- Speaker #0
tout simplement un enfant perdu dans une foule, si on fait sous visualisation, comme ça sous hypnose, la rencontre de l'adulte d'aujourd'hui qui va chercher l'enfant perdu dans la foule, le prend par la main ou le porte si c'est vraiment un tout petit, et le sort de la foule pour le ramener vers le parent par exemple, et bien c'est guérisseur, c'est thérapeutique, ça va permettre à la personne de ne plus être dans la souffrance de ce moment-là inscrite dans sa mémoire.
- Speaker #1
Vous écoutez quelque chose à vous dire ? Le podcast des parents séparés. Comment dire à ces enfants qu'on se sépare ? Comment organiser la garde partagée ? Et nous, parents, comment se remettons d'une décision qui chamboule inévitablement notre quotidien et celui de notre famille ? La bonne nouvelle ? c'est qu'on s'en sort. Je suis Pamela Morinière et vous écoutez la saison 3 de Quelque chose à vous dire, le podcast des parents séparés. Tous les 15 jours, je donne la parole à des parents séparés qui viennent vous partager leur expérience de la séparation et les ressources qu'ils ont utilisées pour se préserver et préserver leurs enfants. J'interviewe également des professionnels qui oeuvrent autour du divorce et de la séparation pour vous apporter un point de vue d'experts sur une situation compliquée qui touche presque un couple sur deux. et que l'on a tendance à banaliser alors que ses conséquences sur la vie familiale et personnelle sont titanesques. J'espère que ce podcast vous apportera le réconfort dont vous avez besoin. Si vous aimez le podcast et souhaitez le soutenir, n'hésitez pas à vous abonner et à en parler autour de vous pour qu'il puisse aider d'autres parents. Bonne écoute !
- Speaker #2
Salut les parents,
- Speaker #1
j'espère que vous allez bien.
- Speaker #2
Est-ce qu'il vous est déjà arrivé d'entendre une musique, de sentir une odeur ou de revoir un lieu et d'être subitement ramené à un souvenir d'enfance ? Un moment enfoui, presque oublié, mais qui revient avec une intensité inattendue. Un instant de solitude peut-être, ou d'incompréhension, ou au contraire, un éclat de joie, un refuge fragile. Et cet enfant-là, celui ou celle que vous étiez, est-ce que vous lui parlez encore ? Est-ce que vous lui tendez la main ? Parce qu'il ne nous quitte jamais vraiment, figurez-vous. Il est là, en nous, avec ses besoins, ses blessures, ses élans. On retrouve cette semaine le psychologue et psychanalyste Saberio Thomas-Ellab pour la deuxième partie de l'épisode 53. Et l'on va notamment explorer la présence de notre enfant intérieur et ce qu'il nous enseigne sur nous-mêmes. Si vous n'avez pas encore écouté la première partie... je vous invite à aller le faire avant de nous rejoindre pour la suite de notre discussion avec Saverio Tomasella. Bonne écoute, épisode 53, deuxième partie, Saverio Tomasella. Aujourd'hui, nous retrouvons Saverio Tomasella pour la deuxième partie de notre épisode sur la consolation. Dans la première partie, nous avons exploré les différentes étapes pour apprendre à se consoler soi-même. Dans cette seconde partie, nous allons parler de la force subtile mais essentielle des liens invisibles qui nous relient à nous-mêmes. Saverio nous parle aujourd'hui de l'enfant intérieur comme d'une mémoire vivante, celle de tous ces moments restés suspendus, de ces émotions non dites qui attendent qu'on les reconnaisse. Il nous rappelle aussi l'importance d'apprendre à être ce parent bienveillant pour soi-même, surtout lorsqu'on a traversé ou qu'on traverse une séparation. Il nous parle aussi de cette force silencieuse qu'est l'intuition, ce ressenti profond, souvent éclipsé par le mental, mais qui sait nous guider, notamment quand une séparation devient inévitable. Saverio va nous apprendre en particulier à identifier les signes qui ne trompent pas et nous permettent de faire les bons choix. Un immense merci à Saverio Tomasella pour son regard profond et éclairant, qui nous invite à cultiver l'écoute de soi. la douceur dans les moments de rupture et la confiance dans notre capacité à traverser les épreuves avec plus d'humanité et de hauteur. Bonne écoute.
