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Question de Coach

2/4 🔗 Quel business lancer après une carrière en corporate ?

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26min |08/09/2025
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Question de Coach

2/4 🔗 Quel business lancer après une carrière en corporate ?

2/4 🔗 Quel business lancer après une carrière en corporate ?

26min |08/09/2025
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Description

Après une première saison consacrée aux grands défis du leadership, cette saison 2 ouvre une mini-série spéciale : D’Expert à Entrepreneur.
Elle s’adresse à toutes celles et ceux qui envisagent de quitter le corporate – Big Four, grandes banques, cabinets d’avocats, cabinets de conseil ou grandes entreprises – pour lancer leur propre business.


👉 Dans l’épisode 1, nous avons exploré le premier pilier du programme E2E Incubator : l’identité.


👉 Dans ce deuxième épisode, nous avançons vers le deuxième pilier : la stratégie. Et la grande question est simple mais décisive :
Quel business lancer après une carrière en corporate ?


Je passe en revue les 6 modèles principaux qui s’offrent à toi quand tu quittes une grande organisation :

  1. Freelance / vente de temps – le premier réflexe : continuer à vendre son expertise, mais en indépendant, à la mission ou au forfait journalier.

  2. Vente d’expertise – transformer son savoir en formations, séminaires, conférences, programmes pédagogiques.

  3. Produits et services scalables – créer une solution digitale, une plateforme ou une formation en ligne qui peut se démultiplier et générer des revenus récurrents.

  4. Start-up et co-fondation – s’associer avec d’autres pour bâtir une entreprise innovante et à fort potentiel de croissance.

  5. Coaching et accompagnement – mettre son expérience humaine et managériale au service des dirigeants et des équipes.

  6. Investissement & Business Angel – utiliser son capital et son expertise pour soutenir d’autres entrepreneurs.


🌟 Tout au long de l’épisode, je partage des exemples et des parcours inspirants pour illustrer ces modèles. Tu verras comment une carrière en corporate peut devenir la rampe de lancement d’un projet entrepreneurial qui te correspond vraiment.


🎯 Et comme toujours dans Question de Coach, je te propose aussi un outil de coaching concret: La boussole de l’entrepreneur.
Un exercice pratique en 6 questions qui t’aide à identifier le modèle qui résonne le plus avec toi… ou si ton chemin n’est pas plutôt un mix hybride de plusieurs modèles. Parce que oui, tu n’es pas obligé de choisir un seul modèle. Tu peux combiner plusieurs approches – vendre ton temps, ton savoir, développer un produit – et construire une activité qui reflète pleinement tes forces et tes ambitions.


🚀 Envie d’aller plus loin ?
C’est exactement ce que propose l’E2E Incubator, mon programme d’accompagnement sur 12 semaines pour quitter ton job corporate et lancer ton business en 2026, sans t’épuiser ni perdre ta confiance.


Tous les détails sont ici: https://ten-pruner-3b8.notion.site/The-E2E-Incubator-2605934a5cd1806991d9f7cdcc7a65da


👉 Abonne-toi à Question de Coach pour ne manquer aucun épisode. Et si ce podcast t’aide, laisse un avis 5 étoiles sur ta plateforme préférée : c’est le meilleur moyen pour que d’autres experts, managers et futurs entrepreneurs découvrent ce contenu.


Retrouve-moi sur www.bebest.lu

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Transcription

  • Speaker #0

    Musique

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Question de Coach. Alors, si vous ne me connaissez pas encore, je me représente. Je suis Audrey Jeanron, je suis business coach certifié depuis pratiquement dix ans maintenant. Et je vous accompagne toutes les semaines sur vos oreilles pour vous faire découvrir d'autres aspects du leadership, du management. Et ce mois-ci, tout spécialement sur l'entrepreneuriat. Si tu découvres ce podcast aujourd'hui, alors sache qu'on est déjà dans la saison 2. La saison 1 est disponible en entier. tu vas y découvrir Plus d'une vingtaine d'épisodes où j'explore des grandes questions de leadership, de mindset, de management. Tu peux y retourner à tout moment, pioche des sujets qui te parlent. Mais dans cette nouvelle saison, depuis le mois de septembre, je t'emmène dans une mini-série spéciale qui s'appelle « D'experts à entrepreneurs » . Elle est directement inspirée du programme que j'ai créé, le E2E Incubator, l'incubateur E2E, mais E2E, ça veut dire d'experts à entrepreneurs, pour aider donc celles et ceux. qui veulent quitter le monde du corporate et se lancer dans leur propre business. Donc dans l'épisode 1, on a fait quoi ? On a travaillé sur le premier pilier de l'e2e qui est l'identité. C'est vraiment la question fondamentale de qui je suis quand je ne suis plus définie par mon titre ou ma carte de visite. En gros, comment retrouver ma légitimité et ma confiance au moment où je vais sauter le pas vers l'entrepreneuriat. Donc aujourd'hui, on va continuer. sur le chemin vers l'entrepreneuriat et on va parler du business. C'est un des plus gros piliers de l'incubateur. Le deuxième pilier, c'est vraiment la stratégie du business. Concrètement, ça veut dire quel business lancer après une carrière en corporate ? Quels sont les modèles possibles et surtout comment choisir celui qui te correspond ? Parce que oui, tu peux venir d'un Big Four, d'une grande banque, d'un cabinet d'avocats. d'un grand groupe international, mais la question va rester la même. Et maintenant que je me lance en solo, ou en tout cas que je me lance à l'extérieur de cette grosse machine corporelle, qu'est-ce que je vais construire ? Quel business je vais pouvoir choisir ? Comment est-ce que je vais pouvoir donc me lancer ? Et c'est ce qu'on va explorer ensemble dans cet épisode.

