertie et je pense que je suis un peu même autiste parfois. Et j'aime pas marcher dans la rue quand il y a plein de monde. Donc moi je veux pas vendre ça aux gens. Moi je veux... proposer aux gens l'idée que se connecter à soi, c'est se connaître, c'est se respecter, c'est se faire du bien, tout le contraire de ce que j'ai fait ces deux années-ci, et qu'on est belle en étant imparfaite, et que ce n'est pas grave d'avoir des blessures, des blocages, ce qui compte c'est d'en avoir conscience, et d'essayer de ne pas laisser notre égo diriger notre vie. Ce n'est pas grave d'avoir un égo, mais ce qui compte c'est que ce ne soit pas lui qui décide. Celui qui doit décider, c'est toujours le cœur. C'est toujours le cœur. Et puis l'ego, il peut un peu nous aider à transcender nos peurs, nos blocages, nos limitations et tout ça. L'ego, il peut un peu nous aider à avancer à partir du moment où c'est le cœur qui décide. Moi, c'est ça que je veux proposer. Je m'en fous du reste. Donc, un autre truc que je vais arrêter aussi, c'est ChatGPT. Ces derniers temps, j'étais tellement dans mon truc enfermé que j'avais perdu ma créativité, que je demandais tout à ChatGPT. J'ai même acheté une formation ChatGPT pour savoir comment l'utiliser. Il m'a fatiguée ce ChatGPT, je vous jure, il m'a fatiguée. Donc j'arrête et je vais reprendre vraiment le temps de chaque contenu. Comme ici, c'est un contenu long, 45 minutes à présent, moi ça me va. Et si ça ne plaît à personne, eh bien... tant pis, c'est que je ne suis pas faite pour ça. Et il sera encore temps d'ici quelques mois de prévoir peut-être de travailler en boulangerie ou que sais-je. Mais là, tant que maintenant, j'ai envie de suivre mon cœur et de faire des contenus vrais, des contenus longs. Quand je vais écrire mes légendes, c'est des légendes qui viennent de mon cœur, c'est des trucs que je pense, c'est des trucs que je trouve vrais. Et c'est comme ça que ça va se passer. Et voilà. Donc ça, ça fait partie des choses que je vais mettre en place. Et alors ne plus me laisser porter par une énergie qui n'est pas la mienne. J'ai le droit de dire stop. J'ai le droit quand quelque chose me stresse de prendre mes distances. Et peut-être que ça va vous parler aussi mais peut-être parfois on a un entourage. Et on vit dans une société, l'entourage ça peut être aussi les collègues de travail, etc. On vit dans une société qui nous pousse à la productivité, au fait d'être rapide, les choses doivent aller vite. Et moi je ne veux plus. Et je l'avais oublié, j'avais oublié à quel point c'est important de ralentir. Pour notre système nerveux, mais pour tout le reste, pour cette connexion à soi, on est fait pour vivre, on est fait pour ressentir, pas pour produire comme ça. Et j'ai vraiment envie d'être alignée dans ma vie privée, évidemment, mais aussi dans ma vie professionnelle que j'aime tellement, qui me tient tellement à cœur. J'ai envie d'être alignée, j'ai envie de faire des choses qui ont du sens. Et puis voilà, j'ai envie de le faire. Je préfère la qualité à la quantité. Et aujourd'hui, la qualité dans l'épisode de podcast, pour moi, elle se présente sous forme longue. Peut-être que parfois, ce sera sous forme courte. Et je vais arrêter aussi de me mettre la pression avec le fait de sortir un épisode toutes les semaines, un contenu sur Instagram tous les jours. Ben non, si je suis fatiguée ou que je n'ai pas d'aspiration, je préfère ne rien faire que de me forcer à le faire. Autre chose, la dernière petite chose, c'est que j'accepte d'être en transition. Parce qu'en fait, toutes ces prises de conscience que je viens d'avoir, que ce soit par rapport au choc émotionnel que j'ai eu, que ce soit par rapport au fait que je ne me suis pas écoutée, Je me rends compte que là, je suis dans une transition encore une fois et j'ai besoin d'évoluer. Et en fait, à chaque fois qu'on change, à chaque fois qu'on nue, ça fait mal. Et ça, je voulais vraiment vous le dire aussi. C'est inconfortable. C'est très inconfortable de changer. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de personnes qui ne changent pas, qui restent dans leur habitude, dans leur zone de confort, dans leur mauvais schéma. Parce que c'est inconfortable de changer, même si c'est pour un mieux. et Et je me rends compte qu'au niveau de mes relations, je n'ai pas fini le tri. Parce que si j'avais déjà fait un très très gros tri par rapport aux relations toxiques, je me rends compte qu'il en reste. Qu'il en reste et que plus là je suis en train de me connecter à moi, plus je me dois du respect. Et j'ai le droit de m'éloigner de toute source de stress ou de toute source de ce qui ne respecte pas mon rythme, mon unicité, mon univers. Et moi je respecte aussi évidemment celui des autres, mais respecter les autres ça veut pas dire qu'on est obligé de rester à côté d'eux si ça vibre pas à la même fréquence. Donc voilà les filles, un petit peu tout ce que j'avais à vous raconter de cette crise, j'espère que ça vous sera utile évidemment parce que c'est le but. Donc les leçons que je retire de tout ça, c'est des choses que je vous ai déjà dit mais là... C'est vraiment les leçons, c'est pas juste ce que je les dis, c'est vraiment je les ressens. Donc j'espère que vous allez les ressentir aussi. Ce qu'on n'exprime pas s'imprime. Et oui, ce qu'on n'exprime pas s'imprime. Une autre leçon, c'est que je n'ai pas besoin de validation des autres pour savoir si ce que je ressens est juste. Ensuite, toutes les réponses sont à l'intérieur de nous et nulle part. Par ailleurs. Et il n'y a que dans un état de détente qu'on y a accès à ces réponses à l'intérieur de nous. Quand on est en état de stress, que notre système nerveux est dérégulé, c'est très difficile d'avoir accès à les réponses à l'intérieur de soi, aux réponses à l'intérieur de soi. Donc réguler son système nerveux, se déstresser, prendre soin de soi, de son être dans sa globalité, pour moi c'est la clé de tout. C'est la clé du fait de retrouver son message à l'intérieur de soi et entendre et arrêter d'avoir besoin de l'avis de tout le monde, d'un million de thérapeutes, des livres, des coachings, des amis, de qu'est-ce que tu penses, de ce que je ressens. Non, tout ce qu'on ressent est juste, est vrai et nos réponses sont à l'intérieur de nous. Il n'y a que là qu'elles sont, nulle part ailleurs. Le véritable amour de soi, c'est comme de prendre soin d'un enfant, c'est la base de la pyramide des besoins, manger, dormir, boire, bouger, la santé. Après viennent les relations, le bien-être et puis le développement de soi. Mais il y a vraiment une priorité à respecter dans l'amour de soi et ça commence par la base, par répondre à ses besoins primaires, c'est hyper important. Une autre leçon que je retiens, que je partage avec vous, c'est que notre énergie et nos ressentis sont un super indicateur pour savoir si on est sur la bonne voie. En fait, si quelque chose est en train de nous épuiser, ben pardon, mais il y a quelque chose qui ne va pas, en fait, stop. Et on va un peu réaligner tout ça. Et quand on sent ça, qu'on fait le stop, le stop, ça veut dire quoi ? Si notre énergie, nos ressentis sont désagréables dans le truc qu'on est en train de faire, dans le truc vers lequel on est en train d'avancer, stop. Et stop, ça veut dire quoi ? ça veut dire... on arrête tout et on fait une vraie pause on va prendre un week-end à la mer on va pendant deux jours on coupe notre téléphone on arrête de penser à ça on pense carrément à autre chose on va lire un livre roman on va regarder un film vraiment pendant plusieurs jours voire même une bonne semaine pour en fait oublier tout ce brouhaha mental et puis tout doucement reclarifier que les Les choses se clarifient d'elles-mêmes. Donc voilà, si jamais par mes gardes... Ça vous arrive aussi de vous perdre en chemin, rappelez-vous que c'est humain, que ce n'est pas si grave, que ça peut arriver à tout le monde, même à Amanda Reconnexion à soi. Il y aura toujours des gens bienveillants pour vous tendre la main et le plus bienveillant de tout, c'est votre cœur à l'intérieur de vous qui n'attend qu'une chose, c'est que vous l'écoutiez enfin vraiment. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors je te dis déjà merci, à la semaine prochaine et d'ici là, on se retrouve sur Instagram. Bisous !

Description

EP48 | Je vous raconte ma crise de nerfs et ma déconnexion à moi-même!


Un épisode intimiste et personnel (ça reste entre nous d'accord? 😅)


Blague à part... J'ai mis mon égo de côté pour vous raconter tout ceci car je pense que ça peut aider, que ça peut arriver à tout le monde de traverser cela... Même à la fille kinésithérapeute spécialisée en gestion du stress qui est aussi prof de yoga pour la reconnexion à soi.


Donc dans cet épisode je vous raconte:

  • Le point de départ de ce bouleversement il y a 2ans quand j'ai été manipulée par un prof en qui j'avais confiance, je suis tombée de haut, j'ai failli tout arrêter, un vrai choc émotionnel (duquel je ne suis pas encore remise ni prète à en parler à 100%)

  • Comment cette histoire à créer du stress dans mon système nerveux et pourquoi ça m'a complètement déconnectée de moi en entrainant un cercle vicieux

  • Ce que j'ai fait après la crise pour réguler mon sytème nerveux, m'apaiser et retrouver mon intériorité et le lien à mon coeur

  • Les leçons que je retire de tout ceci


C'est un épisode très personnel où je me fouts à nu et me permets d'être vraiment moi-même.


Car finalement c'est ce que je prône toujours et ces dernières années je ne l'incarnais plus.


J'espère que cet épisode saura vous inspirer, vous rassurer si à vous aussi ça vous arrive de vous perdre en chemin.


Que cela puisse vous aider à comprendre votre organisme, vous motiver à prendre soin de vous (pour du vrai) er retouver enfin le lien à son vrai soi, son coeur et même sa spiritualité.


Je me sens bien, je vous aime et je me réjouis de continuer ce chemin authentique et incarné.


Et bien-sûr, pour aller plus loin:


Cadeau: La "To Do List" qui t'aide à réparer ton coeur


🌸 La liste d'attente pour mon programme signature "Vivre"


