- Speaker #0
Le premier Covid je l'ai trouvé assez sympa A ce moment là je me disais En fait c'est incroyable de vivre ça une fois dans sa vie Après c'est devenu très très long Y'a plein de gens qui partent freelance Et moi ça m'a triste en fait J'ai plein de potes freelance et très cool Rends bien vos faces En revanche moi je crois beaucoup à d'autres formes de...
- Speaker #1
Là depuis que je suis passé à mon compte, j'ai parlé des gens.
- Speaker #0
Un bout de l'équipe est parti en week-end ensemble. Sans vous ? Ouais, mais c'est normal en fait. Je découvre là que finalement, j'ai plus de collègues, même si on a une entente qui est géniale. Mon principal collègue maintenant c'est Pete. et après on est dans une posture de c'est nous les boss quoi donc en fait ça change quand même ta relation. T'as plein de gens ils ne voient pas leur zone de génie en fait moi je disais à ces personnes là tu vois là ce truc là c'est extraordinaire.
- Speaker #1
Ça vaut mettre les meilleurs experts dans la même pièce c'est pour autant qu'ils vont bien travailler ensemble.
- Speaker #0
Oui oui complètement j'ai l'équipe qui a créé un bot parce qu'ils m'ont dit ouais ça peut t'aider pour écrire la newsletter, les posts linkedin et tout ça moi j'ai essayé d'utiliser un peu mais je perds tout le plaisir d'écrire donc ça n'a aucun sens.
- Speaker #1
Le meilleur moment de résauter c'est quand t'as rien à demander en fait.
- Speaker #0
Bien sûr.
- Speaker #1
Je vois trop de gens. Bon bah, on peut résoter, t'as pas de miss en fond et tout. T'as vu un de tes potes qui avait explosé ? T'avais mis direct l'agréé de salaire.
- Speaker #0
Ah oui, ouais.
- Speaker #1
T'as eu des problèmes avec ça ou pas ?
- Speaker #0
Non, eh bah tu sais.
- Speaker #1
Bonjour à tous et à toutes. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast que des numéros d'usagiles. Je suis Christophe. Et aujourd'hui, j'ai une super invitée qu'on va recommander. Des invités qui sont déjà passés. Olivier My, Youssef El Attafi. Et Pauline, c'est quelqu'un que je suis déjà depuis un moment parce que j'aime bien ce qu'elle fait. J'aime bien ce qu'elle diffuse dans ses messages, dans ses médias, ses newsletters aussi. Mais sûrement, on pourra en parler pendant tout ça. Et je sais qu'elle parcourra un peu en rock'n'roll. Donc j'espère que j'arriverais à l'accuser de faire sortir des dingueries. Donc Pauline, bienvenue à toi. Merci.
- Speaker #0
Merci Christophe, merci beaucoup de m'inviter. Je suis hyper contente de te découvrir aussi. Ça va être un moment pour moi d'échanger avec toi, donc hyper contente.
- Speaker #1
Je pense qu'on a plein de points en commun, mais tu me feras confiance pour conduire l'interview.
- Speaker #0
Oui, bien sûr.
- Speaker #1
C'est déjà comment tu te présentes. Imagine, tu rentres dans un bar, tu pars bien dans les vacances. Oui. Tu rentres dans la barre avec des gens que tu trouves sympas. Je connais pas. Comment tu te présentes ?
- Speaker #0
Eh ben écoute, je m'appelle... Quand je me présente, je m'appelle Pauline. Un truc que je dis maintenant que je ne disais pas trop avant, c'est que je viens de Montpellier, j'ai 38 ans, et j'ai été salariée pendant 10 ans, et j'ai créé ma boîte il y a 3 ans, qui s'appelle donc IETA, et ça a un peu bouleversé ma vie. Et donc déjà, je pense que ça, ça pourrait être une introduction, une présentation qui peut être pas mal, après tu me dis si tu veux que je t'en dise un peu plus. à ce stade, mais ça ne me définit pas trop mal pour le moment et je suis à Paris actuellement.
- Speaker #1
D'accord, et IETA, ça parle de quoi ?
- Speaker #0
IETA, en fait, c'est une boîte de conseils. Moi, j'ai travaillé, j'étais salariée toute ma vie dans le monde des ESN. Et IETA, c'est une société de conseils qui a voulu faire complètement différemment, casser les codes, réinventer le modèle pour réinventer aussi le salariat dans le conseil. Et en fait, surtout du conseil en product management, product design. facilitation, product marketing, tout ce qui est autour vraiment du produit fonctionnel. Et on existe là, on a été créé en 2022 et aujourd'hui, on est 30.
- Speaker #1
C'est bien. Et comment on devient chef d'entreprise après des années de salariat ? Comment tu as démarré ? Parce que là, tu me parles de product design, tu me parles à demi-mot d'agilité, de tech et tout. Mais tu as démarré dans ça ? Tu avais ces aspirations-là quand tu étais petite ?
- Speaker #0
Alors... On se reconnecte un petit peu A ses branches Enfin pas à ses branches, à ses racines C'est à dire que moi Quand j'étais petite fille je rêvais d'entreprendre Et puis ensuite la vie fait que J'ai pas vu de modèle féminin De personne De femme qui était entrepreneur Je regardais, je me souviens c'est marrant parce que Les épisodes qui repassent maintenant je regardais Sex and the City Les étoiles dans les yeux donc j'aimais New York Mais je crois que j'aimais le côté femme forte, entrepreneur, et c'était hyper inspirant pour moi. Et puis la vie fait que, en fait, tu deviens un salarié. Donc je suis tombée, je suis allée dans une ESN, j'ai fait une école de commerce assez classique. Je vais dans une ESN, je découvre le milieu de l'ESN complètement par hasard. Puis je me dis, ah, le job, il est chouette. C'est une espèce de site de rencontre. Enfin, c'est le côté mettre en relation, en fait, des gens passionnés avec des clients qui ont des besoins, c'est un truc qui est facile à faire pour moi, les mises en relation les relations tout court c'est quelque chose que j'adore faire et donc je rentre là-dedans un peu par hasard et puis en fait au fil de l'eau je m'aperçois que les boîtes dans lesquelles je travaille ne correspondent pas du tout à mes valeurs et j'ai toujours été un peu créative ou peut-être un peu, je sais pas si c'est en dehors du cadre mais j'ai jamais eu peur de sortir du cadre Merci. Et donc, quand je me suis aperçue qu'en fait, les cadres de modèles de SN ne me plaisaient pas, eh bien, j'ai décidé de créer un autre cadre inspiré par des modèles comme Shodo. Je ne sais pas si tu les connais chez Shodo. En fait, le fait qu'ils avaient osé faire complètement autrement. Et puis, ma boîte aussi d'avant, qui s'appelait Binex, qui s'est fait racheter. On avait osé faire vraiment autrement. Et donc, ça m'a fait moins peur d'entreprendre. Et donc, je me suis lancée à 35 ans. Mais avec ce rêve d'enfant, puis aussi tout un parcours, un cheminement de salariés.
- Speaker #1
Et je connais cette partie d'histoire, j'essaie d'être cuisinier tranquillement, mais t'as dit que t'as fait une école de commerce avant ?
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Donc t'étais pas dans la tech, dans l'IT ?
- Speaker #0
J'étais pas dans la... Non, j'étais... Alors c'est marrant parce que tu vois, quand j'étais... À 15 ans, je me sentais assez tech, je me sentais assez... J'avais commencé à regarder un peu pour faire des blogs. Je faisais un peu de HTML, CSS. Tu vois, il y avait un petit goût de tech. Et puis, en fait, j'ai fait l'école de commerce. En fait, j'étais perdue. J'ai eu mon bac un peu par hasard. Et puis, je suis partie aux États-Unis pour rêver. Et là-bas, je me suis dit que c'était possible. Et donc, l'école de commerce, c'était... pour entreprendre en fait. Le but, c'était plutôt l'entreprenariat et la passion pour la technique, le product, le design et puis la tech au sens large. Vraiment, c'est un milieu que j'adore depuis longtemps. C'est plus les gens que j'ai côtoyés qui me l'ont fait partager en fait. Mais moi, je n'ai pas été formée là-dedans.
- Speaker #1
T'es allée aux Etats-Unis, c'est ça ? Oui. Alors,
- Speaker #0
j'étais à Princeton. Je dis souvent ça, c'est que j'étais à Princeton, mais je n'étais pas étudiante à Princeton. J'étais jeune, je suis au père. Parce que Princeton est une ville. Princeton, c'est à une heure de New York. Et en fait, j'étais à Princeton. Et là-bas, c'est vraiment parce que j'avais rencontré des mecs qui étaient à Ipitar, école d'ingé. Et donc, ils m'avaient fait un peu les prémices des langages de dev, de C++ et tout ça. C'était chouette. Et après, j'avais 20 ans à ce moment-là. et puis après je suis rentrée... À Montpellier, j'étais un peu perdue jusqu'à Princeton. Je reste six mois aux États-Unis et ça me remet un peu sur les rails en me disant « Bon, maintenant, tu m'as cocotte, tu vas y arriver. Tu rentres à Montpellier, tu commences tes études et tu ne t'y arrêteras pas. » Et ça a été complètement le cas. C'est-à-dire que j'ai commencé mes études, j'avais des jobs en parallèle, j'ai financé mes études comme ça. Et puis après, je ne me suis pas arrêtée parce que j'ai retrouvé confiance en moi, la motivation et puis l'envie vraiment de... En fait, finalement, c'était l'entrepreneuriat qui n'était pas loin du tout. Mais je ne le savais pas. Tu ne le savais pas ? Non. C'est un peu comme moi aussi. Non, ouais.
- Speaker #1
L'entrepreneuriat à Montpellier. Du coup, après Montpellier, tu es allée où ?
- Speaker #0
À Montpellier, jusqu'à mes 24 ans. Et puis après, je suis venue à Paris. OK. Parce que je pense que...
- Speaker #1
Choc ou pas ?
- Speaker #0
Non. En fait, New York... En fait, je pense que je suis citadine de grande ville plutôt. Alors que Paris, ça reste petit. Tu ne viens pas ? T'aimes bien Paris après vous ? Oui franchement oui Après maintenant je suis dans les bonnes conditions J'habite dans le centre de Paris Je suis devenue une bobo Tout se passe bien, je suis en vélo Tout va très bien Mais le début quand tu démarres à Paris Que t'as pas beaucoup d'argent, que t'es en banlieue Que t'as du mal à te loger, c'est pas hyper agréable Maintenant 10 ans, 15 ans après C'est beaucoup plus cool Maintenant je sens quand même que j'ai un besoin de... de nature qui se fait sentir. Donc, je n'hésite pas à m'évader régulièrement. Mais sinon, Paris, j'adore ça. Donc oui, je suis arrivée à mes 24 ans à Paris. Premier CDI à ce moment-là. Et puis, je ne me suis pas arrêtée, en fait, finalement. Et puis, je suis restée à Paris. Et là, on a créé IETA à Paris, il y a trois ans, un peu plus de trois ans.
- Speaker #1
Après le Covid, alors.
- Speaker #0
Après le Covid, j'étais toujours salariée. C'était assez rigolo parce que tu vois un peu ce qui se passe dans les boîtes, les visages avec le stress, cette période qui est un peu folle. Tu vois un peu les masques tomber. Et ça a généré... Le premier Covid, je l'ai trouvé assez sympa. Je me suis dit que c'est un truc qu'on ne vivra plus jamais. À ce moment-là, je me suis dit que c'était... incroyable de vivre ça une fois dans sa vie. Après, c'est devenu très très long. C'est anxiogène, mais le premier confinement, je ne l'ai pas trop mal vécu. Je fais des vélos, c'était cool. Je découvre des endroits sans monde à Paris, c'était plutôt chouette.
- Speaker #1
Ouais. Et donc, après, tu as montré Yaita. C'était quoi ? Moi, je me suis lancé dans l'entrepreneuriat depuis six mois. C'est dur. Il y a plein de choses que je ne raconte pas encore. Je les raconterai plus tard dans les lignes. Mais déjà, la pression de se lancer, de répondre aux attentes des clients et aussi aux attentes des gens qui te voient un peu dans les réseaux sociaux. Toi, direct, je crée une boîte. C'est encore pire ! C'est encore pire !
- Speaker #0
Tu vois, en fait, c'est marrant que tu dises ça. Je ne l'ai pas, en fait. Ce qui est pire pour moi, c'est quand tu es désaligné avec tes valeurs. C'est quand tes valeurs et tes actes sont désalignés. Moi, les dernières années... pendant très longtemps dans le salariat, je me sentais désalignée, donc je n'étais pas hyper heureuse et pour autant, j'avais hyper peur d'entreprendre, mais je sentais que j'avais quand même des capacités de créer un cadre différent de ce qui existait et qui pouvait sécuriser tout un tas de gens qui se sentaient potentiellement comme moi, aussi différentes dans ces mondes-là, parce que moi, je suis arrivée, je suis quelqu'un... Les gens disent de moi que je suis très autant... Je le ressens. Je suis sincère, je suis sensible, je suis authentique. Parfois un peu cash, un peu grande gueule. Ça dépend de quel angle on le prend. Et ça, dans la vie d'une entreprise classique, dans un cadre classique, ça peut être complexe. Je suis créative aussi et je ne trouvais jamais vraiment ma place pour m'épanouir. Et donc finalement, au bout d'un moment, à 28 ans déjà, j'avais envie d'entreprendre. Et puis la trouille, j'avais la trouille. Et là, ça m'a... Vraiment, je me suis dit, gros syndrome de l'imposteur, je me suis dit, là, je n'ai pas les compétences, il faut que je continue à me former. Donc, tu vois, j'ai quand même attendu d'avoir 35 ans. Enfin, tu as des gens qui entreprennent hyper jeunes. J'aurais pu démarrer par ça. Moi, j'ai attendu 35 ans parce que là, je sentais que j'avais acquis suffisamment de compétences. Et bon, ce que j'ai découvert après, c'est que finalement, j'avais très peu de compétences par rapport à ce dont j'avais besoin. Parce que quand tu entreprends, en fait, ça bouscule vraiment tout. et tout ce que tu crois connaître, en fait... tu dois réapprendre un tas de choses mais non je ne l'ai pas pour le coup et c'est marrant parce que je dors très bien la nuit alors que là on a une période qui a été hyper difficile en 2025 même 2024 c'est pas facile pour autant je trouve que on fait de notre mieux, on fait bien on fait avec nos valeurs, avec notre âme notre coeur aussi et du coup ça me Je suis soulagée. En fait, je me dis, ça va marcher. On travaille dur, ça va marcher. Et ça marche déjà, mais ça va continuer. On va pérenniser l'activité. On va faire que, vraiment, on va montrer qu'il y a une autre façon de faire du conseil et que cette façon-là, en fait, elle épanouit et elle apporte beaucoup. Vraiment, je suis convaincue. Donc, c'est chouette. Ça ne me stresse pas trop.