  • Speaker #0

    Musique Alors ce que je te propose aujourd'hui,

  • Speaker #1

    ça va être de passer en revue les modèles qui sont les plus utilisés quand on fonde son propre business après une carrière. dans les grands groupes, dans les big four, dans les grosses banques, etc. Donc après une carrière véritablement où on a une expertise très poussée, très recherchée, une expertise qui a été véritablement le fondement de nos carrières. Et là, je m'inclus avec toi dans cette réflexion parce que moi, il y a quatre ans, quand j'ai fondé mon propre business, ma première question, c'était au départ, c'est qu'est-ce que je vais pouvoir vendre si je ne le vends pas au sein de l'entreprise dans laquelle j'étais ? Le premier réflexe que l'on a, le premier modèle, qui est certainement le modèle le plus facile à mettre en place, c'est le freelancing, c'est le freelance, c'est l'indépendant. Quand on quitte le corporate, le premier modèle qui va vous venir à l'esprit, c'est de se lancer en freelance. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est continuer à faire ce que tu faisais en entreprise, mais pour ton propre compte. Tu vas vendre ton temps, ton expertise opérationnelle, mission par mission. tu vas chercher des clients qui vont acheter. certainement cette expertise que tu avais dans ton entreprise, tu vas la vendre du coup pour ton propre compte. Un exemple typique, ce sont les auditeurs ou les fiscalistes qui étaient mes collègues, qui deviennent consultants indépendants, qui vont facturer au TGM, donc qui vont facturer à la journée sur des missions de 3 à 6 mois, des fois un petit peu plus. L'avantage pour ce modèle, c'est que c'est rapide à mettre en place. Tu vas garder rapidement un revenu, ça va te sécuriser ta transition et la limite, tu vas l'avoir tout de suite, c'est que tu vas te recréer cette cage dorée, mais tu vas la recréer en solo. En fait, tu vas rester dépendant de ton temps et tu vas vite atteindre un plafond de verre qui est que ton revenu va être clairement la multiplication de ton taux journalier, multiplié par le temps que tu passes chez tes clients ou en tout cas le temps que tu passes sur la mission. Donc, gros avantage, c'est que tu vas remettre en place un système que tu connais déjà. C'est ton expertise. Souvent aussi, c'est des clients que tu vas pouvoir commencer à targeter. Tu as déjà un network, quelque chose que tu as en place au moment où tu quittes la grosse corporette. Donc, du coup, tu as un avantage certain. Ça va te sécuriser surtout parce que la transition est beaucoup plus facile. Mais après, il y a aussi les limites de ces avantages. Ça, c'est le premier réflexe. Premier modèle, c'est le modèle freelance. C'est certainement, je dirais, à 80% le modèle vers lequel tout le monde se tourne, en tout cas au départ. Deuxième possibilité, c'est de vendre son expertise. Vendre son expertise, c'est prendre son parcours d'expert et transformer tout cela en savoir, en formation, en séminaire, en méthodologie, avec des supports comme de la formation, par exemple. mais en tout cas, ça ne va pas être de prendre... l'expertise que tu avais dans ton monde corporel ou que tu as dans ton monde corporel et de directement le transformer en freelancing et de refaire des missions de style équivalent. Ça va être de transformer ce passage-là en un nouveau produit. Et les avantages que tu as là, c'est d'être reconnu comme un expert, comme une experte, parce que tu vas avoir vécu ce passage-là et tu vas en avoir fait un modèle qui te correspond. Tu vas prendre la parole devant des groupes. Pourquoi pas, tu vas en faire un podcast ou un programme dédié. Donc tu vas gagner en notoriété sur cette expertise de pointe. Et forcément, la limite qui va avec, c'est que ça va demander de la préparation. Il va falloir que tu définisses vraiment ton angle d'attaque. Il va falloir aussi que tu sois sûr de pouvoir vendre dans un marché qui soit porteur, que l'expertise que tu développes, le produit que tu développes sur la vente de ton expertise soit quelque chose qui soit intéressant pour le marché, puisque Comme tu ne vas pas vendre exactement le même produit que ce que tu avais avant en entreprise, il va falloir quand même que tu t'assures que quelque part, tu vas pouvoir véritablement en faire un business model qui soit durable et que tu aies vraiment une niche, un marché, un produit qui te permette tout simplement d'en vivre et de pouvoir véritablement en faire un business porter. Alors, troisième modèle qui va te demander encore plus d'investissement et de préparation. C'est la création de produits et de services qui soient scalables. Donc c'est ici de créer un produit, une solution qui peut se vendre à grande échelle, sans dépendre directement de ton temps. C'est ça en fait l'idée, ça va être de décorréler le temps passé du revenu obtenu. Donc ça peut être des formations en ligne, un SaaS, une plateforme digitale, vraiment des produits qui te permettent de travailler de manière asynchrone. Alors travailler en asynchrone, c'est quoi ? C'est simplement que le moment où tu investis ton temps, ton énergie, ton jus de cerveau est complètement décorrélé du moment où tes clients vont acheter le produit et que tu vas faire du chiffre d'affaires. Donc c'est bien et c'est pas bien, c'est-à-dire que de temps en temps, effectivement, il va falloir investir du temps, des moyens, de l'énergie, des idées, et puis ça produira quelque chose, mais comme le produit n'est pas encore vendu, quelque part, tu produis à perte. Mais au moment où le produit se vend, il va se vendre de manière asynchrone, donc pas directement dépendante de ton temps. Ça veut dire que pendant que le produit se vend, toi, tu pourras aller à la plage ou aller à la piscine avec tes enfants ou faire un tour avec le chien ou créer d'autres produits pour la suite. Donc, en fait, tu décorelles la limitation temporelle de tes revenus, ce qui est en même temps un pari. Donc, c'est l'avantage, mais c'est aussi la limite. L'avantage, c'est que tu vas créer un produit qui va vivre au-delà de toi, au-delà de ton temps, qui peut générer des revenus récurrents, qui peut aussi très bien s'internationaliser, puisqu'il ne dépend pas de ta présence physique non plus. Et puis, tu vas en voir les limites. Ça va te demander des moyens, un vrai marketing, beaucoup d'énergie au démarrage. C'est-à-dire que tu donnes de l'énergie alors que ça, pour l'instant, ça ne te rapporte rien. Donc là aussi, il y a des avantages et puis il y a des inconvénients. Ça dépend très fortement aussi du type de produit ou de service que tu as envie de donner et que tu as la capacité de donner. Un autre business model que tu connais déjà, certainement, ça va être la start-up ou la co-fondation. C'est l'idée de se mettre à plusieurs, s'associer. Donc notre quatrième modèle, ça va être la start-up. Tu vas décider de t'associer, de lever des fonds. De créer une boîte nouvelle dans un concept innovant, c'est souvent un modèle qui est... extrêmement excitant, mais alors c'est très exigeant aussi. Parce que tu vas viser de la croissance rapide, en plus tu n'es pas seul si tu t'associes, et plus tu vas créer un vrai changement, tu vas attirer des talents. Donc c'est vraiment des projets qui sont avec beaucoup d'impact, c'est souvent des projets aussi qui sont très sociétaux. Je pense à quelqu'un par exemple, comme l'ancien managing partner de KPMG à Luxembourg, qui s'appelle Georges Bock. Bien évidemment, sa carrière chez KPMG a été brillante et depuis, il a fondé une boîte, une fintech qui s'appelle Moneyflow, qui révolutionne véritablement la manière d'investir durablement. Et je t'invite à regarder d'ailleurs le site de Moneyflow et leur application d'investissement durable. C'est véritablement une révolution sur notre manière d'investir ici à Luxembourg. Donc c'est un projet à fort impact. Bien évidemment, il ne l'a pas fait tout seul. Et cette startup où il est accompagné, il a pu combiner l'innovation technologique et la finance responsable. Ça, c'est ce que j'appelle donc le modèle startup en co-fondation. Bien évidemment, il y a des limitations parce qu'il va falloir du capital, il va falloir du temps, il va falloir de l'énergie sans faille, tout ce que Georges, bien évidemment, a donné ici dans ce projet. Et il y a plein d'autres projets qui réussissent très bien. Mais effectivement, il va falloir demander beaucoup plus. d'investissement, d'énergie. Et également, il va falloir tester pendant très longtemps avant de pouvoir avoir des résultats tangibles. Ça, c'est le quatrième modèle, le modèle startup. Mon cinquième modèle, c'est un modèle qui est devenu un peu la bouteille à encre en ce moment, qui va être le coaching et l'accompagnement. C'est celui que j'ai choisi, mais c'est un métier que j'exerçais déjà moi en interne. Mais tu vas trouver beaucoup de gens aussi qui, en arrêtant leur carrière corporate, vont se mettre coach ou accompagnateur, formateur. Tu le nommes comme tu veux. Moi, je vais te dire coach ici pour simplifier les choses. Mais l'idée, ce n'est pas de vendre simplement le savoir ou l'expertise, mais c'est d'accompagner des clients ou des équipes dans leur transformation. Mon parcours, c'est exactement ça. moi j'ai été à la direction d'une équipe de learning et développement, donc d'une équipe de formation. Et j'ai choisi de devenir coach exécutif et je suis aussi hypnothérapeute. Donc aujourd'hui, j'aide des dirigeants à sortir de leur syndrome de l'imposteur, à développer leur leadership, à transformer leur organisation. Je les aide aussi avec leurs équipes. J'aide des personnes aussi à former leur propre business en sortant donc de leur entreprise pour former leur propre business à eux. Donc, être coach et accompagnateur, bon, c'est vraiment, je ne vais pas du tout cracher dans la soupe ici, il y a énormément d'avantages et j'en suis la preuve vivante. Bon, il y a une activité à forte valeur ajoutée, il y a un impact humain qui est évident et qui est immense. le problème c'est qu'il faut se former parce que c'est pas parce qu'on est un bon expert qu'on est un bon coach parce qu'être coach ça demande des capacités des compétences qui sont souvent très différentes de ce que toi, tu as pu connaître dans ton métier fondateur. Moi, au départ, mon premier métier, c'est conseil fiscal. Je n'ai pas du tout le même parcours de compétences quand je suis coach par rapport à ma manière d'être conseil fiscal il y a plusieurs années. Donc, bien évidemment, il faut se former, il faut obtenir des certifications, il faut investir du temps dans sa crédibilité, dans sa marque professionnelle. Puis la chose que tu dois savoir quand même quand on se met coach, c'est qu'il y a à peu près entre 90 et 95% des coachs qui retournent dans le monde corporate parce que le marché est véritablement saturé, surtout pour les personnes qui ne se donnent pas vraiment les moyens, comme je te disais à l'instant, de se former, se certifier et vraiment d'investir du temps dans leur marque personnelle, dans leur crédibilité. Donc le coaching, l'accompagnement, comme ça, ça a l'air d'être... Très, très miroitant. On se dit, ben voilà, j'ai fait une excellente carrière pendant 20 ans. Je vais même être coach et je vais pouvoir accompagner des gens. Pas directement. C'est possible, mais pas directement. Et c'est un parcours qui est très casse-gueule. Et quand ça marche, par contre, alors là, l'impact est absolument formidable. Et on a une vraie valeur ajoutée, un vrai impact humain qui est directement mesurable, finalement, dans le nombre de remerciements que l'on reçoit chaque jour. Et quand on voit aussi nos clients progresser, se développer, se transformer, c'est quelque chose qui est extrêmement, extrêmement plaisant. Donc le coaching, oui, c'est un business model qui fonctionne, qui ne fonctionne pas de manière aussi simple que tous ces coachs qui te vendent ça sur Instagram en te disant qu'en trois coups de clic, tu vas devenir coach et puis tu vas pouvoir gagner 20 000 euros par mois. Ça ne marche pas exactement comme ça, c'est un petit peu plus compliqué que ça, mais surtout quand ça marche par contre, c'est plus que de l'argent que tu gagnes. C'est de la reconnaissance, c'est de la chaleur humaine, c'est de l'impact, donc c'est démultiplié. Ça, c'est le cinquième business model que je voulais te présenter aujourd'hui. Bon, et des business models, il y en a plein d'autres et je pourrais t'en parler de plein d'autres, mais il y en a un... Peut-être un dernier qu'on peut rapidement évoquer, c'est l'investisseur ou ce qu'on appelle aussi les business angels. Alors là, c'est de mettre à profit non pas finalement que ton expertise, mais surtout ton capital. Ton capital et aussi ton expérience pour soutenir d'autres entrepreneurs. C'est des consultants qui deviennent investisseurs pour soutenir d'autres dans leur expertise et leur permettre de eux-mêmes fonder leur boîte. Ça, il y en a quelques-uns. forcément tu vas te diversifier, tu vas créer de l'impact, tu vas créer un écosystème et tu ne vas plus être dans l'opérationnel, mais tu vas pouvoir être véritablement créateur de génie. La limitation, bien évidemment, c'est qu'il va falloir avoir quelque chose à investir. Donc ça, ça marche quand on a aussi un capital de départ à mettre en route. Mais on a des exemples autour de nous. Moi, je pense notamment ici... à Éric Lux, qui était ex-consultant chez Arthur Andersen. Alors, ça date un petit peu. Il a été cofondateur chez Génie Capital, par exemple, ici, dans l'écosystème luxembourgeois dont je fais partie. Donc, voilà, ce sont des gens qui, véritablement, de par leur expertise, de par leur expérience, leur solidité de capital aussi, peuvent créer un impact, non seulement en contribuant par leur expertise, mais aussi par leur investissement. en étant donc ce qu'on appelle un business angel. C'est un autre mode de développement que tu peux aussi aborder, ça dépend où tu en es aujourd'hui. Et puis tu as aussi peut-être des capitaux à investir dans des petites entreprises qui sont en train de se créer et tu vas pouvoir être leur business angel. Tu vas me dire, merci beaucoup Audrey, tu m'as donné plein d'idées, mais comment je vais m'y retrouver moi dans tous ces modèles pour pouvoir trouver celui qui me correspond et celui vers lequel je dois me retourner le jour où je vais quitter la grosse corporette dans laquelle je suis pour fonder mon propre business. Alors je vais aborder ici quelques questions. C'est pas véritablement un outil de coaching comme chaque semaine. Mais en tout cas, ce questionnement, il va t'aider à provoquer de la réflexion. Et je t'invite vraiment déjà à savourer ces six questions que je vais te présenter ici, parce que ça va déjà te donner des indices. Bien évidemment, tu ne vas pas pouvoir en cinq ou dix minutes déjà savoir vers quel business model tu veux te tourner, même s'il y en a un qui va t'attirer plus que l'autre, qui va te paraître plus évident. Ça va être un grand passage. de notre formation, de notre incubateur E2E. Donc si jamais ce sont des questions qui te taraudent, des questions qui t'habitent et que tu as vraiment l'intention de te tourner vers l'entrepreneuriat à la sortie d'une bonne carrière corporate, eh bien n'affronte pas ces questions tout seul, viens nous voir et rejoins notre incubateur. On démarre d'ailleurs une session là ici au mois d'octobre. Bon, je referme la parenthèse et je vais te donner les questions dont il s'agit. Pour t'aider à identifier, c'est de savoir, est-ce que tu préfères vendre ton temps ou ton savoir ou ton expertise ? Quel est le modèle qui t'attire le plus ? Est-ce que tu vas être en mode freelance ou en mode vente d'expertise ? Ça, c'est la première question. La deuxième question, c'est est-ce que tu as besoin d'un modèle qui soit rapide et sécurisant ou plutôt quelque chose qui soit plus innovant, plus risqué ? Donc, est-ce que tu as besoin d'avancer rapidement vers une sécurité financière, par exemple ? Ça, c'est ta deuxième question. Une troisième question, ça va être, est-ce que tu as l'énergie, la vision pour créer un produit scalable ? Créer un produit scalable, comme on en parlait à l'instant, c'est quelque chose qui te demande une vision, mais c'est quelque chose qui te demande de mettre de l'énergie dedans. Est-ce que cette vision, cette énergie, est-ce que c'est quelque chose que tu as déjà qui va te permettre de créer un produit scalable de manière durable ? Aussi, est-ce que tu es attiré par l'idée de co-créer, d'avoir des associés ou est-ce que tu veux travailler en solo ? Moi, c'est vrai que quand je suis sortie de KPMG, qui était l'entreprise dans laquelle je travaillais, j'avais envie d'explorer le travail en solo. Je ne l'avais jamais fait. Je savais que c'était quelque chose qui m'avait fortement attiré déjà en tant qu'intrapreneur, c'est-à-dire d'entreprendre certains projets à l'intérieur de l'entreprise. Mais j'avais envie de... J'avais envie d'y goûter un petit peu plus. Donc j'ai commencé par du travail en solo, même si je suis accompagnée. Mais donc je n'ai pas d'associés. Donc toi, qu'est-ce qui t'attire ? Est-ce que tu veux co-créer ? Est-ce que tu veux avoir des associés avec toi ? Ou est-ce que tu veux être en solo ? Une autre question qui va être intéressante, c'est qu'est-ce qui t'apporte le plus d'énergie ? Est-ce que c'est enseigner, accompagner, bâtir, investir ? Est-ce que c'est être à côté de gens qui, eux, vont faire quelque chose ? opérationnellement, ça va être dirigé. Qu'est-ce qui, toi, vraiment te rapporte le plus d'énergie ? Et ça, tu peux déjà le constater dans ton quotidien. Quels sont les moments, en fait, où tu te sens le plus à l'aise, le plus dans le flow, comme l'on dit. Et une autre question, ça va être est-ce que ton chemin, est-ce que c'est quelque chose où tu vas avoir un modèle unique ? Ou est-ce que tu voudrais faire un mix un peu hybride de plusieurs modèles que l'on vient d'évoquer ? Parce que tu n'as pas forcément besoin d'avoir un seul modèle, tu peux à la rigueur aussi en avoir plusieurs. Donc voilà, si tu fais déjà de la réflexion autour de ces six premières questions, et ma foi il y en a encore beaucoup d'autres, ça va t'aider déjà à avoir ta propre boussole. Place-toi donc sur ces six différents modèles, observe vers quoi tu penches naturellement, apporte-toi un petit peu de réflexion autour des questions que je viens d'aborder et puis je vais les retracer aussi dans la newsletter qui accompagne l'épisode de la semaine. Ça te permettra en fait de commencer un petit peu cette réflexion sur quel type de business tu vas pouvoir commencer à implémenter quand tu vas quitter ton job corporate. Bon alors, quel modèle est donc fait pour toi ? Le plus important que tu dois retenir, c'est qu'il n'y a pas de modèle unique ni préférable. En plus, tu peux commencer dans un modèle et puis rebondir. Moi, j'ai commencé comme freelance, complètement freelance, 100%. Et aujourd'hui, le freelancing, ça représente, allez, je vais dire quelque chose autour de 60 à 70 % de mon activité, parce que je commence à avoir pas mal de revenus asynchrones, justement, autour de produits scalables. Donc, j'ai commencé aussi à mitiger ma manière de gérer mon business pour pouvoir, justement, développer d'autres choses et pour pouvoir décorréler mon temps. de mon revenu, ou plutôt décorréler mon revenu de mon temps. Donc tu peux être 100% freelance, tu peux être 100% startup, tu peux aussi combiner plusieurs modèles. Voilà, donc moi dans BeBest, je fais de la vente de temps avec mes coachings et mes sessions premium, je fais de la vente d'expertise dans les ateliers, les formations, les webinaires, et puis j'ai du développement de produits Scalab avec l'incubateur, et puis j'ai d'autres formats en ligne aussi, qui existent déjà depuis quelques temps. Donc c'est ce mix qui va refléter qui tu es, qu'est-ce que tu veux construire et ça va être du coup la même chose pour toi que pour moi. Donc comme tu l'as vu, plusieurs modèles pour construire ton business à part une carrière corporelle, le freelance, l'expertise, les produits scalables, la start-up, le coaching, l'investissement. Et donc la vérité c'est qu'il n'y a pas de modèle universel, tu vas choisir ton chemin unique pour combiner plusieurs modèles exactement comme moi je le fais avec BeBest. Et c'est... Exactement ce qu'on travaille dans le E2E Incubator, c'est clarifier ton modèle, tester tes idées, bâtir une stratégie solide pour lancer ton business maintenant en 2026, sans t'épuiser, sans perdre ta confiance. Parce que cette question de qu'est-ce que j'ai bien pouvoir vendre quand je vais sortir de l'entreprise, je suis un petit peu à l'aise finalement parce que quelque part quand on fait partie d'une grosse entreprise, On est embauché pour quelque chose et puisqu'on est embauché pour quelque chose dans le salariat, à quelque part, on ne doit pas forcément se préoccuper de notre positionnement stratégique. Quel produit on a envie de vendre ? À part si vous êtes vraiment en sales ou en R&D, normalement, ce sont des questions qui sont quand même moins présentes dans votre quotidien. Donc, le Itui incubateur, c'est fait pour toi. C'est pour clarifier ton modèle, clarifier ta stratégie, te mettre à l'aise par rapport à ça, te permettre d'avancer parce que sinon, cette question, elle est tellement énorme si tu es tout seul face à la question que finalement, tu restes dans ton job corporate et tu ne sautes jamais le pas et tu es là encore en train de te poser la question si un jour, peut-être qu'un jour, tu vas te lancer. Ce jour-là, c'est en 2026 et si tu as envie de nous rejoindre, On commence une session de l'incubateur là, au mois d'octobre. Dans quelques semaines, lance-toi. Tous les détails du programme, les dates, le format du contenu, etc. Ce sera tout dans les notes de l'épisode. Tu vas voir, il y a un lien où tu vas avoir tous les détails de l'incubateur E2E. Va le consulter, réserve ta place. Et même, en fait, dans ce petit descriptif, tu vas trouver un petit audit personnel où tu vas pouvoir voir Si tu es toi aussi prêt à sauter le pas vers l'entrepreneuriat et quels sont tes points où tu as déjà beaucoup de confort et des points où tu te sens le moins à l'aise. Si tu veux franchir le cap en 26, c'est maintenant que ça se joue. On est déjà en septembre. Si tu veux avancer vite, viens avancer avec moi. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Dans le prochain épisode, on ira encore plus loin sur ta stratégie entrepreneuriale. En attendant... Prends un moment pour tracer ta boussole d'entrepreneur et réfléchir quel modèle ou quel mix de modèles te correspond le plus aujourd'hui. Et moi, je te dis à très vite dans Question de Coach.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Audrey Jeanron

    00:23

  • Série spéciale : D'experts à entrepreneurs

    01:07

  • Le premier pilier : L'identité de l'entrepreneur

    01:35

  • Explorer les modèles d'affaires après une carrière corporate

    01:57

  • Le modèle freelance : Avantages et limites

    03:01

  • Vendre son expertise : Transformer son savoir en produit

    05:43

  • Créer des produits scalables : Un modèle d'affaires innovant

    07:21

  • La start-up : Co-fondation et innovation

    09:38

  • Coaching et accompagnement : Un modèle à impact

    11:38

  • Investir et soutenir d'autres entrepreneurs

    15:36

  • Questions pour choisir son modèle d'affaires

    17:34

  • Conclusion et invitation à l'incubateur E2E

    22:28

Description

Après une première saison consacrée aux grands défis du leadership, cette saison 2 ouvre une mini-série spéciale : D’Expert à Entrepreneur.
Elle s’adresse à toutes celles et ceux qui envisagent de quitter le corporate – Big Four, grandes banques, cabinets d’avocats, cabinets de conseil ou grandes entreprises – pour lancer leur propre business.