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Transcription

  • Speaker #0

    C'est bon, pas à petit, c'est bon. Et bonjour tout le monde, bonjour à toutes et bienvenue sur le podcast Prends ce qui te parle, le podcast pour toutes les femmes qui désirent prendre soin d'elles, se connecter à elles, maintenir leur équilibre intérieur, être à l'écoute de soi. Et justement, dans l'épisode du jour, je vais vous raconter un peu une crise que je viens de traverser. Un moment où je n'ai pas été à l'écoute de moi, la mauvaise élève qui n'incarne pas son message. Et dans cet épisode, je vais un petit peu me dépouiller de mon ego pour me foutre à poil devant vous. Pourquoi ? Parce que j'ai envie que ce soit un sujet vraiment déculpabilisant. Parce que j'ai ressenti de la culpabilité quand je me suis ramassée cette prise de conscience en pleine face. J'ai ressenti un peu de la honte, un peu de la culpabilité de m'être un peu déconnectée de moi alors que c'est le message que je propose à tout le monde, de ne pas l'avoir si bien incarnée. Et j'ai envie que ça puisse vous servir, j'ai envie que vous puissiez, tel que le titre du podcast, prendre ce qui vous parle et surtout laisser le reste. Et voilà, j'ai envie de vous raconter tout ça pour que ce soit quelque chose de porteur pour tout le monde. Donc d'abord, je vais un petit peu vous raconter la crise que je viens de vivre. Ensuite, je vais vous raconter qu'est-ce qui s'est passé ces derniers mois. L'analyse que j'ai faite maintenant avec un peu de recul, comment j'en suis arrivée à cette crise, quel a été un peu le cercle vicieux dans lequel je suis tombée, qui a fini par cette explosion. Et puis après, bien sûr, je vais vous dire ce que j'ai mis en place pour m'en remettre et un peu les leçons que je tire de tout ça. Donc voilà les filles, c'est parti, je vous raconte tout. Ça reste entre nous, ça va. Donc tout d'abord aussi, si jamais vous n'avez aucune notion de stress, de système nerveux, etc., ce serait intéressant soit la mettre pause et aller écouter l'autre épisode, soit après cet épisode-ci. Écoutez l'épisode numéro 2 sur le stress parce que là j'explique vraiment c'est quoi le système nerveux etc. Comme ça simplement ça vous aidera à mieux comprendre. C'est vraiment une clé essentielle pour la connaissance de soi et savoir où on en est. Bref, je vous explique tout. Ici, il y a maintenant quelques semaines, je pense il y a trois semaines maintenant. J'ai fini aux urgences avec des énormes douleurs au niveau du ventre et je suis allée aux urgences parce qu'en fait j'ai cru que c'était des pierres à la vésicule biliaire tellement que j'avais très très mal. C'est un peu ma maman qui a assisté aussi et je me suis dit que c'est vrai que c'est quand même plus sérieux si jamais c'est ça on va aller aux urgences. Aux urgences ce qui s'est passé c'est que comme ils m'ont dit ils n'ont rien vu de grave entre guillemets dans le sens où... Le service des urgences, ils sont là pour nous opérer en urgence s'il y a quelque chose, pour nous laisser dans une chambre, si vraiment il y a un facteur de gravité qui fait qu'on ne peut pas rester chez nous. Donc eux, ils n'ont rien vu de grave, je n'avais pas de pierre à la vésicule, je n'avais pas quelque chose dans cet ordre-là. Par contre, ils m'ont dit, vous avez une inflammation plus, plus, plus. Ils m'ont fait une prise de sang. J'avais les CRP complètement explosés. Et par rapport au scanner, ils ont vu aussi qu'il y avait plein de troubles au niveau du ventre. Donc, ils m'ont dit, voilà, il faut quand même prendre soin de vous, aller consulter votre médecin, etc. Chose que j'ai faite. Et en fait, la conclusion à laquelle je suis venue, je vais vous épargner plein de détails, que je suis allée voir mon médecin, que j'avais déjà vu une gastro-entérologue, etc. Ce que je veux vous dire, c'est que moi, ça fait déjà des années que j'ai des problèmes d'intolérance alimentaire. Au départ c'est une intolérance au lactose, donc ça provoque vraiment des symptômes au niveau du ventre, des douleurs, des ballonnements et tout ce qui s'ensuit. Ça reste entre nous, d'accord ? Et... Parfois les gens sont étonnés quand je leur raconte que j'ai des problèmes comme ça au niveau digestif parce qu'ils me disent « mais Amanda tu manges tellement sainement ! » Donc tout le monde me dit « oui Amanda comment ça se fait que tu as des problèmes de ventre ? Tu fais du yoga, de la méditation, tu es saine, tu gères ton stress, etc. » Il faut savoir que moi ça faisait déjà pas très longtemps que j'avais ce mode de vie là puisque jusqu'à mes environ 30 ans j'ai eu une hygiène de vie déplorable que c'est surtout à l'adolescence et qu'après ma jeune vie d'adulte j'ai mangé n'importe comment si vous saviez pendant des années je crois qu'il ya eu des années où j'ai pas vu la couleur d'une viande ni d'un légume ni d'un fruit je pense que je me nourrissais que de pâtes de fast food de des pâtes au fromage des trucs comme ça des vraiment très très mauvaise hygiène de vie j'ai fumé pendant des années et j'ai bu de l'alcool de façon excessive pendant des années. J'ai pris des substances, j'ai eu un mode de vie complètement désaligné jusqu'à mes 30 ans. Et donc, toutes les personnes qui me voient aujourd'hui, qui ne comprennent pas pourquoi j'ai des problèmes liés au stress ou liés à des troubles digestifs, il faut savoir que parfois, entre guillemets, je vais bien mettre des guillemets, le mal est fait, vous voyez ce que je veux dire. Alors, il n'y a jamais rien de 100% irrévocable. Et il vaut toujours mieux, à un moment donné, avoir une prise de conscience et reprendre sa santé en main. Et ça enlève quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup des conséquences de tout ce mal-être qu'on a causé à l'intérieur de soi. Mais malgré tout, moi, mon ventre, il en empathie par la mal-beauf, par mon comportement, par mon hygiène de vie, par le stress, par les relations toxiques que j'avais. Je vous en ai déjà beaucoup parlé, évidemment. Et donc, voilà, j'ai des problèmes d'intolérance. Et pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que j'ai fini à l'hôpital avec une crise. Et le lien que je fais avec cette crise, c'est que pour moi, tout s'est empiré il y a deux ans. Il y a deux ans, j'ai vécu un très gros traumatisme lié à une relation. Une relation, je ne suis pas prête à en parler encore clairement, mais je vais quand même un petit peu l'expliquer parce que je trouve que c'est important. C'était une relation que je pensais être une relation de confiance. C'était une relation particulière parce que ce n'était pas une relation 100% horizontale. C'était une relation avec quelqu'un qui avait un rôle un peu de thérapeute pour moi. Et en fait, il s'est passé que j'ai été manipulée par cette personne. Aujourd'hui, j'ose le dire clairement, j'ai vraiment été manipulée. Il a commencé à me draguer. Alors jusque là, ma foin, c'est pas ce qu'il y a de plus grave, mais il a commencé à me draguer, il a commencé à me manipuler au point où ça m'a vraiment retourné le cerveau. J'ai commencé à me poser beaucoup de questions, alors que c'était quelqu'un qui ne m'intéressait pas du tout sur ce plan-là, en tout cas. Mais il a vraiment joué avec moi, enfin voilà, il a utilisé des techniques telles que le lovebombing. Je vous en reparlerai dans un autre épisode, puisque c'est les techniques que les manipulateurs... utilisent pour nous avoir sous leur joue et ça m'a énormément perturbé et ça a été fait ça m'a perturbé sur plusieurs mois quand même est en fait de là je suis tombé de haut je suis tombé du millième étage parce qu'il a eu un comportement complètement odieux j'ai remarqué qu'il fait la manipulation à ce moment là je n'avais pas conscience mais ça a été vraiment beaucoup beaucoup plus loin, où j'ai été un peu coupée. j'ai été isolée en fait d'un groupe de personnes duquel je pensais faire partie. Donc voilà, peut-être qu'un jour je raconterai cette histoire plus en détail. Aujourd'hui, je vous dépose juste celle-là pour vous dire que pour moi, ça a été un énorme stress. Ce que j'ai ressenti dans mon corps a été d'une violence incroyable. Je crois que je n'avais jamais ressenti un stress comme ça, même avant un examen, même avant quand on a peur de quelque chose, j'ai eu des trucs dans mon ventre. émotionnelles qui se sont passées, qui m'ont littéralement retournée. Et moi, je pense que c'est à partir de là que mes problèmes de digestion se sont intensifiés. Et puis, en plus de ça, cette histoire, je pense que, en plus de générer du stress dans mon corps et dans mon système nerveux, ce qui s'est passé, c'est aussi que ça m'a coupée de moi, ça m'a déconnectée de moi. Dans quel sens ? Dans le sens où, après ça, j'étais complètement perdue. J'avais perdu tous mes repères, des repères que j'avais construits sur plusieurs années dans quelque chose que je pensais être une relation de confiance. Je me suis retrouvée très très seule parce que j'osais pas en parler avec une thérapeute ou quelque chose comme ça et les personnes autour de moi avec qui j'en parlais soit le connaissaient et reprenaient pour lui ou m'ont tourné le dos ou enfin bref, soit ça. Soit d'autres personnes ne comprenaient pas vraiment l'enjeu, la situation et l'ampleur de ce que je ressentais. Donc je me suis sentie vraiment très très seule. J'ai arrêté ma pratique de yoga que je faisais quotidiennement depuis des années et que c'était un moment de connexion à moi et de connexion spirituelle. J'ai voulu arrêter le yoga alors que c'est ce que j'ai de meilleur dans ma vie. Aujourd'hui... Franchement, ce qui m'a aidée à garder la tête hors de l'eau pendant ces deux dernières années, c'est de donner mes cours de yoga hebdomadaires parce que les rencontres avec mes élèves, c'est toujours très beau, c'est toujours très sincère. Et ça, ça reste des moments qui me connectent à mon cœur et à ma vérité dans cet échange vraiment entre nous. Et en fait, ça a été un grand challenge pour moi à ce moment-là de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Vous voyez ce que je veux dire parce que c'était quelqu'un lié au monde du yoga. Et ça a été très difficile pour moi de séparer les actes et les faits de cette personne avec le yoga en lui-même qui est un outil, une pratique incroyable et qui apporte beaucoup de choses. Et j'ai vraiment dû déconstruire plein de choses par rapport à ça. Et ça m'a pris du temps. Et en même temps, puisque... En fait, j'ai eu honte de m'être laissée berner par lui, j'ai culpabilisé, d'autant plus qu'il y a énormément de personnes qui m'avaient mis, comment est-ce qu'on dit, qui m'avaient prévenu, qui m'avaient mis en alerte, qui m'avaient dit attention, il a la réputation d'un manipulateur, attention, il y a beaucoup de faits divers sur lui, tu peux regarder sur internet, j'avais regardé sur internet, j'avais vu des histoires horribles, à en avoir la nausée, mais j'ai... pas voulu écouter tout ça, je me disais non c'est pas ce que je ressens dans mon coeur je sens pas ça, je sens quelqu'un d'intègre je sens quelqu'un d'honnête et en fait quand je suis tombée de haut comme ça que j'ai vu sa vraie face, celle dont on m'avait prévenue en fait j'ai eu honte de pas avoir entendu ces messages et je me suis et en fait j'ai même eu honte d'être prof de yoga, j'ai eu honte de de pas l'avoir vu de pas avoir écouté Mais j'ai eu honte d'avoir mordu à l'hameçon, de m'être laissée manipuler. Et en fait, je me suis dit, mais purée, je croyais que j'étais à l'écoute de moi. Et en fait, je ne suis même pas capable de voir un truc gros comme ça. Et ça fait des années que je suis dans un système qui est complètement nocif et malsain. Et en fait, je pense que cette histoire-là, ça a été le début d'abord de mon système nerveux complètement dérégulé. Parce que j'ai vécu un stress, un danger. dans mon organisme, dans mon système nerveux, mais sur un plan un peu plus émotionnel et un peu plus, vous savez, de développement personnel et tout ça, je me suis coupée de moi en me disant que ce que je ressentais n'était pas correct. Et donc j'ai commencé de moins en moins à m'écouter. Ça, c'est le retour que je vous fais aujourd'hui, avec deux ans après, n'est-ce pas ? Mais je n'ai pas pu avoir cette conclusion-là comme ça directement. Et je vous la partage, tout ce que je vais vous partager ici c'est simplement parce que peut-être que ça peut faire écho avec vous, avec des choses que vous avez peut-être déjà vécues et peut-être que ça vous aidera à mettre des mots dessus et simplement vous sentir légitime de ce que vous ressentez et comprendre que parfois comment en fait la cascade peut se mettre en route dans le corps où on commence à ne plus s'écouter, on commence à avoir des symptômes et puis de petit à petit ça dégénère jusqu'au jour où il y a une crise. Donc tout a commencé à ce moment-là. Et puis, mes symptômes du ventre, vu qu'ils ont commencé à s'amplifier, c'était plus qu'avec le lactose, c'était genre un peu tout le temps, je pouvais manger tout et n'importe quoi. J'avais des douleurs, des ballonnements, etc. Donc évidemment, j'ai consulté. J'ai suivi surtout une nutrithérapeute qui m'a fait passer beaucoup de tests. qui en est venue à des diagnostics, je ne vais pas rentrer dans les détails parce que ça, ce ne serait pas très intéressant. Mais avec elle, j'avais des suivis assez réguliers où elle me disait un petit peu ce que je devais manger, ce que je ne devais pas manger, ce que je devais prendre comme complément, etc. Et en même temps, elle me disait toujours d'aller travailler sur mon air vague, sur mon système nerveux. Et là, je n'avais pas conscience du lien avec l'histoire que je vous raconte et tout ça. Moi, je vous disais juste, voyons. Je suis kinésithérapeute, spécialisée en gestion du stress, je suis professeur de yoga, je respire tous les jours, tous les jours je suis à l'écoute de moi, je fais un scan corporel avant de dormir, je ne suis pas stressée en fait. Vous voyez l'ego qui était en train de reprendre le dessus de « moi stressée alors que je suis la spécialiste du stress » . Et alors elle me disait « mais comment est-ce que tu expliques que tu dors ? » pas, que tu me dis que tu as ton mental qui tourne tout le temps. Alors évidemment, je me trouvais des bonnes excuses du genre j'ai un mental très actif, c'est juste mon mode de penser, je suis TDA. Enfin voilà, toutes les histoires qu'on peut se raconter. Mais en fait, quand notre cerveau tourne tout le temps, qu'on ne dort pas la nuit, qu'on serre la mâchoire et ce genre, et qu'on a des problèmes de ventre, eh bien écoutez, c'est quand même un petit peu la preuve que notre corps est en stress. Donc Je n'ai pas voulu entendre encore une fois les messages de cette... thérapeute et j'ai continué bien entendu dans ma petite roue de hamster sans m'en rendre compte parce que vraiment tout ce temps là je aujourd'hui je vous le dis j'étais pas à l'écoute de moi mais moi je croyais que j'étais quand même à l'écoute de moi donc c'est vraiment tout un truc cette déconnexion de soins je vous dis on n'en est pas toujours conscient et donc qu'est ce qui s'est passer, c'est qu'au niveau... professionnel aussi donc malgré tout je veux avancer dans ma vie j'ai vraiment des objectifs j'ai des projets j'ai envie d'être alignée donc je me fais accompagner et j'ai eu des coachings au niveau professionnel et de là il ya plein de choses qui sont ressorties notamment le fait que je me disperse et un petit peu et que mon énergie ben voilà je la balance un petit peu partout parce que j'ai beaucoup d'idées j'ai beaucoup d'envie j'aime beaucoup ce que je fais je Je suis passionnée, mais trop c'est trop et il faut se canaliser. Donc, en fait, l'idée, c'était de trouver un message, c'était de trouver une voie, un message vers lequel avancer pour se diriger dans une seule direction et arrêter de s'épuiser. Et c'est de là qu'est venue l'idée de parler aux femmes qui sortent de relations toxiques. Comme ça, ça fait un message à déployer sur toutes ces formes, sur toutes ces coutures, pour pouvoir proposer tout ce que j'ai à offrir aux femmes qui en ont besoin, qui se sont sorties de relations toxiques, parce que c'est un message qui me parle, qui me touche et pour lequel je me sentais en tout cas alignée. Sauf que de là, ça a été un truc où j'ai... par rapport à la formation que j'ai suivie, etc. Je dois me faire connaître sur les réseaux sociaux, sur Instagram, créer du contenu. Et j'ai commencé à rentrer dans un monde que je ne connaissais pas auparavant, le monde d'Instagram, le monde du podcast, le monde de l'algorithme, le monde de... Il y a des codes à respecter, il y a des trends, il y a des tendances. Et en fait, comment vous dire que ça, ça m'a épuisée. Parce que j'adore... J'adore ce que je fais à la base quand je donne mes cours de yoga. J'ai une très grande créativité. Franchement, ce n'est pas pour me jeter des fleurs, mais j'ai toujours des idées. Je ne suis jamais un cours d'idées. C'est un truc d'ailleurs qu'on me dit souvent, mais où tu vas chercher tout ça, etc. Ça vient vraiment de mon cœur. Et là, comme je ne sais pas comment vous expliquer, c'est comme si le fait de devoir suivre cette voie qui au départ... J'ai payé cher pour qu'on me donne cette idée, vous voyez ce que je veux dire ? J'ai fait quand même des coachings, des formations pour... Au départ, c'était pour être alignée, pour aller dans une même direction. Sauf que le fait d'aller dans cette direction, moi, ça m'a fatiguée parce que je ne pouvais plus aller piocher les idées que j'avais dans mon cerveau puisque parfois, j'ai des idées sur la gestion du stress, mais je dois... Mais du coup, c'est pas... J'ai une idée et en fait là maintenant je dois mettre cette idée pour qu'elle parle à une femme qui est sortie de relations toxiques. Mais moi j'ai pas toujours envie de parler que de ça en fait, vous voyez. Parfois j'ai envie de parler de reconnexion à soi de façon plus large. Parfois j'ai envie de parler du lien à la nature. Parfois j'ai envie de parler que la santé c'est holistique, c'est pas que du développement personnel, c'est pas que du yoga, c'est aussi l'alimentation, c'est les relations, c'est notre environnement. En fait, j'ai envie de parler de tout ça, mais je n'ai pas envie de parler qu'aux femmes sorties de relations toxiques. J'ai aussi envie de parler aux femmes qui sont peut-être un peu épuisées, qui sont débordées, qui ont, je ne sais pas, qui sont dans une perte de sens, qui n'aiment plus leur boulot. Enfin, vous voyez, à toutes les femmes, en fait, simplement, qui se sentent appelées par ça, par cette idée-là. Et donc, le fait de devoir être, entre guillemets, dans cette niche, c'est quelque chose qui m'a épuisée, de devoir réfléchir à du contenu. En fait, ce n'était pas naturel pour moi et ça ne correspond pas du tout à mon énergie. Et donc, j'ai commencé à créer mon programme avec tout ça. Et comme je voulais vraiment que ça marche, je voulais que ça fonctionne, j'ai commencé à travailler tous les jours en plus de mon boulot de kiné que je n'aime plus depuis des années. Mon boulot de kiné dont je dois faire cinq fois plus de papier que de l'accompagnement avec les patients. Donc, j'en ai vraiment très, très marre de ça. Mais il fallait que je continue financièrement pour m'en sortir. Mes cours de yoga, comme je vous l'ai dit, c'est vraiment ce qui me sauve la vie. Je les adore et je fais ça très, très facilement. Les massages, j'aime beaucoup. Mais dans un corps fatigué, je me suis rendu compte que j'arrivais dans mon corps à en faire de moins en moins. Donc, c'était maximum un par jour. Et puis, travailler sur mon programme parfois jusqu'à deux heures du matin. Enfin non, pas parfois, en fait, tous les jours. Tous les jours jusqu'à 2h du matin, 2-3h du matin, week-end y compris, je n'ai plus pris de week-end, de vraie journée off, depuis, je n'avais plus en tout cas, jusqu'à cette crise, je n'avais plus pris de vraie day off depuis je ne sais combien de temps. Et je ne me rendais pas compte et je me disais oui mais c'est pour mon rêve, c'est pour mon objectif, c'est pour réussir ce que je veux atteindre. Donc ça en vaut la peine, ça en vaut la chandale et je me rassurais moi-même en me disant c'est de l'amour de moi puisque c'est pour changer de vie, pour être alignée puisque mon projet c'est le projet dans lequel je suis alignée. Donc je dois tout donner pour aller dans mon projet. Sauf que si le chemin pour arriver à l'objectif, si le chemin il n'est pas agréable et qu'on ne se respecte pas et qu'on ne dort pas et qu'on se tracasse et qu'on a tout le temps une charge mentale de... c'est quoi le contenu que je dois mettre aujourd'hui et pourquoi l'algorithme ne me suit pas, et bien en fait ça ne fonctionne pas. Donc tout ça, c'est vraiment du stress que j'ai commencé à vivre et ressentir de plus en plus dans mon corps, mais je n'en avais pas encore conscience. Avec tout ça, tous les coachings que j'ai faits, tous les accompagnements pour ma santé, c'était des dépenses énormes, des dépenses énormes. Et vous l'avez compris, au niveau du travail, le temps que je travaille à créer mon programme, c'est du travail pour lequel je ne suis pas rémunérée. Donc j'ai gagné beaucoup moins. Donc en fait, des difficultés financières sont venues se greffer à tout cela. Et puis bien sûr, pour couronner le ton, puisque avec ma coach business, je vais dire ça comme ça, elle me conseillait de regarder un peu ce qui se fait sur Instagram, puisque moi, je suis, franchement, je regarde Instagram, mais je ne comprenais rien de ce sens-là. Donc elle m'a dit d'aller regarder des femmes qui font des choses qui m'inspirent, parce que je trouvais que c'était très... gugusse de faire du contenu sur Instagram et je vous le disais, moi j'ai pas envie de faire la clown sur internet quoi. Elle me disait mais non il y a des gens qui font des trucs vraiment très chouette voilà va regarder des femmes qui t'inspirent, qui font des trucs qui sont beaux, qui sont alignés parce qu'il y a des beaux messages et les personnes qui ont besoin de toi elles vont pas deviner que tu existes donc il faut bien que tu te montres et qu'on sache que tu es là, que tu as quelque chose de fort, de beau et de puissant à proposer. Et t'es pas obligé de faire le clone, tu peux le faire de façon tout à fait intègre et authentique. Donc va regarder des contenus. Donc je suis allée regarder des contenus. Mais c'était tellement magnifique, c'était tellement bien fait, que j'ai commencé à me comparer et à développer le syndrome de l'imposteur et me dire, mais attends, attends, attends, il y a des femmes qui font des trucs tellement incroyables, mais qui suis-je à côté d'elles ? Donc tout le contraire de ce que j'enseigne à mes cours, vous voyez, j'ai vraiment développé ce truc et en fait j'ai développé un mal-être à l'intérieur de moi. Et voilà, j'étais donc dans une boucle, dans un cercle vicieux, je mangeais mal de nouveau parce que pas le temps. Quand on travaille tout le temps et qu'on est pressé et qu'on ne pense qu'à ça, on fait quoi ? On fait des trucs rapideuses, on fait des pâtes, on va s'acheter une pizza, on va s'acheter des frites. Donc grossir. En plus de ça, plus bouger. Parce que tous les jours, ma balade quotidienne, elle tombait à l'eau. Donc mal dormir, donc être fatiguée, donc être de mauvaise humeur, donc être en réaction. Les symptômes, ça ne s'améliore pas malgré les traitements que je prends. Ben non, parce que si le système nerveux, il n'est pas dedans, il n'y a rien qui peut guérir en fait. Et bardave, la crise. Donc en fait, c'était une crise de ventre, mais c'était une crise de nerfs. L'inflammation dans mon corps pour me montrer, Amanda, tu n'es pas sur la bonne route. Tu ne prends pas soin de toi. le corps qui crie à l'aide, le corps qui crie à l'aide, le lien avec les émotions, là tout a fait sens en fait. Et heureusement que je sais tout ce que je sais, à ce moment-là je peux le dire, je crois que je ne suis pas dans mon égo ici quand je le dis, parce qu'à ce moment-là je me suis rappelée de tout ça, du système nerveux, je me suis dit mais purée ça fait des mois que je suis dans mon sympathique, le système qui accélère, le système qui est en danger, qui est en insécurité, le système qui veut avancer. pour fuir un mammouth. Et ça faisait des mois que mon parrain sympathique, le mode qui récupère, qui se repose, qui profite, qui comprend que la vie est cool, et bien celui-là, je lui laissais plus de place. Donc il avait de plus en plus difficile à prendre sa place. Donc c'est clairement la réaction du stress que j'ai décrit à tellement de gens. Peut-être que vous qui m'écoutez, je vous ai déjà raconté toute cette... Toute cette cascade infernale et en fait, j'étais en train de la vivre sans m'en rendre compte. Donc en fait, cette crise, quand je me suis retrouvée aux urgences, j'ai eu peur en fait. Parce que là vraiment, je me suis dit, waouh, comment j'ai pu me laisser emmener si loin dans ma santé. Donc maintenant, je vais vous raconter qu'est-ce que j'ai mis en place à partir de là. Parce que si un jour ça vous arrive, alors moi ça se manifeste dans le ventre, mais peut-être que vous, votre système nerveux se dérègle aussi. et que ça se manifeste d'une autre manière. Peut-être aussi que vous vous déconnectez de vous et ce n'est pas une insulte, d'accord ? Parce que ça peut arriver à tout le monde et c'est pour ça que je vous le raconte. Vraiment pour comprendre que ça peut arriver à tout le monde, que ce n'est pas grave, que ça ne veut pas dire... Enfin, vous savez, parfois c'est vexant. Moi, je n'accepte pas très bien quand quelqu'un me dit « Tu ne te respectes pas, tu ne t'aimes pas. » Ce n'est pas gentil de dire ça à quelqu'un. Donc, je ne dirai jamais ça à quelqu'un. mais Ici, je le propose ouvertement dans un podcast et peut-être que ça vous parle, peut-être que vous vous dites, waouh, c'est vrai que parfois je ne me respecte pas dans le sens où mon corps crie à l'aide et je ne l'écoute pas. Et je veux que vous en preniez conscience, ben vraiment pour, s'il vous plaît, n'attendez pas une crise en fait, vous voyez, pour en prendre conscience. Parce que moi, ça a été une crise inflammatoire. Il y a des personnes, c'est un infarctus. Il y a des personnes, c'est un AVC. Il y a des personnes, c'est moins pire que ça. mais parfois ça peut, quand on... Quand on laisse notre système nerveux se dérégler comme ça sur des années, parfois on a de petits symptômes, de petits inconforts et puis on s'y accommode. Et puis ça peut finir aussi en maladie chronique. Que ce soit au niveau digestif, que ce soit au niveau vasculaire, au niveau cérébral, vous voyez, au niveau musculaire, ça peut vraiment se manifester de différentes façons chez chaque personne. Et au niveau émotionnel aussi, en fait, vous voyez, parce que plus on se déconnecte de soi et moins on sait entendre ces messages, moins on sait comprendre ces messages, en fait, vous voyez. Donc c'est pour ça que je vous raconte tout ça. Ça va être un épisode un peu long, on est déjà à 30 minutes, mais écoutez, voilà, c'est comme ça, de toute façon, ça parlera à qui ça parlera. Donc ce que j'ai mis en place, à partir de là, à partir exactement de ce jour où je me suis retrouvée aux urgences, et que je suis repartie avec ma mère, heureusement qu'elle était là, j'ai dormi chez elle, etc. À partir de là, tout d'abord j'ai mis mes intestins au repos, parce que je les avais tellement mal nourris. Et j'ai arrêté. Vous allez... Vraiment, je faisais tout ce qui ne va pas. J'ai arrêté le jeûne intermittent parce que c'était le seul truc que je m'étais dit... Je me rendais compte quand même que je mangeais un peu mal et je m'étais dit, tiens, je vais faire le jeûne intermittent. C'est-à-dire que je sautais le petit déjeuner et je mangeais seulement à midi. Sauf que vous savez, un corps qui est en stress, qui est épuisé, qui a besoin de sécurité, et en plus de ça, on le prive de nourriture, c'est vraiment une très très mauvaise idée. Donc les jeûnes, s'il vous plaît, il faut vraiment arrêter avec les jeûnes. Et je remarque que la plupart des personnes qui aiment bien jeûner, la plupart, pas tout le monde, mais la plupart, c'est des personnes qui ne devraient pas jeûner. Donc vraiment, le corps, il a besoin de sécurité, il a besoin d'être nourri. Par contre, de bonnes choses. Donc j'ai arrêté le jeûne intermittent et j'ai mangé très très léger par contre. De toute façon, je n'avais pas faim. Je mangeais très très très peu. Et là, j'ai commencé à vraiment bien manger, pour du vrai. J'ai mangé protéiné le matin. J'ai arrêté le café. En fait, j'ai arrêté tout ce qui était un peu pro-inflammatoire. Donc, j'ai vraiment arrêté le sucre, le lactose, le gluten. L'alcool, ça, ça faisait déjà longtemps que j'avais arrêté. J'ai arrêté la viande rouge. J'ai arrêté la nourriture transformée. J'ai arrêté la friture, tout ce qui est fruit. J'ai arrêté le piquant. Et voilà, et alors j'ai mangé beaucoup plus de légumes. Donc à midi et le soir, mon assiette c'est 50% de légumes. Et honnêtement c'est un truc que je faisais pas, je croyais que je mangeais des légumes, mais non j'avais jamais 50% de légumes dans mon assiette. Un quart de féculents ou céréales et un quart de protéines. Donc en tout cas vraiment le fait de réintégrer énormément de légumes cuits, chauds. J'ai senti que ça m'a fait vraiment beaucoup de bien, mais toujours en petite quantité. Et par contre, ce que j'ai fait, c'est que je laissais au moins 4 heures entre deux repas. J'ai arrêté de grignoter entre les repas pour aussi laisser mes intestins pouvoir faire leur job et se reposer entre deux repas parce que je me suis rendu compte que depuis deux ans, je grignotais tout le temps. Alors parfois une amande, parfois un peu des chips, parfois un petit biscuit et puis une petite tartine grillée. Mais en fait, c'était toute la journée. Ça n'arrêtait jamais. Et puis je me disais, je ne mange pas tant que ça à un mois. Non, parce qu'à chaque fois que je mange un truc, c'est un petit truc. Mais quand c'est toute la journée, à la fin du compte, ça fait beaucoup. Et pour les intestins, ce n'est pas très sain. Donc j'ai vraiment mis ça en place. Vraiment, l'alimentation, c'était vraiment la base. Boire énormément d'eau pour me réhydrater. Et j'ai complètement arrêté le café. Le matin, je buvais plutôt une tisane apaisante, même carrément de la camomille, parce que je sentais que j'en avais besoin. Et alors ce que j'ai fait c'est que j'ai quand même travaillé mais au niveau travail j'ai gardé le minimum syndical, je suis allée donner mes cours, vous l'avez compris c'est ce qui me plaît du bien à moi aussi donc je continue mes cours. Comme par hasard la semaine juste après cette crise j'ai été invitée dans une école de développement personnel, vous allez rire, à parler de la régulation du système nerveux. Donc franchement il n'y a pas vraiment de hasard dans la vie et c'est aussi le fait de travailler sur cette présentation. qui m'a permis de faire les liens avec ce que je vivais. Je suis quand même allée, j'ai assuré mon engagement, parce que je me suis dit que c'était plus juste comme ça pour moi, j'aurais pu annuler, je sais que j'aurais pu, mais c'était beaucoup plus juste pour moi de quand même y aller, d'être cool et de me permettre d'être parfaite. J'ai trouvé que j'étais imparfaite, j'ai pas bien préparé mon truc, j'étais très fatiguée, mais voilà, c'était comme ça, c'était... euh Ça restait correct en fait, donc voilà je l'ai fait. Par contre pendant deux semaines j'ai plus accepté de massage parce que physiquement quand on n'est pas bien c'est incapable de donner un massage. Ici j'ai un peu repris le massage mais j'ai mis que le massage des pieds au balcon dessous. Qui est un massage où je suis assise et qui est un massage qui ne me demande aucune force physique. Ça me demande juste de la présence et ça c'est tout à fait ok pour moi, donc voilà. Ce que j'ai mis en place aussi c'est que... que j'ai activé le mode écho de mon corps. Et tout ce que je vous dis ici, c'est ce que j'ai mis en place immédiatement après le temps de sentir que je me remets un petit peu. Ça ne veut pas dire qu'il faut faire ça toute sa vie. Là, c'est vraiment si vous êtes en crise, que vous sentez cette inflammation en vous, que vraiment vous êtes au bord du burnout parce que malheureusement vous vous êtes un peu trop poussé. C'est vraiment des choses à faire dans l'immédiat pendant une semaine ou deux. Après, évidemment, vous allez voir qu'il y a une progression à tout ça. Mais là, j'ai vraiment activé le mode écho. écho de mon corps, un peu comme quand on met le mot d'écho sur une voiture ou sur la machine à laver, vous savez, pour que ça use moins d'énergie, mais j'ai fait ça dans mon corps, donc c'est-à-dire que vraiment j'ai pris conscience de relâcher mes bras, relâcher ma nuque, marcher très doucement, quand j'ai dû me rendre quelque part, si j'avais un sac, je le portais doucement, parce qu'en fait quand on est en stress, on ne se rend pas compte qu'on fait tout très vite, on porte notre sac. On veut porter trop de trucs d'un coup, on porte trop lourd, même quand on fait les courses et tout ça, vous voyez. Je ne sais pas si vous voyez, parfois on revient à des courses et plutôt que de faire plusieurs trajets, on va prendre cinq sacs de chaque côté et puis du coup on va marcher vite, on va vite rentrer les courses. On ne se rend même pas compte qu'on veut faire vite alors qu'en fait il n'y a aucune raison de faire ça vite. Donc là j'ai activé le mode éco, je bougeais doucement, je portais mon sac. Vous savez comme si j'étais très fainéante, c'était très volontaire pour apaiser mon système nerveux. J'en reviens encore juste sur la nourriture. J'ai mangé doucement aussi. J'ai vraiment pris le temps de mâcher quand je mangeais, de goûter, de vraiment me reconnecter à mes sens aussi sur ce que je ne faisais plus puisque j'engloutissais tout pour aller vite. J'ai vraiment mâché et j'ai mangé en pleine conscience. Donc j'ai arrêté d'écouter un podcast en même temps que je mangeais ou de regarder une vidéo. J'ai juste fait que manger, me... de me concentrer sur la nourriture que j'étais en train de manger. Et en fait, vous savez, toutes ces petites choses-là, ça m'a reconnectée à quelque chose de spirituel aussi, de prendre le temps de savourer la nourriture, de remercier la nourriture, de me rendre compte que j'ai la chance d'être en vie, de remercier mon système digestif. Plutôt que de lui en vouloir de ce qui me faisait subir, plutôt m'excuser auprès de lui de ce que je lui avais fait subir, et vraiment lui dire qu'à partir de maintenant, je vais vraiment prendre soin de lui. Donc voilà, toutes ces petites choses-là. J'ai arrêté de penser pendant vraiment les deux semaines qui ont suivi cette crise. Je me suis dit, ok, stop de me poser des questions de qu'est-ce que je vais faire au niveau professionnel, de c'est quoi mes projets au niveau privé, de mes objectifs, de mes bilans. J'ai tout, tout, tout, 100% laissé de côté. Je n'ai pas fait de podcast, je n'ai pas fait de contenu. Et je me suis dit, la priorité, c'est de me régénérer en fait. Donc... Donc j'ai arrêté de scroller aussi sur Internet, j'ai arrêté de regarder les contenus des autres. Et vraiment à 22h maximum, mon téléphone était coupé et j'allais dans mon lit. Et en fait, j'ai réussi à dormir, je n'ai plus fait d'insomnie parce que j'ai... C'est un peu difficile à expliquer, mais j'ai vraiment fait le choix d'arrêter de penser. C'est un peu bizarre, parce que parfois on pourrait se dire, il suffit d'arrêter de penser. Mais là, j'ai vraiment fait le choix de me dire non. t'as rien de plus urgent à faire là que de dormir et le monde va continuer de tourner et tout ce dont tu as besoin c'est de dormir et je sais pas vous expliquer mais ça a marché depuis je dors, depuis je dors tous les jours Voilà, voilà, donc tout ça, je vous ai dit. Donc après, je dirais une bonne semaine, presque deux semaines, ça a commencé à aller mieux. J'ai senti que mon ventre, j'avais plus de douleur, c'était plus tendu. Oui, parce que dès que je bougeais, j'avais des spasmes, en fait, dans mon ventre. Donc tout ça, ça a commencé à passer. Et alors là, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai alors commencé à introspecter. Et là, me dire, ok, qu'est-ce que maintenant je mets en place ? A partir de là, j'ai relu mes deux derniers livres de journaling, parce que je fais du journaling, j'écris mes pensées, j'écris mes émotions, j'écris mes objectifs, bref. Et j'ai lu mes deux livres, mes trois livres, j'en avais trois en deux ans de ces deux dernières années. Et là, depuis la fameuse histoire que je vous ai racontée dans la relation toxique qui m'a vraiment choquée, j'ai eu plein de prises de conscience, j'ai fait le bilan, j'ai fait un petit rituel. Là, ça devient un peu plus personnel, mais voilà ce que j'ai fait à ce niveau-là. Et puis, je me suis beaucoup reconnectée à mon cycle aussi, chose que je faisais aussi. Je fais toujours mes cycles de lune plutôt que... Je regarde toujours mes objectifs par rapport au cycle de la lune et à mon cycle menstruel. Mais là, par contre, je l'ai vraiment accepté, encore une fois. Si c'est la fin de mon cycle ou mes règles, non, tant pis, je ne vais pas faire un truc, même si je dois le faire. Est-ce que c'est vraiment urgent ? Est-ce que vraiment genre demain il y a quelqu'un qui attend que je rentre ce truc-là ? Non, et bien ça attendra la semaine prochaine parce que je vais bientôt être réglée et que là ma priorité c'est d'aller me coucher avec une petite bouillotte sur le ventre et de juste prendre soin de moi. Donc vraiment respecter mes cycles. ici ce que je vais faire je ne l'ai pas encore fait mais ça va être ma prochaine étape juste après ce podcast enfin juste après le fait que j'enregistre ce podcast je vais jeter tous mes plans professionnels que j'ai affichés là partout dans mon bureau, je vais les jeter et je vais redémarrer de moi de mon coeur, de ma base parce que je me sens pas alignée avec le fait de parler que aux femmes sorties de relations toxiques à la base moi c'était pas ça que je voulais, je vais me reconnecter avec ce que je voulais au tout départ qui était, je voulais juste des étapes, je voulais que mes cours de yoga hebdomadaire ce soit une base accessible M'a pas... Toute personne qui a juste envie de s'offrir un moment de qualité, d'écoute, de soin de soi une fois par semaine. Et puis mon but avec les trucs en ligne et tout ça, c'était d'avoir des étapes qui vont plus loin, qui permettent d'aller plus loin dans les thèmes d'introspection, dans les méditations, dans le journaling, dans le développement personnel. Donc je vais vraiment redémarrer de ça et suivre mon cœur. Et tant pis si ce n'est pas comme ça que normalement il faut faire. Je vais suivre mon cœur à moi et puis si ça ne marche pas... Eh ben, je reverrai à ce moment-là, mais là, je vais vraiment redémarrer de ça parce que des idées, j'en ai et j'ai besoin de les mettre au monde. Donc, je vais vraiment redémarrer de ça. Ensuite, je recommence à marcher. Donc, toujours très, très cool. Je fais plus de cardio parce que je sens que ce n'est pas encore le moment pour mon corps de faire du cardio. Mais par contre, de marcher, de bouger, oui. Et je le fais en pleine conscience dans la forêt. En plus, c'est là, au moment où j'enregistre l'épisode, c'est la belle saison, il fait beau, il y a les oiseaux qui chantent. Je le fais sans mon téléphone, à part deux, trois fois où je voulais faire des petites photos et tout ça. Je vais dans la forêt sans mon téléphone et juste moi avec mes cinq sens, voire un peu plus. Je rigole, mais quand on apaise son système nerveux et qu'on se reconnecte à soi pour le coup, on se reconnecte à son intuition. donc depuis que j'ai remis tout ça en place je retrouve des choses que j'avais perdu je retrouve Euh... comment vais-je dire, la finesse de ce que je perçois, de ce que je ressens. J'ai des intuitions, je me sens plus connectée, je reçois des messages, alors je n'ai pas des voix dans ma tête ou quelque chose comme ça, mais je sens les choses beaucoup plus juste, vraiment, quand on apaise son système nerveux et qu'on se permet de ralentir et qu'on arrête d'être dans la course folle. Je vous jure que ce qu'on redécouvre à l'intérieur de soi, en fait, on se rend compte qu'on est magique. j'avais perdu cette connexion spirituelle et ce que vous imaginez donc je vais marcher dans les bois, je marche je sens mes pas, je regarde la lumière, je regarde les oiseaux, je les écoute, j'entends le ruisseau je sens le vent dans mes cheveux je laisse les émotions monter s'il y en a, enfin voilà je suis vraiment en pleine conscience et je marche toujours doucement pour profiter plutôt que d'être encore une fois dans la performance ou quelque chose comme ça Je continue. J'avais quand même pris des petites notes. J'ai beaucoup, beaucoup préparé cet épisode parce que je voulais, je voulais que ce soit quelque chose de vrai. Je voulais que ce soit quelque chose de complet. Autre chose qu'à partir de maintenant, je vais faire, c'est vraiment travailler sur mes blessures et sur mes blocages, parce que je me rends compte à quel point j'en ai encore et ce que je veux aussi à partir de maintenant dans mes contenus, que ce soit le... podcast, que ce soit la newsletter, que ce soit Instagram, Facebook, je veux que ce soit authentique et imparfait. Parce que moi, je n'ai pas l'intention de vendre un truc tout lissé aux gens. Je n'ai jamais eu envie de faire croire à qui que ce soit qu'un jour, on est parfait et qu'on devient, vous savez, sur Instagram, je ne vois que des trucs comme ça, des meufs badass qui se baladent avec un matcha à la main et un super hyper Couleur beige là vous voyez. Mais déjà le matcha c'est dégueulasse. En tout cas moi j'ai essayé, j'aime pas du tout. J'ai essayé comme un petit mouton qui a voulu suivre la tendance. Je me suis dit tout le monde boit du matcha sur Instagram mais c'est pas bon. C'est pas bon, n'essayez pas le matcha. Et puis moi je suis pas du tout une fille qui marche dans la rue avec assurance. Parce que je suis introvertie et je pense que je suis un peu même autiste parfois. Et j'aime pas marcher dans la rue quand il y a plein de monde. Donc moi je veux pas vendre ça aux gens. Moi je veux... proposer aux gens l'idée que se connecter à soi, c'est se connaître, c'est se respecter, c'est se faire du bien, tout le contraire de ce que j'ai fait ces deux années-ci, et qu'on est belle en étant imparfaite, et que ce n'est pas grave d'avoir des blessures, des blocages, ce qui compte c'est d'en avoir conscience, et d'essayer de ne pas laisser notre égo diriger notre vie. Ce n'est pas grave d'avoir un égo, mais ce qui compte c'est que ce ne soit pas lui qui décide. Celui qui doit décider, c'est toujours le cœur. C'est toujours le cœur. Et puis l'ego, il peut un peu nous aider à transcender nos peurs, nos blocages, nos limitations et tout ça. L'ego, il peut un peu nous aider à avancer à partir du moment où c'est le cœur qui décide. Moi, c'est ça que je veux proposer. Je m'en fous du reste. Donc, un autre truc que je vais arrêter aussi, c'est ChatGPT. Ces derniers temps, j'étais tellement dans mon truc enfermé que j'avais perdu ma créativité, que je demandais tout à ChatGPT. J'ai même acheté une formation ChatGPT pour savoir comment l'utiliser. Il m'a fatiguée ce ChatGPT, je vous jure, il m'a fatiguée. Donc j'arrête et je vais reprendre vraiment le temps de chaque contenu. Comme ici, c'est un contenu long, 45 minutes à présent, moi ça me va. Et si ça ne plaît à personne, eh bien... tant pis, c'est que je ne suis pas faite pour ça. Et il sera encore temps d'ici quelques mois de prévoir peut-être de travailler en boulangerie ou que sais-je. Mais là, tant que maintenant, j'ai envie de suivre mon cœur et de faire des contenus vrais, des contenus longs. Quand je vais écrire mes légendes, c'est des légendes qui viennent de mon cœur, c'est des trucs que je pense, c'est des trucs que je trouve vrais. Et c'est comme ça que ça va se passer. Et voilà. Donc ça, ça fait partie des choses que je vais mettre en place. Et alors ne plus me laisser porter par une énergie qui n'est pas la mienne. J'ai le droit de dire stop. J'ai le droit quand quelque chose me stresse de prendre mes distances. Et peut-être que ça va vous parler aussi mais peut-être parfois on a un entourage. Et on vit dans une société, l'entourage ça peut être aussi les collègues de travail, etc. On vit dans une société qui nous pousse à la productivité, au fait d'être rapide, les choses doivent aller vite. Et moi je ne veux plus. Et je l'avais oublié, j'avais oublié à quel point c'est important de ralentir. Pour notre système nerveux, mais pour tout le reste, pour cette connexion à soi, on est fait pour vivre, on est fait pour ressentir, pas pour produire comme ça. Et j'ai vraiment envie d'être alignée dans ma vie privée, évidemment, mais aussi dans ma vie professionnelle que j'aime tellement, qui me tient tellement à cœur. J'ai envie d'être alignée, j'ai envie de faire des choses qui ont du sens. Et puis voilà, j'ai envie de le faire. Je préfère la qualité à la quantité. Et aujourd'hui, la qualité dans l'épisode de podcast, pour moi, elle se présente sous forme longue. Peut-être que parfois, ce sera sous forme courte. Et je vais arrêter aussi de me mettre la pression avec le fait de sortir un épisode toutes les semaines, un contenu sur Instagram tous les jours. Ben non, si je suis fatiguée ou que je n'ai pas d'aspiration, je préfère ne rien faire que de me forcer à le faire. Autre chose, la dernière petite chose, c'est que j'accepte d'être en transition. Parce qu'en fait, toutes ces prises de conscience que je viens d'avoir, que ce soit par rapport au choc émotionnel que j'ai eu, que ce soit par rapport au fait que je ne me suis pas écoutée, Je me rends compte que là, je suis dans une transition encore une fois et j'ai besoin d'évoluer. Et en fait, à chaque fois qu'on change, à chaque fois qu'on nue, ça fait mal. Et ça, je voulais vraiment vous le dire aussi. C'est inconfortable. C'est très inconfortable de changer. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de personnes qui ne changent pas, qui restent dans leur habitude, dans leur zone de confort, dans leur mauvais schéma. Parce que c'est inconfortable de changer, même si c'est pour un mieux. et Et je me rends compte qu'au niveau de mes relations, je n'ai pas fini le tri. Parce que si j'avais déjà fait un très très gros tri par rapport aux relations toxiques, je me rends compte qu'il en reste. Qu'il en reste et que plus là je suis en train de me connecter à moi, plus je me dois du respect. Et j'ai le droit de m'éloigner de toute source de stress ou de toute source de ce qui ne respecte pas mon rythme, mon unicité, mon univers. Et moi je respecte aussi évidemment celui des autres, mais respecter les autres ça veut pas dire qu'on est obligé de rester à côté d'eux si ça vibre pas à la même fréquence. Donc voilà les filles, un petit peu tout ce que j'avais à vous raconter de cette crise, j'espère que ça vous sera utile évidemment parce que c'est le but. Donc les leçons que je retire de tout ça, c'est des choses que je vous ai déjà dit mais là... C'est vraiment les leçons, c'est pas juste ce que je les dis, c'est vraiment je les ressens. Donc j'espère que vous allez les ressentir aussi. Ce qu'on n'exprime pas s'imprime. Et oui, ce qu'on n'exprime pas s'imprime. Une autre leçon, c'est que je n'ai pas besoin de validation des autres pour savoir si ce que je ressens est juste. Ensuite, toutes les réponses sont à l'intérieur de nous et nulle part. Par ailleurs. Et il n'y a que dans un état de détente qu'on y a accès à ces réponses à l'intérieur de nous. Quand on est en état de stress, que notre système nerveux est dérégulé, c'est très difficile d'avoir accès à les réponses à l'intérieur de soi, aux réponses à l'intérieur de soi. Donc réguler son système nerveux, se déstresser, prendre soin de soi, de son être dans sa globalité, pour moi c'est la clé de tout. C'est la clé du fait de retrouver son message à l'intérieur de soi et entendre et arrêter d'avoir besoin de l'avis de tout le monde, d'un million de thérapeutes, des livres, des coachings, des amis, de qu'est-ce que tu penses, de ce que je ressens. Non, tout ce qu'on ressent est juste, est vrai et nos réponses sont à l'intérieur de nous. Il n'y a que là qu'elles sont, nulle part ailleurs. Le véritable amour de soi, c'est comme de prendre soin d'un enfant, c'est la base de la pyramide des besoins, manger, dormir, boire, bouger, la santé. Après viennent les relations, le bien-être et puis le développement de soi. Mais il y a vraiment une priorité à respecter dans l'amour de soi et ça commence par la base, par répondre à ses besoins primaires, c'est hyper important. Une autre leçon que je retiens, que je partage avec vous, c'est que notre énergie et nos ressentis sont un super indicateur pour savoir si on est sur la bonne voie. En fait, si quelque chose est en train de nous épuiser, ben pardon, mais il y a quelque chose qui ne va pas, en fait, stop. Et on va un peu réaligner tout ça. Et quand on sent ça, qu'on fait le stop, le stop, ça veut dire quoi ? Si notre énergie, nos ressentis sont désagréables dans le truc qu'on est en train de faire, dans le truc vers lequel on est en train d'avancer, stop. Et stop, ça veut dire quoi ? ça veut dire... on arrête tout et on fait une vraie pause on va prendre un week-end à la mer on va pendant deux jours on coupe notre téléphone on arrête de penser à ça on pense carrément à autre chose on va lire un livre roman on va regarder un film vraiment pendant plusieurs jours voire même une bonne semaine pour en fait oublier tout ce brouhaha mental et puis tout doucement reclarifier que les Les choses se clarifient d'elles-mêmes. Donc voilà, si jamais par mes gardes... Ça vous arrive aussi de vous perdre en chemin, rappelez-vous que c'est humain, que ce n'est pas si grave, que ça peut arriver à tout le monde, même à Amanda Reconnexion à soi. Il y aura toujours des gens bienveillants pour vous tendre la main et le plus bienveillant de tout, c'est votre cœur à l'intérieur de vous qui n'attend qu'une chose, c'est que vous l'écoutiez enfin vraiment. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors je te dis déjà merci, à la semaine prochaine et d'ici là, on se retrouve sur Instagram. Bisous !

