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Dessine moi un sportif

Océane SERCIEN-UGOLIN: " m'habiller, mon moyen d'expression"

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40min |24/05/2024|

57

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40min |24/05/2024|

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Description

M'enrichir et apporter une vision différente des athlètes de haut niveaux est le fil rouge de ce podcast.

L'échange avec Océane sur son parcours, sa fantaisie a été nourrissant. La vice-championne d'Europe très axé mode nous parle de la création capsule qu'elle a lancé avec une marque et la préparation de son projet de création de "hoodies" qui se réfère à ce qui lui reste comme base en étant à l'étranger. Elle nous parle de tout le processus de création qu'elle a appris, la gestion de projet et la responsabilité de travailler avec des personnes qui connaissent bien le milieu de la mode. La championne olympique nous parle aussi de l'importance pour elle de ne pas toujours émettre de genre aux vêtements afin qu'ils puissent êtres porté par des hommes comme par des femmes.

Son ouverture d'esprit et sa vision lui permettent de s'épanouir dans les clubs étrangers puisque la handballeuse a quitter la France depuis 4 ans pour disputer des grandes compétitions comme la champion's league dont elle a gagnée sur la saison 2022-2023.

Je vous laisse découvrir notre discussion passionnante.

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Estel

    Hello, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'échanger avec une championne olympique sur sa carrière de sportive, mais surtout sur sa patte artistique et sa personnalité. Bienvenue Océane sur mon podcast consacré à la créativité des sportifs et sportifs de haut niveau. Je suis contente de te recevoir aujourd'hui. On va faire un bref historique de ta carrière sportive. Déjà, comment vas-tu en fait ? Je vais bien,

  • Océane

    je vais bien. Il fait beau, il fait plus chaud qu'en Norvège. C'est beau à Paris. Donc voilà, je vais bien.

  • Estel

    T'es bien tombée, parce qu'en ce moment ça va. C'est pas trop simple. Du coup, petite historique. En 2018, tu signes ton premier contrat professionnel au sein du club DC. Les Moulinots, qui aujourd'hui appelaient Paris 92, en 2020 tu t'envoles sur une expérience sportive à l'étranger, en Slovénie. Et depuis deux saisons maintenant, il me semble, tu joues en Norvège dans le club de Viper Christian Stand ?

  • Océane

    C'est comme ça qu'on dit ? Oui, c'est comme ça.

  • Estel

    D'ailleurs, vous avez gagné la Champions League sur la saison 2022-2023. Félicitations. Merci. Avec l'équipe de France, tu as connu beaucoup de sélections et des compétitions internationales. Quelques titres au passage, comme championne olympique, comme je le disais au début. Juste ça ! Et ensuite, tu as été championne du monde et championne d'Europe. Aussi. Vice-championne d'or. Vice-championne Moi, je n'ai pas encore fait le nom.

  • Océane

    Vice-championne d'Europe. C'est un beau palmarès à 26 ans. Ça va. Ça va. Ça va, c'est plein.

  • Estel

    Vraiment, félicitations. C'est top et c'est des expériences de ouf, j'imagine.

  • Océane

    Oui, c'est intense. Ça veut dire qu'il y a des hauts, il y a des bas, mais en vrai, à la fin, tu es content d'avoir vécu, surtout une expérience humaine. Je dirais plus qu'une expérience sportive. À la fin, moi, c'est ce qui me reste, en tout cas. OK. Une expérience humaine. Et tous ces voyages, du coup, c'est... Par exemple,

  • Speaker #1

    Tokyo, c'était... Moi, je suis une... Je vais dire merci. Je pense que tu connais Geneva Toré. Qui est fan du Japon et tout. Et je pense... Et mon frère, c'est la même chose. Pour une petite anecdote, peut-être elle va me vouloir. Mais des fois, j'étais au téléphone avec elle, à l'ancienne, ça fait longtemps. Et il y avait mon frère qui est aussi fan un peu de tout ce qui est manga Japon. Et en fait, ils se parlaient. C'est-à-dire que moi, j'avais la conversation, et en fait, pendant 30 minutes, j'ai dit, ok, donc moi, je sais plus. Non mais du coup à travers eux, je veux dire mon frère et surtout elle, j'ai après apprécié la culture japonaise et la culture asiatique en général. Moi j'ai eu la chance d'aller en Corée du Sud et au Japon et magnifique. Très très belle expérience que je referai.

  • Speaker #0

    C'est des paysans.

  • Speaker #1

    Ouais c'est des paysans et c'est une autre culture, c'est d'autres paysages, d'autres manières de penser donc non moi je suis fan.

  • Speaker #0

    Tu retournerais ou ?

  • Speaker #1

    Oui oui je sais pas quand.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu connais la culture.

  • Speaker #1

    J'aime bien mais je sais pas quand j'aurai du temps parce que j'aimerais y aller plus qu'une semaine ou dix jours.

  • Speaker #0

    Pour mieux y aller quelle ? Trois semaines ?

  • Speaker #1

    Ouais voilà exactement, donc un peu toute la côte asiatique, Japon, Corée, même descendre plus bas à Nouvelle-Zélande.

  • Speaker #0

    Sympa, sympa le petit périple. Et au-delà du handball, t'as une âme créative, un esprit dans la... La créativité et tout et un peu fantasy aussi.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est créatif mais je pense que je laisse un peu libre cours à mes idées. J'essaye de réaliser mes idées, de réaliser un peu bateau comme parole mais un peu de réaliser mes rêves. Ça veut dire de mettre un peu en action et de ne pas rester figé entre guillemets qu'avec le handball. Je vais dire ça même si je ne vais pas du tout me plaindre de mon palmarès et de ma situation très franchement. Mais j'aime bien expérimenter d'autres choses.

  • Speaker #0

    Le but du podcast. Je t'ai bien choisi au final. Merci. Et est-ce que c'est quelque chose que tu arrives à retranscrire sur le terrain de handball ? C'est-à-dire l'originalité, la fantaisie, justement, comme tu disais, tu as une idée, tu as envie de la mettre en place ?

  • Speaker #1

    Très honnêtement, je pense qu'avant, j'étais beaucoup plus comme ça. Je pense que je vais partir un peu dans un truc un peu... Profond, même si ce n'est pas le but. Je pense qu'à certains moments, en tout cas dans ma carrière, j'ai un peu perdu ça pour me formater à ce qu'on me demandait. Et des fois, c'est là la difficulté de trouver la balance entre ton équilibre, entre toi, ce que tu veux, et qui tu es, et ce qu'on te demande. Donc à certains moments, ça peut être compliqué pour moi, mais je reviens sur le chemin, sur ma base. Mais justement, je pense que sur ce point-là, j'ai pris beaucoup en maturité à moins me laisser influencer par les demandes, et aussi m'écouter. Donc c'est tout un process, tout un chemin, comme tout le monde le fait dans la vie de tous les jours sur d'autres questions.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Parce que je trouve que dans le haut niveau, des fois c'est difficile de... Quand on est un peu différente entre guillemets, que ce soit dans le jeu ou dans la...

  • Speaker #1

    La personnalité. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, la personnalité. Des fois on est fou, on a envie de tenter des trucs et on se dit, oula, on est là pour gagner des matchs, faut mettre des bulles, faut pas...

  • Speaker #1

    forcément chercher à faire des conteneurs qui projettent je pense en tout cas moi pour ma part c'est que j'aime bien le beau et quand je dis le beau ça ne veut pas forcément dire c'est pas péjoratif mais des fois ça peut porter préjudice parce que tu manques d'efficacité en recherchant le beau C'est pour ça que je dis qu'il faut trouver un équilibre. Oui, voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, est-ce que maintenant que tu as fait plusieurs championnats en France, et deux pays à l'étranger, est-ce que dans les trois championnats, il y en a un qui te permet un peu plus de te libérer ou qui t'a permis de te sentir plus libre dans ta manière de jouer, dans ta fantaisie ?

  • Speaker #1

    Je pense que les trois championnats, entre guillemets, les trois pays ont... un peu révéler différentes facettes de ma personnalité. Si je dois parler juste d'originalité et d'être un peu faux-folle sur le terrain, je dirais la France. Parce que je pense qu'on a la chance d'être un pays de diversité, même si des fois, on ne va pas parler de l'actualité, ça peut être compliqué. Mais on peut le voir que ce soit dans les équipes de France, peu importe les équipes de France, la diversité qu'il y a, ça aussi permet aux gens de s'exprimer de manière plus ouverte que dans d'autres pays, même si les deux, que ce soit la Slovénie ou la Norvège, ce n'est pas du tout des... pays fermé en tout cas à mon avis sur le handball mais c'est vrai que j'ai eu plus la chance de le faire en France si on parle juste de cette originalité puis t'as commencé en France aussi t'as fait ta formation en France etc donc t'as eu aussi le temps de montrer

  • Speaker #0

    de quoi tu étais capable et aussi de t'exprimer sans prise de tête parce que maintenant là c'est du très haut niveau en fait c'est un truc tout bête mais c'est surtout ce qui est un peu barrière de la langue

  • Speaker #1

    et de la culture, c'est-à-dire qu'ils ont d'autres approches du handball déjà. Ils n'ont pas la même approche qu'en France. C'est-à-dire que nous, en France, on a quand même une entrée qui est par la défense. Je pense dans la formation française. C'est un peu l'ADN. C'est un peu l'ADN. Tu le retrouves un peu partout, même si dans certains clubs, c'est moins le cas ou c'est moins présent, mais tu le retrouves quand même. Alors que dans, je prends l'exemple de la Slovénie, eux, ils ont vraiment cette formation. Bon, je parle du handball là, mais ils ont vraiment cette formation de shooter, de tireuse, Nagros, Stanko, enfin voilà. Et la Norvège, bon. La technicité, précision dans les passes, aussi physique. Donc moi j'étais impressionnée, c'est vraiment une culture du physique. C'est-à-dire que les plus jeunes âges, ils sont là en train d'aller dans les salles de sport.

  • Speaker #0

    C'est fou quand je l'ai su, quand j'ai joué avec des étrangères à Brest, etc. Ils me disaient qu'au collège, tout ça, on apprend à faire de la muscu. Nous, on découvre ça à peine au pôle.

  • Speaker #1

    La tannisation au bac, la fausse muscu que tu dois faire au but.

  • Speaker #0

    je sais pas, 30 kilos trois fois et ça fait d'autres.

  • Speaker #1

    Donc c'est différentes cultures. Moi j'apprécie aussi le fait que, ben on a un peu, moi j'appelle ça un peu le chaos organisé en France, c'est-à-dire que peut-être d'autres pays ne pourront pas vivre ou entre guillemets se construire dans cet environnement là, mais je pense que les françaises en tout cas au handball, ont prouvé que voilà, ça a marché.

  • Speaker #0

    On était là ! On était là ! Ok et maintenant on va parler un petit peu de ce que tu fais à côté. Oui. Tu peux nous parler de Ocean Motion ?

  • Speaker #1

    Ça c'est voulu, c'est à dire que j'ai pensé la collection et cherché le nom. C'est une collection de capsules sur une marque indépendante. Et quand j'ai cherché le nom, je voulais un truc, soit tu le lis en français, soit tu le lis en anglais. Tu peux écrire Ocean Motion, Ocean Emotion. au bon vouloir mais dans tous les sens du terme en tout cas ça me représente donc c'est un peu un jeu de mots voulu.

  • Speaker #0

    On dit au chêne au chêne.

  • Speaker #1

    J'aime bien le petit accent.

  • Speaker #0

    Oui ça passe. Et comment est-ce que tu as été inspirée ?

  • Speaker #1

    Après c'était pendant le covid j'ai eu une discussion avec un de mes amis India, je connais quelqu'un qui a une marque de vêtements depuis dix ans d'ailleurs c'est un ancien de Maison de Luxe, en fait, qui a créé sa marque, Minuit 2. Et du coup, il nous met en contact et on commence à discuter. Et au final, à la base de base, c'était vraiment moi, juste pour mon intérêt. mode un petit peu en fait ça m'intéresse de te parler avec différentes personnes, c'est pas forcément un intérêt business, c'est hyper nourrissant d'échanger avec des gens qui sont dans différents domaines et moi ça permet aussi de me nourrir un petit peu et du coup on échange en fait on vient, on fait une propose, ça t'intéresse de faire une collab, je dis pas ouais mais j'étais un peu gênée parce que je dis moi j'ai aucune formation j'ai aucune expérience, j'ai ma sensibilité moi du vêtement mais Je n'ai pas la prétention de dire que je suis capable de couler une icône. Du coup, surprise, le projet a pris un an et demi à sortir à cause du Covid. Au final, ça s'est fait comme ça. Je suis contente. C'est un premier pas. Tout n'a pas été tout beau, tout rose. Mais ça m'a permis d'expérimenter, de faire un défilé. Moi, j'étais là. Je fais un défilé, en plus c'était trop bien, le cadre c'était dans les vignes. Franchement, très bien. Voilà, Jacques Nus. Bon, bon, bon. Mais voilà, et après, moi au début, je vais dire un truc, c'est que son univers, c'est un univers complètement différent de ce que moi j'ai l'habitude de porter ou l'habitude de faire, mais au final, je sais pas. C'est-à-dire qu'il a un univers vraiment coloré. Enfin pas coloré dans le sens, moi j'aime bien mettre de la couleur, mais je veux dire que vraiment des couleurs qui pop.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai regardé un petit peu ce qu'il faisait, il y avait du bleu électrique, il y avait du jaune un peu plus haut. Et un peu de...

  • Speaker #1

    T'as du orange et surtout des couleurs un peu pastelles. Et après sur les coupes des vêtements, c'est assez fluide, c'est aussi unisexe. Moi c'est quelque chose qui... Tous les vêtements que je porte... J'ai volé ça à mon frère. Je l'ai coupé.

  • Speaker #0

    On fait tout ça.

  • Speaker #1

    Du coup, je pense qu'après, je vais rentrer dans des sujets un peu plus profonds. C'est que le vêtement, pour moi, ça ne doit pas être genré. Et pour moi, ça a résonné quand il m'a parlé un peu de sa marque, de ses valeurs. Je me suis dit, c'est un super projet, donc pourquoi y aller ?

  • Speaker #0

    Ce que tu as créé, c'était pareil, c'était dans le même sens un petit peu. de lui son image et de ce qui te correspondait aussi.

  • Speaker #1

    C'est avoir un peu de liberté en fait, puisque moi... Quand tu vas dans les magasins, je vais dire un peu fast fashion, désolé, je ne veux pas que personne me critique. Je vais aussi chez Zara, chez H&M et tout, mais de moins en moins. De la bienveillance. Voilà, vraiment de la bienveillance. Non, ce n'est pas je commande, je consomme aussi beaucoup de seconde main, beaucoup de vêtements, entre guillemets, beaucoup plus éco-responsables. Et du coup, dans ce sens-là, je me suis vraiment dit, autant y aller. Allez, on y va et laisser libre un peu à mon imagination. Ça a été hyper cool de voir tout le process parce que moi j'étais là en mode Ah ! Donc c'est tout ça, un vêtement, un pantalon, tout ça !

  • Speaker #0

    Il faut quoi par exemple ?

  • Speaker #1

    Déjà, tu dois le dessiner. Tu dois le dessiner. Tu peux l'accompagner ? Oui, avec lui, j'étais très bien accompagnée.

  • Speaker #0

    Uniquement avec toi, avec son équipe ?

  • Speaker #1

    Principalement avec lui, j'ai discuté. Puisque lui, il est... Il gère un peu toute sa création tout seul. Il a une équipe, bien évidemment. Du coup, moi, j'ai principalement discuté avec lui. Son prénom, c'est Fabrice. Et du coup, sur le choix des matériaux, j'aurais dû en amener, parce qu'il m'avait envoyé un peu les matériaux qu'on a utilisés. Je n'ai pas pensé. Mais ouais, les matériaux, les couleurs, on s'y est repris à deux fois sur les couleurs, vas-y qu'est-ce que t'aimes, faut un peu unifier la collection qui est une histoire, qui est une timeline, sur les coupes, après tu fais appel à une modéliste si tu sais pas faire du... Ah c'est vrai. C'est pas technique hein. Voilà et au final les choix des types, parce que lui il a fait le choix, il a du M, M, S, M, L, XL, voilà. Mais tu as aussi des marques qui font de l'unisex avec deux tailles. Donc ouais, c'est tout un process. Moi, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi lourd et long. Je me suis dit, vas-y, faire un vêtement, tu prends ta machine et tac tac tu le fais. Ah oui !

  • Speaker #0

    Genre tu as dessiné ton truc et là tu te dis, ah bon, dans une semaine, ça y est.

  • Speaker #1

    Exactement. Et aussi, mais c'est un truc tout bête. Parce que moi, j'ai appris à coudre avec tout ce truc-là. Et au final, même sur les vêtements qu'on a, tu as la place pour ta gourlée. et bah t'as la place pour le défaire en fonction de si t'es grand, petit et tout enfin voilà donc non non non j'ai beaucoup appris et là ce procès il a duré combien de temps ?

  • Speaker #0

    en tout ?

  • Speaker #1

    2 ans et demi pour sortir une dizaine de vêtements c'est fou et t'as réussi à en parler autour de toi ? j'ai réussi à en parler après malheureusement enfin malheureusement et heureusement La collection, la capsule, elle est un peu terminée, donc on essaie de vendre ce qui reste. Moi, je pense que ce qui a été le plus dur, c'est de vraiment en parler. être sincère et tout parce que les gens ils reviennent c'est des pièces qui sont assez chères mais au final moi au début quand je voyais des vêtements chers je me disais vas-y les gens ils abusent non ils n'ont plus tout l'argent que tu mets parce que si tu choisis du made in France enfin made in France, made in Europe, donc la production est faite en France c'est pas le même coup que si tu vas en... et franchement la qualité chinoise j'ai aucun problème contre ça parce qu'au final il y a des bons produits chinois et tout mais c'est pas le même coût c'est pas le même coût c'est pas la même qualité de vêtements Et les coûts, ils vont du double au triple en fait. Donc non, tout le process, toutes les heures de travail. Franchement, moi, maintenant, quand je paye mon vêtement, je suis contente. Je sais ce que ça vaut, franchement. Donc voilà.

  • Speaker #0

    C'est intéressant du coup, parce que c'est vrai que nous, quand je regarde des Fashion Week et tout, je me dis, il y a des vêtements... incroyable, mais je me dis j'ai peur je me dis bon ça ça vaut combien par exemple je regarde quotidien, il y a une petite rubrique entre guillemets d'un mec qui vient pour parler de mode et des fois il monte des vêtements pas très beaux tu te dis bon ça ça vaut pas très

  • Speaker #1

    Je veux des chaussures salaudes. 500 euros, 1000 euros.

  • Speaker #0

    Et puis il y a des gens qui portent.

  • Speaker #1

    Ouais, mais après, je pense justement à la mode. C'est un truc où moi, je pense qu'il n'y a pas de règles. Ouais, ça fait trop bien. Ça veut dire, moi, je pense que la part des gens, ils mettent des vêtements juste parce que c'est un peu stylé, tu fais ce qui est mainstream et tout, mais il n'y a pas de règles. Ça veut dire, si tu te sens bien dans ce que tu portes, vas-y. Let's go. Moi, franchement, c'est vraiment un moyen d'expression. M'habiller, j'aime bien. Des fois, ça reflète même mon humeur. Quand je vois, je commence à mettre des couleurs. Aujourd'hui, bonne humeur. Mais ça te met bien aussi. Quand tu te rends bien habillée, franchement, ça peut paraître superficiel.

  • Speaker #0

    On a un peu ce côté où on a envie de se sentir bien, belle ou stylée.

  • Speaker #1

    Voilà, moi je suis désolée. C'est pas la même quand t'es en jogging, tu sors de ton entraînement, t'es là décoiffée, et tu t'apprêtes un petit peu, t'as mis un peu de temps à t'apprêter, et tu te dis, ah,

  • Speaker #0

    je suis fraîche.

  • Speaker #1

    Ça passe bien. Exactement.

  • Speaker #0

    Ok et du coup cette création quand elle est sortie, tout ce qui était communication etc, on en parlait en off ?

  • Speaker #1

    Ouais la com c'est surtout, ben on en parlait je pense toi comme moi, c'est pas ma nature première de voilà, vas-y on y va, communiquer, tous les gens qui me connaissent déjà ils me disent des fois quand je dis ah désolé et tout je parle trop ils me disent, ils me regardent comme ça. Toi tu parles, toi tu parles pas. Quand ? Toi tu parles. Et du coup voilà, c'est un gros sujet la com, savoir quand communiquer, comment, aussi tout le travail de shooting. Je pense que tu sais de quoi je parle. Quand on commence à te parler en termes un peu techniques, c'est quoi ton mood board, c'est quoi ta DA pour ça ? T'as préparé un truc,

  • Speaker #0

    t'as une vision. Le vision board.

  • Speaker #1

    Sur le long terme, c'est quoi que tu veux ? Le planning ? Ne serait-ce que pour savoir quand les collections sortent, ça veut dire que t'as des dates où les collections commencent à sortir, où il faut commencer à communiquer. Moi, j'étais là en mode... Ouais. Du coup, en fait, si tu loupes un peu le coche, t'es obligée de repousser, ce qui nous est arrivé un peu. Donc, tu repousses un petit peu la com, mais du coup, c'est pas forcément aligné avec ton planning handball. Ça aussi,

  • Speaker #0

    parce qu'il faut faire le parallèle avec les deux, il faut trouver du temps pour pouvoir allier les deux et être...

  • Speaker #1

    Et moi, j'ai eu la chance, j'ai un pote, Manu, qui est venu jusqu'en Norvège avec un autre pote à lui pour faire le footing.

  • Speaker #0

    trop bien ils ont fait un travail c'est sur ma page insta j'ai regardé la vidéo du coup de promo et tu étais en Norvège et du coup ils sont venus jusqu'en Norvège et franchement c'était trop cool parce qu'au final c'est vrai que quand t'es pas en France t'es française, t'as des amis c'est compliqué d'aller à l'étranger de trouver quelqu'un qui comprenne ce que tu veux expliquer de manière aussi nuancée que si t'étais en français c'est à dire que

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je n'ai pas la prétention d'être bilingue, mais bon, je parle. Ah,

  • Speaker #0

    tu te débrouilles bien.

  • Speaker #1

    Parce que ça fait quatre ans que je suis à l'étranger. C'est Mais ouais, déjà d'en parler, et au final, tu vois que même en en parlant à l'étranger, moi, mes coéquipères à qui j'en ai parlé un petit peu, elles étaient hyper intéressées. Et donc voilà.

  • Speaker #0

    OK. Et là, la suite, du coup ?

  • Speaker #1

    La suite. Il y a une suite, j'ai travaillé un peu en off, ça fait un an déjà que je suis en train de travailler sur un projet qui s'appelle Hooky. Donc c'est un peu dérivé du mot hook en anglais qui veut dire accrocheur, avoir une encre, une base. Donc moi quand j'ai cherché c'était un peu, ok qu'est-ce qui me reste, je suis à l'étranger, tu dois avoir une base. Et je me suis dit, vas-y je voulais faire un peu des hoodies, c'est un peu un... Un vêtement du quotidien que tu peux porter en sortie d'entraînement, mais si tu le rends, il peut être aussi hyper fashion. Donc je suis en train d'avancer sur ce projet-là. J'ai reçu les premiers prototypes, je travaille sur la com, le marketing un petit peu.

