- Speaker #0
Un très grand merci au Brussels Press Club pour le prêt de leur studio, grâce auquel j'ai pu enregistrer l'épisode du jour dans des conditions optimales.
- Speaker #1
Mon père a passé sa vie à me dire ce que je dois faire, ce qu'il faut faire, et ce que je dois faire, c'est ce que lui fait. Voilà, c'est pas compliqué. C'est pas une éducation,
- Speaker #0
c'est une éducation.
- Speaker #1
Non mais attendez, si mon père fait du ski, il faut faire du ski. Si ! Jérémy, le ski c'est bon pour la santé, puis c'est grâce. Non, il faut le faire. Si mon père n'aime pas la, il faut qu'on en parle. Non, Jérémy, il n'aime pas. C'est comme ça. C'est chiant, c'est chiant. Je sais que bientôt, il va rentrer à l'EHPAD, tu vois. Je vais lui passer les gammes EHPAD et il va me faire... J'ai rien dit. Après, il faudra que je pisse dessus. Puis c'est comme ça.
- Speaker #0
Vous écoutez quelque chose à vous dire ? Le podcast des parents séparés. Comment dire à ces enfants qu'on se sépare ? Comment organiser la garde partagée ? Et nous, parents, comment se remettons d'une décision qui chamboule inévitablement notre quotidien et celui de notre famille ? La bonne nouvelle, c'est qu'on s'en sort. Je suis Pamela Morinière et vous écoutez la saison 3 de Quelque chose à vous dire, le podcast des parents séparés. Tous les 15 jours, je donne la parole à des parents séparés qui viennent vous partager leur expérience de la séparation et les ressources qu'ils ont utilisées pour se préserver et préserver leurs enfants. J'interviewe également des professionnels qui oeuvrent autour du divorce et de la séparation pour vous apporter un point de vue d'experts sur une situation compliquée qui touche presque un couple sur deux et que l'on a tendance à banaliser alors que ses conséquences sur la vie familiale et personnelle sont titanesques. J'espère. que ce podcast vous apportera le réconfort dont vous avez besoin. Si vous aimez le podcast et souhaitez le soutenir, n'hésitez pas à vous abonner et à en parler autour de vous pour qu'il puisse aider d'autres parents. Bonne écoute ! Salut les parents, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, je voulais lancer un petit appel. J'ai besoin de votre soutien. Vous l'ignorez peut-être, mais chaque épisode exige au minimum 12 heures de travail. C'est un temps... conséquent, mais que je juge nécessaire de consacrer à ce podcast pour vous offrir des épisodes concrets qui répondent à vos problématiques de séparation et vous inspirent pour aller vers du mieux. Ce podcast est en accès gratuit et j'espère qu'il pourra le rester. Mais pour cela, j'ai besoin de sponsors qui m'aideront à le faire vivre le plus longtemps possible. Et c'est là que j'ai besoin de vous. Pour montrer que ce podcast touche un maximum de personnes, j'ai besoin d'un maximum d'engagement de votre part. Alors abonnez-vous au podcast, parlez-en autour de vous, likez les publications sur les réseaux sociaux et laissez s'il vous plaît un commentaire et plein d'étoiles sur vos plateformes d'écoute. Si vous souhaitez soutenir le podcast, c'est vraiment la meilleure manière de le faire car cela m'aidera beaucoup à le rendre plus visible. Et si vous êtes une marque et que vous souhaitez investir dans un podcast francophone qui accompagne de nombreux parents séparés dans toute la francophonie et même au-delà depuis plus de deux ans, Je serais ravi de vous entendre et de vous lire. Contactez-moi sur les réseaux ou par e-mail, les coordonnées sont en note de cet épisode. Bonne écoute. Épisode 49, Jérémy Charbonnel. Peut-on rire de sa séparation ? Évidemment. Et mon invité du jour est bien placé pour le savoir, puisqu'il s'agit de l'humoriste et stand-uper français Jérémy Charbonnel, qui a fait de sa vie de papa célibataire l'objet de nombreuses vidéos que vous pouvez retrouver sur son compte Instagram, et qui s'est également inspiré de sa séparation dans son tout dernier Seul en scène, Seul tout. Jérémy était de passage en février à Bruxelles pour jouer son spectacle, et j'en ai profité pour lui proposer une interview pour le podcast. Pour la petite histoire... Nous avons passé une grande partie de la journée ensemble car nous avons enregistré le matin une interview pour la RTBF dans le cadre de ma chronique. Je vous mets d'ailleurs le lien dans les notes de cet épisode. Dans cette interview, on s'éloigne un peu des blagues pour se recentrer sur une vraie réflexion autour de la séparation que Jérémy envisage davantage comme un apprentissage. Nous allons aussi explorer notre rapport à nos enfants et la place de l'amitié quand tout s'écroule. Jérémy se confie aussi sur son rapport aux applications de rencontres, son expérience réussie des vacances solo, et vous apprendrez aussi pourquoi Jérémy est surnommé « Papa Boulet » . Merci beaucoup Jérémy pour ta sincérité dans nos échanges et toutes tes réflexions sur la séparation que tu nous partages avec beaucoup de générosité. Bonne écoute.
