Speaker #0Hey, c'est Jonathan et bienvenue dans "Quoi d'neuf Maître ?", le podcast où l'on explore les coulisses de l'enseignement. Dans chaque épisode, je vous raconte des anecdotes de ma vie de prof, mes galères, mes réussites et bien sûr, mes idées pour rendre l'école un endroit plus fun et créatif. Que vous soyez étudiant, collègue enseignant ou simplement curieux, je suis sûr qu'on aura plein de choses à se dire. Abonnez-vous pour explorer l'église de l'enseignement avec moi ! Bienvenue dans "Quoi d'neuf Maître ?", le podcast où je partage non seulement ma vie de professeur des écoles, mais aussi des réflexions, des anecdotes et bien plus encore. Ce premier épisode est un peu particulier. Il est question de mon parcours, de mes débuts, de mes rêves et des petites étapes. qui m'ont amené là où je suis aujourd'hui. Si vous avez envie de découvrir l'histoire d'un professeur des écoles, mais aussi de ce qui fait que ce métier est si unique, vous êtes au bon endroit. Avant de commencer, je suis très heureux de partager cet épisode avec vous, donc ce premier épisode du podcast. Je me lance enfin, ça faisait déjà un petit moment que l'idée de ce podcast traînait dans ma tête, donc j'espère qu'il vous plaira. Alors, il était important pour moi de commencer par une présentation, un peu de ma propre histoire. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Jonathan, j'ai 30 ans actuellement, et je suis né dans une ville au centre de la France, à Tours. Dès mon plus jeune âge, l'école a été un lieu de découverte et d'épanouissement. J'ai toujours aimé l'école, bon, je ne vais pas vous mentir, je n'étais pas le meilleur, mais globalement, je me sentais bien dans cet endroit. Je m'en sortais bien, j'étais plutôt dans la moyenne. Et les vacances, c'était vraiment quelque chose que je n'attendais pas du tout. Pour beaucoup, c'était le meilleur moment de l'année, de l'année scolaire. Mais moi, je vous assure que j'étais vraiment toujours pressé de revenir à l'école. Je préférais apprendre, lire, découvrir des histoires et être avec mes amis. En fait, je crois que c'est ça qui m'a marqué très tôt, ma soif d'apprendre. Donc, j'étais un peu ce gamin qui était carrément excité. par l'idée de retrouver ses cahiers, les crayons, les livres, etc. J'ai toujours eu cette envie d'apprendre ce petit côté créatif également, et j'étais également rêveur. Alors pourquoi ? Je vais vous dire pourquoi. J'étais énormément fan d'Harry Potter à l'époque. Alors oui, vous allez me dire que c'est un classique, mais quand j'étais petit, c'était toute ma vie. Imaginez un petit garçon avec des lunettes rondes, les cheveux en bazar dans la cour de récréation. qui se prend pour Harry Potter, et bah c'était moi. Je passais clairement mon temps à refaire des scènes, des films, des livres, à imaginer des histoires avec tout ce qui m'entourait. Je les mettais en scène, et j'avais des répliques vraiment bien mémorisées à chaque fois. Comme un petit metteur en scène aussi, avec ma famille, je mettais en scène la fameuse scène du train, qui m'a beaucoup marqué dans le premier film, je la mettais en scène avec mon frère, avec ma famille, etc. Donc dès que je trouvais un petit bout de bois dans la cour aussi, bien évidemment il fallait que ce soit le bon pour lancer des sorts sur mes camarades. J'ai lu les livres très jeune, je me rappelle du quart d'heure de lecture en CM2, d'ailleurs cette classe m'a beaucoup marqué, on va y revenir bientôt là-dessus. On pouvait partager un livre devant toute la classe, bien évidemment c'était Harry Potter. et plus précisément le prisonnier d'Azkaban. Bref, je n'avais pas encore réalisé que ce côté rêveur, ce côté créatif et ce goût de la