- Speaker #0
Bienvenue sur Prends ce qui te parle, le podcast qui accompagne les femmes à se reconstruire après une relation toxique, se libérer de l'emprise et retrouver confiance en elle. Je suis Amanda, professeure de yoga avec une approche de développement personnel. Vous me suivez peut-être déjà sur Instagram, sur mon compte amanda.reconnexionassoi. Chaque personne est unique, alors ici la bienveillance est un honneur ainsi que la douceur. Prenez uniquement ce qui vous parle et surtout, laissez le reste. Bonjour à toutes et bienvenue dans l'épisode de la semaine. Aujourd'hui, je ne suis pas toute seule. Je vous présente Alessia.
- Speaker #1
Bonjour.
- Speaker #0
Et j'ai invité Alessia sur ce podcast pour qu'elle vienne en fait témoigner d'une histoire, d'une expérience de vie puisque Alessia... elle va vous raconter ça beaucoup mieux que moi. Elle a déjà vécu une relation toxique et on trouvait que c'était une belle façon de libérer la voix, en fait, à ce genre d'expérience. Parce qu'il y a énormément de femmes, en fait, qui vivent des relations toxiques. Et à travers cet épisode de podcast, on avait envie que vous ne vous sentiez pas seules, que vous puissiez peut-être vous reconnaître dans cette situation. Et puis surtout, repartir d'ici avec... des exemples concrets de comment se remettre de ça, comment sortir de cette relation. Et on vous donnera, on vous mettra certainement des numéros d'appel aussi en fin d'épisode pour vous aider si jamais vous traversez ce genre de situation. Ben voilà, Alessia, est-ce que pour commencer, est-ce que tu peux te présenter un petit peu ?
- Speaker #1
Ben bonjour à tous et toutes surtout. Je m'appelle Alessia, j'ai 35 ans et j'habite... à Liège et dans la vie je suis créatrice de contenu donc je suis influenceuse sur les réseaux sociaux plutôt et je partage beaucoup de plans mode, de lifestyle mais aussi d'histoire personnelle aussi, je parle beaucoup de santé donc voilà je parle un petit peu de tout ce que j'aime et de tout ce qui me relie à ma vie personnelle quoi, voilà en gros.
- Speaker #0
Où est-ce qu'on peut te retrouver ? C'est surtout sur Instagram, je pense que tu es.
- Speaker #1
Oui, du coup, je suis beaucoup sur Instagram. Je suis aussi sur TikTok, mais je sais que vous avez moins TikTok. Mais Instagram, on peut me retrouver sous le nom de Alessia Drink & Lipstick. Et voilà, je poste un peu tous les jours. C'est vraiment un compte très good vibes et très coloré, si je peux décrire le compte.
- Speaker #0
Je remettrai bien sûr tous les liens dans la description de l'épisode si jamais il y a des personnes qui ont envie peut-être de te contacter après tout ce que tu vas raconter. Je suis sûre que tu seras ouverte.
- Speaker #1
Bien sûr, oui, bien sûr.
- Speaker #0
Ben voilà, donc on a un petit peu échangé toutes les deux et puis tu m'as dit que tu avais déjà vécu une relation toxique. Est-ce que tu peux un petit peu nous raconter le début de cette relation en fait ? Comment ça a commencé ? Donc avant même que ce soit toxique, j'imagine qu'il y a eu un début d'histoire. Est-ce que tu peux un peu nous raconter ça, si tu es d'accord ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Alors, c'était très compliqué parce que j'étais dans une période très floue dans ma vie. J'avais des très gros problèmes de santé. Et j'étais vraiment très seule dans tout ça parce qu'on ne trouvait pas ce que j'avais. J'avais des très grosses migraines. J'étais très, très fatiguée. Et j'étais vraiment perdue avec ma santé qu'on ne trouvait pas. Et j'ai été sur Tinder. Je me suis dit bon je vais remettre Tinder parce que je me sentais vraiment seule et j'avais envie d'être un peu soutenue dans ce passage de vie qui était très complexe. Et j'ai matché avec cette personne directement, on s'est vu pour aller manger en bout. Et directement ça a été très, comment est-ce que je peux expliquer ça, très chimique. vraiment ça a été très vite c'est quelqu'un à qui je me suis très physique et vraiment je dis pas que c'est un coup de foudre parce que c'était pas le cas mais je me suis sentie écoutée par cette personne et c'est ce que j'avais besoin à ce moment là et je me suis vraiment livré à cette personne alors que c'est pas mon genre de base je suis quelqu'un qui ne se livre vraiment très très peu il parle pas de sa vie qui parle pas de son passé je Mes amis le savent, mes amis proches, et vraiment il faut vraiment que je sois en confiance pour... avec une personne que je connais, que j'ai déjà vue plusieurs fois au moins, pour pouvoir me livrer. Mais là je me suis vraiment laissée aller, je pense que j'avais réellement besoin de parler de ce qui se passait dans ma vie. J'ai parlé de mon passé, j'ai parlé de mes anciennes relations, j'ai parlé de mes blessures. Je me suis vraiment livrée très fort à cette personne. Très mauvaise idée évidemment ! Et directement cette personne c'est vraiment... calquée en disant mais moi aussi et donc j'avais l'impression de parler à mon double mais d'être écoutée d'être soutenue et d'être avec quelqu'un qui comprenait un petit peu ce que je vivais donc c'était plaisant sur le moment, vraiment fort oui je vois exactement ce que tu veux dire et donc on s'est revu par après ça a été très très vite comme relation alors que je ne suis pas quelqu'un qui va qui va très vite Ça a été très vite, on s'est vus très vite, souvent. Il était beaucoup en demande de me voir. C'était très intense. Et je ressentais quelque chose de chouette, parce que je me disais, voilà quelque chose de positif dans ma vie.