👉 Dans l’épisode 1, nous avons exploré le premier pilier du programme E2E Incubator : l’identité.


👉 Dans ce deuxième épisode, nous avançons vers le deuxième pilier : la stratégie. Et la grande question est simple mais décisive :
Quel business lancer après une carrière en corporate ?


Je passe en revue les 6 modèles principaux qui s’offrent à toi quand tu quittes une grande organisation :

  1. Freelance / vente de temps – le premier réflexe : continuer à vendre son expertise, mais en indépendant, à la mission ou au forfait journalier.

  2. Vente d’expertise – transformer son savoir en formations, séminaires, conférences, programmes pédagogiques.

  3. Produits et services scalables – créer une solution digitale, une plateforme ou une formation en ligne qui peut se démultiplier et générer des revenus récurrents.

  4. Start-up et co-fondation – s’associer avec d’autres pour bâtir une entreprise innovante et à fort potentiel de croissance.

  5. Coaching et accompagnement – mettre son expérience humaine et managériale au service des dirigeants et des équipes.

  6. Investissement & Business Angel – utiliser son capital et son expertise pour soutenir d’autres entrepreneurs.


🌟 Tout au long de l’épisode, je partage des exemples et des parcours inspirants pour illustrer ces modèles. Tu verras comment une carrière en corporate peut devenir la rampe de lancement d’un projet entrepreneurial qui te correspond vraiment.


🎯 Et comme toujours dans Question de Coach, je te propose aussi un outil de coaching concret: La boussole de l’entrepreneur.
Un exercice pratique en 6 questions qui t’aide à identifier le modèle qui résonne le plus avec toi… ou si ton chemin n’est pas plutôt un mix hybride de plusieurs modèles. Parce que oui, tu n’es pas obligé de choisir un seul modèle. Tu peux combiner plusieurs approches – vendre ton temps, ton savoir, développer un produit – et construire une activité qui reflète pleinement tes forces et tes ambitions.


🚀 Envie d’aller plus loin ?
C’est exactement ce que propose l’E2E Incubator, mon programme d’accompagnement sur 12 semaines pour quitter ton job corporate et lancer ton business en 2026, sans t’épuiser ni perdre ta confiance.


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  • Speaker #0

    Musique

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Question de Coach. Alors, si vous ne me connaissez pas encore, je me représente. Je suis Audrey Jeanron, je suis business coach certifié depuis pratiquement dix ans maintenant. Et je vous accompagne toutes les semaines sur vos oreilles pour vous faire découvrir d'autres aspects du leadership, du management. Et ce mois-ci, tout spécialement sur l'entrepreneuriat. Si tu découvres ce podcast aujourd'hui, alors sache qu'on est déjà dans la saison 2. La saison 1 est disponible en entier. tu vas y découvrir Plus d'une vingtaine d'épisodes où j'explore des grandes questions de leadership, de mindset, de management. Tu peux y retourner à tout moment, pioche des sujets qui te parlent. Mais dans cette nouvelle saison, depuis le mois de septembre, je t'emmène dans une mini-série spéciale qui s'appelle « D'experts à entrepreneurs » . Elle est directement inspirée du programme que j'ai créé, le E2E Incubator, l'incubateur E2E, mais E2E, ça veut dire d'experts à entrepreneurs, pour aider donc celles et ceux. qui veulent quitter le monde du corporate et se lancer dans leur propre business. Donc dans l'épisode 1, on a fait quoi ? On a travaillé sur le premier pilier de l'e2e qui est l'identité. C'est vraiment la question fondamentale de qui je suis quand je ne suis plus définie par mon titre ou ma carte de visite. En gros, comment retrouver ma légitimité et ma confiance au moment où je vais sauter le pas vers l'entrepreneuriat. Donc aujourd'hui, on va continuer. sur le chemin vers l'entrepreneuriat et on va parler du business. C'est un des plus gros piliers de l'incubateur. Le deuxième pilier, c'est vraiment la stratégie du business. Concrètement, ça veut dire quel business lancer après une carrière en corporate ? Quels sont les modèles possibles et surtout comment choisir celui qui te correspond ? Parce que oui, tu peux venir d'un Big Four, d'une grande banque, d'un cabinet d'avocats. d'un grand groupe international, mais la question va rester la même. Et maintenant que je me lance en solo, ou en tout cas que je me lance à l'extérieur de cette grosse machine corporelle, qu'est-ce que je vais construire ? Quel business je vais pouvoir choisir ? Comment est-ce que je vais pouvoir donc me lancer ? Et c'est ce qu'on va explorer ensemble dans cet épisode.

