On part à Mana ce matin avec une exposition qui va commencer samedi au sein du CARMA, le Centre d’Art et de Recherche de Mana. Ça s’appelle Sᴘʜᴇʀᴏɢʀᴀᴘʜɪᴀ : voir le monde en données pour voir le monde en entier ? (avec point d’interrogation) car le projet souhaite faire réfléchir, se (et nous) poser des questions sur l’utilisation des globes virtuels : donc ces logiciels qui représentent ou modélisent la Terre en 3D, comme Google Earth. Et qui sont aujourd’hui omniprésents, dès lors qu’il s’agit de représenter le monde. Avec la promesse de montrer la Terre et l’espace tels qu’ils sont vraiment. Or une représentation du monde, aussi fine et précise soit-elle, n’est qu’une représentation. Avec ses parti pris, ses limites, ses zones d’ombre. L'exposition propose donc de déconstruire ce que les globes virtuels font à nos imaginaires. Pour en parler, Matthieu Noucher est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

"Une estimation de la pêche illégale étrangère en Guyane française" : c’est le nom de ce rapport rendu public en début de semaine, et qui documente enfin, chiffres à l’appui, l’ampleur de la situation au large de la Guyane. Les dernières données sur le sujet dataient de 2012 et depuis, nous apprenons (je cite) que l’effort de pêche des navires côtiers INN aurait doublé au cours de la dernière décennie. Un bilan qui vient confirmer ce que les pêcheurs et le WWF répètent depuis de longues années. Alors dans quelle mesure ce rapport pourra-t-il changer la donne, à la fois dans la lutte contre la pêche illicite mais aussi dans le soutien que les pouvoirs publics doivent apporter à la filière légale ? Pour en parler, Eric Banel, est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Utiliser les ressources offertes par les biotechnologies comme un moyen d’expression artistique : c’est ce qu’on appelle le bio-art. Le fait pour des artistes de travailler sur l’être humain, l’animal, le vivant, par l’intermédiaire d’outils numériques ou cinématographiques. En révélant les inquiétudes de notre époque : intrusion de la technologie dans notre quotidien, manipulations génétiques, radioactivité, nos relations avec les machines ou même l’utilisation de l’ADN. Et si on parle ce matin, c’est parce qu’une exposition “ADN Guyane” va commencer demain à l’Encre, jusqu’au 18 octobre. Une exploration interactive du patrimoine génétique Guyanais, signée Henri Tauliaut, notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Des anciens membres de la France Insoumise ont créé l’Après : l'Association pour une république écologique et sociale. Composé (ce mouvement) de quelques dissidents du partis, écartés à la veille du premier tour des élections législatives anticipées : Clémentine Autain, Alexis Corbière, Danielle Simonnet ou encore Raquel Garrido. Depuis, une 30aine de noms les ont rejoints, dont Philippe Bouba. Porte-parole ici en local, du mouvement politique Lagwiyann Unie, qui s’était créé lorsque le groupe d’action des Insoumis guyanais s’était séparé de la France Insoumise. Pour en parler, Philippe Bouba est notre invité ce matin Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On parle football ce matin et des premiers pas de la sélection guyanaise en Ligue A des Nations de la CONCACAF. Suite à leurs deux premiers matchs (une défaite à domicile vendredi dernier contre le Nicaragua) et un nul cette semaine à Trinidad et Tobago, les yana Doko sont pour l’instant 5ème de leur groupe, juste derrière Cuba. Le prochain match aura lieu d’ici un mois, le 10 octobre contre le Honduras. On rappelle que la Guyane est parvenue à monter en ligue A lors de la dernière saison, pour affronter désormais les meilleures équipes de la zone CONCACAF. Et puis l'élection pour la présidence de la ligue de football de la Guyane, ce sera dimanche. Une seule liste, celle de l’actuel président Marcel Bafau, a été validée.  Pour en parler, Antoine Nelson est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C’était il y moins d’un an : l’UNICEF France publiait un long rapport “Grandir dans les Outre-Mer : états des lieux des droits de l’enfant” : une analyse approfondie sur la situation de chaque collectivité territoriale d'outre-mer. Avec un focus sur la Guyane. Car les grandes problématiques du territoire, et que nous abordons ici régulièrement : la santé, l’éducation, la précarité, le logement, les migrations ou encore la parentalité…ont des conséquences directes sur le quotidien des enfants guyanais mais aussi leur avenir. Six enfants sur dix sont pauvres en Guyane. Les besoins sont immenses et pourtant les politiques publiques se révèlent bien souvent en deçà de ce qu'elles devraient être.  Raison pour laquelle l’UNCIEF avait appelé à une action ambitieuse pour garantir les droits de chaque enfant. Pour en parler, Lucile Grosjean, est notre invitée ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

On parle santé mentale ce matin : trois ans après, le lancement du Projet Territorial de Santé Mentale de Guyane, les premières assises de la santé mentale se déroulent en ce moment, depuis lundi, à Cayenne. Une quarantaine d’intervenants sont présents, pour prendre la parole devant 150 professionnels. Avec à terme l’objectif d’améliorer le parcours de soin mais aussi la coordination entre tous les acteurs : car le domaine de la santé mentale est vaste : des grandes maladies mentales (schizophrénie, troubles bipolaires) à la souffrance psychique, les troubles anxieux, les états dépressifs, les addictions, sans parler de la souffrance au travail ou même à la santé des jeunes et des enfants : puisqu’on le rappelle depuis ces dernières années, de nombreux rapports pointent une augmentation des troubles psychiques chez les enfants et adolescents. Pour en parler deux invités ce matin : le professeur Frank Bellivier et Sonia Da Cuz.  Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Lire : un livre, une notice de médicament, d’un appareil électronique ou une consigne de sécurité. Écrire une liste de courses, signer un chèque ou même lire le carnet scolaire de son enfant : toutes ces petites tâches du quotidien évidentes pour certains cachent en réalité pour beaucoup d’autres, de lourds handicaps, dès lors que la lecture, l’écriture ou le calcul ne sont pas maîtrisés. C’est ce qu’on appelle l'illettrisme : autrement dit le fait pour une personne de ne pas maîtriser toutes ces compétences, malgré un passage par l’école. Selon des données de 2020, 47% des jeunes en Guyane ont une compréhension très faible en lecture. Et deux personnes sur cinq sont en situation d'illettrisme d’après l’INSEE. Depuis dimanche et toute cette semaine, se déroule la 11ème édition des Journées nationales d'action contre l'illettrisme : un coup de projecteur annuel pour libérer la parole sur l'illettrisme, afin d’en faire un vrai sujet de conversation publique. Pour en parler, Olivier Marnette est notre invité ce matin. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.