- Speaker #0
À quel moment, à partir de combien de temps de relation ? Tu as commencé à sentir que ça devenait toxique. Et qu'est-ce qui s'est manifesté ? Tu vois, quels ont été les premiers signes de toxicité ? Et après, combien de temps ça s'est développé un peu ce côté toxique ?
- Speaker #1
Écoute, très vite. Ah, c'est vite. Très, très vite.
- Speaker #0
En quoi ? Quelques semaines ?
- Speaker #1
Je dirais deux semaines. Ah oui,
- Speaker #0
quand même. Et ça a été quoi alors les premiers signes ?
- Speaker #1
En fait, je suis partie... Je suis créatrice de contenu. J'avais été invitée... dans une cabane, je ne sais plus où, dans les Ardennes je pense, avec toutes des copines à moi par une marque et on devait passer 3-4 jours dans les bois, c'était vraiment génial comme opportunité et puis j'emmenais mes amis avec moi donc c'était vraiment cool mais il n'y avait pas de réseau dans les bois. Et donc je n'avais pas vraiment contacté cette personne mais il était au courant que j'étais là, je lui disais voilà, moi je suis là pour travailler, je suis avec mes amis. Je ne peux pas être tout le temps sur mon téléphone. Je suis revenue de là, il m'a appelée en me hurlant dessus et en me disant « Tu ne m'as pas donné de nouvelles ! » Il m'a hurlée dessus, il m'a maltraitée déjà par téléphone, il m'a donné un stress que je ne méritais pas d'avoir et je me suis dit « Oula, qu'est-ce que c'est que ça ? »
- Speaker #0
Donc là, ça a déjà fait sonner une première alarme à l'intérieur de toi.
- Speaker #1
Oui, parce que je n'ai jamais vécu des histoires comme ça. Je ne suis pas quelqu'un qui a tendance à être attirée par ce genre d'homme. Et donc, j'ai toujours été assez libre dans mes relations précédentes. Et là, je me suis dit, il y a quelque chose vraiment de très bizarre. Pourquoi est-ce qu'il réagit comme ça ? Parce que je suis quelqu'un qui se met facilement dans la peau de l'autre. Et évidemment, quand on en a discuté, il a tourné le truc en disant... C'est parce que j'ai pas confiance aux femmes et parce que j'ai été trompée et du coup ben j'ai des peurs excuse-moi de m'être emballée comme ça et donc moi cette première sonnette d'alarme je l' ai entendue mais elle avait été mis sous le tapis parce que je me suis dit c'est ça ce que je suis très empathique et donc donc voilà ça c'était la première oui bien sûr
- Speaker #0
Et après alors, comment la relation a évolué ? Vous êtes restés combien de temps ensemble ?
- Speaker #1
On est restés un an et demi ensemble.
- Speaker #0
Donc après deux semaines, il y avait la première sonnette d'alarme. Quelles ont été les autres alarmes de votre relation ?
- Speaker #1
C'était pas la pire, ça l'a évidemment. Plusieurs choses, là. En fait, c'était... Je ne pouvais pas... Il ne me disait pas clairement, tu ne peux pas le faire. Mais il faisait en sorte que je ne le fasse pas. C'est très vicieux. Donc c'était... Je disais, je vais sortir avec une des copines. Ah mais j'avais prévu qu'on aille là. J'avais réservé un super resto. Et en fait, moi j'avais mal au cœur, parce qu'elle était très douée aussi pour ça. Et du coup, j'abandonnais l'idée d'aller voir mes amis pour rester avec lui. Sauf que c'était souvent. C'était très souvent. Jusqu'à ce que je ne sorte plus. plus jamais avec mes amis et même aller boire un café avec une amie c'était... la réussite à t'isoler et en fait le fait que je sois sur les réseaux aussi c'était très compliqué si je ne répondais pas assez vite si je postais des photos de moi en bikini ou en maillot de bain ou en lingerie ou que je dansais moi je suis quelqu'un de très solaire je danse devant la caméra si je faisais ça C'était un prétexte pour avoir une dispute parce que pour lui, je le trompais. Je me faisais mousser auprès des autres hommes et tout ce genre de choses. C'était aussi stopper ma personnalité, stopper mon boulot aussi parce que ça fait partie de mon travail, de m'entrer quand je suis en vacances. J'avais des collabs avec des lingeries et tout ça. Et surtout, moi, me dire, je ne vais plus le faire. Parce que si je le fais, ça va finir comme ça. Ça va finir en insultes, ça va finir en hurlades au téléphone. Et en fait, ça me crée vraiment un stress. Vraiment très très compliqué. Donc ça, il y avait tellement de choses. Des messages, si j'allais toute seule en ville, ils m'envoyaient des messages, t'es où ? Tout le temps, c'était des messages tout le temps. Si je ne répondais pas, si je ne disais pas je t'aime assez sur une journée, c'était, et quoi tu ne m'aimes pas, tu ne me l'as pas dit assez ? Si... Il y a tellement de... Il y a tellement d'exemples, c'est un peu perturbant de reparler de ça. Mais il y avait aussi...