- Speaker #1
Tu es lancée directe, tu t'es apprise sur le tard.
- Speaker #0
Je crois qu'il ne faut pas trop se poser de questions. Je pense qu'il y a des moments où tu dois... Il y a un moment, il y a une énergie qui se crée. J'essaye de... Tu vois, tu as des moments où tu te tapes dans la main avec des pertes, tu ne réfléchis pas trop. Et c'est pas mal aussi, ces moments-là où tu ne réfléchis pas trop. Et on va dire, oui, tu n'as peut-être pas fait assez de discovery, tu n'as peut-être pas assez questionné. Oui, mais en fait, cette énergie, il faut l'utiliser, cette flamme-là, quand elle est là. Et mieux vaut pour moi se lancer, faire des bêtises, plutôt que de ne pas se lancer, se poser trop de questions, repousser le moment et puis finalement bah en fait t'y vas pas Nous, quand on s'est lancé, bien sûr, on a fait plein de bêtises, mais on l'a accepté. On s'est dit, Peter, on met le socle en place et puis après, on va co-construire avec les personnes qui vont nous rejoindre. Et c'était clair. On a dit, par contre, ce qui est clair chez nous, c'est qu'on va définir un socle de valeurs. On s'est dit, les valeurs de IETA, c'est authentique, audacieux, attentif, parce que c'était des valeurs qui nous collaient à la peau et c'était important pour nous qu'on les mette au cœur de l'entreprise. Et surtout, on s'est dit... Voilà ce qu'on veut, nous, c'est révolutionner le monde du conseil et le monde du conseil dans le produit. Et donc, les deux trucs étaient clairs. En revanche, on savait qu'on voulait une gouvernance hyper plate, on savait qu'on voulait full transparence. Donc, on a mis très vite en place une grille de salaire transparente. On a fait des choses, voilà, les convictions qu'on avait, on les a très vite mises en place. En revanche, il y avait plein de trucs qu'on ne savait pas faire. Et on s'est dit, c'est pas grave. si on est... Si on dit la vérité et surtout qu'on exprime aussi cette envie de co-construire, parce que tu as plein de salariés finalement qui ont une énorme envie d'arriver, de co-construire et de ne pas être en mode, de ne pas avoir pris tous les risques. Ça s'entend. Donc nous, on était OK de prendre les risques, mais on était aussi surtout OK de dire bon, on va co-construire, on va co-construire ensemble un collectif. Et ça, moi, ça, je savais bien le faire. Pour le coup, je sais qu'on a parlé de basket tous les deux. moi, les notions de collectif, de savoir... de la vie d'équipe, etc. C'est un truc sur lequel je suis hyper à l'aise. Il y a plein de skills que je n'ai pas. En revanche, ceux-là, ça me collait plus à la peau et donc ça a enchaîné un peu naturellement.
- Speaker #1
Là, tu m'as donné trop d'infos, là ! Il faut que je pense par quoi, là ! Ouais,
- Speaker #0
ouais, ouais.
- Speaker #1
On va parler de Peter, parce que du coup, tu t'es dit que t'as créé ta boîte, du coup, j'ai bien compris que tu ne l'as pas créée seule.
- Speaker #0
Non, j'étais avec Peter, ouais.
- Speaker #1
Et Peter, c'est quelqu'un que tu connaissais déjà, ou vous vous complétez ? Comment ça marche ?
- Speaker #0
On ne se complète pas !
- Speaker #1
Très bien ! Non,
- Speaker #0
c'est marrant, parce qu'en fait, je l'avais rencontré dix ans avant, je ne sais pas, je dis souvent des bêtises sur les dates, c'est peut-être pas les dix ans. Je l'ai rencontré au boulot, Peter. Et au début, tu sais, donc on était business développeurs tous les deux dans un cadre ESN. On devait mettre des costumes. Donc Peter, il avait des costumes un peu trop brillants et des chaussures pointues. Et pour autant, en fait, on s'est vus tous les deux parce qu'on était un peu, on sortait un peu du cadre, en fait, lui et moi. Mais ça, on ne le savait pas. Donc au début, ils me détestaient.
- Speaker #1
Attends, il faut que tu creuses là. Je crée une boîte avec quelqu'un qui me déteste.
- Speaker #0
Tu sais, dans ces boîtes-là, c'est en concurrence ? Oui, en fait, ils créent énormément de concurrence. En fait, ils créent un environnement. Et moi, je n'avais pas assez de recul pour comprendre que c'était un jeu. Et je ne le vivais pas du tout comme un jeu, pour le coup. Moi, je le vivais à ses premiers degrés. Je me disais, mais comment ça se fait que tu arrives dans une boîte ? que les gens ne sont pas sympas avec toi, qu'en fait, ils vont aller te regarder. Enfin, ce n'était pas cool pour moi. Ce n'était pas hyper agréable. La première fois que je l'ai vécu, en fait, la première boîte que j'ai faite, j'étais junior. Donc, en fait, je n'avais pas de concurrence parce que tout le monde se disait de toute façon, elle ne sait rien. Elle est junior, donc elle va être nulle et elle ne va pas nous, tu vois, elle ne va pas se mettre en concurrence avec nous. Et puis, là, la boîte d'après, tu as 2-3 ans d'expérience, donc tu en as suffisamment. pour pouvoir être concurrent et pas assez pour pouvoir comprendre le jeu dans lequel on t'a mis. Moi, je ne le comprenais pas. Et donc, très premier degré. Lui, il était premier degré aussi. Et donc, il m'a vu arriver. On travaillait dans le bancaire. Il me disait, elle connaît le bancaire et tout ça. Bon, bref. Et donc, en fait, assez vite, on s'est aperçu que, ben non, on allait être amis pour la vie, je veux dire. On allait être, on a des valeurs. Peter est un mec extraordinaire. qui cachait, en fait, il portait un gros masque. Mais moi, je suis assez sensible et je pense que j'ai le niveau d'empathie qui me permet de lire un peu en l'ode, ou alors je mets un peu les pieds dans le plat. Donc du coup, j'arrive à comprendre assez vite que les milieux dans lesquels on a vécu dans le passé, on a des valeurs qui sont communes. Et là, ça a matché hyper vite. Donc on n'a pas bossé directement ensemble, mais par contre, on était très, très, très proches. toute l'entreprise savait, on avait un espèce de duo infernal. On était infernaux. Non, on était... Je pense qu'il y avait beaucoup d'humour. Mais on n'avait jamais prévu de créer une boîte ensemble. C'est ça qui est assez rigolo. On n'a jamais... On ne s'est jamais dit un jour, on va créer une boîte ensemble. C'est la vie qui a fait que... Donc lui, il a fait sa carrière aussi en ESN. On avait des jobs qui auraient pu se ressembler, mais en fait, finalement, on a beaucoup plus créatif. Peter, beaucoup plus gestionnaire. Donc, lui, il est devenu un peu dirigeant, patron, je dirais, de SN classique. Là où moi, je suis partie dans des endroits un peu plus, tu vois, d'agiliste, un peu plus créatif. Et moi, j'avais besoin que le cadre... En fait, je ne pouvais pas être dans un cadre trop petit. Et donc, je suis allée dans des endroits dans lesquels je me suis hyper épanouie. Et là où lui, il a mis un peu plus de temps... Il avait... Déjà, ces endroits-là, ça n'existe pas beaucoup. Et il a eu plus de mal à trouver ça. Et donc, quand ma boîte se fait racheter, que j'adorais, donc Binex se fait racheter, je me dis non, mais je ne vais pas retourner dans mon cadre tout petit. Et je vais créer. Je me dis à ce moment-là, je me dis mais cette expérience-là a été géniale. Et c'est à moi de, à nouveau, créer quelque chose, un endroit dans lequel les gens vont se sentir vraiment bien, créatif, être innovant se développer mais aussi avoir des belles relations avec les gens. Ça, c'est hyper important pour moi. Et redonner goût aux salariats. Parce qu'à ce moment-là, tout le monde partait un peu freelance. C'est encore toujours le cas. Il y a plein de gens qui partent freelance. Et moi, ça m'attriste. Autant j'ai plein de potes freelance et très cool, grand bien vous fasse. En revanche, moi, je crois beaucoup à d'autres formes de salariat. Je pense qu'il y a d'autres formes qui sont possibles dans lesquelles on peut retrouver un esprit collectif. Et ça, on peut le retrouver si on a tous un peu les mêmes contraintes. Pour autant, il faut un peu faire changer les choses pour que ça convienne au groupe. Et pour moi, faire changer les choses, c'est exposer les salaires, changer un peu les règles du jeu pour que les gens retrouvent le sens à travailler et à être salariés.
- Speaker #1
Ouais, j'avais vu un de tes posts qui avait explosé. Tu avais mis direct la grille de salaire.
- Speaker #0
Ah oui,
- Speaker #1
ouais. T'as eu des problèmes avec ça ou pas ?
- Speaker #0
Non, tu sais, en fait...
- Speaker #1
J'ai plein de monde, en fait.
- Speaker #0
En fait, la grille de salaire, on l'utilisait entre nous. Dès qu'on avait un candidat, on avait un fichier Excel un peu dégueu. Et c'était génial. La relation avec les candidats qu'on crée grâce à Gris de Salard, dès le premier échange, en fait, la relation que tu crées, elle est géniale. Parce qu'en fait, tu vois, tout de suite, tu mets les pieds dans le plat. Les candidats, en fait, tu peux discuter librement. J'avais adoré ça. Et puis, je m'étais vraiment dit, j'aime bien parler, mais je préfère faire. J'ai toujours... OK, c'est cool de dire, tu as la valeur transparence, etc. Mais c'est cool aussi de montrer et d'exposer. Et je crois beaucoup aux bénéfices de l'open source, en fait. Plus tu montes, plus tu t'exposes et tu vas co-construire. Et derrière aussi, ça va te permettre d'avoir ta chambre qui est toujours hyper clean. Donc, le principe d'avoir une grille de salaire, ce n'était pas le truc qui m'excitait le plus. Soyons clairs. En revanche, le fait de faire l'exercice pour l'exposer et dire, bon, ben voilà. En fait, les salaires, à peu près, chez nous, ça sera ça. Elle n'est pas parfaite, mais elle a le mérite d'exister. Et puis, on va mettre les pieds dans le plat. C'est le premier sujet sur lequel on va mettre les pieds dans le plat. Et puis, en fait, il y en a eu plein d'autres. Mais la première fois, je ne faisais pas trop la maligne quand j'ai appuyé sur publier. Avec l'équipe, on en a parlé. Il y en avait quelques-uns qui n'étaient pas hyper chauds. Et puis, finalement, je crois qu'on est très fiers. en plus en fait On a nos designers qui l'ont... En fait, c'est un travail d'équipe, cette grille. Donc, je pense que c'est la fierté. Il y a plusieurs fiertés au sein du collectif. Ça fait partie, je pense, d'un truc... On ne se le dit pas, mais je pense qu'on est assez fiers, nous, de l'avoir fait.
- Speaker #1
Du coup, comment tu crées ce collectif ? Déjà, quand tu recrutes, quand on entretient, c'est quoi que tu recherches ?
- Speaker #0
Déjà,
- Speaker #1
au niveau du sagristider, déjà, voilà... Il n'y a pas de non-dit, tu vois. C'est direct. On sait déjà.
- Speaker #0
Mais tu vois, le monsieur recrutement chez nous, c'est Peter. Mais je pense qu'on a... En fait, le fait de s'exposer. Donc, on a écrit les valeurs, on a écrit un peu, on a écrit nos tripes. Et donc, on a... La première personne qui a postulé, je le connaissais déjà. C'était quelqu'un avec qui j'avais bossé avant. Donc, je savais très bien que Romain allait hyper bien avec ce qu'on voulait faire.
- Speaker #1
Et puis après,
- Speaker #0
en fait, on a essayé. Ce qui était hyper important pour nous, c'est d'avoir une équipe qui soit très différente. Enfin, tu vois, dans laquelle il y a plein de gens hyper différents. Donc, qu'ils soient issus de milieux différents, de religions différentes, de couleurs différentes. Ça, déjà, c'était important. la parité était aussi importante, à l'image de Peter et moi. Donc déjà, ça on le savait, mais on ne se l'était pas dit avec Peter. Mais Peter, il est métisse. Moi, je suis blanche sudiste, mais en tant que femme, c'est comme si je fais partie d'une minorité. Et donc ça, ce n'est pas quelque chose qu'on a exprimé tous les deux. C'est pas vraiment quand on a créé IETA, mais ça faisait partie de nos valeurs. C'était de se dire, on veut déjà un collectif qui ait toutes les couleurs, toutes les religions, toutes les origines. et qui viennent de partout. Ça, c'était hyper important pour nous. Et donc, d'essayer d'avoir même des personnalités, tu vois, qui... Limite, on ne se comprend pas. Et c'est OK, en fait. C'est de se dire, tu vas prendre la personne qui est radicalement différente de la tienne. Et donc, ça, c'était important. Après, donc, valeur. Et puis après, c'est les skills. Et au début, on a commencé avec plutôt des gens... Enfin, seniors. Entre 5 et 10 ans d'expérience, parce qu'on avait besoin, on savait qu'on créait un modèle très différent. Et on avait besoin là de personnes qui avaient déjà de l'expérience, un niveau d'autonomie et puis aussi des clients. On part dans le conseil. Au début, tu as besoin quand même d'appuyer ton expertise. Donc, on a démarré plutôt avec une pyramide des âges, tu vois, autour de 30, 35 ans, ce qui n'est pas plus senior, senior. Mais on a démarré comme ça. Et puis là, au fil de l'eau, on se dit bon, attends, là, on va étaler. Mais au tout début, voilà. Donc, ce qu'on essaye de faire, c'est maintenant. On essaye d'aller recruter des personnalités qu'on n'a pas. Ou alors, tu le vois dans les dynamiques de groupe. Est-ce qu'on a un peu trop de leaders ou des team builders ? On regarde en fonction de ce qu'on a au moment T. Et on essaye de garantir. On ne suit pas de chiffres de diversité, mais je suis les chiffres de parité. Et depuis le début, je le suis de temps en temps. Je ne regarde pas à chaque recrutement. Mais c'est assez rigolo parce que ça s'équilibre toujours. 50% de femmes, je suis contente. Ça, c'est un peu le truc qui est important aussi à mes yeux. Voilà, je ne sais pas ce que je peux dire d'autre sur le recrutement. J'ai oublié de te dire plein de trucs, certainement. Mais voilà, un peu au global, quoi.