transmission seraient des indices sur ce que je voulais faire plus tard. Quand j'étais chez moi, dans ma chambre, je donnais des cours à personne, clairement, sauf à mes peluches autour de moi, mes figurines, etc. Je pense qu'on a tous eu ce moment où on a joué au maître et à la maîtresse, avec ses amis, dans sa chambre, dans la cour. Donc moi j'étais cet enfant-là qui faisait des cours dans sa cour, dans la cour de récréation, dans la chambre. A l'époque j'avais vraiment déjà cette envie de partager ce que je savais, de vouloir transmettre. Cela pourrait paraître vraiment simple et basique on va dire, mais pour moi c'était vraiment déjà un premier pas vers ce que j'aime faire aujourd'hui, donc enseigner. Mais bon, même si j'adorais l'école, il y avait vraiment une matière avec laquelle je n'étais... pas vraiment à l'aise, les mathématiques. Ça peut paraître simple pour beaucoup, mais pour moi c'était très compliqué, et rien que le calcul mental, c'était clairement pas mon fort. La résolution de problèmes, mon dieu ! Et je comprends encore aujourd'hui, justement, les enfants qui ont du mal à résoudre des problèmes, puisque à l'époque, j'étais cet enfant-là qui avait des difficultés. Je me souviens encore de ce professeur en CM2, justement. Il était super sympa. très pédagogue, etc. Mais quand je répondais à côté de la plaque, je voyais bien qu'il ne savait plus où se mettre. C'était presque drôle, sauf que dans ces moments-là, bien évidemment, c'était tout sauf drôle pour moi. Et en même temps, je voyais bien qu'il essayait de me faire comprendre, mais je n'arrivais pas à suivre. J'avais vraiment une difficulté à intégrer cette logique qu'est les mathématiques. Et pourtant, je ne me suis jamais démoralisé, j'ai toujours essayé... de comprendre pourquoi j'y arrivais pas, pourquoi je bloquais à certaines choses. J'aimais tellement l'école que je me disais que j'allais finir par comprendre. Et puis bien sûr, il y a eu le collège, et le collège a été vraiment une période pas si simple pour beaucoup de personnes, je pense, et encore aujourd'hui malheureusement. Et je dois dire que pour moi, ça a été une période pas très joyeuse. ce fut un moment un peu difficile où j'ai eu l'impression de perdre un peu pied en tout cas c'est un âge où on commence à se chercher à se définir et parfois c'est compliqué donc le collège est un endroit un peu en tout cas c'était la représentation, l'idée, l'image du collège que j'avais à l'époque c'était un endroit où il fallait vraiment absolument de il fallait absolument se faire une place et si vous n'êtes pas le leader de la classe ou de la cour de récréation si vous êtes plutôt introverti les choses peuvent devenir un peu plus difficile Moi, c'était mon cas. J'étais dans cette catégorie-là, j'étais un peu en retrait, pas vraiment un chef, mais plutôt quelqu'un qui observait les choses de loin. J'analysais beaucoup. Et vous savez, ce n'est pas toujours facile d'être celui qui est en retrait. C'est là que l'on commence à douter un peu de soi et je n'osais pas trop m'imposer et j'ai commencé à avoir une certaine peur de l'école. C'était un peu la période où je n'avais qu'une hâte que le collège se termine. Pour moi, c'était une période de grande incertitude, comme je viens de le dire, comme je viens de vous l'expliquer. J'avais besoin de nouvelles opportunités, de pouvoir sortir de cette zone dans laquelle je me trouvais. Surtout qu'à cette période, les réseaux sociaux ont commencé à pop un peu partout. Il y avait le lancement du Facebook et les Skyblogs. Donc pour ceux qui ne connaissaient pas les Skyblogs, c'était vraiment une plateforme incroyable où on partageait plein de choses, ce qu'on a eu à Noël. enfin