- Speaker #0
Il te remet vraiment de toi, de tes proches, et la nostalgie un peu excessive, la possessivité, ce genre de choses.
- Speaker #1
C'est ça. Et même genre des...
- Speaker #0
De te faire culpabiliser.
- Speaker #1
Oui, mais tu ne te rends pas compte, moi je t'aime. C'est parce que je t'aime trop que je fais ça. C'est parce que je t'aime comme jamais personne ne t'a aimé. Et j'étais là, j'étais entre les deux. À la fois, je savais très bien que ce n'était pas ça. Et à la fois, il était très fort pour me reprendre sous son aile et me faire oublier les trucs. Et en fait, moi, je suis très sensible. Et donc, il pleurait beaucoup devant moi. Il m'envoyait des fleurs. Il m'invitait dans des boricots. Je faisais pardonner.
- Speaker #0
C'est comme ça que tu restais dans l'angoisse ?
- Speaker #1
C'est ça. Et il pleurait à chaque fois. Il contactait ma famille, mes amis, en disant « Alicia, c'est la femme de ma vie. Je peux pas être sans elle. Blablabli. » Et en fait, comme il savait que je prévenais quand même relativement souvent mes proches, il voulait aussi les avoir dans sa poche. Donc voilà, c'était vraiment un enfermement, une manipulation sans dire vraiment « Tu peux pas le faire, mais... »
- Speaker #0
te fait comprendre que si tu le fais, il te fait comprendre, il te le reproche mais de manière pas directe.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Il tire la tête.
- Speaker #1
Il tire la tête, ouais.
- Speaker #0
Il fait des petits pics.
- Speaker #1
Il est froid.
- Speaker #0
Il montre qu'il est pas bien pour que tu culpabilises et que toi tu te remettes en question.
- Speaker #1
Il est froid et puis je dois lui demander « bah je vois que t'es froid, bah non, non, tracasse » et puis après j'ai compris pourquoi parce que j'avais fait quelque chose pour lui qui ne devait pas être fait. Plein d'histoires comme ça, je... C'est... Il y a une fois où je ne suis pas sortie beaucoup avec mes amis, du coup, parce que je ne pouvais pas trop. Et une fois... Il faut savoir aussi que pendant tout ça, j'ai mes problèmes de santé, j'ai mes migraines, et que ça n'arrange absolument rien.
- Speaker #0
Évidemment.
- Speaker #1
Puisque, évidemment, je suis tout le temps stressée, je me réveille avec la boule au ventre, on me fait des crises où je pète les plombs et lui, il pète les plombs, donc ça accentue mes migraines, je ne guéris pas du tout. Je fais plein de médecins, ils m'accompagnent partout. Et il dit, regarde, grâce à moi, on va avoir plein de médecins, ne t'en fais pas, je suis là et je suis la seule personne qui est là pour toi. C'est clairement ce qu'il me disait.
- Speaker #0
Tu y croyais à ce moment-là ? Est-ce que pendant que tu vivais tout ça, je ne parle pas de la fin de la relation, on y reviendra après si tu es d'accord, mais est-ce que quand tu étais là au cœur de cette relation pendant un an et demi, est-ce que tu te rendais compte que c'était toxique ? Ou est-ce que tu te disais des trucs plus du genre, tu sais, c'est passionnel ? J'entends parfois des personnes dire c'est mon âme soeur, c'est ma flamme jumelle, tu vois ce genre de choses. Est-ce que tu te rendais compte de la toxicité de la relation ? Qu'est-ce que tu ressentais à ce moment-là ?
- Speaker #1
J'étais partagée, vraiment c'était très compliqué. Parce qu'à la fois je suis quelqu'un de très conscient et je savais très bien que c'était pas net comme relation. Mais le truc c'est qu'il faisait tourner la chose parce que lui avait des blessures et lui il avait des problèmes. Il disait toujours c'est moi, j'ai un souci. Après, il s'excusait. Il disait c'est moi, j'ai un souci de jalousie, des conneries. Alors que non, c'est clairement pas ça le problème. C'est un problème plus profond, évidemment. Donc, je le savais. Et en fait, il y a eu quelques séparations pendant un an et demi. Parce qu'il y a des moments où il a été beaucoup trop loin. Et que j'ai cessé. Une fois, je crois que je suis restée huit jours sans... sans lui parler, parce que ça avait été beaucoup trop loin, il y avait eu beaucoup de violence. Et il est revenu, j'avais rendez-vous chez les nutritionnistes, il savait que j'avais rendez-vous ce jour-là, il est venu devant. Et là, il a repluré, et là, il m'a récupéré. Pendant tout ce temps-là, j'en avais parlé avec mes amis, j'en avais parlé avec ma famille, et je me disais, vraiment, c'est fini, je ne veux pas ça dans ma vie, je ne veux pas de... Je ne veux pas de...
