XéniaBienvenue dans Princess Montessori, le rendez-vous des parents aspirant au meilleur pour leurs enfants. Je suis Ksenia Trevetskoï, princesse et passionnée par l'éveil, le développement et le bien-être de nos enfants, mais aussi des parents. Ensemble, transformons l'éducation de nos enfants et notre parentalité en un conte de fée moderne. Prêt pour une aventure enchantée ? C'est parti !
Saviez-vous que les choix que nous faisons pour nos enfants aujourd'hui peuvent littéralement façonner leur cerveau de demain ? Je vous emmène dans une réflexion profonde inspirée par une conférence marquante de Victoria Efimova, neurophysiologiste et directrice de la clinique Prognos. Dans un monde où les gadgets électroniques envahissent notre quotidien, quels impacts ont-ils vraiment sur le développement neurologique de nos enfants ? Au fil de cet épisode, vous découvrirez des réflexions surprenantes, des anecdotes poignantes comme celles des poussins aidés à sortir de leurs coquilles. et des solutions concrètes pour trouver l'équilibre entre technologie et nature. Préparez-vous à remettre en question certaines habitudes et à poser un regard neuf sur la parentalité d'aujourd'hui. Tout d'abord, parlons d'une statistique alarmante sur la santé neurologique des enfants. 84% des enfants présentent des troubles neurologiques aujourd'hui. Ce chiffre tiré d'une analyse des données cliniques de la clinique neurologique pédiatrique Prognos à Saint-Pétersbourg choque immédiatement. Pour Victoria et Fimova, ce pourcentage est une alerte sur l'impact du mode de vie moderne. Elle explique que deux groupes d'enfants se distinguent particulièrement. Premièrement, les enfants avec des troubles graves comme l'autisme ou des syndromes génétiques. Ces enfants nécessitent des interventions précoces et adaptées. Et deuxièmement, les enfants dits ordinaires, souvent brillants, mais qui luttent avec des matières scolaires comme les mathématiques ou la lecture. Leur cerveau, bien que fonctionnel, manque d'une base neurologique solide pour gérer le stress ou l'apprentissage. Victoria insiste, cette situation n'est pas une fatalité. Son expérience auprès de 50 000 enfants montre que lorsque les bonnes stimulations sont introduites, le cerveau a une capacité remarquable à s'adapter et à récupérer. Elle partage d'ailleurs une réflexion percutante, la technologie moderne n'est pas neutre. Les gadgets et le mode de vie qu'ils imposent affectent profondément les connexions cérébrales et peuvent, sans une supervision parentale adéquate, freiner le plein potentiel de nos enfants. Victoria souligne les leçons tirées de la nature. Elle partage d'ailleurs une histoire captivante et riche en symboles. Lors de sa conférence, Victoria a partagé l'histoire d'un fermier qui, en voulant aider des poussins à sortir de leurs coquilles, les a privés d'un effort essentiel à leur développement. En effet, il les a aidés à casser leurs coquilles. Et une fois nés, ces poussins se sont retrouvés avec des muscles atrophiés, incapables de soutenir leur tête. Pourquoi ? Eh bien parce que le processus naturel de briser leurs coquilles est crucial pour renforcer leur musculature et préparer leur survie.... Nous faisons souvent la même chose avec nos enfants explique d'ailleurs Victoria. En leur simplifiant la vie, que ce soit avec des tablettes, des trotteurs ou des jouets électroniques, nous les privons d'opportunités de développer leur cerveau et leur corps. Elle donne aussi un autre exemple concret. Les enfants qui apprennent à marcher seuls développent un sens précis de leur équilibre et de leur environnement. Mais ceux qui utilisent des appareils mécaniques ou électroniques pour les soutenir reçoivent des informations erronées sur leur corps et leur espace, retardant leur autonomie. Les gadgets, conclut-elle, sont nos cuillères modernes. Nous pensons leur rendre service, mais nous les privons des efforts nécessaires à leur épanouissement. Et oui, parce qu'il s'avère que le fermier qui a aidé les poussins à sortir de leurs coquilles les a faits en brisant la coquille à l'aide d'une petite cuillère. Parlons maintenant des gadgets et de la motricité. Parce qu'ils ont un impact invisible mais majeur. La motricité ne se limite pas à bouger, elle est une clé pour le développement global de l'enfant. Victoria Efimova insiste, les mouvements quotidiens, même les plus simples, sont des déclencheurs essentiels dans la formation des connexions cérébrales. Ramper, marcher, grimper ou manipuler des objets actif des zones du cerveau qui soutiennent la mémoire, l'attention et l'apprentissage à long terme. Elle partage d'ailleurs un exemple frappant. Les trotteurs ou déambulateurs, souvent perçus comme pratiques pour les parents, modifie la perception de l'espace de l'enfant. Une étude menée par l'université de Caroline du Nord a démontré que les enfants ayant utilisé des