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EP48 | Je vous raconte ma crise de nerfs et ma déconnexion à moi-même!


Un épisode intimiste et personnel (ça reste entre nous d'accord? 😅)


Blague à part... J'ai mis mon égo de côté pour vous raconter tout ceci car je pense que ça peut aider, que ça peut arriver à tout le monde de traverser cela... Même à la fille kinésithérapeute spécialisée en gestion du stress qui est aussi prof de yoga pour la reconnexion à soi.


Donc dans cet épisode je vous raconte:

  • Le point de départ de ce bouleversement il y a 2ans quand j'ai été manipulée par un prof en qui j'avais confiance, je suis tombée de haut, j'ai failli tout arrêter, un vrai choc émotionnel (duquel je ne suis pas encore remise ni prète à en parler à 100%)

  • Comment cette histoire à créer du stress dans mon système nerveux et pourquoi ça m'a complètement déconnectée de moi en entrainant un cercle vicieux

  • Ce que j'ai fait après la crise pour réguler mon sytème nerveux, m'apaiser et retrouver mon intériorité et le lien à mon coeur

  • Les leçons que je retire de tout ceci


C'est un épisode très personnel où je me fouts à nu et me permets d'être vraiment moi-même.


Car finalement c'est ce que je prône toujours et ces dernières années je ne l'incarnais plus.


J'espère que cet épisode saura vous inspirer, vous rassurer si à vous aussi ça vous arrive de vous perdre en chemin.


Que cela puisse vous aider à comprendre votre organisme, vous motiver à prendre soin de vous (pour du vrai) er retouver enfin le lien à son vrai soi, son coeur et même sa spiritualité.