- Speaker #1
Donc, vous avez démarré à deux. Après, vous avez recruté... Vous avez d'abord trouvé les clients avant de recruter ? Non,
- Speaker #0
on a recruté d'abord. En fait, ce qui était hyper important, c'est de dire, ah oui, aussi, ce que je ne te l'ai pas dit, bien sûr, et qui est le point central pour nous, c'est coup de cœur, sinon rien. Il y a un doute, il n'y a pas de doute. Donc, en fait, impossible pour nous de trouver d'abord le client et après de recruter. on ne fait pas aussi... On n'a pas de freelance dans l'équipe. On n'a que des salariés chez IETA. Parce que l'idée, c'est quand même de dire on peut faire du salariat autrement. Donc, c'est bizarre de dire on travaille aussi avec des freelancers. Il y a un truc qui ne va pas ensemble. Et donc, au tout début, on a recruté deux, trois personnes. On essayait d'avoir des gens qui étaient disponibles rapidement et aussi d'avoir des clients parce que c'est hyper rassurant. Au début, tu n'as pas une trésorerie. Enfin, tu étais... Voilà. mais en fait non ça s'est hyper bien passé on a fait coup de coeur first de temps en temps on arrive à trouver à peu près le projet en même temps que la personne arrivée mais ça nous est vraiment assez rarement c'était vraiment coup de coeur des personnes disponibles à 3 mois ou à 6 mois et en fait la première année comme ça on était 10 dans l'équipe ça allait vite en fait ça allait vite Il y a des boîtes tout de suite de conseils, tu sais, à la fin de la première année, elles sont 30-40, elles ont investi, elles ont pris des recruteurs, des business developers, etc. Nous, le choix qu'on a fait, c'est qu'on avait assez peu de trésorerie au départ, on avait 50 000 euros, ce qui n'est vraiment pas beaucoup pour une boîte de conseils. Normalement, en trésorerie, tu as un peu plus. Et donc, on a tout fait tout seul et on l'a fait de manière graduelle pour monter en puissance, se créer de la trésorerie et puis après avoir une force de fratte un peu plus importante. l'année d'après, etc. Donc, les deux premières années, on a fait ça, on est monté. Et finalement, un an, dix personnes par an, en moyenne, tu vois, trois ans, on est trente.
- Speaker #1
En trois ans,
- Speaker #0
ça fait rêver. En fait, ce qui est cool, c'est qu'on a un turnover, enfin, on a très peu de turnover. Tu vois, on ne s'est pas retrouvé à regret. Des fois, dans le monde du conseil, tu te retrouves où tu as l'impression que, tu sais, tu... le truc de la cruche vide je sais pas comment on dit la cruche elle se vide, tu la re-remplis et en fait non, ce qui est hyper chouette c'est que depuis le début on a posé le cadre, les bases et on s'améliore et que là tu vois l'équipe on a eu deux départs en trois ans rien en fait et donc c'est hyper chouette ça veut dire que tu gardes de l'ancienneté dans ton collectif tu crées quelque chose une équipe soudée ... des fois ça te porte un peu préjudice parce que t'as ceux du départ qui disent c'était bien quand même au début et tu leur dis bah non mais en fait l'objectif de Yita c'est de continuer à évoluer à grossir et tout ça mais c'est hyper chouette parce qu'en fait on évolue tous ensemble et on s'est créé des souvenirs en fait depuis
- Speaker #1
3 ans et les souvenirs ils sont beaux moi je pense que les meilleures relations que j'ai construit c'est dans le monde pro après c'est devenu des amis tu vois ouais C'est si gentil.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Je vais dire un truc un peu choquant, mais tous mes amis d'enfance, au fil des années, on s'est un peu perdu de vue, puisqu'en fait, on a évolué.
- Speaker #0
Bah oui, ouais. Tu ne peux pas, tu vois. Et là, depuis que je suis passé à mon compte, j'ai perdu des gens, clairement. Mais c'est comme ça, on est obligé d'évoluer. Enfin, pour moi, c'est ça. Ben oui.
- Speaker #1
En fait, ce qui nous fait très plaisir à Epiter, c'est là, un bout de l'équipe est parti en week-end ensemble. Tu vois ? Sans vous ? Ouais, ouais, grave. Mais c'est normal, en fait. Et il y a un petit... Nous, on crée des week-ends, tu sais, genre des séminaires et tout. On les crée. Mais là, ils sont partis en week-end de potes, quoi, tu vois. donc Ouais, je pense qu'ils auraient été gênés qu'on soit là, parce qu'il y a des trucs. Ouais, bien sûr. Et c'est OK, tu vois, c'est marrant, parce que moi, je découvre là que finalement, j'ai plus de collègues, même si on a une entente qui est géniale. En fait, mon principal collègue maintenant, c'est Peter. Et après, on est dans une des postures de, c'est nous les boss, quoi. Donc, en fait, ça change quand même ta relation avec les autres. Et parfois, au début, tu vois, je disais des trucs, je disais, ah non, la tête d'une dinguerie. C'est un or. et moi souvent je lui dis non là Peter si tu dis des dingueries stop et ça peut gêner en fait parce que moi je me souviens quand j'étais plus jeune salarié même avec les boss avec qui tu t'entendais hyper bien parfois ils te disaient des trucs et t'es là en mode non mais en fait tu te trompes un peu non mais sinon on les voit qui deviennent potes on fait aussi du sport ensemble on fait du sport ensemble, on fait plein de trucs et ça je suis hyper contente, on fait plus de sport ensemble qu'on boit des apéros et ça je suis fière je suis Je trouve que le mood, il est sain. Et ça dit plein de choses aussi sur la boîte. Et ça, ça me fait vraiment plaisir.
- Speaker #0
Non, clairement. Moi, au début, quand j'étais sur un master, dans mes débuts, on me disait que j'étais un peu trop gentil avec les gens. Mais moi, mon but, c'était pas de créer un collectif de gens gentils. C'est des gens gentils, mais qui se parlent pas des problèmes qu'il y en a. Ils sont pas prêts à affronter quand il y a des merdes, on va dire les choses. Moi, ça m'intéresse pas. Par contre, si les gens s'entendent, comme tu dis, c'est une question de valeur. Et aussi, comment je fais pour défendre mon pote, mon coéquipier. Et ça, tu vois, c'est pas pareil. Tu as coché du basket, tu vois. Moi, dès qu'on fait une passe un peu à l'aveugle, moi, ça me fait délirer, ce genre de choses.
- Speaker #1
Oui, mais il faut se connaître, en fait. Il faut apprendre à se connaître, à travailler ensemble. Et tu le vois dans les dynamiques, tu le vois quand les équipes se forment ou les nouveaux duos. Et nous, ce qui est extraordinaire, c'est maintenant avec la vision qu'on a, donc un pas un peu de côté, tu vois les duos, les trios se former. Et ce que tu imagines avant en étant un, tu te dis ça peut bien matcher et tout. Bon, tu te plantes. Moi, je me suis planté plein de fois. En revanche, j'ai vu des duos. On a vu des duos éclore qu'on n'avait pas du tout imaginé. C'est génial, en fait, à voir, à vivre et d'essayer d'encourager tout ça. Et ben ouais, c'est un vrai régal.
- Speaker #0
Non, non, moi, je l'ai vécu avant que je ne sois pas en France, j'étais développeur. Ouais. Et moi, je partais avec mon product owner et un autre développeur, on partait au Japon ensemble. Ah, trop bien. Et ça faisait délirer les gens, tu vois. On m'a dit, ok, ils partent ensemble. Ah, vous êtes vraiment devenus potos. On partait tous en vacances en même temps. Je dis, non, mais t'inquiète, c'est bon.
- Speaker #1
C'est génial.
- Speaker #0
Mais ça crée des choses, tu vois. Et ça crée des choses, mais c'est aussi dans la performance aussi.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
On va dire les choses, il y a des projets, ça part au sujet tout le temps, tu vois.
- Speaker #1
si t'es pas prêt à faire les conversations difficiles ou à dire bah là si on s'est vautré si on peut faire mieux si t'es pas capable de faire ça tu peux pas avoir des tueurs dans une équipe mais ça c'est notre vrai sujet du moment les conversations difficiles parce qu'il y a beaucoup d'empathie chez nous en fait tu vois on a mis la valeur attentive donc et en fait être attentive c'est aussi de pouvoir avoir ces conversations difficiles et on s'aperçoit que dans l'équipe c'est pas tout le temps facile de les avoir en one to one il y a vraiment un truc de ... je ne veux pas blesser, je ne veux pas faire du mal. Et donc, on essaye de former. Et en fait, quand bien même tu donnes un peu le cadre de savoir faire un feedback, finalement, peut-être que ça peut être même un peu stressant parce que le feedback, on t'apprend de la méthode de dire, bon, ben A, tu fais ça, B, tu fais ça, C. Et puis finalement, parfois, de savoir juste dire, écoute, là, quand il s'est passé ça, je n'ai pas kiffé. Enfin, tant pis, en fait, de ne pas respecter toutes les règles. Le plus important pour nous, c'est de générer les conversations. Et donc là, je le sens, en fait, alors que moi, je suis quand même assez directe et franche, etc. Ben, l'équipe entre elles a du mal à se dire les choses. Après, je comprends, avec moi, ça peut être aussi le cas, parce que finalement, dans la posture, ben, ça peut être plus difficile maintenant, aujourd'hui, qu'on me fasse du feedback. Ça, je l'entends complètement. Mais en revanche, je le vois entre eux. C'est plus de mal, plus de difficultés. Donc ça, c'est le truc qu'on essaye de craquer clairement en ce moment pour pouvoir améliorer et pour pouvoir faire en sorte que le collectif s'améliore entre eux et que nous, on n'a pas envie à Hipster de venir dire « Toi, il faut que tu t'améliores là-dessus. Il faut qu'on trouve cette bonne posture-là. » le but c'est de pas être tes parents entre guillemets exactement mais là tu vois en plus tu vois un homme une femme il y a des trucs qui sont on le sent tu sais parfois tu vois le truc il faut qu'on essaye de sortir souvent tu peux comparer le monde de l'entreprise comme une famille il y a un truc qui peut y ressembler donc on essaye de clairement sortir de ça non mais après il faut composer avec les cadres des gens toi tu vois direct c'est un peu comme moi,
- Speaker #0
toi t'es direct sur le tchôl, bah...
- Speaker #1
Ah oui, oui.
- Speaker #0
Des fois, ça me blessait, tu vois. Oui, aussi, ouais. Mais ça s'apprend, tu vois. Oui,
- Speaker #1
oui, bien sûr.
- Speaker #0
T'as déjà blessé des gens ou t'as été trop directe ? Ouais, ouais,
- Speaker #1
ouais. Là, je l'ai fait dernièrement. En plus, en fait, dès que je suis un peu fatiguée, et ben, pof, le truc, il sort. En fait, je dis souvent à l'équipe, j'ai le défaut de mes qualités. Et en fait, des fois, il y a des trucs qui partent et je m'en veux tout de suite sur le moment. C'est-à-dire, tu dis ta bombe et en train de la dire, tu te dis, mais pourquoi je dis ça ? C'est nul. Et parfois, donc ça, je me sens, parfois je pars. En fait, je suis trop dure. Et parfois, ça m'est arrivé de ne pas du tout m'en rendre compte. Et ça, c'est terrible. En fait, c'est que j'ai l'impression que je ne suis pas du tout franche. Tu vois, j'ai l'impression que là, on va avoir une conversation où il ne va rien se passer du tout. Et l'autre l'a déjà vécu comme, non mais Pauline t'as été trop dur Donc là, tu vois, je me suis mal alignée à mon interlocuteur. Et des fois, j'ai l'impression que tu sais, la connexion et je me fourvoie. J'ai l'impression qu'on est connecté, que je vais dans cette conversation. Tout va être OK, etc. Et en fait, j'ai mal capté les signaux de l'autre. Et ça peut m'arriver. Ouais, je m'en veux instantanément. Enfin, c'est pas facile. Après, je culpabilise. je m'excuse tout de suite,
- Speaker #0
j'ai pas de problème avec ça mais blesser c'est jamais tu es quand même allé voir la personne pour dire je pense que je suis un peu trop loin tout le temps,
- Speaker #1
ça je le fais tout le temps ça c'est une qualité ça et tu sais je le fais à chaud même parce que je m'aperçois tout de suite désolé je monte quand avec Peter on s'embrouille tout de suite je m'excuse, je déteste parce que je le sens tout de suite que je le regrette en fait je monte et après vraiment le truc c'est une énergie, elle part Hop, je redescends et donc je m'excuse souvent à chaud et souvent à froid. Et j'essaye de comprendre, parce qu'à chaud, je ne comprends absolument pas ce qui se joue. Parce que souvent, il y a un trigger, mais ce n'est pas celui de la conversation. Heureusement, ça ne m'arrive pas trop souvent et ça m'arrive de moins en moins, parce que je fais de plus en plus de sport, ça me décharge. Mais non, je m'excuse, mais quand bien même tu t'excuses à chaud, à froid. Tu crées un truc qui n'est pas cool dans la relation. Tu peux mettre l'autre en insécurité. Et ça, c'est toujours pas facile à vivre pour moi maintenant.
