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Princesse Montessori

Conflits entre frères et sœurs : techniques Montessori et astuces émotionnelles pour apaiser les tensions et renforcer les liens familiaux

Conflits entre frères et sœurs : techniques Montessori et astuces émotionnelles pour apaiser les tensions et renforcer les liens familiaux

16min |13/01/2025|

15

Play
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Description

🎙 Stop aux conflits entre frères et sœurs : des solutions concrètes pour transformer votre vie de famille !


Vos enfants se disputent constamment ? Vous cherchez des astuces efficaces pour calmer les tensions et renforcer leurs liens ?


👆 Écoutez cet épisode maintenant ou sauvegardez-le pour plus tard :

⏱ Les facteurs qui influencent les relations entre aînés et cadets.
⏱ Gérer les affaires personnelles et communes avec respect.
⏱ Introduire des règles adaptées aux âges des enfants.
⏱ Le rôle de l’adulte face aux conflits.
⏱ Comment intervenir efficacement en cas de bagarre.


🌟 Des astuces Montessori et bienveillantes pour ramener le calme chez vous :

🛠 Validez les émotions de vos enfants tout en renforçant leurs relations fraternelles.
👨‍👩‍👧‍👦 Adoptez des règles claires et des rituels qui transforment la dynamique familiale.
🎯 Aidez vos enfants à résoudre leurs disputes de manière autonome et développez leur intelligence émotionnelle.


👉 Vous voulez des solutions pratiques et applicables dès aujourd’hui ? Appuyez sur "Play" pour découvrir des stratégies simples pour une parentalité sereine.


🎙 N’oubliez pas de vous abonner pour plus d’épisodes inspirants et de laisser un avis ⭐⭐⭐⭐⭐ pour soutenir le podcast !


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parentalitépositive, montessori, conflitsfamiliaux, frèresetsoeurs, harmoniefamiliale, éducationbienveillante, gestiondesémotions, vie de maman, éducation, enfants