- Speaker #0
Désolée pour la petite sonnerie.
- Speaker #1
Je ne veux pas de violence dans ma vie, je ne mérite pas ça et j'en ai jamais voulu et j'en veux pas. Mais il arrivait, je n'arrive même pas à expliquer comment, il arrivait alors que je ne suis pas quelqu'un de manipulable.
- Speaker #0
Tu lui laissais une chance en te disant « Bon, il va changer. »
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Évidemment, au fond de moi, je pense que...
- Speaker #0
L'espoir, tu l'aimais quand même. Tu avais eu une attirance, tout ça. Donc, ce n'est pas facile. À quel moment, en fait, tu t'es dit « Ok, là, stop. » C'est vraiment la fin de la fin. Qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce qu'il y a eu un déclencheur pour vraiment que tu te dises Là, c'est fini. Pour du vrai, pour de bon ? Parce que maintenant, ça fait combien de temps que c'est fini ? Je ne sais plus si on l'a dit ou pas dans l'épisode.
- Speaker #1
Ça a fait deux ans au mois de février. Ok.
- Speaker #0
Et donc, est-ce qu'elle a été l'élément déclencheur où tu t'es dit, ok, là, c'est vraiment la vraie rupture ?
- Speaker #1
Il faut savoir que pendant un an et demi, il y a eu beaucoup d'épisodes de violence. Physique ? Physique. Il est venu plusieurs fois me chercher devant des soirées, des cafés où j'étais en train de boire avec des copines ou un verre d'eau dans un bar. Il était devant et il me regardait de loin et il me menaçait de loin. Donc ça, et puis...
- Speaker #0
On dépasse vraiment la... Parce que toutes les relations violentes sont toxiques. Toutes les relations toxiques ne sont pas forcément... Elles sont toutes violentes psychiquement, mais elles ne sont pas toutes violentes physiquement. Je pense que c'est aussi important de le préciser dans l'épisode. Mais toi, non seulement c'était toxique, mais en plus, il y avait de la violence physique.
- Speaker #1
Il n'y a pas eu sur moi. Pendant les un an et demi, il n'y a pas eu de violence sur moi, mais c'était de la violence. Prendre un couteau dans mon cul, se menacer lui-même qu'il va se tuer. Prendre une trottinette, la jeter dans la meuse devant moi, parce qu'en fait, l'alcool n'est dans rien.
- Speaker #0
Ah oui, en plus, oui.
- Speaker #1
Chez lui. et Donc voilà, il y a eu beaucoup d'épisodes de violences, donc voilà, je ne vais pas m'éterniser là-dessus. Il était là, vraiment on aurait dit un film d'horreur, tu vois, genre il y avait la pluie et il y avait une nuit comme ça dans la pénombre qui me regardait et en fait j'étais tellement stressée de le dire à mes amis parce qu'elles avaient été là au premier signe de violence une fois, donc elles savaient, donc ça aussi ça aide d'avoir quelqu'un qui était là. j'étais tellement gênée j'avais honte de moi d'avoir repris un homme violent que j'étais gênée de leur dire il est là il faut m'aider toi tu le voyais mais tu ne le disais pas j'ai pris mes clics et mes claques je suis partie j'ai dit j'ai mal à la tête je vais rentrer Et en fait, j'avais peur qu'il rentre dans le café et qu'il fasse bordel devant mes amis, devant les gens. J'étais gênée parce qu'il y avait eu beaucoup d'épisodes aussi devant les yeux de tous, tout ce que je déteste vraiment. Et donc, je l'ai attrapé et je lui ai dit... je je je qu'est ce qui se passe et en fait il était sous donc violent évidemment parce que c'était deux personnes vraiment qu'il était sous et quand il était pas alcoolisé vraiment c'était très très en fait quand il buvait il n'arrivait plus à se contrôler c'était ça Et j'en ai suivi vraiment des heures de combat où il m'a suivi jusque chez moi, il prenait mes affaires, il voulait reprendre ses affaires chez moi, il ne voulait pas partir. Il a défoncé la porte de mon appartement, que j'ai dû appeler une de mes amies qui était en ville encore, que je venais de quitter, en disant en fait je ne suis pas partie pour ça, je suis partie parce qu'elle est arrivée directement et il est parti. Et du coup, avec cette porte qui sort de mon appartement et qui maintenant encore grince quand je la ferme, parce qu'elle a été dépensée. Et donc, il y a eu plusieurs épisodes comme celui-là qui m'ont fait dire que c'est le dernier. Après, je ne veux plus. Et je l'avais prévenu, en fait. Je lui avais dit parce qu'à la fin, je n'en pouvais plus. J'étais plus nombreuse. Plus que l'ombre de moi-même, j'étais pas bien dans ma peau, ma santé ça n'allait pas mieux, enfin y'a rien qui allait mieux évidemment. Ça m'a éteinte, j'étais grise, j'avais pris 10 kilos, y'a rien qui allait, vraiment ça n'allait pas. Et je lui ai dit, entre quatre yeux, c'est la dernière fois que tu refais une crise comme ça. Si tu refais une crise comme ça, c'est fini. Évidemment il l'a refait. Évidemment. Évidemment. Et je l'ai quitté le lendemain de cette crise. Et le lendemain de cette crise, je l'ai bloqué. Je n'ai plus débloqué cette personne de ma vie.