  • Speaker #0

    Ça y est, t'as pris de l'expérience un petit peu.

  • Speaker #1

    J'ai pris de l'expérience. Tu sais où aller, ce qu'il faut faire. Voilà, après, sur le planning et tout, j'espère. J'ai pas envie de dire la date quand ça sortait parce que j'ai dit... Non, non, c'est pas... J'ai pas du tout super cliqué. J'ai dit on va attendre un petit peu que les choses se fassent.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as envie de dire ? Si t'as envie d'arrêter là, on s'arrête là. On sait juste qu'il y a un truc qui est en cours.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a un truc qui est en cours. Mais c'était vraiment pour moi... Comme j'ai dit au début, le vêtement c'est un moyen de m'exprimer. Et je cherchais un moyen de pouvoir aussi retranscrire l'énergie que j'ai dans le handball. Autre part. et c'est beaucoup de questionnements tu te dis est-ce que t'es légitime pour créer des vêtements parce que là c'est pas je suis en partenariat avec une marque c'est toi toi c'est ma marque et du coup tu te demandes est-ce que t'es légitime pour faire ça moi j'ai pas forcément de background créatif dans le vêtement tu vois mais du coup bah merci Youtube,

  • Speaker #0

    merci Internet et tu te dis Youtube mais waouh exactement c'est incroyable

  • Speaker #1

    J'ai acheté une première machine à coudre. J'ai commencé à coudre. J'ai fait ces pantalons-là, par exemple. Je l'ai repris. Tu l'as fait ? Non, je ne l'ai pas fait, mais je l'ai repris parce qu'il était beaucoup trop grand. La taille ? La taille, les ourlets. J'ai aussi... C'est bizarre. Bref, je n'ai pas raconté toute ma vie, mais du coup, moi, ça me permet aussi de m'exprimer. J'ai commencé à faire des petits objets pour mes potes qui me demandent, tu sais, les bonnets pour dormir et tout. Et du coup c'est assez cool, ça me permet d'apprendre beaucoup de choses et aussi de m'affirmer. Parce que quand tu as 26 ans et que tu travailles avec des gens qui en ont 40 et qui ont du métier et que non, même si eux ils arrivent avec leurs conseils et moi je suis très ouverte mais je sais ce que je veux, je sais quelle vision je veux, je vais forcément écouter les conseils de personnes qui ont de l'expérience et qui ont... qu'ils ont vus et voilà. Mais du coup ça permet aussi de t'affirmer, de prendre tout processus de décision qui par exemple pour moi n'est pas facile parce que quand tu ne sais pas, du coup ça te force à ça, ça te force à prendre un peu en maturité sur ces points-là et aussi quand tu mets ton propre argent dans un projet.

  • Speaker #0

    C'est pas pareil.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Les dépenses, il faut regarder, il faut surveiller.

  • Speaker #1

    Quand on commence à calculer les budgets, je pense que tu peux parler, mais quand tu commences à monter ta boîte et qu'on commence à te parler, TVA, URSAF, il arrive. Il faut aller dépenser,

  • Speaker #0

    il faut faire ça.

  • Speaker #1

    Il faut faire un sort de société.

  • Speaker #0

    Il faut déclarer.

  • Speaker #1

    Il faut déclarer. Furnisseur, oui, tu dois faire ta facture, apprendre à faire une facture. Faire tout le contact et tout. Exactement. Et du coup, au final, ça prend vachement de temps, mais c'est aussi hyper nourrissant. Genre, je ne sais pas pour toi, mais quand tu as un truc qui est à toi, entre guillemets, parce que le handball, même si c'est le palmarès que j'ai et je le dois en partie, en grande partie à tous mes coéquipiers, en fait.

  • Speaker #0

    Et même si c'est un sport cool, et qu'à un moment donné, il y en a une qui a plus porté l'équipe que l'autre, en tout cas, t'as contribué à ça, mais c'est pas pareil. Là, c'est toi, toi seule sur un projet.

  • Speaker #1

    C'est au fond que de toi. Et ça fait aussi peur. Si tu te plantes, c'est toi. Si les gens n'aiment pas, c'est toi. Mais au final, ça te permet de te recentrer aussi sur ce qui est important, c'est-à-dire ta vision, ce que tu veux proposer. Et comme j'ai dit, c'est pour m'exprimer que je fais ça.

  • Speaker #0

    Et t'as pas la peur ?

  • Speaker #1

    pas la peur mais un peu le peur de te dire que ça peut remettre en doute ton travail si ça ne plaît pas tous les jours c'est à dire je me lève le matin j'ai dessiné mes modèles et tout parce que moi j'ai dessiné mes propres modèles j'ai travaillé sur la tout ce que couleurs et tout enfin bref matériaux j'ai choisi fin voilà et du coup bah oui quand tu t'arrives avec tes modèles et tu les donnes à la modéliste ouais qu'est ce que vous en pensez Bah t'as chaud ! Et tous les jours moi je me réveille et je me dis putain est-ce que c'est une bonne idée, est-ce que je choisis les bonnes couleurs, les bons matériaux, parce que bon une fois que t'as choisi et que t'as dit au fond en histoire tu peux pas trop retourner en arrière. quand tu as donné les à compte. L'argent ! Mais ouais, du coup, tous les jours, je suis là, j'ai au moins une pensée au réveil, je me dis est-ce que tu te plantes ? Est-ce que c'est vraiment un final ? Même si je me plante, j'aurai appris quelque chose. C'est-à-dire que si demain, je veux retenter l'expérience, je sais ce qu'il ne faut pas faire. Même si j'aurais perdu quelques données sur la route, je pense que je suis un peu partisane du ce qui ne te tue pas te rend plus fort.

  • Speaker #0

    C'est vrai. C'est hyper important d'avoir cette vision-là. Et puis, je pense que c'est un peu le côté... sport de haut niveau qui peut emmener ça. Après, ça dépend des gens, mais je pense que l'expérience sport de haut niveau nous permet de voir les choses peut-être différemment vis-à-vis de l'échec. Et c'est vrai que si ça ne fonctionne pas, ça veut dire que plus tard, ça va fonctionner. Et si ce n'est pas maintenant, c'est peut-être plus tard. Peut-être que ça va prendre du temps. Il y a un processus. Je pense que ça va prendre du temps.

  • Speaker #1

    C'est ça pour que les gens adhèrent au projet OUKI. Je pense que ça va prendre du temps, parce que déjà se faire connaître, le réseau... C'est des choses que j'ai un peu vu avec Ocean Motion et du coup la marque Minu2, mais il avait déjà son réseau, donc c'est beaucoup plus simple. Il a déjà créé, ça fait 10 ans qu'il a sa marque, mais sa marque, elle commence juste à décoller maintenant, 10 ans.

  • Speaker #0

    Il faut être patient.

  • Speaker #1

    10 ans. Donc, je suis parti sur du long terme. Je suis parti sur un marathon, pas sur le même temps.

  • Speaker #0

    C'est très bon. En vrai, c'est aussi le... Si tu crées quelque chose vraiment pour... pas pour toi, mais qui te représentent, qui est vraiment en accord avec qui tu es, je pense que t'as moins de mal à...

  • Speaker #1

    accepter l'échec puisque tu as tout donné ça fait aussi peur des fois moi pour faire le parallèle avec le sport de niveau les gens ou à titre personnel des fois on n'ose pas faire les choses parce que si tu échoues alors que tu as tout donné ça veut dire qu'est-ce que ça veut dire de toi et c'est bien justement que tu soulèves ça parce que tu es dépendant à cette vision là j'ai tout donné, j'ai aucun regret à avoir mais des fois tu as tout donné Et tu dis ça n'a pas été suffisant. Donc je pense que...

  • Speaker #0

    Moi je trouve que ça fait mal. Parce que du coup tu dis mais... Ah ça y est je ne suis pas bonne, je ne suis pas...

  • Speaker #1

    Exactement, mais au final ça te pousse à grandir. Parce que si tu dis que là, en ayant tout donné, ça n'a pas été suffisant. Bah ok, du coup je dois changer quelque chose. Il y a quelque chose qui n'a pas été. Ça te pousse à revoir, à avoir une vision un peu d'ensemble. de ce qui n'a pas marché et à revenir sur tes pas, à te dire ok la prochaine fois je ferai ça différemment. Ça va pour le sportif de niveau, ça ne prend pas physique, ça va pour après une blessure, ça va pour... L'utilisement. Voilà exactement. Le départ mental. Et on fait le parallèle avec le sport de niveau mais moi j'ai un frère jumeau et on en parle. Lui il fait un métier qui n'a rien à voir avec le sport et il travaille dans l'event. Et du coup il doit aussi faire face à des aléas, des trucs qui n'ont pas marché, des fournisseurs qui ne répondent pas. Donc ouais. Ouais, c'est...

  • Speaker #0

    Limite, c'est la vie, quoi. C'est la vie, des fois, il y a des hauts, il y a des bas, etc. Mais c'est vrai que, quand on parle de projet... Franchement je me dis mais les entrepreneurs

  • Speaker #1

    Il faut du courage Franchement il faut du courage

  • Speaker #0

    C'est plus un marathon qu'un sprint Parce que le sprint tu peux te casser les dents Alors que le marathon Tu peux te casser les dents Mais tu peux un peu anticiper Le cassage de dents

  • Speaker #1

    Mais surtout je pense que le sprint T'as 10 secondes Si tu te foires tu te foires Mais bon tu peux dire Ah Le moment, ce n'était pas le bon moment. Le marathon, c'est des fois, tu vois la crampe venir. Tu te dis, tu dois quand même continuer.

  • Speaker #0

    Donc, tu es là.

  • Speaker #1

    On y va. On y va. Allons-y. Allons-y.

  • Speaker #0

    Mais oui, la gestion de projet, c'est... Moi je trouve que c'est hyper formateur, hyper enrichissant et hyper courageux aussi de se lancer là-dedans parce que je ne sais pas ce que tu as fait comme études, etc.

  • Speaker #1

    Je peux te dire.

  • Speaker #0

    Mais dans la vie en général, on n'apprend pas ça. Tu ne t'apprends pas à te dire, bon j'ai un projet, je passe par ci, je passe par là. Et si tu n'as pas cette ouverture d'esprit, cette curiosité justement de te renseigner, de t'entourer de personnes qui peuvent t'apporter, etc.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est chaud. Mais je pense qu'il faut. Moi, une des peurs que j'avais, c'est aussi d'en parler. Puisque je me suis dit, ouais, mais quoi, si les gens y jugent. Mais au final, je suis venue avec le constat que la part des gens, déjà, je choisis à qui j'en parle. Et la part des gens à qui j'en parle...

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis même, au final.

  • Speaker #1

    Oui, oui. La part des gens à qui j'en parle, au final, ils sont hyper ouverts d'esprit et ils arrivent avec de la bienveillance. Donc, comme on l'a dit un peu au départ, c'est comment tu t'entoures, avec qui tu t'entoures. Qui tu choisis aussi d'écouter ? Des fois, il faut mettre des filtres, même sur ton entourage. J'ai eu la chance de pouvoir travailler et d'avoir pu m'entourer de très belles personnes. Ce sont des personnes que j'apprécie parce qu'elles sont efficaces dans leur travail, mais qui humainement m'apportent beaucoup. Avant de dire aussi ? Non mais très clairement au final des fois moi je suis là un peu je suis en panique, je me dis j'ai 26 ans mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie parce que quand on est athlète de niveau t'as un peu cette question là mais ok je sais faire que du sport qu'est-ce que je vais faire je sais pas si et au final moi ça m'apaise aussi de pas de me concentrer sur autre chose, mais de pouvoir développer d'autres compétences.

  • Speaker #0

    Parce qu'au final, ça va servir à un moment ou à un autre, d'une manière ou d'une autre.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui est bon aussi à se dire. Par exemple, on parlait de gestion, de ça, de ça, etc.

  • Speaker #1

    Mais il ne faut pas avoir peur. Désolée, je te coupe.

  • Speaker #0

    Non, non, vas-y, vas-y.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas avoir peur de demander. Moi, j'ai la chance de pouvoir connaître des gens qui ont déjà lancé leur marque ou qui juste font de la gestion. Il ne faut pas avoir peur de demander. Ça veut dire que des fois, on veut tout faire tout seul. Il ne faut pas avoir de demander, il ne faut pas avoir peur de déléguer si on peut. À partir du moment où la vision est cohérente et précise, franchement...

  • Speaker #0

    On est là pour s'aider les uns les autres.

  • Speaker #1

    Exactement. En vrai,

  • Speaker #0

    au final.

  • Speaker #1

    Pour répondre à ta question sur les études, j'ai eu un DUT et GEA, une licence en finance et là je suis en train de faire mon master en finance.

  • Speaker #0

    Ça va, si tu gères ce côté-là, franchement, ton entreprise, elle peut être solide parce qu'au final, c'est un peu le nerf de la guerre. On ne va pas se mentir, dans les entreprises, dans les projets, c'est les finances. Ah, non... Moi c'est un truc qui me... Je ne veux pas dire qu'il me dépasse, mais...

  • Speaker #1

    C'est pas mon truc. Après, c'est chacun sa sensibilité. Dans ma famille, c'est le truc de personne sauf mon truc. Mais du coup...

  • Speaker #0

    Voilà. Ça va,

  • Speaker #1

    donc tu as quelque chose pour...

  • Speaker #0

    Tout va bien ! Et... J'ai un peu scrollé sur les réseaux. J'ai vu que tu étais une bonne danseuse. Non, en vrai, justement, tu t'exprimes aussi par la danse, au final. Je ne sais pas, est-ce que tu en as fait ou c'est vraiment quelque chose qui est venu ?

  • Speaker #1

    Non, je n'en ai pas fait. La petite anecdote, c'est que mon père m'avait inscrit pour faire de la danse. Je n'avais pas aimé. Je n'avais pas aimé parce que ma raison, c'était du hip-hop un peu mélangé. Quand tu es jeune, je ne sais plus, j'avais quel âge. Breakdance. Oui, un peu. Et en fait, je n'avais pas aimé, mais pas parce que le prof n'était pas sympa ou... Mais c'est juste que je n'avais pas envie de... Comme contrôle, je n'avais pas envie de...

  • Speaker #0

    Ah, tu voulais t'exprimer, je ne voulais pas t'exprimer. Mais qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Voilà. Quoi ce move ? Et je regrette un peu, je pense que j'aurais dû continuer. Mais non, moi, je n'ai pas pris de cours de danse. Toujours reprendre ? Oui, oui. Si j'ai du temps. Oui. Si mon corps le veut. Mais ouais, mais non, auto-former, je dis ça comme ça. J'aime bien la danse. J'ai regardé les clips sur MTV à l'ancienne. J'apprenais les chorés et tout. Et là du coup avec ma petite soeur je reste un peu... Je reste un peu à la page et tout, elle m'apprend, parce qu'elle a fait de la danse, c'est une très très bonne danseuse aussi. Du coup, on partage un peu ça et c'est cool.

  • Speaker #0

    J'ai vu ton frère aussi.

  • Speaker #1

    Ouais, on est une famille de danseurs.

  • Speaker #0

    Non mais trop bien, et du coup, je voulais savoir, c'est quoi ton meilleur move ? la danse que tu sors tout le temps, que tu dis, quand t'es contente, quand t'as envie de te...

  • Speaker #1

    C'est plus quand les gens me disent vas-y, fais un mouv'sympa tu vois, un petit doogie. Mais pas un doogie classique, tu mets à ta sauce, ça passe sur toutes les musiques. Ouais, c'est vrai. Ça passe sur toutes les musiques. Si tu sais pas quoi faire, si tu sais pas danser, t'as un peu besoin des bras, tu bouges un peu les jambes, tac, ça passe.

  • Speaker #0

    Ou si tu fais un peu de blaire,

  • Speaker #1

    genre tac, tac. J'ai dit moi le secret, tout ce qu'ils ont un peu peur et tout, le secret pour... Paraitre ou pour faire penser aux gens que tu es un bon danseur, c'est be lazy. You have to be lazy. C'est-à-dire que tu ne mets pas trop d'efforts.

  • Speaker #0

    Tu montes que tu as le temps.

  • Speaker #1

    Tu mets un peu de soie, tu ne mets pas trop d'efforts et voilà. Tu ne montes pas tout. Tu dis, ah si, j'en ai un peu sous le pied. Même si tu n'en as pas, tu...

  • Speaker #0

    Mais genre, tu ne les crois.

  • Speaker #1

    Exactement. J'aime beaucoup la danse. J'aime beaucoup... Après vas-y, on dirait que je suis une geek un peu mais j'aime beaucoup aussi savoir l'histoire derrière les musiques, l'histoire derrière les artistes.

  • Speaker #0

    C'est important, c'est bien, c'est un autre côté de l'exploration de la musique.

  • Speaker #1

    Ouais et du coup, moi j'ai pas de style précis, j'écoute de tout, à partir du moment où ça me parle, j'écoute. Ouais, c'est bien.

  • Speaker #0

    Ça montre qui tu es, t'es hyper ouverte, hyper open à découvrir.

  • Speaker #1

    Moi je pense que c'est ça le but de la vie, découvrir, se découvrir, découvrir les autres.

  • Speaker #0

    Et en parlant de danse, je fais un cours de danse de hip hop une fois avec la fac et c'est hyper dur.

  • Speaker #1

    C'est dur la danse, c'est carrément dur.

  • Speaker #0

    C'était un peu Afrobeat, Dancehall, il y avait un peu de tout mais c'était hyper dur. On devait apprendre une choré de trois minutes.

  • Speaker #1

    De te souvenir de tous les pas, c'est ça qui est dur.

  • Speaker #0

    Comptez, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit. Oula c'est pas ce Bright, enfin tu te perds hyper rapidement et celle-là je me suis dit ah je crois que c'est vraiment un Vaf et pour moi,

  • Speaker #1

    un Moong. Mais après, c'est comme le hand, c'est comme tout, c'est le pratique. Oui,

  • Speaker #0

    ça s'apprend. Je n'ai plus appris après. Je me suis dit, je préfère rester dans mes blaires. On va juste rester dans ça.

  • Speaker #1

    J'ai pris un peu des cours de danse quand j'étais sur Paris, mais plus des one-shot. Et moi, j'aime trop. Tu parles un peu avec les gens. Après,

  • Speaker #0

    tu échanges.

  • Speaker #1

    Après, tu reviens à ton quotidien.

  • Speaker #0

    Non, c'est à faire. Plus qu'un jour.

  • Speaker #1

    En plus, c'est sur Paris, je ne t'en fais pas d'excuses.

  • Speaker #0

    On verra dans l'ensemble. Écoute Océane, l'échange touche à sa fin. Et avant qu'on se quitte, j'ai un petit jeu à te proposer. Il s'agit de dessiner ton athlète idéal sous forme de caractéristiques. Et vraiment, tout le monde, peu importe le sport, peu importe que ce soit un homme, une femme, tout ce que tu veux, mais sous forme de qualité physique, mindset, vision. Et voilà, moi j'ai un exemple de trois athlètes, mais si toi tu as réfléchi...

  • Speaker #1

    Non, je pense que je dirais, et pour le sportif, et pour l'abnégation et la résilience, Marie-Josée Pérec. Je pense que c'est un très bon exemple, en plus représente. Je pense que ce serait mon premier choix. C'est dur un peu.

  • Speaker #0

    C'est dur. Surtout si t'as pas préparé.

  • Speaker #1

    Là je suis en train de... En fait il y a plein de sportifs qui viennent à mon esprit.

  • Speaker #0

    Tu peux dire autant que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est dur.

  • Speaker #0

    C'est dur. On en parlait en off.

  • Speaker #1

    J'ai un peu un trou. Donc ouais Marie-Josée Pérec. Après en vrai je vais rester un petit peu sur les îles avec Teddy. Parce que je pense la longévité, c'est un truc un peu sous côté, les Teddy, les Bron, tout ça, c'est un peu... On oublie qu'avoir 20 ans de carrière au plus haut niveau, c'est pas au plus haut niveau, c'est dur, mentalement, physiquement, de se réinventer, donc pour ça je pense que je dirais la longévité, voilà. Après, après... Franchement, tu parlais de Steph Curry, j'aime bien aussi, mais pour le mindset un peu playful, c'est-à-dire qu'il est toujours un peu... pour lui c'est un jeu, ça se voit qu'il prend plaisir.

  • Speaker #0

    Ça a l'air simple. Ça a l'air simple. C'est comme un enfant qui joue avec la balle.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il a tellement pratiqué qu'au final, tu n'as plus de questions à te poser.

  • Speaker #0

    C'est clairement ça. J'ai lu un livre sur lui. En fait, tu dis que c'est une autre manière de voir les choses. Il s'est buté. Il s'est vraiment buté.

  • Speaker #1

    Surtout qu'il n'avait pas A. Je mets des guillemets, puisqu'il est né dans une famille un peu aisée. Et après, en troisième, quatrième, je sais que je vais regretter, tu vois, puisque quand je vais sortir d'ici, je vais me dire mince

  • Speaker #0

    Je peux dire authentique.

  • Speaker #1

    Oui, oui, mais je suis en train de... Parce qu'après, en vrai, si je m'écoutais, je mettrais toutes mes potes.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas un truc qui regroupe un peu tes potes ou des catégories ?

  • Speaker #1

    Je pense l'authenticité. J'ai la chance d'avoir des amis authentiques, quand bien même différentes ou différents. Authenticité.

  • Speaker #0

    Ça reflète aussi qui tu es. L'entourage, non, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est vrai. C'est la somme des cinq personnes les plus proches de toi. C'est dur.

  • Speaker #0

    Après, tu peux t'arrêter là.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas une personne qui me vient en tête là tout de suite. Moi, c'est plus des adjectifs et je n'arrive pas à les mettre en relation avec des sportifs.

  • Speaker #0

    C'est bien déjà.

  • Speaker #1

    Plus les amis.

  • Speaker #0

    Ok. J'espère que tu as passé un bon moment avec cet échange qu'on a eu aujourd'hui. Et je te souhaite le meilleur pour la suite.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Des bonnes expériences avec l'équipe de France. Et puis, un bon retour en Norvège.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Séjour à Paris.

  • Speaker #1

    Et les gars, abonnez-vous. Abonnez-vous.

  • Speaker #0

    C'est important.

  • Speaker #1

    C'est important. Donnez-le à la force, s'il vous plaît. Merci.

  • Speaker #0

    J'espère vraiment que tu as passé un bon moment. C'était vraiment trop cool de discuter avec toi aujourd'hui. Et voilà.

  • Océane

    Merci pour ton temps. Merci à toi. Bon, on va l'inviter. Salut. Salut à tous.

  • Estel

    Merci d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans deux semaines avec une personne aussi inspirante et douée. Venez me suivre sur les réseaux sociaux du podcast, notamment sur Instagram. Dessine-moi un sportif. C'est là que je vais vous partager des exclus et n'hésitez pas à me donner votre avis. En attendant, soyez créatifs et passionnés. Bye !