- Speaker #3
Il y a autre chose de très intéressant dans votre livre aussi, c'est votre approche à l'enfant intérieur. Je sais que vous intervenez beaucoup sur cette question-là, je vous ai entendu plusieurs fois sur cette question, mais ce que j'aime bien dans ce que vous dites, c'est que vous dites que cet enfant intérieur, on doit le garder. Terkili Et pourquoi vous dites ça ?
- Speaker #0
Ah là là, ça c'est tellement important, je ne voulais pas savoir la joie que j'ai eue quand j'ai compris enfin ce qui me gênait dans tous ces livres, sauf un, que je mentionne dans mon ouvrage, qui parlait de l'enfant intérieur, parce que c'était très violent, ce que je ressentais en lisant ces livres, tous ces gens, ces psys, mes collègues, qui voulaient absolument faire grandir l'enfant pour qu'il devienne adulte et qu'il nous laisse tranquille enfin, et qu'on n'ait plus aucune part d'enfance en soi. Non, en fait, ça n'est pas possible.
- Speaker #3
C'est qui déjà cet enfant ? C'est qui cet enfant ?
- Speaker #0
Alors justement, cet enfant, c'est tous les enfants et les adolescents, adolescentes que nous avons été. C'est-à-dire que ce n'est pas simplement une image idéale de l'enfant petit qu'on pourrait cajoler. Non, ça reste un peu sentimental et fantasmatique. C'est toute la mémoire que nous avons de ce que nous avons vécu, enfants puis adolescents. et parfois je vais même dire jeune adulte, puisque maintenant on dit qu'on ne devient adulte que vers 30 ans. Le cerveau n'est à sa pleine maturité qu'à 30 ans. Donc c'est tous ces moments de notre vie où nous avons été dans la fragilité, l'incompréhension, la solitude, ou peut-être des joies très très fortes que nous n'avons pas pu communiquer à d'autres. Tous ces moments qui sont restés en suspens. et qui ont besoin d'un témoin. Et ce témoin, ça ne peut être que nous, aujourd'hui, adultes, de prendre le temps, quand cette mémoire-là se présente à nous, de finalement se dire « Waouh, là vraiment, qu'est-ce que j'ai été seul ! » ou « Là, je me suis senti abandonné ! » ou « Là, j'étais dans une telle joie par rapport à tel événement ! » Ça peut être des situations heureuses comme des situations difficiles. Mais d'avoir cette présence parentales, maternantes et paternantes, pour soi-même, à des moments de notre vie où nous en avons manqué.
- Speaker #3
Et c'est pouvoir, justement, accepter que ces moments ont existé et font ce que nous sommes devenus, en fait. Donc, est-ce que c'est vraiment... Est-ce que c'est aussi essayer de guérir ces moments difficiles ? Guérir la personne, l'enfant qui a vécu ces moments difficiles ? Ou c'est simplement de l'accepter ?
- Speaker #0
Alors... guérir s'il y a eu une vraie blessure, un vrai traumatisme, à ce moment-là on va dire guérir. Mais sinon, oui, comme vous le dites, c'est simplement accueillir, accepter, être témoin de ce qui s'est passé à ce moment-là, et peut-être avoir pour soi la visualisation d'un geste qu'on aurait aimé recevoir, c'est-à-dire un câlin, ou que quelqu'un nous prenne par la main, ou nous porte, ou nous écoute. ou des mots qu'on aurait eu besoin d'entendre. À ce moment-là, on se les dit, on se les écrit sur son journal de constellation. C'est attester qu'on a vraiment entendu ce qui s'est passé pour nous à ce moment-là de notre vie et apporter les gestes ou les mots dont on aurait eu besoin à ce moment-là.
- Speaker #3
Vous pouvez nous donner un exemple, par exemple, d'un patient que vous avez réussi à reconnecter à son enfant intérieur ?