- Speaker #0
Après, t'es que responsable de 50% de la relation. Oui. Moi, je suis comme toi. Cette année, en plus, maintenant que je suis dans le conseil, cette année, j'ai fait des merdes. Et comme toi, j'ai réagi à chaud. Mais la personne, à la fin de la réunion, je l'ai pris à part. Je lui ai dit, je suis désolé, j'ai merdé et tout. Et du coup, ça prend réaction. En plus, moi, j'étais en position de consultant et élu client. Il m'a dit, moi, j'aime bien ta réaction, parce que je ne vois pas rarement voir des gens s'excuser et prendre un part pour me dire que là, t'es allé trop loin. Clairement, j'étais allé trop loin, mais j'étais comme toi. La réunion, déjà, les réunions à 17h qui débordent jusqu'à 18h, c'est jamais bon. Et voilà. Par contre, je suis allé voir direct, je me suis dit, bon, écoute, je pense que j'ai un peu merdé, tu vois. On a fait la conversation, tu vois.
- Speaker #1
C'est le minimum pour moi. Dès qu'on part un peu dans les tours, c'est hyper important.
- Speaker #0
Mais c'est pas donné à tout le monde. Ils me disent, je suis surpris, tu vois. Généralement, on passe à autre chose et on garde ça en mémoire, tu vois. Non, ça,
- Speaker #1
c'est pas cool. Non, mais parce que c'est toujours un truc de... Enfin, j'ai l'impression, c'est... Les gens, ils osent pas trop après s'excuser parce que ça veut dire que justement, c'est avouer que t'es allé trop loin. Enfin, il y a un truc, il y a un peu d'ego mal placé parfois. Oui, c'est ça. Ou oui, j'ai perdu un peu le contrôle. Ben oui, en fait, ça s'est vu. Donc, quand bien même t'as perdu, mieux vaut s'excuser, en parler librement aussi. Et moi, je sais qu'il y a des choses, même si quand bien même je travaille dessus, en fait, j'arrive pas. Il y a de temps en temps mon stress à moi, je vais pas pleurer, je vais pas... En fait, je vais... hop je vais dire une dinguerie hop ça va sortir et le truc il sort et je m'en vais instantanément même si tu préviens tout le monde, même si tu dis je suis désolé en fait ça sort et parfois je le contrôle pas les gens ils peuvent potentiellement te dire non mais Pauline tu dois le contrôler c'est ton job et là t'es là en mode bah oui c'est vrai il faut que je progresse, il faut que je m'améliore Et bien en fait je suis pas parfaite J'ai à nouveau J'ai le défaut de mes qualités J'ai une belle énergie Et bien en fait parfois Elle bouge Elle est pas utilisée au bon endroit Bon ben c'est la vie Après on s'excuse et on essaye de faire de notre mieux
- Speaker #0
Mais ouais comme je te disais Ça fait partie de ta qualité Tu l'as répété 2-3 fois Ta qualité c'est de créer du lien
- Speaker #1
Je pense oui Comment dire ça
- Speaker #0
Tu vois un peu l'étincelle dans les yeux des gens.
- Speaker #1
Eux,
- Speaker #0
ils ne le voient pas, mais toi, tu le vois direct. Comme tu disais tout à l'heure, c'était des coups de cœur. Parce qu'en fait, toi, tu voyais déjà la personne.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. C'est tellement agréable parce que c'est le job que j'ai fait pendant hyper longtemps. Je disais souvent, je faisais un peu le papier cadeau sur des personnes qui n'avaient pas forcément... En fait, qui ne voyaient pas leur zone de génie. Tu vois, tu as plein de gens. Ils ne voient pas qu'ils ont un truc là, qu'ils le font avec une facilité déconcertante et que c'est une passion absolue. Et moi, je disais à ces personnes-là, mais tu vois là, ce truc-là, c'est extraordinaire ce que tu as et comment on va le valoriser. Et j'adore finalement, là je suis dans la lumière et avec Yeta, je suis dans la lumière, mais finalement, j'aime aussi beaucoup tout ce travail un peu de l'ombre de comment tu fais pour valoriser le personal branding, l'expertise de quelqu'un en sachant que moi, je suis experte d'absolument rien. J'ai pris des compétences après de plus en plus full stack sur plein de domaines différents. Mais je pense que ce qui me plaît le plus, c'est vraiment de voir, de déceler, tu as raison, la petite étincelle. Et puis aussi de voir comment tu aides cette personne accompagnée par d'autres à générer. C'est un concept que j'ai adoré. J'ai découvert le concept des zones de génie dans un podcast. Et en fait, j'ai adoré le concept parce qu'en fait, tu as les zones de génie personnelles. donc c'est Un peu comme Mbappé, tu vas découvrir que t'es bon au foot, tu travailles le truc et en fait, tu deviens un génie. C'est quelque chose qui donne de l'énergie de le faire. Donc ça, c'est trop chouette. Et en fait, tu peux l'avoir aussi au sein d'une entreprise. C'est-à-dire que ton entreprise, finalement, si tu la façonnes bien, à mes yeux, en fait, ça peut être la somme des zones de génie des gens si elles arrivent à les trouver. Et si t'arrives à dire à ton collègue, t'as ce truc-là, toi aussi, là, il y a un truc d'une facilité déconcertante. Enfin, pense-y. Est-ce que tu kiffes le faire ? Qu'est-ce que tu ressens ? Et en fait, grâce à ça, tu peux découvrir la zone de génie de ton entreprise. Et ça, ça me passionne. Et ça, c'était assez facile pour moi de me dire, OK, la base des activités de IETA, ça va être le product management, le product design. Tu vois, on s'était dit, bon, on va autour du conseil produit. En se disant, on va voir jusqu'où on va. Mais finalement... On sent bien qu'on est en train de... Enfin, on ne pivote pas, mais on s'adapte en fonction des zones de génie de l'équipe, finalement. Là, il y a quelqu'un qui arrive, qui apporte ça, et puis en fait, cette personne plus cette personne, ça crée ça. Et là, typiquement, on est en plein dedans. On a tenté d'intégrer le product marketing au sein des équipes en se disant, bon, est-ce qu'on y va ? C'est un truc qui est très présent aux États-Unis, en France, pas trop. Est-ce qu'on n'y va pas un peu trop tôt ? On ne savait pas trop. Et puis finalement, ça a perçu que product marketing et product design ensemble, ça crée des trucs assez chouettes. Le branding, et puis donc on faisait beaucoup de régie, donc des personnes qui sont 100% du temps chez les clients, mais on a pas mal de clients qui ont des besoins un peu plus ponctuels, un peu en mode agence. Et puis finalement, sur la partie design, on aime bien le faire. Et puis tu vois, grilles de salaire, etc. On a une équipe de designers qui est assez costaud. Et donc voilà, on se laisse un peu porter. Et ça, je trouve que c'est extraordinaire. Enfin, ça, cette année. C'est plein de découvertes et je pense que ça n'a pas bougé, ça. Mais ouais, la zone de génie et la zone des génies du groupe, puis de ton entreprise, je trouve que c'est assez passionnant et il faut se positionner en observateur, mais aussi il faut arriver à s'adapter assez vite à « bon, ok » . C'est ce que je ne trouve pas simple du tout, c'est de dire « bon, tes équipes, ils te demandent de faire une stratégie et c'est ok, tu peux avoir une stratégie. » Et puis il y a la vie et ce que tu vois dans le groupe qui est en train d'éclore. Donc comment tu adaptes ça ? Bon, c'est passionnant, c'est pas facile.
- Speaker #0
Non, mais tu vois, c'est un peu comme les coachs de foot. Toi, t'as des coachs de basket. T'as des gens qui étaient plutôt en défense ou en attaque, tu vois. Et finalement, ils étaient meilleurs sur les côtés. Et quand tu les mettais, ces personnes-là, sur le côté, il y avait réticence. C'est pas mon vœu, j'ai pas envie d'y aller et tout. Et finalement, tu mets le cadre et tu les encourages, parce que tu sais qu'ils peuvent performer là-dedans.
- Speaker #1
Mais il y a un truc, moi, que j'avais découvert, il y a ça, t'as raison, il y a un truc que j'avais découvert au basket aussi, je faisais les tests, mais sans faire exprès, parce que j'avais 19 ans, donc je n'étais pas assez jeune. et l'amour quand tu sens que t'es aimé, que t'es soutenu, que la personne a la confiance en toi, moi ça jouait, ça changeait beaucoup de choses parce qu'elle sentait, moi je coachais des jeunes filles qui avaient 14 ans et on avait une relation assez, déjà t'es dans l'adolescence donc il se passe quand même plein de choses pas au niveau nous, c'était un niveau département et en fait on avait créé une dynamique de groupe mais elle sentait aussi que en fait j'étais là pour elle je pouvais me battre avec elle, je pouvais Mais en fait... Et j'avais confiance et j'avais beaucoup d'amour pour elle. Et je pense que ça, c'est aussi hyper important. Je pense que mon équipe, en fait, et là, si je compare à Aïta, on a aussi embauché des gens avec qui on avait un crush. Finalement, quand on parle de coup de cœur, on parle de crush. Et tu peux avoir des crushs sur plein de personnalités hyper différentes. Et le fait de se sentir apprécié par son CEO, et voir, moi, j'ai de l'amour. Le mot est gros, mais finalement, il y a beaucoup de ça. Je distribue tout ça à ma façon. Donc avec certains, je challenge à mort. Enfin, tu vois, je sais qu'il y en a certains, je peux y aller les pieds dans le plat. Pas de souci. D'autres, j'y vais plus à tâtons parce que c'est moins le... Mais je pense que ça, ils l'ont senti aussi. Et là, ça décuple aussi. Tu peux te permettre de... Enfin, tu vois, tu peux aussi décuper ton potentiel quand tu sens que t'es apprécié, que t'es... Enfin, de cette façon-là. Pour moi, c'est hyper important aussi. On en parle... Je trouve pas que ce soit un truc dont on parle beaucoup, finalement.
- Speaker #0
Non mais t'as raison, t'as raison. Là, tu vois, mon premier client que j'ai eu, quand je suis venu à mon compte, clairement, j'ai pas regardé le chiffre d'affaires ou le cadre de l'entreprise et tout. C'est vraiment les personnes avec qui j'ai passé l'entretien, en fait.
- Speaker #1
Ah ouais, ouais.
- Speaker #0
Et j'ai passé l'entretien avec Youssef, avec qui t'as travaillé. Ah bah,
- Speaker #1
tu pouvais que l'aimer, ouais.
- Speaker #0
Bah c'est pas que l'aimer, c'était vraiment chercher quelqu'un qui puisse me challenger, tu vois.
- Speaker #1
En plus, ouais.
- Speaker #0
Il y avait lui aussi, son manager, Xavier.
- Speaker #1
Oui, Xavier, ouais.
- Speaker #0
Je sais pas si tu le connais.
- Speaker #1
On doit boire un café. En fait, on se connaît, voilà, on se croise. Et on doit se voir vraiment là en septembre, tu vois. C'est vrai. Et on se doit les voir, on n'a pas réussi. On a beaucoup d'amis en commun,
- Speaker #0
ouais. Tu vois, je vais balancer, il me met des claques, lui. Il me met des claques. Moi, je suis venu pour ça,
- Speaker #1
en fait.
- Speaker #0
Des fois, c'est pas grave, mais c'est normal, tu vois. Ils ont des niveaux d'exigence. Et moi, tu vois, si je les appréciais pas ou si je les respectais pas, Ça ne marcherait pas.
- Speaker #1
Quand tu sens que le lien est là, la claque, c'est pour ça. Parfois, moi, c'est les erreurs que je fais. C'est que j'ai l'impression que le lien, il est fort, il est OK. Donc, je me perds. Je ne sais pas si je mets des... Enfin, je ne mets pas des claques, mais je me permets d'y aller sans filtre, en fait, en disant, ça, ce n'est pas terrible, ça, OK. Et si le lien, si l'autre, s'est très bien tout à fait compris qu'en fait, tu l'adores et que tu es là pour permettre de développer son potentiel, de l'améliorer et que tu... dis ça ou tu fais ça pour son bien. Il faut vraiment s'apercevoir que l'autre le fait dans une intention de... C'est l'intention, en fait. Dans l'intention de te faire grandir. Une fois que tu as capté ça, pour moi, la plupart des gens, ils le vivent hyper bien. Ils se disent c'est vrai que Pauline ou Christophe, il a été dur. Tu vois, Xavier, peu importe, quelqu'un est dur, mais je sais que ça me fait grandir, donc c'est complètement OK. En revanche, si... ce lien il n'existe pas et ben là ça marche pas du tout en fait et c'est là où ça devient toxique en fait finalement et donc c'est ce truc là qu'il faut bien maîtriser et pour le coup que je trouve pas si simple parce que parfois tu peux te fourvoyer, tu peux croire que le lien est suffisamment fort pour y aller et c'est pas le cas.
- Speaker #0
Comme je te dis 50% de la relation si l'autre ne part pas là dedans c'est comme ça tu vois moi je sais ça m'a joué des tours clairement Oui. Mais c'est comme ça, tu vois. On se sépare, on ne bosse plus ensemble. C'est comme ça, c'est la vérité. Par contre, si tu restes dans ce développement-là, là, c'est chaud, tu vois. Je te disais, quand tu as créé l'État, tu étais dans des boîtes, tu regardais dans le vide, tu te levais le matin, oui, tu as payé tout, mais tu n'avais plus la flamme, en fait. Tu n'avais plus les tincelles. Et c'est dur, tu vois. Parce qu'au final, oui, il y a les projets, il y a le chiffre d'affaires et tout. Mais aussi, c'est lié les intérêts persos avec l'intérêt collectif.
- Speaker #1
Oui, complètement.
- Speaker #0
Et là, ce qu'on disait tout à l'heure, quand tu voyais des gens, tu voyais leur potentiel, tu te dis, ah, ils ne sont pas plus réservés, ils ne pensent pas qu'ils peuvent faire ça. mais moi je suis sûr que... Sur ça, tu vois, je peux lui donner les clés.
- Speaker #1
Complètement.
- Speaker #0
J'ai vu dans ta boîte, tu vois, j'ai vu que vous avez créé une BD, une bande dessinée. Vous avez créé une chaîne YouTube.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #0
ouais. Et ça, tu vois, j'ai bien compris que tu as donné un peu la liberté aux gens de ta boîte. Oui, ouais. Tu n'as plus le temps de rester à l'externe. Tu te dis, il y en a, il peut être là-dedans. Moi, j'adore les product designers. Moi, c'est la première fois que je travaille avec des product designers dans mon équipe même, tu vois.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Et je trouve ça génial, en fait.