Description

M'enrichir et apporter une vision différente des athlètes de haut niveaux est le fil rouge de ce podcast.

L'échange avec Océane sur son parcours, sa fantaisie a été nourrissant. La vice-championne d'Europe très axé mode nous parle de la création capsule qu'elle a lancé avec une marque et la préparation de son projet de création de "hoodies" qui se réfère à ce qui lui reste comme base en étant à l'étranger. Elle nous parle de tout le processus de création qu'elle a appris, la gestion de projet et la responsabilité de travailler avec des personnes qui connaissent bien le milieu de la mode. La championne olympique nous parle aussi de l'importance pour elle de ne pas toujours émettre de genre aux vêtements afin qu'ils puissent êtres porté par des hommes comme par des femmes.

Son ouverture d'esprit et sa vision lui permettent de s'épanouir dans les clubs étrangers puisque la handballeuse a quitter la France depuis 4 ans pour disputer des grandes compétitions comme la champion's league dont elle a gagnée sur la saison 2022-2023.

Je vous laisse découvrir notre discussion passionnante.

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Estel

    Hello, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'échanger avec une championne olympique sur sa carrière de sportive, mais surtout sur sa patte artistique et sa personnalité. Bienvenue Océane sur mon podcast consacré à la créativité des sportifs et sportifs de haut niveau. Je suis contente de te recevoir aujourd'hui. On va faire un bref historique de ta carrière sportive. Déjà, comment vas-tu en fait ? Je vais bien,

  • Océane

    je vais bien. Il fait beau, il fait plus chaud qu'en Norvège. C'est beau à Paris. Donc voilà, je vais bien.

  • Estel

    T'es bien tombée, parce qu'en ce moment ça va. C'est pas trop simple. Du coup, petite historique. En 2018, tu signes ton premier contrat professionnel au sein du club DC. Les Moulinots, qui aujourd'hui appelaient Paris 92, en 2020 tu t'envoles sur une expérience sportive à l'étranger, en Slovénie. Et depuis deux saisons maintenant, il me semble, tu joues en Norvège dans le club de Viper Christian Stand ?

  • Océane

    C'est comme ça qu'on dit ? Oui, c'est comme ça.

  • Estel

    D'ailleurs, vous avez gagné la Champions League sur la saison 2022-2023. Félicitations. Merci. Avec l'équipe de France, tu as connu beaucoup de sélections et des compétitions internationales. Quelques titres au passage, comme championne olympique, comme je le disais au début. Juste ça ! Et ensuite, tu as été championne du monde et championne d'Europe. Aussi. Vice-championne d'or. Vice-championne Moi, je n'ai pas encore fait le nom.

  • Océane

    Vice-championne d'Europe. C'est un beau palmarès à 26 ans. Ça va. Ça va. Ça va, c'est plein.

  • Estel

    Vraiment, félicitations. C'est top et c'est des expériences de ouf, j'imagine.

  • Océane

    Oui, c'est intense. Ça veut dire qu'il y a des hauts, il y a des bas, mais en vrai, à la fin, tu es content d'avoir vécu, surtout une expérience humaine. Je dirais plus qu'une expérience sportive. À la fin, moi, c'est ce qui me reste, en tout cas. OK. Une expérience humaine. Et tous ces voyages, du coup, c'est... Par exemple,

  • Speaker #1

    Tokyo, c'était... Moi, je suis une... Je vais dire merci. Je pense que tu connais Geneva Toré. Qui est fan du Japon et tout. Et je pense... Et mon frère, c'est la même chose. Pour une petite anecdote, peut-être elle va me vouloir. Mais des fois, j'étais au téléphone avec elle, à l'ancienne, ça fait longtemps. Et il y avait mon frère qui est aussi fan un peu de tout ce qui est manga Japon. Et en fait, ils se parlaient. C'est-à-dire que moi, j'avais la conversation, et en fait, pendant 30 minutes, j'ai dit, ok, donc moi, je sais plus. Non mais du coup à travers eux, je veux dire mon frère et surtout elle, j'ai après apprécié la culture japonaise et la culture asiatique en général. Moi j'ai eu la chance d'aller en Corée du Sud et au Japon et magnifique. Très très belle expérience que je referai.

  • Speaker #0

    C'est des paysans.

  • Speaker #1

    Ouais c'est des paysans et c'est une autre culture, c'est d'autres paysages, d'autres manières de penser donc non moi je suis fan.

  • Speaker #0

    Tu retournerais ou ?

  • Speaker #1

    Oui oui je sais pas quand.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu connais la culture.

  • Speaker #1

    J'aime bien mais je sais pas quand j'aurai du temps parce que j'aimerais y aller plus qu'une semaine ou dix jours.

  • Speaker #0

    Pour mieux y aller quelle ? Trois semaines ?

  • Speaker #1

    Ouais voilà exactement, donc un peu toute la côte asiatique, Japon, Corée, même descendre plus bas à Nouvelle-Zélande.

  • Speaker #0

    Sympa, sympa le petit périple. Et au-delà du handball, t'as une âme créative, un esprit dans la... La créativité et tout et un peu fantasy aussi.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est créatif mais je pense que je laisse un peu libre cours à mes idées. J'essaye de réaliser mes idées, de réaliser un peu bateau comme parole mais un peu de réaliser mes rêves. Ça veut dire de mettre un peu en action et de ne pas rester figé entre guillemets qu'avec le handball. Je vais dire ça même si je ne vais pas du tout me plaindre de mon palmarès et de ma situation très franchement. Mais j'aime bien expérimenter d'autres choses.

  • Speaker #0

    Le but du podcast. Je t'ai bien choisi au final. Merci. Et est-ce que c'est quelque chose que tu arrives à retranscrire sur le terrain de handball ? C'est-à-dire l'originalité, la fantaisie, justement, comme tu disais, tu as une idée, tu as envie de la mettre en place ?

  • Speaker #1

    Très honnêtement, je pense qu'avant, j'étais beaucoup plus comme ça. Je pense que je vais partir un peu dans un truc un peu... Profond, même si ce n'est pas le but. Je pense qu'à certains moments, en tout cas dans ma carrière, j'ai un peu perdu ça pour me formater à ce qu'on me demandait. Et des fois, c'est là la difficulté de trouver la balance entre ton équilibre, entre toi, ce que tu veux, et qui tu es, et ce qu'on te demande. Donc à certains moments, ça peut être compliqué pour moi, mais je reviens sur le chemin, sur ma base. Mais justement, je pense que sur ce point-là, j'ai pris beaucoup en maturité à moins me laisser influencer par les demandes, et aussi m'écouter. Donc c'est tout un process, tout un chemin, comme tout le monde le fait dans la vie de tous les jours sur d'autres questions.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Parce que je trouve que dans le haut niveau, des fois c'est difficile de... Quand on est un peu différente entre guillemets, que ce soit dans le jeu ou dans la...

  • Speaker #1

    La personnalité. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, la personnalité. Des fois on est fou, on a envie de tenter des trucs et on se dit, oula, on est là pour gagner des matchs, faut mettre des bulles, faut pas...

  • Speaker #1

    forcément chercher à faire des conteneurs qui projettent je pense en tout cas moi pour ma part c'est que j'aime bien le beau et quand je dis le beau ça ne veut pas forcément dire c'est pas péjoratif mais des fois ça peut porter préjudice parce que tu manques d'efficacité en recherchant le beau C'est pour ça que je dis qu'il faut trouver un équilibre. Oui, voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, est-ce que maintenant que tu as fait plusieurs championnats en France, et deux pays à l'étranger, est-ce que dans les trois championnats, il y en a un qui te permet un peu plus de te libérer ou qui t'a permis de te sentir plus libre dans ta manière de jouer, dans ta fantaisie ?

  • Speaker #1

    Je pense que les trois championnats, entre guillemets, les trois pays ont... un peu révéler différentes facettes de ma personnalité. Si je dois parler juste d'originalité et d'être un peu faux-folle sur le terrain, je dirais la France. Parce que je pense qu'on a la chance d'être un pays de diversité, même si des fois, on ne va pas parler de l'actualité, ça peut être compliqué. Mais on peut le voir que ce soit dans les équipes de France, peu importe les équipes de France, la diversité qu'il y a, ça aussi permet aux gens de s'exprimer de manière plus ouverte que dans d'autres pays, même si les deux, que ce soit la Slovénie ou la Norvège, ce n'est pas du tout des... pays fermé en tout cas à mon avis sur le handball mais c'est vrai que j'ai eu plus la chance de le faire en France si on parle juste de cette originalité puis t'as commencé en France aussi t'as fait ta formation en France etc donc t'as eu aussi le temps de montrer

  • Speaker #0

    de quoi tu étais capable et aussi de t'exprimer sans prise de tête parce que maintenant là c'est du très haut niveau en fait c'est un truc tout bête mais c'est surtout ce qui est un peu barrière de la langue

  • Speaker #1

    et de la culture, c'est-à-dire qu'ils ont d'autres approches du handball déjà. Ils n'ont pas la même approche qu'en France. C'est-à-dire que nous, en France, on a quand même une entrée qui est par la défense. Je pense dans la formation française. C'est un peu l'ADN. C'est un peu l'ADN. Tu le retrouves un peu partout, même si dans certains clubs, c'est moins le cas ou c'est moins présent, mais tu le retrouves quand même. Alors que dans, je prends l'exemple de la Slovénie, eux, ils ont vraiment cette formation. Bon, je parle du handball là, mais ils ont vraiment cette formation de shooter, de tireuse, Nagros, Stanko, enfin voilà. Et la Norvège, bon. La technicité, précision dans les passes, aussi physique. Donc moi j'étais impressionnée, c'est vraiment une culture du physique. C'est-à-dire que les plus jeunes âges, ils sont là en train d'aller dans les salles de sport.

  • Speaker #0

    C'est fou quand je l'ai su, quand j'ai joué avec des étrangères à Brest, etc. Ils me disaient qu'au collège, tout ça, on apprend à faire de la muscu. Nous, on découvre ça à peine au pôle.

  • Speaker #1

    La tannisation au bac, la fausse muscu que tu dois faire au but.

  • Speaker #0

    je sais pas, 30 kilos trois fois et ça fait d'autres.

  • Speaker #1

    Donc c'est différentes cultures. Moi j'apprécie aussi le fait que, ben on a un peu, moi j'appelle ça un peu le chaos organisé en France, c'est-à-dire que peut-être d'autres pays ne pourront pas vivre ou entre guillemets se construire dans cet environnement là, mais je pense que les françaises en tout cas au handball, ont prouvé que voilà, ça a marché.

  • Speaker #0

    On était là ! On était là ! Ok et maintenant on va parler un petit peu de ce que tu fais à côté. Oui. Tu peux nous parler de Ocean Motion ?

  • Speaker #1

    Ça c'est voulu, c'est à dire que j'ai pensé la collection et cherché le nom. C'est une collection de capsules sur une marque indépendante. Et quand j'ai cherché le nom, je voulais un truc, soit tu le lis en français, soit tu le lis en anglais. Tu peux écrire Ocean Motion, Ocean Emotion. au bon vouloir mais dans tous les sens du terme en tout cas ça me représente donc c'est un peu un jeu de mots voulu.

  • Speaker #0

    On dit au chêne au chêne.

  • Speaker #1

    J'aime bien le petit accent.

  • Speaker #0

    Oui ça passe. Et comment est-ce que tu as été inspirée ?

  • Speaker #1

    Après c'était pendant le covid j'ai eu une discussion avec un de mes amis India, je connais quelqu'un qui a une marque de vêtements depuis dix ans d'ailleurs c'est un ancien de Maison de Luxe, en fait, qui a créé sa marque, Minuit 2. Et du coup, il nous met en contact et on commence à discuter. Et au final, à la base de base, c'était vraiment moi, juste pour mon intérêt. mode un petit peu en fait ça m'intéresse de te parler avec différentes personnes, c'est pas forcément un intérêt business, c'est hyper nourrissant d'échanger avec des gens qui sont dans différents domaines et moi ça permet aussi de me nourrir un petit peu et du coup on échange en fait on vient, on fait une propose, ça t'intéresse de faire une collab, je dis pas ouais mais j'étais un peu gênée parce que je dis moi j'ai aucune formation j'ai aucune expérience, j'ai ma sensibilité moi du vêtement mais Je n'ai pas la prétention de dire que je suis capable de couler une icône. Du coup, surprise, le projet a pris un an et demi à sortir à cause du Covid. Au final, ça s'est fait comme ça. Je suis contente. C'est un premier pas. Tout n'a pas été tout beau, tout rose. Mais ça m'a permis d'expérimenter, de faire un défilé. Moi, j'étais là. Je fais un défilé, en plus c'était trop bien, le cadre c'était dans les vignes. Franchement, très bien. Voilà, Jacques Nus. Bon, bon, bon. Mais voilà, et après, moi au début, je vais dire un truc, c'est que son univers, c'est un univers complètement différent de ce que moi j'ai l'habitude de porter ou l'habitude de faire, mais au final, je sais pas. C'est-à-dire qu'il a un univers vraiment coloré. Enfin pas coloré dans le sens, moi j'aime bien mettre de la couleur, mais je veux dire que vraiment des couleurs qui pop.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai regardé un petit peu ce qu'il faisait, il y avait du bleu électrique, il y avait du jaune un peu plus haut. Et un peu de...

  • Speaker #1

    T'as du orange et surtout des couleurs un peu pastelles. Et après sur les coupes des vêtements, c'est assez fluide, c'est aussi unisexe. Moi c'est quelque chose qui... Tous les vêtements que je porte... J'ai volé ça à mon frère. Je l'ai coupé.

  • Speaker #0

    On fait tout ça.

  • Speaker #1

    Du coup, je pense qu'après, je vais rentrer dans des sujets un peu plus profonds. C'est que le vêtement, pour moi, ça ne doit pas être genré. Et pour moi, ça a résonné quand il m'a parlé un peu de sa marque, de ses valeurs. Je me suis dit, c'est un super projet, donc pourquoi y aller ?

  • Speaker #0

    Ce que tu as créé, c'était pareil, c'était dans le même sens un petit peu. de lui son image et de ce qui te correspondait aussi.

  • Speaker #1

    C'est avoir un peu de liberté en fait, puisque moi... Quand tu vas dans les magasins, je vais dire un peu fast fashion, désolé, je ne veux pas que personne me critique. Je vais aussi chez Zara, chez H&M et tout, mais de moins en moins. De la bienveillance. Voilà, vraiment de la bienveillance. Non, ce n'est pas je commande, je consomme aussi beaucoup de seconde main, beaucoup de vêtements, entre guillemets, beaucoup plus éco-responsables. Et du coup, dans ce sens-là, je me suis vraiment dit, autant y aller. Allez, on y va et laisser libre un peu à mon imagination. Ça a été hyper cool de voir tout le process parce que moi j'étais là en mode Ah ! Donc c'est tout ça, un vêtement, un pantalon, tout ça !

  • Speaker #0

    Il faut quoi par exemple ?

  • Speaker #1

    Déjà, tu dois le dessiner. Tu dois le dessiner. Tu peux l'accompagner ? Oui, avec lui, j'étais très bien accompagnée.

  • Speaker #0

    Uniquement avec toi, avec son équipe ?

  • Speaker #1

    Principalement avec lui, j'ai discuté. Puisque lui, il est... Il gère un peu toute sa création tout seul. Il a une équipe, bien évidemment. Du coup, moi, j'ai principalement discuté avec lui. Son prénom, c'est Fabrice. Et du coup, sur le choix des matériaux, j'aurais dû en amener, parce qu'il m'avait envoyé un peu les matériaux qu'on a utilisés. Je n'ai pas pensé. Mais ouais, les matériaux, les couleurs, on s'y est repris à deux fois sur les couleurs, vas-y qu'est-ce que t'aimes, faut un peu unifier la collection qui est une histoire, qui est une timeline, sur les coupes, après tu fais appel à une modéliste si tu sais pas faire du... Ah c'est vrai. C'est pas technique hein. Voilà et au final les choix des types, parce que lui il a fait le choix, il a du M, M, S, M, L, XL, voilà. Mais tu as aussi des marques qui font de l'unisex avec deux tailles. Donc ouais, c'est tout un process. Moi, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi lourd et long. Je me suis dit, vas-y, faire un vêtement, tu prends ta machine et tac tac tu le fais. Ah oui !

  • Speaker #0

    Genre tu as dessiné ton truc et là tu te dis, ah bon, dans une semaine, ça y est.

  • Speaker #1

    Exactement. Et aussi, mais c'est un truc tout bête. Parce que moi, j'ai appris à coudre avec tout ce truc-là. Et au final, même sur les vêtements qu'on a, tu as la place pour ta gourlée. et bah t'as la place pour le défaire en fonction de si t'es grand, petit et tout enfin voilà donc non non non j'ai beaucoup appris et là ce procès il a duré combien de temps ?

  • Speaker #0

    en tout ?

  • Speaker #1

    2 ans et demi pour sortir une dizaine de vêtements c'est fou et t'as réussi à en parler autour de toi ? j'ai réussi à en parler après malheureusement enfin malheureusement et heureusement La collection, la capsule, elle est un peu terminée, donc on essaie de vendre ce qui reste. Moi, je pense que ce qui a été le plus dur, c'est de vraiment en parler. être sincère et tout parce que les gens ils reviennent c'est des pièces qui sont assez chères mais au final moi au début quand je voyais des vêtements chers je me disais vas-y les gens ils abusent non ils n'ont plus tout l'argent que tu mets parce que si tu choisis du made in France enfin made in France, made in Europe, donc la production est faite en France c'est pas le même coup que si tu vas en... et franchement la qualité chinoise j'ai aucun problème contre ça parce qu'au final il y a des bons produits chinois et tout mais c'est pas le même coût c'est pas le même coût c'est pas la même qualité de vêtements Et les coûts, ils vont du double au triple en fait. Donc non, tout le process, toutes les heures de travail. Franchement, moi, maintenant, quand je paye mon vêtement, je suis contente. Je sais ce que ça vaut, franchement. Donc voilà.

  • Speaker #0

    C'est intéressant du coup, parce que c'est vrai que nous, quand je regarde des Fashion Week et tout, je me dis, il y a des vêtements... incroyable, mais je me dis j'ai peur je me dis bon ça ça vaut combien par exemple je regarde quotidien, il y a une petite rubrique entre guillemets d'un mec qui vient pour parler de mode et des fois il monte des vêtements pas très beaux tu te dis bon ça ça vaut pas très

  • Speaker #1

    Je veux des chaussures salaudes. 500 euros, 1000 euros.

  • Speaker #0

    Et puis il y a des gens qui portent.

  • Speaker #1

    Ouais, mais après, je pense justement à la mode. C'est un truc où moi, je pense qu'il n'y a pas de règles. Ouais, ça fait trop bien. Ça veut dire, moi, je pense que la part des gens, ils mettent des vêtements juste parce que c'est un peu stylé, tu fais ce qui est mainstream et tout, mais il n'y a pas de règles. Ça veut dire, si tu te sens bien dans ce que tu portes, vas-y. Let's go. Moi, franchement, c'est vraiment un moyen d'expression. M'habiller, j'aime bien. Des fois, ça reflète même mon humeur. Quand je vois, je commence à mettre des couleurs. Aujourd'hui, bonne humeur. Mais ça te met bien aussi. Quand tu te rends bien habillée, franchement, ça peut paraître superficiel.

  • Speaker #0

    On a un peu ce côté où on a envie de se sentir bien, belle ou stylée.

  • Speaker #1

    Voilà, moi je suis désolée. C'est pas la même quand t'es en jogging, tu sors de ton entraînement, t'es là décoiffée, et tu t'apprêtes un petit peu, t'as mis un peu de temps à t'apprêter, et tu te dis, ah,

  • Speaker #0

    je suis fraîche.

  • Speaker #1

    Ça passe bien. Exactement.

  • Speaker #0

    Ok et du coup cette création quand elle est sortie, tout ce qui était communication etc, on en parlait en off ?

  • Speaker #1

    Ouais la com c'est surtout, ben on en parlait je pense toi comme moi, c'est pas ma nature première de voilà, vas-y on y va, communiquer, tous les gens qui me connaissent déjà ils me disent des fois quand je dis ah désolé et tout je parle trop ils me disent, ils me regardent comme ça. Toi tu parles, toi tu parles pas. Quand ? Toi tu parles. Et du coup voilà, c'est un gros sujet la com, savoir quand communiquer, comment, aussi tout le travail de shooting. Je pense que tu sais de quoi je parle. Quand on commence à te parler en termes un peu techniques, c'est quoi ton mood board, c'est quoi ta DA pour ça ? T'as préparé un truc,

  • Speaker #0

    t'as une vision. Le vision board.

  • Speaker #1

    Sur le long terme, c'est quoi que tu veux ? Le planning ? Ne serait-ce que pour savoir quand les collections sortent, ça veut dire que t'as des dates où les collections commencent à sortir, où il faut commencer à communiquer. Moi, j'étais là en mode... Ouais. Du coup, en fait, si tu loupes un peu le coche, t'es obligée de repousser, ce qui nous est arrivé un peu. Donc, tu repousses un petit peu la com, mais du coup, c'est pas forcément aligné avec ton planning handball. Ça aussi,

  • Speaker #0

    parce qu'il faut faire le parallèle avec les deux, il faut trouver du temps pour pouvoir allier les deux et être...

  • Speaker #1

    Et moi, j'ai eu la chance, j'ai un pote, Manu, qui est venu jusqu'en Norvège avec un autre pote à lui pour faire le footing.

  • Speaker #0

    trop bien ils ont fait un travail c'est sur ma page insta j'ai regardé la vidéo du coup de promo et tu étais en Norvège et du coup ils sont venus jusqu'en Norvège et franchement c'était trop cool parce qu'au final c'est vrai que quand t'es pas en France t'es française, t'as des amis c'est compliqué d'aller à l'étranger de trouver quelqu'un qui comprenne ce que tu veux expliquer de manière aussi nuancée que si t'étais en français c'est à dire que

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je n'ai pas la prétention d'être bilingue, mais bon, je parle. Ah,

  • Speaker #0

    tu te débrouilles bien.

  • Speaker #1

    Parce que ça fait quatre ans que je suis à l'étranger. C'est Mais ouais, déjà d'en parler, et au final, tu vois que même en en parlant à l'étranger, moi, mes coéquipères à qui j'en ai parlé un petit peu, elles étaient hyper intéressées. Et donc voilà.

  • Speaker #0

    OK. Et là, la suite, du coup ?

  • Speaker #1

    La suite. Il y a une suite, j'ai travaillé un peu en off, ça fait un an déjà que je suis en train de travailler sur un projet qui s'appelle Hooky. Donc c'est un peu dérivé du mot hook en anglais qui veut dire accrocheur, avoir une encre, une base. Donc moi quand j'ai cherché c'était un peu, ok qu'est-ce qui me reste, je suis à l'étranger, tu dois avoir une base. Et je me suis dit, vas-y je voulais faire un peu des hoodies, c'est un peu un... Un vêtement du quotidien que tu peux porter en sortie d'entraînement, mais si tu le rends, il peut être aussi hyper fashion. Donc je suis en train d'avancer sur ce projet-là. J'ai reçu les premiers prototypes, je travaille sur la com, le marketing un petit peu.