  • Speaker #0

    Musique Alors ce que je te propose aujourd'hui,

  • Speaker #1

    ça va être de passer en revue les modèles qui sont les plus utilisés quand on fonde son propre business après une carrière. dans les grands groupes, dans les big four, dans les grosses banques, etc. Donc après une carrière véritablement où on a une expertise très poussée, très recherchée, une expertise qui a été véritablement le fondement de nos carrières. Et là, je m'inclus avec toi dans cette réflexion parce que moi, il y a quatre ans, quand j'ai fondé mon propre business, ma première question, c'était au départ, c'est qu'est-ce que je vais pouvoir vendre si je ne le vends pas au sein de l'entreprise dans laquelle j'étais ? Le premier réflexe que l'on a, le premier modèle, qui est certainement le modèle le plus facile à mettre en place, c'est le freelancing, c'est le freelance, c'est l'indépendant. Quand on quitte le corporate, le premier modèle qui va vous venir à l'esprit, c'est de se lancer en freelance. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est continuer à faire ce que tu faisais en entreprise, mais pour ton propre compte. Tu vas vendre ton temps, ton expertise opérationnelle, mission par mission. tu vas chercher des clients qui vont acheter. certainement cette expertise que tu avais dans ton entreprise, tu vas la vendre du coup pour ton propre compte. Un exemple typique, ce sont les auditeurs ou les fiscalistes qui étaient mes collègues, qui deviennent consultants indépendants, qui vont facturer au TGM, donc qui vont facturer à la journée sur des missions de 3 à 6 mois, des fois un petit peu plus. L'avantage pour ce modèle, c'est que c'est rapide à mettre en place. Tu vas garder rapidement un revenu, ça va te sécuriser ta transition et la limite, tu vas l'avoir tout de suite, c'est que tu vas te recréer cette cage dorée, mais tu vas la recréer en solo. En fait, tu vas rester dépendant de ton temps et tu vas vite atteindre un plafond de verre qui est que ton revenu va être clairement la multiplication de ton taux journalier, multiplié par le temps que tu passes chez tes clients ou en tout cas le temps que tu passes sur la mission. Donc, gros avantage, c'est que tu vas remettre en place un système que tu connais déjà. C'est ton expertise. Souvent aussi, c'est des clients que tu vas pouvoir commencer à targeter. Tu as déjà un network, quelque chose que tu as en place au moment où tu quittes la grosse corporette. Donc, du coup, tu as un avantage certain. Ça va te sécuriser surtout parce que la transition est beaucoup plus facile. Mais après, il y a aussi les limites de ces avantages. Ça, c'est le premier réflexe. Premier modèle, c'est le modèle freelance. C'est certainement, je dirais, à 80% le modèle vers lequel tout le monde se tourne, en tout cas au départ. Deuxième possibilité, c'est de vendre son expertise. Vendre son expertise, c'est prendre son parcours d'expert et transformer tout cela en savoir, en formation, en séminaire, en méthodologie, avec des supports comme de la formation, par exemple. mais en tout cas, ça ne va pas être de prendre... l'expertise que tu avais dans ton monde corporel ou que tu as dans ton monde corporel et de directement le transformer en freelancing et de refaire des missions de style équivalent. Ça va être de transformer ce passage-là en un nouveau produit. Et les avantages que tu as là, c'est d'être reconnu comme un expert, comme une experte, parce que tu vas avoir vécu ce passage-là et tu vas en avoir fait un modèle qui te correspond. Tu vas prendre la parole devant des groupes. Pourquoi pas, tu vas en faire un podcast ou un programme dédié. Donc tu vas gagner en notoriété sur cette expertise de pointe. Et forcément, la limite qui va avec, c'est que ça va demander de la préparation. Il va falloir que tu définisses vraiment ton angle d'attaque. Il va falloir aussi que tu sois sûr de pouvoir vendre dans un marché qui soit porteur, que l'expertise que tu développes, le produit que tu développes sur la vente de ton expertise soit quelque chose qui soit intéressant pour le marché, puisque Comme tu ne vas pas vendre exactement le même produit que ce que tu avais avant en entreprise, il va falloir quand même que tu t'assures que quelque part, tu vas pouvoir véritablement en faire un business model qui soit durable et que tu aies vraiment une niche, un marché, un produit qui te permette tout simplement d'en vivre et de pouvoir véritablement en faire un business porter. Alors, troisième modèle qui va te demander encore plus d'investissement et de préparation. C'est la création de produits et de services qui soient scalables. Donc c'est ici de créer un produit, une solution qui peut se vendre à grande échelle, sans dépendre directement de ton temps. C'est ça en fait l'idée, ça va être de décorréler le temps passé du revenu obtenu. Donc ça peut être des formations en ligne, un SaaS, une plateforme digitale, vraiment des produits qui te permettent de travailler de manière asynchrone. Alors travailler en asynchrone, c'est quoi ? C'est simplement que le moment où tu investis ton temps, ton énergie, ton jus de cerveau est complètement décorrélé du moment où tes clients vont acheter le produit et que tu vas faire du chiffre d'affaires. Donc c'est bien et c'est pas bien, c'est-à-dire que de temps en temps, effectivement, il va falloir investir du temps, des moyens, de l'énergie, des idées, et puis ça produira quelque chose, mais comme le produit n'est pas encore vendu, quelque part, tu produis à perte. Mais au moment où le produit se vend, il va se vendre de manière asynchrone, donc pas directement dépendante de ton temps. Ça veut dire que pendant que le produit se vend, toi, tu pourras aller à la plage ou aller à la piscine avec tes enfants ou faire un tour avec le chien ou créer d'autres produits pour la suite. Donc, en fait, tu décorelles la limitation temporelle de tes revenus, ce qui est en même temps un pari. Donc, c'est l'avantage, mais c'est aussi la limite. L'avantage, c'est que tu vas créer un produit qui va vivre au-delà de toi, au-delà de ton temps, qui peut générer des revenus récurrents, qui peut aussi très bien s'internationaliser, puisqu'il ne dépend pas de ta présence physique non plus. Et puis, tu vas en voir les limites. Ça va te demander des moyens, un vrai marketing, beaucoup d'énergie au démarrage. C'est-à-dire que tu donnes de l'énergie alors que ça, pour l'instant, ça ne te rapporte rien. Donc là aussi, il y a des avantages et puis il y a des inconvénients. Ça dépend très fortement aussi du type de produit ou de service que tu as envie de donner et que tu as la capacité de donner. Un autre business model que tu connais déjà, certainement, ça va être la start-up ou la co-fondation. C'est l'idée de se mettre à plusieurs, s'associer. Donc notre quatrième modèle, ça va être la start-up. Tu vas décider de t'associer, de lever des fonds. De créer une boîte nouvelle dans un concept innovant, c'est souvent un modèle qui est... extrêmement excitant, mais alors c'est très exigeant aussi. Parce que tu vas viser de la croissance rapide, en plus tu n'es pas seul si tu t'associes, et plus tu vas créer un vrai changement, tu vas attirer des talents. Donc c'est vraiment des projets qui sont avec beaucoup d'impact, c'est souvent des projets aussi qui sont très sociétaux. Je pense à quelqu'un par exemple, comme l'ancien managing partner de KPMG à Luxembourg, qui s'appelle Georges Bock. Bien évidemment, sa carrière chez KPMG a été brillante et depuis, il a fondé une boîte, une fintech qui s'appelle Moneyflow, qui révolutionne véritablement la manière d'investir durablement. Et je t'invite à regarder d'ailleurs le site de Moneyflow et leur application d'investissement durable. C'est véritablement une révolution sur notre manière d'investir ici à Luxembourg. Donc c'est un projet à fort impact. Bien évidemment, il ne l'a pas fait tout seul. Et cette startup où il est accompagné, il a pu combiner l'innovation technologique et la finance responsable. Ça, c'est ce que j'appelle donc le modèle startup en co-fondation. Bien évidemment, il y a des limitations parce qu'il va falloir du capital, il va falloir du temps, il va falloir de l'énergie sans faille, tout ce que Georges, bien évidemment, a donné ici dans ce projet. Et il y a plein d'autres projets qui réussissent très bien. Mais effectivement, il va falloir demander beaucoup plus. d'investissement, d'énergie. Et également, il va falloir tester pendant très longtemps avant de pouvoir avoir des résultats tangibles. Ça, c'est le quatrième modèle, le modèle startup. Mon cinquième modèle, c'est un modèle qui est devenu un peu la bouteille à encre en ce moment, qui va être le coaching et l'accompagnement. C'est celui que j'ai choisi, mais c'est un métier que j'exerçais déjà moi en interne. Mais tu vas trouver beaucoup de gens aussi qui, en arrêtant leur carrière corporate, vont se mettre coach ou accompagnateur, formateur. Tu le nommes comme tu veux. Moi, je vais te dire coach ici pour simplifier les choses. Mais l'idée, ce n'est pas de vendre simplement le savoir ou l'expertise, mais c'est d'accompagner des clients ou des équipes dans leur transformation. Mon parcours, c'est exactement ça. moi j'ai été à la direction d'une équipe de learning et développement, donc d'une équipe de formation. Et j'ai choisi de devenir coach exécutif et je suis aussi hypnothérapeute. Donc aujourd'hui, j'aide des dirigeants à sortir de leur syndrome de l'imposteur, à développer leur leadership, à transformer leur organisation. Je les aide aussi avec leurs équipes. J'aide des personnes aussi à former leur propre business en sortant donc de leur entreprise pour former leur propre business à eux. Donc, être coach et accompagnateur, bon, c'est vraiment, je ne vais pas du tout cracher dans la soupe ici, il y a énormément d'avantages et j'en suis la preuve vivante. Bon, il y a une activité à forte valeur ajoutée, il y a un impact humain qui est évident et qui est immense. le problème c'est qu'il faut se former parce que c'est pas parce qu'on est un bon expert qu'on est un bon coach parce qu'être coach ça demande des capacités des compétences qui sont souvent très différentes de ce que toi, tu as pu connaître dans ton métier fondateur. Moi, au départ, mon premier métier, c'est conseil fiscal. Je n'ai pas du tout le même parcours de compétences quand je suis coach par rapport à ma manière d'être conseil fiscal il y a plusieurs années. Donc, bien évidemment, il faut se former, il faut obtenir des certifications, il faut investir du temps dans sa crédibilité, dans sa marque professionnelle. Puis la chose que tu dois savoir quand même quand on se met coach, c'est qu'il y a à peu près entre 90 et 95% des coachs qui retournent dans le monde corporate parce que le marché est véritablement saturé, surtout pour les personnes qui ne se donnent pas vraiment les moyens, comme je te disais à l'instant, de se former, se certifier et vraiment d'investir du temps dans leur marque personnelle, dans leur crédibilité. Donc le coaching, l'accompagnement, comme ça, ça a l'air d'être... Très, très miroitant. On se dit, ben voilà, j'ai fait une excellente carrière pendant 20 ans. Je vais même être coach et je vais pouvoir accompagner des gens. Pas directement. C'est possible, mais pas directement. Et c'est un parcours qui est très casse-gueule. Et quand ça marche, par contre, alors là, l'impact est absolument formidable. Et on a une vraie valeur ajoutée, un vrai impact humain qui est directement mesurable, finalement, dans le nombre de remerciements que l'on reçoit chaque jour. Et quand on voit aussi nos clients progresser, se développer, se transformer, c'est quelque chose qui est extrêmement, extrêmement plaisant. Donc le coaching, oui, c'est un business model qui fonctionne, qui ne fonctionne pas de manière aussi simple que tous ces coachs qui te vendent ça sur Instagram en te disant qu'en trois coups de clic, tu vas devenir coach et puis tu vas pouvoir gagner 20 000 euros par mois. Ça ne marche pas exactement comme ça, c'est un petit peu plus compliqué que ça, mais surtout quand ça marche par contre, c'est plus que de l'argent que tu gagnes. C'est de la reconnaissance, c'est de la chaleur humaine, c'est de l'impact, donc c'est démultiplié. Ça, c'est le cinquième business model que je voulais te présenter aujourd'hui. Bon, et des business models, il y en a plein d'autres et je pourrais t'en parler de plein d'autres, mais il y en a un... Peut-être un dernier qu'on peut rapidement évoquer, c'est l'investisseur ou ce qu'on appelle aussi les business angels. Alors là, c'est de mettre à profit non pas finalement que ton expertise, mais surtout ton capital. Ton capital et aussi ton expérience pour soutenir d'autres entrepreneurs. C'est des consultants qui deviennent investisseurs pour soutenir d'autres dans leur expertise et leur permettre de eux-mêmes fonder leur boîte. Ça, il y en a quelques-uns. forcément tu vas te diversifier, tu vas créer de l'impact, tu vas créer un écosystème et tu ne vas plus être dans l'opérationnel, mais tu vas pouvoir être véritablement créateur de génie. La limitation, bien évidemment, c'est qu'il va falloir avoir quelque chose à investir. Donc ça, ça marche quand on a aussi un capital de départ à mettre en route. Mais on a des exemples autour de nous. Moi, je pense notamment ici... à Éric Lux, qui était ex-consultant chez Arthur Andersen. Alors, ça date un petit peu. Il a été cofondateur chez Génie Capital, par exemple, ici, dans l'écosystème luxembourgeois dont je fais partie. Donc, voilà, ce sont des gens qui, véritablement, de par leur expertise, de par leur expérience, leur solidité de capital aussi, peuvent créer un impact, non seulement en contribuant par leur expertise, mais aussi par leur investissement. en étant donc ce qu'on appelle un business angel. C'est un autre mode de développement que tu peux aussi aborder, ça dépend où tu en es aujourd'hui. Et puis tu as aussi peut-être des capitaux à investir dans des petites entreprises qui sont en train de se créer et tu vas pouvoir être leur business angel. Tu vas me dire, merci beaucoup Audrey, tu m'as donné plein d'idées, mais comment je vais m'y retrouver moi dans tous ces modèles pour pouvoir trouver celui qui me correspond et celui vers lequel je dois me retourner le jour où je vais quitter la grosse corporette dans laquelle je suis pour fonder mon propre business. Alors je vais aborder ici quelques questions. C'est pas véritablement un outil de coaching comme chaque semaine. Mais en tout cas, ce questionnement, il va t'aider à provoquer de la réflexion. Et je t'invite vraiment déjà à savourer ces six questions que je vais te présenter ici, parce que ça va déjà te donner des indices. Bien évidemment, tu ne vas pas pouvoir en cinq ou dix minutes déjà savoir vers quel business model tu veux te tourner, même s'il y en a un qui va t'attirer plus que l'autre, qui va te paraître plus évident. Ça va être un grand passage. de notre formation, de notre incubateur E2E. Donc si jamais ce sont des questions qui te taraudent, des questions qui t'habitent et que tu as vraiment l'intention de te tourner vers l'entrepreneuriat à la sortie d'une bonne carrière corporate, eh bien n'affronte pas ces questions tout seul, viens nous voir et rejoins notre incubateur. On démarre d'ailleurs une session là ici au mois d'octobre. Bon, je referme la parenthèse et je vais te donner les questions dont il s'agit. Pour t'aider à identifier, c'est de savoir, est-ce que tu préfères vendre ton temps ou ton savoir ou ton expertise ? Quel est le modèle qui t'attire le plus ? Est-ce que tu vas être en mode freelance ou en mode vente d'expertise ? Ça, c'est la première question. La deuxième question, c'est est-ce que tu as besoin d'un modèle qui soit rapide et sécurisant ou plutôt quelque chose qui soit plus innovant, plus risqué ? Donc, est-ce que tu as besoin d'avancer rapidement vers une sécurité financière, par exemple ? Ça, c'est ta deuxième question. Une troisième question, ça va être, est-ce que tu as l'énergie, la vision pour créer un produit scalable ? Créer un produit scalable, comme on en parlait à l'instant, c'est quelque chose qui te demande une vision, mais c'est quelque chose qui te demande de mettre de l'énergie dedans. Est-ce que cette vision, cette énergie, est-ce que c'est quelque chose que tu as déjà qui va te permettre de créer un produit scalable de manière durable ? Aussi, est-ce que tu es attiré par l'idée de co-créer, d'avoir des associés ou est-ce que tu veux travailler en solo ? Moi, c'est vrai que quand je suis sortie de KPMG, qui était l'entreprise dans laquelle je travaillais, j'avais envie d'explorer le travail en solo. Je ne l'avais jamais fait. Je savais que c'était quelque chose qui m'avait fortement attiré déjà en tant qu'intrapreneur, c'est-à-dire d'entreprendre certains projets à l'intérieur de l'entreprise. Mais j'avais envie de... J'avais envie d'y goûter un petit peu plus. Donc j'ai commencé par du travail en solo, même si je suis accompagnée. Mais donc je n'ai pas d'associés. Donc toi, qu'est-ce qui t'attire ? Est-ce que tu veux co-créer ? Est-ce que tu veux avoir des associés avec toi ? Ou est-ce que tu veux être en solo ? Une autre question qui va être intéressante, c'est qu'est-ce qui t'apporte le plus d'énergie ? Est-ce que c'est enseigner, accompagner, bâtir, investir ? Est-ce que c'est être à côté de gens qui, eux, vont faire quelque chose ? opérationnellement, ça va être dirigé. Qu'est-ce qui, toi, vraiment te rapporte le plus d'énergie ? Et ça, tu peux déjà le constater dans ton quotidien. Quels sont les moments, en fait, où tu te sens le plus à l'aise, le plus dans le flow, comme l'on dit. Et une autre question, ça va être est-ce que ton chemin, est-ce que c'est quelque chose où tu vas avoir un modèle unique ? Ou est-ce que tu voudrais faire un mix un peu hybride de plusieurs modèles que l'on vient d'évoquer ? Parce que tu n'as pas forcément besoin d'avoir un seul modèle, tu peux à la rigueur aussi en avoir plusieurs. Donc voilà, si tu fais déjà de la réflexion autour de ces six premières questions, et ma foi il y en a encore beaucoup d'autres, ça va t'aider déjà à avoir ta propre boussole. Place-toi donc sur ces six différents modèles, observe vers quoi tu penches naturellement, apporte-toi un petit peu de réflexion autour des questions que je viens d'aborder et puis je vais les retracer aussi dans la newsletter qui accompagne l'épisode de la semaine. Ça te permettra en fait de commencer un petit peu cette réflexion sur quel type de business tu vas pouvoir commencer à implémenter quand tu vas quitter ton job corporate. Bon alors, quel modèle est donc fait pour toi ? Le plus important que tu dois retenir, c'est qu'il n'y a pas de modèle unique ni préférable. En plus, tu peux commencer dans un modèle et puis rebondir. Moi, j'ai commencé comme freelance, complètement freelance, 100%. Et aujourd'hui, le freelancing, ça représente, allez, je vais dire quelque chose autour de 60 à 70 % de mon activité, parce que je commence à avoir pas mal de revenus asynchrones, justement, autour de produits scalables. Donc, j'ai commencé aussi à mitiger ma manière de gérer mon business pour pouvoir, justement, développer d'autres choses et pour pouvoir décorréler mon temps. de mon revenu, ou plutôt décorréler mon revenu de mon temps. Donc tu peux être 100% freelance, tu peux être 100% startup, tu peux aussi combiner plusieurs modèles. Voilà, donc moi dans BeBest, je fais de la vente de temps avec mes coachings et mes sessions premium, je fais de la vente d'expertise dans les ateliers, les formations, les webinaires, et puis j'ai du développement de produits Scalab avec l'incubateur, et puis j'ai d'autres formats en ligne aussi, qui existent déjà depuis quelques temps. Donc c'est ce mix qui va refléter qui tu es, qu'est-ce que tu veux construire et ça va être du coup la même chose pour toi que pour moi. Donc comme tu l'as vu, plusieurs modèles pour construire ton business à part une carrière corporelle, le freelance, l'expertise, les produits scalables, la start-up, le coaching, l'investissement. Et donc la vérité c'est qu'il n'y a pas de modèle universel, tu vas choisir ton chemin unique pour combiner plusieurs modèles exactement comme moi je le fais avec BeBest. Et c'est... Exactement ce qu'on travaille dans le E2E Incubator, c'est clarifier ton modèle, tester tes idées, bâtir une stratégie solide pour lancer ton business maintenant en 2026, sans t'épuiser, sans perdre ta confiance. Parce que cette question de qu'est-ce que j'ai bien pouvoir vendre quand je vais sortir de l'entreprise, je suis un petit peu à l'aise finalement parce que quelque part quand on fait partie d'une grosse entreprise, On est embauché pour quelque chose et puisqu'on est embauché pour quelque chose dans le salariat, à quelque part, on ne doit pas forcément se préoccuper de notre positionnement stratégique. Quel produit on a envie de vendre ? À part si vous êtes vraiment en sales ou en R&D, normalement, ce sont des questions qui sont quand même moins présentes dans votre quotidien. Donc, le Itui incubateur, c'est fait pour toi. C'est pour clarifier ton modèle, clarifier ta stratégie, te mettre à l'aise par rapport à ça, te permettre d'avancer parce que sinon, cette question, elle est tellement énorme si tu es tout seul face à la question que finalement, tu restes dans ton job corporate et tu ne sautes jamais le pas et tu es là encore en train de te poser la question si un jour, peut-être qu'un jour, tu vas te lancer. Ce jour-là, c'est en 2026 et si tu as envie de nous rejoindre, On commence une session de l'incubateur là, au mois d'octobre. Dans quelques semaines, lance-toi. Tous les détails du programme, les dates, le format du contenu, etc. Ce sera tout dans les notes de l'épisode. Tu vas voir, il y a un lien où tu vas avoir tous les détails de l'incubateur E2E. Va le consulter, réserve ta place. Et même, en fait, dans ce petit descriptif, tu vas trouver un petit audit personnel où tu vas pouvoir voir Si tu es toi aussi prêt à sauter le pas vers l'entrepreneuriat et quels sont tes points où tu as déjà beaucoup de confort et des points où tu te sens le moins à l'aise. Si tu veux franchir le cap en 26, c'est maintenant que ça se joue. On est déjà en septembre. Si tu veux avancer vite, viens avancer avec moi. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Dans le prochain épisode, on ira encore plus loin sur ta stratégie entrepreneuriale. En attendant... Prends un moment pour tracer ta boussole d'entrepreneur et réfléchir quel modèle ou quel mix de modèles te correspond le plus aujourd'hui. Et moi, je te dis à très vite dans Question de Coach.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Audrey Jeanron

    00:23

  • Série spéciale : D'experts à entrepreneurs

    01:07

  • Le premier pilier : L'identité de l'entrepreneur

    01:35

  • Explorer les modèles d'affaires après une carrière corporate

    01:57

  • Le modèle freelance : Avantages et limites

    03:01

  • Vendre son expertise : Transformer son savoir en produit

    05:43

  • Créer des produits scalables : Un modèle d'affaires innovant

    07:21

  • La start-up : Co-fondation et innovation

    09:38

  • Coaching et accompagnement : Un modèle à impact

    11:38

  • Investir et soutenir d'autres entrepreneurs

    15:36

  • Questions pour choisir son modèle d'affaires

    17:34

  • Conclusion et invitation à l'incubateur E2E

    22:28

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Description

Après une première saison consacrée aux grands défis du leadership, cette saison 2 ouvre une mini-série spéciale : D’Expert à Entrepreneur.
Elle s’adresse à toutes celles et ceux qui envisagent de quitter le corporate – Big Four, grandes banques, cabinets d’avocats, cabinets de conseil ou grandes entreprises – pour lancer leur propre business.