- Speaker #0
Donc tu l'as bloqué partout. Tu lui as dit c'est fini.
- Speaker #1
Il a essayé. Il a essayé de m'appuyer sur tous les trucs, mais je l'ai bloqué vraiment partout. Et je lui ai dit que c'était vraiment fini. Et je n'ai plus débloqué cette personne depuis.
- Speaker #0
Ok. Est-ce qu'à partir de là, ça a été la rupture ? Comment après tu as vécu cette séparation ? Qu'est-ce qui s'est passé dans les semaines qui ont suivi ? Est-ce que tu as rencontré des défis ?
- Speaker #1
Ça a été très dur, je ne vais pas te le cacher. Ça a été dur déjà de ne pas le débloquer et de ne pas... répondre à ses appels et à ses messages qu'il envoyait ou qu'il disait à telle ou telle personne, il dit, elle essaie de me parler, blablabla. Mais la coupure a été très nette. Je ne sais pas expliquer. Il n'a pas essayé très longtemps parce qu'il avait déjà quelqu'un d'autre. Oui,
- Speaker #0
ben oui.
- Speaker #1
Et donc, pendant quelques jours, j'étais dans un déni de tout ce qui s'était passé où je me suis juste dit, cette histoire est terminée, c'est une personne. qu'il y a des problèmes et je ne peux pas l'aider. Et en fait, par après, j'ai appris des choses, j'ai vu des choses. Et là, ça m'a... Là, j'ai eu comme un déclic de tout ce qui s'est passé. Il y a tout qui est vu. En fait, comme si j'étais endormie pendant un an et demi, où je savais qu'il se passait des choses qui n'étaient pas OK. Mais à partir du moment où j'ai compris qu'en fait, il avait déjà tourné la page, il était déjà sur quelqu'un d'autre. cinq jours après notre rupture. Ça veut dire qu'il avait déjà sous le coup de la personne avant. Là, j'ai eu comme une rage de me dire, mais en fait, il s'est foutu de ma gueule. Vraiment, il a joué avec moi, il a essayé, et en fait, c'est pour ça que la cassure est si nette. C'est parce qu'il a déjà... Pour lui, c'est déjà fini. C'était pas de l'amour, quoi. Et donc, là, j'ai été en rage, et je n'ai beaucoup parlé sur les réseaux. Parce qu'évidemment, comme il était fort présent sur mes stories et tout ça. Oui, parce que s'il n'était pas assez présent, il me faisait la réflexion. Il me disait, toi, tu ne m'as pas montré assez ces temps-ci. Ça veut dire que tu as quelque chose à cacher. Ouais. Ouais. Donc, j'avais la pression aussi de devoir le montrer. Alors que je n'avais pas spécialement envie tout le temps de montrer mon mec. Oui, c'est ça. C'est ma vie privée. Et donc, il y avait tout un jeu autour de ça. C'était très toxique aussi ça. Et donc j'en ai parlé sur les réseaux, je n'ai pas expliqué dans les détails, mais j'ai dit, voilà, c'est un homme toxique.
- Speaker #0
Sur les réseaux, moi je te suis, je suis sur tes stories, j'en ai beaucoup. Et c'est vrai que tu es très transparente, tu partages vraiment de tout, de ton quotidien, quand tu traverses quelque chose pour montrer le côté humain de la vie. Tu n'es pas une influenceuse qui fait quoi. que la vie est merveilleuse et que tout va toujours bien. Et à ce moment-là, je ne te suivais pas. Mais oui, je peux imaginer que tu racontais peut-être un peu ton...
- Speaker #1
Je me voyais mal revenir sur le réseau et dire, voilà, il n'est plus là et c'est tout. Oui, c'est ça. Je ne le pouvais pas, en fait. J'avais la parole qui était là dans ma gorge et il fallait que je dénoue ça. Et donc, j'en ai parlé. J'en ai parlé pour moi. J'en ai parlé pour les prochaines personnes et tous les autres qui peuvent me suivre, qui le connaissent. Donc voilà, je savais à quoi je m'affichais en faisant ça. J'avais très peur, je ne le cache pas. Mais je l'ai fait en me disant, il ne peut pas débarquer chez moi. J'appelle les flics, quoi. Il n'a jamais rien fait. Il m'a juste dit que je devais arrêter de le faire, sinon il allait porter plainte pour diffamation. Mais il ne l'avait jamais nommé. Oui, c'est ça. Donc, il n'aurait rien pu faire. Mais... Mais oui, donc j'ai pris le temps d'expliquer un peu dans les grands mots. Je n'ai pas expliqué les détails de violences et tout ça. C'est dur quand même à expliquer. Oui, oui,
- Speaker #0
c'est sûr.