  • Speaker #0

    Ça y est, t'as pris de l'expérience un petit peu.

  • Speaker #1

    J'ai pris de l'expérience. Tu sais où aller, ce qu'il faut faire. Voilà, après, sur le planning et tout, j'espère. J'ai pas envie de dire la date quand ça sortait parce que j'ai dit... Non, non, c'est pas... J'ai pas du tout super cliqué. J'ai dit on va attendre un petit peu que les choses se fassent.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as envie de dire ? Si t'as envie d'arrêter là, on s'arrête là. On sait juste qu'il y a un truc qui est en cours.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a un truc qui est en cours. Mais c'était vraiment pour moi... Comme j'ai dit au début, le vêtement c'est un moyen de m'exprimer. Et je cherchais un moyen de pouvoir aussi retranscrire l'énergie que j'ai dans le handball. Autre part. et c'est beaucoup de questionnements tu te dis est-ce que t'es légitime pour créer des vêtements parce que là c'est pas je suis en partenariat avec une marque c'est toi toi c'est ma marque et du coup tu te demandes est-ce que t'es légitime pour faire ça moi j'ai pas forcément de background créatif dans le vêtement tu vois mais du coup bah merci Youtube,

  • Speaker #0

    merci Internet et tu te dis Youtube mais waouh exactement c'est incroyable

  • Speaker #1

    J'ai acheté une première machine à coudre. J'ai commencé à coudre. J'ai fait ces pantalons-là, par exemple. Je l'ai repris. Tu l'as fait ? Non, je ne l'ai pas fait, mais je l'ai repris parce qu'il était beaucoup trop grand. La taille ? La taille, les ourlets. J'ai aussi... C'est bizarre. Bref, je n'ai pas raconté toute ma vie, mais du coup, moi, ça me permet aussi de m'exprimer. J'ai commencé à faire des petits objets pour mes potes qui me demandent, tu sais, les bonnets pour dormir et tout. Et du coup c'est assez cool, ça me permet d'apprendre beaucoup de choses et aussi de m'affirmer. Parce que quand tu as 26 ans et que tu travailles avec des gens qui en ont 40 et qui ont du métier et que non, même si eux ils arrivent avec leurs conseils et moi je suis très ouverte mais je sais ce que je veux, je sais quelle vision je veux, je vais forcément écouter les conseils de personnes qui ont de l'expérience et qui ont... qu'ils ont vus et voilà. Mais du coup ça permet aussi de t'affirmer, de prendre tout processus de décision qui par exemple pour moi n'est pas facile parce que quand tu ne sais pas, du coup ça te force à ça, ça te force à prendre un peu en maturité sur ces points-là et aussi quand tu mets ton propre argent dans un projet.

  • Speaker #0

    C'est pas pareil.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Les dépenses, il faut regarder, il faut surveiller.

  • Speaker #1

    Quand on commence à calculer les budgets, je pense que tu peux parler, mais quand tu commences à monter ta boîte et qu'on commence à te parler, TVA, URSAF, il arrive. Il faut aller dépenser,

  • Speaker #0

    il faut faire ça.

  • Speaker #1

    Il faut faire un sort de société.

  • Speaker #0

    Il faut déclarer.

  • Speaker #1

    Il faut déclarer. Furnisseur, oui, tu dois faire ta facture, apprendre à faire une facture. Faire tout le contact et tout. Exactement. Et du coup, au final, ça prend vachement de temps, mais c'est aussi hyper nourrissant. Genre, je ne sais pas pour toi, mais quand tu as un truc qui est à toi, entre guillemets, parce que le handball, même si c'est le palmarès que j'ai et je le dois en partie, en grande partie à tous mes coéquipiers, en fait.

  • Speaker #0

    Et même si c'est un sport cool, et qu'à un moment donné, il y en a une qui a plus porté l'équipe que l'autre, en tout cas, t'as contribué à ça, mais c'est pas pareil. Là, c'est toi, toi seule sur un projet.

  • Speaker #1

    C'est au fond que de toi. Et ça fait aussi peur. Si tu te plantes, c'est toi. Si les gens n'aiment pas, c'est toi. Mais au final, ça te permet de te recentrer aussi sur ce qui est important, c'est-à-dire ta vision, ce que tu veux proposer. Et comme j'ai dit, c'est pour m'exprimer que je fais ça.

  • Speaker #0

    Et t'as pas la peur ?

  • Speaker #1

    pas la peur mais un peu le peur de te dire que ça peut remettre en doute ton travail si ça ne plaît pas tous les jours c'est à dire je me lève le matin j'ai dessiné mes modèles et tout parce que moi j'ai dessiné mes propres modèles j'ai travaillé sur la tout ce que couleurs et tout enfin bref matériaux j'ai choisi fin voilà et du coup bah oui quand tu t'arrives avec tes modèles et tu les donnes à la modéliste ouais qu'est ce que vous en pensez Bah t'as chaud ! Et tous les jours moi je me réveille et je me dis putain est-ce que c'est une bonne idée, est-ce que je choisis les bonnes couleurs, les bons matériaux, parce que bon une fois que t'as choisi et que t'as dit au fond en histoire tu peux pas trop retourner en arrière. quand tu as donné les à compte. L'argent ! Mais ouais, du coup, tous les jours, je suis là, j'ai au moins une pensée au réveil, je me dis est-ce que tu te plantes ? Est-ce que c'est vraiment un final ? Même si je me plante, j'aurai appris quelque chose. C'est-à-dire que si demain, je veux retenter l'expérience, je sais ce qu'il ne faut pas faire. Même si j'aurais perdu quelques données sur la route, je pense que je suis un peu partisane du ce qui ne te tue pas te rend plus fort.

  • Speaker #0

    C'est vrai. C'est hyper important d'avoir cette vision-là. Et puis, je pense que c'est un peu le côté... sport de haut niveau qui peut emmener ça. Après, ça dépend des gens, mais je pense que l'expérience sport de haut niveau nous permet de voir les choses peut-être différemment vis-à-vis de l'échec. Et c'est vrai que si ça ne fonctionne pas, ça veut dire que plus tard, ça va fonctionner. Et si ce n'est pas maintenant, c'est peut-être plus tard. Peut-être que ça va prendre du temps. Il y a un processus. Je pense que ça va prendre du temps.

  • Speaker #1

    C'est ça pour que les gens adhèrent au projet OUKI. Je pense que ça va prendre du temps, parce que déjà se faire connaître, le réseau... C'est des choses que j'ai un peu vu avec Ocean Motion et du coup la marque Minu2, mais il avait déjà son réseau, donc c'est beaucoup plus simple. Il a déjà créé, ça fait 10 ans qu'il a sa marque, mais sa marque, elle commence juste à décoller maintenant, 10 ans.

  • Speaker #0

    Il faut être patient.

  • Speaker #1

    10 ans. Donc, je suis parti sur du long terme. Je suis parti sur un marathon, pas sur le même temps.

  • Speaker #0

    C'est très bon. En vrai, c'est aussi le... Si tu crées quelque chose vraiment pour... pas pour toi, mais qui te représentent, qui est vraiment en accord avec qui tu es, je pense que t'as moins de mal à...

  • Speaker #1

    accepter l'échec puisque tu as tout donné ça fait aussi peur des fois moi pour faire le parallèle avec le sport de niveau les gens ou à titre personnel des fois on n'ose pas faire les choses parce que si tu échoues alors que tu as tout donné ça veut dire qu'est-ce que ça veut dire de toi et c'est bien justement que tu soulèves ça parce que tu es dépendant à cette vision là j'ai tout donné, j'ai aucun regret à avoir mais des fois tu as tout donné Et tu dis ça n'a pas été suffisant. Donc je pense que...

  • Speaker #0

    Moi je trouve que ça fait mal. Parce que du coup tu dis mais... Ah ça y est je ne suis pas bonne, je ne suis pas...

  • Speaker #1

    Exactement, mais au final ça te pousse à grandir. Parce que si tu dis que là, en ayant tout donné, ça n'a pas été suffisant. Bah ok, du coup je dois changer quelque chose. Il y a quelque chose qui n'a pas été. Ça te pousse à revoir, à avoir une vision un peu d'ensemble. de ce qui n'a pas marché et à revenir sur tes pas, à te dire ok la prochaine fois je ferai ça différemment. Ça va pour le sportif de niveau, ça ne prend pas physique, ça va pour après une blessure, ça va pour... L'utilisement. Voilà exactement. Le départ mental. Et on fait le parallèle avec le sport de niveau mais moi j'ai un frère jumeau et on en parle. Lui il fait un métier qui n'a rien à voir avec le sport et il travaille dans l'event. Et du coup il doit aussi faire face à des aléas, des trucs qui n'ont pas marché, des fournisseurs qui ne répondent pas. Donc ouais. Ouais, c'est...

  • Speaker #0

    Limite, c'est la vie, quoi. C'est la vie, des fois, il y a des hauts, il y a des bas, etc. Mais c'est vrai que, quand on parle de projet... Franchement je me dis mais les entrepreneurs

  • Speaker #1

    Il faut du courage Franchement il faut du courage

  • Speaker #0

    C'est plus un marathon qu'un sprint Parce que le sprint tu peux te casser les dents Alors que le marathon Tu peux te casser les dents Mais tu peux un peu anticiper Le cassage de dents

  • Speaker #1

    Mais surtout je pense que le sprint T'as 10 secondes Si tu te foires tu te foires Mais bon tu peux dire Ah Le moment, ce n'était pas le bon moment. Le marathon, c'est des fois, tu vois la crampe venir. Tu te dis, tu dois quand même continuer.

  • Speaker #0

    Donc, tu es là.

  • Speaker #1

    On y va. On y va. Allons-y. Allons-y.

  • Speaker #0

    Mais oui, la gestion de projet, c'est... Moi je trouve que c'est hyper formateur, hyper enrichissant et hyper courageux aussi de se lancer là-dedans parce que je ne sais pas ce que tu as fait comme études, etc.

  • Speaker #1

    Je peux te dire.

  • Speaker #0

    Mais dans la vie en général, on n'apprend pas ça. Tu ne t'apprends pas à te dire, bon j'ai un projet, je passe par ci, je passe par là. Et si tu n'as pas cette ouverture d'esprit, cette curiosité justement de te renseigner, de t'entourer de personnes qui peuvent t'apporter, etc.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est chaud. Mais je pense qu'il faut. Moi, une des peurs que j'avais, c'est aussi d'en parler. Puisque je me suis dit, ouais, mais quoi, si les gens y jugent. Mais au final, je suis venue avec le constat que la part des gens, déjà, je choisis à qui j'en parle. Et la part des gens à qui j'en parle...

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis même, au final.

  • Speaker #1

    Oui, oui. La part des gens à qui j'en parle, au final, ils sont hyper ouverts d'esprit et ils arrivent avec de la bienveillance. Donc, comme on l'a dit un peu au départ, c'est comment tu t'entoures, avec qui tu t'entoures. Qui tu choisis aussi d'écouter ? Des fois, il faut mettre des filtres, même sur ton entourage. J'ai eu la chance de pouvoir travailler et d'avoir pu m'entourer de très belles personnes. Ce sont des personnes que j'apprécie parce qu'elles sont efficaces dans leur travail, mais qui humainement m'apportent beaucoup. Avant de dire aussi ? Non mais très clairement au final des fois moi je suis là un peu je suis en panique, je me dis j'ai 26 ans mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie parce que quand on est athlète de niveau t'as un peu cette question là mais ok je sais faire que du sport qu'est-ce que je vais faire je sais pas si et au final moi ça m'apaise aussi de pas de me concentrer sur autre chose, mais de pouvoir développer d'autres compétences.

  • Speaker #0

    Parce qu'au final, ça va servir à un moment ou à un autre, d'une manière ou d'une autre.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui est bon aussi à se dire. Par exemple, on parlait de gestion, de ça, de ça, etc.

  • Speaker #1

    Mais il ne faut pas avoir peur. Désolée, je te coupe.

  • Speaker #0

    Non, non, vas-y, vas-y.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas avoir peur de demander. Moi, j'ai la chance de pouvoir connaître des gens qui ont déjà lancé leur marque ou qui juste font de la gestion. Il ne faut pas avoir peur de demander. Ça veut dire que des fois, on veut tout faire tout seul. Il ne faut pas avoir de demander, il ne faut pas avoir peur de déléguer si on peut. À partir du moment où la vision est cohérente et précise, franchement...

  • Speaker #0

    On est là pour s'aider les uns les autres.

  • Speaker #1

    Exactement. En vrai,

  • Speaker #0

    au final.

  • Speaker #1

    Pour répondre à ta question sur les études, j'ai eu un DUT et GEA, une licence en finance et là je suis en train de faire mon master en finance.

  • Speaker #0

    Ça va, si tu gères ce côté-là, franchement, ton entreprise, elle peut être solide parce qu'au final, c'est un peu le nerf de la guerre. On ne va pas se mentir, dans les entreprises, dans les projets, c'est les finances. Ah, non... Moi c'est un truc qui me... Je ne veux pas dire qu'il me dépasse, mais...

  • Speaker #1

    C'est pas mon truc. Après, c'est chacun sa sensibilité. Dans ma famille, c'est le truc de personne sauf mon truc. Mais du coup...

  • Speaker #0

    Voilà. Ça va,

  • Speaker #1

    donc tu as quelque chose pour...

  • Speaker #0

    Tout va bien ! Et... J'ai un peu scrollé sur les réseaux. J'ai vu que tu étais une bonne danseuse. Non, en vrai, justement, tu t'exprimes aussi par la danse, au final. Je ne sais pas, est-ce que tu en as fait ou c'est vraiment quelque chose qui est venu ?

  • Speaker #1

    Non, je n'en ai pas fait. La petite anecdote, c'est que mon père m'avait inscrit pour faire de la danse. Je n'avais pas aimé. Je n'avais pas aimé parce que ma raison, c'était du hip-hop un peu mélangé. Quand tu es jeune, je ne sais plus, j'avais quel âge. Breakdance. Oui, un peu. Et en fait, je n'avais pas aimé, mais pas parce que le prof n'était pas sympa ou... Mais c'est juste que je n'avais pas envie de... Comme contrôle, je n'avais pas envie de...

  • Speaker #0

    Ah, tu voulais t'exprimer, je ne voulais pas t'exprimer. Mais qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Voilà. Quoi ce move ? Et je regrette un peu, je pense que j'aurais dû continuer. Mais non, moi, je n'ai pas pris de cours de danse. Toujours reprendre ? Oui, oui. Si j'ai du temps. Oui. Si mon corps le veut. Mais ouais, mais non, auto-former, je dis ça comme ça. J'aime bien la danse. J'ai regardé les clips sur MTV à l'ancienne. J'apprenais les chorés et tout. Et là du coup avec ma petite soeur je reste un peu... Je reste un peu à la page et tout, elle m'apprend, parce qu'elle a fait de la danse, c'est une très très bonne danseuse aussi. Du coup, on partage un peu ça et c'est cool.

  • Speaker #0

    J'ai vu ton frère aussi.

  • Speaker #1

    Ouais, on est une famille de danseurs.

  • Speaker #0

    Non mais trop bien, et du coup, je voulais savoir, c'est quoi ton meilleur move ? la danse que tu sors tout le temps, que tu dis, quand t'es contente, quand t'as envie de te...

  • Speaker #1

    C'est plus quand les gens me disent vas-y, fais un mouv'sympa tu vois, un petit doogie. Mais pas un doogie classique, tu mets à ta sauce, ça passe sur toutes les musiques. Ouais, c'est vrai. Ça passe sur toutes les musiques. Si tu sais pas quoi faire, si tu sais pas danser, t'as un peu besoin des bras, tu bouges un peu les jambes, tac, ça passe.

  • Speaker #0

    Ou si tu fais un peu de blaire,

  • Speaker #1

    genre tac, tac. J'ai dit moi le secret, tout ce qu'ils ont un peu peur et tout, le secret pour... Paraitre ou pour faire penser aux gens que tu es un bon danseur, c'est be lazy. You have to be lazy. C'est-à-dire que tu ne mets pas trop d'efforts.

  • Speaker #0

    Tu montes que tu as le temps.

  • Speaker #1

    Tu mets un peu de soie, tu ne mets pas trop d'efforts et voilà. Tu ne montes pas tout. Tu dis, ah si, j'en ai un peu sous le pied. Même si tu n'en as pas, tu...

  • Speaker #0

    Mais genre, tu ne les crois.

  • Speaker #1

    Exactement. J'aime beaucoup la danse. J'aime beaucoup... Après vas-y, on dirait que je suis une geek un peu mais j'aime beaucoup aussi savoir l'histoire derrière les musiques, l'histoire derrière les artistes.

  • Speaker #0

    C'est important, c'est bien, c'est un autre côté de l'exploration de la musique.

  • Speaker #1

    Ouais et du coup, moi j'ai pas de style précis, j'écoute de tout, à partir du moment où ça me parle, j'écoute. Ouais, c'est bien.

  • Speaker #0

    Ça montre qui tu es, t'es hyper ouverte, hyper open à découvrir.

  • Speaker #1

    Moi je pense que c'est ça le but de la vie, découvrir, se découvrir, découvrir les autres.

  • Speaker #0

    Et en parlant de danse, je fais un cours de danse de hip hop une fois avec la fac et c'est hyper dur.

  • Speaker #1

    C'est dur la danse, c'est carrément dur.

  • Speaker #0

    C'était un peu Afrobeat, Dancehall, il y avait un peu de tout mais c'était hyper dur. On devait apprendre une choré de trois minutes.

  • Speaker #1

    De te souvenir de tous les pas, c'est ça qui est dur.

  • Speaker #0

    Comptez, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit. Oula c'est pas ce Bright, enfin tu te perds hyper rapidement et celle-là je me suis dit ah je crois que c'est vraiment un Vaf et pour moi,

  • Speaker #1

    un Moong. Mais après, c'est comme le hand, c'est comme tout, c'est le pratique. Oui,

  • Speaker #0

    ça s'apprend. Je n'ai plus appris après. Je me suis dit, je préfère rester dans mes blaires. On va juste rester dans ça.

  • Speaker #1

    J'ai pris un peu des cours de danse quand j'étais sur Paris, mais plus des one-shot. Et moi, j'aime trop. Tu parles un peu avec les gens. Après,

  • Speaker #0

    tu échanges.

  • Speaker #1

    Après, tu reviens à ton quotidien.

  • Speaker #0

    Non, c'est à faire. Plus qu'un jour.

  • Speaker #1

    En plus, c'est sur Paris, je ne t'en fais pas d'excuses.

  • Speaker #0

    On verra dans l'ensemble. Écoute Océane, l'échange touche à sa fin. Et avant qu'on se quitte, j'ai un petit jeu à te proposer. Il s'agit de dessiner ton athlète idéal sous forme de caractéristiques. Et vraiment, tout le monde, peu importe le sport, peu importe que ce soit un homme, une femme, tout ce que tu veux, mais sous forme de qualité physique, mindset, vision. Et voilà, moi j'ai un exemple de trois athlètes, mais si toi tu as réfléchi...

  • Speaker #1

    Non, je pense que je dirais, et pour le sportif, et pour l'abnégation et la résilience, Marie-Josée Pérec. Je pense que c'est un très bon exemple, en plus représente. Je pense que ce serait mon premier choix. C'est dur un peu.

  • Speaker #0

    C'est dur. Surtout si t'as pas préparé.

  • Speaker #1

    Là je suis en train de... En fait il y a plein de sportifs qui viennent à mon esprit.

  • Speaker #0

    Tu peux dire autant que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est dur.

  • Speaker #0

    C'est dur. On en parlait en off.

  • Speaker #1

    J'ai un peu un trou. Donc ouais Marie-Josée Pérec. Après en vrai je vais rester un petit peu sur les îles avec Teddy. Parce que je pense la longévité, c'est un truc un peu sous côté, les Teddy, les Bron, tout ça, c'est un peu... On oublie qu'avoir 20 ans de carrière au plus haut niveau, c'est pas au plus haut niveau, c'est dur, mentalement, physiquement, de se réinventer, donc pour ça je pense que je dirais la longévité, voilà. Après, après... Franchement, tu parlais de Steph Curry, j'aime bien aussi, mais pour le mindset un peu playful, c'est-à-dire qu'il est toujours un peu... pour lui c'est un jeu, ça se voit qu'il prend plaisir.

  • Speaker #0

    Ça a l'air simple. Ça a l'air simple. C'est comme un enfant qui joue avec la balle.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il a tellement pratiqué qu'au final, tu n'as plus de questions à te poser.

  • Speaker #0

    C'est clairement ça. J'ai lu un livre sur lui. En fait, tu dis que c'est une autre manière de voir les choses. Il s'est buté. Il s'est vraiment buté.

  • Speaker #1

    Surtout qu'il n'avait pas A. Je mets des guillemets, puisqu'il est né dans une famille un peu aisée. Et après, en troisième, quatrième, je sais que je vais regretter, tu vois, puisque quand je vais sortir d'ici, je vais me dire mince

  • Speaker #0

    Je peux dire authentique.

  • Speaker #1

    Oui, oui, mais je suis en train de... Parce qu'après, en vrai, si je m'écoutais, je mettrais toutes mes potes.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas un truc qui regroupe un peu tes potes ou des catégories ?

  • Speaker #1

    Je pense l'authenticité. J'ai la chance d'avoir des amis authentiques, quand bien même différentes ou différents. Authenticité.

  • Speaker #0

    Ça reflète aussi qui tu es. L'entourage, non, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est vrai. C'est la somme des cinq personnes les plus proches de toi. C'est dur.

  • Speaker #0

    Après, tu peux t'arrêter là.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas une personne qui me vient en tête là tout de suite. Moi, c'est plus des adjectifs et je n'arrive pas à les mettre en relation avec des sportifs.

  • Speaker #0

    C'est bien déjà.

  • Speaker #1

    Plus les amis.

  • Speaker #0

    Ok. J'espère que tu as passé un bon moment avec cet échange qu'on a eu aujourd'hui. Et je te souhaite le meilleur pour la suite.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Des bonnes expériences avec l'équipe de France. Et puis, un bon retour en Norvège.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Séjour à Paris.

  • Speaker #1

    Et les gars, abonnez-vous. Abonnez-vous.

  • Speaker #0

    C'est important.

  • Speaker #1

    C'est important. Donnez-le à la force, s'il vous plaît. Merci.

  • Speaker #0

    J'espère vraiment que tu as passé un bon moment. C'était vraiment trop cool de discuter avec toi aujourd'hui. Et voilà.

  • Océane

    Merci pour ton temps. Merci à toi. Bon, on va l'inviter. Salut. Salut à tous.

  • Estel

    Merci d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans deux semaines avec une personne aussi inspirante et douée. Venez me suivre sur les réseaux sociaux du podcast, notamment sur Instagram. Dessine-moi un sportif. C'est là que je vais vous partager des exclus et n'hésitez pas à me donner votre avis. En attendant, soyez créatifs et passionnés. Bye !

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Description

M'enrichir et apporter une vision différente des athlètes de haut niveaux est le fil rouge de ce podcast.