👉 Dans l’épisode 1, nous avons exploré le premier pilier du programme E2E Incubator : l’identité.


👉 Dans ce deuxième épisode, nous avançons vers le deuxième pilier : la stratégie. Et la grande question est simple mais décisive :
Quel business lancer après une carrière en corporate ?


Je passe en revue les 6 modèles principaux qui s’offrent à toi quand tu quittes une grande organisation :

  1. Freelance / vente de temps – le premier réflexe : continuer à vendre son expertise, mais en indépendant, à la mission ou au forfait journalier.

  2. Vente d’expertise – transformer son savoir en formations, séminaires, conférences, programmes pédagogiques.

  3. Produits et services scalables – créer une solution digitale, une plateforme ou une formation en ligne qui peut se démultiplier et générer des revenus récurrents.

  4. Start-up et co-fondation – s’associer avec d’autres pour bâtir une entreprise innovante et à fort potentiel de croissance.

  5. Coaching et accompagnement – mettre son expérience humaine et managériale au service des dirigeants et des équipes.

  6. Investissement & Business Angel – utiliser son capital et son expertise pour soutenir d’autres entrepreneurs.


🌟 Tout au long de l’épisode, je partage des exemples et des parcours inspirants pour illustrer ces modèles. Tu verras comment une carrière en corporate peut devenir la rampe de lancement d’un projet entrepreneurial qui te correspond vraiment.


🎯 Et comme toujours dans Question de Coach, je te propose aussi un outil de coaching concret: La boussole de l’entrepreneur.
Un exercice pratique en 6 questions qui t’aide à identifier le modèle qui résonne le plus avec toi… ou si ton chemin n’est pas plutôt un mix hybride de plusieurs modèles. Parce que oui, tu n’es pas obligé de choisir un seul modèle. Tu peux combiner plusieurs approches – vendre ton temps, ton savoir, développer un produit – et construire une activité qui reflète pleinement tes forces et tes ambitions.


🚀 Envie d’aller plus loin ?
C’est exactement ce que propose l’E2E Incubator, mon programme d’accompagnement sur 12 semaines pour quitter ton job corporate et lancer ton business en 2026, sans t’épuiser ni perdre ta confiance.


Tous les détails sont ici: https://ten-pruner-3b8.notion.site/The-E2E-Incubator-2605934a5cd1806991d9f7cdcc7a65da


👉 Abonne-toi à Question de Coach pour ne manquer aucun épisode. Et si ce podcast t’aide, laisse un avis 5 étoiles sur ta plateforme préférée : c’est le meilleur moyen pour que d’autres experts, managers et futurs entrepreneurs découvrent ce contenu.


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  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Question de Coach. Alors, si vous ne me connaissez pas encore, je me représente. Je suis Audrey Jeanron, je suis business coach certifié depuis pratiquement dix ans maintenant. Et je vous accompagne toutes les semaines sur vos oreilles pour vous faire découvrir d'autres aspects du leadership, du management. Et ce mois-ci, tout spécialement sur l'entrepreneuriat. Si tu découvres ce podcast aujourd'hui, alors sache qu'on est déjà dans la saison 2. La saison 1 est disponible en entier. tu vas y découvrir Plus d'une vingtaine d'épisodes où j'explore des grandes questions de leadership, de mindset, de management. Tu peux y retourner à tout moment, pioche des sujets qui te parlent. Mais dans cette nouvelle saison, depuis le mois de septembre, je t'emmène dans une mini-série spéciale qui s'appelle « D'experts à entrepreneurs » . Elle est directement inspirée du programme que j'ai créé, le E2E Incubator, l'incubateur E2E, mais E2E, ça veut dire d'experts à entrepreneurs, pour aider donc celles et ceux. qui veulent quitter le monde du corporate et se lancer dans leur propre business. Donc dans l'épisode 1, on a fait quoi ? On a travaillé sur le premier pilier de l'e2e qui est l'identité. C'est vraiment la question fondamentale de qui je suis quand je ne suis plus définie par mon titre ou ma carte de visite. En gros, comment retrouver ma légitimité et ma confiance au moment où je vais sauter le pas vers l'entrepreneuriat. Donc aujourd'hui, on va continuer. sur le chemin vers l'entrepreneuriat et on va parler du business. C'est un des plus gros piliers de l'incubateur. Le deuxième pilier, c'est vraiment la stratégie du business. Concrètement, ça veut dire quel business lancer après une carrière en corporate ? Quels sont les modèles possibles et surtout comment choisir celui qui te correspond ? Parce que oui, tu peux venir d'un Big Four, d'une grande banque, d'un cabinet d'avocats. d'un grand groupe international, mais la question va rester la même. Et maintenant que je me lance en solo, ou en tout cas que je me lance à l'extérieur de cette grosse machine corporelle, qu'est-ce que je vais construire ? Quel business je vais pouvoir choisir ? Comment est-ce que je vais pouvoir donc me lancer ? Et c'est ce qu'on va explorer ensemble dans cet épisode.