Je me sens bien, je vous aime et je me réjouis de continuer ce chemin authentique et incarné.


Et bien-sûr, pour aller plus loin:


Cadeau: La "To Do List" qui t'aide à réparer ton coeur


🌸 La liste d'attente pour mon programme signature "Vivre"


🙏🏻 Accompagnement individuel "Reconnexion Boost"


👉🏻 Me suivre sur Instagram


📩 La Newsletter pour les femmes, sororité et inspiration


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    C'est bon, pas à petit, c'est bon. Et bonjour tout le monde, bonjour à toutes et bienvenue sur le podcast Prends ce qui te parle, le podcast pour toutes les femmes qui désirent prendre soin d'elles, se connecter à elles, maintenir leur équilibre intérieur, être à l'écoute de soi. Et justement, dans l'épisode du jour, je vais vous raconter un peu une crise que je viens de traverser. Un moment où je n'ai pas été à l'écoute de moi, la mauvaise élève qui n'incarne pas son message. Et dans cet épisode, je vais un petit peu me dépouiller de mon ego pour me foutre à poil devant vous. Pourquoi ? Parce que j'ai envie que ce soit un sujet vraiment déculpabilisant. Parce que j'ai ressenti de la culpabilité quand je me suis ramassée cette prise de conscience en pleine face. J'ai ressenti un peu de la honte, un peu de la culpabilité de m'être un peu déconnectée de moi alors que c'est le message que je propose à tout le monde, de ne pas l'avoir si bien incarnée. Et j'ai envie que ça puisse vous servir, j'ai envie que vous puissiez, tel que le titre du podcast, prendre ce qui vous parle et surtout laisser le reste. Et voilà, j'ai envie de vous raconter tout ça pour que ce soit quelque chose de porteur pour tout le monde. Donc d'abord, je vais un petit peu vous raconter la crise que je viens de vivre. Ensuite, je vais vous raconter qu'est-ce qui s'est passé ces derniers mois. L'analyse que j'ai faite maintenant avec un peu de recul, comment j'en suis arrivée à cette crise, quel a été un peu le cercle vicieux dans lequel je suis tombée, qui a fini par cette explosion. Et puis après, bien sûr, je vais vous dire ce que j'ai mis en place pour m'en remettre et un peu les leçons que je tire de tout ça. Donc voilà les filles, c'est parti, je vous raconte tout. Ça reste entre nous, ça va. Donc tout d'abord aussi, si jamais vous n'avez aucune notion de stress, de système nerveux, etc., ce serait intéressant soit la mettre pause et aller écouter l'autre épisode, soit après cet épisode-ci. Écoutez l'épisode numéro 2 sur le stress parce que là j'explique vraiment c'est quoi le système nerveux etc. Comme ça simplement ça vous aidera à mieux comprendre. C'est vraiment une clé essentielle pour la connaissance de soi et savoir où on en est. Bref, je vous explique tout. Ici, il y a maintenant quelques semaines, je pense il y a trois semaines maintenant. J'ai fini aux urgences avec des énormes douleurs au niveau du ventre et je suis allée aux urgences parce qu'en fait j'ai cru que c'était des pierres à la vésicule biliaire tellement que j'avais très très mal. C'est un peu ma maman qui a assisté aussi et je me suis dit que c'est vrai que c'est quand même plus sérieux si jamais c'est ça on va aller aux urgences. Aux urgences ce qui s'est passé c'est que comme ils m'ont dit ils n'ont rien vu de grave entre guillemets dans le sens où... Le service des urgences, ils sont là pour nous opérer en urgence s'il y a quelque chose, pour nous laisser dans une chambre, si vraiment il y a un facteur de gravité qui fait qu'on ne peut pas rester chez nous. Donc eux, ils n'ont rien vu de grave, je n'avais pas de pierre à la vésicule, je n'avais pas quelque chose dans cet ordre-là. Par contre, ils m'ont dit, vous avez une inflammation plus, plus, plus. Ils m'ont fait une prise de sang. J'avais les CRP complètement explosés. Et par rapport au scanner, ils ont vu aussi qu'il y avait plein de troubles au niveau du ventre. Donc, ils m'ont dit, voilà, il faut quand même prendre soin de vous, aller consulter votre médecin, etc. Chose que j'ai faite. Et en fait, la conclusion à laquelle je suis venue, je vais vous épargner plein de détails, que je suis allée voir mon médecin, que j'avais déjà vu une gastro-entérologue, etc. Ce que je veux vous dire, c'est que moi, ça fait déjà des années que j'ai des problèmes d'intolérance alimentaire. Au départ c'est une intolérance au lactose, donc ça provoque vraiment des symptômes au niveau du ventre, des douleurs, des ballonnements et tout ce qui s'ensuit. Ça reste entre nous, d'accord ? Et... Parfois les gens sont étonnés quand je leur raconte que j'ai des problèmes comme ça au niveau digestif parce qu'ils me disent « mais Amanda tu manges tellement sainement ! » Donc tout le monde me dit « oui Amanda comment ça se fait que tu as des problèmes de ventre ? Tu fais du yoga, de la méditation, tu es saine, tu gères ton stress, etc. » Il faut savoir que moi ça faisait déjà pas très longtemps que j'avais ce mode de vie là puisque jusqu'à mes environ 30 ans j'ai eu une hygiène de vie déplorable que c'est surtout à l'adolescence et qu'après ma jeune vie d'adulte j'ai mangé n'importe comment si vous saviez pendant des années je crois qu'il ya eu des années où j'ai pas vu la couleur d'une viande ni d'un légume ni d'un fruit je pense que je me nourrissais que de pâtes de fast food de des pâtes au fromage des trucs comme ça des vraiment très très mauvaise hygiène de vie j'ai fumé pendant des années et j'ai bu de l'alcool de façon excessive pendant des années. J'ai pris des substances, j'ai eu un mode de vie complètement désaligné jusqu'à mes 30 ans. Et donc, toutes les personnes qui me voient aujourd'hui, qui ne comprennent pas pourquoi j'ai des problèmes liés au stress ou liés à des troubles digestifs, il faut savoir que parfois, entre guillemets, je vais bien mettre des guillemets, le mal est fait, vous voyez ce que je veux dire. Alors, il n'y a jamais rien de 100% irrévocable. Et il vaut toujours mieux, à un moment donné, avoir une prise de conscience et reprendre sa santé en main. Et ça enlève quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup des conséquences de tout ce mal-être qu'on a causé à l'intérieur de soi. Mais malgré tout, moi, mon ventre, il en empathie par la mal-beauf, par mon comportement, par mon hygiène de vie, par le stress, par les relations toxiques que j'avais. Je vous en ai déjà beaucoup parlé, évidemment. Et donc, voilà, j'ai des problèmes d'intolérance. Et pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que j'ai fini à l'hôpital avec une crise. Et le lien que je fais avec cette crise, c'est que pour moi, tout s'est empiré il y a deux ans. Il y a deux ans, j'ai vécu un très gros traumatisme lié à une relation. Une relation, je ne suis pas prête à en parler encore clairement, mais je vais quand même un petit peu l'expliquer parce que je trouve que c'est important. C'était une relation que je pensais être une relation de confiance. C'était une relation particulière parce que ce n'était pas une relation 100% horizontale. C'était une relation avec quelqu'un qui avait un rôle un peu de thérapeute pour moi. Et en fait, il s'est passé que j'ai été manipulée par cette personne. Aujourd'hui, j'ose le dire clairement, j'ai vraiment été manipulée. Il a commencé à me draguer. Alors jusque là, ma foin, c'est pas ce qu'il y a de plus grave, mais il a commencé à me draguer, il a commencé à me manipuler au point où ça m'a vraiment retourné le cerveau. J'ai commencé à me poser beaucoup de questions, alors que c'était quelqu'un qui ne m'intéressait pas du tout sur ce plan-là, en tout cas. Mais il a vraiment joué avec moi, enfin voilà, il a utilisé des techniques telles que le lovebombing. Je vous en reparlerai dans un autre épisode, puisque c'est les techniques que les manipulateurs... utilisent pour nous avoir sous leur joue et ça m'a énormément perturbé et ça a été fait ça m'a perturbé sur plusieurs mois quand même est en fait de là je suis tombé de haut je suis tombé du millième étage parce qu'il a eu un comportement complètement odieux j'ai remarqué qu'il fait la manipulation à ce moment là je n'avais pas conscience mais ça a été vraiment beaucoup beaucoup plus loin, où j'ai été un peu coupée. j'ai été isolée en fait d'un groupe de personnes duquel je pensais faire partie. Donc voilà, peut-être qu'un jour je raconterai cette histoire plus en détail. Aujourd'hui, je vous dépose juste celle-là pour vous dire que pour moi, ça a été un énorme stress. Ce que j'ai ressenti dans mon corps a été d'une violence incroyable. Je crois que je n'avais jamais ressenti un stress comme ça, même avant un examen, même avant quand on a peur de quelque chose, j'ai eu des trucs dans mon ventre. émotionnelles qui se sont passées, qui m'ont littéralement retournée. Et moi, je pense que c'est à partir de là que mes problèmes de digestion se sont intensifiés. Et puis, en plus de ça, cette histoire, je pense que, en plus de générer du stress dans mon corps et dans mon système nerveux, ce qui s'est passé, c'est aussi que ça m'a coupée de moi, ça m'a déconnectée de moi. Dans quel sens ? Dans le sens où, après ça, j'étais complètement perdue. J'avais perdu tous mes repères, des repères que j'avais construits sur plusieurs années dans quelque chose que je pensais être une relation de confiance. Je me suis retrouvée très très seule parce que j'osais pas en parler avec une thérapeute ou quelque chose comme ça et les personnes autour de moi avec qui j'en parlais soit le connaissaient et reprenaient pour lui ou m'ont tourné le dos ou enfin bref, soit ça. Soit d'autres personnes ne comprenaient pas vraiment l'enjeu, la situation et l'ampleur de ce que je ressentais. Donc je me suis sentie vraiment très très seule. J'ai arrêté ma pratique de yoga que je faisais quotidiennement depuis des années et que c'était un moment de connexion à moi et de connexion spirituelle. J'ai voulu arrêter le yoga alors que c'est ce que j'ai de meilleur dans ma vie. Aujourd'hui... Franchement, ce qui m'a aidée à garder la tête hors de l'eau pendant ces deux dernières années, c'est de donner mes cours de yoga hebdomadaires parce que les rencontres avec mes élèves, c'est toujours très beau, c'est toujours très sincère. Et ça, ça reste des moments qui me connectent à mon cœur et à ma vérité dans cet échange vraiment entre nous. Et en fait, ça a été un grand challenge pour moi à ce moment-là de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Vous voyez ce que je veux dire parce que c'était quelqu'un lié au monde du yoga. Et ça a été très difficile pour moi de séparer les actes et les faits de cette personne avec le yoga en lui-même qui est un outil, une pratique incroyable et qui apporte beaucoup de choses. Et j'ai vraiment dû déconstruire plein de choses par rapport à ça. Et ça m'a pris du temps. Et en même temps, puisque... En fait, j'ai eu honte de m'être laissée berner par lui, j'ai culpabilisé, d'autant plus qu'il y a énormément de personnes qui m'avaient mis, comment est-ce qu'on dit, qui m'avaient prévenu, qui m'avaient mis en alerte, qui m'avaient dit attention, il a la réputation d'un manipulateur, attention, il y a beaucoup de faits divers sur lui, tu peux regarder sur internet, j'avais regardé sur internet, j'avais vu des histoires horribles, à en avoir la nausée, mais j'ai... pas voulu écouter tout ça, je me disais non c'est pas ce que je ressens dans mon coeur je sens pas ça, je sens quelqu'un d'intègre je sens quelqu'un d'honnête et en fait quand je suis tombée de haut comme ça que j'ai vu sa vraie face, celle dont on m'avait prévenue en fait j'ai eu honte de pas avoir entendu ces messages et je me suis et en fait j'ai même eu honte d'être prof de yoga, j'ai eu honte de de pas l'avoir vu de pas avoir écouté Mais j'ai eu honte d'avoir mordu à l'hameçon, de m'être laissée manipuler. Et en fait, je me suis dit, mais purée, je croyais que j'étais à l'écoute de moi. Et en fait, je ne suis même pas capable de voir un truc gros comme ça. Et ça fait des années que je suis dans un système qui est complètement nocif et malsain. Et en fait, je pense que cette histoire-là, ça a été le début d'abord de mon système nerveux complètement dérégulé. Parce que j'ai vécu un stress, un danger. dans mon organisme, dans mon système nerveux, mais sur un plan un peu plus émotionnel et un peu plus, vous savez, de développement personnel et tout ça, je me suis coupée de moi en me disant que ce que je ressentais n'était pas correct. Et donc j'ai commencé de moins en moins à m'écouter. Ça, c'est le retour que je vous fais aujourd'hui, avec deux ans après, n'est-ce pas ? Mais je n'ai pas pu avoir cette conclusion-là comme ça directement. Et je vous la partage, tout ce que je vais vous partager ici c'est simplement parce que peut-être que ça peut faire écho avec vous, avec des choses que vous avez peut-être déjà vécues et peut-être que ça vous aidera à mettre des mots dessus et simplement vous sentir légitime de ce que vous ressentez et comprendre que parfois comment en fait la cascade peut se mettre en route dans le corps où on commence à ne plus s'écouter, on commence à avoir des symptômes et puis de petit à petit ça dégénère jusqu'au jour où il y a une crise. Donc tout a commencé à ce moment-là. Et puis, mes symptômes du ventre, vu qu'ils ont commencé à s'amplifier, c'était plus qu'avec le lactose, c'était genre un peu tout le temps, je pouvais manger tout et n'importe quoi. J'avais des douleurs, des ballonnements, etc. Donc évidemment, j'ai consulté. J'ai suivi surtout une nutrithérapeute qui m'a fait passer beaucoup de tests. qui en est venue à des diagnostics, je ne vais pas rentrer dans les détails parce que ça, ce ne serait pas très intéressant. Mais avec elle, j'avais des suivis assez réguliers où elle me disait un petit peu ce que je devais manger, ce que je ne devais pas manger, ce que je devais prendre comme complément, etc. Et en même temps, elle me disait toujours d'aller travailler sur mon air vague, sur mon système nerveux. Et là, je n'avais pas conscience du lien avec l'histoire que je vous raconte et tout ça. Moi, je vous disais juste, voyons. Je suis kinésithérapeute, spécialisée en gestion du stress, je suis professeur de yoga, je respire tous les jours, tous les jours je suis à l'écoute de moi, je fais un scan corporel avant de dormir, je ne suis pas stressée en fait. Vous voyez l'ego qui était en train de reprendre le dessus de « moi stressée alors que je suis la spécialiste du stress » . Et alors elle me disait « mais comment est-ce que tu expliques que tu dors ? » pas, que tu me dis que tu as ton mental qui tourne tout le temps. Alors évidemment, je me trouvais des bonnes excuses du genre j'ai un mental très actif, c'est juste mon mode de penser, je suis TDA. Enfin voilà, toutes les histoires qu'on peut se raconter. Mais en fait, quand notre cerveau tourne tout le temps, qu'on ne dort pas la nuit, qu'on serre la mâchoire et ce genre, et qu'on a des problèmes de ventre, eh bien écoutez, c'est quand même un petit peu la preuve que notre corps est en stress. Donc Je n'ai pas voulu entendre encore une fois les messages de cette... thérapeute et j'ai continué bien entendu dans ma petite roue de hamster sans m'en rendre compte parce que vraiment tout ce temps là je aujourd'hui je vous le dis j'étais pas à l'écoute de moi mais moi je croyais que j'étais quand même à l'écoute de moi donc c'est vraiment tout un truc cette déconnexion de soins je vous dis on n'en est pas toujours conscient et donc qu'est ce qui s'est passer, c'est qu'au niveau... professionnel aussi donc malgré tout je veux avancer dans ma vie j'ai vraiment des objectifs j'ai des projets j'ai envie d'être alignée donc je me fais accompagner et j'ai eu des coachings au niveau professionnel et de là il ya plein de choses qui sont ressorties notamment le fait que je me disperse et un petit peu et que mon énergie ben voilà je la balance un petit peu partout parce que j'ai beaucoup d'idées j'ai beaucoup d'envie j'aime beaucoup ce que je fais je Je suis passionnée, mais trop c'est trop et il faut se canaliser. Donc, en fait, l'idée, c'était de trouver un message, c'était de trouver une voie, un message vers lequel avancer pour se diriger dans une seule direction et arrêter de s'épuiser. Et c'est de là qu'est venue l'idée de parler aux femmes qui sortent de relations toxiques. Comme ça, ça fait un message à déployer sur toutes ces formes, sur toutes ces coutures, pour pouvoir proposer tout ce que j'ai à offrir aux femmes qui en ont besoin, qui se sont sorties de relations toxiques, parce que c'est un message qui me parle, qui me touche et pour lequel je me sentais en tout cas alignée. Sauf que de là, ça a été un truc où j'ai... par rapport à la formation que j'ai suivie, etc. Je dois me faire connaître sur les réseaux sociaux, sur Instagram, créer du contenu. Et j'ai commencé à rentrer dans un monde que je ne connaissais pas auparavant, le monde d'Instagram, le monde du podcast, le monde de l'algorithme, le monde de... Il y a des codes à respecter, il y a des trends, il y a des tendances. Et en fait, comment vous dire que ça, ça m'a épuisée. Parce que j'adore... J'adore ce que je fais à la base quand je donne mes cours de yoga. J'ai une très grande créativité. Franchement, ce n'est pas pour me jeter des fleurs, mais j'ai toujours des idées. Je ne suis jamais un cours d'idées. C'est un truc d'ailleurs qu'on me dit souvent, mais où tu vas chercher tout ça, etc. Ça vient vraiment de mon cœur. Et là, comme je ne sais pas comment vous expliquer, c'est comme si le fait de devoir suivre cette voie qui au départ... J'ai payé cher pour qu'on me donne cette idée, vous voyez ce que je veux dire ? J'ai fait quand même des coachings, des formations pour... Au départ, c'était pour être alignée, pour aller dans une même direction. Sauf que le fait d'aller dans cette direction, moi, ça m'a fatiguée parce que je ne pouvais plus aller piocher les idées que j'avais dans mon cerveau puisque parfois, j'ai des idées sur la gestion du stress, mais je dois... Mais du coup, c'est pas... J'ai une idée et en fait là maintenant je dois mettre cette idée pour qu'elle parle à une femme qui est sortie de relations toxiques. Mais moi j'ai pas toujours envie de parler que de ça en fait, vous voyez. Parfois j'ai envie de parler de reconnexion à soi de façon plus large. Parfois j'ai envie de parler du lien à la nature. Parfois j'ai envie de parler que la santé c'est holistique, c'est pas que du développement personnel, c'est pas que du yoga, c'est aussi l'alimentation, c'est les relations, c'est notre environnement. En fait, j'ai envie de parler de tout ça, mais je n'ai pas envie de parler qu'aux femmes sorties de relations toxiques. J'ai aussi envie de parler aux femmes qui sont peut-être un peu épuisées, qui sont débordées, qui ont, je ne sais pas, qui sont dans une perte de sens, qui n'aiment plus leur boulot. Enfin, vous voyez, à toutes les femmes, en fait, simplement, qui se sentent appelées par ça, par cette idée-là. Et donc, le fait de devoir être, entre guillemets, dans cette niche, c'est quelque chose qui m'a épuisée, de devoir réfléchir à du contenu. En fait, ce n'était pas naturel pour moi et ça ne correspond pas du tout à mon énergie. Et donc, j'ai commencé à créer mon programme avec tout ça. Et comme je voulais vraiment que ça marche, je voulais que ça fonctionne, j'ai commencé à travailler tous les jours en plus de mon boulot de kiné que je n'aime plus depuis des années. Mon boulot de kiné dont je dois faire cinq fois plus de papier que de l'accompagnement avec les patients. Donc, j'en ai vraiment très, très marre de ça. Mais il fallait que je continue financièrement pour m'en sortir. Mes cours de yoga, comme je vous l'ai dit, c'est vraiment ce qui me sauve la vie. Je les adore et je fais ça très, très facilement. Les massages, j'aime beaucoup. Mais dans un corps fatigué, je me suis rendu compte que j'arrivais dans mon corps à en faire de moins en moins. Donc, c'était maximum un par jour. Et puis, travailler sur mon programme parfois jusqu'à deux heures du matin. Enfin non, pas parfois, en fait, tous les jours. Tous les jours jusqu'à 2h du matin, 2-3h du matin, week-end y compris, je n'ai plus pris de week-end, de vraie journée off, depuis, je n'avais plus en tout cas, jusqu'à cette crise, je n'avais plus pris de vraie day off depuis je ne sais combien de temps. Et je ne me rendais pas compte et je me disais oui mais c'est pour mon rêve, c'est pour mon objectif, c'est pour réussir ce que je veux atteindre. Donc ça en vaut la peine, ça en vaut la chandale et je me rassurais moi-même en me disant c'est de l'amour de moi puisque c'est pour changer de vie, pour être alignée puisque mon projet c'est le projet dans lequel je suis alignée. Donc je dois tout donner pour aller dans mon projet. Sauf que si le chemin pour arriver à l'objectif, si le chemin il n'est pas agréable et qu'on ne se respecte pas et qu'on ne dort pas et qu'on se tracasse et qu'on a tout le temps une charge mentale de... c'est quoi le contenu que je dois mettre aujourd'hui et pourquoi l'algorithme ne me suit pas, et bien en fait ça ne fonctionne pas. Donc tout ça, c'est vraiment du stress que j'ai commencé à vivre et ressentir de plus en plus dans mon corps, mais je n'en avais pas encore conscience. Avec tout ça, tous les coachings que j'ai faits, tous les accompagnements pour ma santé, c'était des dépenses énormes, des dépenses énormes. Et vous l'avez compris, au niveau du travail, le temps que je travaille à créer mon programme, c'est du travail pour lequel je ne suis pas rémunérée. Donc j'ai gagné beaucoup moins. Donc en fait, des difficultés financières sont venues se greffer à tout cela. Et puis bien sûr, pour couronner le ton, puisque avec ma coach business, je vais dire ça comme ça, elle me conseillait de regarder un peu ce qui se fait sur Instagram, puisque moi, je suis, franchement, je regarde Instagram, mais je ne comprenais rien de ce sens-là. Donc elle m'a dit d'aller regarder des femmes qui font des choses qui m'inspirent, parce que je trouvais que c'était très... gugusse de faire du contenu sur Instagram et je vous le disais, moi j'ai pas envie de faire la clown sur internet quoi. Elle me disait mais non il y a des gens qui font des trucs vraiment très chouette voilà va regarder des femmes qui t'inspirent, qui font des trucs qui sont beaux, qui sont alignés parce qu'il y a des beaux messages et les personnes qui ont besoin de toi elles vont pas deviner que tu existes donc il faut bien que tu te montres et qu'on sache que tu es là, que tu as quelque chose de fort, de beau et de puissant à proposer. Et t'es pas obligé de faire le clone, tu peux le faire de façon tout à fait intègre et authentique. Donc va regarder des contenus. Donc je suis allée regarder des contenus. Mais c'était tellement magnifique, c'était tellement bien fait, que j'ai commencé à me comparer et à développer le syndrome de l'imposteur et me dire, mais attends, attends, attends, il y a des femmes qui font des trucs tellement incroyables, mais qui suis-je à côté d'elles ? Donc tout le contraire de ce que j'enseigne à mes cours, vous voyez, j'ai vraiment développé ce truc et en fait j'ai développé un mal-être à l'intérieur de moi. Et voilà, j'étais donc dans une boucle, dans un cercle vicieux, je mangeais mal de nouveau parce que pas le temps. Quand on travaille tout le temps et qu'on est pressé et qu'on ne pense qu'à ça, on fait quoi ? On fait des trucs rapideuses, on fait des pâtes, on va s'acheter une pizza, on va s'acheter des frites. Donc grossir. En plus de ça, plus bouger. Parce que tous les jours, ma balade quotidienne, elle tombait à l'eau. Donc mal dormir, donc être fatiguée, donc être de mauvaise humeur, donc être en réaction. Les symptômes, ça ne s'améliore pas malgré les traitements que je prends. Ben non, parce que si le système nerveux, il n'est pas dedans, il n'y a rien qui peut guérir en fait. Et bardave, la crise. Donc en fait, c'était une crise de ventre, mais c'était une crise de nerfs. L'inflammation dans mon corps pour me montrer, Amanda, tu n'es pas sur la bonne route. Tu ne prends pas soin de toi. le corps qui crie à l'aide, le corps qui crie à l'aide, le lien avec les émotions, là tout a fait sens en fait. Et heureusement que je sais tout ce que je sais, à ce moment-là je peux le dire, je crois que je ne suis pas dans mon égo ici quand je le dis, parce qu'à ce moment-là je me suis rappelée de tout ça, du système nerveux, je me suis dit mais purée ça fait des mois que je suis dans mon sympathique, le système qui accélère, le système qui est en danger, qui est en insécurité, le système qui veut avancer. pour fuir un mammouth. Et ça faisait des mois que mon parrain sympathique, le mode qui récupère, qui se repose, qui profite, qui comprend que la vie est cool, et bien celui-là, je lui laissais plus de place. Donc il avait de plus en plus difficile à prendre sa place. Donc c'est clairement la réaction du stress que j'ai décrit à tellement de gens. Peut-être que vous qui m'écoutez, je vous ai déjà raconté toute cette... Toute cette cascade infernale et en fait, j'étais en train de la vivre sans m'en rendre compte. Donc en fait, cette crise, quand je me suis retrouvée aux urgences, j'ai eu peur en fait. Parce que là vraiment, je me suis dit, waouh, comment j'ai pu me laisser emmener si loin dans ma santé. Donc maintenant, je vais vous raconter qu'est-ce que j'ai mis en place à partir de