L'échange avec Océane sur son parcours, sa fantaisie a été nourrissant. La vice-championne d'Europe très axé mode nous parle de la création capsule qu'elle a lancé avec une marque et la préparation de son projet de création de "hoodies" qui se réfère à ce qui lui reste comme base en étant à l'étranger. Elle nous parle de tout le processus de création qu'elle a appris, la gestion de projet et la responsabilité de travailler avec des personnes qui connaissent bien le milieu de la mode. La championne olympique nous parle aussi de l'importance pour elle de ne pas toujours émettre de genre aux vêtements afin qu'ils puissent êtres porté par des hommes comme par des femmes.

Son ouverture d'esprit et sa vision lui permettent de s'épanouir dans les clubs étrangers puisque la handballeuse a quitter la France depuis 4 ans pour disputer des grandes compétitions comme la champion's league dont elle a gagnée sur la saison 2022-2023.

Je vous laisse découvrir notre discussion passionnante.

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Estel

    Hello, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'échanger avec une championne olympique sur sa carrière de sportive, mais surtout sur sa patte artistique et sa personnalité. Bienvenue Océane sur mon podcast consacré à la créativité des sportifs et sportifs de haut niveau. Je suis contente de te recevoir aujourd'hui. On va faire un bref historique de ta carrière sportive. Déjà, comment vas-tu en fait ? Je vais bien,

  • Océane

    je vais bien. Il fait beau, il fait plus chaud qu'en Norvège. C'est beau à Paris. Donc voilà, je vais bien.

  • Estel

    T'es bien tombée, parce qu'en ce moment ça va. C'est pas trop simple. Du coup, petite historique. En 2018, tu signes ton premier contrat professionnel au sein du club DC. Les Moulinots, qui aujourd'hui appelaient Paris 92, en 2020 tu t'envoles sur une expérience sportive à l'étranger, en Slovénie. Et depuis deux saisons maintenant, il me semble, tu joues en Norvège dans le club de Viper Christian Stand ?

  • Océane

    C'est comme ça qu'on dit ? Oui, c'est comme ça.

  • Estel

    D'ailleurs, vous avez gagné la Champions League sur la saison 2022-2023. Félicitations. Merci. Avec l'équipe de France, tu as connu beaucoup de sélections et des compétitions internationales. Quelques titres au passage, comme championne olympique, comme je le disais au début. Juste ça ! Et ensuite, tu as été championne du monde et championne d'Europe. Aussi. Vice-championne d'or. Vice-championne Moi, je n'ai pas encore fait le nom.

  • Océane

    Vice-championne d'Europe. C'est un beau palmarès à 26 ans. Ça va. Ça va. Ça va, c'est plein.

  • Estel

    Vraiment, félicitations. C'est top et c'est des expériences de ouf, j'imagine.

  • Océane

    Oui, c'est intense. Ça veut dire qu'il y a des hauts, il y a des bas, mais en vrai, à la fin, tu es content d'avoir vécu, surtout une expérience humaine. Je dirais plus qu'une expérience sportive. À la fin, moi, c'est ce qui me reste, en tout cas. OK. Une expérience humaine. Et tous ces voyages, du coup, c'est... Par exemple,

  • Speaker #1

    Tokyo, c'était... Moi, je suis une... Je vais dire merci. Je pense que tu connais Geneva Toré. Qui est fan du Japon et tout. Et je pense... Et mon frère, c'est la même chose. Pour une petite anecdote, peut-être elle va me vouloir. Mais des fois, j'étais au téléphone avec elle, à l'ancienne, ça fait longtemps. Et il y avait mon frère qui est aussi fan un peu de tout ce qui est manga Japon. Et en fait, ils se parlaient. C'est-à-dire que moi, j'avais la conversation, et en fait, pendant 30 minutes, j'ai dit, ok, donc moi, je sais plus. Non mais du coup à travers eux, je veux dire mon frère et surtout elle, j'ai après apprécié la culture japonaise et la culture asiatique en général. Moi j'ai eu la chance d'aller en Corée du Sud et au Japon et magnifique. Très très belle expérience que je referai.

  • Speaker #0

    C'est des paysans.

  • Speaker #1

    Ouais c'est des paysans et c'est une autre culture, c'est d'autres paysages, d'autres manières de penser donc non moi je suis fan.

  • Speaker #0

    Tu retournerais ou ?

  • Speaker #1

    Oui oui je sais pas quand.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu connais la culture.

  • Speaker #1

    J'aime bien mais je sais pas quand j'aurai du temps parce que j'aimerais y aller plus qu'une semaine ou dix jours.

  • Speaker #0

    Pour mieux y aller quelle ? Trois semaines ?

  • Speaker #1

    Ouais voilà exactement, donc un peu toute la côte asiatique, Japon, Corée, même descendre plus bas à Nouvelle-Zélande.

  • Speaker #0

    Sympa, sympa le petit périple. Et au-delà du handball, t'as une âme créative, un esprit dans la... La créativité et tout et un peu fantasy aussi.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est créatif mais je pense que je laisse un peu libre cours à mes idées. J'essaye de réaliser mes idées, de réaliser un peu bateau comme parole mais un peu de réaliser mes rêves. Ça veut dire de mettre un peu en action et de ne pas rester figé entre guillemets qu'avec le handball. Je vais dire ça même si je ne vais pas du tout me plaindre de mon palmarès et de ma situation très franchement. Mais j'aime bien expérimenter d'autres choses.

  • Speaker #0

    Le but du podcast. Je t'ai bien choisi au final. Merci. Et est-ce que c'est quelque chose que tu arrives à retranscrire sur le terrain de handball ? C'est-à-dire l'originalité, la fantaisie, justement, comme tu disais, tu as une idée, tu as envie de la mettre en place ?

  • Speaker #1

    Très honnêtement, je pense qu'avant, j'étais beaucoup plus comme ça. Je pense que je vais partir un peu dans un truc un peu... Profond, même si ce n'est pas le but. Je pense qu'à certains moments, en tout cas dans ma carrière, j'ai un peu perdu ça pour me formater à ce qu'on me demandait. Et des fois, c'est là la difficulté de trouver la balance entre ton équilibre, entre toi, ce que tu veux, et qui tu es, et ce qu'on te demande. Donc à certains moments, ça peut être compliqué pour moi, mais je reviens sur le chemin, sur ma base. Mais justement, je pense que sur ce point-là, j'ai pris beaucoup en maturité à moins me laisser influencer par les demandes, et aussi m'écouter. Donc c'est tout un process, tout un chemin, comme tout le monde le fait dans la vie de tous les jours sur d'autres questions.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Parce que je trouve que dans le haut niveau, des fois c'est difficile de... Quand on est un peu différente entre guillemets, que ce soit dans le jeu ou dans la...

  • Speaker #1

    La personnalité. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, la personnalité. Des fois on est fou, on a envie de tenter des trucs et on se dit, oula, on est là pour gagner des matchs, faut mettre des bulles, faut pas...

  • Speaker #1

    forcément chercher à faire des conteneurs qui projettent je pense en tout cas moi pour ma part c'est que j'aime bien le beau et quand je dis le beau ça ne veut pas forcément dire c'est pas péjoratif mais des fois ça peut porter préjudice parce que tu manques d'efficacité en recherchant le beau C'est pour ça que je dis qu'il faut trouver un équilibre. Oui, voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, est-ce que maintenant que tu as fait plusieurs championnats en France, et deux pays à l'étranger, est-ce que dans les trois championnats, il y en a un qui te permet un peu plus de te libérer ou qui t'a permis de te sentir plus libre dans ta manière de jouer, dans ta fantaisie ?

  • Speaker #1

    Je pense que les trois championnats, entre guillemets, les trois pays ont... un peu révéler différentes facettes de ma personnalité. Si je dois parler juste d'originalité et d'être un peu faux-folle sur le terrain, je dirais la France. Parce que je pense qu'on a la chance d'être un pays de diversité, même si des fois, on ne va pas parler de l'actualité, ça peut être compliqué. Mais on peut le voir que ce soit dans les équipes de France, peu importe les équipes de France, la diversité qu'il y a, ça aussi permet aux gens de s'exprimer de manière plus ouverte que dans d'autres pays, même si les deux, que ce soit la Slovénie ou la Norvège, ce n'est pas du tout des... pays fermé en tout cas à mon avis sur le handball mais c'est vrai que j'ai eu plus la chance de le faire en France si on parle juste de cette originalité puis t'as commencé en France aussi t'as fait ta formation en France etc donc t'as eu aussi le temps de montrer

  • Speaker #0

    de quoi tu étais capable et aussi de t'exprimer sans prise de tête parce que maintenant là c'est du très haut niveau en fait c'est un truc tout bête mais c'est surtout ce qui est un peu barrière de la langue

  • Speaker #1

    et de la culture, c'est-à-dire qu'ils ont d'autres approches du handball déjà. Ils n'ont pas la même approche qu'en France. C'est-à-dire que nous, en France, on a quand même une entrée qui est par la défense. Je pense dans la formation française. C'est un peu l'ADN. C'est un peu l'ADN. Tu le retrouves un peu partout, même si dans certains clubs, c'est moins le cas ou c'est moins présent, mais tu le retrouves quand même. Alors que dans, je prends l'exemple de la Slovénie, eux, ils ont vraiment cette formation. Bon, je parle du handball là, mais ils ont vraiment cette formation de shooter, de tireuse, Nagros, Stanko, enfin voilà. Et la Norvège, bon. La technicité, précision dans les passes, aussi physique. Donc moi j'étais impressionnée, c'est vraiment une culture du physique. C'est-à-dire que les plus jeunes âges, ils sont là en train d'aller dans les salles de sport.

  • Speaker #0

    C'est fou quand je l'ai su, quand j'ai joué avec des étrangères à Brest, etc. Ils me disaient qu'au collège, tout ça, on apprend à faire de la muscu. Nous, on découvre ça à peine au pôle.

  • Speaker #1

    La tannisation au bac, la fausse muscu que tu dois faire au but.

  • Speaker #0

    je sais pas, 30 kilos trois fois et ça fait d'autres.

  • Speaker #1

    Donc c'est différentes cultures. Moi j'apprécie aussi le fait que, ben on a un peu, moi j'appelle ça un peu le chaos organisé en France, c'est-à-dire que peut-être d'autres pays ne pourront pas vivre ou entre guillemets se construire dans cet environnement là, mais je pense que les françaises en tout cas au handball, ont prouvé que voilà, ça a marché.

  • Speaker #0

    On était là ! On était là ! Ok et maintenant on va parler un petit peu de ce que tu fais à côté. Oui. Tu peux nous parler de Ocean Motion ?

  • Speaker #1

    Ça c'est voulu, c'est à dire que j'ai pensé la collection et cherché le nom. C'est une collection de capsules sur une marque indépendante. Et quand j'ai cherché le nom, je voulais un truc, soit tu le lis en français, soit tu le lis en anglais. Tu peux écrire Ocean Motion, Ocean Emotion. au bon vouloir mais dans tous les sens du terme en tout cas ça me représente donc c'est un peu un jeu de mots voulu.

  • Speaker #0

    On dit au chêne au chêne.

  • Speaker #1

    J'aime bien le petit accent.

  • Speaker #0

    Oui ça passe. Et comment est-ce que tu as été inspirée ?

  • Speaker #1

    Après c'était pendant le covid j'ai eu une discussion avec un de mes amis India, je connais quelqu'un qui a une marque de vêtements depuis dix ans d'ailleurs c'est un ancien de Maison de Luxe, en fait, qui a créé sa marque, Minuit 2. Et du coup, il nous met en contact et on commence à discuter. Et au final, à la base de base, c'était vraiment moi, juste pour mon intérêt. mode un petit peu en fait ça m'intéresse de te parler avec différentes personnes, c'est pas forcément un intérêt business, c'est hyper nourrissant d'échanger avec des gens qui sont dans différents domaines et moi ça permet aussi de me nourrir un petit peu et du coup on échange en fait on vient, on fait une propose, ça t'intéresse de faire une collab, je dis pas ouais mais j'étais un peu gênée parce que je dis moi j'ai aucune formation j'ai aucune expérience, j'ai ma sensibilité moi du vêtement mais Je n'ai pas la prétention de dire que je suis capable de couler une icône. Du coup, surprise, le projet a pris un an et demi à sortir à cause du Covid. Au final, ça s'est fait comme ça. Je suis contente. C'est un premier pas. Tout n'a pas été tout beau, tout rose. Mais ça m'a permis d'expérimenter, de faire un défilé. Moi, j'étais là. Je fais un défilé, en plus c'était trop bien, le cadre c'était dans les vignes. Franchement, très bien. Voilà, Jacques Nus. Bon, bon, bon. Mais voilà, et après, moi au début, je vais dire un truc, c'est que son univers, c'est un univers complètement différent de ce que moi j'ai l'habitude de porter ou l'habitude de faire, mais au final, je sais pas. C'est-à-dire qu'il a un univers vraiment coloré. Enfin pas coloré dans le sens, moi j'aime bien mettre de la couleur, mais je veux dire que vraiment des couleurs qui pop.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai regardé un petit peu ce qu'il faisait, il y avait du bleu électrique, il y avait du jaune un peu plus haut. Et un peu de...

  • Speaker #1

    T'as du orange et surtout des couleurs un peu pastelles. Et après sur les coupes des vêtements, c'est assez fluide, c'est aussi unisexe. Moi c'est quelque chose qui... Tous les vêtements que je porte... J'ai volé ça à mon frère. Je l'ai coupé.

  • Speaker #0

    On fait tout ça.

  • Speaker #1

    Du coup, je pense qu'après, je vais rentrer dans des sujets un peu plus profonds. C'est que le vêtement, pour moi, ça ne doit pas être genré. Et pour moi, ça a résonné quand il m'a parlé un peu de sa marque, de ses valeurs. Je me suis dit, c'est un super projet, donc pourquoi y aller ?

  • Speaker #0

    Ce que tu as créé, c'était pareil, c'était dans le même sens un petit peu. de lui son image et de ce qui te correspondait aussi.

  • Speaker #1

    C'est avoir un peu de liberté en fait, puisque moi... Quand tu vas dans les magasins, je vais dire un peu fast fashion, désolé, je ne veux pas que personne me critique. Je vais aussi chez Zara, chez H&M et tout, mais de moins en moins. De la bienveillance. Voilà, vraiment de la bienveillance. Non, ce n'est pas je commande, je consomme aussi beaucoup de seconde main, beaucoup de vêtements, entre guillemets, beaucoup plus éco-responsables. Et du coup, dans ce sens-là, je me suis vraiment dit, autant y aller. Allez, on y va et laisser libre un peu à mon imagination. Ça a été hyper cool de voir tout le process parce que moi j'étais là en mode Ah ! Donc c'est tout ça, un vêtement, un pantalon, tout ça !

  • Speaker #0

    Il faut quoi par exemple ?

  • Speaker #1

    Déjà, tu dois le dessiner. Tu dois le dessiner. Tu peux l'accompagner ? Oui, avec lui, j'étais très bien accompagnée.

  • Speaker #0

    Uniquement avec toi, avec son équipe ?

  • Speaker #1

    Principalement avec lui, j'ai discuté. Puisque lui, il est... Il gère un peu toute sa création tout seul. Il a une équipe, bien évidemment. Du coup, moi, j'ai principalement discuté avec lui. Son prénom, c'est Fabrice. Et du coup, sur le choix des matériaux, j'aurais dû en amener, parce qu'il m'avait envoyé un peu les matériaux qu'on a utilisés. Je n'ai pas pensé. Mais ouais, les matériaux, les couleurs, on s'y est repris à deux fois sur les couleurs, vas-y qu'est-ce que t'aimes, faut un peu unifier la collection qui est une histoire, qui est une timeline, sur les coupes, après tu fais appel à une modéliste si tu sais pas faire du... Ah c'est vrai. C'est pas technique hein. Voilà et au final les choix des types, parce que lui il a fait le choix, il a du M, M, S, M, L, XL, voilà. Mais tu as aussi des marques qui font de l'unisex avec deux tailles. Donc ouais, c'est tout un process. Moi, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi lourd et long. Je me suis dit, vas-y, faire un vêtement, tu prends ta machine et tac tac tu le fais. Ah oui !

  • Speaker #0

    Genre tu as dessiné ton truc et là tu te dis, ah bon, dans une semaine, ça y est.

  • Speaker #1

    Exactement. Et aussi, mais c'est un truc tout bête. Parce que moi, j'ai appris à coudre avec tout ce truc-là. Et au final, même sur les vêtements qu'on a, tu as la place pour ta gourlée. et bah t'as la place pour le défaire en fonction de si t'es grand, petit et tout enfin voilà donc non non non j'ai beaucoup appris et là ce procès il a duré combien de temps ?

  • Speaker #0

    en tout ?

  • Speaker #1

    2 ans et demi pour sortir une dizaine de vêtements c'est fou et t'as réussi à en parler autour de toi ? j'ai réussi à en parler après malheureusement enfin malheureusement et heureusement La collection, la capsule, elle est un peu terminée, donc on essaie de vendre ce qui reste. Moi, je pense que ce qui a été le plus dur, c'est de vraiment en parler. être sincère et tout parce que les gens ils reviennent c'est des pièces qui sont assez chères mais au final moi au début quand je voyais des vêtements chers je me disais vas-y les gens ils abusent non ils n'ont plus tout l'argent que tu mets parce que si tu choisis du made in France enfin made in France, made in Europe, donc la production est faite en France c'est pas le même coup que si tu vas en... et franchement la qualité chinoise j'ai aucun problème contre ça parce qu'au final il y a des bons produits chinois et tout mais c'est pas le même coût c'est pas le même coût c'est pas la même qualité de vêtements Et les coûts, ils vont du double au triple en fait. Donc non, tout le process, toutes les heures de travail. Franchement, moi, maintenant, quand je paye mon vêtement, je suis contente. Je sais ce que ça vaut, franchement. Donc voilà.

  • Speaker #0

    C'est intéressant du coup, parce que c'est vrai que nous, quand je regarde des Fashion Week et tout, je me dis, il y a des vêtements... incroyable, mais je me dis j'ai peur je me dis bon ça ça vaut combien par exemple je regarde quotidien, il y a une petite rubrique entre guillemets d'un mec qui vient pour parler de mode et des fois il monte des vêtements pas très beaux tu te dis bon ça ça vaut pas très

  • Speaker #1

    Je veux des chaussures salaudes. 500 euros, 1000 euros.

  • Speaker #0

    Et puis il y a des gens qui portent.

  • Speaker #1

    Ouais, mais après, je pense justement à la mode. C'est un truc où moi, je pense qu'il n'y a pas de règles. Ouais, ça fait trop bien. Ça veut dire, moi, je pense que la part des gens, ils mettent des vêtements juste parce que c'est un peu stylé, tu fais ce qui est mainstream et tout, mais il n'y a pas de règles. Ça veut dire, si tu te sens bien dans ce que tu portes, vas-y. Let's go. Moi, franchement, c'est vraiment un moyen d'expression. M'habiller, j'aime bien. Des fois, ça reflète même mon humeur. Quand je vois, je commence à mettre des couleurs. Aujourd'hui, bonne humeur. Mais ça te met bien aussi. Quand tu te rends bien habillée, franchement, ça peut paraître superficiel.

  • Speaker #0

    On a un peu ce côté où on a envie de se sentir bien, belle ou stylée.

  • Speaker #1

    Voilà, moi je suis désolée. C'est pas la même quand t'es en jogging, tu sors de ton entraînement, t'es là décoiffée, et tu t'apprêtes un petit peu, t'as mis un peu de temps à t'apprêter, et tu te dis, ah,

  • Speaker #0

    je suis fraîche.

  • Speaker #1

    Ça passe bien. Exactement.

  • Speaker #0

    Ok et du coup cette création quand elle est sortie, tout ce qui était communication etc, on en parlait en off ?

  • Speaker #1

    Ouais la com c'est surtout, ben on en parlait je pense toi comme moi, c'est pas ma nature première de voilà, vas-y on y va, communiquer, tous les gens qui me connaissent déjà ils me disent des fois quand je dis ah désolé et tout je parle trop ils me disent, ils me regardent comme ça. Toi tu parles, toi tu parles pas. Quand ? Toi tu parles. Et du coup voilà, c'est un gros sujet la com, savoir quand communiquer, comment, aussi tout le travail de shooting. Je pense que tu sais de quoi je parle. Quand on commence à te parler en termes un peu techniques, c'est quoi ton mood board, c'est quoi ta DA pour ça ? T'as préparé un truc,

  • Speaker #0

    t'as une vision. Le vision board.

  • Speaker #1

    Sur le long terme, c'est quoi que tu veux ? Le planning ? Ne serait-ce que pour savoir quand les collections sortent, ça veut dire que t'as des dates où les collections commencent à sortir, où il faut commencer à communiquer. Moi, j'étais là en mode... Ouais. Du coup, en fait, si tu loupes un peu le coche, t'es obligée de repousser, ce qui nous est arrivé un peu. Donc, tu repousses un petit peu la com, mais du coup, c'est pas forcément aligné avec ton planning handball. Ça aussi,

  • Speaker #0

    parce qu'il faut faire le parallèle avec les deux, il faut trouver du temps pour pouvoir allier les deux et être...

  • Speaker #1

    Et moi, j'ai eu la chance, j'ai un pote, Manu, qui est venu jusqu'en Norvège avec un autre pote à lui pour faire le footing.

  • Speaker #0

    trop bien ils ont fait un travail c'est sur ma page insta j'ai regardé la vidéo du coup de promo et tu étais en Norvège et du coup ils sont venus jusqu'en Norvège et franchement c'était trop cool parce qu'au final c'est vrai que quand t'es pas en France t'es française, t'as des amis c'est compliqué d'aller à l'étranger de trouver quelqu'un qui comprenne ce que tu veux expliquer de manière aussi nuancée que si t'étais en français c'est à dire que

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je n'ai pas la prétention d'être bilingue, mais bon, je parle. Ah,

  • Speaker #0

    tu te débrouilles bien.

  • Speaker #1

    Parce que ça fait quatre ans que je suis à l'étranger. C'est Mais ouais, déjà d'en parler, et au final, tu vois que même en en parlant à l'étranger, moi, mes coéquipères à qui j'en ai parlé un petit peu, elles étaient hyper intéressées. Et donc voilà.

  • Speaker #0

    OK. Et là, la suite, du coup ?

  • Speaker #1

    La suite. Il y a une suite, j'ai travaillé un peu en off, ça fait un an déjà que je suis en train de travailler sur un projet qui s'appelle Hooky. Donc c'est un peu dérivé du mot hook en anglais qui veut dire accrocheur, avoir une encre, une base. Donc moi quand j'ai cherché c'était un peu, ok qu'est-ce qui me reste, je suis à l'étranger, tu dois avoir une base. Et je me suis dit, vas-y je voulais faire un peu des hoodies, c'est un peu un... Un vêtement du quotidien que tu peux porter en sortie d'entraînement, mais si tu le rends, il peut être aussi hyper fashion. Donc je suis en train d'avancer sur ce projet-là. J'ai reçu les premiers prototypes, je travaille sur la com, le marketing un petit peu.

