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Princesse Montessori

Repas et coucher sans écrans : rituels pour apaiser et responsabiliser votre enfant

Repas et coucher sans écrans : rituels pour apaiser et responsabiliser votre enfant

16min |06/01/2025|

26

Play
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16min |06/01/2025|

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Description

Adieu les dessins animés, bonjour les rituels apaisants !


🍽️ Lors des repas, les écrans perturbent la capacité de l’enfant à écouter son corps, ressentir la faim et la satiété. Dans cet épisode, découvrez :

➡️ Pourquoi les écrans empêchent une autonomie alimentaire saine

➡️ Comment transformer chaque repas en un moment de partage authentique


🌙 Avant le coucher, les dessins animés excitent l’esprit et retardent l’endormissement. Découvrez :

➡️ Les rituels qui aident votre enfant à se relaxer naturellement

➡️ Des activités créatives et sensorielles pour une transition douce vers le sommeil


🎙 Cet épisode est une boîte à outils pour une parentalité bienveillante, où les rituels remplacent les écrans pour plus d’harmonie familiale.


Abonnez-vous et laissez 5 étoiles pour ne rien manquer !



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui nous avons un épisode un peu particulier parce que je vais intervenir à propos de la suppression des dessins animés dans différentes situations et nous verrons dans quel cas il vaut mieux ne pas en mettre du tout. Dans un premier temps, nous allons parler de la façon d'éliminer les dessins animés pendant les repas et ensuite je vais partager avec vous quelques idées pour occuper la soirée de votre enfant sans regarder de dessins animés. Commençons par une situation malheureusement assez répandue.... L'enfant mange, ou plutôt on le fait manger en regardant des dessins animés. Et voyons quel est le problème avec cette pratique. La difficulté, c'est que pour qu'un enfant apprenne, apercevoit et comprende les signaux de son corps, soit en bon contact avec lui-même, ressente la faim et la satiété, sache quelle quantité il lui faut manger, il doit prêter une attention active au processus même du repas. Et c'est précisément cette attention que le dessin animé vient détourner. De plus, avec un dessin animé en fond, on finit par considérer le repas, qui est en réalité un besoin sain et intrinsèque de l'enfant, comme quelque chose dont il faut le distraire, comme s'il fallait lui en mettre... plein la vue pour lui faire avaler de la nourriture. Ce basculement va à l'encontre de la logique naturelle des choses. Manger est une nécessité de base et l'humain dispose de nombreux mécanismes de secours pour agir dans son propre intérêt et s'éviter de se nuire à lui-même. Les enfants eux aussi possèdent des mécanismes autorégulateurs pour gérer leur rapport à l'alimentation et à leur corps. Il est vrai qu'un nouveau-né ne comprend pas immédiatement ce qu'il veut. Parfois il se sent mal sans saisir tout de suite que... Telle forme de mal se résout en mangeant, qu'une autre se résout en étant changée, et encore une autre en échangeant avec ses proches. Petit à petit, un enfant apprend à différencier ce qui ne va pas. Il comprend la sensation de faim. Et pour un tout petit, on peut dire qu'il ne sait pas encore clairement quand il a faim, ni quand il est rassasié. Mais cela ne dure pas. Il acquiert rapidement la capacité de s'y retrouver, tout comme les adultes. Maintenant, si vous vous rendez compte qu'il s'est produit quelque chose qui fait que votre enfant mange avec des dessins animés, la première chose importante à faire, c'est de faire preuve de bienveillance envers vous-même. Avant de chercher à résoudre le problème, rappelez-vous clairement qu'une telle situation peut arriver et qu'on peut malgré tout être un bon parent. Une maman ou un papa tout à fait aimant et responsable peut se retrouver dans cette situation un peu incongrue où il s'agit de convaincre l'enfant de manger quitte à utiliser un dessin animé pour cela. Alors écrivez-vous un petit mot d'encouragement, par exemple je suis une bonne mère ou oui, ça vient de moi, mais c'est en fait une bonne nouvelle car je peux comprendre et résoudre ce problème ou toute autre petite phrase qui vous rassurera et vous confirmera que tout va bien et que vous allez trouver une solution. Depuis cet état d'esprit plus apaisé, mais avec la volonté de clarifier les choses, il est utile de se retourner vers soi-même et de se demander qu'est-ce que le dessin animé m'apporte à moi ? Parce qu'un enfant en bonne santé et qui a faim va manger. Or, si vous vous retrouvez à vouloir distraire l'enfant pour le faire manger, c'est que quelque part, il se passe quelque chose en vous. Peut-être une inquiétude, une conviction, une idée particulière. Selon la raison sous-jacente qui vous a conduit à faire manger l'enfant devant un écran, les actions pour changer cette situation différeront. En observant vos propres réactions, vous pourrez découvrir des choses diverses. Par exemple, vous pourriez vous dire que vous avez peur que votre enfant ne mange pas assez, qu'il ne soit pas rassasié. Ou bien vous vous inquiétez de ne pas pouvoir finir de le nourrir à temps ou d'être en retard pour une autre tâche parce que vous trouvez qu'il mange trop lentement. Vous pourriez craindre que si vous donnez plus d'autonomie à l'enfant, il fasse de mauvais choix alimentaires. Ou alors vous craignez qu'il mette la pagaille s'il mange seul, qu'il en mette partout. Et vous vous sentez obligé de contrôler la situation pour éviter le désordre. À partir du moment où vous reprenez toute l'initiative, vous ressentez la pression de devoir le faire manger et c'est là que vous risquez d'utiliser différentes stratégies. Par exemple, allumer un dessin animé. Il est donc... essentiel de comprendre ce qui, de votre côté, a mené à cette habitude. Ensuite, vous pourrez soit réviser certaines de vos croyances, comme je viens de le faire en disant, les enfants en bonne santé, quand ils ont faim, ils mangent. Ce fait va à l'encontre de l'idée que les enfants ne sauraient pas comment manger, alors qu'en réalité, ils en sont capables. Cherchez des informations, des arguments, des études qui viendront recadrer vos croyances en les rendant plus réalistes et en ajustant vos attentes vis-à-vis de l'enfant. Par ailleurs, votre inquiétude en tant que parent, le fait de vouloir protéger votre enfant, de prendre une partie de ses responsabilités est normal et positif. Il est évident qu'un tout petit ne peut pas encore subvenir seul à tous ses besoins. Dès lors, après avoir clarifié vos peurs, vous devez également réfléchir. Comment faire en sorte que je sois serein, sereine pour ne plus m'en faire à ce sujet ? Par exemple, si vous craignez que votre enfant ne mange pas assez équilibré, Vous pouvez organiser son environnement alimentaire de telle sorte qu'il ait accès à des aliments suffisamment caloriques lors des repas principaux et qu'il puisse se rattraper avec un goûter ou une collation. Cette collation ne doit pas être trop calorique pour ne pas couper toute faim avant le repas suivant, mais elle doit lui permettre de se rassasier un minimum si jamais il n'a pas assez mangé au repas d'avant, par manque de pratique, d'envie ou de patience. De cette manière, vous savez qu'il ne restera pas le ventre vide puisqu'il a la possibilité de manger suffisamment lors des repas et un petit encas accessible en cas de petits creux. Si au contraire votre cœur concerne le fait qu'il choisirait des aliments peu sains, alors vous pouvez vous rassurer en gérant ce à quoi il a accès. Vous avez parfaitement le droit de ne pas proposer d'aliments mauvais pour la santé. S'il n'en voit pas, il n'en mangera pas et vous serez plus tranquille. De là, vous réfléchissez à la manière d'organiser un espace de nourriture équilibré pour votre enfant. Le fait est que si vous-même vous mangez souvent des produits peu sains, mais souhaitez inculquer une autre norme à votre enfant, vous pouvez vite vous épuiser à devoir lui cuisiner par exemple un plat à la vapeur, sans sel, en lui offrant même deux ou trois options différentes, alors que vous-même ne consommez pas ses aliments et que la plupart des gens chez vous n'en veulent pas. Peut-être faudra-t-il alors songer à harmoniser l'alimentation familiale de façon à réduire cette surcharge. Il est difficile de ne cuisiner des brocolis sans sel que pour l'enfant si vous ne les aimez pas du tout. En tout cas, moi c'est mon cas. Il s'agit de trouver un fonctionnement qui ne vous épuise pas et qui permette à la nourriture que vous préparez de ne pas être gâchée. Pourquoi est-ce important de laisser le choix à l'enfant ? Parce que idéalement, il aura plusieurs options acceptables et saines. Pas le choix entre un produit sucré et un légume fade par exemple. Le but est de redonner à l'enfant la responsabilité de son corps et de sa satiété. Puisque manger est son besoin. Il ne faut pas cacher que c'est à lui. que ça profite. Il est important de le souligner au contraire. Pour lui montrer qu'il est responsable, on lui rend la main sur le fait de gérer sa faim et sa satiété. Après un repas, s'il a assez mangé ou pas, il le constatera de lui-même d'ici le prochain repas. C'est la raison pour laquelle on lui laisse la possibilité de choisir ce qu'il mange parmi les options disponibles. Ainsi, la situation redevient plus naturelle et plus authentique. L'enfant mange parce qu'il en a besoin, pas parce qu'on l'y contraint. Un autre moyen de redonner l'initiative à l'enfant, c'est de le laisser observer comment vous mangez, de le laisser vous imiter. Les enfants veulent faire comme les adultes qui les entourent. De ce fait, l'apprentissage de comment on mange, dans tous les sens du terme, le savoir-faire pratique, la façon de choisir ses aliments, et même dans une certaine mesure l'attention qu'on porte à ses propres sensations, se transmet de manière indirecte quand l'enfant vous regarde faire. Le meilleur moyen pour lui de l'intégrer, c'est de vous voir agir, car vous ne pouvez pas manger à sa place, ni apprendre pour lui. vous pouvez seulement tracer le chemin et lui va s'y engager en vous imitant. Donc organisez des moments où vous mangez ensemble, en famille, à table, en lui donnant l'occasion de voir comment vous choisissez tel ou tel aliment, quelle quantité vous vous servez, puis si vous en reprenez ou non, comment vous évaluez votre faim, etc. Une organisation du quotidien qui favorise la participation de l'enfant à ses repas communs le rend acteur et l'encourage à manger de façon autonome. Et ce faisant, vous ne ressentez plus le besoin de l'occuper avec un dessin animé. Si néanmoins, malgré cette volonté, certaines inquiétudes persistent, par exemple la peur du désordre ou de la lenteur de l'enfant, sachez qu'il existe différentes approches pour minimiser ces problèmes. Dans la méthode Montessori, par exemple, on parle de milieu