- Speaker #1
Je m'appelle Jérémy Charbonnel, je suis un papa célibataire, je suis acteur stand-upper, c'est marrant j'ai dit d'abord ma fonction maritale avant de mon métier. Acteur stand-upper, j'ai grandi dans un petit village à l'ouest du long qui s'appelle Saint-Cyr-aux-Mondeurs. Je suis monté à Paris à 20 ans, j'ai fait d'abord une formation de comédien, je me suis formé à l'improvisation, j'ai commencé à écrire des petits sketchs et j'ai commencé à jouer sur scène et j'ai appris mon métier en le faisant.
- Speaker #0
Tu es ici ? Parce que justement, tu as un seul en scène actuellement où tu racontes ta vie de papa célibataire.
- Speaker #1
Ouais, et comment j'en suis arrivé là ? Qu'est-ce qui a merdé là-dedans ? Le spectacle s'appelle « Seul tout » . Alors, tu me posais la question tout à l'heure, c'est déjà seul sur scène avec les gens, puisque le stand-up, on est seul face aux gens. Seul avec mon fils, puisque je suis un papa célibataire, et puis célibataire, donc tout seul. Donc, l'idée, c'était d'interroger un petit peu ce qui avait merdé. Et puis surtout, le fil rouge, c'est de me dire, moi je viens d'une famille un peu conservatrice, et du coup la communication, exprimer ses émotions, c'est pas notre fort. Et je me suis dit comment je vais annoncer ma séparation à mes parents.
- Speaker #0
Alors comment tu l'as annoncé cette séparation ?
- Speaker #1
Alors, un peu différemment de ce qui se raconte dans le spectacle, mais ça a été... Pas si évident que ça, dans le sens où on a le schéma un peu de la famille parfaite, entre guillemets. Mes parents sont ensemble, mes frères sont encore mariés. Moi, j'avais l'impression d'être vraiment la dernière roue du carrosse, le petit canard boiteux. Et au final, c'est très... Il faut venir voir le spectacle au final, parce que si je te raconte là, je te dévoile un peu une partie du spectacle. Du coup, c'est pour ça que je bug un peu, mais ça fait partie intégrante de ce pourquoi j'ai fait ce spectacle-là.
- Speaker #0
Oui, d'accord. Dans le spectacle, sans spoiler vraiment, tu expliques que c'était quelque chose que tu appréhendais beaucoup. Et c'est vrai que l'image qu'a l'entourage de la séparation n'est pas toujours simple. On peut constater dans notre entourage des réactions qui ne nous aident pas forcément à aller à cette séparation aussi.
- Speaker #1
Mais parce que je pense que ça les questionne eux aussi au sujet de l'amour. On en parlait encore juste avant, de dire que tu te sépares, ça questionne eux-mêmes sur l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre. Que ce soit les parents, les potes, parce que toi tu viens questionner, tu dis bah ouais mais il y a ça qui n'allait pas, il y a ça qui n'allait pas. Alors certains disent oui mais l'amour c'est des compromis, il faut faire ci, il faut faire ça. Et puis voilà c'est dans quelle mesure, à quel moment tu places tes limites. Et du coup c'est pas évident parce qu'on parlait de l'échec, on a l'impression que la séparation est un échec. Et il n'y a peut-être pas d'échec, c'est juste un apprentissage et que là tu es en train d'apprendre quelque chose sur toi pour essayer d'être... on va dire une meilleure personne un peu plus tard.
- Speaker #0
Voilà, tu viens de répondre à la dernière question.
- Speaker #1
Merci, allez, bonne soirée à tous.
- Speaker #0
Mais ce n'est pas grave, ce n'est pas grave, comme ça on l'aura abordé. Alors j'ai en profité justement, si tu devais résumer toi ta séparation en un mot, tu dirais quoi ?