- Speaker #0
Alors, une patiente qui était l'aînée de sa famille. qui est toujours l'aîné de sa fratrie, et qui a été placée par sa mère, donc le père travaillant beaucoup, sa mère l'a placée comme deuxième mère finalement, comme petite maman bis, et se reposant beaucoup sur elle pour qu'elle s'occupe de ses frères et sœurs, et qui finalement, elle, n'avait personne pour la consoler. Le fait qu'elle... puisse prendre conscience de ça déjà que c'est pas normal c'est son histoire c'est ce qu'elle a vécu mais elle elle avait pensé que bon bah puisqu'elle était l'aînée elle devait supporter des choses que les autres n'ont pas à supporter s'occuper de ses frères et soeurs et elle elle n'avait pas le droit à la consolation mais au contraire elle apporter beaucoup de consolation à ses frères et soeurs le simple fait déjà qu'elle prenne conscience que l enfant et adolescente elle avait autant en droit que ses frères et soeurs à de la consolation ça l'a ouverte ça l'a ouverte à ah oui c'est possible donc déjà une espèce de soulagement de détente dans son corps et puis après, séance après séance la possibilité de sentir qu'à tel moment où elle a eu si peur pour sa soeur qui a été malmenée par quelqu'un du quartier elle aussi elle avait besoin de consolation pas seulement sa soeur qui a été malmenée mais elle aussi, elle aurait eu besoin de consolation. Qu'est-ce qu'elle aurait pu recevoir de la part de son père ou de sa mère ? Voilà les gestes, les mots qui lui auraient fait du bien. On le dit en séance, on fait des mouvements avant, tout ça se passe un peu sous forme d'hypnose, les yeux fermés, pour que la patiente ou le patient puisse vraiment ressentir en elle que cette scène-là a lieu pour l'enfant qu'elle a été, et ça lui permet de s'apporter la consolation dont elle avait besoin.
- Speaker #3
C'est vraiment incroyable qu'on puisse remonter comme ça aussi loin, juste par l'effet de l'hypnose. Ça, c'est fascinant, ça.
- Speaker #0
Oui, et vraiment, c'est très, très, très, très efficace. Ou simplement, un enfant perdu dans une foule, si on fait sous visualisation, comme ça, sous hypnose, la rencontre de l'adulte d'aujourd'hui qui va chercher l'enfant perdu dans la foule, le prend par la main ou le porte, si c'est vraiment un tout petit, et le sort de la foule pour le ramener vers le parent, par exemple, eh bien, c'est guérisseur, c'est thérapeutique. Ça va permettre à la personne de... de ne plus être dans la souffrance de ce moment-là inscrite dans sa mémoire.
- Speaker #3
Qu'est-ce qu'il y a comme œuvre ? Vous citez énormément d'œuvres dans votre livre. Est-ce qu'il y a une œuvre qui vous a, vous, particulièrement touchée dont vous parlez ?
- Speaker #0
Une œuvre très consolatrice, je pense qu'avant tout, ce sont des musiques. Parce que la musique, du fait qu'elle n'y ait ni parole, ni image, elle nous laisse très libre, elle vient nous toucher de façon très profonde. D'ailleurs, le nerf auditif ne passe pas par le cerveau frontal, c'est-à-dire que le nerf auditif n'a aucun lien avec la logique, ce qui montre bien qu'il est avant tout émotionnel. La musique va nous apporter quelque chose sous la forme de la mélodie, des harmonies, des rythmes qui nous consolent. Et ça peut être source d'imagination, c'est-à-dire qu'on peut vraiment voir les paysages qu'on a envie de voir ou les scènes qu'on a envie de voir quand on écoute de la musique. Donc il y a toutes sortes de musiques qui sont consolatrices. Vous avez les musiques de Logos, les musiques de Pépé, qui sont des musiques connues pour être relaxantes, elles sont faites pour ça. Mais sinon, vous avez Vivaldi, Bach, Mozart, Chopin, Schubert, Schumann, Brahms, toutes sortes de musiques extrêmement consolatrices. la musique Kletzmer, qui est une musique d'Europe centrale faite pour danser et qui est consolatrice parce qu'elle a un côté un peu élégiaque, donc si on a de la tristesse ou du chagrin, c'est une musique qui va faire la place à tout ça, mais elle est aussi très joyeuse, très entraînante, et puis toutes sortes de chansons populaires, françaises, anglaises ou italiennes ou des langues qu'on parle, qui finalement nous bercent, les mots nous parle, nous rejoignent dans ce qu'on vit, ou nous font rêver. Parfois la consolation vient du fait qu'on nous ouvre une fenêtre sur une évasion possible de la situation dans laquelle on est.