préparé. On propose à l'enfant de petites portions, de sorte que s'il fait tomber ou renverse, cela reste une petite quantité. Ainsi, on limite l'ampleur du désordre. De fait, il n'existe pas de recette unique pour se passer de dessins animés à table, car chaque parent peut y avoir recours pour des raisons distinctes. Le travail consiste à identifier vos propres inquiétudes et à y répondre. Elles sont peut-être parfaitement fondées après tout. Un enfant très jeune n'est pas encore totalement habile pour se nourrir tout seul. Puis à aménager progressivement un cadre adapté dans lequel l'enfant va pouvoir gagner en autonomie, tout en ayant des repas satisfaisants. Ainsi, il pourra manger tout seul de plus en plus efficacement et vous, comme les autres membres de la famille, retrouverez une organisation plus saine et plus confortable. Cherchez donc la voie qui vous convient pour instaurer un nouveau mode de repas sans dessin animé. Peut-être y parviendrez-vous seul et c'est très bien, ou peut-être aurez-vous besoin d'aide. Et c'est tout aussi légitime de demander du soutien, que ce soit pour analyser vos croyances, comprendre ce qui bloque la mise en autonomie de l'enfant, ou encore recevoir un soutien moral, un coup de main pour la cuisine, etc. Les raisons pour lesquelles nous en faisons à faire manger nos enfants devant les écrans sont multiples et les formes de soutien pour en sortir le son aussi. Gardez à l'esprit que dans l'immédiat, faire manger un enfant distrait par un écran peut sembler la moins mauvaise solution. On se dit souvent je n'ai pas le temps, je suis trop fatigué et le provisoire peut hélas devenir définitif. Briser cette habitude demande donc un investissement important en énergie et il se peut que vous ne l'ayez pas toujours. Dans ce cas, chercher de l'aide est une très bonne chose. N'importe quel soutien, qu'il s'agisse de vous aider à examiner la situation, de vous apporter concrètement plus de patience, de temps, voire même de préparer les repas à votre place. Tout cela peut vous être utile. A vous de voir quelle forme de soutien répondra à votre difficulté particulière, celle qui vous fait recourir au dessin animé au moment du repas. Je vous souhaite vraiment d'abandonner cette habitude de trouver en vous ou autour de vous les ressources nécessaires et de bénéficier de la vie. L'accompagnement qui vous permettra de passer de ce mode de repas, là, à une version plus saine. Passons maintenant à la deuxième partie. Voyons la manière de supprimer les dessins animés avant le coucher et ce qu'on peut proposer à la place. Je vais donc vous partager quelques idées pour occuper la soirée de l'enfant sans regarder de dessins animés. La soirée doit être un temps de transition progressive vers la quiétude et la détente. C'est pourquoi il est essentiel de ne pas la remplir d'images vives et dynamiques, comme le sont les dessins animés qui stimulent le cerveau et compliquent la mise au lit. A la place, je vous propose de créer une atmosphère de confort et de tranquillité, du repos et de petites traditions douces, une routine pour se préparer au dodo et des activités calmes. Premièrement, des traditions familiales du soir pour instaurer la douceur Essayez de transformer la soirée en un rituel familial apaisant et propice à l'échange Tamisez la lumière ou bien allumez une lampe à lumière chaude et douce, voire une bougie Sous la surveillance d'un adulte bien sûr Préparez une boisson chaude avec l'enfant, tisane, cacao ou lait au miel Profitez-en pour discuter, racontez-vous les moments agréables de la journée Je me souviens lorsque j'étais petite, ma mère me faisait du cacao en me parlant de sa journée Et moi en échange, je lui racontais mes petites aventures de la journée Vous pouvez aussi utiliser des cartes de questions que vous fabriquez vous-même. Vous écrivez quelques questions intéressantes, vous tirez une carte à tour de rôle et vous y répondez. Ou alors vous pouvez vous en procurer des toutes faites sur un site de vente en ligne. Pour commencer, vous pouvez écrire des questions simples du type Qu'est-ce qui t'a le plus plu aujourd'hui ? Qu'as-tu appris de nouveau ? Qu'aimerais-tu découvrir ou faire demain ? Au fur et à mesure, vous pouvez inclure des questions plus complexes qui demandent un peu plus de réflexion. Dans beaucoup de familles, les enfants ne sont pas encore très doués pour mener une discussion et c'est normal, ils apprennent encore ! Ces cartes de questions permettent de les encourager à s'exprimer. Deuxièmement, les jeux de fin de journée pour calmer. Je vais en citer trois. Le premier, c'est le jeu de langage. Par exemple, chercher des jouets ou des objets dont le nom commence ou se termine par tel ou tel son. Une version un peu plus avancée, c'est de proposer à l'enfant de prendre un petit panier ou un sac et de trouver partout dans l'appartement des objets contenant le son choisi, au début, à la fin ou au milieu du mot. Le deuxième jeu, la construction, c'est un assez grand classique infaillible. Souvent, pendant la journée, l'enfant n'a pas assez de temps pour s'asseoir et faire un jeu de construction. Entre les autres activités, les sorties, etc., il lui manque ce temps où il peut s'absorber dans une construction qu'il avait en tête depuis un moment. Les jeux de construction magnétique en bois, les puzzles et les mosaïques peuvent être très très utiles. Ils doivent rester à un niveau de difficulté abordable et sur un thème qui intéresse l'enfant. Faites attention au nombre de pièces, il doit correspondre à son âge. Et troisième jeu, les ombres chinoises. Je mentionne un vieux jeu, un peu tombé dans l'oubli. Vous avez besoin d'une lampe de poche, d'un mur et de l'obscurité. On peut dessiner des formes et des silhouettes à projeter sur le mur, inventer des histoires avec différents personnages, assigner à chacun un rôle, voire imaginer une petite série autour d'un héros récurrent. Les enfants. L'enfant adore ce genre de spectacle. Troisièmement, l'art et la créativité qui apaisent et soignent. Le dessin, le collage, le modelage, la confection de figurines en 3D. On adaptera bien sûr la difficulté et le nombre d'étapes à l'âge de l'enfant. Par exemple, un tout petit se contentera de dessiner avec... deux couleurs de gouache sur son chevalet, alors qu'un enfant de 3-4 ans pourra avoir une palette pour mélanger ces couleurs. Ou bien on peut proposer du sable cinétique, le fameux sable magique. Pour un enfant de 3 ans environ, on peut aussi prévoir une boîte de pâte à modeler et un petit assortiment d'éléments divers, boutons, ficelles, bâtonnets, cailloux. Vous vous demandez peut-être à quoi servent ces accessoires ? à enrichir son modelage de petits détails. On peut planter un bâton, coller un bouton, etc. et ainsi réaliser de premières œuvres architecturales. C'est une excellente stimulation de l'imagination et une initiation à la conception. Cette activité convient aux 3, 5 ans, 5 ans et demi, voire 6 ans. Pour les 5-6 ans, on peut aussi tenter de tourner un petit dessin animé en pâte à modeler. Quatrièmement, les expériences sensorielles du soir. Il peut s'agir d'activités liées à l'eau. Peut-être en lien avec la vie pratique ou simplement pendant le bain, en y ajoutant des figurines d'animaux marins qui peuvent devenir des personnages et donner lieu à une petite histoire. On peut aussi envisager des activités de thérapie par le sable. Vous savez, peut-être qu'il existe des tables lumineuses qui permettent de tracer des images dans le sable. Vous pouvez essayer d'en bricoler une chez vous, ou tout simplement vous constituer une botte sensorielle avec du sable ou des céréales. A l'intérieur, on peut cacher de petites perles colorées que l'enfant doit trouver et mettre de côté. ou encore dissimuler des lettres imprimées qu'il faudra reconnaître et reconstituer. Ce type d'activité offre une stimulation sensorielle, visuelle et tactile. Et cinquièmement, installer des rituels de coucher. Voici quelques recommandations pour instaurer une routine avant le dodo. Je vais vous en citer sept. Tout d'abord, les activités ou les discussions calmes. Passez un moment ensemble dans une ambiance tranquille en parlant de vos émotions, de la journée ou en préparant le lendemain. Numéro deux, l'hygiène. Proposez à l'enfant un bain ou une douche tiède. L'eau a un effet apaisant et relaxant. 3. Préparer la chambre. Tamisez la lumière, fermez les rideaux, rangez les jouets avec lui. Vous créez ainsi un espace propice au repos. 4. Faire participer l'enfant Ausha. Offrez-lui une petite marge de décision par exemple en lui demandant dans quel pyjama il veut dormir. 5. Lecture ou récit d'histoire. Choisissez un livre court ou inventez un conte tranquille qui aidera l'enfant à s'apaiser. 6. Le rituel tactile. Un petit massage des pieds. ou du dos peut être très relaxant. Vous pouvez utiliser une huile à la lavande si l'enfant n'y est pas allergique. Et le dernier, les câlins et les souhaits de bonne nuit. Vous pouvez conclure par des phrases comme Je suis là, demain sera une belle journée, je te souhaite une bonne nuit, fais de jolis rêves, etc. Si possible, donner à l'enfant un sentiment de cocon afin qu'il ne se tracasse pas à l'idée de rater quelque chose d'important en allant se coucher. Pour résumer, répéter chaque jour la même séquence d'action rasure l'enfant, lui donne un sentiment de repère et de prévisibilité. Quand le cerveau reconnaît ce rituel, il se met automatiquement en mode repos. Ses activités calmes et cette routine n'excitent pas le système nerveux mais au contraire offrent le soutien affectif nécessaire. Cela permet non seulement de s'endormir plus facilement mais aussi de se développer harmonieusement, de resserrer les liens avec les parents et de se sentir en sécurité. C'est pour toutes ces raisons que je vous recommande ces alternatives aux dessins animés. Essayez de mettre en place quelques-unes de ces idées, commencez par celles qui vous semblent le mieux adaptées à votre enfant. Vous verrez alors que vos soirées se transformeront en un moment chaleureux et apaisé pour toute la famille. Je vous souhaite plein de réussite et un endormissement tout en douceur. Et bien voilà, merci d'être resté avec moi jusqu'à la fin de cet épisode. J'espère qu'il vous sera utile et vous aidera à résoudre les difficultés si vous en avez ou qu'il vous permettra de les éviter si elles ne se sont pas encore présentées. Je vous rappelle que vous pouvez me poser toutes vos questions sur Instagram et c'est avec plaisir que j'y répondrai. Si vous aimez le podcast Princesse Montessori, si vous voulez me soutenir dans ma démarche, et bien vous avez deux choses à faire. La première, c'est de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. Et la deuxième, et bien c'est tout simplement de vous abonner au podcast. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Je vous dis à très vite et je vous souhaite une excellente année. A très bientôt !