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princess Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Signature Vetskoi, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fée moderne. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue, aujourd'hui nous allons aborder le sujet de la résolution des conflits entre le plus jeune et le plus âgé de vos enfants. Avant tout, il est important de souligner l'importance de l'état de ressources et de stabilité émotionnelle des adultes. C'est précisément ce qui permet aux enfants de se sentir en sécurité et d'avoir une base stable sur laquelle ils vont pouvoir s'appuyer. Les enfants doivent sentir que, quelles que soient les circonstances, il y a toujours des adultes fiables à leur côté, prêts à les écouter. Cette assurance réduit considérablement leur niveau d'anxiété et de tension. Un autre aspect fondamental est l'état global du système familial. Il est essentiel que l'atmosphère familiale soit harmonieuse et que les adultes soient capables de communiquer entre eux, de trouver des solutions et de gérer les conflits. Lorsqu'un adulte fiable est présent et qu'une ambiance positive règne dans la famille, l'anxiété et les tensions chez les enfants diminuent naturellement. Cela leur donne un socle solide et un environnement sûr. Pourquoi est-il important ? d'assurer cette harmonie familiale parce que les enfants observent constamment leur entourage. Ils absorbent inconsciemment tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils entendent. Ils apprennent comment les gens parfois peuvent se disputer, ne pas se comprendre ou ne pas s'entendre. Mais ils voient aussi comment ces mêmes personnes parviennent finalement à trouver des solutions communes et à se réconcilier. C'est pourquoi il est très très important de prêter attention à la dynamique familiale. Les enfants retiennent tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils entendent. Même lorsqu'ils ne participent pas directement au conflit. Parfois, les tensions non résolues entre adultes, même silencieuses, affectent profondément les enfants. Prenons un exemple. Deux adultes se disputent, mais ne communiquent pas directement et laissent une tension latente s'installer. Les enfants peuvent ne pas entendre les mots échangés, mais ils ressentent intensément cette tension. Avant de vous en dire plus sur le sujet, je prends une seconde pour vous demander un service. Si vous aimez le podcast Princesse Montessori, si cette émission vous accompagne dans votre parentalité, s'il vous plaît, aidez-moi à faire vivre ce podcast en le faisant découvrir à d'autres personnes. Deux moyens très simples pour le faire. Le premier, c'est évidemment d'en parler autour de vous. Vous connaissez forcément quelqu'un à qui ce podcast peut être utile. Et puis le deuxième moyen, c'est de me laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que je vous le demande tout le temps, mais vraiment ça joue énormément sur la visibilité de mon podcast, surtout si vous laissez un message. Et c'est ce qu'a fait justement J'aime Montessori qui écrit exceptionnellement riche en tips et facile à appliquer. Xenia, vous êtes exceptionnelle, tout devient plus simple grâce à vous. J'applique scrupuleusement et surtout merci d'être toujours dispo pour échanger en privé, pour débloquer certaines situations. Votre générosité vous sera rendue puissance mille. Bon, ça flatte énormément mon égo et pour tout vous dire, je choisis mes sujets parce que ce sont des questions qui me sont posées par message ou ce sont des situations que j'accompagne lors de mes coachings. Bref, merci beaucoup, j'aime mon tesserie. d'avoir pris deux minutes pour aller rédiger cet avis sur Apple Podcast. Vous n'imaginez même pas à quel point vous m'aidez. Alors revenons à notre sujet du jour, c'est-à-dire les disputes entre les enfants. Souvent, les conflits entre frères et sœurs deviennent un moyen inconscient de décharger l'atmosphère familiale. Les enfants ressentent tout. Même si aucun mot n'est prononcé, les émotions non résolues, colère, ressentiment ou frustration, influencent leur comportement. C'est pourquoi il est essentiel de comprendre que les querelles entre enfants ne sont parfois que le reflet de la dynamique émotionnelle des adultes. C'est pourquoi je commence par ces points fondamentaux. Les ressources émotionnelles des parents et l'état général du système familial, ils forment la base. Une fois ces aspects résolus, les conflits entre enfants diminuent souvent d'eux-mêmes. Tout d'abord, il est important de comprendre une notion théorique, les caresses. Ce concept provient de l'analyse transactionnelle et désigne trois types d'interactions émotionnelles que les adultes peuvent offrir aux enfants. 1. Ignorer. Cela signifie ne pas prêter attention à un enfant, ce qui est absolument inacceptable dans n'importe quelle situation, quelles que soient les circonstances. Ignorer pour un enfant équivaut psychologiquement à une forme de mort émotionnelle. 2. Les caresses positives. Ce sont toutes les interactions agréables et réconfortantes, des conversations chaleureuses, des câlins, du temps de qualité passé ensemble, des compliments, des cadeaux, etc. Et 3. Les caresses négatives. Elles incluent des formes de violences verbales ou physiques, des cris ou des disputes. Il est crucial pour les parents d'analyser leur style éducatif et d'évaluer la proportion de chaque type de caresse qu'ils offrent à leurs enfants. Idéalement, entre 70 et 80% des interactions devraient être positives. et seulement 20 à 30% peuvent être négatives si ces dernières sont inévitables. Par conséquent, commencez par évaluer la répartition des caresses dans votre famille. Combien de caresses positives et négatives recevez-vous ? Et vos enfants ? Combien en donnez-vous à votre aîné par rapport à votre cadet ? Un autre aspect fondamental, c'est la possibilité pour chaque enfant de passer du temps de qualité avec un parent. Cependant, il est important de se rappeler que les besoins varient d'un enfant à l'autre. Certains enfants se contenteront de jouer ensemble dans un parc, D'autres préféreront un moment calme, comme lire un livre avec leurs parents ou encore aller dans un centre de loisirs. L'essentiel est de reconnaître et de respecter les besoins individuels de chaque enfant. Lorsque vous passez du temps avec un enfant, concentrez-vous uniquement sur lui. Évitez de parler de l'autre enfant. Ces moments doivent être exclusifs et dédiés. Un autre point important est de ne pas traiter les enfants comme des égaux dans le sens où ils auraient exactement les mêmes besoins ou les mêmes attentes. Il est essentiel de reconnaître leur individualité et leur spécificité. Chaque enfant, qu'il soit aîné ou cadet, mérite un respect égal pour ses limites, ses émotions et ses besoins. Idéalement, chaque enfant devrait disposer de son propre espace pour se reposer et jouer, ainsi que de ses propres affaires. Bien sûr, il peut également y avoir des objets partagés, des objets en commun, mais il est très très important que chaque enfant ait des biens personnels et qu'il se sente respecté dans leurs droits. Par exemple, avant d'entrer dans leur chambre ou d'utiliser leurs affaires, il est important de demander leur permission. Ce respect enseigne également aux enfants à respecter les limites des autres. Pour les jouets partagés, une règle qui fonctionne bien est celui qui a pris l'objet en premier a le droit de jouer avec. L'autre devra attendre son tour. Bien entendu, les enfants peuvent également échanger des jouets, mais uniquement avec l'accord des deux parties. Concernant les objets personnels, il est essentiel de respecter la propriété de chaque enfant. y compris lorsqu'il s'agit de vêtements. Par exemple, lorsque des vêtements de l'aîné sont transmis au cadet, il est très important d'en informer ou de demander la permission de l'aîné. Ce message doit être clair. Chaque enfant a le droit de disposer de ses propres affaires et ce droit doit être respecté. Alors vraiment, s'il n'y a pas le choix, il y a quand même des façons de faire pour que l'aîné accepte que ses affaires soient données aux plus jeunes. Et pareil, moi par exemple, j'ai Victoria qui ne veut pas du tout mettre les affaires de Haria, donc là c'est dans le sens inverse. Mais du coup, quand ils arrivent à la taille de Nevena, c'est comme si plus personne ne se souvenait qu'ils avaient appartenu à quelqu'un auparavant, tant l'écart est important. En enseignant cela aux enfants, vous leur transmettez un principe fondamental. Ils ont le droit de partager leurs affaires ou non, d'échanger ou non. Ils ont toujours le choix. Et avec le temps, lorsqu'ils comprennent ces règles, ils apprennent à demander avant de prendre quelque chose qui appartient à leur frère ou à leur sœur et éventuellement à proposer un échange équitable. Ces règles devraient être uniformes et claires. Une bonne approche consiste à les discuter et à les établir ensemble lors d'un moment collectif comme une réunion familiale. Par exemple, asseyez-vous en cercle sur un tapis et discutez des règles concernant les objets personnels, les jouets partagés et les comportements. Expliquez que chaque enfant a des affaires personnelles, qu'il est libre de partager ou non, et que les jouets communs suivent une règle simple, le premier à le prendre joue avec. Ce qui est très important, c'est que les règles soient claires. Je me répète souvent, mais les règles doivent