- Speaker #1
Mais j'ai prévenu et j'ai eu tellement de témoignages de femmes qui sont en relation toxique, qui sortent de relations toxiques. Des femmes qui le connaissent aussi. Ça, c'était un peu plus drôle. Et en fait, à partir de ce moment-là, j'ai compris vraiment dans quoi j'avais été pendant un an et demi.
- Speaker #0
Et c'est pour ça que je trouve que c'est important de libérer la parole comme on est en train de le faire là dans un épisode de podcast, parce que c'est un sujet qui est encore fort tabou. Il y a des personnes qui sont dans des relations toxiques qui ne le reconnaissent pas ou qui comme toi se disent ça va passer alors que plus tôt on en sort mieux c'est. Et puis surtout se rendre compte qu'on n'est pas seul en fait, qu'on est... plein à avoir vécu des relations toxiques et ce que je voudrais te demander maintenant, donc quel a été parce que juste après je veux parler de ta reconstruction, on va essayer sur l'espoir maintenant le positif après avoir détaillé un petit peu tout ça, mais juste d'abord est-ce que une fois que ça a été fini, j'imagine bien que ça n'a pas été bien du jour au lendemain quels étaient les signes, l'impact en fait que cette relation avait marqué à l'intérieur de toi, t'as déjà dit un peu que tu te sentais éteinte, avait été un peu coupée d'autre
- Speaker #1
toi de tes émotions de tes amis fait qu'est ce que tu ressentais au plus profond de toi qu'il a fallu reconstruire après fait qu'elle était d'abord j'ai eu beaucoup de peur peur de le croiser dans la rue peur de me retrouver dans mon endroit que lui j'avais vraiment très peur de ses réactions parce que j'avais quand même dénoncé ce que les faits sont Et tout doucement, j'ai recommencé à sortir avec mes amis. Je me faisais raccompagner jusqu'à chez moi, vraiment pour me rassurer un maximum. Je me suis entourée. Vraiment, je pense que c'est la chose qui m'a le plus aidée, c'est d'être aussi bien entourée.
- Speaker #0
C'était ma question suivante.
- Speaker #1
Je suis un peu émue. J'étais un petit peu émue. C'est un sujet qui me touche beaucoup. Ça réveille et ça fait longtemps que je n'en ai plus parlé. Donc oui, j'ai été très bien entourée par ma famille, mais par mes amis et surtout mon cercle amical très proche, qui étaient là depuis le début. Et même quand elles savaient, elles sont toujours restées là. Elles m'ont toujours soutenue, elles n'ont jamais été contre moi parce que ça aussi c'est super important en fait. Parce que si elles me le disent, elles me le disent encore, elles me disent... On savait très bien comment il était. compris on l'a vu on a vu la violence on a vu on a vu comment tu t'es tu t'es transformé en quelqu'un que tu n'étais pas et on le savait mais on pouvait pas te dire alessia tu dois le quitter parce que sinon on allait te perdre et donc elles sont restés malgré tout elles ont soutenu dans tous mes choix non mais les pires choix possibles parce que bon franchement Quand j'y repense, je me dis mais franchement Alès, t'as accepté ça, c'est compliqué. Donc elles ont été là, elles m'ont reprise sous leurs ailes après cette rupture, j'ai réappris à sortir, j'ai réappris à faire des choses. que j'aimais faire pour moi, les choses que je ne pouvais plus faire, comme même aller boire un café toute seule, aller sortir en soirée. Je suis quelqu'un qui adore sortir, j'adore le monde de la nuit, tout ce qui est social. Puis j'ai un métier aussi qui est dans le social. Je suis obligée de rencontrer beaucoup de personnes, d'aller à des événements et tout. Toutes ces petites choses que je ne pouvais plus faire. de par ma santé, mais aussi de par cette relation qui m'en empêchait. J'ai réappris tout doucement et tout doucement, j'avais moins peur en fait.
- Speaker #0
Et au-delà de la peur, est-ce que ça avait impacté aussi, par exemple, ton estime de toi, ta confiance en toi, ton énergie ? Est-ce que ça avait touché d'autres sphères, un peu comme ça ?
- Speaker #1
Ah, j'étais plus moi-même. Ouais. Mais clairement plus. Je ne me reconnaissais plus, j'avais changé de coupe de cheveux alors que j'ai une frange depuis une vie !
- Speaker #0
Tu t'étais adaptée à sa vision, à lui,
- Speaker #1
en fait. Je m'étais adaptée, vraiment, j'étais une autre personne, alors que je connais mon identité. Je sais qui je suis, je sais ce que j'aime, je sais ce que je ne veux pas. Je sais que je suis quelqu'un qui a besoin de partager des choses, qui a besoin de voir du monde. Moi, je suis très amitié, mais mes amis, c'est comme ma famille pour moi. Ma famille, très important. Et donc, je n'avais plus cette envie de rien. Je n'avais plus envie de vivre, carrément. Je peux clairement le dire. Je n'ai jamais eu de pensée. J'étais vidée de toute énergie parce qu'en plus je passais des moments difficiles avec ma santé qui n'aidaient pas. On ne trouvait pas ce que j'avais. Il n'y a rien qui allait en fait et donc j'étais éteinte. Je n'osais plus parler en face cam sur les réseaux sociaux alors que c'était plus... Ah oui, non, je ne le faisais plus parce que la fois où je le faisais, à chaque fois, il y avait toujours un truc que je ne pouvais pas. Ah ben, t'as un top, on voit ton ventre. Ah ben... Ouais bah oui bah tu parles à tes petits copains bah oui on est en forme aujourd'hui plein ce genre de petites phrases piquantes.