là. Parce que si un jour ça vous arrive, alors moi ça se manifeste dans le ventre, mais peut-être que vous, votre système nerveux se dérègle aussi. et que ça se manifeste d'une autre manière. Peut-être aussi que vous vous déconnectez de vous et ce n'est pas une insulte, d'accord ? Parce que ça peut arriver à tout le monde et c'est pour ça que je vous le raconte. Vraiment pour comprendre que ça peut arriver à tout le monde, que ce n'est pas grave, que ça ne veut pas dire... Enfin, vous savez, parfois c'est vexant. Moi, je n'accepte pas très bien quand quelqu'un me dit « Tu ne te respectes pas, tu ne t'aimes pas. » Ce n'est pas gentil de dire ça à quelqu'un. Donc, je ne dirai jamais ça à quelqu'un. mais Ici, je le propose ouvertement dans un podcast et peut-être que ça vous parle, peut-être que vous vous dites, waouh, c'est vrai que parfois je ne me respecte pas dans le sens où mon corps crie à l'aide et je ne l'écoute pas. Et je veux que vous en preniez conscience, ben vraiment pour, s'il vous plaît, n'attendez pas une crise en fait, vous voyez, pour en prendre conscience. Parce que moi, ça a été une crise inflammatoire. Il y a des personnes, c'est un infarctus. Il y a des personnes, c'est un AVC. Il y a des personnes, c'est moins pire que ça. mais parfois ça peut, quand on... Quand on laisse notre système nerveux se dérégler comme ça sur des années, parfois on a de petits symptômes, de petits inconforts et puis on s'y accommode. Et puis ça peut finir aussi en maladie chronique. Que ce soit au niveau digestif, que ce soit au niveau vasculaire, au niveau cérébral, vous voyez, au niveau musculaire, ça peut vraiment se manifester de différentes façons chez chaque personne. Et au niveau émotionnel aussi, en fait, vous voyez, parce que plus on se déconnecte de soi et moins on sait entendre ces messages, moins on sait comprendre ces messages, en fait, vous voyez. Donc c'est pour ça que je vous raconte tout ça. Ça va être un épisode un peu long, on est déjà à 30 minutes, mais écoutez, voilà, c'est comme ça, de toute façon, ça parlera à qui ça parlera. Donc ce que j'ai mis en place, à partir de là, à partir exactement de ce jour où je me suis retrouvée aux urgences, et que je suis repartie avec ma mère, heureusement qu'elle était là, j'ai dormi chez elle, etc. À partir de là, tout d'abord j'ai mis mes intestins au repos, parce que je les avais tellement mal nourris. Et j'ai arrêté. Vous allez... Vraiment, je faisais tout ce qui ne va pas. J'ai arrêté le jeûne intermittent parce que c'était le seul truc que je m'étais dit... Je me rendais compte quand même que je mangeais un peu mal et je m'étais dit, tiens, je vais faire le jeûne intermittent. C'est-à-dire que je sautais le petit déjeuner et je mangeais seulement à midi. Sauf que vous savez, un corps qui est en stress, qui est épuisé, qui a besoin de sécurité, et en plus de ça, on le prive de nourriture, c'est vraiment une très très mauvaise idée. Donc les jeûnes, s'il vous plaît, il faut vraiment arrêter avec les jeûnes. Et je remarque que la plupart des personnes qui aiment bien jeûner, la plupart, pas tout le monde, mais la plupart, c'est des personnes qui ne devraient pas jeûner. Donc vraiment, le corps, il a besoin de sécurité, il a besoin d'être nourri. Par contre, de bonnes choses. Donc j'ai arrêté le jeûne intermittent et j'ai mangé très très léger par contre. De toute façon, je n'avais pas faim. Je mangeais très très très peu. Et là, j'ai commencé à vraiment bien manger, pour du vrai. J'ai mangé protéiné le matin. J'ai arrêté le café. En fait, j'ai arrêté tout ce qui était un peu pro-inflammatoire. Donc, j'ai vraiment arrêté le sucre, le lactose, le gluten. L'alcool, ça, ça faisait déjà longtemps que j'avais arrêté. J'ai arrêté la viande rouge. J'ai arrêté la nourriture transformée. J'ai arrêté la friture, tout ce qui est fruit. J'ai arrêté le piquant. Et voilà, et alors j'ai mangé beaucoup plus de légumes. Donc à midi et le soir, mon assiette c'est 50% de légumes. Et honnêtement c'est un truc que je faisais pas, je croyais que je mangeais des légumes, mais non j'avais jamais 50% de légumes dans mon assiette. Un quart de féculents ou céréales et un quart de protéines. Donc en tout cas vraiment le fait de réintégrer énormément de légumes cuits, chauds. J'ai senti que ça m'a fait vraiment beaucoup de bien, mais toujours en petite quantité. Et par contre, ce que j'ai fait, c'est que je laissais au moins 4 heures entre deux repas. J'ai arrêté de grignoter entre les repas pour aussi laisser mes intestins pouvoir faire leur job et se reposer entre deux repas parce que je me suis rendu compte que depuis deux ans, je grignotais tout le temps. Alors parfois une amande, parfois un peu des chips, parfois un petit biscuit et puis une petite tartine grillée. Mais en fait, c'était toute la journée. Ça n'arrêtait jamais. Et puis je me disais, je ne mange pas tant que ça à un mois. Non, parce qu'à chaque fois que je mange un truc, c'est un petit truc. Mais quand c'est toute la journée, à la fin du compte, ça fait beaucoup. Et pour les intestins, ce n'est pas très sain. Donc j'ai vraiment mis ça en place. Vraiment, l'alimentation, c'était vraiment la base. Boire énormément d'eau pour me réhydrater. Et j'ai complètement arrêté le café. Le matin, je buvais plutôt une tisane apaisante, même carrément de la camomille, parce que je sentais que j'en avais besoin. Et alors ce que j'ai fait c'est que j'ai quand même travaillé mais au niveau travail j'ai gardé le minimum syndical, je suis allée donner mes cours, vous l'avez compris c'est ce qui me plaît du bien à moi aussi donc je continue mes cours. Comme par hasard la semaine juste après cette crise j'ai été invitée dans une école de développement personnel, vous allez rire, à parler de la régulation du système nerveux. Donc franchement il n'y a pas vraiment de hasard dans la vie et c'est aussi le fait de travailler sur cette présentation. qui m'a permis de faire les liens avec ce que je vivais. Je suis quand même allée, j'ai assuré mon engagement, parce que je me suis dit que c'était plus juste comme ça pour moi, j'aurais pu annuler, je sais que j'aurais pu, mais c'était beaucoup plus juste pour moi de quand même y aller, d'être cool et de me permettre d'être parfaite. J'ai trouvé que j'étais imparfaite, j'ai pas bien préparé mon truc, j'étais très fatiguée, mais voilà, c'était comme ça, c'était... euh Ça restait correct en fait, donc voilà je l'ai fait. Par contre pendant deux semaines j'ai plus accepté de massage parce que physiquement quand on n'est pas bien c'est incapable de donner un massage. Ici j'ai un peu repris le massage mais j'ai mis que le massage des pieds au balcon dessous. Qui est un massage où je suis assise et qui est un massage qui ne me demande aucune force physique. Ça me demande juste de la présence et ça c'est tout à fait ok pour moi, donc voilà. Ce que j'ai mis en place aussi c'est que... que j'ai activé le mode écho de mon corps. Et tout ce que je vous dis ici, c'est ce que j'ai mis en place immédiatement après le temps de sentir que je me remets un petit peu. Ça ne veut pas dire qu'il faut faire ça toute sa vie. Là, c'est vraiment si vous êtes en crise, que vous sentez cette inflammation en vous, que vraiment vous êtes au bord du burnout parce que malheureusement vous vous êtes un peu trop poussé. C'est vraiment des choses à faire dans l'immédiat pendant une semaine ou deux. Après, évidemment, vous allez voir qu'il y a une progression à tout ça. Mais là, j'ai vraiment activé le mode écho. écho de mon corps, un peu comme quand on met le mot d'écho sur une voiture ou sur la machine à laver, vous savez, pour que ça use moins d'énergie, mais j'ai fait ça dans mon corps, donc c'est-à-dire que vraiment j'ai pris conscience de relâcher mes bras, relâcher ma nuque, marcher très doucement, quand j'ai dû me rendre quelque part, si j'avais un sac, je le portais doucement, parce qu'en fait quand on est en stress, on ne se rend pas compte qu'on fait tout très vite, on porte notre sac. On veut porter trop de trucs d'un coup, on porte trop lourd, même quand on fait les courses et tout ça, vous voyez. Je ne sais pas si vous voyez, parfois on revient à des courses et plutôt que de faire plusieurs trajets, on va prendre cinq sacs de chaque côté et puis du coup on va marcher vite, on va vite rentrer les courses. On ne se rend même pas compte qu'on veut faire vite alors qu'en fait il n'y a aucune raison de faire ça vite. Donc là j'ai activé le mode éco, je bougeais doucement, je portais mon sac. Vous savez comme si j'étais très fainéante, c'était très volontaire pour apaiser mon système nerveux. J'en reviens encore juste sur la nourriture. J'ai mangé doucement aussi. J'ai vraiment pris le temps de mâcher quand je mangeais, de goûter, de vraiment me reconnecter à mes sens aussi sur ce que je ne faisais plus puisque j'engloutissais tout pour aller vite. J'ai vraiment mâché et j'ai mangé en pleine conscience. Donc j'ai arrêté d'écouter un podcast en même temps que je mangeais ou de regarder une vidéo. J'ai juste fait que manger, me... de me concentrer sur la nourriture que j'étais en train de manger. Et en fait, vous savez, toutes ces petites choses-là, ça m'a reconnectée à quelque chose de spirituel aussi, de prendre le temps de savourer la nourriture, de remercier la nourriture, de me rendre compte que j'ai la chance d'être en vie, de remercier mon système digestif. Plutôt que de lui en vouloir de ce qui me faisait subir, plutôt m'excuser auprès de lui de ce que je lui avais fait subir, et vraiment lui dire qu'à partir de maintenant, je vais vraiment prendre soin de lui. Donc voilà, toutes ces petites choses-là. J'ai arrêté de penser pendant vraiment les deux semaines qui ont suivi cette crise. Je me suis dit, ok, stop de me poser des questions de qu'est-ce que je vais faire au niveau professionnel, de c'est quoi mes projets au niveau privé, de mes objectifs, de mes bilans. J'ai tout, tout, tout, 100% laissé de côté. Je n'ai pas fait de podcast, je n'ai pas fait de contenu. Et je me suis dit, la priorité, c'est de me régénérer en fait. Donc... Donc j'ai arrêté de scroller aussi sur Internet, j'ai arrêté de regarder les contenus des autres. Et vraiment à 22h maximum, mon téléphone était coupé et j'allais dans mon lit. Et en fait, j'ai réussi à dormir, je n'ai plus fait d'insomnie parce que j'ai... C'est un peu difficile à expliquer, mais j'ai vraiment fait le choix d'arrêter de penser. C'est un peu bizarre, parce que parfois on pourrait se dire, il suffit d'arrêter de penser. Mais là, j'ai vraiment fait le choix de me dire non. t'as rien de plus urgent à faire là que de dormir et le monde va continuer de tourner et tout ce dont tu as besoin c'est de dormir et je sais pas vous expliquer mais ça a marché depuis je dors, depuis je dors tous les jours Voilà, voilà, donc tout ça, je vous ai dit. Donc après, je dirais une bonne semaine, presque deux semaines, ça a commencé à aller mieux. J'ai senti que mon ventre, j'avais plus de douleur, c'était plus tendu. Oui, parce que dès que je bougeais, j'avais des spasmes, en fait, dans mon ventre. Donc tout ça, ça a commencé à passer. Et alors là, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai alors commencé à introspecter. Et là, me dire, ok, qu'est-ce que maintenant je mets en place ? A partir de là, j'ai relu mes deux derniers livres de journaling, parce que je fais du journaling, j'écris mes pensées, j'écris mes émotions, j'écris mes objectifs, bref. Et j'ai lu mes deux livres, mes trois livres, j'en avais trois en deux ans de ces deux dernières années. Et là, depuis la fameuse histoire que je vous ai racontée dans la relation toxique qui m'a vraiment choquée, j'ai eu plein de prises de conscience, j'ai fait le bilan, j'ai fait un petit rituel. Là, ça devient un peu plus personnel, mais voilà ce que j'ai fait à ce niveau-là. Et puis, je me suis beaucoup reconnectée à mon cycle aussi, chose que je faisais aussi. Je fais toujours mes cycles de lune plutôt que... Je regarde toujours mes objectifs par rapport au cycle de la lune et à mon cycle menstruel. Mais là, par contre, je l'ai vraiment accepté, encore une fois. Si c'est la fin de mon cycle ou mes règles, non, tant pis, je ne vais pas faire un truc, même si je dois le faire. Est-ce que c'est vraiment urgent ? Est-ce que vraiment genre demain il y a quelqu'un qui attend que je rentre ce truc-là ? Non, et bien ça attendra la semaine prochaine parce que je vais bientôt être réglée et que là ma priorité c'est d'aller me coucher avec une petite bouillotte sur le ventre et de juste prendre soin de moi. Donc vraiment respecter mes cycles. ici ce que je vais faire je ne l'ai pas encore fait mais ça va être ma prochaine étape juste après ce podcast enfin juste après le fait que j'enregistre ce podcast je vais jeter tous mes plans professionnels que j'ai affichés là partout dans mon bureau, je vais les jeter et je vais redémarrer de moi de mon coeur, de ma base parce que je me sens pas alignée avec le fait de parler que aux femmes sorties de relations toxiques à la base moi c'était pas ça que je voulais, je vais me reconnecter avec ce que je voulais au tout départ qui était, je voulais juste des étapes, je voulais que mes cours de yoga hebdomadaire ce soit une base accessible M'a pas... Toute personne qui a juste envie de s'offrir un moment de qualité, d'écoute, de soin de soi une fois par semaine. Et puis mon but avec les trucs en ligne et tout ça, c'était d'avoir des étapes qui vont plus loin, qui permettent d'aller plus loin dans les thèmes d'introspection, dans les méditations, dans le journaling, dans le développement personnel. Donc je vais vraiment redémarrer de ça et suivre mon cœur. Et tant pis si ce n'est pas comme ça que normalement il faut faire. Je vais suivre mon cœur à moi et puis si ça ne marche pas... Eh ben, je reverrai à ce moment-là, mais là, je vais vraiment redémarrer de ça parce que des idées, j'en ai et j'ai besoin de les mettre au monde. Donc, je vais vraiment redémarrer de ça. Ensuite, je recommence à marcher. Donc, toujours très, très cool. Je fais plus de cardio parce que je sens que ce n'est pas encore le moment pour mon corps de faire du cardio. Mais par contre, de marcher, de bouger, oui. Et je le fais en pleine conscience dans la forêt. En plus, c'est là, au moment où j'enregistre l'épisode, c'est la belle saison, il fait beau, il y a les oiseaux qui chantent. Je le fais sans mon téléphone, à part deux, trois fois où je voulais faire des petites photos et tout ça. Je vais dans la forêt sans mon téléphone et juste moi avec mes cinq sens, voire un peu plus. Je rigole, mais quand on apaise son système nerveux et qu'on se reconnecte à soi pour le coup, on se reconnecte à son intuition. donc depuis que j'ai remis tout ça en place je retrouve des choses que j'avais perdu je retrouve Euh... comment vais-je dire, la finesse de ce que je perçois, de ce que je ressens. J'ai des intuitions, je me sens plus connectée, je reçois des messages, alors je n'ai pas des voix dans ma tête ou quelque chose comme ça, mais je sens les choses beaucoup plus juste, vraiment, quand on apaise son système nerveux et qu'on se permet de ralentir et qu'on arrête d'être dans la course folle. Je vous jure que ce qu'on redécouvre à l'intérieur de soi, en fait, on se rend compte qu'on est magique. j'avais perdu cette connexion spirituelle et ce que vous imaginez donc je vais marcher dans les bois, je marche je sens mes pas, je regarde la lumière, je regarde les oiseaux, je les écoute, j'entends le ruisseau je sens le vent dans mes cheveux je laisse les émotions monter s'il y en a, enfin voilà je suis vraiment en pleine conscience et je marche toujours doucement pour profiter plutôt que d'être encore une fois dans la performance ou quelque chose comme ça Je continue. J'avais quand même pris des petites notes. J'ai beaucoup, beaucoup préparé cet épisode parce que je voulais, je voulais que ce soit quelque chose de vrai. Je voulais que ce soit quelque chose de complet. Autre chose qu'à partir de maintenant, je vais faire, c'est vraiment travailler sur mes blessures et sur mes blocages, parce que je me rends compte à quel point j'en ai encore et ce que je veux aussi à partir de maintenant dans mes contenus, que ce soit le... podcast, que ce soit la newsletter, que ce soit Instagram, Facebook, je veux que ce soit authentique et imparfait. Parce que moi, je n'ai pas l'intention de vendre un truc tout lissé aux gens. Je n'ai jamais eu envie de faire croire à qui que ce soit qu'un jour, on est parfait et qu'on devient, vous savez, sur Instagram, je ne vois que des trucs comme ça, des meufs badass qui se baladent avec un matcha à la main et un super hyper Couleur beige là vous voyez. Mais déjà le matcha c'est dégueulasse. En tout cas moi j'ai essayé, j'aime pas du tout. J'ai essayé comme un petit mouton qui a voulu suivre la tendance. Je me suis dit tout le monde boit du matcha sur Instagram mais c'est pas bon. C'est pas bon, n'essayez pas le matcha. Et puis moi je suis pas du tout une fille qui marche dans la rue avec assurance. Parce que je suis introvertie et je pense que je suis un peu même autiste parfois. Et j'aime pas marcher dans la rue quand il y a plein de monde. Donc moi je veux pas vendre ça aux gens. Moi je veux... proposer aux gens l'idée que se connecter à soi, c'est se connaître, c'est se respecter, c'est se faire du bien, tout le contraire de ce que j'ai fait ces deux années-ci, et qu'on est belle en étant imparfaite, et que ce n'est pas grave d'avoir des blessures, des blocages, ce qui compte c'est d'en avoir conscience, et d'essayer de ne pas laisser notre égo diriger notre vie. Ce n'est pas grave d'avoir un égo, mais ce qui compte c'est que ce ne soit pas lui qui décide. Celui qui doit décider, c'est toujours le cœur. C'est toujours le cœur. Et puis l'ego, il peut un peu nous aider à transcender nos peurs, nos blocages, nos limitations et tout ça. L'ego, il peut un peu nous aider à avancer à partir du moment où c'est le cœur qui décide. Moi, c'est ça que je veux proposer. Je m'en fous du reste. Donc, un autre truc que je vais arrêter aussi, c'est ChatGPT. Ces derniers temps, j'étais tellement dans mon truc enfermé que j'avais perdu ma créativité, que je demandais tout à ChatGPT. J'ai même acheté une formation ChatGPT pour savoir comment l'utiliser. Il m'a fatiguée ce ChatGPT, je vous jure, il m'a fatiguée. Donc j'arrête et je vais reprendre vraiment le temps de chaque contenu. Comme ici, c'est un contenu long, 45 minutes à présent, moi ça me va. Et si ça ne plaît à personne, eh bien... tant pis, c'est que je ne suis pas faite pour ça. Et il sera encore temps d'ici quelques mois de prévoir peut-être de travailler en boulangerie ou que sais-je. Mais là, tant que maintenant, j'ai envie de suivre mon cœur et de faire des contenus vrais, des contenus longs. Quand je vais écrire mes légendes, c'est des légendes qui viennent de mon cœur, c'est des trucs que je pense, c'est des trucs que je trouve vrais. Et c'est comme ça que ça va se passer. Et voilà. Donc ça, ça fait partie des choses que je vais mettre en place. Et alors ne plus me laisser porter par une énergie qui n'est pas la mienne. J'ai le droit de dire stop. J'ai le droit quand quelque chose me stresse de prendre mes distances. Et peut-être que ça va vous parler aussi mais peut-être parfois on a un entourage. Et on vit dans une société, l'entourage ça peut être aussi les collègues de travail, etc. On vit dans une société qui nous pousse à la productivité, au fait d'être rapide, les choses doivent aller vite. Et moi je ne veux plus. Et je l'avais oublié, j'avais oublié à quel point c'est important de ralentir. Pour notre système nerveux, mais pour tout le reste, pour cette connexion à soi, on est fait pour vivre, on est fait pour ressentir, pas pour produire comme ça. Et j'ai vraiment envie d'être alignée dans ma vie privée, évidemment, mais aussi dans ma vie professionnelle que j'aime tellement, qui me tient tellement à cœur. J'ai envie d'être alignée, j'ai envie de faire des choses qui ont du sens. Et puis voilà, j'ai envie de le faire. Je préfère la qualité à la quantité. Et aujourd'hui, la qualité dans l'épisode de podcast, pour moi, elle se présente sous forme longue. Peut-être que parfois, ce sera sous forme courte. Et je vais arrêter aussi de me mettre la pression avec le fait de sortir un épisode toutes les semaines, un contenu sur Instagram tous les jours. Ben non, si je suis fatiguée ou que je n'ai pas d'aspiration, je préfère ne rien faire que de me forcer à le faire. Autre chose, la dernière petite chose, c'est que j'accepte d'être en transition. Parce qu'en fait, toutes ces prises de conscience que je viens d'avoir, que ce soit par rapport au choc émotionnel que j'ai eu, que ce soit par rapport au fait que je ne me suis pas écoutée, Je me rends compte que là, je suis dans une transition encore une fois et j'ai besoin d'évoluer. Et en fait, à chaque fois qu'on change, à chaque fois qu'on nue, ça fait mal. Et ça, je voulais vraiment vous le dire aussi. C'est inconfortable. C'est très inconfortable de changer. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de personnes qui ne changent pas, qui restent dans leur habitude, dans leur zone de confort, dans leur mauvais schéma. Parce que c'est inconfortable de changer, même si c'est pour un mieux. et Et je me rends compte qu'au niveau de mes relations, je n'ai pas fini le tri. Parce que si j'avais déjà fait un très très gros tri par rapport aux relations toxiques, je me rends compte qu'il en reste. Qu'il en reste et que plus là je suis en train de me connecter à moi, plus je me dois du respect. Et j'ai le droit de m'éloigner de toute source de stress ou de toute source de ce qui ne respecte pas mon rythme, mon unicité, mon univers. Et moi je respecte aussi évidemment celui des autres, mais respecter les autres ça veut pas dire qu'on est obligé de rester à côté d'eux si ça vibre pas à la même fréquence. Donc voilà les filles, un petit peu tout ce que j'avais à vous raconter de cette crise, j'espère que ça vous sera utile évidemment parce que c'est le but. Donc les leçons que je retire de tout ça, c'est des choses que je vous ai déjà dit mais là... C'est vraiment les leçons, c'est pas juste ce que je les dis, c'est vraiment je les ressens. Donc j'espère que vous allez les ressentir aussi. Ce qu'on n'exprime pas s'imprime. Et oui, ce qu'on n'exprime pas s'imprime. Une autre leçon, c'est que je n'ai pas besoin de validation des autres pour savoir si ce que je ressens est juste. Ensuite, toutes les réponses sont à l'intérieur de nous et nulle part. Par ailleurs. Et il n'y a que dans un état de détente qu'on y a accès à ces réponses à l'intérieur de nous. Quand on est en état de stress, que notre système nerveux est dérégulé, c'est très difficile d'avoir accès à les réponses à l'intérieur de soi, aux réponses à l'intérieur de soi. Donc réguler son système nerveux, se déstresser, prendre soin de soi, de son être dans sa globalité, pour moi c'est la clé de tout. C'est la clé du fait de retrouver son message à l'intérieur de soi et entendre et arrêter d'avoir besoin de l'avis de tout le monde, d'un million de thérapeutes, des livres, des coachings, des amis, de qu'est-ce que tu penses, de ce que je ressens. Non, tout ce qu'on ressent est juste, est vrai et nos réponses sont à l'intérieur de nous. Il n'y a que là qu'elles sont, nulle part ailleurs. Le véritable amour de soi, c'est comme de prendre soin d'un enfant, c'est la base de la pyramide des besoins, manger, dormir, boire, bouger, la santé. Après viennent les relations, le bien-être et puis le développement de soi. Mais il y a vraiment une priorité à respecter dans l'amour de soi et ça commence par la base, par répondre à ses besoins primaires, c'est hyper important. Une autre leçon que je retiens, que je partage avec vous, c'est que notre énergie et nos ressentis sont un super indicateur pour savoir si on est sur la bonne voie. En fait, si quelque chose est en train de nous épuiser, ben pardon, mais il y a quelque chose qui ne va pas, en fait, stop. Et on va un peu réaligner tout ça. Et quand on sent ça, qu'on fait le stop, le stop, ça veut dire quoi ? Si notre énergie, nos ressentis sont désagréables dans le truc qu'on est en train de faire, dans le truc vers lequel on est en train d'avancer, stop. Et stop, ça veut dire quoi ? ça veut dire... on arrête tout et on fait une vraie pause on va prendre un week-end à la mer on va pendant deux jours on coupe notre téléphone on arrête de penser à ça on pense carrément à autre chose on va lire un livre roman on va regarder un film vraiment pendant plusieurs jours voire même une bonne semaine pour en fait oublier tout ce brouhaha mental et puis tout doucement reclarifier que les Les choses se clarifient d'elles-mêmes. Donc voilà, si jamais par mes gardes... Ça vous arrive aussi de vous perdre en chemin, rappelez-vous que c'est humain, que ce n'est pas si grave, que ça peut arriver à tout le monde, même à Amanda Reconnexion à soi. Il y aura toujours des gens bienveillants pour vous tendre la main et le plus bienveillant de tout, c'est votre cœur à l'intérieur de vous qui n'attend qu'une chose, c'est que vous l'écoutiez enfin vraiment. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors je te dis déjà merci, à la semaine prochaine et d'ici là, on se retrouve sur Instagram. Bisous !