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Adieu les dessins animés, bonjour les rituels apaisants !


🍽️ Lors des repas, les écrans perturbent la capacité de l’enfant à écouter son corps, ressentir la faim et la satiété. Dans cet épisode, découvrez :

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➡️ Comment transformer chaque repas en un moment de partage authentique


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➡️ Les rituels qui aident votre enfant à se relaxer naturellement

➡️ Des activités créatives et sensorielles pour une transition douce vers le sommeil


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    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui nous avons un épisode un peu particulier parce que je vais intervenir à propos de la suppression des dessins animés dans différentes situations et nous verrons dans quel cas il vaut mieux ne pas en mettre du tout. Dans un premier temps, nous allons parler de la façon d'éliminer les dessins animés pendant les repas et ensuite je vais partager avec vous quelques idées pour occuper la soirée de votre enfant sans regarder de dessins animés. Commençons par une situation malheureusement assez répandue.... L'enfant mange, ou plutôt on le fait manger en regardant des dessins animés. Et voyons quel est le problème avec cette pratique. La difficulté, c'est que pour qu'un enfant apprenne, apercevoit et comprende les signaux de son corps, soit en bon contact avec lui-même, ressente la faim et la satiété, sache quelle quantité il lui faut manger, il doit prêter une attention active au processus même du repas. Et c'est précisément cette attention que le dessin animé vient détourner. De plus, avec un dessin animé en fond, on finit par considérer le repas, qui est en réalité un besoin sain et intrinsèque de l'enfant, comme quelque chose dont il faut le distraire, comme s'il fallait lui en mettre... plein la vue pour lui faire avaler de la nourriture. Ce basculement va à l'encontre de la logique naturelle des choses. Manger est une nécessité de base et l'humain dispose de nombreux mécanismes de secours pour agir dans son propre intérêt et s'éviter de se nuire à lui-même. Les enfants eux aussi possèdent des mécanismes autorégulateurs pour gérer leur rapport à l'alimentation et à leur corps. Il est vrai qu'un nouveau-né ne comprend pas immédiatement ce qu'il veut. Parfois il se sent mal sans saisir tout de suite que... Telle forme de mal se résout en mangeant, qu'une autre se résout en étant changée, et encore une autre en échangeant avec ses proches. Petit à petit, un enfant apprend à différencier ce qui ne va pas. Il comprend la sensation de faim. Et pour un tout petit, on peut dire qu'il ne sait pas encore clairement quand il a faim, ni quand il est rassasié. Mais cela ne dure pas. Il acquiert rapidement la capacité de s'y retrouver, tout comme les adultes. Maintenant, si vous vous rendez compte qu'il s'est produit quelque chose qui fait que votre enfant mange avec des dessins animés, la première chose importante à faire, c'est de faire preuve de bienveillance envers vous-même. Avant de chercher à résoudre le problème, rappelez-vous clairement qu'une telle situation peut arriver et qu'on peut malgré tout être un bon parent. Une maman ou un papa tout à fait aimant et responsable peut se retrouver dans cette situation un peu incongrue où il s'agit de convaincre l'enfant de manger quitte à utiliser un dessin animé pour cela. Alors écrivez-vous un petit mot d'encouragement, par exemple je suis une bonne mère ou oui, ça vient de moi, mais c'est en fait une bonne nouvelle car je peux comprendre et résoudre ce problème ou toute autre petite phrase qui vous rassurera et vous confirmera que tout va bien et que vous allez trouver une solution. Depuis cet état d'esprit plus apaisé, mais avec la volonté de clarifier les choses, il est utile de se retourner vers soi-même et de se demander qu'est-ce que le dessin animé m'apporte à moi ? Parce qu'un enfant en bonne santé et qui a faim va manger. Or, si vous vous retrouvez à vouloir distraire l'enfant pour le faire manger, c'est que quelque part, il se passe quelque chose en vous. Peut-être une inquiétude, une conviction, une idée particulière. Selon la raison sous-jacente qui vous a conduit à faire manger l'enfant devant un écran, les actions pour changer cette situation différeront. En observant vos propres réactions, vous pourrez découvrir des choses diverses. Par exemple, vous pourriez vous dire que vous avez peur que votre enfant ne mange pas assez, qu'il ne soit pas rassasié. Ou bien vous vous inquiétez de ne pas pouvoir finir de le nourrir à temps ou d'être en retard pour une autre tâche parce que vous trouvez qu'il mange trop lentement. Vous pourriez craindre que si vous donnez plus d'autonomie à l'enfant, il fasse de mauvais choix alimentaires. Ou alors vous craignez qu'il mette la pagaille s'il mange seul, qu'il en mette partout. Et vous vous sentez obligé de contrôler la situation pour éviter le désordre. À partir du moment où vous reprenez toute l'initiative, vous ressentez la pression de devoir le faire manger et c'est là que vous risquez d'utiliser différentes stratégies. Par exemple, allumer un dessin animé. Il est donc... essentiel de comprendre ce qui, de votre côté, a mené à cette habitude. Ensuite, vous pourrez soit réviser certaines de vos croyances, comme je viens de le faire en disant, les enfants en bonne santé, quand ils ont faim, ils mangent. Ce fait va à l'encontre de l'idée que les enfants ne sauraient pas comment manger, alors qu'en réalité, ils en sont capables. Cherchez des informations, des arguments, des études qui viendront recadrer vos croyances en les rendant plus réalistes et en ajustant vos attentes vis-à-vis de l'enfant. Par ailleurs, votre inquiétude en tant que parent, le fait de vouloir protéger votre enfant, de prendre une partie de ses responsabilités est normal et positif. Il est évident qu'un tout petit ne peut pas encore subvenir seul à tous ses besoins. Dès lors, après avoir clarifié vos peurs, vous devez également réfléchir. Comment faire en sorte que je sois serein, sereine pour ne plus m'en faire à ce sujet ? Par exemple, si vous craignez que votre enfant ne mange pas assez équilibré, Vous pouvez organiser son environnement alimentaire de telle sorte qu'il ait accès à des aliments suffisamment caloriques lors des repas principaux et qu'il puisse se rattraper avec un goûter ou une collation. Cette collation ne doit pas être trop calorique pour ne pas couper toute faim avant le repas suivant, mais elle doit lui permettre de se rassasier un minimum si jamais il n'a pas assez mangé au repas d'avant, par manque de pratique, d'envie ou de patience. De cette manière, vous savez qu'il ne restera pas le ventre vide puisqu'il a la possibilité de manger suffisamment lors des repas et un petit encas accessible en cas de petits creux. Si au contraire votre cœur concerne le fait qu'il choisirait des aliments peu sains, alors vous pouvez vous rassurer en gérant ce à quoi il a accès. Vous avez parfaitement le droit de ne pas proposer d'aliments mauvais pour la santé. S'il n'en voit pas, il n'en mangera pas et vous serez plus tranquille. De là, vous réfléchissez à la manière d'organiser un espace de nourriture équilibré pour votre enfant. Le fait est que si vous-même vous mangez souvent des produits peu sains, mais souhaitez inculquer une autre norme à votre enfant, vous pouvez vite vous épuiser à devoir lui cuisiner par exemple un plat à la vapeur, sans sel, en lui offrant même deux ou trois options différentes, alors que vous-même ne consommez pas ses aliments et que la plupart des gens chez vous n'en veulent pas. Peut-être faudra-t-il alors songer à harmoniser l'alimentation familiale de façon à réduire cette surcharge. Il est difficile de ne cuisiner des brocolis sans sel que pour l'enfant si vous ne les aimez pas du tout. En tout cas, moi c'est mon cas. Il s'agit de trouver un fonctionnement qui ne vous épuise pas et qui permette à la nourriture que vous préparez de ne pas être gâchée. Pourquoi est-ce important de laisser le choix à l'enfant ? Parce que idéalement, il aura plusieurs options acceptables et saines. Pas le choix entre un produit sucré et un légume fade par exemple. Le but est de redonner à l'enfant la responsabilité de son corps et de sa satiété. Puisque manger est son besoin. Il ne faut pas cacher que c'est à lui. que ça profite. Il est important de le souligner au contraire. Pour lui montrer qu'il est responsable, on lui rend la main sur le fait de gérer sa faim et sa satiété. Après un repas, s'il a assez mangé ou pas, il le constatera de lui-même d'ici le prochain repas. C'est la raison pour laquelle on lui laisse la possibilité de choisir ce qu'il mange parmi les options disponibles. Ainsi, la situation redevient plus naturelle et plus authentique. L'enfant mange parce qu'il en a besoin, pas parce qu'on l'y contraint. Un autre moyen de redonner l'initiative à l'enfant, c'est de le laisser observer comment vous mangez, de le laisser vous imiter. Les enfants veulent faire comme les adultes qui les entourent. De ce fait, l'apprentissage de comment on mange, dans tous les sens du terme, le savoir-faire pratique, la façon de choisir ses aliments, et même dans une certaine mesure l'attention qu'on porte à ses propres sensations, se transmet de manière indirecte quand l'enfant vous regarde faire. Le meilleur moyen pour lui de l'intégrer, c'est de vous voir agir, car vous ne pouvez pas manger à sa place, ni apprendre pour lui. vous pouvez seulement tracer le chemin et lui va s'y engager en vous imitant. Donc organisez des moments où vous mangez ensemble, en famille, à table, en lui donnant l'occasion de voir comment vous choisissez tel ou tel aliment, quelle quantité vous vous servez, puis si vous en reprenez ou non, comment vous évaluez votre faim, etc. Une organisation du quotidien qui favorise la participation de l'enfant à ses repas communs le rend acteur et l'encourage à manger de façon autonome. Et ce faisant, vous ne ressentez plus le besoin de l'occuper avec un dessin animé. Si néanmoins, malgré cette volonté, certaines inquiétudes persistent, par exemple la peur du désordre ou de la lenteur de l'enfant, sachez qu'il existe différentes approches pour minimiser ces problèmes. Dans la méthode Montessori, par exemple, on parle de milieu préparé. On propose à l'enfant de petites portions, de sorte que s'il fait tomber ou renverse, cela reste une petite quantité. Ainsi, on limite l'ampleur du désordre. De fait, il n'existe pas de recette unique pour se passer de dessins animés à table, car chaque parent peut y avoir