plein de choses tout simplement, comme les blogs aujourd'hui. C'était une époque assez dingue par rapport à ça, mais malheureusement qui dit réseaux sociaux, dit jugement des autres, et l'attaque de certaines personnes, etc. Bref, j'avais qu'une hâte en tout cas que le collège se termine, sachant que le collège où j'étais scolarisé n'était pas mon collège de secteur, puisqu'entre temps on avait déménagé avec ma famille, mais pour que ce soit plus simple, je suis resté dans ce collège. Et là, le lycée est enfin arrivé et tout a changé pour moi. C'était vraiment le début d'un renouveau. J'ai retrouvé l'envie d'aller en cours, de me concentrer sur mes études. Et puis le lycée m'a donné un peu d'espace pour m'épanouir. C'est à ce moment-là que je me suis dit, professeur des écoles, ça me tente vraiment. Surtout qu'à cette période, il fallait commencer à réfléchir à ce que tu veux faire plus tard. Surtout quand tu entends ton entourage savoir ce qu'il va faire plus tard comme études et comme métier tout simplement. Mais avant d'en arriver là, il y a eu un petit détour assez marrant que je dois partager avec vous. À un moment donné, j'ai eu un rêve assez étonnant si je peux dire ça. Je voulais être médecin et plus précisément j'avais envie de devenir cardiologue. Alors je ne sais pas pourquoi cardiologue, j'ai dû entendre ce mot quelque part. le lire quelque part, du coup je m'amusais à faire des schémas, de chœurs, enfin bref, c'était n'importe quoi. Et je vais vous dire pourquoi... Comme j'adorais les cours, je savais que la médecine offrait de nombreuses années d'études et en fonction de ce que vous souhaitez faire, bien sûr. Même encore aujourd'hui, c'est trop bizarre, mais j'aimerais trop retourner à la fac pour apprendre de nouvelles choses. Bref, revenons sur le sujet de la médecine. Du coup, je voulais être médecin. Comme je viens de vous le dire, c'est parce qu'il y avait beaucoup d'études. Quand j'étais en 3e, j'ai eu l'opportunité de faire un stage d'observation chez mon pédiatre quand j'étais jeune, quand j'étais petit. Vous savez, ce genre de stage où l'on se rend compte qu'on croyait être une vocation n'est pas forcément notre destin, entre guillemets. Et puis, c'est exactement ce qui s'est passé pour moi. Je me souviens encore de ce moment où il y avait un enfant en consultation. Il s'était blessé au niveau du coude, mais pas le coude, de l'autre côté entre l'avant-bras et le reste du bras. Et là, pour moi, c'était la panique totale. Parce que j'ai eu un dégoût, une sorte de panique à l'idée de voir cette blessure. Je suis devenu tout pâle, j'étais aux toilettes, c'était n'importe quoi. Et c'est là que je me suis dit, mais c'est pas fait pour moi en fait. Si je panique juste en voyant une petite blessure sur un enfant, mais c'est pas possible. Donc en tout cas, mon rêve de médecine s'est rapidement envolé, et j'ai compris que c'était pas fait pour moi tout simplement. Donc en quelques secondes, j'ai laissé tomber l'idée de la médecine. On ferme la parenthèse de la médecine et on revient au lycée. Alors au lycée j'ai suivi un bac ES, un bac économique et social. J'ai adoré ce bac, je l'ai obtenu sans mention, j'étais vraiment dégoûté. J'aurais pu avoir la mention assez bien mais à un point près, je ne l'ai pas eu à cause des mathématiques. C'est vraiment incroyable, enfin les mathématiques c'est... Ça me suit, ça me suit. Après l'obtention du bac, il y avait le parcours sup, sur lequel il fallait s'inscrire pour les études supérieures. Je me suis tourné vers une licence de sociologie, j'avais adoré la socio avec mon prof de SES au lycée, et comme il fallait avoir une licence, peu importe laquelle, pour aller en master MEF, je