- Speaker #1
Ah bah oui, ouais. tout, mais on avait cette envie au tout début, là ça existe toujours, en fait on redistribue 30% des bénéfices à l'équipe et 15% on s'est dit t'as 15% qui est individuel et t'as 15% qui est on voulait que l'équipe ait un budget pour faire des projets ensemble pour les raisons qu'on s'est exposé avant et donc comme ça en fait parce qu'on sait que souvent tu peux ne pas être chez les mêmes clients des fois ça peut arriver, là c'est cool il y a des duos qui se forment aussi chez les clients mais si c'est pas le cas C'est la cagnotte collective dans laquelle tu fais des projets. Et donc, première année, Léo s'est dit, allez les gars, venez, on crée une BD. Et génial, en fait, ils ont créé une équipe de 6-7 personnes qui a un peu tourné. La BD, elle a mis du temps, ils ont mis deux ans à la créer de bout en bout. Ils ont fait appel à Maureen, une illustratrice pour le coup, qui était externe à l'IETA parce qu'on n'avait pas ses compétences plutôt d'illustration. En revanche, tous les dialogues, tout a été créé de A à Z par l'équipe. Et ils ont créé ce qui est génial. L'idée aussi derrière tout ça, c'est toujours des excuses pour les gens de travailler ensemble et de se créer des souvenirs. C'est toujours pareil. C'est quoi les souvenirs que tu crées ? Et le niveau de fierté, c'était génial. On a fait une soirée BD qui s'appelle Kiwi au pays du produit. Et donc, on a rigolé. On se est lancé des défis. Tu as perdu le défi, tu manges un kiwi avec la peau. La soirée de lancement, on a fait des cocktails au jus de kiwi. Enfin, bon, ça a pris... C'était chouette, fil rouge. Et puis, surtout, d'avoir cet univers créatif, pour moi, hyper important. Parce que la créativité, c'est grâce à ça que tu... En fait... Quand tu as toujours le pas de côté, tous les problèmes, en fait, les problématiques qu'on a qui sont complexes et toujours, en fait, d'avoir toujours de la créativité, de l'audace, ça te permet de résoudre ces problématiques complexes. Et c'est quand même notre monde actuel. Et donc, de garder ça, l'innovation, la créativité, de penser un peu out of the box. Enfin, ça, c'était pour moi, c'était la base. Enfin, la base de Yeta, elle se tourne autour de ça. Et ce qui est chouette, c'est qu'il y a pas mal de gens qui disent mais moi, je crois que je suis. je ne suis pas créatif. Je crois que... Tout le monde est créatif.
- Speaker #0
Tout le monde est créatif, tout le monde veut aider.
- Speaker #1
Oui, exactement. Et en fait, c'est pour ça, ce qu'on essaye de faire, c'est que dans l'équipe, il y en a des gens qui ont confiance en leur créativité ou confiance en eux tout court pour aller lider les choses. Et puis, on a ceux qui, d'abord, font partie de l'équipe et qui, peut-être, dans un deuxième temps, vont lider. Et on voit là, au fil de l'eau, tu vois, ça fait trois ans, on voit des personnalités éclore. c'est génial, c'est hyper beau à voir Et on voit aussi des masques un peu tombés. Et ça, on le voit même dès le début. Maintenant, dès les entretiens, on a des gens qui nous font des confidences que moi, je n'ai jamais eues en 10 ans de salariat. Des personnes qui te disent, même sur leur sexualité, sur plein de trucs, ou en entretien. Et en fait, je trouve ça extraordinaire. En fait, tu te sens suffisamment bien en confiance avec nous pour nous dire des choses qui pourraient être personnelles. Et en fait, je comprends. en fait, c'est pour pouvoir... te montrer tel que t'es, et si on arrive à générer ça dès l'entretien, c'est trop bien, on va continuer.
- Speaker #0
Il y a plusieurs sujets que j'ai envie d'attaquer avec toi, parce que tu m'as donné trop de vie. Je vais aller dans un créneau, dans un sujet. Tu as dit que tu donnais justement le cadre à l'espace pour que les gens soient créatifs. On va se dire les choses, Pauline, quand on est dans le conseil, déjà il y a le stress de répondre aux attentes du client. Toi, t'es des collaborateurs qui sont pas forcément dans le même client ?
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Comment tu les rassembles pour créer du lien et tout ? Parce qu'on n'a jamais le temps, en fait. On n'a jamais le temps, on n'a pas les mêmes problématiques. Comment tu fais pour créer ça ? T'as un peu répondu parce que t'as mis les projets de bande dessinée, la chaîne YouTube. Est-ce que tu peux développer ça ? C'est ce que je dis tout le temps avec les managers, je t'accompagne et tout. T'as beau mettre les meilleurs experts dans la même pièce, C'est pour autant qu'ils vont bien travailler ensemble.
- Speaker #1
Oui, complètement. Déjà, on a déjà défini nos valeurs. Et pour le coup, les valeurs, c'est pas le truc qu'on affiche. On a défini les valeurs et les valeurs, on recrute là-dessus. Donc en fait, les gens, ils arrivent à se connecter déjà sur les valeurs au départ. Donc quand les personnes arrivent, il y a une connexion. Ensuite, il y a plusieurs choses. Un, on a des rituels. On a pas mal de rituels d'équipe. Des staffs, on a des Yétadés. Donc tu vois, tout le monde sort de chez son client. Et viens, on se réunit pour co-construire Yeta, pour apprendre et pour aussi avoir du fun ensemble. Donc ça, ça arrive normalement, c'est six par an. Donc ça, c'est un rituel pour que les gens se connectent. Ensuite, on n'a pas de staff. C'est vrai qu'on n'a pas parlé de ça, mais on n'a pas de staff chez Yeta. Très peu de, tu sais, de RH. Il n'y a pas de RH chez nous. Et il n'y a pas, c'est Peter et moi au début qu'on faisait toute la partie business développement. Mais en gros, et maintenant, il y a Kenza. mais Au début, en fait, fonctions limitées, qu'est-ce que ça signifiait pour nous ? Ça signifiait que notre partie prise, c'est de se dire, on va faire plus d'intercontrats chez IETA que dans une boîte de conseil classique, parce que l'intercontrat va permettre à l'équipe, en fait, on va faire monter en compétence l'équipe sur ses fonctions de staff, et donc l'équipe va s'occuper aussi de l'équipe. Et ça, c'était assez chouette sur la partie, donc on a mis en place un système de nanny. Bon, on l'a appelée nanny parce que IETA, grand-mère IETA... ça nous a fait rire donc en fait ça s'appelle les nanis je sais pas si c'est pas un peu trop enfantalisant mais on verra comment on l'appellera après et les nanis ce sont des gens de l'équipe qui s'occupent d'autres gens d'équipe, c'est comme des RH sauf que nous, c'est nous les RH du groupe, donc tu vois ça ça permet à tout le monde de se connecter et ensuite l'argent donc Rituel on a une démo aussi une fois par mois où tout le monde se raconte ce sur quoi on travaille de manière transparente On raconte les chiffres aussi, tu sais, on dit tout. Tout ça rapproche beaucoup. Et on a essayé aussi de créer, enfin, il y a plein de trucs, finalement, j'aurais pu te les lister, mais on a des locaux en plein Paris, hyper accessibles, et qu'on a voulu, j'ai essayé, on a essayé de faire un endroit assez confortable, convivial, qui ressemble plus à un lieu de coworking assez sympa qu'à des locaux. Donc, aucune obligation de venir, mais en fait, il y a du monde tout le temps, parce que grâce maintenant aux clients, où tu peux être en remote, en fait, l'équipe travaille dans les locaux d'IETA. Donc, tu vois, et ça pour nous, moi, tu vois, le full remote et tout ça, c'était pas bon pour notre culture d'entreprise. Ça, ça nous aide énormément. Ça, ça nous aide beaucoup. Donc, entre les jours, après, on fait un week-end par an. Les soirées, finalement, tu vois, en fait, on fait du sport, ce que je te partageais. On boxe ensemble, on fait des trucs. En fait, tout ça fait que, plus la cagnotte, où les personnes peuvent se déstaffer directement, Tout ça fait qu'on a généré...
- Speaker #0
C'est quoi ce genre de cagnotte ?
- Speaker #1
La cagnotte dont je te parlais tout à l'heure. On met les bénéfices dessus. Par exemple, l'année dernière, l'équipe avait 30 000 euros pour travailler sur ce qu'ils voulaient ensemble. Donc on a mis une règle pour... C'est 500 euros, par exemple, tu te déstaffes la journée. Tu prends 500 euros, mais tu fais absolument ce que tu veux. Tu peux décider à deux de te déstaffer. Et en fait, vous allez bosser sur tel ou tel truc. Ça, ça a beaucoup... Et là, le fait que l'équipe maintenant se connaît bien, ce que je te partageais, très peu de turnover, en fait, ça y est, c'est assez naturel. Les nouveaux arrivent et sont vite embarqués dans tout ça. Donc non, non, franchement, ça, trop chouette. Ça, c'est des trucs qui ont bien pris.
- Speaker #0
C'est un peu OVNI, ce genre de choses. C'est vraiment que j'entends ça. C'est vrai ? l'histoire de déstafer pour avoir des gens parce que je te disais les gens ils ont pas le temps il faut créer en fait,
- Speaker #1
il faut réfléchir à comment tu peux faire il faut investir le côté ce qui nous a fait peur et donc là on regarde si ça peut tenir tu vois si on passe à 50 typiquement, est-ce que le fait qu'on fonctionne avec des nannies, est-ce qu'il va falloir embaucher peut-être une personne côté RH on sait pas trop, en fait c'est jusqu'où ça tient mais il y a une vraie envie d'équipe de... Là, tu vois ce à quoi je ne m'attendais pas du tout, par exemple, le business development. Normalement, un consultant product ou IT, ce n'est pas le truc qui kiffe le plus dans sa vie, en fait. Et bien, nous, là, chez Yétin, encore hier, je ne sais plus quand, on m'a dit Pauline et tout, est-ce que vous ne pouvez pas nous apprendre à faire des cold calls ? Quand même le pire de faire les cold calls, je ne sais pas si tu vois ce que c'est, c'est appeler des prospects à froid.
- Speaker #0
Ah oui !
- Speaker #1
Donc, tu appelles des gens que tu connais absolument pas. Ils savent pas qui t'es, donc tu pitches. Et donc, c'est vraiment... Je pense que c'est quand même le pire dans une vie de business développeur. Et donc, on a des personnes de l'équipe. Et pas une, tu vois, on en a eu 4-5 qui ont envie de se faire former à faire de la prospection du business. Et on en a eu plein. Et ça, ça m'a vraiment extrêmement surprise. Parce que je pensais pas que... Tu vois, ça venait naturellement. Et je trouve ça... génial, donc la posture qu'on doit avoir nous c'est surtout celle où on essaye de former, d'être hyper pédagogue de donner plein plein de clés et comme ça les personnes elles peuvent prendre aussi les rôles qu'elles veulent et ça c'est hyper rafraîchissant en fait
- Speaker #0
Franchement, c'est génial ce que tu dis là. Parce que clairement, moi, ce qui me refroidissait de passer à mon compte, c'est clairement de prospecter.
- Speaker #1
Bah oui.
- Speaker #0
Moi, j'aurais aimé que quelqu'un m'apprenne ça. Après, je suis un peu comme toi. Si la porte, elle est fermée ou je n'ose pas l'ouvrir... J'essaie de trouver une fenêtre pour rentrer. C'est pour ça que j'ai utilisé LinkedIn et le podcast pour réseauter.
- Speaker #1
Le faire naturellement.
- Speaker #0
Au final, le meilleur moment de réseauter, c'est quand t'as rien à demander.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Je vois trop de gens, on peut réseauter, t'as pas de mission pour moi. Avant de demander, il faut donner.
- Speaker #1
Exactement. Ou d'être hyper authentique. Si tu le fais, si t'es hyper naturel, ça va se faire très naturellement.
- Speaker #0
Mais clairement, moi, ça ne m'étonne pas que dans ton équipe, ça va parler à un prospect, ça va faire une propale. Même moi qui débute, je ne sais pas faire ça. Moi, je pense que ça me fait du stress, ce genre de choses. Et le fait d'avoir quelqu'un qui l'a déjà fait, c'est génial, franchement. Oui,
- Speaker #1
on adore. C'est hyper rigolo.
- Speaker #0
Je note, je vole toutes tes idées.
- Speaker #1
Non, mais il faut. Et puis, on les donne. On crée souvent des outils, tu sais. On partage, on donne beaucoup, Parce qu'en fait, quand tu donnes, quand bien même tu reçois le karma, et puis c'est important, et puis tu le sens bien. C'est hyper important. Et ça, je trouve que finalement, plus de toute façon, tu acquiers des compétences, et puis tu te sens épanoui. Et moi, je veux aussi que Yeta, pour chacun, ça soit un terrain... Le terrain de jeu, c'est un terrain d'épanouissement, en fait. Et qu'on fasse aussi des bêtises ensemble. Moi, j'ai pas du tout de soucis avec, tu vois, le... les échecs, enfin en tout cas il ne faut pas que les échecs soient trop gros non plus parce que des fois tu as du mal à t'en remettre quand même soyons honnêtes, les petites bêtises etc, moi je sens que on ne l'a pas du tout appris ça a échoué assez rapidement à dépenser, par exemple à dépenser de l'argent en faisant des bêtises avec et ben en fait nous on a fait des bêtises on a fait des trucs, des pubs, tu sais Instagram Facebook, on a fait n'importe quoi oui on s'est formé Oui, mais moi, j'ai trouvé ça génial, en fait. C'était trop cool. Et en fait, c'est hop, tu te formes comme ça, et puis tu fais des bêtises un peu de débutant, mais pas de soucis. C'est comme ça que t'apprends. Et puis là, je sens qu'on monte, en fait. C'est des petits paliers, et c'est hyper agréable de se voir grandir.