recours pour des raisons distinctes. Le travail consiste à identifier vos propres inquiétudes et à y répondre. Elles sont peut-être parfaitement fondées après tout. Un enfant très jeune n'est pas encore totalement habile pour se nourrir tout seul. Puis à aménager progressivement un cadre adapté dans lequel l'enfant va pouvoir gagner en autonomie, tout en ayant des repas satisfaisants. Ainsi, il pourra manger tout seul de plus en plus efficacement et vous, comme les autres membres de la famille, retrouverez une organisation plus saine et plus confortable. Cherchez donc la voie qui vous convient pour instaurer un nouveau mode de repas sans dessin animé. Peut-être y parviendrez-vous seul et c'est très bien, ou peut-être aurez-vous besoin d'aide. Et c'est tout aussi légitime de demander du soutien, que ce soit pour analyser vos croyances, comprendre ce qui bloque la mise en autonomie de l'enfant, ou encore recevoir un soutien moral, un coup de main pour la cuisine, etc. Les raisons pour lesquelles nous en faisons à faire manger nos enfants devant les écrans sont multiples et les formes de soutien pour en sortir le son aussi. Gardez à l'esprit que dans l'immédiat, faire manger un enfant distrait par un écran peut sembler la moins mauvaise solution. On se dit souvent je n'ai pas le temps, je suis trop fatigué et le provisoire peut hélas devenir définitif. Briser cette habitude demande donc un investissement important en énergie et il se peut que vous ne l'ayez pas toujours. Dans ce cas, chercher de l'aide est une très bonne chose. N'importe quel soutien, qu'il s'agisse de vous aider à examiner la situation, de vous apporter concrètement plus de patience, de temps, voire même de préparer les repas à votre place. Tout cela peut vous être utile. A vous de voir quelle forme de soutien répondra à votre difficulté particulière, celle qui vous fait recourir au dessin animé au moment du repas. Je vous souhaite vraiment d'abandonner cette habitude de trouver en vous ou autour de vous les ressources nécessaires et de bénéficier de la vie. L'accompagnement qui vous permettra de passer de ce mode de repas, là, à une version plus saine. Passons maintenant à la deuxième partie. Voyons la manière de supprimer les dessins animés avant le coucher et ce qu'on peut proposer à la place. Je vais donc vous partager quelques idées pour occuper la soirée de l'enfant sans regarder de dessins animés. La soirée doit être un temps de transition progressive vers la quiétude et la détente. C'est pourquoi il est essentiel de ne pas la remplir d'images vives et dynamiques, comme le sont les dessins animés qui stimulent le cerveau et compliquent la mise au lit. A la place, je vous propose de créer une atmosphère de confort et de tranquillité, du repos et de petites traditions douces, une routine pour se préparer au dodo et des activités calmes. Premièrement, des traditions familiales du soir pour instaurer la douceur Essayez de transformer la soirée en un rituel familial apaisant et propice à l'échange Tamisez la lumière ou bien allumez une lampe à lumière chaude et douce, voire une bougie Sous la surveillance d'un adulte bien sûr Préparez une boisson chaude avec l'enfant, tisane, cacao ou lait au miel Profitez-en pour discuter, racontez-vous les moments agréables de la journée Je me souviens lorsque j'étais petite, ma mère me faisait du cacao en me parlant de sa journée Et moi en échange, je lui racontais mes petites aventures de la journée Vous pouvez aussi utiliser des cartes de questions que vous fabriquez vous-même. Vous écrivez quelques questions intéressantes, vous tirez une carte à tour de rôle et vous y répondez. Ou alors vous pouvez vous en procurer des toutes faites sur un site de vente en ligne. Pour commencer, vous pouvez écrire des questions simples du type Qu'est-ce qui t'a le plus plu aujourd'hui ? Qu'as-tu appris de nouveau ? Qu'aimerais-tu découvrir ou faire demain ? Au fur et à mesure, vous pouvez inclure des questions plus complexes qui demandent un peu plus de réflexion. Dans beaucoup de familles, les enfants ne sont pas encore très doués pour mener une discussion et c'est normal, ils apprennent encore ! Ces cartes de questions permettent de les encourager à s'exprimer. Deuxièmement, les jeux de fin de journée pour calmer. Je vais en citer trois. Le premier, c'est le jeu de langage. Par exemple, chercher des jouets ou des objets dont le nom commence ou se termine par tel ou tel son. Une version un peu plus avancée, c'est de proposer à l'enfant de prendre un petit panier ou un sac et de trouver partout dans l'appartement des objets contenant le son choisi, au début, à la fin ou au milieu du mot. Le deuxième jeu, la construction, c'est un assez grand classique infaillible. Souvent, pendant la journée, l'enfant n'a pas assez de temps pour s'asseoir et faire un jeu de construction. Entre les autres activités, les sorties, etc., il lui manque ce temps où il peut s'absorber dans une construction qu'il avait en tête depuis un moment. Les jeux de construction magnétique en bois, les puzzles et les mosaïques peuvent être très très utiles. Ils doivent rester à un niveau de difficulté abordable et sur un thème qui intéresse l'enfant. Faites attention au nombre de pièces, il doit correspondre à son âge. Et troisième jeu, les ombres chinoises. Je mentionne un vieux jeu, un peu tombé dans l'oubli. Vous avez besoin d'une lampe de poche, d'un mur et de l'obscurité. On peut dessiner des formes et des silhouettes à projeter sur le mur, inventer des histoires avec différents personnages, assigner à chacun un rôle, voire imaginer une petite série autour d'un héros récurrent. Les enfants. L'enfant adore ce genre de spectacle. Troisièmement, l'art et la créativité qui apaisent et soignent. Le dessin, le collage, le modelage, la confection de figurines en 3D. On adaptera bien sûr la difficulté et le nombre d'étapes à l'âge de l'enfant. Par exemple, un tout petit se contentera de dessiner avec... deux couleurs de gouache sur son chevalet, alors qu'un enfant de 3-4 ans pourra avoir une palette pour mélanger ces couleurs. Ou bien on peut proposer du sable cinétique, le fameux sable magique. Pour un enfant de 3 ans environ, on peut aussi prévoir une boîte de pâte à modeler et un petit assortiment d'éléments divers, boutons, ficelles, bâtonnets, cailloux. Vous vous demandez peut-être à quoi servent ces accessoires ? à enrichir son modelage de petits détails. On peut planter un bâton, coller un bouton, etc. et ainsi réaliser de premières œuvres architecturales. C'est une excellente stimulation de l'imagination et une initiation à la conception. Cette activité convient aux 3, 5 ans, 5 ans et demi, voire 6 ans. Pour les 5-6 ans, on peut aussi tenter de tourner un petit dessin animé en pâte à modeler. Quatrièmement, les expériences sensorielles du soir. Il peut s'agir d'activités liées à l'eau. Peut-être en lien avec la vie pratique ou simplement pendant le bain, en y ajoutant des figurines d'animaux marins qui peuvent devenir des personnages et donner lieu à une petite histoire. On peut aussi envisager des activités de thérapie par le sable. Vous savez, peut-être qu'il existe des tables lumineuses qui permettent de tracer des images dans le sable. Vous pouvez essayer d'en bricoler une chez vous, ou tout simplement vous constituer une botte sensorielle avec du sable ou des céréales. A l'intérieur, on peut cacher de petites perles colorées que l'enfant doit trouver et mettre de côté. ou encore dissimuler des lettres imprimées qu'il faudra reconnaître et reconstituer. Ce type d'activité offre une stimulation sensorielle, visuelle et tactile. Et cinquièmement, installer des rituels de coucher. Voici quelques recommandations pour instaurer une routine avant le dodo. Je vais vous en citer sept. Tout d'abord, les activités ou les discussions calmes. Passez un moment ensemble dans une ambiance tranquille en parlant de vos émotions, de la journée ou en préparant le lendemain. Numéro deux, l'hygiène. Proposez à l'enfant un bain ou une douche tiède. L'eau a un effet apaisant et relaxant. 3. Préparer la chambre. Tamisez la lumière, fermez les rideaux, rangez les jouets avec lui. Vous créez ainsi un espace propice au repos. 4. Faire participer l'enfant Ausha. Offrez-lui une petite marge de décision par exemple en lui demandant dans quel pyjama il veut dormir. 5. Lecture ou récit d'histoire. Choisissez un livre court ou inventez un conte tranquille qui aidera l'enfant à s'apaiser. 6. Le rituel tactile. Un petit massage des pieds. ou du dos peut être très relaxant. Vous pouvez utiliser une huile à la lavande si l'enfant n'y est pas allergique. Et le dernier, les câlins et les souhaits de bonne nuit. Vous pouvez conclure par des phrases comme Je suis là, demain sera une belle journée, je te souhaite une bonne nuit, fais de jolis rêves, etc. Si possible, donner à l'enfant un sentiment de cocon afin qu'il ne se tracasse pas à l'idée de rater quelque chose d'important en allant se coucher. Pour résumer, répéter chaque jour la même séquence d'action rasure l'enfant, lui donne un sentiment de repère et de prévisibilité. Quand le cerveau reconnaît ce rituel, il se met automatiquement en mode repos. Ses activités calmes et cette routine n'excitent pas le système nerveux mais au contraire offrent le soutien affectif nécessaire. Cela permet non seulement de s'endormir plus facilement mais aussi de se développer harmonieusement, de resserrer les liens avec les parents et de se sentir en sécurité. C'est pour toutes ces raisons que je vous recommande ces alternatives aux dessins animés. Essayez de mettre en place quelques-unes de ces idées, commencez par celles qui vous semblent le mieux adaptées à votre enfant. Vous verrez alors que vos soirées se transformeront en un moment chaleureux et apaisé pour toute la famille. Je vous souhaite plein de réussite et un endormissement tout en douceur. Et bien voilà, merci d'être resté avec moi jusqu'à la fin de cet épisode. J'espère qu'il vous sera utile et vous aidera à résoudre les difficultés si vous en avez ou qu'il vous permettra de les éviter si elles ne se sont pas encore présentées. Je vous rappelle que vous pouvez me poser toutes vos questions sur Instagram et c'est avec plaisir que j'y répondrai. Si vous aimez le podcast Princesse Montessori, si vous voulez me soutenir dans ma démarche, et bien vous avez deux choses à faire. La première, c'est de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. Et la deuxième, et bien c'est tout simplement de vous abonner au podcast. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Je vous dis à très vite et je vous souhaite une excellente année. A très bientôt !