- Speaker #1
Apprentissage. J'ai appris énormément de choses sur moi, sur mon enfance, sur mon éducation, sur qui j'étais, ce que j'ai raté, ce que j'aimerais corriger. si demain je dois de nouveau être en couple parce que j'aimerais apporter à la personne avec qui je vis et voilà on a dit beaucoup de choses avant d'enregistrer ce podcast mais apprendre d'abord à s'aimer soi alors t'as tous les livres qui te disent ça livre de développement personnel aimez vous vous même avant d'aimer les autres et c'est vrai en fait comment s'aimer soi déjà comment tu veux aimer quelqu'un si tu ne sais pas t'aimer toi et je sais que c'est difficile parfois à expliquer à conscientiser mais on a tellement de parts en nous il y a des enfants voilà Notre enfant intérieur, il y a des parties de nous qui sont enfants, qui ont été blessés par des liens d'attachement qui ont été insécures, défectueux ou dysfonctionnels. Et du coup, il faut en prendre soin. Et souvent, il y a ce truc, tu sais, on appelle ça le triangle de Karpman, le sauveur, la victime, le bourreau. Et bien en fonction de ce qui s'est passé chez nous, soit on aura envie d'être le sauveur pour aller aider l'autre, pour éviter de céder soi-même. Le bourreau, parce qu'on a envie de se flageller, parce que justement, toutes nos parataires nous défoncent. Ou la victime. Non, ça c'est la victime. Et le bourreau, c'est d'aller faire mal à l'autre, encore une fois, pour s'éloigner de soi, pour se fuir soi-même. Et du coup, c'est d'apprendre. C'est un apprentissage. Je dirais que ça m'a appris des choses.
- Speaker #0
Beaucoup de choses. Comment tu t'y es pris, toi ? Quelle a été la première étape pour apprendre à t'aimer toi-même ?
- Speaker #1
La psy. Je suis allé consulter. Je suis allé consulter. Ouais, ouais, je pense que ça, ça m'a beaucoup aidé. C'est un travail qui remonte avant ma séparation, qui peut-être m'a perturbé pour ma séparation, peut-être aussi, parfois on n'a peut-être pas envie d'entendre, enfin, il y a toujours des biais cognitifs de confirmation, tu sais, quand tu entends quelque chose, tu dis ah ouais, c'est exactement ça. Et peut-être ça ne m'a pas aidé de me trouver moi-même et après j'ai changé de thérapeute et là j'en ai une nouvelle depuis quelques temps et on travaille justement sur les parts, sur toutes ces parts blessées, comment réguler ces émotions. Ça rejoint totalement tout le travail que j'ai envie de faire, à la fois artistiquement, c'est-à-dire transmettre des émotions aux gens. Et puis, maintenant que je suis père, on en parlait, c'est comment tu veux apprendre à un enfant à réguler ses émotions, si toi-même, tu ne sais pas réguler les tiennes. Si tu as des pics de colère, si tu es d'un coup très triste, si tu es absent. Donc, c'est arrivé grâce à la psy, justement, comprendre tout ça. travailler sur ces émotions, sur ce qui se passe à l'intérieur de toi. Et ça t'aide, au final, encore une fois, t'es centré sur toi. Alors, il y a des très beaux podcasts. Attends, qu'est-ce que j'ai écouté il n'y a pas longtemps ? C'était une interview d'un Thomas Salivero, je crois, qui a écrit un super bouquin sur, je ne sais pas, s'aimer soi, c'est se consoler soi-même. Je te l'enverrai, c'est hyper intéressant. Et justement, il expliquait que ce n'est pas être égocentrique. En fait, il y a eu dans l'inconscient collectif de dire, si on pensait à soi, tu es égoïste. Tu ne penses qu'à toi, rien à voir. Si tu es bien avec toi-même, forcément tu seras bien avec les gens.
- Speaker #0
Tu n'auras plus ça à donner.
- Speaker #1
Exactement. Et c'est ce qu'on dit souvent, un parent heureux, c'est un enfant heureux. Ce n'est pas l'inverse. Et si tu vois ton enfant heureux, tu te dis, s'il est heureux, moi ça va. Non, ce n'est pas bon signe. C'est d'abord toi. Et donc si tu es bien avec toi-même, et c'est vrai, quand tu prends du temps pour toi, et on a eu toute une société, notamment celle de nos parents, ils n'ont jamais pris de temps pour eux. Et s'ils prenaient du temps pour eux, et même je discute avec parfois certaines mamans qui disent, non, j'ose pas. laisser le petit à une nounou parce que sinon je vais culpabiliser. Mais non, prends du temps pour toi parce que ce temps-là, tu vas recharger tes batteries. Tu vas être bien avec toi et tu pourras être super bien avec ton enfant après.