vraiment être très très claires. Lorsque les règles sont cohérentes et appliquées régulièrement, les enfants s'y habituent et s'y sentent en sécurité. Ces limites structurées leur permettent également d'apprendre à respecter leurs propres limites et celles de leurs frères et sœurs. A long terme, cela les aide à résoudre leurs différends de manière autonome. Lorsque surviennent des conflits, notre rôle de parent, c'est de guider les enfants vers des solutions, pas de résoudre leurs problèmes à leur place. Il est important de reconnaître que chaque enfant a le droit de ressentir ses émotions. Imaginons une situation où les Nédi... Il a pris mon ours en peluche ! Et le cadet répond, mais je voulais juste le regarder. Le rôle du parent, c'est de valider les émotions des deux côtés. Vous pouvez dire à l'aîné, je comprends, tu n'avais pas envie qu'il prenne ton ours. Et puis, vous pouvez dire au cadet, je comprends aussi, tu voulais juste voir l'ours. Ensuite, résumer la situation pour clarifier. D'un côté, tu dis qu'il t'a pris ton ours. De l'autre, tu dis que tu voulais simplement le regarder. Cela montre aux enfants que vous écoutez et respectez leurs émotions. Après avoir reconnu et validé les émotions des deux parties, invitez-les à réfléchir ensemble à des solutions. Vous pouvez poser des questions comme Comment pourrions-nous résoudre ce problème ? Avec le temps, les enfants acquièrent cette capacité de trouver eux-mêmes des compromis et des solutions. Lorsqu'ils auront développé ce savoir-faire, ils pourront gérer de plus en plus leurs différences sans intervention adulte. Il est parfois aussi difficile pour les enfants de trouver un compromis, et c'est normal. Ils peuvent avoir besoin de temps pour réfléchir ou d'une aide supplémentaire de la part d'un adulte. Et dans ce cas, le parent peut suggérer une solution qui respecte les deux parties. Dans les situations où il y a des violences physiques ou verbales, la priorité absolue est de garantir la sécurité de chaque enfant. Si une dispute dégénère en bagarre, séparer immédiatement les enfants et si possible, mettez-les dans des pièces différentes pour leur permettre de se calmer. Il est important de ne pas blâmer ou de comparer les enfants. Souvent, les parents n'ont pas de connaissances ou de contexte exact de la dispute et il est impossible d'être totalement objectif. Très souvent, on entend des mots, mais peut-être qu'il y a déjà eu quelque chose avant qu'on n'a pas vu. Évitez donc de juger qui a tort ou qui a raison. Concentrez-vous sur les règles et sur le respect mutuel. Une fois que les enfants se sont calmés, proposez-leur de discuter de ce qui s'est passé mais seulement s'ils sont prêts à le faire. Un jour, j'ai assisté à une scène à la maison où mon fils voulait absolument monter sur le lit superposé de sa petite sœur Neven, et elle lui disait Non, tu ne montes pas ! Il a dit Si, je vais monter, je vais venir jouer avec toi ! Non, disait Neven, je ne veux pas que tu montes sur mon lit ! Dragan est quand même monté par les escaliers, et là, Neven la pousse très fort avec ses deux pieds, ce qui fait que Dragan est tombé, et concrètement, oui, il s'est cogné la tête, il s'est fait très mal. Qui est le fautif dans l'histoire ? Alors pour le coup, j'ai tout vu. Donc je sais exactement ce qui s'est passé, j'étais en train de plier du linge juste à côté d'eux. Eh bien le coupable dans l'histoire, c'est Dragan, qui est quand même monté sur le lit, alors que sa sœur lui a demandé à maintes reprises de ne pas le faire. La conséquence naturelle a été sa chute. Alors je ne suis pas en train de dire que ma fille Neven a eu raison de réagir de cette façon. On va remettre les choses dans leur contexte, elle a 4 ans, elle arrive enfin à s'exprimer, elle dit ce qu'elle veut, et là elle ne se fait pas entendre par son frère, qui lui de toute façon, a décidé de monter sur le lit pour jouer avec elle alors qu'elle n'en avait pas envie. Donc le coupable, c'est bien mon fils qui n'a pas respecté ce que sa sœur lui avait demandé et il en a subi malheureusement les conséquences. Et c'est la raison pour laquelle il vaut mieux éviter de juger pour savoir qui a tort ou pour savoir qui a raison, dans la mesure où si on n'a pas vu toute la scène de A à Z, c'est un peu compliqué de savoir ce qui s'est passé juste par rapport à des faits que nous aurions entendus. Donc là vraiment, le but c'est de se concentrer sur les règles et sur le respect mutuel. Une fois que les enfants se sont calmés, on peut leur proposer de discuter de ce qui s'est passé, mais seulement s'ils sont prêts à le faire. Comme je l'ai mentionné au début, tout commence avec nous les parents. Nous devons être conscients de nos propres émotions, les reconnaître et les exprimer de manière constructive. Par exemple, dire je suis en colère en ce moment On peut dire également je suis triste je suis déçu Bref, on parle nous-mêmes de nos propres sentiments et on les extériorise. Ces exemples permettent aux enfants d'apprendre à identifier et exprimer leurs propres émotions en grandissant. Les plus jeunes, en revanche, ont souvent recours à des gestes physiques pour exprimer leurs émotions. Cela signifie que, pour les très jeunes enfants, la responsabilité revient aux adultes d'assurer leur sécurité tout en reconnaissant leurs émotions. Pour les enfants plus jeunes, la prévention est essentielle. Cela signifie anticiper les situations conflictuelles et veiller à ce qu'elles soient évitées autant que possible. Cependant, il est également très important de ne pas transférer la responsabilité des conflits aux tout-petits, car ils ne sont pas encore capables de tout verbaliser. Il est également essentiel d'éviter les comparaisons entre enfants. Ne prenez pas parti pour l'un ou pour l'autre, mais restez neutre et objectif. Cela permet aux enfants d'apprendre à écouter, comprendre et respecter les besoins et les limites de chacun. La prévention, c'est la meilleure méthode pour éviter les conflits. Cela passe par l'instauration de règles claires et cohérentes à la maison, comme je l'ai déjà dit. Ces règles servent de cadre de référence pour les enfants et renforcent leur sentiment de sécurité. Revenons aux éléments fondamentaux évoqués précédemment. L'état émotionnel du parent. Et oui, parce qu'un parent calme et équilibré est mieux à même de gérer les conflits. L'atmosphère familiale. Un environnement harmonieux où règne respect et compréhension mutuelle réduit le risque de tensions entre les enfants. Les espaces et les affaires personnelles. Chaque enfant doit avoir un espace dédié et des biens personnels pour se sentir valorisé et respecté. Pour renforcer l'unité familiale, il est recommandé d'organiser régulièrement des moments où tous les membres se réunissent. Ces moments peuvent servir à échanger sur la semaine écoulée, partager des observations ou des anecdotes, offrir les fameuses caresses verbales positives, donc des compliments, des remerciements ou des expressions de gratitude, et discuter de tout inconfort ou problème ressenti au sein de la famille. Ces réunions peuvent être l'occasion de trouver ensemble des solutions ou de revoir les règles de la maison, en assurant qu'elles sont toujours adaptées et respectées par tous. Enfin, apprenez aux enfants à trouver des compromis. Cela nécessite parfois du... temps et de la patience mais ces compétences leur seront utiles tout au long de leur vie. Le respect mutuel, les règles claires et l'exemple donné par les parents restent des piliers fondamentaux pour cultiver un environnement familial harmonieux et réduire les conflits entre frères et sœurs. Avec ces outils les enfants apprennent à mieux gérer leurs émotions et à exprimer leurs besoins et à coexister pacifiquement. En résumé pour prévenir et résoudre les conflits entre frères et sœurs il est essentiel de maintenir une atmosphère familiale harmonieuse, être un parent disponible et équilibré, fixer des règles claires et les appliquer avec cohérence, respecter l'individualité de chaque enfant et enfin encourager les discussions constructives et les solutions partagées. Avec ces bases solides, vous aidez vos enfants à développer des compétences relationnelles qui les accompagneront toute leur vie. L'atmosphère qui règne dans la maison joue un rôle clé, tout comme la manière dont le parent passe du temps de qualité avec chacun de ses enfants en veillant à respecter l'espace personnel et les objets qui leur appartiennent. Une belle tradition à instaurer peut être celle de se rassembler régulièrement en famille. Ces moments permettent de parler de ce que chacun a remarqué ou a vécu au cours de la semaine, des derniers jours ou même de la journée. C'est aussi vraiment une opportunité d'offrir des marques d'affection sincère à vos proches, d'exprimer de la gratitude et même de les remercier. Si vous percevez un inconfort ou une tension, profitez de ce temps pour en discuter ensemble. Réfléchissez collectivement à des solutions, proposez des idées à vos enfants et guidez-les dans la recherche de résolution. Apprendre à s'entendre, à négocier et surtout à trouver des compromis, c'est vraiment une compétence essentielle que ces échanges familiaux permettent de développer. Ces moments renforcent les liens et le respect mutuel au sein de la famille. Ce sera tout pour aujourd'hui, j'espère que cet épisode vous a plu et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode de podcast Princesse Montessori.