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Adieu les dessins animés, bonjour les rituels apaisants !


🍽️ Lors des repas, les écrans perturbent la capacité de l’enfant à écouter son corps, ressentir la faim et la satiété. Dans cet épisode, découvrez :

➡️ Pourquoi les écrans empêchent une autonomie alimentaire saine

➡️ Comment transformer chaque repas en un moment de partage authentique


🌙 Avant le coucher, les dessins animés excitent l’esprit et retardent l’endormissement. Découvrez :

➡️ Les rituels qui aident votre enfant à se relaxer naturellement

➡️ Des activités créatives et sensorielles pour une transition douce vers le sommeil


🎙 Cet épisode est une boîte à outils pour une parentalité bienveillante, où les rituels remplacent les écrans pour plus d’harmonie familiale.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui nous avons un épisode un peu particulier parce que je vais intervenir à propos de la suppression des dessins animés dans différentes situations et nous verrons dans quel cas il vaut mieux ne pas en mettre du tout. Dans un premier temps, nous allons parler de la façon d'éliminer les dessins animés pendant les repas et ensuite je vais partager avec vous quelques idées pour occuper la soirée de votre enfant sans regarder de dessins animés. Commençons par une situation malheureusement assez répandue.... L'enfant mange, ou plutôt on le fait manger en regardant des dessins animés. Et voyons quel est le problème avec cette pratique. La difficulté, c'est que pour qu'un enfant apprenne, apercevoit et comprende les signaux de son corps, soit en bon contact avec lui-même, ressente la faim et la satiété, sache quelle quantité il lui faut manger, il doit prêter une attention active au processus même du repas. Et c'est précisément cette attention que le dessin animé vient détourner. De plus, avec un dessin animé en fond, on finit par considérer le repas, qui est en réalité un besoin sain et intrinsèque de l'enfant, comme quelque chose dont il faut le distraire, comme s'il fallait lui en mettre... plein la vue pour lui faire avaler de la nourriture. Ce basculement va à l'encontre de la logique naturelle des choses. Manger est une nécessité de base et l'humain dispose de nombreux mécanismes de secours pour agir dans son propre intérêt et s'éviter de se nuire à lui-même. Les enfants eux aussi possèdent des mécanismes autorégulateurs pour gérer leur rapport à l'alimentation et à leur corps. Il est vrai qu'un nouveau-né ne comprend pas immédiatement ce qu'il veut. Parfois il se sent mal sans saisir tout de suite que... Telle forme de mal se résout en mangeant, qu'une autre se résout en étant changée, et encore une autre en échangeant avec ses proches. Petit à petit, un enfant apprend à différencier ce qui ne va pas. Il comprend la sensation de faim. Et pour un tout petit, on peut dire qu'il ne sait pas encore clairement quand il a faim, ni quand il est rassasié. Mais cela ne dure pas. Il acquiert rapidement la capacité de s'y retrouver, tout comme les adultes. Maintenant, si vous vous rendez compte qu'il s'est produit quelque chose qui fait que votre enfant mange avec des dessins animés, la première chose importante à faire, c'est de faire preuve de bienveillance envers vous-même. Avant de chercher à résoudre le problème, rappelez-vous clairement qu'une telle situation peut arriver et qu'on peut malgré tout être un bon parent. Une maman ou un papa tout à fait aimant et responsable peut se retrouver dans cette situation un peu incongrue où il s'agit de convaincre l'enfant de manger quitte à utiliser un dessin animé pour cela. Alors écrivez-vous un petit mot d'encouragement, par exemple je suis une bonne mère ou oui, ça vient de moi, mais c'est en fait une bonne nouvelle car je peux comprendre et résoudre ce problème ou toute autre petite phrase qui vous rassurera et vous confirmera que tout va bien et que vous allez trouver une solution. Depuis cet état d'esprit plus apaisé, mais avec la volonté de clarifier les choses, il est utile de se retourner vers soi-même et de se demander qu'est-ce que le dessin animé m'apporte à moi ? Parce qu'un enfant en bonne santé et qui a faim va manger. Or, si vous vous retrouvez à vouloir distraire l'enfant pour le faire manger, c'est que quelque part, il se passe quelque chose en vous. Peut-être une inquiétude, une conviction, une idée particulière. Selon la raison sous-jacente qui vous a conduit à faire manger l'enfant devant un écran, les actions pour changer cette situation différeront. En observant vos propres réactions, vous pourrez découvrir des choses diverses. Par exemple, vous pourriez vous dire que vous avez peur que votre enfant ne mange pas assez, qu'il ne soit pas rassasié. Ou bien vous vous inquiétez de ne pas pouvoir finir de le nourrir à temps ou d'être en retard pour une autre tâche parce que vous trouvez qu'il mange trop lentement. Vous pourriez craindre que si vous donnez plus d'autonomie à l'enfant, il fasse de mauvais choix alimentaires. Ou alors vous craignez qu'il mette la pagaille s'il mange seul, qu'il en mette partout. Et vous vous sentez obligé de contrôler la situation pour éviter le désordre. À partir du moment où vous reprenez toute l'initiative, vous ressentez la pression de devoir le faire manger et c'est là que vous risquez d'utiliser différentes stratégies. Par exemple, allumer un dessin animé. Il est donc... essentiel de comprendre ce qui, de votre côté, a mené à cette habitude. Ensuite, vous pourrez soit réviser certaines de vos croyances, comme je viens de le faire en disant, les enfants en bonne santé, quand ils ont faim, ils mangent. Ce fait va à l'encontre de l'idée que les enfants ne sauraient pas comment manger, alors qu'en réalité, ils en sont capables. Cherchez des informations, des arguments, des études qui viendront recadrer vos croyances en les rendant plus réalistes et en ajustant vos attentes vis-à-vis de l'enfant. Par ailleurs, votre inquiétude en tant que parent, le fait de vouloir protéger votre enfant, de prendre une partie de ses responsabilités est normal et positif. Il est évident qu'un tout petit ne peut pas encore subvenir seul à tous ses besoins. Dès lors, après avoir clarifié vos peurs, vous devez également réfléchir. Comment faire en sorte que je sois serein, sereine pour ne plus m'en faire à ce sujet ? Par exemple, si vous craignez que votre enfant ne mange pas assez équilibré, Vous pouvez organiser son environnement alimentaire de telle sorte qu'il ait accès à des aliments suffisamment caloriques lors des repas principaux et qu'il puisse se rattraper avec un goûter ou une collation. Cette collation ne doit pas être trop calorique pour ne pas couper toute faim avant le repas suivant, mais elle doit lui permettre de se rassasier un minimum si jamais il n'a pas assez mangé au repas d'avant, par manque de pratique, d'envie ou de patience. De cette manière, vous savez qu'il ne restera pas le ventre vide puisqu'il a la possibilité de manger suffisamment lors des repas et un petit encas accessible en cas de petits creux. Si au contraire votre cœur concerne le fait qu'il choisirait des aliments peu sains, alors vous pouvez vous rassurer en gérant ce à quoi il a accès. Vous avez parfaitement le droit de ne pas proposer d'aliments mauvais pour la santé. S'il n'en voit pas, il n'en mangera pas et vous serez plus tranquille. De là, vous réfléchissez à la manière d'organiser un espace de nourriture équilibré pour votre enfant. Le fait est que si vous-même vous mangez souvent des produits peu sains, mais souhaitez inculquer une autre norme à votre enfant, vous pouvez vite vous épuiser à devoir lui cuisiner par exemple un plat à la vapeur, sans sel, en lui offrant même deux ou trois options différentes, alors que vous-même ne consommez pas ses aliments et que la plupart des gens chez vous n'en veulent pas. Peut-être faudra-t-il alors songer à harmoniser l'alimentation familiale de façon à réduire cette surcharge. Il est difficile de ne cuisiner des brocolis sans sel que pour l'enfant si vous ne les aimez pas du tout. En tout cas, moi c'est mon cas. Il s'agit de trouver un fonctionnement qui ne vous épuise pas et qui permette à la nourriture que vous préparez de ne pas être gâchée. Pourquoi est-ce important de laisser le choix à l'enfant ? Parce que idéalement, il aura plusieurs options acceptables et saines. Pas le choix entre un produit sucré et un légume fade par exemple. Le but est de redonner à l'enfant la responsabilité de son corps et de sa satiété. Puisque manger est son besoin. Il ne faut pas cacher que c'est à lui. que ça profite. Il est important de le souligner au contraire. Pour lui montrer qu'il est responsable, on lui rend la main sur le fait de gérer sa faim et sa satiété. Après un repas, s'il a assez mangé ou pas, il le constatera de lui-même d'ici le prochain repas. C'est la raison pour laquelle on lui laisse la possibilité de choisir ce qu'il mange parmi les options disponibles. Ainsi, la situation redevient plus naturelle et plus authentique. L'enfant mange parce qu'il en a besoin, pas parce qu'on l'y contraint. Un autre moyen de redonner l'initiative à l'enfant, c'est de le laisser observer comment vous mangez, de le laisser vous imiter. Les enfants veulent faire comme les adultes qui les entourent. De ce fait, l'apprentissage de comment on mange, dans tous les sens du terme, le savoir-faire pratique, la façon de choisir ses aliments, et même dans une certaine mesure l'attention qu'on porte à ses propres sensations, se transmet de manière indirecte quand l'enfant vous regarde faire. Le meilleur moyen pour lui de l'intégrer, c'est de vous voir agir, car vous ne pouvez pas manger à sa place, ni apprendre pour lui. vous pouvez seulement tracer le chemin et lui va s'y engager en vous imitant. Donc organisez des moments où vous mangez ensemble, en famille, à table, en lui donnant l'occasion de voir comment vous choisissez tel ou tel aliment, quelle quantité vous vous servez, puis si vous en reprenez ou non, comment vous évaluez votre faim, etc. Une organisation du quotidien qui favorise la participation de l'enfant à ses repas communs le rend acteur et l'encourage à manger de façon autonome. Et ce faisant, vous ne ressentez plus le besoin de l'occuper avec un dessin animé. Si néanmoins, malgré cette volonté, certaines inquiétudes persistent, par exemple la peur du désordre ou de la lenteur de l'enfant, sachez qu'il existe différentes approches pour minimiser ces problèmes. Dans la méthode Montessori, par exemple, on parle de milieu préparé. On propose à l'enfant de petites portions, de sorte que s'il fait tomber ou renverse, cela reste une petite quantité. Ainsi, on limite l'ampleur du désordre. De fait, il n'existe pas de recette unique pour se passer de dessins animés à table, car chaque