- Speaker #0
Mais c'est exactement ça. Moi, mon rêve, dans les équipes que j'accompagne, c'est qu'on se dégage du temps pour bosser un peu sur RIA. Parce qu'on va se dire les choses. Là, on est sur des projets. Je peux parler des projets, mais il y a une grosse pression. C'est toujours difficile de dégager du temps. Après, je me dis, vous pouvez te montrer l'exemple. Moi, je pense que d'ici la fin de l'année, je suis en train de faire une étude de marché. Je me formais déjà moi-même à l'IA. J'utilise déjà l'IA pour le podcast et tout, pour créer les charts et tout. Mais je pense qu'on peut aller plus loin.
- Speaker #1
Tu vois, l'équipe...
- Speaker #0
Il y a plein de choses à automatiser pour finir. Il y a plein de trucs administratifs. qui me saoulent, je peux donner un exemple tout court le podcast là, quand je le diffuse juste le diffuser dans les plateformes ça me prend la tête Pauline mais tu mets combien de temps ? un podcast, clairement un épisode ça me prend au moins 24h ah oui c'est hyper long parce qu'il faut préparer l'interview parce que tu m'avais demandé, j'ai rien prêt non y'a rien prêt Par contre, moi, j'ai préparé plein de choses. J'ai préparé plein de choses. Il y a la préparation. Après, il faut que je t'envoie un peu le brief. Et après, il y a tout ce qui est post-production. J'ai un monteur. Il faut que je lui dise les extraits, les allers-retours et tout. Après, il y a un peu la promotion. Moi, je ne sors jamais les gens. Si vous ne voulez pas partager, ne partagez pas. Il n'y a pas de souci. Je ne suis pas dans l'article de course. Moi, je suis sur le long terme. Mes épisodes, ils vont rester. Forcément, ils seront vus sur le long terme. Mais il faut quand même en parler. Mais oui, ça prend du temps. Et je me dis, il faut que j'utilise ça pour me faire gagner du temps sur toutes ces choses-là. Et pour les équipes que j'accompagne, c'est clairement... Moi, je suis content. J'ai une product owner. Elle a fond sur l'IA. Elle fait des postes sur l'Ibni et tout. Je trouve ça génial. Elle ira loin, clairement.
- Speaker #1
Mais tu vois, l'équipe, tous les vendredis, de 16h à 18h, ils se bloquent du temps. Parce que l'heure, ça va. Je ne sais pas s'ils le font tous les vendredis, des fois, ça peut sauter un peu. Mais ils ont le rituel. Et ça, je trouve que c'est toujours moi. Ça, c'est quand même les bons tips que je trouve. Et ils ont tenté, tu vois, ils tentent des choses ensemble. Et là, ça fait deux, trois mois que ça dure. On avait Mathéo dans l'équipe qui était hyper chaud pour tester. Et donc, en fait, il a leadé les premiers échanges. Et tu vois, tu as quatre, cinq personnes qui viennent tout le temps. Et puis finalement, je pense que tu as besoin aussi de te faire entraîner par un groupe. Et hop, tu vois, ça... l'émulation du groupe fait du bien et je trouve que le rituel, la danger de cas, il fait vraiment du bien. Et quand bien même la première fois, tu ne te dis pas grand-chose. En fait, le truc, il va venir assez naturellement, mais il faut... C'est comme tout, en fait. Il faut se bloquer du temps et il faut accepter aussi qu'au début, on tâtonne un peu. Là, on est sur un nouvel univers de possible. Il faut aussi... Enfin, nous, je sais, pendant hyper longtemps, on a été assez anxieux. On s'est dit... Sans se le dire, en fait, le truc, il tombe. ouais tu... prends quand même une petite vague et tu te demandes après comment je vais l'aborder. Et donc, on a mis un peu de temps. Et puis là, les Rituals, je pense qu'ils ont fait aussi du bien à tout le monde pour pouvoir parler et puis parler aussi potentiellement des inquiétudes. Et après, expérimenter, faire des choses. Et comme ça, tu testes. Et ça fait au moins du bien.
- Speaker #0
Avant d'aller dans la dernière partie du podcast, il y a juste un sujet que je discute avec toi, c'est sur LinkedIn.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Parce que moi, je sais, j'ai démarré sur LinkedIn pour les mauvaises raisons. Ça veut dire quoi,
- Speaker #1
les mauvaises raisons ?
- Speaker #0
Je t'expliquais. Là où j'étais, on était une équipe agile. Avec les clients, ça se passait bien. Mais on voulait un peu aller à l'échelle. On voulait que les autres équipes des autres départements quittent un peu l'ancien mindset du cycle en V. Et aussi du mode offert à son face propre. Offer à son face propre, c'est quoi ? C'est en réunion, c'est en retard, c'est à faute de notre équipe. Nous, on est dans les temps. C'est ce genre de mindset qu'il faut changer. C'est ça qu'on dit du changement. Il y a les process et tout, mais il y a aussi ça à changer dans les autres équipes. J'avais créé une communauté agile avec d'autres agilistes, d'autres scrimmasters, d'autres coachs agiles. Ça n'avait pas marché parce que les gens n'avaient pas le temps. Ils n'ont pas le temps, mais surtout, s'ils n'ont pas de sponsor, du top management, comme tu disais, moi j'étais dans un grand groupe. C'est pas le camp bien état, tu vois. Il y a plusieurs strates, il y a plusieurs niveaux. Forcément, t'as un peu du top dans, tu vois. Donc tu peux pas. Et je me suis dit, ok, ça passe pas. Comme je te disais tout à l'heure, la porte est fermée, il faut passer par autre chose. Donc je me suis dit, je vais passer par l'igni. J'ai passé par LinkedIn, au début je parlais de mon travail de Scrum Master, quand je suis passé de Dev à Scrum Master, ça m'a vu tout se fatiguer en fait. Ça m'a vu fatiguer parce que le travail en journée, c'est mon boulot. Le soir on reparlait de ça et tout, puisqu'il n'y avait rien à vendre. Bah oui,
- Speaker #1
complètement.
- Speaker #0
Parler juste à mes copères ou mes collègues, c'est pas intéressant. Même au niveau business, c'est pas eux, c'est jamais leur cible. mais au moins ça m'a travaillé ça ça m'a travaillé un peu le serein d'imposteur où ce que je postais je ne vais pas me faire descendre par les petits experts comme Pablo Fernaud ou je ne sais pas qui tu postes et c'est cool donc ça m'a travaillé sur ça et après j'ai vite mis en avant les autres un peu comme toi en fait j'ai commencé à parler des gens de mon équipe les gens qui m'ont accompagné, les coachs qui m'ont accompagné comme Eliemeni, Anisropart Oui Et ça a commencé à créer du lien. Ce que retenaient les gens, c'était un peu le vécu, enfin un peu les leçons, entre guillemets. Moi, je n'ai pas de leçons à donner sur les gens. Par contre, les gens, ils ont tous des parcours de fous. Toi, tu as un parcours de taré. Moi, je pense que j'en ai un aussi. C'est ça qui est intéressant et ça crée du lien. Donc moi, j'ai continué sur LinkedIn sur ça. Et en même temps, je faisais passer les messages, tu vois, sur l'automanagement et tout. Et au fur et à mesure, quand j'étais en Réunion, Ça m'a aidé en fait.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Parce qu'il y avait d'autres équipes. En fait, tu connais LinkedIn.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
LinkedIn, tu parles aux gens, c'est nul, c'est des égaux et tout. C'est marrant, tout le monde y va et tout le monde lit, tu vois.
- Speaker #1
Bah oui,
- Speaker #0
complètement. Et toutes les équipes qui étaient autour de la mienne, tu vois.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Ils aimaient Post, tu vois.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
En fait, ils aimaient Post. Je sais pas s'ils disaient c'est un monstre master ou racontent des conneries ou je sais pas. Par contre, ils disaient, lui, il raisonne comme ça. et au fil des raisons j'ai senti que quand je prenais la parole que je proposais des choses c'était plus pareil parce que on va dire la chose il y avait des équipes un scrum master c'est quelqu'un qui prend un budget dans l'équipe mais il produit pas il développe pas donc moi je me suis pris des cartouches à d'autres équipes je me suis dit si je prenais une nounou comme on disait tout à l'heure une nanny il y a beaucoup de choses à faire donc je veux que les joueurs ils performent ok moi j'ai pas la même vision de la performance et du leadership mais c'est ok mais le fait de prendre la parole tu vois Hum... Les gens vont voir un peu comment tu raisons.
- Speaker #1
Complètement, ouais.
- Speaker #0
C'est pour ça que je suis passé là-dedans. Après, j'ai fait un podcast où j'ai commencé à inviter des pointeurs de l'agilité et tout. Et comme ça, je faisais passer les messages. Donc c'est pour ça que je te dis que c'est pour les mauvaises raisons.
- Speaker #1
Je ne sais pas s'il y a des mauvaises raisons pour lesquelles aller sur LinkedIn, parce que finalement, si tu t'aperçois que ce que tu es en train de faire ne dessert pas les causes que tu as, tu pivotes. En revanche, de se lancer... de ne pas avoir peur. Moi, j'avais la trouille. Aïe, aïe, aïe.
- Speaker #0
Pourquoi tu t'es lancée ? Parce que tu as créé la boîte. Tu t'es dit, il faut l'exhibitité. Ça ne marche plus, les discours des entreprises. Non, alors, écoute,
- Speaker #1
en fait, la première fois que je me suis lancée, en fait, j'ai lancé le truc pour dire que je vais créer ma boîte. Parce que je pense que, tu sais, c'est ce qu'on faisait sur LinkedIn. En fait, tu disais sur LinkedIn, je viens de changer de taf, ou je quitte. Tu sais, c'était toujours ce truc. Et moi, avant, je partageais les posts des autres. Mais bon. Et donc, en fait, je me souviens, donc, ce premier post, j'essaye quand même d'écrire un peu, de mettre une photo un peu simple. J'ai mis une photo de chien la première fois. Puisque j'aime bien les chiens. Mais... Et donc, je balance que je crée ma boîte. Et là, je reçois une tonne, en fait, de likes, de commentaires. Et ça m'a fait beaucoup de bien, en fait. Je pense que j'ai trouvé... Ça a boosté mon égo. et ça mais ça m'a rassurée dans ma, parce que tu vois tu disais ouais quand même t'as créé ta, enfin on y est allé tout de suite assez fort et je pense que à ce moment là, LinkedIn quand même t'as plein de gens qui sont hyper sympas enfin en tout cas les commentaires sont hyper sympas et moi ça m'a galvanisé en fait ça m'a fait vachement bien et donc en faisant ça, alors que j'avais pas du tout prévu, je me suis dit bon bah en fait je peux raconter un peu, je crois que j'avais vu des trucs, tu sais les gens qui partageaient un peu les coulisses de leur boîte ... Et ce que je voulais faire, c'est de changer comme d'hab, de ne pas faire l'angle classique, LinkedIn, d'entreprise, un peu chiant. Tu vois, c'est la boîte qui raconte les trucs de mes collaborateurs et moi, on est allés en séminaire. C'est chiant, en fait. Et puis, je ne sais pas, moi, je n'aime pas lire ça. Moi, j'aime lire des gens qui sont authentiques. Et donc, écoute, je me lance comme ça un peu toute seule. Et en fait, en écrivant... J'avais oublié que quand j'avais 14 ans, j'adorais écrire. Et que j'adorais écrire, tu sais, avec une petite touche fun. J'adorais écrire à ma façon, avec ma patte. Et je redécouvre ça. Donc il y a un côté, j'ai envie en effet de mettre la lumière sur IETA, mais surtout de mettre la lumière sur ce qu'on va faire différemment sur le cadre, mais aussi de dire la vérité. Parce que c'est important pour moi de... En fait, je pense que tu connectes aussi avec des gens qui sont sincères. Donc, c'était important pour moi d'être sincère dans l'intention et puis de dire les vraies choses. Et après, il y a eu un truc de... En fait, je suis tombée dedans parce que ça m'a fait un bien fou d'écrire. Et quand j'écrivais l'intention, j'écrivais des trucs sur IETA, finalement, je réfléchissais aussi au modèle en même temps, en fait, tu vois. Et donc, je structurais ma pensée. Et donc, ça me permettait de aussi, quand je pitchais ou que j'exprimais, on va faire comme ça, on va faire A, on va faire B, on va faire C. Souvent, c'est grâce... Finalement, quand je faisais des posts LinkedIn, quand j'en fais même encore aujourd'hui, En réalité, je suis en train de réfléchir à un truc pour la boîte. Et puis, j'adorais ce truc de se dire, attend, mais LinkedIn, c'est pour les bolosses. Je ne sais pas, il y a plein de gens qui se moquent de LinkedIn. Et en fait, je pense que ça dépend complètement de comment tu veux prendre l'outil. Tu peux être complètement toi-même avec LinkedIn. C'est gratuit. Ça a une portée de malade mental. Moi, j'ai vu des... J'ai accompagné un peu des... Je faisais un peu de conseils pour les startups d'État. J'ai vu une startup d'État qui a été... qui est passé dans le journal de TF1 grâce à un post LinkedIn, ça peut avoir une portée assez folle. Et donc, c'est important pour moi d'investir dans le réseau et surtout de trouver sa patte et de dire ce qui est important, en tout cas, ce qu'on a envie de dire. Donc non, moi, finalement, ça a été pour moi un déclencheur de plein de trucs, de plein de rencontres. Regarde, on se rencontre aujourd'hui grâce à LinkedIn, en fait, en réalité. Alors, on avait des gens en commun, bien entendu, mais le connecteur, c'est quoi, en fait, dans tout ça ?
- Speaker #0
Non mais outre LinkedIn, Internet, le truc que j'ai appris, c'est la capacité des gens à t'aider. Quand tu postes en ligne, j'ai mis au milieu autant d'aide. Au départ, tu te dis, non mais c'est Internet, il ne faut pas trop raconter, il ne faut pas être trop vulnérable. Mais quand tu cours dans la chaussure et que je demande de l'aide, c'est un truc de fou. Mais les gens,
- Speaker #1
ils veulent être utiles. Les gens, ils veulent être utiles. Et en fait, quand ils le sentent que t'es bardé de bonnes... Enfin, je pense que t'es bardé de bonnes intentions, tu sollicites de l'aide et les personnes, elles veulent être utiles. Bon, bah, jackpot, en fait. Finalement, les trois associés. Et puis, le fait que tu te sois dévoilé, en fait, t'es vulnérable, ben, tu te connectes, en fait, à l'autre. Donc, en fait, ça génère un truc chouette. Mais moi, je me suis jamais fait désinguer une fois, un ou deux. Sur LinkedIn, après, je suis pas allée sur des... Enfin si, il y a des trucs que j'ai tendu le bâton pour me faire battre sans faire exprès, parce que quand t'écris au début...