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  • Speaker #1

    ça va être de passer en revue les modèles qui sont les plus utilisés quand on fonde son propre business après une carrière. dans les grands groupes, dans les big four, dans les grosses banques, etc. Donc après une carrière véritablement où on a une expertise très poussée, très recherchée, une expertise qui a été véritablement le fondement de nos carrières. Et là, je m'inclus avec toi dans cette réflexion parce que moi, il y a quatre ans, quand j'ai fondé mon propre business, ma première question, c'était au départ, c'est qu'est-ce que je vais pouvoir vendre si je ne le vends pas au sein de l'entreprise dans laquelle j'étais ? Le premier réflexe que l'on a, le premier modèle, qui est certainement le modèle le plus facile à mettre en place, c'est le freelancing, c'est le freelance, c'est l'indépendant. Quand on quitte le corporate, le premier modèle qui va vous venir à l'esprit, c'est de se lancer en freelance. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est continuer à faire ce que tu faisais en entreprise, mais pour ton propre compte. Tu vas vendre ton temps, ton expertise opérationnelle, mission par mission. tu vas chercher des clients qui vont acheter. certainement cette expertise que tu avais dans ton entreprise, tu vas la vendre du coup pour ton propre compte. Un exemple typique, ce sont les auditeurs ou les fiscalistes qui étaient mes collègues, qui deviennent consultants indépendants, qui vont facturer au TGM, donc qui vont facturer à la journée sur des missions de 3 à 6 mois, des fois un petit peu plus. L'avantage pour ce modèle, c'est que c'est rapide à mettre en place. Tu vas garder rapidement un revenu, ça va te sécuriser ta transition et la limite, tu vas l'avoir tout de suite, c'est que tu vas te recréer cette cage dorée, mais tu vas la recréer en solo. En fait, tu vas rester dépendant de ton temps et tu vas vite atteindre un plafond de verre qui est que ton revenu va être clairement la multiplication de ton taux journalier, multiplié par le temps que tu passes chez tes clients ou en tout cas le temps que tu passes sur la mission. Donc, gros avantage, c'est que tu vas remettre en place un système que tu connais déjà. C'est ton expertise. Souvent aussi, c'est des clients que tu vas pouvoir commencer à targeter. Tu as déjà un network, quelque chose que tu as en place au moment où tu quittes la grosse corporette. Donc, du coup, tu as un avantage certain. Ça va te sécuriser surtout parce que la transition est beaucoup plus facile. Mais après, il y a aussi les limites de ces avantages. Ça, c'est le premier réflexe. Premier modèle, c'est le modèle freelance. C'est certainement, je dirais, à 80% le modèle vers lequel tout le monde se tourne, en tout cas au départ. Deuxième possibilité, c'est de vendre son expertise. Vendre son expertise, c'est prendre son parcours d'expert et transformer tout cela en savoir, en formation, en séminaire, en méthodologie, avec des supports comme de la formation, par exemple. mais en tout cas, ça ne va pas être de prendre... l'expertise que tu avais dans ton monde corporel ou que tu as dans ton monde corporel et de directement le transformer en freelancing et de refaire des missions de style équivalent. Ça va être de transformer ce passage-là en un nouveau produit. Et les avantages que tu as là, c'est d'être reconnu comme un expert, comme une experte, parce que tu vas avoir vécu ce passage-là et tu vas en avoir fait un modèle qui te correspond. Tu vas prendre la parole devant des groupes. Pourquoi pas, tu vas en faire un podcast ou un programme dédié. Donc tu vas gagner en notoriété sur cette expertise de pointe. Et forcément, la limite qui va avec, c'est que ça va demander de la préparation. Il va falloir que tu définisses vraiment ton angle d'attaque. Il va falloir aussi que tu sois sûr de pouvoir vendre dans un marché qui soit porteur, que l'expertise que tu développes, le produit que tu développes sur la vente de ton expertise soit quelque chose qui soit intéressant pour le marché, puisque Comme tu ne vas pas vendre exactement le même produit que ce que tu avais avant en entreprise, il va falloir quand même que tu t'assures que quelque part, tu vas pouvoir véritablement en faire un business model qui soit durable et que tu aies vraiment une niche, un marché, un produit qui te permette tout simplement d'en vivre et de pouvoir véritablement en faire un business porter. Alors, troisième modèle qui va te demander encore plus d'investissement et de préparation. C'est la création de produits et de services qui soient scalables. Donc c'est ici de créer un produit, une solution qui peut se vendre à grande échelle, sans dépendre directement de ton temps. C'est ça en fait l'idée, ça va être de décorréler le temps passé du revenu obtenu. Donc ça peut être des formations en ligne, un SaaS, une plateforme digitale, vraiment des produits qui te permettent de travailler de manière asynchrone. Alors travailler en asynchrone, c'est quoi ? C'est simplement que le moment où tu investis ton temps, ton énergie, ton jus de cerveau est complètement décorrélé du moment où tes clients vont acheter le produit et que tu vas faire du chiffre d'affaires. Donc c'est bien et c'est pas bien, c'est-à-dire que de temps en temps, effectivement, il va falloir investir du temps, des moyens, de l'énergie, des idées, et puis ça produira quelque chose, mais comme le produit n'est pas encore vendu, quelque part, tu produis à perte. Mais au moment où le produit se vend, il va se vendre de manière asynchrone, donc pas directement dépendante de ton temps. Ça veut dire que pendant que le produit se vend, toi, tu pourras aller à la plage ou aller à la piscine avec tes enfants ou faire un tour avec le chien ou créer d'autres produits pour la suite. Donc, en fait, tu décorelles la limitation temporelle de tes revenus, ce qui est en même temps un pari. Donc, c'est l'avantage, mais c'est aussi la limite. L'avantage, c'est que tu vas créer un produit qui va vivre au-delà de toi, au-delà de ton temps, qui peut générer des revenus récurrents, qui peut aussi très bien s'internationaliser, puisqu'il ne dépend pas de ta présence physique non plus. Et puis, tu vas en voir les limites. Ça va te demander des moyens, un vrai marketing, beaucoup d'énergie au démarrage. C'est-à-dire que tu donnes de l'énergie alors que ça, pour l'instant, ça ne te rapporte rien. Donc là aussi, il y a des avantages et puis il y a des inconvénients. Ça dépend très fortement aussi du type de produit ou de service que tu as envie de donner et que tu as la capacité de donner. Un autre business model que tu connais déjà, certainement, ça va être la start-up ou la co-fondation. C'est l'idée de se mettre à plusieurs, s'associer. Donc notre quatrième modèle, ça va être la start-up. Tu vas décider de t'associer, de lever des fonds. De créer une boîte nouvelle dans un concept innovant, c'est souvent un modèle qui est... extrêmement excitant, mais alors c'est très exigeant aussi. Parce que tu vas viser de la croissance rapide, en plus tu n'es pas seul si tu t'associes, et plus tu vas créer un vrai changement, tu vas attirer des talents. Donc c'est vraiment des projets qui sont avec beaucoup d'impact, c'est souvent des projets aussi qui sont très sociétaux. Je pense à quelqu'un par exemple, comme l'ancien managing partner de KPMG à Luxembourg, qui s'appelle Georges Bock. Bien évidemment, sa carrière chez KPMG a été brillante et depuis, il a fondé une boîte, une fintech qui s'appelle Moneyflow, qui révolutionne véritablement la manière d'investir durablement. Et je t'invite à regarder d'ailleurs le site de Moneyflow et leur application d'investissement durable. C'est véritablement une révolution sur notre manière d'investir ici à Luxembourg. Donc c'est un projet à fort impact. Bien évidemment, il ne l'a pas fait tout seul. Et cette startup où il est accompagné, il a pu combiner l'innovation technologique et la finance responsable. Ça, c'est ce que j'appelle donc le modèle startup en co-fondation. Bien évidemment, il y a des limitations parce qu'il va falloir du capital, il va falloir du temps, il va falloir de l'énergie sans faille, tout ce que Georges, bien évidemment, a donné ici dans ce projet. Et il y a plein d'autres projets qui réussissent très bien. Mais effectivement, il va falloir demander beaucoup plus. d'investissement, d'énergie. Et également, il va falloir tester pendant très longtemps avant de pouvoir avoir des résultats tangibles. Ça, c'est le quatrième modèle, le modèle startup. Mon cinquième modèle, c'est un modèle qui est devenu un peu la bouteille à encre en ce moment, qui va être le coaching et l'accompagnement. C'est celui que j'ai choisi, mais c'est un métier que j'exerçais déjà moi en interne. Mais tu vas trouver beaucoup de gens aussi qui, en arrêtant leur carrière corporate, vont se mettre coach ou accompagnateur, formateur. Tu le nommes comme tu veux. Moi, je vais te dire coach ici pour simplifier les choses. Mais l'idée, ce n'est pas de vendre simplement le savoir ou l'expertise, mais c'est d'accompagner des clients ou des équipes dans leur transformation. Mon parcours, c'est exactement ça. moi j'ai été à la direction d'une équipe de learning et développement, donc d'une équipe de formation. Et j'ai choisi de devenir coach exécutif et je suis aussi hypnothérapeute. Donc aujourd'hui, j'aide des dirigeants à sortir de leur syndrome de l'imposteur, à développer leur leadership, à transformer leur organisation. Je les aide aussi avec leurs équipes. J'aide des personnes aussi à former leur propre business en sortant donc de leur entreprise pour former leur propre business à eux. Donc, être coach et accompagnateur, bon, c'est vraiment, je ne vais pas du tout cracher dans la soupe ici, il y a énormément d'avantages et j'en suis la preuve vivante. Bon, il y a une activité à forte valeur ajoutée, il y a un impact humain qui est évident et qui est immense. le problème c'est qu'il faut se former parce que c'est pas parce qu'on est un bon expert qu'on est un bon coach parce qu'être coach ça demande des capacités des compétences qui sont souvent très différentes de ce que toi, tu as pu connaître dans ton métier fondateur. Moi, au départ, mon premier métier, c'est conseil fiscal. Je n'ai pas du tout le même parcours de compétences quand je suis coach par rapport à ma manière d'être conseil fiscal il y a plusieurs années. Donc, bien évidemment, il faut se former, il faut obtenir des certifications, il faut investir du temps dans sa crédibilité, dans sa marque professionnelle. Puis la chose que tu dois savoir quand même quand on se met coach, c'est qu'il y a à peu près entre 90 et 95% des coachs qui retournent dans le monde corporate parce que le marché est véritablement saturé, surtout pour les personnes qui ne se donnent pas vraiment les moyens, comme je te disais à l'instant, de se former, se certifier et vraiment d'investir du temps dans leur marque personnelle, dans leur crédibilité. Donc le coaching, l'accompagnement, comme ça, ça a l'air d'être... Très, très miroitant. On se dit, ben voilà, j'ai fait une excellente carrière pendant 20 ans. Je vais même être coach et je vais pouvoir accompagner des gens. Pas directement. C'est possible, mais pas directement. Et c'est un parcours qui est très casse-gueule. Et quand ça marche, par contre, alors là, l'impact est absolument formidable. Et on a une vraie valeur ajoutée, un vrai impact humain qui est directement mesurable, finalement, dans le nombre de remerciements que l'on reçoit chaque jour. Et quand on voit aussi nos clients progresser, se développer, se transformer, c'est quelque chose qui est extrêmement, extrêmement plaisant. Donc le coaching, oui, c'est un business model qui fonctionne, qui ne fonctionne pas de manière aussi simple que tous ces coachs qui te vendent ça sur Instagram en te disant qu'en trois coups de clic, tu vas devenir coach et puis tu vas pouvoir gagner 20 000 euros par mois. Ça ne marche pas exactement comme ça, c'est un petit peu plus compliqué que ça, mais surtout quand ça marche par contre, c'est plus que de l'argent que tu gagnes. C'est de la reconnaissance, c'est de la chaleur humaine, c'est de l'impact, donc c'est démultiplié. Ça, c'est le cinquième business model que je voulais te présenter aujourd'hui. Bon, et des business models, il y en a plein d'autres et je pourrais t'en parler de plein d'autres, mais il y en a un... Peut-être un dernier qu'on peut rapidement évoquer, c'est l'investisseur ou ce qu'on appelle aussi les business angels. Alors là, c'est de mettre à profit non pas finalement que ton expertise, mais surtout ton capital. Ton capital et aussi ton expérience pour soutenir d'autres entrepreneurs. C'est des consultants qui deviennent investisseurs pour soutenir d'autres dans leur expertise et leur permettre de eux-mêmes fonder leur boîte. Ça, il y en a quelques-uns. forcément tu vas te diversifier, tu vas créer de l'impact, tu vas créer un écosystème et tu ne vas plus être dans l'opérationnel, mais tu vas pouvoir être véritablement créateur de génie. La limitation, bien évidemment, c'est qu'il va falloir avoir quelque chose à investir. Donc ça, ça marche quand on a aussi un capital de départ à mettre en route. Mais on a des exemples autour de nous. Moi, je pense notamment ici... à Éric Lux, qui était ex-consultant chez Arthur Andersen. Alors, ça date un petit peu. Il a été cofondateur chez Génie Capital, par exemple, ici, dans l'écosystème luxembourgeois dont je fais partie. Donc, voilà, ce sont des gens qui, véritablement, de par leur expertise, de par leur expérience, leur solidité de capital aussi, peuvent créer un impact, non seulement en contribuant par leur expertise, mais aussi par leur investissement. en étant donc ce qu'on appelle un business angel. C'est un autre mode de développement que tu peux aussi aborder, ça dépend où tu en es aujourd'hui. Et puis tu as aussi peut-être des capitaux à investir dans des petites entreprises qui sont en train de se créer et tu vas pouvoir être leur business angel. Tu vas me dire, merci beaucoup Audrey, tu m'as donné plein d'idées, mais comment je vais m'y retrouver moi dans tous ces modèles pour pouvoir trouver celui qui me correspond et celui vers lequel je dois me retourner le jour où je vais quitter la grosse corporette dans laquelle je suis pour fonder mon propre business. Alors je vais aborder ici quelques questions. C'est pas véritablement un outil de coaching comme chaque semaine. Mais en tout cas, ce questionnement, il va t'aider à provoquer de la réflexion. Et je t'invite vraiment déjà à savourer ces six questions que je vais te présenter ici, parce que ça va déjà te donner des indices. Bien évidemment, tu ne vas pas pouvoir en cinq ou dix minutes déjà savoir vers quel business model tu veux te tourner, même s'il y en a un qui va t'attirer plus que l'autre, qui va te paraître plus évident. Ça va être un grand passage. de notre formation, de notre incubateur E2E. Donc si jamais ce sont des questions qui te taraudent, des questions qui t'habitent et que tu as vraiment l'intention de te tourner vers l'entrepreneuriat à la sortie d'une bonne carrière corporate, eh bien n'affronte pas ces questions tout seul, viens nous voir et rejoins notre incubateur. On démarre d'ailleurs une session là ici au mois d'octobre. Bon, je referme la parenthèse et je vais te donner les questions dont il s'agit. Pour t'aider à identifier, c'est de savoir, est-ce que tu préfères vendre ton temps ou ton savoir ou ton expertise ? Quel est le modèle qui t'attire le plus ? Est-ce que tu vas être en mode freelance ou en mode vente d'expertise ? Ça, c'est la première question. La deuxième question, c'est est-ce que tu as besoin d'un modèle qui soit rapide et sécurisant ou plutôt quelque chose qui soit plus innovant, plus risqué ? Donc, est-ce que tu as besoin d'avancer rapidement vers une sécurité financière, par exemple ? Ça, c'est ta deuxième question. Une troisième question, ça va être, est-ce que tu as l'énergie, la vision pour créer un produit scalable ? Créer un produit scalable, comme on en parlait à l'instant, c'est quelque chose qui te demande une vision, mais c'est quelque chose qui te demande de mettre de l'énergie dedans. Est-ce que cette vision, cette énergie, est-ce que c'est quelque chose que tu as déjà qui va te permettre de créer un produit scalable de manière durable ? Aussi, est-ce que tu es attiré par l'idée de co-créer, d'avoir des associés ou est-ce que tu veux travailler en solo ? Moi, c'est vrai que quand je suis sortie de KPMG, qui était l'entreprise dans laquelle je travaillais, j'avais envie d'explorer le travail en solo. Je ne l'avais jamais fait. Je savais que c'était quelque chose qui m'avait fortement attiré déjà en tant qu'intrapreneur, c'est-à-dire d'entreprendre certains projets à l'intérieur de l'entreprise. Mais j'avais envie de... J'avais envie d'y goûter un petit peu plus. Donc j'ai commencé par du travail en solo, même si je suis accompagnée. Mais donc je n'ai pas d'associés. Donc toi, qu'est-ce qui t'attire ? Est-ce que tu veux co-créer ? Est-ce que tu veux avoir des associés avec toi ? Ou est-ce que tu veux être en solo ? Une autre question qui va être intéressante, c'est qu'est-ce qui t'apporte le plus d'énergie ? Est-ce que c'est enseigner, accompagner, bâtir, investir ? Est-ce que c'est être à côté de gens qui, eux, vont faire quelque chose ? opérationnellement, ça va être dirigé. Qu'est-ce qui, toi, vraiment te rapporte le plus d'énergie ? Et ça, tu peux déjà le constater dans ton quotidien. Quels sont les moments, en fait, où tu te sens le plus à l'aise, le plus dans le flow, comme l'on dit. Et une autre question, ça va être est-ce que ton chemin, est-ce que c'est quelque chose où tu vas avoir un modèle unique ? Ou est-ce que tu voudrais faire un mix un peu hybride de plusieurs modèles que l'on vient d'évoquer ? Parce que tu n'as pas forcément besoin d'avoir un seul modèle, tu peux à la rigueur aussi en avoir plusieurs. Donc voilà, si tu fais déjà de la réflexion autour de ces six premières questions, et ma foi il y en a encore beaucoup d'autres, ça va t'aider déjà à avoir ta propre boussole. Place-toi donc sur ces six différents modèles, observe vers quoi tu penches naturellement, apporte-toi un petit peu de réflexion autour des questions que je viens d'aborder et puis je vais les retracer aussi dans la newsletter qui accompagne l'épisode de la semaine. Ça te permettra en fait de commencer un petit peu cette réflexion sur quel type de business tu vas pouvoir commencer à implémenter quand tu vas quitter ton job corporate. Bon alors, quel modèle est donc fait pour toi ? Le plus important que tu dois retenir, c'est qu'il n'y a pas de modèle unique ni préférable. En plus, tu peux commencer dans un modèle et puis rebondir. Moi, j'ai commencé comme freelance, complètement freelance, 100%. Et aujourd'hui, le freelancing, ça représente, allez, je vais dire quelque chose autour de 60 à 70 % de mon activité, parce que je commence à avoir pas mal de revenus asynchrones, justement, autour de produits scalables. Donc, j'ai commencé aussi à mitiger ma manière de gérer mon business pour pouvoir, justement, développer d'autres choses et pour pouvoir décorréler mon temps. de mon revenu, ou plutôt décorréler mon revenu de mon temps. Donc tu peux être 100% freelance, tu peux être 100% startup, tu peux aussi combiner plusieurs modèles. Voilà, donc moi dans BeBest, je fais de la vente de temps avec mes coachings et mes sessions premium, je fais de la vente d'expertise dans les ateliers, les formations, les webinaires, et puis j'ai du développement de produits Scalab avec l'incubateur, et puis j'ai d'autres formats en ligne aussi, qui existent déjà depuis quelques temps. Donc c'est ce mix qui va refléter qui tu es, qu'est-ce que tu veux construire et ça va être du coup la même chose pour toi que pour moi. Donc comme tu l'as vu, plusieurs modèles pour construire ton business à part une carrière corporelle, le freelance, l'expertise, les produits scalables, la start-up, le coaching, l'investissement. Et donc la vérité c'est qu'il n'y a pas de modèle universel, tu vas choisir ton chemin unique pour combiner plusieurs modèles exactement comme moi je le fais avec BeBest. Et c'est... Exactement ce qu'on travaille dans le E2E Incubator, c'est clarifier ton modèle, tester tes idées, bâtir une stratégie solide pour lancer ton business maintenant en 2026, sans t'épuiser, sans perdre ta confiance. Parce que cette question de qu'est-ce que j'ai bien pouvoir vendre quand je vais sortir de l'entreprise, je suis un petit peu à l'aise finalement parce que quelque part quand on fait partie d'une grosse entreprise, On est embauché pour quelque chose et puisqu'on est embauché pour quelque chose dans le salariat, à quelque part, on ne doit pas forcément se préoccuper de notre positionnement stratégique. Quel produit on a envie de vendre ? À part si vous êtes vraiment en sales ou en R&D, normalement, ce sont des questions qui sont quand même moins présentes dans votre quotidien. Donc, le Itui incubateur, c'est fait pour toi. C'est pour clarifier ton modèle, clarifier ta stratégie, te mettre à l'aise par rapport à ça, te permettre d'avancer parce que sinon, cette question, elle est tellement énorme si tu es tout seul face à la question que finalement, tu restes dans ton job corporate et tu ne sautes jamais le pas et tu es là encore en train de te poser la question si un jour, peut-être qu'un jour, tu vas te lancer. Ce jour-là, c'est en 2026 et si tu as envie de nous rejoindre, On commence une session de l'incubateur là, au mois d'octobre. Dans quelques semaines, lance-toi. Tous les détails du programme, les dates, le format du contenu, etc. Ce sera tout dans les notes de l'épisode. Tu vas voir, il y a un lien où tu vas avoir tous les détails de l'incubateur E2E. Va le consulter, réserve ta place. Et même, en fait, dans ce petit descriptif, tu vas trouver un petit audit personnel où tu vas pouvoir voir Si tu es toi aussi prêt à sauter le pas vers l'entrepreneuriat et quels sont tes points où tu as déjà beaucoup de confort et des points où tu te sens le moins à l'aise. Si tu veux franchir le cap en 26, c'est maintenant que ça se joue. On est déjà en septembre. Si tu veux avancer vite, viens avancer avec moi. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Dans le prochain épisode, on ira encore plus loin sur ta stratégie entrepreneuriale. En attendant... Prends un moment pour tracer ta boussole d'entrepreneur et réfléchir quel modèle ou quel mix de modèles te correspond le plus aujourd'hui. Et moi, je te dis à très vite dans Question de Coach.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Audrey Jeanron

    00:23

  • Série spéciale : D'experts à entrepreneurs

    01:07

  • Le premier pilier : L'identité de l'entrepreneur

    01:35

  • Explorer les modèles d'affaires après une carrière corporate

    01:57

  • Le modèle freelance : Avantages et limites

    03:01

  • Vendre son expertise : Transformer son savoir en produit

    05:43

  • Créer des produits scalables : Un modèle d'affaires innovant

    07:21

  • La start-up : Co-fondation et innovation

    09:38

  • Coaching et accompagnement : Un modèle à impact

    11:38

  • Investir et soutenir d'autres entrepreneurs

    15:36

  • Questions pour choisir son modèle d'affaires

    17:34

  • Conclusion et invitation à l'incubateur E2E

    22:28

Description

Après une première saison consacrée aux grands défis du leadership, cette saison 2 ouvre une mini-série spéciale : D’Expert à Entrepreneur.
Elle s’adresse à toutes celles et ceux qui envisagent de quitter le corporate – Big Four, grandes banques, cabinets d’avocats, cabinets de conseil ou grandes entreprises – pour lancer leur propre business.


