Speaker #0Bienvenue sur Prends ce qui te parle, le podcast qui accompagne les femmes à se reconstruire après une relation toxique, se libérer de l'emprise et retrouver confiance en elle. Je suis Amanda, professeure de yoga avec une approche de développement personnel. Vous me suivez peut-être déjà sur Instagram, sur mon compte amanda.reconnexionassoi. Chaque personne est unique, alors ici la bienveillance est un honneur ainsi que la douceur. Prenez uniquement ce qui vous parle et surtout, laissez le reste. Bonjour les filles, j'espère que vous allez bien. Je vous retrouve cette semaine-ci pour vous parler de reconnexion à soi après une relation toxique. Dans les épisodes précédents, je vous ai beaucoup parlé des signes qui se manifestent lorsqu'on a vécu une relation toxique. Et si vous vous êtes reconnus dans ces signes, dans ces symptômes, cet épisode-ci va beaucoup vous plaire. Donc j'ai envie de partager avec vous les trois piliers que moi j'utilise pour la reconnexion à soi après une relation toxique. C'est les trois piliers que j'utilise dans mes accompagnements individuels, mais aussi dans mon programme vivre, qui est mon programme signature, qui va bientôt reprendre, je vous en parlerai en toute fin d'épisode. Dans cet épisode-ci, j'ai vraiment envie de vous parler de mes trois piliers. Pourquoi Parce que pour moi, la reconnexion à soi, quand on a vécu ce genre de relation, ce n'est pas une reconnexion idéalisée, comme on voit sur Instagram, se lever le matin avec le soleil, faire une salutation, manger des petites graines de chia en souriant. Non, la reconnexion à soi, c'est quelque chose de bien plus profond que ça, surtout quand on a vécu ce genre de relation. Et comme je le disais dans les épisodes précédents, sortir d'une relation toxique, c'est pas comme sortir de toute autre relation. C'est pas juste, c'est fini, j'ai une petite peine de cœur, je dois faire mon deuil et je suis de nouveau célibataire. Sortir d'une relation toxique, c'est la reconnexion après ça, ça passe vraiment par le fait à la fois de libérer un petit peu toutes ces choses qu'on a accumulées à l'intérieur de soi, de pouvoir faire la... part des choses entre nos ressentis qui sont réels et les ressentis qu'on nous a imposés, si vous voulez. C'est un petit peu comme si on avait plein de petits traumatismes à l'intérieur de soi desquels il convient de prendre soin pour pouvoir s'en défaire. Il y a aussi vraiment une notion de système nerveux à apaiser et puis il y a le fait de se reconnecter à maintenant, qu'est-ce qu'on veut, vous voyez, vraiment prendre le temps de de se libérer pour après savoir ce qu'on veut vraiment et vers quoi on veut avancer dans une version claire en fait de soi. Donc je ne vais pas vous parler de la meilleure version de soi-même. La meilleure version de soi-même, c'est quoi C'est simplement la version dans laquelle on est authentique. Et donc ce chemin de reconnexion à soi, de reconstruction, pour moi, il passe par des étapes. Et il y a une notion de temps qui est primordiale. Et voilà, je vais un petit peu vous parler de ça ici. Donc, les trois piliers que moi j'utilise, mes trois piliers en fait, je peux dire que c'est les trois piliers de ma méthode. C'est peut-être les trois piliers d'autres personnes aussi, mais en tout cas, je me suis longtemps demandé, mais finalement, quels sont les piliers que j'utilise qui pour moi fonctionnent vraiment Le premier que je veux vous partager, c'est l'introspection. L'introspection, ça permet de se... comprendre, ça permet de se connaître. C'est à travers l'introspection qu'on peut avoir une prise de conscience et les prises de conscience c'est la base de tout changement. L'introspection c'est ce qui va permettre de comprendre ce qu'on a vécu, de comprendre nos réactions. Pour, justement, ne plus les reproduire par après. L'introspection, c'est aussi ce qui va nous permettre de nous demander ce qu'on veut vraiment. Ce qu'on veut vraiment, c'est vraiment à travers l'introspection qu'on peut se connaître, qu'on peut connaître nos valeurs. Vous savez, on parle souvent de savoir poser ses limites. Mais c'est grâce à l'introspection qu'on peut connaître nos limites. Les connaître vraiment. Parce que c'est très difficile de poser ses limites si on n'en a pas