- Speaker #3
Quelle est l'influence justement de la musique sur notre bien-être justement ? Pourquoi elle a ce pouvoir particulier ?
- Speaker #0
La musique, elle a un côté tactile, elle nous enveloppe, ce sont des vibrations. Donc elle va C'est comme un massage. On parle de massage sonore, d'ailleurs, avec les bols tibétains ou même des musiques de relaxation ou la musicothérapie. Elle a ce côté englobant, enveloppant, qui est vraiment comme la maman ou le papa qui prend le bébé dans les bras. Ou ces bébés qui sont contre leur mère africaine ou océanienne avec un tissu autour d'eux. Il paraît que ces bébés-là, ils vont très très bien parce qu'ils sont tout le temps contre le corps de leur mère. Donc, la musique, elle a ce côté enveloppant. C'est un contenant. qui va activer le nerf vague ventral, donc dans notre système nerveux autonome, la partie la plus importante du système parasympathique, celle qui calme, qui apaise, mais aussi elle a ce côté émotionnel sensible de la mélodie, du rythme, de l'harmonie qui sont consolateurs en soi. et qui vont non seulement apaiser le système nerveux, mais nous mettent dans des bonnes vibrations, des bonnes ondes.
- Speaker #3
Ça me fait penser à la musique qui me vient. Ça n'a vraiment rien à voir avec les... Je suis sûre que vous saurez l'apprécier, mais ça n'a rien à voir avec ce que vous avez partagé jusqu'ici. Should I stay or should I go ? Je pense à cette musique-là parce que c'est un peu la question qu'on se pose toujours quand on est au bord de se séparer, quand on se dit je pars ou je reste. Et je sais que malheureusement, je ne l'ai pas lu, mais vous avez écrit un livre sur l'intuition. Et ce que vous dites sur l'intuition dans votre livre, d'ailleurs, m'a beaucoup intéressée. Et je trouve que quand on se sépare, au moment de se séparer, il y a cette intuition aussi qui joue à un moment. parce que parfois... Quand on va nous conseiller, mais le pour et le contre pour essayer de décider, c'est vrai que ça peut être une méthode aussi, mais cette intuition… Bonne ou mauvaise, je ne sais pas, mais cette intuition joue aussi un rôle. Comment est-ce qu'on fait pour se reconnecter à cette intuition ? Parce que c'est quand même très important.
- Speaker #0
L'intuition est toujours bonne. Nos intuitions sont toujours bonnes. Elles nous veulent du bien. Elles veulent le meilleur pour nous. La difficulté, c'est de vraiment écouter l'intuition. C'est-à-dire que très rapidement, c'est toute l'enquête que j'ai faite pour ce livre sur l'intuition. Très rapidement, notre mental se mêle de l'information reçue par l'intuition, par le biais de l'intuition, et va commencer à construire une histoire, ou une interprétation, ou une justification, ou une contre-justification, il ne faut surtout pas faire ça ou ça. En fait, nous sentons dans notre corps, par des signaux qui ne sont ni logiques, ni réflexifs, ni verbaux, nous sentons dans notre corps ce qui est bon pour nous et ce qui ne l'est pas. À partir du moment où nous apprenons à écouter ces signaux, à accueillir ces signaux, nous écoutons de mieux en mieux notre intuition. Et vous avez raison, dans le cas des séparations, c'est souvent l'intuition qui, à un moment clé, va nous dire « stop, là, pour sauver ma peau ou celle de mes enfants » , parce que parfois on part pour sauver la peau de ses enfants, il faut que ça s'arrête. Ou alors, simplement, quand les situations sont moins difficiles, ce n'est pas la personne juste pour moi, tout simplement. où c'est plus... où la relation se délite, c'est fini. C'est le moment de se rendre compte que ça n'existe plus.