trotteurs présentaient des retards dans le développement de l'équilibre et de la coordination. En grandissant, ces enfants ont plus de difficultés à comprendre les distances et à ajuster leurs mouvements dans l'espace. Alors pourquoi cela se produit-il ? Victoria explique que les gadgets, qu'ils soient électroniques ou mécaniques, créent une stimulation artificielle qui ne correspond pas à l'expérience réelle du mouvement. Le cerveau reçoit des signaux déformés sur la gravité, l'espace et le corps de l'enfant. Ces expériences biaisées empêchent la formation des connexions neuronales nécessaires pour naviguer dans le monde physique. L'effet des gadgets électroniques va encore plus loin. Victoria cite les travaux de l'institut Max Planck en Allemagne qui montrent que le cerveau des enfants surexposés aux écrans devient moin efficace pour scanner et traiter l'information visuelle. Cela affecte leur capacité à suivre des objets en mouvement, une compétence clé pour lire, écrire et résoudre des problèmes complexes. Et enfin, elle souligne un point très très important, le mouvement nourrit aussi l'attention et la mémoire. Les enfants qui passent beaucoup de temps devant un écran sont souvent plus distraits et ont du mal à rester concentrés sur une tâche. Leurs cerveaux, habitués à la gratification instantanée des gadgets, luttent pour maintenir un effort prolongé, essentiel pour l'apprentissage. Passons au langage et aux interactions humaines, de l'importance de la voix. Pourquoi une histoire racontée par un parent est-elle si puissante ? Victoria explique que la voix humaine est une symphonie d'intonation, de pause et d'adaptation qui répondent aux besoins de l'enfant. Cette interaction est indispensable pour stimuler les régions du cerveau liées au langage. Elle cite d'ailleurs une étude de l'université de Harvard qui montre que les enfants exposés à des voix humaines interactives développent un vocabulaire deux fois plus rapidement que ceux qui écoutent uniquement des enregistrements. Les gadgets ne peuvent pas remplacer cette interaction. Victoria souligne que les programmes éducatifs, bien qu'attrayants, ne réagissent pas aux signaux de l'enfant. Ils sont monotones, sans l'adaptabilité émotionnelle et linguistique d'un parent. Elle partage une anecdote personnelle. Lors d'une séance avec un enfant de 4 ans, celui-ci connaissait l'alphabet grâce à une application, mais il ne savait pas l'utiliser pour construire des mots. Son cerveau avait appris à mémoriser des images, pas à structurer des idées. Pour développer un langage riche, Victoria conclut que les enfants ont besoin de dialogues vivants, pas de monologues numériques. Bon, c'est bien gentil tout ça, mais elle parle heureusement de solutions concrètes pour équilibrer le numérique et le naturel. Alors que pouvons-nous faire pour protéger nos enfants sans rejeter complètement la technologie ? Victoria propose 5 étapes simples et accessibles à tous. Premièrement, interdire les écrans avant 3 ans. Le cerveau des jeunes enfants n'est pas équipé pour traiter les stimulations rapides et intenses des gadgets. Deuxièmement, introduire des limites claires. Après 3 ans, 30 minutes par jour suffisent. Préférez des activités interactives comme des jeux éducatifs où l'enfant est actif. Troisièmement, encourager les activités physiques. Les enfants ont besoin de bouger au moins 3 heures par jour pour développer leur coordination, leur mémoire et leur attention. 4. Privilégiez les jouets simples. Les blocs, les puzzles et les jeux de construction stimulent plus de connexion cérébrale que les gadgets électroniques. 5. Devenir un modèle. Limitez votre propre usage des écrans en présence de vos enfants. Cela envoie un message fort sur la valeur des interactions réelles. Et si nous repensions notre relation aux technologies pour redonner une chance au naturel ? Victoria Fimova nous rappelle que le cerveau de nos enfants est une incroyable machine d'adaptation, mais qu'il a besoin de bonnes stimulations pour s'épanouir. Alors qu'il s'agisse de privilégier le mouvement, d'éteindre les écrans ou de savourer des moments d'interaction humaine, chaque petit geste compte. Avant de nous quitter, je vous invite à réfléchir à cette question. Quelles habitudes êtes-vous prêts à changer dès aujourd'hui pour favoriser le plein potentiel de votre enfant ? N'hésitez pas à partager vos réponses sur mes réseaux sociaux et à en parler autour de vous. ensemble nous pouvons construire une parentalité plus consciente et connectée à l'essentiel. Si vous avez aimé cet épisode et que ce n'est pas déjà fait, pensez à vous abonner au podcast sur la plateforme que vous écoutez. Ça vous permettra d'être notifié à la sortie d'un nouvel épisode et encore mieux, je vous invite à rejoindre les plus de 4000 personnes qui reçoivent déjà ma newsletter. 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