- Speaker #0
Alors tu parles donc, seul tout, le spectacle. On parle de solitude, donc solitude face à toi-même, solitude parfois avec ton enfant aussi. Et puis l'entourage dans tout ça. Sur tes réseaux sociaux, tu parles souvent de tes amis aussi. donc tu as l'air bien entouré est-ce que ça a toujours été le cas au moment de la séparation est-ce que comment est-ce qu'on peut aider en fait pour les gens qui ont autour d'eux des personnes qui se séparent quelle est la meilleure chose qu'ont pu faire tes amis pour toi ils m'ont écouté vraiment
- Speaker #1
je les remercierai jamais assez ça se compte sur les doigts d'une main les vrais amis qu'on peut appeler à n'importe quel moment qu'on saoule je sais que j'en ai saoulé certains à rabâcher des choses à dire mais non mais je pense que je vais y arriver je vais essayer En fait, tu es dans un cycle répétitif. C'est comme si tu te cognais la tête contre un mur et tu recommences. Et toi, tu as ton pote au téléphone qui t'écoute et qui dit « Oui, mais tu sais que ça, tu l'as déjà fait. Tu sais que ça, ça ne va pas marcher. » Et tu n'as pas envie d'entendre ça. Et la meilleure des choses, c'est juste d'écouter. Surtout, et ils ont été incroyables pour ça, de ne pas forcément te dire ce que tu dois faire. Parce que finalement, il n'y a que toi qui pourras le faire. Eux pourront t'indiquer ce qu'ils pensent. Ils vont donner leur avis. Mais tu vois, ils vont pas te dire mais il faut que tu fasses ça, comme mon père. Tu fais ça et pissez comme ça. C'est vraiment... L'écoute est dingue déjà. Franchement, l'oreille que j'ai eue, moi-même je sentais que je les saoulais, mais ils me l'ont jamais dit verbalement. Parce que quand en plus, bon après tu tombes dans une petite dépression, tu vois, t'es pas bien, tu broies du noir. Et juste, ils étaient là pour savoir comment j'allais, comment ça évoluait. Et voilà, ils tâtaient le terrain pour voir un peu... où je me situais et si ça n'allait pas, ils étaient là pour écouter. Ils ont pris beaucoup de temps pour moi et je ne les remercierai jamais assez.
- Speaker #0
Ça fait combien de temps que tu es séparé là ?
- Speaker #1
Eh bien, ça va faire quatre ans.
- Speaker #0
Quatre ans. Donc, tu vois une évolution de la personne que tu étais ?
- Speaker #1
Oh bah, carrément.
- Speaker #0
Comment ?
- Speaker #1
En mieux, j'espère. Plus apaisée, plus sereine. Voilà, ce n'est pas forcément évident tous les jours, tu vois, parce que... La société nous envoie l'image des familles avec un papa, une maman, deux papas, une maman. Les cartes sont rebattues, mais en tout cas, un truc où tout le monde est heureux. Et du coup, ce n'est pas parce que tu es seul ou en garde alternée que tu ne peux pas être heureux là-dedans. Et aujourd'hui, je suis un peu plus à l'aise avec ça, un peu plus serein.
- Speaker #0
Et justement, quand tu parles de l'image de la famille, de papa, de maman, un papa, une maman, etc. Justement, quand tout ça, ça vole en éclats, comment on vit ça ?
- Speaker #1
En fait, encore une fois, tu t'agrandis dans un schéma familial qui était celui qu'il était, et du coup, inconsciemment, tu as envie de le reproduire. Mais sauf qu'après, quand tu creuses, tu te dis que tout n'était pas si heureux que ça dans ce schéma familial. Est-ce que tu n'étais pas dans un système un peu dysfonctionnel, et tu voyais tes parents, est-ce qu'ils se sont vraiment aimés ? Tu peux te poser la question. Donc aujourd'hui, c'est vrai qu'avec toutes les formes de famille qui existent, en fait le plus important c'est d'être bien dans ce schéma là, ça peut être une maman qui fait un enfant toute seule, ça peut être deux mamans, deux papas, un papa et une maman une famille recomposée j'ai lu un super bouquin pour mon fils qui était par Andréa Bescon c'est Et si on parlait et justement c'est plein de thématiques et notamment sur la famille où voilà quand un enfant arrive, un deuxième enfant souvent et tu me disais ça avec le tien c'est de l'amour euh... On a l'impression que l'un des enfants aura moins d'amour que l'autre. Et en fait, dans le livre, ils expliquent que l'amour, ça se multiplie, donc que ce soit 2, 4, 6, voilà. Et du coup, pour les familles recomposées aussi, c'est pas parce qu'il y a d'autres enfants qui arrivent qu'on va diluer notre amour, c'est juste qu'il se multiplie. Et elle explique toutes les formes de famille qu'il peut y avoir aujourd'hui, et il faut être ouvert et à l'aise avec ça. Mais toi, quand t'as grandi dans une famille où c'était un papa, une maman, le papa qui travaillait beaucoup, la maman qui travaillait avec le papa mais qui faisait aussi beaucoup... toutes les tâches ménagères à la maison, la cuisine, ménage, repassage, course. Eh bien, tu as envie de reproduire ça parce que c'est ce que tu as eu enfant. Et tu t'es dit, quand tu es enfant, tu idolises tes parents. Tu aurais envie de reproduire ça. Et il faut arriver à casser ces schémas et dire, OK, on est en 2025, quel serait mon schéma qui me conviendrait aujourd'hui ?
- Speaker #0
Quels éléments du quotidien ont nourri ton spectacle ?