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Vos enfants se disputent constamment ? Vous cherchez des astuces efficaces pour calmer les tensions et renforcer leurs liens ?


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⏱ Les facteurs qui influencent les relations entre aînés et cadets.
⏱ Gérer les affaires personnelles et communes avec respect.
⏱ Introduire des règles adaptées aux âges des enfants.
⏱ Le rôle de l’adulte face aux conflits.
⏱ Comment intervenir efficacement en cas de bagarre.


🌟 Des astuces Montessori et bienveillantes pour ramener le calme chez vous :

🛠 Validez les émotions de vos enfants tout en renforçant leurs relations fraternelles.
👨‍👩‍👧‍👦 Adoptez des règles claires et des rituels qui transforment la dynamique familiale.
🎯 Aidez vos enfants à résoudre leurs disputes de manière autonome et développez leur intelligence émotionnelle.


👉 Vous voulez des solutions pratiques et applicables dès aujourd’hui ? Appuyez sur "Play" pour découvrir des stratégies simples pour une parentalité sereine.


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princess Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Signature Vetskoi, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fée moderne. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue, aujourd'hui nous allons aborder le sujet de la résolution des conflits entre le plus jeune et le plus âgé de vos enfants. Avant tout, il est important de souligner l'importance de l'état de ressources et de stabilité émotionnelle des adultes. C'est précisément ce qui permet aux enfants de se sentir en sécurité et d'avoir une base stable sur laquelle ils vont pouvoir s'appuyer. Les enfants doivent sentir que, quelles que soient les circonstances, il y a toujours des adultes fiables à leur côté, prêts à les écouter. Cette assurance réduit considérablement leur niveau d'anxiété et de tension. Un autre aspect fondamental est l'état global du système familial. Il est essentiel que l'atmosphère familiale soit harmonieuse et que les adultes soient capables de communiquer entre eux, de trouver des solutions et de gérer les conflits. Lorsqu'un adulte fiable est présent et qu'une ambiance positive règne dans la famille, l'anxiété et les tensions chez les enfants diminuent naturellement. Cela leur donne un socle solide et un environnement sûr. Pourquoi est-il important ? d'assurer cette harmonie familiale parce que les enfants observent constamment leur entourage. Ils absorbent inconsciemment tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils entendent. Ils apprennent comment les gens parfois peuvent se disputer, ne pas se comprendre ou ne pas s'entendre. Mais ils voient aussi comment ces mêmes personnes parviennent finalement à trouver des solutions communes et à se réconcilier. C'est pourquoi il est très très important de prêter attention à la dynamique familiale. Les enfants retiennent tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils entendent. Même lorsqu'ils ne participent pas directement au conflit. Parfois, les tensions non résolues entre adultes, même silencieuses, affectent profondément les enfants. Prenons un exemple. Deux adultes se disputent, mais ne communiquent pas directement et laissent une tension latente s'installer. Les enfants peuvent ne pas entendre les mots échangés, mais ils ressentent intensément cette tension. Avant de vous en dire plus sur le sujet, je prends une seconde pour vous demander un service. Si vous aimez le podcast Princesse Montessori, si cette émission vous accompagne dans votre parentalité, s'il vous plaît, aidez-moi à faire vivre ce podcast en le faisant découvrir à d'autres personnes. Deux moyens très simples pour le faire. Le premier, c'est évidemment d'en parler autour de vous. Vous connaissez forcément quelqu'un à qui ce podcast peut être utile. Et puis le deuxième moyen, c'est de me laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que je vous le demande tout le temps, mais vraiment ça joue énormément sur la visibilité de mon podcast, surtout si vous laissez un message. Et c'est ce qu'a fait justement J'aime Montessori qui écrit exceptionnellement riche en tips et facile à appliquer. Xenia, vous êtes exceptionnelle, tout devient plus simple grâce à vous. J'applique scrupuleusement et surtout merci d'être toujours dispo pour échanger en privé, pour débloquer certaines situations. Votre générosité vous sera rendue puissance mille. Bon, ça flatte énormément mon égo et pour tout vous dire, je choisis mes sujets parce que ce sont des questions qui me sont posées par message ou ce sont des situations que j'accompagne lors de mes coachings. Bref, merci beaucoup, j'aime mon tesserie. d'avoir pris deux minutes pour aller rédiger cet avis sur Apple Podcast. Vous n'imaginez même pas à quel point vous m'aidez. Alors revenons à notre sujet du jour, c'est-à-dire les disputes entre les enfants. Souvent, les conflits entre frères et sœurs deviennent un moyen inconscient de décharger l'atmosphère familiale. Les enfants ressentent tout. Même si aucun mot n'est prononcé, les émotions non résolues, colère, ressentiment ou frustration, influencent leur comportement. C'est pourquoi il est essentiel de comprendre que les querelles entre enfants ne sont parfois que le reflet de la dynamique émotionnelle des adultes. C'est pourquoi je commence par ces points fondamentaux. Les ressources émotionnelles des parents et l'état général du système familial, ils forment la base. Une fois ces aspects résolus, les conflits entre enfants diminuent souvent d'eux-mêmes. Tout d'abord, il est important de comprendre une notion théorique, les caresses. Ce concept provient de l'analyse transactionnelle et désigne trois types d'interactions émotionnelles que les adultes peuvent offrir aux enfants. 1. Ignorer. Cela signifie ne pas prêter attention à un enfant, ce qui est absolument inacceptable dans n'importe quelle situation, quelles que soient les circonstances. Ignorer pour un enfant équivaut psychologiquement à une forme de mort émotionnelle. 2. Les caresses positives. Ce sont toutes les interactions agréables et réconfortantes, des conversations chaleureuses, des câlins, du temps de qualité passé ensemble, des compliments, des cadeaux, etc. Et 3. Les caresses négatives. Elles incluent des formes de violences verbales ou physiques, des cris ou des disputes. Il est crucial pour les parents d'analyser leur style éducatif et d'évaluer la proportion de chaque type de caresse qu'ils offrent à leurs enfants. Idéalement, entre 70 et 80% des interactions devraient être positives. et seulement 20 à 30% peuvent être négatives si ces dernières sont inévitables. Par conséquent, commencez par évaluer la répartition des caresses dans votre famille. Combien de caresses positives et négatives recevez-vous ? Et vos enfants ? Combien en donnez-vous à votre aîné par rapport à votre cadet ? Un autre aspect fondamental, c'est la possibilité pour chaque enfant de passer du temps de qualité avec un parent. Cependant, il est important de se rappeler que les besoins varient d'un enfant à l'autre. Certains enfants se contenteront de jouer ensemble dans un parc, D'autres préféreront un moment calme, comme lire un livre avec leurs parents ou encore aller dans un centre de loisirs. L'essentiel est de reconnaître et de respecter les besoins individuels de chaque enfant. Lorsque vous passez du temps avec un enfant, concentrez-vous uniquement sur lui. Évitez de parler de l'autre enfant. Ces moments doivent être exclusifs et dédiés. Un autre point important est de ne pas traiter les enfants comme des égaux dans le sens où ils auraient exactement les mêmes besoins ou les mêmes attentes. Il est essentiel de reconnaître leur individualité et leur spécificité. Chaque enfant, qu'il soit aîné ou cadet, mérite un respect égal pour ses limites, ses émotions et ses besoins. Idéalement, chaque enfant devrait disposer de son propre espace pour se reposer et jouer, ainsi que de ses propres affaires. Bien sûr, il peut également y avoir des objets partagés, des objets en commun, mais il est très très important que chaque enfant ait des biens personnels et qu'il se sente respecté dans leurs droits. Par exemple, avant d'entrer dans leur chambre ou d'utiliser leurs affaires, il est important de demander leur permission. Ce respect enseigne également aux enfants à respecter les limites des autres. Pour les jouets partagés, une règle qui fonctionne bien est celui qui a pris l'objet en premier a le droit de jouer avec. L'autre devra attendre son tour. Bien entendu, les enfants peuvent également échanger des jouets, mais uniquement avec l'accord des deux parties. Concernant les objets personnels, il est essentiel de respecter la propriété de chaque enfant. y compris lorsqu'il s'agit de vêtements. Par exemple, lorsque des vêtements de l'aîné sont transmis au cadet, il est très important d'en informer ou de demander la permission de l'aîné. Ce message doit être clair. Chaque enfant a le droit de disposer de ses propres affaires et ce droit doit être respecté. Alors vraiment, s'il n'y a pas le choix, il y a quand même des façons de faire pour que l'aîné accepte que ses affaires soient données aux plus jeunes. Et pareil, moi par exemple, j'ai Victoria qui ne veut pas du tout mettre les affaires de Haria, donc là c'est dans le sens inverse. Mais du coup, quand ils arrivent à la taille de Nevena, c'est comme si plus personne ne se souvenait qu'ils avaient appartenu à quelqu'un auparavant, tant l'écart est important. En enseignant cela aux enfants, vous leur transmettez un principe fondamental. Ils ont le droit de partager leurs affaires ou non, d'échanger ou non. Ils ont toujours le choix. Et avec le temps, lorsqu'ils comprennent ces règles, ils apprennent à demander avant de prendre quelque chose qui appartient à leur frère ou à leur sœur et éventuellement à proposer un échange équitable. Ces règles devraient être uniformes et claires. Une bonne approche consiste à les