- Speaker #0
T'avais posé ça en quoi ?
- Speaker #1
Bah non, mais tu sais, en fait t'écris au début, tu te rends pas compte que des fois tes phrases Tu les as pas bien écrites, en fait. En fait, il y a un double sens. Il y a un double sens et tu te relis, tu te dis, ah purée, c'était pas terrible, ça. Mais bon, c'est le jeu, en fait. Et puis là, j'ai l'équipe qui a créé un truc sur GPT, tu sais, genre, je sais pas comment on appelle ça, un bot où, en fait, ils peuvent... Ils nous ont créé un truc où on peut écrire avec le tone of voice Yeta. Parce qu'ils m'ont dit, ouais, ça peut t'aider pour écrire la newsletter, les posts LinkedIn et tout ça. Et en fait, moi, j'ai essayé d'utiliser un peu. mais je perds tout le plaisir d'écrire donc ça n'a aucun sens donc je le fais pas parce que l'écriture pour moi est devenue aussi quelque chose qui me fait du bien dans mon quotidien donc je prends du temps et donc au début je le prenais pour moi en tant que moi et maintenant je le prends pour l'équipe donc ça c'est génial donc là j'aide plutôt les membres de l'équipe ceux qui en ont envie à écrire à leur tour parce qu'en fait je pense que ce dont j'ai envie c'est un peu ce que tu disais tout à l'heure c'est valoriser déjà des expertises Mais peut-être aussi, c'est déclencher cette petite flamme de « Ah, mais moi aussi, j'aimais bien écrire avant. » Et en fait, avec le boulot, parfois, tu le perds, finalement. Et puis, tu peux te reconnecter à des trucs que tu aimais bien faire. Et maintenant, je le fais plutôt dans ce sens-là.
- Speaker #0
Comme tu disais, c'est le côté créatif des gens. Oui,
- Speaker #1
c'est créatif. Alors, je ne sais pas si c'est que de la créativité. Je pense que ça aide beaucoup à se structurer. à structurer en fait les idées parce que des fois on le voit des fois dans nos discussions tu sens qu'il n'y a pas de colonne vertébrale en fait tu vois tu t'es pas et en fait ça moi je suis beaucoup là-dedans on commence à discuter ça part partout et puis en fait tu perds ta colonne et en fait t'es moins impactant parce que en fait tu reviens pas sur le sujet sur lequel t'étais et donc moi pour moi de pouvoir dire attends 1, 2, 3 qu'est-ce que tu penses en 3 trucs Ça m'a fait du bien et je pense que ça me rend aussi plus percutante à l'oral, à l'écrit. C'est important.
- Speaker #0
Non, mais on est alignés. Je t'avais dit au début du podcast,
- Speaker #1
on n'a pas les choses en commun.
- Speaker #0
Mais clairement, moi, c'est ça. Déjà, ça m'a permis de mettre ma mise de l'eau claire. Franchement, c'est pas clair dans la tête de tout le monde. Déjà, il y a ça, le fait de partager. t'affrontes ton regard des autres et tout, au final, au départ, comme tu disais, au départ, quand tu cliques, c'est chaud, tu vois. Après, si les gens qui t'apprécient pas, ou qui s'aiment pas, ou qui pensent que t'es un escroc, ou qu'ils aiment pas, bah, de toute façon, t'as pas envie de bosser avec eux, donc c'est ok, tu vois. Par contre, tu peux attirer des personnes qui pensent comme toi, mais que t'as pas encore rencontrées. Et ça, je trouve ça génial.
- Speaker #1
Et t'en attires plein, et nous, en fait, ça nous crée des... Beaucoup avec les candidats, pour le coup tu vois en fait du coup bah tu sais c'est Les discussions qu'on a, elles sont tout de suite deep. Parce que finalement, vu qu'on a dévoilé un peu beaucoup de choses, c'est pour ça un peu, je pense, qu'en retour, j'ai des personnes qui se confient. Puisque moi, j'ai dit des trucs sur nous, j'ai mis les pieds dans le plat. Et c'est génial. En retour, ça génère des conversations hyper authentiques, très sincères. Et j'ai rarement vu ça. Et donc, grâce à tout ça, tu te dis... Purée, le jeu en vaut la chandelle en fait. Ouais, ouais, le fait de prendre du temps.
- Speaker #0
T'as raison, moi je le vois dans mon quotidien. Tu vois, il y a des choses où je suis pas bon, il faut que je m'améliore. Il faut être transparent, il faut faire du reporting, il faut dire ce sont les sujets sur lesquels je travaille. Par contre, moi il y a des sujets, comme tu disais, où des fois, j'ai des gens de mon équipe, ils me disent des choses, tu vois, un peu perso, un peu chaud. Là, tu vois, je peux pas communiquer ça. Mais d'un côté, tu vois, ça me dessert, parce que du coup, je peux pas dire au manager ou des gens à qui je dois rendre des comptes que tu il y a des dingueries que je gère en off mais c'est pas grave parce que je sais que ça servira à l'équipe, à la personne elle s'en tirera mieux à l'instant T et je sais que T plus 1 elle en rendra 10 000 pour moi et aussi pour l'équipe et pour moi c'est le bon calcul mais clairement tu peux pas le partager au départ mais c'est normal au départ moi ça m'emmerdait parce que je me disais putain peut-être que je suis pas sur les bons sujets Mets-tu que... Du coup, je ne peux pas en parler. Mais non, les semaines ont passé. Je me suis dit, je n'ai pas fait de ne pas en parler, mais j'ai bien fait aussi de prendre ce sujet-là et d'être à l'écoute. Maintenant, ça dépote, tu vois. Et c'est cool,
- Speaker #1
tu vois. Oui, tant mieux.
- Speaker #0
On en a reparti, hein ?
- Speaker #1
Allez.
- Speaker #0
Pauline.
- Speaker #1
Allons-y.
- Speaker #0
C'est une journée qui fait des plus de 24 heures. Qu'est-ce que tu ferais ?
- Speaker #1
Je me formerais plus.
- Speaker #0
Comment, en fait ? Ouais,
- Speaker #1
ouais.
- Speaker #0
Tu me formerais sur quoi ?
- Speaker #1
Là, tu vois, en ce moment, j'ai plus envie... Là, j'ai un... Donc, avant Yeta, j'avais jamais fait de marketing. Et en fait, tu vois, là, tout... Et typiquement, même créer un podcast, je kifferais. voilà il y a plein de choses j'arrive pas j'étais un peu deg parce que tu vois je bossais là on est mi-août j'ai bossé la première quinzaine d'août en me disant ça va être hyper calme je vais me former et en fait ça n'a pas du tout été calme donc j'ai pas du tout pris le temps et je me mets je vais me former j'ai envie d'aller de pousser un peu plus Les sujets marketing, ça c'est vraiment le truc que j'ai envie de faire tout de suite, mais aussi un peu tout. Moi je suis un peu fan des formats masterclass de faire apprendre par des gens qui sont n'importe quel sujet finalement. Bon ben voilà, donc à court terme c'est ma petite frustration ça.
- Speaker #0
Bon et pour le cas je peux t'aider,
- Speaker #1
pas de soucis. ça trop cool après là je sens que c'est quelque chose que je ferais j'y avais pensé à un moment donné et puis bon dans la priorité mais Peter pour le coup fait un podcast lui qui s'appelle La Pause Produit donc nous c'est plutôt dans le monde tu vois du product donc il va aller discuter avec les influenceurs et puis parfois je suis un peu jalouse tu vois je me dis ah c'est cool il doit y avoir plein de discussions trop chouette ça crée de l'intimité entre les gens que je trouve hyper hyper chouette et puis non c'est bien il faut ça enfin ouais bon bref voilà donc apprendre plus c'est formé ouais ouais ouais clairement niveau santé tu te mets combien sur 10 ? t'as pas le droit de dire 7 de ma santé tu veux dire ? ouais tu mets combien sur 10 ? 9 sur 10 ouais après je fais très attention là je depuis Yeta en fait je fais beaucoup plus attention qu'avant parce que un peu ce que je te partageais sur mes émotions pour le coup autant je me sens bien, je dors bien etc autant je sens que j'ai beaucoup plus de pics d'émotions donc en fait je fais beaucoup plus de sport je fais attention à ce que je mange tu vois de tout ça Je fais beaucoup plus attention parce qu'il faut que je sois plus solide. Je sens que je dois me sentir... C'est important que je me sente bien tout le temps. Et là, touche du bois, c'est le cas. Donc non, non, c'est... J'essaye de prendre le plus de soins de moi possible.
- Speaker #0
Tu fais quoi ? Tu fais du sport ? Ouais,
- Speaker #1
je fais pas mal de sport. Je fais du cross-training. Avec l'équipe, on fait des cours de boxe. On y va ensemble un peu, on se régale. Ouais, on fait des trucs de... de boxe, boxe un peu en mode bootcamp.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
on se fait un peu crier dessus. Moi, j'adore ça. Alors, tu vois, dans le sport, autant je déteste ça en entreprise, autant au sport, mais je me régale. Oui, je pense que j'ai un vrai besoin, tu sais, mais je pose mon cerveau, engueule-moi, tu vois, et moi, j'aime bien ça, en fait. Pour le coup, on transforme un peu le truc, quoi. Donc, ça, j'essaye de courir, renforcement musculaire, enfin, un peu tout. Et du yoga, des trucs un peu plus reposants. Pas méditation, ça, j'accroche moins, mais yoga. Et j'essaye, là, c'est cinq, six séances par semaine quand même. Ah oui, quand même ! Ouais, j'arrive à le mettre dans mon quotidien. Ouais, le matin, quoi, 7h. J'essaie de le mettre dans mon quotidien, ça me fait vraiment un bien fou et ça me permet de libérer mon énergie. Et surtout aussi, à chaque fois quand même que je vais au sport, je... que j'ai un truc en tête que je n'arrive pas à résoudre. Il y a quand même... Ça me permet de... J'ai un souvenir comme ça pendant le Covid. Je n'arrivais pas à résoudre un truc, un tableau Excel. Je ne sais plus ce que c'était ce truc. Ça m'énervait. Je suis allée courir à 16h. Tu sais, le truc qui ne t'arrive jamais. Machin, mais je ne sais pas, j'en avais besoin. Et pendant que je courais, en fait, j'ai trouvé le truc du fichier. Je me suis dit, mais oui, mais c'est sûr, en fait, de partir, revenir. Le sport a cet effet-là sur moi et même le fait de faire moins d'heures de travail effectives. Moi, j'étais habituée à des grosses trans-journaires. Je commençais à 9h, je finissais à 20h. Là, maintenant, ça fait longtemps que j'ai réduit parce qu'au bout d'un moment, les tâches sur lesquelles je travaille, je ne peux pas. Mon cerveau, en fait, il ne peut plus. Il s'arrête. Ça me fait un bien fou de reprendre du temps, de se mettre off. OK, tu te remets les idées en place, c'est important.
- Speaker #0
Ouais, je suis d'accord avec toi. Moi, cette année, comme je suis fiancé, j'avais beaucoup de stress.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Et des fois, tu te fais des films. Mais c'est comme ça. Moi, il y a deux choses qui m'ont aidé. Tu sais déjà prendre un coach sportif ?
- Speaker #1
Ah oui, t'es un coach toi.
- Speaker #0
Bah du coup, quand tu disais, ça me faisait rire, quand tu disais, moi j'ai pas envie qu'on me gueule dessus. Par contre, j'ai envie de faire des trucs qui sont durs. Et du coup, j'ai pris un prof d'haltérophilie.
- Speaker #1
Ah purée, ok, ouais.
- Speaker #0
Tu vois, tout le monde me dit...
- Speaker #1
Mais tu faisais du sport avant, de manière...
- Speaker #0
J'allais à la salle, mais je faisais rien dans la salle en fait. Oui, c'est vrai. C'était vraiment pour me donner le bon de consens. J'écoutais des podcasts, je préparais mes anciens podcasts. Au final, c'était ma femme qui me disait, t'as pas utilisé ta serviette en fait t'as raison en fait
- Speaker #1
ça suffit il faut que je fasse du sport du vrai sport mais c'est trop dur d'aller à la salle tout seul moi je trouve que j'ai jamais réussi à faire ça c'est des points que tu sais pas quoi faire en fait et donc t'es là tu te balades entre les différents trucs là donc
- Speaker #0
tu vois j'ai pris un port d'assaut fini et alors ? franchement au bout du temps à chaque fois je suis mort moi au départ j'avais l'addiction sur les jeux vidéo donc à chaque fois je jouais tard une fois que tu fais une séance d'une heure où t'as soulevé des poids Ouais Tu peux plus, tu vois. T'es sûr de dormir tôt, c'est sûr.
- Speaker #1
Ah bah oui, ça te met la claque.
- Speaker #0
Ça résolue le problème du sommeil. Aussi du stress, parce que ça se dépense. Et ça, ça change tout.
- Speaker #1
T'as raison, c'est vrai que le sommeil... Je sais que Peter, il dort très mal pour le coup. Bon, après, il est blessé. Donc, il peut plus faire de sport. Et en fait, non, moi, c'est vrai que... Je pense que je me mets aussi des petites claques pour... Je dors hyper bien. C'est très rare que je me réveille. Ça m'arrive de me réveiller à 5h, c'est vrai. Ça arrive. Mais ça arrive à tout le monde, je pense. Ce n'est pas un truc d'entrepreneur. C'est un truc d'anxiété globale. Et de lune, non ?
- Speaker #0
Oui, je ne sais pas. Ce n'est pas trop en délire.
- Speaker #1
Non plus. On me dit, attends, c'est la pleine lune. OK, ça doit être ça.
- Speaker #0
Il y a ça, le sport et la varicoche sportive. J'ai fait le grand croisé des deux genoux. Accident, scooter et aussi le tennis. Ah,
- Speaker #1
purée.