- Speaker #1
Eh bien, un peu tous. Encore une fois, il y a des éléments quand j'étais enfant qui m'ont nourri de ce que j'ai pu observer, de ce que j'ai vécu moi. En fait... Je pense que je vivais plein d'émotions, mais je n'avais pas forcément arrivé à mettre des mots dessus et à exprimer ce qui se passait chez moi. Et encore plus aujourd'hui, maintenant, depuis que j'ai commencé mes petites vidéos sur Insta, c'était en juillet l'année dernière, où j'ai vraiment assumé ce côté papa célibataire. Et bien voilà, de me dire, c'est comme ça, c'est comme ça, et puis c'est comme ça, mais c'est mon chemin aujourd'hui. Je ne sais pas ce que ce sera dans six mois, peut-être je raconterai. Est-ce que c'est que de retrouver l'amour, les papillons dans le ventre ou peut-être pas ? Encore une fois, ce qui est magnifique dans nos métiers, c'est que c'est comme un enfant. Il faut vivre un peu au moment présent, essayer de se laisser impacter par tout ce qui peut nous arriver, être ouvert à la rencontre. Et puis, je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais ça va être chouette.
- Speaker #0
Parlons-en justement de rencontres, parce que dans ton spectacle, tu parles des applications de rencontres. C'est quelque chose que tu as testé et tu en parles. Tu parles d'une... femme, je ne sais pas à quel point elle a été inventée, cette femme, mais qui dit qu'elle aime les fleurs et les cunis.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
C'est quand même d'aimer les fleurs et les cunis comme ça, de l'annoncer directement.
- Speaker #1
C'est toutes les descriptions sur... T'as des descriptions qui sont quand même...
- Speaker #0
T'en as d'autres comme ça ?
- Speaker #1
Pas en tête, là, parce que ça fait longtemps que j'ai arrêté les applis, mais... C'est vrai que c'est mes potes qui m'avaient inscrit, je dis ça et souvent les gens disent « Oh là là, c'est cliché » . En plus, c'est vrai. Ouais,
- Speaker #0
mais c'est clair que c'est cliché.
- Speaker #1
Qui m'avaient inscrit sur les applis et puis on en parlait. Sociologiquement, c'était un moment où quand t'es en couple depuis très longtemps, les applis, elles existaient pas avant. Et tout le monde a parlé de Tinder et que ça se passe comme ça. Et que sociologiquement, t'as envie de voir, t'as envie d'expérimenter, de te dire « Ok, c'est ça » . Et ben tu le fais une, deux, trois fois, tu bois un coup et puis après, voilà, tu fais ce que t'as à faire. Et tu te dis « Ah ok, ça marche comme ça » . très romantique mais bon tout le monde dit que t'as affaire et tu rentres chez toi le Tinder d'aujourd'hui est vraiment un peu comme ça après tu peux rencontrer quelqu'un et d'un coup ça fit c'est pas trop ton truc visiblement non en fait il y a eu un côté où après c'est comme si t'avais un contre-coup où c'est quand même très déprimant et moi c'est super je pense qu'on peut rencontrer des gens sur les applis au contraire je trouve ça fabuleux c'est super Mais moi, ça ne me convient pas. En tout cas, à l'intérieur de moi, il y a quelque chose qui me dit que ce n'est pas là.
- Speaker #0
Sur les réseaux, tu partages aussi beaucoup de choses. Tu partages Flamme du Mieux Haut, on en a parlé. Et puis, on te découvre un petit peu davantage. Tu détestes les bruits de bouche, les psychos rigides. Tu vérifies toutes les dates de péremption. Tu dis « dwich » au lieu de « sandwich » . Mais qui dit ça ?
- Speaker #1
Là, il y a un vrai débat. Je suis désolé. Et puis,
- Speaker #0
l'autre jour... Tu as partagé quelque chose qui m'a particulièrement interpellé parce que c'est un sujet qu'on a déjà abordé dans le podcast. C'est le sujet des vacances, des vacances solo. Et toi, tu as décidé de partir en vacances solo et tu racontes comme c'est difficile. Tu as l'impression en tout cas que tout le monde te dévisage parce que tu es tout seul, que ce soit à l'aéroport, dans les restaurants, sur la plage.
- Speaker #1
Oui, tu peux observer un regard un peu différent. En plus, c'était le 1er janvier. Donc... Début d'année, tu es tout seul à l'aéroport avec ta valise, tu vois des gens qui disent « lui, chienne de vie, l'année des marmales, il est tout seul avec sa valise, tu pourrais très bien rejoindre des gens ! » Aussi peut-être tu fantasmes ou tu projettes ce que les gens pensent totalement l'inverse. Mais c'était très intéressant d'aller dîner au restaurant tout seul, déjeuner un peu tout seul. C'était intéressant de dîner tout seul Pour voir aussi toi ce que tu vis Quelque part le regard des autres Encore une fois c'est facile à dire Il faudrait s'en foutre C'est juste toi, qu'est-ce que tu vis ? Est-ce que tu te sens bien ? Est-ce que tu te sens observé ? Pourquoi tu te sens observé ? Qu'est-ce qui fait que tu te sens un peu honteux peut-être de faire ça ? Et puis à quel moment tu te sens bien ? Et de te dire moi à un moment donné Je me rappelle j'étais allé dans un resto très sympa Je les embrasse le hangar en Martinique Au Trois-Ilais Et j'avais pris mon iPad Et je m'étais maté la série de Commander. Ce qu'il a fait, c'est pas la folie histoire de Commander, mais les histoires magiques de Commander. Ok,
- Speaker #0
tu vas au resto et tu regardes un film.