parent peut y avoir recours pour des raisons distinctes. Le travail consiste à identifier vos propres inquiétudes et à y répondre. Elles sont peut-être parfaitement fondées après tout. Un enfant très jeune n'est pas encore totalement habile pour se nourrir tout seul. Puis à aménager progressivement un cadre adapté dans lequel l'enfant va pouvoir gagner en autonomie, tout en ayant des repas satisfaisants. Ainsi, il pourra manger tout seul de plus en plus efficacement et vous, comme les autres membres de la famille, retrouverez une organisation plus saine et plus confortable. Cherchez donc la voie qui vous convient pour instaurer un nouveau mode de repas sans dessin animé. Peut-être y parviendrez-vous seul et c'est très bien, ou peut-être aurez-vous besoin d'aide. Et c'est tout aussi légitime de demander du soutien, que ce soit pour analyser vos croyances, comprendre ce qui bloque la mise en autonomie de l'enfant, ou encore recevoir un soutien moral, un coup de main pour la cuisine, etc. Les raisons pour lesquelles nous en faisons à faire manger nos enfants devant les écrans sont multiples et les formes de soutien pour en sortir le son aussi. Gardez à l'esprit que dans l'immédiat, faire manger un enfant distrait par un écran peut sembler la moins mauvaise solution. On se dit souvent je n'ai pas le temps, je suis trop fatigué et le provisoire peut hélas devenir définitif. Briser cette habitude demande donc un investissement important en énergie et il se peut que vous ne l'ayez pas toujours. Dans ce cas, chercher de l'aide est une très bonne chose. N'importe quel soutien, qu'il s'agisse de vous aider à examiner la situation, de vous apporter concrètement plus de patience, de temps, voire même de préparer les repas à votre place. Tout cela peut vous être utile. A vous de voir quelle forme de soutien répondra à votre difficulté particulière, celle qui vous fait recourir au dessin animé au moment du repas. Je vous souhaite vraiment d'abandonner cette habitude de trouver en vous ou autour de vous les ressources nécessaires et de bénéficier de la vie. L'accompagnement qui vous permettra de passer de ce mode de repas, là, à une version plus saine. Passons maintenant à la deuxième partie. Voyons la manière de supprimer les dessins animés avant le coucher et ce qu'on peut proposer à la place. Je vais donc vous partager quelques idées pour occuper la soirée de l'enfant sans regarder de dessins animés. La soirée doit être un temps de transition progressive vers la quiétude et la détente. C'est pourquoi il est essentiel de ne pas la remplir d'images vives et dynamiques, comme le sont les dessins animés qui stimulent le cerveau et compliquent la mise au lit. A la place, je vous propose de créer une atmosphère de confort et de tranquillité, du repos et de petites traditions douces, une routine pour se préparer au dodo et des activités calmes. Premièrement, des traditions familiales du soir pour instaurer la douceur Essayez de transformer la soirée en un rituel familial apaisant et propice à l'échange Tamisez la lumière ou bien allumez une lampe à lumière chaude et douce, voire une bougie Sous la surveillance d'un adulte bien sûr Préparez une boisson chaude avec l'enfant, tisane, cacao ou lait au miel Profitez-en pour discuter, racontez-vous les moments agréables de la journée Je me souviens lorsque j'étais petite, ma mère me faisait du cacao en me parlant de sa journée Et moi en échange, je lui racontais mes petites aventures de la journée Vous pouvez aussi utiliser des cartes de questions que vous fabriquez vous-même. Vous écrivez quelques questions intéressantes, vous tirez une carte à tour de rôle et vous y répondez. Ou alors vous pouvez vous en procurer des toutes faites sur un site de vente en ligne. Pour commencer, vous pouvez écrire des questions simples du type Qu'est-ce qui t'a le plus plu aujourd'hui ? Qu'as-tu appris de nouveau ? Qu'aimerais-tu découvrir ou faire demain ? Au fur et à mesure, vous pouvez inclure des questions plus complexes qui demandent un peu plus de réflexion. Dans beaucoup de familles, les enfants ne sont pas encore très doués pour mener une discussion et c'est normal, ils apprennent encore ! Ces cartes de questions permettent de les encourager à s'exprimer. Deuxièmement, les jeux de fin de journée pour calmer. Je vais en citer trois. Le premier, c'est le jeu de langage. Par exemple, chercher des jouets ou des objets dont le nom commence ou se termine par tel ou tel son. Une version un peu plus avancée, c'est de proposer à l'enfant de prendre un petit panier ou un sac et de trouver partout dans l'appartement des objets contenant le son choisi, au début, à la fin ou au milieu du mot. Le deuxième jeu, la construction, c'est un assez grand classique infaillible. Souvent, pendant la journée, l'enfant n'a pas assez de temps pour s'asseoir et faire un jeu de construction. Entre les autres activités, les sorties, etc., il lui manque ce temps où il peut s'absorber dans une construction qu'il avait en tête depuis un moment. Les jeux de construction magnétique en bois, les puzzles et les mosaïques peuvent être très très utiles. Ils doivent rester à un niveau de difficulté abordable et sur un thème qui intéresse l'enfant. Faites attention au nombre de pièces, il doit correspondre à son âge. Et troisième jeu, les ombres chinoises. Je mentionne un vieux jeu, un peu tombé dans l'oubli. Vous avez besoin d'une lampe de poche, d'un mur et de l'obscurité. On peut dessiner des formes et des silhouettes à projeter sur le mur, inventer des histoires avec différents personnages, assigner à chacun un rôle, voire imaginer une petite série autour d'un héros récurrent. Les enfants. L'enfant adore ce genre de spectacle. Troisièmement, l'art et la créativité qui apaisent et soignent. Le dessin, le collage, le modelage, la confection de figurines en 3D. On adaptera bien sûr la difficulté et le nombre d'étapes à l'âge de l'enfant. Par exemple, un tout petit se contentera de dessiner avec... deux couleurs de gouache sur son chevalet, alors qu'un enfant de 3-4 ans pourra avoir une palette pour mélanger ces couleurs. Ou bien on peut proposer du sable cinétique, le fameux sable magique. Pour un enfant de 3 ans environ, on peut aussi prévoir une boîte de pâte à modeler et un petit assortiment d'éléments divers, boutons, ficelles, bâtonnets, cailloux. Vous vous demandez peut-être à quoi servent ces accessoires ? à enrichir son modelage de petits détails. On peut planter un bâton, coller un bouton, etc. et ainsi réaliser de premières œuvres architecturales. C'est une excellente stimulation de l'imagination et une initiation à la conception. Cette activité convient aux 3, 5 ans, 5 ans et demi, voire 6 ans. Pour les 5-6 ans, on peut aussi tenter de tourner un petit dessin animé en pâte à modeler. Quatrièmement, les expériences sensorielles du soir. Il peut s'agir d'activités liées à l'eau. Peut-être en lien avec la vie pratique ou simplement pendant le bain, en y ajoutant des figurines d'animaux marins qui peuvent devenir des personnages et donner lieu à une petite histoire. On peut aussi envisager des activités de thérapie par le sable. Vous savez, peut-être qu'il existe des tables lumineuses qui permettent de tracer des images dans le sable. Vous pouvez essayer d'en bricoler une chez vous, ou tout simplement vous constituer une botte sensorielle avec du sable ou des céréales. A l'intérieur, on peut cacher de petites perles colorées que l'enfant doit trouver et mettre de côté. ou encore dissimuler des lettres imprimées qu'il faudra reconnaître et reconstituer. Ce type d'activité offre une stimulation sensorielle, visuelle et tactile. Et cinquièmement, installer des rituels de coucher. Voici quelques recommandations pour instaurer une routine avant le dodo. Je vais vous en citer sept. Tout d'abord, les activités ou les discussions calmes. Passez un moment ensemble dans une ambiance tranquille en parlant de vos émotions, de la journée ou en préparant le lendemain. Numéro deux, l'hygiène. Proposez à l'enfant un bain ou une douche tiède. L'eau a un effet apaisant et relaxant. 3. Préparer la chambre. Tamisez la lumière, fermez les rideaux, rangez les jouets avec lui. Vous créez ainsi un espace propice au repos. 4. Faire participer l'enfant Ausha. Offrez-lui une petite marge de décision par exemple en lui demandant dans quel pyjama il veut dormir. 5. Lecture ou récit d'histoire. Choisissez un livre court ou inventez un conte tranquille qui aidera l'enfant à s'apaiser. 6. Le rituel tactile. Un petit massage des pieds. ou du dos peut être très relaxant. Vous pouvez utiliser une huile à la lavande si l'enfant n'y est pas allergique. Et le dernier, les câlins et les souhaits de bonne nuit. Vous pouvez conclure par des phrases comme Je suis là, demain sera une belle journée, je te souhaite une bonne nuit, fais de jolis rêves, etc. Si possible, donner à l'enfant un sentiment de cocon afin qu'il ne se tracasse pas à l'idée de rater quelque chose d'important en allant se coucher. Pour résumer, répéter chaque jour la même séquence d'action rasure l'enfant, lui donne un sentiment de repère et de prévisibilité. Quand le cerveau reconnaît ce rituel, il se met automatiquement en mode repos. Ses activités calmes et cette routine n'excitent pas le système nerveux mais au contraire offrent le soutien affectif nécessaire. Cela permet non seulement de s'endormir plus facilement mais aussi de se développer harmonieusement, de resserrer les liens avec les parents et de se sentir en sécurité. C'est pour toutes ces raisons que je vous recommande ces alternatives aux dessins animés. Essayez de mettre en place quelques-unes de ces idées, commencez par celles qui vous semblent le mieux adaptées à votre enfant. Vous verrez alors que vos soirées se transformeront en un moment chaleureux et apaisé pour toute la famille. Je vous souhaite plein de réussite et un endormissement tout en douceur. Et bien voilà, merci d'être resté avec moi jusqu'à la fin de cet épisode. J'espère qu'il vous sera utile et vous aidera à résoudre les difficultés si vous en avez ou qu'il vous permettra de les éviter si elles ne se sont pas encore présentées. Je vous rappelle que vous pouvez me poser toutes vos questions sur Instagram et c'est avec plaisir que j'y répondrai. Si vous aimez le podcast Princesse Montessori, si vous voulez me soutenir dans ma démarche, et bien vous avez deux choses à faire. La première, c'est de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. Et la deuxième, et bien c'est tout simplement de vous abonner au podcast. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Je vous dis à très vite et je vous souhaite une excellente année. A très bientôt !

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Adieu les dessins animés, bonjour les rituels apaisants !