👉 Dans l’épisode 1, nous avons exploré le premier pilier du programme E2E Incubator : l’identité.


👉 Dans ce deuxième épisode, nous avançons vers le deuxième pilier : la stratégie. Et la grande question est simple mais décisive :
Quel business lancer après une carrière en corporate ?


Je passe en revue les 6 modèles principaux qui s’offrent à toi quand tu quittes une grande organisation :

  1. Freelance / vente de temps – le premier réflexe : continuer à vendre son expertise, mais en indépendant, à la mission ou au forfait journalier.

  2. Vente d’expertise – transformer son savoir en formations, séminaires, conférences, programmes pédagogiques.

  3. Produits et services scalables – créer une solution digitale, une plateforme ou une formation en ligne qui peut se démultiplier et générer des revenus récurrents.

  4. Start-up et co-fondation – s’associer avec d’autres pour bâtir une entreprise innovante et à fort potentiel de croissance.

  5. Coaching et accompagnement – mettre son expérience humaine et managériale au service des dirigeants et des équipes.

  6. Investissement & Business Angel – utiliser son capital et son expertise pour soutenir d’autres entrepreneurs.


🌟 Tout au long de l’épisode, je partage des exemples et des parcours inspirants pour illustrer ces modèles. Tu verras comment une carrière en corporate peut devenir la rampe de lancement d’un projet entrepreneurial qui te correspond vraiment.


🎯 Et comme toujours dans Question de Coach, je te propose aussi un outil de coaching concret: La boussole de l’entrepreneur.
Un exercice pratique en 6 questions qui t’aide à identifier le modèle qui résonne le plus avec toi… ou si ton chemin n’est pas plutôt un mix hybride de plusieurs modèles. Parce que oui, tu n’es pas obligé de choisir un seul modèle. Tu peux combiner plusieurs approches – vendre ton temps, ton savoir, développer un produit – et construire une activité qui reflète pleinement tes forces et tes ambitions.


🚀 Envie d’aller plus loin ?
C’est exactement ce que propose l’E2E Incubator, mon programme d’accompagnement sur 12 semaines pour quitter ton job corporate et lancer ton business en 2026, sans t’épuiser ni perdre ta confiance.


Tous les détails sont ici: https://ten-pruner-3b8.notion.site/The-E2E-Incubator-2605934a5cd1806991d9f7cdcc7a65da


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Transcription

  • Speaker #0

    Musique

  • Speaker #1

    Bonjour et bienvenue dans Question de Coach. Alors, si vous ne me connaissez pas encore, je me représente. Je suis Audrey Jeanron, je suis business coach certifié depuis pratiquement dix ans maintenant. Et je vous accompagne toutes les semaines sur vos oreilles pour vous faire découvrir d'autres aspects du leadership, du management. Et ce mois-ci, tout spécialement sur l'entrepreneuriat. Si tu découvres ce podcast aujourd'hui, alors sache qu'on est déjà dans la saison 2. La saison 1 est disponible en entier. tu vas y découvrir Plus d'une vingtaine d'épisodes où j'explore des grandes questions de leadership, de mindset, de management. Tu peux y retourner à tout moment, pioche des sujets qui te parlent. Mais dans cette nouvelle saison, depuis le mois de septembre, je t'emmène dans une mini-série spéciale qui s'appelle « D'experts à entrepreneurs » . Elle est directement inspirée du programme que j'ai créé, le E2E Incubator, l'incubateur E2E, mais E2E, ça veut dire d'experts à entrepreneurs, pour aider donc celles et ceux. qui veulent quitter le monde du corporate et se lancer dans leur propre business. Donc dans l'épisode 1, on a fait quoi ? On a travaillé sur le premier pilier de l'e2e qui est l'identité. C'est vraiment la question fondamentale de qui je suis quand je ne suis plus définie par mon titre ou ma carte de visite. En gros, comment retrouver ma légitimité et ma confiance au moment où je vais sauter le pas vers l'entrepreneuriat. Donc aujourd'hui, on va continuer. sur le chemin vers l'entrepreneuriat et on va parler du business. C'est un des plus gros piliers de l'incubateur. Le deuxième pilier, c'est vraiment la stratégie du business. Concrètement, ça veut dire quel business lancer après une carrière en corporate ? Quels sont les modèles possibles et surtout comment choisir celui qui te correspond ? Parce que oui, tu peux venir d'un Big Four, d'une grande banque, d'un cabinet d'avocats. d'un grand groupe international, mais la question va rester la même. Et maintenant que je me lance en solo, ou en tout cas que je me lance à l'extérieur de cette grosse machine corporelle, qu'est-ce que je vais construire ? Quel business je vais pouvoir choisir ? Comment est-ce que je vais pouvoir donc me lancer ? Et c'est ce qu'on va explorer ensemble dans cet épisode.