- Speaker #1
Et j'ai regardé la série. Je me suis dit, je m'en fous en fait. J'avais mes écouteurs et je me suis bidonné. Et je me vois vraiment me marrer comme un âne. Et vraiment de me dire, mais je m'en fous. Enfin vraiment, t'as une demi-soude en train de te dire, t'es quand même au resto, tu te marres tout seul. Mais vraiment, mais je... pleurait de rire et je sais qu'il y avait plein de tables tout autour de moi et j'étais tellement content de passer ce moment là avec cette série, ça aurait pu être dans mon pieu, ça aurait pu être ailleurs mais là c'était au resto et bah c'est comme ça et là j'ai su que ok je commençais à accepter d'être juste bien avec moi et justement tu vois tu disais t'allais au resto avec un iPad,
- Speaker #0
bah ouais pourquoi pas Non mais parce que justement ça peut être l'occasion aussi de euh
- Speaker #1
d'assumer d'aller seul au resto sans avoir besoin d'avoir un accessoire je l'ai fait sur les jours d'avant mais là j'avais envie de me faire ce moment de kiff et d'écouter comme tu pourrais manger devant une série ou devant un film et le bilan de ces vacances solo,
- Speaker #0
qu'est-ce que t'en retires de tout ça ?
- Speaker #1
c'était super, franchement, pareil En fait, c'est qu'après, tu te fais un bilan de toi. Tu te dis, en fait, je me suis super bien senti. Il y avait toujours cette appréhension de dire, est-ce que tu vas t'ennuyer ? Tous mes potes m'ont dit, c'est vrai, c'était pas trop long ? J'ai dit, mais non, c'était génial.
- Speaker #0
T'es parti combien de temps ?
- Speaker #1
Je suis parti une semaine. Et tu sais, d'avoir ton rythme à toi. En fait, ce qui était vraiment le plus merveilleux, c'est de te dire, je fais ce que je veux à l'heure que je veux. Tu sais, pas de contraintes dans la semaine. On a tous des contraintes déjà. Quand on est avec les enfants, il faut aller le chercher à l'école, il faut lui donner le bain, tout ça. Quand tu l'as pas, t'as toujours des petits rendez-vous par-ci, par-là, un call ici, un call là. C'était toi, tu gères ton truc comme tu veux. T'as envie d'aller faire du sport maintenant ? Tu vas faire du sport. T'as envie de manger ? Tu vas manger. Tu veux boire un coup ? Tu vas boire un coup. T'as envie de dormir ? Tu dors. Tu veux te reposer ? Tu te reposes. C'était vraiment cette liberté-là de choisir ce que tu as envie de faire. Et c'était hyper, franchement, hyper ressourçant.
- Speaker #0
Tu vas le refaire ?
- Speaker #1
Si je peux, ouais, carrément.
- Speaker #0
Si t'es pas en couple,
- Speaker #1
d'ici là. Ouais, ouais, ça va. Mais rien n'empêche, en fait, il faut discuter de ça au déjeuner, mais... Rien n'empêche justement, même si tu es en couple, d'avoir ces moments-là. Ça ne veut pas dire qu'on n'aime pas l'autre. Encore une fois, si tu as besoin de cette semaine pour te ressourcer, être bien avec toi-même, mais tu seras mille fois mieux encore après avec l'autre personne la semaine suivante.
- Speaker #0
Est-ce que tu as adopté, parce qu'on rigole un peu de ces histoires de psychorigidité, de date de péremption, etc. Mais est-ce que tu as aussi adopté des travers de papa célibataire qui te font rire ?
- Speaker #1
Alors, c'est quoi pour toi les travers de papa célibataire ?
- Speaker #0
C'est toi qui me le dis, mais par exemple, peut-être qu'il y a des habitudes que tu as mis en place avec ton fils que tu n'avais pas avant et qui sont source d'une blague, en fait.