- Speaker #3
Quel genre de signal ? Comment ça se manifeste ? C'est une petite voix intérieure qui va dire stop.
- Speaker #0
C'est à ça que je me suis dit. Oui, souvent on dit petite voix pour l'intuition, mais petite voix, c'est déjà verbal. Non, en fait, les signaux de l'intuition, ils sont pour l'intuition de quelque chose qui ne va pas. On a mal au dos, on a mal au ventre, on a mal à la tête. Alors ça peut être très fugace comme s'installer, dans les relations ça peut s'installer. On a des frissons de froid ou de gêne ou de malaise. On est écoeuré, on n'arrive plus à digérer, on n'arrive plus à dormir. On a des cauchemars qu'on n'avait pas avant. On sent les jambes qui ne nous portent plus ou qui deviennent cotonneuses, même si ça dure une seconde. On a une espèce de vertige. Tout ça, ce sont les signaux que ça ne va pas. Dans les signaux où ça va bien, c'est au contraire une dilatation, une chaleur, une libération, un appétit qui revient, un meilleur sommeil, des rêves agréables, toutes sortes de choses, ou de la force, on sent de la force dans son corps. Et au moment de la séparation, ça peut être soit les signaux désagréables qui nous disent « mais vraiment là, il faut que j'arrête, que je parte » , ou alors quand on pense à après la relation, dans une autre... Un autre moment de vie, j'allais dire une autre vie, mais un autre moment de vie, qu'au contraire ça se dilate, tout d'un coup on se sent libre, on se sent pousser des ailes en se disant « Waouh, ça pourrait être vraiment bien de retrouver soit sa liberté, soit sa tranquillité, soit vivre une autre relation. » Et ça, ce sont des signaux justes.
- Speaker #3
Comment est-ce qu'on peut justement faire de la place à cette intuition ? Parce que ça, ce n'est pas toujours inné pour tout le monde.
- Speaker #0
Non. Nous sommes dans des cultures très rationnelles qui ne font pas confiance à l'intuition. On nous a inculqué énormément de choses qui font qu'on a du mal à écouter nos intuitions. Ce qui va favoriser l'écoute de l'intuition, c'est le moment du réveil, le moment de l'endormissement, les moments de relaxation profonde, quand on fait de la méditation, quand on va marcher dans la nature, quand on est en vacances, quand on prend sa douche, quand on est en train de se réveiller, On fait quelque chose, qu'on est dans le flot, comme on dit. C'est-à-dire, on sent qu'on est porté, que ce soit une activité professionnelle ou une activité de loisir ou un sport, il y a des moments où on sent que ça se passe tout seul. Ces moments-là sont favorables à l'intuition, mais jamais quand on y met d'abord la réflexion.
- Speaker #3
Ça verrait, on arrive à la fin de cet entretien. J'avais quelques petites questions signatures pour vous. La première, c'est une question très traditionnelle. Est-ce que la séparation, pour vous, c'est un échec ?
- Speaker #0
Pas du tout. Non, jamais. La séparation, c'est la prise de conscience de la fin d'une relation, de la fin d'un amour ou de la nécessaire fin d'une relation qui est toxique et qui nous détruit, qui nous empoisonne. La séparation n'est jamais un échec. Un moment très difficile à décider, à mettre en œuvre et à supporter après, certes, mais c'est un tremplin finalement vers autre chose, vers du mieux, toujours du mieux. Parce que de toute façon, si on se sépare et qu'on est fait pour se retrouver à un moment ou à un autre, on se retrouvera. Et parfois, et souvent même, dans de meilleures conditions.
- Speaker #3
Ça arrive ça, souvent,
- Speaker #0
qu'on se retrouve ? Parfois, non, non, c'est rare, mais parfois il y a des personnes qui se sont quittées et qui, quelques années après, se retrouvent. Et on mûrit et sont capables de refaire un bout de chemin ensemble, pas forcément longtemps. Parce que souvent, les mêmes raisons qui ont mené à la séparation vont se représenter. Mais bon, ça peut arriver. que la relation soit renouée pour un temps. Mais de toute façon, chaque séparation, elle est pour le mieux.