🍽️ Lors des repas, les écrans perturbent la capacité de l’enfant à écouter son corps, ressentir la faim et la satiété. Dans cet épisode, découvrez :

➡️ Pourquoi les écrans empêchent une autonomie alimentaire saine

➡️ Comment transformer chaque repas en un moment de partage authentique


🌙 Avant le coucher, les dessins animés excitent l’esprit et retardent l’endormissement. Découvrez :

➡️ Les rituels qui aident votre enfant à se relaxer naturellement

➡️ Des activités créatives et sensorielles pour une transition douce vers le sommeil


🎙 Cet épisode est une boîte à outils pour une parentalité bienveillante, où les rituels remplacent les écrans pour plus d’harmonie familiale.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Princesse Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trubetskoy, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fées modernes. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti ! Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui nous avons un épisode un peu particulier parce que je vais intervenir à propos de la suppression des dessins animés dans différentes situations et nous verrons dans quel cas il vaut mieux ne pas en mettre du tout. Dans un premier temps, nous allons parler de la façon d'éliminer les dessins animés pendant les repas et ensuite je vais partager avec vous quelques idées pour occuper la soirée de votre enfant sans regarder de dessins animés. Commençons par une situation malheureusement assez répandue.... L'enfant mange, ou plutôt on le fait manger en regardant des dessins animés. Et voyons quel est le problème avec cette pratique. La difficulté, c'est que pour qu'un enfant apprenne, apercevoit et comprende les signaux de son corps, soit en bon contact avec lui-même, ressente la faim et la satiété, sache quelle quantité il lui faut manger, il doit prêter une attention active au processus même du repas. Et c'est précisément cette attention que le dessin animé vient détourner. De plus, avec un dessin animé en fond, on finit par considérer le repas, qui est en réalité un besoin sain et intrinsèque de l'enfant, comme quelque chose dont il faut le distraire, comme s'il fallait lui en mettre... plein la vue pour lui faire avaler de la nourriture. Ce basculement va à l'encontre de la logique naturelle des choses. Manger est une nécessité de base et l'humain dispose de nombreux mécanismes de secours pour agir dans son propre intérêt et s'éviter de se nuire à lui-même. Les enfants eux aussi possèdent des mécanismes autorégulateurs pour gérer leur rapport à l'alimentation et à leur corps. Il est vrai qu'un nouveau-né ne comprend pas immédiatement ce qu'il veut. Parfois il se sent mal sans saisir tout de suite que... Telle forme de mal se résout en mangeant, qu'une autre se résout en étant changée, et encore une autre en échangeant avec ses proches. Petit à petit, un enfant apprend à différencier ce qui ne va pas. Il comprend la sensation de faim. Et pour un tout petit, on peut dire qu'il ne sait pas encore clairement quand il a faim, ni quand il est rassasié. Mais cela ne dure pas. Il acquiert rapidement la capacité de s'y retrouver, tout comme les adultes. Maintenant, si vous vous rendez compte qu'il s'est produit quelque chose qui fait que votre enfant mange avec des dessins animés, la première chose importante à faire, c'est de faire preuve de bienveillance envers vous-même. Avant de chercher à résoudre le problème, rappelez-vous clairement qu'une telle situation peut arriver et qu'on peut malgré tout être un bon parent. Une maman ou un papa tout à fait aimant et responsable peut se retrouver dans cette situation un peu incongrue où il s'agit de convaincre l'enfant de manger quitte à utiliser un dessin animé pour cela. Alors écrivez-vous un petit mot d'encouragement, par exemple je suis une bonne mère ou oui, ça vient de moi, mais c'est en fait une bonne nouvelle car je peux comprendre et résoudre ce problème ou toute autre petite phrase qui vous rassurera et vous confirmera que tout va bien et que vous allez trouver une solution. Depuis cet état d'esprit plus apaisé, mais avec la volonté de clarifier les choses, il est utile de se retourner vers soi-même et de se demander qu'est-ce que le dessin animé m'apporte à moi ? Parce qu'un enfant en bonne santé et qui a faim va manger. Or, si vous vous retrouvez à vouloir distraire l'enfant pour le faire manger, c'est que quelque part, il se passe quelque chose en vous. Peut-être une inquiétude, une conviction, une idée particulière. Selon la raison sous-jacente qui vous a conduit à faire manger l'enfant devant un écran, les actions pour changer cette situation différeront. En observant vos propres réactions, vous pourrez découvrir des choses diverses. Par exemple, vous pourriez vous dire que vous avez peur que votre enfant ne mange pas assez, qu'il ne soit pas rassasié. Ou bien vous vous inquiétez de ne pas pouvoir finir de le nourrir à temps ou d'être en retard pour une autre tâche parce que vous trouvez qu'il mange trop lentement. Vous pourriez craindre que si vous donnez plus d'autonomie à l'enfant, il fasse de mauvais choix alimentaires. Ou alors vous craignez qu'il mette la pagaille s'il mange seul, qu'il en mette partout. Et vous vous sentez obligé de contrôler la situation pour éviter le désordre. À partir du moment où vous reprenez toute l'initiative, vous ressentez la pression de devoir le faire manger et c'est là que vous risquez d'utiliser différentes stratégies. Par exemple, allumer un dessin animé. Il est donc... essentiel de comprendre ce qui, de votre côté, a mené à cette habitude. Ensuite, vous pourrez soit réviser certaines de vos croyances, comme je viens de le faire en disant, les enfants en bonne santé, quand ils ont faim, ils mangent. Ce fait va à l'encontre de l'idée que les enfants ne sauraient pas comment manger, alors qu'en réalité, ils en sont capables. Cherchez des informations, des arguments, des études qui viendront recadrer vos croyances en les rendant plus réalistes et en ajustant vos attentes vis-à-vis de l'enfant. Par ailleurs, votre inquiétude en tant que parent, le fait de vouloir protéger votre enfant, de prendre une partie de ses responsabilités est normal et positif. Il est évident qu'un tout petit ne peut pas encore subvenir seul à tous ses besoins. Dès lors, après avoir clarifié vos peurs, vous devez également réfléchir. Comment faire en sorte que je sois serein, sereine pour ne plus m'en faire à ce sujet ? Par exemple, si vous craignez que votre enfant ne mange pas assez équilibré, Vous pouvez organiser son environnement alimentaire de telle sorte qu'il ait accès à des aliments suffisamment caloriques lors des repas principaux et qu'il puisse se rattraper avec un goûter ou une collation. Cette collation ne doit pas être trop calorique pour ne pas couper toute faim avant le repas suivant, mais elle doit lui permettre de se rassasier un minimum si jamais il n'a pas assez mangé au repas d'avant, par manque de pratique, d'envie ou de patience. De cette manière, vous savez qu'il ne restera pas le ventre vide puisqu'il a la possibilité de manger suffisamment lors des repas et un petit encas accessible en cas de petits creux. Si au contraire votre cœur concerne le fait qu'il choisirait des aliments peu sains, alors vous pouvez vous rassurer en gérant ce à quoi il a accès. Vous avez parfaitement le droit de ne pas proposer d'aliments mauvais pour la santé. S'il n'en voit pas, il n'en mangera pas et vous serez plus tranquille. De là, vous réfléchissez à la manière d'organiser un espace de nourriture équilibré pour votre enfant. Le fait est que si vous-même vous mangez souvent des produits peu sains, mais souhaitez inculquer une autre norme à votre enfant, vous pouvez vite vous épuiser à devoir lui cuisiner par exemple un plat à la vapeur, sans sel, en lui offrant même deux ou trois options différentes, alors que vous-même ne consommez pas ses aliments et que la plupart des gens chez vous n'en veulent pas. Peut-être faudra-t-il alors songer à harmoniser l'alimentation familiale de façon à réduire cette surcharge. Il est difficile de ne cuisiner des brocolis sans sel que pour l'enfant si vous ne les aimez pas du tout. En tout cas, moi c'est mon cas. Il s'agit de trouver un fonctionnement qui ne vous épuise pas et qui permette à la nourriture que vous préparez de ne pas être gâchée. Pourquoi est-ce important de laisser le choix à l'enfant ? Parce que idéalement, il aura plusieurs options acceptables et saines. Pas le choix entre un produit sucré et un légume fade par exemple. Le but est de redonner à l'enfant la responsabilité de son corps et de sa satiété. Puisque manger est son besoin. Il ne faut pas cacher que c'est à lui. que ça profite. Il est important de le souligner au contraire. Pour lui montrer qu'il est responsable, on lui rend la main sur le fait de gérer sa faim et sa satiété. Après un repas, s'il a assez mangé ou pas, il le constatera de lui-même d'ici le prochain repas. C'est la raison pour laquelle on lui laisse la possibilité de choisir ce qu'il mange parmi les options disponibles. Ainsi, la situation redevient plus naturelle et plus authentique. L'enfant mange parce qu'il en a besoin, pas parce qu'on l'y contraint. Un autre moyen de redonner l'initiative à l'enfant, c'est de le laisser observer comment vous mangez, de le laisser vous imiter. Les enfants veulent faire comme les adultes qui les entourent. De ce fait, l'apprentissage de comment on mange, dans tous les sens du terme, le savoir-faire pratique, la façon de choisir ses aliments, et même dans une certaine mesure l'attention qu'on porte à ses propres sensations, se transmet de manière indirecte quand l'enfant vous regarde faire. Le meilleur moyen pour lui de l'intégrer, c'est de vous voir agir, car vous ne pouvez pas manger à sa place, ni apprendre pour lui. vous pouvez seulement tracer le chemin et lui va s'y engager en vous imitant. Donc organisez des moments où vous mangez ensemble, en famille, à table, en lui donnant l'occasion de voir comment vous choisissez tel ou tel aliment, quelle quantité vous vous servez, puis si vous en reprenez ou non, comment vous évaluez votre faim, etc. Une organisation du quotidien qui favorise la participation de l'enfant à ses repas communs le rend acteur et l'encourage à manger de façon autonome. Et ce faisant, vous ne ressentez plus le besoin de l'occuper avec un dessin animé. Si néanmoins, malgré cette volonté, certaines inquiétudes persistent, par exemple la peur du désordre ou de la lenteur de l'enfant, sachez qu'il existe différentes approches pour minimiser ces problèmes. Dans la méthode Montessori, par exemple, on parle de milieu préparé. On propose à l'enfant de petites portions, de sorte que s'il fait tomber ou renverse, cela reste une petite quantité. Ainsi, on limite l'ampleur du désordre. De fait, il