  • Speaker #0

    Ça y est, t'as pris de l'expérience un petit peu.

  • Speaker #1

    J'ai pris de l'expérience. Tu sais où aller, ce qu'il faut faire. Voilà, après, sur le planning et tout, j'espère. J'ai pas envie de dire la date quand ça sortait parce que j'ai dit... Non, non, c'est pas... J'ai pas du tout super cliqué. J'ai dit on va attendre un petit peu que les choses se fassent.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as envie de dire ? Si t'as envie d'arrêter là, on s'arrête là. On sait juste qu'il y a un truc qui est en cours.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a un truc qui est en cours. Mais c'était vraiment pour moi... Comme j'ai dit au début, le vêtement c'est un moyen de m'exprimer. Et je cherchais un moyen de pouvoir aussi retranscrire l'énergie que j'ai dans le handball. Autre part. et c'est beaucoup de questionnements tu te dis est-ce que t'es légitime pour créer des vêtements parce que là c'est pas je suis en partenariat avec une marque c'est toi toi c'est ma marque et du coup tu te demandes est-ce que t'es légitime pour faire ça moi j'ai pas forcément de background créatif dans le vêtement tu vois mais du coup bah merci Youtube,

  • Speaker #0

    merci Internet et tu te dis Youtube mais waouh exactement c'est incroyable

  • Speaker #1

    J'ai acheté une première machine à coudre. J'ai commencé à coudre. J'ai fait ces pantalons-là, par exemple. Je l'ai repris. Tu l'as fait ? Non, je ne l'ai pas fait, mais je l'ai repris parce qu'il était beaucoup trop grand. La taille ? La taille, les ourlets. J'ai aussi... C'est bizarre. Bref, je n'ai pas raconté toute ma vie, mais du coup, moi, ça me permet aussi de m'exprimer. J'ai commencé à faire des petits objets pour mes potes qui me demandent, tu sais, les bonnets pour dormir et tout. Et du coup c'est assez cool, ça me permet d'apprendre beaucoup de choses et aussi de m'affirmer. Parce que quand tu as 26 ans et que tu travailles avec des gens qui en ont 40 et qui ont du métier et que non, même si eux ils arrivent avec leurs conseils et moi je suis très ouverte mais je sais ce que je veux, je sais quelle vision je veux, je vais forcément écouter les conseils de personnes qui ont de l'expérience et qui ont... qu'ils ont vus et voilà. Mais du coup ça permet aussi de t'affirmer, de prendre tout processus de décision qui par exemple pour moi n'est pas facile parce que quand tu ne sais pas, du coup ça te force à ça, ça te force à prendre un peu en maturité sur ces points-là et aussi quand tu mets ton propre argent dans un projet.

  • Speaker #0

    C'est pas pareil.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Les dépenses, il faut regarder, il faut surveiller.

  • Speaker #1

    Quand on commence à calculer les budgets, je pense que tu peux parler, mais quand tu commences à monter ta boîte et qu'on commence à te parler, TVA, URSAF, il arrive. Il faut aller dépenser,

  • Speaker #0

    il faut faire ça.

  • Speaker #1

    Il faut faire un sort de société.

  • Speaker #0

    Il faut déclarer.

  • Speaker #1

    Il faut déclarer. Furnisseur, oui, tu dois faire ta facture, apprendre à faire une facture. Faire tout le contact et tout. Exactement. Et du coup, au final, ça prend vachement de temps, mais c'est aussi hyper nourrissant. Genre, je ne sais pas pour toi, mais quand tu as un truc qui est à toi, entre guillemets, parce que le handball, même si c'est le palmarès que j'ai et je le dois en partie, en grande partie à tous mes coéquipiers, en fait.

  • Speaker #0

    Et même si c'est un sport cool, et qu'à un moment donné, il y en a une qui a plus porté l'équipe que l'autre, en tout cas, t'as contribué à ça, mais c'est pas pareil. Là, c'est toi, toi seule sur un projet.

  • Speaker #1

    C'est au fond que de toi. Et ça fait aussi peur. Si tu te plantes, c'est toi. Si les gens n'aiment pas, c'est toi. Mais au final, ça te permet de te recentrer aussi sur ce qui est important, c'est-à-dire ta vision, ce que tu veux proposer. Et comme j'ai dit, c'est pour m'exprimer que je fais ça.

  • Speaker #0

    Et t'as pas la peur ?

  • Speaker #1

    pas la peur mais un peu le peur de te dire que ça peut remettre en doute ton travail si ça ne plaît pas tous les jours c'est à dire je me lève le matin j'ai dessiné mes modèles et tout parce que moi j'ai dessiné mes propres modèles j'ai travaillé sur la tout ce que couleurs et tout enfin bref matériaux j'ai choisi fin voilà et du coup bah oui quand tu t'arrives avec tes modèles et tu les donnes à la modéliste ouais qu'est ce que vous en pensez Bah t'as chaud ! Et tous les jours moi je me réveille et je me dis putain est-ce que c'est une bonne idée, est-ce que je choisis les bonnes couleurs, les bons matériaux, parce que bon une fois que t'as choisi et que t'as dit au fond en histoire tu peux pas trop retourner en arrière. quand tu as donné les à compte. L'argent ! Mais ouais, du coup, tous les jours, je suis là, j'ai au moins une pensée au réveil, je me dis est-ce que tu te plantes ? Est-ce que c'est vraiment un final ? Même si je me plante, j'aurai appris quelque chose. C'est-à-dire que si demain, je veux retenter l'expérience, je sais ce qu'il ne faut pas faire. Même si j'aurais perdu quelques données sur la route, je pense que je suis un peu partisane du ce qui ne te tue pas te rend plus fort.

  • Speaker #0

    C'est vrai. C'est hyper important d'avoir cette vision-là. Et puis, je pense que c'est un peu le côté... sport de haut niveau qui peut emmener ça. Après, ça dépend des gens, mais je pense que l'expérience sport de haut niveau nous permet de voir les choses peut-être différemment vis-à-vis de l'échec. Et c'est vrai que si ça ne fonctionne pas, ça veut dire que plus tard, ça va fonctionner. Et si ce n'est pas maintenant, c'est peut-être plus tard. Peut-être que ça va prendre du temps. Il y a un processus. Je pense que ça va prendre du temps.

  • Speaker #1

    C'est ça pour que les gens adhèrent au projet OUKI. Je pense que ça va prendre du temps, parce que déjà se faire connaître, le réseau... C'est des choses que j'ai un peu vu avec Ocean Motion et du coup la marque Minu2, mais il avait déjà son réseau, donc c'est beaucoup plus simple. Il a déjà créé, ça fait 10 ans qu'il a sa marque, mais sa marque, elle commence juste à décoller maintenant, 10 ans.

  • Speaker #0

    Il faut être patient.

  • Speaker #1

    10 ans. Donc, je suis parti sur du long terme. Je suis parti sur un marathon, pas sur le même temps.

  • Speaker #0

    C'est très bon. En vrai, c'est aussi le... Si tu crées quelque chose vraiment pour... pas pour toi, mais qui te représentent, qui est vraiment en accord avec qui tu es, je pense que t'as moins de mal à...

  • Speaker #1

    accepter l'échec puisque tu as tout donné ça fait aussi peur des fois moi pour faire le parallèle avec le sport de niveau les gens ou à titre personnel des fois on n'ose pas faire les choses parce que si tu échoues alors que tu as tout donné ça veut dire qu'est-ce que ça veut dire de toi et c'est bien justement que tu soulèves ça parce que tu es dépendant à cette vision là j'ai tout donné, j'ai aucun regret à avoir mais des fois tu as tout donné Et tu dis ça n'a pas été suffisant. Donc je pense que...

  • Speaker #0

    Moi je trouve que ça fait mal. Parce que du coup tu dis mais... Ah ça y est je ne suis pas bonne, je ne suis pas...

  • Speaker #1

    Exactement, mais au final ça te pousse à grandir. Parce que si tu dis que là, en ayant tout donné, ça n'a pas été suffisant. Bah ok, du coup je dois changer quelque chose. Il y a quelque chose qui n'a pas été. Ça te pousse à revoir, à avoir une vision un peu d'ensemble. de ce qui n'a pas marché et à revenir sur tes pas, à te dire ok la prochaine fois je ferai ça différemment. Ça va pour le sportif de niveau, ça ne prend pas physique, ça va pour après une blessure, ça va pour... L'utilisement. Voilà exactement. Le départ mental. Et on fait le parallèle avec le sport de niveau mais moi j'ai un frère jumeau et on en parle. Lui il fait un métier qui n'a rien à voir avec le sport et il travaille dans l'event. Et du coup il doit aussi faire face à des aléas, des trucs qui n'ont pas marché, des fournisseurs qui ne répondent pas. Donc ouais. Ouais, c'est...

  • Speaker #0

    Limite, c'est la vie, quoi. C'est la vie, des fois, il y a des hauts, il y a des bas, etc. Mais c'est vrai que, quand on parle de projet... Franchement je me dis mais les entrepreneurs

  • Speaker #1

    Il faut du courage Franchement il faut du courage

  • Speaker #0

    C'est plus un marathon qu'un sprint Parce que le sprint tu peux te casser les dents Alors que le marathon Tu peux te casser les dents Mais tu peux un peu anticiper Le cassage de dents

  • Speaker #1

    Mais surtout je pense que le sprint T'as 10 secondes Si tu te foires tu te foires Mais bon tu peux dire Ah Le moment, ce n'était pas le bon moment. Le marathon, c'est des fois, tu vois la crampe venir. Tu te dis, tu dois quand même continuer.

  • Speaker #0

    Donc, tu es là.

  • Speaker #1

    On y va. On y va. Allons-y. Allons-y.

  • Speaker #0

    Mais oui, la gestion de projet, c'est... Moi je trouve que c'est hyper formateur, hyper enrichissant et hyper courageux aussi de se lancer là-dedans parce que je ne sais pas ce que tu as fait comme études, etc.

  • Speaker #1

    Je peux te dire.

  • Speaker #0

    Mais dans la vie en général, on n'apprend pas ça. Tu ne t'apprends pas à te dire, bon j'ai un projet, je passe par ci, je passe par là. Et si tu n'as pas cette ouverture d'esprit, cette curiosité justement de te renseigner, de t'entourer de personnes qui peuvent t'apporter, etc.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est chaud. Mais je pense qu'il faut. Moi, une des peurs que j'avais, c'est aussi d'en parler. Puisque je me suis dit, ouais, mais quoi, si les gens y jugent. Mais au final, je suis venue avec le constat que la part des gens, déjà, je choisis à qui j'en parle. Et la part des gens à qui j'en parle...

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis même, au final.

  • Speaker #1

    Oui, oui. La part des gens à qui j'en parle, au final, ils sont hyper ouverts d'esprit et ils arrivent avec de la bienveillance. Donc, comme on l'a dit un peu au départ, c'est comment tu t'entoures, avec qui tu t'entoures. Qui tu choisis aussi d'écouter ? Des fois, il faut mettre des filtres, même sur ton entourage. J'ai eu la chance de pouvoir travailler et d'avoir pu m'entourer de très belles personnes. Ce sont des personnes que j'apprécie parce qu'elles sont efficaces dans leur travail, mais qui humainement m'apportent beaucoup. Avant de dire aussi ? Non mais très clairement au final des fois moi je suis là un peu je suis en panique, je me dis j'ai 26 ans mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie parce que quand on est athlète de niveau t'as un peu cette question là mais ok je sais faire que du sport qu'est-ce que je vais faire je sais pas si et au final moi ça m'apaise aussi de pas de me concentrer sur autre chose, mais de pouvoir développer d'autres compétences.

  • Speaker #0

    Parce qu'au final, ça va servir à un moment ou à un autre, d'une manière ou d'une autre.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui est bon aussi à se dire. Par exemple, on parlait de gestion, de ça, de ça, etc.

  • Speaker #1

    Mais il ne faut pas avoir peur. Désolée, je te coupe.

  • Speaker #0

    Non, non, vas-y, vas-y.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas avoir peur de demander. Moi, j'ai la chance de pouvoir connaître des gens qui ont déjà lancé leur marque ou qui juste font de la gestion. Il ne faut pas avoir peur de demander. Ça veut dire que des fois, on veut tout faire tout seul. Il ne faut pas avoir de demander, il ne faut pas avoir peur de déléguer si on peut. À partir du moment où la vision est cohérente et précise, franchement...

  • Speaker #0

    On est là pour s'aider les uns les autres.

  • Speaker #1

    Exactement. En vrai,

  • Speaker #0

    au final.

  • Speaker #1

    Pour répondre à ta question sur les études, j'ai eu un DUT et GEA, une licence en finance et là je suis en train de faire mon master en finance.

  • Speaker #0

    Ça va, si tu gères ce côté-là, franchement, ton entreprise, elle peut être solide parce qu'au final, c'est un peu le nerf de la guerre. On ne va pas se mentir, dans les entreprises, dans les projets, c'est les finances. Ah, non... Moi c'est un truc qui me... Je ne veux pas dire qu'il me dépasse, mais...

  • Speaker #1

    C'est pas mon truc. Après, c'est chacun sa sensibilité. Dans ma famille, c'est le truc de personne sauf mon truc. Mais du coup...

  • Speaker #0

    Voilà. Ça va,

  • Speaker #1

    donc tu as quelque chose pour...

  • Speaker #0

    Tout va bien ! Et... J'ai un peu scrollé sur les réseaux. J'ai vu que tu étais une bonne danseuse. Non, en vrai, justement, tu t'exprimes aussi par la danse, au final. Je ne sais pas, est-ce que tu en as fait ou c'est vraiment quelque chose qui est venu ?

  • Speaker #1

    Non, je n'en ai pas fait. La petite anecdote, c'est que mon père m'avait inscrit pour faire de la danse. Je n'avais pas aimé. Je n'avais pas aimé parce que ma raison, c'était du hip-hop un peu mélangé. Quand tu es jeune, je ne sais plus, j'avais quel âge. Breakdance. Oui, un peu. Et en fait, je n'avais pas aimé, mais pas parce que le prof n'était pas sympa ou... Mais c'est juste que je n'avais pas envie de... Comme contrôle, je n'avais pas envie de...

  • Speaker #0

    Ah, tu voulais t'exprimer, je ne voulais pas t'exprimer. Mais qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Voilà. Quoi ce move ? Et je regrette un peu, je pense que j'aurais dû continuer. Mais non, moi, je n'ai pas pris de cours de danse. Toujours reprendre ? Oui, oui. Si j'ai du temps. Oui. Si mon corps le veut. Mais ouais, mais non, auto-former, je dis ça comme ça. J'aime bien la danse. J'ai regardé les clips sur MTV à l'ancienne. J'apprenais les chorés et tout. Et là du coup avec ma petite soeur je reste un peu... Je reste un peu à la page et tout, elle m'apprend, parce qu'elle a fait de la danse, c'est une très très bonne danseuse aussi. Du coup, on partage un peu ça et c'est cool.

  • Speaker #0

    J'ai vu ton frère aussi.

  • Speaker #1

    Ouais, on est une famille de danseurs.

  • Speaker #0

    Non mais trop bien, et du coup, je voulais savoir, c'est quoi ton meilleur move ? la danse que tu sors tout le temps, que tu dis, quand t'es contente, quand t'as envie de te...

  • Speaker #1

    C'est plus quand les gens me disent vas-y, fais un mouv'sympa tu vois, un petit doogie. Mais pas un doogie classique, tu mets à ta sauce, ça passe sur toutes les musiques. Ouais, c'est vrai. Ça passe sur toutes les musiques. Si tu sais pas quoi faire, si tu sais pas danser, t'as un peu besoin des bras, tu bouges un peu les jambes, tac, ça passe.

  • Speaker #0

    Ou si tu fais un peu de blaire,

  • Speaker #1

    genre tac, tac. J'ai dit moi le secret, tout ce qu'ils ont un peu peur et tout, le secret pour... Paraitre ou pour faire penser aux gens que tu es un bon danseur, c'est be lazy. You have to be lazy. C'est-à-dire que tu ne mets pas trop d'efforts.

  • Speaker #0

    Tu montes que tu as le temps.

  • Speaker #1

    Tu mets un peu de soie, tu ne mets pas trop d'efforts et voilà. Tu ne montes pas tout. Tu dis, ah si, j'en ai un peu sous le pied. Même si tu n'en as pas, tu...

  • Speaker #0

    Mais genre, tu ne les crois.

  • Speaker #1

    Exactement. J'aime beaucoup la danse. J'aime beaucoup... Après vas-y, on dirait que je suis une geek un peu mais j'aime beaucoup aussi savoir l'histoire derrière les musiques, l'histoire derrière les artistes.

  • Speaker #0

    C'est important, c'est bien, c'est un autre côté de l'exploration de la musique.

  • Speaker #1

    Ouais et du coup, moi j'ai pas de style précis, j'écoute de tout, à partir du moment où ça me parle, j'écoute. Ouais, c'est bien.

  • Speaker #0

    Ça montre qui tu es, t'es hyper ouverte, hyper open à découvrir.

  • Speaker #1

    Moi je pense que c'est ça le but de la vie, découvrir, se découvrir, découvrir les autres.

  • Speaker #0

    Et en parlant de danse, je fais un cours de danse de hip hop une fois avec la fac et c'est hyper dur.

  • Speaker #1

    C'est dur la danse, c'est carrément dur.

  • Speaker #0

    C'était un peu Afrobeat, Dancehall, il y avait un peu de tout mais c'était hyper dur. On devait apprendre une choré de trois minutes.

  • Speaker #1

    De te souvenir de tous les pas, c'est ça qui est dur.

  • Speaker #0

    Comptez, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit. Oula c'est pas ce Bright, enfin tu te perds hyper rapidement et celle-là je me suis dit ah je crois que c'est vraiment un Vaf et pour moi,

  • Speaker #1

    un Moong. Mais après, c'est comme le hand, c'est comme tout, c'est le pratique. Oui,

  • Speaker #0

    ça s'apprend. Je n'ai plus appris après. Je me suis dit, je préfère rester dans mes blaires. On va juste rester dans ça.

  • Speaker #1

    J'ai pris un peu des cours de danse quand j'étais sur Paris, mais plus des one-shot. Et moi, j'aime trop. Tu parles un peu avec les gens. Après,

  • Speaker #0

    tu échanges.

  • Speaker #1

    Après, tu reviens à ton quotidien.

  • Speaker #0

    Non, c'est à faire. Plus qu'un jour.

  • Speaker #1

    En plus, c'est sur Paris, je ne t'en fais pas d'excuses.

  • Speaker #0

    On verra dans l'ensemble. Écoute Océane, l'échange touche à sa fin. Et avant qu'on se quitte, j'ai un petit jeu à te proposer. Il s'agit de dessiner ton athlète idéal sous forme de caractéristiques. Et vraiment, tout le monde, peu importe le sport, peu importe que ce soit un homme, une femme, tout ce que tu veux, mais sous forme de qualité physique, mindset, vision. Et voilà, moi j'ai un exemple de trois athlètes, mais si toi tu as réfléchi...

  • Speaker #1

    Non, je pense que je dirais, et pour le sportif, et pour l'abnégation et la résilience, Marie-Josée Pérec. Je pense que c'est un très bon exemple, en plus représente. Je pense que ce serait mon premier choix. C'est dur un peu.

  • Speaker #0

    C'est dur. Surtout si t'as pas préparé.

  • Speaker #1

    Là je suis en train de... En fait il y a plein de sportifs qui viennent à mon esprit.

  • Speaker #0

    Tu peux dire autant que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est dur.

  • Speaker #0

    C'est dur. On en parlait en off.

  • Speaker #1

    J'ai un peu un trou. Donc ouais Marie-Josée Pérec. Après en vrai je vais rester un petit peu sur les îles avec Teddy. Parce que je pense la longévité, c'est un truc un peu sous côté, les Teddy, les Bron, tout ça, c'est un peu... On oublie qu'avoir 20 ans de carrière au plus haut niveau, c'est pas au plus haut niveau, c'est dur, mentalement, physiquement, de se réinventer, donc pour ça je pense que je dirais la longévité, voilà. Après, après... Franchement, tu parlais de Steph Curry, j'aime bien aussi, mais pour le mindset un peu playful, c'est-à-dire qu'il est toujours un peu... pour lui c'est un jeu, ça se voit qu'il prend plaisir.

  • Speaker #0

    Ça a l'air simple. Ça a l'air simple. C'est comme un enfant qui joue avec la balle.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il a tellement pratiqué qu'au final, tu n'as plus de questions à te poser.

  • Speaker #0

    C'est clairement ça. J'ai lu un livre sur lui. En fait, tu dis que c'est une autre manière de voir les choses. Il s'est buté. Il s'est vraiment buté.

  • Speaker #1

    Surtout qu'il n'avait pas A. Je mets des guillemets, puisqu'il est né dans une famille un peu aisée. Et après, en troisième, quatrième, je sais que je vais regretter, tu vois, puisque quand je vais sortir d'ici, je vais me dire mince

  • Speaker #0

    Je peux dire authentique.

  • Speaker #1

    Oui, oui, mais je suis en train de... Parce qu'après, en vrai, si je m'écoutais, je mettrais toutes mes potes.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas un truc qui regroupe un peu tes potes ou des catégories ?

  • Speaker #1

    Je pense l'authenticité. J'ai la chance d'avoir des amis authentiques, quand bien même différentes ou différents. Authenticité.

  • Speaker #0

    Ça reflète aussi qui tu es. L'entourage, non, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est vrai. C'est la somme des cinq personnes les plus proches de toi. C'est dur.

  • Speaker #0

    Après, tu peux t'arrêter là.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas une personne qui me vient en tête là tout de suite. Moi, c'est plus des adjectifs et je n'arrive pas à les mettre en relation avec des sportifs.

  • Speaker #0

    C'est bien déjà.

  • Speaker #1

    Plus les amis.

  • Speaker #0

    Ok. J'espère que tu as passé un bon moment avec cet échange qu'on a eu aujourd'hui. Et je te souhaite le meilleur pour la suite.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Des bonnes expériences avec l'équipe de France. Et puis, un bon retour en Norvège.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Séjour à Paris.

  • Speaker #1

    Et les gars, abonnez-vous. Abonnez-vous.

  • Speaker #0

    C'est important.

  • Speaker #1

    C'est important. Donnez-le à la force, s'il vous plaît. Merci.

  • Speaker #0

    J'espère vraiment que tu as passé un bon moment. C'était vraiment trop cool de discuter avec toi aujourd'hui. Et voilà.

  • Océane

    Merci pour ton temps. Merci à toi. Bon, on va l'inviter. Salut. Salut à tous.

  • Estel

    Merci d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans deux semaines avec une personne aussi inspirante et douée. Venez me suivre sur les réseaux sociaux du podcast, notamment sur Instagram. Dessine-moi un sportif. C'est là que je vais vous partager des exclus et n'hésitez pas à me donner votre avis. En attendant, soyez créatifs et passionnés. Bye !

Description

M'enrichir et apporter une vision différente des athlètes de haut niveaux est le fil rouge de ce podcast.