  • Speaker #0

    Musique Alors ce que je te propose aujourd'hui,

  • Speaker #1

    ça va être de passer en revue les modèles qui sont les plus utilisés quand on fonde son propre business après une carrière. dans les grands groupes, dans les big four, dans les grosses banques, etc. Donc après une carrière véritablement où on a une expertise très poussée, très recherchée, une expertise qui a été véritablement le fondement de nos carrières. Et là, je m'inclus avec toi dans cette réflexion parce que moi, il y a quatre ans, quand j'ai fondé mon propre business, ma première question, c'était au départ, c'est qu'est-ce que je vais pouvoir vendre si je ne le vends pas au sein de l'entreprise dans laquelle j'étais ? Le premier réflexe que l'on a, le premier modèle, qui est certainement le modèle le plus facile à mettre en place, c'est le freelancing, c'est le freelance, c'est l'indépendant. Quand on quitte le corporate, le premier modèle qui va vous venir à l'esprit, c'est de se lancer en freelance. Concrètement, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est continuer à faire ce que tu faisais en entreprise, mais pour ton propre compte. Tu vas vendre ton temps, ton expertise opérationnelle, mission par mission. tu vas chercher des clients qui vont acheter. certainement cette expertise que tu avais dans ton entreprise, tu vas la vendre du coup pour ton propre compte. Un exemple typique, ce sont les auditeurs ou les fiscalistes qui étaient mes collègues, qui deviennent consultants indépendants, qui vont facturer au TGM, donc qui vont facturer à la journée sur des missions de 3 à 6 mois, des fois un petit peu plus. L'avantage pour ce modèle, c'est que c'est rapide à mettre en place. Tu vas garder rapidement un revenu, ça va te sécuriser ta transition et la limite, tu vas l'avoir tout de suite, c'est que tu vas te recréer cette cage dorée, mais tu vas la recréer en solo. En fait, tu vas rester dépendant de ton temps et tu vas vite atteindre un plafond de verre qui est que ton revenu va être clairement la multiplication de ton taux journalier, multiplié par le temps que tu passes chez tes clients ou en tout cas le temps que tu passes sur la mission. Donc, gros avantage, c'est que tu vas remettre en place un système que tu connais déjà. C'est ton expertise. Souvent aussi, c'est des clients que tu vas pouvoir commencer à targeter. Tu as déjà un network, quelque chose que tu as en place au moment où tu quittes la grosse corporette. Donc, du coup, tu as un avantage certain. Ça va te sécuriser surtout parce que la transition est beaucoup plus facile. Mais après, il y a aussi les limites de ces avantages. Ça, c'est le premier réflexe. Premier modèle, c'est le modèle freelance. C'est certainement, je dirais, à 80% le modèle vers lequel tout le monde se tourne, en tout cas au départ. Deuxième possibilité, c'est de vendre son expertise. Vendre son expertise, c'est prendre son parcours d'expert et transformer tout cela en savoir, en formation, en séminaire, en méthodologie, avec des supports comme de la formation, par exemple. mais en tout cas, ça ne va pas être de prendre... l'expertise que tu avais dans ton monde corporel ou que tu as dans ton monde corporel et de directement le transformer en freelancing et de refaire des missions de style équivalent. Ça va être de transformer ce passage-là en un nouveau produit. Et les avantages que tu as là, c'est d'être reconnu comme un expert, comme une experte, parce que tu vas avoir vécu ce passage-là et tu vas en avoir fait un modèle qui te correspond. Tu vas prendre la parole devant des groupes. Pourquoi pas, tu vas en faire un podcast ou un programme dédié. Donc tu vas gagner en notoriété sur cette expertise de pointe. Et forcément, la limite qui va avec, c'est que ça va demander de la préparation. Il va falloir que tu définisses vraiment ton angle d'attaque. Il va falloir aussi que tu sois sûr de pouvoir vendre dans un marché qui soit porteur, que l'expertise que tu développes, le produit que tu développes sur la vente de ton expertise soit quelque chose qui soit intéressant pour le marché, puisque Comme tu ne vas pas vendre exactement le même produit que ce que tu avais avant en entreprise, il va falloir quand même que tu t'assures que quelque part, tu vas pouvoir véritablement en faire un business model qui soit durable et que tu aies vraiment une niche, un marché, un produit qui te permette tout simplement d'en vivre et de pouvoir véritablement en faire un business porter. Alors, troisième modèle qui va te demander encore plus d'investissement et de préparation. C'est la création de produits et de services qui soient scalables. Donc c'est ici de créer un produit, une solution qui peut se vendre à grande échelle, sans dépendre directement de ton temps. C'est ça en fait l'idée, ça va être de décorréler le temps passé du revenu obtenu. Donc ça peut être des formations en ligne, un SaaS, une plateforme digitale, vraiment des produits qui te permettent de travailler de manière asynchrone. Alors travailler en asynchrone, c'est quoi ? C'est simplement que le moment où tu investis ton temps, ton énergie, ton jus de cerveau est complètement décorrélé du moment où tes clients vont acheter le produit et que tu vas faire du chiffre d'affaires. Donc c'est bien et c'est pas bien, c'est-à-dire que de temps en temps, effectivement, il va falloir investir du temps, des moyens, de l'énergie, des idées, et puis ça produira quelque chose, mais comme le produit n'est pas encore vendu, quelque part, tu produis à perte. Mais au moment où le produit se vend, il va se vendre de manière asynchrone, donc pas directement dépendante de ton temps. Ça veut dire que pendant que le produit se vend, toi, tu pourras aller à la plage ou aller à la piscine avec tes enfants ou faire un tour avec le chien ou créer d'autres produits pour la suite. Donc, en fait, tu décorelles la limitation temporelle de tes revenus, ce qui est en même temps un pari. Donc, c'est l'avantage, mais c'est aussi la limite. L'avantage, c'est que tu vas créer un produit qui va vivre au-delà de toi, au-delà de ton temps, qui peut générer des revenus récurrents, qui peut aussi très bien s'internationaliser, puisqu'il ne dépend pas de ta présence physique non plus. Et puis, tu vas en voir les limites. Ça va te demander des moyens, un vrai marketing, beaucoup d'énergie au démarrage. C'est-à-dire que tu donnes de l'énergie alors que ça, pour l'instant, ça ne te rapporte rien. Donc là aussi, il y a des avantages et puis il y a des inconvénients. Ça dépend très fortement aussi du type de produit ou de service que tu as envie de donner et que tu as la capacité de donner. Un autre business model que tu connais déjà, certainement, ça va être la start-up ou la co-fondation. C'est l'idée de se mettre à plusieurs, s'associer. Donc notre quatrième modèle, ça va être la start-up. Tu vas décider de t'associer, de lever des fonds. De créer une boîte nouvelle dans un concept innovant, c'est souvent un modèle qui est... extrêmement excitant, mais alors c'est très exigeant aussi. Parce que tu vas viser de la croissance rapide, en plus tu n'es pas seul si tu t'associes, et plus tu vas créer un vrai changement, tu vas attirer des talents. Donc c'est vraiment des projets qui sont avec beaucoup d'impact, c'est souvent des projets aussi qui sont très sociétaux. Je pense à quelqu'un par exemple, comme l'ancien managing partner de KPMG à Luxembourg, qui s'appelle Georges Bock. Bien évidemment, sa carrière chez KPMG a été brillante et depuis, il a fondé une boîte, une fintech qui s'appelle Moneyflow, qui révolutionne véritablement la manière d'investir durablement. Et je t'invite à regarder d'ailleurs le site de Moneyflow et leur application d'investissement durable. C'est véritablement une révolution sur notre manière d'investir ici à Luxembourg. Donc c'est un projet à fort impact. Bien évidemment, il ne l'a pas fait tout seul. Et cette startup où il est accompagné, il a pu combiner l'innovation technologique et la finance responsable. Ça, c'est ce que j'appelle donc le modèle startup en co-fondation. Bien évidemment, il y a des limitations parce qu'il va falloir du capital, il va falloir du temps, il va falloir de l'énergie sans faille, tout ce que Georges, bien évidemment, a donné ici dans ce projet. Et il y a plein d'autres projets qui réussissent très bien. Mais effectivement, il va falloir demander beaucoup plus. d'investissement, d'énergie. Et également, il va falloir tester pendant très longtemps avant de pouvoir avoir des résultats tangibles. Ça, c'est le quatrième modèle, le modèle startup. Mon cinquième modèle, c'est un modèle qui est devenu un peu la bouteille à encre en ce moment, qui va être le coaching et l'accompagnement. C'est celui que j'ai choisi, mais c'est un métier que j'exerçais déjà moi en interne. Mais tu vas trouver beaucoup de gens aussi qui, en arrêtant leur carrière corporate, vont se mettre coach ou accompagnateur, formateur. Tu le nommes comme tu veux. Moi, je vais te dire coach ici pour simplifier les choses. Mais l'idée, ce n'est pas de vendre simplement le savoir ou l'expertise, mais c'est d'accompagner des clients ou des équipes dans leur transformation. Mon parcours, c'est exactement ça. moi j'ai été à la direction d'une équipe de learning et développement, donc d'une équipe de formation. Et j'ai choisi de devenir coach exécutif et je suis aussi hypnothérapeute. Donc aujourd'hui, j'aide des dirigeants à sortir de leur syndrome de l'imposteur, à développer leur leadership, à transformer leur organisation. Je les aide aussi avec leurs équipes. J'aide des personnes aussi à former leur propre business en sortant donc de leur entreprise pour former leur propre business à eux. Donc, être coach et accompagnateur, bon, c'est vraiment, je ne vais pas du tout cracher dans la soupe ici, il y a énormément d'avantages et j'en suis la preuve vivante. Bon, il y a une activité à forte valeur ajoutée, il y a un impact humain qui est évident et qui est immense. le problème c'est qu'il faut se former parce que c'est pas parce qu'on est un bon expert qu'on est un bon coach parce qu'être coach ça demande des capacités des compétences qui sont souvent très différentes de ce que toi, tu as pu connaître dans ton métier fondateur. Moi, au départ, mon premier métier, c'est conseil fiscal. Je n'ai pas du tout le même parcours de compétences quand je suis coach par rapport à ma manière d'être conseil fiscal il y a plusieurs années. Donc, bien évidemment, il faut se former, il faut obtenir des certifications, il faut investir du temps dans sa crédibilité, dans sa marque professionnelle. Puis la chose que tu dois savoir quand même quand on se met coach, c'est qu'il y a à peu près entre 90 et 95% des coachs qui retournent dans le monde corporate parce que le marché est véritablement saturé, surtout pour les personnes qui ne se donnent pas vraiment les moyens, comme je te disais à l'instant, de se former, se certifier et vraiment d'investir du temps dans leur marque personnelle, dans leur crédibilité. Donc le coaching, l'accompagnement, comme ça, ça a l'air d'être... Très, très miroitant. On se dit, ben voilà, j'ai fait une excellente carrière pendant 20 ans. Je vais même être coach et je vais pouvoir accompagner des gens. Pas directement. C'est possible, mais pas directement. Et c'est un parcours qui est très casse-gueule. Et quand ça marche, par contre, alors là, l'impact est absolument formidable. Et on a une vraie valeur ajoutée, un vrai impact humain qui est directement mesurable, finalement, dans le nombre de remerciements que l'on reçoit chaque jour. Et quand on voit aussi nos clients progresser, se développer, se transformer, c'est quelque chose qui est extrêmement, extrêmement plaisant. Donc le coaching, oui, c'est un business model qui fonctionne, qui ne fonctionne pas de manière aussi simple que tous ces coachs qui te vendent ça sur Instagram en te disant qu'en trois coups de clic, tu vas devenir coach et puis tu vas pouvoir gagner 20 000 euros par mois. Ça ne marche pas exactement comme ça, c'est un petit peu plus compliqué que ça, mais surtout quand ça marche par contre, c'est plus que de l'argent que tu gagnes. C'est de la reconnaissance, c'est de la chaleur humaine, c'est de l'impact, donc c'est démultiplié. Ça, c'est le cinquième business model que je voulais te présenter aujourd'hui. Bon, et des business models, il y en a plein d'autres et je pourrais t'en parler de plein d'autres, mais il y en a un... Peut-être un dernier qu'on peut rapidement évoquer, c'est l'investisseur ou ce qu'on appelle aussi les business angels. Alors là, c'est de mettre à profit non pas finalement que ton expertise, mais surtout ton capital. Ton capital et aussi ton expérience pour soutenir d'autres entrepreneurs. C'est des consultants qui deviennent investisseurs pour soutenir d'autres dans leur expertise et leur permettre de eux-mêmes fonder leur boîte. Ça, il y en a quelques-uns. forcément tu vas te diversifier, tu vas créer de l'impact, tu vas créer un écosystème et tu ne vas plus être dans l'opérationnel, mais tu vas pouvoir être véritablement créateur de génie. La limitation, bien évidemment, c'est qu'il va falloir avoir quelque chose à investir. Donc ça, ça marche quand on a aussi un capital de départ à mettre en route. Mais on a des exemples autour de nous. Moi, je pense notamment ici... à Éric Lux, qui était ex-consultant chez Arthur Andersen. Alors, ça date un petit peu. Il a été cofondateur chez Génie Capital, par exemple, ici, dans l'écosystème luxembourgeois dont je fais partie. Donc, voilà, ce sont des gens qui, véritablement, de par leur expertise, de par leur expérience, leur solidité de capital aussi, peuvent créer un impact, non seulement en contribuant par leur expertise, mais aussi par leur investissement. en étant donc ce qu'on appelle un business angel. C'est un autre mode de développement que tu peux aussi aborder, ça dépend où tu en es aujourd'hui. Et puis tu as aussi peut-être des capitaux à investir dans des petites entreprises qui sont en train de se créer et tu vas pouvoir être leur business angel. Tu vas me dire, merci beaucoup Audrey, tu m'as donné plein d'idées, mais comment je vais m'y retrouver moi dans tous ces modèles pour pouvoir trouver celui qui me correspond et celui vers lequel je dois me retourner le jour où je vais quitter la grosse corporette dans laquelle je suis pour fonder mon propre business. Alors je vais aborder ici quelques questions. C'est pas véritablement un outil de coaching comme chaque semaine. Mais en tout cas, ce questionnement, il va t'aider à provoquer de la réflexion. Et je t'invite vraiment déjà à savourer ces six questions que je vais te présenter ici, parce que ça va déjà te donner des indices. Bien évidemment, tu ne vas pas pouvoir en cinq ou dix minutes déjà savoir vers quel business model tu veux te tourner, même s'il y en a un qui va t'attirer plus que l'autre, qui va te paraître plus évident. Ça va être un grand passage. de notre formation, de notre incubateur E2E. Donc si jamais ce sont des questions qui te taraudent, des questions qui t'habitent et que tu as vraiment l'intention de te tourner vers l'entrepreneuriat à la sortie d'une bonne carrière corporate, eh bien n'affronte pas ces questions tout seul, viens nous voir et rejoins notre incubateur. On démarre d'ailleurs une session là ici au mois d'octobre. Bon, je referme la parenthèse et je vais te donner les questions dont il s'agit. Pour t'aider à identifier, c'est de savoir, est-ce que tu préfères vendre ton temps ou ton savoir ou ton expertise ? Quel est le modèle qui t'attire le plus ? Est-ce que tu vas être en mode freelance ou en mode vente d'expertise ? Ça, c'est la première question. La deuxième question, c'est est-ce que tu as besoin d'un modèle qui soit rapide et sécurisant ou plutôt quelque chose qui soit plus innovant, plus risqué ? Donc, est-ce que tu as besoin d'avancer rapidement vers une sécurité financière, par exemple ? Ça, c'est ta deuxième question. Une troisième question, ça va être, est-ce que tu as l'énergie, la vision pour créer un produit scalable ? Créer un produit scalable, comme on en parlait à l'instant, c'est quelque chose qui te demande une vision, mais c'est quelque chose qui te demande de mettre de l'énergie dedans. Est-ce que cette vision, cette énergie, est-ce que c'est quelque chose que tu as déjà qui va te permettre de créer un produit scalable de manière durable ? Aussi, est-ce que tu es attiré par l'idée de co-créer, d'avoir des associés ou est-ce que tu veux travailler en solo ? Moi, c'est vrai que quand je suis sortie de KPMG, qui était l'entreprise dans laquelle je travaillais, j'avais envie d'explorer le travail en solo. Je ne l'avais jamais fait. Je savais que c'était quelque chose qui m'avait fortement attiré déjà en tant qu'intrapreneur, c'est-à-dire d'entreprendre certains projets à l'intérieur de l'entreprise. Mais j'avais envie de... J'avais envie d'y goûter un petit peu plus. Donc j'ai commencé par du travail en solo, même si je suis accompagnée. Mais donc je n'ai pas d'associés. Donc toi, qu'est-ce qui t'attire ? Est-ce que tu veux co-créer ? Est-ce que tu veux avoir des associés avec toi ? Ou est-ce que tu veux être en solo ? Une autre question qui va être intéressante, c'est qu'est-ce qui t'apporte le plus d'énergie ? Est-ce que c'est enseigner, accompagner, bâtir, investir ? Est-ce que c'est être à côté de gens qui, eux, vont faire quelque chose ? opérationnellement, ça va être dirigé. Qu'est-ce qui, toi, vraiment te rapporte le plus d'énergie ? Et ça, tu peux déjà le constater dans ton quotidien. Quels sont les moments, en fait, où tu te sens le plus à l'aise, le plus dans le flow, comme l'on dit. Et une autre question, ça va être est-ce que ton chemin, est-ce que c'est quelque chose où tu vas avoir un modèle unique ? Ou est-ce que tu voudrais faire un mix un peu hybride de plusieurs modèles que l'on vient d'évoquer ? Parce que tu n'as pas forcément besoin d'avoir un seul modèle, tu peux à la rigueur aussi en avoir plusieurs. Donc voilà, si tu fais déjà de la réflexion autour de ces six premières questions, et ma foi il y en a encore beaucoup d'autres, ça va t'aider déjà à avoir ta propre boussole. Place-toi donc sur ces six différents modèles, observe vers quoi tu penches naturellement, apporte-toi un petit peu de réflexion autour des questions que je viens d'aborder et puis je vais les retracer aussi dans la newsletter qui accompagne l'épisode de la semaine. Ça te permettra en fait de commencer un petit peu cette réflexion sur quel type de business tu vas pouvoir commencer à implémenter quand tu vas quitter ton job corporate. Bon alors, quel modèle est donc fait pour toi ? Le plus important que tu dois retenir, c'est qu'il n'y a pas de modèle unique ni préférable. En plus, tu peux commencer dans un modèle et puis rebondir. Moi, j'ai commencé comme freelance, complètement freelance, 100%. Et aujourd'hui, le freelancing, ça représente, allez, je vais dire quelque chose autour de 60 à 70 % de mon activité, parce que je commence à avoir pas mal de revenus asynchrones, justement, autour de produits scalables. Donc, j'ai commencé aussi à mitiger ma manière de gérer mon business pour pouvoir, justement, développer d'autres choses et pour pouvoir décorréler mon temps. de mon revenu, ou plutôt décorréler mon revenu de mon temps. Donc tu peux être 100% freelance, tu peux être 100% startup, tu peux aussi combiner plusieurs modèles. Voilà, donc moi dans BeBest, je fais de la vente de temps avec mes coachings et mes sessions premium, je fais de la vente d'expertise dans les ateliers, les formations, les webinaires, et puis j'ai du développement de produits Scalab avec l'incubateur, et puis j'ai d'autres formats en ligne aussi, qui existent déjà depuis quelques temps. Donc c'est ce mix qui va refléter qui tu es, qu'est-ce que tu veux construire et ça va être du coup la même chose pour toi que pour moi. Donc comme tu l'as vu, plusieurs modèles pour construire ton business à part une carrière corporelle, le freelance, l'expertise, les produits scalables, la start-up, le coaching, l'investissement. Et donc la vérité c'est qu'il n'y a pas de modèle universel, tu vas choisir ton chemin unique pour combiner plusieurs modèles exactement comme moi je le fais avec BeBest. Et c'est... Exactement ce qu'on travaille dans le E2E Incubator, c'est clarifier ton modèle, tester tes idées, bâtir une stratégie solide pour lancer ton business maintenant en 2026, sans t'épuiser, sans perdre ta confiance. Parce que cette question de qu'est-ce que j'ai bien pouvoir vendre quand je vais sortir de l'entreprise, je suis un petit peu à l'aise finalement parce que quelque part quand on fait partie d'une grosse entreprise, On est embauché pour quelque chose et puisqu'on est embauché pour quelque chose dans le salariat, à quelque part, on ne doit pas forcément se préoccuper de notre positionnement stratégique. Quel produit on a envie de vendre ? À part si vous êtes vraiment en sales ou en R&D, normalement, ce sont des questions qui sont quand même moins présentes dans votre quotidien. Donc, le Itui incubateur, c'est fait pour toi. C'est pour clarifier ton modèle, clarifier ta stratégie, te mettre à l'aise par rapport à ça, te permettre d'avancer parce que sinon, cette question, elle est tellement énorme si tu es tout seul face à la question que finalement, tu restes dans ton job corporate et tu ne sautes jamais le pas et tu es là encore en train de te poser la question si un jour, peut-être qu'un jour, tu vas te lancer. Ce jour-là, c'est en 2026 et si tu as envie de nous rejoindre, On commence une session de l'incubateur là, au mois d'octobre. Dans quelques semaines, lance-toi. Tous les détails du programme, les dates, le format du contenu, etc. Ce sera tout dans les notes de l'épisode. Tu vas voir, il y a un lien où tu vas avoir tous les détails de l'incubateur E2E. Va le consulter, réserve ta place. Et même, en fait, dans ce petit descriptif, tu vas trouver un petit audit personnel où tu vas pouvoir voir Si tu es toi aussi prêt à sauter le pas vers l'entrepreneuriat et quels sont tes points où tu as déjà beaucoup de confort et des points où tu te sens le moins à l'aise. Si tu veux franchir le cap en 26, c'est maintenant que ça se joue. On est déjà en septembre. Si tu veux avancer vite, viens avancer avec moi. Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Dans le prochain épisode, on ira encore plus loin sur ta stratégie entrepreneuriale. En attendant... Prends un moment pour tracer ta boussole d'entrepreneur et réfléchir quel modèle ou quel mix de modèles te correspond le plus aujourd'hui. Et moi, je te dis à très vite dans Question de Coach.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Audrey Jeanron

    00:23

  • Série spéciale : D'experts à entrepreneurs

    01:07

  • Le premier pilier : L'identité de l'entrepreneur

    01:35

  • Explorer les modèles d'affaires après une carrière corporate

    01:57

  • Le modèle freelance : Avantages et limites

    03:01

  • Vendre son expertise : Transformer son savoir en produit

    05:43

  • Créer des produits scalables : Un modèle d'affaires innovant

    07:21

  • La start-up : Co-fondation et innovation

    09:38

  • Coaching et accompagnement : Un modèle à impact

    11:38

  • Investir et soutenir d'autres entrepreneurs

    15:36

  • Questions pour choisir son modèle d'affaires

    17:34

  • Conclusion et invitation à l'incubateur E2E

    22:28

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