- Speaker #0
Et en fait c'est comme du poison Ah ouais c'est le mythe à l'intérieur de toi qui finit par se répandre et tu finis par y croire
- Speaker #1
Je ne vais pas dire que j'y crois mais je le fais pas parce que je veux éviter le conflit et pour éviter le conflit ben je ne le fais pas du coup pour éviter le conflit je je m'éteins puisque c'est ce que personne ne voulait
- Speaker #0
Heureusement pour nous tous et nous toutes, tu as retrouvé ta lumière. Oui ! Qu'est-ce qui t'a aidée ? Tu as déjà parlé beaucoup de tes proches, du fait d'être entourée. Est-ce qu'il y a eu d'autres choses, d'autres ressources ? Est-ce que tu as eu un accompagnement, est-ce que tu as suivi un psy, est-ce que tu as fait une thérapie, quelque chose, une expérience qui t'a aidée ?
- Speaker #1
Oui, j'ai oublié de parler de ça. J'étais suivie un petit peu avant ma rupture par une thérapeute. J'ai été de moi-même parce qu'en fait... Je sentais que j'étais vraiment pas bien, mais je ne savais pas mettre les mots. Je savais juste que j'étais pas bien et que je ne me reconnaissais plus. C'est le mot que j'ai dit à la femme, à la psy, quand j'ai été la voir la première fois. Et donc, elle m'a ouvert des portes et c'est de là que j'ai compris beaucoup de choses. Elle m'a beaucoup aidée sans me dire, mais des petites choses, des petites graines qu'elle a posées dans ma tête et qui ont refait surface à un moment donné. Donc j'ai été suivie, je suis toujours suivie par cette dame. Je suis suivie, je veux dire que oui, pendant au moins une bonne année, ça a été sur ce thème-là, cette thématique-là, pour me ressortir de là, pour reprendre confiance en la vie, reprendre confiance en moi, arrêter d'avoir peur surtout. Ce qui me freinait le plus, c'était la peur. Donc oui, je pense que se faire suivre, c'est vraiment une priorité. dans la liste des choses à faire après ce genre de relation. Parce qu'on ne se rend pas compte, on se dit qu'on va s'en sortir toute seule ou avec ses amis, mais ce n'est pas la même chose. Là, vraiment, c'est se confier à quelqu'un, un spécialiste, qui a les bons mots, qui a la justesse. Moi, elle m'a vraiment aidée et elle m'a relevée aussi, vraiment. Elle a remonté tout mon potentiel et elle m'a fait reconnaître. reconnecter à mon potentiel et à ma personne de base. Donc ça, c'est vraiment le premier truc. Comme je disais, vraiment être entourée de bonnes personnes, refaire les choses qui font du bien. Ça, c'est vraiment... Ça m'a vraiment aidée. Des petites choses, mais...
- Speaker #0
Te reconnecter à tout ce que tu faisais avant la relation. Oui, c'est quelque chose que je conseille souvent aussi.
- Speaker #1
Oui, ce que j'aimais, moi, c'était partager sur les réseaux sociaux. Donc... me montrer, remontrer des vidéos de moi en look, à montrer, voilà, j'ai acheté ça là, look of the day, parler en face cam, plein de petites choses comme ça que je ne pouvais plus faire et que ça a été dur de le refaire les premières fois. J'avais l'impression de revenir et de faire... J'ai l'impression que je suis partie à une vie, quoi. Mais voilà, on prend vite le pli quand c'est quelque chose qui est inné. Oui, c'est ça. Ça, vraiment, prendre du temps pour soi. Se reconnecter à soi, à son corps aussi. Me dire, là, je suis fatiguée parce qu'il y a des moments très fatigants aussi. Parce que physiquement, mais mentalement, c'est très fatigant de sortir de ce genre de relation. Et donc... Passer du temps seule, lire, regarder des séries que j'adore, me faire des bons petits plats, aller au resto. Vraiment, c'est des petites choses simples, mais ça aide tellement. Et moi, ça m'a aidée. Petit à petit, ça va mieux. Ça va beaucoup mieux. Je vois,
- Speaker #0
je vois. Qu'est-ce que tu dirais à une personne qui peut-être nous écoute, soit est toujours dans cette relation ? Soit on est sorti mais doit encore passer par tout ce processus de reconnexion à soi. Quels conseils tu aimerais donner à cette personne ? Qu'est ce que tu aimerais lui dire ?
- Speaker #1
Je sais que c'est compliqué quand on est dedans parce qu'on se rend pas vraiment compte. Parce que moi je l'ai vécu, je sais qu'on s'en rend compte après, on se dit ah on a toutes les petites portes qui s'ouvrent devant nous. Ah mais non mais non mais ça, mais il y a ça aussi et ça, Il y a plein de choses qui s'ouvrent à nous. Mais... Je dirais que c'est de penser à qui on était avant d'avoir rencontré cette personne. En tout cas, moi, c'est comme ça que je le vois. La personne que j'étais me manquait énormément.