L'échange avec Océane sur son parcours, sa fantaisie a été nourrissant. La vice-championne d'Europe très axé mode nous parle de la création capsule qu'elle a lancé avec une marque et la préparation de son projet de création de "hoodies" qui se réfère à ce qui lui reste comme base en étant à l'étranger. Elle nous parle de tout le processus de création qu'elle a appris, la gestion de projet et la responsabilité de travailler avec des personnes qui connaissent bien le milieu de la mode. La championne olympique nous parle aussi de l'importance pour elle de ne pas toujours émettre de genre aux vêtements afin qu'ils puissent êtres porté par des hommes comme par des femmes.

Son ouverture d'esprit et sa vision lui permettent de s'épanouir dans les clubs étrangers puisque la handballeuse a quitter la France depuis 4 ans pour disputer des grandes compétitions comme la champion's league dont elle a gagnée sur la saison 2022-2023.

Je vous laisse découvrir notre discussion passionnante.

Bonne écoute !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Estel

    Hello, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'échanger avec une championne olympique sur sa carrière de sportive, mais surtout sur sa patte artistique et sa personnalité. Bienvenue Océane sur mon podcast consacré à la créativité des sportifs et sportifs de haut niveau. Je suis contente de te recevoir aujourd'hui. On va faire un bref historique de ta carrière sportive. Déjà, comment vas-tu en fait ? Je vais bien,

  • Océane

    je vais bien. Il fait beau, il fait plus chaud qu'en Norvège. C'est beau à Paris. Donc voilà, je vais bien.

  • Estel

    T'es bien tombée, parce qu'en ce moment ça va. C'est pas trop simple. Du coup, petite historique. En 2018, tu signes ton premier contrat professionnel au sein du club DC. Les Moulinots, qui aujourd'hui appelaient Paris 92, en 2020 tu t'envoles sur une expérience sportive à l'étranger, en Slovénie. Et depuis deux saisons maintenant, il me semble, tu joues en Norvège dans le club de Viper Christian Stand ?

  • Océane

    C'est comme ça qu'on dit ? Oui, c'est comme ça.

  • Estel

    D'ailleurs, vous avez gagné la Champions League sur la saison 2022-2023. Félicitations. Merci. Avec l'équipe de France, tu as connu beaucoup de sélections et des compétitions internationales. Quelques titres au passage, comme championne olympique, comme je le disais au début. Juste ça ! Et ensuite, tu as été championne du monde et championne d'Europe. Aussi. Vice-championne d'or. Vice-championne Moi, je n'ai pas encore fait le nom.

  • Océane

    Vice-championne d'Europe. C'est un beau palmarès à 26 ans. Ça va. Ça va. Ça va, c'est plein.

  • Estel

    Vraiment, félicitations. C'est top et c'est des expériences de ouf, j'imagine.

  • Océane

    Oui, c'est intense. Ça veut dire qu'il y a des hauts, il y a des bas, mais en vrai, à la fin, tu es content d'avoir vécu, surtout une expérience humaine. Je dirais plus qu'une expérience sportive. À la fin, moi, c'est ce qui me reste, en tout cas. OK. Une expérience humaine. Et tous ces voyages, du coup, c'est... Par exemple,

  • Speaker #1

    Tokyo, c'était... Moi, je suis une... Je vais dire merci. Je pense que tu connais Geneva Toré. Qui est fan du Japon et tout. Et je pense... Et mon frère, c'est la même chose. Pour une petite anecdote, peut-être elle va me vouloir. Mais des fois, j'étais au téléphone avec elle, à l'ancienne, ça fait longtemps. Et il y avait mon frère qui est aussi fan un peu de tout ce qui est manga Japon. Et en fait, ils se parlaient. C'est-à-dire que moi, j'avais la conversation, et en fait, pendant 30 minutes, j'ai dit, ok, donc moi, je sais plus. Non mais du coup à travers eux, je veux dire mon frère et surtout elle, j'ai après apprécié la culture japonaise et la culture asiatique en général. Moi j'ai eu la chance d'aller en Corée du Sud et au Japon et magnifique. Très très belle expérience que je referai.

  • Speaker #0

    C'est des paysans.

  • Speaker #1

    Ouais c'est des paysans et c'est une autre culture, c'est d'autres paysages, d'autres manières de penser donc non moi je suis fan.

  • Speaker #0

    Tu retournerais ou ?

  • Speaker #1

    Oui oui je sais pas quand.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu connais la culture.

  • Speaker #1

    J'aime bien mais je sais pas quand j'aurai du temps parce que j'aimerais y aller plus qu'une semaine ou dix jours.

  • Speaker #0

    Pour mieux y aller quelle ? Trois semaines ?

  • Speaker #1

    Ouais voilà exactement, donc un peu toute la côte asiatique, Japon, Corée, même descendre plus bas à Nouvelle-Zélande.

  • Speaker #0

    Sympa, sympa le petit périple. Et au-delà du handball, t'as une âme créative, un esprit dans la... La créativité et tout et un peu fantasy aussi.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est créatif mais je pense que je laisse un peu libre cours à mes idées. J'essaye de réaliser mes idées, de réaliser un peu bateau comme parole mais un peu de réaliser mes rêves. Ça veut dire de mettre un peu en action et de ne pas rester figé entre guillemets qu'avec le handball. Je vais dire ça même si je ne vais pas du tout me plaindre de mon palmarès et de ma situation très franchement. Mais j'aime bien expérimenter d'autres choses.

  • Speaker #0

    Le but du podcast. Je t'ai bien choisi au final. Merci. Et est-ce que c'est quelque chose que tu arrives à retranscrire sur le terrain de handball ? C'est-à-dire l'originalité, la fantaisie, justement, comme tu disais, tu as une idée, tu as envie de la mettre en place ?

  • Speaker #1

    Très honnêtement, je pense qu'avant, j'étais beaucoup plus comme ça. Je pense que je vais partir un peu dans un truc un peu... Profond, même si ce n'est pas le but. Je pense qu'à certains moments, en tout cas dans ma carrière, j'ai un peu perdu ça pour me formater à ce qu'on me demandait. Et des fois, c'est là la difficulté de trouver la balance entre ton équilibre, entre toi, ce que tu veux, et qui tu es, et ce qu'on te demande. Donc à certains moments, ça peut être compliqué pour moi, mais je reviens sur le chemin, sur ma base. Mais justement, je pense que sur ce point-là, j'ai pris beaucoup en maturité à moins me laisser influencer par les demandes, et aussi m'écouter. Donc c'est tout un process, tout un chemin, comme tout le monde le fait dans la vie de tous les jours sur d'autres questions.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Parce que je trouve que dans le haut niveau, des fois c'est difficile de... Quand on est un peu différente entre guillemets, que ce soit dans le jeu ou dans la...

  • Speaker #1

    La personnalité. Oui,

  • Speaker #0

    voilà, la personnalité. Des fois on est fou, on a envie de tenter des trucs et on se dit, oula, on est là pour gagner des matchs, faut mettre des bulles, faut pas...

  • Speaker #1

    forcément chercher à faire des conteneurs qui projettent je pense en tout cas moi pour ma part c'est que j'aime bien le beau et quand je dis le beau ça ne veut pas forcément dire c'est pas péjoratif mais des fois ça peut porter préjudice parce que tu manques d'efficacité en recherchant le beau C'est pour ça que je dis qu'il faut trouver un équilibre. Oui, voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Et justement, est-ce que maintenant que tu as fait plusieurs championnats en France, et deux pays à l'étranger, est-ce que dans les trois championnats, il y en a un qui te permet un peu plus de te libérer ou qui t'a permis de te sentir plus libre dans ta manière de jouer, dans ta fantaisie ?

  • Speaker #1

    Je pense que les trois championnats, entre guillemets, les trois pays ont... un peu révéler différentes facettes de ma personnalité. Si je dois parler juste d'originalité et d'être un peu faux-folle sur le terrain, je dirais la France. Parce que je pense qu'on a la chance d'être un pays de diversité, même si des fois, on ne va pas parler de l'actualité, ça peut être compliqué. Mais on peut le voir que ce soit dans les équipes de France, peu importe les équipes de France, la diversité qu'il y a, ça aussi permet aux gens de s'exprimer de manière plus ouverte que dans d'autres pays, même si les deux, que ce soit la Slovénie ou la Norvège, ce n'est pas du tout des... pays fermé en tout cas à mon avis sur le handball mais c'est vrai que j'ai eu plus la chance de le faire en France si on parle juste de cette originalité puis t'as commencé en France aussi t'as fait ta formation en France etc donc t'as eu aussi le temps de montrer

  • Speaker #0

    de quoi tu étais capable et aussi de t'exprimer sans prise de tête parce que maintenant là c'est du très haut niveau en fait c'est un truc tout bête mais c'est surtout ce qui est un peu barrière de la langue

  • Speaker #1

    et de la culture, c'est-à-dire qu'ils ont d'autres approches du handball déjà. Ils n'ont pas la même approche qu'en France. C'est-à-dire que nous, en France, on a quand même une entrée qui est par la défense. Je pense dans la formation française. C'est un peu l'ADN. C'est un peu l'ADN. Tu le retrouves un peu partout, même si dans certains clubs, c'est moins le cas ou c'est moins présent, mais tu le retrouves quand même. Alors que dans, je prends l'exemple de la Slovénie, eux, ils ont vraiment cette formation. Bon, je parle du handball là, mais ils ont vraiment cette formation de shooter, de tireuse, Nagros, Stanko, enfin voilà. Et la Norvège, bon. La technicité, précision dans les passes, aussi physique. Donc moi j'étais impressionnée, c'est vraiment une culture du physique. C'est-à-dire que les plus jeunes âges, ils sont là en train d'aller dans les salles de sport.

  • Speaker #0

    C'est fou quand je l'ai su, quand j'ai joué avec des étrangères à Brest, etc. Ils me disaient qu'au collège, tout ça, on apprend à faire de la muscu. Nous, on découvre ça à peine au pôle.

  • Speaker #1

    La tannisation au bac, la fausse muscu que tu dois faire au but.

  • Speaker #0

    je sais pas, 30 kilos trois fois et ça fait d'autres.

  • Speaker #1

    Donc c'est différentes cultures. Moi j'apprécie aussi le fait que, ben on a un peu, moi j'appelle ça un peu le chaos organisé en France, c'est-à-dire que peut-être d'autres pays ne pourront pas vivre ou entre guillemets se construire dans cet environnement là, mais je pense que les françaises en tout cas au handball, ont prouvé que voilà, ça a marché.

  • Speaker #0

    On était là ! On était là ! Ok et maintenant on va parler un petit peu de ce que tu fais à côté. Oui. Tu peux nous parler de Ocean Motion ?

  • Speaker #1

    Ça c'est voulu, c'est à dire que j'ai pensé la collection et cherché le nom. C'est une collection de capsules sur une marque indépendante. Et quand j'ai cherché le nom, je voulais un truc, soit tu le lis en français, soit tu le lis en anglais. Tu peux écrire Ocean Motion, Ocean Emotion. au bon vouloir mais dans tous les sens du terme en tout cas ça me représente donc c'est un peu un jeu de mots voulu.

  • Speaker #0

    On dit au chêne au chêne.

  • Speaker #1

    J'aime bien le petit accent.

  • Speaker #0

    Oui ça passe. Et comment est-ce que tu as été inspirée ?

  • Speaker #1

    Après c'était pendant le covid j'ai eu une discussion avec un de mes amis India, je connais quelqu'un qui a une marque de vêtements depuis dix ans d'ailleurs c'est un ancien de Maison de Luxe, en fait, qui a créé sa marque, Minuit 2. Et du coup, il nous met en contact et on commence à discuter. Et au final, à la base de base, c'était vraiment moi, juste pour mon intérêt. mode un petit peu en fait ça m'intéresse de te parler avec différentes personnes, c'est pas forcément un intérêt business, c'est hyper nourrissant d'échanger avec des gens qui sont dans différents domaines et moi ça permet aussi de me nourrir un petit peu et du coup on échange en fait on vient, on fait une propose, ça t'intéresse de faire une collab, je dis pas ouais mais j'étais un peu gênée parce que je dis moi j'ai aucune formation j'ai aucune expérience, j'ai ma sensibilité moi du vêtement mais Je n'ai pas la prétention de dire que je suis capable de couler une icône. Du coup, surprise, le projet a pris un an et demi à sortir à cause du Covid. Au final, ça s'est fait comme ça. Je suis contente. C'est un premier pas. Tout n'a pas été tout beau, tout rose. Mais ça m'a permis d'expérimenter, de faire un défilé. Moi, j'étais là. Je fais un défilé, en plus c'était trop bien, le cadre c'était dans les vignes. Franchement, très bien. Voilà, Jacques Nus. Bon, bon, bon. Mais voilà, et après, moi au début, je vais dire un truc, c'est que son univers, c'est un univers complètement différent de ce que moi j'ai l'habitude de porter ou l'habitude de faire, mais au final, je sais pas. C'est-à-dire qu'il a un univers vraiment coloré. Enfin pas coloré dans le sens, moi j'aime bien mettre de la couleur, mais je veux dire que vraiment des couleurs qui pop.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai regardé un petit peu ce qu'il faisait, il y avait du bleu électrique, il y avait du jaune un peu plus haut. Et un peu de...

  • Speaker #1

    T'as du orange et surtout des couleurs un peu pastelles. Et après sur les coupes des vêtements, c'est assez fluide, c'est aussi unisexe. Moi c'est quelque chose qui... Tous les vêtements que je porte... J'ai volé ça à mon frère. Je l'ai coupé.

  • Speaker #0

    On fait tout ça.

  • Speaker #1

    Du coup, je pense qu'après, je vais rentrer dans des sujets un peu plus profonds. C'est que le vêtement, pour moi, ça ne doit pas être genré. Et pour moi, ça a résonné quand il m'a parlé un peu de sa marque, de ses valeurs. Je me suis dit, c'est un super projet, donc pourquoi y aller ?

  • Speaker #0

    Ce que tu as créé, c'était pareil, c'était dans le même sens un petit peu. de lui son image et de ce qui te correspondait aussi.

  • Speaker #1

    C'est avoir un peu de liberté en fait, puisque moi... Quand tu vas dans les magasins, je vais dire un peu fast fashion, désolé, je ne veux pas que personne me critique. Je vais aussi chez Zara, chez H&M et tout, mais de moins en moins. De la bienveillance. Voilà, vraiment de la bienveillance. Non, ce n'est pas je commande, je consomme aussi beaucoup de seconde main, beaucoup de vêtements, entre guillemets, beaucoup plus éco-responsables. Et du coup, dans ce sens-là, je me suis vraiment dit, autant y aller. Allez, on y va et laisser libre un peu à mon imagination. Ça a été hyper cool de voir tout le process parce que moi j'étais là en mode Ah ! Donc c'est tout ça, un vêtement, un pantalon, tout ça !

  • Speaker #0

    Il faut quoi par exemple ?

  • Speaker #1

    Déjà, tu dois le dessiner. Tu dois le dessiner. Tu peux l'accompagner ? Oui, avec lui, j'étais très bien accompagnée.

  • Speaker #0

    Uniquement avec toi, avec son équipe ?

  • Speaker #1

    Principalement avec lui, j'ai discuté. Puisque lui, il est... Il gère un peu toute sa création tout seul. Il a une équipe, bien évidemment. Du coup, moi, j'ai principalement discuté avec lui. Son prénom, c'est Fabrice. Et du coup, sur le choix des matériaux, j'aurais dû en amener, parce qu'il m'avait envoyé un peu les matériaux qu'on a utilisés. Je n'ai pas pensé. Mais ouais, les matériaux, les couleurs, on s'y est repris à deux fois sur les couleurs, vas-y qu'est-ce que t'aimes, faut un peu unifier la collection qui est une histoire, qui est une timeline, sur les coupes, après tu fais appel à une modéliste si tu sais pas faire du... Ah c'est vrai. C'est pas technique hein. Voilà et au final les choix des types, parce que lui il a fait le choix, il a du M, M, S, M, L, XL, voilà. Mais tu as aussi des marques qui font de l'unisex avec deux tailles. Donc ouais, c'est tout un process. Moi, je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi lourd et long. Je me suis dit, vas-y, faire un vêtement, tu prends ta machine et tac tac tu le fais. Ah oui !

  • Speaker #0

    Genre tu as dessiné ton truc et là tu te dis, ah bon, dans une semaine, ça y est.

  • Speaker #1

    Exactement. Et aussi, mais c'est un truc tout bête. Parce que moi, j'ai appris à coudre avec tout ce truc-là. Et au final, même sur les vêtements qu'on a, tu as la place pour ta gourlée. et bah t'as la place pour le défaire en fonction de si t'es grand, petit et tout enfin voilà donc non non non j'ai beaucoup appris et là ce procès il a duré combien de temps ?

  • Speaker #0

    en tout ?

  • Speaker #1

    2 ans et demi pour sortir une dizaine de vêtements c'est fou et t'as réussi à en parler autour de toi ? j'ai réussi à en parler après malheureusement enfin malheureusement et heureusement La collection, la capsule, elle est un peu terminée, donc on essaie de vendre ce qui reste. Moi, je pense que ce qui a été le plus dur, c'est de vraiment en parler. être sincère et tout parce que les gens ils reviennent c'est des pièces qui sont assez chères mais au final moi au début quand je voyais des vêtements chers je me disais vas-y les gens ils abusent non ils n'ont plus tout l'argent que tu mets parce que si tu choisis du made in France enfin made in France, made in Europe, donc la production est faite en France c'est pas le même coup que si tu vas en... et franchement la qualité chinoise j'ai aucun problème contre ça parce qu'au final il y a des bons produits chinois et tout mais c'est pas le même coût c'est pas le même coût c'est pas la même qualité de vêtements Et les coûts, ils vont du double au triple en fait. Donc non, tout le process, toutes les heures de travail. Franchement, moi, maintenant, quand je paye mon vêtement, je suis contente. Je sais ce que ça vaut, franchement. Donc voilà.

  • Speaker #0

    C'est intéressant du coup, parce que c'est vrai que nous, quand je regarde des Fashion Week et tout, je me dis, il y a des vêtements... incroyable, mais je me dis j'ai peur je me dis bon ça ça vaut combien par exemple je regarde quotidien, il y a une petite rubrique entre guillemets d'un mec qui vient pour parler de mode et des fois il monte des vêtements pas très beaux tu te dis bon ça ça vaut pas très

  • Speaker #1

    Je veux des chaussures salaudes. 500 euros, 1000 euros.

  • Speaker #0

    Et puis il y a des gens qui portent.

  • Speaker #1

    Ouais, mais après, je pense justement à la mode. C'est un truc où moi, je pense qu'il n'y a pas de règles. Ouais, ça fait trop bien. Ça veut dire, moi, je pense que la part des gens, ils mettent des vêtements juste parce que c'est un peu stylé, tu fais ce qui est mainstream et tout, mais il n'y a pas de règles. Ça veut dire, si tu te sens bien dans ce que tu portes, vas-y. Let's go. Moi, franchement, c'est vraiment un moyen d'expression. M'habiller, j'aime bien. Des fois, ça reflète même mon humeur. Quand je vois, je commence à mettre des couleurs. Aujourd'hui, bonne humeur. Mais ça te met bien aussi. Quand tu te rends bien habillée, franchement, ça peut paraître superficiel.

  • Speaker #0

    On a un peu ce côté où on a envie de se sentir bien, belle ou stylée.

  • Speaker #1

    Voilà, moi je suis désolée. C'est pas la même quand t'es en jogging, tu sors de ton entraînement, t'es là décoiffée, et tu t'apprêtes un petit peu, t'as mis un peu de temps à t'apprêter, et tu te dis, ah,

  • Speaker #0

    je suis fraîche.

  • Speaker #1

    Ça passe bien. Exactement.

  • Speaker #0

    Ok et du coup cette création quand elle est sortie, tout ce qui était communication etc, on en parlait en off ?

  • Speaker #1

    Ouais la com c'est surtout, ben on en parlait je pense toi comme moi, c'est pas ma nature première de voilà, vas-y on y va, communiquer, tous les gens qui me connaissent déjà ils me disent des fois quand je dis ah désolé et tout je parle trop ils me disent, ils me regardent comme ça. Toi tu parles, toi tu parles pas. Quand ? Toi tu parles. Et du coup voilà, c'est un gros sujet la com, savoir quand communiquer, comment, aussi tout le travail de shooting. Je pense que tu sais de quoi je parle. Quand on commence à te parler en termes un peu techniques, c'est quoi ton mood board, c'est quoi ta DA pour ça ? T'as préparé un truc,

  • Speaker #0

    t'as une vision. Le vision board.

  • Speaker #1

    Sur le long terme, c'est quoi que tu veux ? Le planning ? Ne serait-ce que pour savoir quand les collections sortent, ça veut dire que t'as des dates où les collections commencent à sortir, où il faut commencer à communiquer. Moi, j'étais là en mode... Ouais. Du coup, en fait, si tu loupes un peu le coche, t'es obligée de repousser, ce qui nous est arrivé un peu. Donc, tu repousses un petit peu la com, mais du coup, c'est pas forcément aligné avec ton planning handball. Ça aussi,

  • Speaker #0

    parce qu'il faut faire le parallèle avec les deux, il faut trouver du temps pour pouvoir allier les deux et être...

  • Speaker #1

    Et moi, j'ai eu la chance, j'ai un pote, Manu, qui est venu jusqu'en Norvège avec un autre pote à lui pour faire le footing.

  • Speaker #0

    trop bien ils ont fait un travail c'est sur ma page insta j'ai regardé la vidéo du coup de promo et tu étais en Norvège et du coup ils sont venus jusqu'en Norvège et franchement c'était trop cool parce qu'au final c'est vrai que quand t'es pas en France t'es française, t'as des amis c'est compliqué d'aller à l'étranger de trouver quelqu'un qui comprenne ce que tu veux expliquer de manière aussi nuancée que si t'étais en français c'est à dire que

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, je n'ai pas la prétention d'être bilingue, mais bon, je parle. Ah,

  • Speaker #0

    tu te débrouilles bien.

  • Speaker #1

    Parce que ça fait quatre ans que je suis à l'étranger. C'est Mais ouais, déjà d'en parler, et au final, tu vois que même en en parlant à l'étranger, moi, mes coéquipères à qui j'en ai parlé un petit peu, elles étaient hyper intéressées. Et donc voilà.

  • Speaker #0

    OK. Et là, la suite, du coup ?

  • Speaker #1

    La suite. Il y a une suite, j'ai travaillé un peu en off, ça fait un an déjà que je suis en train de travailler sur un projet qui s'appelle Hooky. Donc c'est un peu dérivé du mot hook en anglais qui veut dire accrocheur, avoir une encre, une base. Donc moi quand j'ai cherché c'était un peu, ok qu'est-ce qui me reste, je suis à l'étranger, tu dois avoir une base. Et je me suis dit, vas-y je voulais faire un peu des hoodies, c'est un peu un... Un vêtement du quotidien que tu peux porter en sortie d'entraînement, mais si tu le rends, il peut être aussi hyper fashion. Donc je suis en train d'avancer sur ce projet-là. J'ai reçu les premiers prototypes, je travaille sur la com, le marketing un petit peu.

  • Speaker #0

    Ça y est, t'as pris de l'expérience un petit peu.