discuter et à les établir ensemble lors d'un moment collectif comme une réunion familiale. Par exemple, asseyez-vous en cercle sur un tapis et discutez des règles concernant les objets personnels, les jouets partagés et les comportements. Expliquez que chaque enfant a des affaires personnelles, qu'il est libre de partager ou non, et que les jouets communs suivent une règle simple, le premier à le prendre joue avec. Ce qui est très important, c'est que les règles soient claires. Je me répète souvent, mais les règles doivent vraiment être très très claires. Lorsque les règles sont cohérentes et appliquées régulièrement, les enfants s'y habituent et s'y sentent en sécurité. Ces limites structurées leur permettent également d'apprendre à respecter leurs propres limites et celles de leurs frères et sœurs. A long terme, cela les aide à résoudre leurs différends de manière autonome. Lorsque surviennent des conflits, notre rôle de parent, c'est de guider les enfants vers des solutions, pas de résoudre leurs problèmes à leur place. Il est important de reconnaître que chaque enfant a le droit de ressentir ses émotions. Imaginons une situation où les Nédi... Il a pris mon ours en peluche ! Et le cadet répond, mais je voulais juste le regarder. Le rôle du parent, c'est de valider les émotions des deux côtés. Vous pouvez dire à l'aîné, je comprends, tu n'avais pas envie qu'il prenne ton ours. Et puis, vous pouvez dire au cadet, je comprends aussi, tu voulais juste voir l'ours. Ensuite, résumer la situation pour clarifier. D'un côté, tu dis qu'il t'a pris ton ours. De l'autre, tu dis que tu voulais simplement le regarder. Cela montre aux enfants que vous écoutez et respectez leurs émotions. Après avoir reconnu et validé les émotions des deux parties, invitez-les à réfléchir ensemble à des solutions. Vous pouvez poser des questions comme Comment pourrions-nous résoudre ce problème ? Avec le temps, les enfants acquièrent cette capacité de trouver eux-mêmes des compromis et des solutions. Lorsqu'ils auront développé ce savoir-faire, ils pourront gérer de plus en plus leurs différences sans intervention adulte. Il est parfois aussi difficile pour les enfants de trouver un compromis, et c'est normal. Ils peuvent avoir besoin de temps pour réfléchir ou d'une aide supplémentaire de la part d'un adulte. Et dans ce cas, le parent peut suggérer une solution qui respecte les deux parties. Dans les situations où il y a des violences physiques ou verbales, la priorité absolue est de garantir la sécurité de chaque enfant. Si une dispute dégénère en bagarre, séparer immédiatement les enfants et si possible, mettez-les dans des pièces différentes pour leur permettre de se calmer. Il est important de ne pas blâmer ou de comparer les enfants. Souvent, les parents n'ont pas de connaissances ou de contexte exact de la dispute et il est impossible d'être totalement objectif. Très souvent, on entend des mots, mais peut-être qu'il y a déjà eu quelque chose avant qu'on n'a pas vu. Évitez donc de juger qui a tort ou qui a raison. Concentrez-vous sur les règles et sur le respect mutuel. Une fois que les enfants se sont calmés, proposez-leur de discuter de ce qui s'est passé mais seulement s'ils sont prêts à le faire. Un jour, j'ai assisté à une scène à la maison où mon fils voulait absolument monter sur le lit superposé de sa petite sœur Neven, et elle lui disait Non, tu ne montes pas ! Il a dit Si, je vais monter, je vais venir jouer avec toi ! Non, disait Neven, je ne veux pas que tu montes sur mon lit ! Dragan est quand même monté par les escaliers, et là, Neven la pousse très fort avec ses deux pieds, ce qui fait que Dragan est tombé, et concrètement, oui, il s'est cogné la tête, il s'est fait très mal. Qui est le fautif dans l'histoire ? Alors pour le coup, j'ai tout vu. Donc je sais exactement ce qui s'est passé, j'étais en train de plier du linge juste à côté d'eux. Eh bien le coupable dans l'histoire, c'est Dragan, qui est quand même monté sur le lit, alors que sa sœur lui a demandé à maintes reprises de ne pas le faire. La conséquence naturelle a été sa chute. Alors je ne suis pas en train de dire que ma fille Neven a eu raison de réagir de cette façon. On va remettre les choses dans leur contexte, elle a 4 ans, elle arrive enfin à s'exprimer, elle dit ce qu'elle veut, et là elle ne se fait pas entendre par son frère, qui lui de toute façon, a décidé de monter sur le lit pour jouer avec elle alors qu'elle n'en avait pas envie. Donc le coupable, c'est bien mon fils qui n'a pas respecté ce que sa sœur lui avait demandé et il en a subi malheureusement les conséquences. Et c'est la raison pour laquelle il vaut mieux éviter de juger pour savoir qui a tort ou pour savoir qui a raison, dans la mesure où si on n'a pas vu toute la scène de A à Z, c'est un peu compliqué de savoir ce qui s'est passé juste par rapport à des faits que nous aurions entendus. Donc là vraiment, le but c'est de se concentrer sur les règles et sur le respect mutuel. Une fois que les enfants se sont calmés, on peut leur proposer de discuter de ce qui s'est passé, mais seulement s'ils sont prêts à le faire. Comme je l'ai mentionné au début, tout commence avec nous les parents. Nous devons être conscients de nos propres émotions, les reconnaître et les exprimer de manière constructive. Par exemple, dire je suis en colère en ce moment On peut dire également je suis triste je suis déçu Bref, on parle nous-mêmes de nos propres sentiments et on les extériorise. Ces exemples permettent aux enfants d'apprendre à identifier et exprimer leurs propres émotions en grandissant. Les plus jeunes, en revanche, ont souvent recours à des gestes physiques pour exprimer leurs émotions. Cela signifie que, pour les très jeunes enfants, la responsabilité revient aux adultes d'assurer leur sécurité tout en reconnaissant leurs émotions. Pour les enfants plus jeunes, la prévention est essentielle. Cela signifie anticiper les situations conflictuelles et veiller à ce qu'elles soient évitées autant que possible. Cependant, il est également très important de ne pas transférer la responsabilité des conflits aux tout-petits, car ils ne sont pas encore capables de tout verbaliser. Il est également essentiel d'éviter les comparaisons entre enfants. Ne prenez pas parti pour l'un ou pour l'autre, mais restez neutre et objectif. Cela permet aux enfants d'apprendre à écouter, comprendre et respecter les besoins et les limites de chacun. La prévention, c'est la meilleure méthode pour éviter les conflits. Cela passe par l'instauration de règles claires et cohérentes à la maison, comme je l'ai déjà dit. Ces règles servent de cadre de référence pour les enfants et renforcent leur sentiment de sécurité. Revenons aux éléments fondamentaux évoqués précédemment. L'état émotionnel du parent. Et oui, parce qu'un parent calme et équilibré est mieux à même de gérer les conflits. L'atmosphère familiale. Un environnement harmonieux où règne respect et compréhension mutuelle réduit le risque de tensions entre les enfants. Les espaces et les affaires personnelles. Chaque enfant doit avoir un espace dédié et des biens personnels pour se sentir valorisé et respecté. Pour renforcer l'unité familiale, il est recommandé d'organiser régulièrement des moments où tous les membres se réunissent. Ces moments peuvent servir à échanger sur la semaine écoulée, partager des observations ou des anecdotes, offrir les fameuses caresses verbales positives, donc des compliments, des remerciements ou des expressions de gratitude, et discuter de tout inconfort ou problème ressenti au sein de la famille. Ces réunions peuvent être l'occasion de trouver ensemble des solutions ou de revoir les règles de la maison, en assurant qu'elles sont toujours adaptées et respectées par tous. Enfin, apprenez aux enfants à trouver des compromis. Cela nécessite parfois du... temps et de la patience mais ces compétences leur seront utiles tout au long de leur vie. Le respect mutuel, les règles claires et l'exemple donné par les parents restent des piliers fondamentaux pour cultiver un environnement familial harmonieux et réduire les conflits entre frères et sœurs. Avec ces outils les enfants apprennent à mieux gérer leurs émotions et à exprimer leurs besoins et à coexister pacifiquement. En résumé pour prévenir et résoudre les conflits entre frères et sœurs il est essentiel de maintenir une atmosphère familiale harmonieuse, être un parent disponible et équilibré, fixer des règles claires et les appliquer avec cohérence, respecter l'individualité de chaque enfant et enfin encourager les discussions constructives et les solutions partagées. Avec ces bases solides, vous aidez vos enfants à développer des compétences relationnelles qui les accompagneront toute leur vie. L'atmosphère qui règne dans la maison joue un rôle clé, tout comme la manière dont le parent passe du temps de qualité avec chacun de ses enfants en veillant à respecter l'espace personnel et les objets qui leur appartiennent. Une belle tradition à instaurer peut être celle de se rassembler régulièrement en famille. Ces moments permettent de parler de ce que chacun a remarqué ou a vécu au cours de la semaine, des derniers jours ou même de la journée. C'est aussi vraiment une opportunité d'offrir des marques d'affection sincère à vos proches, d'exprimer de la gratitude et même de les remercier. Si vous percevez un inconfort ou une tension, profitez de ce temps pour en discuter ensemble. Réfléchissez collectivement à des solutions, proposez des idées à vos enfants et guidez-les dans la recherche de résolution. Apprendre à s'entendre, à négocier et surtout à trouver des compromis, c'est vraiment une compétence essentielle que ces échanges familiaux permettent de développer. Ces moments renforcent les liens et le respect mutuel au sein de la famille. Ce sera tout pour aujourd'hui, j'espère que cet épisode vous a plu et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode de podcast Princesse Montessori.