- Speaker #0
donc ça me permet de dire à mon prof c'est pas je vais faire du crossfit ou je vais faire je vais aller au géo par contre là on travaille vraiment sur comment remuscler tout ça et c'est cool ah c'est chouette donc ça c'est le premier truc et le deuxième truc c'est de parler à quelqu'un en fait j'ai parlé à un psy tu vois c'est plutôt une coach de PNL mais voilà c'est des séances où je prends à chaque seul une heure tu vois et ça me permet de discuter des choses avec qui je peux parler en fait ah oui parce qu'en plus t'es tout seul en fait
- Speaker #1
C'est vrai que nous, à Epistar, après nous, on a des coachs aussi. Chacun, ça nous fait du bien et on en a besoin. Mais c'est vrai que nous, on est tous les deux et puis on a une équipe. Je pense que ce n'est pas du tout la même aventure quand tu es tout seul. Même freelance, la charge mentale, elle doit être assez importante. C'est pas du tout, tu vois, tu me disais, ouais, vous, machin, mais c'est pas. En fait, quand tu crées une équipe, je pense que ce n'est pas la même aventure. et puis il y a un côté où moi je valorise pas forcément les compétences de Pauline je valorise les compétences de Yeta et je pense que ça ça change un peu dans le truc parce que moi la marque Yeta c'est pas Pauline, oui ça l'est mais ça l'est pas en fait donc c'est plus facile tu sais tu t'extrais le truc de en fait je vends pas ma marque personnelle en fait c'est plus compliqué.
- Speaker #0
Non il y a ça mais le truc que j'ai appris c'est qu'au départ je faisais des séances là pour parler un peu des problèmes et du stress et tout.
- Speaker #1
Ouais.
- Speaker #0
Là, depuis trois mois, ça va mieux. En fait, ça fait du bien de parler à quelqu'un qui a un regard extérieur quand ça va bien, en fait.
- Speaker #1
Ah oui, ouais.
- Speaker #0
C'est pour ça que j'avais fait une grosse...
- Speaker #1
Qu'est-ce que ça t'apporte quand ça va bien ? Tu vois,
- Speaker #0
j'ai fait une grosse pause sur LinkedIn et sur le podcast. Parce que déjà, le podcast, je voulais plus utiliser ma thune perso. Ah oui,
- Speaker #1
ouais.
- Speaker #0
Parce que les gens ne savent pas, mais pendant deux ans, je les ai fait perso. ça m'a ruiné J'étais capable d'acheter des PlayStation 5 ou des Jordan, tu vois. Pourquoi je ne peux pas investir sur le long terme sur ce genre de projet ? Oui, complètement. Donc au final, non. Mais par contre, je voulais que la trésorerie avance pour réutiliser le podcast, pour réutiliser l'argent de ma boîte, en fait. Donc, comme tu t'as dit tout à l'heure, quand tu parlais trésorerie et tout, au départ, moi, c'est pareil. Le podcast, non, je le relancerais quand la trésorerie sera nickel et c'est cool. Ça m'a permis justement de reprendre le podcast et aussi LinkedIn. Parce qu'au départ, pareil, j'avais tout coupé. Je me suis dit, je suis focus sur mon client, je dois prouver, machin, bitule. Je reçois les lettres de leur staff et des impôts, mise en demeure parce qu'il y a eu erreur de je sais pas quoi. C'est nouveau pour moi, ce genre de truc. Quand on parle avec des gens comme toi, ça fait rire, tu vois. Et moi, ça me fait peur. Moi, ça me fait peur. Là, tu ris. Non, mais parce que, je sais, tu vois, ça fait partie du jeu, en fait. Moi, je n'avais pas l'habitude de ça. Mais tu vois, maintenant, le fait de parler à quelqu'un, ça permet de construire l'après, tu vois. Les choses qui vont bien.
- Speaker #1
Oui, c'est bien. Donc là,
- Speaker #0
j'ai repris le podcast, je reprends LinkedIn ouais Et comme je t'ai dit, là, je disais tout le monde, je vais me faire un liage,
- Speaker #1
je vais chercher une bonne formation pour pouvoir automatiser. Il faut le dire. Bon, voilà, ça y est. Je fais de l'haltérophile. Non, ça, je ne le ferai pas. Christophe fait...
- Speaker #0
Moi, sur l'IA, c'est vraiment pas pour avoir... Comment dire ? Pour utiliser le chat GPT ou Grog, tu vois. C'est vraiment comment je peux automatiser des choses que... Automatiser les factures, automatiser le podcast. Oui, tu as plein de trucs que tu peux faire, bien sûr. C'est un truc qui m'émerge. je prends pas le temps.
- Speaker #1
Puis ça évolue tout le temps, donc en fait, ça se trouve... Enfin, il y a tous un truc... On a peut-être tous un truc de... Attends, là, ce que je vais faire maintenant, en fait, ça va changer dans une semaine. ça va être tellement très vite. Mais bon, mieux vaut prendre le train tôt que tard. Enfin, là, il faut expérimenter, quoi.
- Speaker #0
Pour revenir un peu sur le sujet, tu n'as jamais pris un psychologue ou quelqu'un comme ça ? Si, j'ai fait.
- Speaker #1
En fait, j'ai des coachs depuis... Mais c'est par hasard, en fait. Enfin, par hasard. Tu sais, c'est des potes qui se forment au coaching et qui te disent, en fait, dans mon truc, il faut qu'on prenne... Tu sais, genre en test, machin. Et puis donc, j'ai un peu... Alors, quand j'étais avant chez Binex, tu avais beaucoup de coachs. Donc, tu vois, finalement, de manière un peu déguisée, je voyais un peu des trucs de coaching et tout ça. et donc là les coachs que j'ai rencontrés donc qui étaient plus tard en formation m'ont donné envie de creuser le sujet mais ça fait partie comme des sujets de formation en fait c'est illimité tout ça donc entre s'intéresser à tout ça moi c'est des sujets qui me passionnent d'en parler avec les gens de lire des bouquins et le coaching enfin être coaché et être et voir un psychologue ou un psychiatre enfin peu après enfin je pense ... et la série m'a bouleversée on m'en avait parlé en thérapie je sais pas si tu l'as vu sur Arte en fait la série tu vois le quotidien d'un thérapeute en fait et j'ai trouvé ça extraordinaire et tu vois un patron d'entreprise en fait ça m'a fait marrer parce qu'il y avait plein de trucs qui résonnaient et avant j'y pensais pas en fait en étant salariée parce que en fait je ressentais pas le besoin et c'est vrai que là quand même d'eux. avec l'État un peu plus, mais je me suis plus refugée dans le sport, pour le coup, tu vois, moi.
- Speaker #0
Ok. Ça marche ? On a la force que je le tente pour une dernière question. Je veux juste parler un peu de voyage. C'est quoi les voyages qui t'ont marqué ?
- Speaker #1
Ah, écoute, j'étais à Los Angeles, là, en février. Et en fait, je suis allée à Palm Springs, qui est une ville que je trouve... extraordinaire et qui me fait un effet toujours, c'est pas la première fois que j'y vais ouais ouais ouais t'as des endroits un peu suspendus t'as l'impression que toi tu les as déjà vécu avant ou j'en sais rien et je ressens à chaque fois que je vais là-bas une espèce de liberté, de bien-être un truc assez hallucinant ouais un truc qui me fait du bien qui est chouette donc ça c'était cette année c'est un voyage mais là j'ai un J'ai un petit truc en ce moment avec Biarritz. Je vais pas mal à Biarritz en ce moment. Je m'y sens bien. Je ne sais pas, j'ai l'impression, pourtant, il y a certaines villes qui m'appellent un peu plus. Et là, je commence à connecter avec ces endroits-là. Et ça me fait du bien. En tout cas, si je parle à chaud, si les journées faisaient plus de 24 heures, typiquement, ou si j'avais un super pouvoir, aller pouvoir découvrir le monde, ce serait trop bien.
- Speaker #0
Mais je suis comme toi en fait. Au départ, quand j'étais jeune, j'avais bien découvert de nouvelles choses, donc j'allais à droite à gauche. Maintenant, je n'hésite pas à retourner dans les endroits où j'ai bien aimé parce que je ne sais pas, il y a un truc. Et moi, j'ai la même chose. En France, tu me disais de Biarrès, moi j'ai Saint-Malo.
- Speaker #1
Tu vois,
- Speaker #0
j'ai mon pote Yoann Lémini qui est breton. Saint-Malo,
- Speaker #1
c'est... C'est random quoi.
- Speaker #0
C'est trop connu, ils ont un meilleur en Abidjan. Mais toi c'est sympa l'eau ! Moi je crois que je suis allée 4 fois avec ma femme ! En connect ! 4 fois en 3 ans !
- Speaker #1
Ouais je comprends !
- Speaker #0
Parce que je sais pas, ça me fait du bien ! Ouais je comprends ! On a les petites routines, les restos, la marche devant la flash tu vois ! Ça me fait du bien tu vois !
- Speaker #1
On vieillit quoi !
- Speaker #0
Tu penses ? Mince !
- Speaker #1
Bah je sais pas mais moi aussi je fais souvent ça et puis je me dis mais... je me dis mince attends je vais 3-4 fois dans les mêmes endroits et en fait j'ai un côté faux mot tu vois je me dis merde attends tu fais 3-4 fois mais on va aller dans un endroit que tu connais pas et de faire un truc que t'as jamais fait bon bah oui mais j'essaye ça aussi tu vois c'est le truc sur lequel je lâche prise je fais ce que je veux c'est ok tu sais genre arrête de vouloir toujours faire plus quoi tu vois donc non mais ouais c'est marrant
- Speaker #0
Ouais, je sais pas. J'avance que c'est la même chose pour les séries télé, tu vois. Il y a des séries télé que j'aime bien en voir plusieurs fois ou de regarder les nouvelles, tu vois. Ouais, je sais pas si c'est la vieille.
- Speaker #1
Mais tu sais, ils disent ça, je sais plus qui disait ça, un mec hyper smart, qui disait, en fait, au lieu de lire 500 bouquins, c'est quand même un peu plus smart d'en sélectionner 3 qui sont extraordinaires et de relire ces 3 mêmes parce que, en fait, potentiellement, on les oublie, en plus, les livres. et les livres ils sont mauvais alors encore plus mais tu vois en fait ils étaient dans l'approche et peut-être que c'est aussi ça le truc au lieu d'aller chercher à connaître 500 séries moi aussi j'ai un plaisir fou je te parlais de Sex and the City tout à l'heure en fait il y a des nouvelles saisons donc moi j'ai repris tout le début et maintenant je le fais en anglais parce qu'avant à l'époque je le faisais en français ça n'a pas la même saveur et en fait je me suis régalée parce que l'âge que j'ai aujourd'hui et l'âge que les nanas avaient quand je regardais quand j'avais 15 ans. Et donc, en fait, j'arrive plus à imaginer que ce n'était pas la même époque, la même période. C'est génial, je me suis régalée. Et finalement, est-ce qu'on préfère regarder 150 ou rester focus sur celle qui nous apporte le plus de valeur ? Ce n'est pas un peu nos métiers, ça ?
- Speaker #0
Si, si ! Oh là là ! Sans transition !
- Speaker #1
Non, non, mais tu as raison, c'est ça.
- Speaker #0
t'as quoi d'autre comme série que t'aimes bien ou des films ?
- Speaker #1
là je regarde Succession parce que tout le monde m'a dit ouais Succession mais c'est un peu trop violent tu vois bizarrement c'est un peu beaucoup pour moi je me dis purée tu t'as vu Succession ? moi aussi j'agroche pas moi j'aime bien quand même les trucs un peu même où l'humain est chouette en fait il y a des actions qui sont cool non je suis pas trop en plus je suis pas très très cinéphile qu'est-ce que je regarde série série ouais je pense que ça c'est mince Ah oui, j'ai adoré The Beer, là, dernièrement. Tu l'as vu, The Beer ?
- Speaker #0
Non, tout le monde en parlait. Waouh !
- Speaker #1
Et en fait, on parlait avec l'équipe de Jamie Curtis, qui est une femme que je trouve géniale, déjà. Et dedans, elle a un rôle... Enfin, il faut que tu regardes, et on s'en parlera. Et il y a une scène, en fait, où elle est extraordinaire. Ils font un repas, je t'en dis pas plus. Et elle est incroyable. Et le jeu d'actes... Enfin, waouh ! Cette série, tout fait sens pour moi. Non, je pense que ça va te plaire. Il y a beaucoup de sincérité, d'authenticité. C'est dans la cuisine. C'est assez chouette.
- Speaker #0
Ça marche, c'est noté. Écoute Pauline, on arrive à la fin du podcast.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Tu reviendras pour un prochain épisode. Ouais, grave. Si on veut discuter avec toi, moi aussi avec toi. Je pense que les gens l'ont compris. Ouais,
- Speaker #1
mais oui, sur LinkedIn. Du coup, on est pas mal... Non, je dis ça... en fait je commence à avoir pas mal je passe à côté de messages quand même sur LinkedIn mais donc oui Pauline EGA LinkedIn ou par mail pauline.ega yeta.fr ça marche,
- Speaker #0
tu pars en vacances là ça y est,
- Speaker #1
demain là je vais demain je vais au Café Ré je fais des vacances un peu bourgeoises là cette année je fais Café Ré, Île de Ré Et après, tu vois, je change un peu de style en fonction du moment. Donc là, c'est le côté été, comment on dit ? Non, pas bobo, été un peu bourgeois.
- Speaker #0
Oui, mais tu vas te reposer. Oui,
- Speaker #1
c'est surtout, non, il faut que je coupe là. Deux semaines, ça va être chouette. J'en ai absolument besoin. J'espère que je n'ai pas dit trop de bêtises. Parce que là, c'est ça, je craque, je suis fatiguée.
- Speaker #0
Merci à toi, Pauline.
- Speaker #1
Merci, Christophe, c'était super bien.
- Speaker #0
Je savais que tu serais une bonne cliente. C'est cool. On se voit enfin, tu vois. Oui,
- Speaker #1
c'était trop chouette.
- Speaker #0
Merci à toi et à bientôt.
- Speaker #1
À bientôt. Merci.