  • Speaker #1

    J'ai pris de l'expérience. Tu sais où aller, ce qu'il faut faire. Voilà, après, sur le planning et tout, j'espère. J'ai pas envie de dire la date quand ça sortait parce que j'ai dit... Non, non, c'est pas... J'ai pas du tout super cliqué. J'ai dit on va attendre un petit peu que les choses se fassent.

  • Speaker #0

    Est-ce que t'as envie de dire ? Si t'as envie d'arrêter là, on s'arrête là. On sait juste qu'il y a un truc qui est en cours.

  • Speaker #1

    Ouais, il y a un truc qui est en cours. Mais c'était vraiment pour moi... Comme j'ai dit au début, le vêtement c'est un moyen de m'exprimer. Et je cherchais un moyen de pouvoir aussi retranscrire l'énergie que j'ai dans le handball. Autre part. et c'est beaucoup de questionnements tu te dis est-ce que t'es légitime pour créer des vêtements parce que là c'est pas je suis en partenariat avec une marque c'est toi toi c'est ma marque et du coup tu te demandes est-ce que t'es légitime pour faire ça moi j'ai pas forcément de background créatif dans le vêtement tu vois mais du coup bah merci Youtube,

  • Speaker #0

    merci Internet et tu te dis Youtube mais waouh exactement c'est incroyable

  • Speaker #1

    J'ai acheté une première machine à coudre. J'ai commencé à coudre. J'ai fait ces pantalons-là, par exemple. Je l'ai repris. Tu l'as fait ? Non, je ne l'ai pas fait, mais je l'ai repris parce qu'il était beaucoup trop grand. La taille ? La taille, les ourlets. J'ai aussi... C'est bizarre. Bref, je n'ai pas raconté toute ma vie, mais du coup, moi, ça me permet aussi de m'exprimer. J'ai commencé à faire des petits objets pour mes potes qui me demandent, tu sais, les bonnets pour dormir et tout. Et du coup c'est assez cool, ça me permet d'apprendre beaucoup de choses et aussi de m'affirmer. Parce que quand tu as 26 ans et que tu travailles avec des gens qui en ont 40 et qui ont du métier et que non, même si eux ils arrivent avec leurs conseils et moi je suis très ouverte mais je sais ce que je veux, je sais quelle vision je veux, je vais forcément écouter les conseils de personnes qui ont de l'expérience et qui ont... qu'ils ont vus et voilà. Mais du coup ça permet aussi de t'affirmer, de prendre tout processus de décision qui par exemple pour moi n'est pas facile parce que quand tu ne sais pas, du coup ça te force à ça, ça te force à prendre un peu en maturité sur ces points-là et aussi quand tu mets ton propre argent dans un projet.

  • Speaker #0

    C'est pas pareil.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Les dépenses, il faut regarder, il faut surveiller.

  • Speaker #1

    Quand on commence à calculer les budgets, je pense que tu peux parler, mais quand tu commences à monter ta boîte et qu'on commence à te parler, TVA, URSAF, il arrive. Il faut aller dépenser,

  • Speaker #0

    il faut faire ça.

  • Speaker #1

    Il faut faire un sort de société.

  • Speaker #0

    Il faut déclarer.

  • Speaker #1

    Il faut déclarer. Furnisseur, oui, tu dois faire ta facture, apprendre à faire une facture. Faire tout le contact et tout. Exactement. Et du coup, au final, ça prend vachement de temps, mais c'est aussi hyper nourrissant. Genre, je ne sais pas pour toi, mais quand tu as un truc qui est à toi, entre guillemets, parce que le handball, même si c'est le palmarès que j'ai et je le dois en partie, en grande partie à tous mes coéquipiers, en fait.

  • Speaker #0

    Et même si c'est un sport cool, et qu'à un moment donné, il y en a une qui a plus porté l'équipe que l'autre, en tout cas, t'as contribué à ça, mais c'est pas pareil. Là, c'est toi, toi seule sur un projet.

  • Speaker #1

    C'est au fond que de toi. Et ça fait aussi peur. Si tu te plantes, c'est toi. Si les gens n'aiment pas, c'est toi. Mais au final, ça te permet de te recentrer aussi sur ce qui est important, c'est-à-dire ta vision, ce que tu veux proposer. Et comme j'ai dit, c'est pour m'exprimer que je fais ça.

  • Speaker #0

    Et t'as pas la peur ?

  • Speaker #1

    pas la peur mais un peu le peur de te dire que ça peut remettre en doute ton travail si ça ne plaît pas tous les jours c'est à dire je me lève le matin j'ai dessiné mes modèles et tout parce que moi j'ai dessiné mes propres modèles j'ai travaillé sur la tout ce que couleurs et tout enfin bref matériaux j'ai choisi fin voilà et du coup bah oui quand tu t'arrives avec tes modèles et tu les donnes à la modéliste ouais qu'est ce que vous en pensez Bah t'as chaud ! Et tous les jours moi je me réveille et je me dis putain est-ce que c'est une bonne idée, est-ce que je choisis les bonnes couleurs, les bons matériaux, parce que bon une fois que t'as choisi et que t'as dit au fond en histoire tu peux pas trop retourner en arrière. quand tu as donné les à compte. L'argent ! Mais ouais, du coup, tous les jours, je suis là, j'ai au moins une pensée au réveil, je me dis est-ce que tu te plantes ? Est-ce que c'est vraiment un final ? Même si je me plante, j'aurai appris quelque chose. C'est-à-dire que si demain, je veux retenter l'expérience, je sais ce qu'il ne faut pas faire. Même si j'aurais perdu quelques données sur la route, je pense que je suis un peu partisane du ce qui ne te tue pas te rend plus fort.

  • Speaker #0

    C'est vrai. C'est hyper important d'avoir cette vision-là. Et puis, je pense que c'est un peu le côté... sport de haut niveau qui peut emmener ça. Après, ça dépend des gens, mais je pense que l'expérience sport de haut niveau nous permet de voir les choses peut-être différemment vis-à-vis de l'échec. Et c'est vrai que si ça ne fonctionne pas, ça veut dire que plus tard, ça va fonctionner. Et si ce n'est pas maintenant, c'est peut-être plus tard. Peut-être que ça va prendre du temps. Il y a un processus. Je pense que ça va prendre du temps.

  • Speaker #1

    C'est ça pour que les gens adhèrent au projet OUKI. Je pense que ça va prendre du temps, parce que déjà se faire connaître, le réseau... C'est des choses que j'ai un peu vu avec Ocean Motion et du coup la marque Minu2, mais il avait déjà son réseau, donc c'est beaucoup plus simple. Il a déjà créé, ça fait 10 ans qu'il a sa marque, mais sa marque, elle commence juste à décoller maintenant, 10 ans.

  • Speaker #0

    Il faut être patient.

  • Speaker #1

    10 ans. Donc, je suis parti sur du long terme. Je suis parti sur un marathon, pas sur le même temps.

  • Speaker #0

    C'est très bon. En vrai, c'est aussi le... Si tu crées quelque chose vraiment pour... pas pour toi, mais qui te représentent, qui est vraiment en accord avec qui tu es, je pense que t'as moins de mal à...

  • Speaker #1

    accepter l'échec puisque tu as tout donné ça fait aussi peur des fois moi pour faire le parallèle avec le sport de niveau les gens ou à titre personnel des fois on n'ose pas faire les choses parce que si tu échoues alors que tu as tout donné ça veut dire qu'est-ce que ça veut dire de toi et c'est bien justement que tu soulèves ça parce que tu es dépendant à cette vision là j'ai tout donné, j'ai aucun regret à avoir mais des fois tu as tout donné Et tu dis ça n'a pas été suffisant. Donc je pense que...

  • Speaker #0

    Moi je trouve que ça fait mal. Parce que du coup tu dis mais... Ah ça y est je ne suis pas bonne, je ne suis pas...

  • Speaker #1

    Exactement, mais au final ça te pousse à grandir. Parce que si tu dis que là, en ayant tout donné, ça n'a pas été suffisant. Bah ok, du coup je dois changer quelque chose. Il y a quelque chose qui n'a pas été. Ça te pousse à revoir, à avoir une vision un peu d'ensemble. de ce qui n'a pas marché et à revenir sur tes pas, à te dire ok la prochaine fois je ferai ça différemment. Ça va pour le sportif de niveau, ça ne prend pas physique, ça va pour après une blessure, ça va pour... L'utilisement. Voilà exactement. Le départ mental. Et on fait le parallèle avec le sport de niveau mais moi j'ai un frère jumeau et on en parle. Lui il fait un métier qui n'a rien à voir avec le sport et il travaille dans l'event. Et du coup il doit aussi faire face à des aléas, des trucs qui n'ont pas marché, des fournisseurs qui ne répondent pas. Donc ouais. Ouais, c'est...

  • Speaker #0

    Limite, c'est la vie, quoi. C'est la vie, des fois, il y a des hauts, il y a des bas, etc. Mais c'est vrai que, quand on parle de projet... Franchement je me dis mais les entrepreneurs

  • Speaker #1

    Il faut du courage Franchement il faut du courage

  • Speaker #0

    C'est plus un marathon qu'un sprint Parce que le sprint tu peux te casser les dents Alors que le marathon Tu peux te casser les dents Mais tu peux un peu anticiper Le cassage de dents

  • Speaker #1

    Mais surtout je pense que le sprint T'as 10 secondes Si tu te foires tu te foires Mais bon tu peux dire Ah Le moment, ce n'était pas le bon moment. Le marathon, c'est des fois, tu vois la crampe venir. Tu te dis, tu dois quand même continuer.

  • Speaker #0

    Donc, tu es là.

  • Speaker #1

    On y va. On y va. Allons-y. Allons-y.

  • Speaker #0

    Mais oui, la gestion de projet, c'est... Moi je trouve que c'est hyper formateur, hyper enrichissant et hyper courageux aussi de se lancer là-dedans parce que je ne sais pas ce que tu as fait comme études, etc.

  • Speaker #1

    Je peux te dire.

  • Speaker #0

    Mais dans la vie en général, on n'apprend pas ça. Tu ne t'apprends pas à te dire, bon j'ai un projet, je passe par ci, je passe par là. Et si tu n'as pas cette ouverture d'esprit, cette curiosité justement de te renseigner, de t'entourer de personnes qui peuvent t'apporter, etc.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est chaud. Mais je pense qu'il faut. Moi, une des peurs que j'avais, c'est aussi d'en parler. Puisque je me suis dit, ouais, mais quoi, si les gens y jugent. Mais au final, je suis venue avec le constat que la part des gens, déjà, je choisis à qui j'en parle. Et la part des gens à qui j'en parle...

  • Speaker #0

    C'est ce que tu dis même, au final.

  • Speaker #1

    Oui, oui. La part des gens à qui j'en parle, au final, ils sont hyper ouverts d'esprit et ils arrivent avec de la bienveillance. Donc, comme on l'a dit un peu au départ, c'est comment tu t'entoures, avec qui tu t'entoures. Qui tu choisis aussi d'écouter ? Des fois, il faut mettre des filtres, même sur ton entourage. J'ai eu la chance de pouvoir travailler et d'avoir pu m'entourer de très belles personnes. Ce sont des personnes que j'apprécie parce qu'elles sont efficaces dans leur travail, mais qui humainement m'apportent beaucoup. Avant de dire aussi ? Non mais très clairement au final des fois moi je suis là un peu je suis en panique, je me dis j'ai 26 ans mais qu'est-ce que je vais faire de ma vie parce que quand on est athlète de niveau t'as un peu cette question là mais ok je sais faire que du sport qu'est-ce que je vais faire je sais pas si et au final moi ça m'apaise aussi de pas de me concentrer sur autre chose, mais de pouvoir développer d'autres compétences.

  • Speaker #0

    Parce qu'au final, ça va servir à un moment ou à un autre, d'une manière ou d'une autre.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Et c'est ça qui est bon aussi à se dire. Par exemple, on parlait de gestion, de ça, de ça, etc.

  • Speaker #1

    Mais il ne faut pas avoir peur. Désolée, je te coupe.

  • Speaker #0

    Non, non, vas-y, vas-y.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas avoir peur de demander. Moi, j'ai la chance de pouvoir connaître des gens qui ont déjà lancé leur marque ou qui juste font de la gestion. Il ne faut pas avoir peur de demander. Ça veut dire que des fois, on veut tout faire tout seul. Il ne faut pas avoir de demander, il ne faut pas avoir peur de déléguer si on peut. À partir du moment où la vision est cohérente et précise, franchement...

  • Speaker #0

    On est là pour s'aider les uns les autres.

  • Speaker #1

    Exactement. En vrai,

  • Speaker #0

    au final.

  • Speaker #1

    Pour répondre à ta question sur les études, j'ai eu un DUT et GEA, une licence en finance et là je suis en train de faire mon master en finance.

  • Speaker #0

    Ça va, si tu gères ce côté-là, franchement, ton entreprise, elle peut être solide parce qu'au final, c'est un peu le nerf de la guerre. On ne va pas se mentir, dans les entreprises, dans les projets, c'est les finances. Ah, non... Moi c'est un truc qui me... Je ne veux pas dire qu'il me dépasse, mais...

  • Speaker #1

    C'est pas mon truc. Après, c'est chacun sa sensibilité. Dans ma famille, c'est le truc de personne sauf mon truc. Mais du coup...

  • Speaker #0

    Voilà. Ça va,

  • Speaker #1

    donc tu as quelque chose pour...

  • Speaker #0

    Tout va bien ! Et... J'ai un peu scrollé sur les réseaux. J'ai vu que tu étais une bonne danseuse. Non, en vrai, justement, tu t'exprimes aussi par la danse, au final. Je ne sais pas, est-ce que tu en as fait ou c'est vraiment quelque chose qui est venu ?

  • Speaker #1

    Non, je n'en ai pas fait. La petite anecdote, c'est que mon père m'avait inscrit pour faire de la danse. Je n'avais pas aimé. Je n'avais pas aimé parce que ma raison, c'était du hip-hop un peu mélangé. Quand tu es jeune, je ne sais plus, j'avais quel âge. Breakdance. Oui, un peu. Et en fait, je n'avais pas aimé, mais pas parce que le prof n'était pas sympa ou... Mais c'est juste que je n'avais pas envie de... Comme contrôle, je n'avais pas envie de...

  • Speaker #0

    Ah, tu voulais t'exprimer, je ne voulais pas t'exprimer. Mais qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Voilà. Quoi ce move ? Et je regrette un peu, je pense que j'aurais dû continuer. Mais non, moi, je n'ai pas pris de cours de danse. Toujours reprendre ? Oui, oui. Si j'ai du temps. Oui. Si mon corps le veut. Mais ouais, mais non, auto-former, je dis ça comme ça. J'aime bien la danse. J'ai regardé les clips sur MTV à l'ancienne. J'apprenais les chorés et tout. Et là du coup avec ma petite soeur je reste un peu... Je reste un peu à la page et tout, elle m'apprend, parce qu'elle a fait de la danse, c'est une très très bonne danseuse aussi. Du coup, on partage un peu ça et c'est cool.

  • Speaker #0

    J'ai vu ton frère aussi.

  • Speaker #1

    Ouais, on est une famille de danseurs.

  • Speaker #0

    Non mais trop bien, et du coup, je voulais savoir, c'est quoi ton meilleur move ? la danse que tu sors tout le temps, que tu dis, quand t'es contente, quand t'as envie de te...

  • Speaker #1

    C'est plus quand les gens me disent vas-y, fais un mouv'sympa tu vois, un petit doogie. Mais pas un doogie classique, tu mets à ta sauce, ça passe sur toutes les musiques. Ouais, c'est vrai. Ça passe sur toutes les musiques. Si tu sais pas quoi faire, si tu sais pas danser, t'as un peu besoin des bras, tu bouges un peu les jambes, tac, ça passe.

  • Speaker #0

    Ou si tu fais un peu de blaire,

  • Speaker #1

    genre tac, tac. J'ai dit moi le secret, tout ce qu'ils ont un peu peur et tout, le secret pour... Paraitre ou pour faire penser aux gens que tu es un bon danseur, c'est be lazy. You have to be lazy. C'est-à-dire que tu ne mets pas trop d'efforts.

  • Speaker #0

    Tu montes que tu as le temps.

  • Speaker #1

    Tu mets un peu de soie, tu ne mets pas trop d'efforts et voilà. Tu ne montes pas tout. Tu dis, ah si, j'en ai un peu sous le pied. Même si tu n'en as pas, tu...

  • Speaker #0

    Mais genre, tu ne les crois.

  • Speaker #1

    Exactement. J'aime beaucoup la danse. J'aime beaucoup... Après vas-y, on dirait que je suis une geek un peu mais j'aime beaucoup aussi savoir l'histoire derrière les musiques, l'histoire derrière les artistes.

  • Speaker #0

    C'est important, c'est bien, c'est un autre côté de l'exploration de la musique.

  • Speaker #1

    Ouais et du coup, moi j'ai pas de style précis, j'écoute de tout, à partir du moment où ça me parle, j'écoute. Ouais, c'est bien.

  • Speaker #0

    Ça montre qui tu es, t'es hyper ouverte, hyper open à découvrir.

  • Speaker #1

    Moi je pense que c'est ça le but de la vie, découvrir, se découvrir, découvrir les autres.

  • Speaker #0

    Et en parlant de danse, je fais un cours de danse de hip hop une fois avec la fac et c'est hyper dur.

  • Speaker #1

    C'est dur la danse, c'est carrément dur.

  • Speaker #0

    C'était un peu Afrobeat, Dancehall, il y avait un peu de tout mais c'était hyper dur. On devait apprendre une choré de trois minutes.

  • Speaker #1

    De te souvenir de tous les pas, c'est ça qui est dur.

  • Speaker #0

    Comptez, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit. Oula c'est pas ce Bright, enfin tu te perds hyper rapidement et celle-là je me suis dit ah je crois que c'est vraiment un Vaf et pour moi,

  • Speaker #1

    un Moong. Mais après, c'est comme le hand, c'est comme tout, c'est le pratique. Oui,

  • Speaker #0

    ça s'apprend. Je n'ai plus appris après. Je me suis dit, je préfère rester dans mes blaires. On va juste rester dans ça.

  • Speaker #1

    J'ai pris un peu des cours de danse quand j'étais sur Paris, mais plus des one-shot. Et moi, j'aime trop. Tu parles un peu avec les gens. Après,

  • Speaker #0

    tu échanges.

  • Speaker #1

    Après, tu reviens à ton quotidien.

  • Speaker #0

    Non, c'est à faire. Plus qu'un jour.

  • Speaker #1

    En plus, c'est sur Paris, je ne t'en fais pas d'excuses.

  • Speaker #0

    On verra dans l'ensemble. Écoute Océane, l'échange touche à sa fin. Et avant qu'on se quitte, j'ai un petit jeu à te proposer. Il s'agit de dessiner ton athlète idéal sous forme de caractéristiques. Et vraiment, tout le monde, peu importe le sport, peu importe que ce soit un homme, une femme, tout ce que tu veux, mais sous forme de qualité physique, mindset, vision. Et voilà, moi j'ai un exemple de trois athlètes, mais si toi tu as réfléchi...

  • Speaker #1

    Non, je pense que je dirais, et pour le sportif, et pour l'abnégation et la résilience, Marie-Josée Pérec. Je pense que c'est un très bon exemple, en plus représente. Je pense que ce serait mon premier choix. C'est dur un peu.

  • Speaker #0

    C'est dur. Surtout si t'as pas préparé.

  • Speaker #1

    Là je suis en train de... En fait il y a plein de sportifs qui viennent à mon esprit.

  • Speaker #0

    Tu peux dire autant que tu veux.

  • Speaker #1

    C'est dur.

  • Speaker #0

    C'est dur. On en parlait en off.

  • Speaker #1

    J'ai un peu un trou. Donc ouais Marie-Josée Pérec. Après en vrai je vais rester un petit peu sur les îles avec Teddy. Parce que je pense la longévité, c'est un truc un peu sous côté, les Teddy, les Bron, tout ça, c'est un peu... On oublie qu'avoir 20 ans de carrière au plus haut niveau, c'est pas au plus haut niveau, c'est dur, mentalement, physiquement, de se réinventer, donc pour ça je pense que je dirais la longévité, voilà. Après, après... Franchement, tu parlais de Steph Curry, j'aime bien aussi, mais pour le mindset un peu playful, c'est-à-dire qu'il est toujours un peu... pour lui c'est un jeu, ça se voit qu'il prend plaisir.

  • Speaker #0

    Ça a l'air simple. Ça a l'air simple. C'est comme un enfant qui joue avec la balle.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il a tellement pratiqué qu'au final, tu n'as plus de questions à te poser.

  • Speaker #0

    C'est clairement ça. J'ai lu un livre sur lui. En fait, tu dis que c'est une autre manière de voir les choses. Il s'est buté. Il s'est vraiment buté.

  • Speaker #1

    Surtout qu'il n'avait pas A. Je mets des guillemets, puisqu'il est né dans une famille un peu aisée. Et après, en troisième, quatrième, je sais que je vais regretter, tu vois, puisque quand je vais sortir d'ici, je vais me dire mince

  • Speaker #0

    Je peux dire authentique.

  • Speaker #1

    Oui, oui, mais je suis en train de... Parce qu'après, en vrai, si je m'écoutais, je mettrais toutes mes potes.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas un truc qui regroupe un peu tes potes ou des catégories ?

  • Speaker #1

    Je pense l'authenticité. J'ai la chance d'avoir des amis authentiques, quand bien même différentes ou différents. Authenticité.

  • Speaker #0

    Ça reflète aussi qui tu es. L'entourage, non, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Non, mais c'est vrai. C'est la somme des cinq personnes les plus proches de toi. C'est dur.

  • Speaker #0

    Après, tu peux t'arrêter là.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas une personne qui me vient en tête là tout de suite. Moi, c'est plus des adjectifs et je n'arrive pas à les mettre en relation avec des sportifs.

  • Speaker #0

    C'est bien déjà.

  • Speaker #1

    Plus les amis.

  • Speaker #0

    Ok. J'espère que tu as passé un bon moment avec cet échange qu'on a eu aujourd'hui. Et je te souhaite le meilleur pour la suite.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Des bonnes expériences avec l'équipe de France. Et puis, un bon retour en Norvège.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Séjour à Paris.

  • Speaker #1

    Et les gars, abonnez-vous. Abonnez-vous.

  • Speaker #0

    C'est important.

  • Speaker #1

    C'est important. Donnez-le à la force, s'il vous plaît. Merci.

  • Speaker #0

    J'espère vraiment que tu as passé un bon moment. C'était vraiment trop cool de discuter avec toi aujourd'hui. Et voilà.

  • Océane

    Merci pour ton temps. Merci à toi. Bon, on va l'inviter. Salut. Salut à tous.

  • Estel

    Merci d'avoir écouté cet épisode. On se retrouve dans deux semaines avec une personne aussi inspirante et douée. Venez me suivre sur les réseaux sociaux du podcast, notamment sur Instagram. Dessine-moi un sportif. C'est là que je vais vous partager des exclus et n'hésitez pas à me donner votre avis. En attendant, soyez créatifs et passionnés. Bye !

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