m'étais lancé dedans. J'ai donc été pris à l'université de Tours, trop content d'aller à la fac, je pensais que ça allait être le domaine... idéal pour moi, mais quand je suis arrivé à la fac, j'ai vite compris que ce n'était pas vraiment ma tasse de thé, en tout cas pour la sociologie. Les cours de socio étaient très théoriques, parfois un peu redondants, j'ai vraiment pas accroché, à part quelques cours d'anthropologie, mais sinon j'ai vraiment pas trop accroché dedans. Je me suis vite senti découragé, et puis ma vie personnelle à l'époque... n'a pas facilité les choses. Il y a eu une année où j'ai dû faire une année blanche en L2. Je vous assure que ce n'était pas vraiment facile, les épreuves de la vie, etc. Donc, je n'avais qu'une hâte, qu'une envie, c'est de faire une autre licence, mais je n'avais pas envie de perdre du temps. Donc, je me suis dit, je fais ma licence, je la valide, et puis voilà. Donc j'ai validé ma licence en 4 ans au lieu de 3 ans. Et puis voilà. Et puis est arrivé le MasterMEF. Donc c'est là que les choses ont vraiment commencé à prendre forme. Après mes années d'incertitude, j'avais enfin trouvé ce qui m'attirait vraiment. Mais comme tout parcours de formation, ce n'était pas simple tous les jours. Je travaillais la semaine, le week-end à côté de mes études. Il fallait savoir jongler entre les heures de révision, les cours, le travail, donc pas le choix comme beaucoup de personnes. Il fallait payer le loyer, etc. Je faisais la journée à la fac et le soir jusqu'à 20h j'étais en train de bosser dans un supermarché, puis un autre le dimanche matin. J'avais deux contrats, un la semaine et un le dimanche matin. Donc en vrai, je n'avais que le dimanche après-midi de tranquille. Donc entre le job étudiant, les cours et le stress du CRPE. J'ai passé le CRPE durant ma première année de master. C'était pas simple de suivre la cadence. Donc durant mon année de M1, j'ai passé le CRPE. Malheureusement, je l'ai loupé aux écrits. Je vous avoue qu'en y repensant, je me suis... peut-être pas donné tous les moyens, j'avais peut-être pas assez révisé et j'étais vraiment KO. Ça m'a mis un coup au moral mais j'avais quand même assuré mes arrières puisqu'il y a le CRPE supplémentaire de l'Académie de Créteil. Vous pouvez le passer la même année que le CRPE national. Donc j'avais beaucoup réfléchi à l'idée de passer le CRPE supplémentaire, se dire que j'allais potentiellement tout laisser à Tours, la ville où j'ai vécu, où j'ai tout fait depuis tout petit. Mais en vrai, c'était une opportunité de fou. Au fond, j'étais tellement déterminé à tout quitter pour vivre le métier de mes rêves, qu'être professeur des écoles, que rien ne me faisait peur. Et vous connaissez les clichés, donc on m'avait dit Ah oui, tu verras, la région parisienne, avec les élèves, les élèves perturbateurs, etc. Ça ne me faisait pas peur, puisque c'est un peu pareil partout, quoi, enfin, tout simplement, et puis les clichés, quoi. Bref, c'était une opportunité de fou. Je me suis mis à bosser, à réviser à fond. Pour la petite anecdote, la veille des écrits de français, j'ai eu un dégât des eaux dans mon appartement dans lequel je vivais. Il y avait de l'eau partout. Et quand je vous dis partout, c'était vraiment partout. Il faut savoir que je suis quelqu'un qui gère très très mal la panique. Donc je commençais à péter des câbles partout. Bref, j'ai dû nettoyer tout ça pour partir tranquille. J'ai donc retenté les écrits du CRPE à Poitiers, à une heure de chez moi, et un jour c'était le français, et le lendemain c'était les mathématiques. Donc je les ai réussis, et il fallait à présent préparer les oraux. Donc les oraux se sont déroulés en juin, il me