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🎙 Stop aux conflits entre frères et sœurs : des solutions concrètes pour transformer votre vie de famille !


Vos enfants se disputent constamment ? Vous cherchez des astuces efficaces pour calmer les tensions et renforcer leurs liens ?


👆 Écoutez cet épisode maintenant ou sauvegardez-le pour plus tard :

⏱ Les facteurs qui influencent les relations entre aînés et cadets.
⏱ Gérer les affaires personnelles et communes avec respect.
⏱ Introduire des règles adaptées aux âges des enfants.
⏱ Le rôle de l’adulte face aux conflits.
⏱ Comment intervenir efficacement en cas de bagarre.


🌟 Des astuces Montessori et bienveillantes pour ramener le calme chez vous :

🛠 Validez les émotions de vos enfants tout en renforçant leurs relations fraternelles.
👨‍👩‍👧‍👦 Adoptez des règles claires et des rituels qui transforment la dynamique familiale.
🎯 Aidez vos enfants à résoudre leurs disputes de manière autonome et développez leur intelligence émotionnelle.


👉 Vous voulez des solutions pratiques et applicables dès aujourd’hui ? Appuyez sur "Play" pour découvrir des stratégies simples pour une parentalité sereine.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princess Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Signature Vetskoi, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fée moderne. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue, aujourd'hui nous allons aborder le sujet de la résolution des conflits entre le plus jeune et le plus âgé de vos enfants. Avant tout, il est important de souligner l'importance de l'état de ressources et de stabilité émotionnelle des adultes. C'est précisément ce qui permet aux enfants de se sentir en sécurité et d'avoir une base stable sur laquelle ils vont pouvoir s'appuyer. Les enfants doivent sentir que, quelles que soient les circonstances, il y a toujours des adultes fiables à leur côté, prêts à les écouter. Cette assurance réduit considérablement leur niveau d'anxiété et de tension. Un autre aspect fondamental est l'état global du système familial. Il est essentiel que l'atmosphère familiale soit harmonieuse et que les adultes soient capables de communiquer entre eux, de trouver des solutions et de gérer les conflits. Lorsqu'un adulte fiable est présent et qu'une ambiance positive règne dans la famille, l'anxiété et les tensions chez les enfants diminuent naturellement. Cela leur donne un socle solide et un environnement sûr. Pourquoi est-il important ? d'assurer cette harmonie familiale parce que les enfants observent constamment leur entourage. Ils absorbent inconsciemment tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils entendent. Ils apprennent comment les gens parfois peuvent se disputer, ne pas se comprendre ou ne pas s'entendre. Mais ils voient aussi comment ces mêmes personnes parviennent finalement à trouver des solutions communes et à se réconcilier. C'est pourquoi il est très très important de prêter attention à la dynamique familiale. Les enfants retiennent tout ce qu'ils voient, tout ce qu'ils entendent. Même lorsqu'ils ne participent pas directement au conflit. Parfois, les tensions non résolues entre adultes, même silencieuses, affectent profondément les enfants. Prenons un exemple. Deux adultes se disputent, mais ne communiquent pas directement et laissent une tension latente s'installer. Les enfants peuvent ne pas entendre les mots échangés, mais ils ressentent intensément cette tension. Avant de vous en dire plus sur le sujet, je prends une seconde pour vous demander un service. Si vous aimez le podcast Princesse Montessori, si cette émission vous accompagne dans votre parentalité, s'il vous plaît, aidez-moi à faire vivre ce podcast en le faisant découvrir à d'autres personnes. Deux moyens très simples pour le faire. Le premier, c'est évidemment d'en parler autour de vous. Vous connaissez forcément quelqu'un à qui ce podcast peut être utile. Et puis le deuxième moyen, c'est de me laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que je vous le demande tout le temps, mais vraiment ça joue énormément sur la visibilité de mon podcast, surtout si vous laissez un message. Et c'est ce qu'a fait justement J'aime Montessori qui écrit exceptionnellement riche en tips et facile à appliquer. Xenia, vous êtes exceptionnelle, tout devient plus simple grâce à vous. J'applique scrupuleusement et surtout merci d'être toujours dispo pour échanger en privé, pour débloquer certaines situations. Votre générosité vous sera rendue puissance mille. Bon, ça flatte énormément mon égo et pour tout vous dire, je choisis mes sujets parce que ce sont des questions qui me sont posées par message ou ce sont des situations que j'accompagne lors de mes coachings. Bref, merci beaucoup, j'aime mon tesserie. d'avoir pris deux minutes pour aller rédiger cet avis sur Apple Podcast. Vous n'imaginez même pas à quel point vous m'aidez. Alors revenons à notre sujet du jour, c'est-à-dire les disputes entre les enfants. Souvent, les conflits entre frères et sœurs deviennent un moyen inconscient de décharger l'atmosphère familiale. Les enfants ressentent tout. Même si aucun mot n'est prononcé, les émotions non résolues, colère, ressentiment ou frustration, influencent leur comportement. C'est pourquoi il est essentiel de comprendre que les querelles entre enfants ne sont parfois que le reflet de la dynamique émotionnelle des adultes. C'est pourquoi je commence par ces points fondamentaux. Les ressources émotionnelles des parents et l'état général du système familial, ils forment la base. Une fois ces aspects résolus, les conflits entre enfants diminuent souvent d'eux-mêmes. Tout d'abord, il est important de comprendre une notion théorique, les caresses. Ce concept provient de l'analyse transactionnelle et désigne trois types d'interactions émotionnelles que les adultes peuvent offrir aux enfants. 1. Ignorer. Cela signifie ne pas prêter attention à un enfant, ce qui est absolument inacceptable dans n'importe quelle situation, quelles que soient les circonstances. Ignorer pour un enfant équivaut psychologiquement à une forme de mort émotionnelle. 2. Les caresses positives. Ce sont toutes les interactions agréables et réconfortantes, des conversations chaleureuses, des câlins, du temps de qualité passé ensemble, des compliments, des cadeaux, etc. Et 3. Les caresses négatives. Elles incluent des formes de violences verbales ou physiques, des cris ou des disputes. Il est crucial pour les parents d'analyser leur style éducatif et d'évaluer la proportion de chaque type de caresse qu'ils offrent à leurs enfants. Idéalement, entre 70 et 80% des interactions devraient être positives. et seulement 20 à 30% peuvent être négatives si ces dernières sont inévitables. Par conséquent, commencez par évaluer la répartition des caresses dans votre famille. Combien de caresses positives et négatives recevez-vous ? Et vos enfants ? Combien en donnez-vous à votre aîné par rapport à votre cadet ? Un autre aspect fondamental, c'est la possibilité pour chaque enfant de passer du temps de qualité avec un parent. Cependant, il est important de se rappeler que les besoins varient d'un enfant à l'autre. Certains enfants se contenteront de jouer ensemble dans un parc, D'autres préféreront un moment calme, comme lire un livre avec leurs parents ou encore aller dans un centre de loisirs. L'essentiel est de reconnaître et de respecter les besoins individuels de chaque enfant. Lorsque vous passez du temps avec un enfant, concentrez-vous uniquement sur lui. Évitez de parler de l'autre enfant. Ces moments doivent être exclusifs et dédiés. Un autre point important est de ne pas traiter les enfants comme des égaux dans le sens où ils auraient exactement les mêmes besoins ou les mêmes attentes. Il est essentiel de reconnaître leur individualité et leur spécificité. Chaque enfant, qu'il soit aîné ou cadet, mérite un respect égal pour ses limites, ses émotions et ses besoins. Idéalement, chaque enfant devrait disposer de son propre espace pour se reposer et jouer, ainsi que de ses propres affaires. Bien sûr, il peut également y avoir des objets partagés, des objets en commun, mais il est très très important que chaque enfant ait des biens personnels et qu'il se sente respecté dans leurs droits. Par exemple, avant d'entrer dans leur chambre ou d'utiliser leurs affaires, il est important de demander leur permission. Ce respect enseigne également aux enfants à respecter les limites des autres. Pour les jouets partagés, une règle qui fonctionne bien est celui qui a pris l'objet en premier a le droit de jouer avec. L'autre devra attendre son tour. Bien entendu, les enfants peuvent également échanger des jouets, mais uniquement avec l'accord des deux parties. Concernant les objets personnels, il est essentiel de respecter la propriété de chaque enfant. y compris lorsqu'il s'agit de vêtements. Par exemple, lorsque des vêtements de l'aîné sont transmis au cadet, il est très important d'en informer ou de demander la permission de l'aîné. Ce message doit être clair. Chaque enfant a le droit de disposer de ses propres affaires et ce droit doit être respecté. Alors vraiment, s'il n'y a pas le choix, il y a quand même des façons de faire pour que l'aîné accepte que ses affaires soient données aux plus jeunes. Et pareil, moi par exemple, j'ai Victoria qui ne veut pas du tout mettre les affaires de Haria, donc là c'est dans le sens inverse. Mais du coup, quand ils arrivent à la taille de Nevena, c'est comme si plus personne ne se souvenait qu'ils avaient appartenu à quelqu'un auparavant, tant