Description

EP48 | Je vous raconte ma crise de nerfs et ma déconnexion à moi-même!


Un épisode intimiste et personnel (ça reste entre nous d'accord? 😅)


Blague à part... J'ai mis mon égo de côté pour vous raconter tout ceci car je pense que ça peut aider, que ça peut arriver à tout le monde de traverser cela... Même à la fille kinésithérapeute spécialisée en gestion du stress qui est aussi prof de yoga pour la reconnexion à soi.


Donc dans cet épisode je vous raconte:

  • Le point de départ de ce bouleversement il y a 2ans quand j'ai été manipulée par un prof en qui j'avais confiance, je suis tombée de haut, j'ai failli tout arrêter, un vrai choc émotionnel (duquel je ne suis pas encore remise ni prète à en parler à 100%)

  • Comment cette histoire à créer du stress dans mon système nerveux et pourquoi ça m'a complètement déconnectée de moi en entrainant un cercle vicieux

  • Ce que j'ai fait après la crise pour réguler mon sytème nerveux, m'apaiser et retrouver mon intériorité et le lien à mon coeur

  • Les leçons que je retire de tout ceci


C'est un épisode très personnel où je me fouts à nu et me permets d'être vraiment moi-même.


Car finalement c'est ce que je prône toujours et ces dernières années je ne l'incarnais plus.


J'espère que cet épisode saura vous inspirer, vous rassurer si à vous aussi ça vous arrive de vous perdre en chemin.


Que cela puisse vous aider à comprendre votre organisme, vous motiver à prendre soin de vous (pour du vrai) er retouver enfin le lien à son vrai soi, son coeur et même sa spiritualité.


Je me sens bien, je vous aime et je me réjouis de continuer ce chemin authentique et incarné.


Et bien-sûr, pour aller plus loin:


Cadeau: La "To Do List" qui t'aide à réparer ton coeur


🌸 La liste d'attente pour mon programme signature "Vivre"


🙏🏻 Accompagnement individuel "Reconnexion Boost"