- Speaker #1
Non, mais ça rejoint ma psychorigidité, c'est-à-dire que je déteste être tard. Donc, le matin, pour l'école, en fait, tu tâtonnes en fonction du temps dont tu as besoin de ton fils pour se préparer. Donc, on mettait un réveil souvent vers 7h45. Puis, j'ai vu qu'au bout d'un moment... On speedait un peu sur la faim pour bien petit déjeuner, s'habiller, tout ça. Et ce n'est pas très agréable. Et encore une fois, lui, il n'a pas la notion du temps. C'est à toi de prendre cette responsabilité-là. Le nombre de potes que je vois qui gueulent sur leurs enfants. Mais vas-y, dépêche-toi, il faut t'habiller, mais là, on est en retard. Mais le pauvre, il n'a rien demandé. Ça se trouve, il a besoin de plus de temps. C'est-à-dire, pourquoi on doit se presser ? C'est nous qui nous mettons cette pression d'absolument faire tout très vite. Mais donc, je me suis dit, tu sais quoi ? On va reculer le réveil de 15 minutes. On va se lever à 7h30. Au pire, lui, s'il a besoin de dormir encore, moi, je peux commencer à préparer le petit déjeuner, tout ça comme ça, c'est nickel. Et on a vraiment un temps où on peut manger, on peut discuter. Enfin, le matin, il écoute sa lunie. Oui, c'est ça,
- Speaker #0
il écoute sa lunie.
- Speaker #1
La lunie, c'est le matin. Uniquement au petit déj, il a le droit, mais parfois, il ne la prend pas et on discute. Et après, on a le temps de se laver les mains, de se laver les dents, de s'habiller tranquille et de ne pas être pressé. Je trouve que ça t'amène un petit stress et donc c'est à nous de nous adapter. Donc, voilà, par exemple, ma mère était tout le temps en retard. tout le temps. Moi, j'ai attendu des fois une heure et demie à l'école, elle voulait venir me chercher, j'étais tellement content qu'elle me cherchait, j'attendais une heure et demie, j'étais là, ah bon, elle m'a encore oublié. Et du coup, c'est vrai que je veux pas reproduire ça, je déteste être en retard mais sans non plus être mille ans à l'avance, c'est juste équilibre. Et je me dis, j'ai juste besoin que mon fils se sente bien le matin et qu'il n'y ait pas ce truc pressé, pressant de, allez, il faut se dépêcher, il faut faire ci, il faut faire ça. Ça, peut-être, c'est ce que... C'est peut-être un toque de... Peut-être que je m'en ficherais un peu plus s'il y avait quelqu'un d'autre qui prendrait le relais, je ne sais pas, dans l'organisation.
- Speaker #0
Et quel est le plus grand défi que tu rencontres quand tu es dans ta semaine de papa solo ?
- Speaker #1
Le grand défi, c'est d'être bien avec moi pour être bien avec lui. Je me le dis beaucoup, c'est que quand je me sens fatigué, quand j'ai beaucoup travaillé, quand je suis un peu plus irritable, je vois que j'ai beaucoup moins de patience. Et du coup, génère chez moi des émotions. Et je lui dis, ce n'est pas contre toi. Vraiment, parce que parfois, tu peux être en colère pour rien. Tu vas être maladroit. Alors, on en rigole parce que je suis très maladroit. Et donc, je lui dis souvent, j'ai encore renversé le verre. J'en ai mis partout. Et il me fait, oh, papa boulet. Papa boulet, c'est vrai. Et donc, ça, ça me fait rire. Mais quand on est un peu plus fatigué, il y a des choses qu'il peut faire. Ou même... que moi je fais et qui m'énerve et donc cette colère je veux surtout pas la transmettre sur lui et du coup je lui dis je suis désolé là je suis un peu plus fatigué je vais être un peu plus irritable donc voilà il faut que c'est un travail d'équipe on est deux donc je vais te demander juste d'être peut-être un peu plus patient aujourd'hui ou de voilà de faire un peu plus attention à ça parce que j'aurais moins de patience parce que finalement être parent c'est énormément de patience et d'observation de j'aime tellement le voir fonctionner à son rythme Et c'est dingue comme si tu le mets au bon rythme, comme il évolue bien, comme il fait encore mieux les choses que si tu le pressais. C'est-à-dire que tu dis « Allez, habille-toi en moins de 3 minutes » , et bien là tu es sûr qu'il va le faire en 45. Mais si tu prends le temps de jouer un tout petit peu avec lui sur 2-3 petits jeux pour, je ne sais pas, tu fais l'avion avec son caleçon pour qu'après il le mette, les chaussettes en mode marionnette, et bien il y a un moment à la fois ludique. Tu as du temps, mais je pense que ce qui manque le plus, c'est juste, prenons le temps. C'est tellement beau de voir un enfant évoluer. J'ai eu la chance de, pendant le confinement, il avait cinq mois, donc j'ai vraiment, on a fait toute la diversification alimentaire, les premiers pas. J'ai vraiment observé, j'ai passé mes heures à le regarder, à voir comment il évoluait, à essayer d'avoir des interactions avec lui, de le faire rire sur des bêtises. Et aujourd'hui, j'essaye vraiment d'avoir ce temps-là, un temps précieux de qualité, tu vois, pour... depuis toujours, dès que je l'ai, j'essaye au maximum de ne pas avoir mon téléphone et de pouvoir vraiment profiter de ces moments avec lui.