- Speaker #3
C'est cette histoire de se séparer pour se retrouver plus tard. C'est vrai que c'est une question qui m'a souvent été posée par des auditeurs, des auditrices du podcast. Je pense aussi que c'est lié au fait que la période est tellement difficile qu'on veut pouvoir nourrir cet espoir-là aussi, de se dire peut-être qu'on va se retrouver sous une autre forme, peut-être que... On peut s'arranger pour vivre différemment. Parfois, je suis un peu prise au dépourvu parce que je sais que la personne est dans ce cheminement-là. Et ça ne veut pas dire que dans trois ans, ce sera exactement ce dont elle a le moins envie. Mais c'est vrai qu'en plein dedans, c'est plus difficile. Dernière question, Saverio. Est-ce que vous auriez des podcasts ? à me recommander. Alors, ils n'ont pas besoin d'être liés du tout à notre conversation. Je sais que vous en écoutez, vous l'avez mentionné au début en off quand on discutait tous les deux. De quoi vous avez envie de nous parler ?
- Speaker #0
Alors, moi, j'aime énormément les podcasts. Je trouve que c'est une forme extraordinaire où on peut vraiment se livrer de façon intime, profonde. On a le temps de parler. Et c'est tellement rare aujourd'hui de prendre son temps et de dire les choses. de façon authentique, sincère et profonde. Donc, j'aime beaucoup les podcasts et j'en écoute. Il y en a deux qui sont peu connus et que je trouve très bien. C'est un podcast qui s'appelait « Il y avait une fois » qui maintenant s'appelle « Flosophie » et un autre podcast qui s'appelle « À fleur de peau » qui est plus celui-là centré sur la sensibilité.
- Speaker #3
« Il y avait une fois » , ça parle de quoi ?
- Speaker #0
« Il y avait une fois » , c'est sur les relations. Tout ce qui est humain dans la relation, les émotions, ça peut être la spiritualité, ça peut être la communication non-violente, le stress, enfin des choses très humaines finalement qu'on retrouve dans nos relations.
- Speaker #3
Eh bien, je ne les connaissais pas. Je vais mettre les liens dans les notes de l'épisode et vous pourrez tous aller découvrir ces deux nouveaux podcasts dont personne... Et on en a eu pourtant des invités, personne n'a jamais mentionné ces podcasts encore. Donc bravo Saverio pour l'originalité.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #3
Merci beaucoup d'avoir été avec nous aujourd'hui et bonne continuation. C'est pour quand le prochain livre alors ?
- Speaker #0
Là, je suis en train d'écrire un roman.
- Speaker #3
Ah,
- Speaker #0
voilà. Qui sera pour 2026.
- Speaker #3
On fera un épisode aussi sur la manière de gérer son temps, parce que c'est quand même impressionnant le nombre de livres qui sortent de votre tête quand même.
- Speaker #0
J'adore écrire, j'adore écrire.
- Speaker #3
Merci pour tout ça, Vériot. Bonne continuation.
- Speaker #0
Merci, Pamela.
- Speaker #1
Merci pour votre écoute. Je suis Pamela Mourinière et vous venez d'écouter un épisode de Quelque chose à vous dire, le podcast des parents séparés. Si ce podcast vous plaît, s'il vous aide ou a aidé des personnes de votre entourage, n'hésitez pas à le partager, à en parler autour de vous. Allumez 5 étoiles sur vos plateformes d'écoute préférées ainsi que des commentaires positifs pour aider le podcast à remonter dans les classements et à devenir plus visible. Si vous souhaitez me contacter, me suggérer des invités ou de nouveaux thèmes à explorer dans le podcast, envoyez-moi un message à quelquechoseavoudirepodcast.com quelquechoseavoudirepodcast.com Si vous souhaitez suivre les aventures du podcast et en savoir plus sur son making-of, ses invités, ou tout simplement vous tenir informé de l'actualité en lien avec la séparation et le divorce. Suivez Quelque Chose à Vous Dire sur les réseaux sociaux Instagram, Facebook et LinkedIn. Et n'hésitez pas à interagir, c'est toujours un plaisir de vous lire et de vous répondre. Rendez-vous donc un jour pour un nouvel épisode et je vous dis à la prochaine. Ciao !