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Transcription

  • Speaker #0

    C'est bon, pas à petit, c'est bon. Et bonjour tout le monde, bonjour à toutes et bienvenue sur le podcast Prends ce qui te parle, le podcast pour toutes les femmes qui désirent prendre soin d'elles, se connecter à elles, maintenir leur équilibre intérieur, être à l'écoute de soi. Et justement, dans l'épisode du jour, je vais vous raconter un peu une crise que je viens de traverser. Un moment où je n'ai pas été à l'écoute de moi, la mauvaise élève qui n'incarne pas son message. Et dans cet épisode, je vais un petit peu me dépouiller de mon ego pour me foutre à poil devant vous. Pourquoi ? Parce que j'ai envie que ce soit un sujet vraiment déculpabilisant. Parce que j'ai ressenti de la culpabilité quand je me suis ramassée cette prise de conscience en pleine face. J'ai ressenti un peu de la honte, un peu de la culpabilité de m'être un peu déconnectée de moi alors que c'est le message que je propose à tout le monde, de ne pas l'avoir si bien incarnée. Et j'ai envie que ça puisse vous servir, j'ai envie que vous puissiez, tel que le titre du podcast, prendre ce qui vous parle et surtout laisser le reste. Et voilà, j'ai envie de vous raconter tout ça pour que ce soit quelque chose de porteur pour tout le monde. Donc d'abord, je vais un petit peu vous raconter la crise que je viens de vivre. Ensuite, je vais vous raconter qu'est-ce qui s'est passé ces derniers mois. L'analyse que j'ai faite maintenant avec un peu de recul, comment j'en suis arrivée à cette crise, quel a été un peu le cercle vicieux dans lequel je suis tombée, qui a fini par cette explosion. Et puis après, bien sûr, je vais vous dire ce que j'ai mis en place pour m'en remettre et un peu les leçons que je tire de tout ça. Donc voilà les filles, c'est parti, je vous raconte tout. Ça reste entre nous, ça va. Donc tout d'abord aussi, si jamais vous n'avez aucune notion de stress, de système nerveux, etc., ce serait intéressant soit la mettre pause et aller écouter l'autre épisode, soit après cet épisode-ci. Écoutez l'épisode numéro 2 sur le stress parce que là j'explique vraiment c'est quoi le système nerveux etc. Comme ça simplement ça vous aidera à mieux comprendre. C'est vraiment une clé essentielle pour la connaissance de soi et savoir où on en est. Bref, je vous explique tout. Ici, il y a maintenant quelques semaines, je pense il y a trois semaines maintenant. J'ai fini aux urgences avec des énormes douleurs au niveau du ventre et je suis allée aux urgences parce qu'en fait j'ai cru que c'était des pierres à la vésicule biliaire tellement que j'avais très très mal. C'est un peu ma maman qui a assisté aussi et je me suis dit que c'est vrai que c'est quand même plus sérieux si jamais c'est ça on va aller aux urgences. Aux urgences ce qui s'est passé c'est que comme ils m'ont dit ils n'ont rien vu de grave entre guillemets dans le sens où... Le service des urgences, ils sont là pour nous opérer en urgence s'il y a quelque chose, pour nous laisser dans une chambre, si vraiment il y a un facteur de gravité qui fait qu'on ne peut pas rester chez nous. Donc eux, ils n'ont rien vu de grave, je n'avais pas de pierre à la vésicule, je n'avais pas quelque chose dans cet ordre-là. Par contre, ils m'ont dit, vous avez une inflammation plus, plus, plus. Ils m'ont fait une prise de sang. J'avais les CRP complètement explosés. Et par rapport au scanner, ils ont vu aussi qu'il y avait plein de troubles au niveau du ventre. Donc, ils m'ont dit, voilà, il faut quand même prendre soin de vous, aller consulter votre médecin, etc. Chose que j'ai faite. Et en fait, la conclusion à laquelle je suis venue, je vais vous épargner plein de détails, que je suis allée voir mon médecin, que j'avais déjà vu une gastro-entérologue, etc. Ce que je veux vous dire, c'est que moi, ça fait déjà des années que j'ai des problèmes d'intolérance alimentaire. Au départ c'est une intolérance au lactose, donc ça provoque vraiment des symptômes au niveau du ventre, des douleurs, des ballonnements et tout ce qui s'ensuit. Ça reste entre nous, d'accord ? Et... Parfois les gens sont étonnés quand je leur raconte que j'ai des problèmes comme ça au niveau digestif parce qu'ils me disent « mais Amanda tu manges tellement sainement ! » Donc tout le monde me dit « oui Amanda comment ça se fait que tu as des problèmes de ventre ? Tu fais du yoga, de la méditation, tu es saine, tu gères ton stress, etc. » Il faut savoir que moi ça faisait déjà pas très longtemps que j'avais ce mode de vie là puisque jusqu'à mes environ 30 ans j'ai eu une hygiène de vie déplorable que c'est surtout à l'adolescence et qu'après ma jeune vie d'adulte j'ai mangé n'importe comment si vous saviez pendant des années je crois qu'il ya eu des années où j'ai pas vu la couleur d'une viande ni d'un légume ni d'un fruit je pense que je me nourrissais que de pâtes de fast food de des pâtes au fromage des trucs comme ça des vraiment très très mauvaise hygiène de vie j'ai fumé pendant des années et j'ai bu de l'alcool de façon excessive pendant des années. J'ai pris des substances, j'ai eu un mode de vie complètement désaligné jusqu'à mes 30 ans. Et donc, toutes les personnes qui me voient aujourd'hui, qui ne comprennent pas pourquoi j'ai des problèmes liés au stress ou liés à des troubles digestifs, il faut savoir que parfois, entre guillemets, je vais bien mettre des guillemets, le mal est fait, vous voyez ce que je veux dire. Alors, il n'y a jamais rien de 100% irrévocable. Et il vaut toujours mieux, à un moment donné, avoir une prise de conscience et reprendre sa santé en main. Et ça enlève quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup des conséquences de tout ce mal-être qu'on a causé à l'intérieur de soi. Mais malgré tout, moi, mon ventre, il en empathie par la mal-beauf, par mon comportement, par mon hygiène de vie, par le stress, par les relations toxiques que j'avais. Je vous en ai déjà beaucoup parlé, évidemment. Et donc, voilà, j'ai des problèmes d'intolérance. Et pourquoi je vous raconte tout ça ? Parce que j'ai fini à l'hôpital avec une crise. Et le lien que je fais avec cette crise, c'est que pour moi, tout s'est empiré il y a deux ans. Il y a deux ans, j'ai vécu un très gros traumatisme lié à une relation. Une relation, je ne suis pas prête à en parler encore clairement, mais je vais quand même un petit peu l'expliquer parce que je trouve que c'est important. C'était une relation que je pensais être une relation de confiance. C'était une relation particulière parce que ce n'était pas une relation 100% horizontale. C'était une relation avec quelqu'un qui avait un rôle un peu de thérapeute pour moi. Et en fait, il s'est passé que j'ai été manipulée par cette personne. Aujourd'hui, j'ose le dire clairement, j'ai vraiment été manipulée. Il a commencé à me draguer. Alors jusque là, ma foin, c'est pas ce qu'il y a de plus grave, mais il a commencé à me draguer, il a commencé à me manipuler au point où ça m'a vraiment retourné le cerveau. J'ai commencé à me poser beaucoup de questions, alors que c'était quelqu'un qui ne m'intéressait pas du tout sur ce plan-là, en tout cas. Mais il a vraiment joué avec moi, enfin voilà, il a utilisé des techniques telles que le lovebombing. Je vous en reparlerai dans un autre épisode, puisque c'est les techniques que les manipulateurs... utilisent pour nous avoir sous leur joue et ça m'a énormément perturbé et ça a été fait ça m'a perturbé sur plusieurs mois quand même est en fait de là je suis tombé de haut je suis tombé du millième étage parce qu'il a eu un comportement complètement odieux j'ai remarqué qu'il fait la manipulation à ce moment là je n'avais pas conscience mais ça a été vraiment beaucoup beaucoup plus loin, où j'ai été un peu coupée. j'ai été isolée en fait d'un groupe de personnes duquel je pensais faire partie. Donc voilà, peut-être qu'un jour je raconterai cette histoire plus en détail. Aujourd'hui, je vous dépose juste celle-là pour vous dire que pour moi, ça a été un énorme stress. Ce que j'ai ressenti dans mon corps a été d'une violence incroyable. Je crois que je n'avais jamais ressenti un stress comme ça, même avant un examen, même avant quand on a peur de quelque chose, j'ai eu des trucs dans mon ventre. émotionnelles qui se sont passées, qui m'ont littéralement retournée. Et moi, je pense que c'est à partir de là que mes problèmes de digestion se sont intensifiés. Et puis, en plus de ça, cette histoire, je pense que, en plus de générer du stress dans mon corps et dans mon système nerveux, ce qui s'est passé, c'est aussi que ça m'a coupée de moi, ça m'a déconnectée de moi. Dans quel sens ? Dans le sens où, après ça, j'étais complètement perdue. J'avais perdu tous mes repères, des repères que j'avais construits sur plusieurs années dans quelque chose que je pensais être une relation de confiance. Je me suis retrouvée très très seule parce que j'osais pas en parler avec une thérapeute ou quelque chose comme ça et les personnes autour de moi avec qui j'en parlais soit le connaissaient et reprenaient pour lui ou m'ont tourné le dos ou enfin bref, soit ça. Soit d'autres personnes ne comprenaient pas vraiment l'enjeu, la situation et l'ampleur de ce que je ressentais. Donc je me suis sentie vraiment très très seule. J'ai arrêté ma pratique de yoga que je faisais quotidiennement depuis des années et que c'était un moment de connexion à moi et de connexion spirituelle. J'ai voulu arrêter le yoga alors que c'est ce que j'ai de meilleur dans ma vie. Aujourd'hui... Franchement, ce qui m'a aidée à garder la tête hors de l'eau pendant ces deux dernières années, c'est de donner mes cours de yoga hebdomadaires parce que les rencontres avec mes élèves, c'est toujours très beau, c'est toujours très sincère. Et ça, ça reste des moments qui me connectent à mon cœur et à ma vérité dans cet échange vraiment entre nous. Et en fait, ça a été un grand challenge pour moi à ce moment-là de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Vous voyez ce que je veux dire parce que c'était quelqu'un lié au monde du yoga. Et ça a été très difficile pour moi de séparer les actes et les faits de cette personne avec le yoga en lui-même qui est un outil, une pratique incroyable et qui apporte beaucoup de choses. Et j'ai vraiment dû déconstruire plein de choses par rapport à ça. Et ça m'a pris du temps. Et en même temps, puisque... En fait, j'ai eu honte de m'être laissée berner par lui, j'ai culpabilisé, d'autant plus qu'il y a énormément de personnes qui m'avaient mis, comment est-ce qu'on dit, qui m'avaient prévenu, qui m'avaient mis en alerte, qui m'avaient dit attention, il a la réputation d'un manipulateur, attention, il y a beaucoup de faits divers sur lui, tu peux regarder sur internet, j'avais regardé sur internet, j'avais vu des histoires horribles, à en avoir la nausée, mais j'ai... pas voulu écouter tout ça, je me disais non c'est pas ce que je ressens dans mon coeur je sens pas ça, je sens quelqu'un d'intègre je sens quelqu'un d'honnête et en fait quand je suis tombée de haut comme ça que j'ai vu sa vraie face, celle dont on m'avait prévenue en fait j'ai eu honte de pas avoir entendu ces messages et je me suis et en fait j'ai même eu honte d'être prof de yoga, j'ai eu honte de de pas l'avoir vu de pas avoir écouté Mais j'ai eu honte d'avoir mordu à l'hameçon, de m'être laissée manipuler. Et en fait, je me suis dit, mais purée, je croyais que j'étais à l'écoute de moi. Et en fait, je ne suis même pas capable de voir un truc gros comme ça. Et ça fait des années que je suis dans un système qui est complètement nocif et malsain. Et en fait, je pense que cette histoire-là, ça a été le début d'abord de mon système nerveux complètement dérégulé. Parce que j'ai vécu un stress, un danger. dans mon organisme, dans mon système nerveux, mais sur un plan un peu plus émotionnel et un peu plus, vous savez, de développement personnel et tout ça, je me suis coupée de moi en me disant que ce que je ressentais n'était pas correct. Et donc j'ai commencé de moins en moins à m'écouter. Ça, c'est le retour que je vous fais aujourd'hui, avec deux ans après, n'est-ce pas ? Mais je n'ai pas pu avoir cette conclusion-là comme ça directement. Et je vous la partage, tout ce que je vais vous partager ici c'est simplement parce que peut-être que ça peut faire écho avec vous, avec des choses que vous avez peut-être déjà vécues et peut-être que ça vous aidera à mettre des mots dessus et simplement vous sentir légitime de ce que vous ressentez et comprendre que parfois comment en fait la cascade peut se mettre en route dans le corps où on commence à ne plus s'écouter, on commence à avoir des symptômes et puis de petit à petit ça dégénère jusqu'au jour où il y a une crise. Donc tout a commencé à ce moment-là. Et puis, mes symptômes du ventre, vu qu'ils ont commencé à s'amplifier, c'était plus qu'avec le lactose, c'était genre un peu tout le temps, je pouvais manger tout et n'importe quoi. J'avais des douleurs, des ballonnements, etc. Donc évidemment, j'ai consulté. J'ai suivi surtout une nutrithérapeute qui m'a fait passer beaucoup de tests. qui en est venue à des diagnostics, je ne vais pas rentrer dans les détails parce que ça, ce ne serait pas très intéressant. Mais avec elle, j'avais des suivis assez réguliers où elle me disait un petit peu ce que je devais manger, ce que je ne devais pas manger, ce que je devais prendre comme complément, etc. Et en même temps, elle me disait toujours d'aller travailler sur mon air vague, sur mon système nerveux. Et là, je n'avais pas conscience du lien avec l'histoire que je vous raconte et tout ça. Moi, je vous disais juste, voyons. Je suis kinésithérapeute, spécialisée en gestion du stress, je suis professeur de yoga, je respire tous les jours, tous les jours je suis à l'écoute de moi, je fais un scan corporel avant de dormir, je ne suis pas stressée en fait. Vous voyez l'ego qui était en train de reprendre le dessus de « moi stressée alors que je suis la spécialiste du stress » . Et alors elle me disait « mais comment est-ce que tu expliques que tu dors ? » pas, que tu me dis que tu as ton mental qui tourne tout le temps. Alors évidemment, je me trouvais des bonnes excuses du genre j'ai un mental très actif, c'est juste mon mode de penser, je suis TDA. Enfin voilà, toutes les histoires qu'on peut se raconter. Mais en fait, quand notre cerveau tourne tout le temps, qu'on ne dort pas la nuit, qu'on serre la mâchoire et ce genre, et qu'on a des problèmes de ventre, eh bien écoutez, c'est quand même un petit peu la preuve que notre corps est en stress. Donc Je n'ai pas voulu entendre encore une fois les messages de cette... thérapeute et j'ai continué bien entendu dans ma petite roue de hamster sans m'en rendre compte parce que vraiment tout ce temps là je aujourd'hui je vous le dis j'étais pas à l'écoute de moi mais moi je croyais que j'étais quand même à l'écoute de moi donc c'est vraiment tout un truc cette déconnexion de soins je vous dis on n'en est pas toujours conscient et donc qu'est ce qui s'est passer, c'est qu'au niveau... professionnel aussi donc malgré tout je veux avancer dans ma vie j'ai vraiment des objectifs j'ai des projets j'ai envie d'être alignée donc je me fais accompagner et j'ai eu des coachings au niveau professionnel et de là il ya plein de choses qui sont ressorties notamment le fait que je me disperse et un petit peu et que mon énergie ben voilà je la balance un petit peu partout parce que j'ai beaucoup d'idées j'ai beaucoup d'envie j'aime beaucoup ce que je fais je Je suis passionnée, mais trop c'est trop et il faut se canaliser. Donc, en fait, l'idée, c'était de trouver un message, c'était de trouver une voie, un message vers lequel avancer pour se diriger dans une seule direction et arrêter de s'épuiser. Et c'est de là qu'est venue l'idée de parler aux femmes qui sortent de relations toxiques. Comme ça, ça fait un message à déployer sur toutes ces formes, sur toutes ces coutures, pour pouvoir proposer tout ce que j'ai à offrir aux femmes qui en ont besoin, qui se sont sorties de relations toxiques, parce que c'est un message qui me parle, qui me touche et pour lequel je me sentais en tout cas alignée. Sauf que de là, ça a été un truc où j'ai... par rapport à la formation que j'ai suivie, etc. Je dois me faire connaître sur les réseaux sociaux, sur Instagram, créer du contenu. Et j'ai commencé à rentrer dans un monde que je ne connaissais pas auparavant, le monde d'Instagram, le monde du podcast, le monde de l'algorithme, le monde de... Il y a des codes à respecter, il y a des trends, il y a des tendances. Et en fait, comment vous dire que ça, ça m'a épuisée. Parce que j'adore... J'adore ce que je fais à la base quand je donne mes cours de yoga. J'ai une très grande créativité. Franchement, ce n'est pas pour me jeter des fleurs, mais j'ai toujours des idées. Je ne suis jamais un cours d'idées. C'est un truc d'ailleurs qu'on me dit souvent, mais où tu vas chercher tout ça, etc. Ça vient vraiment de mon cœur. Et là, comme je ne sais pas comment vous expliquer, c'est comme si le fait de devoir suivre cette voie qui au départ... J'ai payé cher pour qu'on me donne cette idée, vous voyez ce que je veux dire ? J'ai fait quand même des coachings, des formations pour... Au départ, c'était pour être alignée, pour aller dans une même direction. Sauf que le fait d'aller dans cette direction, moi, ça m'a fatiguée parce que je ne pouvais plus aller piocher les idées que j'avais dans mon cerveau puisque parfois, j'ai des idées sur la gestion du stress, mais je dois... Mais du coup, c'est pas... J'ai une idée et en fait là maintenant je dois mettre cette idée pour qu'elle parle à une femme qui est sortie de relations toxiques. Mais moi j'ai pas toujours envie de parler que de ça en fait, vous voyez. Parfois j'ai envie de parler de reconnexion à soi de façon plus large. Parfois j'ai envie de parler du lien à la nature. Parfois j'ai envie de parler que la santé c'est holistique, c'est pas que du développement personnel, c'est pas que du yoga, c'est aussi l'alimentation, c'est les relations, c'est notre environnement. En fait, j'ai envie de parler de tout ça, mais je n'ai pas envie de parler qu'aux femmes sorties de relations toxiques. J'ai aussi envie de parler aux femmes qui sont peut-être un peu épuisées, qui sont débordées, qui ont, je ne sais pas, qui sont dans une perte de sens, qui n'aiment plus leur boulot. Enfin, vous voyez, à toutes les femmes, en fait, simplement, qui se sentent appelées par ça, par cette idée-là. Et donc, le fait de devoir être, entre guillemets, dans cette niche, c'est quelque chose qui m'a épuisée, de devoir réfléchir à du contenu. En fait, ce n'était pas naturel pour moi et ça ne correspond pas du tout à mon énergie. Et donc, j'ai commencé à créer mon programme avec tout ça. Et comme je voulais vraiment que ça marche, je voulais que ça fonctionne, j'ai commencé à travailler tous les jours en plus de mon boulot de kiné que je n'aime plus depuis des années. Mon boulot de kiné dont je dois faire cinq fois plus de papier que de l'accompagnement avec les patients. Donc, j'en ai vraiment très, très marre de ça. Mais il fallait que je continue financièrement pour m'en sortir. Mes cours de yoga, comme je vous l'ai dit, c'est vraiment ce qui me sauve la vie. Je les adore et je fais ça très, très facilement. Les massages, j'aime beaucoup. Mais dans un corps fatigué, je me suis rendu compte que j'arrivais dans mon corps à en faire de moins en moins. Donc, c'était maximum un par jour. Et puis, travailler sur mon programme parfois jusqu'à deux heures du matin. Enfin non, pas parfois, en fait, tous les jours. Tous les jours jusqu'à 2h du matin, 2-3h du matin, week-end y compris, je n'ai plus pris de week-end, de vraie journée off, depuis, je n'avais plus en tout cas, jusqu'à cette crise, je n'avais plus pris de vraie day off depuis je ne sais combien de temps. Et je ne me rendais pas compte et je me disais oui mais c'est pour mon rêve, c'est pour mon objectif, c'est pour réussir ce que je veux atteindre. Donc ça en vaut la peine, ça en vaut la chandale et je me rassurais moi-même en me disant c'est de l'amour de moi puisque c'est pour changer de vie, pour être alignée puisque mon projet c'est le projet dans lequel je suis alignée. Donc je dois tout donner pour aller dans mon projet. Sauf que si le chemin pour arriver à l'objectif, si le chemin il n'est pas agréable et qu'on ne se respecte pas et qu'on ne dort pas et qu'on se tracasse et qu'on a tout le temps une charge mentale de... c'est quoi le contenu que je dois mettre aujourd'hui et pourquoi l'algorithme ne me suit pas, et bien en fait ça ne fonctionne pas. Donc tout ça, c'est vraiment du stress que j'ai commencé à vivre et ressentir de plus en plus dans mon corps, mais je n'en avais pas encore conscience. Avec tout ça, tous les coachings que j'ai faits, tous les accompagnements pour ma santé, c'était des dépenses énormes, des dépenses énormes. Et vous l'avez compris, au niveau du travail, le temps que je travaille à créer mon programme, c'est du travail pour lequel je ne suis pas rémunérée. Donc j'ai gagné beaucoup moins. Donc en fait, des difficultés financières sont venues se greffer à tout cela. Et puis bien sûr, pour couronner le ton, puisque avec ma coach business, je vais dire ça comme ça, elle me conseillait de regarder un peu ce qui se fait sur Instagram, puisque moi, je suis, franchement, je regarde Instagram, mais je ne comprenais rien de ce sens-là. Donc elle m'a dit d'aller regarder des femmes qui font des choses qui m'inspirent, parce que je trouvais que c'était très... gugusse de faire du contenu sur Instagram et je vous le disais, moi j'ai pas envie de faire la clown sur internet quoi. Elle me disait mais non il y a des gens qui font des trucs vraiment très chouette voilà va regarder des femmes qui t'inspirent, qui font des trucs qui sont beaux, qui sont alignés parce qu'il y a des beaux messages et les personnes qui ont besoin de toi elles vont pas deviner que tu existes donc il faut bien que tu te montres et qu'on sache que tu es là, que tu as quelque chose de fort, de beau et de puissant à proposer. Et t'es pas obligé de faire le clone, tu peux le faire de façon tout à fait intègre et authentique. Donc va regarder des contenus. Donc je suis allée regarder des contenus. Mais c'était tellement magnifique, c'était tellement bien fait, que j'ai commencé à me comparer et à développer le syndrome de l'imposteur et me dire, mais attends, attends, attends, il y a des femmes qui font des trucs tellement incroyables, mais qui suis-je à côté d'elles ? Donc tout le contraire de ce que j'enseigne à mes cours, vous voyez, j'ai vraiment développé ce truc et en fait j'ai développé un mal-être à l'intérieur de moi. Et voilà, j'étais donc dans une boucle, dans un cercle vicieux, je mangeais mal de nouveau parce que pas le temps. Quand on travaille tout le temps et qu'on est pressé et qu'on ne pense qu'à ça, on fait quoi ? On fait des trucs rapideuses, on fait des pâtes, on va s'acheter une pizza, on va s'acheter des frites. Donc grossir. En plus de ça, plus bouger. Parce que tous les jours, ma balade quotidienne, elle tombait à l'eau. Donc mal dormir, donc être fatiguée, donc être de mauvaise humeur, donc être en réaction. Les symptômes, ça ne s'améliore pas malgré les traitements que je prends. Ben non, parce que si le système nerveux, il n'est pas dedans, il n'y a rien qui peut guérir en fait. Et bardave, la crise. Donc en fait, c'était une crise de ventre, mais c'était une crise de nerfs. L'inflammation dans mon corps pour me montrer, Amanda, tu n'es pas sur la bonne route. Tu ne prends pas soin de toi. le corps qui crie à l'aide, le corps qui crie à l'aide, le lien avec les émotions, là tout a fait sens en fait. Et heureusement que je sais tout ce que je sais, à ce moment-là je peux le dire, je crois que je ne suis pas dans mon égo ici quand je le dis, parce qu'à ce moment-là je me suis rappelée de tout ça, du système nerveux, je me suis dit mais purée ça fait des mois que je suis dans mon sympathique, le système qui accélère, le système qui est en danger, qui est en insécurité, le système qui veut avancer. pour fuir un mammouth. Et ça faisait des mois que mon parrain sympathique, le mode qui récupère, qui se repose, qui profite, qui comprend que la vie est cool, et bien celui-là, je lui laissais plus de place. Donc il avait de plus en plus difficile à prendre sa place. Donc c'est clairement la réaction du stress que j'ai décrit à tellement de gens. Peut-être que vous qui m'écoutez, je vous ai déjà raconté toute cette... Toute cette cascade infernale et en fait, j'étais en train de la vivre sans m'en rendre compte. Donc en fait, cette crise, quand je me suis retrouvée aux urgences, j'ai eu peur en fait. Parce que là vraiment, je me suis dit, waouh, comment j'ai pu me laisser emmener si loin dans ma santé. Donc maintenant, je vais vous raconter qu'est-ce que j'ai mis en place à partir de là. Parce que si un jour ça vous arrive, alors moi ça se manifeste dans le ventre, mais peut-être que vous, votre système nerveux se dérègle aussi. et que ça se manifeste d'une autre manière. Peut-être