conscience. Donc l'introspection, ça va vraiment permettre tout ça. Et c'est la base d'une vraie transformation. Donc comment est-ce qu'on fait pour introspecter Moi, ce que j'aime bien, c'est vraiment commencer par se poser les bonnes questions. Donc c'est pas juste... En fait, introspecter, c'est un petit peu... Si j'utilise une métaphore, c'est un petit peu comme si on allumait la lumière sur des parties qui étaient un petit peu cachées, qu'on ne voulait pas très bien voir, on savait que c'était là, mais on les avait un peu cachées dans un coin, dans l'ombre, dans l'obscurité pour pas trop s'attarder là-dessus. L'introspection, ça doit se faire avec énormément de bienveillance, de douceur, mais à la fois avec des questions qui sont très pertinentes et des questions qu'on a envie d'aller chercher. Et donc, une fois qu'on fait ça, qu'est-ce que ça fait Eh bien, ça vient... allumer la lumière sur ces choses-là pour qu'on les voit clairement et qu'on en ait conscience. Donc comment est-ce que je fais pour, par exemple dans mon programme pour ce pilier introspection, je pose des questions qui sont ouvertes et ensuite je propose aux personnes d'y répondre avec par exemple du journaling guidé, donc on appelle ça de l'écriture libre et intuitive. Il y a des méditations d'introspection mais il y a aussi des méditations d'ancrage. avant les ateliers de journaling. Pourquoi Pour se mettre dans un état réceptif. Si je vous pose une question ouverte d'introspection et que vous êtes là en voiture en train de rouler, en même temps vous regardez si le feu est passé au vert, en même temps vous avez peut-être, je ne sais pas, une voiture à côté de vous qui vous regarde, vous êtes un peu déconcentré en même temps que vous m'écoutez. Si je vous pose une question d'introspection, vous allez un peu y répondre dans votre tête, mais sans plus. Si vous le faites vraiment dans une qualité... des côtes de vous, que vous prenez le temps de respirer, de calmer votre système nerveux, de mettre justement vos ondes cérébrales dans un état de conscience un peu modifié. Vous allez être beaucoup plus réceptive à la question et ce qui va sortir sera beaucoup plus juste. Ce qui va sortir parfois, si vraiment on fait des petites méditations, etc. avant certaines questions d'introspection, ça permet même de faire ressortir des choses qui nous étonnent nous-mêmes. Et le fait que ça passe par l'écriture, c'est encore plus pertinent en fait que juste par la tête ou que directement par la parole. Il y a vraiment cette notion de lenteur qui passe aussi par le geste. Donc il y a des méditations, il y a des petits exercices, etc. Et donc voilà, ce pilier introspection, il est vraiment très important pour moi et je l'utilise toujours dans mes programmes. Et je vous le propose d'ailleurs souvent ici aussi dans ce podcast. Le deuxième pilier, qui pour moi c'est un fondamental et il est indissociable du premier, et pourtant il y a beaucoup d'approches où il n'en fait pas partie. Pour moi, et c'est quelque chose que j'ai vraiment appris aussi dans mon métier de kiné et que j'ai continué à apprendre quand j'ai fait de la sophrologie et je continue à l'apprendre en faisant du yoga et en observant toutes les personnes que j'accompagne, c'est le fait d'intégrer. nos prises de conscience dans le corps. Le fait que ça passe par le corps, par le ressenti, on peut appeler ça la corporalité, il y en a qui appellent ça des pratiques somatiques, on peut appeler ça comme on veut, mais c'est vraiment le fait que comprendre les choses dans la tête, c'est très bien et c'est important, je ne dirai jamais le contraire, mais ça ne suffit pas. Ça ne suffit pas. Intégrer les choses avec notre mental, Oui, mais c'est important pour que le changement ait lieu, et c'est ça qu'on appelle la reconnexion à soi, que ça passe par le corps, que ça passe par les sensations, par les émotions, par, si vous voulez, la vivance qu'on ressent à l'intérieur de soi. Et donc, dans notre corps, c'est là que tout est imprimé, que le stress s'est figé, que la peur s'est installée. Et donc c'est aussi à travers le corps qu'on peut libérer des choses, qu'on peut apaiser et qu'on peut réancrer aussi. Donc souvent quand une femme me dit, je sais bien ce que je dois faire, oui je sais que c'est ça. J'ai