n'existe pas de recette unique pour se passer de dessins animés à table, car chaque parent peut y avoir recours pour des raisons distinctes. Le travail consiste à identifier vos propres inquiétudes et à y répondre. Elles sont peut-être parfaitement fondées après tout. Un enfant très jeune n'est pas encore totalement habile pour se nourrir tout seul. Puis à aménager progressivement un cadre adapté dans lequel l'enfant va pouvoir gagner en autonomie, tout en ayant des repas satisfaisants. Ainsi, il pourra manger tout seul de plus en plus efficacement et vous, comme les autres membres de la famille, retrouverez une organisation plus saine et plus confortable. Cherchez donc la voie qui vous convient pour instaurer un nouveau mode de repas sans dessin animé. Peut-être y parviendrez-vous seul et c'est très bien, ou peut-être aurez-vous besoin d'aide. Et c'est tout aussi légitime de demander du soutien, que ce soit pour analyser vos croyances, comprendre ce qui bloque la mise en autonomie de l'enfant, ou encore recevoir un soutien moral, un coup de main pour la cuisine, etc. Les raisons pour lesquelles nous en faisons à faire manger nos enfants devant les écrans sont multiples et les formes de soutien pour en sortir le son aussi. Gardez à l'esprit que dans l'immédiat, faire manger un enfant distrait par un écran peut sembler la moins mauvaise solution. On se dit souvent je n'ai pas le temps, je suis trop fatigué et le provisoire peut hélas devenir définitif. Briser cette habitude demande donc un investissement important en énergie et il se peut que vous ne l'ayez pas toujours. Dans ce cas, chercher de l'aide est une très bonne chose. N'importe quel soutien, qu'il s'agisse de vous aider à examiner la situation, de vous apporter concrètement plus de patience, de temps, voire même de préparer les repas à votre place. Tout cela peut vous être utile. A vous de voir quelle forme de soutien répondra à votre difficulté particulière, celle qui vous fait recourir au dessin animé au moment du repas. Je vous souhaite vraiment d'abandonner cette habitude de trouver en vous ou autour de vous les ressources nécessaires et de bénéficier de la vie. L'accompagnement qui vous permettra de passer de ce mode de repas, là, à une version plus saine. Passons maintenant à la deuxième partie. Voyons la manière de supprimer les dessins animés avant le coucher et ce qu'on peut proposer à la place. Je vais donc vous partager quelques idées pour occuper la soirée de l'enfant sans regarder de dessins animés. La soirée doit être un temps de transition progressive vers la quiétude et la détente. C'est pourquoi il est essentiel de ne pas la remplir d'images vives et dynamiques, comme le sont les dessins animés qui stimulent le cerveau et compliquent la mise au lit. A la place, je vous propose de créer une atmosphère de confort et de tranquillité, du repos et de petites traditions douces, une routine pour se préparer au dodo et des activités calmes. Premièrement, des traditions familiales du soir pour instaurer la douceur Essayez de transformer la soirée en un rituel familial apaisant et propice à l'échange Tamisez la lumière ou bien allumez une lampe à lumière chaude et douce, voire une bougie Sous la surveillance d'un adulte bien sûr Préparez une boisson chaude avec l'enfant, tisane, cacao ou lait au miel Profitez-en pour discuter, racontez-vous les moments agréables de la journée Je me souviens lorsque j'étais petite, ma mère me faisait du cacao en me parlant de sa journée Et moi en échange, je lui racontais mes petites aventures de la journée Vous pouvez aussi utiliser des cartes de questions que vous fabriquez vous-même. Vous écrivez quelques questions intéressantes, vous tirez une carte à tour de rôle et vous y répondez. Ou alors vous pouvez vous en procurer des toutes faites sur un site de vente en ligne. Pour commencer, vous pouvez écrire des questions simples du type Qu'est-ce qui t'a le plus plu aujourd'hui ? Qu'as-tu appris de nouveau ? Qu'aimerais-tu découvrir ou faire demain ? Au fur et à mesure, vous pouvez inclure des questions plus complexes qui demandent un peu plus de réflexion. Dans beaucoup de familles, les enfants ne sont pas encore très doués pour mener une discussion et c'est normal, ils apprennent encore ! Ces cartes de questions permettent de les encourager à s'exprimer. Deuxièmement, les jeux de fin de journée pour calmer. Je vais en citer trois. Le premier, c'est le jeu de langage. Par exemple, chercher des jouets ou des objets dont le nom commence ou se termine par tel ou tel son. Une version un peu plus avancée, c'est de proposer à l'enfant de prendre un petit panier ou un sac et de trouver partout dans l'appartement des objets contenant le son choisi, au début, à la fin ou au milieu du mot. Le deuxième jeu, la construction, c'est un assez grand classique infaillible. Souvent, pendant la journée, l'enfant n'a pas assez de temps pour s'asseoir et faire un jeu de construction. Entre les autres activités, les sorties, etc., il lui manque ce temps où il peut s'absorber dans une construction qu'il avait en tête depuis un moment. Les jeux de construction magnétique en bois, les puzzles et les mosaïques peuvent être très très utiles. Ils doivent rester à un niveau de difficulté abordable et sur un thème qui intéresse l'enfant. Faites attention au nombre de pièces, il doit correspondre à son âge. Et troisième jeu, les ombres chinoises. Je mentionne un vieux jeu, un peu tombé dans l'oubli. Vous avez besoin d'une lampe de poche, d'un mur et de l'obscurité. On peut dessiner des formes et des silhouettes à projeter sur le mur, inventer des histoires avec différents personnages, assigner à chacun un rôle, voire imaginer une petite série autour d'un héros récurrent. Les enfants. L'enfant adore ce genre de spectacle. Troisièmement, l'art et la créativité qui apaisent et soignent. Le dessin, le collage, le modelage, la confection de figurines en 3D. On adaptera bien sûr la difficulté et le nombre d'étapes à l'âge de l'enfant. Par exemple, un tout petit se contentera de dessiner avec... deux couleurs de gouache sur son chevalet, alors qu'un enfant de 3-4 ans pourra avoir une palette pour mélanger ces couleurs. Ou bien on peut proposer du sable cinétique, le fameux sable magique. Pour un enfant de 3 ans environ, on peut aussi prévoir une boîte de pâte à modeler et un petit assortiment d'éléments divers, boutons, ficelles, bâtonnets, cailloux. Vous vous demandez peut-être à quoi servent ces accessoires ? à enrichir son modelage de petits détails. On peut planter un bâton, coller un bouton, etc. et ainsi réaliser de premières œuvres architecturales. C'est une excellente stimulation de l'imagination et une initiation à la conception. Cette activité convient aux 3, 5 ans, 5 ans et demi, voire 6 ans. Pour les 5-6 ans, on peut aussi tenter de tourner un petit dessin animé en pâte à modeler. Quatrièmement, les expériences sensorielles du soir. Il peut s'agir d'activités liées à l'eau. Peut-être en lien avec la vie pratique ou simplement pendant le bain, en y ajoutant des figurines d'animaux marins qui peuvent devenir des personnages et donner lieu à une petite histoire. On peut aussi envisager des activités de thérapie par le sable. Vous savez, peut-être qu'il existe des tables lumineuses qui permettent de tracer des images dans le sable. Vous pouvez essayer d'en bricoler une chez vous, ou tout simplement vous constituer une botte sensorielle avec du sable ou des céréales. A l'intérieur, on peut cacher de petites perles colorées que l'enfant doit trouver et mettre de côté. ou encore dissimuler des lettres imprimées qu'il faudra reconnaître et reconstituer. Ce type d'activité offre une stimulation sensorielle, visuelle et tactile. Et cinquièmement, installer des rituels de coucher. Voici quelques recommandations pour instaurer une routine avant le dodo. Je vais vous en citer sept. Tout d'abord, les activités ou les discussions calmes. Passez un moment ensemble dans une ambiance tranquille en parlant de vos émotions, de la journée ou en préparant le lendemain. Numéro deux, l'hygiène. Proposez à l'enfant un bain ou une douche tiède. L'eau a un effet apaisant et relaxant. 3. Préparer la chambre. Tamisez la lumière, fermez les rideaux, rangez les jouets avec lui. Vous créez ainsi un espace propice au repos. 4. Faire participer l'enfant Ausha. Offrez-lui une petite marge de décision par exemple en lui demandant dans quel pyjama il veut dormir. 5. Lecture ou récit d'histoire. Choisissez un livre court ou inventez un conte tranquille qui aidera l'enfant à s'apaiser. 6. Le rituel tactile. Un petit massage des pieds. ou du dos peut être très relaxant. Vous pouvez utiliser une huile à la lavande si l'enfant n'y est pas allergique. Et le dernier, les câlins et les souhaits de bonne nuit. Vous pouvez conclure par des phrases comme Je suis là, demain sera une belle journée, je te souhaite une bonne nuit, fais de jolis rêves, etc. Si possible, donner à l'enfant un sentiment de cocon afin qu'il ne se tracasse pas à l'idée de rater quelque chose d'important en allant se coucher. Pour résumer, répéter chaque jour la même séquence d'action rasure l'enfant, lui donne un sentiment de repère et de prévisibilité. Quand le cerveau reconnaît ce rituel, il se met automatiquement en mode repos. Ses activités calmes et cette routine n'excitent pas le système nerveux mais au contraire offrent le soutien affectif nécessaire. Cela permet non seulement de s'endormir plus facilement mais aussi de se développer harmonieusement, de resserrer les liens avec les parents et de se sentir en sécurité. C'est pour toutes ces raisons que je vous recommande ces alternatives aux dessins animés. Essayez de mettre en place quelques-unes de ces idées, commencez par celles qui vous semblent le mieux adaptées à votre enfant. Vous verrez alors que vos soirées se transformeront en un moment chaleureux et apaisé pour toute la famille. Je vous souhaite plein de réussite et un endormissement tout en douceur. Et bien voilà, merci d'être resté avec moi jusqu'à la fin de cet épisode. J'espère qu'il vous sera utile et vous aidera à résoudre les difficultés si vous en avez ou qu'il vous permettra de les éviter si elles ne se sont pas encore présentées. Je vous rappelle que vous pouvez me poser toutes vos questions sur Instagram et c'est avec plaisir que j'y répondrai. Si vous aimez le podcast Princesse Montessori, si vous voulez me soutenir dans ma démarche, et bien vous avez deux choses à faire. La première, c'est de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute préférée. Et la deuxième, et bien c'est tout simplement de vous abonner au podcast. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode. Je vous dis à très vite et je vous souhaite une excellente année. A très bientôt !

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