aussi que vous vous déconnectez de vous et ce n'est pas une insulte, d'accord ? Parce que ça peut arriver à tout le monde et c'est pour ça que je vous le raconte. Vraiment pour comprendre que ça peut arriver à tout le monde, que ce n'est pas grave, que ça ne veut pas dire... Enfin, vous savez, parfois c'est vexant. Moi, je n'accepte pas très bien quand quelqu'un me dit « Tu ne te respectes pas, tu ne t'aimes pas. » Ce n'est pas gentil de dire ça à quelqu'un. Donc, je ne dirai jamais ça à quelqu'un. mais Ici, je le propose ouvertement dans un podcast et peut-être que ça vous parle, peut-être que vous vous dites, waouh, c'est vrai que parfois je ne me respecte pas dans le sens où mon corps crie à l'aide et je ne l'écoute pas. Et je veux que vous en preniez conscience, ben vraiment pour, s'il vous plaît, n'attendez pas une crise en fait, vous voyez, pour en prendre conscience. Parce que moi, ça a été une crise inflammatoire. Il y a des personnes, c'est un infarctus. Il y a des personnes, c'est un AVC. Il y a des personnes, c'est moins pire que ça. mais parfois ça peut, quand on... Quand on laisse notre système nerveux se dérégler comme ça sur des années, parfois on a de petits symptômes, de petits inconforts et puis on s'y accommode. Et puis ça peut finir aussi en maladie chronique. Que ce soit au niveau digestif, que ce soit au niveau vasculaire, au niveau cérébral, vous voyez, au niveau musculaire, ça peut vraiment se manifester de différentes façons chez chaque personne. Et au niveau émotionnel aussi, en fait, vous voyez, parce que plus on se déconnecte de soi et moins on sait entendre ces messages, moins on sait comprendre ces messages, en fait, vous voyez. Donc c'est pour ça que je vous raconte tout ça. Ça va être un épisode un peu long, on est déjà à 30 minutes, mais écoutez, voilà, c'est comme ça, de toute façon, ça parlera à qui ça parlera. Donc ce que j'ai mis en place, à partir de là, à partir exactement de ce jour où je me suis retrouvée aux urgences, et que je suis repartie avec ma mère, heureusement qu'elle était là, j'ai dormi chez elle, etc. À partir de là, tout d'abord j'ai mis mes intestins au repos, parce que je les avais tellement mal nourris. Et j'ai arrêté. Vous allez... Vraiment, je faisais tout ce qui ne va pas. J'ai arrêté le jeûne intermittent parce que c'était le seul truc que je m'étais dit... Je me rendais compte quand même que je mangeais un peu mal et je m'étais dit, tiens, je vais faire le jeûne intermittent. C'est-à-dire que je sautais le petit déjeuner et je mangeais seulement à midi. Sauf que vous savez, un corps qui est en stress, qui est épuisé, qui a besoin de sécurité, et en plus de ça, on le prive de nourriture, c'est vraiment une très très mauvaise idée. Donc les jeûnes, s'il vous plaît, il faut vraiment arrêter avec les jeûnes. Et je remarque que la plupart des personnes qui aiment bien jeûner, la plupart, pas tout le monde, mais la plupart, c'est des personnes qui ne devraient pas jeûner. Donc vraiment, le corps, il a besoin de sécurité, il a besoin d'être nourri. Par contre, de bonnes choses. Donc j'ai arrêté le jeûne intermittent et j'ai mangé très très léger par contre. De toute façon, je n'avais pas faim. Je mangeais très très très peu. Et là, j'ai commencé à vraiment bien manger, pour du vrai. J'ai mangé protéiné le matin. J'ai arrêté le café. En fait, j'ai arrêté tout ce qui était un peu pro-inflammatoire. Donc, j'ai vraiment arrêté le sucre, le lactose, le gluten. L'alcool, ça, ça faisait déjà longtemps que j'avais arrêté. J'ai arrêté la viande rouge. J'ai arrêté la nourriture transformée. J'ai arrêté la friture, tout ce qui est fruit. J'ai arrêté le piquant. Et voilà, et alors j'ai mangé beaucoup plus de légumes. Donc à midi et le soir, mon assiette c'est 50% de légumes. Et honnêtement c'est un truc que je faisais pas, je croyais que je mangeais des légumes, mais non j'avais jamais 50% de légumes dans mon assiette. Un quart de féculents ou céréales et un quart de protéines. Donc en tout cas vraiment le fait de réintégrer énormément de légumes cuits, chauds. J'ai senti que ça m'a fait vraiment beaucoup de bien, mais toujours en petite quantité. Et par contre, ce que j'ai fait, c'est que je laissais au moins 4 heures entre deux repas. J'ai arrêté de grignoter entre les repas pour aussi laisser mes intestins pouvoir faire leur job et se reposer entre deux repas parce que je me suis rendu compte que depuis deux ans, je grignotais tout le temps. Alors parfois une amande, parfois un peu des chips, parfois un petit biscuit et puis une petite tartine grillée. Mais en fait, c'était toute la journée. Ça n'arrêtait jamais. Et puis je me disais, je ne mange pas tant que ça à un mois. Non, parce qu'à chaque fois que je mange un truc, c'est un petit truc. Mais quand c'est toute la journée, à la fin du compte, ça fait beaucoup. Et pour les intestins, ce n'est pas très sain. Donc j'ai vraiment mis ça en place. Vraiment, l'alimentation, c'était vraiment la base. Boire énormément d'eau pour me réhydrater. Et j'ai complètement arrêté le café. Le matin, je buvais plutôt une tisane apaisante, même carrément de la camomille, parce que je sentais que j'en avais besoin. Et alors ce que j'ai fait c'est que j'ai quand même travaillé mais au niveau travail j'ai gardé le minimum syndical, je suis allée donner mes cours, vous l'avez compris c'est ce qui me plaît du bien à moi aussi donc je continue mes cours. Comme par hasard la semaine juste après cette crise j'ai été invitée dans une école de développement personnel, vous allez rire, à parler de la régulation du système nerveux. Donc franchement il n'y a pas vraiment de hasard dans la vie et c'est aussi le fait de travailler sur cette présentation. qui m'a permis de faire les liens avec ce que je vivais. Je suis quand même allée, j'ai assuré mon engagement, parce que je me suis dit que c'était plus juste comme ça pour moi, j'aurais pu annuler, je sais que j'aurais pu, mais c'était beaucoup plus juste pour moi de quand même y aller, d'être cool et de me permettre d'être parfaite. J'ai trouvé que j'étais imparfaite, j'ai pas bien préparé mon truc, j'étais très fatiguée, mais voilà, c'était comme ça, c'était... euh Ça restait correct en fait, donc voilà je l'ai fait. Par contre pendant deux semaines j'ai plus accepté de massage parce que physiquement quand on n'est pas bien c'est incapable de donner un massage. Ici j'ai un peu repris le massage mais j'ai mis que le massage des pieds au balcon dessous. Qui est un massage où je suis assise et qui est un massage qui ne me demande aucune force physique. Ça me demande juste de la présence et ça c'est tout à fait ok pour moi, donc voilà. Ce que j'ai mis en place aussi c'est que... que j'ai activé le mode écho de mon corps. Et tout ce que je vous dis ici, c'est ce que j'ai mis en place immédiatement après le temps de sentir que je me remets un petit peu. Ça ne veut pas dire qu'il faut faire ça toute sa vie. Là, c'est vraiment si vous êtes en crise, que vous sentez cette inflammation en vous, que vraiment vous êtes au bord du burnout parce que malheureusement vous vous êtes un peu trop poussé. C'est vraiment des choses à faire dans l'immédiat pendant une semaine ou deux. Après, évidemment, vous allez voir qu'il y a une progression à tout ça. Mais là, j'ai vraiment activé le mode écho. écho de mon corps, un peu comme quand on met le mot d'écho sur une voiture ou sur la machine à laver, vous savez, pour que ça use moins d'énergie, mais j'ai fait ça dans mon corps, donc c'est-à-dire que vraiment j'ai pris conscience de relâcher mes bras, relâcher ma nuque, marcher très doucement, quand j'ai dû me rendre quelque part, si j'avais un sac, je le portais doucement, parce qu'en fait quand on est en stress, on ne se rend pas compte qu'on fait tout très vite, on porte notre sac. On veut porter trop de trucs d'un coup, on porte trop lourd, même quand on fait les courses et tout ça, vous voyez. Je ne sais pas si vous voyez, parfois on revient à des courses et plutôt que de faire plusieurs trajets, on va prendre cinq sacs de chaque côté et puis du coup on va marcher vite, on va vite rentrer les courses. On ne se rend même pas compte qu'on veut faire vite alors qu'en fait il n'y a aucune raison de faire ça vite. Donc là j'ai activé le mode éco, je bougeais doucement, je portais mon sac. Vous savez comme si j'étais très fainéante, c'était très volontaire pour apaiser mon système nerveux. J'en reviens encore juste sur la nourriture. J'ai mangé doucement aussi. J'ai vraiment pris le temps de mâcher quand je mangeais, de goûter, de vraiment me reconnecter à mes sens aussi sur ce que je ne faisais plus puisque j'engloutissais tout pour aller vite. J'ai vraiment mâché et j'ai mangé en pleine conscience. Donc j'ai arrêté d'écouter un podcast en même temps que je mangeais ou de regarder une vidéo. J'ai juste fait que manger, me... de me concentrer sur la nourriture que j'étais en train de manger. Et en fait, vous savez, toutes ces petites choses-là, ça m'a reconnectée à quelque chose de spirituel aussi, de prendre le temps de savourer la nourriture, de remercier la nourriture, de me rendre compte que j'ai la chance d'être en vie, de remercier mon système digestif. Plutôt que de lui en vouloir de ce qui me faisait subir, plutôt m'excuser auprès de lui de ce que je lui avais fait subir, et vraiment lui dire qu'à partir de maintenant, je vais vraiment prendre soin de lui. Donc voilà, toutes ces petites choses-là. J'ai arrêté de penser pendant vraiment les deux semaines qui ont suivi cette crise. Je me suis dit, ok, stop de me poser des questions de qu'est-ce que je vais faire au niveau professionnel, de c'est quoi mes projets au niveau privé, de mes objectifs, de mes bilans. J'ai tout, tout, tout, 100% laissé de côté. Je n'ai pas fait de podcast, je n'ai pas fait de contenu. Et je me suis dit, la priorité, c'est de me régénérer en fait. Donc... Donc j'ai arrêté de scroller aussi sur Internet, j'ai arrêté de regarder les contenus des autres. Et vraiment à 22h maximum, mon téléphone était coupé et j'allais dans mon lit. Et en fait, j'ai réussi à dormir, je n'ai plus fait d'insomnie parce que j'ai... C'est un peu difficile à expliquer, mais j'ai vraiment fait le choix d'arrêter de penser. C'est un peu bizarre, parce que parfois on pourrait se dire, il suffit d'arrêter de penser. Mais là, j'ai vraiment fait le choix de me dire non. t'as rien de plus urgent à faire là que de dormir et le monde va continuer de tourner et tout ce dont tu as besoin c'est de dormir et je sais pas vous expliquer mais ça a marché depuis je dors, depuis je dors tous les jours Voilà, voilà, donc tout ça, je vous ai dit. Donc après, je dirais une bonne semaine, presque deux semaines, ça a commencé à aller mieux. J'ai senti que mon ventre, j'avais plus de douleur, c'était plus tendu. Oui, parce que dès que je bougeais, j'avais des spasmes, en fait, dans mon ventre. Donc tout ça, ça a commencé à passer. Et alors là, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai alors commencé à introspecter. Et là, me dire, ok, qu'est-ce que maintenant je mets en place ? A partir de là, j'ai relu mes deux derniers livres de journaling, parce que je fais du journaling, j'écris mes pensées, j'écris mes émotions, j'écris mes objectifs, bref. Et j'ai lu mes deux livres, mes trois livres, j'en avais trois en deux ans de ces deux dernières années. Et là, depuis la fameuse histoire que je vous ai racontée dans la relation toxique qui m'a vraiment choquée, j'ai eu plein de prises de conscience, j'ai fait le bilan, j'ai fait un petit rituel. Là, ça devient un peu plus personnel, mais voilà ce que j'ai fait à ce niveau-là. Et puis, je me suis beaucoup reconnectée à mon cycle aussi, chose que je faisais aussi. Je fais toujours mes cycles de lune plutôt que... Je regarde toujours mes objectifs par rapport au cycle de la lune et à mon cycle menstruel. Mais là, par contre, je l'ai vraiment accepté, encore une fois. Si c'est la fin de mon cycle ou mes règles, non, tant pis, je ne vais pas faire un truc, même si je dois le faire. Est-ce que c'est vraiment urgent ? Est-ce que vraiment genre demain il y a quelqu'un qui attend que je rentre ce truc-là ? Non, et bien ça attendra la semaine prochaine parce que je vais bientôt être réglée et que là ma priorité c'est d'aller me coucher avec une petite bouillotte sur le ventre et de juste prendre soin de moi. Donc vraiment respecter mes cycles. ici ce que je vais faire je ne l'ai pas encore fait mais ça va être ma prochaine étape juste après ce podcast enfin juste après le fait que j'enregistre ce podcast je vais jeter tous mes plans professionnels que j'ai affichés là partout dans mon bureau, je vais les jeter et je vais redémarrer de moi de mon coeur, de ma base parce que je me sens pas alignée avec le fait de parler que aux femmes sorties de relations toxiques à la base moi c'était pas ça que je voulais, je vais me reconnecter avec ce que je voulais au tout départ qui était, je voulais juste des étapes, je voulais que mes cours de yoga hebdomadaire ce soit une base accessible M'a pas... Toute personne qui a juste envie de s'offrir un moment de qualité, d'écoute, de soin de soi une fois par semaine. Et puis mon but avec les trucs en ligne et tout ça, c'était d'avoir des étapes qui vont plus loin, qui permettent d'aller plus loin dans les thèmes d'introspection, dans les méditations, dans le journaling, dans le développement personnel. Donc je vais vraiment redémarrer de ça et suivre mon cœur. Et tant pis si ce n'est pas comme ça que normalement il faut faire. Je vais suivre mon cœur à moi et puis si ça ne marche pas... Eh ben, je reverrai à ce moment-là, mais là, je vais vraiment redémarrer de ça parce que des idées, j'en ai et j'ai besoin de les mettre au monde. Donc, je vais vraiment redémarrer de ça. Ensuite, je recommence à marcher. Donc, toujours très, très cool. Je fais plus de cardio parce que je sens que ce n'est pas encore le moment pour mon corps de faire du cardio. Mais par contre, de marcher, de bouger, oui. Et je le fais en pleine conscience dans la forêt. En plus, c'est là, au moment où j'enregistre l'épisode, c'est la belle saison, il fait beau, il y a les oiseaux qui chantent. Je le fais sans mon téléphone, à part deux, trois fois où je voulais faire des petites photos et tout ça. Je vais dans la forêt sans mon téléphone et juste moi avec mes cinq sens, voire un peu plus. Je rigole, mais quand on apaise son système nerveux et qu'on se reconnecte à soi pour le coup, on se reconnecte à son intuition. donc depuis que j'ai remis tout ça en place je retrouve des choses que j'avais perdu je retrouve Euh... comment vais-je dire, la finesse de ce que je perçois, de ce que je ressens. J'ai des intuitions, je me sens plus connectée, je reçois des messages, alors je n'ai pas des voix dans ma tête ou quelque chose comme ça, mais je sens les choses beaucoup plus juste, vraiment, quand on apaise son système nerveux et qu'on se permet de ralentir et qu'on arrête d'être dans la course folle. Je vous jure que ce qu'on redécouvre à l'intérieur de soi, en fait, on se rend compte qu'on est magique. j'avais perdu cette connexion spirituelle et ce que vous imaginez donc je vais marcher dans les bois, je marche je sens mes pas, je regarde la lumière, je regarde les oiseaux, je les écoute, j'entends le ruisseau je sens le vent dans mes cheveux je laisse les émotions monter s'il y en a, enfin voilà je suis vraiment en pleine conscience et je marche toujours doucement pour profiter plutôt que d'être encore une fois dans la performance ou quelque chose comme ça Je continue. J'avais quand même pris des petites notes. J'ai beaucoup, beaucoup préparé cet épisode parce que je voulais, je voulais que ce soit quelque chose de vrai. Je voulais que ce soit quelque chose de complet. Autre chose qu'à partir de maintenant, je vais faire, c'est vraiment travailler sur mes blessures et sur mes blocages, parce que je me rends compte à quel point j'en ai encore et ce que je veux aussi à partir de maintenant dans mes contenus, que ce soit le... podcast, que ce soit la newsletter, que ce soit Instagram, Facebook, je veux que ce soit authentique et imparfait. Parce que moi, je n'ai pas l'intention de vendre un truc tout lissé aux gens. Je n'ai jamais eu envie de faire croire à qui que ce soit qu'un jour, on est parfait et qu'on devient, vous savez, sur Instagram, je ne vois que des trucs comme ça, des meufs badass qui se baladent avec un matcha à la main et un super hyper Couleur beige là vous voyez. Mais déjà le matcha c'est dégueulasse. En tout cas moi j'ai essayé, j'aime pas du tout. J'ai essayé comme un petit mouton qui a voulu suivre la tendance. Je me suis dit tout le monde boit du matcha sur Instagram mais c'est pas bon. C'est pas bon, n'essayez pas le matcha. Et puis moi je suis pas du tout une fille qui marche dans la rue avec assurance. Parce que je suis introvertie et je pense que je suis un peu même autiste parfois. Et j'aime pas marcher dans la rue quand il y a plein de monde. Donc moi je veux pas vendre ça aux gens. Moi je veux... proposer aux gens l'idée que se connecter à soi, c'est se connaître, c'est se respecter, c'est se faire du bien, tout le contraire de ce que j'ai fait ces deux années-ci, et qu'on est belle en étant imparfaite, et que ce n'est pas grave d'avoir des blessures, des blocages, ce qui compte c'est d'en avoir conscience, et d'essayer de ne pas laisser notre égo diriger notre vie. Ce n'est pas grave d'avoir un égo, mais ce qui compte c'est que ce ne soit pas lui qui décide. Celui qui doit décider, c'est toujours le cœur. C'est toujours le cœur. Et puis l'ego, il peut un peu nous aider à transcender nos peurs, nos blocages, nos limitations et tout ça. L'ego, il peut un peu nous aider à avancer à partir du moment où c'est le cœur qui décide. Moi, c'est ça que je veux proposer. Je m'en fous du reste. Donc, un autre truc que je vais arrêter aussi, c'est ChatGPT. Ces derniers temps, j'étais tellement dans mon truc enfermé que j'avais perdu ma créativité, que je demandais tout à ChatGPT. J'ai même acheté une formation ChatGPT pour savoir comment l'utiliser. Il m'a fatiguée ce ChatGPT, je vous jure, il m'a fatiguée. Donc j'arrête et je vais reprendre vraiment le temps de chaque contenu. Comme ici, c'est un contenu long, 45 minutes à présent, moi ça me va. Et si ça ne plaît à personne, eh bien... tant pis, c'est que je ne suis pas faite pour ça. Et il sera encore temps d'ici quelques mois de prévoir peut-être de travailler en boulangerie ou que sais-je. Mais là, tant que maintenant, j'ai envie de suivre mon cœur et de faire des contenus vrais, des contenus longs. Quand je vais écrire mes légendes, c'est des légendes qui viennent de mon cœur, c'est des trucs que je pense, c'est des trucs que je trouve vrais. Et c'est comme ça que ça va se passer. Et voilà. Donc ça, ça fait partie des choses que je vais mettre en place. Et alors ne plus me laisser porter par une énergie qui n'est pas la mienne. J'ai le droit de dire stop. J'ai le droit quand quelque chose me stresse de prendre mes distances. Et peut-être que ça va vous parler aussi mais peut-être parfois on a un entourage. Et on vit dans une société, l'entourage ça peut être aussi les collègues de travail, etc. On vit dans une société qui nous pousse à la productivité, au fait d'être rapide, les choses doivent aller vite. Et moi je ne veux plus. Et je l'avais oublié, j'avais oublié à quel point c'est important de ralentir. Pour notre système nerveux, mais pour tout le reste, pour cette connexion à soi, on est fait pour vivre, on est fait pour ressentir, pas pour produire comme ça. Et j'ai vraiment envie d'être alignée dans ma vie privée, évidemment, mais aussi dans ma vie professionnelle que j'aime tellement, qui me tient tellement à cœur. J'ai envie d'être alignée, j'ai envie de faire des choses qui ont du sens. Et puis voilà, j'ai envie de le faire. Je préfère la qualité à la quantité. Et aujourd'hui, la qualité dans l'épisode de podcast, pour moi, elle se présente sous forme longue. Peut-être que parfois, ce sera sous forme courte. Et je vais arrêter aussi de me mettre la pression avec le fait de sortir un épisode toutes les semaines, un contenu sur Instagram tous les jours. Ben non, si je suis fatiguée ou que je n'ai pas d'aspiration, je préfère ne rien faire que de me forcer à le faire. Autre chose, la dernière petite chose, c'est que j'accepte d'être en transition. Parce qu'en fait, toutes ces prises de conscience que je viens d'avoir, que ce soit par rapport au choc émotionnel que j'ai eu, que ce soit par rapport au fait que je ne me suis pas écoutée, Je me rends compte que là, je suis dans une transition encore une fois et j'ai besoin d'évoluer. Et en fait, à chaque fois qu'on change, à chaque fois qu'on nue, ça fait mal. Et ça, je voulais vraiment vous le dire aussi. C'est inconfortable. C'est très inconfortable de changer. C'est pour ça qu'il y a beaucoup de personnes qui ne changent pas, qui restent dans leur habitude, dans leur zone de confort, dans leur mauvais schéma. Parce que c'est inconfortable de changer, même si c'est pour un mieux. et Et je me rends compte qu'au niveau de mes relations, je n'ai pas fini le tri. Parce que si j'avais déjà fait un très très gros tri par rapport aux relations toxiques, je me rends compte qu'il en reste. Qu'il en reste et que plus là je suis en train de me connecter à moi, plus je me dois du respect. Et j'ai le droit de m'éloigner de toute source de stress ou de toute source de ce qui ne respecte pas mon rythme, mon unicité, mon univers. Et moi je respecte aussi évidemment celui des autres, mais respecter les autres ça veut pas dire qu'on est obligé de rester à côté d'eux si ça vibre pas à la même fréquence. Donc voilà les filles, un petit peu tout ce que j'avais à vous raconter de cette crise, j'espère que ça vous sera utile évidemment parce que c'est le but. Donc les leçons que je retire de tout ça, c'est des choses que je vous ai déjà dit mais là... C'est vraiment les leçons, c'est pas juste ce que je les dis, c'est vraiment je les ressens. Donc j'espère que vous allez les ressentir aussi. Ce qu'on n'exprime pas s'imprime. Et oui, ce qu'on n'exprime pas s'imprime. Une autre leçon, c'est que je n'ai pas besoin de validation des autres pour savoir si ce que je ressens est juste. Ensuite, toutes les réponses sont à l'intérieur de nous et nulle part. Par ailleurs. Et il n'y a que dans un état de détente qu'on y a accès à ces réponses à l'intérieur de nous. Quand on est en état de stress, que notre système nerveux est dérégulé, c'est très difficile d'avoir accès à les réponses à l'intérieur de soi, aux réponses à l'intérieur de soi. Donc réguler son système nerveux, se déstresser, prendre soin de soi, de son être dans sa globalité, pour moi c'est la clé de tout. C'est la clé du fait de retrouver son message à l'intérieur de soi et entendre et arrêter d'avoir besoin de l'avis de tout le monde, d'un million de thérapeutes, des livres, des coachings, des amis, de qu'est-ce que tu penses, de ce que je ressens. Non, tout ce qu'on ressent est juste, est vrai et nos réponses sont à l'intérieur de nous. Il n'y a que là qu'elles sont, nulle part ailleurs. Le véritable amour de soi, c'est comme de prendre soin d'un enfant, c'est la base de la pyramide des besoins, manger, dormir, boire, bouger, la santé. Après viennent les relations, le bien-être et puis le développement de soi. Mais il y a vraiment une priorité à respecter dans l'amour de soi et ça commence par la base, par répondre à ses besoins primaires, c'est hyper important. Une autre leçon que je retiens, que je partage avec vous, c'est que notre énergie et nos ressentis sont un super indicateur pour savoir si on est sur la bonne voie. En fait, si quelque chose est en train de nous épuiser, ben pardon, mais il y a quelque chose qui ne va pas, en fait, stop. Et on va un peu réaligner tout ça. Et quand on sent ça, qu'on fait le stop, le stop, ça veut dire quoi ? Si notre énergie, nos ressentis sont désagréables dans le truc qu'on est en train de faire, dans le truc vers lequel on est en train d'avancer, stop. Et stop, ça veut dire quoi ? ça veut dire... on arrête tout et on fait une vraie pause on va prendre un week-end à la mer on va pendant deux jours on coupe notre téléphone on arrête de penser à ça on pense carrément à autre chose on va lire un livre roman on va regarder un film vraiment pendant plusieurs jours voire même une bonne semaine pour en fait oublier tout ce brouhaha mental et puis tout doucement reclarifier que les Les choses se clarifient d'elles-mêmes. Donc voilà, si jamais par mes gardes... Ça vous arrive aussi de vous perdre en chemin, rappelez-vous que c'est humain, que ce n'est pas si grave, que ça peut arriver à tout le monde, même à Amanda Reconnexion à soi. Il y aura toujours des gens bienveillants pour vous tendre la main et le plus bienveillant de tout, c'est votre cœur à l'intérieur de vous qui n'attend qu'une chose, c'est que vous l'écoutiez enfin vraiment. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors je te dis déjà merci, à la semaine prochaine et d'ici là, on se retrouve sur Instagram. Bisous !

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