souvent des personnes qui me disent ça, qu'elles ont lu des dizaines, des dizaines de livres de développement personnel. Et puis elles me disent, mais j'ai comme un blocage, j'arrive quand même pas à avancer, je me sens toujours... toujours des boules à l'intérieur de moi, je me sens toujours serrée et j'arrive pas à libérer malgré que je sais ce que je dois faire. Mais ça c'est parce que C'est pas passé par le corps en fait. Et c'est comme pour les podcasts, c'est génial d'écouter des podcasts quand on est en voiture, etc. On peut vraiment apprendre plein de choses et c'est déjà très très bien, c'est une super belle bonne première étape. Mais encore une fois, si vous écoutez ça quand vous êtes en voiture, dès que vous allez être garé, vous allez faire autre chose et il n'y a pas l'intégration dans le corps. Donc c'est pour ça qu'il y a beaucoup de personnes qui disent qu'elles comprennent mais que ça ne change pas. Donc là, vraiment, le mix des deux, l'introspection et le fait que ça passe par le corps, moi, ça fait vraiment partie de mes piliers que j'adore et dans lesquels je vois vraiment des changements chez les personnes. Et ça, ça passe par quoi Par des séances de yoga thérapeutiques doux qui se font vraiment en conscience sur la respiration avec une intention. Et on n'est pas du tout là dans une forme de yoga de stretching ou d'alignement postural ou de je ne sais pas quoi pour... Pour aligner le petit doigt de pied avec le bout du nez, moi je ne fais pas du tout ce genre de yoga. Je sais qu'il y a des personnes qui sont parfois surprises parce que je suis aussi kiné. Donc les personnes s'attendent parfois à ce que je sois comme ça ou attendent parfois ça de moi, mais pas du tout. Au contraire, moi je vais vous dire faites ce qui est bon et juste pour vous. Vous avez quand même une proposition à travers les séances que j'ai réfléchie pour certaines libérations ou certains ancrages à l'intérieur de soi. Prenez ce qui vous parle et ajustez à votre façon cette pratique-là pour qu'elle vous fasse du bien à vous. Il y a aussi de la respiration, évidemment la respiration c'est hyper important. Il y a des mouvements libres et intuitifs, il y a des pratiques de danse, de danse libre et intuitive. Par exemple dans le programme, les danses libres et intuitives, je les fais uniquement en audio, pas du tout en vidéo, justement parce que je ne veux pas que les personnes soient influencées par mes mouvements à moi. Parce que le but de la danse libre et intuitive, c'est vraiment de laisser l'intelligence du corps faire ce qu'elle a à faire sur le rythme de la musique. Donc évidemment, moi j'ai sélectionné certaines musiques et je parle à certains moments des musiques pour quand même offrir un cadre et une structure à cette danse libre, puisqu'il y a des thèmes, je vais vous l'expliquer juste après. Mais après, c'est vraiment à chaque personne de laisser son corps faire les mouvements qui doivent être faits, en fait. Et donc, pour ce pilier-là, le pilier, je vais l'appeler de la corporalité, la notion de lenteur, de douceur, de bienveillance, ces notions-là sont vraiment très importantes pour ressentir et pas pour performer, vraiment pour revenir à soi, pour s'autoriser à être vivante, présente, sensible. Et enfin, le troisième pilier de reconnexion à soi que moi je propose dans mes accompagnements et qui fait partie évidemment du programme vivre, eh bien c'est la structure. La structure et à la fois, je pourrais le mettre ensemble parce que c'est indissociable, la structure mais à son rythme. Parce qu'il y a une chose que j'ai vraiment remarqué chez les femmes que j'accompagne, c'est qu'elles ont besoin d'énormément de liberté. Mais à la fois de structure aussi, parce que la structure, ça rassure et ça nous donne un cadre dans lequel on sait vers quoi on va, en fait, simplement. Et c'est ça que j'ai beaucoup aimé dans le programme que j'ai créé. Je l'ai vraiment créé sur base de tout ce que j'aimais et qui me semblait juste et pertinent. C'est qu'il y a une certaine forme de liberté dans le sens où vous avez, il y a six modules en tout. Moi, je propose de faire chacun des modules en deux semaines. Donc ça, c'est quand même une structure, vous voyez. Mais à la fois, dans le module, il y a six pratiques, maximum 