- Speaker #0
Je ne vais pas te reposer la question que je pose traditionnellement. Est-ce que la séparation est un échec ?
- Speaker #1
Il a répondu dès le début. Mais oui, on en a parlé en plus. On n'avait pas parlé à l'RTBF aussi ? Ah ouais, c'est vrai. On en redit parce qu'on a fait une petite interview à l'RTBF juste avant. J'expliquerai tout ça dans l'intro.
- Speaker #0
Est-ce que tu aurais des podcasts à conseiller aux éditeurs ? aux auditeurs, aux autres plus que toi, qui te plaisent particulièrement.
- Speaker #1
Il y en a un en tout cas sur les émotions qui est super, qui s'appelle Émotions, qui est fait par Louis Média. Alors là, c'est fabuleux, c'est plein d'expériences, d'anecdotes de certaines personnes en collaboration avec parfois des médecins, des psychologues. C'est super, ce podcast peut faire beaucoup de bien à être écouté. Il y en a un autre dans lequel j'ai participé qui était super, qui est celui de Julia Molko. On en parlait tout à l'heure, tant qu'il y aura des hommes. Pareil sur la place de l'homme. Alors, ce n'est pas la place du père, mais la place de l'homme. Elle questionne plein d'hommes sur ce que c'est qu'être un homme aujourd'hui dans notre société en 2025. Et puis, il y en a un autre que j'aime beaucoup, d'une humoriste, mais je crois qu'elle est belge. Dis-moi. Fanny Ruette.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
elle est belge. Eh oui, qui est Les gens qui doutent. Et je trouve ça passionnant. Je viens d'écouter celui de Navo qui vient de sortir la série Bref. J'ai un petit rôle dedans, vous pouvez aller voir ça, c'est formidable. Mais cette série, je vous la conseille, elle est sur Disney+. Et c'est passionnant d'avoir ces témoignages. Elle a beaucoup d'artistes, d'humoristes. De voir un peu l'envers du décor, comment ça fonctionne pour ces gens-là. On a souvent le truc de façade et puis après c'est intéressant d'avoir ce qu'il y a derrière. Et toi,
- Speaker #0
tu doutes ?
- Speaker #1
Au début, je ne doutais pas du tout. Ce n'est pas normal de ne pas douter. Quand j'étais gamin, j'étais vraiment tête brûlée. Je vais y arriver, je suis le meilleur. Aujourd'hui, je doute beaucoup plus. Mais c'est un doute qui est moteur de quelque chose. Je pense que c'est important d'avoir ça pour ne pas avoir l'inverse d'humilité, une prétention.
- Speaker #0
Tout à fait. Alors, on rappelle le titre de ton spectacle, Seul Tout. Tu passes en Belgique.
- Speaker #1
Oui, venez me voir. Alors, je viens à Bruxelles, le 1er mai, au Kings of Comedy Club. La séance de 21h, je crois, est déjà complète. Il reste des places pour la séance de 19h. Et le lendemain, je crois que c'est un vendredi, le vendredi 2 mai, je suis à Liège, à la Comédie en Ile. Et petit fun fact, je risque normalement de revenir en Belgique, mais alors là, ce sera en 2026, sur le festival Namur is a Joke, en février 2026.
- Speaker #0
Super festival, on a vraiment plein d'occasions de se revoir. Merci beaucoup.
- Speaker #1
Merci beaucoup Pamela.
- Speaker #0
Bonne chance.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Merci pour votre écoute. Je suis Pamela Mourinière et vous venez d'écouter un épisode de Quelque chose à vous dire, le podcast des parents séparés. Si ce podcast vous plaît, s'il vous aide ou a aidé des personnes de votre entourage, n'hésitez pas à le partager, à en parler autour de vous, à lui mettre 5 étoiles sur vos plateformes d'écoute préférées. ainsi que des commentaires positifs pour aider le podcast à remonter dans les classements et à devenir plus visible. Si vous souhaitez me contacter, me suggérer des invités ou de nouveaux thèmes à explorer dans le podcast, envoyez-moi un message à quelquechoseavoudirepodcast.com quelquechoseavoudirepodcast.com Si vous souhaitez suivre les aventures du podcast et en savoir plus sur son making-of, ses invités ou tout simplement vous tenir informé de l'actualité. en lien avec la séparation et le divorce. Suivez Quelque chose à vous dire sur les réseaux sociaux Instagram, Facebook et LinkedIn. Et n'hésitez pas à interagir, c'est toujours un plaisir de vous lire et de vous répondre. Rendez-vous dans 15 jours pour un nouvel épisode et d'ici là, portez-vous bien. Ciao !