l'écart est important. En enseignant cela aux enfants, vous leur transmettez un principe fondamental. Ils ont le droit de partager leurs affaires ou non, d'échanger ou non. Ils ont toujours le choix. Et avec le temps, lorsqu'ils comprennent ces règles, ils apprennent à demander avant de prendre quelque chose qui appartient à leur frère ou à leur sœur et éventuellement à proposer un échange équitable. Ces règles devraient être uniformes et claires. Une bonne approche consiste à les discuter et à les établir ensemble lors d'un moment collectif comme une réunion familiale. Par exemple, asseyez-vous en cercle sur un tapis et discutez des règles concernant les objets personnels, les jouets partagés et les comportements. Expliquez que chaque enfant a des affaires personnelles, qu'il est libre de partager ou non, et que les jouets communs suivent une règle simple, le premier à le prendre joue avec. Ce qui est très important, c'est que les règles soient claires. Je me répète souvent, mais les règles doivent vraiment être très très claires. Lorsque les règles sont cohérentes et appliquées régulièrement, les enfants s'y habituent et s'y sentent en sécurité. Ces limites structurées leur permettent également d'apprendre à respecter leurs propres limites et celles de leurs frères et sœurs. A long terme, cela les aide à résoudre leurs différends de manière autonome. Lorsque surviennent des conflits, notre rôle de parent, c'est de guider les enfants vers des solutions, pas de résoudre leurs problèmes à leur place. Il est important de reconnaître que chaque enfant a le droit de ressentir ses émotions. Imaginons une situation où les Nédi... Il a pris mon ours en peluche ! Et le cadet répond, mais je voulais juste le regarder. Le rôle du parent, c'est de valider les émotions des deux côtés. Vous pouvez dire à l'aîné, je comprends, tu n'avais pas envie qu'il prenne ton ours. Et puis, vous pouvez dire au cadet, je comprends aussi, tu voulais juste voir l'ours. Ensuite, résumer la situation pour clarifier. D'un côté, tu dis qu'il t'a pris ton ours. De l'autre, tu dis que tu voulais simplement le regarder. Cela montre aux enfants que vous écoutez et respectez leurs émotions. Après avoir reconnu et validé les émotions des deux parties, invitez-les à réfléchir ensemble à des solutions. Vous pouvez poser des questions comme Comment pourrions-nous résoudre ce problème ? Avec le temps, les enfants acquièrent cette capacité de trouver eux-mêmes des compromis et des solutions. Lorsqu'ils auront développé ce savoir-faire, ils pourront gérer de plus en plus leurs différences sans intervention adulte. Il est parfois aussi difficile pour les enfants de trouver un compromis, et c'est normal. Ils peuvent avoir besoin de temps pour réfléchir ou d'une aide supplémentaire de la part d'un adulte. Et dans ce cas, le parent peut suggérer une solution qui respecte les deux parties. Dans les situations où il y a des violences physiques ou verbales, la priorité absolue est de garantir la sécurité de chaque enfant. Si une dispute dégénère en bagarre, séparer immédiatement les enfants et si possible, mettez-les dans des pièces différentes pour leur permettre de se calmer. Il est important de ne pas blâmer ou de comparer les enfants. Souvent, les parents n'ont pas de connaissances ou de contexte exact de la dispute et il est impossible d'être totalement objectif. Très souvent, on entend des mots, mais peut-être qu'il y a déjà eu quelque chose avant qu'on n'a pas vu. Évitez donc de juger qui a tort ou qui a raison. Concentrez-vous sur les règles et sur le respect mutuel. Une fois que les enfants se sont calmés, proposez-leur de discuter de ce qui s'est passé mais seulement s'ils sont prêts à le faire. Un jour, j'ai assisté à une scène à la maison où mon fils voulait absolument monter sur le lit superposé de sa petite sœur Neven, et elle lui disait Non, tu ne montes pas ! Il a dit Si, je vais monter, je vais venir jouer avec toi ! Non, disait Neven, je ne veux pas que tu montes sur mon lit ! Dragan est quand même monté par les escaliers, et là, Neven la pousse très fort avec ses deux pieds, ce qui fait que Dragan est tombé, et concrètement, oui, il s'est cogné la tête, il s'est fait très mal. Qui est le fautif dans l'histoire ? Alors pour le coup, j'ai tout vu. Donc je sais exactement ce qui s'est passé, j'étais en train de plier du linge juste à côté d'eux. Eh bien le coupable dans l'histoire, c'est Dragan, qui est quand même monté sur le lit, alors que sa sœur lui a demandé à maintes reprises de ne pas le faire. La conséquence naturelle a été sa chute. Alors je ne suis pas en train de dire que ma fille Neven a eu raison de réagir de cette façon. On va remettre les choses dans leur contexte, elle a 4 ans, elle arrive enfin à s'exprimer, elle dit ce qu'elle veut, et là elle ne se fait pas entendre par son frère, qui lui de toute façon, a décidé de monter sur le lit pour jouer avec elle alors qu'elle n'en avait pas envie. Donc le coupable, c'est bien mon fils qui n'a pas respecté ce que sa sœur lui avait demandé et il en a subi malheureusement les conséquences. Et c'est la raison pour laquelle il vaut mieux éviter de juger pour savoir qui a tort ou pour savoir qui a raison, dans la mesure où si on n'a pas vu toute la scène de A à Z, c'est un peu compliqué de savoir ce qui s'est passé juste par rapport à des faits que nous aurions entendus. Donc là vraiment, le but c'est de se concentrer sur les règles et sur le respect mutuel. Une fois que les enfants se sont calmés, on peut leur proposer de discuter de ce qui s'est passé, mais seulement s'ils sont prêts à le faire. Comme je l'ai mentionné au début, tout commence avec nous les parents. Nous devons être conscients de nos propres émotions, les reconnaître et les exprimer de manière constructive. Par exemple, dire je suis en colère en ce moment On peut dire également je suis triste je suis déçu Bref, on parle nous-mêmes de nos propres sentiments et on les extériorise. Ces exemples permettent aux enfants d'apprendre à identifier et exprimer leurs propres émotions en grandissant. Les plus jeunes, en revanche, ont souvent recours à des gestes physiques pour exprimer leurs émotions. Cela signifie que, pour les très jeunes enfants, la responsabilité revient aux adultes d'assurer leur sécurité tout en reconnaissant leurs émotions. Pour les enfants plus jeunes, la prévention est essentielle. Cela signifie anticiper les situations conflictuelles et veiller à ce qu'elles soient évitées autant que possible. Cependant, il est également très important de ne pas transférer la responsabilité des conflits aux tout-petits, car ils ne sont pas encore capables de tout verbaliser. Il est également essentiel d'éviter les comparaisons entre enfants. Ne prenez pas parti pour l'un ou pour l'autre, mais restez neutre et objectif. Cela permet aux enfants d'apprendre à écouter, comprendre et respecter les besoins et les limites de chacun. La prévention, c'est la meilleure méthode pour éviter les conflits. Cela passe par l'instauration de règles claires et cohérentes à la maison, comme je l'ai déjà dit. Ces règles servent de cadre de référence pour les enfants et renforcent leur sentiment de sécurité. Revenons aux éléments fondamentaux évoqués précédemment. L'état émotionnel du parent. Et oui, parce qu'un parent calme et équilibré est mieux à même de gérer les conflits. L'atmosphère familiale. Un environnement harmonieux où règne respect et compréhension mutuelle réduit le risque de tensions entre les enfants. Les espaces et les affaires personnelles. Chaque enfant doit avoir un espace dédié et des biens personnels pour se sentir valorisé et respecté. Pour renforcer l'unité familiale, il est recommandé d'organiser régulièrement des moments où tous les membres se réunissent. Ces moments peuvent servir à échanger sur la semaine écoulée, partager des observations ou des anecdotes, offrir les fameuses caresses verbales positives, donc des compliments, des remerciements ou des expressions de gratitude, et discuter de tout inconfort ou problème ressenti au sein de la famille. Ces réunions peuvent être l'occasion de trouver ensemble des solutions ou de revoir les règles de la maison, en assurant qu'elles sont toujours adaptées et respectées par tous. Enfin, apprenez aux enfants à trouver des compromis. 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L'atmosphère qui règne dans la maison joue un rôle clé, tout comme la manière dont le parent passe du temps de qualité avec chacun de ses enfants en veillant à respecter l'espace personnel et les objets qui leur appartiennent. Une belle tradition à instaurer peut être celle de se rassembler régulièrement en famille. Ces moments permettent de parler de ce que chacun a remarqué ou a vécu au cours de la semaine, des derniers jours ou même de la journée. C'est aussi vraiment une opportunité d'offrir des marques d'affection sincère à vos proches, d'exprimer de la gratitude et même de les remercier. Si vous percevez un inconfort ou une tension, profitez de ce temps pour en discuter ensemble. Réfléchissez collectivement à des solutions, proposez des idées à vos enfants et guidez-les dans la recherche de résolution. Apprendre à s'entendre, à négocier et surtout à trouver des compromis, c'est vraiment une compétence essentielle que ces échanges familiaux permettent de développer. Ces moments renforcent les liens et le respect mutuel au sein de la famille. Ce sera tout pour aujourd'hui, j'espère que cet épisode vous a plu et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode de podcast Princesse Montessori.