semble. C'était sur Paris, enfin, à Arcueil, à la maison des examens. Je suis arrivé le matin même des oraux, et du coup il y avait une épreuve de... d'éducation physique et sportive tu avais un sujet que tu devais analyser en amont donc tu avais deux heures il me semble je ne sais plus vraiment combien de temps tu avais précisément j'étais tombé sur la natation je m'en rappelle et une épreuve sur les connaissances du système éducatif et le lendemain c'était axé sur le dossier pédagogique que tu devais préparer et envoyer en amont de l'épreuve j'avais fait une séquence sur les modes de vie durant la préhistoire au cycle 2. Donc quelques semaines après, il y a eu les résultats et c'était enfin validé, donc gros soulagement. Après l'avoir bien fêté avec les amis, il fallait à présent réfléchir au déménagement. Alors je peux vous dire que quand on n'est pas originaire de la région parisienne, on ne pense pas que tout peut être proche, mais tout peut être loin, avec les bouchons, le monde, les transports, tout ce qui est autour. ça peut être un enfer et pendant ce temps là j'avais toujours eu j'avais toujours mon job étudiant il fallait quand même jongler entre les annonces et recherche les préparations de la future classe de la rentrée et tout ce qui était autour et surtout avec un dossier bancal c'était pas si simple de trouver un logement sur paris avec avec leur demande de gagner trois fois le loyer demandé fin c'était aberrant enfin c'est vraiment abusé de demander des sommes comme ça donc il fallait savoir tricher Et après un aller-retour, le logement a été trouvé. Donc on n'avait qu'une hâte, c'était de déménager et commencer une nouvelle vie parisienne. L'été est passé et je me suis retrouvé dans une classe de CE2 en binôme. Donc une semaine sur deux, j'étais à l'ESP et l'autre semaine, j'étais en classe. J'ai fait mon année de M2 en étant professeur stagiaire. A la fin de l'année, il y a le mémoire à préparer. J'avais travaillé sur le sujet de la tolérance à travers la littérature de jeunesse. Donc comment utiliser la littérature de jeunesse pour sensibiliser les enfants, les élèves sur la tolérance de chacun. Donc en tout cas, cette année de stage est assez spéciale, comme vous le savez, pour ceux qui sont passés par là. C'est une année avec en tête, bien sûr, la titularisation. Surtout qu'à l'ESPE, ça reste très théorique. et je n'avais qu'une hâte, c'est d'être en classe avec les élèves. Il ne faut pas se leurrer, mais la pratique, il n'y a rien de mieux pour apprendre. Je suis de ceux qui ont beaucoup appris, en tout cas sur le terrain, et non sur les bancs de l'ESP. Mais je pense que nous sommes beaucoup à le penser et à l'avoir vécu, donc dites-moi si vous aussi ça a été le cas. J'ai donc été titularisé en fin d'année, puis j'ai participé au mouvement. Et j'ai eu la chance de pouvoir travailler dans une école à seulement 5 minutes de chez moi, en CM1. J'ai eu beaucoup de chance, j'ai eu ce poste en cascade. Si j'ai bien compris, le collègue qui avait eu le poste avant moi n'avait pas été titularisé et du coup j'ai pris sa place. Donc c'était le début d'une nouvelle vie professionnelle. Étant donné que cette première année en tant que titulaire, ça a été vraiment bénéfique pour moi. J'ai mis en place plein de projets pour ceux qui me suivaient déjà à l'époque sur mon compte Instagram. que vous pouvez retrouver dans la bio. J'avais fait une classe Harry Potter, rappelez-vous ma passion quand j'étais petit. J'avais adoré en tout cas mettre en place ce projet de classe, ce thème de classe où j'ai pu partager ma passion avec les élèves tout en créant des supports sur ce même thème. Bon, malgré tout cela, c'était une année assez