30 minutes pour que ça ne prenne pas trop de temps. Ces six pratiques, vous les faites comme vous voulez dans les deux semaines. Donc ça, c'est vraiment le côté liberté. Il y a des personnes qui préfèrent faire ça le matin. Il y a des personnes qui préfèrent faire ça le soir. Il y a des personnes qui préfèrent en faire plusieurs d'affilé le week-end. Vous voyez. Donc vraiment 6 fois 30 minutes en 2 semaines. Si on se bloque 3 petits créneaux horaires dans une semaine, c'est bon vous voyez. Il y a des personnes qui vont aimer mettre lundi, mercredi, vendredi. Il y a des personnes qui vont aimer en faire 2 le mercredi après-midi et 3 le week-end et puis laisser une petite séance la semaine d'après. Chaque personne peut vraiment s'organiser comme elle veut par rapport à ça. Mais à la fois il y a aussi la structure de se dire Ah Dans deux semaines, on va ouvrir le module suivant. Et la structure, c'est quoi C'est aussi le chemin. Donc les modules, ils ont été pensés dans un ordre. chronologique, logique, de retour à soi. Quand on est sorti d'une relation toxique, qu'on a besoin de se reconstruire, on ne va pas, par exemple, faire un travail de poser ses limites si on ne s'est pas d'abord profondément renoué avec notre corps et nos ressentis. Donc, les six modules, ils sont vraiment positionnés dans un ordre logique, évolutif, permet vraiment cette reconstruction, cette reconnexion à soi. Et donc le programme il dure 12 semaines aussi pour cette notion de temps. Volontairement je débloque les modules toutes les deux semaines parce qu'il n'y a aucune avance de faire tout, de se manger les six modules en trois jours, ça ne va rien aider du tout. La notion de lenteur pour l'intégration dans le corps, elle est vraiment très importante aussi. Donc voilà, les filles, un petit peu, les trois piliers que je voulais partager avec vous, mes trois piliers, c'est un peu mes trois secrets, mes trois secrets de fabrique. J'espère que ça vous intéresse, que ça vous fait plaisir. N'hésitez pas à vous en inspirer, évidemment, pour vous. Et si jamais le programme semble vous intéresser, je vous annonce ici que les portes vont réouvrir la semaine prochaine et il n'y aura que... une semaine pour s'inscrire à la deuxième cohorte. Et puis après ça, les portes fermes et on est partis pour 12 semaines tout ensemble. Donc si jamais vous voulez plus d'informations, ça ne vous engage à rien, mais il y a la liste d'attente qui est là en description de cet épisode. Il suffit de vous inscrire dessus, vous recevrez toutes les informations par mail. Voilà, vous en saurez plus, vous aurez beaucoup plus de détails, etc. Si ça ne vous intéresse pas, pas de souci, vous supprimez le mail et puis fin de l'histoire, c'est tout. Mais au moins, vous êtes sûr de ne pas manquer éventuellement une opportunité si jamais ça semble vous intéresser. Et une autre petite info, c'est que la semaine prochaine, dans l'épisode de la semaine prochaine, j'aurai Marina. C'est une participante de cette première cohorte, qui a fini ici les 12 semaines de la première cohorte qu'on a fait toutes ensemble. Et elle a accepté de venir répondre à toutes mes petites questions, de venir faire une petite interview sur le podcast pour vous raconter son vécu après 12 semaines dans le programme vivre. Donc je me réjouis vraiment de partager ce moment-là avec elle et de vous faire découvrir vraiment l'envers du décor et comment elle aura vécu finalement ces trois piliers à l'intérieur d'elle. Je vous rappelle simplement ces trois piliers. L'introspection, la corporalité ou en tout cas le fait que ça passe par le corps, que ça puisse être intégré à l'intérieur de soi dans le corps et la structure, le chemin, une structure logique tout en étant cette structure qui peut être faite bien sûr à son rythme. Donc la structure et la liberté. Merci pour votre écoute et je vous dis... À tout bientôt Et voilà, l'épisode du jour est terminé. S'il t'a plu, n'hésite pas à t'abonner, à liker, mettre des étoiles, un petit commentaire et à partager avec une personne à qui ça ferait du bien. Tu sais, ces petites actions permettent de mieux faire connaître ce podcast et ça me fait très chaud au cœur. Alors je te dis déjà merci, à la semaine prochaine et d'ici là, on se retrouve sur Instagram. Bisous