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Vous connaissez forcément quelqu'un à qui ce podcast peut être utile. Et puis le deuxième moyen, c'est de me laisser un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que je vous le demande tout le temps, mais vraiment ça joue énormément sur la visibilité de mon podcast, surtout si vous laissez un message. Et c'est ce qu'a fait justement J'aime Montessori qui écrit exceptionnellement riche en tips et facile à appliquer. Xenia, vous êtes exceptionnelle, tout devient plus simple grâce à vous. J'applique scrupuleusement et surtout merci d'être toujours dispo pour échanger en privé, pour débloquer certaines situations. Votre générosité vous sera rendue puissance mille. Bon, ça flatte énormément mon égo et pour tout vous dire, je choisis mes sujets parce que ce sont des questions qui me sont posées par message ou ce sont des situations que j'accompagne lors de mes coachings. Bref, merci beaucoup, j'aime mon tesserie. d'avoir pris deux minutes pour aller rédiger cet avis sur Apple Podcast. Vous n'imaginez même pas à quel point vous m'aidez. Alors revenons à notre sujet du jour, c'est-à-dire les disputes entre les enfants. Souvent, les conflits entre frères et sœurs deviennent un moyen inconscient de décharger l'atmosphère familiale. Les enfants ressentent tout. Même si aucun mot n'est prononcé, les émotions non résolues, colère, ressentiment ou frustration, influencent leur comportement. C'est pourquoi il est essentiel de comprendre que les querelles entre enfants ne sont parfois que le reflet de la dynamique émotionnelle des adultes. C'est pourquoi je commence par ces points fondamentaux. Les ressources émotionnelles des parents et l'état général du système familial, ils forment la base. Une fois ces aspects résolus, les conflits entre enfants diminuent souvent d'eux-mêmes. Tout d'abord, il est important de comprendre une notion théorique, les caresses. Ce concept provient de l'analyse transactionnelle et désigne trois types d'interactions émotionnelles que les adultes peuvent offrir aux enfants. 1. Ignorer. Cela signifie ne pas prêter attention à un enfant, ce qui est absolument inacceptable dans n'importe quelle situation, quelles que soient les circonstances. Ignorer pour un enfant équivaut psychologiquement à une forme de mort émotionnelle. 2. Les caresses positives. Ce sont toutes les interactions agréables et réconfortantes, des conversations chaleureuses, des câlins, du temps de qualité passé ensemble, des compliments, des cadeaux, etc. Et 3. Les caresses négatives. Elles incluent des formes de violences verbales ou physiques, des cris ou des disputes. Il est crucial pour les parents d'analyser leur style éducatif et d'évaluer la proportion de chaque type de caresse qu'ils offrent à leurs enfants. Idéalement, entre 70 et 80% des interactions devraient être positives. et seulement 20 à 30% peuvent être négatives si ces dernières sont inévitables. Par conséquent, commencez par évaluer la répartition des caresses dans votre famille. Combien de caresses positives et négatives recevez-vous ? Et vos enfants ? Combien en donnez-vous à votre aîné par rapport à votre cadet ? Un autre aspect fondamental, c'est la possibilité pour chaque enfant de passer du temps de qualité avec un parent. Cependant, il est important de se rappeler que les besoins varient d'un enfant à l'autre. Certains enfants se contenteront de jouer ensemble dans un parc, D'autres préféreront un moment calme, comme lire un livre avec leurs parents ou encore aller dans un centre de loisirs. L'essentiel est de reconnaître et de respecter les besoins individuels de chaque enfant. Lorsque vous passez du temps avec un enfant, concentrez-vous uniquement sur lui. Évitez de parler de l'autre enfant. Ces moments doivent être exclusifs et dédiés. Un autre point important est de ne pas traiter les enfants comme des égaux dans le sens où ils auraient exactement les mêmes besoins ou les mêmes attentes. Il est essentiel de reconnaître leur individualité et leur spécificité. Chaque enfant, qu'il soit aîné ou cadet, mérite un respect égal pour ses limites, ses émotions et ses besoins. Idéalement, chaque enfant devrait disposer de son propre espace pour se reposer et jouer, ainsi que de ses propres affaires. Bien sûr, il peut également y avoir des objets partagés, des objets en commun, mais il est très très important que chaque enfant ait des biens personnels et qu'il se sente respecté dans leurs droits. Par exemple, avant d'entrer dans leur chambre ou d'utiliser leurs affaires, il est important de demander leur permission. Ce respect enseigne également aux enfants à respecter les limites des autres. Pour les jouets partagés, une règle qui fonctionne bien est celui qui a pris l'objet en premier a le droit de jouer avec. L'autre devra attendre son tour. Bien entendu, les enfants peuvent également échanger des jouets, mais uniquement avec l'accord des deux parties. Concernant les objets personnels, il est essentiel de respecter la propriété de chaque enfant. y compris lorsqu'il s'agit de vêtements. Par exemple, lorsque des vêtements de l'aîné sont transmis au cadet, il est très important d'en informer ou de demander la permission de l'aîné. Ce message doit être clair. Chaque enfant a le droit de disposer de ses propres affaires et ce droit doit être respecté. Alors vraiment, s'il n'y a pas le choix, il y a quand même des façons de faire pour que l'aîné accepte que ses affaires soient données aux plus jeunes. Et pareil, moi par exemple, j'ai Victoria qui ne veut pas du tout mettre les affaires de Haria, donc là c'est dans le sens inverse. Mais du coup, quand ils arrivent à la taille de Nevena, c'est comme si plus personne ne se souvenait qu'ils avaient appartenu à quelqu'un auparavant, tant l'écart est important. En enseignant cela aux enfants, vous leur transmettez un principe fondamental. Ils ont le droit de partager leurs affaires ou non, d'échanger ou non. Ils ont toujours le choix. Et avec le temps, lorsqu'ils comprennent ces règles, ils apprennent à demander avant de prendre quelque chose qui appartient à leur frère ou à leur sœur et éventuellement à proposer un échange équitable. Ces règles devraient être uniformes et claires. Une bonne approche consiste à les discuter et à les établir ensemble lors d'un moment collectif comme une réunion familiale. Par exemple, asseyez-vous en cercle sur un tapis et discutez des règles concernant les objets personnels, les jouets partagés et les comportements. Expliquez que chaque enfant a des affaires personnelles, qu'il est libre de partager ou non, et que les jouets communs suivent une règle simple, le premier à le prendre joue avec. Ce qui est très important, c'est que les règles soient claires. Je me répète souvent, mais les règles doivent vraiment être très très claires. Lorsque les règles sont cohérentes et appliquées régulièrement, les enfants s'y habituent et s'y sentent en sécurité. Ces limites structurées leur permettent également d'apprendre à respecter leurs propres limites et celles de leurs frères et sœurs. A long terme, cela les aide à résoudre leurs différends de manière autonome. Lorsque surviennent des conflits, notre rôle de parent, c'est de guider les enfants vers des solutions, pas de résoudre leurs problèmes à leur place. Il est important de reconnaître que chaque enfant a le droit de ressentir ses émotions. Imaginons une situation où les Nédi... Il a pris mon ours en peluche ! Et le cadet répond, mais je voulais juste le regarder. Le rôle du parent, c'est de valider les émotions des deux côtés. Vous pouvez dire à l'aîné, je comprends, tu n'avais pas envie qu'il prenne ton ours. Et puis, vous pouvez dire au cadet, je comprends aussi, tu voulais juste voir l'ours. Ensuite, résumer la situation pour clarifier. D'un côté, tu dis qu'il t'a pris ton ours. De l'autre, tu dis que tu voulais simplement le regarder. Cela montre aux enfants que vous écoutez et respectez leurs émotions. Après avoir reconnu et validé les émotions des deux parties, invitez-les à réfléchir ensemble à des solutions. Vous pouvez poser des questions comme Comment pourrions-nous résoudre ce problème ? Avec le temps, les enfants acquièrent cette capacité de trouver eux-mêmes des compromis et des solutions. Lorsqu'ils auront développé ce savoir-faire, ils pourront gérer de plus en plus leurs différences sans intervention adulte. Il est parfois aussi difficile pour les enfants de trouver un compromis, et c'est normal. Ils peuvent avoir besoin de temps pour réfléchir ou d'une aide supplémentaire de la part d'un adulte. Et dans ce cas, le parent peut suggérer une solution qui respecte les deux parties. Dans les situations où il y a des violences physiques ou verbales, la priorité absolue est de garantir la sécurité de chaque enfant. Si une dispute dégénère en bagarre, séparer immédiatement les enfants et si possible, mettez-les dans des pièces différentes pour leur permettre de se calmer. Il est important de ne pas blâmer ou de comparer les enfants. Souvent, les parents n'ont pas de connaissances ou de contexte exact de la dispute et il est impossible d'être totalement objectif. Très souvent, on entend des mots, mais peut-être qu'il y a déjà eu quelque chose avant qu'on n'a pas vu. Évitez donc de juger qui a tort ou qui a raison. Concentrez-vous sur les règles et sur le respect mutuel. Une fois que les enfants se sont calmés, proposez-leur de discuter de ce qui s'est passé mais seulement s'ils sont prêts à le faire. Un jour, j'ai assisté à une scène à la maison où mon fils voulait absolument monter sur le lit superposé de sa petite sœur Neven, et elle lui disait Non, tu ne montes pas ! Il a dit Si, je vais monter, je vais venir jouer avec toi ! Non, disait Neven, je ne veux pas que tu montes sur mon lit ! Dragan est quand même monté par les escaliers, et là, Neven la pousse très fort avec ses deux pieds, ce qui fait que Dragan est tombé, et concrètement, oui, il s'est cogné la tête, il s'est fait très mal. Qui est le fautif dans l'histoire ? Alors pour le coup, j'ai tout vu. Donc je sais exactement ce qui s'est passé, j'étais en train de plier du linge juste à côté d'eux. Eh bien le coupable dans l'histoire, c'est Dragan, qui est quand même monté sur le lit, alors que sa sœur lui a demandé à maintes reprises de ne pas le faire. La conséquence naturelle a été sa chute. Alors je ne suis pas en train de dire que ma fille Neven a eu raison de réagir de cette façon. On va remettre les choses dans leur contexte, elle a 4 ans, elle arrive enfin à s'exprimer, elle dit ce qu'elle veut, et là elle ne se fait pas entendre par son frère, qui lui de toute façon, a décidé de monter sur le lit pour jouer avec elle alors qu'elle n'en avait pas envie. Donc le coupable, c'est bien mon fils qui n'a pas respecté ce que sa sœur lui avait demandé et il en a subi malheureusement les conséquences. Et c'est la raison pour laquelle il vaut mieux éviter de juger pour savoir qui a tort ou pour savoir qui a raison, dans la mesure où si on n'a pas vu toute la scène de A à Z, c'est un peu compliqué de savoir ce qui s'est passé juste par rapport à des faits que nous aurions entendus. Donc là vraiment, le but c'est de se concentrer sur les règles et sur le respect mutuel. Une fois que les enfants se sont calmés, on peut leur proposer de discuter de ce qui s'est passé, mais seulement s'ils sont prêts à le faire. Comme je l'ai mentionné au début, tout commence avec nous les parents. Nous devons être conscients de nos propres émotions, les reconnaître et les exprimer de manière constructive. Par exemple, dire je suis en colère en ce moment On peut dire également je suis triste je suis déçu Bref, on parle nous-mêmes de nos propres sentiments et on les extériorise. Ces exemples permettent aux enfants d'apprendre à identifier et exprimer leurs propres émotions en grandissant. Les plus jeunes, en revanche, ont souvent recours à des gestes physiques pour exprimer leurs émotions. Cela signifie que, pour les très jeunes enfants, la responsabilité revient aux adultes d'assurer leur sécurité tout en reconnaissant leurs émotions. Pour les enfants plus jeunes, la prévention est essentielle. Cela signifie anticiper les situations conflictuelles et veiller à ce qu'elles soient évitées autant que possible. Cependant, il est également très important de ne pas transférer la responsabilité des conflits aux tout-petits, car ils ne sont pas encore capables de tout verbaliser. Il est également essentiel d'éviter les comparaisons entre enfants. Ne prenez pas parti pour l'un ou pour l'autre, mais restez neutre et objectif. Cela permet aux enfants d'apprendre à écouter, comprendre et respecter les besoins et les limites de chacun. La prévention, c'est la meilleure méthode pour éviter les conflits. Cela passe par l'instauration de règles claires et cohérentes à la maison, comme je l'ai déjà dit. Ces règles servent de cadre de référence pour les enfants et renforcent leur sentiment de sécurité. Revenons aux éléments fondamentaux évoqués précédemment. L'état émotionnel du parent. Et oui, parce qu'un parent calme et équilibré est mieux à même de gérer les conflits. L'atmosphère familiale. Un environnement harmonieux où règne respect et compréhension mutuelle réduit le risque de tensions entre les enfants. Les espaces et les affaires personnelles. Chaque enfant doit avoir un espace dédié et des biens personnels pour se sentir valorisé et respecté. Pour renforcer l'unité familiale, il est recommandé d'organiser régulièrement des moments où tous les membres se réunissent. Ces moments peuvent servir à échanger sur la semaine écoulée, partager des observations ou des anecdotes, offrir les fameuses caresses verbales positives, donc des compliments, des remerciements ou des expressions de gratitude, et discuter de tout inconfort ou problème ressenti au sein de la famille. Ces réunions peuvent être l'occasion de trouver ensemble des solutions ou de revoir les règles de la maison, en assurant qu'elles sont toujours adaptées et respectées par tous. Enfin, apprenez aux enfants à trouver des compromis. Cela nécessite parfois du... temps et de la patience mais ces compétences leur seront utiles tout au long de leur vie. Le respect mutuel, les règles claires et l'exemple donné par les parents restent des piliers fondamentaux pour cultiver un environnement familial harmonieux et réduire les conflits entre frères et sœurs. Avec ces outils les enfants apprennent à mieux gérer leurs émotions et à exprimer leurs besoins et à coexister pacifiquement. En résumé pour prévenir et résoudre les conflits entre frères et sœurs il est essentiel de maintenir une atmosphère familiale harmonieuse, être un parent disponible et équilibré, fixer des règles claires et les appliquer avec cohérence, respecter l'individualité de chaque enfant et enfin encourager les discussions constructives et les solutions partagées. Avec ces bases solides, vous aidez vos enfants à développer des compétences relationnelles qui les accompagneront toute leur vie. L'atmosphère qui règne dans la maison joue un rôle clé, tout comme la manière dont le parent passe du temps de qualité avec chacun de ses enfants en veillant à respecter l'espace personnel et les objets qui leur appartiennent. Une belle tradition à instaurer peut être celle de se rassembler régulièrement en famille. Ces moments permettent de parler de ce que chacun a remarqué ou a vécu au cours de la semaine, des derniers jours ou même de la journée. C'est aussi vraiment une opportunité d'offrir des marques d'affection sincère à vos proches, d'exprimer de la gratitude et même de les remercier. Si vous percevez un inconfort ou une tension, profitez de ce temps pour en discuter ensemble. Réfléchissez collectivement à des solutions, proposez des idées à vos enfants et guidez-les dans la recherche de résolution. Apprendre à s'entendre, à négocier et surtout à trouver des compromis, c'est vraiment une compétence essentielle que ces échanges familiaux permettent de développer. Ces moments renforcent les liens et le respect mutuel au sein de la famille. Ce sera tout pour aujourd'hui, j'espère que cet épisode vous a plu et je vous dis à très bientôt pour un nouvel épisode de podcast Princesse Montessori.

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