compliquée et mine de rien très formateur. J'avais des élèves très compliqués, il y avait des jours où je rentrais chez moi, j'étais au fond du trou, mais j'ai tenu parce que, je le sais, Je le savais, c'était ma passion de transmettre et d'enseigner tout simplement. L'année suivante, toujours dans la même école, j'ai eu une classe de CP1 et là, révélation, j'ai découvert le CP et j'ai adoré. C'est vraiment mon niveau de cœur, celui dans lequel je me sens le plus à l'aise en tout cas, et celui que j'adore. Malheureusement, si je vous dis 2020, vous pensez à quoi ? Au Covid, bien évidemment. L'année du confinement, à partir du mois de mars. Je n'ai... pas vraiment pu m'épanouir en tout cas en classe avec ce double niveau que j'avais pourtant apprécié durant ces quelques mois d'enseignement en présentiel. Et par la suite, j'ai enchaîné avec des années de CP. J'étais en classe avec des CP et ça a été vraiment mes plus belles années d'enseignement. J'ai eu l'opportunité également d'être maître d'accueil temporaire. J'ai accueilli deux étudiantes en MasterMEF. C'était très formateur que ce soit pour elles et pour moi. J'ai adoré transmettre et échanger auprès d'elle ma pratique de classe. Ça m'a fait beaucoup en tout cas réfléchir à la suite, donc comme passer le café PEMF pour devenir maître formateur. Mais le fait de quitter sa classe, ma classe, mes élèves, ça ne m'enchante pas trop. Peut-être pas aujourd'hui en tout cas, mais peut-être plus tard, on ne sait jamais. Les deux dernières années dans cette école, j'ai eu une classe de CP et une classe de CPC1, donc toujours. Durant ces deux années, j'ai eu la chance de suivre quelques élèves en C1. Quand je les avais en CP, je les ai eus en double niveau CP-C1. J'avais vraiment noué des liens avec certaines familles avec qui je suis encore en contact. J'ai vu les élèves grandir, progresser, s'épanouir. C'était vraiment incroyable. Vraiment mes plus belles années. Vous savez, il y a toujours une année qui vous marque le plus que les autres. Eh bien, c'était celle-ci, la classe de CP. C'est pour cela que... C'était très difficile de changer d'école, puisque j'ai changé d'école justement cette année. Cette décision a été prise suite à un certain mal-être au sein de l'école, plus rien n'allait. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais c'était très compliqué de quitter ses familles, ses élèves. Mais bon, du nouveau, ça fait du bien aussi. Et puis aujourd'hui, j'ai changé d'école un peu plus loin de chez moi. Je suis actuellement en co-enseignement en CE, dans une école REP. J'aspire à d'autres choses, à d'autres méthodes, d'autres pratiques, et si cela vous intéresse, ça pourrait être le sujet d'un autre épisode de podcast. Donc voilà, vous avez eu un petit aperçu de mon parcours, donc n'hésitez pas à me dire si cela vous a plu, si vous avez des questions, sur ma présentation, sur mon évolution en tant que professeur des écoles, et croyez-moi, ce n'est pas fini ! Il y a encore plein d'histoires à raconter, des défis à relever, des projets à mener, parce qu'au fond, c'est ça que j'aime, enseigner, créer, partager. Et vous, quoi d'neuf ? Merci d'avoir écouté ce premier épisode de "Quoi d'neuf Maître ?", " Dans la peau d'un prof : Mes débuts, mes galères". N'hésitez pas à me suivre sur mes réseaux sociaux, tout est dans la bio pour partager vos idées, vos questions. Le prochain épisode concernera mes premiers pas dans l'enseignement durant mon année de stage. et je vous proposerai quelques conseils à travers cette première année. C'était "Quoi d'neuf Maître ?". Abonnez-vous pour explorer les coulisses de l'enseignement avec moi. Prenez soin de vous et à bientôt dans le prochain épisode.