- Speaker #0
Ben ouais, toi.
- Speaker #1
Moi, vraiment, me manquait. Et je savais que cette personne qui était là, ce n'était pas moi. Et ça, ça m'a donné espoir sur ma guérison. Je me suis dit, mais en fait, c'est ça la personne. que je suis, c'est pas la personne que j'étais quand j'étais avec lui,
- Speaker #0
c'est la personne que j'étais avant et donc ça m'a aidée à me reconnecter à qui j'étais et à revivre un peu les émotions que j'avais avant tout ça et je pense que c'est aussi un très bon signe quand parfois on se pose la question est-ce que je suis ou pas dans une relation toxique, de se demander mais comment est ma lumière, est-ce que je brille quand je suis avec cette personne ou est-ce que je m'éteins Est-ce que je suis moi-même dans cette relation ou est-ce que je suis en train de me modifier pour complaire ou pour essayer de répondre à ses attentes ?
- Speaker #1
C'est ça, c'est hyper important. Est-ce que ce qu'on dégage, ce que les gens disent de toi... Moi, je voyais, j'étais éteinte, plus personne ne me remarquait, j'étais dans un down. Ce n'était pas moi, je le savais. Et ce qu'il y a, c'est que je n'ai jamais perdu confiance en moi. Ça, c'est quelque chose... En fait, quand il me disait des choses pour me rabaisser, ça ne m'atteignait pas en moi profond. Ça m'atteignait en surface. Parce que, comme je disais, je sais qui je suis. J'ai 35 ans maintenant. J'en avais 33, 32. Je savais qui j'étais. Je ne pouvais pas me changer. Je n'avais pas 20 ans. C'est plus compliqué quand on en a 20. Et donc, j'ai vite récupéré cette lumière en moi. J'ai fait les choses, c'est simple, mais j'ai juste fait les choses qui me faisaient du bien à moi, en fait. Plus pour les autres que pour moi.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a un mot de la fin que tu as envie de partager pour cet épisode de podcast ? Que ce soit pour les personnes qui nous écoutent ou que ce soit pour toi, pour la lumière de Alessia, pour la lumière de toutes les femmes ?
- Speaker #1
Je ne sais pas de mantra précis, je dirais que... qu'il ne faut pas avoir peur d'être seule et que la seule lumière le seul moyen d'avoir une lumière c'est de la créer nous-mêmes il ne faut pas attendre la lumière des autres il faut se la créer soi-même voilà je t'ai
- Speaker #0
vu tu m'as aimé merci beaucoup Alessia pour ce témoignage merci à toi de m'inviter avec grand plaisir vraiment Donc comme je le disais en début d'épisode, je suppose que tu es d'accord s'il y a des personnes qui ont des questions, tu es d'accord qu'elles te contactent ?
- Speaker #1
Oui, oui, je peux envoyer un message sur Instagram, il n'y a pas de soucis.
- Speaker #0
Donc tu peux rappeler ton compte Instagram si tu es d'accord.
- Speaker #1
Du coup, c'est Alicia Drink Lipstick, donc Alicia mon prénom, A-L-E-2-S-I-A.
- Speaker #0
drink comme boire en anglais et lipstick comme rouge à lèvres parce que c'est un peu ma marque de fabrique je mettrais ça de toute façon je mettrais ton compte à la description de l'épisode donc les filles simplement on espère que cet épisode vous aide vous accompagne, vous montre que vous n'êtes pas seule et puis surtout pour clôturer cet épisode on aimerait beaucoup vous mettre dans la description de cet épisode Quelques numéros d'urgence, si jamais vous êtes dans une situation compliquée, que peut-être que vous n'êtes pas bien entouré, comme Alessia a eu la chance d'avoir sa famille et ses amis près d'elle, il y a vraiment des centres qui sont spécialisés là-dedans, qui sont là pour vous, c'est souvent des numéros gratuits, donc on va en recenser quelques-uns, je vais vous les mettre dans la description de cet épisode, n'hésitez vraiment pas si vous êtes en détresse, si vous vous posez des questions, si vous aimeriez sortir d'une relation et que vous n'y arrivez pas ou si vous en êtes sorti et que vous ne savez pas voilà quelles premières étapes faire moi je compte je m'adresse à vous dans ce podcast en général avec mon programme avec ma to do list etc c'est pour les personnes qui sont déjà sortis de ça et qui sont déjà dans la démarche je vais dire mais si jamais vous n'en êtes pas encore là et que vous avez vraiment besoin d'être franchement n'hésitez pas parce que tous ces numéros qui sont là C'est des personnes compétentes, des personnes qui sont formées à ça et qui pourront vraiment vous aider à vous sortir de cette situation. Merci, à bientôt. Et voilà, l'épisode du jour est terminé. Si il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors je te dis déjà merci, à la semaine prochaine et d'ici là, on se retrouve sur Instagram. Bisous !